| (mine #15) and i never think of him except on midnights like this |
| ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Mar 18 Avr 2023 - 10:45 | |
| and i never think of him except on midnights like this @Midas Sterling ☆ crédit/ssoveia
Elle s’entendit respirer un petit peu par un petit peu Jo, les yeux fermés assez fort pour ne laisser aucune pensée parasite filtrer de son esprit, s’étant interdit d’analyser son coup de tête de ce début de nuit. C’était peut-être le retour à une certaine normalité qui la poussait à se pointer dans le quartier nord de la ville, encore que normalité était un bien grand-mot compte tenu de l’attention démesurée qu’on lui portait depuis le mois dernier, ou c’était peut-être tout à fait autre chose, allez savoir. Mais maintenant qu’elle était là, elle savait qu’elle ne se laisserait pas l’occasion de tourner les talons ne serait-ce que pour se prouver à elle-même qu’elle pouvait le faire, qu’elle pouvait affronter Midas sans refuser de poser ses yeux sur lui, ou de lui adresser la parole.
Son retour en ville était aussi épuisant que son espèce de tournée de la victoire entamée juste après son pseudo-triomphe, sollicitée à droite à gauche, aussi bien par les médias que par ses proches qui tenaient à la voir pour la féliciter, la prendre dans leurs bras et lui susurrer à l’oreille qu’ils avaient toujours su qu’elle y arriverait. Ces paroles-ci, elle les remettait en doute instinctivement maintenant, et c’était perturbant pour elle qui avait assez rarement remis son talent en question pour imaginer qu’on puisse la caresser dans le sens du poil à ce sujet. Seulement la vérité entourant l’obtention de son trophée et de ses à côtés avait fait bouger quelque chose en elle, aussi sûrement que sa dernière vraie conversation avec Midas lui tournait continuellement dans la tête. On s’inquiétait de la voir si peu impliquée dans la revendication de son prix, et son attaché de presse faisait en sorte de mettre en exergue son émotion, mais aussi sa fatigue évidente, pour expliquer que son tempérament de feu se soit légèrement éteint ces derniers temps. Elle semblait pourtant redevenir un tantinet elle-même lorsqu’on lui posait des questions sur la vidéo d’elle assénant une gifle à Midas, mais son équipe l’ayant suffisamment briefée sur la question, elle prenait sur elle — plutôt admirablement quand on connaissait le phénomène —, éludant finalement avec une grâce étonnante. Elle avait une équipe Jo maintenant, qui s’occupait d’elle, qui lui trouvait des excuses, qui triait son entourage sur la base de leurs propres critères, et parce qu’elle couvait un gros chagrin, elle acceptait sans ciller, relativement docile, prête à négocier sans vraiment le faire, se laissant porter par la vague sans vraiment se rendre compte de quoi que ce soit au final.
Ce qui la faisait davantage réagir, ce n’était même pas relatif à ce qui entourait le futur de sa si prometteuse carrière, mais plutôt celui de sa grand-mère qui avait des visiteurs réguliers depuis quelques temps qui n’étaient autres que ses propres parents. Son père avait refait un retour fracassant dans le paysage, et ça aussi, c’était perturbant ; de se retrouver dans une conjoncture où elle devait rester méfiante tout en devant admettre et accepter que c’était son droit le plus strict d’être là, auprès de sa mère malade, sans parler du reste qui formait un tout qui était assez pesant pour qu’elle veuille y échapper. C’était dans ces moments-là qu’elle repensait le plus à ce qu’ils s’étaient dit avec Midas, mais aussi à cette gifle qu’elle lui avait donnée, qu’il avait sûrement mérité, les avis divergeraient à ce sujet, mais qu’elle regrettait pourtant amèrement, plus encore que le reste parce qu’elle n’avait jamais voulu avoir ce genre de geste à son encontre. Elle connaissait les dégâts de ce genre de rebuffade, et si elle avait toujours eu la bagarre dans le sang malgré son petit gabarit, bien obligée de se faire une place au milieu de ses cinq frères, quand ça concernait les gens à qui elle tenait, elle ne voulait pas reproduire un schéma qui avait été celui qu’on lui avait imposé pendant des années.
Alors c’était pour ça qu’elle s’était pointée-là ce soir. S’étant trouvée un pigeon qui l’amènerait jusqu’ici sans poser de questions, résolue et en même temps pas très rassurée, elle avait trouvé l’excuse opportune — celle de vouloir enfin s’excuser à propos de cette foutue gifle — quand elle ne savait pas vraiment si Midas serait derrière la porte devant laquelle elle resta un moment donc, à s’interdire de penser trop fort pour ne pas approuver l’idée que c’en était une putain de mauvaise, qu’elle aurait dû s’abstenir de venir le déranger sur son territoire. Et presque sans vraiment s’en apercevoir, ses doigts recouverts par la manche de la veste trop large qu’elle portait au-dessus de sa robe, elle ouvrit enfin la porte du studio pour y entrer en espérant au fond qu’il ne soit pas là. Mais il était là, putain "Hey." Elle referma derrière elle juste pour s’adosser contre le battant dans la foulée, son regard ne s’attardant pas trop sur lui sur l’instant, ses mains croisées dans son dos, ses chevilles faisant la même chose, soutenant son poids qu’elle fit basculer tout contre le bois, à tâtonner parce qu’elle ne faisait pas ce genre de choses Jo, et que les premiers pas, elle les laissait aux gens trop faibles pour être capables de tenir tête à qui que ce soit, tenant trop à sa fierté pour savoir avouer quand c’était elle qui devait aller au devant des excuses et des regrets. Intérieurement, elle nota que c’était la deuxième fois qu’elle le faisait pour Midas sans pour autant se faire trop d’illusions sur l’idée que cette fois, elle obtiendrait gain de cause, pas certaine d’en avoir vraiment envie de toute façon. Mais ça voulait sûrement dire autant que le dernier message qu’il lui avait envoyé en avouant qu’elle lui manquait, non ? Si elle ne lui avait plus répondu après ça, trop éprouvée par le propre manque de lui qu’elle sentait tirailler à peu près tout ce qui formait son être, elle faisait moins la maline maintenant, pas très armée pour affronter tout ça, prenant pour la première fois de sa vie toute la mesure de sa petite taille, de son poids-plume, quand elle avait l’habitude de se tenir assez droite pour qu’on oublie — difficilement certes — qu’elle était un petit modèle. Rompant le petit silence qui s’était soudain installé, elle reprit ; et là encore, elle prit toute la mesure de sa propre voix, éraillée et trainante, dans cet endroit insonorisé, où chaque bruit paraissait décuplé tant l’ambiance était feutrée. Elle eut l’impression de crier quand en vérité, elle murmurait presque "J’étais pas sûre que tu serais là." Mais son instinct était quand même vachement bon, encore un talent à la con à ajouter à son inventaire tiens "Je te dérange ?" Dis oui, s’entendit-elle penser en simultané, comptant sur ça pour gagner une bonne excuse pour se tirer et remettre à jamais ce qu’elle était venue foutre là pendant qu’elle osait enfin le regarder directement. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
Dernière édition par Jo Carter le Mar 18 Avr 2023 - 15:26, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Mar 18 Avr 2023 - 12:08 | |
| (spring hill → central business district) and i never think of him except on midnights like this Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/hollyweirdgifs
Avoir retrouvé l’inspiration a assurément un goût amer. Comment pourrais-je m’en réjouir alors que, dans le même temps, j’ai perdu Jo ? Comment pourrais-je fêter la progressive disparition de mon syndrome de la page blanche alors que ma récente rupture et mon cœur brisé en sont la raison ? J’écris, je compose et je le fais même frénétiquement, mais j’ai du mal à m’en réjouir autant que le reste de mes équipes. Cassie se félicite certainement du dénouement de tout ça mais, pour l’instant, elle est toujours persona non grata à moins de vingt mètres de moi. J’ai l’impression qu’elle m’a planté un coup de couteau dans le dos, j’ai la sensation que je m’étais trompé sur qui elle était et sur notre relation, et de découvrir à présent qu’il n’y a que ses ambitions qui entrent en ligne de mire. Qu’elle considère avoir agi pour moi n’a pas la moindre importance, pas quand je lui ai explicitement dit que je lui ordonnais de se taire et de rester en dehors de tout ça.
Mon processus créatif a toujours impliqué une parfaite solitude. Enfermé dans mon studio, je griffonne, j’enregistre voix, guitare et clavier avant de passer des heures sur la console pour parvenir à un résultat satisfaisant, à des bribes de démo assez aboutie pour que je les présente au label. Je compte sur le fait que tout le monde se réjouisse de recevoir enfin quelque chose de ma part pour que le ton qui se dégage déjà de ce futur album – moins pop que mes précédents album, plus triste et mélancolique – ne pose pas le moindre problème à qui que ce soit. Avec un peu de chance, les têtes pensantes du label se diront que surfer sur la vague de la vidéo de la gifle qui a fuité, nourrissant des rumeurs de relation et de rupture, n’est pas une si mauvaise idée que ça. Moi, je ne surfe cependant sur rien du tout : j’écoute ce que mes tripes ont à me dire, et elles ne racontent pas grand-chose de réjouissant.
Mon casque sur les oreilles, je n’entends pas la porte du studio s’ouvrir. Concentré, je bats la mesure de la démo que j’écoute du bout des doigts sur la console, en secouant la tête sur le même tempo. Des dizaines de feuilles volantes sont éparpillées dans le studio, et je griffonne l’une d’entre elle pour modifier un mot, échanger deux couplets ou raturer des lignes entières pour les remplacer par d’autres, des qui me semble mieux exprimer ce que je ressens depuis plusieurs semaines. Je suis anéanti. Me plonger dans l’écriture n’est pas aussi cathartique que je l’espérais, mais cela reste la meilleure solution que j’ai trouvée pour ne pas penser non-stop à Jo, à la dernière fois qu’elle m’a adressé la parole autrement qu’un robot, au fait qu’après sa victoire, j’ai fui Sydney à la minute où j’ai été autorisé à le faire plutôt que de célébrer avec elle comme j’avais pu l’imaginer. Rien ne s’est déroulé comme je l’avais imaginé. Mais Jo a gagné et, malgré tout, j’ai envie de me dire que c’est tout ce qui compte. Que l’équilibre cosmique des choses est rétabli, que la carrière de Jo est lancée et qu’à présent, tout ne dépend plus que d’elle. Que rien n’est acquis, mais que je ne suis plus responsable de ce qu’elle fera de son talent, désormais. Que je ne serais plus responsable si elle passe à côté de cette réussite qu’elle mérite. Jo a gagné mais, si j’en crois notre récent échange de messages, je l’ai réellement perdue. Le constat est douloureux, mais pas autant que la recrudescence d’espoir que je ressens alors que je tourne la tête et que je l’aperçois, ici, dans mon studio. A la hâte et maladroitement, j’ôte mon casque de mes oreilles et le dépose sur la console, toutefois incapable de prononcer le moindre mot. « Hey. » - « Hey. » Ma gorge est sèche, ma voix nouée. Que fait-elle ici, quelques jours seulement après m’avoir demandé de lui foutre une paix royale pendant plusieurs semaines ? Souffle-t-elle volontairement le chaud et le froid, pour me torturer ? Je le mériterais, il n’y a pas le moindre débat à ce sujet, mais ne serait-ce pas d’une cruauté sans non ? « J’étais pas sûre que tu serais là. » Moi, je l’attendais partout sauf ici. J’ai regardé chaque interview, chaque apparition de la brune dans les médias, scrutant son visage à la recherche d’un indice, même minime, m’indiquant que moi aussi, je lui manque, et que tout n’est peut-être pas perdu. Je suis pathétique et conscient de l’être, mais surtout bien incapable d’agir autrement. « Je te dérange ? » - « Non, bien sûr que non. » Je mets en pause le logiciel de montage, et me lève brusquement de mon fauteuil. Je me tiens droit comme un i, les bras le long du corps, pétrifié et incapable de faire le moindre pas dans sa direction. « Je t’attendais pas si tôt. » Et pour cause : elle m’a donné toutes les raisons de ne pas espérer. « T’es là pour… » Pas pour toi, pauvre crétin. « Pour la chanson ? » Pour le duo que nous nous sommes promis d’enregistrer ensemble, avant toute cette histoire ? « Parce que j’ai déjà des idées, mais j’étais plus certain que tu veuilles encore le faire. » Et j’ai beau avoir fait preuve d’audace en lui rappelant son engagement dans mes messages, mais c’était surtout une excuse pour la contacter. Je serais bien incapable de lui en vouloir, si elle se débinait.
Et j’ai des choses à lui dire, moi aussi. A lui avouer.
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| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Mar 18 Avr 2023 - 21:41 | |
| and i never think of him except on midnights like this @Midas Sterling ☆ crédit/ssoveia
"Je sais. Je t’avais dit deux ou trois semaines." Sans y croire ceci dit, mais ça il n’avait pas besoin de le savoir. Elle haussa les épaules sans en avoir l’air, sa bouche marquant un mouvement vers le bas pour accuser une expression de fausse désinvolture, son dos à ça de s’agglomérer au bois de la porte contre laquelle elle était appuyée "Je me suis pas laissée le temps de décider si oui ou non c’était une bonne idée, je suis juste venue sur un coup de tête." Et ça fait dix putains de minutes que je suis derrière la porte, se retint-elle d’ajouter, pinçant les lèvres en le voyant se lever brusquement de son fauteuil. Sa tête se leva en même temps pour le regarder faire, et son coeur manqua un battement quand, se calant sur l’énergie qu’il renvoyait sans même le vouloir, le sentant aussi maladroit qu’elle se sentait empotée, elle insista "Mais je peux m’en aller si t’es occupé." Et ça, elle le lui disait dans l’espoir qu’il mette fin au débat et qu’il décide à sa place qu’en effet, c’était une mauvaise idée.
Sauf qu’elle le connaissait un petit peu. Du moins, elle pensait le connaître un petit peu et si elle, elle était capable d’envoyer paître même les gens qu’elle crevait d’envie de voir, Midas n’était pas fait de ce matériau-là. Il lui avait dit qu’il avait envie de la voir, elle savait qu’il était heureux qu’elle soit là. Elle, elle avait prétendu ne pas en avoir autant envie que ça, pourtant c’était bien elle qui se pointait à pas d’heure sans s’annoncer avec en plus l’impression de faire une connerie plus grosse qu’elle sous le prétexte qu’elle avait des excuses à lui présenter. Sur l’échelle de la mauvaise foi, elle était au premier barreau, à s’y pavaner sans les mains parce que ça lui donnait mal au ventre de lui dire ouvertement je suis venue parce que tu manques aussi tout en sachant que la colère qu’elle éprouvait à son égard était justifiée à plus de la moitié, qu’elle était en droit de prendre son temps pour ne serait-ce que lui parler. Elle se trouvait autant pathétique qu’il devait se trouver pathétique à essayer de la rabattre par texto pour cette chanson qu’ils s’étaient promis d’enregistrer ensemble, ça la réconfortait sur l’idée qu’ils étaient pareils sur ce point au moins. C’était plus facile de se cacher derrière ses regrets, encore qu’elle n’avait jamais été lâche Jo, plutôt du genre à assumer ce qu’elle disait et ce qu’elle faisait sans rougir. Cependant quand ça concernait ce genre de choses, quand ça concernait Midas surtout, elle perdait étrangement de sa superbe, et sa rhétorique disparaissait au profit d'une attitude plus embarrassée qu’autre chose. Si elle en avait été capable, elle aurait tenté de regarder la scène du dessus pour se rendre compte davantage à quel point elle avait l’air godiche, adossée contre cette porte à la con, à ne pas savoir quoi faire de son corps duquel elle se sentait prisonnière.
Cette gêne, sentiment étranger à l’animal sauvage qu’elle était d’ordinaire, c’est ce qui la poussa à enfin bouger de là pour s’avancer dans la pièce sans savoir où se poser, opinant négativement du chef quand il lui demanda si elle était là pour la chanson. Il n’y a pas si longtemps que ça, elle lui aurait répondu je suis là pour toi, pauvre crétin, mais si elle avait l’impression d’avoir perdu un peu de son amour propre à la seconde où elle avait décidé de venir le voir, elle était prête à en préserver quelques pépites pour continuer à briller. Elle préféra lui dire "Pas vraiment." Elle s’arrêta à bonne distance de la console devant laquelle il était debout, tournant la tête pour jeter un oeil à ce qui y était éparpillé sans s’attarder de trop, consciente de ne plus tellement en avoir le privilège. Elle profita tout de même de son observation sommaire pour, avec un sourire contenu, lui demander, les sourcils froncés plus de façon amusée que sévère, gardant la tête tournée vers la bazar qui régnait à son poste de travail "T’as écrit des trucs ?" Ce n’était pas le sujet, elle le savait, il le savait, elle se trouva encore plus lâche de compter sur l’entrain que ça devait provoquer autour de lui qu’il s’y soit remis pour repousser le moment où elle lui dirait pardon.
