ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
La fin de l'année approchait à grands pas et avec ça le réveillon du jour de l'an se faisait de plus en plus présent dans les médias. Les reportages télévisés s'enchaînaient concernant les destinations prisées par les fêtards, les émissions culinaires présentaient des éditions spéciales concernant la Saint Sylvestre, les journaux télévisés mettaient en exergue les débordements ayant eu lieu les années précédentes et les émissions de divertissement promettaient une soirée exceptionnelle à tous ceux qui resteraient scotchés devant leur téléviseur, attendant avec impatience ou non le décompte menant jusqu'à minuit. Les australiens comme le reste du monde venaient à peine de sortir de table après avoir célébré Noël qu'ils devaient déjà se préparer pour un nouvel événement festif. Marley faisait partie des rares personnes qui n'étaient pas spécialement excitée par l'approche de 2023. 2022 avait été si chaotique que la brune craignait de repartir sur les mêmes bases pour l'année qui venait. Depuis deux jours néanmoins, elle se sentait un peu plus apaisée. Elle n'avait rien fait pour Noël, ne l'avait même pas célébré, preuve en était que son appartement était vide de toute décoration. Pourtant, le soir du 24 décembre, elle avait craqué et elle avait appelé Jackson. Contre toute attente, ils étaient parvenus à communiquer sans se crier dessus, sans se faire de mal. Marley avait enfin admis tout ce qu'elle avait sur le cœur, reconnaissant ses erreurs, lui avouant les sentiments amoureux qu'elle avait toujours eus pour lui et qui n'avaient jamais disparu. Ils s'étaient quittés dans un calme bien étrange, eux qui avaient l'habitude de se déchirer ces derniers temps.
C'était donc souriante et plus détendue que d'ordinaire qu'elle passa les portes du studio ABC. On l'avait contactée quelques semaines plus tôt pour un « gros événement ». L'événement en question était un show télévisé préenregistré pour le 31 décembre au soir. Un plateau regroupant des acteurs, des chanteurs, des humoristes et autres célébrités l'attendait. Le but de l'émission était simple : faire la promotion des différents artistes tout en montrant des images d'archive humoristiques. C'était le genre d'émissions qui passait sans arrêt, qui n'avait pas grand intérêt mais que les gens continuaient de regarder. Elle devait admettre qu'elle aussi restait hypnotisée devant ce genre de show lorsqu'elle tombait dessus. Quoi qu'il en soit, elle était ravie d'avoir été contactée. C'était l'agence Shining Stars Agency qui était entrée en contact avec elle. La métisse avait en effet déjà croisé à plusieurs reprises la directrice d'agence et le courant était plutôt bien passé entre les deux femmes. Marley qui ne perdait jamais une occasion de donner sa carte et son contact n'avait donc pas hésité à donner son numéro à Halston dans l'espoir – un peu fou – qu'elle penserait à elle pour un projet. Depuis qu'elle était de retour à Brisbane, sa vie sentimentale était un véritable échec mais sa carrière professionnelle était une pure réussite. Elle avait travaillé sur de nombreux projets et cela l'enchantait de pouvoir se diversifier un peu plus. Après le clip musical, la compagnie de danse, les mannequins, les prétendants pour une télé réalité, voilà qu'elle allait devoir maquiller une actrice. Que pouvait-elle demander de plus ?
Lorsqu'elle arrive dans les studios, on la conduisit directement dans une loge. Celle-ci était vide et la jeune femme eut tout son temps pour installer son matériel. Lorsque l'actrice se présenta à elle, Marley lui offrit son plus joli sourire et l'invita à s'asseoir. Elle commença à la maquiller dans une ambiance plus que détendue. Marley avait son petit caractère mais lorsqu'elle allait bien c'était un véritable rayon de soleil. Elle ne faisait pas partie de ces gens qui admiraient tellement les acteurs qu'ils en devenaient maladroits, timides ou au contraire trop encombrants et intrusifs. Pour elle, les gens qu'elle maquillait étaient comme tout le monde. Ils faisaient leur job tout comme elle le faisait. Après avoir bavardé quelques instants avec la jeune actrice et avoir plaisanté, la métisse s'apprêtait à mettre la touche finale lorsque que quelqu'un frappa à la porte. La maquilleuse lança un « Oui ! » et la porte s'ouvrit. Elle redressa le visage et croisa le regard d'Halston qui venait vérifier qu'elles étaient bientôt prêtes. « Encore cinq minutes et ce sera bon. » expliqua la maquilleuse avec douceur. Il n'était pas question qu'on la presse pour finir son boulot. La femme acquiesça et fit demi-tour. Marley continua ce qu'elle était en train de faire et après avoir déposé une dernière couche de gloss sur les lèvres de la demoiselle, elle lui souffla avec fierté : « Tu es parfaite. ». Elle jeta un coup d'oeil à sa montre. Trois minutes, pas une seconde de plus. Parfait. L'actrice se leva et Marley l'accompagna en direction du plateau de tournage. Alors que la comédienne entrait dans la lumière des spots et des caméras, la maquilleuse resta dans l'ombre. Bras croisés, elle observait le spectacle qui se jouait sous ses yeux. Un mouvement sur sa gauche attira néanmoins son attention. Elle tourna la tête et découvrit la productrice. Profitant de sa présence, elle se dirigea vers elle afin d'engager la conversation: « J'espère que le maquillage te convient. J'ai fait en sorte qu'elle soit éclatante tout en étant un maximum naturelle. » C'était ça le talent de Marley : Sublimer les gens tout en laissant penser qu'ils n'avaient rien fait de particulier à leur visage. Halston devait le savoir si elle l'avait engagée c'était qu'elle avait dû être satisfaite par ce qu'elle avait vu les fois précédentes. La jeune femme hésita quelques instants puis proposa : « Tu veux que je te fasse une retouche maquillage ? ». Après tout, on ne savait jamais, peut-être que la productrice allait aussi devoir se retrouver sous les feux des projecteurs.
