| (everhett #15) they said the end is coming |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 3 Avr 2023 - 11:10 | |
| they said the end is coming @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Le silence était lourd dans l’ascenseur, au point qu’Evie se mit à regretter de ne pas avoir misé sur l’option escaliers pour se rendre au rez-de-chaussée du St-Vincent. Dans un monde où elle serait moins idiote, elle serait capable d’anticiper la fin de ce genre de journées puisque par deux fois déjà, elles s’étaient mal terminées. Tout avait bien commencé pourtant, comme cette fois où elle avait été contrainte de quitter l’appartement de Rhett en pensant ne jamais le revoir, sa main pulsant sous la force de la gifle qu’elle lui avait donnée, poussée au maximum de sa patience. Nell avait passé la journée avec eux, les petits moments s’étaient enchaînés sans qu’aucune anicroche ne vienne perturber l’équilibrer précaire qui persistait entre elle et Rhett dont l’appartement avait endossé le rôle de cantine pour marquer la fin joyeuse d’une journée riche, mais agréable. Elle avait pensé proposer à la petite de rester dormir pour faire les choses bien et ne pas balayer trop vite ce sentiment allègre de normalité qu’elle avait couvé tout au long de la journée. Et puis elle s’était absentée à peine cinq minutes pour aller réceptionner les pizzas commandées sur le chemin du retour de leur escapade supervisée par Avery. Tu la surveilles, hm ? Elle s’entendait encore le demander avec légèreté à Rhett, et ce par acquis de conscience, pas parce qu’elle ne lui faisait pas confiance. Mais elle était stupide, sa soeur le lui avait répété sans discontinuer durant un bon quart d’heure, il y avait à peine quelques minutes de ça. Cinq minutes, c’était long finalement, et la bascule s’était faite sans qu’elle ne réussisse à comprendre la succession des évènements, s’étant soudainement retrouvée à genoux devant sa nièce en la sommant de la laisser lui enfoncer ses propres doigts dans la gorge pour qu’elle vomisse le comprimé d’oxycodone qu’elle avait gobé par elle ne savait quel malheur au juste. Et c’était cette image en particulier qui restait gravé dans sa mémoire parce que c’était violent dans tous les sens du terme, et qu’elle s’en voudrait toute sa vie d’avoir forcé sa nièce de huit ans à peine — celle qu’elle préférait sans ressentir aucune forme de honte à ce sujet, celle avec qui elle avait une connexion particulière depuis son retour en Australie, celle dont elle s’occupait presque comme si elle était sa fille parce qu’elle l’avait vue grandir contrairement aux autres — à soudainement le voir de cette façon-là ; elle ferma très fort les yeux, les ayant détournés de son reflet qu’elle voyait à peine dans le miroir de l’ascenseur, la silhouette de Rhett lui bouchant la vue.
Elle savait qu’elle ne l’avait pas regardé une fois depuis que sa panique lui avait transpercé le coeur. Elle savait aussi que dans la présente, elle n’avait même pas envie de lui adresser la parole. Ce n’était pas faute d’avoir des choses à lui dire, elle était même consciente que l’envie de lui en coller une nouvelle de gifle la démangerait à un moment où un autre lorsqu’elle se rappellerait que c’était son inconscience qui les avait menés jusqu’ici. Sauf qu’elle s’était promis d’être toujours de son côté, et qu’elle tenait ses promesses à un point que ça aussi, ça devenait presque de l’inconscience. Alors, quand en arrivant aux urgences après avoir été prévenu par Evelyn, le mari d’Ester avait attrapé Rhett par le col pour lui demander ce que c’était son problème, elle s’était planté entre eux pour le repousser et lui dire que c’était inutile de faire un esclandre, que c’était déjà assez difficile comme ça, que la famille n’avait pas besoin d'un scandale de plus et que ce n’était qu’un accident domestique ; qu'il devait penser à sa fille, qui allait bien par ailleurs, n’ayant pas eu le temps d’assimiler vraiment le cachet qu'elle avait avalé grâce à sa tante qui avait eu le bon réflexe selon les médecins. Ester avait fini par leur demander de disparaître de sa vue, et c’était comme ça qu’ils s’étaient retrouvés dans ce stupide ascenseur qui était beaucoup trop silencieux pour qu’elle n’entende pas ses propres signes vitaux lui vriller les tympans. "Je t’avais demandé de la surveiller." Elle ne lui avait fait aucun reproche jusqu’ici, elle n’en avait pas eu le temps, et sans doute qu’entamer la discussion de cette manière serait jeter un pavé dans la mare, seulement Evelyn sentait sa colère contenue jusqu’alors faire gonfler quelque chose en elle qu’elle n’aimait pas ressentir pour Rhett et qui se rapprochait d’une forme de répulsion qui la poussait, même si c’était à lui qu’elle s’adressait, à toujours refuser de le regarder. Elle marqua ce refus de façon assez ostensible, changeant soudainement de coin dans l’espace minime dans lequel ils se retrouvaient, allant, sans rien ajouter de plus, se nicher dans celui opposé à la présence de Rhett.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Ven 7 Avr 2023 - 8:35, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 5 Avr 2023 - 8:32 | |
| Tout s’est enchaîné bien trop rapidement. Il y a peu, tout allait encore bien et il pourrait même jurer qu’ils avaient passé une bonne journée, et maintenant il n’y a plus rien qui se passe correctement et ils se retrouvent à errer dans les couloirs de l’hôpital, renvoyés manu militari par des parents inquiets et en colère. Ils ont toutes les raisons de l’être, après tout, et Rhett n’essaie même pas de défendre son cas. Quand il s’est fait empoigner par le col, il n’a rien dit, il n’a pas serré le poing, et il n’a pas observé le visage de l’homme face à lui pour se demander où il allait frapper pour lui faire le plus mal. Il n’a rien fait de tout ceci, parce qu’il sait que si les rôles avaient été échangés, alors il aurait eu besoin de punir l’homme qui aurait mené sa fille à l’hôpital. Il a les mains dans ses poches, le dos à peine rond et les yeux rivés vers le sol. Il entend toujours son coeur battre depuis tout ce temps, son rythme se montrant incapable de redescendre, certain que cette erreur était celle de trop et qu’il vient de tout perdre, une bonne fois pour toutes. "Je t’avais demandé de la surveiller." Rhett a les lèvres pincées lorsqu’il remonte la tête et son regard en direction d’Evelyn ; Evelyn qui se contente finalement de prendre autant de distance avec lui qu’une cage d’ascenseur peut l’accepter. “Je lui avais promis un Coca quand tu nous surveillerais plus.” Evelyn est la tata cool, c’est évident, et il a simplement essayé de donner le change à son tour, parce qu’il ne veut être rien d’autre que l’oncle (par extension) super cool, et parce que c’est sa façon à lui de nouer un contact avec les plus jeunes.
