ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 980
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Depuis, près de deux heures déjà, la salle s’était remplie d’un sentiment d’effervescence dont je ne me lasserai jamais. Vue de l’extérieur, l’organisation pourrait paraître chaotique tant, les corps semblaient courir d’un bout à l’autre de la pièce sans que cela n’ait de sens. Au contraire, la chorégraphie était parfaitement huilée, chacun ayant connaissance de son rôle et de la tâche qui lui incombait pour que la journée se déroule sans encombre et pour que James soit pleinement satisfait du résultat. Le shooting de la nouvelle collection pouvait s’apparenter à un moment d’angoisse extrême, mais au fur et à mesure des années, j’en suis venu à attendre cet instant comme une enfant attendrait le matin de Noël. Bien sûr, le moindre petit défaut pourrait venir enrayer la machine, mais tout avait été préparé avec soin et désormais, je n’avais qu’une hâte : voir les vêtements portés par les mannequins. Comme toujours, parce qu’il détestait faire comme les autres, James avait sélectionné un panel d’hommes et de femmes tout horizons pour porter avec fierté cette collection qui a mes yeux était le rendu le plus spectaculaire de ses dernières années. La gamme de couleurs choisies se voulait quelque peu flashy sans jamais tomber dans le vulgaire et le déjà-vu. Je ne suis clairement pas objective, ayant travaillé des heures durant sur certaines des pièces.
C’est d’ailleurs pour cela que je traîne encore dans les parages. James m’avait expressément demandé d’être présente aujourd’hui afin d’apporter des petites retouches de dernières minutes, notamment sur la pièce maîtresse de la collection qui se devait d’être parfaitement moulé au corps du mannequin qui aura la joie de la porter pour le shooting. La tâche fut plus complexe que je ne l’avais anticipé, mais la demoiselle venait de partir au maquillage ce qui me donnait quelques minutes supplémentaires pour terminer ma couture. Du coin de l’œil, je remarque que Marley fait partie de l’équipe maquillage aujourd’hui et je lui adresse un rapide signe de la main. On ne se connaît pas vraiment en dehors des défilés et autre plateau photos, mais elle est l’une de celles avec qui il est toujours facile d’entamer la conversation et son sourire est parfois bien contagieux. Mais aujourd’hui, Marley semble un peu ailleurs, comme renfermer dans sa bulle. Inconsciemment, je ne cesse de jeter un coup d’œil dans sa direction, ce n’est jamais grand-chose, mais elle paraît complètement se retirer dès que quelqu’un s’approche un peu trop d’elle et c’est pire encore lorsque Paul commence à lui tourner autour pour vérifier que tous les mannequins seront prêts en temps et en heure. J’aimerais aller à ses côtés, lui glisser quelques mots rassurants, mais je me fais appeler de mon côté et les minutes défilent à toute allure sans que je ne cesse de jeter un regard dans la direction de Marley à un intervalle régulier.
Certains de ses mouvements me paraissent bien trop familier pour les laisser couler sans les notifier. Alors, j’attends que l’effervescence ralentisse, que tout le monde soit un peu trop occupé avec les premières photos pour m’approcher de la jeune femme. « J’adore ce que tu as fait sur la dernière fille, c’est magnifique ! » Elle avait ce don pour créer des make-ups qui collaient à la perfection à la carnation des mannequins tout en venant sublimer l’éclat des tenues. Je n’ai jamais été doué pour me maquiller et c’est donc quelque chose que j’admire avec sincérité. « Tout va bien ? » que je demande alors un peu plus doucement, ne voulant pas la piéger sur son lieu de travail. « Ça te dirait qu’on aille déjeuner une fois qu’on aura plus besoin de nous ? » On ne l’avait jamais réellement fait en dehors des lieux de tournage, mais c’était peut-être le moment de tester.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Marley aurait dû se faire porter pâle. Voilà ce qu'elle se répétait depuis maintenant plus d'une heure et demie. Ce matin-là en se levant, elle avait senti un poids sur sa poitrine. Quelque chose l'écrasait et l'empêchait de respirer. Vaseuse, elle avait d'abord pensé qu'elle était malade ou qu'elle n'avait pas digéré ce qu'elle avait mangé la veille. Ce ne fut que lorsqu'elle entra dans la salle de bain et qu'elle croisa son reflet qu'elle comprit que ce n'était pas physique mais psychologique. En croisant son propre regard, la brune avait sursauté. Incapable de s'observer plus de deux secondes, elle avait bien vite détourné ses yeux afin d'entrer dans la douche. Depuis son agression, la jeune femme avait du mal à remonter la pente. Ses entraînements avec Jackson venaient à peine de commencer et même si elle savait avant de débuter qu'elle aurait besoin de temps, elle ne progressait pas assez vite à son goût.
Sortir en public était une véritable épreuve qui lui prenait un maximum d'énergie. Toujours sur le qui-vive, la métisse restait sans arrêt aux aguets. Le moindre bruit la faisait sursauter, le moindre regard appuyé la faisait frémir, le moindre contact physique lui donnait le tournis. La jeune femme n'était clairement pas sortie de la spirale infernale dans laquelle elle se trouvait. Ce jour-là elle était attendue pour un gros défilé. C'était une opportunité en or qu'elle avait décrochée quelques semaines auparavant quand tout allait encore à peu près bien dans sa vie. A l'époque, Marley avait sauté de joie, ravie d'être appelée pour un tel événement. Aujourd'hui la joie avait disparu pour laisser place à l'angoisse. Son cœur lui disait d'appeler et d'annuler mais son esprit lui disait qu'il fallait qu'elle fasse face. Après avoir longuement hésité Marley avait enfilé une tenue ample et plutôt terne. Une manière pour elle de passer inaperçue et de ne laisser dépasser aucune parcelle de peau. Si on la questionnait sur son apparence, elle n'aurais qu'à dire qu'elle se sentait un peu malade.
