Le Deal du moment : -16%
Friteuse sans huile NINJA Foodi Dual Zone 7,6 L 2400W ...
Voir le deal
135.01 €

 Same room [Maritza]

Anonymous
Invité
Invité
  

Same room [Maritza] Empty
Message(#)Same room [Maritza] EmptyDim 16 Avr 2023, 18:59

Joseph avait été embauché comme concierge à l’hôpital St-Vincent deux semaines plus tôt. Le travail se passait bien ; il s’était familiarisé avec les salles d’entretien, les produits désinfectants, ceux qu’il ne faut pas mélanger ensemble, les gants qu’il portait en permanence dans ses mains faisaient maintenant partie de son personnage comme ceux de l’univers Disney. Seulement quand il passait dans les chambres des patients dans le but de prendre des nouvelles d’eux, il les retirait. Au début, les gens étaient méfiants. Joseph comprenait leur scepticisme car il a conscience de ne pas se trimbaler avec le visage le plus sympathique du pavillon. Ses cicatrices étaient les premières à attirer le regard, son œil gris et vitreux semait l’inconfort chez les personnes âgées. Certains pensaient qu’il avait combattu pour le pays mais son histoire était bien moins héroïque. Il n’avait pas le même air enjoué que les infirmiers et infirmières qui passaient les voir plusieurs fois par jour. Il ne faisait pas de blagues, n’avait pas le tour avec eux, ne savait pas comment interagir avec l’âge d’or car il lui rappelait sans cesse sa propre mère qu’il n’arrive pas à aimer, ainsi que son père qui avait sombré quelques années plus tôt.

C’était du côté des enfants qu’il avait réussi à trouver son aise. La première fois qu’il était entré dans la chambre d’une jeune fille d’à peine six ans, elle lui avait demandé s’il était un robot. Il avait hoché de la tête, s’était mis à marcher mécaniquement, avait métallisé sa voix, avait accompagné chacun de ses mouvements de sons rouillés, puis la jeune malade avait éclaté de rire. Le genre de rire qui réchauffe même les cœurs les plus glacés ; et, pendant un instant, Joseph était resté à ses côtés pour lui raconter ses aventures de robot, avait prétendu qu’il venait de l’espace et que son vaisseau s’était crashé en Australie quelques semaines plus tôt. L’explication la plus plausible pour présenter ses cicatrices. Il n’avait évidemment pas oublié de désinfecter la place et de changer le sac des poubelles, mais il l’avait fait en décrivant chacune de ses actions de manière héroïque. Quand il était sorti de la chambre, elle lui avait demandé s’il reviendrait ou s’il n’avait été que de passage, et il lui avait promis de ne pas l’oublier parce que, de toute façon, il voulait s’assurer qu’elle ne vendrait pas son secret aux autres employés parce qu’il « perdrait son boulot si on apprenait qu’il était un robot ».    

Le voilà ce jeudi soir, à arpenter les corridors avec son charriot, à nettoyer la moindre trace de doigt dans les vitres, à arroser les plantes qui ne s’assèchent plus depuis qu’il a été engagé. Quand il passe devant la chambre de Kathy (elle lui avait donné son prénom la première journée), il ne s’arrête pas, attend quelques secondes, repasse dans l’autre sens. Et il le fait trois ou quatre fois avant que l’enfant ne crie de sa chambre : « Je t’ai vu, monsieur le robot ! » Faisant mine d’avoir été vaincu, il fait claquer sa langue contre son palet et entre finalement dans la pièce, délaissant son charriot, n’apportant qu’une serviette et son produit désinfectant au citron. « J’pensais avoir activé ma cape d’invisibilité. Elle doit être défectueuse… » Il prétend en s’éternisant un moment sur la poignée de porte pour la récurer, tuer toutes les bactéries. Puis, joueur, il jette un coup d’œil furtif à Kathy et son sourire aussi grand que la lune étire le sien. Comme d’habitude, il lui demande comment elle se porte, si elle a reçu des nouvelles, mais, comme d’habitude, elle lui dit que rien n’a changé et que les infirmières s’occupent d’elle de la même façon qu’avant. Elle n’a que sept ans et, pourtant, Joseph a l’impression qu’elle a vécu dix vies. Elle s’exprime avec tant d’assurance, connait les termes médicaux contrairement à Joseph qui doit constamment lui poser des questions. Il avait cependant fait le plus de recherches possible quand il avait appris qu’elle était clouée au lit à cause de la leucémie. « Regarde c’que j’t’ai apporté. » Il confit en sortant de sa poche un petit robot en origami. Un pliage assez simple, facilement reproductible. Il le pose sur le ventre de Kathy, elle vient le chercher avec intérêt, tandis que Joseph lui tend quelques feuilles de papier carré. « J’me suis dit que tu pourrais essayer d’le reproduire. T’es assez brillante pour ça, non ? »


@Maritza Gutiérrez J'espère que ça te convient ! :l:
Revenir en haut Aller en bas
Maritza Gutiérrez
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
la cheffe de tribu
  
Same room [Maritza] 7vHkInU Présent
ÂGE : 51 ans
SURNOM : Mari, Za'
STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie.
MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire.
LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill)
POSTS : 682 POINTS : 0

TW IN RP : Violence - Deuil
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
CODE COULEUR : [color=#cc0066][b]...[/b][/color]
RPs EN COURS : Sara #3 ; Les Gugus #4 ; Sara #4 ; Cesar #4 ; Diego #5 ; Emery #4 ; Olivia #5 ; Cesar & Emery #2 ; Sergio #10 ; Maego #1

UA: Greta #1

RPs TERMINÉS : Olivia #1 ; Lily #1 ; Sergio #2 ; Sergio & Cesar #1 ; Joseph #1 ; Malone #1 ; Diego #1 ; Sergio #3 ; Olivia #2 ; Chris #1 ; Sara (survie) ; Logan #1 ; Sara #1 ; Jordan #1 ; Sergio Survie ; Sergio #4 ; Olivia #3 ; Sergio #7 ; Diego ; Les Gugus #2 ; Les Gugus #3 ; Diego #3 ; Sergio #8 ; Emery #2 ; Joseph #2 ; Sergio #6 ; Russell #1 ; Diego #4 ; Cesar #survie ; Olivia #4 ; Emery #3 ; Cesar #3 ; Cesar event survie ; Sergio #9

Sujets abandonnés:

AVATAR : Penelope Cruz
CRÉDITS : avatar: EMC (la best), code signature: Pando. Icons: Pando
DC : Gayle Danbury, le tyran
PSEUDO : Ju'
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/03/2023

Same room [Maritza] Empty
Message(#)Same room [Maritza] EmptyLun 17 Avr 2023, 00:56

