ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I could be right, I could be wrong, I couldn't give a damn. Saving my life or wasting my time won't make a difference. We've gone so far, we have passed the horizon. Can't look back, we're beyond any reason
Ce ne serait clairement pas son moment le plus brillant, et Sergio l’avait su dès qu’il s’était agenouillé face à Alejandro pour lui offrir cette fameuse leçon sur la violence. Que ce soit clair, dans d’autres circonstances, il n’aurait eu aucun problème à prendre la responsabilité d’éduquer leur fils, de lui expliquer ce qui était à ne pas faire et pourquoi. Il n’était pas encore trop tard pour exercer une bonne influence dans sa vie et puisqu’il avait enfin juré de reprendre le rôle de patriarche, Sergio compterait bien s’en tenir. Cependant, il n’avait pas les mots pour décrire le mépris qu’il ressentait à l’égard de son ex-femme à ce moment précis. Placer l’enfant entre eux deux, l’utiliser comme moyen de le punir lui pour une histoire dont elle ne connaissait ni les tenants ni les aboutissants ne lui convenait pas du tout. Il n’avait aucune intention de se disputer avec Maritza devant leur cadet, mais cela ne l’empêcherait pas de lui faire regretter sa demande. Il n’avait rien raté de ses réactions, absolument rien. Son air de presque approbation à l’évocation de la violence uniquement en self-défense, cette sensation illusoire qu’elle devait ressentir d’avoir gagné cette partie. C’était vraiment mal le connaître, et autant dire qu’il se délecta de la voir bondir du coin de l’œil quand enfin, le vent changea de sens. Elle dut garder contenance pour l’enfant, le rassurer, mais l’agent opta pour faire les gros yeux à Alejandro et secouer lentement la tête, indiquant qu’il n’y croyait pas une seconde. La provocation aurait pu s’arrêter là mais aller plus loin et toucher la corde sensible était bien trop tentant. Il savait pertinemment qu’il aurait à répondre de ce coup bas, mais était-il seulement à cela près quand Maritza aimait tant lui rappeler toutes ses erreurs ? Au moins cette fois-ci aurait-elle une bonne raison de se plaindre de lui. En une occurrence unique, Cesar eut heureusement l’idée d’être le plus mature dans cette situation et de venir directement distraire son petit frère plutôt que de se mêler aux histoires parentales. C’était sans doute la meilleure issue qu’ils puissent avoir et Sergio se garda bien de s’interposer, le gamin l’oubliant immédiatement à la mention du jeu vidéo. L’homme se releva, affichant un sourire détendu le temps que ses deux fils disparaissaient du salon. Il capta l’air désapprobateur de Cesar et pour une fois, se contenta de juste hocher le menton, acquiesçant silencieusement sur le fait que la tempête qui était sur le point de prendre place dans la pièce était parfaitement inutile. A peine la porte de la chambre à l’étage eut-elle claquée que Maritza était debout face à lui, son regard sombre crachant des étincelles. Son visage était déformé par la colère et quand bien même il le méritait, Sergio était désormais trop irrité pour ressentir la moindre once de culpabilité. « Parce que tu crois que Alejandro n’a pas déjà fait le parallèle ? » Il n’était pas bête. Il n’avait pas besoin d’une leçon pour connaître la pire conséquence des mauvaises actions et ce directement grâce aux mauvais choix de son aîné. Le doigt sur son torse ne le fit pas reculer du tout, ses prunelles fermement accrochées à celles de son ex-femme. « Je ne sais pas à quel moment les choses ont dérapées et ce que tu as fait de travers pour que notre aîné tourne de la sorte. Très franchement, ça n’a plus aucune importance. Il est assez grand pour prendre ses décisions. » Peut-être que ce gamin était juste violent par nature, peut-être qu’il avait fréquenté les bonnes personnes. « Crois-moi, ce serait difficile d’oublier que je n’ai pas été présent quand tu t’acharnes autant à me le rappeler. » C’était un discours qu’il connaissait par cœur à force, le conflit récurrent sous ce toit. « Mais maintenant tu sais ce que cela fait d’user de son fils pour décrédibiliser l’autre parent. » Il n’avait fait qu’équilibrer la balance et rendre à son ex-femme la monnaie de sa pièce. « Alors dis-moi Mari, pourquoi es-tu en colère exactement ? Parce que je suis là ? Que j’essaye de faire partie de cette famille ? De nouer un lien avec mon fils ? Tu es celle qui s’est comportée de manière hostile dès la seconde où tu as franchi cette porte. » Il avait essayé d’aplanir les choses mais elle ne lui en avait juste pas laissé la chance. « Ce n’est pas parce que je cherche la rédemption dans cette famille que j’accepterai de me faire insulter. » Le respect ne pouvait pas fonctionner à sens unique. S'il fallait se battre pour cela, il n'aurait aucun problème à le faire.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