Cela faisait donc deux heures qu'elle s'activait au sein du show. L'effervescence était telle que la jeune femme n'avait aucune minute à elle pour souffler. Au départ elle avait été soulagée de voir que cela se déroulait ainsi. Dans de telles conditions, elle n'avait pas le temps de réfléchir, de se poser des questions, de cogiter. Elle maquillait et c'était tout ce qu'elle faisait. Cependant, plus le temps passait et plus Lynch se crispait. Les bruits autour d'elle, les nombreux va et vient, l'agitation, tout la crispait. Il y avait trop de monde pour qu'elle puisse surveiller tous ceux qui gravitaient autour d'elle. Elle avait commencé par maquiller des femmes mais était venu le moment de maquiller des hommes. Ses gestes s'étaient faits moins précis, plus maladroits. Le visage fermé, Marley se concentrait pour finir son job sans prendre ses jambes à son cou. Le début du défilé allait bientôt commencer et ce fut à cet instant que Paul débarqua pour voir où elle en était. Lorsqu'elle le vit à côté d'elle, la brune sursauta quelque peu. Son corps se raidit tandis que ses mains serraient avec force le pinceau qu'elles tenaient. Le cœur de la jeune femme battait plus vite et elle se mordait l'intérieur de la joue pour garder son calme. Paul ne se souciait pas vraiment d'elle, il était plutôt occupé à examiner tous les mannequins sous toutes les coutures. Il semblait satisfait du travail mais fronça les sourcils devant un mannequin homme. Sans prévenir, il posa une main sur l'épaule de Marley qui se recula vivement et faillit tomber. Elle se retint maladroitement à une chaise et écouta distraitement : « Remets une couche sur Arthur, il brille trop. » Elle acquiesça en silence et s'occupa du dit Arthur, se maudissant de ne pas avoir fait correctement son boulot dès le début.
Les mannequins commencèrent alors à s'éloigner et la pièce se vidait quelque peu, permettant ainsi à Marley de retrouver un peu d'air. Elle sursauta légèrement lorsqu'elle entendit Shiloh s'adresser à elle : « J’adore ce que tu as fait sur la dernière fille, c’est magnifique ! » Lynch lui offrit un petit sourire tandis qu'elle murmurait à son tour : « C'est facile quand il suffit de sublimer le travail déjà exceptionnel des couturiers. » Elle ne savait pas sur quelle pièce exactement Shiloh avait travaillé mais Marley était admirative du travail effectué. Chaque tenue était une véritable œuvre d'art, un chef d'oeuvre. La brune commença à nettoyer son matériel lorsque la jeune femme lui demanda : « Tout va bien ? ». Marley fit en sorte de ne pas croiser son regard, même si elles ne se connaissaient pas beaucoup, la maquilleuse appréciait la couturière et n'avait pas spécialement envie de lui mentir. Elle souffla donc à voix basse : « Oui, oui, je suis fatiguée. C'est le stress de l'événement je suppose. » Ce n'était pas totalement un mensonge, mais c'était clairement loin d'être la vérité. La jeune femme continua de nettoyer ses pinceaux en s'obstinant à ne pas regarder la blonde mais dût à nouveau s'arrêter lorsqu'elle lui proposa : « Ça te dirait qu’on aille déjeuner une fois qu’on aura plus besoin de nous ? ». Marley releva vivement le visage, prise au dépourvu. L'inquiétude se lisait dans son regard tandis qu'elle cherchait une pirouette pour pouvoir décliner poliment l'invitation. Quelques semaines auparavant elle aurait dit oui sans même réfléchir, mais là elle n'y arrivait pas. Accepter reviendrait à se retrouver au restaurant ou dans un bar, entourées de nombreux inconnus. Marley ne savait pas comment elle réagirait dans de telles circonstances. Elle passa une main gênée au niveau de sa nuque et marmonna : « Je... Ca aurait été avec plaisir mais je crois qu'ils ont besoin de moi toute la journée. » C'était faux et elle espérait que Shiloh n'irait pas vérifier. Elle s'empressa d'ajouter : « Mais une prochaine fois sans hésitation ! ». Et elle lui offrit un sourire qui se voulait chaleureux et sincère mais qui était loin d'avoir ce rendu.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 980
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Durant ce genre d’événement, je n’ai souvent pas le temps d’observer ce qui se déroule autour de moi. Mon attention toute entière se dévoue aux vêtements afin que tout soit parfait une fois que les mannequins entrent en jeu. Mais aujourd’hui, j’ai eu quelques minutes pour lever le nez de mon atelier et mon regard a immédiatement été attirer par les réactions frénétiques de Marley. Elle n’a pas simplement sursauté parce que quelqu’un est arrivé un peu brusquement dans son dos. Cette personne ne l’a même pas effleuré, elle aurait pu l’entendre, il n’y a même pas eu collision, mais son corps tout entier à réagit pour se raidir et s’éloigner de la source de bruit qui venait vers elle. À cet instant, je n’ai plus su décoller mon regard de la jeune femme. Au fil des minutes, qui défilaient, j’ai pu reconnaître d'autres signes évidents. La manière dont elle avait de remonter ses épaules vers ses oreilles comme pour se protéger d’une attaque imminente, la façon dont ses yeux essayaient de couvrir l’ensemble de la pièce sans jamais y arriver tant l’endroit s’était transformer en une véritable fourmilière. Tout allait trop vite pour elle et chacun de ses muscles venaient à se crisper à la moindre occasion, parce qu’un des photographes venait de hurler sur l’un de ses assistants, quand l’une de ses collègues était venue lui emprunter un pinceau. Je pouvais voir chacune de ses réactions comme si elles passaient sous une lampe grossissante qui venait me rappeler le reflet d’un passé pourtant pas si lointain. Marley réagissait à tout, mais surtout à la présence d’un homme auprès d’elle. J’ai pu le voir dès l’instant où Paul était venu poser sa main sur son épaule. Il n’avait aucunement l’air agressif, il était comme ça Paul, toujours un peu trop tactile, mais Marley s’était recroquevillée sur elle-même au point où j’étais prête à sauter de ma chaise pour venir m’interposer. On m’a appelé ailleurs et il fallait suivre le rythme, mais les réactions de Marley restaient imprimées dans un coin de mon esprit. J’avais connu tout cela, j’en connaissais les origines, cette peur primaire du sexe opposé ne pouvait émerger d’un rien et soudainement, je me retrouvais inquiète pour la maquilleuse. Jamais je ne voudrais me mêler de ce qui ne me regarde pas, je respecte trop la vie privée des autres pour cela, mais à une époque, j’aurais aimé que quelqu’un remarque les premiers signes, que l’on vienne me tendre la main. Mes amis avaient essayé, mais ils étaient mes amis de toujours et je m’étais persuadée qu’ils n’appréciaient pas de m’avoir moins disponible pour eux et qu’ils ne pouvaient pas comprendre ce que j’étais en train de vivre avec Lawrence. Je me monte peut-être la tête, mais j’aimerais pouvoir tendre la main à Marley.
