ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Pour la première fois depuis des semaines, Marley avait réussi à dormir plus de six heures à la suite sans se réveiller. Un véritable petit miracle. Depuis son agression début mars, la jeune femme peinait à trouver le sommeil et lorsqu'enfin elle le trouvait, elle se réveillait sans arrêt en sursaut, le corps recouvert de sueur, son cœur battant à tout rompre. Si elle avait essayé de remettre de l'ordre dans sa vie et de passer à autre chose, force était de constater que les séquelles étaient toujours bien présentes. Physiquement, elle n'avait plus aucune trace sur le corps bien que son changement de tenue vestimentaire indiquait bien qu'elle n'était plus tout à fait la même. Les cours de self-defense qu'elle avait pris avec Jackson lui avait permis de se rassurer quant à sa capacité à pouvoir se défendre. Elle osait désormais sortir de chez elle – même si elle restait sur ses gardes – et pouvait à nouveau faire semblant d'avoir une vie normale.
Ce matin-là donc, lorsqu'elle se réveilla, elle constata avec satisfaction que sa nuit avait été plus réparatrice que toutes celles qu'elle avait enchaînées durant des semaines. Etait-ce la perspective de son nouveau travail qui lui avait occupé l'esprit ? Elle n'en avait pas la moindre idée mais ne cherchait pas à comprendre, elle préférait savourer le moment. La matinée s'était donc déroulée dans un calme et une sérénité rare ces derniers temps et ce fut un peu plus apaisée qu'elle passa les portes des studios ABC.
La maquilleuse avait eu la chance d'être engagée sur une nouvelle série et elle était ravie de pouvoir participer au projet. Elle appréhendait quelque peu le fait de devoir travailler avec autant de monde mais comptait sur sa capacité à faire abstraction de ce qui l'entourait pour que tout se passe bien. Lorsqu'elle arriva sur les lieux, elle salua de loin quelques techniciens qu'elle connaissait et se dirigea vers le chef opérateur afin de savoir ce qu'elle devait faire. Elle espérait au plus profond d'elle-même qu'elle ne serait pas obligée de travailler avec un homme. Anxieuse, elle attendait qu'on lui précise son poste. L'homme qui lui faisait face parcourut la liste des différents acteurs et son doigt s'arrêta sur : « Mabel Griffiths ». Marley haussa un sourcil, surprise. Depuis quand Mabel avait-elle quitté les podiums pour atterrir sur les plateaux de tournage ? C'était à ne plus rien y comprendre. Si cette nouvelle l'aurait fortement agacée quelques semaines plus tôt, la brune devait admettre qu'elle n'était pas mécontente de devoir travailler avec la mannequin. Leur relation s'était grandement améliorée et Lynch prenait presque plaisir à voir la jeune femme.
La maquilleuse se dirigea donc vers la loge où se trouvait l'actrice mais se figea en chemin lorsqu'elle entendit une coiffeuse et une costumière discuter l'une avec l'autre : « Non mais franchement, j'ai toujours su que c'était une garce ! » disait la première, tandis que la deuxième complétait : « Pauvre Rhett, se faire manipuler comme ça par une telle vipère ! ». Marley les observa, les sourcils froncés. Elle devait rêver, cela ne pouvait pas en être autrement. La coiffeuse poursuivit : « Et dire qu'on va être obligées de bosser avec cette conne. » Trop, c'en était trop pour Marley qui ne put s'empêcher d'intervenir. Elle s'approcha du binôme de pintades et demanda : « Vous connaissez Rhett ? » devant leur regard interdit elle comprit que ça n'était pas le cas. « C'est bien ce que je me disais. Un conseil, occupez-vous de vos culs, tout le monde se portera mieux. On s'en fout de savoir ce que Cindy et Brenda pensent d'une relation dans laquelle elles n'ont strictement rien à voir. » Plus Marley parlait, plus le ton montait. On l'avait tellement jugée par le passé – et encore aujourd'hui – concernant sa carrière ou encore ses décisions amoureuses qu'elle ne supportait plus qu'on fasse de même avec les autres. Un rire moqueur s'échappa de ses lèvres tandis que mauvaise elle acheva : « La jalousie vous rend laides, faudrait penser à changer. » et elle se tourna. Elle se figea lorsqu'elle vit que Mabel était à quelques pas d'elle. Sans doute avait-elle entendu sa voix et était-elle sortie de sa loge. Marley se pinça les lèvres, espérant secrètement qu'elle n'avait pas entendu tout ce qui venait de se passer. Elle avança et une fois à la hauteur de Mabel dit en souriant et assez fort pour que les deux autres l'entendent : « Est-ce que la star de la série veut bien me suivre ? » et elle se dirigea vers la loge. Cette fois-ci, il n'y avait aucune ironie dans sa voix, aucune moquerie. Elle n'était pas là pour rendre dingue Mabel, bien au contraire.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
That you are not alone ; I am here with you ; though you're far away ; I am here to stay ∆ Michael Jackson, You are not alone
Dire qu'elle n'entendait pas les rumeurs seraient mentir. Mais elle avait le cuir épaius. Mabel avait des années d'expérience dans les sphères médiatiques, ce n'était pas la première fois que son nom était dans toutes les bouches pour des commérages ou des insultes. C'était peut-être la première fois qu'elle côtoyait la réussite, avec ce rôle inespérée dans une série très attendue, tout en ayant à écouter les racontars autour de sa vie privée.
Alors elle serrait les dents, et essayait de s'inspirer un peu du personnage qu'elle était censée incarner, la nouvelle reine des lieux, plus sympathique et moins rancunière qu'elle ne l'était elle-même. La seule chose facile à jouer était la tension avec les autres personnages féminins forts, incarnées par sa sœur et sa cousine, et réveillant tous les non-dits de leur propre famille.
Heureusement, chacune avait sa loge, leur permettant de pouvoir se reposer ou travailler au calme, sans la présence des autres. Ce matin-là, déchargée de Rosalie par Aiden, qui appréciait toujours de passer du temps avec sa fille, elle s'était glissée silencieusement dans sa loge en gardant la porte ouverte, sachant que la coiffeuse et la maquilleuse n'allaient pas tarder à venir la voir. Elle avait déjà sa robe sur elle, et se sentait engoncée par le tissu épais et le corset un peu serré, qui lui rappelait un vieux défilé, avec un couturier qui semblait prendre plaisir à créer des corsets farfelus - mais mettant parfaitement en valeur les mannequins.
C'est peut-être parce qu'elle était trop concentrée sur elle-même qu'elle mit du temps à entendre la conversation qui avait lieu non loin de sa loge. Il fallut le prénom de Rhett pour qu'elle lève la tête, et se rende compte que son dernier scandale avec le rugbyman était le sujet de conversation des deux femmes au-dehors. (Et personne pour évoquer le fait qu'il sombrait dans les addictions, ou quoi que ce soit du genre. Elle était la fautive, bien évidemment.)
Elle se tâtait à intervenir, bénissant le fait que Rosie ne soit pas, pour une fois, avec elle sur le tournage, quand une voix familière vint interrompre la conversation. Elle ouvrit la porte pour voir Marley de dos, visiblement remontée et prête à la défendre, un fait surprenant vu leurs relations tumultueuses par le passé. Même si ces derniers mois, elles s'étaient conduites de manière plus adulte et agréable - surtout Mabel, elle le reconnaissait aisément -, elle en s'attendait pour autant pas à ce que la maquilleuse, si souvent victime de ses sautes d'humeur, décide de prendre son parti.
« Merci pour tout ce que tu leur as dit » dit-elle à Marley dès qu'elles furent de nouveau dans la loge, la porte fermée cette fois-ci. « Je sais que ça n'a pas toujours été facile entre nous, mais merci. »
Elle ne savait pas trop comment formuler qu'elle était surprise que Marley ait pris cette peine, aussi préféra-t-elle rester silencieuse. C'était mieux que de déclencher une dispute juste quelques minutes après que la maquilleuse ait pris son parti, de son propre chef, et en ne sachant même pas que Mabel pouvait l'entendre.