Rhett inspire longuement, conscient que cela ne le défend pas, et de toute façon peu enclin à vouloir se défendre, justement. “J’ai jamais voulu tout ça.” Il se doute qu’elle ne le pense pas, et pourtant il tient tout de même à le préciser, sous la lumière de leur dernière immense dispute ayant rapport à la parentalité. Il lui a balancé au visage sans la moindre retenue ne pas avoir envie de devenir père, mais ce n’est pas pour autant qu’il a pensé faire du mal à Nell d’une façon ou d’une autre. Non, bien sûr que non. Au contraire, il l’aime bien cette gamine et il comprend pourquoi Evelyn s’entend à son tour aussi bien avec sa jeune nièce. Le brun mord finalement l’entièreté de sa joue entre ses molaires, incapable de trouver quoi dire, déjà assuré qu’il ne peut rien faire pour aider. “Je suis désolé, Evie. Je pensais pas qu’elle mettrait la main dessus, je pensais pas que ça arriverait.” Il s’en veut, il s’en tient rigueur, et il fait bien: tout n’est que de sa faute, en réalité. Il est le détenteur de l’Oxycodone, et il est le seul qui était supposé avoir la garde de Nell durant quelques maigres minutes, le temps pour l’ascenseur de passer tous les étages de l’immeuble, dans un sens et dans l’autre. “Fait chier.” Il annonce, tout en balançant son pied contre la paroi métallique. “Je peux demander à Ruben de nous donner des nouvelles, si Ester refuse.” Il ne sait pas comment aider et il a l’impression de ne rien pouvoir faire, alors il se contente de proposer de tout faire pour s’assurer qu’ils soient tenus au courant de la santé de la petite Nell, qui semble pourtant totalement hors de danger selon les dires des médecins. Il n’en sait rien, il se dit qu’une rechute peut toujours exister, ou Dieu sait quoi encore. Il n’en sait rien au point où cette idée était la seule qu’il puisse avoir, et maintenant il se retrouve face à Evelyn sans comprendre comment tout a pu devenir aussi terrible alors qu’il pourrait jurer que tout allait bien, il y a quelques mois encore. “Tu lui as peut-être sauvé la vie.” Il finit par annoncer, tout bas, peu fier de ce que cela implique et notamment qu’il soit celui qui a mis sa vie en danger en premier lieu, tout ça pour l’éternelle même histoire de cachetons. “Je vais arrêter. Je vais tout arrêter. Les cachets, mes conneries.” Ce ne sont pas des paroles en l’air, cette fois. Il le jure. Il demande une chance de plus, une dernière, mais il jure qu’elle ne perdra pas son temps, cette fois: il ne veut plus jamais risquer de faire du mal à ses proches, et encore moins à un enfant. Alors, tout doit cesser. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 7 Avr 2023 - 9:17 | |
| they said the end is coming @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Quand elle lui avait dit que, une fois revenue de Londres, il devrait arrêter de prendre ses cachets, bien sûr qu’Evie ne s’était pas attendue à un miracle. Cependant, elle s’était dit que, la méthode forte ne semblant pas lui convenir, la méthode douce était probablement plus indiquée pour quelqu’un comme lui, aussi buté que déterminé à aller à l’encontre de ce qui était bon pour lui. Le problème, c’était que quand elle prenait le temps de s’arrêter sur le situation de Rhett, Evelyn avait parfois la sensation qu’il essayait à peine quand tout le monde autour de lui tentait de le soutenir pour chercher à préserver ce qu’il avait de plus précieux, aussi bien le prestige accolé au statut qui avait été le sien durant sa carrière, que sa propre vie. Il lui avait semblé que les premiers temps de la campagne de promotion de son livre, il avait été en bonne voie. Indépendamment de ça, ils avaient tous les deux retrouvé une dynamique engageante, même si elle avait parfois l’impression d’être sa publiciste qu’autre chose, mais tout les bons moments promis par leur proximité, même si ce n’était que pour le conseiller sur le meilleur choix de chemise à porter pour la matinale de telle ou telle chaîne, elle le prenait parce qu’il lui manquait dans le sens large du terme, qu’elle en avait assez de le voir comme une cause à sauver. C’était le cas pourtant, et c’était une bataille à mener face à un adversaire qui n’avait pas envie de se battre, c’était une certitude qui s’inscrivait de plus en plus dans sa perception de tout ça — et c’était éreintant de plusieurs points de vue, si bien qu’elle commençait à comprendre comment Ruben en était venu à ressentir autant de sentiments ambivalents pour son propre frère.
Elle se retrouvait dans une position quasi similaire à cet instant-là, ne sachant pas quoi faire ni comment réagir face à une situation qui aurait pu être dramatique, qui l’était dans une certaine mesure, pour lui comme pour elle. Elle l’écouta se défendre sans vraiment l’écouter Evie, percluse dans un coin de l’ascenseur qu’elle espérait bientôt arrivé au bon arrêt tant elle se sentait étouffer sous la masse d’émotions qu’elle sentait se bousculer à l’intérieur d’elle sans pour autant pencher pour une expression théâtrale de celles-ci. Elle ne pleurerait pas, ne crierait pas, mais elle tenterait de garder son calme tout en sachant que, même ça, ce n’était pas suffisant pour que Rhett se somme d’enfin faire quelque chose. "C’est bien ça ton problème Rhett, tu penses jamais à rien." lui fit-elle sans aucune agressivité, son ton restant neutre, mais ses paroles se révélant être assez dures dans le fond pour qu’elle espère le toucher rien qu’un peu "En fait si, tu penses, mais jamais aux autres. Je savais même pas que t’en gardais chez toi, t’étais supposé arrêter depuis des semaines déjà." Elle ne lui servirait pas un nouveau refrain sur son égocentrisme, mais il fallait dire les choses telles qu’elles étaient "Hey, non." lui fit-elle soudain, levant brusquement la tête vers lui pour enfin le regarder, sans dérober son regard, le brun de ses iris trouvant le bleu des siens, lorsque son pied trouva la paroi métallique de l’habitacle "T’es pas en position de piquer une colère. C’est la vraie vie, on n’est pas à la télé, il n’y a personne à impressionner." Alors ses réactions disproportionnées, il avait plutôt intérêt de les contenir, ne serait-ce que par amour propre, c’était ce que voulait dire le regard qu’elle lui accorda encore un instant, soutenant le sien tandis qu’elle croisait les bras en restant dans son coin de l’ascenseur. Elle était en colère, il ne fallait pas avoir réussi à la cerner sous le vernis impeccable qui était le sien pour s’en rendre compte, et bien sot serait celui qui lui reprocherait de l’être à ce moment-là. Elle pinça les lèvres à la mention de Ruben, et son regard quitta celui de Rhett à la seconde où elle lui dit presque sur le ton de la surprise, ses pupilles trouvant le plafond de l’ascenseur "Parce que t’es prêt à expliquer à ton frère pourquoi on est ici encore une fois ?" Elle laissa un très court moment de silence retomber dans le petit espace, sa tête opinant en même temps qu’elle la baissait dans sa direction pour prendre la mesure de la réponse qu’il ne lui donnerait sûrement pas ; il était vraiment prêt à expliquer par le menu ce qui s’était passé ce soir et qui nécessiterait que Ruben fasse valoir son statut de médecin au sein de l’hôpital pour leur donner des nouvelles de la petite ? "C’est bien ce que je pensais." statua-t-elle seule, n’étant pas sans savoir dans quelle position ça mettrait Rhett de devoir s’abaisser à dire à Ruben qu’il avait encore eu une fois été la victime de la malchance — ce n’était pas la malchance qui s’acharnait sur lui, pas cette fois en tout cas ; et elle lui en voulut davantage de jouer sur la corde sensible quand il lui dit qu’elle avait sans doute sauvé sa nièce, se retenant non seulement de pleurer, retenant sa respiration pour mieux faire le point sur sa sensibilité, pour mieux lui rétorquer après qu’il fût enclin à faire un énième ersatz de promesse qui sonnait aussi faux qu’elle était épuisée d’entendre toujours la même rengaine "Je te crois pas. Je te crois plus." Après une pause, lourde et douloureuse, sa tête buta contre la paroi sur laquelle elle était appuyée, et elle lui avoua dans un murmure "J’y arrive plus." Et elle s’en voulait autant qu’à lui, de ne plus réussir à supporter tout ça alors qu’elle s’était placé en gardienne de sa cause durant tous ces longs mois.