Et parce qu’elle avait peu de patience, même quand elle était impliquée, Jo finit par laisser un gros soupir lui échapper. Lui tournant le dos le temps d’un instant, elle fit glisser un tabouret jusqu’à elle pour s’y asseoir, le plaçant tout près du fauteuil de Midas dans lequel elle l’invita à se rasseoir d’un signe de la main. Dans une succession de gestes méticuleux, ses doigts vinrent resserrer l’élastique de sa queue de cheval, et puis ils disparurent sous la bordure des manches trop longues de sa veste, quand ses talons trouvèrent le barreau du tabouret en même temps qu’elle rompait le silence durant lequel elle avait de nouveau évité son regard. Elle se lança à tâtons "Je voulais te demander pardon de t’avoir giflé." Elle ne lui laissa pas le temps de réagir, s’attendant peut-être à tort à ce qu’il l’interrompe "Tu vas me dire que c’est pas la peine, que tu le méritais et ouais, je pense que tu le méritais quand même un peu, c’est vrai." Josephine. Elle secoua la tête pour se recentrer, se redressant légèrement sur son tabouret "C’est pas la question." Elle reprit aussitôt tout en sentant son coeur battre à ses oreilles et sa respiration s’alourdir dans sa poitrine "J’y pense sans arrêt. Ça me plaît pas d’avoir eu ce genre de geste envers toi." Pour tout un tas de raisons qui la regardait plus personnellement qu’il ne l’imaginait, qu’elle ne lui expliquerait pas, pas ce soir-là en tout cas "On peut pas retourner en arrière, c’est un peu débile de faire ça maintenant que le mal est fait, mais je voulais quand même te dire que je — je suis vraiment désolée." C’était dur à dire, d’où sa pause au milieu, à croire que ça allait lui arracher sa jolie petite gueule tant ça avait du mal à sortir, même si elle le pensait du plus profond de son coeur ; et effectivement, c’était tellement débile que ça la fit rire, mais juste un peu. N’ignorant pas qu’une certaine forme de pression s’échappait d’elle brusquement, elle ajouta en secouant de nouveau la tête et en la détournant, ses yeux papillonnant frénétiquement avant qu’elle ne les ferme pendant un instant, secrètement scandalisée par son propre embarras couplé à son incapacité chronique à faire amende honorable "J’ai même pas préparé ce que j’allais te dire, ça aurait sonné un peu mieux que ça sinon." Elle faisait un effort pourtant, c’était — presque — ça le plus important. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Jeu 20 Avr 2023 - 23:59 | |
| and i never think of him except on midnights like this Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/hollyweirdgifs
« Je sais. Je t’avais dit deux ou trois semaines. » Et j’avais accepté, sans trop avoir le choix et surtout la mort dans l’âme, de passer autant de temps sans avoir la moindre nouvelle, sans savoir où elle était, avec qui elle était, ce qu’elle faisait et si elle pensait à moi ou si, au contraire, elle tentait de sortir de son esprit chaque bribe de pensée me concernant. J’ai accepté parce que je n’ai pas le choix, parce que malgré les conseils qu’Amos a pu me donner en se basant sur sa propre relation, ses erreurs, et la façon dont son insistance et son refus d’admettre une rupture – il a fait le pied de grue devant la porte de celle qui est devenue par la suite sa femme pendant des heures après qu’elle l’ait rejeté – je sais que si Joséphine a décidé que j’étais devenu son ennemi, il n’y a pas grand-chose que je puisse faire pour changer ça. Être omniprésent et ne pas lui laisser le choix que de composer avec moi n’est pas une option : je ne peux pas me permettre que les méidas me collent l’étiquette de stalker dérangé sur le front. « Je me suis pas laissée le temps de décider si oui ou non c’était une bonne idée, je suis juste venue sur un coup de tête. Mais je peux m’en aller si t’es occupé. » - « Non, je suis pas occupé. » De toute évidence si, mais ça n’a pas la moindre importance. « Ne pars pas. Il est vraiment temps que je fasse une pause, de toute façon. » Je deviens fou à rester des heures enfermé dans le studio d’enregistrement, mais je deviens également fou lorsque, désœuvré, je laisse mes pensées dériver vers la brune. Alors, entre la peste et le choléra, je choisis le surmenage.
« Pas vraiment. » Pourquoi alors ? Lui rappeler sa promesse, c’était avant toute chose un moyen de briser la glace, un prétexte pour lui envoyer un message : je n’ai jamais eu l’intention de la forcer à faire quoi que ce soit, engagement ou non. « T’as écrit des trucs ? » - « Pour le duo ? » Je m’autorise à la détailler pour la première fois depuis qu’elle est entrée dans la pièce, plus de quelques secondes en tout cas et même si c’est prendre le risque de me briser le cœur, et je réalise que son regard à elle vagabondent dans la pièce, se posant sur les diverses pages éparpillées sur la console, sur les canettes de boisson énergétiques qui jonchent les meubles, sur tout cet écosystème qui est la preuve irréfutable que j’écris, que je produis quelque chose. « J’ai pensé à des choses déjà, ouais, mais rien de définitif. » Je veux l’écrire avec toi, cette chanson. Je veux qu’elle soit le remède à ma page blanche, une ode à notre relation, même si tout s’est écroulé à présent. « Et ouais. J’écris. Rien qui soit encore vraiment abouti. » Je hausse les épaules de façon nonchalante, comme si ce n’était pas une première depuis longtemps, comme si ce n’était pas exceptionnel, que je compose. Alors que ça l’est, ça l’est puisque je n’avais pas connu une telle phrase créative depuis plus de trois ans. A l’exception de la chanson que j’ai écrite en entier pendant les premières semaines de tournage de l’émission, celle qui venait de mes tripes, je n’avais même pas écrit la moindre phrase depuis mon dernier opus, et Jo le sait.
« Je voulais te demander pardon de t’avoir giflé. » Je fronce les sourcils, surpris que ce soit ça, la raison de sa visite. De mon côté, si j’ai repensé à cette soirée, c’est pour m’accabler moi d’avoir tout gâche puis de ne pas avoir su la retenir, pas pour m’attarder sur ce geste que j’avais mérité, si je dois être honnête. « Tu vas me dire que c’est pas la peine, que tu le méritais et ouais, je pense que tu le méritais quand même un peu, c’est vrai. C’est pas la question. » Puis je n’avais rien anticipé de cette discussion, et que je ne comprends pas que cela puisse avoir autant chahuté Jo, je reste idiot, la bouche entrouverte, un air réellement surpris sur le visage. « J’y pense sans arrêt. Ça me plaît pas d’avoir eu ce genre de geste envers toi. » Je secoue la tête. « T’as pas besoin de t’excuser Jo, je t’en ai pas voulu une seule seconde. » Est-ce tout ? Est-ce pour laver sa conscience qu’elle est là ? Repartira-t-elle dès qu’elle aura le sentiment qu’elle a rééquilibré la balance ? « Vraiment, on est d’accord sur le fait que je l’ai mérité. Et si on me pose la question en interview c’est ce que je dirai aussi. » Pour l’instant, ce n’est arrivé qu’au détour de rencontre avec des paparazzis à la sortie de mon hôtel ou du studio. Je suis systématiquement assailli par une horde de curieux, mais répète à chaque fois inlassablement que je n’ai pas de commentaire à faire à ce sujet, avant de m’engouffrer dans ma voiture.
Est-elle désolée du fait que la scène ait été filmée ? Ses équipes lui ont-elles à nouveau cherché des noises, à l’instar de la production de X-Factor lors de son altercation avec Laurie ? A-t-on à nouveau exigé d’elle qu’elle présente des excuses publiques, et est-elle là pour me prévenir en amont ? « On peut pas retourner en arrière, c’est un peu débile de faire ça maintenant que le mal est fait, mais je voulais quand même te dire que je — je suis vraiment désolée. » Ses excuses, je les rejette d’un signe de la main. « Je te l’ai dit, j’ai pas besoin que tu me demandes pardon. De mon côté, je vois rien qui ait besoin d’être pardonné. » C’est moi qui ait merdé, et pas l’inverse. « J’ai même pas préparé ce que j’allais te dire, ça aurait sonné un peu mieux que ça sinon. » - « T’avais toutes les raisons du monde d’être en colère. J’ai été con. » De façon générale, et encore plus ce soir-là, lorsqu’elle m’a confronté et que j’ai rétorqué par une remarque idiote qui m’a valu la fameuse gifle. « Et si on te demande de présenter des excuses publiques, de mettre quelque chose en ligne ou un truc du genre, dis leur que j’en veux pas, que c’est pas nécessaire. » J’ai détesté Laurie de toute mon âme, de l’avoir mise dans ce genre de situation. Je n’ai pas envie d’être celui qui le fasse, à présent.
« T’as été occupée, non ? » La victoire, les interview, le choix d’une équipe et, certainement, les premières réflexions concernant un album, ce contrat qu’elle a remporté en décrochant la première place du Revival. « Tu le mérites. » Parce que j’ai toujours été sincère, concernant mon admiration pour elle. Mais depuis notre altercation – et peut-être parce que sa gifle m’a remis les idées en place – je comprends qu’elle en doute. « Et je sais que tu te dis que c’est pas forcément sincère, mais c’est ce que je pense. » Je pousse un soupir, avant de finalement accepter de prendre place sur mon fauteuil, en face d’elle et de l’endroit où elle s’est installée. « Je sais que t’en doutes. Je sais que j’ai envoyé les mauvais messages. Et j’ai quelque chose à te dire, si tu me promets que… » Que quoi ? Je n’en sais rien. Je n’ai jamais parlé de ça à qui que ce soit – j’ai signé un accord de confidentialité – et ce n’est plus ma relation ou une émission que je mets en danger : c’est ma carrière dans son intégralité. Et je ne suis pas prêt à tirer un trait dessus. « Tu vas avoir envie de me gifler encore plus fort et t’auras raison. Tu vas avoir envie de hurler et de me réduire en charpie. Mais ce que j’ai à te dire, ça peut pas sortir d’ici, sous aucune condition. » Je ne suis pas en position d’exiger quoi que ce soit, mais ai-je réellement le choix, tant je prends un risque énorme ?
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| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Ven 21 Avr 2023 - 15:26 | |
| and i never think of him except on midnights like this @Midas Sterling ☆ crédit/ssoveia
Peut-être que Cassie avait raison, que le fait qu’ils restaient dans le sillage de l’un et de l’autre avait des effets néfastes insoupçonnés sur leur créativité. Sur celle de Midas en l’occurence, elle ne doutait pas que la jeune femme s’en cognait pas mal de celle de Jo. Elle, elle le contestait dans le fond vu qu’elle avait été témoin de quelques-uns de ses moments de fulgurances en la matière lorsqu’ils se retrouvaient tous les deux enfermés dans leur chambre d’hôtel respective, et que ne brillant pas par son humilité, elle savait être la responsable de ses envies de s’y remettre. Mais puisque rien n’était simple en ce moment, que le doute avait été semé dans son esprit depuis qu’elle avait appris les magouilles derrière sa victoire, elle se disait qu’en définitive, il avait juste besoin d’air pour ne plus réprimer ce qu’il avait envie de dire et de faire passer comme message dans cet album qui se faisait désirer. Ça ne rendait pas plus simple l’éventualité soulevée par l’assistante du jeune homme, à savoir que Jo avait une mauvaise influence sur lui, seulement ça rendait leur rupture moins amère, bien que tout restait relatif, de se dire qu’il s’en servait pour produire quelque chose de bon.
"T’as beaucoup écrit à propos de moi ?" Elle dit de moi pour ne pas dire de nous, l’étiquette ayant été arrachée bien trop brusquement à son goût pour que la blessure ne soit pas toujours à vif sur l’instant-même. Elle ne pouvait pas s’en empêcher, même si elle n’était pas sur son territoire, qu’elle était là en plus sur la base d’une excuse bidon, et que le confronter après des semaines sans l’avoir vu, ça provoquait chez elle autant de contradictions que de concordances, faisant rentrer en confrontation ses désirs et ses besoins de préserver son ego qui s’était nettement dégonflé depuis sa victoire. Mais c’était dans sa nature de chercher la dérision là où ça faisait mal, et si d’ordinaire, elle aurait laissé les choses planer sans se sentir coupable d’y aller frontalement, y ajoutant même un grain de provocation avec un talent indiscutable pour ça, cette fois, ça heurtait un peu trop sa propre sensibilité pour qu’elle daigne se moquer de l’idée qu’il puisse passer ses journées, ses nuits à ressasser des choses les concernant pour en ressortir le meilleur ou le pire sous la forme d’un couplet ou d’un refrain. Elle en était là aussi, elle connaissait le processus, ce n’était pas toujours agréable. Ça lui faisait même de plus en plus comprendre pourquoi les gens comme eux s’en remettaient à des substances pour supporter le train de pensées qui était le leur. Alors elle ajouta en accusant un froncement de nez discrètement malicieux "Réponds pas, c’était pour plaisanter." À peine en vérité. Elle aurait bien aimé savoir ce qu'il avait à dire à propos d’elle, d'eux.
Il se rendrait vite compte qu’elle évitait de s’attarder sur leur potentiel duo, mais comme elle lui avait dit ne pas être là pour ça, il n’en serait certainement pas plus surpris que ça. Et puis consciente que si elle ne se lançait pas maintenant, elle se débinerait, Jo enchaîna rapidement sur ce qu’elle avait à lui dire, non sans démontrer une certaine tiédeur face à l’exercice, ses yeux se posant un peu partout sauf dans les siens. Elle n’était pas sans se dire qu’il ne comprendrait pas le besoin qu’elle avait de lui dire pardon à propos de cette gifle qu’elle lui avait donnée, mais elle attendait de sa part qu’il accepte ses excuses sans chercher à les discuter. Ils restaient d’accord sur le fait qu’il la méritait, mais ce n’était pas le point central de la démarche de Jo à venir lui dire qu’elle était désolée. Elle voulait juste qu’il sache que ce n’était pas comme ça qu’elle aspirait à se comporter avec lui, même si dans le passé, elle l’avait déjà gentiment maltraité sans s’attendre à ce qu’il voit ça autrement que comme des entames espiègles à leurs étreintes les plus fiévreuses ; ça n’avait pas été des préliminaires, cette gifle, loin de là. Elle avait été violente, irréfléchie, et portée pour lui faire du mal et pour le marquer. Et c’était ça le plus difficile à supporter pour Jo : elle avait voulu lui faire du mal à la hauteur de la peine qu’elle avait ressenti en apprenant toute cette histoire, et si elle assumait toutes ses conneries, celle-ci restait la plus difficile à endosser.