« Surtout que toi, tu es bien placée pour savoir quelle vipère je suis » reprit-elle, réutilisant le mot d'une des deux femmes.
Elle sondait Marley, essayant de savoir si la jeune femme avait été parfaitement honnête, et ce qu'elle pouvait réellement penser de la situation. Sans trop savoir non plus ce qu'elle pouvait dire ou demander, ne voulant pas braquer ce qui semblait être une de ses rares amies sur le tournage...
« Je suis contente qu'on travaille de nouveau ensemble » ajouta-t-elle en souriant.
Est-ce que Marley avait dit vrai ? Au fil des années à travailler ensemble, elle n'avait jamais paru être très portée sur les commérages, mais vu son poste, elle devait en entendre passer énormément. Mabel savait que la plupart des mannequins aimaient en répandre, que ce soit en parlant avec une collègue qui se préparait à côté, ou avec les employés chargés de leur faire une beauté.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Crispée par ce qu'elle venait d'entendre, Marley tentait néanmoins de garder un visage neutre. Ce n'était après tout pas elle qui était visée par les remarques entendues dans le couloir. La brune avait pourtant du mal à cacher son agacement. Une fois dans la loge, Mabel à ses côtés, la maquilleuse n'arrivait pas à redescendre en pression. « Merci pour tout ce que tu leur as dit » La jeune femme tourna son regard en direction de l'actrice et fit un signe de la main signifiant que ce n'était pas grand chose et qu'elle n'avait pas à la remercier pour cela. Elle avait agi sans se poser la moindre question. Le comportement de ces deux petites connes l'insupportait grandement. Mabel ne tint néanmoins pas compte de son geste puisqu'elle poursuivit : « Je sais que ça n'a pas toujours été facile entre nous, mais merci. » Marley se pinça les lèvres, incapable de démentir ce qui venait d'être dit. Elle espérait au fond d'elle qu'elle aurait agi de la même manière des années plus tôt mais elle en doutait sincèrement. Le fait d'avoir une vie amoureuse chaotique où chacun semblait avoir son mot à dire l'avait sans doute poussée à intervenir. Le fait que ses relations avec Mabel se soient aplanies aidait aussi grandement. La jeune femme finit par hausser les épaules et marmonna en retour : « Y a rien de pire que deux gourdasses qui discutent ensemble. »
La maquilleuse déposa sa mallette sur la table et s'apprêta à l'ouvrir alors que la blonde poursuivait : « Surtout que toi, tu es bien placée pour savoir quelle vipère je suis ». Cette fois-ci, un sourire amusé glissa sur le visage de Marley qui lui dit : « Justement, y a que moi qui ai le droit de t'insulter de tous les noms... » Elle marqua une petite pause puis continua sur sa lancée : « Non mais chacun son rôle. Ce privilège m'appartient et je compte bien le garder. » La métisse accompagna ses propos d'un petit clin d'oeil. Si elle ignorait tout de la vie de Mabel, elle savait qu'elle devait être dans une période un peu compliquée de sa vie. La maquilleuse avait évidemment lu le livre puisqu'il avait été écrit par une de ses amies, elle n'osait pas imaginer ce que devait ressentir la mannequin qui lui faisait face. Si elle n'approuvait aucunement ses choix et ses décisions, Marley s'interdisait de les juger, elle-même ayant fait des choix plus que douteux et critiquables dans sa vie. Ce qui était sans doute difficile résidait dans le fait que cette histoire appartenait au passé et qu'il ressurgissait ainsi sans prévenir.
« Je suis contente qu'on travaille de nouveau ensemble » La brune fronça les sourcils et prenant conscience que la réciproque était vraie répondit : « Et bien, je dois admettre que moi aussi. » Elle n'était pas dans une période de sa vie, aller travailler relevait presque du supplice par moments. Son agression avait eu beaucoup plus d'impact qu'elle ne l'avait imaginé et devoir travailler avec Mabel – qu'elle connaissait depuis des années – avait quelque chose de rassurant. Elle fit signe à la jeune femme de s'installer sur le fauteuil et commença à sortir la base pour son teint. Devant l'air soucieux de la jeune femme, Lynch prit une longue inspiration et lui dit : « Tu sais Mabel, c'est ta vie. Tu fais ce que tu veux. Alors bien sûr, ça a explosé aux yeux de tous mais... Ca ne regarde que toi et Rhett. » Elle ne savait pas si ses mots parviendraient à l'apaiser ou non mais il fallait qu'elle le lui dise. Elle s'installa en face de la jeune femme et commença à déposer la crème sur son visage. « Et puis, des choix merdiques, on en a tous faits, moi la première. » Si elle semblait porter un jugement sur ce que la jeune femme avait fait par le passé, il n'y avait aucune attaque, bien au contraire, Marley admettait qu'elle aussi était loin d'être exemplaire. Elle espérait que la blonde n'y verrait aucun pique, aucune perfidie de sa part parce que ce n'était clairement pas le cas. Alors qu'elle appliquait la base sur son visage, la brune fronça les sourcils : « Tu veux pas qu'on desserre un peu ton corset ? Au moins pendant que je te maquille ? Je voudrais pas que tu meures et qu'on m'accuse de t'avoir tuée dans ta loge. » Un sourire taquin glissa alors sur le visage de la maquilleuse.
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Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
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Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
That you are not alone ; I am here with you ; though you're far away ; I am here to stay ∆ Michael Jackson, You are not alone
Mabel étouffa un sourire devant l'affirmation de Marley. Elle fréquentait depuis assez longtemps les défilés pour avoir entendu beaucoup de commérages et de rumeurs, plus ou moins crédibles. Elle avait même participé à en lancer certaines, elle ne pouvait pas le nier. Elle avait pourtant été plus subtile que ces deux employées sur le tournage, une discrétion apprise aux côtés de sa mère - pas qu'elle en soit très fière, mais au moins, elle ne s'était jamais retrouvée comme ça, nez à nez avec la personne qu'elle débinait.
« Je suis désolée de te le dire, mais tu vas devoir te battre avec ma sœur pour le rôle de celle ayant le droit de me traiter de tous les noms. Il paraît qu'il n'y a qu'en tant que mon aînée, elle a toujours le droit de m'embêter » ajouta-t-elle en souriant.
Quoique Maddy, toujours si parfaite, ne serait certainement pas du genre à l'insulter ou la critiquer. Ou du moins, pas à portée de ses oreilles, et certainement pas sur ce plateau de tournage qui les réunissait toutes les deux. Mabel préférait quand même invoquer sa sœur plutôt que de montrer combien elle était touchée par les paroles de Marley.
Elle se laissa guider sur le fauteuil présent dans sa loge, fermant les yeux quand la maquilleuse commença à faire son teint. Un geste presque habituel entre elles, et Mabel avait cessé depuis longtemps de surveiller chaque geste de la jeune femme, bien rassurée quand à ses connaissances.
« Je ne crois pas... » commença-t-elle, avant de se couper, cherchant ses mots. « Il y a un moment où quand tu es très célèbre, rien de ce que tu affiches au monde n'est plus vraiment à toi. »
Et sa relation avec Rhett avait toujours été très médiatisée. C'était le contrat dès le départ - même si lui avait apparemment été floué par son manager. Il n'en restait pas moins que même à l'époque, et ça n'avait pas vraiment changé pour elle depuis, mais tous ce qu'elle laissait publique finissait par vivre sa propre vie. Raison pour laquelle elle ne dévoilait que peu d'informations sur sa fille, et de moins en moins à mesure qu'elle grandissait. Si elle-même vivait de cette exposition constante, elle ne voulait pas l'imposer à sa fille.
« La différence entre tes choix merdiques et les miens, c'est que toi t'as pas à écouter des greluches dire combien elles auraient fait mieux à ta place » souffla-t-elle.
