Elle n’avait pas vraiment, vraiment, mis Raph à la porte. Non. Disons qu’elle avait profité qu’il soit de sorti pour inviter Marceline. Elles avaient parlé de se faire une soirée pyjama et ce n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde. Andy adorait ce genre de soirée, chill, habillée confortablement et rythmée par les bavardages, les éclats de rire et les commandes de uber eats. Elle avait profité de son weekend pour faire un brin de ménage, voulant faire bonne impression. Son appartement devait faire la taille du salon de Marceline, mais au moins il serait propre, presque irréprochablement propre. Débardeur blanc, pantalon de survêtement gris, cheveux attachés un peu n’importe comment sur le haut de son crâne : Andy était prête et totalement dans son élément. L’angoisse de la soirée chez l’actrice était bien loin, elle avait envoyé son adresse à son invitée, et s’était déjà sortie un coca zéro pour se caler devant son ordinateur. Totalement détendue. Elle sirotait son soda tout en trainant sur Reddit, perdant bien vite la notion du temps avant que la sonnette de l’interphone ne la rappel à la réalité. Elle se tirait de sa chaise de bureau, canette à la main, pour aller ouvrir, attendant sagement à la porte que Marceline n’apparaisse au bout du couloir. Bien vite la grande blonde sortait de l’ascenseur et Andrea lui faisait coucou comme une idiote, un sourire un peu trop large collé aux lèvres. « ça va ? t’as trouvé facilement ? » lançait-elle, presque machinalement, en guise de salutation. Elle invitait bien vite Marceline à l’intérieur, refermant la porte derrière elles. « Met toi à l’aise. Chaussettes, pyjama et compagnie. La salle de bain est dans le couloir, troisième porte à droite, les wc juste à côté. Si besoin. » annonçait-elle, déjà, un peu trop enthousiaste. « Tu veux quelque chose à boire ? » Elle posait ses yeux sur Marceline avant de rire nerveusement. « Pardon je t'attaque à peine arrivée. »
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
Yeah, we're happy, free, confused, and lonely in the best way It's miserable and magical, oh yeah Tonight's the night when we forget about the heartbreaks It's time
Le tournage de Roaring occupait la plupart de mon temps. Soit j’étais sur le plateau, à essayer d’être de bonne humeur avec mes cousines, malgré des années de conflits familiaux, de donner le meilleur de moi-même malgré ma jalousie de ne pas occuper le rôle principal ; soit j’étais chez moi en train d’apprendre mes scènes, de réviser. Parfois, j’avais des cocktails, des tapis rouges, des interviews, bref, je vivais cette vie de star dont j’avais rêvé et dont je ne me plaignais jamais ouvertement. Je portais de belles tenues qu’on me payait, je buvais du champagne délicieux sans jamais m’inquiéter de ma note à la fin de la soirée que j’aurais pu, de toute façon, régler, vu ce que j’avais à présent sur mon compte en banque. J’essayais d’éviter les sites de ragots, les journaux people dans les magasins, où j’étais certaine de voir mon visage, celui de Jiyeon, et un tas de rumeurs parfois plus délirantes les unes que les autres. C’était un espèce d’équilibre précaire et je me disais qu’au moins, j’étais assez occupée pour ne pas trop penser à ma rupture, à mon coeur toujours un peu trop à vif. En un sens, j’avais ce qui faisait rêver beaucoup de gens : le succès professionnel, être une actrice quand des milliers de gens étaient toujours coincés dans des auditions sans fin et des petits boulots pour payer le loyer. Je me sentais ridicule de me plaindre du reste, d’avouer que j’en avais marre d’être observée dans la rue, qu’on m’arrête pour des selfies sans même me dire bonjour, et qu’évidemment, j’avais toujours un immense trou affectif dans ma vie, parce que ma vie romantique était chaotique, que ma famille ne se portait pas bien mieux malgré les récents progrès dans mes relations avec Maddy et Mabel. Heureusement, au moins, j’avais mes amis. Et une de plus, récemment, en la personne d’Andy, dont j’avais accepté avec plaisir l’invitation à notre fameuse pyjama party promise entre deux coupes de champagne.
« ça va ? t’as trouvé facilement ? » Me demanda Andy alors que je sortais de l’ascenseur avec mon tote bag rempli de sucreries et d’une bouteille de vin. « Oui, tes indications étaient plus exhaustives », dis-je avec un petit rire amusé et affectueux. L’angoisse d’Andy que les choses se passent bien semblait même ressortir jusque dans ses indications précises de son immeuble, l’interphone, l’étage, l’ascenseur. Je la suivis jusque chez elle, un appartement qu’elle partageait avec des collocataires qui seraient visiblement absents. « Met toi à l’aise. Chaussettes, pyjama et compagnie. La salle de bain est dans le couloir, troisième porte à droite, les wc juste à côté. Si besoin. » Je posai mon tote bag sur la table, pour sortir mes affaires. « Tu veux quelque chose à boire ? Pardon je t'attaque à peine arrivée. » J’éclatai de rire. « Non, je comprends, les pyjama party, c’est du serious business ! » Je sortis de mon sac les paquets de sucreries et la bouteille de vin blanc. « Le mec de la boutique m’a dit que ce vin irait parfaitement avec de la junk food, donc interdit de commander une salade. De toute façon, c’est contre les règles d’une pyjama party. » J’étais là pour pizza, ou un burger, ou du poulet frit. Bref, un truc bien régressif. « T’as quoi pour commencer ? Une bière, peut-être ? Je bois comme toi, je m’en fiche ! » Je partis vers la salle de bain pour me changer, enfilant un pyjama à carreau rose, un pull vintage vert fluo par dessus, sur lequel était imprimé trois barbies blondes qui buvaient du vin. J’enfilais également mes énormes chaussettes en laine bleu ciel. Je ressortis et rejoignis Andy, faisant un tour sur moi-même pour montrer ma tenue. « Tadaaaam ! » Toute sourire, je sortis également de mon sac deux masques pour le visage. « Je me suis dit, autant y aller à fond. Je les ai eu gratuits à une soirée d’une marque, c’est super fancy. Je crois qu’ils sont à base de… » Je regardai la composition inscrite sur l’emballage. « Euh, je crois que c’est à base de bave d’escargot ? Il paraît que ça a des super vertu pour la peau… » Je relevai les yeux vers Andy, qui semblait perplexe, et nous éclatâmes de rire ensemble.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
