ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
(dbd) Trouver une date à laquelle ils seraient tous les deux disponibles n’avait pas été une mince affaire, mais ils y sont parvenus. Ambrose connaît assez le jeune médecin pour savoir qu’il ne cherchait pas à refuser qu’ils boivent ce verre ensemble: s’il n’en avait pas envie, il l’aurait déjà dit, aussi simplement que cela. Non, au contraire, il le connaît justement assez pour savoir à quel point la vie de Ruben est éternellement rythmée par son travail, comme l’est la sienne propre à son tour. C’est une occupation qui n’a pas changé le moins du monde, pas même au fil des années écoulées. A dire vrai, tout a même un peu empiré, sans qu’ils ne le voient sous cet angle: ils parlent au contraire d’amélioration dans leurs carrières.
Ils ne sont pas revus depuis des mois, ce soir où l’ambiance entre eux était à la limite de la dispute, avant que James s’en mêle pour en faire quelque chose de bien plus terrible encore. Ambrose garde en mémoire le visage tuméfié de Ruben, et il mentirait s’il disait que cela le laissait de marbre. La peine est double, tant à la simple vue du spectacle qu’il devine aisément être douloureux, que parce qu’il connaît parfaitement la personne qui en est la cause. Et tout ça le fait réfléchir, depuis tout ce temps. Il n’est pas un justicier, mais il abhorre l’injustice, et celle-ci en est une pour laquelle il ne peut pas laisser la faute pleinement reposer sur une personne ou une autre. Ruben a haussé le ton parce qu’Ambrose le cherchait, James s’en est mêlé parce qu’il voulait protéger son cousin. Ce dernier l’a surtout fait parce qu’Ambrose a bien mieux réussi à protéger un politicien ignoble plutôt qu’une personne qu’il a aimé, fut un temps pas si lointain. De toute évidence, ce n’était pas son plan, d’aucune façon.
Il s’est rendu au bar dès l’après-midi pour terminer des dossiers, pour en annoter d’autres, pour coucher sur papier certaines idées. Il avait de grandes ambitions mais surtout besoin de se retrouver un peu seul, paradoxalement dans un café éternellement rempli d’inconnus. L’open space ne lui convient plus pour le moment, et les cafés sont de toute façon bien meilleurs entre ces murs, peu importe le budget que Camil alloue à la cause. Il est finalement pris de court par le temps qui passe, et surtout par la figure de Ruben qu’il observe tout près de lui alors qu’il pensait encore avoir du temps devant lui. Ce n’est pas un problème, évidemment, simplement une surprise. Une bonne surprise. “Hey. Désolé, je range tout ça. J’ai pas vu le temps passer.” Les mots s’enchaînent aussi rapidement que ses pensées et ses mains s'attardent à réunir les feuilles éparpillées dans un tas bien plus organisé - ou qui fera au moins semblant de l’être. Ruben l’a déjà vu travailler, et Ambrose l’a déjà observé réviser, mais ils ne passent plus assez de temps ensemble pour qu’ils puissent réellement l’occuper de cette façon. “Tu as bonne mine.” Malgré l’évidente fatigue, qu’il n’est plus nécessaire de souligner. La même peut-être retrouvée chez Ambrose. “Si tu es là, ça veut dire que je peux officiellement remplacer le café par une bière. Tu en veux une ?” Agir comme si de rien n’était ne changera pas le monde pour que justement rien n’ait été, mais il tente au moins d’avoir un semblant de conversation avant qu’ils en reviennent irrémédiablement à l’éléphant dans la pièce.
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Dernière édition par Ambrose Constantine le Mar 2 Avr 2024 - 14:19, édité 1 fois
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13379 POINTS : 1890
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
C’était assez rare pour que cela soit notifié, alors ce serait la première chose soulignée ici: Ruben avait refusé de faire des heures supplémentaires alors que cela ne lui arrivait presque jamais. Même l’infirmière des urgences, qui lui avait demandé s’il pouvait passer dans un des box qui étaient sous sa responsabilité, avait relevé les yeux de son écran d’ordinateur quand il avait répondu par la négative, qu’il ne pouvait pas rester plus tard que ce qu’il était déjà resté plus tard. « Tu - quoi ? » Bien sur qu’il avait levé les yeux au ciel. « J’ai fini ma journée, Dana. » Elle avait froncé les sourcils, et avait regardé l’horloge à trois reprises par la suite. « Mais il est même pas vingt heures. T’es malade mon petit ? » Ca avait toujours le don de le faire sourire presque de façon affectueuse quand elle l’appelait comme ça. Il secoua quelque peu la tête. « Même pas, juste: je suis attendu ailleurs. » Et pour une fois surtout, il n’avait pas besoin de le cacher, même s’il ne s’agissait pas de Nina - puisque ce n’était pas un secret, d’aller au DBD ce soir. « C’est Newton qu’est d’astreinte ce soir. Bon courage Dana ! » Il avait disparu à la dérobé derrière les portes de l’ascenseur alors que ce dernier descendait aux vestiaires, ne laissant pas la chance à l’infirmière de faire le moindre commentaire. Il était passé sous la douche et avant que quelqu’un d’autre n’apprenne la nouvelle et ne lui demande ce qu’il se passait pour qu’il parte si vite, il était déjà en dehors de l’enceinte de l’hôpital.
Ruben était resté plusieurs minutes, en réalité, à quelques pas de la table où s’était installé Ambrose. Ce dernier était absorbé dans des dossiers, contenant des sujets surement tous aussi ennuyeux les uns que les autres - ce n’était pas pour cette partie là de l’image face à lui qu’il s’était arrêté un instant en entrainant un autre. Non, c’était afin de mettre à jour dans sa mémoire le visage du jeune homme, là où il avait l’emprunte laissée quelques années plus tôt. La dernière fois que leurs chemins s’étaient croisés… Disons que ça n’avait pas été la priorité, de remarquer à quel point le visage de Rose avait perdu les traits enfantin, finalement et avec le recul, qu’il avait pu avoir un jour.
Ce ne fut que lorsqu’il s’approcha de la table que Constantine aperçut qu’il était à ses côtés, relevant le nez des pages regroupées sous ce dernier. « Hey. Désolé, je range tout ça. J’ai pas vu le temps passer. » Avec un petit sourire en coin et un revers de la main, Ben balaya ses excuses. « C’est moi qui t’interrompt dans ton boulot. J’espère que je t’ai pas fait trop attendre. » Il était arrivé à l’heure convenue, bien sur - Ruben n’était pas du genre à être en retard -, mais juste pour le principe. « Pas assez en tous cas pour que t’aies envie de te remettre à bosser. » Et ce n’était même pas un reproche, à peine si c’était même une remarque: il aurait été le premier à remettre le nez dans le travail s’il avait eu le moindre temps de latence dans sa journée. Déjà de toutes façons, Ambrose ramassait feuilles et dossiers pour les écarter du chemin. « Tu as bonne mine. » Dans toute autre situation, il l’aurait pris uniquement pour un compliment; prenant en considération ce qu’il s’était passé la dernière fois qu’ils s’étaient vus, il plissa quelque peu le bout de son nez. « C’était pas donné. » Parce-que son frère ne l’avait pas loupé, qu’il s’était baladé dans les couloirs de l’hôpital avec l’arcade abimée pendant des semaines et avait du supporter les remarques qui allaient de paire avec - c’était surtout cette partie là qui avait laissé des traces de fatigue supplémentaire. « Tu devrais dormir plus, toi. Tes cernes sont presque aussi impressionnants que les miens. » Il n’avait même pas besoin de la moindre confirmation pour savoir que Rose travaillait de trop, c’était déjà le cas avant et à voir son occupation avant qu’il n’arrive, cela ne faisait que confirmer cette théorie là.