Je ne savais pas comment l’approcher sans qu’elle ne trouve cela suspect. J’ai continué à travailler dans mon coin, apportant les dernières touches de finitions sur l’ourlet d’une jupe que James appréciait tout particulièrement. Une fois la tension redescendue et la moitié des mannequins alignés en rang d’oignons afin de passer devant le photographe, je m’autorise enfin à prendre une pause et à approcher la maquilleuse de la manière la plus douce qui soit. « C'est facile quand il suffit de sublimer le travail déjà exceptionnel des couturiers. » Un sourire vint se dessiner sur mes lèvres, ce n’est pas souvent que l’on pouvait entendre des compliments pour les couturiers et cela faisait toujours chaud au cœur. « Merci. » que je réplique, les joues légèrement rougies, je crois que je ne me ferais jamais à l’idée d’être sous le feu des projecteurs. « Oui, oui, je suis fatiguée. C'est le stress de l'événement, je suppose. » - « C’est jamais simple quand tout le monde court dans tous les sens comme ça. » Mais c’est ce genre d’adrénaline qui nous fait vibrer, on ne saurait pas faire sans? je crois. Heureusement, l’ambiance est légèrement en train de retomber et dans quelques minutes, on pourra enfin souffler un peu. « Je... Ça aurait été avec plaisir, mais je crois qu'ils ont besoin de moi toute la journée. » Tout autre personne n’aurait absolument rien vu, mais j’ai entendu la manière dont elle a bégayé, je vois son regard qui papillonne au-dessus de mon épaule pour ne jamais croiser le mien. J’ai soudainement la sensation de paniquer quelque peu, je ne sais pas comment m’y prendre, je ne veux pas pointer du doigt de son mensonge, mais je crois qu’elle a déjà compris que je ne la croyais pas. « Mais une prochaine fois sans hésitation ! » - « Marley… » Quoique je dise, qu’importe la manière dont je vais aborder la chose, je vais empiéter sur son jardin secret. « Écoute… On sait toutes les deux que d’ici un quart d’heure notre journée est terminée. » Je le sais, elle le sait. Je voudrais juste qu’elle me fasse confiance et je ne sais pas comment le faire. Je m’embrouille dans mes idées, avec ma volonté de vouloir l’aider sans réellement savoir comment l’entreprendre.
J’allais ouvrir la bouche, lorsque Paul arrive en trombe vers le stand des maquilleuses et se mette à hurler sur la demoiselle juste à côté de nous. Cette fois, les réactions de Marley ne sont pas juste une petite intuition. Elle sursaute violemment et par instinct, je me place entre elle et Paul sans jamais tourner le dos à la jeune femme. En douceur, je viens poser mes mains sur ses bras. « Eh… Eh c’est rien. Il va rien t’arriver. » J’essaye de lui sourire tout en exerçant une légère pression sur ses bras pour la faire reculer un peu, pour l’isoler loin des instructions balancées par Paul dans mon dos. « Marley ? » Je voudrais qu’elle me regarde, mais j’ai peur d’insister et de l’effrayer encore plus, alors j’essaye de parler, aussi vite que possible. « Je… J’ai connu ça moi aussi. Je sais. » que je tente de lui faire comprendre sans jamais me défaire de mon sourire qui se veut rassurant. « Tu veux qu’on s’en aille ? J’habite pas très loin, c’est calme chez moi, y’aura personne et on pourra discuter un peu. » Si elle refuse, je n’insisterai pas plus, je ne veux pas la voir se torturer l’esprit alors qu’elle aimerait probablement être loin d’ici.
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Marley était réputée pour son caractère volcanique. La maquilleuse n'avait jamais eu sa langue dans sa poche, n'hésitait jamais à cracher ses quatre vérités au visage de n'importe qui, elle était sarcastique, parfois virulente. Certains trouvaient que c'était une véritable garce, d'autres pensaient qu'elle n'avait tout simplement pas froid aux yeux et qu'elle était juste franche. La brune s'écrasait rarement devant les autres. Elle était fière, têtue, et avait tendance à agir avant de réfléchir, ce qui pouvait par moments la mettre dans une position délicate. Pourtant depuis quelques temps, la discrétion et le mutisme dont elle faisait preuve étaient surprenants. Elle cherchait à s'effacer, à passer inaperçue. Shiloh la connaissait, peut-être pas parfaitement mais les deux jeunes femmes avaient déjà travaillé ensemble. C'était pour cette raison que la maquilleuse était si mal à l'aise. Elle savait pertinemment que ses petits mensonges ne passeraient pas. La couturière n'avait jamais été dupe et encore moins aujourd'hui. Lorsque Lynch avait besoin de mentir ou de se sortir d'une impasse, elle mettait tout en œuvre pour y parvenir. Elle paraissait toujours si sûre d'elle que peu étaient ceux qui la remettaient en question. Aujourd'hui cependant, la brune était bien trop fébrile pour contrôler ses émotions, pour maîtriser son attitude. Elle savait que Shiloh ne mordrait pas à l'hameçon mais elle espérait au fond d'elle que la blonde ferait semblant de la croire. Après tout, il suffisait à la couturière d'accepter son refus sans poser d'autres questions. Ce désir se brisa instantanément lorsque la maquilleuse entendit l'autre jeune femme l'appeler par son prénom. C'était clair, elle ne laisserait pas cette histoire couler. « Écoute… On sait toutes les deux que d’ici un quart d’heure notre journée est terminée. » Le cœur de la métisse se mit à battre beaucoup plus vite tandis qu'elle concédait enfin à la regarder dans les yeux. Elle se mordit la lèvre, cherchant une nouvelle parade. Elle s'apprêtait à rebondir à lui dire qu'en effet elle avait raison et que si elle refusait sa proposition c'était juste parce qu'elle n'avait aucune envie de passer du temps avec elle. La méchanceté la blesserait peut-être et l'encouragerait peut-être à passer à autre chose. Ce plan bancal ne lui plaisait absolument pas, mais elle ne voyait pas d'autres moyens pour se protéger.