« Oui, tes indications étaient plus exhaustives » Andy grimaçait un peu. Est ce que sa description du building et de ses alentours avait été de trop ? Bon l’essentiel était que Marceline soit là. Elle l’invitait à l’intérieur avant de l’attaquer avec tout un tas d’informations et de question. La pire des hôtes.« Non, je comprends, les pyjama party, c’est du serious business ! » Andrea pouffait de rire. « Right? » lâchait-elle en levant les mains en l’air, le coca s’agitant au fond de sa canette. Elle observait Marceline qui sortait déjà des bonbons et du vin de son sac. « Le mec de la boutique m’a dit que ce vin irait parfaitement avec de la junk food, donc interdit de commander une salade. De toute façon, c’est contre les règles d’une pyjama party. » « U-une quoi ? » demandait-elle aussitôt, faisant comme si elle n’avait jamais entendu le mot ‘salade’ avant cette instant précis. « T’as quoi pour commencer ? Une bière, peut-être ? Je bois comme toi, je m’en fiche ! » « On peut commencer par de la bière oui. » confirmait-elle, alors que, comme d’un commun accord, Marceline partait vers la salle de bain avec ses affaires, et Andy, elle, s’éclipsait vers la cuisine pour sortir deux bières. Elle décapsulait rapidement ses dernières, vidant lentement le contenue de chaque bouteille dans deux pintes en verre, laissant une jolie mousse se formée sur le dessus. Abandonnant sa canette de coca sur la table de la cuisine elle retournait vers le salon pour déposer les deux pintes sur la table basse, à côté des achats que l’actrice avait ramené. Elle récupérait bien vite l’un des paquets de sucrerie ramené par son invitée pour retourner en cuisine et en vider une partie de son contenue dans un petit bol. Elle faisait de même avec quelques chips avant de ramener les deux bols sur la table basse. « Tadaaaam ! » Andrea relevait aussitôt la tête vers la blonde. « Wow ! » lâchait-elle déjà en regardant Marceline qui tournait fièrement sur elle même. « Ma tenue est tellement fade à côté, je devrais peut-être aller mettre un pull coloré aussi. » notait-elle en baissant les yeux vers son débardeur blanc, un peu difforme. Marceline sortait déjà deux masques pour le visage de son sac et Andrea s’approchait machinalement pour voir les sachets de plus près, attirée par le design de ces derniers. « Je me suis dit, autant y aller à fond. Je les ai eu gratuits à une soirée d’une marque, c’est super fancy. Je crois qu’ils sont à base de… » Marceline retournait l’emballage et Andrea lisait elle aussi la composition grimaçant machinalement. « Euh, je crois que c’est à base de bave d’escargot ? Il paraît que ça a des super vertu pour la peau… » Andrea haussait un sourcil, se reculant un peu avant d’éclater de rire avec son amie. « Tu vas me mettre de la bave d’escargot sur le tronche ? Vraiment ? Qu’est-ce que je t’ai fait pour mériter ça ? » elle riait de plus belle, faisant signe à Marceline de s’installer sur le canapé. « J'ai jamais essayé ce genre de chose... même ces masques en papier là, j'en ai jamais fait. » avouait-elle. Elle avait une crème hydratante, de la marque sephora et se contentait de ça. Elle attrapait une pinte, venant trinquer avec celle de l’actrice avant de prendre une gorgée, essuyant sa moustache de mousse d’un revers de main. « Alors. Burger ? Pizza ? Tacos ? Kebab ? » demandait-elle déjà. La soirée ne pouvait pas vraiment commencer tant qu’elles n’avaient pas choisis le gras qui allait éponger leurs émotions.
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ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
Yeah, we're happy, free, confused, and lonely in the best way It's miserable and magical, oh yeah Tonight's the night when we forget about the heartbreaks It's time
J’avais la chance d’être assez sociale pour être toujours contente de rencontrer de nouvelles personnes. J’adorais ça, d’ailleurs, les débuts, apprendre à connaître quelqu’un, la curiosité, parfois proche de la fascination. Il y avait souvent un effet catalyseur provoqué par mon intensité quand je rencontrais des gens qui devenaient mes amis, on devenait très vite très proche, parce que c’était dans ma nature de me jeter tête la première dans tout ce que je faisais. En réalité, mon problème ce n’était pas tant de me faire des amis (comme ça pouvait l’être pour les gens timides) c’était plutôt de les garder. J’avais un groupe soudé depuis l’université, notamment avec Suzy et Théo, mais j’avais aussi une liste un peu honteuse d’amitié flamboyante qui s’étaient consummées aussi vite que je les avais allumées. Suzy m’avait un jour dit, alors que je me lamentais sur un nouvel échec amical, que je ne prenais pas le temps de construire des bases stables dans mes amitiés et que sans fondation, tout s’écroulait trop vite, que je demandais beaucoup aux autres, trop vite, et me sentait abandonnée au moindre signe de faille. Mais je me racontais que le problème, surtout, c’était les autres et leur absence de loyauté. Et je continuais avec mes mêmes patterns, que j’oubliais en tournant sur moi-même en riant pour montrer ma tenue à Andrea, la nouvelle cible de mon intensité amicale.
« Wow ! Ma tenue est tellement fade à côté, je devrais peut-être aller mettre un pull coloré aussi. » J’eus un sourire satisfait. J’avais toujours aimé la couleur, que ça soit dans ma décoration ou mes tenues, et je devais avouer que j’aimais bien que cela se remarque. J’ouvris le sac avec le butin que j’avais amené, montrant à Andy mes achats, fronçant les sourcils devant la composition du masque sur le visage. « Tu vas me mettre de la bave d’escargot sur le tronche ? Vraiment ? Qu’est-ce que je t’ai fait pour mériter ça ? » On ria ensemble, se laissant tomber sur le canapé. « J'ai jamais essayé ce genre de chose... même ces masques en papier là, j'en ai jamais fait. » Je fronçai un peu mes sourcils, surprise - pas que c’était un problème, évidemment, seulement c’était quand même dans le top 10 des petits plaisirs de la vie que de se mettre un masque hors de prix sur le visage pour regarder sa série télé en buvant du vin. « Ah ouais ? Tu vas voir, c’est ultra relaxant, et ensuite ton algorithme tiktok sera rempli de recommandations skincare ! » Décrétai-je, imaginant que son téléphone enregistrait déjà notre conversation, ce qu’Andy, pro de l’informatique, pourrait sûrement m’expliquer que non, mais je croyais à ma petite théorie du complot. « Franchement, la bave d’escargot, c’est rien. Une maquilleuse m’a un jour recommandé de faire un traitement où on te pose des sangsues sur la peau avant de recupérer ton sang qu’elles ont sucé pour t’en faire un masque pour le visage. Apparemment c’est super pour le collagène et le secret de beauté de Miranda Kerr. » Depuis que j’avais rencontré Andy, j’avais la forte impression que le monde des célébrités ne l’intéressait pas, et surtout ne la fascinait pas, et cette espèce de distance me donnait envie malgré moi d’en parler afin de l’impressionner, même si c’était mentionner parler des lubies stupides des stars. « Par curiosité, je pourrais me laisser tenter. On ne vit qu’une fois, c’est mon motto. J’ai failli me faire tatouer YOLO ivre à une soirée… » Racontai-je en riant alors qu’on sirotait nos bières.