« Parce que tu crois que Alejandro n’a pas déjà fait le parallèle ? » Bien sûr que si il avait fait le rapprochement. Alejandro était loin d'être stupide, vif d'esprit, le garçon était un fin observateur qui parvenait aisément à déduire les choses. Maritza n'était pas stupide au point de l'ignorer. Elle mettait néanmoins à point d'honneur à ne jamais parler de son aîné en présence du cadet. Ressasser les erreurs commises par Rudy lui donnait la nausée et elle n'avait aucune envie qu'Alejandro garde en mémoire tous les délits commis par l'autre. D'un commun accord, aucun des enfants Gutiérrez ne parlait donc jamais de leur aîné si le petit était dans la pièce. Que Sergio se soit permis d'y faire allusion la rendait dingue pourtant elle ne répondit rien à sa question rhétorique.
Si Sergio n'avait absolument pas cillé lorsqu'elle lui avait enfoncé son doigt dans le thorax, la mère de famille recula brusquement lorsqu'il lui asséna : « Je ne sais pas à quel moment les choses ont dérapé et ce que tu as fait de travers pour que notre aîné tourne de la sorte. Très franchement, ça n’a plus aucune importance. Il est assez grand pour prendre ses décisions. ». Ses mains se mirent à trembler tandis que ses sourcils se froncèrent de douleur face aux propos tenus. Son ancien compagnon avait décidé de lui faire mal, de la mettre plus bas que terre et le moins que l'on puisse dire c'était qu'il y parvenait avec une facilité déconcertante. Il ne semblait avoir aucun mal à tirer à balle réelle. Blesser Maritza dans son ego et fissurer un peu plus son cœur ne lui posaient aucun problème de conscience. Si cela avait été un autre, la mexicaine aurait pu mettre ce genre de réaction sur l'impulsivité mais pas Sergio. Sergio était mesuré, intelligent et très bon orateur, il savait toujours ce qu'il faisait ou ce qu'il disait. Il n'y avait pas eu d'accident, sa langue n'avait pas fourché, il avait planté une lame dans sa chair et la faisait tourner sans le moindre remord. Sous le choc des ses mots, Maritza sentait qu'elle perdait peu à peu pieds. Elle avait du mal à se concentrer sur ce qu'il lui racontait, du mal à remettre de l'ordre dans ses pensées et dans le déroulé de cette conversation catastrophique. Si elle considérait qu'elle était dans son bon droit en demandant des explications à Cesar et à Sergio concernant leur visage abîmé, il était clair que pour le reste elle ne savait plus. Sans doute était-elle allée trop loin elle aussi. Se servir d'Alejandro pour atteindre Sergio était d'une bassesse sans nom, indigne d'elle. La rancoeur qu'elle éprouvait pour son ancien mari semblait avoir raison de sa décence et de son besoin de protéger ses enfants.
Elle fut brutalement ramenée à l'instant présent lorsqu'il lui demanda : « Alors dis-moi Mari, pourquoi es-tu en colère exactement ? Parce que je suis là ? Que j’essaye de faire partie de cette famille ? De nouer un lien avec mon fils ? Tu es celle qui s’est comportée de manière hostile dès la seconde où tu as franchi cette porte. ». Si ses mains tremblaient, ses lèvres aussi désormais. La colère laissait peu à peu place à la tristesse et la matriarche était totalement déstabilisée. Tout se bousculait dans sa tête et rien ne semblait vouloir sortir de sa bouche. Elle savait juste qu'elle avait envie de pleurer mais qu'il ne fallait absolument pas qu'elle le fasse. Elle se pinça les lèvres lorsqu'il lui fit remarquer qu'elle n'avait aucun droit de l'insulter. Et elle alors ? Méritait-elle d'être traitée de la sorte après toutes ces années ? Elle avait toujours été à ses côtés, retombait inlassablement amoureuse de lui bien qu'il la faisait régulièrement passer pour une bourrique.