« Si tu es là, ça veut dire que je peux officiellement remplacer le café par une bière. Tu en veux une ? » Pendant une seconde, le regard de Ben resta accroché au visage d’Ambrose, alors qu’il se retenait de faire une remarque - une blague, en réalité - qui ruinerait le reste de la soirée. Il n’était pas venu ici pour que ce soit le cas, alors après s’être mordu l’intérieur de la bouche une fois et une autre pour se retenir, il avait hoché la tête. « Je veux bien, s’il te plait. T’as qu’à payer la première tournée, je m’occuperai de celle d’après. » Et peut-être par réflexe, parce-que ça n’avait rien à voir avec de la vraie gentillesse: « Sauf si t’as besoin que je paie dès la première ? » Parce-qu’il savait pertinemment que ce n’était pas alors que les études vous collaient encore à la peau et que vous lanciez une carrière en politique que l’argent s’était mis à couler à flots. Et le but n’était pas de ruiner Constantine là où lui pouvait largement se permettre de payer la première, la seconde et toutes les tournées de bières et autres boissons qu’ils prendraient ce soir. « Prends de quoi grignoter aussi, s’il te plait, j’ai pas mangé depuis des heures et je meurs de faim. » Enfin alors, il avait tiré la chaise qui se trouvait en face de celle où se tenait Ambrose depuis son arrivée, pour s’asseoir sur cette dernière.
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Dernière édition par Ruben Hartfield le Jeu 27 Juil 2023 - 21:25, édité 1 fois
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« C’est moi qui t’interrompt dans ton boulot. J’espère que je t’ai pas fait trop attendre. » - “Non. Je suis venu en avance, je voulais terminer certains dossiers.” Et il ne voulait pas perdre la notion du temps à les étudier et risquer de rater l’heure d’un rendez-vous qu’il avait lui-même fixé, raison pour laquelle il a choisi l’option la plus sécuritaire. « Pas assez en tous cas pour que t’aies envie de te remettre à bosser. » Il ne compte pas gâcher le peu de temps qu’il a auprès de Ruben à retourner mettre la tête dans le travail, non, et c’est la raison pour laquelle il continue de ranger les différentes feuilles dans la sacoche, bien décidé à ne pas les ressortir avant d’être rentré chez lui (il vaut mieux préciser le facteur spatial que temporel, dans ce cas de figure). Ambrose change doucement de sujet, préférant toujours parler du brun plutôt que de son travail, que quiconque trouverait ennuyant au possible. « C’était pas donné. » Non, en effet. Ambrose garde encore largement à l’esprit l’image de son visage tuméfié, et cette dernière n’est pas prête de partir. Il fait le choix de ne pas rebondir dessus et a un bon millier de raisons différentes pour supporter son idée. « Tu devrais dormir plus, toi. Tes cernes sont presque aussi impressionnants que les miens. » Le visage tourné vers la table, il affiche brièvement un sourire en coin avant de laisser ses yeux retrouver les siens. “T’aurais au moins pu me dire que j’ai une bonne mine, moi aussi.” Ses reproches ont bien plus des allures de blague plutôt qu’autre chose. Après tout, il sait que Ruben a raison. Certaines choses ne changeront jamais, et certainement pas le temps qu’ils passent tous deux à travailler - quoiqu’un seul sauve des vies, mais passons.
A peine Ruben arrivé, voilà qu’Ambrose fait le choix de se substituer à sa présence dans l’optique d’aller leur chercher à boire. Il imagine déjà qu’ils en auront sans doute tous les deux besoin, à un moment ou à un autre de la discussion autant que de la soirée. « Je veux bien, s’il te plait. T’as qu’à payer la première tournée, je m’occuperai de celle d’après. » Il hoche la tête, n’ayant rien à redire de son plan, surtout alors qu’il est déjà relevé et a fait un pas en direction du comptoir. « Sauf si t’as besoin que je paie dès la première ? » Et après avoir brièvement soufflé, Ambrose se retourne lentement et pose son regard dans celui du brun. “Je peux te payer une bière, Ben.” Il voudrait ajouter qu’il n’est pas un gamin mais ce serait le genre de remarque mal placée en sa présence, à cause de leur historique commun, alors il se contente de souligner qu’il peut se séparer de quelques dollars sans être à la rue. « Prends de quoi grignoter aussi, s’il te plait, j’ai pas mangé depuis des heures et je meurs de faim. » Mais cette nouvelle remarque lui arrache un rire, au moins. “On te donne la main et tu prends le bras tout entier, c’est plus fort que toi hein ?” Ce n’est pas un reproche, pas en cet instant du moins, mais cela reste une éternelle vérité générale en ce qui concerne Ruben. Ambrose lui prend néanmoins de quoi grignoter, déjà assuré qu’il ne ment pas lorsqu’il dit ne pas avoir mangé depuis longtemps: son métier est très demandeur, et il n’a jamais été du genre à se ménager.
Il ne lui faut donc que quelques minutes à peine pour revenir avec deux bières ainsi qu’un ramequin rempli de sticks, mini-pizzas, chips et autre genre de nourriture qui n’a rien de sain mais tout de parfait pour une soirée dans ce genre. “De quoi faire pour que tu ne tombes pas dans les pommes sous mes yeux.” Il annonce en glissant d’abord la nourriture, faisant suivre les bières allant avec, le tout avant de mieux se placer face à Ruben à nouveau. Le revoir lui fait bizarre, il mentirait s’il disait le contraire, mais il est heureux que cela arrive enfin sans qu’il n’y ait de drame. “Quand tu m’as dit à quelle heure tu terminais, j’étais certain que tu pourrais pas arriver à l’heure au rendez-vous. T’es toujours resté un certain temps après la fin de ta garde normale, je suis surpris que t’aies perdu cette habitude.” Et c’est justement parce qu’il connaît Ruben qu’il ne l’imagine pas avoir fait le moindre effort particulier pour cette soirée.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13379 POINTS : 1890
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Non. Je suis venu en avance, je voulais terminer certains dossiers. » Et à la suite de ces paroles là et des remarques de Ruben, il rangeait déjà ses affaires dans les différents dossiers qui avaient semblé être jusque là étalés à même la table du bar, plutôt heureux de voir qu’il ne comptait pas y toucher de suite. Pas qu’il avait douté que Rose puisse le faire, mais au moins cela montrait véritablement que ces pages étaient là uniquement pour passer le temps avant qu’il ne débarque à son tour sur place. Un léger se mit en place par la suite sur le visage d’Ambrose, alors que les remarques qu’il lui faisait n’avaient plus rien à voir avec son travail - et que les réponses de Ben se trouvaient être toujours plus ou moins adaptées. « T’aurais au moins pu me dire que j’ai une bonne mine, moi aussi. » Ce fut au tour de Hartfield d’esquisser un petit sourire, sincèrement amusé. Il hésita un instant supplémentaire quant à la réponse à formuler en cet instant, car la première qui lui venait n’était pas des plus adaptées en prenant en considération le contexte qui les entourait; il aurait bien rétorqué à Ambrose qu’il était toujours beau, qu’importe les cernes et la mine qu’il pouvait porter, mais il savait que ce ne serait pas spécialement le type de remarque bienvenu en cet instant. Peut-être dans quelques verres, ou d’ici quelques autres occasions qu’ils pourraient avoir de se revoir. Aujourd’hui, ils faisaient des efforts pour rester civilisés et c’était déjà amplement suffisant. Alors, lissant un peu plus son sourire et y ajoutant une pointe de sympathie, il accorda un clin d’oeil au brun. « T’as bonne mine, Rose, t’en fais pas. »
L’un s’assit enfin lorsque l’autre se leva, échangeant presque les places alors que les rôles étaient redistribués. Rose proposa d’aller leur chercher des verres, et même si ce n’était pas un ajout qui était nécessaire à sa réponse, Ben proposa tout de même au jeune homme un échappatoire au cas où ce dernier ne puisse pas se permettre de payer sa tournée. Il ne lui en voudrait pas, loin delà - il préférait même qu’il lui dise honnêtement plutôt qu’il veuille garder intacte une certaine fierté qui n’avait pas présentement sa place. « Je peux te payer une bière, Ben. » Haussant les mains quelque peu en l’air, autant pour se rendre que pour prouver son innocence, Ruben se contenta d’hausser quelque peu les épaules en guise de réponse. S’il le pouvait, tant mieux il prenait; si ce n’était pas le cas ce n’était pas dramatique. Mais puisqu’il le pouvait, autant en revanche qu’il ramène de quoi grignoter en même temps car l’estomac de Ben criait famine depuis des heures déjà en réalité et il songeait qu’il serait peut-être temps d’accéder à sa requête. « On te donne la main et tu prends le bras tout entier, c’est plus fort que toi hein ? » Il échappa un petit rire. « J’ai dit s’il te plait. » Il se pencha quelque peu en arrière pour reposer son regard sur Ambrose qui se tenait désormais en décalé par rapport à lui, y ajouta un grand sourire et un battement de cils supplémentaire - il savait de toutes façons qu’il le ferait, mais il aimait en rajouter une couche là où cette dernière n’était jamais nécessaire. Bien sur que Ruben agissait comme si le monde lui appartenait, qu’importe la situation - car c’était souvent le cas et qu’il appréciait particulièrement ça.