Elle n'eut néanmoins pas le temps d'ouvrir la bouche que déjà Paul était de retour. La rapidité avec laquelle il parvint à leur hauteur fit reculer Marley de quelques pas. Lorsque l'homme se mit à hurler sur une autre mannequin, la métisse sentit son corps trembler comme une feuille tandis que ses poings se serraient. S'il venait à la toucher, elle frapperait. Tant pis pour le contrat, tant pis pour sa réputation, il fallait qu'elle se défende. Elle n'avait pas su le faire quelques semaines plus tôt et voilà où elle en était aujourd'hui. Avec vivacité, Shiloh se glissa entre la maquilleuse et Paul, dissimulant ainsi l'homme et créant une barrière de protection avec son propre corps. Les mains de la jeune femme se posèrent sur les bras tremblants de Lynch tandis qu'elle tentait de la rassurer : « Eh… Eh c’est rien. Il va rien t’arriver. ». La bouche sèche, Marley ne parvenait même pas à déglutir, lui répondre s'avérait donc être impossible. Incapable de se raisonner et de retrouver son calme, Marley n'entendait plus rien de ce qui l'entourait. Elle ne se rendit même pas compte que Shiloh l'éloignait de la scène de la dispute, ni même qu'elle l'appelait à nouveau pour qu'elle remonte à la surface. Ce ne fut que lorsqu'elle l'entendit dire : « Je… J’ai connu ça moi aussi. Je sais. » que Marley sursauta à nouveau. Son regard plongea dans celui de la blonde et elle vit qu'elle ne mentait pas. Les yeux de la brune commencèrent à s'embuer de larmes mais elle parvint à les retenir. Sa poitrine se soulevait de plus en plus vite et elle avait à nouveau l'impression que sa cage thoracique allait s'ouvrir en deux. Sa respiration se fit de plus en plus bruyante, Marley était en train de faire une véritable crise d'angoisse qui ne passa pas inaperçue aux yeux de la couturière : « Tu veux qu’on s’en aille ? J’habite pas très loin, c’est calme chez moi, y’aura personne et on pourra discuter un peu. » Marley secoua la tête sans savoir ce qu'elle désirait vraiment. Elle parvint à balbutier : « J'me sens pas bien. » Soit elle allait vomir, soit elle allait faire un malaise, dans tous les cas la jeune femme savait qu'elle ne pouvait plus rester une seule seconde de plus dans cette pièce. « J'ai besoin d'air » souffla-t-elle. Shiloh ne perdit pas une minute. Sans la quitter des yeux et en tenant son bras, elle l'accompagna à l'extérieur afin qu'elle puisse retrouver ses esprits. Marley sentit l'air de l'extérieur entrer dans ses poumons mais cela ne suffit pas à la remettre d'aplomb. Les jambes flageolantes, les tempes serrées, la jeune femme se dirigea vers un banc sur lequel elle s'assit. Elle posa ses coudes sur ses genoux et prit sa tête entre ses mains. Le regard fixé sur ses pieds, elle commença à se balancer d'avant en arrière, comme si elle était en train de se bercer.
« Je suis en train de devenir folle » avoua-t-elle la gorge nouée. Il n'y avait pas d'autres explications logiques face à son comportement des plus incongrus. S'obstinant toujours à regarder ses pieds, les mots de Shiloh vinrent à nouveau la bousculer. Comment ça elle avait vécu la même chose ? Etait-il possible qu'elle ait réellement compris ce que Marley avait vécu ? La métisse en doutait. Ce que la couturière avait vu, c'était une employée qui était effrayée dès qu'un de ses supérieurs se mettait à hurler. Il était à ses yeux impossible de savoir qu'on l'avait agresser sexuellement. De quoi parlait alors Shiloh ? Sans doute pensait-elle que Marley se faisait harceler psychologiquement par sa hiérarchie, à moins que cela ne soit autre chose. La jeune femme doutait et ne parvenait pas à mettre au clair ses idées. Elle consentit enfin à relever la tête et décidant de se montrer franche et directe demanda : « Qu'est-ce que tu as connu ? » Il fallait qu'elle sache afin de voir ce qu'elle pouvait décemment lui dévoiler ou non. Si Shiloh avait fait preuve de délicatesse avec elle, avait pris des pincettes, Marley n'était pas dans la capacité de faire de même et sa façon de la questionner était plus qu'indélicate ou déplacée. La métisse en prenait peu à peu conscience et se fit la réflexion qu'elle n'aurait pas aimé qu'on lui fasse la même chose. Dans un murmure elle acheva : « Oublie, ça ne me regarde pas. » La couturière l'avait mise en sécurité, lui avait permis de prendre l'air sans exploser au milieu de la salle, elle avait fait tout ce qu'elle pouvait, la moindre des choses pour Marley était de ne pas se montrer intrusive dans sa vie privée.
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Chaque réaction de Marley se voulait plus brute et plus effrayée que la précédente. Comme si tout son corps avait enclenché un mécanisme de défense qui lui demandait de s’enfermer dans un mutisme qui venait à la clouer sur place. Je n’ai pas la prétention d’être une experte, d’avoir assez de recul pour analyser le comportement des gens, mais les réactions de la jeune femme me rappellent celles que j’avais encore il n’y a pas si longtemps que cela. Elle allait probablement me reprocher de m’être mêlé de ce qui ne me regardait pas, mais à cet instant précis, je n’ai qu’une seule idée en tête : attirer Marley loin de Paul et ses éclats de voix. Maladroitement, je cherche à lui parler, laissant s’échapper tous les mots qui me paraissent juste dans une telle situation. Mon intention première était qu’elle s’accroche à ce que je suis en train de lui raconter et non pas ce qui se déroule autour de nous. Tout va trop vite, entre mes doigts je peux sentir son corps entier qui se met à trembler, ses yeux fous balaient la salle dans le seul espoir de trouver une issue de secours et j’ai beau lui proposer de partir, elle paraît refuser mon aide. Démunie, j’insiste malgré tout, laissant ma voix être la plus douce possible pour ne pas l’effrayer plus que nécessaire. « J'me sens pas bien. » Il n’était pas difficile de le comprendre quand son visage avait perdu toutes ces jolies couleurs et que le teint de la jeune femme semblait virer au gris à chaque mesure de sa respiration hachée par la panique. « J'ai besoin d'air » Je hoche la tête, balayant à mon tour la salle du regard pour trouver la sortie la plus optimisée dans l’idée de ne croiser personne. « Viens, je t’accompagne dehors. » Je prends le temps de lui expliquer tout ce que je fais, gardant mon emprise légère sur son bras afin de lui servir de guide. Marley est à peine présent et il lui faudra un instant pour s’asseoir sur le banc avant de se replier dans une position qui me paraît loin d’être idéale pour qu’elle puisse retrouver son souffle. Néanmoins, je la laisse faire, attrapant rapidement mon téléphone pour indiquer à Millie que j’étais à l’extérieur si elle avait besoin de moi. « Je suis en train de devenir folle » - « Bien sûr que non. » Je ne comptais pas la laisser se dénigrer de cette façon même si cela risquait de prendre un peu de temps.