Mais évidemment, il y avait des sujets cruciaux à régler en premier : ce qu’on allait mettre dans nos estomacs. « Alors. Burger ? Pizza ? Tacos ? Kebab ? » Je sortis mon téléphone pour ouvrir mon application Uber Eats, scrollant dans les options. « Hmm, je pourrais me laisser tenter pour un burger avec genre, pleins de sides ? Curly fries, onion rings, jalapenos poppers, mozzarella sticks… T’en dis quoi ? » Demandai-je avec un petit sourire à Andy. « C’est moi qui paie le repas », précisai-je et avant qu’Andy proteste, je rajoutai : « Je ne veux pas avoir l’air vantarde avec l’argent, mais vraiment… Laisse moi payer, ça me fait plaisir. Pour que tu puisses économiser pour ton futur appart. » Je souriais, satisfaite. « Tu as toujours vécu en coloc ? Tu t’entends bien avec tes colocs actuels ? » Demandai-je, curieuse.
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but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
« Ah ouais ? Tu vas voir, c’est ultra relaxant, et ensuite ton algorithme tiktok sera rempli de recommandations skincare ! » « Je.. j’ai pas TikTok, mais je veux bien te croire. » notait-elle en pouffant de rire. « Franchement, la bave d’escargot, c’est rien. Une maquilleuse m’a un jour recommandé de faire un traitement où on te pose des sangsues sur la peau avant de récupérer ton sang qu’elles ont sucé pour t’en faire un masque pour le visage. Apparemment c’est super pour le collagène et le secret de beauté de Miranda Kerr. » Andrea ne pouvait cacher le choque qui se lisait sur son visage, ses petits yeux écarquillés en imaginant des femmes se couvrir le visage de sang, non pas pour partir à la guerre, mais pour avoir une peau plus belle. Elle notait tout fois la mention de Miranda Kerr, dont il lui fallu quelques minutes pour se souvenir de qui il s’agissait. Elle était mauvaise avec les prénoms, et c’était vrai aussi bien avec les gens qu’elle rencontrait, qu’avec les célébrités. « C’est l’ex de Orlando Bloom elle, c’est ça ? » demandait-elle quand même, pas certaine. Orlando c’était Légolas, donc ça elle connaissait, c’était certain ! Elle reprenait une gorgée de bière avant d’attraper un bonbon.« Par curiosité, je pourrais me laisser tenter. On ne vit qu’une fois, c’est mon motto. J’ai failli me faire tatouer YOLO ivre à une soirée… » Elle manquait de s’étouffer avec son gummy Bear. « Noooonnnn… » lâchait-elle d’un air presque déçue « ça c’est vraiment une mauvaise idée. Bon... certainement pas pire que de se couvrir le visage de sang. » notait-elle en pouffant de rire. La prochaine étape c’était quoi ? Se couvrir le visage du sang de ses règles ? Non clairement Andrea ne comprenait pas ce genre de dérives. Oui parce que selon elle c’était bien tout ce que c’était à ce stade.
« Hmm, je pourrais me laisser tenter pour un burger avec genre, pleins de sides ? Curly fries, onion rings, jalapenos poppers, mozzarella sticks… T’en dis quoi ? » demandait déjà la blonde alors que ses yeux bleus s’activaient sur l’écran de son smartphone à la recherche de l’application Uber Eats. « Je vie pour les sides. » approuvait-elle déjà. « C’est moi qui paie le repas » Andrea ouvrait aussitôt la bouche, prête à refuser cette offre généreuse. Elle était l’invitée, ça n’avait aucun sens qu’elle paye ! « Je ne veux pas avoir l’air vantarde avec l’argent, mais vraiment… Laisse moi payer, ça me fait plaisir. Pour que tu puisses économiser pour ton futur appart. » l’argument de taille, qu’Andy ne pouvait qu’accepter dans un petit soupire. « Tu as toujours vécu en coloc ? Tu t’entends bien avec tes colocs actuels ? » Andrea se penchait machinalement sur le téléphone de Marceline pour regarder les différents burger du restau sélectionné. « Oui toujours. J’étais d’abord en coloc à la fac, puis après j’étais en coloc ici. Les anciens sont partis, d’autres sont arrivés, mais moi… je reste, fidèle au poste. » notait-elle tout en lisant la composition d’un burger au poulet. « Actuellement y’a une coloc qui vient de partir et y’a Raph qui est là depuis quelques mois, et avec qui je m’entend bien. » assurait-elle. Le jeune homme était sympa, queer, plutôt discret et respectueux : elle ne pouvait pas s’en plaindre. « Je crois que je vais prendre un burger poulet avec sauce cajun. » notait-elle avant de poursuivre. « Ce qui me met toujours mal à l’aise c’est que, avec les années, j’ai vraiment pris la main sur la déco de tout l’appartement, du coup j’ai peur de passer pour une meuf un peu tyrannique, genre : « Noon n’accroche pas de poster de Beyoncé dans le salon, ça va pas avec la déco !" » Elle pouffait de rire avant de machinalement observer son salon. C’est vrai qu’un poster de chanteuse ferait un peu tache par ici, tout comme une affiche du dernier Avengers en fait. « Des fois je me dis que, peut-être c’est pour ça que les autres colocs ne restent pas longtemps. Parce qu’ils ont pas l’impression d’être chez eux… » Elle grimaçait un peu, embêtée par cette idée. « Mais j’ai accumulé trop de truc au file des années, ça n’rentre pas dans ma chambre tout ça. » se justifiait-elle déjà. Elle, elle adorait sa déco, elle trouvait ça mignon et frai. Y’avait un peu de couleur, surtout dans les tons pastel et pas mal de plante verte ici et là, ça ne pouvait pas être désagréable de vivre ici …. Si ? Elle gardait les couleurs plus excentriques, la boule disco et ses foutus funk pop pour sa chambre, mais restait convaincue qu’un jour son proprio allait lui demander de garder les parties communes plus neutres.