Elle aimait cette exposition, parce qu'elle avait grandi avec et ne connaissait que ça. C'était une manière pour elle de se sentir exister, tout en se démarquant du reste de sa famille pour suivre sa propre voie. Mais c'était aussi laisser ses erreurs rester des traces éternelles, sur les réseaux comme dans l'esprit des gens. Surtout que le négatif avait tendance à plus marquer que le positif - il suffisait de voir tous ces gens la lynchant de son histoire avec Rhett, datant de plusieurs années, plutôt que de se focaliser sur sa relation actuelle avec Aiden, ou le fait qu'elle élevait seule sa fille.
« Il n'est pas si serré que ça. Ou j'en ai eu des pires à porter » reprit-elle, jetant un oeil rapide dans le miroir pour regarder le corser et essayer de comprendre ce qui avait pu faire réagir Marley - pas de marques sur sa peau, à peine une légère mise en valeur de sa poitrine. « Je dis pas que c'est très confortabnle, mais j'arrive à respirer avec ! »
Elle aimait les dorures et les détails brodés dessus, avec une minutie dont elle n'aurait jamais été capable. Mais elle n'était pas douée de ses mains, sachant à peine recoudre un bouton, et il lui avait fallu des années pour savoir se maquiller seule, malgré tous les conseils auxquels elle avait eu accès pendant des années.
« Mais j'ai toujours aimé les corsets. Ils me mettent en valeur » avoua-t-elle, haussant les épaules.
Et elle aimait porter de l'or, depuis toujours. Ses robes de princesse d'enfant n'avaient jamais été roses, mais dorées, brillantes et voyantes. Il y avait des choses qui ne changeaient pas...
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Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Alors que Marley avait mis en avant le fait qu'elle était la seule à avoir le droit de se moquer ou d'insulter Mabel, celle-ci rectifia son affirmation : « Je suis désolée de te le dire, mais tu vas devoir te battre avec ma sœur pour le rôle de celle ayant le droit de me traiter de tous les noms. Il paraît qu'il n'y a qu'en tant que mon aînée, elle a toujours le droit de m'embêter » Un léger sourire entendu glissa sur le visage de la métisse qui acceptait cette petite défaite. Il était vrai que contre les liens du sang, on avait très peu de pouvoir. La métisse se demandait quelle était la nature du lien qui unissait Mabel à Maddy. Etaient-elles proches ? S'entendaient-elles bien ? Y avait-il une concurrence entre les deux ? Elle se dit qu'elle s'en rendrait compte assez rapidement sur le tournage mais choisit tout de même de demander : « Vous vous entendez bien avec ta sœur ? » C'était une question personnelle, et jamais auparavant Marley ne l'aurait posée à la mannequin qui était aujourd'hui actrice cependant leur relation avait tellement évolué ces derniers temps que la brune se sentait assez à l'aise pour la questionner sur sa vie. Les liens fraternels étaient quelque chose qu'elle enviait chez les autres. Marley avait trois frères et une sœur et pourtant aujourd'hui elle n'avait plus de contact avec aucun d'entre eux. Si elle répétait à qui voulait l'entendre qu'elle s'en fichait et qu'elle vivait très bien la situation, la réalité était parfois différentes. Marley essayait de ne pas trop penser aux siens de peur de sentir un poids peser sur ses épaules.
Comme à leurs habitudes, les deux jeunes femmes savaient ce qu'elles devaient faire. La maquilleuse n'avait plus besoin de donner des consignes à la jeune femme qui savait parfaitement comment Marley travaillait. C'était d'ailleurs simple, limpide entre elles lorsqu'il s'agissait de maquillage. Lynch aurait sans doute pu maquiller Mabel les yeux fermés. Alors qu'elle lui posait la base du fond de teint, elle fronça les sourcils lorsqu'elle l'entendit lui dire : « Il y a un moment où quand tu es très célèbre, rien de ce que tu affiches au monde n'est plus vraiment à toi. » Quelle horreur. Elle n'y avait jamais pensé auparavant. Bien sûr elle savait que cela devait être difficile pour les célébrités de garder leur jardin secret, mais elle n'avait jamais imaginé le fait qu'ils étaient dépossédés de tout ce qui les touchait de près ou de loin. Jamais la métisse ne supporterait une telle chose. Elle n'en avait pas les épaules. « La différence entre tes choix merdiques et les miens, c'est que toi t'as pas à écouter des greluches dire combien elles auraient fait mieux à ta place ». Marley marqua une pause dans ses gestes alors que les mots de la demoiselle faisaient écho dans son esprit. Elle se pinça quelque peu les lèvres et souffla dans un murmure : « Non, moi c'est mes proches qui me le disent. C'est sans doute pire. » Si les attaques et les médisances provenant d'inconnus devaient être éprouvantes à supporter au quotidien, il y avait toujours possibilité de faire abstraction et constatant que ces gens-là ne nous connaissaient pas. C'était beaucoup plus difficile lorsque cela venait de gens qui comptaient pour vous, ou encore d'autres qui vous connaissaient vraiment mais qui ne perdaient jamais une occasion pour vous faire comprendre qu'ils valaient mieux que vous.
Lorsque Marley voulut desserrer le corset de Mabel, celle-ci s'y opposa en lui expliquant que cela ne la dérangeait pas et qu'elle aimait beaucoup en porter. La brune était surprise mais accepta tout en lui répondant : « C'est sûr que ça te met en valeur, mais y a quand même plus pratique. » et elle rit quelque peu. Si la jeune femme ne voulait pas l'enlever et se sentait bien dedans, alors Lynch n'avait pas son mot à dire. Elle sortit sa palette de fards à paupières et choisit deux teintes : du marron et du doré. Elle commença à appliquer la première couche tout en repensant aux propos tenus un peu plus tôt par l'actrice. Elle hésita quelques secondes puis finit par la questionner : « Tu dis qu'une fois que tu es célèbre, plus rien ne t'appartient vraiment du coup... » elle marqua une pause, se demandant si elle devait continuer sur sa lancée ou si elle ferait mieux de la boucler, mais lancée elle préféra poursuivre : « Pourquoi tu t'es lancée dans cette histoire avec Rhett ? Tu ne t'es pas dis qu'un jour ou l'autre ça allait exploser à la face du monde ? ». C'était une question sincère, dénuée de curiosité malsaine, de moquerie ou de jugement. Marley se demandait juste pourquoi elle avait fait un tel choix. Elle espérait ne pas être aller trop loin et surtout que Mabel ne penserait pas qu'elle l'interrogeait seulement pour avoir des potins et pouvoir commérer derrière.
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Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
That you are not alone ; I am here with you ; though you're far away ; I am here to stay ∆ Michael Jackson, You are not alone
La question de Marley la prit par surprise. Bêtement en plus, parce qu'elle était assez évidente dans le contexte. Mabel était celle qui avait lancé le sujet, qui avait évoqué Maddy. Mais difficile de ne pas penser à sa sœur quand cette dernière devait être à quelques loges de là...
« On s'entend mieux » lâcha-t-elle doucement.
Une demi-vérité. Parce que leurs relations à l'adolescence avaient été pires que conflictuelles, à cause de la compétition que leurs parents mettaient entre elles. La moitié des choix - pas toujours intelligents - de Mabel avaient été fait juste pour se différencier de cette aînée trop parfaite.
Il avait fallu qu'elles tombent enceintes, à quelques mois d'intervalles pour trouver un sujet neutre leur permettant d'entamer une discussion. Et à ce jour, la plupart de leurs conversations tournaient autour de leurs filles, et elles évoquaient parfois leurs vies professionnelles ou personnelles. Mais jamais leurs parents. Ce sujet-là restait tabou.
Heureusement, Marley commença à la maquiller, et Mabel se laissa faire. Elles travaillaient ensemble depuis assez longtemps pour que la jeune femme sache comment se positionner avant que la maquilleuse ne dise quoi que ce soit. Peut-être parce que Marley avait été la seule à toujours accepter de la prendre, même quand la moindre de leurs conversations devenait une dispute. Elles ne s'étaient pas toujours entendues, mais elles avaient appris à respecter le professionnalisme de l'autre.