« De quoi faire pour que tu ne tombes pas dans les pommes sous mes yeux. » Avant de glisser sur le bois de la table les deux bières, Ambrose glissa la panière de ce qui finirait bien rapidement dans l’estomac du brun vers lui. « Disons que de nous deux, c’est moi le médecin, donc pour porter secours c’est plus compliqué si c’est toi qui restes debout. » Il le taquinait, bien sur; une partie de lui serait capable de mettre sa vie entre les mains de Rose même s’il ne sauvait pas des vies dans sa fonction quotidienne - simplement qu’il avait assez confiance en ses capacités de décision et de réactivité pour savoir qu’il finirait par comprendre quoi faire. La bière finit par glisser vers lui également, Constantine gardant la seconde de son côté de la table alors qu’il s’était de nouveau glissé derrière cette dernière. « Merci. » Le sourire était sincère, alors qu’il fit tinter son verre contre le sien avant de boire une gorgée.
« Quand tu m’as dit à quelle heure tu terminais, j’étais certain que tu pourrais pas arriver à l’heure au rendez-vous. T’es toujours resté un certain temps après la fin de ta garde normale, je suis surpris que t’aies perdu cette habitude. » Ah. Donc, il allait devoir se justifier et se tourner en ridicule dès le début de la soirée, la discussion à peine entamée ? Ce n’était pas réellement de la sorte qu’il avait envisagé les choses, Ben - mais c’était en réalité sous-estimer Ambrose que de penser de la sorte. Ce n’état pas un secret d’état, la réponse servant de justification qu’il s’apprêtait à lui donner, simplement il n’aurait pas été contre attendre un peu avant de la formuler à haute voix. « J’ai pas perdu l’habitude, j’ai… » Il expira lourdement un petit rire. « J’ai refusé de rester après ma garde normale parce-que je savais que tu m’attendais. » Autant appeler un chat un chat, plutôt que de se cacher derrière de fausses excuses qui ne serviraient pas à grand chose. « Et crois moi que t’es pas le seul à être surpris par cette décision. » Parce-qu’il n’avait même pas besoin d’attendre que Rose s’exprime sur la question, ou ait la moindre expression imprimée sur son visage, il savait que c’était là ce qu’allait être ce dernier: étonné de cette réponse. Ruben l’était aussi, en réalité, de se voir agir de la sorte. « Je reste toujours aussi longtemps le soir, et à n’importe quel moment en réalité. Habitude impossible à abandonner. » Mais ce n’était pas devant lui, ni devant n’importe qui d’autre qu’il allait s’en excuser; il ne l’était pas, de toutes façons, désolé d’agir de la sorte. Il remonta finalement son regard d’Ambrose, plissant quelque peu les paupières. « Mais je me suis dit que pour une fois, je pouvais faire des efforts. » Et le jeune homme saurait deviner tout seul que ce n’était pas rien, Ruben Hartfield qui faisait des efforts; surtout qu’il n’avait pas l’histoire dans son entièreté sous les yeux et que Rose n’était pas capable de savoir que ce n’était même pas un comportement qu’il adoptait ces derniers temps envers sa propre fiancée. La seule qui avait le droit à un traitement de faveur et à des efforts presque sans fin de sa part… Ce n’était pas le moment de s’égarer de ce côté là. « Mais profites pas de ce moment de faiblesse pour te moquer, Rose. » Son regard contenait une pointe de sérieux autant que son sourire esquissait un brin de malice.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« T’as bonne mine, Rose, t’en fais pas. » Une phrase aussi simple et anodine que celle-ci suffit à lui prouver que Ruben est et restera sa kryptonite.
Ambrose s’échappe du paysage pour mieux en revenir quelques minutes plus tard, les bras chargés de leurs boissons et de quoi grignoter, la vie de plus en plus remplie de Ruben Hartfield ne lui laissant pas le temps de trouver de quoi manger - et ces mots ne sont même pas ironiques: Ambrose sait très bien qu’il s’agit là du parfait compte rendu de la réalité. « Disons que de nous deux, c’est moi le médecin, donc pour porter secours c’est plus compliqué si c’est toi qui restes debout. » - “J’ai fait des cours de premiers secours et j’y retourne chaque année. Je pourrais gérer. Pas besoin de tes 175 ans d’études.” Il rétorque sans même y réfléchir à deux fois, un sourire relevé pour prouver qu’il pense chacun de ses mots. Il n’a pas les connaissances techniques de Rube, évidemment, mais pour quelqu’un qui tournerait de l'œil à cause du manque de nourriture ou même de la fatigue de façon générale, il pourrait gérer les quelques minutes avant l’arrivée des secours. Ce n’est que sa façon à lui de prouver qu’il vaut tout de même quelque chose, comme toujours. Leur passé en commun ne le laisse pas se faire marcher dessus par le grand médecin qu’est devenu Docteur Hartfield, bien au contraire. « Merci. » Leurs sourires se répondent au même instant où leurs verres tintent. “S’il te plaît et merci à quelques minutes d’intervalles ? Qui êtes vous, et qu’avez vous fait de Ruben ?” Qu’il ne s’y méprenne pas: cela lui fait plaisir de le retrouver, bien évidemment.
« J’ai pas perdu l’habitude, j’ai… J’ai refusé de rester après ma garde normale parce-que je savais que tu m’attendais. » Le regard d’Ambrose est étonné, et il ne cherche même pas à cacher ce qu’il en pense. Être étonné n’a rien de négatif, du moins pas en cet instant. “Admirable.” Et il le pense réellement, parce qu’il ne sait pas s’il aurait été capable d’en faire autant de son côté. Disons qu’il en aurait été capable pour Ruben, mais qu’il ne sait pas qui d’autre aurait pu le pousser à faire de tels efforts. Face à lui, il se permet des remarques qu’il sait qu’il peut comprendre. « Et crois moi que t’es pas le seul à être surpris par cette décision. » Il esquisse un sourire amusé. Il le croit sur parole, mais encore une fois sa surprise n’a absolument rien de négative. « Je reste toujours aussi longtemps le soir, et à n’importe quel moment en réalité. Habitude impossible à abandonner. » - “Je sais ce que c’est, tu sais. Tu m’apprends rien.” Il voit bien que Ruben tente de s’expliquer sans réellement y parvenir, ou tout du moins qu’il rame au travers de ses explications qui, à son sens, n’ont pas à être étalées outre mesure. Il sait ce que c’est que d’avoir un travail prenant, tout comme il sait ce que c’est que de s’y consacrer. « Mais je me suis dit que pour une fois, je pouvais faire des efforts. » Les mots de Ruben ont toujours le don de le mettre dans une position d’entre-deux dont il ne pas comment s’en tirer. “Je me serais pas vexé si j’avais attendu.” Il se garde d’un j’ai l’habitude qui n’aurait pas sa place dans cette discussion, surtout plus maintenant.