Son cœur frappant de toutes ses forces contre sa poitrine, Mari - après de longues secondes de silence - finit par répondre : « Pourquoi je suis en colère ? Parce que t'es parti Serg. Encore et encore. » Son regard planté dans le sien, elle sentait des larmes perler aux coins de ses yeux mais prit sur elle pour qu'aucune ne glisse le long de ses joues. Elle laissa retomber mollement ses bras le long de son corps et après un long soupir poursuivit : « Tu sais ce qui m'énerve le plus dans tout ça ? C'est que je le savais. Je savais que tu recommencerais, que tu ferais comme si tu m'aimais pour mieux te barrer quand tu serais lassé. Je le savais mais j'ai quand même foncé tête la première. ». Pour la première fois depuis des années, Maritza mettait enfin des mots sur ce qui la rongeait réellement. Pour la première fois elle exprimait à voix haute le fond de ses pensées. Il l'avait prise pour une conne, encore et encore. C'était d'une humiliation sans nom. Le pire dans tout ça, c'était qu'au fond d'elle elle savait qu'il lui suffisait de claquer des doigts pour qu'elle retombe dans le même schéma catastrophique. Il pouvait se servir d'elle comme bon lui semblait, Maritza était faible face à lui. Son seul moyen de se défendre et de se protéger était d'attaquer, d'être en colère, constamment.
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
I could be right, I could be wrong, I couldn't give a damn. Saving my life or wasting my time won't make a difference. We've gone so far, we have passed the horizon. Can't look back, we're beyond any reason
S’il était capable d’accepter ses torts, Sergio n’était pas l’homme qui courberait inlassablement l’échine sous les accusations. Et surtout maintenant que les enfants étaient réfugiés dans une chambre, loin de cette discussion, le patriarche ne comptait plus tenir sa langue, sautant directement sur les sujets sensibles pour rappeler à son ex-femme que s’il était loin, bien loin d’être parfait, il ne pouvait pas être tenu responsable de tous les maux du monde. Les accusations avaient leurs limites, les moyens de le punir également. Cette dispute naissante n’était que du réchauffé de toutes celles qu’ils avaient eu par le passé et comme à chaque fois, il se demandait ; où étaient les limites, ici ? Quand est-ce que cela déraperait ? Quand est-ce qu’ils se retrouveraient à parler trop franchement, à exposer les plaies à vif ? L’unique chose dont l’homme était certain, c’était que ce n’était pas ce qu’il espérait pour aujourd’hui. Pas alors qu’il faisait les choses dans les règles. Il était venu pour passer du temps avec son fils, l’aider à faire ses devoirs, jouer avec, essayer de créer une relation. Il était le seul de leurs enfants avec qui il n’était pas encore trop tard et Sergio ne pouvait juste pas ignorer cette chance en se disant que tant pis, il se rattraperait avec Paola. Mais que Maritza cherche à l’humilier devant le garçon était juste inacceptable. Peu importe ses erreurs passées, il ne l’accepterait pas. Il était fatigué qu’elle lui mette des bâtons dans les roues pour mieux lui reprocher son absence, encore. Oui, il était parti. Durant leur mariage, la plupart des soirées. Avant la naissance de Cesar. Après la naissance de Alejandro. Après la naissance de Maria. S’il ne méritait de se pardonner sur aucun de ces départs, c’était surtout ce dernier qui piquait. Ce n’était qu’une poignée d’années plus tôt et cela n’avait pas été de son fait. Encore aujourd’hui, cela le hantait. Il se demandait ce qui se serait passé si Rudy n’était pas intervenu, ne l’avait pas menacé. Si lentement, Sergio aurait décidé de revenir dans la vie de leur famille plutôt que de s’en tenir éloigné. Après tout, il avait déjà tout ce qu’il désirait à cette période ; la carrière, l’argent, l’influence. Il