made by black arrow
'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Les fêtes de fin d’année ne seraient bientôt plus les mêmes, il lui avait suffit de baisser sa tête et d’apposer ses deux mains sur son ventre en plein milieu du repas de Noel pour s’en rappeler. Il n’y avait pas eu l’ombre d’un enfant dans sa demeure pour ce 24 décembre 2022, seul un petit comité ayant été présent à leurs côtés, pour leur éviter de répéter le désastre qu’ils avaient vécu l’année précédente à Los Angeles. Halston avait eu un petit pincement au cœur, elle n’avait rien trouvé de mieux pour compenser son absence que de leur commander des cadeaux, en renseignant directement les adresses de son frère et de sa sœur, plutôt que d’avoir une empreinte carbone considérable en les envoyant de chez elle. La brune avait espéré avoir un retour d’eux, des vidéos ou au moins deux petits messages qui lui diraient qu’elle avait mis des paillettes dans les yeux des descendants Hargreeves, mais elle n’en recevra qu’un. La grande sœur de l’américaine avait daigné la contacter pour la remercier, tandis qu’Hector était resté impassible, tout comme sa femme à qui il avait sûrement demandé de se taire. Halston avait malgré tout fait bonne figure, pour qu’Eddie ne la croit pas trop malheureuse, mais elle se demandait encore combien de temps son aîné allait se montrer si rancunier. Il lui dirait probablement qu’elle n’était pas la mieux placée pour le lui reprocher, puisqu’elle n’avait pas vu ses parents une seule fois, depuis qu’ils avaient humilié le danseur, mais elle savait que ce froid n’allait pas s’éterniser. Le bébé qui devait naître en 2023 allait réchauffer les cœurs de tout le monde, même de celui de son grand-frère malgré sa réticence à devenir l’oncle de l’enfant du danseur, elle en était persuadée. Elle n’avait donc jamais été aussi pressée de passer à l’année suivante, celle qui allait tout changer.
Halston remplissait toujours son rôle de directrice en attendant, elle mettait un point d’honneur à prouver qu’elle pouvait le gérer tout en étant enceinte, alors qu’elle aurait rapidement pu se mettre en pause pour ne pas prendre le moindre risque. L’américaine était une de ces femmes qui ne savaient jamais s’arrêter, vivre de sa passion lui avait presque toujours donné assez de carburant pour tenir des cadences monstrueuses, en dehors de la sombre période qui l’avait poussé à s’exiler. Cependant, elle sentait bien que porter la vie allait lui subtiliser une grande partie de cette énergie tôt ou tard, mais tant qu’elle avait assez de force pour assurer son travail, elle le ferait. L’agente de stars avait dû calmer les appréhensions d’une actrice, en la préparant pour sa participation à une émission de télévision, qui rassemblait chaque année des millions de spectateurs devant elle, de quoi tourner le tournis à une célébrité dont la carrière en était encore à ses balbutiements. Il s’agissait d’une occasion en or de se faire apprécier des australiens, Halston en était certaine, cette apparition à la télévision durant un moment de festivité ne pourrait que lui être bénéfique. Elle avait décidé de la confier aux bons soins d’une maquilleuse qu’elle avait récemment rencontrée, deux mois plus tôt. Une femme qui n’avait pas manqué de saisir l’opportunité qu’elle lui avait offerte, même durant cette période où tout le monde était occupé. La brune appréciait de voir des professionnels capables de se montrer disponibles quand elle en avait besoin, même si elle pouvait comprendre qu’ils pouvaient avoir d’autres impératifs. Halston constata qu’elle ne l’avait pas uniquement maquillée, mais qu’elle l’avait également détendue puisqu’elle avait fait rire assez bruyamment pour qu’elle l’entende même la porte fermée. L’américaine pensait qu’elle avait eu suffisamment de temps pour terminer son travail, elle toqua et entendit une réponse avant de s’inviter dans la loge.
La directrice de l’agence de stars s’avança de quelques pas seulement, voyant que les mains de Marley s’activaient encore sur le visage de l’actrice. Elle voulait bien la croire lorsqu’elle lui disait qu’elle n’en aurait plus que pour cinq minutes, elle devait parfaitement savoir à quelle heure elle devait la libérer. Halston regarder sa protégée une dizaine de secondes, avant de la complimenter à son tour. « Tu vas en éblouir plus d’un. » L’américaine savait qu’il était crucial de flatter ses clients, encore plus lorsqu’il s’agissait de femmes, il fallait leur donner confiance en elles pour qu’ils rayonnent au maximum. Elle suivit les deux femmes jusqu’au plateau et s’arrêta à l’endroit idéal pour pouvoir observer de loin le tournage. Halston restait silencieuse, elle fixait son actrice avec un sourire en coin. La maquilleuse se rapprocha d’elle et lui confia ses pensées. « Je pense qu’elle va très bien rendre sur l’écran. » L’américaine travaillait depuis suffisamment de temps dans ce milieu pour pouvoir discerner si un maquillage était adapté ou non, même si elle en usait très peu sur elle-même. Elle se contentait souvent d’un coup de mascara, de rouge à lèvres et d’un peu de poudre pour améliorer son teint. Marley lui proposa de la retoucher, elle devait certainement se dire qu’elle pourrait peut-être se retrouver devant les caméras. Il n’était pas prévu qu’elle n’apparaisse ne serait-ce que quelques secondes dans cette émission, mais il se pourrait bien qu’elle fasse des photos souvenirs et il était difficile de refuser de se faire chouchouter. « Pourquoi pas. » Qu’elle lui répondit avant de la suivre en dehors du plateau. « Parfois j’ai l’impression de ne même plus en avoir besoin, on me dit bien plus souvent que j’ai bonne mine depuis que je suis enceinte. » Est-ce qu’elle devait s’en offusquer parce que cela pouvait sous-entendre qu’en temps normal elle n’était pas aussi belle ? Peut-être, mais elle préférait le prendre de façon positive. Halston était tentée de lui demander si elle elle avait déjà des enfants, mais sachant que cette interrogation pouvait faire du mal elle préféra s’abstenir. « Je vais peut-être devoir faire appel à tes services pour moi lorsque le bébé sera là du coup. » Plaisanta-t-elle, même s’il y avait un fond de vérité, puisqu’elle se doutait qu’elle finirait par avoir de sacrées cernes lorsqu’elle s’occupera d’un nourrisson.
HS : Désolée pour le délai
PRETTYGIRL
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Marley connaissait peu Halston, mais du peu qu'elle en avait vu, elle avait l'impression que c'était une bonne agent artistique. Elle était sûre d'elle, charismatique, directive lorsque cela était nécessaire mais bienveillante aussi. La maquilleuse ne fut donc pas surprise lorsqu'elle entendit la jeune femme dire à sa petite protégée : « Tu vas en éblouir plus d’un. » C'était malin de sa part, intelligent. A peine avait-elle prononcé ces paroles que le visage de l'actrice s'était détendu. La maquilleuse avait essayé de la distraire durant la séance de maquillage, elle lui avait changé les idées en discutant, en plaisantant, et même si la jeune femme était moins stressée qu'au départ, les compliments d'Halston achevait de la décrisper et de la rassurer. La métisse n'était pas dupe. Elle comprenait la manœuvre de l'agent artistique : S'assurer que son poulain était apaisé ne pouvait qu'être positif devant la caméra. La maquilleuse, pour avoir déjà vu oeuvrer Halston, savait qu'il n'y avait pas juste de la manipulation de sa part. L'agent était sincère lorsqu'elle complimentait la jeune actrice. C'était l'une des raisons pour lesquelles Lynch avait du respect pour la femme qui l'avait engagée. Cette dernière ne voyait pas que par l'argent, si elle savait ce qu'elle voulait, elle semblait prendre en compte le ressenti de ses clients et prenait soin à ne pas les martyriser. C'était plutôt rare dans le milieu dans lequel ils évoluaient. Depuis le temps que Marley était devenue maquilleuse, elle en avait vu des gens qui obtenaient ce qu'ils désiraient en s'appuyant sur la peur, en menaçant. La brune avait toujours exécré ce genre de comportement et n'avait pas hésité à quitter plus d'un plateau lorsqu'elle trouvait que l'ambiance de travail était trop toxique.