Me fichant bien de salir ma robe, je finis par m’asseoir à même le sol, afin de pouvoir trouver le regard de Marley qui ne cessait de se balancer sur son banc. D’un geste empli de tendresse, je vins enrouler mes doigts autour de sa cheville, dans le simple but de lui rappeler ma présence. « Respire lentement ma belle. » Je m’efforce à exagérer chacune de mes inspirations afin de lui donner la démarche à suivre, laissant l’exercice s’écouler sur plusieurs secondes dans le simple but de l’aider à retrouver un semblant de calme. Je vois bien que Marley semble complètement décontenancé par ses propres réactions, mais ce n’est pas ma place de l’interroger, tout ce que je souhaite, c’est qu’elle puisse se dégager de sa crise sans se blesser. « Qu'est-ce que tu as connu ? » L’espace d’une seconde, sa question me déstabilise. C’est comme si elle doutait de ce que j’avais pu avancer, comme si elle était prête à me rejeter en bloc. Je ne pouvais pas lui en vouloir, mais sa réaction me fit reculer légèrement. Un coup d’œil autour de nous m’apprend que nous sommes toujours seules et que je pourrais lui faire part de mon histoire sans savoir si son expérience pouvait être similaire à la mienne. « Oublie, ça ne me regarde pas. » Un sourire vint se dessiner sur mes lèvres pour la rassurer. « Je n’ai pas la prétention de dire que j’ai réellement compris ce qui vient de se passer pour toi, mais… » Je prends une inspiration avant de planter mon regard dans le sien pour continuer ma confession. « Fut un temps moi aussi j’avais peur des hommes qui élevait la voix. » Ceux qui venaient près de moi un peu trop brutalement, ceux qui ne me laissaient pas m’exprimer. J’avais peur, parce que mon cerveau avait été conditionné. « Je sais ce qui peut venir après les cris, quand ils veulent marquer le coup pour nous faire taire. » Je n’étais pas capable d’en dire plus, je ne voulais pas entrer dans les détails de la manipulation dont Lawrence avait fait preuve envers moi. Je ne voulais pas partager autant si elle venait à me dire que nos histoires n’avaient strictement rien de similaire. « S’il y a quoi que ce soit que je peux faire pour t’aider… » Il lui suffirait de le nommer pour que je lui tende la main, parce qu’il était hors de question que je laisse Marley aussi effrayée qu’elle avait pu l’être quelques minutes auparavant.
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Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Personne n'était au courant de ce qui lui était arrivé si ce n'était Jackson qu'elle avait appelé à la rescousse. Lorsque l'agent lui avait demandé si elle désirait porter plainte et lui avait proposé de l'accompagner, Marley avait vivement refusé. Il était hors de question que quelqu'un sache ce qui lui était arrivé. Elle n'avait aucune envie qu'on la juge pour ce qu'elle avait fait, qu'on ait de la pitié pour elle, qu'on lui donne des conseils ou encore qu'on change son comportement en sa présence. La maquilleuse avait naïvement pensé qu'elle pourrait se sortir de cette histoire seule, qu'elle était capable de remonter la pente sans que quiconque ne lui tienne la main. Force était de constater que la réalité était bien loin de ses fantasmes et de ses souhaits. Plus les jours passaient et plus la demoiselle semblait s'enfermer dans une bulle tout sauf protectrice. Elle parvenait pour le moment à cacher à ceux qui l'entouraient le véritable fond du problème mais aujourd'hui était sans doute la journée de trop. Lorsque Shiloh s'assit devant elle afin de pouvoir accrocher son regard, Marley se sentit instantanément reconnaissante. Elles ne se connaissaient pas vraiment, avaient juste discuté quelques fois, et voilà qu'une jeune femme qui ne faisait pas partie de son cercle d'amis proches mettait tout en œuvre pour l'aider à retrouver contenance. La couturière aurait très bien pu l'ignorer, fermer les yeux et passer à autre chose mais elle avait choisi l'option inverse. Elle avait quitté son poste de travail, abandonné ses collègues afin de venir lui tenir la main à l'extérieur. Sa voix se fit douce et prévenante lorsqu'elle lui indiqua comment respirer. Le regard de Marley était fixé dans celui de la jeune femme, cherchant dans ses pupilles un point d'ancrage qui lui permettrait de retrouver ses esprits. Lentement elle parvint à retrouver un rythme cardiaque à peu près normal. Ses inspirations se faisaient profondes tandis qu'expirer lui arrachait quelques douleurs au niveau de la poitrine.
Lorsqu'elle se sentit un peu mieux, Marley s'avança sur une piste qu'elle n'aurait peut-être pas dû emprunter : Celle des questions et des confidences qui ne regardaient que Shiloh. La métisse se rendit bien vite compte de son erreur lorsqu'elle vit la petite blonde se reculer quelque peu. La surprise étirait ses traits tandis qu'elle observait aux alentours si quelqu'un était à proximité. Lynch s'en voulut terriblement c'est pourquoi elle avait aussi fait machine arrière en lui demandant d'oublier sa question. Contre toute attente la jeune femme choisit de lui répondre. Lorsqu'elle lui avoua qu'elle n'était pas certaine d'avoir parfaitement compris ce qui se passait, Marley fronça les sourcils, se demandant soudainement si Shiloh lui avait menti afin de pouvoir la manipuler pour qu'elle sorte et qu'elle se confie. Si l'intention était bonne à savoir la faire quitter la salle, la technique était plus que douteuse. Des frissons parcoururent l'échine de la maquilleuse mais ses doutes furent rapidement balayés lorsque la jeune femme qui lui faisait face poursuivit sur sa lancée : « Fut un temps moi aussi j’avais peur des hommes qui élevaient la voix. ». Les lèvres de la brune s'entrouvrirent mais aucun son ne sortit. Prise au dépourvu, elle ne savait absolument pas comment lui montrer sa compassion, comment lui faire comprendre qu'elle était de tout cœur avec elle. « Je sais ce qui peut venir après les cris, quand ils veulent marquer le coup pour nous faire taire. » Les images apparurent dans l'esprit de la brune qui peu à peu comprenait ce qu'avait vécu Shiloh. Avait-elle vécu des violences au sein de son couple ? Etait-elle une femme battue ? A moins que cela ne soit pas elle qui était directement visée mais l'un de ses proches, sa mère peut-être ? Quoi qu'il en soit, Marley comprenait lentement que leur histoire n'était pas la même mais qu'il y avait tout de même certaines similitudes. Shiloh ne s'étala pas davantage sur les faits qu'elle semblait avoir vécu et respectueusement Marley ne posa pas plus de questions.