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| | | | (#)Sam 8 Avr 2023 - 9:48 | |
| "C’est bien ça ton problème Rhett, tu penses jamais à rien." A ses yeux, la réponse a tout d’injuste. Ce n’est pas qu’il ne pense à rien, c’est qu’il agit comme un enfant et se contente de récolter les conséquences de ses gestes. Il sait qu’elles finissent toujours par arriver, tout comme il fait le choix de ne jamais chercher à les anticiper outre-mesure: il finit toujours par faire le mauvais choix, alors autant en souffrir uniquement le moment venu. Mais Nell est grande, Nell n’a pas un an, ou deux, ou trois. Elle n’est plus supposée découvrir le monde en mettant tout dans sa bouche qui n’a même pas vraiment de dents. Elle n’est pas supposée regarder la boîte sur l’étagère, celle qui a tout de décoration et justement rien de rangement, et celle dans laquelle un sachet transparent sert à entreposer ses cachets parce qu’il ne peut pas évidemment les mettre dans la boîte à pharmacie devant laquelle il passe tous les jours, dans la salle de bain. Et il sait, il sait que ce n’est pas la faute de Nell et qu’elle n’est pas à blâmer, mais quand même, cela n’aurait jamais dû arriver pour un millier de raisons différentes. "En fait si, tu penses, mais jamais aux autres. Je savais même pas que t’en gardais chez toi, t’étais supposé arrêter depuis des semaines déjà." Il a dit qu’il arrêterait d’en consommer, pas d’en acheter. Il a dit qu’il arrêterait, et même s’il joue sur les mots, il n’a pas vraiment arrêté. Il a diminué sa consommation, il pourrait le lui dire et il pourrait dire à quel point cela lui coûte de nombreux efforts et à quel point c’est une preuve qu’il tente d’aller mieux, mais il sait que ce n’est pas non plus ce qu’elle a envie d’entendre ce soir. “J’aurais jamais pensé qu’elle en prendrait. J’aurais plutôt tout balancé dans les toilettes plutôt que ça.” Il ne pense pas souvent aux autres, pas au quotidien du moins, mais quand ses achats illégaux ont pu jouer avec la vie de Nell, alors bien sûr qu’il pense à elle et bien sûr qu’il est hanté par tout ce qu’il aurait pu faire pour empêcher ce moment d’arriver.
"Hey, non." Son ton change subitement, assez pour attirer l’attention en même temps que le souci de Rhett, pour qu’il lève à son tour ses yeux en sa direction. "T’es pas en position de piquer une colère. C’est la vraie vie, on n’est pas à la télé, il n’y a personne à impressionner." Il n’est pas en position d’en rire non plus, sans doute, mais c’est pourtant ce qu’il fait alors qu’il avait oublié avoir jeté un coup de pied contre la paroi à la seconde même où le métal a cessé de vibrer. C’est ce qu’il fait toujours, c’est ce qu’il oublie faire, c’est ce qui est autant une habitude que de se brosser les dents, chez lui, et bon sang qu’il se moque bien en cet instant de savoir ce qu’il est ou non en droit de faire. Rhett tente pourtant de prouver qu’il essaie de trouver des solutions, comme lorsqu’il mentionne Ruben pour tenter d’obtenir des informations au travers des fichiers électroniques de l’hôpital. "Parce que t’es prêt à expliquer à ton frère pourquoi on est ici encore une fois ?" Le regard du Hartfield se dégage d’une à l’autre de ses pupilles, bien plus piqué par sa réponse qu’il ne voudrait l’avouer. "C’est bien ce que je pensais." - “Arrête. Bien sûr que je serais capable de lui expliquer, pour Nell.” Ils savent tous deux que ce n’est pas une discussion autour des capacités de Rhett, mais bien à propos de la possibilité qu’il puisse mettre son ego de côté et accepter de raconter une histoire dans laquelle il n’est pas le héros. Cela provoquerait une énième dispute et autant de reproches de sa part, mais si ça pouvait aider Evelyn et sa famille alors oui, il le ferait. Peu importe ce qu’elle en pense.