S'il y avait une chose que Mabel ne pouvait pas reprocher à Marley, c'était de participer aux ragots. Elle aurait pourtant eu de l'eau à ajouter au moulin, elle qui avait vu le pire de la mannequin. De n'être jamais rentré dans le jeu de ces autres filles, toujours prêtes à se répandre en ragots plus ou moins vraisemblables, juste parce que ça les amusait de décortiquer la vie des autres.
« Oh, mes proches aussi me font des reproches. Encore que les commentaires les plus virulents sur les prénoms que j'ai choisi pour ma fille venaient plutôt d'inconnus... Ça dépend des sujets. »
Sa carrière, c'était clairement ses parents les plus prompts pour la critiquer. Comme sa vie personnelle, encore qu'ils se disaient régulièrement soulagée que sa "phase homosexuelle" soit finie, le concept de bisexualité leur passant toujours au-dessus. Ce qui la faisait toujours souffrir, même si elle était consciente qu'elle ne les changerait pas...
Elle s'adossa à sa chaise, les yeux fermés, tandis que Marley apposait les fards, avec une douceur et une légèreté que Mabel n'était pas prête d'avoir. Même sur sa propre personne. Ce qui ne l'empêcha pas de les ouvrir violemment, clignant en voyant le pinceau si proche, devant la question de la maquilleuse. Si ça avait été n'importe qui d'autre, elle aurait sans doute hurlé et demander à ce qu'on la change immédiatement de maquilleuse. Mais c'était Marley, toujours discrète, toujours efficace, et jamais dans les histoires des autres.
« Rhett, c'était une histoire organisée par nos managers respectifs » commença-t-elle après avoir vérifiée que la porte de la loge était bien fermée. « Il était mignon, riche, et nos réputations séparément n'étaient pas terribles, mais nos managers pensaient qu'on pouvait se tirer vers le haut. Et je pensais qu'il était au courant du contrat. »
C'était ce qu'elle avait compris en tout cas des explications de leurs managers. Sauf qu'elle était jeune, un peu innocente, et surtout, qu'elle ne savait pas poser les bonnes questions. Elle s'était laissée faire parce qu'elle crushait un peu sur le rugbyman, et il avait semblé succomber à ses charmes en retour, et ça lui allait.
« Il avait pas besoin de sortir un livre là-dessus » grommela-t-elle. « On voit que c'est un homme... Si une femme avait osé écrire ça, c'est elle qui se ferait lyncher ! »
Quoi que la biographe était une femme. La sœur de Carmine, son meilleur ami de toujours - ou de depuis Londres en tout cas. Elle n'avait jamais vraiment rencontré Greta, mais n'avait pas hâte du tout de se retrouver face à la jeune femme.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« On s'entend mieux » laissait entendre qu'il y avait des tensions, Marley savait à quel point les relations fraternelles pouvaient être difficiles, elle hocha donc simplement la tête, peu désireuse de creuser davantage. Si l'actrice avait voulu s'épancher plus, elle l'aurait fait or ce n'était pas le cas. La maquilleuse ne s'en formalisait pas, au contraire, elle comprenait parfaitement le besoin de Mabel de garder tout cela pour elle. Quand on la questionnait elle, sur ses frères et sœurs, Lynch restait toujours évasive – lorsqu'elle ne se montrait pas totalement fermée – il n'était donc pas question de remuer le couteau dans une plaie qui ne semblait pas totalement fermée.
« Oh, mes proches aussi me font des reproches. Encore que les commentaires les plus virulents sur les prénoms que j'ai choisi pour ma fille venaient plutôt d'inconnus... Ça dépend des sujets. » Un soupir échappa à Marley tandis qu'elle levait les yeux au ciel. Les gens avaient toujours quelque chose à redire. Le moindre sujet de conversation se transformait automatiquement en débat, en critique, en commérage. C'était tellement lassant et désespérant. C'était l'une des raisons pour lesquelles la jeune femme n'utilisait pas les réseaux sociaux – ça et le fait qu'elle ne savait pas s'en servir – elle refusait de lire des choses négatives provenant d'inconnus. Elle avait déjà assez à gérer avec ses proches. Critiquer le prénom d'un enfant ? Vraiment ? Elle n'en revenait pas. Elle se fit la remarque que la vie des gens devait être bien pathétique pour en arriver à ce point.
Le maquillage continua sans encombre, dans une délicatesse et une fluidité devenues habituelles pour les deux femmes. Après avoir posé la première couche de fard à paupières, Marley prit la couleur dorée qu'elle mit avec parcimonie aux coins des yeux de la blonde. Elle avait presque terminé lorsqu'elle eut le malheur de s'immiscer sans doute un peu trop dans la vie privée de la jeune femme qui était assise devant elle. Mabel rouvrit les yeux soudainement, la fixant. La métisse recula légèrement sa main, se pinçant les lèvres et regrettant amèrement d'être allée sur ce terrain là. Contre toute attente la mannequin lui répondit et lui expliqua la situation concernant leur contrat. La maquilleuse écouta attentivement, comprenant en partie la décision prise par Mabel à cette époque. Elle se demanda si elle aurait pu faire une telle chose, elle en doutait mais ne pouvait pas l'affirmer. Elle n'était pas dans sa situation, n'avait pas vécu les mêmes choses. Pour détendre l'atmosphère et montrer qu'elle ne la jugeait pas, elle murmura, un sourire au coin des lèvres : « Heureusement qu'il était beau gosse, imagine s'il avait été laid... » Un tel contrait n'aurait sans doute jamais eu lieu mais les managers et les agents artistiques avaient souvent des stratégies étranges et parfois même malsaines. Elle avait déjà vu une actrice sortir avec un acteur handicapé simplement pour redorer son image. A cette pensée, elle frissonna. Si Marley était plutôt égoïste – Jackson en avait fait les frais – elle ne pourrait jamais se servir de quelqu'un à ce point-là.
Renfrognée Mabel poursuivit : « Il avait pas besoin de sortir un livre là-dessus » L'actrice était profondément agacée et cela s'entendait au son de sa voix. Lorsqu'elle poursuivit, le regard de Marley dévia. « On voit que c'est un homme... Si une femme avait osé écrire ça, c'est elle qui se ferait lyncher ! » Elle n'avait pas tort loin de là. Si ce n'était pas la même chose, Lynch se souvenait de son passé de strip-teaseuse, on l'avait très souvent cataloguée de salope et d'allumeuse, pourtant elle n'avait jamais entendu dire que les clients qui payaient pour la mater étaient des gros dégueulasses, pervers.
Marley jeta un coup d'oeil à sa montre et constatant qu'elle avait un peu de temps devant elle avant le début du tournage, posa son pinceau, prit une chaise et s'installa en face de Mabel. « Tu sais, le livre ne parle pas que de ça, les gens ont juste choisi d'appuyer là-dessus parce que les ragots de ce genre, ça fait parler et ça fait vendre. » Elle savait qu'elle n'apprenait rien à la mannequin qui se trouvait devant elle, elle voulait juste lui faire comprendre qu'elle n'y était pour rien si les gens étaient stupides. « A mon avis ce n'était pas le but recherché par Greta. » acheva-t-elle. Lorsqu'elle s'entendit parler, elle ferma longuement les yeux. Qu'elle pouvait être bête parfois ! Dire à Mabel qu'elle connaissait l'auteur du roman, pire la défendre, n'était sans doute pas l'idée du siècle. La métisse risquait de s'en mordre les doigts. Elle finit par regarder Mabel, et avec une moue boudeuse et désolée marmonna : « Mais je peux concéder que tu détestes actuellement les deux... » Elle n'avait pas envie de se brouiller avec l'actrice mais elle espérait sincèrement qu'elle ne s'attaquerait pas à Greta. Si c'était le cas, Lynch prendrait sans l'ombre d'un doute la défense de son amie.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Mabel Griffiths
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Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
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Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
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That you are not alone ; I am here with you ; though you're far away ; I am here to stay ∆ Michael Jackson, You are not alone
C'était rafraîchissant de parler avec Marley, même si son manque de connaissance des réseaux sociaux était étonnant. Peut-être parce que Mabel y passait beaucoup trop de temps, une partie de son activité professionnelle dépendant de son activité en ligne. Et elle était née dans une famille célèbre, elle avait appris à se servir de son image en même temps qu'elle avait appris à marcher. Ce qui lui semblait logique, même quand c'était blessant ou mal intentionné, faisait réagir Marley, ce que Mabel trouvait plutôt amusant.