Marceline Griffiths
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ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
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MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
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LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
« Je.. j’ai pas TikTok, mais je veux bien te croire. » Je secouai ma main pour chasser ce qu’elle venait de dire : « Ton algorithme insta, twitter, ce que tu veux ! » Avant de continuer à lui parler des célébrités et leur secret de beauté. Avant d’être moi-même dans ce milieu, j’avais toujours été fascinée par la pop culture, y compris ces aspects fantasques stupides des routines de stars, les rumeurs sur ce qu’elles faisaient pour rester belle et jeune et en bonne santé. Maintenant que j’étais de leur côté du décor, je pouvais affirmer que les stars étaient encore plus dingues que ce que l’on s’imaginait, et que la plupart de leurs secrets se résumaient au faut d’être riche et tout ce que cela pouvait acheter : les meilleurs médecins, des chefs à domicile, des assistants, des coachs sportifs, bref. Les gens avaient parfois du mal à comprendre que la moitié du travail des célébrités étaient de faire rêver, physiquement notamment, et qu’ils passaient donc bon nombre d’heures à entretenir tout ça. « C’est l’ex de Orlando Bloom elle, c’est ça ? » J’hochai la tête et ajoutai avec un petit sourire : « Laisse moi deviner, t’es fan du Seigneur des Anneaux ? » Après tout Andy était ce qu’on appelait affectueusement une nerd. Je trouvais ça d’ailleurs plutôt mignon : j’avais toujours adoré les gens qui avaient des passions, même si elles étaient bien différentes des miennes.
Téléphone sorti et appli de commande ouverte, on scrolla ensemble, observant avec une attention très sérieuse les restaurants et ce qu’ils proposaient. Andy accepta que je lui paie le repas, non sans froncer les sourcils tout de même, et je souriais, très satisfaite. « Oui toujours. J’étais d’abord en coloc à la fac, puis après j’étais en coloc ici. Les anciens sont partis, d’autres sont arrivés, mais moi… je reste, fidèle au poste. » J’hochai la tête. « Tu es un peu la doyenne de la maison, c’est ça ? La maman de tout le monde ? » Je l’imaginais bien à ce rôle à s’occuper des autres, à faire attention à eux. Andy était observatrice et elle avait l’air de prendre soin du monde autour d’elle. « Actuellement y’a une coloc qui vient de partir et y’a Raph qui est là depuis quelques mois, et avec qui je m’entend bien. » « Tant mieux, ça peut être un peu le loto la colloc. Je suis encore super pote avec mon ancienne colloc de New-York, mais à Sydney j’ai vécu avec une amie et depuis on ne se parle plus et elle a bloqué mon numéro. » Je soupirai d’une façon un peu dramatique, l’air de dire “longue histoire”, sans préciser qu’en l’occurence, je pouvais maintenant l’admettre, j’avais principalement été celle en tort. Mais chut. « Je crois que je vais prendre un burger poulet avec sauce cajun. » Je cliquai sur le burger, hochant la tête en approuvant ses choix, et commandai un burger végétarien à la mayonnaise épicée. Je commençai à rajouter les sides dans le panier sans compter. A ce stade, Andy aurait de quoi diner pour le restant de la semaine. « Ce qui me met toujours mal à l’aise c’est que, avec les années, j’ai vraiment pris la main sur la déco de tout l’appartement, du coup j’ai peur de passer pour une meuf un peu tyrannique, genre : « Noon n’accroche pas de poster de Beyoncé dans le salon, ça va pas avec la déco !" » J’éclatai de rire : « Arrête, j’ai vécu chez Théo quelques semaines après une rupture affreuse, et je lui ai demandé un jour de baisser le son de la chanson de Beyoncé qu’il jouait à fond à minuit… Ca a bien failli ruiner notre amitié. » Beyoncé pouvait être sacré pour de nombreuses personnes, et je le comprenais, même si j’étais personnellement plus une Taylor Swift girl.
« Des fois je me dis que, peut-être c’est pour ça que les autres colocs ne restent pas longtemps. Parce qu’ils ont pas l’impression d’être chez eux… Mais j’ai accumulé trop de truc au file des années, ça n’rentre pas dans ma chambre tout ça. » J’agitai mes mains, d’un air de dire “non non non”. « Le seul fait que tu t’inquiètes de ça, c’est bien la preuve que tu es une super colocataire qui les font se sentir bien ici. En plus ta déco est super mignonne et plutôt soft, même si bon, je suppose que je trouve tout soft comparé à chez moi. » J’haussai les épaules. « C’est normal de s’approprier l’espace où on vit et je suis sûre que tu laisses les collocs y mettrent leur patte, tant que ça reste… Cozy. Et pas un énorme poster de Beyoncé. Sorry to the beehive », plaisantai-je en référence à son fandom. Je lançai notre commande et ouvris un paquet de chips pour grignoter en attendant, continuant de boire mon verre qui descendait à vitesse grand V. Depuis ma rupture, je buvais avec un peu trop d’entrain, mais bon. C’était un classique des messy breakups. « Du coup t’as jamais vécu avec quelqu’un avec qui t’étais en couple ? » Demandai-je, curieuse. « Parfois, pour me consoler après une rupture, je me dis que l’autre personne n’avait pas d’aussi bon goût en terme de déco et que j’aurais dû vivre dans un appart moins beau que le mien, et ça me réconforte un peu », admis-je, plaisantant à moitié.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
« Ton algorithme insta, twitter, ce que tu veux ! » Nope, ça non plus elle n’avait pas, mais elle se retenait de le faire remarquer à Marceline, de peur de passer pour une sorte d’extra-terrestre. Elle avait un compte Reddit, un compte 4Chan et un compte Youtube. C’était tout. Et selon elle c’était largement suffisant. Puis la convo tournait bien vite aux produits de beauté utilisé par les stars, un sujet bien loin des préoccupation de Andrea. « Laisse moi deviner, t’es fan du Seigneur des Anneaux ? » Andrea haussait les épaules, limite fataliste. Elle n’était pas une fan hardcore comme certain, mais oui, elle aimait l’univers créer par Tolkien, surtout pour les elfes qu’elle trouvait bien trop cool.