avait la femme de sa vie dans ses bras. Il était si proche de tout avoir qu’il ne savait même plus s’il devait blâmer leur fils aîné de les avoir sabordés ou lui-même pour ne pas avoir pris le risque. Il pouvait encore sentir la lame froide contre sa jugulaire et se souvenir le rendit incapable de rétorquer. Sa gorge se serra douloureusement alors que l’impuissance le gagnait. Il ne pourrait jamais se défendre face à cette accusation. Il ne pourrait jamais dire la vérité à Maritza en sachant combien cela lui ferait du mal. C’était plus acceptable de la laisser le haïr, même s’il devait en payer les pots cassés. « Je n’ai pas d’excuses pour être parti et pour t’avoir trahie autant de fois. » Sa voix n’était plus aussi colérique, juste défaitiste. « J’avais mes raisons. Pas forcément bonnes. Et je dois vivre avec. » Il avait perdu énormément avec son égoïsme et si c’était à refaire, beaucoup de choses seraient différentes. Mais il n’aurait jamais été le père que leurs enfants méritaient. S’il avait su, ils n’auraient certainement pas eu une famille nombreuse en premier lieu. « Mais je ne suis pas parti parce que je ne t’aimais pas ou parce que j’étais lassé. » Il n’y avait toujours eu qu’elle. Peu importe les histoires qu’il avait pu avoir, il n’était jamais retombé amoureux. Il avait préféré leur mariage à leur famille quand ils avaient commencé à se revoir en secret. N’était-ce pas un bon indicateur de combien il n’avait jamais réussi à se la sortir de sa tête ? « Tu n’es pas obligée de me faire confiance ou de baisser ta garde. Tu es en droit d’attendre plus que des promesses pour être sûre que je ne partirai pas à nouveau. » Il l’accepterait si pour elle, ces deux dernières années n’avaient toujours pas suffi. « Je te demande juste de penser à Alejandro. Si l’on doit attendre que tu me fasses pleinement conscience pour que je puisse l’approcher, il ne me connaîtra jamais. » Et une scène comme celle qui venait de se dérouler ne pourrait plus jamais se reproduire. C’était hors de question.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
La franchise dont venait de faire preuve Maritza avait au moins eu le mérite de calmer la colère de Sergio. Si elle se sentait pathétique après lui avoir avoué ce qui lui rongeait le cœur, elle était soulagée de le voir baisser d'un ton. La haine semblait peu à peu s'éteindre tandis que d'un ton résigné il lui dit : « Je n’ai pas d’excuses pour être parti et pour t’avoir trahie autant de fois. ». A cet instant-là elle détourna le regard, incapable de le regarder plus longtemps. Non il n'avait pas d'excuses, il n'en avait jamais eu pourtant elle avait toujours accepté qu'il revienne. Elle qui se pensait intelligente était loin de l'être lorsqu'il s'agissait de protéger et de panser son cœur. « J’avais mes raisons. Pas forcément bonnes. Et je dois vivre avec. » La mâchoire de la mexicaine se crispa tandis qu'elle marmonnait : « T'as toujours tes raisons... » Raisons qu'elle ignorait puisqu'il avait toujours préféré la maintenir dans l'ombre. A chaque fois qu'elle pensait à cela elle se sentait nauséeuse. Elle avait le désagréable sentiment qu'il ne lui faisait pas confiance ou encore qu'il la rabaissait en ne la considérant pas à sa juste valeur. N'était-elle pas digne de partager sa vie et les épreuves ou difficultés qu'il pouvait rencontrer ? Sergio ne répondit pas, ignora les paroles qu'elle venait de prononcer plus pour elle-même que pour lui et poursuivit : « Mais je ne suis pas parti parce que je ne t’aimais pas ou parce que j’étais lassé. » L'orgueil de Mari surgit à nouveau alors qu'elle relevait vivement le visage dans sa direction. Les sourcils froncés par la douleur elle répliqua : « Des secrets, encore et toujours des secrets. Je pensais qu'on avait dépassé ce cap. » Quelques mois