« Mais profites pas de ce moment de faiblesse pour te moquer, Rose. » “J’en avais pas l’intention.”
Il le rassure immédiatement, un geste de la main venant immédiatement souligner ses pensées. Il n’a pas à coeur de se moquer de lui et, surtout, il ne se sent pas prêt à prendre le risque de réellement le vexer, certain que le Ruben face à lui n’est plus exactement le même Ruben qu’il a connu il y a quelques années. Il prend néanmoins le temps de savourer l’instant, surtout alors qu’il se replace dans le fond du siège, son verre à la main, ses lèvres pincées dans un sourire amusé. De toute évidence, il est heureux de le retrouver. “T’as pas continué la musique, je me trompe ?” Ils en parlaient, avant, au cours de ces nombreuses discussions sur l’oreiller qui leur permettaient de refaire le monde. “Plus le temps ?” Il lui a encore parlé de son propre groupe de musique il y a quelques jours, donc Ambrose en déduite que la passion pour la musique est toujours aussi vivace.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13379 POINTS : 1890
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« J’ai fait des cours de premiers secours et j’y retourne chaque année. Je pourrais gérer. Pas besoin de tes 175 ans d’études. » Il releva son regard vers lui, l’air qu’il portait sur son visage adressant clairement à Ambrose un arrête de te foutre de moi. « J’aurais presque envie de me laisser mourir de faim pour te montrer que mes trois siècles d’études sont utiles. » Il ne le ferait pas - il n’était pas inconscient à ce point là -, mais bon Dieu que ça le tentait bien de trop de prouver à Rose qu’il avait tort et lui raison. Et il savait que sa réaction ne serait en rien une surprise pour le brun, habitué à le voir tenter d’avoir toujours raison pour un oui ou pour un non - contrairement à l’entendre éprouver une certaine reconnaissance à l’encontre d’autrui. « S’il te plaît et merci à quelques minutes d’intervalles ? Qui êtes vous, et qu’avez vous fait de Ruben ? » Grandis, Rose aurait pu être une réplique parfaite en cet instant, raison pour laquelle il se contenta d’un « Il a pris des vacances. », parce-que c’était là à peu près la seule réaction appropriée à la situation. Il était poli, ce n’était même pas un point qu’il avait besoin de prouver d’ordinaire. Simplement, il avait légèrement tendance à penser que le monde lui appartenait et que beaucoup de choses lui étaient dues, alors il était vrai que de temps à autres certaines formules adaptées se perdaient en chemin.
En revanche, ses habitudes elles n’avaient pas déguerpi - il avait décidé de ne pas les laisser s’appliquer pour ce soir. Ca aussi, ça déclencha la surprise et l’étonnement chez Ambrose; il ne chercha même pas à le dissimuler. « Admirable. » Ben secoua quelque peu la tête. « Abuses pas non plus. » Ca l’était, en réalité, surtout que ce n’était pas là quelque-chose qu’il faisait souvent; mais il n’avait pas besoin de le formuler pour que Ben le comprenne. Simplement, à voir les heures qu’il faisait ici et là sans les compter, le fait qu’il refuse pour une fois de rester après ses heures normales devraient plutôt susciter un amen de la part d’autrui plutôt que de l’admiration. Il n’y avait qu’Ambrose, pour l’admirer sur ce type de détail, de toutes façons - et ce depuis longtemps. « Je sais ce que c’est, tu sais. Tu m’apprends rien. » Le regard de Ben se posa sur le visage du brun, alors qu’il esquissait un petit sourire et laissait échapper un petit rire par le nez. « Je t’apprends rien, c’est vrai. » Il n’y avait qu’à voir à quoi le jeune homme s’occupait avant qu’il ne l’interrompe avec son arrivée: il était plongé dans ses dossiers. « Ta carrière avance comme tu veux ? » Et c’était là une question sérieuse, promis; il savait pour avoir observé de loin que Rose s’en sortait bien, et commençait à percer dans un milieu qui lui avait toujours donné des étoiles dans les yeux. Mais ce n’était pas pour autant que quelques photos et quelques articles pouvaient révéler toute la vérité, et la réponse ne serait jamais aussi facile à obtenir que s’il posait la question directement au principal intéressé.
« Je me serais pas vexé si j’avais attendu. » - « J’avais pas envie de laisser la possibilité que ce soit le cas. » Au moins, cela avait le mérite d’être clair et direct. « J’en avais pas l’intention. » De se moquer de lui. Et même s’il le croyait sur parole, Ben ne put s’empêcher de secouer un brin la tête, une esquisse de sourire amusé aux coins des lèvres, alors qu’il faisait tinter son verre contre celui de Rose pour en boire une gorgée. Il aurait pourtant eu tous les outils en mains en cet instant et toutes les raisons de le faire. « Admirable. » Pour reprendre les propres paroles du brun, alors qu’il plantait de nouveau son regard dans le sien. Il aurait surement du tourner sa langue sept fois dans sa bouche de son côté pour se retenir de saisir l’occasion de le faire. « T’as pas continué la musique, je me trompe ? » Il plissa le bout de son nez. « Plus le temps ? » Presque par réflexe, Ruben haussa les épaules. « Plus le temps, je suppose. » Pas que c’était quelque-chose dont il était satisfait, bien au contraire. « Les journées se sont rallongées, les occasions sont devenues de moins en moins nombreuses… » Ils avaient eu longtemps l’habitude d’en parler ensemble, à une époque, et parfois il était vrai qu’il associait cette partie là de ce qu’il aimait aux moments partagés avec Ambrose et les souvenirs avaient un gout doux-amer. « J’ai toujours mon clavier chez moi. Il prend la poussière, mais j’ai jamais pu m’en séparer. » De temps en temps, il soufflait sur la poussière et se laissait aller à jouer quelques notes, à pousser la chansonnette. Nina aimait bien l’entendre régulièrement, au début; même elle semblait avoir fini par se lasser de ça, au final, alors il avait relayé les touches blanches et noires dans un coin du salon et allait même jusqu’à parfois oublier que c’était quelque-chose qui à une époque l’animait presque autant que la chirurgie. « Mais disons que c’est pas en jouant de la musique que j’allais réussir à sauver des vies, alors j’ai sacrifié quelques cartes en cours de route. » Et rien qu’à la façon dont il en parlait, bien sur qu’une partie de lui regrettait. Il s’éclaircit la gorge. « A quel moment t’as décidé que t’en ferais définitivement pas ton métier, toi ? » Ruben savait parfaitement que les aspirations du jeune Constantine n’étaient pas à être le prochain Harry Styles, mais il avait toutes le cartes en mains déjà à l’époque pour y arriver. A quel moment avait-il tiré un trait sur ce type d’ambition ?