Ce n'était néanmoins pas le cas aujourd'hui. Lorsqu'elle regarda la jeune femme entrer sur le plateau, un sourire glissa sur son visage en entendant les compliments faits par la directrice artistique : « Je pense qu’elle va très bien rendre sur l’écran. » Elle ne lui avait pas dit clairement qu'elle avait fait du bon travail mais ses mots le sous-entendaient. Marley n'avait pas besoin de plus. Elle savait qu'elle était douée dans son travail et tant que cela convenait à ceux qui l'engageaient, c'était tout ce qui comptait. Ce fut donc naturellement qu'elle lui proposa de la remaquiller. La brune préférait anticiper. Il n'était pas prévu qu'Halston passe devant les caméras mais le monde télévisuel était toujours plein de surprises, mieux valait prévoir le coup. Alors qu'Halston venait d'accepter sa proposition et qu'elle se dirigeait en dehors du plateau et dans la loge que Marley occupait quelques minutes plus tôt, elle ralentit sa marche lorsqu'elle entendit : « Parfois j’ai l’impression de ne même plus en avoir besoin, on me dit bien plus souvent que j’ai bonne mine depuis que je suis enceinte. » Elle regarda la femme qui se tenait à ses côtés et sentit ses entrailles se serrer. Elle n'aurait su expliquer pourquoi cette annonce avait un tel effet sur son corps et sur son organisme mais ne s'en préoccupa pas davantage. Elle lui offrit un immense sourire : « Toutes mes félicitations ! Tu es enceinte de combien de combien de mois si ce n'est pas trop indiscret ? » et son regard se posa rapidement sur le ventre de la jeune femme. Pour ne pas se montrer trop intrusive, elle prit bien garde à ne pas fixer le corps de la brune qui lui faisait face. Elle ne put néanmoins s'empêcher de constater qu'elle n'avait rien remarqué et que la tenue qu'elle portait dissimulait à merveilles cette grossesse.
Elles finirent par arriver dans la loge et Marley invita la jeune femme à s'asseoir. Alors qu'elle cherchait son pinceau, elle ne put s'empêcher de rire lorsqu'Halston ajouta : « Je vais peut-être devoir faire appel à tes services pour moi lorsque le bébé sera là du coup. » Elle mit ses poings sur ses hanches, et aussi sérieusement qu'elle pouvait l'être elle demanda : « Rassure-moi... Mes services pour te maquiller hein... » Elle marqua une courte pause et ajouta dans un sourire : « Non, mais parce que j'ai déjà un ami qui veut m'engager comme baby-sitter en cas de besoin. ». A cette pensée, elle sourit de plus belle. Lorsqu'Eddie lui avait annoncé qu'il allait être père, les deux amis n'avaient pu s'empêcher d'imaginer Marley en tant que nounou. Après tout, elle avait gardé Eddie et sa sœur durant des années lorsqu'elle était plus jeune. Travailler avec des enfants n'étaient pas ce que la jeune femme préférait, mais pour un ami, elle pouvait faire abstraction. S'il avait besoin d'être dépanné, jamais la métisse ne lui dirait non, bien au contraire.
Elle fit tourner son pinceau dans la poudre et commença à l'étaler avec délicatesse sur le visage de la directrice. Plus sérieusement elle lui demanda : « Ca va ? Tu n'es pas trop fatiguée ? J'ose pas imaginer à quel point ça doit être épuisant de gérer une grossesse tout en continuant à travailler. » Lynch était admirative de ces femmes qui ne mettaient pas leur carrière de côté lorsqu'elles tombaient enceintes. Certaines femmes choisissaient de travailler parce qu'elles n'avaient pas le choix, elles avaient besoin d'un salaire et prendre un congé n'était pas envisageable. Elle se doutait néanmoins que si Halston continuait son boulot c'était parce qu'elle était passionnée et qu'elle ne voulait pas s'arrêter. « Le papa travaille dans quoi ? » A peine les mots avaient-ils franchi ses lèvres qu'elle stoppa tout mouvement et écarquilla les yeux. Qu'est-ce qui lui avait pris de poser une telle question ?! C'était une indiscrétion sans nom, surtout qu'elle n'était même pas sûre qu'il y ait un papa dans l'équation. Elle s'empressa de rectifier le tir : « Oublie ma question ! C'était déplacé. » et elle fixa ses pieds quelques instants, incapable de soutenir le regard de la jeune femme qui – il ne fallait pas l'oublier – était sa patronne.
:
Ne t'excuse pas, il n'y a vraiment aucun problème
made by black arrow
'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Halston n’avait jamais été avare en compliments, parce qu’il s’agissait d’une forme de bienveillance facile à distribuer, qui pouvait remonter le moral en un rien de temps. Elle en usait encore plus depuis qu’elle travaillait dans des agences de stars, plus particulièrement avec ses acteurs qu’elle considérait tous comme ses poulains, qu’ils soient jeunes ou non, les plus âgés pouvaient aussi traverser des périodes de doutes. L’américaine ne pensait pas que Marley lui avait demandé son avis sur son travail parce qu’elle n’avait pas confiance en ses propres compétences, elle le percevait plutôt comme un moyen d’enclencher une conversation avec elle. Elle lui avait donc donné son opinion en toute sobriété et cela semblait convenir à la professionnelle, qui lui proposa par la suite de s’occuper de son visage. Halston ne s’en était pas offusquée, parce qu’elle savait qu’il ne s’agissait pas d’une critique indirecte de son maquillage, mais plutôt une précaution au cas où elle serait amenée à passer dans une caméra ou un appareil photo. Elle se sentait bien dans sa peau et beaucoup de personnes le sentaient, elle ne comptait plus le nombre de remarques positives sur son teint. Marley était passée à côté de sa grossesse, elle s’en était étonnée jusqu’à ce qu’elle se souvienne qu’elle l’avait principalement rencontrée en portant des couleurs sombres. Halston ne cherchait plus à la cacher, elle n’en avait plus besoin maintenant qu’elle l’avait officiellement annoncé à ses collègues, mais elle avait tendance à ne pas porter de coloris vifs qui pourraient détourner l’attention de ses acteurs lorsqu’elle les accompagnait. « Merci. J’en suis à cinq mois de grossesse. » Un chiffre qui lui donnait presque le tournis, parce qu’il signifiait qu’elle en était déjà à la moitié de celle-ci. Elle était partagée entre l’envie de sauter les quatre mois restants aussi facilement qu’une chaîne de télévision et celle de porter encore la vie encore un moment, certainement parce qu’elle n’était pas encore trop embêtée par ses nouveaux kilos et ses symptômes. « Je m’étonne toujours de voir le temps défiler si rapidement... » Elle craignait que celui-ci ne fasse que de s’accélérer davantage une fois que son enfant sera là, que les premiers mois de son bébé disparaissent en un claquement de doigts.