auparavant, Sergio avait enfin expliqué à la mère de famille les raisons qui les avaient obligés à quitter le Mexique. Une énorme dette d'argents, voilà ce que c'était. Lorsqu'il lui avait tout dit, elle s'était sentie soulagée, avait eu l'impression de le retrouver. Elle avait naïvement cru qu'il n'y avait plus de secrets entre eux. Force était de constater qu'elle s'était plantée. Une nouvelle fois. Son ancien mari poursuivit, parlant de confiance, de promesse, du fait de rester à leurs côtés. La cinquantenaire ne supportait plus d'entendre ces mots qu'elle avait entendus bien trop souvent. Elle ne répondit rien, s'éloigna autant qu'elle le pouvait de l'homme qu'elle aimait autant qu'elle haïssait. Elle prit sa tête entre ses mains, massant du bout des doigts ses tempes. Les maux qu'elle ressentait étaient aussi bien physique et psychologiques et elle sentait qu'elle ne tiendrait pas une minute de plus dans la même pièce que l'agent. « Je te demande juste de penser à Alejandro. Si l’on doit attendre que tu me fasses pleinement conscience pour que je puisse l’approcher, il ne me connaîtra jamais. ». Elle lui lança un regard où s'entremêlait la peine et la colère. Comme toujours il jouait la carte des enfants, et comme toujours cela fonctionnait. Il avait raison concernant Alejandro mais était-il sûr de la décision qu'il prenait ? Resterait-il dans les parages ou ferait-il comme pour les autres ? Maritza n'avait pas envie de revivre le même cauchemar. Elle ne voulait pas se retrouver à devoir expliquer encore une fois pourquoi Sergio s'était volatilisé, pourquoi il ne donnait plus aucune nouvelle. Elle était épuisée par ce cercle vicieux. Voir la déception dans le regard de ses enfants la brisait un peu plus à chaque fois et elle n'était pas prête à lire la même détresse dans les yeux innocents d'Alejandro. Les secondes s'écoulèrent avant que la brune ne prenne enfin une décision. « On va s'arrêter là. » Elle n'avait plus la force de se battre, plus l'énergie d'encaisser les coups donnés par son ancien mari. Le pas quelque peu chancelant, elle traversa le salon, contourna Sergio et sans un regard pour lui quitta la pièce.
Arrivée en haut des escaliers, la femme de chambre prit une longue inspiration et poussa la porte de la chambre de Cesar. Un sourire attendri glissa sur son visage lorsqu'elle vit les deux frères jouer ensemble. Elle finit par s'approcher d'Alejandro qui était assis par terre et demanda : « Alors, tu fais des kills sur Fortnite ? » Son fils releva un regard surpris en direction de sa mère. Sans doute étonné qu'elle s'y connaisse un minimum il lui fit une mine déconcertée. Mari lui offrit un large sourire, ébouriffa sa tête et lui dit d'une voix douce : « Allez, tu joueras plus tard. Ton père t'attend en bas. » Le petit hésita quelques secondes et puis finit par quitter la pièce. Lorsqu'elle fut assurée qu'il était en bas, elle s'installa sur le fauteuil de bureau de Cesar et l'observa. Elle sentait bien qu'il était tendu et qu'il n'avait aucune envie qu'elle se trouve ici. La colère qu'elle ressentait envers son fils pour s'être battu – ou pour s'être fait casser la gueule – n'avait pas disparu pourtant elle avait confiance qu'elle était allée trop loin. Elle passa une main dans sa nuque et plantant son regard dans le sien admit : « J'aurais pas dû te comparer à lui. » Elle savait que dans tout ce qui s'était passé, cette remarque était sans doute celle qui avait le plus blessé son fils. Elle inspira profondément et finit par s'excuser : « Je suis désolée Cesar, c'était pas juste. » Ca lui en coûtait de s'excuser auprès de lui alors qu'il avait clairement sa part de responsabilité mais elle ne pouvait nier le fait qu'elle l'avait volontairement blessé alors qu'il ne méritait clairement pas un tel acharnement.