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« J’aurais presque envie de me laisser mourir de faim pour te montrer que mes trois siècles d’études sont utiles. » - “Dans ce cas le problème serait là-dedans.” De deux doigts, il tapote un court instant la tempe du médecin, simplement pour lui faire comprendre qu’il n’a pas à jouer la surenchère dans un tel cas de figure. Evidemment qu’il est mieux placé pour parler médecine, à commencer parce que c’est son métier et le sien seul. Evidemment, aussi, que son ego est toujours le même, enclin à se vexer à la moindre remarque, comme le prouvent les mots qu’Ambrose a à son égard et qui ne semblent pas tous lui plaire. Il teste ses limites, il tente de reconnaître les frontières, il fait au mieux pour tenter de retrouver sa place ou au moins un semblant de place à ses côtés. Plus que jamais, il a besoin de tout réapprendre. « Ta carrière avance comme tu veux ? » Il relève son regard et le pose dans celui de Ruben, toujours autant fasciné par les nuances claires de ses iris. “Oui, oui. Je travaille dans le cabinet de quelqu’un de bien. Il a été élu, récemment.” Il ne précise pas son nom ni même où est-ce qu’il a été élu, non par souci de rester discret mais simplement parce qu’il anticipe déjà que Ruben n’a pas besoin de connaître les précisions pour être informé du sujet. Et de toute façon, cela ne signifierait sûrement rien de plus pour lui, sans que cela semble anormal aux yeux d’Ambrose. “Je commence à faire mon chemin.” Il commence à se faire un nom, à se faire un carnet d’adresse, à paver son futur chemin jusqu’au sommet. Il aimerait que les choses arrivent plus rapidement, mais le rythme actuel lui convient aussi. Son sourire est timide mais il existe bel et bien.
Je me serais pas vexé si j’avais attendu. - « J’avais pas envie de laisser la possibilité que ce soit le cas. » Et il lui en est reconnaissant, parce qu’il existe un bon millier de sujets qui pourraient mener à une mauvaise compréhension d’un côté ou de l’autre (voire même des deux). Ils ne se sont pas adressés le moindre mot pendant des années alors oui, évidemment, ils doivent tout réapprendre. “C’est pas plus mal.” S’il est précautionneux sur ce sujet alors il l’est sans doute sur d’autres encore, et cela a tout d’une bonne nouvelle pour Ambrose qui a à cœur de ne pas voir leur relation s’empirer ou s’envenimer. Leur dernière discussion aux allures de dispute était déjà suffisante et lui a passé l’envie de recommencer quoique ce soit de semblable. C’est aussi ce qui pousse Ambrose à tenter de rattraper le temps perdu de son côté aussi, comme le démontre sa tentative de se tenir au courant du rapport de Ruben à la musique, qui semblait être sa passion première, outre celle devenue son métier. « Plus le temps, je suppose. » Tristement, il hoche la tête. Il l’a toujours connu passionné, et il est désolé d’entendre que Ruben a dû faire un choix. « Les journées se sont rallongées, les occasions sont devenues de moins en moins nombreuses… J’ai toujours mon clavier chez moi. Il prend la poussière, mais j’ai jamais pu m’en séparer. » Il comprend. Malheureusement, il comprend parfaitement. Son emploi du temps lui permet encore de donner du temps à la musique, mais il sait que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ait le même discours que Ruben. “Tu crois que tu sais toujours jouer ?” Il demande avec un sourire amusé, ne serait-ce que pour l’entendre dire que Ruben continue tout de même de jouer une fois de temps à autres. Par habitude. Par nostalgie. « Mais disons que c’est pas en jouant de la musique que j’allais réussir à sauver des vies, alors j’ai sacrifié quelques cartes en cours de route. » - “Non, mais c’est ce que t’adorais faire.” Et ça devrait être suffisant pour que la Vie lui laisse le temps de continuer à faire sa passion, c’est du moins ce que pense la minuscule partie utopique du cœur d’Ambrose. Il se dit surtout que si même Ruben et toute sa force de conviction a dû abandonner, alors viendra sûrement son tour, et il n’est pas prêt à l’accepter. « A quel moment t’as décidé que t’en ferais définitivement pas ton métier, toi ? » Mollement, et de façon enfantine, Ambrose hausse les épaules. “J’ai simplement jamais envisagé que cela le devienne.” Il a toujours eu d’autres aspirations, tout comme il a toujours été passionné par le chant et la musique de façon générale. Mais toutes les passions ne mènent pas à des métiers. “J’aurais aimé vivre la vie d’artiste, mais je sais que je peux accomplir d’autres choses en étant haut placé en politique.” A commencer par rendre fier Norman, à qui il doit tout. “On en est tous les deux venus à la même conclusion, pas vrai ?” Lui aussi a décidé qu’il n’en ferait pas son métier, de toute évidence. “On peut trinquer à ça. A être devenus les adultes qu’on trouvait ennuyants.” Il ose un sourire plus appuyé, parce que cela n’a rien de triste. Ils ont grandi, ils ont fini leurs études. Ils ont changé, tout simplement, et ce n’est pas forcément pour le pire. “Et au sujet d’être un adulte, je suis désolé d’avoir mêlé ta fiancée à tout ça. J’ai rien contre elle, je la connais même pas.” Il la déteste simplement par principe, mais il est au moins conscient qu’il n’a pas à partager ses pensées de la sorte avec Ruben et que cela a tout de parfaitement injuste.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13379 POINTS : 1890
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Dans ce cas le problème serait là-dedans. » Les doigts d’Ambrose vinrent tapoter sur la tempe de Ruben et ce dernier étira un sourire amusé tout en levant les yeux au ciel au geste du brun. Bien sur que ce serait ici que le problème se situerait s’il se mettait à faire la grève de la faim pour des raisons aussi stupides. Mais c’était simplement pour démontrer à Rose qu’il était toujours aussi prêt à prendre parti sur des sujets qui lui semblaient juste - qu’il était une tête de cochon fonctionnait également comme définition. Mais il pouvait comprendre, il avait les mêmes tendances de son côté si la mémoire de Ruben était bonne - ce qui était régulièrement le cas, tout de même. En tous cas, il se devait d’être assez persévérant pour que la réponse qu’il lui donnerait à la question posée se retrouve être positive. « Oui, oui. Je travaille dans le cabinet de quelqu’un de bien. Il a été élu, récemment. » - « Camil Smith. J'ai vu, oui. » Pas qu’il s’était renseigné expressément sur cette partie là de la politique ces dernières semaines après sa dernière entrevue avec Ambrose dans le box des urgences du St Vincent, mais disons qu’il avait peut-être porté un intérêt un peu plus poussé que d’ordinaire pour une fois à ce qu’il se passait sous le régime de son propre pays. Pas par passion, loin de là - disons qu’il avait tenté de son côté de regarder où en était Rose et que forcément le nom de Smith était ressorti à ses côtés. « Je commence à faire mon chemin. » Hochant presque de façon distraire la tête, Ruben étira un petit sourire. « Tu voudrais être élu comme lui, à un moment donné ? » Ou avait-il des ambitions bien plus développées que ça ? Ben n’était pas le plus calé en politique, parce-que ce n’était pas un domaine qui le passionnait particulièrement et ce n’étaient pas là des connaissances dont il avait besoin pour exercer de son côté - alors il laissait ça aux personnes comme Ambrose qui arrivaient à bercer leur quotidien de discours ennuyeux.
« C’est pas plus mal. » Le sourire qu’il affichait désormais, suite aux paroles de Rose, était autant amusé que sincère; si c’était pas plus mal alors, il prenait cette simple raison comme acquise.