Elle avait été élevée comme ça, la raison sans doute pour laquelle elle n'avait pas vraiment hésité quand on lui avait proposé de sortir avec Rhett pour améliorer leurs réputations respectives. Elle n'avait pas hésité longtemps quand on lui avait proposé la même chose avec Aiden l'année dernière - quoi que là, au moins, elle pouvait être sûre qu'il était au courant, vu qu'ils avaient pu négocier les termes ensemble. Elle se garda pourtant bien de l'expliquer à Marley, qui ne réagirait sans doute pas très bien...
« Il est mignon, et il était gentil. On était sans doute trop différents pour que ça marche vraiment, de toute façon. »
Les dernières années n'avaient fait que confirmer leurs différences. Surprenamment, elle était celle qui avait fondé une famille, et cherchait à trouver un équilibre entre sa carrière et sa maternité. A posteriori, elle était quand même bien contente d'être loin de lui maintenant qu'il sombrait dans la drogue - ou se débattait avec ses addictions, elle ne savait pas à quel point il en était, et ne cherchait pas spécialement à se renseigner plus.
« Les gens choisissent toujours de parler de ce qui est le plus scandaleux, et Rhett est connu depuis assez longtemps pour le savoir » lâcha-t-elle, avec une pointe de colère envers son ex.
Elle ne savait pas vraiment ce qui l'agaçait le plus : qu'il ait parlé de leur relation sans la prévenir avant, ou qu'il l'ait fait en sachant très bien comment ce serait pris. Ils n'étaient plus ensemble depuis six ans, pourquoi ressortir ce dossier ? Surtout qu'ils avaient recommencé à se parler l'année précédente, de manière courtoise. Sans doute pendant qu'il faisait écrire sa biographie...
« J'ai pas beaucoup d'estime pour Greta d'avoir écrit ça, par contre » reprit-elle, relevant les yeux pour les fixer dans ceux de Marley.
La jeune maquilleuse semblait connaître l'écrivaine, même si son rattrapage n'était pas si mal. Mabel préférait rendre clair ce qu'elle pensait de Greta Moore. Alors qu'elle avait plutôt un bon a priori sur la jeune femme, qu'elle n'avait jamais rencontré. Mais c'était la cadette de Carmine, son meilleur ami, et elle avait toujours pensé que sa sœur devait être quelqu'un de sympathique. Un sentiment qui avait évolué en haine, alors même qu'elles n'avaient toujours pas été présentées l'une à l'autre.
Peut-être que Marley avait raison et que Greta n'était qu'une écrivaine sans arrière-pensée. Mais elle avait un peu de mal à y croire vu que son frère évoluait comme Mabel dans un monde dicté par l'apparence et les réputations.
« Puis une biographie à quarante ans... J'en vois assez peu l'intérêt » rajouta-t-elle.
Ce n'était que la moitié de sa vie. Un peu plus, vu que la drogue n'aidait pas à vivre vieux. Mais clairement, il pouvait faire en sorte d'écrire un deuxième tome d'ici ses vieux jours, surtout s'il faisait des choses plus intéressantes que cracher sur ses ex compagnes.
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Lorsque Mabel acquiesça en lui expliquant que Rhett était mignon et gentil, Marley fut quelque peu soulagée pour la mannequin qui se trouvait face à elle. Elle n'osait imaginer l'inverse. Devoir simuler une relation avec un homme méchant, vulgaire ou tout autre qualificatif péjoratif devait être une épreuve terrible. Si elle n'approuvait pas forcément les choix de l'actrice, elle comprenait qu'elle n'ait pas refusé une telle proposition si le garçon était plaisant.
La métisse avait tenté d'aplanir la situation, de calmer les nerfs à vifs de la jeune femme mais cela n'avait pas franchement fonctionné au vu de sa vive réaction : « Les gens choisissent toujours de parler de ce qui est le plus scandaleux, et Rhett est connu depuis assez longtemps pour le savoir ». Elle se pinça les lèvres, baissa légèrement le visage tout en cherchant ce qu'elle pourrait lui dire. Dans un souffle elle murmura : « Il s'attendait peut-être à ce qu'on parle plus de son histoire de drogue que du reste. Si tu veux mon avis, il est là le scandale. » Elle ne jugeait pas Rhett sur ses addictions, chacun avait les siennes. Elle avait même de la peine pour ce garçon qu'elle ne connaissait pas. Admettre dans un livre ses déboires et ses vices qui le rongeaient avait du être une épreuve particulièrement difficile. Marley ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi les gens faisaient toute une histoire de la fausse liaison entre Mabel et le rugbyman alors qu'il y avait eu des événements beaucoup plus impactant dans la vie du garçon.
Lorsque le sujet épineux de Greta fut abordé, Mabel se montra parfaitement clair quant aux sentiments qu'elle éprouvait pour la demoiselle : « J'ai pas beaucoup d'estime pour Greta d'avoir écrit ça, par contre » La mâchoire de Marley se crispa quelque peu. Le regard que lui lançait l'artiste était sans équivoque : elle n'aimait pas Greta et elle souhaitait que la métisse soit au courant. Marley recula légèrement sa chaise, croisa ses jambes l'une sur l'autre et finit par lui dire : « C'est quelqu'un de bien. De professionnel. Quand on écrit une biographie, on ne gomme pas des passages. On ne pose aucun jugement. On se contente de relater les faits. » Son regard perçant était planté dans celui de la blonde. Leur relation s'était améliorée, Marley s'était même occupée de sa fille, mais ni l'une ni l'autre n'oubliait que le lien qui les unissait était fragile. Elles marchaient toutes les deux sur des œufs, et la moindre phrase de travers pourrait embraser la pièce tel un feu de paille qui finirait par détruire une ferme. La métisse n'avait pas envie de se disputer avec Mabel, elle appréciait sincèrement la quiétude qui régnait entre elles deux depuis quelques temps, mais jamais elle n'accepterait qu'on rabaisse ou qu'on critique Greta. Cette dernière était avant tout son amie. Elle comprenait que Mabel soit blessée mais remettre la faute sur l'écrivaine était injuste et elle espérait sincèrement que l'actrice le comprendrait ou au moins voudrait bien l'entendre.
« Puis une biographie à quarante ans... J'en vois assez peu l'intérêt » La remarque arracha un sourire sarcastique et moqueur à Marley qui se détendit à nouveau. Elle étira ses bras au-dessus de sa tête puis rapprocha sa chaise de celle de Mabel. Elle reprit son pinceau afin de poser la dernière couche de fard à paupières et gloussant quelque peu lui dit : « Attends de voir le moment où il va tourner un reality show sur sa vie... » Le sarcasme dont elle faisait preuve montrait qu'elle était totalement d'accord avec la mannequin. Pour elle, Rhett était trop vieux pour jouer au rugby et ne devait pas avoir d'autres perspectives d'avenir, écrire un livre sur sa vie était un moyen de revenir sur le devant de la scène et d'empocher un bon petit pactole. « Et puis... La drogue ça coûte cher. ». Une moue boudeuse s'afficha sur son visage. Elle savait ce que c'était de devoir de l'argent à quelqu'un, ou de devoir trouver de l'argent pour pouvoir se procurer sa dose. Elle avait vu l'un de ses petits frères agir de la sorte, s'enfoncer chaque jour un peu plus dans ce vice qui avait bien failli le détruire.
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Mabel haussa les épaules, pas vraiment convaincue par l'affirmation de Marley. La drogue, ce n'était pas un élément nouveau. La rechute si - et encore, elle se doutait que la situation évoluait depuis un moment, puisqu'il n'avait déjà pas eu l'air bien quand ils s'étaient croisés en Indonésie. Il avait juste fallu cette bagarre en public pour révéler toute la situation.