Et il le dit, enfin. Il dit qu’il va se soigner, il dit qu’il va enfin faire tout ce qui est nécessaire pour y arriver et, pour la première fois depuis toujours, il le pense plus que jamais. "Je te crois pas. Je te crois plus. J’y arrive plus." Elle laisse retomber sa tête contre la paroi, comme si son corps abandonnait lui aussi. Rhett ferme les yeux un instant pour encaisser la nouvelle, Evelyn ayant été à ses côtés depuis que tout a vraiment commencé à devenir difficile pour lui - pour ne pas dire dangereux. Elle ne l’a jamais vu au meilleur de sa forme, simplement de mal en pire, mais elle est toujours restée et elle s’est toujours battue pour lui, pour eux. Jusqu’à aujourd’hui, donc. La paume de ses mains posée contre ses tempes, il appuie contre ces dernières de toutes ses forces, à la recherche d’une solution miracle qui n’existe pas et dont l’arrivée n’est pas non plus aidée par son corps se laissant glisser le long de la paroi métallique non plus. “Je veux m’en sortir.” Il ne sait pas comment, il n’y arrive de toute évidence pas, mais il le veut plus que tout. “Je veux te rendre heureuse.” Il ne supporte plus de la voir réprimer des larmes ou des reproches, le tout uniquement par sa faute. Il recommence avec ses je veux, mais il se dit que cette fois-ci, peut-être, c’est une bonne chose. “Et je veux surtout pas mettre en danger mes proches.” Il relève enfin la tête, inspire longuement, et relève ses yeux en direction de la jeune femme à qui il est bien conscient d’avoir imposé beaucoup trop de choses, particulièrement au cours des derniers mois écoulés. “C’est pas pareil, cette fois. Je vais trouver une solution.” C’était une chose que de se bousiller lui-même, cela n’avait pas de conséquences (pas dans son esprit étriqué, du moins), mais tout est bien différent maintenant que Nell est à l’hôpital. “J’aurais jamais cru en moi aussi longtemps que tu l’as fait.” Il ne la suppliera pas de rester à ses côtés, non pour une histoire d’ego cette fois, mais bien parce qu’il jure vouloir le meilleur pour elle. Et si elle estime qu’elle a plus à y perdre qu’à y gagner à rester auprès de lui une fois de plus, alors il comprend, et il se jure qu’il fera tout en son possible pour la reconquérir, quand tout ira mieux. Tout doit aller mieux. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 9 Avr 2023 - 20:55 | |
| they said the end is coming @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
"C’est pour ça que je t’ai demandé de la surveiller. Parce que c’est une enfant, qu’elle est imprévisible." Est-ce qu’elle devait vraiment lui expliquer comment fonctionnaient les enfants ? "Qu’un sachet laissé sur un comptoir de salle de bain, ça peut être n’importe quoi à ses yeux, mais surtout des putains de bonbons, Rhett." Entendre jurer Evie, c’était dérangeant autant que ça l’était pour elle se laisser aller à ce genre de langage. C’était bien simple, elle ne se souvenait pas d’avoir utilisé la moindre insulte depuis l’obtention de son diplôme. Elle secoua la tête, la fronce entre ses sourcils bien dessinés s’accentuant davantage, confrontée aux propos du jeune homme qu’elle regardait avec résolution, toujours écartée de lui et de ce qu’il dégageait à ce moment — ou qu’elle ressentait en tout cas, soudain assez mal à l’aise en sa présence au point d’espérer que la porte de l’ascenseur s’ouvre enfin pour être libérée de ce piège insupportable "Et il t’aura fallu ça pour l’envisager, de tout balancer dans les toilettes ? Alors c’est que des anti-douleurs, les risques sont moindres d’après les médecins, mais si ça avait été autre chose ? Il t’aurait fallu mettre quelqu’un d’autre que toi en danger pour te mettre du plomb dans la tête, hm ?" Soudainement, elle prit une très profonde inspiration, l’accompagnant d’un geste de la main pour rendre plus palpable sa tentative de mieux respirer quand elle sentait ses poumons se contracter sous l’anticipation malheureuse de ce que serait cette conversation s’ils l’avaient dans ces conditions.
Elle l’entendit rire, et elle le regarda avec les yeux de l’incompréhension, celle qui sembla lui-même démontrer quand elle l’accusa plus ou moins de ne pas être en mesure d’expliquer à Ruben ce qui s’était passé ce soir. Précipitant presque ce qu’elle lui dit ensuite à propos de son incapacité à le croire maintenant, quand il lui dit qu’il allait arrêter sa consommation et tout ce qui avait mené à pléiade de drames depuis des mois, elle se retint cette fois de lui dire qu’elle ne le croyait pas. Et pour la énième fois ces derniers mois, elle entendit la voix de Ruben lui cracher un je te l’avais dit Evie qui lui faisait du mal et lui laissa un goût amer dans le fond de la gorge. C’était probablement le goût des larmes en vérité, ce mélange de bouquet qu’elle sentait se répandre dans sa bouche tandis que ses dents trouvèrent le bout de sa langue qu’elle se mordit, sentant le goût du sang s’ajouter au reste, la voix de Rhett venant déranger la quiétude mortifère qui était tombée dans l’habitacle à l’instant où elle lui avait dit ne plus y arriver. Et c’était vrai autant que c’était vrai que ça lui fit de la peine de le voir réagir comme il le faisait, au point qu’elle songea un instant à lui dire qu’elle avait parlé trop vite, qu’elle ne voulait pas en arriver là. Mais à défaut de verser dans le manque de modestie, Evie était consciente d’une chose à son propos : elle était terre-à-terre, elle savait dire stop quand la situation paraissait sans issue, et la vérité c’était que ça le devenait, et qu’elle ne donnait pas cher de sa propre peau si elle persistait à vouloir épauler Rhett.
Elle serra les dents, déglutissant difficilement en même temps, ne sachant pas quoi dire qui pourrait les apaiser tous les deux. Elle sentait son coeur se détacher petit bout par petit bout, son obstination à ne pas vouloir verser de larmes la poussant à venir les contenir d’un doigt qu’elle passa sous ses yeux lorsqu’elle lui dit enfin, doucement "Je suis pas la seule à croire en toi, ça a juste été plus simple de te raccrocher à moi pendant quelques temps parce que j’ai à peu près su comment tu fonctionnais, et que j’ai pas essayé de me battre avec toi." Elle pinça les lèvres, vrillant son regard vers un autre côté de l’ascenseur pour ne pas s’attarder sur le spectacle crève-coeur d’un Rhett assit sur le sol de ce dernier "T’as un entourage qui t’aime, Rhett. T’as tellement de chance, et tu t’en rends même pas compte." Elle haussa les épaules, se décidant enfin à baisser son regard sur lui pour le regarder lorsqu’elle ajouta "T’as juste besoin d’arrêter de considérer leur aide comme une offense, et commencer à accepter que ça te rend pas faible d’admettre que t’y arriveras jamais seul. Je suis pas sa première supportrice, mais Ruben ? Il tient à toi, il croit en toi, sans doute plus que moi je tiens à toi", ça lui hérissa un peu le poil de le dire, mais quelque part, elle savait qu’il y avait une part de vérité là-dedans, celle qui leur venait de leur lien fraternel au-dessus duquel elle ne pourrait jamais se hisser, "plus que moi je crois en toi, et ça devrait compter pour quelque chose." Elle ne savait pas exactement pourquoi elle prêchait pour la paroisse de Ruben à ce moment-là, mais ça lui venait comme ça, parce qu’elle connaissait l’issue de ce qui était en train de se passer cette fois ; et là elle s’entendit pleurer plus qu’elle ne se sentit le faire, sa voix gonflant quand elle finit par lui dire, tachant de se redresser de son côté, mais ne réussissant qu’à poser ses deux mains sur son propre visage pour le sentir se mouiller sous ses doigts "Je suis désolée, mais je t’ai jamais menti ; je t'avais prévenu que j’étais pas courageuse." Elle avait essayé de l’être, elle avait effleuré la possibilité d’un quelque chose de concret avec quelqu’un à qui elle tenait si fort qu’elle ne craignait même plus de s’engager, d’évoluer, de revoir ses plans, de faire des concessions s’il lui en avait fait la requête. Mais l’épuisement devenait de plus en plus difficile à vivre ; elle n’était plus elle-même depuis des mois, et ses cartouches se vidaient définitivement au fur et à mesure qu’elle prenait conscience qu’elle n’avait pas la recette miracle pour soulager le mal qui rongeait l’homme qu’elle avait fini par aimer sans même s’en rendre compte. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Lun 10 Avr 2023 - 17:09, édité 2 fois |
| | | | (#)Lun 10 Avr 2023 - 11:01 | |
| Il jure qu’elle n’a pas besoin de lui expliquer qu’elle lui en veut pour ce qui est arrivé à Nell: il s’en veut déjà tout autant, si ce n’est même plus, tout comme il sait qu’il a toutes les fautes. Elle aurait pu et dû savoir qu’elle ne doit pas manger tout ce qui lui tombe sous la main, mais il aurait dû assurer sa protection, parce que c’était son rôle. Elle ne craint plus rien, maintenant, mais Rhett gardera toujours dans sa mémoire les images de cette nuit, tout comme il n’oubliera jamais la peur qui l’a habité lorsqu’il a compris ce à quoi elle avait touché et qu’il était déjà occupé à créer des scénarios catastrophes dans son esprit. "[...] Il t’aurait fallu mettre quelqu’un d’autre que toi en danger pour te mettre du plomb dans la tête, hm ?" Chacun a beau se serrer dans un coin de l’ascenseur pour ne pas avoir à supporter de trop près la présence de l’autre, cela n’empêche pas Rhett de soudainement plonger un regard noir sur son profil. “Oui. Oui il m’a fallu mettre la vie de quelqu’un d’autre en danger pour me mettre du putain de plomb dans la tête, c’est ce que tu veux entendre ?” Tout était différent quand il n’était occupé qu’à brûler ses propres ailes et se mettre en danger. Tout est différent maintenant que Nell s’est retrouvée au milieu de ses problèmes, et qu’elle n’aurait jamais dû être impactée par ses choix. “Parce que c’est la vérité, Evie. Ça change tout, maintenant que je me sens coupable de la savoir à l’hôpital à cause de moi.” Il désigne les étages supérieurs d’un geste de la main, comme si elle avait réellement besoin d’indication pour savoir où se trouve sa nièce ; alors qu’ils étaient à ses côtés il y a peu encore, avant de se faire renvoyer manu militari par le reste de la famille.