Concernant la musique, malheureusement c’était surement la raison que le brun face à lui évoquait qui était la bonne, la vérité également. Le temps n’était jamais l’allier de ceux qui avaient de l’ambition, qui désirait conquérir le monde entier tout en même temps. « Tu crois que tu sais toujours jouer ? » Le regard de Ben remarqua le petit sourire amusé du jeune homme, alors qu’il laissa échapper un petit soupire amusé. Comme si la question se posait réellement - il avait saisi l’ironie dans la voix du politicien, mais ce n’était pas pour autant qu’il ne répondrait pas à sa question. « J’ai dit que je suis rouillé, pas que j’ai perdu mes facultés. » Ruben étant Ruben, même s’il n’avait pas eu autant de temps qu’il aurait désiré pour le consacrer à la musique, il n’était pas rare de le voir se glisser derrière le clavier en deux tons; il utilisait surtout l’instrument pour concentrer ses idées et réussir à résoudre des problèmes sur lesquels il lui arrivait de buter. Peut-être qu’il devrait l’utiliser plus souvent, toutes choses mises en considération - il secoua quelque peu la tête, reportant son attention sur Rose, lui retournant plus ou moins la question. « J’ai simplement jamais envisagé que cela le devienne. » Dommage. « Tu serais une rock-star internationale à l’heure qu’il est, si tu l’avais fait. » Parce-qu’Ambrose avait tous les atouts qu’il fallait pour devenir une bête de scène, qu’importe ce qu’il pouvait rétorquer à ça - Ben s’en était aperçu dès le premier soir où il l’avait vu sur scène, malgré ses quelques grammes d’alcool et surtout l’envie lui biaisant la vue de le ramener dans son lit. « J’aurais aimé vivre la vie d’artiste, mais je sais que je peux accomplir d’autres choses en étant haut placé en politique. » Surement qu’il disait vrai, même si ce n’était encore une fois pas un domaine où il réussissait réellement envisager comment les choses étaient réalisées - il se contenta alors d’hausser un brin les épaules. « On en est tous les deux venus à la même conclusion, pas vrai ? On peut trinquer à ça. A être devenus les adultes qu’on trouvait ennuyants. » A cette remarque là en revanche, il esquissa un petit sourire, portant son verre pour le faire tinter contre celui du brun. « J’en avais jamais douté un seul instant en vrai. » Qu’ils deviendraient tous les deux les adultes ennuyants à mourir qu’ils aspiraient devenir quelques années plus tôt; parce-que leurs ambitions étaient bien trop ancrées en eux pour que le futur leur réserve autre chose que cet avenir là. « Ta carrière est plus ennuyante que la mienne, si je peux me permettre. » Parce-qu’il fallait forcément que cela soit un concours d’une manière ou d’une autre, même s’il ne pensait qu’une partie de ses paroles et qu’il les disait avec une pointe d’humour.
« Et au sujet d’être un adulte, je suis désolé d’avoir mêlé ta fiancée à tout ça. J’ai rien contre elle, je la connais même pas. » Aux mots d’Ambrose en cet instant, il en fallut un de plus pour comprendre où le jeune homme voulait en venir et pour resituer le moment où il avait mêlé Nina à quoi que ce soit; alors qu’effectivement, il ne connaissait même pas la jeune femme. Reposant son verre, après un petit soupire qu’il ne sut véritablement garder pour lui, Ruben balaya d’un revers de la main les excuses du brun. Elles n’étaient pas de mises. « Comme tu dis, tu la connais pas, y’a pas eu mort d’homme, y’a pas besoin d’en faire toute une histoire. » Et surtout de toutes façons, il n’y avait que très peu de chances que les paroles d’Ambrose concernant sa fiancée ne remontent jusqu’à elle, ou alors c’était qu’il s’amusait à les reporter lui-même; ce n’était pas Ben qui relateraient ce qui avait pu être dit ce soir là, il l’avait promis en plus. « Pour ce que ça vaut, de toutes façons elle est au courant de rien de cette soirée là, alors y’a aucune situation où elle apprend que t’as une dent gratuite contre elle. » Il tenta d’ajouter à son sourire une touche d’amusement, même si le coeur n’y était qu’à moitié; autant parce-qu’il avait menti de nouveau à Nina, que parce-qu’elle représentait un quelque-chose que Rose ne pourrait apprécier sans qu’il n’ait besoin de le préciser. Elle connaissait l’existence du brun dans l’historique de Ruben, pour avoir toujours été dans son sillage depuis des années principalement mais également pour être celle qui partageait plutôt de façon aléatoire son quotidien; elle n’avait pas à savoir que ce dernier érigeait des poupées vaudous à son effigie en douce lorsqu’elle n’était pas présente aux côtés de son fiancé. « J’ai opté pour lui dire que c’est un patient qui a perdu son calme, d’ailleurs, au cas où tu t’es posé la question à un moment donné. » Là n'était plus rapport avec Nina seulement, ou la version qu’il avait pu lui servir, mais bien à une autre discussion qu’ils avaient tous deux eu où James était le principal concerné de cette dernière. Ruben, ce soir là, avait dit à Ambrose qu’il raconterait la vérité à sa fiancée; il fallait croire que mentir était devenu une seconde nature pour lui, face à elle, désormais.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Camil Smith. J'ai vu, oui. » Il s’y intéresse, donc. Ambrose n’avait pas cherché à le noyer sous des informations inutiles en citant Camil, mais il n’en a apparemment pas eu besoin. Ambrose repose rapidement un regard curieux sur lui, ne sachant cacher sa surprise, quand bien même il n’y a sans doute rien d’extravagant. Cela ne l’empêche pas d’être quelque peu rassuré, au fond, que de savoir que Ruben ne l’a pas totalement oublié ou rayé de sa vie. “C’est ça.” Il ajoute dans un sourire simple, qui tente de cacher au mieux son émotion enfantine. Il est sûrement tombé sur un article au hasard, de toute façon, il faut se rendre compte de l’évidence. « Tu voudrais être élu comme lui, à un moment donné ? » - “Pour commencer, oui. Mais je veux surtout être Premier Ministre.” Il nourrit des ambitions que certains qualifieraient de démesurées mais qui ne sont pour lui que le fruit de ses heures acharnées d’un travail qui perdure depuis des années. Il veut arriver au sommet et il s’en donne les moyens, donc il n’existe aucun monde dans lequel il n’arriverait pas à son but.
Ils se laissent aller, entre le passé et le futur, ils naviguent en eaux troubles mais font de leur mieux pour ne pas réveiller une quelconque tempête. Ils en ont essuyé bien assez, déjà, et ils méritent de connaître une discussion simple et normale. « J’ai dit que je suis rouillé, pas que j’ai perdu mes facultés. » Il prend la mouche pour un rien et bien plus que de vexer Ambrose à son tour, cela le fait au contraire sourire. Certaines choses ne changeront donc jamais, il en est certain, aujourd’hui plus que jamais. “Je crois que ce que je vois.” Il reprend avec le même sourire, simplement parce que la discussion est assez simple pour le permettre. « Tu serais une rock-star internationale à l’heure qu’il est, si tu l’avais fait. » - “Peut-être bien.” Ou peut-être que non. Le monde de la musique est fait d’incertitudes, contrairement à celui de la politique, et c’est peut-être justement l’absence d’assurance de réussite qui a toujours poussé Ambrose à préférer la politique au chant. Il n’est pas mauvais et il pourrait être même plutôt bon s’il prenait la peine de prendre des cours, mais il n’a jamais eu à cœur de consacrer autant de temps à ce que, il le sait, resterait à jamais une passion. “Je pourrais en dire de même de toi, mais on a tous les deux fait des choix différents.” Ce n’est pas le jeu de celui qui fera le plus de compliments sur l’autre. Simplement, ils font le point sur ce que leur vie aurait pu être et sur ce qu’elle ne sera de toute évidence pas, quoiqu’il advienne à partir de maintenant. « Ta carrière est plus ennuyante que la mienne, si je peux me permettre. » Evidemment qu’il veut gagner ce concours, au même titre que n’importe quel autre. Sa remarque arrache un rire à Ambrose, parfaitement sincère. “Ouais mais on rêve pas tous de sang et de lectures de radiographies à longueur de journée. Et puis la blouse, ça m’irait pas au teint, perso.” Il ne cherche pas à rabaisser le choix de carrière de l’australien, loin de là. Il se contente de rigoler de ce qu’il peut et de s’amuser de ce qui reste à sa portée, comme en témoigne l’éternel sourire qu’il dégage en direction de Ruben pour lui prouver qu’il ne cherche pas à poser les fondations d’une nouvelle guerre.