Les yeux rivés sur l’écran du téléphone, salivant presque déjà en voyant les choix qui s’offrait à elle. « Tu es un peu la doyenne de la maison, c’est ça ? La maman de tout le monde ? » Andrea pouffait de rire. « Oui si on veut. Doyenne, maman, vieille fille…. Un peu tout ça. » admettait-elle, trouvant ce rôle plus dépriment qu’autre chose. Pourtant il fallait bien admettre que c’était la position dans laquelle elle se trouvait. « Tant mieux, ça peut être un peu le loto la colloc. Je suis encore super pote avec mon ancienne colloc de New-York, mais à Sydney j’ai vécu avec une amie et depuis on ne se parle plus et elle a bloqué mon numéro. » Andrea grimaçait machinalement en entendant ça, un air désolée sur le visage. De son côté elle avait eu assez de chance de ce côté là….à moins qu’elle ne soit simplement trop accommodante, trop facile à vivre ? En tout cas elle n’avait jamais pris le risque d’emménager avec des amis, de peur, justement, de découvrir qu’elle ne les supportaient pas tout les jours. « Je pense que c’est toujours difficile de vivre avec des amis. On découvre leur petites manies.. on réalise qu’on ne les supporte pas plus de deux jours de suite… » elle échappait un petit rire, même si ce qu’elle disait était souvent vrai, elle préférait en rire. Son choix s’arrêtait sur un burger au poulet et elle regardait sans rien dire Marceline remplir le panier de leur commande avec tout un tas de sides. Clairement trop pour deux personne, mais bon Raph serait certainement ravis d’avoir des restes à grignoter en rentrant. « Arrête, j’ai vécu chez Théo quelques semaines après une rupture affreuse, et je lui ai demandé un jour de baisser le son de la chanson de Beyoncé qu’il jouait à fond à minuit… Ça a bien failli ruiner notre amitié. » Andrea riait plus fort qu’elle ne l’aurait voulu, couvrant sa bouche rapidement, presque elle même surprise par sa réaction. « Les fans de Beyoncé son intenses… » notait-elle en pouffant de rire.
« Le seul fait que tu t’inquiètes de ça, c’est bien la preuve que tu es une super colocataire qui les font se sentir bien ici. En plus ta déco est super mignonne et plutôt soft, même si bon, je suppose que je trouve tout soft comparé à chez moi. » C’est vrai que, pour avoir vu la maison de Marceline lors de sa dernière soirée, tout était bien plus coloré qu’ici. Mais en même temps, l’actrice vivait seule, donc elle pouvait laisser libre cour à son imagination et ses envies. « C’est normal de s’approprier l’espace où on vit et je suis sûre que tu laisses les colocs y mettrent leur patte, tant que ça reste… Cozy. Et pas un énorme poster de Beyoncé. Sorry to the beehive. » Andrea hochait vivement la tête. « Un poster de Beyoncé ferait tache dans un salon, de toute façon. » assurait-elle. Elle n’avait rien contre la chanteuse, loin de là, mais tout poster, quelque soit l’artiste, aurait fait tâche dans une tel déco. Elle prenait une petite gorgée de bière, notant que la pinte de Marceline se vidait bien vite. Est ce qu’elle devait elle aussi descendre sa bière aussi rapidement ? Elle hésitait un peu, prenant une nouvelle gorgée tout de même, comme pour faire bonne figure. « Du coup t’as jamais vécu avec quelqu’un avec qui t’étais en couple ? » Andrea secouait déjà la tête, reposant sa pinte sur la table basse. « Non jamais. J’ai jamais été en couple assez longtemps je pense. » Le dire à voix haute lui faisait se rendre compte qu’elle était plus seule qu’elle ne voulait bien l’admettre. Son dernier ex en date avait bien eu un tiroir où ranger ses affaires mais ça s’arrêtait là. Pourtant c’était pas l’envie qui lui manquait, elle avait simplement peur de faire fuir une énième personne en évoquant une potentielle cohabitation. « Parfois, pour me consoler après une rupture, je me dis que l’autre personne n’avait pas d’aussi bon goût en terme de déco et que j’aurais dû vivre dans un appart moins beau que le mien, et ça me réconforte un peu » Andrea pouffait de rire. « Ton ex n’aimait pas la couleur ? » lâchait-elle en gloussant avant de se taire soudainement. « Pardon. C’est peut-être encore trop frais pour parler de ça. » Elle attrapait quelques chips, les fourrant dans sa bouche, histoire de se taire quelques instant. « Mon ex avait une déco par terrible. » avouait-elle, préférant critiquer le sien, plutôt que celle de Marceline qu’elle ne connaissait pas. « En plus vu qu’il était déjà papa, son salon était rempli de jouet pour bébé. Bon, c’est pas vraiment sa faute du coup, mais c’était pas très joli niveau harmonie des couleurs. » Notait-elle en pouffant de rire.« Le reste de sa déco était du genre : noir et blanc. Moderne et froid. » Elle secouait lentement la tête. « J'aime pas du tout. Je pourrais pas me sentir bien chez moi avec une décoration aussi... glaciale et impersonnel. » Andrea elle avait besoin de couleur, rien de trop flashy toute fois, puis elle avait besoin de plantes pour apporter un peu de vie dans son intérieur. « Tu veux une seconde bière ? » notait-elle enfin face à la pinte de Marceline qui était déjà presque vide.
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
Yeah, we're happy, free, confused, and lonely in the best way It's miserable and magical, oh yeah Tonight's the night when we forget about the heartbreaks It's time
Maintenant qu’on parlait déco, j’en profitais pour observer avec un peu plus d’attention comment le salon était agencé. Andy avait clairement plutôt bon goût, c’était chaleureux sans être too much (enfin, moi, j’adorais le too much) ça avait de la personnalité, c’était cohésif. Je me demandais à quoi ressemblait ses tableaux pinterests, est-ce qu’elle en avait un entière dédié aux plantes ? Est-ce qu’elle avait un instagram pour ses plantes ? Il faudrait que je lui demande - je n’avais aucune idée de si elle s’était abonnée à moi, ou si elle l’était avant que l’on se rencontre, et j’avais trop de followers pour le savoir. Je ne savais pas ce qui me ferait le plus bizarre, qu’elle me suive sur un compte où plus de 3 millions de personnes s’intéressaient à ma vie, soulignant le déséquilibre bizarre entre ma vie et la sienne, ou qu’elle n’ai pas la curiosité de le faire ?
Je relançais la conversation sur le fait de vivre avec son partenaire. « Non jamais. J’ai jamais été en couple assez longtemps je pense. » J’hochai la tête. C’était quelque chose que je n’avais personnellement pas souvent expérimenté non plus. Ou du moins, pas longtemps : j’avais eu les relations qui vont trop vite et où on se met à vivre ensemble après trois semaines pour rompre trois autres semaines après. Oui, parfois, j’étais un cliché de lesbienne, ce qui avait ces désavantages, certes, mais dont j’étais habituellement plutôt fière, car j’avais décidé après des années accidentellement dans le placard (c’est à dire que je ne me mentais pas à moi-même, non, je n’avais juste même pas envisagé être autre chose qu’hétéro avant de réaliser et de me dire… oh.. oui, bon, ça fait sens) que c’était cool de ne pas être hétéro. « Même pas une petite relation entre meuf qui va trop vite et où on aménage ensemble après deux dates ? » Plaisantai-je, avant de préciser : « Par expérience, je ne recommande pas spécialement. » J’eus un petit rire à l’évocation de ces souvenirs.