"J’en ai rien à foutre de ce qu’on te demanderas en interview. Je suis pas là pour discuter d’une stratégie de communication ou je sais pas quoi." Malgré la portée de ses mots, elle n’était pas agressive. Lorsqu’il reprit la parole, refusant d’accepter ses excuses, elle comprit qu’il pensait qu’elle était là parce qu’on lui avait demandé. C’était un peu blessant, mais compte tenu de ce qui s’était passé lors de l’histoire avec Laurie, elle ne pouvait pas lui en vouloir de soupçonner une stratégie de ce genre. Elle mit cependant une certaine énergie à s’en défendre, reprenant "On m’a pas demandé de venir te trouver, et on m’a pas non plus demandé de m’expliquer sur ce qui s’est passé ce soir-là." Elle se corrigea, ne lui disant pas toute la vérité, et cherchant à la rétablir aussitôt, ses yeux trouvant le plafond du studio en même temps "Enfin si, on m’a beaucoup parlé de toi ces derniers jours, mais j’ai pas cherché à approfondir quoi que ce soit. Ça regarde personne d’autre que toi et moi." Alors accepte-les ces putains d’excuses, c’est tout ce que je te demande, mais ça resta coincé dans sa gorge sèche pour, quelques secondes après, sortir d’une autre manière "C’est la seule excuse valable que j’ai trouvé pour venir ici après t’avoir dit que je voulais pas te voir. Même si je pense ce que je viens de te dire, je prends sur moi là." Et c’était dur pour plusieurs raisons, la première étant qu’elle se rendait compte que les choses avaient déjà changées, que la tension qui régnait habituellement entre eux, celle qui était plus fun à envisager sur une base régulière, elle avait permuté en quelque chose de trop dense, trop palpable, pour que ça ne lui brise pas le coeur un peu plus chaque fois qu’elle évitait son regard. Prenant une profonde inspiration, elle conclut, ses doigts s’accrochant à l’ourlet de sa veste ouverte qu’elle ramena sur ses cuisses dénudées "Alors accepte-les, même si t’en vois pas l’utilité. C’est important pour moi que tu les acceptes." Elle aurait pu jouer sur la corde sensible, lui glisser un truc du genre si tu tiens à moi, accepte-les, mais c’était trop minable, même pour elle qui avait pourtant atteint le sommet en lui demandant de garantir sa parole sur la vie de sa gamine de cinq ans.
Elle pinça les lèvres, ne sachant pas comment embrayer suite à ça, et elle resta curieusement silencieuse le temps qu’il reprenne la parole. Elle aurait pu s’en aller tout de suite, se satisfaire d’avoir fait ce qu’elle était venue faire et se tirer sans demander son reste. Mais elle resta là, aussi cruche qu’elle avait la sensation de l’être, à apprécier d’être dans la même pièce que lui, même si elle ne daignait pas le regarder pour de bon. Se replaçant sur l’assise de son tabouret, Jo hocha la tête à sa question qui rompit enfin le silence inconfortable dans la pièce "Ça va vite. C’est un peu bizarre de faire tout ça toute seule, entourée par des gens que je connais pas." admit-elle, sans pour autant lui avouer qu’une fois sur deux, elle ne se rendait compte de pas grand-chose parce qu’elle était perdue dans ses pensées, ou anesthésiée par des doses sûrement trop élevées de calmants fournis par sa propre équipe qui se disait que comme ça, son impulsivité était au moins encadrée, qu’elle ne risquait pas de s’emporter pour une question de travers. Et ils n’avaient pas tort, jusqu’à maintenant, c’était un bon ersatz à la présence — à l’absence — de son catalyseur principal qui n’était autre que celui qui se trouvait face à elle à ce moment-là. Elle eut un léger sourire non moins gorgé d’amertume lorsqu’il souligna qu’elle le méritait tout ça, et puis sa tête se pencha sur le côté, ses yeux s’ancrèrent sur le point qu’elle choisit pour ne pas le regarder quand elle lui répondit "Ouais, ça tu vois, j’en suis plus aussi sûre." Ils n’allaient pas parler de ça, pas alors qu’il enchaînait pour appuyer sur la sincérité de ses propos quand elle avait envie de lui rire au nez et de le remettre face aux contradictions bancales de son raisonnement qu’elle ne réussissait toujours pas à trouver logique.
Elle prit une nouvelle et profonde respiration, sa poitrine se creusant lorsqu’elle la relâcha jusqu’au bout. Son visage se releva et sa tête bascula très légèrement en arrière quand un sourire sans joie fendit son expression sans qu’elle ne sache vraiment si elle le laissait échapper parce que ça lui faisait plaisir qu’il lui confirme de nouveau sa sincérité, ou si c’était un réflexe induit par son aptitude instinctive à faire de tout un putain de sarcasme ; et ce sourire caustique, elle le perdit aussi vite quand il continua sur un terrain étrange, qui lui fit froncer les sourcils à la place et le regarder pour de bon cette fois. Yeux dans les yeux, sa bouche s’entrouvrant, interdite qu’il veuille lui faire promettre quelque chose qui lui échappait sur l’instant, qui ne l’empêcha pas de lui dire presque brusquement, sans détourner le regard pour autant "Je suis pas venue pour te hurler dessus, Midas." Mais ça pouvait vite tourner au vinaigre, ils le savaient tous les deux. Se souvenant que c’était facile de se perdre dans son regard, elle ne chercha cependant pas à y échapper cette fois, et eut la sincérité de lui dire en prenant sens de ses mots sans toutefois y comprendre grand-chose "Tu me rends nerveuse. T’es sûr que ça va ?" Et son inquiétude était sincère, autant que la façon dont elle le détailla suite à ça — des questions tournèrent dans son esprit en même temps : qu’est-ce qui pouvait être pire qu’apprendre qu’il avait une fille cachée, qu’est-ce qui pouvait être pire que d’apprendre qu’il avait négocié l’entame de sa carrière, qu’est-ce qui pouvait être pire que de supporter qu’ils étaient presque redevenus des étrangers après des mois de proximité ? Jo sentit son coeur s’emballer sous le tissu de ce qu’elle portait sur le dos, tout comme ses yeux qui cherchèrent à déterminer d’eux-mêmes à quel point la situation pouvait être critique pour qu’il veuille lui soustraire une promesse qu’elle accepta de sceller la boule au ventre en lui faisant remarquer dans la foulée "J’ai rien dit pour Posy. J’aurais pu, ça aurait été une belle vengeance de me servir d’elle pour te faire du mal. Mais je l’ai pas fait." T’as toujours pas confiance en moi, hm ? aurait-elle pu lui demander. Elle ne le fit pas, et termina en ne détournant toujours pas le regard "Ça sortira pas d’ici, je te le jure." i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Sam 22 Avr 2023 - 18:15 | |
| and i never think of him except on midnights like this Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/hollyweirdgifs
« T’as beaucoup écrit à propos de moi ? » A propos de qui d’autre veux-tu que j’ai écrit, Jo ? Elle m’a prouvé il y a plusieurs mois maintenant qu’elle avait toujours su que beaucoup de mes précédent titres parlaient d’elle, ou en tout cas s’en être doutée. Alors comment envisager qu’il s’agit d’autre chose que, dans le meilleur des cas de fausses modestie et, dans le pire, une façon de remuer le couteau dans la plaie ? Nous venons de rompre. N’est-ce que le moment où n’importe quel chanteur, même un compositeur qui ne serait pas obsédé par son ex, se mettrait à écrire des chansons sur elle ? Toutes mes démos parlent soit d’elle, soit de notre relation, de ce que je ressens ou de ce que nous aurions pu être, dans d’autres circonstances. Elle est le point commun entre toutes ces lignes que je rature pour les réécrire d’une autre façon, elle est ma source d’inspiration, même si j’abhorre qu’elle le soit dans ces conditions. J’aurais voulu écrire des chansons légères, des chansons joyeuses et j’aurais même adoré mon registre pop et dansant, pour une fois. J’aurais voulu mais, pour ça, il aurait fallu que nous ayons le droit à notre happy end. Au contraire, notre histoire a été aussi brève que secrète. J’ai annoncé à ma petite sœur qu’il se passait quelque chose avec Jo et, moins d’un mois après, elle a compris que c’était terminé sans que je n’ai à lui dire quoi que ce soit : les rumeurs et mon humeur massacrante ont parlé pour moi.
Que veut-elle entendre, Jo ? Que je pense à elle nuits et jour, de l’aube au coucher du soleil ? Que je n’ai pas souri sincèrement ou ri aux éclats depuis qu’elle a découvert la vérité m’a quitté ? Qu’elle m’obsède, et que je suis incapable d’écrire le moindre mot ne me brisant pas le cœur, parce qu’ils sont tous à propos d’elle ? Et pourquoi, dans quel but ? Pour me rendre la monnaie de ma pièce ? Pour que je la flatte ? A-t-elle réellement besoin de moi, maintenant que son talent est enfin acclamé par tous et reconnu à sa juste valeur ? Lui ai-je fait si mal qu’elle ressent le besoin d’être cruelle ? Je ne sais que dire. Je ne suis bon à rien d’autre qu’à la regarder, un air de chien abattu sur le visage et les bras ballants le long du corps. « Réponds pas, c’était pour plaisanter. » Ai-je trop tardé à répondre ? A-t-elle réalisé sa maladresse ? Mon malaise ? Je déglutis et, nerveux, je tente de rassembler les différents feuillets qui envahissent la console pour en faire un tas plus propre et organisé, pour les retirer à sa vue, aussi. « Faudra que t’achètes mon prochain album pour en avoir le cœur net. » Je tente de raviver notre complicité d’antan, mais c’est timide. C’est encore trop teinté de gêne. Qu’elle écoute ou pas mes chansons n’a pas d’importance : elle l’a dit, je l’ai perdue.
« J’en ai rien à foutre de ce qu’on te demanderas en interview. Je suis pas là pour discuter d’une stratégie de communication ou je sais pas quoi. On m’a pas demandé de venir te trouver, et on m’a pas non plus demandé de m’expliquer sur ce qui s’est passé ce soir-là. » J’ai du mal à le croire pas parce que je n’ai pas confiance en elle, mais parce qu’on parle d’un milieu que je connais bien. Elle aussi : ne lui a-t-on pas demandé de présenter des excuses publiques à Laurie Wright il y a quelques semaines à peine pour une affaire similaire ? Bien sûr, les deux situations n’ont pas grand-chose à voir. Mais ce que le public a vu est la même chose au fond : un débordement de la part de la brune. La différence, c’est que je refuse qu’on lui mette quoi que ce soit sur le dos me concernant. La gifle ? Je l’ai déjà oubliée. Je me suis senti coupable avant que ses doigts ne touchent ma joue. « Enfin si, on m’a beaucoup parlé de toi ces derniers jours, mais j’ai pas cherché à approfondir quoi que ce soit. Ça regarde personne d’autre que toi et moi. » - « Je suis d’accord. Mais ça change rien au fait que j’ai pas envie qu’on pense que t’es coupable de quoi que ce soit. » Et malheureusement, sa réputation ne joue pas en sa faveur, nous le savons tous les deux. « Je suis sérieux. Je dirai à qui veut l’entendre que je l’ai bien mérité. » Et quelle que soit la version de l’histoire qu’elle veut vendre au grand public, je m’alignerais dessus en espérant au fond qu’elle prenne en compte ma soumission et finisse par me pardonner. « C’est la seule excuse valable que j’ai trouvé pour venir ici après t’avoir dit que je voulais pas te voir. Même si je pense ce que je viens de te dire, je prends sur moi là. » Je hoche la tête, incapable de savoir ce qu’elle attend de moi, ce qu’elle attend comme réponse. C’est évident pourtant : elle s’en veut plus que je ne peux le comprendre. « Alors accepte-les, même si t’en vois pas l’utilité. C’est important pour moi que tu les acceptes. » Je fronce les sourcils, avant de secouer la tête puis de la hocher de haut en bas. « Je les accepte. Mais ouais, j’en avais pas besoin. » Il ne manquerait plus que je retourne la situation pour me faire passer pour la victime. Ce serait dégueulasse, et j’en suis trop conscient pour que cela me vienne à l’idée.
« Ça va vite. C’est un peu bizarre de faire tout ça toute seule, entourée par des gens que je connais pas. » J’aurais voulu pouvoir être à ses côtés. J’aurais voulu pouvoir être son guide, celui qui l’aurait prise par la main pour l’aider à se faire à cet univers dans lequel elle ne tardera pas à se sentir bien plus à l’aise que moi. « Donne leur leur chance, c’est important que tu sois bien entourée. » Bon dieu que cela sonne faux. Trop poli. Trop prononcé du bout des lèvres et sans grande conviction. Bien sûr que c’est important. Mais je suis amer à l’idée que quelqu’un d’autre joue ma place. Et bientôt, quelqu’un d’autre prendra certainement ma place à ses côtés également. « Ouais, ça tu vois, j’en suis plus aussi sûre. » Je secoue la tête sans rien répondre. N’avons-nous pas fait le tour de la question, la veille du prime, à l’arrière de cette fichue boîte de nuit ? Elle n’y croit plus et je perds espoir qu’elle comprenne un jour.
Sauf que je n’ai pas tout à fait tout dit. Et j’avais décidé de le faire, j’aurais provoqué moi-même une rencontre, si elle ne m’avait pas surpris en venant jusqu’ici. Avec toute la vérité entre les mains, comprendra-t-elle ? Ne suis-je pas en train de risquer de la perdre définitivement et pour de bon ?
Mais après tout, n’est-ce pas non plus ma dernière chance ? « Je suis pas venue pour te hurler dessus, Midas. » Mais l’envie viendra peut-être très bientôt. De quels noms me traitera-t-elle quand elle saura ? De voleur ? De traître ? De manipulateur ? « J’ai rien dit pour Posy. J’aurais pu, ça aurait été une belle vengeance de me servir d’elle pour te faire du mal. Mais je l’ai pas fait. » - « Je te l’aurais jamais pardonné. » Et elle le sais. « Mais j’avais pas peur que tu le fasses. » Peut-être l’idée lui a-t-elle effleuré l’esprit, mais Jo est quelqu’un de bien, et je ne l’ai jamais crue capable de mettre ma gamine en danger. S’attaquer à Posy aurait été mesquin, petit, repoussant, et Jo n’est rien de tout ça. « Ça sortira pas d’ici, je te le jure. » Je pousse un soupir, relâche ma nuque et laisse tomber ma tête, avant de me masser les tempes. Je déteste ce que je m’apprête à faire. Je m’étais juré d’enterrer ce secret, espérant qu’ainsi je finirais par oublier moi-même la genèse de mon succès. Sauf que je le lui dois bien, sans quoi elle ne comprendra jamais et, à son tour, elle aura l’impression qu’elle n’est qu’un imposteur. Et c’est hors de question. « Je t’ai dit que ça avait rien à voir avec ton talent, ou avec ce que je crois en toi, et c’était vrai. » Je ne lui laisse pas le temps de me répéter une fois de plus qu’elle n’est plus certaine que je l’estime autant que je le prétends : j’enchaîne rapidement. « Je t’ai dit que je faisais pas confiance à la production et la chaîne. Et j’ai de très bonne raisons. » Ce milieu est pourri jusqu’à la moelle. Le résultat a-t-il déjà été réglo ? Je l’ignore mais ne le crois pas. « Je sais exactement comment tu te sens. Tu dois avoir l’impression que t’as pas mérité ce qui t’arrive, que t’as volé ce trophée et le contrat qui va avec, que c’était qu’une mascarade et que ta victoire, c’est qu’une imposture. » Je déglutis, avant de secouer la tête et de tenter d’avancer mes coudes un peu plus loin sur mes genoux pour pouvoir attraper ses mains dans les miennes. « Je t’ai rien dit parce que je voulais pas que tu te sentes comme ça. Parce que je sais ce que c’est. » A-t-elle compris ? Je tourne autour du pot, mais a-t-elle deviné la suite de ma confession. « J’ai jamais mérité de te battre en 2016. J’avais gagné avant le début des primes, tout était arrangé par l’émission. J’ai rien décidé cette fois, j’ai rien manigancé non plus, mais j’étais au courant : on me l’a annoncé à la fin du premier direct. » J’étais jeune et, bien que révolté, j’étais incapable de refuser cette opportunité. J’ai eu envie de le faire plus tard dans l’émission, quand nous avons commencé à nous rapprocher, mais je n’ai pas pu. Me croira-t-elle ? « C’est comme ça que ça fonctionne, et je pense que c’est comme ça que ça a toujours fonctionné. Et je pouvais pas prendre le risque qu’ils choisissent encore une fois quelqu’un qui aurait pas eu la moitié de ton talent pour des raisons à la con ou des histoires de pognon. » Elle aurait dû gagner Jo, je ne connais pas le résultat des votes, j’ignore même s’ils ont été comptabilisé, mais c’est ma certitude à moi.
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| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Sam 22 Avr 2023 - 22:04 | |
| and i never think of him except on midnights like this @Midas Sterling ☆ crédit/ssoveia
Faudra que t’achètes mon prochain album pour en avoir le cœur net. Que ce soit volontaire ou pas, ça la remettait à sa place, celle qu’elle partageait désormais avec le commun des mortels quand, il y avait encore quelques semaines de ça à peine, elle aurait eu le privilège d’une écoute en avant-première, et ça bien avant le début officiel de l’enregistrement de cet album. Elle le méritait après tout, c’était elle qui n’avait pas eu la force de passer au-dessus du sentiment de trahison qui l’avait assaillie lorsque le voile avait été levé à propos de sa victoire. Jo ne répondit pas grand-chose même si la manière qu’il eut de ramasser ses feuilles volantes fragmenta encore plus ce qui lui restait de son coeur.