Same Room
     @"Joseph Keegan"     ft. Maritza Gutiérrez


A l'hôpital

Trente minutes venaient de s'écouler sans que Maritza ne puisse faire le moindre pas. Pétrifiée devant l'entrée de l'hôpital, la mère de famille ne pouvait se résoudre à passer la porte. Elle fixait - sans vraiment la regarder - la structure du bâtiment, cherchant au plus profond d'elle-même un semblant de force ou de courage qui lui permettrait d'avancer. Pour le moment, elle en semblait tout bonnement incapable. Autour d'elle, les gens allaient et venaient, entraient, sortaient, marchaient, couraient, tout le monde semblait en mouvement. Tout le monde, sauf elle. Statufiée, la mexicaine était hagarde. Son attitude plus que surprenante commençait à attirer l'attention des gens autour d'elle. Certains se mettaient à chuchoter en l'observant mais la brune n'y portait aucune attention. Pour dire vrai, elle n'avait plus conscience de rien. La seule chose qu'elle savait, c'était qu'elle devait entrer et qu'elle ne s'en sentait pas capable. Elle n'avait aucune envie de replonger dans l'enfer que représentait ce lieu. Cela faisait des mois qu'elle n'y avait pas mis les pieds et pourtant la même angoisse l'emplissait. « Vous allez bien ? » Maritza sursauta, et mit quelques instants avant de comprendre ce qui se passait. Elle tourna la tête et esquissa un léger sourire, nostalgique, triste aussi, à une jeune femme qui devait être infirmière : « Oui, oui. J'étais juste perdue dans mes pensées. » répondit-elle, évasive, presque désorientée. Ce réveil brutal l'obligea enfin à se mettre en mouvement. Avec lenteur, et presque à reculons, Mari passa les portes coulissantes. A peine avait-elle mis un pied dans le hall qu'elle sentit son cœur se serrer. Sa vision se troubla et elle eut l'impression de perdre l'équilibre. Rapidement elle s'assit sur un fauteuil dans l'entrée. Les coudes posées sur ses genoux, sa tête plongée dans ses mains, la cinquantenaire tentait par tous les moyens de retrouver son calme.

Au bout d'une dizaine de minutes, tout au plus, elle se leva à nouveau et prit son courage à deux mains. Plus vite elle aurait fini, plus vite elle pourrait partir. Elle se dirigea vers les ascenseurs et appuya machinalement sur le numéro de l'étage. Tel un robot, elle agissait. Elle n'avait même plus besoin de réfléchir pour pouvoir se déplacer dans l'immense hôpital. Elle avait malheureusement l'impression de le connaître par cœur. Plus les étages défilaient et plus elle avait l'impression qu'un poids s'enfonçait dans sa poitrine. Cela faisait des mois qu'elle n'avait pas remis les pieds ici, des mois qu'elle n'avait pas senti cette odeur aseptisée qui embaumait les couloirs, des mois qu'elle n'avait pas vu les fresques colorées de l'étage pédiatrique. Etage dans lequel elle venait d'atterrir. Le cœur au bord des lèvres, Maritza avança. Elle devait se rendre à l'accueil auprès de la secrétaire pour signer quelques papiers. Cela faisait des semaines qu'elle avait été contactée mais Maritza repoussait sans cesse, prétextant ne pas avoir le temps. Elle n'avait néanmoins pas pu y échapper davantage. La secrétaire qu'elle avait eu au téléphone lui avait expliqué que si elle ne venait pas signer les papiers, son assurance ne pourrait pas prendre en charge une partie des soins de Maria. La mère de famille ne pouvait pas se permettre de tels frais. Bien sûr elle aurait pu demander de l'aide à Sergio mais elle en avait plus que marre de lui être redevable.

Ainsi Mari avançait avec un but précis : Signer ces foutus documents et se barrer. Son esprit était parasité par de nombreux souvenirs et la mère n'avait plus vraiment conscience de ce qu'elle faisait. Tout le monde à l'étage savait qui elle était, elle avait passé tellement de temps dans ces lieux, ainsi plusieurs soignants la saluèrent, pourtant aucun n'eut un signe en retour, Maritza ne les voyant tout simplement pas. Une coquille vide qui avançait, voilà ce qu'elle était. Son âme semblait s'être envolée pour ne laisser que son enveloppe charnelle.

Soudain un rire retentit. Maritza se figea, les yeux écarquillés. Ce rire elle l'aurait reconnu entre mille. C'était celui de Maria, celui de sa fille. Aucun doute n'était possible. Elle tourna la tête et se rendit compte qu'il provenait bel et bien de la chambre d'hospitalisation de son enfant. Elle avança, prête à serrer dans ses bras sa chère et tendre mais lorsqu'elle passa la porte, elle se figea en remarquant qu'un homme était penché sur l'enfant. « Qu'est-ce que vous faites ? » demanda-t-elle sèchement. L'homme, dont le visage était couvert de cicatrices, lui fit face. Tremblante, Maritza poursuivit avec nervosité : « Ne vous approchez pas de ma fille. » Quelle fille ? Si la petite qui était dans ce lit ressemblait bel et bien à Maria, cette dernière n'était plus de ce monde depuis quelques mois. La Gutiérrez était tout simplement en train de perdre pied, s'enfonçant un peu plus dans le déni, refusant de voir la réalité en face.


:l::
made by black arrow


Dernière édition par Maritza Gutiérrez le Mar 16 Juil 2024, 23:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Same room [Maritza] Empty
Message(#)Same room [Maritza] EmptyMar 02 Mai 2023, 02:45