Je mentionnai à Andy ma technique pour m’aider dans les ruptures : me dire qu’aucune fille que j’avais fréquénté n’avait d’aussi bons goûts en déco que moi. « Ton ex n’aimait pas la couleur ? » Elle eut un rire avant de se reprendre, sérieux : « Pardon. C’est peut-être encore trop frais pour parler de ça. » Je secouai ma main, chassant sa remarque. « Non, c’est l’inverse. J’ai besoin d’en parler. Je pense que la plupart de mes amis n’en peuvent plus de m’entendre en parler ! » J’étais clairement du genre à radoter sur mes peines de coeur, même si j’avais de la chance d’avoir des amis qui acceptaient cette part de moi. « Mon ex avait une déco par terrible. En plus vu qu’il était déjà papa, son salon était rempli de jouet pour bébé. Bon, c’est pas vraiment sa faute du coup, mais c’était pas très joli niveau harmonie des couleurs. » On se remit à rire - c’était facile de rire avec elle, et ça me faisait du bien. « J’ai bien peur que ma décoration ressemble à celle d’une chambre d’enfants, parfois ! » On repartit dans un fou rire, sirotant nos bières. « Le reste de sa déco était du genre : noir et blanc. Moderne et froid. » Je fis semblant de pousser un cri outré, riant à moitié. « J'aime pas du tout. Je pourrais pas me sentir bien chez moi avec une décoration aussi... glaciale et impersonnel. » Je secouai la tête. « Non mais quelle horreur, tu mérites mille fois mieux ! » En tant que queen de la couleur, je ne pouvais pas le supporter. « Tu veux une seconde bière ? »
Je lui fis un grand sourire et approuvai. Elle revint avec une autre bière qu’on bu en continuant à discuter jusqu’à que le livreur arrive. Je lui filai un gros pourboire en cash et on s’installa avec toutes notre festin, mangeant, riant, et continuant à boire. Je commençai à avoir chaud, cette douce chaleur après assez de verres, et j’avais explosé mon burger et les onion ring. Je mangeais mes frites, puis des bonbons, puis à nouveau des frites, riant de mon petit mélange sucré salé. « Pourquoi il faudrait attendre un brunch pour manger les desserts en même temps que les plats, hein ? » Demandai-je, reprenant des frites. Je m’affalais dans le canapé, terminant ce qui devait être mon troisième verre (ou quatrième ? j’étais détendue, je ne comptais plus.) « Jiyeon adorait les brunchs », soupirai-je. Je secouai ma tête. « Franchement, c’est ridicule, c’est pas ma première rupture. C’est même ma douzième. On m’a largué neuf fois, et je compte que les relations sérieuses… » Je grimaçai. « Bref, it’s not my first rodeo. Mais à chaque fois j’ai l’impression d’être triste pareil, comme si je n’apprenais pas la leçon, j’oublie que je m’en suis remise la fois d’avant et j’ai l’impression que la tristesse ne partira jamais. » Je soupirai dramatiquement. « Toi qui est… un peu plus avancée que moi dans ta rupture actuelle… Rassure moi. Le sentiment de seum intense, ça se calme ? »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
« Même pas une petite relation entre meuf qui va trop vite et où on aménage ensemble après deux dates ? » Andrea pouffait de rire. Un cliché tenace mais aussi étrangement réaliste. Andy n’avait toute fois jamais tenté l’aventure, peut-être trop prudente, trop soucieuse d’attendre que l’autre face le premier pas, de peur de passer pour une forceuse. « Par expérience, je ne recommande pas spécialement. » « C’est noté. » déclarait-elle en pouffant de rire. Marceline avait certainement plus d’expérience qu’elle coté coeur, donc elle voulait bien la croire quand elle disait que ce n’était pas forcément la bonne méthode. Le sujet passait de relation à déco, puis de déco à relation, et Andrea s’excusait déjà de mentionner l’ex de la blonde. Elle mettait tellement souvent les pieds dans le plat qu’elle s’excusait, presque, après chaque remarque, s’en était maladif. « Non, c’est l’inverse. J’ai besoin d’en parler. Je pense que la plupart de mes amis n’en peuvent plus de m’entendre en parler ! » « Oh, alors va y, vide ton sac, n’hésite pas ! » assurait-elle. C’était à la fois par gentillesse qu’elle acceptait d’être à l’écoute mais aussi pour en apprendre plus sur Marceline et sur les relations de manière général. A défaut d’avoir de l’expérience, Andrea apprenait de celles des autres. « J’ai bien peur que ma décoration ressemble à celle d’une chambre d’enfants, parfois ! » Andrea secouait déjà la tête à la négative. « J’touve ta déco très sympa. » assurait-elle, avant d’évoquer celle de son ex qui, pour le coup, était tout l’inverse de celle de l’actrice. « Non mais quelle horreur, tu mérites mille fois mieux ! » « Oui, je mérite quelqu’un avec une déco de chambre d’enfant ! » lâchait-elle en pouffant de rire, pensant taquiner Marceline, sans se rendre compte qu’elle y lâchait au passage un sous entendu qui s’apparentait presque à du flirt.