Des pensées qu’elle voulait chasser le plus rapidement possible de son esprit, elle ne voulait pas croire qu’elle serait tant accaparée par son travail au point de passer à côté de l’enfance de son enfant. Elle préféra se préoccuper d’un sujet plus futile, celui de son apparence. Marley prit soudainement une drôle de posture, comme si la supposition qu’elle venait de faire venait de la piquer. Elle croyait qu’elle parlait d’un autre service, qui lui paraissait totalement obscure, les sourcils de la brune se froncèrent quelques secondes jusqu’à ce qu’elle ne lui donne une explication. « Bien sûr que je parle uniquement de maquillage, pourquoi je te demanderai de garder mon bébé ? » Cet homme avait dû lui demander de faire du babysitting parce qu’il s’agissait d’une amie en qui il avait confiance, elle n’allait tout de même pas requérir l’aide d’une femme qu’elle connaissait à peine et dont le métier n’avait rien à voir avec les enfants pour sa progéniture. Marley n’avait plus l’air embêtée par cette possibilité depuis qu’elle avait mentionné ce papa, qu’elle devait affectionner pour afficher un tel sourire. « Et tu as accepté cette demande ? » Elle était prête à parier que sa réponse sera affirmative, mais elle espérait tout de même qu’elle l’aurait fait parce qu’elle aimait un minimum s’occuper des enfants. Tout le monde n’était pas fait pour supporter un si grand besoin d’attention, un bruit assourdissant et une telle responsabilité. Halston avait déjà eu l’occasion de garder ses nièces et neveux plusieurs fois et cela n’avait pas été de tout repos, ces chenapans avaient sûrement profité qu’elle soit moins stricte que ses aînés pour se lâcher. La nostalgie que lui provoquaient ces instants emplirent momentanément ses yeux de tristesse, si seulement elle pouvait les voir un peu plus souvent... Elle n’était pas prête de pouvoir leur faire visiter sa maison, vu le froid qui régnait entre elle et les jumeaux Hargreeves.
L’américaine s’installa dans le siège qui avait été occupé par son actrice un peu plus tôt, Marley s’enquérit de son état tout en commençant à la maquiller. Elle ne s’était pas contentée de lui demander comment elle allait, elle avait également appuyé sur le fait qu’elle devait être épuisée de mener de front une grossesse et son travail. Halston ferma ses paupières quelques secondes, elle repensa à la dernière fois où Eddie lui avait prit la tête à ce sujet et elle soupira. « Ce n’est pas facile tous les jours, mais je pense que je tiens bien le coup. J’ai obtenu le poste de direction le mois où je suis tombée enceinte, la pression est immense mais je veux assurer, ce qui ne plaît pas trop à mon compagnon... » Qui était pourtant le premier à se donner corps et âme à son activité professionnelle, quitte à négliger grandement sa santé. Cependant il avait un argument tout trouvé pour se donner raison, il ne portait pas la vie lui. Les confidences d’Halston avaient visiblement attisé la curiosité de Marley, qui se mit à lui demander dans quoi le père de son enfant pouvait bien travailler. Une interrogation qu’elle regretta quasiment instantanément d’avoir posé, la jugeant déplacée. « Il n’y a pas mort d’homme. » Dit-elle rapidement pour la rassurer. L’américaine ne lui en voulait pas de se montrer quelque peu intrusive, parce qu’elle l’avait rencontré plusieurs fois et parce qu’elle s’était détendue depuis qu’elle n’était plus en couple avec un acteur, sur qui l’on cherchait souvent à obtenir les informations les plus croustillantes. « Il est danseur et chorégraphe. » La maquilleuse ne devrait pas être trop étonnée d’apprendre qu’elle était avec un artiste, même si elle ne devait pas être au courant de son passé, les personnes de son milieu se mélangeaient rarement aux personnes extérieures à ce monde. « J’ai même réussi à le faire porter la casquette d’acteur, parfois. » Est-ce qu’elle venait de lui dévoiler de quelle façon elle était entrée en contact avec lui ? Absolument. Est-ce qu’elle allait passer pour une agente de stars cougar qui s’était approchée de lui de façon intéressée ? Peut-être, mais son ventre arrondit prouvait bien que leur histoire était très sérieuse.
PRETTYGIRL
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Lorsque Halston annonça à Marley qu'elle en était à cinq mois de grossesse, la maquilleuse s'était contentée de sourire alors que dans sa tête tout s'accélérait. Elle avait plus de trente ans pourtant elle n'était pas sûre de vouloir des enfants. Elle ne savait pas si elle serait un jour capable de s'occuper d'un autre être humain qui ne dépendrait que d'elle. Sans doute était-ce de l'égoïsme de sa part mais ce n'était pas seulement cela. Lorsque Marley s'imaginait avec ses futurs enfants, elle prenait peur. Elle était terrifiée à l'idée de ne pas avoir l'instinct maternel, à l'idée de ne pas savoir s'en occuper ou encore de ne pas savoir les aimer. Reportant son attention sur la directrice afin de ne pas polluer son esprit avec ses pensées parasites, la métisse se fit la réflexion que la jeune femme était bien en forme pour une personne enceinte depuis plusieurs mois. Lynch la trouvait même rayonnante. Ainsi la rumeur disait vrai : La grossesse allait bien au teint des femmes.