Un robot plutôt simple. Une dizaine de plis seulement, rien d’extravagant. Il s’agissait d’un modèle d’origami que Joseph avait trouvé sur internet et qu’il avait réussi à reproduire en quelques minutes à peine. Mais il avait de l’expérience en la matière, lui qui se perdait dans ses pensées et transformait ses devoirs en voiliers quand il était gamin, rêvant de partir sur n’importe quelle mère qu’il découvrirait au bout de l’horizon. Il savait faire des grenouilles aussi, des chats mais, le plus important, des grues. Il en avait construit des centaines de celles-là, et sa chambre d’enfance s’était faite envahie par une armée d’oiseaux en papier. L’origami était comme le vélo ; c’était impossible pour lui d’en oublier les mécanismes. « J’te donne un indice. » Il continue à voix basse en s’adressant à l’enfant dont les yeux brillent d’intérêt maintenant qu’ils se sont posés sur le robot. « Il se construit en exactement neuf plis. » Il confie à Kathy en lui laissant le modèle ainsi que quelques feuilles de papier de toutes les couleurs. Le sourire de la gamine sépare son visage en deux. Ses joues sont roses à nouveau. Il ne faut pas lui demander deux fois pour qu'elle s'empare d'un carré de papier afin d'effectuer quelques tests et de chercher les premières pistes. « Qu'est-ce que vous faites ? » Joseph sursaute, plaque sa main sur son cœur comme un vieillard frôlant la crise cardiaque. Par automatisme, et parce qu’il a l’habitude d’être fautif, il se sépare du lit en ouvrant devant lui ses mains vides. Pas d’armes, pas de menaces – mais pourquoi serait-il venu armé ici ? « Absolument rien. » Il s’explique aussitôt, véritablement craintif de voir ce nouveau personnage dans la pièce. A-t-il fait quelque chose de mal ? Il n’a jamais su différencier le bon du mauvais.  « Ne vous approchez pas de ma fille. » Ses sourcils se froncent tandis qu’il dévisage cette étrangère affolée. Ses yeux passent de Kathy à cette dernière, puis de cette dernière à Kathy. Elles n’ont aucun air de famille. Et encore, c’est un moindre détail parce que, s’il y a une chose que Joseph sait au sujet de la jeune fille, c’est qu’elle n’a qu’un père qui vient lui rendre visite tous les matins pour lui apporter ses céréales préférées ainsi qu’une petite bouteille de lait au chocolat. « Ce n’est pas ma mère. » Annonce rapidement Kathy en se crispant sur son lit, enfonçant ses ongles dans le matelas. Ne sachant pas quoi faire dans une situation comme celle-là, Joseph songe à appeler l’infirmière mais il décide de régler le problème lui-même. Inutile d’impliquer une quatrième tête dans cette friction. Il s’agit seulement d’un malentendu qui sera réglé en un claquement de doigts. « J’crois qu'vous faites erreurs, m’dame. » Il désigne la porte qui mène vers le couloir d’un signe approximatif de la main. « P’t’être que vous vous êtes trompé de chambre. C’est Kathy. » Il présente l’enfant qui ne peut détacher son regard pétrifié de l’intrus. « Comment s’appelle la vôtre ? Je peux vous aider à trouver sa chambre, je connais l’endroit, je bosse ici. » Autant lui proposer de lui donner un coup de main que de l’esseuler dans sa méprise. Les parents qui viennent ici sont souvent déboussolés. Personne n’est jamais préparé à voir son enfant à l’hôpital. Quoique, il a déjà rencontré la grande majorité des visiteurs qui passent dans ce pavillon et il ne reconnait pas le visage se trouvant juste devant lui. Aussi, il n’a pas souvenir d’une nouvelle patiente dans les dernières soixante douze heures.

@Maritza Gutiérrez I love you
Revenir en haut Aller en bas
Maritza Gutiérrez
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
la cheffe de tribu
  
Same room [Maritza] 7vHkInU Présent
ÂGE : 51 ans
SURNOM : Mari, Za'
STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie.
MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire.
LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill)
POSTS : 682 POINTS : 0

TW IN RP : Violence - Deuil
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
CODE COULEUR : [color=#cc0066][b]...[/b][/color]
RPs EN COURS : Sara #3 ; Les Gugus #4 ; Sara #4 ; Cesar #4 ; Diego #5 ; Emery #4 ; Olivia #5 ; Cesar & Emery #2 ; Sergio #10 ; Maego #1

UA: Greta #1

RPs TERMINÉS : Olivia #1 ; Lily #1 ; Sergio #2 ; Sergio & Cesar #1 ; Joseph #1 ; Malone #1 ; Diego #1 ; Sergio #3 ; Olivia #2 ; Chris #1 ; Sara (survie) ; Logan #1 ; Sara #1 ; Jordan #1 ; Sergio Survie ; Sergio #4 ; Olivia #3 ; Sergio #7 ; Diego ; Les Gugus #2 ; Les Gugus #3 ; Diego #3 ; Sergio #8 ; Emery #2 ; Joseph #2 ; Sergio #6 ; Russell #1 ; Diego #4 ; Cesar #survie ; Olivia #4 ; Emery #3 ; Cesar #3 ; Cesar event survie ; Sergio #9

Sujets abandonnés:

AVATAR : Penelope Cruz
CRÉDITS : avatar: EMC (la best), code signature: Pando. Icons: Pando
DC : Gayle Danbury, le tyran
PSEUDO : Ju'
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/03/2023

Same room [Maritza] Empty
Message(#)Same room [Maritza] EmptyDim 07 Mai 2023, 02:38

Same Room
     @Joseph Keegan     ft. Maritza Gutiérrez


Le ton brusque et inquisiteur qu'elle avait employé avait fait sursauter l'homme qui se trouvait dans la pièce. Maritza avait la sensation de l'avoir pris la main dans le sac. Pourtant il lui montra des mains vides, il n'avait rien à l'intérieur de celles-ci. Cela ne rassura pas pour autant la mère de famille qui commençait à s'imaginer le pire. Faisait-il partie de ces pervers qui touchaient les enfants ? A cette pensée, le sang de Mari se glaça alors qu'il répondait : « Absolument rien. » Elle leva un doigt accusateur dans sa direction et rétorqua : « Vous n'avez rien à faire ici. ». Il ne semblait pas comprendre le message qu'elle lui faisait passer ou peut-être refusait-il de l'entendre. Quoi qu'il en soit, Maritza n'avait pas l'intention de faire marche arrière. Elle insista en précisant qu'il s'agissait de sa fille. Elle avait tous les droits sur cet enfant et il était hors de question qu'un inconnu ne l'approche de la sorte. Lorsqu'elle annonça à l'étranger qu'elle était la mère de la petite, elle le vit les observer à tour de rôle. Le scepticisme dont il fit preuve passa pour de la culpabilité aux yeux de la mexicaine. Il était fait comme un rat et maintenant qu'elle se trouvait entre lui et la porte, elle ne comptait pas lui rendre la tâche facile. Tout le monde saurait dans l'hôpital qu'un homme rendait dans les chambres des enfants. Focalisée sur le jeune homme Gutiérrez n'entendit même pas la fillette protester et indiquer qu'elle n'était pas sa fille, elle ne remarqua pas non plus son air effrayé, l'incompréhension qu'elle ressentait. « J’crois qu'vous faites erreurs, m’dame. » Ebahie par le culot dont il venait de faire preuve, Maritza entrouvrit la bouche et fronça les sourcils lorsqu'il lui indiqua la sortie : « Vous vous prenez pour qui ? » tempêta-t-elle. S'il pensait lui faire peur, il se fourrait le doigt dans l'oeil. Il ne fallait jamais s'attaquer à une mexicaine et encore moins à une femme qui souffrait. Malgré la colère qui se lisait dans les yeux de la brune, l'homme continua en suggérant qu'elle avait peut-être commis une erreur. Les bras croisés contre sa poitrine, la mère de famille secouait la tête de gauche à droite, non, elle n'avait fait aucune erreur. C'était la chambre de sa fille. Si Maritza avait été dans son état normal et si elle avait été en capacité de raisonner clairement, elle se serait rapidement rendue compte qu'il s'agissait bien de la même chambre mais qu'elle était totalement différente. Il n'y avait aucune photo des frères et sœurs de Maria, aucun vêtement qui traînait, aucun dessin accroché au mur, tout était différent mais la femme semblait avoir des œillères autour de son visage. Le prénom qu'il lui donna concernant la fillette la fit rire amèrement. Comme si ce genre de manipulation pouvait fonctionner. « Comment s’appelle la vôtre ? Je peux vous aider à trouver sa chambre, je connais l’endroit, je bosse ici. » Trop c'était trop. Maritza perdait patience et sans plus réfléchir commença à s'approcher du lit de l'enfant : « C'est cette chambre, et ma fille ne s'appelle pas Katy mais Maria... » sa voix se brisa alors qu'elle arrivait à hauteur de l'enfant. Lorsque son regard se posa sur la fillette elle eut un hoquet de stupeur. « Ce... Ce n'est pas... » elle fut incapable de terminer sa phrase pour la simple et bonne raison que la réalité venait de la frapper de plein fouet : Sa fille était morte. Elle recula si brusquement qu'elle se prit les pieds dans la prise qui reliait une lampe au mur. Elle tomba sur les fesses, provoquant un bruit sourd dans la chambre et lui arrachant un petit grognement. Tremblante de tous ses membres, sous le choc de ce qu'elle venait de vivre et de faire vivre aux autres, Maritza était pétrifiée au sol. Ses mains tressaillaient tandis que ses lèvres se mirent à frémir. « Je suis désolée » acheva-t-elle avant d'éclater en sanglots au milieu de la pièce. La brune aurait dû se lever et quitter les lieux mais elle n'en était pas capable. Son corps ne lui répondait plus, seul un torrent de larmes continuait de couler le long de ses joues. Quel triste spectacle renvoyait-elle même après ces longs mois qui la séparaient de la perte de sa fille.