Elle n’était pas venue pour parler business. Elle ne savait peut-être pas bien au fond ce qu’elle foutait là, elle avait une ligne de base qu’elle réussit à suivre parce que c’était important pour elle. Elle le fit entendre à Midas qui avait un autre avis sur la question de la gifle qu’elle lui avait donnée. Dans le passé, elle aurait trouvé ça charmant qu’il soit presque le seul à oser aller à contresens de ce qu’elle laissait échapper sur le ton autoritaire de l’ordre donné, ou de la critique acerbe, seulement elle n’avait pas envie d’aller au-dessus de ça ce soir, bien qu’elle ne put s’empêcher de lui dire lorsqu’il insista à propos de son aversion à lui faire porter le chapeau de toute cette histoire "C’est un peu trop tard pour ça. Je suis l’ingérable de l’histoire, t’as déjà oublié ?" Durant toute sa tournée des médias, elle avait adorablement mis en avant ses problèmes de gestion de la colère, en en faisant presque une farce qu’elle ne trouvait absolument pas drôle au demeurant, mais ça empêchait quiconque de creuser trop loin dès qu’elle jouait sur cette corde et qu’elle endossait la responsabilité de ses actions avec un petit sourire candide et un putain de froncement de nez. On la trouvait plus touchante, on la trouvait plus mignonne que dans les magnétos de l’émission de laquelle elle sortait, bien loin de l’image de bad bitch qu’on voulait qu’elle soit, qu’elle était dans une certaine mesure, et ça faisait les affaires de ceux qui la guidaient en coulisses. Et puis, elle avait beau lui en vouloir, cracher des mauvaises critiques sur le dos de Midas, ruiner ce qu’il avait réussi à construire toutes ses années en se montrant aigrie et virulente à son encontre sous le prétexte qu’elle s’était sentie manipulée, trahie et utilisée ? Elle le ferait plus tard, quand elle aurait retrouvé un peu de coeur à la fête, quand elle aurait définitivement tiré un trait sur leur histoire tout en sachant qu’elle n’avait déjà pas réussi à le faire lorsqu’ils n’avaient échangé qu’un baiser chaste. Maintenant qu’ils avaient été ensemble pour de bon ? Elle n’avait pas envie d’y penser. C’était trop de rancoeur à alimenter et sur le coup ça faisait trop, même pour elle qui en faisait sa spécialité. Elle opina de gratitude comme il lui disait qu'il acceptait ses excuses. Elle avait l'impression que c’était à contre-coeur qu’il le faisait, mais elle ne voulait pas se battre avec lui, elle ne voulait pas à tout prix obtenir le dernier mot, et c’était assez rare pour que ce soit noté. Jo capitula sans en faire davantage, s’en contentant sans chercher à marquer plus son point que ça.
Ça sonnait faux de parler avec Midas du tourbillon dans lequel elle se trouvait maintenant. L’espace d’une demi-seconde, elle sentit sa gorge se rétracter en refoulant l’envie de lui demander des conseils pour bien le gérer. Il était le mieux placé pour la guider, elle avait aspiré à ça en gardant à l’esprit qu’elle pourrait gagner avant de savoir que ce serait vraiment le cas, mais maintenant, elle savait que ça ressemblerait davantage à une faveur qu’à autre chose de lui demander de partager son expérience avec elle. L’impression qu’ils n’étaient plus que deux jeunes gens qui gravitaient dans le même univers était trop anéantissante sur l’instant pour qu’elle réussisse à camper sur autre chose que sur la conclusion affreuse que c’était du gâchis tout ça, et c’est peut-être parce qu’il avait cette impression là aussi qu’il prit soudain une allure grave qui la fit paniquer intérieurement. Elle se souvenait qu’il lui avait dit d’écouter avant de s’agacer, et s’il n’avait pas eu le temps de lui apprendre vraiment comment faire, elle tentait de faire des progrès en la matière Jo. Elle resta calme — enfin façon de parler : son anxiété, elle se manifesta par cette façon qu’elle eut d’affronter son regard quand elle avait trouvé ça difficile à faire les rares fois où ils s’étaient trouvés dans la même pièce, convaincue que s’il en venait à lui quémander une promesse sur un ton aussi préoccupé, c’était que ça méritait qu’elle se concentre sur ce qu’elle y lisait. Mais ce n’était pas facile, il était agité, et si elle, elle réussissait à s’astreindre à l’immobilité, toujours assise sur son tabouret, ses genoux joints et ses mains posées dessus, sa nervosité était assez palpable pour qu’elle se sente tétanisée par la pression qui émanait de lui. Elle ne pensa pas à l’interrompre lorsqu’il lui dit à nouveau que sa négociation avec la production n’avait rien à voir avec son manque de talent, suspendue à ses lèvres en cherchant à anticiper la suite de ses paroles sans réussir cependant à savoir dans quelle direction il allait, sentant au fond que ça n’engageait rien de réjouissant.
Lorsqu’il mentionna avec exactitude son état d’esprit après cette fausse victoire, elle fronça les sourcils, sentant ses paumes fermées suinter d’une pellicule de moiteur qu’elle sécha sur le bas de sa jupe trop courte, la baissant en même temps qu’elle tachait de ne pas perdre une miette de ce qu’il lui racontait, et le laissant lui prendre les mains sans chercher à se dérober, ou à se satisfaire de sentir ses doigts serrer les siens. Elle n’était pas idiote Jo, et à défaut de savoir vraiment écouter, elle était perspicace au point que c’en était franchement énervant à certain moment "Putain." s’entendit-elle murmurer, et sa tête se détourna en même temps que ses mains glissèrent de celles de Midas pour les récupérer. Dans une succession de gestes, son menton se posa sur sa propre épaule dénudée par sa manie ridicule de ne pas porter une veste correctement, et sa bouche s’entrouvrit pour accuser une surprise qui lui fit expulser une sorte de rire, beaucoup trop concis pour qu’il soit considéré comme tel. Aussitôt, elle retourna son visage vers lui pour lui demander dans la foulée, son expression se durcissant sous le masque d’ébahissement qui recouvrait ses traits "T’étais leur candidat de cette année-là ? Ils ont truqué les votes pour que tu l’emportes, c’est ce que t’essayes de me dire ?" Il le lui confirma juste après. Cette fois, c’est elle qui glissa de son tabouret pour se lever et échapper à la proximité relative qu’il y avait entre eux. Jo chercha à s’éloigner juste un peu pour, une main tenant son propre poignet, l’autre posée sur sa bouche, elle chercha dans ses souvenirs pour essayer de comprendre si elle avait été conne, ou si Midas était un acteur de génie. C’était un peu des deux, sûrement. Même si elle ne comptait pas s’énerver cette fois, trop sonnée pour ça, elle finit après un long instant par baisser sa main posée sur sa bouche pour se retourner et le regarder sans savoir quoi lui dire, sans savoir comment réagir. Et le silence s’étira encore pendant que ses yeux dérivèrent pour se concentrer sur son écran mental qui lui permit de faire le point sur des moments de leur parcours auxquels elle n’avait pas besoin de se donner tant la peine que ça d’y songer. Elle l’avait fait pendant six ans, beaucoup trop souvent pour que ce ne soit pas gênant à avouer. Pourtant, c’est ce qu’elle fit, la voix blanche, son attention perdue à des années de là "Je me souviens des conversations qu’on avait à l’époque. Je me souviens aussi de ce que tu m’as dit la veille de la finale après qu’on se soit embrassés : t’en parleras de ça dans tes interviews après ta victoire ?" Son index s’était levé pour désigner sa tempe, là où elle matérialisait ses pensées, et qui pendant qu’elle parlait, ses sourcils se fronçant si fort qu’elle crut qu’ils se touchaient, tourna inlassablement pour exprimer l’idée que ça lui avait trotté dans la tête sans pour autant l’exprimer, ses yeux toujours perdus dans le vide retrouvant enfin ceux de Midas en même temps qu’elle concluait, le souffle presque court "Alors que tu savais déjà que t’allais gagner." Ça la fascinait de beaucoup de façons à la fois, cette dualité dont il était capable tandis qu’elle, elle était prête à lui mettre une putain d’auréole au-dessus de la tête, sûre qu’il était bien incapable du pire. Sentant son coeur marteler dans sa poitrine, Jo tenta de marquer une pause dans sa tête. Sauf que tout allait trop vite, trop fort : elle eut besoin de prendre une profonde inspiration.
Sans doute qu’à une seconde près, si elle ne s’était pas reprise à temps en se forçant à reprendre son souffle, elle l’aurait insulté de menteur, de manipulateur, de voleur. Mais c’était avant de se rappeler dans quelle position elle, elle se trouvait désormais. Elle n’avait rien demandé, elle n’avait pas été foutue de soupçonner quoi que ce soit alors qu’elle était au centre de tout ça. Midas, il n’avait pas la même résonance à l’époque, il n’était rien qu’un candidat lambda qui avait la chance d’être beau comme un dieu en plus d’être talentueux au point qu’elle avait été sûre qu’ils étaient sur un pied d’égalité, méritant aussi bien l’un que l’autre de remporter le trophée. Elle se sentit bizarre, ses membres parcourut d’une multitude de fourmillements, au point qu’elle eut besoin de se rasseoir tant elle prenait conscience de tout ce que ça remettait en perspective — ressentant aussi, égoïstement, un soulagement parce qu’elle avait tellement souffert de sa défaite à l’époque, qu’elle ne pouvait pas faire comme si ça ne ravivait pas quelque chose en elle de savoir qu’au fond, ça n’avait pas été de sa faute si elle avait perdue, que c’était une décision qui n’appartenait à personne d’autre que ceux qui empochaient du fric sur le dos de jeunes comme eux. Un moment encore, elle resta silencieuse, ses mains accrochées au bord du tabouret sur lequel elle s’était rassise, ses jointures blanchies sous la force de son geste. Et puis, enfin, ses yeux remontèrent progressivement sur Midas qu’elle observa non sans ressentir un élan de chagrin pour lui, pour ce qu’il avait dû éprouver au cours des six dernières années et qu’elle était en mesure de comprendre après moins d’un mois à devoir tenir le secret entourant sa victoire. Sa seule vraie impulsion sur le moment, ça n’était pas de le gifler comme elle l’avait fait la dernière fois, mais bel et bien de se lever à nouveau pour envahir son espace sans hésitation et le serrer dans ses bras, ne comprenant pas pourquoi elle le faisait alors qu’elle était toujours en rogne contre lui ; chose qu’elle lui glissa à l’oreille après avoir posé son menton sur son épaule, ne tenant pas à nourrir d’espoir, que ce soit les siens ou ceux du jeune homme qu’elle serra plus fort dans ses bras "Je suis toujours en colère contre toi." Il finirait par l’enregistrer étant donné que c’était au moins la millième fois qu’elle lui disait depuis ce soir-là, et peut-être qu’elle, elle finirait par y croire avec un peu plus de conviction à un moment où un autre. Mais là, elle voulait juste lui apporter ce dont elle, elle avait cruellement manqué au cours des dernières semaines : un peu de soutien, du moins un soutien qui ne découlait pas d’une obligation contractuelle, ou d’un putain de complot à grande échelle "Comment t’as fait pour garder le secret aussi longtemps ? Ça dû être infernal pendant six ans." lui demanda-t-elle finalement, le lâchant seulement pour mieux se redresser et le regarder. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Mer 26 Avr 2023 - 12:20 | |
| and i never think of him except on midnights like this Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/hollyweirdgifs
« C’est un peu trop tard pour ça. Je suis l’ingérable de l’histoire, t’as déjà oublié ? » Je secoue la tête, incapable de fois les choses avec tant de fatalisme que la brune qui considère que le monde l’a déjà jugée, déclarée coupable et condamnée quelle que soit la situation, quelles que soient les circonstances et sa faute. Moi, je considère qu’il n’y a rien qu’elle ne puisse retourner avec une bonne équipe chargée de sa communication et de ses réseaux sociaux, et en comprenant qu’elle ne peux plus dire ce qui lui passe par la tête à tout bout de champ. C’est impossible, lorsqu’on a un profil comme le nôtre. Et Jo est trop impulsive, trop têtue, aussi. « Arrête. On est pas pieds et poings liés, tu peux changer la façon dont les gens te voient et ce qu’ils perçoivent de cette histoire. » D’ailleurs, j’ai l’impression que l’image de la brune s’améliore depuis sa victoire : elle apparaît abattue et c’est mis sur le compte de l’émotion, il se dit qu’elle a du mal à réaliser que sa vie a changé, et le monde a le sentiment de la voir vulnérable, sensible, plus humaine et accessible. Mais c’est sans moi, à cause de moi, et je déteste cette idée. Je me nourris de l’illusion qu’elle va bien, qu’elle ne peut qu’aller bien étant donné les circonstances, mais je la connais assez pour ne pas réussir à me mentir à ce sujet.
J’ignore quand exactement j’ai pris la décision de tout lui dire. Ce que je sais c’est que, depuis plusieurs jours, j’ai conscience que je lui dois cette explication. Que je ne peux pas la laisser partir et disparaître de ma vie en pensant que j’estime qu’elle est moins douée que moi, puisqu’elle n’est pas capable de gagner par elle-même, qu’elle ne mérite pas de gagner toute seule, qu’elle n’a pas le talent pour ça ou que sait-je. C’est tout le contraire, et je n’envisage même pas de passer à table pour redorer mon image auprès d’elle, mais dans une tentative d’adoucir les jugements qu’elle pose certainement déjà sur elle-même. Réagit-elle comme moi, à l’époque et encore aujourd’hui ? Passe-t-elle des heures avec la boule au ventre, craignant à la fois que la supercherie soit découverte ? Qu’elle n’a pas les épaules pour l’après victoire ? Lorsqu’elle se regarde dans le miroir, se dit-elle qu’elle n’est qu’une arnaqueuse, la plus belle des impostures ? Son rêve a-t-il le même goût amer que le mien a pour moi ? En agissant comme je l’ai fait, en truquant l’émission en sa faveur, pas une seule seconde j’ai pensé à ça. Pas une seule fois, je me suis dit qu’en voulant lui rendre ce qui aurait dû lui revenir, j’allais la mettre à ma place. Qu’elle allait ressentir ce que j’ai ressenti. Et dieu que je me dégoûte, maintenant que je réalise ce à quoi je l’ai condamnée.
J’ai beau avoir pris la décision de passer à table, ce n’est pas pour autant que le faire est chose facile. J’ai les mains moites, le cœur qui bat la chamade et le ventre noué. Je crains que cet aveu ne constitue le point de non-retour mais, d’une part, j’ai peur que nous dépassions également ce dernier si je ne dis rien et, d’autres part, je rassemble le peu de courage que je possède pour une raison simple : Jo mérite ma confession. Si elle m’avait laissé attraper ses mains, elle les lâche rapidement, reculant de quelques centimètres. Elle comprend avant même que je termine ma confession, et je dois faire appel à toute ma volonté pour ne pas flancher en cours de route alors qu’elle se décompose, et que j’ai l’impression de la perdre une seconde fois en quelques semaines. « Putain. T’étais leur candidat de cette année-là ? Ils ont truqué les votes pour que tu l’emportes, c’est ce que t’essayes de me dire ? » La gorge noué, je me contente de confirmer d’un hochement de tête. J’ai l’impression d’être à cours de mot autant que d’être physiologiquement impossible d’en prononcer un de plus, la faute à ma gorge asséchée. C’est encore pire, lorsque c’est elle qui met des mots sur ce que j’ai, si pas fait, à minima cautionné et accepté. « Je me souviens des conversations qu’on avait à l’époque. Je me souviens aussi de ce que tu m’as dit la veille de la finale après qu’on se soit embrassés : t’en parleras de ça dans tes interviews après ta victoire ? » Elle a une excellente mémoire et moi aussi : je me rappelle de cet échange à cause de son importance à mes yeux certes, mais également parce que je me rappelle de chaque fois où j’ai détesté devoir lui mentir. Je ne dis rien, je me contente de tirer sur les peaux mortes de mes doigts, faisant perler quelques gouttes de sang à la naissance de mes ongles, et de détourner le regard, incapable de supporter son jugement et sa déception. Je les devine parce que ses questions sont légitimes. « Alors que tu savais déjà que t’allais gagner. » A nouveau, je hoche la tête. « On m’a fait signer des accords de confidentialité dès le début. On m’a bien fait comprendre que je devais jouer le jeu. » Mais j’ai détesté le faire avec elle. « Pour ce que ça vaut, je considérais et considère toujours que c’est toi qui aurait dû gagner. » Ce n’était pas de la fausse modestie. Seulement, j’étais un gosse qui voulait aussi profiter. Un gosse qui, malgré les manigances, réalisait la chance qui était la sienne. Me jugera-t-elle trop durement, Jo ?