Dans un autre contexte, Rhett se rend bien compte qu’il aurait payé cher pour avoir droit à tout le laïus d’Evelyn au sujet de sa famille et de ses proches, cette petite dizaine de personne qui le supporte depuis des décennies et qui l’observe se foutre en l’air sans jamais aider à son anéantissement. Ils croient tous en lui, ils n’ont jamais cessé de le faire, et Evelyn elle-même a été prise dans le courant sans même s’en rendre compte, devenant même la cheffe de file de la cohorte. Il a beau se murer dans le silence, il l’écoute. Il l’écoute l’entendre dire ce que personne avant elle n’a jamais osé statuer alors qu’il glisse le long de la paroi pour s’accroupir au sol, incapable de gérer cette discussion en même temps que le poids de son corps. Tout va trop vite dans son esprit mais il jure, il jure que ses doigts crispés ne sont pas la preuve de sa colère ou de son désaccord avec les mots d’Evelyn. Elle a raison, c’est une évidence, mais ce n’est pas non plus la discussion qu’il cherche à avoir pour l’heure. Nell est sur un brancard quelques étages plus haut, ce n’est pas l’heure de souligner la chance qui a toujours été sienne depuis quarante ans. "plus que moi je crois en toi, et ça devrait compter pour quelque chose." Ce n’est pas un concours, cela ne l’a jamais été - certainement pas contre Ruben, qui plus est. “Ça ne devrait pas être à mon petit-frère de m’aider.” Il est celui qui doit aider, protéger et guider Ruben. Pas l’inverse, pas alors qu’ils ont plusieurs années de différence, pas alors que Jackson les a déjà quittés et qu’il n’a plus personne d’autre sur qui s’appuyer ni même aucune figure à suivre. Lorsqu’il entend la voix d’Evelyn tressauter et qu’il devine sans mal les larmes qui sont les siennes, elles coulent à son tour sur son propre visage sans qu’il ne puisse en expliquer véritablement la cause, entre la pression et le manque, ou peut-être même les effets de l’Oxycodone, justement. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il les sent à peine couler et qu’il ne le note même pas, pourtant tout sauf habitué à montrer ses émotions, qui plus est en public. Cette fois-ci, tout est trop.
"Je suis désolée, mais je t’ai jamais menti ; je t'avais prévenu que j’étais pas courageuse." Elle a sa propre variante du c’est pas toi c’est moi, Evie, alors même que justement, tout est de la faute de Rhett et qu’il le sait lui-même. Entendre sa voix se briser lui fait l’effet d’une bombe et cela le touche bien assez pour qu’il se relève, reniflant brièvement au passage pour cacher ses propres émotions. Il s’imagine déjà la prendre dans ses bras, poser sa main contre ses cheveux et embrasser son front. Pourtant, les portes de l’ascenseur s’ouvrent alors qu’il n’a eu le temps d’esquisser qu’un seul et unique pas, le poussant néanmoins à sortir de la cage de fer sans aller au bout de ses idées. A la vue de l’accueil et du personnel hospitalier, il chasse rapidement toutes traces de leur discussion contre son visage. Ses pas le mènent en direction de la sortie et du parking des taxis, là où il espère qu’Evelyn le suivra. “Je suis pas vraiment courageux, mais je suis têtu.” Il est bien moins courageux qu’elle, peu importe ce qu’elle semble vouloir affirmer. Il prononce les premiers mots sans se retourner et ne le fait qu’ensuite, s’arrêtant par la même occasion de marcher. “Je sais pas si t’es en train de rompre avec moi, là, mais… je crois qu’on a besoin d’une pause.” Si elle ne le fait pas, alors il le fait, sans que ce soit de gaieté de cœur. Sa langue passe contre ses lèvres, avant qu’il ne pince ces dernières, incapable de savoir s’il fait le bon choix. “J’ai besoin de me rendre compte que je vais te perdre, si je continue comme ça.” Et il la blesse par la même occasion, il s’en rend parfaitement compte, encore une fois désolé d’en arriver de telles extremités. Il ne sait faire autrement. “Et il faut que tu penses à toi.” Elle paie trop cher les conséquences de sa relation avec Rhett, sans jamais en tirer la moindre contrepartie. Ca aussi, il s’en rend compte. “Tu mérites de retrouver le Rhett que t’as connu, au début, et je promets que j’y arriverai.” Pour elle, pour Nell. Les enjeux sont différents, maintenant, et il fera tout ce qui est en son pouvoir pour arriver à la finalité souhaitée, parce qu’il ne peut pas envisager l’idée de la perdre. “Toutes ces disputes, tout ce que je t’ai fait subir,... C’est pas moi.” Il n’est pas le petit-ami idéal, il le sait, mais il n’est pas non plus celui qui fait reposer tout le poids de la contraception sur ses épaules, ni celui qui ne sait pas gérer sa colère, et pas même celui qui lui impose de parler de la publicité autour d’un livre qui a le don de lui imaginer des aventures imaginaires, tantôt avec Channing et tantôt avec Greta. Ce n’est pas lui, tout ça, et il veut le lui prouver, parce qu’il jure qu’elle mérite d’être heureuse. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
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| they said the end is coming @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Evie n’avait pas besoin d’entendre quoi que ce soit, elle essayait de trouver un moyen d’échapper à quelque chose qui leur pendait au nez depuis des semaines maintenant. Ca ne lui fit pas plaisir d’entendre qu’effectivement, c’était un événement malheureux qui servirait de déclencheur à Rhett qui avait moins de respect pour sa propre vie que pour la vie des autres, et c’était d’une telle tristesse que ça la bouleversa dans le fond de l’entendre dire. Alors non, malgré ce qu’il semblait prétendre, elle ne voulait pas le lui faire dire pour tirer une quelconque satisfaction de ça, ça mettait juste un peu plus le curseur sur le mal qui le rongeait et qui partait d’un constat d’auto-destruction pour lequel elle ne pourrait jamais rien faire si ce n’était le pousser à considérer que sa vie valait autant que celle des autres ; autant que celle de sa nièce si c’était ce que lui, il voulait entendre, mais elle ne le lui dit pas, se contentant d’accepter son regard noir sans rouvrir la bouche pour le moment.