Elle se secoua, considérant qu'elle en savait beaucoup trop sur la vie de quelqu'un qu'elle souhaitait dorénavant ignorer. C'était fou comme les informations de ce type se répandaient vite sur les réseaux sociaux... Même en ne voulant que voir les posts des gens qu'elle suivait, elle finissait parasiter par ce genre d'annonces, et entendait beaucoup plus parler de cette fameuse biographie qu'elle ne l'aurait voulu.
Et voir Marley défendre Greta n'allait pas arranger les choses. Mabel ne connaissait peut-être pas l'écrivaine, mais la détestait par principe. Et les arguments de la maquilleuse ne lui semblaient pas vraiment pertinents. Professionnelle, vraiment ? La mannequin n'était pas convaincue des talents de la jeune femme quand elle voyait sur quels scandales les gens qui lisaient le livre s'appuyaient. Le combat contre la drogue passait au second plan malgré la rechute compliquée de Rhett. Les relations amoureuses faisaient donc plus ventre, et Mabel ne savait pas vraiment quoi penser de ce fait.
« Parle pas de malheur... Maintenant je l'imagine dans un truc style les Kardashians, avec moults dramas familiaux, de l'alcool, des mariages et des divorces ! »
Quoi que les Hartfield avaient sans doute de quoi rivaliser au niveau de leurs relations familiales. Et Rhett ferait une merveilleuse Kendall, paniquant dès qu'on lui confierait un enfant, et préférant s'enfuir faire ses trucs de son côté.
« J'ai jamais fait que boire, et ça c'était facile de se le faire offrir » reprit-elle, un peu pensive.
Elle était jeune et mannequin, il suffisait qu'elle arrive au niveau de bar et qu'elle sourit à un homme ou deux pour avoir des verres gratuits jusqu'à la fin de la nuit. Elle avait vu certaines de ses collègues avoir du mal à s'acheter leurs doses, malgré les contrats plus que juteux de certaines, et elle savait donc que la remarque de Marley était on ne peut plus vraie.
« J'imagine qu'avec le scandale de son livre, ça va bien se vendre, ça lui fera déjà un peu d'argent de poche. »
Quoi qu'il ne devait pas avoir un très bon pourcentage dessus, vu qu'il n'était ni auteur, ni producteur. Greta toucherait certainement un peu plus sur chaque livre vendu - à moins que Rhett n'ait très bien négocié son contrat.
« On est pas vraiment en bons termes, mais je lui souhaite quand même de s'en sortir. Personne ne mérite cette descente aux enfers qu'est une addiction. »
Pour autant, elle ne ferait pas partie de ceux qui lui tendraient la main. Elle s'en était déjà assez pris quand il était supposément sobre, elle n'allait donc pas jouer avec le feu. Il savait où la trouver s'il avait besoin, mais elle n'allait certainement pas être celle qui chercherait à le contacter.
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Marley voyait bien que Mabel n'était pas convaincue par les arguments qu'elle avait avancés concernant Greta, pourtant ils étaient justes et pertinents. Greta n'avait fait aucune impasse. Elle avait parlé de la vie de Rhett, avait écrit sur ses addictions, sur les épreuves qu'il avait traversées et sur sa relation avec Mabel. L'auteure n'y était pour rien si les gens étaient trop bêtes pour soulever les points les plus importants. Les histoires de coucherie avaient toujours fait vendre, c'était un fait. Il n'y avait qu'à voir sur les plateaux de tournage. Personne ne parlait des affaires de drogue, des gens qui arrivaient un peu éméchés, par contre savoir qu'untel avec couché avec telle personne semblait le plus important. C'était malsain, c'était puéril, pourtant c'était la réalité. Marley avait toujours mis un point d'honneur à ne pas balancer les informations qu'elle avait concernant ces histoires. Elle avait pu être mauvaise par le passé – et il lui arrivait encore de l'être – mais cela ne concernait que la personne qu'elle visait. Elle pouvait critiquer le travail, le comportement, l'attitude ou les propos des gens, jamais ce qu'ils faisaient de leur vie privée.
Evoquer une éventuelle émission de télé réalité avait eu le mérite de détourner la conversation et de mettre de côté Greta. Marley ne l'admettrait pas mais cela la soulageait. Elle n'avait vraiment pas envie de se brouiller avec Mabel qu'elle apprenait à découvrir au fil des semaines. Avec le temps, elle avait presque l'impression qu'elles pourraient devenir amies. Peut-être pas les meilleures, mais amies tout de même. Lorsque la mannequin dressa l'image d'une émission à la Kardashian, la métisse ne put retenir un rire franc. Elle imaginait tellement la situation : c'était à la fois hilarant et tristement pathétique. « Je vais peut-être glisser l'idée à un producteur... » souffla-t-elle avant d'adresser un petit clin d'oeil à la blonde.
Elle continua de la maquiller et ne put s'empêcher de constater que le regard de l'actrice était soudainement devenu lointain, comme si elle était perdue dans ses pensées. La brune n'osa pas l'interrompre et ce fut à cet instant-là que la jeune femme lui dit : « J'ai jamais fait que boire, et ça c'était facile de se le faire offrir ». Marley ne cilla pas, ne fit aucune remarque, se contentant de hocher la tête. Elle savait que Mabel avait bu un peu plus que de raison durant une certaine période de sa vie. Elle s'était déjà retrouvée à devoir la maquiller alors que la jeune femme était dans un état second. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui l'avait rendue insupportable aux yeux de Lynch. Lorsqu'elle avait hoché la tête, Marley confirmait les propos de la blonde : c'était si simple d'obtenir à boire. Elle en avait fait l'expérience dernièrement.
Mabel était amère et Marley pouvait le comprendre. Voir sa vie privée étalée de la sorte ne devait pas être une chose facile à digérer. Lorsqu'elle l'entendit dire : « On est pas vraiment en bons termes, mais je lui souhaite quand même de s'en sortir. Personne ne mérite cette descente aux enfers qu'est une addiction. » elle fronça les sourcils, se gratta la tête en faisant mine de réfléchir puis ajouta : « Moi je crois qu'il y a des années, je te souhaitais des choses terribles... ». Elle fit une courte pause et puis n'y tenant plus lui offrit un grand sourire tout en posant sa main sur son avant-bras : « Je plaisante, je passais déjà assez mon temps à t'emmerder au boulot pour en plus te souhaiter des drames en-dehors. » Elle espérait que la blonde la croirait parce qu'elle disait vrai. Elles avaient beau se détester à l'époque, jamais Marley n'avait souhaité du mal à quiconque. On pouvait dire d'elle qu'elle était une garce, une peste, même une connasse parfois, elle n'irait jamais jusqu'à souhaiter malheur à quelqu'un.
Choisissant de mettre un peu de douceur dans cette conversation qui avait pris un virage inattendu et qui avait quelque peu tendu l'ambiance, Marley demanda : « Comment se porte la magnifique Rosalie ? Elle est avec son père cette fois ou tu lui as trouvé une nourrice ? ». Mabel avait-elle dû batailler ou le géniteur de la petite poupée avait-il cette fois-ci pris ses responsabilités ?
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
That you are not alone ; I am here with you ; though you're far away ; I am here to stay ∆ Michael Jackson, You are not alone
Mabel émit un rire devant la proposition de Marley. L'idée des Hartfield au naturel devant une caméra les filmant au quotidien... Rhett serait certainement contre, et elle doutait que sa fratrie apprécie, mais ça restait drôle à imaginer.
« Le pire, c'est que je suis assez cliente de ces trucs-là pour regarder ! »
Elle s'était assez souvent retrouvée devant Keeping up with the Kardashians pendant qu'elle répondait à ses mails ou mettait son instagram à jour pour savoir qu'elle était la parfaite cliente de ce genre de télévision. Malgré le peu d'intérêt qu'elle avait pour la vie de ses gens, qu'elle les connaisse ou non, elle se retrouvait quand même à les mettre en fond sonore quand elle faisait autre chose. Heureusement que depuis la naissance de Rosalie, les comptines avaient remplacé la télé réalité !