C’est justement pour chasser l’idée de toute possible guerre ou bataille qu’Ambrose finit par statuer l’évidence: des excuses à l’encontre de sa fiancée, et de Ruben par la même occasion. « Comme tu dis, tu la connais pas, y’a pas eu mort d’homme, y’a pas besoin d’en faire toute une histoire. » Il aurait pu. S’il avait cherché à la défendre, même Ambrose aurait compris. A vrai dire, il est surtout étonné que cela n’arrive pas et qu’il semble passer aussi facilement et rapidement l’éponge sur les agissements d’Ambrose ; comme s’il n’y tenait pas tant que ça, au final. Le benjamin chasse rapidement cette idée finale de son esprit, conscient qu’elle serait mal placée. « Pour ce que ça vaut, de toutes façons elle est au courant de rien de cette soirée là, alors y’a aucune situation où elle apprend que t’as une dent gratuite contre elle. » - “C’est sans doute plus simple comme ça.” Non qu’il ait peur d’un face à face avec ladite fiancée, mais bien parce qu’il pense qu’il vaut mieux qu’il fasse profil bas, pour elle, pour Ruben, pour son propre ego. Rien de bien ne saurait être tiré de leur réunion. « J’ai opté pour lui dire que c’est un patient qui a perdu son calme, d’ailleurs, au cas où tu t’es posé la question à un moment donné. » Il croise son regard avec infiniment plus de sérieux, maintenant. “Merci.” Il ne se serait jamais pardonné si James en était venu à devoir faire face aux conséquences de cette confrontation, tout ça parce qu’il avait cherché à protéger ce petit frère qui avait à son tour cherché à en faire de même. Finalement, le serpent s’est mordu la queue et tout le monde en a pâti, sans que cela se rapproche moindrement du plan initial. “Je vais… publier un article, pour dénoncer le gars que lequel James a cru que t’étais. Je sais que ça rattrapera pas ce qu’il s’est passé ce soir-là, mais maintenant que t’es au courant de l’histoire, je me dis que tu voudrais peut-être le savoir.” La confusion n’aurait jamais dû exister en premier lieu mais maintenant Ambrose s’assure au moins qu’elle n’existera plus jamais, quand le nom de Saül Williams aura été traîné dans la boue, à raison. “Je voulais pas faire de zèle, mais cette histoire m’a fait réfléchir.” Et il ne peut pas rester impuni, encore moins alors que d’autres paient les frais à sa place, surtout si les autres en question ne sont autre que Ruben lui-même. Ce n’est pas de cette façon qu’il avait imaginé reprendre contact avec lui, il faut bien l’avouer.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13379 POINTS : 1890
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« C’est ça. » Bien sur que c’était ça, Ruben était sur de ses informations. « Pour commencer, oui. Mais je veux surtout être Premier Ministre. » Tirant une petite moue impressionnée, il hocha sa tête quelques fois, attrapant de nouveau une chips à glisser entre ses lèvres. « Premier ministre ? Wahou, rien que ça. » Ce n’était pas de la moquerie, ce n’était pas là une façon pour tourner en dérision les ambitions du jeune homme mais une véritable expression de son ressenti de l’instant; il avait toujours su qu’Ambrose avait des ambitions, de grandes ambitions, mais de les voir toujours d’actualité et accrochées aux plans futurs était encore une catégorie à part. Et bien sur que c’était de l’admiration qui échappait du regard de Ben en cet instant - parce-qu’il avait toujours admiré et été impressionné par les personnes qui, comme lui, avaient de grands projets professionnels dans la vie et s’y accrochaient de toutes leurs forces. « Un programme sur combien de temps encore du coup ? »
Bien sur qu’il prit la mouche à peine Ambrose avait-il fait le moindre commentaire à peine négatif sur ses capacités à toujours être apte à jouer de la musique. Pas dans le mauvais sens de la réaction, mais simplement que Ben restait Ben et qu’il ne savait laisser passer une opportunité de rectifier qu’il était toujours parfaitement en forme dans un domaine. Et oh, bien sur qu’il s’aperçut du petit sourire de Rose et qu’à la vision de ce dernier, il leva quelque peu les yeux au ciel avec un léger rictus amusé qu’il ne souhaitait pourtant pas laisser être perçu. « Je crois que ce que je vois. » - « Tu sais très bien que je pourrais te prendre au mot. » Parce-qu’il serait apte de se lever dans ce bar qu’il ne connaissait pas jusque maintenant, et par demander au moindre employé qui passait à leurs côtés si un piano se trouvait dans la salle pour démontrer au plus jeune qu’il était encore tout à fait apte. Ce n’était pas parce-qu’il passait bien trop de temps dans le bloc opératoire qu’il n’était plus capable de pousser la chansonnette correctement. Il n’avait pas envisagé d’en faire son occupation à temps complet, à l’instar de celui sur lequel il posait son regard présentement finalement; même s’il restait persuadé que s’il l’avait voulu, cela aurait fonctionné. « Peut-être bien. Je pourrais en dire de même de toi, mais on a tous les deux fait des choix différents. » Ce fut au tour de Ben d’étirer un petit sourire, sans pour autant ajouter de commentaire. Ils avaient fait des choix différents, il était vrai, mais ces derniers semblaient tout à fait correspondre à ce qu’ils attendaient de la vie, à ce à quoi ils avaient toujours aspiré. Même si, en toute objectivité bien sur, Ruben trouvait sa carrière bien plus intéressante que celle d’Ambrose - et qu’il ne se retint pas de faire le commentaire à haute voix. Il fut satisfait de voir que cela lui arracha un rire. « Ouais mais on rêve pas tous de sang et de lectures de radiographies à longueur de journée. Et puis la blouse, ça m’irait pas au teint, perso. » Juste à temps, Ruben se retint de souligner que n’importe quoi lui irait au teint, mais étant donné qu’ils s’appliquaient à ne pas jeter d’huile sur le feu depuis le début de leur conversation, pour une fois, il se contenta de pincer les lèvres avant d’hausser les épaules de façon nonchalante. « La blouse ferait tâche dans la chambre du Sénat de toutes façons, vaut mieux que le costume trois pièces t’aille bien au teint. »
Si leur conversation évitait les pièges et les mines enterrées depuis de nombreuses années depuis qu’ils étaient tous deux installés à la petite table du bar, désormais Ambrose abordait un sujet plus sérieux, plus d’actualité également. Cependant, Ben balaya presque d’un revers de la main les excuses qu’il formula à haute voix à l’intention de Nina; pas qu’il n’était pas reconnaissant que Rose puisse reconnaitre ses torts dans une situation qui en avait causé plus d’un à la suite à Ruben, mais simplement que ces dernières n’avaient pas lieux d’être. Sa fiancée n’était pas à leurs côtés au moment où il avait vociféré à son encontre, elle n’avait pu entendre ce qu’il s’était dit, le brun ne la connaissait même pas personnellement et qu’importe la personne qui aurait pris le rôle de Nina à ce moment là de l’histoire aurait reçu la même vague d’amertume. Il n’y avait pas mort d’homme, ils pouvaient passer à autre chose sans trop se faire de soucis - parce-qu’aux yeux de Ben, il n’y en avait vraiment pas à se faire. Cependant, le fait d’apporter sur la table cette soirée là lui permis de préciser à Ambrose qu’il n’avait pas tout à fait agi comme il avait prédit à la base; s’il avait prévu de ne pas mentir à Nina sur la provenance des jolies couleurs sur le visage qu’il avait gardé pendant plusieurs semaines, il avait finalement opté pour la version où il s’agissait d’un patient qui avait perdu son calme. Pas qu’il avait envie de rendre servir à Ambrose, et encore moins à James, mais juste… « C’est sans doute plus simple comme ça. » - « Ouais. » C’était surement plus simple ainsi. « Merci. » Gardant son regard appuyé dans celui du jeune homme, il esquissa une petite moue qui voulait silencieusement dire pas de quoi.