Le livreur venait interrompre la conversation, Marceline s’occupait déjà de réceptionner la commande, alors que Andrea sortait de nouvelles bières. Le sac uber beats était rapidement vidé sur la table basse du salon : deux burgers, des frites, des oignon rings, des pilons de poulet, des chicken fingers… Bref il y avait de quoi faire. S’ajoutant à ça les chips et les bonbons du début de soirée. Andrea déballait son burger, croquant bien vite dedans, avant de s’emparer d’une serviette en papier pour essuyer toute la sauce qu’elle avait autour de la bouche. Son regard suivait la main de Marceline, qui attrapait une frite, puis un bonbon, puis de nouveau une frite. « Pourquoi il faudrait attendre un brunch pour manger les desserts en même temps que les plats, hein ? » Un sourire enfantin s’affichait déjà sur les lèvres de la Welch. C’était également sa philosophie de vie. Puis les mélanges chelou c’était sa grande passion, elle aimait toujours tester tout et n’importe quoi, surtout après une ou deux bières. Elle était de ceux qui trempait leur frite dans leur milkshake et n’en avait pas honte. « T’as bien raison. » notait-elle. Attrapant un gummy bear vert pour le tremper dans la sauce cajun de son burger. Bon, c’était bien moins bon que frite et milkshake vanille, mais c’était interessant. « Jiyeon adorait les brunchs » Ah c’était ça son prénom, elle l’oubliait à chaque fois. Déjà avec des prénoms anglophones elle galérait à les retenir alors là, autant dire que la tâche était encore plus difficile avec un prénom coréen. « Parce que les brunchs c’est instagrammable ? » notait-elle d’un air presque hésitant, ne sachant pas trop si elle pouvait clasher l’influenceuse ou si c’était hors limite. « Franchement, c’est ridicule, c’est pas ma première rupture. C’est même ma douzième. On m’a largué neuf fois, et je compte que les relations sérieuses… » Douze relations, wow, Andrea se sentait presque comme une gamine de quinze ans avec ses trois ex. « Bref, it’s not my first rodeo. Mais à chaque fois j’ai l’impression d’être triste pareil, comme si je n’apprenais pas la leçon, j’oublie que je m’en suis remise la fois d’avant et j’ai l’impression que la tristesse ne partira jamais. » Andy attrapait quelques frites, les fourrant dans sa bouche avant de faire glisser le tout avec quelques gorgées de bière. « Toi qui est… un peu plus avancée que moi dans ta rupture actuelle… Rassure moi. Le sentiment de seum intense, ça se calme ? » « Oui ça finit par passer. » assurait-elle. « Enfin parfois y’a comme… des flashback. T’es tranquille devant la télé, puis paf, tu repenses à un truc avec ton ex. » Andrea faisait mine d’être frapper en plein visage par le souvenir en question. « C’est un peu chiant, mais on s’y fait. Avec le temps on y repense moins, et quand on y pense c’est presque avec nostalgie. » Elle prenait un air rêveur avant d’ajouter d’une petite voix : « C’était pas si mal de retrouver ses chaussettes sales au pied de mon lit… » Elle pouffait de rire, comme une idiote avant de reprendre, plus sérieusement, se rendant bien compte qu'elle ne pouvait pas répondre qu'avec des blagues à cette question. « Mais, c’est normal je pense. C’est aussi normal d’être triste à la fin d’une relation, même après douze ruptures. En fait...si t’étais pas triste, là, ce serait un peu plus inquiétant. C'est que tu serais comme anesthésiée par tout ça, et faudrait consulter. » Elle reprenait une gorgée de bière avant d'attraper un morceau de poulet frit. « J'pense pas qu'il y ai vraiment de leçon à apprendre en fait... Vu qu'on ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Tu peux pas te dire "ok, la prochaine fois, je tombe amoureuse d'une fille moins toxique"... Tu peux essayer d'éviter de genre de personne, évidemment, mais choisir sur qui te finiras par craquer... là c'est mission impossible. » elle trempait son bout de poulet dans la sauce barbecue qui avait été entamée avant d'ajouter : « Enfin je veux pas te déprimer hein, et ça veut pas dire que tu seras toujours dans des relations qui te conviennes pas, simplement que si t'as un faible pour les bad girls, t'y peux rien. » Elle avait la désagréable sensation de s'enfoncer, comme trop souvent, alors elle se contentait de manger son poulet avant de sortir une autre connerie pseudo-philosophique.
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
Yeah, we're happy, free, confused, and lonely in the best way It's miserable and magical, oh yeah Tonight's the night when we forget about the heartbreaks It's time
Andy avait clairement tort de s’inquiéter que ses colocs se sentent à l’aise : on était bien ici, comme à la maison, c’était cosy, le canapé confortable, et la présence d’Andy était comme un petit rayon de soleil aussi. J’eus un sentiment de nostalgie, repensant à mes anciennes colocations, même si clairement, aujourd’hui, je désirais habiter seule plus que tout. J’avais l’impression qu’il y avait déjà trop de gens dans mon quotidien, souvent contre ma volonté, et j’avais terriblement besoin d’être tranquille chez moi. C’était d’ailleurs assez nouveau pour moi qui n’avait jamais supporter d’être seule. Il fallait croire qu’à présent, avec des millions de fans, je n’étais jamais seule, et je m’en mordais les doigts. Mais avec Andy, je me sentais normale, loin de la Marceline connue ; j’eus une pensée pour Jiyeon qui vivait pour le feux des projecteurs et qui avaient du mal à comprendre pourquoi je n’avais parfois pas envie de mettre la moindre de nos activités en story instagram - et pourtant, dieu sait que j’étais moi-même une oversharer. J’évoquai Jiyeon et son amour pour les brunchs à Andy, qui sembla hésiter un instant avant de répondre : « Parce que les brunchs c’est instagrammable ? » Cette phras me prit par surprise et j’éclatai de rire, manquant de recracher ma gorgée de milkshake. « Tu l’as très bien cernée ! »
C’était peut-être un peu immature, mais rire de Jiyeon me faisait du bien. J’avais besoin d’un peu ternir l’image que j’avais d’elle pour me détacher des sentiments. Ca, et le temps qui passait petit à petit, et tout allait finir par passer, par se calmer, pas vrai ? « Oui ça finit par passer. Enfin parfois y’a comme… des flashback. T’es tranquille devant la télé, puis paf, tu repenses à un truc avec ton ex. » Je tapai dans mes mains, l’air de dire “mais oui, exactement !” parce que je voyais très bien de quoi elle parlait, malheureusement. Ca m’arrivait encore, y compris avec des relations très anciennes. « C’est un peu chiant, mais on s’y fait. Avec le temps on y repense moins, et quand on y pense c’est presque avec nostalgie. C’était pas si mal de retrouver ses chaussettes sales au pied de mon lit… » On pouffa de rire ensemble, parce qu’on voyait toutes les deux cette sensation. « C’était pas si mal qu’elle instagramme tous nos brunchs, faisant refroidir tous nos plats… » Plaisantai-je, relançant les éclats de rire d’Andy et moi. Je poussai un soupir, mi-amusée, mi-fatiguée. « Oui, j’ai l’impression qu’avec le temps, les émotions et les souvenirs sont désaturés, que ça a moins de pouvoir, en quelque sorte… » Expliquai-je. « Et bizarrement, parfois, je trouve ça triste, tu vois ? Je me dis, mais où vont ces sentiments ? Comment ça peut être si fort et disparaître ensuite ? » C’était peut-être un peu dramatique comme ça, mais c’était vraiment ce que je ressentais, et j’avais l’impression qu’Andy était assez douce pour ne pas juger mes états d’âme. J’aimais bien ça, chez elle : je n’avais jamais l’impression qu’elle me jugeait, ou du moins jamais méchamment.