« S’il y a quoi que ce soit que je peux faire pour t’aider… » Le regard de Lynch dévia. Regarder plus longtemps celle qui lui proposait son aide était plus difficile qu'il n'y paraissait. Elle lui tendit néanmoins la main afin de l'aider à se relever puis se décala sur le banc pour lui laisser de la place. La bouche sèche et le cerveau en ébullition Lynch ne savait même pas comment quelqu'un pourrait lui venir en aide. Peut-être que si elle parlait, peut-être que si elle mettait des mots sur ce qu'elle ressentait alors un poids s'enlèverait de ses épaules... « Il a surgi de nulle part. » souffla-t-elle alors que son regard fixait l'horizon. A peine avait-elle commencé à esquisser le souvenir de ce qu'elle avait vécu que Swenson apparut violemment dans son esprit. Sa main qui tenait celle de la couturière resserra son étreinte tandis qu'elle poursuivait difficilement : « J'avais trop bu, il était tard, ma jupe était courte, trop courte... » Il n'y avait aucune cohérence dans ce qu'elle racontait, les mots sortaient dans un désordre qui reflétait parfaitement ce qu'elle avait dans la tête. La culpabilité jaillissait à travers ses propos. Jackson avait beau lui avoir dit qu'elle n'y était pour rien, elle n'arrivait pas à s'en convaincre. « Je sens encore ses doigts » acheva-t-elle la gorge nouée. Ses doigts qui l'avaient projetée contre un mur, ses doigts qui avaient attrapé et serré ses cuisses, ses doigts qui avaient fini par entrer en elle.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 980
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
La détresse de Marley fait écho à ce que j’avais bu connaître un jour, quand l’angoisse se fait telle qu’elle vous paralyse sur place. Elle était en train de se retrouver submergé par des souvenirs que je ne saurais expliquer, mais qui avaient fait naître chez elle, une peur animale. Chacun de mes gestes se veut encore plus lent et plus doux que le précédent, mon but premier n’étant pas de l’effrayer, mais bien de lui rappeler ma présence comme pour l’aider à mieux s’ancrer dans le présent. Je sais ce que cela entraîne quand on se laisse aspirer par des flashbacks et combien il est parfois difficile de pouvoir s’en extirper. Alors, je lui laisse le temps de reprendre ses esprits, je comble les silences avec des paroles que je veux rassurante. Sans trop lui donner de détails, je cherche à lui faire comprendre que sa terreur n’est pas futile et que moi aussi, il m’arrive d’avoir peur d’un homme. J’ai l’impression de babiller dans le vent, jusqu’à ce que le regard de Marley vienne s’accrocher au mien. Mes lèvres s’étirent dans un sourire tendre, cherchant à lui offrir une safe place ou tout ce qu’elle pourrait dire sera accueilli avec compréhension et sans jugement. « Il a surgi de nulle part. » Ses doigts vinrent serrer les miens avec ferveur alors qu’elle semblait se replonger dans le récit d’une agression que je devinais récente au vu de la moindre de ses réactions. « J'avais trop bu, il était tard, ma jupe était courte, trop courte... » Mon cœur se serre à l’entendre ainsi. Quand la société a tellement pris pour habitude de rejeter le blâme sur les femmes plutôt que prendre le temps d’éduquer les hommes. Je voudrais lui rappeler, mais je vois bien qu’elle n’a pas terminé, qu’il lui reste encore des choses à dire pour vider son sac. « Je sens encore ses doigts » Je n’ai pas besoin qu’elle m’en dise plus pour comprendre ce que ses doigts avaient pu lui faire. Il me faut une seconde pour ne pas laisser mon esprit partir dans mes propres souvenirs, à se rappeler d’autres doigts sur mon corps. Je souffle une seconde avant de venir vriller mon regard à celui de Marley. « Marley… Qu’importe comment tu étais habillé, cela ne justifie en rien ce qu’il t’a fait… » Je voulais au moins qu’elle entende cela. « Tu n’es coupable de rien, c’est lui le responsable. » Lui qui n’a pas su l’entendre dire non, lui qui a voulu s’imposer sur elle. « Je suis désolée que tu aies dû traverser cela. » Quand est-ce que cela allait s’arrêter ?
Je n’ai aucune idée des mots qui pourrait pleinement rassurer, je suis effrayée à l’idée de ne pas faire assez, de ne pas être assez présente pour elle. Ma main garde précieusement la sienne tandis que je vois son regard retrouver le mien. « Est-ce que tu as porté plainte ? » Est-ce qu’elle a reporté cela ? Même si je connais les procédures et tout ce qu’ils ne veulent pas faire pour nous venir en aide, parfois le reporter peut réellement entamer un processus de guérison. « Je ne dirais rien à personne, promis. » Jamais je ne voudrais trahir sa confiance, bien au contraire. « Vraiment, si je peux faire quoi que ce soit pour toi. » Qu’elle n’hésite pas à demander, il était hors de question que je la laisse tomber désormais.
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Shiloh ne bougea pas d'un cil tandis que Marley lui racontait par bribes le traumatisme qu'elle avait vécu. Seuls ses doigts qui encerclaient les siens et son regard compatissant venaient l'envelopper. Dire à voix haute ce qu'elle avait vécu était plus difficile qu'elle ne l'avait imaginé. Si les images étaient toujours parfaitement ancrées en elle et les sensations toujours inscrites dans sa peau, remettre de l'ordre dans ses pensées, aligner avec cohérence des mots étaient une tâche complexe. Heureusement pour la maquilleuse, la couturière avait parfaitement saisi de quoi elle lui parlait et elle n'avait donc pas eu besoin de s'éterniser davantage. Naïvement la métisse avait espéré que le fait de dire tout haut ce qu'elle ressentait tout bas la délesterait d'un poids mais cela n'avait fait qu'accentuer la culpabilité qu'elle ressentait. A chaque fois qu'elle se revoyait ivre dans cette ruelle, vêtue de manière trop provocatrice, Marley sentait le poids de ses erreurs et de ses mauvaises décisions balayer tout le reste. Le silence qui suivit ses paroles alourdirent un peu plus l'ambiance déjà pesante qui régnait. Shiloh eut beau lui dire qu'elle n'y était pour rien, que ce n'était pas sa tenue qui justifiait un tel crime, Marley refusait de l'entendre ou de le croire. Jackson le lui avait déjà dit mais pourtant le sentiment perfide de culpabilité continuait d'irradier ses veines. Elle secoua la tête de gauche à droite, montrant qu'elle n'arrivait pas à être d'accord avec elle. Si elle s'était tenue autrement, avait agi différemment, rien de tout ceci ne lui serait arrivé. « Tu n’es coupable de rien, c’est lui le responsable. » Elle se mordit la lèvre tandis que des larmes perlaient à nouveau à la racine de ses cils. Oui il était responsable, mais ne lui avait-elle pas tendu la perche ? Sans doute qu'inconsciemment elle lui avait envoyé les mauvais signaux. Ils étaient nombreux ceux qui lui avaient par le passé reproché son comportement sulfureux. Une allumeuse, voilà ce qu'elle était. Elle n'avait toujours eu que faire de ces remarques qui ne l'atteignaient pas mais peut-être aurait-elle dû y prêter plus grande attention. Lorsque Shiloh lui dit qu'elle était désolée qu'elle ait eu à traverser tout cela, Marley renifla et ravala les larmes qui menaçaient de ruisseler le long de son visage.