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Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Pendant que mon petit frère s’éclate avec le jeu que je lui ai prêté je ne peux pas m’empêcher de me refaire le film de ce qui vient de se passer dans le salon et je ne décolère pas. J’ai d’ailleurs du mal à rester concentré sur la partie de mon frère et c’est lui qui me tire de mes pensées quand il a besoin que je lui donne des conseils. Je repense à Sergio qui débarque le visage complètement tuméfié lui aussi -ce qui était déjà improbable- mais alors qu’on se fasse choper par maman c’est encore pire. Dans tous les cas je sais qu’elle aurait fini par voir qu’on m’avait frappé mais ce qui m’a vexé c’est qu’elle me mette tout de suite dans la case du coupable. La case du méchant, du fils indigne qui ne lui attire que des problèmes. Vraiment se sentir comme un boulet et un aimant à problèmes c’est loin d’être agréable. Mais au-delà de ce moment particulièrement humiliant je trouve que la situation était grave. Qu’ils se disputent en prenant Alejandro comme otage c’est inacceptable et ça je ne le tolère pas. C’est bien pour ça que j’ai décidé de prendre la situation en main en l’éloignant de tout ça. La porte de la chambre s’ouvre et je me retourne pour découvrir que c’est maman, seule. « Alors, tu fais des kills sur Fortnite ? » Je la regarde bizarrement, comme pour dire “t’as appris ça où”. Mais bon je préfère ça aux blagues du genre “amstramgram” ou “face de bouc”, heureusement ma mère ne fait pas partie de ce genre de parents gênants.« Allez, tu joueras plus tard. Ton père t'attend en bas. » Mon petit frère hésite, me regarde et je lui fais signe de la tête de descendre. Une fois parti je regarde ma mère en me demandant pourquoi elle est encore là. Je m’attends à une nouvelle leçon de morale mais la suite m’a beaucoup étonné. « J'aurais pas dû te comparer à lui. » Je soupire, non elle n’aurait pas dû ça c’est clair. C’était la pire chose qu’elle pouvait me dire et elle le sait très bien. Elle savait où taper où ça fait mal et ça a très bien marché. Qu’elle me traite comme un gamin, un voyou passe encore, mais qu’elle me compare à Sergio c’était la goutte de trop. « Je suis désolée Cesar, c'était pas juste. » Je soupire à nouveau. Qu’elle reconnaisse qu’elle est allée trop loin c’est une chose mais j’en ai marre d’être dans une famille où l’on parle avant de réfléchir. Où on crie trop fort avant de se rendre compte qu’on a dépassé les bornes. S’excuser c’est facile, elle n’aurait jamais dû me dire quelque chose d’aussi injuste. Plutôt mourir qu’être comme lui. “C’était blessant oui, mais c’est pas grave.” On parle de moi mais le coeur du problème n’est pas là, c’est mon petit frère. “Mais faut vraiment que vous arrêtiez de faire ça.” Elle sait très bien de quoi je veux parler. Autant j’ai toujours été contre Sergio mais il n’est pas le seul fautif de l’histoire. Pour moi ils sont tous les deux aussi fautifs. “Il a rien à faire au milieu de vos disputes et de vos problèmes d’adultes.” Ils n’ont pensé qu’à eux, leurs différends sans penser une seconde au bien-être de leur fils de 11 ans bloqué au milieu de cette tempête. “Que je sois au milieu je m’en fiche, j’ai l’habitude, ça a toujours été comme ça.” Je ne cherche pas à me victimiser, j’énonce juste des faits. J’ai trop de souvenirs où maman et Rudy s'engueulaient. J’ai vu trop de disputes, de mots durs, d’assiettes cassées et de portent qui claquent. Je sais que j’ai grandi dans une famille complètement dysfonctionnelle. Qui a fait de son mieux certainement mais ça ne suffit pas. Maintenant les choses ont changé, Rudy est parti et les choses se sont calmées. Les problèmes d’argent ne sont plus une angoisse quotidienne et même si les relations au sein de la fratrie ou avec maman sont encore parfois tendues, les choses vont mieux. Et j’ai envie que mon petit frère puisse grandir comme un gamin normal, sans être pris dans un climat de conflit permanent et surtout sans être pris en otage pendant leurs disputes “Mais il a 11 ans, il mérite pas de grandir comme ça. Pour moi c’est surtout ça qui est pas juste.” Je n’ai pas lâché ma mère du regard. Je sais que mes mots sont durs mais je ne veux plus jamais voir ça se reproduire.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