Jo se rassoit, et moi je reste debout, les bras ballants, attendant sa réaction et la craignant autant que le jugement dernier. Je n’ai pas envie de l’entendre me dire qu’elle me déteste. Je n’ai pas envie de l’entendre me dire que je ne suis qu’un manipulateur, que j’ai joué avec elle parce que c’est faux : j’ai souffert de cette dualité entre mon envie de l’emporter et celle de jouer franc jeu parce que, déjà à l’époque, je savais qu’elle était importante pour moi Jo, ou en tout cas vouée à le devenir. Je le pense encore, et si j’ignore si elle me pardonnera un jour, je suis prêt à sortir les rames pour y arriver.
Mais Jo ne me gifle pas. Elle ne hurle pas, et ne quitte pas la pièce sans un mot en claquant la porte derrière elle. Elle se relève et, sans crier gare, elle me prend dans ses bras. Je reste con quelques secondes, avant de m’autoriser à nouer mes bras autour de ses épaules, sans oser trop la serrer et la maintenir contre moi pour autant. Les yeux écarquillés, j’ose à peine respirer tant je ne comprends pas ce qu’il m’arrive, et tant je suis percuté de plein fouet par une simple vérité : elle m’a manqué. Elle m’a manqué comme un fou. « Je suis toujours en colère contre toi. » Délicatement et sans geste brusque, je remonte l’une de mes mains pour la poser sur ses cheveux, juste derrière sa nuque. « Je suis désolé. » Désolé de quoi ? Je ne suis plus trop sûr. « Comment t’as fait pour garder le secret aussi longtemps ? Ça dû être infernal pendant six ans. » Déjà, elle me lâche et s’écarte et je la laisse s’éloigner à regret. J’aurais voulu être capable d’arrêter le temps pour pouvoir prendre celui de respirer l’odeur de son shampoing et celui de son parfum, pour prendre le temps d’enregistrer chaque sensation que provoque dans mon corps le fait de la chaleur du sien contre lui. Est-elle en train de s’inquiéter pour moi ? De me consoler à sa manière ? Le cas échéant, comment peut-elle encore douter de la beauté de son âme ? « J’en sais rien. Je voudrais pouvoir te dire qu’on oublie mais… » Mais mon haussement d’épaule signifie que, comme moi, elle devra vivre avec. « Personne n’est au courant. » Personne sauf la production de l’émission. Mes équipes à moi me voient toujours comme le jeune prodige à qui tout réussi. « J’ai pas demandé à ce qu’on fasse ça pour moi. » Je n’ai pas envie d’être le coupable à ses yeux. Pas pour ça, en tout cas. « Je te le jure. » Ai-je pour autant demandé à ce que l’accord soit annulé ? Non, évidemment que non. Peut-être aurais-je pu faire quelque chose, peut-être étais-je impuissant. Je ne le saurais jamais et pour cause : je n’ai pas réussi à franchir le pas. C’est difficile de se voir offrir quelque chose, et de devoir y renoncer. Elle non plus ne l’a pas fait. « Tu mérites de savoir. T’aurais mérité de le savoir bien plus tôt. » Mais je n’ai jamais été caractérisé par mon courage. « Tu comprends ? Que j’ai pas fait ce que j’ai fait parce que je pensais pas que t’étais capable de gagner ? Que je l’ai fait parce que tu le méritais déjà la dernière fois ? » Comprend-t-elle un peu mieux mes décisions ? Je ne lui demande pas de me pardonner en un claquement de doigts : je suis naïf, mais pas totalement idiot.
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| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Jeu 27 Avr 2023 - 10:36 | |
| and i never think of him except on midnights like this @Midas Sterling ☆ crédit/ssoveia
Jo essaya de se tempérer. Prenant une profonde et douloureuse inspiration pour ne pas dire de choses qu’elle ne pensait pas, elle se perdit dans ses souvenirs juste après en réalisant qu’il y en avait beaucoup eu entre eux des conversations, passées et présentes, et que pas un seul instant elle n’avait douté qu’il n’était pas sincère lorsqu’il lui disait être certain qu’elle gagnerait contre lui. Brutalement, elle secoua la tête, davantage pour reprendre le contrôle de son corps qu’autre chose, ses sourcils se fronçant en même temps "T’aurais pu me le dire. Pas au début, on se connaissait pas." Et elle n’avait pas toujours été tendre avec lui. C’était venu par la suite, il avait su l’amadouer sans même qu’elle ne s’en rende compte. Le piège s’était refermé sur elle comme si elle n’était encore qu’une débutante, à couver un béguin ridicule pour le mec le plus populaire du lycée "Mais après, quand on a commencé à se tourner autour." Ça ne servait plus à rien de le nier. Ne s’étaient-ils pas avoués qu’ils avaient eu envie l’un de l’autre dès leur premier regard échangé ?
Elle aurait pu ricaner de ce qu’il ajouta ensuite, comme quoi il considérait toujours que c’était elle qui devait gagner, à l’époque comme le mois dernier, mais elle ne réussissait pas à dégainer son sarcasme, aussi abattue de l’entendre lui parler avec cette voix étouffée par sa culpabilité que par tout ce qu’elle venait d’apprendre encore une fois. Jo lui dit en retour "Et moi je considère pas que tu devais pas gagner. Je veux pas que tu crois que je t’ai déjà sous-estimé pour ce que t’es en tant qu’artiste." Elle n’avait pas envie qu’il pense qu’elle remettait en cause son talent après avoir appris qu’il était un gagnant par défaut. Jo respectait Midas en tant que musicien, en tant que chanteur, en tant qu’homme plus que tout encore, et si c’était son droit le plus strict de souiller ça en prétendant le contraire pour lui faire du mal, pas la dernière à faire dans la basse mesquinerie pour soigner ses blessures, elle n’avait pas envie de se lancer dans ce jeu-là en amoindrissant ses qualités pour ressortir victorieuse d’un combat déloyal "J’ai toujours su qu’on avait tous les deux notre chance, qu’on était tous les deux à égalité, sinon on en serait jamais arrivés au même palier." Haussant les épaules dans le même temps, elle poursuivit sur sa lancée avec le genre de sourire qui n’en était pas vraiment un, mais qui avait le mérite d’être là au moins "C’est pour ça que c’était si excitant de concourir contre toi. T’es à ma hauteur, et me dis pas que je suis prétentieuse, ou que je manque d’objectivité." Elle le regarda sans ciller, le défiant presque de le lui affirmer pendant qu’elle, elle lui disait sans flancher "Y avait que toi à mes yeux. Ça pouvait être que toi." Et cette confession là, elle englobait un tout, bien autre chose que l’idée qu’il n’y avait que lui qu’elle considérait digne de concourir à ses côtés. C’était pourtant trop intime pour qu’elle réussisse à s'y attarder, consciente d’être trop à fleur de peau pour s’inquiéter des répercussions de ses paroles sur l’instant pendant que tout se mélangeait dans sa tête, la faisant dépasser ses propres limites sans qu’elle ne le veuille vraiment. Ce n’était pas son point fort d’habitude, de tourner sept fois sa langue dans sa bouche pour préserver les autres, et ça ne le serait certainement pas maintenant qu’elle sentait une partie d’elle se désagréger ; celle qu’elle avait construite sur la rancoeur d’une défaite qu’elle savait ne pas avoir mérité désormais, et qui l’avait enfermée dans une solitude qui l’avait mise en colère au point d’en devenir aigrie.
Cette solitude, elle se rappela à elle tandis qu’elle comprenait que Midas avait dû se sentir bien seul lui aussi pendant ces six dernières années, à garder un secret aussi lourd tout en se révélant à la face du monde comme un espoir à suivre de près. C’est ça qui la poussa à le prendre dans ses bras, bien que pas assez longtemps, indisposée par ses excuses d’abord, puis farouchement déterminée à ne pas vouloir laisser le pouvoir indéniable qu’il avait sur elle amenuiser ce qu’elle ressentait sur l’instant, déçue et chamboulée par ce qu’il venait de lui avouer. Elle rompit leur étreinte aussi vite, comme victime d’un électrochoc, ayant réagit par des paupières closes à sa main qui se referma sur ses cheveux, ses propres lèvres s’étant brièvement écrasées sur le tissu recouvrant l’épaule du jeune homme. Sentant la morsure d’un froid relatif lui picorer la peau lorsqu’elle se décala de lui, elle se réinstalla sur son tabouret pour faire le point sur la situation, et sentir son coeur battre dans son ventre, là où ça lui faisait du mal tant elle peinait à s’imaginer quel genre de vie il avait dû mener pendant six ans, une fois les projecteurs éteints. Est-ce que sa famille était au courant au moins ? Il lui confirma que non dans la foulée, mais elle lui demanda tout de même, interloquée "Même pas ta soeur ?" Que ça devait être terrible de devoir avouer qu’une gloire est basée sur une manipulation du dé — elle le savait, elle vivait la même chose, et ça lui fit tellement de peine sur l’instant de se dire qu’il était voué à la même malédiction depuis plus longtemps qu’elle, qu’elle ne sut lui répondre rien d’autre qu’un "Je sais." lorsqu’il lui jura à nouveau n’avoir rien demandé, n’avoir été que la victime toute désignée de quelque chose qu’il n’avait pas su anticiper ; comme elle n’avait pas su l’anticiper, et elle comprit au plus profond d’elle-même qu’elle ne pourrait pas lui en vouloir de ça, d’avoir été le gagnant de leur saison. Elle réservait sa rancoeur pour autre chose, pour le fardeau qu’il lui faisait porter et qui la rendait encore plus proche de lui finalement. Leur destin n’avait jamais été autant entremêlé que maintenant "Ça aurait été tellement différent si tu m’en avais parlé." commença-t-elle par lui dire lorsqu’il lui dit qu’elle méritait de savoir bien avant maintenant, perdant un instant son regard sur un point au hasard avant de remonter ses yeux dans ceux de Midas et de les soutenir sans tout à fait s’en apercevoir tant c’était inscrit en elle "Je t’en aurais moins voulu d’avoir gagné, je m’en serais moins voulu d’avoir perdu." Elle compléta, un peu plus venimeuse qu’elle ne l’aurait voulu, un espèce de rire expulsé de son abdomen précédant ses paroles "J’aurais pas passé six putains d’années à me demander ce que j’avais fait de mal pour que tu disparaisses après ta victoire alors que tu m’avais donné tort quand je t’ai dit qu’une fois que ce serait terminé, on ferait nos vies chacun de notre côté." C’était lui qui avait mis un point d’honneur à démonter cette intuition qu’elle avait à l’époque "J’aurais essayé de savoir comment t’allais, pas de t’oublier en voulant me convaincre que je te haïssais." termina-t-elle, sentant l’émotion la gagner sans pourtant se résoudre à pleurer.
Jo se sentait vide de larmes, même si elle ressentait encore tellement de choses à l’intérieur d’elle, si bien qu’un peu de colère se mêla à la somme de tout ça pendant qu’elle s’apercevait que Midas cherchait à s’assurer qu’elle avait compris pourquoi il avait fomenté tout ça avec sa victoire. Sur le moment, ça lui donna l’impression qu’il cherchait à se laver de sa faute, et c’était déplacé quelque part, pas assez pourtant qu’elle le déteste vraiment et qu’elle ne veuille pas apaiser ce qu’elle voyait briller dans son regard. Elle détourna le sien, le posant sur ses genoux joints "J’aurais compris à l’époque. J’aurais pu mettre ma fierté de côté et t’aider à je sais pas, mieux supporter de devenir ce qu’ils ont voulu que tu sois ? Je serais restée avec toi bien après la fin du concours si t’avais été honnête avec moi." affirma-t-elle, sentant dans ses tripes qu’elle ne mentait pas en le disant. En le sachant piégé autant qu’elle l’était aujourd’hui, elle ne l’aurait jamais abandonné. Qu’importe si quelque chose se serait concrétisé entre eux ou pas, Jo aurait été là. Gardant sa respiration un instant dans sa poitrine, elle essaya de se recentrer sur le moment présent. Et puis relâchant son souffle, elle releva la tête en même temps pour que ses yeux tombent directement dans ceux de Midas qu’elle savait qu’elle regardait plus durement maintenant, prenant au fur et à mesure toute l’ampleur de ce que ça signifierait pour elle tout ça "Ce que je comprends maintenant, c’est que tu te sens coupable et que t’as voulu réparer quelque chose dont t’es pas responsable." Pour mieux réussir à se regarder dans le miroir ? Pour essayer de s’apprécier un peu plus après avoir menti à la totalité de ses proches, pour avoir menti à la totalité de cette putain de planète depuis ces six dernières années ? Pour finir de la convaincre qu’il était quelqu’un de bien quand on lui avait répété maintes fois qu’elle ne valait pas sa bienveillance, qu’elle était une indésirable doublée d’une mauvaise graine, qu’elle devait battre en retraite ? Pour lui prouver quelque chose ? Elle ne voulait pas pleurer Jo, mais sa gorge était tellement sèche qu’elle eut soif. Ce signal en particulier lui fit craindre qu’elle finirait bientôt par craquer. D’autant qu’elle lui demanda de but-en-blanc, tenant à s'assurer qu'il avait mesuré les effets néfastes du cadeau qu’il lui avait offert sans intention de lui laisser le choix de l’apprécier, sans même rester ouvert à l’idée qu’elle n’en veuille pas en l’obligeant à le garder quand elle lui avait explicitement demandé de le reprendre "Mais toi, tu comprends ce que ça veut dire ?" Elle ne lui ferait pas l’affront d’expliciter sa question, il était le mieux placé pour savoir ce qui l’attendrait jusqu’à la fin de la clause de confidentialité qu’elle avait signé en acceptant de participer au Revival de X-Factor : cinq ans, pendant cinq ans, Josephine serait réduite au silence, et peut-être que ce ne serait pas le pire. Quelle marche de manoeuvre aurait-elle en étant tenue de cette façon-là ? Là, sa voix se brisa quand elle admit sans détour là non plus, une certaine panique se joignant à la fêlure de son ton quand elle se leva soudain de son tabouret "Je vais pas y arriver. Je suis pas aussi disciplinée que tu l’es et je suis toute seule. Ça va me péter à la gueule à un moment donné." i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Dim 30 Avr 2023 - 16:33 | |
| and i never think of him except on midnights like this Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/hollyweirdgifs
« T’aurais pu me le dire. Pas au début, on se connaissait pas. Mais après, quand on a commencé à se tourner autour. » C’est facile, dit comme ça. Ça l’est moins lorsqu’on n’oublie pas que j’avais à peine vingt-quatre ans, que j’étais bien trop tendre – un paysan et heureux de l’être – dans un milieu qui ne l’est pas, que j’étais crédule, naïf et peu courageux. Son jugement est bien dur. Malheureusement, je n’arrive pas à considérer que ce n’est pas justifié et mérité. Peut-être qu’à ma place, elle aurait trouvé la force de le faire. Mais je n’ai jamais prétendu avoir le quart du mordant et de la détermination de Jo. J’avais peur de son jugement, peur que la vérité éclate et, peut-être, un peu peur que la chaîne annule notre accord, en vérité. « Peut-être que j’aurais dû. Mais c’est pas ce qu’il s’est passé. » Et c’est trop tard pour revenir en arrière et faire autrement, finalement. « Et peut-être qu’aujourd’hui je serais capable de le faire. Mais j’étais personne à l’époque. » Est-ce idiot d’accepter que, la culpabilité mise à part, il y avait quelque chose de grisant à sortir d’un coup de l’anonymat ? A entendre parler de moi à la radio, à être invité dans les talk-show les plus populaire du pays, à avoir tout à coup une équipe autour de moi pour me conseiller, à écrire et chanter, et à être payer pour le faire ? Je ne viens pas d’une famille de musiciens, contrairement à elle. Prendre le risque de faire une croix sur un métier respectable et une vie toute tracée pour tenter de se lancer dans la musique n’est pas dans notre ADN. C’était mon unique chance et, au fond, il est possible que cela ait pesé dans la balance.