Une fois dans la pièce, Halston ne sembla pas comprendre que Marley avait fait une pointe d'humour puisqu'elle lui répondit tout en la questionnant à son tour : « Bien sûr que je parle uniquement de maquillage, pourquoi je te demanderai de garder mon bébé ? ». Marley se gifla mentalement d'avoir fait cette blague de mauvais goût. Elles ne se connaissaient pas assez pour qu'elle puisse décemment se permettre ce genre de remarques taquines. La brune allait enchaîner en s'excusant et en lui expliquant qu'il y avait eu méprise mais la jeune femme la coupa dans son élan en lui demandant : « Et tu as accepté cette demande ? » Un sourire tendre et presque nostalgique glissa sur le visage de Marley tandis qu'elle répondit avec tendresse : « Bien sûr. Je ferais tout pour lui rendre service. » Elle marqua une courte pause, se remémorant avec joie les retrouvailles passées avec Eddie quelques semaines auparavant. Elle finit par hausser les épaules et précisa : « Je le gardais quand il était enfant et que j'étais adolescente, il sait que je suis la meilleure nourrice ». Un rire sincère lui échappa alors qu'elle se revoyait jouer avec Eddie et sa sœur, ou encore les aider à faire leurs devoirs. Lorsqu'elle y repensait, il avait tellement changé. Elle avait été ravie de le retrouver, encore plus lorsqu'elle avait constaté qu'il était épanoui et que tout semblait lui réussir.
Marley commença à maquiller la future mère avec délicatesse. Elle se doutait que sa vie devait défiler à vivre allure et que mener de front sa carrière et sa grossesse ne devait pas forcément être une chose aisée. La moindre des choses était de s'occuper d'elle avec douceur. Halston ne devait pas avoir beaucoup de pauses durant ses journées, autant en profiter maintenant. Elle écouta attentivement la jeune femme lorsqu'elle lui expliqua : « Ce n’est pas facile tous les jours, mais je pense que je tiens bien le coup. J’ai obtenu le poste de direction le mois où je suis tombée enceinte, la pression est immense mais je veux assurer, ce qui ne plaît pas trop à mon compagnon... » Lynch se pinça doucement les lèvres. Elle comprenait le point de vue du compagnon mais se retrouvait plus dans les décisions d'Halston. Elle savait à quel point il était plus difficile pour une femme d'avoir une carrière tout en devenant mère. La société avait malheureusement l'habitude de les mettre de côté, une femme enceinte c'était une femme qui prenait un arrêt pour son accouchement et pour s'occuper de son enfant. Elle lui fit un petit sourire et lui dit : « C'est vrai que le timing est particulièrement serré mais tant que tu te sens capable de travailler... » Tant que Halston en avait l'énergie et les capacités, il n'y avait pas de mal à ce qu'elle continue de bosser. Marley espérait néanmoins qu'elle aurait les réflexes de s'arrêter au moindre souci ou à la moindre fatigue ressentie.
Alors que la maquilleuse avait terminé de faire la base du maquillage, elle prit un crayon afin de souligner le regard perçant de la directrice. Le maquillage serait simple, il n'y avait aucune raison d'en faire des tonnes. Sa main s'approcha de son premier œil tandis qu'elle lui expliquait que son compagnon était danseur et chorégraphe. Sans doute était-ce parce que Marley s'approchait dangereusement de l'oeil d'Halston que son cerveau ne fit pas tout de suite le rapprochement avec Eddie. Alors qu'elle s'apprêtait à faire le deuxième œil, elle stoppa son geste et fronça les sourcils : « J’ai même réussi à le faire porter la casquette d’acteur, parfois. ». Sa main à quelques centimètres de son visage, Marley remettait de l'ordre dans ses idées tandis que toutes les pièces du puzzle semblaient enfin s'emboîter. « Non... » chuchota-t-elle plus pour elle-même que pour la jeune femme assise devant elle. Les yeux dans le vague Marley était perdue dans ses pensées. Elle finit par laisser tomber son bras et par s'asseoir. La coïncidence était trop folle pour qu'elle ne soit pas réelle. Si elle se souvenait bien de la conversation qu'elle avait eu avec Eddie, il lui avait dit qu'il avait rencontré sa femme à la sortie du théâtre, elle lui avait proposé un rôle au cinéma alors qu'elle l'avait simplement vu danser. Il lui avait aussi dit que sa compagne allait accoucher en avril. Marley commença alors à compter sur ses doigts. Halston était enceinte de cinq mois, cela collait dont parfaitement. La métisse finit par redresser son visage et par reporter son attention sur la directrice artistique. Avec un petit sourire en coin elle lui dit : « Je pense qu'à l'avenir tu auras sans doute besoin de moi pour le maquillage et pour garder ton enfant... » elle laissa planer un silence de quelques secondes puis acheva : « A moins que je ne me trompe mais... Eddie c'est bien le prénom du père non ? ». Un immense sourire éclaira son visage alors qu'elle attendait avec une certaine excitation et impatience que la jeune femme confirme ses dires. Elle était persuadée qu'elle avait vu juste. Il ne pouvait en être autrement.
A mon tour de m'excuser pour le retard
made by black arrow
'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
La directrice de l’agence de stars n’était pas vraiment une adepte du second degré, du moins pas dans les contextes professionnels, se trouver dans une loge de maquillage à discuter de choses personnelles ne lui faisait pas oublier qu’elle était avant tout là pour son actrice. Halston n’avait pas eu le temps de saisir que Marley avait été gênée de constater qu’elle n’avait pas comprit sa plaisanterie, une plaisanterie qui était de toute façon déjà aux oubliettes. La brune s’était centrée sur cette fameuse histoire qui concernait la demande saugrenue de son ami, qu’elle avait accepté parce qu’elle ferait tout pour lui. Il s’agissait peut-être de son meilleur ami pour qu’elle soit prête à se plier en quatre pour lui, du moins c’était ce qu’elle pensait jusqu’à ce qu’elle n’entende son explication. Elle découvrit une amitié pour le moins originale puisqu’elle s’était amicalement liée avec un garçon qu’elle avait garder en tant que baby sitter, ce qui voulait dire qu’ils devaient avoir une différence d’âge assez marquée. Halston ne trouvait pas plus que cela ce lien étrange, puisqu’elle était elle-même assez proche d’une rouquine qui était plus jeune qu’elle, en plus d’être en couple avec un homme du même âge que celle-ci. Elle afficha un sourire en coin et ne s’attarda même pas sur la vantardise de son interlocutrice. « C’est bien d’avoir plusieurs cordes à son arc. » La brune avait toujours été la première à encourager les autres à posséder plusieurs compétences, plus ses acteurs avaient de talents différents et plus les chances de rafler les rôles étaient grandes, mais elle jugeait aussi cela utile pour les autres domaines.