La surprise étirait les traits de Cesar. Dès l'instant où elle avait mentionné Fortnite elle avait vu son fils se demander ce qu'il se passait. L'étonnement aurait pu être amusant s'il ne concernait que le jeu vidéo malheureusement Mari sentit sa poitrine se serrer lorsqu'elle vit que son fils ne s'attendait pas à ce qu'elle s'excuse. Etait-elle donc ce genre de mères ? Appartenait-elle à celles qui passaient leur temps à hurler sur leurs enfants sans jamais reconnaître leurs torts ? La mexicaine savait qu'elle avait un sale caractère, qu'elle était têtue et impulsive mais elle avait toujours cru qu'elle savait admettre quand elle se plantait. C'était difficile pour elle de demander pardon, c'était certain pourtant elle avait toujours naïvement cru qu'aucun de ses enfants ne s'en était jamais rendu compte. Plus elle parlait et plus elle sentait le regard de son fils s'assombrir alors qu'il n'avait de cesse de soupirer. Dans d'autres circonstances elle lui aurait ordonné de cesser cette attitude à la limite de l'irrespect. Qu'on lui soupire au visage la mettait dans une colère noir. Pourtant, cette fois-ci elle ne dit rien. Elle avait en grande partie merdé et ne désirant pas remettre de l'huile sur le feu, elle préféra laisser Cesar réagir comme bon lui semblait. Contre toute attente il marmonna : « C’était blessant oui, mais c’est pas grave. » La matriarche ouvrit la bouche pour protester et pour insister : Si c'était grave et ce pour plusieurs raisons. Comparer Cesar à un père lâche qui les avait abandonnés à de plusieurs reprises était atroce, mais blessé profondément son enfant était encore pire. Elle n'eut pas le temps d'exprimer le fond de sa pensée que le garçon reprit. Les sourcils de la brune se froncèrent ne comprenant pas tout de suite où il voulait en venir. Qu'est-ce qu'ils ne devaient plus faire ? Se disputer ? Se parler ? Se retrouver dans la même pièce ? A chacune de ces questions la réponse appropriée semblait affirmative. Maritza savait que sa relation avec Sergio était bien trop bancale et explosive pour qu'il n'y ait pas à un moment ou à un autre une explosion qui ravagerait tout sur son passage.
Ses yeux se fermèrent lorsque le glas s'abattit sur elle : « Il a rien à faire au milieu de vos disputes et de vos problèmes d’adultes. » Alejandro, c'était d'Alejandro dont il parlait, évidemment. Cesar avait toujours pris soin de son petit frère et avait toujours fait en sorte de le protéger, aujourd'hui n'échappait pas à la règle. « Que je sois au milieu je m’en fiche, j’ai l’habitude, ça a toujours été comme ça. » La mexicaine sursauta en rouvrant brusquement les yeux. Son regard plongé dans celui de son fils elle cherchait à savoir si c'était réellement ce qu'il ressentait ou s'il exagérait la situation. Son estomac se noua un peu plus fort lorsqu'elle constata qu'il pensait chacun de ses mots. Ses sourcils se froncèrent de douleur face à cette révélation qui la bouleversait. Cesar avait-il eu une enfance si malheureuse que cela ? Bien sûr cela n'avait pas été simple tous les jours, mais de là à affirmer qu'il n'y avait eu que des cris et des disputes sous leur toit... « Mais il a 11 ans, il mérite pas de grandir comme ça. Pour moi c’est surtout ça qui est pas juste. » Maritza eut soudain la tête qui tourna. Le flot de reproches que lui balançait son fils était dur à encaisser. Comment la situation avait-elle pu basculer de la sorte ? Quelques minutes plus tôt c'était elle qui était en droit d'exiger des explications quant aux visages abîmés qu'elle avait sous les yeux mais voilà que désormais elle se faisait sermonner par son fils. « T'as raison » chuchota-t-elle. Au fond d'elle la matriarche savait que son fils disait la vérité et qu'Alejandro méritait plus que ce qu'elle lui offrait ces derniers temps. « Je vais faire attention » promit-elle.