« Et moi je considère pas que tu devais pas gagner. Je veux pas que tu crois que je t’ai déjà sous-estimé pour ce que t’es en tant qu’artiste. » - « C’est la vérité Jo. Je devais pas gagner. J’avais pas la moitié de ton étoffe en tant qu’artiste. » Je n’avais pas son expérience en la matière, et ce même si elle était plus jeune encore que je ne l’étais, à l’époque. Jo est née pour ça. Moi, on m’a mis une guitare entre les mains par hasard et j’ai dû supplier mes parents pour avoir le droit à des cours de chant et de solfège. Oh, bien sûr, je ne prétends pas que, pour elle, tout a été facile, mais elle avait des certitudes concernant sa valeur et son talent que je n’ai même pas encore, six ans après. « Et ça me va. » Ou en tout cas, la jalousie ne me dévore pas. Je crois que j’aurais été heureux tout compte fait, si elle l’avait emporté et que je m’étais contenté de vivre dans son ombre. « Je le sais. Je l’ai accepté. Ce que je pouvais pas accepter, c’est que tu laisses tout tomber à cause de ça. » A cause d’une victoire qui lui a injustement échappé. Elle n’y est strictement pour rien mais, en baissant les bras et en tombant dans l’oubli, elle n’a fait qu’augmenter mon sentiment d’injustice et de culpabilité. C’était plus simple à la sortie de l’émission, avant le désastre commercial qu’a été son EP, quand je pouvais me nourrir d’illusions, me dire que, de toute façon, elle avait tant de talent que victoire ou pas, sa notoriété finirait bien vite par dépasser la mienne. « J’ai toujours su qu’on avait tous les deux notre chance, qu’on était tous les deux à égalité, sinon on en serait jamais arrivés au même palier. » Ce serait touchant de l’entendre, si je n’étais pas persuadé qu’elle manque d’objectivité. Après tout, n’est-elle pas elle aussi une victime du tableau présenté à l’époque par la production ? Si la chaîne ne m’avait pas autant mis en avant pour justifier ma victoire et la rendre crédible, aurait-elle simplement posé les yeux sur moi ? J’ai des choses à dire et, en toute modestie, je suis fier de mes textes. Mais en tant que chanteur, je ne lui arrive pas à la cheville. « C’est pour ça que c’était si excitant de concourir contre toi. T’es à ma hauteur, et me dis pas que je suis prétentieuse, ou que je manque d’objectivité. » - « T’es pas prétentieuse. » Du reste, je suis incapable de lui dire qu’elle ne manque pas d’objectivité. J’ai repassé les vidéos de nos prestations de l’époque bien trop de fois pour ne pas être convaincu du contraire. « Y avait que toi à mes yeux. Ça pouvait être que toi. » Moi aussi, mais l’entendre me fait mal au cœur, puisque j’ai tout gâché. « Mais ça aurait dû être toi. » Certainement. Peut-être. Ça n’a plus la moindre espèce d’importance.
« Même pas ta soeur ? » Je secoue la tête sans hésitation, me tentant un peu moins droit à chaque seconde qui passe, la faute au poids de la honte. « Certainement pas. Elle doit jamais savoir. » C’est Olive qui m’a inscrit à X-Factor, c’est Olive qui a toujours cru en moi – même quand ce n’était pas mon cas – et mon monde s’effondrerait si, un jour, elle était amenée à revoir son jugement me concernant. Certainement que le sien aussi, mais je ne peux pas me targuer d’avoir des motivations si altruistes. « Ça aurait été tellement différent si tu m’en avais parlé. » La frustration me serre la gorge. Pourquoi fait-elle cela ? Pourquoi explore-t-elle d’autres alternatives qui auraient pu être réalité mais qui ne le deviendront plus, puisque c’est trop tard ? Cherche-t-elle à se faire du mal ? A m’en faire à moi ? Elle n’a pas besoin : je suis conscient de ce que j’ai perdu. Je sais ce qu’elle représente pour moi – mon âme sœur à bien des niveaux – et je sais que j’ai tout foutu en l’air. C’est cruel, de remuer le couteau dans la plaie. « Je t’en aurais moins voulu d’avoir gagné, je m’en serais moins voulu d’avoir perdu. J’aurais pas passé six putains d’années à me demander ce que j’avais fait de mal pour que tu disparaisses après ta victoire alors que tu m’avais donné tort quand je t’ai dit qu’une fois que ce serait terminé, on ferait nos vies chacun de notre côté. » - « Fais pas ça Jo… » Ne cherche pas à explorer des versions alternatives de la réalité qui ne prendront jamais sa place. « J’aurais essayé de savoir comment t’allais, pas de t’oublier en voulant me convaincre que je te haïssais. » - « Je l’ai pas fait. Et je sais que j’ai merdé : ça sert à rien d’appuyer dessus. » Bien sûr que cela aurait été différent. Mais aujourd’hui, je l’ai perdue et je n’ai pas envie de penser à toutes ces choses que j’aurais pu faire pour éviter ça si elle considère que c’est trop tard. Je veux des solutions. Je veux de quoi espérer. Pas de quoi me détester et me fustiger un peu plus. Elle m’a lâché et a quitté mes bras trop vite pour que je ne sois pas rempli d’amertume et de frustration. « J’aurais compris à l’époque. J’aurais pu mettre ma fierté de côté et t’aider à je sais pas, mieux supporter de devenir ce qu’ils ont voulu que tu sois ? Je serais restée avec toi bien après la fin du concours si t’avais été honnête avec moi. » - « J’ai pas envie qu’on fasse le tour de et si, Jo. Je te l’ai dit : je suis conscient que tu méritais pas ce que j’ai fait et que tu méritais pas mes mensonges. » Mais j’ai du mal à croire qu’elle serait restée à mes côtés si j’avais été honnête avec elle : j’ai passé trop de temps à détester cette partie de moi pour envisager que ce ne soit pas son cas également. Que ce ne soit pas le cas de quiconque qui apprendrait la vérité, pour ce que ça vaut. « Et t’as rien à me prouver. » Elle n’a pas à se justifier en affirmant qu’elle serait restée à mes côtés : je ne lui reproche rien, pas plus que je ne fais peser le poids de ma solitude sur ses épaules. « Je t’ai jamais reproché quoi que ce soit. » Je fais un pas en arrière pour me laisser tomber sur le fauteuil que j’occupais avant qu’elle en vienne frapper à ma porte, réveillant le mélange de sentiments contraires que je ressens dès que je pose les yeux sur elle. « Là, aujourd’hui, à trente ans, je crois que j’aurais réussi à rassembler assez de courage pour te dire la vérité. » La preuve, je l’ai fait, non ? « Mais c’était pas une option à l’époque. » Parce que je n’étais pas la moitié de l’homme que je suis devenu. Parce que Posy a changé beaucoup de choses, mais pas uniquement. Et puisque ce n’était pas une option, pourquoi ressasser le passé ?
« Ce que je comprends maintenant, c’est que tu te sens coupable et que t’as voulu réparer quelque chose dont t’es pas responsable. » Je ne lui fais pas l’insulte de secouer la tête : ce serait mentir. Oui, j’ai voulu réparer. J’ai considéré plus simple de tenter de faire rentrer les choses dans l’ordre plutôt que de tout lui dire dès le départ. Mais si j’avais frappé à sa porte l’hiver dernier en avouant tout, si le Revival n’avait pas eu lieu, si nous n’avions pas eu lieu, aurait-elle affirmé avec autant de certitude qu’elle aurait pu me pardonner si j’avais tout avoué plus tôt ? Bordel, j’ai attendu plus d’un an avant de réussir à avoir de ses nouvelles, après notre rencontre malheureuse en 2021. Prostré, la nuque enroulée et les yeux fixant le sol, j’attends sa sentence à présent, en gardant mes mains et doigts liées. « Mais toi, tu comprends ce que ça veut dire ? » Je relève la tête, suspendu à ses lèvre. Non, je n’en sais rien. « Je vais pas y arriver. Je suis pas aussi disciplinée que tu l’es et je suis toute seule. Ça va me péter à la gueule à un moment donné. » Je sens une montée d’angoisse s’emparer de moi, et finalement, je tente de la chasser en poussant un soupir profond, avant d’avaler difficilement ma salive. J’ai des sueurs froides à l’idée que la vérité soit révélée au public. Je n’ai pas envie de tout perdre. « Je pourrais pas t’en vouloir, si tu choisis de dire la vérité. » Je serais désemparé, en colère contre le monde entier, mais pas contre elle. « Mais tu foutrais tout en l’air, pour moi comme pour toi. Et c’est légitime que, me concernant, t’en aies rien à faire. » Ce n’est d’ailleurs pas un reproche. « Mais ce qui va t’arriver maintenant, l’album, la tournée, le succès… » Ce que j’ai connu à mon époque, et qui m’a tant grisé. « C’est formidable Jo. C’est la meilleure sensation du monde. » Ternie par une fausse victoire ou pas. « Et tu le mérites. Tu le mérites tellement plus que d’autres. » Ne gâche pas tout. « Ce serait du gâchis. »
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| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Dim 30 Avr 2023 - 21:12 | |
| and i never think of him except on midnights like this @Midas Sterling ☆ crédit/ssoveia
C’était un exploit de réussir à couper la chique à Jo, et pourtant c’était ce que faisait Midas à ce moment-là. Les révélations s’enchaînant, elle avait l’impression de ne plus avoir rien à dire, quand elle s’obstinait quand même à le faire, ressassant des souvenirs et des suppositions à voix haute, et peut-être que ça lui faisait du bien de le faire sur le moment. Ils n’avaient pas menés la même vie ces six dernières années. Là où celle de Midas avait clairement évolué, celle de Jo avait stagné pour ressembler à celle qu’elle ne serait jamais vue mener, pas même dans ses pires cauchemars. Certains diraient qu’elle l’avait choisie, et c’était sans doute un peu vrai. Elle ne s’était pas battue, elle n’en avait pas eu la force, ses certitudes enterrées par cette défaite qui avait été manigancée dans son dos, sa confiance en elle décroissant sous l’échec commerciale de sa première tentative de percer sans que personne n’assure ses arrières, livrée à elle-même. Quand est-ce qu’elle aurait le droit de vivre quelque chose sans que ce ne soit fomenté pour tourner dans un sens comme dans l’autre ? Elle n’en savait rien, et c’était déstabilisant alors qu’elle s’échinait à vouloir garder le contrôle de ce qui l’entourait. Ce ne serait plus jamais le cas, elle serait désormais à la botte de ceux qui formaient son équipe, elle en était dorénavant persuadée. Elle se référait à la carrière de Midas, et elle savait que ce n’était pas le plan de base sur lequel il aurait voulu la baser, de quoi lui faire amèrement regretter cette pseudo-victoire. Le trigger d’une jeunesse passée à répondre aux désirs et aux ordres d’un père manipulateur et plein de rêves inachevés fût activée de la plus mauvaise façon, et fatalement, elle se sentit oppressée dans ses propres poumons. Entendre Midas souligner de nouveau qu’il n’aurait pas dû gagner, qu’il le savait, qu’il l’avait accepté tout en prétendant que le plus difficile pour lui, c’était de s’être rendu compte qu’elle n’avait pas persévéré sur le chemin de sa destinée, ça la rendit plus venimeuse que jamais. Jusque-là, elle s’était contenue, sous le choc, sentant l’angoisse et la panique la transir de part en part, mais maintenant qu’elle pensait être en droit de lui en vouloir plus encore que la dernière fois, elle se redressa graduellement, son menton pointant dans sa direction, et lui répondit après qu’il lui dit que c’était elle qui aurait dû gagner, son expression se durcissant au fur et à mesure qu’elle affrontait son regard translucide sans ciller, lui empruntant sa rhétorique de quelques phrases plus tôt "Mais c’est pas ce qui s’est passé, hm ? Et tu l’as cautionné. Je crois que ça veut tout dire quelque part. Je me suis tellement plantée à ton sujet, putain." C’était sans doute injuste. Mais toute la situation l’était à ses yeux.
Il la mit un peu plus en colère quand il s’offusqua de l’entendre ruminer les contours d’un univers alternatif, celui qui aurait été le leur si les choses s’étaient passées différemment. Elle le fixa avec la résolution des grands jours, ceux durant lesquels elle était assez révoltée pour devenir la petite peste qu’elle n’avait jamais vraiment été avec lui. De quel droit lui demandait-il de ne pas le faire ? Elle eut un léger rire, se calant sur l’attitude qu’elle avait désormais et qui n'était faite que d’amertume, son expression suivant le mouvement, et sa panique se dissipant enfin pour mieux ressortir sous la forme de son mécanisme de défense préféré. C’est-à-dire le sarcasme, qu’elle lui balança à la gueule sans ne plus juger qu’elle lui devait de la tendresse, pas lorsqu’il lui reprochait de camper sur des et si auxquels elle avait besoin de s’accrocher pour comprendre, même si ça lui faisait du mal "Pourquoi je le ferais pas ? Ça te brise le coeur ?" De savoir qu’elle aurait été capable de faire des efforts pour lui tandis que souvent il regrettait qu’elle se comporte comme une enfant capricieuse ? Bienvenue au club, ça me brise le coeur aussi, sembla lui renvoyer le sourire moqueur qu’elle lui adressa. Tant mieux si c’était le cas. C’était de sa faute, il continuerait à vivre avec — avec ça, et avec l’idée qu’il ruinait la façon dont elle s’était toute sa vie imaginée vivre son rêve sous le prétexte qu’il voulait éponger sa dette.
De nouveau, elle laissa filer un rire, se détournant de lui pour ne rebondir sur rien de ce qu’il ajouta, sentant le magma monter à l’intérieur de son propre corps, et sa propension à ne pas savoir canaliser ses élans de colère vouloir refaire surface. Si elle avait su, Jo serait venue shootée au xanax, ça lui aurait évité de devoir encore une fois passer pour la méchante de l’histoire quand cette fois, elle n’avait clairement pas le plus mauvais rôle. Encore que, rien n’était moins sûr puisque les paroles suivantes de Midas lui donnèrent l’impression d’être de nouveau mise face à son caractère ingérable. Je pourrais pas t’en vouloir, si tu choisis de dire la vérité. S’étant détournée de lui pour poser ses yeux sur la console de mixage, elle remonta enfin correctement sa veste sur ses épaules pour le dévisager sans délai, le menton rentré et le nez froncé, ressentant clairement un relent de dégoût qui la fit prendre un ton beaucoup plus assuré que ces dernières minutes, sa personnalité switchant sur le bon mode pour s’empêcher de couler trop profond. Elle lui dit, déçue qu’il puisse penser une seule seconde qu’elle était capable de détruire sa carrière sous le prétexte qu’elle lui en voulait maintenant, et peut-être même toute sa vie. À ce stade, elle n’avait encore décidé de rien "C’est marrant, y a encore de ça un mois, tu me disais que j’étais quelqu’un de bien, et maintenant tu me crois capable d’aller dégueuler ton secret pour me venger ?" En avance rapide, elle repensa à ces moments où il l’avait tour à tour cru assez manipulatrice pour le faire rester à Sydney en l’embrassant, allumeuse pour se taper un ex avec qui il ne s’était plus jamais rien passé depuis des années alors qu’elle dormait avec lui un soir sur deux, considéré qu’elle n’était pas assez digne de confiance pour être mise dans la confidence de son statut de papa ; et tout aggloméré à la colère qu’elle ressentait maintenant, ça fusionna pour jaillir enfin, son expression ne changeant pas "T’es vraiment pas mieux que les autres au fond. Toi aussi tu préfères te faire tout un monde de la personne que je suis vraiment. Tu me vois comme quelqu’un de bien que quand ça t’arranges. À la seconde où tu redoutes que je vienne entacher ta putain d’image, là tu paniques, et soudainement je deviens la garce capable de tout. En attendant j’ai pas triché moi." Et voilà, elle devenait exactement ce qu’elle se défendait d’être, quelle ironie. Ne flanchant pas, elle ajouta sur le même ton "C’est pas à moi de me remettre en question."