Et puis, malgré toute la colère qu'elle pouvait porter pour Rhett, elle ne souhaitait pas voir ses problèmes être exposer au yeux du grand public en direct. Elle savait que ça ne l'aiderait pas à s'en sortir, et qu'il lui faudrait mieux rester avec sa famille et son entourage, avec des gens qui ne voulaient que son bien.
« Je pense que lorsqu'on laisse nos addictions nous aider à nous sentir mieux, c'est qu'on vit déjà des drames dans nos vies » dit-elle, toujours pensive.
La remarque de Marley l'avait blessée, malgré les années. Même si à l'époque, elle avait effectivement été horrible avec la maquilleuse. Peut-être aussi parce que contrairement à Marley, elle arrivait à oublier la jeune femme sitôt le maquillage terminé, quand elle repartait dans sa vie et ne l'avait plus sous les yeux. S'en prendre à Marley avait été une manière de garder un peu de contrôle sur cette vie qui la dépassait.
« Je m'excuse de ce que j'ai pu te dire à l'époque » reprit-elle, plus concentrée sur la conversation, et en regardant directement Marley.
Même si elles avaient eu assez de caractères pour s'affronter, Mabel savait qu'elle avait été celle qui avait été la pire, à remettre en cause le travail de la maquilleuse. Avoir été jeune n'était pas une excuse à tout, même si ça expliquait certainement son inconséquence de l'époque.
« Rosie est avec Aiden, mon petit-ami » répondit-elle.
Vu comme son ex-mari se débrouillait de mieux en mieux pour esquiver ses jours de garde, Mabel tentait le plus souvent de prévoir une solution de rechange et ne pas se retrouver sur le carreau avec sa fille. Même si elle n'avait pas toujours l'occasion de pouvoir la faire garder et l'emmenait souvent sur le plateau. Heureusement, Maddy était dans le même cas et leurs agences respectives avaient réussi à organiser un peu la garde des deux cousines pendant que leurs mères travaillaient.
« C'est compliqué de gérer un enfant avec quelqu'un qui ne veut plus faire partie de sa vie » souffla-t-elle. « J'espère juste que Rosie n'en souffrira pas trop. »
La petite n'ayant qu'à peine un an et demi, il était compliqué de savoir ce qu'elle percevait réellement de la situation. Sans doute pas grand chose, surtout qu'elle n'avait eu quelques semaines quand ses parents s'étaient séparés et n'avait donc jamais vraiment vécu dans un foyer avec deux parents heureux et amoureux.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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La proposition de télé réalité de Marley eut le mérite de faire rire Mabel qui se détendit à nouveau quelque peu. « Le pire, c'est que je suis assez cliente de ces trucs-là pour regarder ! » La brune pouffa de rire en levant les yeux au ciel. Ce n'était pas son truc à elle mais elle comprenait qu'on puisse rester coincé devant. Sur le ton de la confidence elle lui dit : « Moi mon truc c'est les comédies à l'eau de rose totalement niaises et les films de Noël... ». Elle sentit son estomac se nouer à l'évocation de ce dernier point. Avec Jackson, dès que décembre arrivait, ils avaient pris l'habitude de se mettre devant ce genre de films, bien souvent ils étaient trop occupés pour voir la fin mais qu'importe, c'était leur petit rituel.
Mabel avait beau être en colère contre Rhett et blessée par ce qu'il avait fait, elle trouvait néanmoins en elle la force de ressentir une sorte de compassion pour lui. Cela transparaissait dans les mots qu'elle utilisait. Sans doute était-ce parce qu'elle aussi à une époque était un peu trop accro à une drogue : l'alcool. La métisse ne fit aucun commentaire mais se contenta de hocher la tête, montrant qu'elle était d'accord avec elle. La maquilleuse savait de quoi elle parlait. Après sa dernière rupture avec Jackson elle s'était jetée à corps perdu dans la boisson et c'était ainsi qu'on avait failli la retrouver morte, agressée, dans un caniveau. Un frisson parcourut son échine suite à cette pensée mais Marley parvint à dissimuler son trouble. Elle n'eut d'ailleurs pas le temps de s'attarder davantage sur cela que Mabel la prit au dépourvu : « Je m'excuse de ce que j'ai pu te dire à l'époque ». Lynch fronça les sourcils et posa délicatement sa main sur celle de la jeune femme, elle murmura alors d'une voix douce : « Hé Mabel, j'étais loin d'être un ange avec toi... C'est du passé. » Si Mabel s'était montrée à de nombreuses reprises exécrables et capricieuse, la maquilleuse le lui avait bien rendu en retour. Les deux jeunes femmes au fort tempérament n'avaient eu de cesse de se balancer des horreurs au visage et de se faire des sales coups lorsqu'elle le pouvait.
Ne souhaitant pas parler de cela plus longtemps, Lynch avait choisi de prendre des nouvelles de Rosie. Lorsqu'elle apprit qu'il était avec le petit ami de l'actrice, Marley leva un sourcil de surprise. Elle ignorait que la jeune femme avait retrouvé quelqu'un dans sa vie. Ce n'était pas vraiment surprenant puisqu'elles n'étaient pas vraiment amies mais elle ne s'attendait pourtant pas à cela. Elle lui fit un petit sourire et s'apprêta à lui répondre mais la demoiselle qui semblait en avoir gros sur le cœur poursuivit : « C'est compliqué de gérer un enfant avec quelqu'un qui ne veut plus faire partie de sa vie » Une moue désolée apparut sur le visage de Marley qui comprenait petit à petit que la vie privée de la blonde était bien plus difficile qu'elle ne l'avait imaginée. « J'espère juste que Rosie n'en souffrira pas trop. ». Marley rapprocha son fauteuil de celui de la mannequin afin d'être au plus près d'elle. Elle se voulut rassurante : « Vu la façon dont ta fille te regarde, je peux t'assurer qu'elle sait que tu l'aimes et qu'elle t'aime en retour. » Jamais la maquilleuse n'oublierait le jour où elle avait du garder la fillette qui avait arrêté de pleurer dès qu'elle avait vu sa mère défiler sous ses yeux. La voix de Marley se fit plus sèche : « J'imagine que ça doit être dur de voir que le père n'assume pas ses responsabilités mais... Je t'assure que ta fille n'a pas besoin d'un mec comme ça dans sa vie. ». Rosie aurait bien vite l'occasion de comprendre ce qui se passait dans sa famille. Pour le moment elle n'était qu'un bébé qui avait besoin d'amour autour d'elle et de stabilité. La brune acheva : « Et puis regarde, il y a ton petit ami dans l'équation. Rosie n'a pas besoin d'un lien de sang, elle a besoin qu'on prenne soin d'elle. » et Lynch se disait que si Aiden avait accepté de garder la petite c'était sans doute parce qu'il l'aimait et qu'elle comptait pour lui.
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Mabel Griffiths
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Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
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That you are not alone ; I am here with you ; though you're far away ; I am here to stay ∆ Michael Jackson, You are not alone
Mabel hocha la tête devant le petit péché mignon de Marley. Elle-même n'aimait pas tellement les films romantiques, parce qu'elle les trouvait trop prévisibles et pas assez originaux, mais elle pouvait comprendre qu'on aime se détendre devant. Qu'elle le veuille ou non, ses télé-réalités favorites étaient tout aussi scriptées. Et pleines de faux semblants.
Un peu comme si tous les épisodes étaient faits pour amener du drama et des disputes. Leur ancienne relation, à Marley et elle, finalement, mais pour être filmé et en faire des histoires à la télévision. Elles auraient sans doute fait un tabac à l'époque, si quelqu'un s'était amusé à filmer les coulisses des défilés, les inimités entre mannequins ou entre mannequin et employé... Heureusement, leurs piques étaient restées dans les coulisses de leurs professions respectives, et rien n'avait transparu en public. Ça n'empêcha pas Mabel de s'excuser quand même - après tout, Marley avait beau avoir eu assez de caractère pour répondre, Mabel était quand même celle qui avait commencé, en remettant en cause le professionnalisme de la maquilleuse.