Se retrouver sur cette chaise à se faire maquiller constituait une pause bienvenue dans la longue journée qui touchait enfin à sa fin. Elle avait beau dire à qui voulait bien l’entendre qu’elle tenait le coup, son corps était de moins en moins de son avis. Il n’avait que rarement été une entrave à l’exercice de son travail parce qu’elle ne tombait presque jamais malade, la dernière fois où il l’avait empêché de bosser était la période qui avait suivi son tumultueux divorce. Un chapitre de sa vie qui lui paraissait désormais bien loin, puisque maintenant elle était heureuse et se nourrissait convenablement, ce qui la laissait croire qu’elle avait assez d’énergie pour soulever des montagnes. L’américaine avait remarqué que la maquilleuse s’était momentanément pincée les lèvres, se retenait-elle de lui dire qu’elle en faisait trop ? Marley reconnaissait que le timing n’était pas idéal, mais elle lui disait également que tant qu’elle le pouvait, elle faisait bien de continuer. « Quand on veut on peut, cela a toujours été mon leitmotiv. » Il était ancré en elle depuis son plus jeune âge, parce que ses parents avaient toujours été exigeants, même lorsqu’ils ne faisaient pas encore partie de ce qu’on appelait la haute. « Et puis on est quand même au 21ième siècle, il serait temps de pouvoir concilier travail et maternité, non ? » Faire exploser le plafond de verre était un objectif qui lui tenait à cœur, elle pourrait le considérer comme atteint au vu du poste qu’elle occupait, mais elle savait que celui-ci pouvait encore lui échapper pour des raisons rétrogrades à n’importe quel moment.
Halston observait la mise en valeur de son premier œil, qui lui semblait terminée. Elle crut l’espace d’un instant que Marley n’était pas satisfaite de son travail, car elle avait subitement arrêté de faire le moindre mouvement. La directrice de l’agence de stars cligna des yeux plusieurs fois, une incompréhension qui se fit plus forte lorsqu’elle la vit s’éloigner pour aller s’asseoir. La maquilleuse avait visiblement besoin de réfléchir, puisqu’elle se mit à se servir de ses doigts pour compter, mais pour compter quoi ? Elle finit par lui dire à voix haute ce que qui lui traversait l’esprit, Halston se mit à pencher sa tête sur le côté. Un intriguant silence s’installa quelques secondes, avant que le prénom Eddie ne parvienne jusqu’à ses oreilles. Eddie, son Eddie ? Elle le connaissait ? Il était le fameux enfant qu’elle gardait lorsqu’elle était adolescente ? « Tu es en train de me dire que c’est toi qui gardais Eddie Yang lorsqu’il était petit ? » Lui poser cette question ne faisait que renforcer le côté irréaliste de la chose, Sun-Hi avait confié son enfant à une ado ? Cette femme avait donc réussi à être moins rigide par le passé ? À moins qu’elle n’avait aucun autre moyen de se faire dépanner à l’époque, même si cela ne lui paraissait pas être un motif légitime. « C’est dingue, je n’aurais pas imaginé ma belle-mère capable de laisser son fils à une adolescente. » Cela la choquait bien plus que cette coïncidence, qui n’en était pas une si grande que cela, puisqu’ils gravitaient tous les trois dans des milieux artistiques. « Ça tombe plutôt bien, parce que ça m’arrangerait de ne pas devoir compter sur elle pour garder mon enfant. » Elle aurait peut-être dû garder cette confession pour elle, mais elle doutait que Marley allait la rapporter à la principale concernée.
PRETTYGIRL
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Marley s'abstint de tout commentaire lorsque Halston lui dit : « C’est bien d’avoir plusieurs cordes à son arc. ». La métisse avait certes plusieurs cordes à son arc mais elle n'était pas certaine que baby-sitter soit vraiment l'une d'entre elles. A l'époque si elle avait accepté d'occuper ce rôle c'était avant tout parce que la famille Lynch n'avait pas énormément de moyens. Sa mère avait toujours été femme au foyer, elle était restée chez eux pour s'occuper de la fratrie, cinq enfants à charge cela pouvait se révéler être épuisant. Son père quant à lui avait souvent été absent afin de subvenir à leurs besoins. Il s'était bien souvent tué à la tâche, faisant passer leur bien être avant le sien. Marley avait donc pris un petit boulot dès qu'elle l'avait pu. Elle avait donné une part de son maigre salaire à sa famille et avait pris grand soin d'en garder une pour elle. Dans un premier temps elle avait envisagé de servir dans un restaurant mais son manque de patience et son caractère de cochon avaient vite été des freins. Peu encline à faire des courbettes aux clients, elle avait rapidement compris que cette voie ne serait pas la sienne. Quand la famille Yang, qui connaissait les Lynch, avait eu besoin de quelqu'un pour garder leurs enfants, c'était vers Marley qu'elle s'était tournée. La brune y était allée à reculons mais finalement n'avait pas regretté. Elle avait apprécié tous les moments passés en compagnie d'Eddie et de Callie mais si elle avait aimé faire cela c'était parce qu'elle les connaissait. Garder des inconnus n'aurait sans doute pas eu la même saveur.
Marley s'était inclinée devant Halston lorsque celle-ci lui avait dit : « Et puis on est quand même au 21ième siècle, il serait temps de pouvoir concilier travail et maternité, non ? » La maquilleuse avait été à deux doigts de lâcher un : « Hallelujah » de satisfaction. Elle aussi en avait marre de ce traitement fait aux femmes. De son côté – même si elle ne le dirait pas à la directrice – c'était deux fois plus compliqué. En plus d'être une femme, elle était noire. Deux points non négligeables qui lui mettaient parfois des bâtons dans les roues. Par moments, Marley était fatiguée de devoir se battre pour prouver qu'elle méritait sa place ou qu'elle avait les mêmes compétences voire des compétences meilleures que les autres. A d'autres, elle se rebellait, incapable de lâcher prise, se battant pour ses droits et pour ceux de sa communauté.