:l:
made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Same room [Maritza] Empty
Message(#)Same room [Maritza] EmptyDim 28 Mai 2023, 03:29

Joseph a l’habitude de se faire prendre sur le fait mais, cette fois, il n’a commis aucune erreur. Du moins, il croit. On ne l’a jamais empêché de discuter avec les patients et nombreux infirmiers et infirmières l’ont déjà surpris en train de faire le clown et aucun d’eux n’a levé le petit doigt ou émis une objection. Aussi, certains membres du personnel sont venus le remercier d’être si réactif avec les enfants et que ces derniers apprécient tout particulièrement ses attentions. Au début, il a dû faire ses preuves mais, bien rapidement, les doutes se sont épongés ; il n’est pas venu ici pour foutre le feu aux rideaux ou voler la morphine des malades. Il fait bien son travail, nettoie le carrelage avec une attention particulière et semble s’être imprégné de ce nouveau rythme avec aise. Non, Joseph n’est pas un mauvais employé. Il manque seulement de confiance en ses capacités. C’est pour cette raison que, lorsqu’il se fait interrompre au milieu de sa pièce de théâtre, il se sent coupable sans savoir pourquoi. « Vous n'avez rien à faire ici. » Il la fixe de son regard perdu, cette étrangère qui semble être sous l’influence d’une quelconque substance. Son palpitant dévore sa poitrine et menace de sortir par sa bouche. Des larmes venues de nulle part couvrent ses joues, et, pour cette raison, Joseph emploie un ton calme et réfléchit bien à ses mots avant de les formuler. « Vous vous prenez pour qui ? » Il ne se prend pour personne. Vêtu d’une chemise turquoise rentrée dans ses pantalons et paré d’une ceinture lourde sur laquelle s’empilent une quantité impressionnante de clefs, il ressemble à un concierge de la tête au pied. D’ailleurs, son charriot se trouve encore tout près de la sortie et il peut voir le bleu de son carton de sacs poubelles d’ici. « Je nettoie la chambre, c’est tout. » Il prend même le temps de bien articuler chacune des syllabes, lui qui bouffe la majorité des voyelles lorsqu’il ne fait pas d’efforts. Il veut au moins paraître professionnel et crédible en face de cette situation inhabituelle. Secrètement, il espère que quelqu’un d’autre passera dans le coin et viendra le tirer de cette impasse. « C'est cette chambre, et ma fille ne s'appelle pas Katy mais Maria... Soudain, il comprend. Son visage se détend, il baisse ses bras qu’il avait dressés pour se défendre. Elle a aussi une fille à cet hôpital. Joseph marche sur des œufs. Il se recule de quelques centimètres lorsque la femme s’approche de Kathy, mais il garde un œil attentif sur elle au cas où la visiteuse soit prise d’une envie de commettre une erreur. Il ne pourra jamais être certain. Par déformation professionnelle, il craint toujours le pire. « Ce... Ce n'est pas... » « Non, ce n’est pas Maria. » Il prononce clairement pour dissiper le moindre doute qui pourrait perdurer. Toutefois, sa voix est posée et pleine d’empathie.

Le concierge a beau avoir réveillé tous ses sens, il n’est pas assez réactif lorsque les pieds de la mère endeuillée se font entortiller par un fil électrique. Il ne peut pas la préserver de la chute mais il se propulse tout de même vers elle pour s’assurer qu’elle ne s’est pas blessée. « Attention. » Il s’abaisse à sa hauteur et lui fait cadeau de patience lorsqu’elle se confond en excuse, les yeux gonflés de larmes. « Ce n’est pas grave. » Il se contente d’être présent, la laisse expulser cette peine d’origine primale. Quelques secondes passent et il propose à voix basse : « Sortons d’ici. Laissons Kathy se reposer, d’accord ? » Il veut surtout lui éviter ce spectacle. Elle est intelligente, la petite, et elle a sûrement compris tout comme lui que cette chambre était habitée par une certaine Maria, avant. « Je vais vous aider à vous relever. Accrochez-vous à moi. » Il tend sa main ainsi que son bras, sur lequel elle pourrait affaisser tout son poids sans que ça n’importune le garçon doté d’une patience innée. Lorsqu’ils rejoignent le couloir, Joseph guide l’étrangère jusqu’au premier banc disponible. Lorsqu’elle s’y installe, il se pose contre le mur devant elle pour la laisser respirer. « Ça fait quelques semaines que je bosse à l’hôpital et je n’ai pas rencontré de Maria. » Il marque une pause, se mord la lèvre inférieure puis tente à voix basse : « Ce doit être une petite fille géniale. Elle vous ressemble ? » Pourquoi parler au passé quand il peut employer le présent et éviter de rappeler certains faits indubitables ?