Elle finit par se relever et alors qu'elle avait la main sur la poignée de la porte, prête à quitter la pièce, elle se stoppa, hésitait un court moment puis se tourna en direction de son fils : « J'vais faire des efforts mais tu dois en faire aussi. » Elle marqua une pause, plantant son regard dans le sien afin de lui faire comprendre qu'elle ne plaisantait pas. Elle pointa du doigt le visage de son fils et d'une voix un peu plus sèche poursuivit : « Ca là, c'est plus possible. J'accepterai pas de te revoir dans un tel état. » Maritza répugnait la violence, mais plus que tout, elle refusait de voir son fils souffrir de la sorte. Elle inspira profondément et lui dit : « Je sais que c'est difficile en ce moment... Mais je suis là Cesarito, toujours. » Elle savait que l'information entrerait sans nul doute dans une oreille pour finir par sortir de l'autre côté mais elle avait besoin qu'il l'entende. Elle était et resterait sa mère quoi qu'il arrive, il fallait qu'il sache qu'elle se tenait prête à l'écouter, à l'aider, à le conseiller. Il fallait qu'il sache qu'elle l'aimait.
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Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Quand j’ai vu maman entrer dans la chambre je me suis dit que j’étais bon pour subir une nouvelle leçon de morale dont je me serais bien passé. Je pensais qu’elle allait me reprocher la bagarre d’hier soir ou encore la manière dont je leur ai répondu à plusieurs reprises. Mais non. Loin de là même puisque ce sont des excuses qu’elle est venue me faire. C’est surprenant et peu commun que quelqu’un chez les Gutiérrez reconnaisse ses torts, moi le premier. Pourtant j’ai toujours un goût amer. J’entends ces excuses mais je crois que j’ai besoin d’un peu plus de temps pour digérer ce qu’il vient de se passer. Et même si elle s’est excusée je ne sais pas si j’arriverais à oublier qu’elle m’a comparé à Sergio, ce qui est profondément vexant. Mais le plus problématique pour moi aujourd’hui ça reste ce à quoi mon petit frère a été exposé. J’essaie de le mettre à l’écart de toutes ces histoires de famille depuis longtemps et ce qui s’est passé ne devrait jamais se reproduire. Il est hors de question que, puisqu’il est le plus petit, mon frère soit pris en otage dans leurs disputes. « T'as raison » Je sais que je suis dur avec elle et que ce que je lui dis ne lui fait sûrement pas plaisir mais il faut que je lui dise la vérité. La famille c’est ça au fond : s’aimer mais savoir dire quand quelqu’un va trop loin, c’est une façon de prendre soin des autres. « Je vais faire attention » J’apprécie qu’elle soit compréhensive alors je hoche la tête avant de la remercier. “Merci.” L’ambiance est très bizarre dans la chambre, je ne sais pas quoi dire de plus et visiblement elle non plus. Elle finit par se lever avant de s’arrêter pour me parler.« J'vais faire des efforts mais tu dois en faire aussi. » Je la regarde droit dans les yeux en attendant la suite de sa phrase.« Ca là, c'est plus possible. J'accepterai pas de te revoir dans un tel état. » Son index accusateur pointe mon visage tuméfié. “Je comprends, ça se reproduira pas.” Et je le pense sincèrement, je n’ai plus envie de remettre les pieds dans un bar comme ça, j’en ai marre de m’attirer toujours des problèmes et que ça finisse comme ça. « Je sais que c'est difficile en ce moment... Mais je suis là Cesarito, toujours. » J’ai un petit sourire timide qui apparait sur mon visage.“Je sais t’en fais pas.” Cela faisait bien longtemps que l’on avait pas eu une discussion aussi sincère avec maman et je pense que ça nous a fait le plus grand bien. “Merci.”