L'envie de pleurer lui passa néanmoins soudainement lorsque la couturière lui demanda si elle avait porté plainte. Dans un mouvement brusque, Marley tenta de retirer sa main de celle de la demoiselle. La panique se lut dans son regard alors que ses sourcils se fronçaient : « Non ! ». Non elle n'avait pas porté plainte, non elle n'avait rien dit à personne. Jackson avait bien essayé de la convaincre mais elle était catégorique : personne ne devait savoir. Elle gérerait ça seule. Sans doute que la réaction vive qu'elle venait d'avoir fit prendre conscience à la blonde qu'il ne fallait pas s'avancer davantage sur cette pente périlleuse puisqu'elle poursuivit rapidement en lui expliquant qu'elle ne dirait rien mais qu'elle serait là pour elle si elle en ressentait le besoin. La métisse se racla la gorge et confessa : « Je ne veux pas porter plainte. Si je le fais, je sais que je suis partie pour des mois, peut-être même des années... » Elle savait à quel point ce genre de procédures et d'enquêtes pouvait être long et elle n'avait aucune envie de subir tout cela. Plus vite elle tirait une croix sur cette histoire, plus vite elle pourrait reprendre sa vie en main. C'était du moins ce qu'elle espérait. Elle baissa les yeux quelques instants et murmura : « Je te remercie Shiloh et... Je suis désolée. » D'avoir craqué, de tout lui avoir balancé mais surtout de l'avoir ramenée à une période de sa vie qu'elle aurait sans doute préféré oublier. En parlant de ses problèmes, Marley avait ravivé le passé de la jeune femme et ce n'était pas ce qu'elle souhaitait. Elle se pinça les lèvres et demanda nerveusement : « Tu crois qu'ils ont encore besoin de moi ? Je ne suis pas sûre de pouvoir y retourner... » Elle n'avait pas envie de perdre son boulot et savait que si elle plantait l'équipe elle se tirerait une balle dans le pied. Partir sur le champ signifiait perdre de futurs contrats, la brune n'était pas stupide. L'idée-même de retourner dans la pièce la terrorisait cependant profondément. La simple pensée de devoir s'y rendre pour récupérer tout son matériel lui nouait l'estomac.
:
Toutes mes excuses pour ce retard
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Shiloh Atkins
la reconstruction
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meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
La situation est complexe, ce n’est pas comme si nous étions les meilleures amies du monde. Marley est une collègue de travail, que je croise régulièrement lors des événements, mais pas au point de vouloir partager ma vie privée avec elle. Elle me trouve peut-être un peu trop intrusive, mais voir ses prunelles se remplir de larmes me pousse à juste vouloir la protéger. Je ne peux pas prétendre à vouloir lui vendre du rêve. Je ne vais pas promettre que tout ira mieux un jour, juste en un claquement de doigts, comme par magie. Ce serait lui mentir quand je suis encore en plein processus pour aller de l’avant. Néanmoins, je comprends ce qu’elle traverse et ses paroles me font l’effet d’un pincement à la poitrine. L’entendre se rejeter la faute est insoutenable et réveiller en moi ce petit démon, continuellement nourri par Megan, qui tend à hurler que les victimes ne sont jamais les fautives. Qu’importe sa tenue, qu’importe ce qu’elle a pu dire où faire, cet homme n’avait pas à la toucher sans son consentement éclairé, fin de la discussion. Voyant les larmes de Marley, je dois retenir ce geste qui voudrait venir effacer la moindre trace d’eau sur ses joues rondes. « Respire, t’es en sécurité. » que je lui marmonne en douceur ne voulant surtout pas la presser. On a tout le temps du monde, elle doit se remettre de ses émotions.
Je ne pensais réellement pas provoquer un tel changement de situation en venant lui poser une simple question. « Non ! » Surprise par son éclat de voix, je me redresse et marque un pas vers l’arrière. Je sais que le sujet n’est pas aisé pour elle, mais sa réaction me laisse sans voix. « Je ne veux pas porter plainte. Si je le fais, je sais que je suis partie pour des mois, peut-être même des années... » Je n’allais pas la contredire, la procédure que j’ai engagé contre Lawrence semble durer depuis des mois sans que rien n’avance. Je comprends sa réticence, mais je connais également l’importance que peut avoir le simple fait d’être reconnu en tant que victime. « Je te remercie Shiloh et... Je suis désolée. » - « Je comprends Marley, t’en fais pas. » Je n’allais pas insister, je crois qu’elle a déjà eu son lot d’émotions pour le reste de la journée avec tout ça.
« Tu crois qu'ils ont encore besoin de moi ? Je ne suis pas sûre de pouvoir y retourner... » Jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule, j’aperçois au travers d’une porte laisser entrouverte que la salle où tout le monde se préparait était désormais presque entièrement vide. « On doit pouvoir s’arranger, t’en fais pas. » Je connais assez James pour pouvoir lui expliquer les choses sans jamais en venir à trahir le secret de Marley. « On avait tous terminé, c’est le boulot du photographe maintenant. » Autant dire une étape à laquelle on ne pouvait participer. S’il venait à avoir besoin d’une retouche make-up, James trouvera bien quelqu’un de compétent. « Tu veux que je te ramène ? » Je ne suis pas réellement à l’aise à l’idée de la laisser seule alors que les traces de ses larmes se lisent encore sur ses joues et que son regard me paraît bien hagard. « Je ne te poserais pas de questions. » J’avais peut-être été un peu trop curieuse, mais loin de moi l’idée de vouloir la rendre mal à l’aise. « C’est simplement… J’aimais pas être seule moi. » Parce que la solitude tendait à mener à une réflexion. Je passais mon temps à ruminer des choses sur lesquelles je n’avais plus aucun pouvoir. « Enfin c’est comme tu veux, mais si tu as besoin vraiment, pour n’importe quoi, n’hésite pas Marley. » Un sourire se dessine sur mes lèvres pour la rassurer. « Je te laisse mon numéro au moins ? » Cela pourrait être un début, si elle réalise qu’elle a besoin de parler à quelqu’un qui est passé par tout cela.
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Shiloh faisait preuve d'une douceur et d'une prévenance remarquables. Elle se montrait à l'écoute, ne jugeait pas, n'imposait rien. Peut-être était-ce parce qu'elle avait elle aussi vécu quelque chose de plus ou moins similaire. A ses côtés Marley se sentait en sécurité, le fait d'avoir pu dire à quelqu'un ce qui lui était arrivé la soulageait quelque peu. Assise sur son banc, la métisse n'avait plus besoin de mentir, de tricher, de cacher ses véritables émotions. Porter le masque d'une fille qui allait bien était bien plus difficile qu'elle ne l'aurait imaginé. Elle était épuisée : fatiguée de devoir faire semblant, éreintée de sursauter au moindre bruit, exténuée d'être toujours sur ses gardes. Lorsque la petite blonde lui dit qu'elle comprenait et qu'elle n'insista pas davantage sur cette histoire de police, Marley lui lança un regard reconnaissant. Elle n'avait pas l'énergie nécessaire pour se battre davantage, pour la contredire ou encore pour lui expliquer pourquoi elle ne voulait pas faire appel aux forces de l'ordre.