@Maritza Gutiérrez I love you
Revenir en haut Aller en bas
Maritza Gutiérrez
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
la cheffe de tribu
  
Same room [Maritza] 7vHkInU Présent
ÂGE : 51 ans
SURNOM : Mari, Za'
STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie.
MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire.
LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill)
POSTS : 682 POINTS : 0

TW IN RP : Violence - Deuil
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
CODE COULEUR : [color=#cc0066][b]...[/b][/color]
RPs EN COURS : Sara #3 ; Les Gugus #4 ; Sara #4 ; Cesar #4 ; Diego #5 ; Emery #4 ; Olivia #5 ; Cesar & Emery #2 ; Sergio #10 ; Maego #1

UA: Greta #1

RPs TERMINÉS : Olivia #1 ; Lily #1 ; Sergio #2 ; Sergio & Cesar #1 ; Joseph #1 ; Malone #1 ; Diego #1 ; Sergio #3 ; Olivia #2 ; Chris #1 ; Sara (survie) ; Logan #1 ; Sara #1 ; Jordan #1 ; Sergio Survie ; Sergio #4 ; Olivia #3 ; Sergio #7 ; Diego ; Les Gugus #2 ; Les Gugus #3 ; Diego #3 ; Sergio #8 ; Emery #2 ; Joseph #2 ; Sergio #6 ; Russell #1 ; Diego #4 ; Cesar #survie ; Olivia #4 ; Emery #3 ; Cesar #3 ; Cesar event survie ; Sergio #9

Sujets abandonnés:

AVATAR : Penelope Cruz
CRÉDITS : avatar: EMC (la best), code signature: Pando. Icons: Pando
DC : Gayle Danbury, le tyran
PSEUDO : Ju'
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/03/2023

Same room [Maritza] Empty
Message(#)Same room [Maritza] EmptyVen 02 Juin 2023, 22:07

Same Room
     @Joseph Keegan     ft. Maritza Gutiérrez


La chute avait été ridicule mais pas autant que le spectacle qu'elle venait d'offrir. Les fesses sur le sol, Maritza pleurait toujours, incapable de se calmer. Comment avait-elle pu aller si loin dans ses délires hallucinatoires ? Elle était en deuil, certes, mais de là à oublier momentanément la mort de sa fille, de là à la refuser... Il y avait un monde tout de même. A quelques centimètres d'elle se trouvait désormais ce pauvre homme qu'elle avait incendié sans la moindre raison. Elle n'osait pas le regarder et n'avait qu'une seule envie : disparaître. « Ce n’est pas grave. » souffla-t-il d'une voix douce. A cet instant, la mère de famille osa relever la tête, timidement elle croisa son regard. Comment cet homme pouvait-il faire preuve d'autant de calme, de gentillesse et de prévenance ? Elle lui avait crié dessus, l'avait accusé de tous les maux, avait agi comme une hystérique et pourtant il prenait la peine de voler à son secours. Elle se mordit la lèvre, culpabilisant davantage face à la bonté de cet inconnu. Maritza en était même venu à oublier la présence de la fillette dans la chambre, ce ne fut que lorsqu'il lui proposa de sortir afin de laisser Katy se reposer que cela lui revint. Mon dieu ! Qu'avait-elle fait ? Elle hocha affirmativement la tête, inspirant profondément pour calmer ses pleurs qui n'avaient de cesse de venir ruiner son visage. « Je vais vous aider à vous relever. Accrochez-vous à moi. » Les yeux de la mexicaine se posèrent sur la main tendue et bien consciente qu'elle ne parviendrait pas à se relever seule, glissa avec délicatesse ses doigts dans les siens. Tremblante, elle se remit sur ses pieds et se dirigea vers la sortie. Avant de passer la porte, elle se tourna vers la petite fille et murmura : « Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur... » Et elle baissa le visage, terrifiée à l'idée d'avoir traumatisé une enfant qui vivait sans doute déjà un véritable calvaire. Lorsqu'ils furent enfin dans le couloir, Maritza ferma les yeux, sa poitrine se gonfla alors qu'elle parvenait enfin à arrêter de pleurer. L'inconnu l'accompagna jusqu'à un banc sur lequel elle ne se fit pas prier pour s'asseoir. Ses mains tremblaient toujours et la crise d'angoisse n'était pas totalement passée. « Ça fait quelques semaines que je bosse à l’hôpital et je n’ai pas rencontré de Maria. » Gutiérrez détourna son regard qui à nouveau brillait d'un millier de larmes prêt à se déverser. Sans vraiment savoir comment elle y était parvenue, elle avait réussi à se retenir. Elle avait déjà assez pleuré et sans doute mis mal à l'aise le jeune homme qui lui faisait face. Face à son silence, il reprit : « Ce doit être une petite fille géniale. Elle vous ressemble ? » Sa poitrine se gonfla à nouveau, ses tempes se serrèrent tandis que ses ongles se plantaient dans ses cuisses. Mari aurait voulu parler mais elle en était incapable. La bouche sèche, l'esprit parasité par ce qu'elle venait de faire, la mère avait du mal à rassembler ses idées.

De longues secondes s'écoulèrent avant qu'elle ne se confesse dans un murmure : « Je crois qu'elle était un parfait mélange de son père et de moi... » Le temps dont elle venait d'user ne laissait place à aucun doute : sa fille était morte. Elle espérait que l'homme en face d'elle le comprendrait mais pour s'en assurer, précisa : « Leucémie. Il y a quelques mois. » Elle ne faisait même plus l'effort de véritablement faire des phrases. Dire à voix haute qu'elle était morte était toujours une épreuve difficile. Cela rendait les choses concrètes, trop concrètes. Elle passa une main sur son visage afin d'effacer les traces du drame qui venait de se dérouler. Soucieuse de ne pas passer pour plus folle qu'elle ne l'était déjà, elle expliqua d'une voix tremblante : « Cette chambre... C'était la sienne... ». Elle se mordit une nouvelle fois la lèvre inférieure. Elle était incapable d'expliquer comment une telle situation avait pu avoir lieu. Certes il s'agissait de la chambre que sa fille avait occupé mais cela ne justifiait pas son comportement totalement déraisonné. Alors qu'elle croisait à nouveau le regard de l'inconnu, Maritza prit soudainement conscience qu'elle ne lui avait pas présenté ses excuses. Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle posait vivement une main sur son avant-bras : « Je suis tellement désolée pour tout ça... ». Elle sentit son visage s'empourprer mais pour la première fois depuis le début, elle ne détourna pas le regard. Cet homme méritait qu'elle fasse face à ses erreurs et qu'elle assume ses actes.
made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Same room [Maritza] Empty
Message(#)Same room [Maritza] EmptyMar 13 Juin 2023, 03:13