Elle n’avait même pas songé à parler de tout ça à qui que ce soit. Mais maintenant que la possibilité venait d’être soulevée, elle se demandait ce qu’elle perdrait vraiment à faire une esclandre dans les médias à ce sujet. Elle engendrerait des poursuites à son encontre parce qu’elle violerait la clause de confidentialité qu’elle avait accepté de respecter en lisant à peine son contrat, elle ruinerait probablement la si bonne image de Midas dans la manoeuvre… et puis quoi, qu’est-ce que ça lui apporterait ? Pas grand-chose, comme d’être abjecte avec lui sur le moment. Mais au moins, ça lui donnait l’impression de contrôler quelque chose selon ses propres termes, et c’était presque réconfortant pendant qu’il listait les entrées du destin qui serait le sien maintenant en le définissant comme formidable "Je dois te dire merci pour ça j’imagine ? C’est vrai finalement, tout ce que qui va m’arriver à partir de maintenant, ce sera grâce à toi. C’est ça que tu cherchais, que je te sois redevable jusqu’à la fin de ma vie ?" Elle exagérait parce qu’elle souffrait sans même nier l’idée qu’elle ne pensait absolument rien de ce qu’elle lui disait maintenant. Seulement, elle était démunie face à tout ça, tantôt remise à sa place parce qu’elle chérissait des souvenirs et des et si, tantôt remise dans le contexte d’un plan pour lequel elle n’avait pas oeuvré — et ce qu’elle ajouta juste après, ça lui donna juste envie de se gifler elle-même, sentant son estomac vriller, et son coeur exploser pour de bon dans sa poitrine "Tu sais à qui tu me fais penser maintenant ? A mon père, et c’est pas un compliment, Midas." Il ne s’imaginait certainement pas à quel point c’était une insulte en vérité, et c’était peut-être tant mieux pour lui finalement. Elle ne se posa pas la question, se mordant l’intérieur de la joue si fort qu’elle sentit un goût de rouille lui descendre dans la gorge. Son corps se ranimant, elle se joignit à sa conclusion en lui disant en simultanée, sa tête se secouant en même temps qu’elle statuait en harmonie avec lui "Ouais, on est au moins d’accord là-dessus." Que ce serait du gâchis — que ça en était déjà, et ce sur plusieurs points qu’elle ne lui ferait pas l’affront de soulever pour qu’il l’accuse de remuer le couteau dans la plaie. Et puis Jo ajouta dans la foulée se déportant jusqu’à la porte pour faire ce qu’elle aurait dû faire à la seconde où il lui avait confessé le secret entourant sa victoire, sentant les larmes lui monter pour de bon, et ne voulant pas craquer devant lui, pas cette fois-ci "Je savais que j’aurais jamais dû venir." i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Mer 3 Mai 2023 - 17:53 | |
| and i never think of him except on midnights like this Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/hollyweirdgifs
« Mais c’est pas ce qui s’est passé, hm ? Et tu l’as cautionné. Je crois que ça veut tout dire quelque part. Je me suis tellement plantée à ton sujet, putain. » - « C’est injuste Jo. » De me reprocher de ne pas avoir su dire non à l’époque. Qui l’aurait fait ? Qui se serait conduit comme un sain parmi les sains, alors que tout était déjà fait et que je n’avais rien eu à demander ? Que j’étais trop jeune et trop con pour me douter que l’addition serait salée, entre culpabilité et syndrome de l’imposteur ? Qui aurait réussi à dire non alors que l’opportunité m’a été présentée au début du concours comme une normalité, la façon dont les choses se faisaient habituellement, et qu’on me faisait miroiter gloire et célébrité ? Qui aurait réussi à planter son regard dans les yeux de la production et à dire "non merci, choisissez quelqu’un d’autre" tout en sachant que tout serait joué et que je n’aurais alors aucune chance de remporter le concours à la loyale ? Qui ? Jo peut-être. Jo certainement. Mais de nous deux, je ne suis pas celui qui n’a jamais douté qu’elle était une bien meilleure personne que je ne le suis. « J’ai jamais prétendu que j’étais un sain. » Mais je ne pense pas être la pire engeance que la terre ait jamais portée non plus. « Mais j’étais un gamin. Ce milieu-là, ce genre de combine, on m’a présenté ça comme la norme. » Je suis mal à l’aise à l’idée de me justifier comme ça. Je ne suis pas la victime de toute cette histoire, mon succès et mon compte en banque sont là pour prouver le contraire. « Je regrette. Y’a pas un seul moment où j’ai pas regretté de t’avoir fait ça. » Mon discours est décousu. Ma rhétorique faiblarde. Mais je ne suis pas Jo : je ne pratique pas le jeté de venin comme loisir depuis des années.
« Pourquoi je le ferais pas ? Ça te brise le cœur ? » « Parce que ça va nous foutre en l’air toi comme moi. Je sais de quoi je parle. » J’ai déjà fait le tour des et si. J’ai pensé des milliers de fois à ce qu’on aurait pu être, elle et moi. C’est comme ça qu’on en vient à planifier un putain de stratagème pour fomenter sa victoire lors d’un Revival bidon.
« C’est marrant, y a encore de ça un mois, tu me disais que j’étais quelqu’un de bien, et maintenant tu me crois capable d’aller dégueuler ton secret pour me venger ? » - « C’est pas ce que j’ai dit. Je… » Pourquoi faut-il que chaque parole, chaque phrase, chaque mot soit décortiqué par la brune pour trouver la meilleure façon de l’utiliser contre moi ? De me le jeter au visage et d’en faire une attaque ou la preuve qu’elle cherche depuis le début, celle qui démontre que j’ai menti sur toute la ligne, même sur ce que je vois en elle ? « T’es vraiment pas mieux que les autres au fond. Toi aussi tu préfères te faire tout un monde de la personne que je suis vraiment. Tu me vois comme quelqu’un de bien que quand ça t’arranges. À la seconde où tu redoutes que je vienne entacher ta putain d’image, là tu paniques, et soudainement je deviens la garce capable de tout. En attendant j’ai pas triché moi. » La sentence est dure, et je me garde bien de préciser qu’elle aurait pu abandonner le concours et que, comme moi, elle ne l’a pas fait. Alors certes, Jo a eu bien moins de temps que moi pour se retourner. Mais n’aurait-elle pas pu mettre un frein définitif à cette mascarade, en choisissant de ne pas participer au direct et à la finale, si elle l’avait voulu ? « C’est pas ce que j’ai dit. J’ai dit que je ne t’en voudrais si tu décidais de le faire, parce c’est ton droit. T’as le droit de faire ce que tu veux de ton histoire. » Et tout ce que je lui ai révélé en fait partie. « Pourquoi tu me fous des mots dans la bouche ? » Enervé, je laisse mon poing retomber sur la console contre laquelle je suis appuyé, certainement avec trop de violence. Ce n’est pas contre elle que je suis en colère, pas à un seul instant je ne rêve que ce soit sa peau de velours sous mon poing. Je suis en colère contre la situation, je suis en colère contre sa putain de fierté, je suis en colère contre l’univers qui n’est pas foutu de faire en sorte qu’un plan plutôt simple se déroule sans accroc et que deux personnes qui s’attirent autant que nous aient le droit à une chance, une vraie chance. En revanche, il ne me faut que quelques secondes pour prendre conscience de la violence de mon geste, pour desserrer ma main et la regarder avec des yeux de chiot penaud. « Je suis désolé… » Mon bras retombe mollement le long de mon corps et j’ose à peine la regarder, honteux et désemparé par cette situation.
« C’est pas à moi de me remettre en question. » - « Je te reproches rien Jo. » Je ne t’accuse de rien non plus. La seule chose que je déplore, c’est que les choses en arrivent là. C’est de ne pas arriver à lui faire comprendre pourquoi j’ai fait ce que j’ai fait, ce que je ressens pour elle, et ce que je voudrai pour nous. « Je dois te dire merci pour ça j’imagine ? C’est vrai finalement, tout ce que qui va m’arriver à partir de maintenant, ce sera grâce à toi. C’est ça que tu cherchais, que je te sois redevable jusqu’à la fin de ma vie ? » Les yeux ronds, la bouche entrouverte, je la regarde et secoue la tête. Je ne suis pas le sain qu’elle imagine, mais bordel, je ne suis pas une ordure non plus. Que croit-elle ? Que je voulais qu’elle me tombe dans les bras ? Que j’espérais me la faire parce que, en apprenant la vérité, elle me serait tellement redevable que ce serait du tout cuit ? Que je n’aurais plus alors qu’à cueillir le fruit de ma malhonnêteté ? Mais pour qui me prend-t-elle ? « Tu sais à qui tu me fais penser maintenant ? A mon père, et c’est pas un compliment, Midas. » - « J’ai pas fait ça pour obtenir quoi que ce soit de toi. » Le désespoir est perceptible dans ma voix : ma fierté masculine inexistante en cet instant. « J’ai jamais voulu me servir de toi. J’ai jamais voulu te manipuler non plus. J’ai jamais voulu tirer la moindre reconnaissance de ça. Je voulais réparer. » Je voulais réparer ce que la production et moi nous lui avons fait en 2016. « Je voulais juste réparer. Et je voulais te revoir, mais j’ai jamais rien fait dans le but de t’enchaîner à moi. » Au moyen d’une redevabilité qu’elle ne me doit pas. Qu’elle ne me devra jamais et pour cause : j’ai rétabli la balance. C’est moi qui était son débiteur, avant ça. Je l’ai fait parce qu’ils t’auraient pas laissé gagner. Et pas à cause de toi ou de ton talent, mais à cause d’eux et de leurs règles à la con. « Ouais, on est au moins d’accord là-dessus. Je savais que j’aurais jamais dû venir. » - « Pourquoi tu l’as fait alors ? » Je relève un regard brillant vers elle. Le regard d’un homme à terre. J’ai espéré que ses excuses ne soient qu’un prétexte. J’ai espéré qu’elle ait fait ça parce que je lui manque, et que, comme moi, elle voudrait que les choses se soient passées autrement. « Je t’ai tout dit Jo. Je te cache plus rien. » Pour la première fois, c’est vrai, entièrement vrai.
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| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Ven 5 Mai 2023 - 12:53 | |
| and i never think of him except on midnights like this @Midas Sterling ☆ crédit/ssoveia
Bien sûr que c’était injuste. Par extension, Jo le devenait aussi. Elle non plus n’était pas une sainte, c’était assez clair pour que personne ne prenne le temps de la dépeindre comme telle. Elle n’avait pas envie d’être raisonnable sur l’instant, elle n’avait pas envie de s’enfoncer trop fort dans sa propre tête pour trouver des excuses à Midas et continuer à le traiter avec toute la déférence et le respect qu’elle avait toujours éprouvé à son égard : elle tenait à lui en vouloir à la hauteur de la trahison qu’il lui faisait subir, c’était aussi puéril que ça. Seulement, elle savait que si elle s’obstinait à rester là, à le regarder se défendre et à soulever des points logiques, elle finirait par passer l’éponge et lui dire qu’évidemment il avait raison, qu’elle comprenait qu’il n’y était pour rien, que face à un colosse comme la machine X-Factor, il n’aurait jamais pu se battre au début, pas quand il avait tant à perdre selon le point de vue d’un petit jeune qui débute, qui veut se faire une place, qui veut évoluer dans ce milieu. Elle le savait parce qu’elle avait vécu le même parcours que lui à l’époque, mais dans le sens inverse : elle avait été détruite par cette machine quand lui il avait été porté au sommet. C’était quoi la différence au fond, quand on voyait à quoi ça les menait aujourd’hui ?
Elle ne devait plus s’attarder sur le passé, mais c’était inévitable parce que la notion de gâchis qu’elle ressentait la transissait de part en part. Le mal avait été fait, ils étaient d’accords sur la question, et le venin de Jo devenant mortel quand elle se sentait acculée par ses propres émotions, elle essaya de faire passer le jeune homme pour quelqu'un de mauvais ; ça expliquerait rationnellement pourquoi tout ça s’était déroulé de cette façon, ce serait plus acceptable que de camper sur l’idée qu’il avait subi, puis qu'il avait fomenté pour elle, pour réparer une erreur dont il n’était pas le coupable au final. C’était son autre don à Jo, de trafiquer un peu les propos des autres pour s’incomber le droit de s’en offusquer quand ils partaient de bons sentiments : elle ne voulait pas voir les bons sentiments de Midas sur l’instant, elle voulait en faire sa Nemesis. N’était-ce pas ce que la production avait toujours voulu à l’époque ? Qu’ils se détestent assez pour devenir de vrais concurrents, avant de se rendre compte de l’alchimie qu’il y avait entre eux pour en faire un couple presque maudit ? Ils devenaient le stéréotype de ce qu’on avait voulu qu’ils deviennent, et ça faisait mal à Jo de rentrer dans ce jeu puisque c’était le seul auquel elle se sentait prête à jouer tant son coeur était brisé et qu’elle ne voulait pas s’enfoncer dans le marasme induit par les ruptures comme la leur.
"Parce que j’ai besoin de t’en vouloir pour guérir." lui répondit-elle avec honnêteté lorsqu’il lui demanda pourquoi elle lui incombait des paroles qu’il n’avait pas dites. Elle fût surprise par sa démonstration de violence l’instant d’après, mais elle ne le fustigerait pas pour ça, elle serait bien mal placée pour lui demander de calmer ses ardeurs quand elle était la première à s’emporter. Mais c’était toujours un peu différent quand la violence venait des hommes, et peut-être que le léger sursaut qu’elle fit en le voyant abattre son point sur la console de mixage entraîna les excuses qu’il lui donna juste après. Elle n’en savait rien, elle ne voulait pas le savoir. Elle voulait juste s’en aller maintenant, certaine qu’il n’y avait plus grand-chose à dire pour sauver la situation, ne pensant qu’à une seule chose en cet instant : lécher ses blessures pour se donner les moyens d’assurer le jour suivant quand elle avait l’impression que plus rien ne tournerait dans le bon sens.
Elle s’approcha de la porte du studio pour s’en aller, mais elle se stoppa dans sa course lorsqu’il reprit la parole pour insister de nouveau sur l’idée qu’il ne s’était pas servi d’elle ; et elle réussissait à le croire sur ça, comme sur le reste, mais encore une fois, la fierté de Jo n’était pas faite pour faire preuve de raison quand elle se sentait comme maintenant alors qu’elle avait l’impression d’avoir été grugé par les paroles de quelqu’un en qui elle avait une confiance qu’elle ne donnerait jamais plus à personne, pas avec autant de conscience et de délicatesse en tout cas. Elle déglutit difficilement, les tendons de son cou saillant tant ça semblait douloureux et pénible pour elle de le faire, soumise à la pression de la boule nerveuse qu’elle sentait gonfler dans le fond de sa gorge "Tu devrais te contenter de jouer et de chanter, t’es clairement pas calibré pour réparer quoi que ce soit." Ta gueule Jo, ferme ta putain de gueule, c’est ce que lui dirent ses pensées qui tournèrent soudainement court quand ses yeux rencontrèrent les siens et qu’elle constata la détresse qu’il y avait dans les siens. Et ça lui fit tellement de mal, plus que le reste, plus que l’idée qu’il lui avait menti pendant des années, qu’il lui avait menti les derniers mois en la traitant comme le trésor qu’elle savait être et qu’il l’avait traitée comme telle — il n’avait pas cherché à l’enchaîner à lui, mais ils étaient pieds et poings liés maintenant, et c'était tellement difficile qu’elle se sentit obligée de lui dire finalement "Je te le pardonnerais jamais. D’avoir réussi à me faire tomber amoureuse de toi sur la base d’un putain de mensonge." Elle secoua la tête, réussissant assez bien sur le moment à ne pas craquer comme elle s’obstinait à ne pas vouloir le faire cette fois, même si c’était plus dur qu’elle n’en donnait l’air, son visage revêtant le masque qui était le sien quand elle voulait rester digne et dure "Je l’ai fait parce que tu me manques, que j’avais envie de te voir, que je pense à toi tout le temps depuis un mois, que j’ai besoin de toi. C’est ce que tu veux entendre ?" C’était peut-être ce qu’il voulait entendre, mais c’était aussi la vérité, et elle n’aurait pas été obligée de le lui dire, pas après lui avoir textuellement dit qu’elle était amoureuse de lui — mais elle le fit, parce qu’elle savait que ça lui ferait de la peine maintenant, précisément à ce moment où ils prenaient conscience en même temps qu’il n’y avait plus grand-chose à sauver. Elle ajouta comme si elle. Ne s’était pas interrompue pour reprendre sa respiration "Ça va pas te foutre en l’air que je te le dise maintenant alors que c’est trop tard ?" Et cette dernière parole, elle se cala assez bien ce qu’il ajouta à sa suite, lui disant qu’il n’avait plus rien à lui cacher.