"Sauf que tu refuses de te faire aider par qui que ce soit Rhett, alors qui ? Dis-moi, qui tu laisserais t’aider ?" lui répondit-elle sous forme de question lorsque la mention de Ruben fût faite par Evie. Seulement, la discussion finit par s’éteindre parce qu’ils pleuraient tous les deux, et le tableau d’un Rhett aussi fragile, ça ne fit que redoubler la peine que la jeune femme ressentait après avoir avoué qu’elle n’en pouvait plus. Elle savait à quoi ça menait tout ça, elle savait aussi que si ça lui arrachait une part d’elle qu’elle avait dédié complètement à Rhett, et ce en totale inconscience, c’était sans doute pour le mieux d’envisager qu’ils mènent leur vie de leur côté. Pas parce qu’ils ne s’aimaient pas, elle était prête à jurer que les larmes qu’ils versaient tous les deux à ce moment-là était plus le résultat de la peine que de la résignation, mais parce qu’ils ne réussissaient pas à faire front face à quelque chose contre lequel ils semblaient avoir perdu la lutte. Comme Evie le redit à Rhett, elle n’avait jamais été courageuse, elle n’avait jamais réussi à aller au-delà de ce qu’elle se sentait capable de faire et de supporter, et elle ne supportait plus de le voir se détruire — et par extension désormais, détruire ceux qu’ils ne voulaient certes pas mettre en danger, qui étaient néanmoins impactés par la somme des décisions qu’il prenait. Baissant la tête pour tenter de dissimuler ses propres larmes, bien qu’elle ne ferait sans doute pas illusion, elle releva la tête pour voir Rhett se lever, mais ne pas avoir le temps d’esquisser le moindre geste dans sa direction, ce qu’elle aurait été prête à lui laisser faire au moins une dernière fois. Seulement les portes de l’ascenseur s’ouvrirent à cet instant-là, réinstaurant un semblant de réalité au moment qu’ils venaient de passer confinés avec leurs émotions, et la fin précipitée d’une histoire qui avait pourtant bien commencé.
"Je te raccompagne jusqu’au parking, mais je vais rester cette nuit." lui fit-elle en quittant l’ascenseur, frottant le bas de son visage avec sa propre épaule pour sécher les larmes qu’elle sentait dégringoler sur son menton. Elle resterait au rez-de-chaussée, à attendre que sa soeur daigne lui autoriser de voir la petite, ou d’au moins lui donner des nouvelles. Elle savait que sa réputation au sein de sa propre famille en pâtirait de nouveau après cet épisode, et ce n’était pas si grave au final, mais elle ne voulait pas que Nell garde l’image de sa tante agenouillée en face d’elle, ses doigts enfoncés dans sa bouche, et cette pensée eut le don de lui remettre les larmes aux yeux pendant qu’elle marchait en automate. Elle se recentra sur le moment présent en entendant la voix de Rhett à ses côtés, et tourna la tête dans sa direction pour le regarder sans tout à fait le voir, faisant le point sur son visage une fois seulement qu’il fût entièrement tourné dans sa direction "Je sais pas ce que je suis en train de faire, je —" Elle se coupa nette dans sa phrase seulement parce que la suite de celle du jeune homme la prit de court sans qu’elle ne soit vraiment surprise au final, mais sa prise d’initiative la soulageait de quelque chose qu’elle n’aurait pas aimé porter sur les épaules parce qu’elle avait l’impression d’être lâche, de l’abandonner dans le pire moment en pensant qu’elle voulait prendre du temps pour elle, aussi loin de lui que leur permettait la proximité des cercles qu’ils fréquentaient. Elle affronta son regard, et le calme retrouvé, bien qu’elle sentait toujours sa gorge serrée, elle opina enfin "Je crois aussi qu’on a besoin d’une pause." s’accorda-t-elle à dire, prenant une légère inspiration pour mieux se préparer à écouter ce qu’il ajouta ensuite, et qui eut le don de mouiller de nouveau ses yeux. La logique de Rhett lui avait toujours échappée, mais elle réussissait à peu près à comprendre ce qu’il voulait dire, même si ça lui faisait du mal, même si elle en souffrirait, même si elle en souffrait déjà — et l’espace qu’il y avait entre eux à ce moment-là, elle le rogna d’un pas pour poser ses deux mains sur son visage, et passer ses paumes sur les joues du jeune homme pour en chasser des traces déjà sèches de ses larmes, mais l’intimité qu’elle voulait donner à ce geste, elle serait derrière eux pendant un temps indéterminé et la vérité, c’était qu’elle ne le détestait pas encore assez pour ne pas vouloir le rassurer quand il lui dit que tout ça, ce n’était pas lui "Je sais que c’est pas toi. J’ai jamais cru que c’était toi, et j’ai jamais cru que tu voulais faire du mal à Nell non plus." Ses doigts prirent le relais de ses paumes, tenant à ce qu’il s’enlève ça de la tête. Et puis après un très court temps de pause durant lequel elle réfléchit en troisième vitesse, sa tête penchée sur le côté pour mieux regarder Rhett, elle ajouta "Parle à Hassan, laisse Ben t’aider… mais reste pas seul, c’est tout ce que je te demande." Il ne lui devait rien, c’était encore plus la vérité désormais, elle en était consciente, seulement c’était probablement la seule chose qu’elle ne lui avait jamais demandée, et elle espérait que, par respect pour leur histoire, il accepterait d’accéder à cette requête spéciale. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 10 Avr 2023 - 20:15 | |
| "Sauf que tu refuses de te faire aider par qui que ce soit Rhett, alors qui ? Dis-moi, qui tu laisserais t’aider ?" Personne. Absolument personne. Pas de la façon dont elle l’entend, du moins. Il ne veut pas demander de l’aide de façon aussi brutale, tout comme il ne veut pas laisser reposer autant de pression sur les épaules de ses proches. Il a Amos pour se confier, il pourra demander à Mickey de se défouler avec lui, il aura toujours Hassan pour lui faire retrouver le sourire, Ruben et Ethel répondront présents pour les petites choses du quotidien. Il veut se battre pour Margot, aussi, pour lui donner un semblant d’exemple. Il continuera la tournée de promotion avec Greta, il passera ses nerfs sur Mabel. Il demandera à Jenna ce dont son bébé à venir aura besoin, et ce dont elle a besoin, elle. Evie l’a dit elle-même: il est entouré, il est parfaitement entouré. Il doit simplement apprendre à utiliser ses amitiés à bon escient. “Je sais pas, Evie. J’en sais rien. Je dois y réfléchir.” Qu’il se contente encore pourtant de répondre, n’ayant pas entamé le moindre chemin de réflexion dans son esprit. Il se contente de statuer les objectifs qui sont les siens, et il est loin de penser à la façon dont il va les atteindre, parce que cela représente bien le cadet de ses soucis en cet instant. "Je te raccompagne jusqu’au parking, mais je vais rester cette nuit." Et de toute évidence, il ne cherche pas un seul instant à négocier, pas même à lui proposer de passer chez lui lorsqu’elle voudra rentrer. “Envoie moi un message, quand t’auras de ses nouvelles.” Il se contente donc de demander, ses pas continuant de l’emmener vers l’extérieur, parce qu’il ressent terriblement le besoin de sentir de l’air frais dans ses poumons. “J’essaierai pas d’en faire une conversation, je veux juste savoir comment elle va.” Il précise tout de même, comme s’ils étaient un couple en plein divorce, plus même capable de se regarder dans les yeux.