Le tout premier problème est réglé : Kathy n’aura pas à assister à la scène. Elle en a déjà bien assez vu. Joseph sait que, si elle est assez futée pour reproduire le robot en origami sans tutoriel, elle a aussi compris ce qu’il se passait dans la tête de la mère qui a perdu sa fille. Elle n’est pas la première à être passée par cette chambre. D’autres cadres ont décoré les murs et d’autres plantes ont vu leur feuille s’assécher sur la bordure de la fenêtre avant que ce lit ne devienne le sien. Heureusement, en cette soirée avancée, les couloirs sont plutôt calmes, quand bien même de nombreux infirmiers et infirmières font des allées et retour de chambre en chambre. À cette heure, les visites sont presque terminées et les derniers retardataires sont les parents qui craignent de ne plus avoir assez de temps avant que leur enfant ne déploie ses ailes. « Je crois qu'elle était un parfait mélange de son père et de moi... » Il entend sa voix sans sanglot pour la première fois depuis qu’elle s’est effondrée sur le siège. Un léger sourire plein de compassion soulève la commissure de ses lèvres. Il s’est efforcé de ne pas croiser les bras sur sa poitrine, lui qui a l’habitude de le faire pour se fermer devant cet univers qui ne l’a jamais accueilli. Il veut faire bonne impression. Bosser ici, c’est sa dernière chance. « Leucémie. Il y a quelques mois. » Il acquiesce en hochant timidement de la tête. La même maladie qui cloue Kathy dans cette chambre aujourd’hui et ce, jusqu’à ce qu’elle s’en aille elle aussi. « Cette chambre... C'était la sienne... » « Oui, je m’en doutais. Kathy aussi est leucémique. » Il prononce d’une voix calme, cherchant à soigner sa locution le plus possible pour parfaire le soutien qu’il peut lui offrir, bien qu’il se doute ne pas pouvoir lui apporter le réconfort dont une mère en deuil a besoin. Il ne sait pas ce que c’est, de perdre son sang. Sa relation avec ses parents est inexistante et il n’a même pas de femme dans sa vie avec laquelle il pourrait tenter l’expérience. Il n’a pas beaucoup à perdre, Joseph, et ça lui manque terriblement de sentir la chaleur et la flamboyance d’une vraie relation. S’il craignait de perdre quelqu’un, il se sentirait peut-être revivre. Hélas, il se contente de faire de son mieux pour ne pas gâcher les quelques dernières miettes qu’il possède. « Je suis tellement désolée pour tout ça... » La place n’est pas à ce genre d’excuse conventionnelle. « Ne vous excusez pas. S’il y a bien un endroit où il est permis de vivre nos émotions, c’est bien ici. Vous n’avez rien fait de mal. » Il l’interroge du regard, penche la tête sur le côté et insiste : « Vraiment. Aucun mal. » Il veut qu’elle imprègne ce fait dans sa tête parce que de culpabiliser, serait une douleur en plus, et il vaut mieux pour elle de se concentrer sur une seule à la fois. La vivre pleinement pour apprendre à l’apprivoiser et, aussi, pour apprendre à souffrir. Personne n’échappe à ce genre de souffrance. C’est une étape cruciale à passer pour vraiment comprendre ça sert à quoi, de vivre. « Je suis Jo, au fait. » Si elle arrive à mettre un prénom sur ce visage, elle pourra y trouver un certain réconfort. C’est tout ce qu’il souhaite lui offrir. « Vous avez parlé de son père. » À sa fille. « Aimeriez-vous qu’on le contacte pour qu’il vienne vous chercher ? » Si elle est venue en voiture, il se dit qu’il n’a pas envie de la voir conduire dans un tel état. Il vaut mieux éviter une autre hospitalisation.

@Maritza Gutiérrez I love you
Revenir en haut Aller en bas
Maritza Gutiérrez
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
la cheffe de tribu
  
Same room [Maritza] 7vHkInU Présent
ÂGE : 51 ans
SURNOM : Mari, Za'
STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie.
MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire.
LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill)
POSTS : 682 POINTS : 0

TW IN RP : Violence - Deuil
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
CODE COULEUR : [color=#cc0066][b]...[/b][/color]
RPs EN COURS : Sara #3 ; Les Gugus #4 ; Sara #4 ; Cesar #4 ; Diego #5 ; Emery #4 ; Olivia #5 ; Cesar & Emery #2 ; Sergio #10 ; Maego #1

UA: Greta #1

RPs TERMINÉS : Olivia #1 ; Lily #1 ; Sergio #2 ; Sergio & Cesar #1 ; Joseph #1 ; Malone #1 ; Diego #1 ; Sergio #3 ; Olivia #2 ; Chris #1 ; Sara (survie) ; Logan #1 ; Sara #1 ; Jordan #1 ; Sergio Survie ; Sergio #4 ; Olivia #3 ; Sergio #7 ; Diego ; Les Gugus #2 ; Les Gugus #3 ; Diego #3 ; Sergio #8 ; Emery #2 ; Joseph #2 ; Sergio #6 ; Russell #1 ; Diego #4 ; Cesar #survie ; Olivia #4 ; Emery #3 ; Cesar #3 ; Cesar event survie ; Sergio #9

Sujets abandonnés:

AVATAR : Penelope Cruz
CRÉDITS : avatar: EMC (la best), code signature: Pando. Icons: Pando
DC : Gayle Danbury, le tyran
PSEUDO : Ju'
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/03/2023

Same room [Maritza] Empty
Message(#)Same room [Maritza] EmptyJeu 15 Juin 2023, 00:24

Same Room
     @Joseph Keegan     ft. Maritza Gutiérrez


ERRATUM: Ceci n'est pas la bonne réponse ! Comme un boulet, j'ai édité mon message pour avoir la mise en forme Same room [Maritza] 3864469563

Maritza se détendit lorsqu'elle entendit Jo lui répondre : « Noté, on appellera personne. » Son corps se relâcha quelque peu. Savoir qu'il acceptait de la laisser seule gérer cette situation l'arrangeait fortement. Elle n'aurait pas eu la force nécessaire de se battre davantage pour le convaincre. « Mais je peux vous accompagner jusqu’à la réception, ça m’ferait plaisir. » Un sourire doux glissa sur le visage de la matriarche qui ne souhaitait pas abuser de la gentillesse de cet homme. Elle lui avait causé bien assez de problèmes pour qu'en plus il l'accompagne jusqu'à la réception. Lorsqu'elle refusa son offre de peur de perturber un peu plus son travail, celui-ci répliqua : « Ça fait partie du travail, de rendre l’endroit plus agréable. » Elle pencha la tête sur le côté observant plus attentivement les traits de cet inconnu qui n'en était plus véritablement un. Il y avait quelque chose dans son regard qui intriguait la mexicaine. Une sincérité troublante qui semblait dissimuler bien des fêlures. Elle aurait aimé en savoir plus, gratter un peu la croûte afin de savoir ce qui se cachait sous la surface mais elle n'était pas dans son bon droit en agissant ainsi. « C'est réussi » murmura-t-elle. Elle avait pu le voir avec la fillette dans la chambre, elle avait vu le sourire émerveillé de la gamine – avant qu'elle ne vienne tout gâcher – et puis elle avait observé Jo, la façon dont il s'était préoccupé d'elle, occupé d'elle. Très peu aurait agi comme lui, elle en était persuadée. Qui aurait pris le temps de s'occuper d'une femme dans la cinquantaine, complètement hystérique, qui faisait peur à une gamine en insinuant qu'elle était sa fille ? La plupart des gens aurait sans doute appelé la sécurité ou bien même la psychiatrie, mais pas lui. Non, il avait pris le temps de la relever, de l'écouter, de sécher ses larmes qui coulaient depuis si longtemps.