Le changement d'attitude de Marley fut notable. Tandis qu'elle réfléchissait et faisait les calculs, Halston était de plus en plus dans l'incompréhension. La métisse voyait bien qu'elle était troublée mais au lieu de la rassurer ou de l'éclairer, elle s'était assurée de ne pas s'être trompée. Lorsqu'elle lâcha la bombe et qu'elle prononça le prénom d'Eddie, la métisse sut à la seconde près qu'elle n'avait pas fait erreur. Les yeux de la directrice artistique s'écarquillèrent quelque peu tandis qu'elle balbutiait : « Tu es en train de me dire que c’est toi qui gardais Eddie Yang lorsqu’il était petit ? » L'immense sourire qui barra le visage de Marley confirmait les propos de la jeune femme. Oui c'était bien elle qui avait gardé Eddie lorsqu'il n'était qu'un enfant. Une envie de rire contracta les abdos de Marley qui n'en revenait pas de toutes ces coïncidences. Il avait fallu qu'elle se retrouve à Brisbane des années plus tard pour recroiser le garçon dont elle s'était occupée et voilà que désormais elle se retrouvait face à sa femme. Le monde était décidément bien petit, à moins qu'il ne s'agisse que de l'Australie. « C’est dingue, je n’aurais pas imaginé ma belle-mère capable de laisser son fils à une adolescente. » Les yeux de la brune se firent ronds comme des billes tandis qu'elle était impressionnée par l'aplomb et le culot de la femme qui était assise devant elle. Parler ainsi de sa belle-mère à une inconnue qui la connaissait était tout de même un risque, même si en réalité cela ne l'était pas. La maquilleuse se pinça les lèvres pour ne pas rire mais ne put se retenir davantage lorsque Halston acheva : « Ça tombe plutôt bien, parce que ça m’arrangerait de ne pas devoir compter sur elle pour garder mon enfant. » Un rire éclatant rebondit contre les murs de la loge alors que Marley ne parvenait plus à se contenir. Elle ne se moquait pas d'Halston, loin de là, elle était plutôt d'accord avec elle. La mère d'Eddie l'avait toujours un peu terrifiée. Tirée à quatre épingles, peu encline aux rires, très à cheval sur les règles et les traditions, elle était à l'opposé de Marley qui lui dit : « Je vois que je ne suis pas la seule à marcher sur des œufs avec Madame Yang... » Maintenant que la vérité avait éclaté, la demoiselle reprit son sérieux et s'occupa du deuxième œil d'Halston. Alors qu'elle la maquillait, elle la questionna : « La dernière fois que j'ai vu Eddie, sa famille n'était pas au courant pour ta grossesse... Vous leur avez dit ? » Le garçon appréhendait d'annoncer la nouvelle à sa famille qui pouvait et savait se montrer bien critique même lorsque le sujet ne les concernait pas. « En tout cas je suis contente qu'il t'ait rencontrée, il a l'air si heureux. » avoua-t-elle dans un sourire. Eddie avait bien grandi depuis toutes ces années, mais le voir aussi sûr de lui, aussi épanoui avait ravi le cœur de la métisse.
made by black arrow
'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Marley n’avait pas cherché à rebondir sur son affirmation, ce qui permit à Halston de comprendre que garder des enfants n’était pas quelque chose qu’elle avait envie de réitérer souvent, qu’elle devait uniquement faire des exceptions pour des proches. Elle devait se focaliser sur son métier, ce qu’elle pouvait comprendre puisqu’elle l’avait elle même fait, même si de son côté elle n’avait aucunement eu besoin de faire des petits boulots en plus. L’américaine avait été chanceuse, du moins c’est ce qu’on lui disait lorsqu’on comprenait qu’elle n’avait pas eu à faire des pieds et des mains pour décrocher son premier travail, puisqu’elle avait été directement embauchée dans la chaîne hôtelière familiale. Halston ne cherchait généralement pas à le contredire, parce qu’elle avait conscience qu’elle était privilégiée, mais lorsqu’elle se trouvait avec des personnes avec qui elle était plus proche, elle hésitait moins à informer qu’elle ne l’avait pas choisi. Il n’avait pas été agréable d’avoir été traitée comme une fille à papa pendant des années, mais le pire était de ne pas pouvoir accéder à sa passion. Elle avait passé le début de sa vingtaine à observer des acteurs et des réalisateurs défiler dans les couloirs de l’hôtel, ce qui avait été un rappel constant qu’elle n’était pas à leurs côtés quotidiennement, qu’elle devait se contenter de les côtoyer de plus ou moins près. La brune ne retournerait pour rien au monde en arrière, même si elle avait dû surmonter un grand nombre d’obstacles, elle avait désormais trouvé sa place, une place qui se faisait de plus en plus ancrée. Elle déposa une main sur son ventre, consciente que son agence n’était pas l’unique raison de cet attachement envers l’Australie. Halston n’avait jamais pensé qu’elle trouverait l’amour dans un pays étranger, encore moins qu’elle donnerait naissance en dehors de la Californie, mais elle était fière de s’être pleinement intégrée dans sa nouvelle nation.
Elle sera encore plus fière lorsqu’elle verra qu’elle pouvait à la fois occuper un poste de direction et élever son enfant. Halston ne voulait pas figurer parmi les business women qui jetaient l’éponge, parce qu’elle en avait beaucoup trop sué pour en arriver là où elle en était aujourd’hui, alors elle voulait aller encore plus loin. Marley ne l’en découragera pas, au contraire elle s’inclina devant elle ce qui lui décrocha un rire franc. Cette inclination était tout aussi percutante qu’un long discours, elle voulait tout dire, la solidarité féminine ne cessera donc jamais de lui réchauffer le cœur. Cependant, elle ne jugeait pas celle-ci très surprenante, contrairement à la révélation que lui fera son interlocutrice un peu plus tard. Elle connaissait le père de son enfant, suffisamment bien pour n’avoir eu besoin que d’une poignée d’informations pour faire la liaison avec lui. La maquilleuse se mit à rayonner, ce qu’elle prit comme une réponse affirmative à sa question. La directrice de l’agence de stars bloqua momentanément sur le fait que Marley avait gardé Eddie lorsqu’il était petit, au point de dire à haute voix qu’elle pensait cela peu plausible. Une pensée qui avait l’air d’interloquer la maquilleuse, ce qui n’arrêtera pas pour autant la brune dans son déballage de vérités. Elle avait vu juste, son interlocutrice ne portait pas plus qu’elle Sun-Hi dans son cœur, puisqu’elle se mit à rire plutôt que de chercher à la défendre. L’expression qu’elle avait utilisée pour parler de sa relation avec la mère d’Eddie, lui paraissait presque gentillette puisqu’elle ne correspondait pas aux rapports qu’elle avait avec sa belle-mère. « Les oeufs sont déjà éclatés de mon côté. » Et ce depuis sa toute première visite impromptue dans sa maison. Marley continuait de fréquenter les Yang, elle savait qu’ils n’étaient pas au courant que la famille allait s’agrandir, une allégation qui ferma immédiatement son visage. Elle aurait aimé la démentir, mais elle ne le pouvait pas.