Il pense toujours qu’ils sont en train de déconstruire leur conversation, et le fait qu’ils ajoutent tous deux des mots pour acter l’idée n’est finalement pas une nouvelle pour personne. "Je crois aussi qu’on a besoin d’une pause." Il a prononcé les mots le premier mais il hoche tout de même la tête. Ils ont besoin d’une pause, ils ont besoin de temps pour eux, et Rhett insiste sur l’idée que cela n’est qu’éphémère, parce qu’il ne compte pas tirer un trait sur Evelyn ou même sur la notion d’un nous. Il tient d’autant plus à l’idée de la retrouver un jour alors qu’elle prend encore le temps et la peine de poser ses mains contre ses joues, ses pouces chassant les dernières traces de tristesse incrustées contre sa peau. Sans l’en chasser ni limiter ses mouvements, c’est avec douceur qu’il enroule à son tour ses mains autour des poignets de la brune, son regard plus triste et désolé que jamais ; le parfait miroir de celui d’Evie, en somme. "Je sais que c’est pas toi. J’ai jamais cru que c’était toi, et j’ai jamais cru que tu voulais faire du mal à Nell non plus." La gorge toujours nouée, il déglutit pourtant, rassuré par des mots qu’il avait sans doute besoin d’entendre. Au plus profond de lui, il sait que ce n’est rien d’autre que la vérité, et il sait que jamais il n’a voulu faire de mal à quiconque, ni physiquement ni mentalement, mais il sait aussi qu’il l’a fait, bien malgré lui. De savoir qu’Evelyn croit toujours en lui malgré tout le reste le nourrit d’espoir, ce qui est une idée sans doute bien dangereuse alors qu’il s’y retient coûte que coûte. "Parle à Hassan, laisse Ben t’aider… mais reste pas seul, c’est tout ce que je te demande." Il n’en a pas envie, absolument pas, mais il sait que les demandes d’Evelyn sont aussi rares que ses conseils sont précieux, alors il hoche la tête. Il le fait pour lui faire plaisir dans un premier temps, évidemment, mais il le fait aussi parce qu’il compte mettre en action ses idées, peu importe ce que cela lui coûtera en termes d’ego. Ce n’est que son ego.
Après une longue inspiration supplémentaire, pour tenter de garder la face autant que prendre le contrôle de ses émotions et ressentis, il hoche la tête avec résolution. “C’est pas une rupture.” Il veut qu’elle le sache, il veut qu’elle l’entende le lui dire. A ses yeux, il n’y a rien de plus évident que cela, et il espère qu’Evelyn le comprend à son tour. Il ne l’abandonne pas, il ne la laisse pas tomber. Il ne tire pas un trait sur eux. “Je me soigne, je te promets que je me soigne, et je te promets que je redeviens la personne que tu mérites d’avoir à tes côtés.” Quitte à recommencer du début, peut-être, quitte à lui expliquer qu’il s’appelle Garrett mais en réalité tout le monde l’appelle Rhett. Il se moque du temps que ça prendra, il se moque même de l’idée qu’elle le fasse mariner - il le mériterait, après tout. Il se moque de tout ça, parce qu’il a besoin de se raccrocher à l’idée que tout ira mieux une fois soigné, et surtout que tout ira mieux avec Evelyn. “Je vais envoyer un message à Hassan.” Il le fera demain, pour ne pas qu’il soit inquiété par l’heure tardive, mais il promet qu’il le ferra. “Et à Ethel.” Il ne repoussera pas Ruben pour autant, ce n’est pas ce qu’il dit. Il accepte cependant de l’aide de la part de sa soeur, ce qui est un fait rare, et ce qu’il espère qu’Evelyn comprendra à son tour. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 14 Avr 2023 - 11:32 | |
| they said the end is coming @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Evie avait fait de la recherche de solution à des contretemps son domaine d’expertise. Elle était organisatrice de mariage, elle savait gérer l’imprévu, l’insupportable notion que c’était pour elle de devoir s’attendre au pire dans des moments où elle était pourtant persuadée que tout était sous contrôle. De fait, parlez de déformation professionnelle si voulez, mais c’était devenue aussi sa nature profonde, la faisant camper sur l’espoir un peu candide de pouvoir un jour réussir à contrôler ce que couvait Rhett. C’était probablement pour cette raison qu’elle s’était montrée si tolérante et si laxiste vers la fin : elle aurait aimé pouvoir l’aider, du plus profond de son coeur, elle aurait aimé être celle qui avait encore une fois la solution au problème qui se présentait à elle. C’était difficile dans le fond de se rendre compte que cette fois, elle n’était pas celle-là, et la démonstration d’égo que c’était, ça ne lui ressemblait pas assez pour qu’elle ne devine pas que, dans toute cette histoire, elle s’était peut-être un peu perdue, reléguant tout le reste à la dernière place de la liste de ses priorités pour faire de Rhett celle sur qui elle avait porté toute son attention au cours des derniers mois, s’oubliant elle-même. Il lui fallait prendre du temps pour elle pour réussir à affronter tout ça, remettre de l’ordre dans une vie qui avait été bousculée à bien des niveaux au cours des dernières semaines, des derniers mois, et tacher de retrouver le sens de la raison en n’essayant plus de solutionner l’impossible, puisqu’entendant Rhett lui répondre qu’il ne savait qui pas il laisserait l’aider, ayant sans doute espéré trop fort qu’il lui réponde toi, Evie, elle se prit un revers de déconvenue qu’elle méritait sans doute, n’ayant pas pour habitude de faire autant preuve d’orgueil. Elle le payait, et cher. Elle s’en remettrait, là n’était pas la question, croisant les doigts pour qu’il trouve la meilleure aide possible pour lui assez rapidement pour qu’elle sache qu’en effet, elle réussirait à s’en remettre ; il avait besoin d’une aide qui ne viendrait pas d’elle. Nell aussi s’en remettrait, ils en avaient déjà eu l’assurance par les médecins, mais sa conscience pesant trop lourd depuis que les parents de la petite étaient arrivés à l’hôpital, elle ne voulait pas rentrer sans être certaine que tout irait bien pour elle. Rhett couvait de l’inquiétude à son sujet, elle essaierait de l’en défaire comme il le fallait lorsqu’elle aurait de vraies nouvelles d’elle, et elle le lui confirma d’un signe de tête silencieux qu’elle partagea avec lui tandis qu’elle l’accompagnait jusqu’au parking de l’hôpital où la décision de prendre un temps de pause dans leur relation fût prise.