Maritza déclina une nouvelle fois son offre, désireuse de quitter les lieux au plus vite et soucieuse de ne pas lui attirer d'ennuis. Il n'insista pas davantage mais pris le temps de lui expliquer la situation de Kathy. Lorsqu'elle entendit son histoire, le fait que ses parents soient en mauvais terme, qu'ils ne parviennent pas à prendre sur eux pour venir la voir lui brisait le cœur et la rendait malade. Sergio et elle avaient bien des défauts mais ils avaient toujours fait en sorte de se montrer unis face à Maria, quand bien même Mari aurait parfois rêvé de le tuer. Lorsqu'il lui dit que Kathy serait ravie d'avoir vu une nouvelle tête, Maritza leva à nouveau le regard en direction de Jo et haussa un sourcil. Elle était plus que sceptique face à cette éventualité mais ne le lui dirait pas. Mentalement néanmoins elle se jura de revenir dans les parages afin de se faire pardonner de la fillette. Elle lui apporterait sans doute un petit cadeau et prendrait le temps de discuter avec elle. La mère savait que cela risquait d'être difficile, Kathy la renverrait irrémédiablement à Maria, mais c'était la moindre des choses qu'elle pouvait faire pour gommer de son esprit le carnage qu'elle avait provoqué quelques heures plus tôt.

Finalement Jo commença à s'éloigner et Maritza se leva afin de se diriger vers la réception. Elle l'observa quelques secondes et lorsqu'il s'arrêta une dernière fois, un sourire éclatant illumina le visage de la mexicaine. « J’travaille ici toutes les nuits, sauf le dimanche, alors vous savez où m’trouver si vous avez besoin de quelque chose, n’importe quoi. Le café est gratuit dans la machine au troisième étage. » Elle le voit reprendre sa route mais avant qu'il n'ait tourné à l'angle elle l'interpella : « Jo ! Merci. Pour tout. Ne changez rien. » et à son tour elle s'éloigna. Cet homme était des plus surprenants. Si ce qu'elle venait de vivre était un souvenir qu'elle espérait vite voir disparaître de son esprit, quelque chose lui disait qu'elle n'était pas prête d'oublier cette rencontre. Après avoir signé les papiers, récupéré ceux qu'elle devait prendre, la mère s'envola aussi vite qu'elle était arrivée, soucieuse de mettre le plus de distance possible entre cet endroit de malheur et elle.
made by black arrow


Dernière édition par Maritza Gutiérrez le Mer 02 Aoû 2023, 16:47, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Same room [Maritza] Empty
Message(#)Same room [Maritza] EmptyDim 23 Juil 2023, 20:40

« Maritza. » Le prénom ne sonne pas australien et pose à Joseph une colle. Il avait effectivement entendu les pointes d’accent étranger dans la voix de la maman en deuil mais il n’est pas assez instruit pour soulever des hypothèses. Il n’a jamais vu le monde. Il s’est enfermé dans sa bulle puis on l’a enfermé entre quatre murs d’une prison et, même s’il est libre depuis plus de cinq ans, l’impulsion du voyageur n’a jamais été assez forte. Certes, il a envie de voyager, mais il n’a pas les moyens. C’est seulement en côtoyant des gens qui ne viennent pas de Brisbane qu’il arrive à se projeter par-delà ses propres frontières. « Enchanté. » Il prononce, ravalant toutes ses questions quant à la nationalité de Maritza. Il ferait une maladresse parce qu’il n’a pas l’habitude, et il n’a pas envie de lui donner une autre raison de détester cette soirée qu’elle passe en sa compagnie forcée. Elle préfèrerait peut-être être seule, mais Joseph ne prend pas de chance : il lui demande si elle a besoin de se faire rejoindre par le père du petit ange. « Surtout pas ! » Ce n’est pas une réaction attendue mais elle ne le surprend pas pour autant. Certaines familles sont imparfaites. Il est le premier à le savoir. Ceci dit, au fond de lui, il sait qu’il n’y a que Lily qui arriverait à le réconforter lorsqu’il traverse ses pires angoisses. Il a besoin de quelqu’un qui le comprend, qui le connait, mais peut-être que le conjoint de Maritza ne la comprend pas ou ne la connait plus. « Je vais me débrouiller, j'ai encore quelques papiers à aller signer. » Il acquiesce : « Noté, on appellera personne. » Et certains arrivent à s’en sortir seuls. Joseph ne sait pas s’il s’agit d’une qualité ou d’une faiblesse. Il n’y a rien de plus compliqué qu’une relation d’humain à humain, mais elles sont les seules à apporter les émotions les plus extrêmes. « Mais je peux vous accompagner jusqu’à la réception, ça m’ferait plaisir. » Parce que ça lui manque, à lui, ce genre d’interaction. La plupart des gens le contournent sans lui accorder le moindre regard parce qu’il n’inspire pas confiance. La solitude est quelque chose à laquelle Joseph ne pourra jamais s’habituer et qui finira certainement par le tuer, bien avant la malnutrition ou la menace de la bouche d’une arme posée contre sa tempe. « Mais vous étiez en train de travailler ! Vous devriez y retourner. Je ne veux pas que vous ayez des ennuis. »  Un sourire empathique étire ses lèvres et il secoue la tête. « Ça fait partie du travail, de rendre l’endroit plus agréable. » Certes, ces mots n’étaient pas écrits en encre noire sur son contrat mais aucun membre du personnel ne lui a déjà reproché de remonter le moral des enfants en passant un peu plus de temps dans leur chambre, une fois que le sol a été ciré et le matériel médical désinfecté. Si ça lui arrive de terminer ses nuits plus tard, la qualité de son travail ne lui a jamais été reprochée. Il y a quelque chose de différent dans l’air, la nuit. Le temps ne s’écoule plus de la même façon, l’ambiance paraît presque surnaturelle lorsque seul le bourdonnement des machines altère le silence. « Je vais bien, vous pouvez me laisser. » Il ne s’obstinera pas si c’est ce qu’elle désire réellement. Docile petit animal qui écoute la moindre main tendue en sa direction : « Tant mieux alors. » Il se redresse du mur, décroise ses bras. « Kathy ne vous en voudra pas, ne vous inquiétez pas pour elle. C’est la gamine la plus futée que j’ai pu rencontrer, alors elle va comprendre lorsque j’lui expliquerai ce qu’il s’est passé. » Se mordant la lèvre inférieure, il hésite un peu. « Ses parents sont en mauvais terme alors elle reçoit rarement leur visite. C’est compliqué pour elle et pour eux. J’suis certaine que ça lui a fait plaisir de voir un nouveau visage, malgré… Enfin, malgré la situation. » Il salue Maritza d’un dernier signe de la tête et reprend sa route vers les chambres avant de s’arrêter, de se retourner et de conclure : « J’travaille ici toutes les nuits, sauf le dimanche, alors vous savez où m’trouver si vous avez besoin de quelque chose, n’importe quoi. Le café est gratuit dans la machine au troisième étage. » Son sourire est pincé quand il termine : « Mais il a le goût du goudron. »  