La priorité numéro une de Marley était de pouvoir rentrer chez elle sans s'attirer d'ennuis au travail. Elle n'avait clairement pas besoin de cela actuellement. Soucieuse de se montrer professionnelle quoi qu'il arrive – alors qu'elle avait clairement merdé en paniquant – elle espérait pouvoir partir sans qu'aucun reproche ne lui soit fait. Ce fut la raison pour laquelle elle interrogea Shiloh quant à l'éventualité de partir tout de suite. « On doit pouvoir s’arranger, t’en fais pas. » Elle espérait sincèrement que la couturière ait raison. Elle jeta à son tour un coup d'oeil vers la salle et se rendit compte que tout le monde semblait afféré ailleurs. « On avait tous terminé, c’est le boulot du photographe maintenant. » Shiloh avait raison, normalement Marley n'était plus essentiel à ce stade de la journée mais elle savait qu'il était possible qu'on lui demande de faire quelques retouches. Le cœur de la métisse balançait, elle ne parvenait pas à prendre une décision : « Et s'ils ont besoin de moi pour faire des retouches ? » Shiloh lui expliqua qu'il y avait d'autres maquilleurs et que ce n'était pas si grave si ce n'était pas elle qui s'occupait de certains mannequins. La brune acquiesça en silence, se disant qu'après tout elle avait raison. Elle n'était pas indispensable, loin de là. « Tu veux que je te ramène ? » Elle sursauta, prise au dépourvu et répondit vivement : « Non ça va aller ! » Devant sa réaction spontanée et vive, Shiloh se justifia et tenta de la rassurer. Elle lui expliqua qu'elle ne lui poserait pas davantage de questions mais qu'elle n'avait pas spécialement envie de la savoir seule. « Enfin c’est comme tu veux, mais si tu as besoin vraiment, pour n’importe quoi, n’hésite pas Marley. » Un doux sourire glissa sur le visage de Marley qui posa sa main sur son avant bras en lui répondant avec gentillesse et douceur : « Tu as déjà fait beaucoup. Vraiment. » Elle finit par se relever du banc, les jambes quelque peu flageolantes et après une courte hésitation lui demanda : « Tu peux... Juste revenir à l'intérieur avec moi pendant que je range mes affaires ? » L'idée de retourner là-bas seule la tétanisait. C'était parfaitement ridicule, la métisse s'en rendait bien compte mais le sentiment d'insécurité qui grandissait en elle prenait le pas sur tout le reste. Elle avait beau tenter de se raisonner, elle en était tout bonnement incapable. « Je te laisse mon numéro au moins ? » Marley sourit, sortit son téléphone et note le numéro de la jeune femme, en échange elle lui donna le sien. Au bout d'un certain temps, elles retournèrent dans la pièce qui était vide. Tous les autres étant occupés ailleurs. La maquilleuse retourna rapidement vers ses affaires – qui heureusement étaient toutes à peu près au même endroit – et commença à ranger son matériel. Sans regarder la couturière elle osa lui demander : « Tu crois que ça va disparaître un jour ? » Bien consciente que sa question était vague elle murmura : « Le sentiment de culpabilité et de crasse ? ». Parce qu'en plus de se repasser en boucle l'événement qu'elle avait vécu, Marley n'arrivait pas à se réapproprier son corps. A chaque fois qu'elle se regardait dans un miroir elle avait l'impression d'être couverte de détritus. Son corps ne lui appartenait plus désormais. Ce soir-là, il lui avait tout volé.
made by black arrow
'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5484 POINTS : 980
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
« Et s'ils ont besoin de moi pour faire des retouches ? » Je peux voir le doute dans ses yeux, cette peur de ne pas faire assez bien, de louper l’opportunité, d’être capable de décevoir quelqu’un. Je me reconnais dans cette peur de ne pas être assez bien, de faire le mauvais pas. J’ai laissé cette sensation régir ma vie durant des mois, venant bouffer le peu de confiance en moi que je pouvais avoir. Je ne voudrais pas laisser Marley se faire ronger par ce genre d’émotion, mais je ne la connais pas assez pour me permettre de lui faire une telle réflexion. Alors, je me contente de la rassurer sur une chose dont je suis pratiquement certaine. « Ils ont déjà quelqu’un sur le plateau, il va gérer le peu de retouches si c’est nécessaire. » Durant ce genre de shooting, James est bien plus obsédé par la manière dont les tenues vont ressortir, plutôt que les petits détails du maquillage. « Et si vraiment, on te cherche, je m’en occupe. » Non, je ne vais pas commencer à maquiller quelqu’un, mais parfois, je sais mentir pour aider quelqu’un. J’ai eu quelque temps d’expérience après tout. L’important, c’est que Marley prenne le temps de se reposer loin de l’agitation qui règne encore dans l’atelier. « Non, ça va aller ! » Je me retiens d’insister, cela ne servirait à rien. Marley à l’air de savoir ce dont elle a besoin et j’ai bien l’intention de respecter cela. « Tu as déjà fait beaucoup. Vraiment. » - « Ce n’est pas un souci. » Je l’ai fait avec le cœur.
« Tu peux... Juste revenir à l'intérieur avec moi pendant que je range mes affaires ? » Je me relève pour être à sa hauteur et tire un peu sur ma robe. « Bien sûr. Je dois récupérer mes affaires aussi. » Je lui adresse un sourire avant de tout de même m’imposer une dernière fois pour lui laisser mon numéro. Ce n’est pas grand-chose, mais la simple preuve que si jamais elle a besoin, je serais là pour elle.
« Tu crois que ça va disparaître un jour ? Le sentiment de culpabilité et de crasse ? » Surprise par sa question, je relève les yeux vers Marley qui paraît toujours aussi peu sûr d’elle. C’est effrayant d’autant se retrouver dans une autre personne. « Ça va disparaître. » que je lui affirme sans aucune hésitation. « Il faut que tu sois indulgente avec toi-même… Cela prend du temps. » Bien plus que ce que l’on aimerait, bien plus que ce qu’on se croit capable de supporter, mais c’est la vérité. « Je sais que ça te paraît insurmontable, je pensais comme toi. » Je le pense encore parfois, quand rien ne va dans une journée, quand le souvenir de ces horribles photos se rappelle à moi. Il y a des jours plus durs que d’autre, mais à la fin de la journée une seule chose devrait être important : « N’oublie pas que tu es responsable de rien et que tu ne devrais pas avoir honte. » Je lui offre un doux sourire avant de lui tendre la main pour l’emmener à l’intérieur. Les choses ne changeront pas du jour au lendemain pour Marley, mais j’ai bien l’intention de garder un œil sur elle.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you