Pour le meilleur, pour le pire, c’était difficile à statuer tant c’était soudain malgré l’impression d'inévitable qui pesait sur tout ça depuis quelques semaines déjà. Se laissant aller à un contact de ses doigts contre son visage, Evie opina à ce qu’il lui dit, insistant sur l’idée que ce n’était pas une rupture, retenant ses larmes cette fois "Non, c'est pas une rupture." lui confirma-t-elle, sans être certaine d’y croire parce qu’elle n’était pas rompue à ce genre d’exercice, qu’elle ne savait pas faire autre chose que cesser tous contacts avec ceux qu’elle pensait avoir souillé avec ce qu’elle représentait. Elle avait lu le livre de Rhett, elle savait quel genre de contact lui, il gardait avec les femmes qu’il avait côtoyées, et elle n’était pas certaine d’être apte à se plier à ce genre de rapports. Mais si c’était ce qu’il voulait, elle pourrait essayer parce que c’était lui, et qu’elle voulait le croire lorsqu’il lui promettait qu’il allait se soigner, donnant la sensation qu’il le faisait davantage pour elle que pour lui — et plus égoïstement, ça regonfla son ego, mais aussi l’affection qu’elle lui portait sans équivoque, ses lèvres finissant par trouver les siennes pour sceller un dernier baiser qu’il pourrait prendre comme des encouragements, ou comme la certitude qu’elle non plus ne considérait pas cette pause comme une rupture finalement. Ses mains posées de part et d’autre de son cou, son pouls pulsant sous l’étau formé par les doigts de Rhett autour de ses poignets, elle garda sa bouche près de la sienne lorsqu’elle rompit leur baiser, et lui redit avec le souffle coupé "C’est pas une rupture." Et pour le lui confirmer davantage, reculant juste un peu la tête pour l’écouter déployer les premières entrées de sa liste de bonnes résolutions, prenant en compte celle qu’elle lui avait soufflées, elle lui dit "Quand tout ira mieux, je pourrais rencontrer ta soeur. C’est vrai, c’est pas équitable, t’as rencontré les miennes et j’ai juste rencontré… Ben." D’ordinaire, elle en aurait rit de cette façon de présenter les choses, faisant peser sur le cadet de Rhett une notion peu flatteuse qui ferait beaucoup de mal à son égo, mais là elle sentit juste ses yeux se mouiller un peu plus. Malgré la défense de Ruben qu’elle avait prise quelques minutes à peine plus tôt, elle espérait au moins que la petite dernière des enfants Hartfield était plus supportable que son aîné — et ça là, c’était un bel objectif à lui donner sans en avoir l’air, encore qu’elle aurait pu ajouter ses parents à sa proposition, mais Evelyn n’était pas assez famille pour considérer ça judicieux de faire peser une rencontre pareille sur quelque chose qui était si difficile à vivre, quand bien même elle tachait de le rendre plus supportable. Mais ça ne l’était pas, parce qu’elle savait que dans quelques secondes, elle devrait détacher ses doigts de ses poignets, retirer ses propres mains de son visage, et le laisser s’en aller sans savoir vraiment ce qu’il en deviendrait, s’il irait bien, s’il ferait ce qu’il avait promis de faire, et ça la cloua sur place, la terrifiant assez pour que, n’ayant aucune vraie promesse à lui faire de son côté, elle lui demanda de lui en faire une autre en retour "Promets-moi que tu prendras soin de toi." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Sam 15 Avr 2023 - 21:01 | |
| "Non, c'est pas une rupture." Il continuera de le répéter de son côté, mais il est soulagé qu’elle le fasse à son tour aussi, ne serait-ce parce que cela signifie qu’ils sont sur la même longueur d’onde - malgré tout le reste. Sur ce point au moins, ils arrivent à s’entendre sans le moindre mal: il aime bien trop Evelyn pour oser penser tirer un trait sur leur relation. Et bien qu’il n’ait jamais partagé avec elle un baiser aussi triste, il prolonge un instant ce dernier, nourri par la sensation amer qu’il pourrait être le dernier. "C’est pas une rupture." Il s’en assure. Il lui fait part du début de son plan, il lui explique ce qu’il compte faire, il lui présente les garde-fous qu’il compte placer dans sa vie. Il essaie. De tout son cœur, il essaie. "Quand tout ira mieux, je pourrais rencontrer ta soeur. C’est vrai, c’est pas équitable, t’as rencontré les miennes et j’ai juste rencontré… Ben." Il sourit face à la façon dont elle décrit Ruben sans pour autant lui donner le moindre adjectif. Il sourit aussi parce qu’il se force à le faire, pour apaiser la situation autant que possible. “Tu l’aimerais beaucoup.” Ethel est quelqu’un de bien, personne ne peut en douter - là où Ben est quelqu’un de bien, mais qu’il ne le montre pas vraiment toujours. Il s’en veut après coup d’avoir parlé au conditionnel et non au futur ; il lui a dit, pourtant: ce n’est qu’une pause. Une pause pour se soigner tous les deux, pour panser les plaies, pour repartir du bon pied et ne plus jamais prendre de mauvaises routes.
Pourtant, au lieu d’apaiser la discussion, leurs derniers mots semblent avoir un effet bien différent, à en juger par les larmes qu’il observe revenir sur son visage d’Evelyn, ils sont loin du compte. Il ne sait plus se contenter de l’observer dans le blanc des yeux et la serre plutôt contre lui, déliant ses mains de ses poignets pour plutôt passer ses bras autour de ses épaules. "Promets-moi que tu prendras soin de toi." Il ferme les yeux, une fois de plus désolé. “Je te le promets.” Et il le pense. “C’est pas une rupture.” Ils resteront autant de temps que nécessaire dans cette position, surtout alors qu’ils sont voués à voir leurs chemins se séparer à la fin de cette étreinte et qu’il n’a aucune idée de la date à laquelle ils pourront se retrouver, si jamais cela venait à arriver. Son étreinte se raffermit un instant, il embrasse de nouveau sa tempe, et il se persuade enfin de laisser Evelyn retourner à l'intérieur de l'hôpital, pour s'assurer que sa nièce se porte bien, ou disons simplement aussi bien que possible. |
| | | | | | | | (everhett #15) they said the end is coming |
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