Comment répondre à sa question sans avoir l’air trop désagréable ? Elle ne savait même si elle était légitime, elle dirait plutôt qu’elle était indiscrète. Est-ce qu’Halston lui en voulait de l’avoir posé ? Elle se le demandait encore, jusqu’à ce qu’elle ne l’entende dire qu’elle était heureuse qu’Eddie ait fait sa rencontre, qu’elle le rendait heureux. Marley ne faisait pas partie de ces gens qui voyaient leur différence d’âge avant tout le reste, elle n’avait même pas chercher à savoir combien d’années les séparaient. Tout ce qu’elle retenait c’était que le danseur était épanoui, elle devait donc espérer qu’il le reste et cela passait par une bonne entente avec les membres de sa famille. « Ses parents ne sont pas au courant, non. » Callie l’était, mais c’était bien la seule Yang à être au courant de l’existence de cette grossesse. La belle-mère d’Halston s’était pourtant pointée chez eux le jour où elle avait effectué son test de grossesse, mais elle avait été si odieuse avec elle qu’elle avait décidé de ne rien lui dire. « Sun-Hi ne veut pas de moi comme belle-fille, pour des raisons évidentes... » Elle aurait préféré qu’elle soit cette autre américaine, Gabrielle Strange, une simple amie, plutôt que la femme qui partageait la vie de son fils. « Nous avons décidé de la tenir quelque peu éloignée de nous, pour le bien de tout le monde. » À celui d’Eddie, au sien mais surtout pour celui de cet enfant à venir, qui n’avait pas besoin de ressentir l’impact des médisances de sa grand-mère sur le corps de celle qui le portait. « Il va de soi que j’apprécierai que tu gardes ce secret pour toi. » Ajouta-t-elle en la regardant intensément à travers le miroir.
PRETTYGIRL
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Plus Marley observait Halston et plus elle comprenait pourquoi Eddie était tombée amoureux d'elle. La maquilleuse n'avait pas la prétention de croire qu'elle connaissait et comprenait la directrice qui se trouvait face à elle néanmoins certains points de sa personnalité se dévoilaient sous ses yeux. C'était une femme forte, qui aimait son travail et donnait tout pour lui. Un point commun indéniable avec Eddie qui faisait tout pour sa passion qu'était la danse. Les deux s'étaient bien trouvés là-dessus. Halston avait l'air de savoir ce qu'elle voulait, sous ses sourires polis et ses encouragements vis-à-vis de ses protégés se cachait une femme de caractère. Plus la maquilleuse parlait et expliquait le lien qui l'unissait à Eddie plus la jeune femme face à elle semblait surprise. Mais qui ne l'aurait pas été ? La coïncidence était folle et la probabilité qu'une telle chose se produise était plutôt mince.
« Les oeufs sont déjà éclatés de mon côté. » Marley grimaça tandis qu'elle hochait affirmativement la tête. Elle pouvait parfaitement comprendre pourquoi Halston se retrouvait dans une telle situation avec la mère d'Eddie. La maquilleuse soupira et avoua : « S'il reste des œufs de mon côté c'est parce que ça fait des années que je ne l'ai pas vue et que j'ai toujours mis un point d'honneur à l'esquiver autant que possible. » Ce n'était pas qu'elle n'aimait la mère Yang, c'était qu'elle était à l'opposé d'elle. Trop conservatrice, trop froide, trop directive, elle avait tendance à crisper Marley qui dès son plus jeune âge avait toujours dû prendre sur elle pour ne pas l'envoyer balader ou lui dire le fond de ses pensées. Lancée comme elle l'était, et pensant naïvement qu'elle pouvait se permettre de poser toutes les questions qui lui passaient par la tête, Marley interrogea Halston sur le fait de savoir si oui ou non les parents d'Eddie étaient au courant. Ce n'était pas de la curiosité malsaine même si cela pouvait donner cette impression. La maquilleuse en avait parlé avec Eddie quelques semaines plus tôt et elle se demandait juste si la situation avait ou non évolué. Elle avait bien remarqué que la directrice s'était quelque peu refermée suite à cette question. Marley s'en voulut quelque peu, après tout Halston ne la connaissait presque pas, c'était normal qu'elle se méfie d'elle, qu'elle doute et qu'elle hésite avant de lui répondre. Contre toute attente, elle le fit tout de même : « Ses parents ne sont pas au courant, non. » Marley écouta en silence, s'abstenant du moindre commentaire. Si le couple avait jugé bon de ne rien dire alors c'était sans doute la meilleure chose à faire. « Sun-Hi ne veut pas de moi comme belle-fille, pour des raisons évidentes... » La métisse fronça les sourcils d'incompréhension. Quelles étaient ces raisons ? Elle avait beau réfléchir elle ne savait pas. Etait-ce le fait que Halston ne soit pas asiatique ? N'appréciait-elle pas son travail ? Etait-ce la différence d'âge qui existait entre les deux ? Aucune de ses explications ne faisait le moindre sens dans l'esprit de la demoiselle. Elle marmonna simplement : « J'vois qu'elle a toujours son mot à dire. » Lorsqu'ils étaient plus jeunes, Eddie et Callie avaient eu peu de libertés et Marley avait mis un point d'honneur à essayer de les dérider, à leur faire vivre des expériences que tous les enfants de leur âge vivait. La mère avait toujours observé ça du coin de l'oeil, n'approuvant pas toujours ce que faisait la métisse mais cette dernière n'en avait que faire. Elle s'occupait bien d'Eddie et de Callie, Sun-Hi n'avait donc rien à dire.
Halston poursuivit en lui expliquant qu'ils avaient décidé de mettre un peu de distance entre eux et la mère d'Eddie, qu'ils avaient choisi de garder cette grossesse secrète et Marley ne pouvait que respecter cette décision. Elle n'avait de toutes manières pas son mot à dire. Elle fut donc surprise lorsqu'elle croisa le regard de la jeune femme dans le miroir et qu'elle entendit : « Il va de soi que j’apprécierai que tu gardes ce secret pour toi. ». Elle fronça les sourcils, posa le rouge à lèvres qu'elle tenait et s'assit de nouveau face à la directrice. Elle lui fit un sourire doux et la rassura : « Bien sûr que je vais garder ça pour moi. Ca ne regarde que vous. » Elle hésita quelques instants puis finalement posa sa main sur celle de la brune : « Tu sais, si vous pensez que c'est la meilleure chose à faire pour vous alors ça l'est. Personne n'a son mot à dire. » Marley comprenait parfaitement à quel point les relations familiales étaient compliquées, elles l'étaient d'autant plus lorsque des personnes extérieures venaient fourrer leur nez dedans. La maquilleuse enleva sa main, prit le rouge-à-lèvres et une fois le travail terminé dit à la jeune femme : « Je pense que ça suffit. Il ne faudrait pas que tu voles la vedette à ton actrice. » un petit clin d'oeil vint ponctuer sa phrase alors qu'elle observait les traits de la femme qui se tenait assise devant elle. Eddie n'était pas seulement tombé sous le charme de son caractère, elle était aussi magnifique.
made by black arrow
'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on