La boule qu’elle avait dans la gorge grossit encore plus, ses lèvres se pincèrent parce que l’issue qui se présentait n’était pas favorable à ce qu’elle tourne la page aussi vite : elle n’en avait pas la capacité, et sur le moment, elle n’en avait même pas l’envie. Ça l’anéantissait de devoir admettre qu’elle ne pourrait plus jamais poser ses yeux sur lui sans se demander quel serait son prochain mensonge, et pourtant c’était là où elle en était rendue, ne réussissant qu’à détourner le regard maintenant. Après une poignée de secondes de silence durant lesquelles elle hésita vraiment à se montrer clémente, à le reprendre dans ses bras pour lui dire qu’ils surmonteraient ça, elle finit par répéter, ses bras s’écarta mollement de son propre corps, ses épaules se haussant en même temps, traduction de son refus de faire un effort, consciente qu’elle n’y arriverait pas de toute façon "C’est trop tard, Midas." Elle aurait pu lui dire je te crois plus, mais c’était un mensonge : elle le croyait, c’était pour ça que c’était aussi difficile. Sauf qu’elle réalisait aussi qu’il avait passé des mois à la regarder droit dans les yeux en soutenant ses mensonges sans lui donner l’impression que c’était aussi pénible que ça de le faire, et c'était sur ça qu’elle décidait de baser sa rancoeur, plus que sur l’idée qu’il avait remporté ce putain de trophée à l’époque, plus sur celle qu’il avait manipulé les dés pour que l’ordre cosmique soit rétabli et que ça soulage sa conscience. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Dim 7 Mai 2023 - 20:31 | |
| and i never think of him except on midnights like this Midas Sterling & @Jo Carter ☆ crédit/hollyweirdgifs
Elle a besoin de m’en vouloir pour pouvoir guérir, et dieu que cette réponse – jetée avec toute son honnêteté, je le sens – me brise un peu plus le cœur. Pour aller mieux, elle a besoin de séparer nos chemins et je n’ai pas la moindre idée de si elle l’entend de façon définitive ou si elle envisage un jour qu’elle sera capable de me pardonner. Peut-être pas. Peut-être est-ce déjà clair dans son esprit, peut-être est-elle venue me faire ses adieux et, alors que j’imagine les choses sous cet angle pour la première fois, j’ai l’impression que je vais manquer d’air, autant que je ressens l’envie de mettre mon studio sens dessus-dessous. Si elle n’était pas là, devant moi dans toute sa fragilité, je détruirais la console, je détruirais chaque instrument présent dans cette piège et chaque pièce de mobilier. Je ne me contiens qu’à cause de ce mouvement de recul qu’elle a esquissé alors que je n’ai fait que taper du poing sur la table. Après m’avoir dit que je ressemblais à son père, voilà qu’elle semble avoir peur de moi et bien que j’ignore si ces deux faits sont liés, je suis conscient que cela ne présage rien de bon. Elle ne m’idéalise plus, Jo. Elle ne me place plus sur un piédestal et voit à présent tous mes défauts. Un pas de plus en arrière, et je la perds définitivement. « Tu devrais te contenter de jouer et de chanter, t’es clairement pas calibré pour réparer quoi que ce soit. » La gorge sèche, la tête qui tourne, je la regarde en serrant mes poings, en griffant l’intérieur de mes paume avec mes ongles courts, incapable de répondre quoi que ce soit. J’ai l’impression d’être un gamin que l’on réprimande mais que la punition a tout de celles qu’on réserve aux adultes. Que dire, de toute façon ? J’ai essayé ? C’est ridicule, et je ne ferais que me répéter. J’ai fait de mon mieux. ? Quand il ne suffit pas, cela ne sert à rien.
« Je te le pardonnerais jamais. D’avoir réussi à me faire tomber amoureuse de toi sur la base d’un putain de mensonge. » Mes yeux s’écarquillent, et je ressens tout le poids du monde s’écrouler sur mes épaules. Jo Carter est amoureuse de moi, et elle ne trouve la force de me l’avouer que pour me reprocher d’en être le responsable. Rien n’était lié. Je n’ai pas cherché à la séduire pour endormir sa méfiance, notre relation et ma culpabilité existaient sur deux pans de mon existence bien séparés mais à quoi bon le lui rappeler, maintenant que je lui ai fait trop de mal pour qu’elle puisse un jour me faire à nouveau confiance ? « Je suis pas un mensonge. Je suis pas quelqu’un d’autre que le type que je prétends être, pas avec toi. » J’ai menti, mais pas sur celui que j’étais, pas sur ce que je ressentais en sa présence et l’effet qu’elle me faisait, pas sur mon envie d’être avec elle. Et je suis fou de toi aussi. Il y a ça. Mais est-ce utile de le préciser ? J’ai fait tourner mon monde autour d’elle. J’ai mis sur pieds une émission, un putain de Revival parce que, six ans après ma victoire et sa défaite, j’étais toujours fou d’elle. C’était pas une question de Karma. C’était pas une question d’équilibre cosmique. « J’ai jamais voulu te causer du tort. Ça a jamais été ce que je voulais ou cherchais à faire. » Aurais-je dû garder mes distances, parce que je savais que la vérité lui ferait du mal, si elle venait à l’apprendre. Je ne voulais pas que cela arrive. Je n’ai pas agi en me disant qu’un jour, ce serait inévitable. Je comptais bien crever avec mon secret, que ce soit avec ou sans elle. Parce que je savais que, si elle l’apprenait, ce serait forcément sans.
« Je l’ai fait parce que tu me manques, que j’avais envie de te voir, que je pense à toi tout le temps depuis un mois, que j’ai besoin de toi. C’est ce que tu veux entendre ? » - « Si c’est ce que tu penses, si c’est la vérité, alors je… » Je quoi ? Je veux l’entendre parce que je peux tout mettre en œuvre pour me rattraper ? Parce que si c’est ce que tu penses, alors ça veut dire qu’on n’est pas obligés de se séparer comme des inconnus et de continuer à vivre notre vie comme si on l’était. Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’elle m’achève d’une remarque qui me fait me sentir con d’avoir nourri un peu d’espoir, pendant quelques secondes. « Ça va pas te foutre en l’air que je te le dise maintenant alors que c’est trop tard ? » C’est trop tard. En quatre petits mots elle m’assène un uppercut qui me cloue au sol. Métaphoriquement. Elle recule, et je sens que je la perds. « C’est trop tard, Midas. » Je secoue la tête, incrédule. « Dis pas ça. » Je peux hocher la tête docilement à tous ses reproches, je peux accepter tous les torts qu’elle voudra m’attribuer sans broncher parce que je le suis, docile et, surtout, dévoué à elle. Mais je refuse d’entendre que je ne peux plus rien faire pour la récupérer. « Je vais te laisser du temps. Mais dit pas ça. Je te manque et tu me manques aussi. Moi aussi je pense à toi tout le temps. Je suis fou de toi Jo. » Depuis certainement plus que quelques semaines ou mois. « Prends tout le temps qu’il te faut. Mais me dis pas ça. »
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| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10988 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Lun 8 Mai 2023 - 11:55 | |
| and i never think of him except on midnights like this @Midas Sterling ☆ crédit/ssoveia
Dans un autre univers régit sur la base des happy ending, sûrement que Jo aurait fait ce qu’elle avait envie de faire sur le moment. Bouger de là où elle se trouvait, trop touchée par les mots de Midas pour ne pas vouloir au moins l’embrasser avant de partir. Une chose en entraînant une autre, leur alchimie étant ce qu’elle était sur un plan plus large qu’une chanson partagée sur scène, l’électricité formée par leur deux corps, même à distance, les poussant l’un vers l’autre au point de fusionner, elle serait restée jusqu’au petit matin en sachant que ce n’était pas une bonne idée et que tout résoudre par les contacts charnels n’était qu’une erreur qui les menait toujours au désastre. Elle aurait été à peu près certaine que tout serait rentré dans l’ordre sans avoir besoin d’y penser plus fort, elle se serait laissée une marge pour faire le point de façon adulte et posée, et sa fierté mise de côté, elle aurait admis après quelques temps seulement que le geste de Midas était noble, qu’elle réussirait à l’apprécier sans le décortiquer et remettre en doute ses valeurs ou son honnêteté. Tout aurait été bien, et les choses auraient repris leurs cours pour qu’ils officialisent leur relation, levant le doute sur un secret de polichinelle jalousement gardé depuis le premier jour de leur rencontre.
Seulement, ils n’étaient pas dans un autre univers. Ils étaient dans celui où elle tachait de rester forte et digne, même si ça la brisait d’entendre de la bouche de celui auquel elle ne faisait que penser pas seulement depuis un mois, mais depuis des années, qu'il était autant fou d’elle qu’elle n’était folle de lui. Son regard se verrouilla au sien à distance, et sous la barrière flou de la montée de larmes qui gonfla au ras de ses cils, elle se dit qu’il lui avait fallu tout ce temps pour le lui dire clairement, sans passer par des messages codés, ou des privilèges qui lui incombait à elle, et à elle seule. Néanmoins, elle ne prétendrait pas pour autant que c’était une surprise de l’entendre ni même ne s’en être jamais rendue compte : elle avait écouté ses chansons. Il n’avait jamais nié qu’elles parlaient d’elle en partie, ça constituait un aveu assez fiable à ses yeux pour que ça, elle ne le remette pas en doute. Il mettait tout son coeur dans sa musique, elle savait que c’était important pour lui d’y mettre au moins une partie de lui malgré la pression de ceux qui voulaient faire de lui une idole. Il y avait des mots, des tournures de verbes, des nuances dans sa voix qui ne pouvaient que découler d’une envie profonde de faire passer un message qu’elle avait reçu en décalé, s’étant obstinée longtemps à ne pas vouloir l’écouter, probablement comme des centaines de milliers d’autres femmes qui s’imaginaient être la muse derrière ses mots. Elle, elle savait qu’elle l’était vraiment, elle n’était pas assez humble pour ne pas s’en féliciter quand dans ses moments les plus misérables, elle espérait que ça lui avait fait du mal d’écrire tout ça en pensant à elle, que ça la frustrait d’en être réduit à ça alors qu’elle vivait la porte d’à côté, et qu’avec un peu de cran et de courage, il aurait pu faire des espoirs qu’il nourrissait quelque chose de plus tangible, de plus réel que quatre accords et quelques couplets.
Elle voulait y croire, aux sentiments réciproques, à la certitude que c’était lui et personne d’autre comme elle le lui avait dit sous couvert de parler d’autre chose tout à l’heure. Même si l’existence de Posy constituait l’élément principal d’un doute légitime quant à l’idée qu’il voyait les choses de la même manière, ses explications avaient été assez limpides pour qu’elle continue à s’y accrocher sans douter une seule seconde à ce sujet. Midas, il était prompt au mensonge, mais celui-ci, elle le savait incapable de le prononcer puisqu’elle le ressentait au plus profond d’elle-même, que la connexion qu’ils avaient n’avait rien de rationnelle de toute façon, que ça devait être écrit quelque part, qu’ils pouvaient à peine le combattre et encore moins y échapper, et que même s'ils avaient tenté de le faire pendant un temps, ils étaient les seuls à s’être échinés à ne pas vouloir y croire pour se protéger. Elle réussissait maintenant à savoir pourquoi elle avait essayé de nier ce qu’elle ressentait pour Midas pendant longtemps : son inconscient était plus au fait qu’elle sur la manière dont elle prendrait les choses si ça tournait comme maintenant.
Rien de bon ne pourrait ressortir de tout ça si ce n’était des chansons, et elle voyait déjà les choses d’ici Jo. Elle et lui, ils y puiseraient une inspiration qui ferait le bonheur de ceux qui les suivaient alors qu’ils exorciseraient quelque chose qui avait anéanti leur monde. Il n’y avait pas façon moins pudique de vivre une rupture comme celle-ci, mais ça ferait vendre, ça ferait reprendre les rumeurs aussi, et plus rien ne leur appartiendrait au bout d’un moment donné, alors ce serait plus facile de s’en détacher avec le temps. Rien ne leur appartenait déjà vraiment à dire vrai, c’était le sentiment que Jo ressentait sur le moment, d’avoir été un pion qu’on balade sur la plateau d’un jeu dont elle croyait connaître les règles depuis le début, trop têtue pour s’y fier quand elle aurait eu tout à y gagner d’au moins les consulter pour s’assurer d’avoir toutes les cartes en mains pour qu’on ne la manipule pas comme ça avait été le cas. Par Midas, par les autres : elle avait été la victime de quelque chose qu’elle avait voulu éviter en s’enfuyant de chez elle et en claquant la porte au nez d’un père qui n’aurait pas été si malin que ceux qui avaient réussi à la gruger pendant autant de temps. C’était douloureux de se rendre compte qu’on avait en fait couru vers le danger, assez pour que son regard planté à distance dans celui de Midas, elle sut que l’univers alternatif auquel elle se référait pour se rassurer sur l’idée qu’ailleurs, elle était une bien meilleure personne n’avait rien de fiable, et qu’elle avait en vérité tous les droits de se sentir comme elle se sentait maintenant et que la meilleure réponse à apporter à tout ce qui lui échappait sur le moment, c’était de s’en aller ; pas de s’approcher de lui, pas de l’embrasser, pas de le toucher, mais de partir pour mettre le plus de distance avec lui dans l’espoir d’avoir au moins la mainmise sur ça et de pouvoir contrôler quelque chose qui vivrait en elle jusqu’à ce qu’elle réussisse à s’en débarrasser pour réussir à cicatriser d’abord, à lui pardonner peut-être. Il lui laisserait du temps, c’est ce qu’il lui dit, et la partie la plus revêche d’elle voulait lui cracher à la gueule qu’elle n’en avait pas besoin, que c’était un point de non-retour, que puisque c’était de sa faute, il devait se résoudre à tourner la page maintenant parce qu’elle ne jouerait pas avec le sentiment d’expectative qu’elle sentait émaner de lui, même à cette distance.
Mais elle avait les yeux pleins de larmes, les restes de son coeur brisé au bord des lèvres, elle ne trompait personne sur ce que ça lui faisait d’en être rendue à se battre avec son impulsivité pour ne pas lui retirer le droit d’espérer un peu, parce qu’elle espérait peut-être elle aussi dans le fond. Jo, elle disait à qui voulait bien l’entendre qu’elle était capable de tout, que rien ne lui faisait peur, mais elle reculait face à l’éventualité de lui pardonner ? Ça mettait à mal cet ego qu’elle ne cachait pas. Alors elle ravala son amertume juste pour secouer la tête, ses bras s’écartant de nouveau de son corps, lourds du poids qu’elle portait sur les épaules, son membres incapables de faire autre chose que de camper sur l’endroit où elle était toujours plantée à ce moment-là avant de se résoudre difficilement à toupiller doucement sur elle-même pendant qu’elle lui disait en désespoir de cause, sa voix différente de toutes ces fois où elle avait épaté son monde avec le don qui était le sien "Bonne chance pour…" ton album. Les mots restèrent coincés dans sa gorge. Jo ne réussit même pas à terminer sa phrase, sa voix s’étouffant avant d’ouvrir la porte pour s’en aller, son regard se défaisant peu à peu de celui de Midas qu’elle laissa derrière elle sans regarder par-dessus son épaule. Elle n’hésita pas vraiment, même si ses doigts tremblèrent sur le metal de la poignée qu’elle serra fort dans sa paume. Elle referma la porte, doucement, beaucoup trop doucement pour quelqu’un comme elle, aussi rustre et brute qu’elle pouvait l’être dans ses moments de colère tapageuse, et une fois qu’elle sortit de la pièce, ce fût pour mieux fondre en larmes en silence en s’y autorisant uniquement parce qu’elle savait que c’était la seule fois qu’elle le ferait aussi fort.
rp terminé. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | | | | | (mine #15) and i never think of him except on midnights like this |
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