Marley ne semblait pas vouloir de ses excuses, balayant rapidement le sujet - mais Mabel était contente d'avoir pu le dire. Et elle-même aurait préféré rester sur le sujet des excuses que de devoir penser à son ex-mari, qui malgré le divorce restait meilleur en tant qu'époux qu'en tant que père, malheureusement pour leur fille.
« Je pense qu'elle est encore assez petite pour que tout soit simple. Mais elle va grandir, aller à l'école, se rendre compte que sa famille n'est pas pareil que celles de ses camarades... »
A un peu moins d'un an et demi, Rosalie s'était adaptée à la dynamique familiale qu'elle connaissait depuis ses premiers mois de vie, et ne paraissait pas perturbée par le rythme de travail de sa mère. Mais tout changerait quand elle aurait quatre ou cinq ans, et l'exemple familial des autres. Surtout si son père continuait de disparaître de sa vie.
« J'appréhende surtout les questions qu'elle va se poser, par rapport à lui. »
Par rapport à son père, par rapport à la relation que ses parents avaient pu avoir... Tant de choses que Mabel gardait pour elle, parce que ses émotions compliquaient tout, parce que malgré tout, certains sujets restaient sensibles pour elle. Mais tout ça faisait aussi partie de l'histoire de Rosalie, et elle allait devoir lui en parler un jour. (Elle avait encore le temps de réfléchir à comment aborder tout ça !)
« Mais oui, pour l'instant, des câlins et des promenades dans le parc lui suffisent. Ça ne sera pas toujours le cas, et je pense que je serai pas prête le jour où elle posera des questions. Déjà que j'ai du mal à comprendre comment elle a grandi si vite... »
Où était son petit bébé qui se blottissait contre elle après avoir tété ? Aujourd'hui, il était bien difficile de garder la petite au calme pour la sieste, Rosie étant des plus actives, cherchant à tout faire et tout voir - une curiosité que Mabel avait aussi dû avoir à son âge, si elle en croyait les propos de Maddy, qui avec ses quatre ans de plus, avait quelques souvenirs de sa sœur en train de grandir.
« Je crois que j'ai surtout peur qu'il revienne quand Rosie sera assez grande et autonome, comme le sauveur, alors qu'il aura été absent de toutes les années compliquées... »
Rosalie était un bébé adorable, avec un grand sourire et des petits fossettes mignonnes à croquer. Mais c'était aussi un bambin qui avait besoin d'apprendre les règles, et ses propres limites. Les années importantes de l'éducation étaient les premières années, selon les livres que Mabel avait lu. Et affronter ça toute seule, quand elle avait toujours eu si peur d'être mère, de crainte de reproduire les erreurs de ses parents...
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Gayle Danbury
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La vie familiale de Marley avait toujours été un peu compliquée mais au fil des années elle s'y était habituée. Troisième d'une famille de cinq enfants, elle avait toujours été entourée de frères et sœur. Le plus difficile à gérer avait été l'absence d'un père pourtant présent. Keith Lynch n'avait pas laissé en plan sa famille, il n'était pas parti avec une autre, n'avait pas délaissé son rôle de père, il s'était au contraire tué à la tâche, enchaînant les jobs, ne prenant jamais la moindre pause. Il était donc bien souvent absent de la maison, et lorsqu'il y était, la fatigue et le stress accumulés le rendaient sombre et taciturne. Durant son adolescence Marley en avait injustement voulu à son géniteur, l'accusant de tout faire pour fuir ses responsabilités. Avec du recul, la brune prenait conscience qu'il n'avait jamais rien fui, bien au contraire.
Lorsqu'elle se mit à parler de la situation familiale de Mabel, la métisse comprit que tout n'était pas rose non plus de son côté. Le sujet concernant le père de Rosie semblait délicat et la maquilleuse s'était attendue à ce que la mannequin ne s'étale pas en détails dessus. Contre toute attente, leur relation récente basée sur le respect et la confiance semblait aider la jeune femme à se confier. « Je pense qu'elle est encore assez petite pour que tout soit simple. Mais elle va grandir, aller à l'école, se rendre compte que sa famille n'est pas pareil que celles de ses camarades... ». Marley avait tellement de choses à dire pour montrer à Mabel qu'elle se faisait du mal pour quelque chose qui en réalité était malheureusement de plus en plus banale à l'époque à laquelle elles vivaient. Nombreuses étaient les familles recomposées, les familles mono-parentales. Ce qui était plus surprenant désormais c'était de rencontrer des couples toujours unis élevant leurs enfants dans l'amour et la paix. Elle aurait voulu lui dire mais se rendit compte que Mabel avait besoin de vider un peu plus son sac. Si elle la coupait dans sa lancée, Marley était persuadée qu'elle ne reprendrait jamais le fil de ses pensées. « J'appréhende surtout les questions qu'elle va se poser, par rapport à lui. » Une moue presque contrariée glissa sur le visage de la métisse. Oui, pour ça elle était bien d'accord avec l'actrice. C'était toujours délicat comme genre de situation. Que dire à sa fille ? La vérité ? Lui briser le cœur en lui disant que son père n'était qu'un lâche et n'avait jamais voulu s'occuper d'elle ? Ou mentir en peignant un tableau bien plus idyllique qu'il n'était en réalité ? Marley n'avait pas la réponse et ne se permettrait jamais d'émettre un quelconque jugement ou un quelconque conseil à propos de cela. Mabel était la seule à savoir ce qui était le mieux pour elle et sa fille.
Un rire amusé et tendre glissa hors des lèvres de la maquilleuse lorsque la jeune femme lui expliqua qu'elle ne comprenait pas comment sa fille avait pu grandir aussi vite. Taquine elle lui dit : « Et dire qu'un jour elle va te demander de l'argent pour pouvoir sortir avec ses copines... » Un petit clin d'oeil ponctua sa phrase. Marley ignorait tout du fait d'être mère, du fait de porter la vie en soi et de devoir s'en occuper après. Néanmoins elle imaginait sans peine à quel point cela devait être perturbant de s'apercevoir que son enfant grandissait à une vitesse folle.
Cette petite parenthèse un peu plus joyeuse fut de courte durée puisque Mabel finit par admettre : « Je crois que j'ai surtout peur qu'il revienne quand Rosie sera assez grande et autonome, comme le sauveur, alors qu'il aura été absent de toutes les années compliquées... ». Cette fois-ci Marley approcha sa main de celle de Mabel qu'elle prit entre ses doigts. Son autre main vint recouvrir celle de l'actrice tandis que ses yeux plantés dans les siens elle murmura : « Il le fera sans doute. » Elle marqua une courte pause, soucieuse de prononcer les bons mots, ne désirant commettre aucun impair. Elle poursuivit : « Et pendant un temps, ta fille le verra comme cela, mais rapidement elle se rendra compte que tout ce qu'il lui dit n'est pas réel. Les enfants ne sont pas bêtes. Ils savent. » Elle en était persuadée. Elle en était d'ailleurs la preuve vivante. Ses relations avec ses parents avaient beau être catastrophiques, Marley savait que son père et sa mère avaient toujours tout fait pour le bien de leur famille. Ses doigts se resserrèrent sur ceux de Mabel et elle chuchota : « Pour ce qui est de l'école... La seule chose dont ta fille va se rendre compte, c'est que sa mère est une mannequin et actrice reconnue, rien de plus. » Ce serait sans doute un sujet difficile à gérer et à aborder, mais une fois de plus Marley était convaincue que Rosalie le comprendrait en temps voulu.
Elle finit par relâcher la main de Mabel, plaça une mèche de cheveux derrière son oreille et avec un petit sourire en coin lui dit : « Allez, sors-moi ton plus joli sourire sinon ça va encore jaser. On va croire que je t'ai torturée là-dedans. » Un doux rire lui échappa alors qu'en un coup d'oeil elle s'assurait que son maquillage était au point.
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Toutes mes excuses pour l'attente
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