« Mais, c’est normal je pense. C’est aussi normal d’être triste à la fin d’une relation, même après douze ruptures. En fait...si t’étais pas triste, là, ce serait un peu plus inquiétant. C'est que tu serais comme anesthésiée par tout ça, et faudrait consulter. » J’eus un petit rire et secouai la tête : « Le jour où je n’ai pas d’émotions fortes, je pense que mes amis m’amènent direct à l’hosto, ça serait tellement improbable me connaissant », admis-je en haussant les épaules, plaisantant de moi-même.« J'pense pas qu'il y ai vraiment de leçon à apprendre en fait... Vu qu'on ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Tu peux pas te dire "ok, la prochaine fois, je tombe amoureuse d'une fille moins toxique"... Tu peux essayer d'éviter de genre de personne, évidemment, mais choisir sur qui te finiras par craquer... là c'est mission impossible. » J’hochai la tête, rêveuse. Oui, je ne choisissais pas vraiment tout ça. Mais en même temps, j’avais l’impression d’être coincée dans des patterns dans lesquels je retournais, consciente des red flags. « Enfin je veux pas te déprimer hein, et ça veut pas dire que tu seras toujours dans des relations qui te conviennes pas, simplement que si t'as un faible pour les bad girls, t'y peux rien. » Je machai mes frites, songeuse. Est-ce que j’avais un faible pour les bad girls ? Je repensais à mes exs. « J’pense pas que toutes mes exs aient été des bad girls, mais plutôt que beaucoup étaient… Inacessibles émotionnellement, tu vois ? Comme si j’allais vers les personnes qui ne pouvaient pas me rendre mon intensité, comme si une espèce de prophétie auto-réalisatrice. Et je me dis que ça, c’est un peu de ma faute quand même, non ? » Je mordillai l’intérieur de ma joue. « Damn, en fait, faut peut-être vraiment que j’aille consulter ? » J’eus un rire, rendant le sujet léger, parce qu’en réalité j’étais trop ambivalente sur le sujet des psys pour accepter complètement que j’aurais pu aller mieux si je consultais quelqu’un. Mais ça c’était encore un autre sujet.
Je m’étirais sur le canapé, finissant mon verre. « En fait, c’est pas Bruce que tes amis devraient t’appeler, c’est Soron. » Andy me regarda avec un air bizarre. « Bah oui, parce qu’il est genre, super sage et pleins de bons conseils et il aide les autres dans leur quête de… » Andy se mit à rire et je compris : « C’est pas comme ça qu’il s’appelle ? J’ai dit une bêtise ? » On prit un nouveau fou rire, si bien que quelques larmes me montèrent aux yeux. Je secouai la tête. « Bon, on reprend un verre et tu m’expliques qui est qui dans le Seigneur des Anneaux, ok ? »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
« Tu l’as très bien cernée ! » Andy trouvait ça limite inquiétant de réussir à cerner une inconnue aussi facilement. Enfin peut-être que Marceline avait un faible pour les filles fades, qui sait, elle n’était pas là pour juger, tout les gouts étaient dans la nature, et si la grande blonde aimait les filles qui ne vivait que pour Instagram, alors … good for her ? Andrea continuait de manger alors que la conversation se faisait un brin plus sérieuse, évoquant les pensées parasites qui parfois ruinaient leur journée. Andrea les connaissaient que trop bien. Parfois elle se demandait si elle n’était pas trop sentimentale ou trop rancunière quand, par exemple, sa première copine réapparaissait dans ses rêves ; mais elle s’était faite à l’idée que c’était probablement normal. On ne pouvait pas effacer ce genre de souvenir, right ? Et toutes personnes ayant comptés à un moment, laissait une trace indélébile dans une vie. « Oui, j’ai l’impression qu’avec le temps, les émotions et les souvenirs sont désaturés, que ça a moins de pouvoir, en quelque sorte… » Andy hochait vivement la tête en mordant dans son morceau de poulet. « Et bizarrement, parfois, je trouve ça triste, tu vois ? Je me dis, mais où vont ces sentiments ? Comment ça peut être si fort et disparaître ensuite ? » Elle s’arrêtait de mâcher, comme frapper parce que venait de dire Marceline. C’était pas bête comme interrogation. Y’a un an de ça, Andy était quasiment prête à épouser son ex, et voilà qu’aujourd’hui elle était passé à autre chose. C’était étrange, mais probablement la preuve qu’une relation demandait du travail, quelque soit l’intensité des sentiments, la flamme s’entretenait, sans quoi elle finissait inexorablement par s’éteindre. Mais pas le temps de philosopher sur la question, la conversation se poursuivait, entre coupé par des petits rires. « J’pense pas que toutes mes exs aient été des bad girls, mais plutôt que beaucoup étaient… Inaccessibles émotionnellement, tu vois ? Comme si j’allais vers les personnes qui ne pouvaient pas me rendre mon intensité, comme si une espèce de prophétie auto-réalisatrice. Et je me dis que ça, c’est un peu de ma faute quand même, non ? » Andy secouait la tête à la négatif. « C’est certainement pas de ta faute. » « Damn, en fait, faut peut-être vraiment que j’aille consulter ? » « ça fait toujours du bien de parler à quelqu’un. Je n’peux que te le recommander. » assurait-elle. Andrea avait la même thérapeute depuis des années, ça lui convenait bien, elle y passait toute les deux semaines pour vider son sac, pleurer un coup, c’était une habitude qu’elle avait prise et dont elle était a présent incapable de se passer au risque d’imploser a cause d’un trop plein de pensés.
« En fait, c’est pas Bruce que tes amis devraient t’appeler, c’est Sauron. » La jeune femme manquait de s’étouffer. « Sauron ? » répétait-elle, comme pour s’assurer qu’elle avait bien entendu. « Bah oui, parce qu’il est genre, super sage et pleins de bons conseils et il aide les autres dans leur quête de… » Andrea ne pu se retenir de rire. « C’est pas comme ça qu’il s’appelle ? J’ai dit une bêtise ? » « Sauron c’est le seigneur des ténèbres, il est pas de bon conseil, c’est le grand méchant. » expliquait-elle, tentant de se remettre de ce fou rire qui l’empêchait de prendre une nouvelle gorgée de sa bière. Elle se calmait un peu pour ajouter : « Ils ont des noms à coucher dehors, donc je comprend la confusion, mais mélanger Gandalf et Sauron faut quand même le faire ! » Elle essuyait, d’un révère de main, les larmes qui perlaient au coin de ses yeux. « Bon, on reprend un verre et tu m’expliques qui est qui dans le Seigneur des Anneaux, ok ? » « Ok. Y’a du boulot visiblement. » déclarait-elle en se tirant de sa place pour retourner en cuisine et ramener deux nouvelles bières. La nuit allait être longue.