@Maritza Gutiérrez Ça peut faire office de conclusion, mais je te laisse décider si tu veux ajouter quelque chose ! :l:
Revenir en haut Aller en bas
Maritza Gutiérrez
Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
la cheffe de tribu
  
Same room [Maritza] 7vHkInU Présent
ÂGE : 51 ans
SURNOM : Mari, Za'
STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie.
MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire.
LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill)
POSTS : 682 POINTS : 0

TW IN RP : Violence - Deuil
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
CODE COULEUR : [color=#cc0066][b]...[/b][/color]
RPs EN COURS : Sara #3 ; Les Gugus #4 ; Sara #4 ; Cesar #4 ; Diego #5 ; Emery #4 ; Olivia #5 ; Cesar & Emery #2 ; Sergio #10 ; Maego #1

UA: Greta #1

RPs TERMINÉS : Olivia #1 ; Lily #1 ; Sergio #2 ; Sergio & Cesar #1 ; Joseph #1 ; Malone #1 ; Diego #1 ; Sergio #3 ; Olivia #2 ; Chris #1 ; Sara (survie) ; Logan #1 ; Sara #1 ; Jordan #1 ; Sergio Survie ; Sergio #4 ; Olivia #3 ; Sergio #7 ; Diego ; Les Gugus #2 ; Les Gugus #3 ; Diego #3 ; Sergio #8 ; Emery #2 ; Joseph #2 ; Sergio #6 ; Russell #1 ; Diego #4 ; Cesar #survie ; Olivia #4 ; Emery #3 ; Cesar #3 ; Cesar event survie ; Sergio #9

Sujets abandonnés:

AVATAR : Penelope Cruz
CRÉDITS : avatar: EMC (la best), code signature: Pando. Icons: Pando
DC : Gayle Danbury, le tyran
PSEUDO : Ju'
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/03/2023

Same room [Maritza] Empty
Message(#)Same room [Maritza] EmptyMer 02 Aoû 2023, 16:47

Same Room
     @Joseph Keegan     ft. Maritza Gutiérrez


Maritza se détendit lorsqu'elle entendit Jo lui répondre : « Noté, on appellera personne. » Son corps se relâcha quelque peu. Savoir qu'il acceptait de la laisser seule gérer cette situation l'arrangeait fortement. Elle n'aurait pas eu la force nécessaire de se battre davantage pour le convaincre. « Mais je peux vous accompagner jusqu’à la réception, ça m’ferait plaisir. » Un sourire doux glissa sur le visage de la matriarche qui ne souhaitait pas abuser de la gentillesse de cet homme. Elle lui avait causé bien assez de problèmes pour qu'en plus il l'accompagne jusqu'à la réception. Lorsqu'elle refusa son offre de peur de perturber un peu plus son travail, celui-ci répliqua : « Ça fait partie du travail, de rendre l’endroit plus agréable. » Elle pencha la tête sur le côté observant plus attentivement les traits de cet inconnu qui n'en était plus véritablement un. Il y avait quelque chose dans son regard qui intriguait la mexicaine. Une sincérité troublante qui semblait dissimuler bien des fêlures. Elle aurait aimé en savoir plus, gratter un peu la croûte afin de savoir ce qui se cachait sous la surface mais elle n'était pas dans son bon droit en agissant ainsi. « C'est réussi » murmura-t-elle. Elle avait pu le voir avec la fillette dans la chambre, elle avait vu le sourire émerveillé de la gamine – avant qu'elle ne vienne tout gâcher – et puis elle avait observé Jo, la façon dont il s'était préoccupé d'elle, occupé d'elle. Très peu aurait agi comme lui, elle en était persuadée. Qui aurait pris le temps de s'occuper d'une femme dans la cinquantaine, complètement hystérique, qui faisait peur à une gamine en insinuant qu'elle était sa fille ? La plupart des gens aurait sans doute appelé la sécurité ou bien même la psychiatrie, mais pas lui. Non, il avait pris le temps de la relever, de l'écouter, de sécher ses larmes qui coulaient depuis si longtemps.

Maritza déclina une nouvelle fois son offre, désireuse de quitter les lieux au plus vite et soucieuse de ne pas lui attirer d'ennuis. Il n'insista pas davantage mais pris le temps de lui expliquer la situation de Kathy. Lorsqu'elle entendit son histoire, le fait que ses parents soient en mauvais terme, qu'ils ne parviennent pas à prendre sur eux pour venir la voir lui brisait le cœur et la rendait malade. Sergio et elle avaient bien des défauts mais ils avaient toujours fait en sorte de se montrer unis face à Maria, quand bien même Mari aurait parfois rêvé de le tuer. Lorsqu'il lui dit que Kathy serait ravie d'avoir vu une nouvelle tête, Maritza leva à nouveau le regard en direction de Jo et haussa un sourcil. Elle était plus que sceptique face à cette éventualité mais ne le lui dirait pas. Mentalement néanmoins elle se jura de revenir dans les parages afin de se faire pardonner de la fillette. Elle lui apporterait sans doute un petit cadeau et prendrait le temps de discuter avec elle. La mère savait que cela risquait d'être difficile, Kathy la renverrait irrémédiablement à Maria, mais c'était la moindre des choses qu'elle pouvait faire pour gommer de son esprit le carnage qu'elle avait provoqué quelques heures plus tôt.

Finalement Jo commença à s'éloigner et Maritza se leva afin de se diriger vers la réception. Elle l'observa quelques secondes et lorsqu'il s'arrêta une dernière fois, un sourire éclatant illumina le visage de la mexicaine. « J’travaille ici toutes les nuits, sauf le dimanche, alors vous savez où m’trouver si vous avez besoin de quelque chose, n’importe quoi. Le café est gratuit dans la machine au troisième étage. » Elle le voit reprendre sa route mais avant qu'il n'ait tourné à l'angle elle l'interpella : « Jo ! Merci. Pour tout. Ne changez rien. » et à son tour elle s'éloigna. Cet homme était des plus surprenants. Si ce qu'elle venait de vivre était un souvenir qu'elle espérait vite voir disparaître de son esprit, quelque chose lui disait qu'elle n'était pas prête d'oublier cette rencontre. Après avoir signé les papiers, récupéré ceux qu'elle devait prendre, la mère s'envola aussi vite qu'elle était arrivée, soucieuse de mettre le plus de distance possible entre cet endroit de malheur et elle.
made by black arrow


Same room [Maritza] LJsJKe3x_o Same room [Maritza] FZRbQXJx_o
Cry me a river
You don't have to say, what you did,
I already know, I found out from him
Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞


Same room [Maritza] W98cbSy
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

Same room [Maritza] Empty
Message(#)Same room [Maritza] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Same room [Maritza]