« Je vais… publier un article, pour dénoncer le gars que lequel James a cru que t’étais. Je sais que ça rattrapera pas ce qu’il s’est passé ce soir-là, mais maintenant que t’es au courant de l’histoire, je me dis que tu voudrais peut-être le savoir. » Et si Ruben s’attendait à ce que la conversation autour de cette situation soit balayée également de côté pour ne pas ressasser un événement qui avait visiblement secoué Rose, ce fut ce dernier qui plongea la tête baissée à sa poursuite pourtant. Fronçant quelque peu les sourcils, Ben croisa ses bras sur son torse, ne comprenant pas véritablement ce revirement de situation. Ou plutôt: il avait été ferme avec lui comme quoi personne ne devait apprendre le moindre détail de ce qu’il s’était passé, et évidement que ce qu’il lui détaillait là allait tout à fait à l’encontre de sa première intention. « Je voulais pas faire de zèle, mais cette histoire m’a fait réfléchir. » Point positif: cela l’avait remué mais de la bonne façon puisque cela avait remis du bon sens dans son esprit. Ambrose avait pourtant l’air parfaitement sur de sa décision, lorsqu’ils en discutaient la dernière fois dans le box des urgences - même si effectivement, Ben pensait que c’était là la bonne façon d’agir, il voyait que le virage n’était pas des plus cléments dans le tableau général. Laissant le silence s’installer un instant, et un autre derrière pendant lequel il attrapa son verre pour en boire une gorgée, il finit par soupirer légèrement, par croiser ses mains devant lui coudes posés sur la table, et par approcher un brin son visage du centre de la table. « Tu sais que ça risque de te suivre pendant des années après, Rose ? » Et pour une fois, il laissait ce ressenti de compassion se faire entendre dans le timbre de sa voix, peut-être même jusqu’à laisser percevoir qu’il était un brin inquiet de la façon dont les choses tournaient. Pas véritablement, mais assez pour que tout cela l’interroge. « Je veux dire, c’est forcément quelque-chose qui va te suivre dans ta carrière. Je connais toujours pas les détails de tout ça, je sais que tu veux pas plus t’épancher sur la question, mais… Tu veux le faire aux yeux de tous, mais pas devant les miens ? » Ce n’était pas un reproche, pas pour une fois, promis; juste il souhaitait souligner l’impact qu’une telle décision aurait sur Ambrose, là où il savait pertinemment malgré tout qu’il pouvait lui faire confiance et il avait décidé que ce n’était pas une option envisageable. Alors faire confiance d’un coup d’un seul à la terre entière ? « Je pense que régler les différents que t’as avec ce gars est nécessaire, clairement, mais juste fais pas quelque-chose qui pourrait te nuire par la suite. »
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Premier ministre ? Wahou, rien que ça. » Evidemment. Il aspire à n’avoir personne au dessus de lui, et ce n’est pas étonnant lorsqu’on connaît Ambrose. Ruben s’en doutait sans doute déjà, il est sûrement étonné de les savoir toujours bien réelles plutôt que quoi que ce soit d’autre. Après tout, beaucoup de choses auraient pu changer depuis qu’ils se sont quittés et que leurs chemins se sont séparés. « Un programme sur combien de temps encore du coup ? » - “Le plus tôt sera le mieux.” Il en pense pas que les personnes les plus âgées sont les mieux placées pour diriger un pays. Elles ont l’expérience mais les neurones qui déraillent, et plus si longtemps que ça à vivre: elles se moquent bien de ce qu’il restera aux générations suivantes, ce ne sera plus leur problème. Ils ne veulent que le pouvoir et oui, bien sûr qu’Ambrose veut sa part du gâteau aussi. Mais il n’y a pas que ça. « La blouse ferait tâche dans la chambre du Sénat de toutes façons, vaut mieux que le costume trois pièces t’aille bien au teint. » Il commente leur divergence de parcours, un simple sourire suffisant à lui répondre du côté d’Ambrose. Il pense qu’en retour, le costume irait parfaitement à Ruben, lequel il revêt sûrement lors de quelques soirées précises.
Pendant un certain temps, leur discussion oscille entre plusieurs sujets alors qu’ils arrivent plutôt bien à en éviter les pièges et à en revenir à s’entre-déchirer à nouveau. Cela met assez Ambrose en confiance pour aborder un sujet bien différent, duquel ils ont déjà parlé par le passé, bien malgré lui: il va faire publier un article, et il va faire payer l’homme qui l’a brisé sans même chercher à le faire. Ruben hurle de tous les mouvements de son cœur qu’il n’est pas certain que ce soit une bonne idée, attitude qu’Ambrose le laisse avoir sans la commenter, sans doute parce qu’il attend surtout de savoir ce qu’il lui dira. « Tu sais que ça risque de te suivre pendant des années après, Rose ? » La seule raison pour laquelle il ne s’énerve pas déjà d’être traité comme un enfant, c’est parce qu’il est surtout touché que Ruben se préoccupe de lui. Il veut son bien, quitte à avoir des mots qu’il sait qu’Ambrose n’aimera pas. C’est à peine s’il écoute ce qu’il a à lui dire, sa décision de toute façon déjà prise et les conséquences de son acte évidemment anticipées. Il risque gros, mais il sait qu’il fera tomber Saül à coup sûr en face. « Je veux dire, c’est forcément quelque-chose qui va te suivre dans ta carrière. Je connais toujours pas les détails de tout ça, je sais que tu veux pas plus t’épancher sur la question, mais… Tu veux le faire aux yeux de tous, mais pas devant les miens ? » - “Je veux pas voir ton regard changer quand tu comprendras ce dont il est question.” Il en fait trop, sans doute, mais il a vu ce changement dans l’expression de James une première fois, ce qui est une expérience qu’il n’a pas à cœur de répéter. Il a commis une grossière erreur, il le sait, mais il ne veut pas avoir à l’expliquer à ses proches, encore et encore, et sentir sa gorge se nouer au moment d’utiliser certains mots clés. “Personne sait dans ma famille. Ils l’apprendront avec cet article.” Ruben a au moins un aperçu de ce à quoi il doit s’attendre, ce qui n’est pas le cas du reste de sa fratrie qui ignorent tous qu’il existe même un problème de la sorte. Il n’a pas eu la force de leur dire non plus. Il n’a jamais eu vocation à le faire, en réalité. “Personne sait tout court, en fait.” Il avoue dans un rire gras. Il y a James, il y a Ruben pour une partie de l’histoire. Il y a August, depuis qu’il est chargé de l’écrire. Et voilà. “Ça sera pas facile, mais ça doit être fait. Et dit.” Il jongler avec les conséquences, quelles qu’elles soient. Lui et Cassandra le feront, en réalité, mais ça aussi c’est une annonce qu’il n’a pas à coeur de faire à Ruben. Pas maintenant.
« Je pense que régler les différents que t’as avec ce gars est nécessaire, clairement, mais juste fais pas quelque-chose qui pourrait te nuire par la suite. » “Non tu comprends pas Ben. C’est pas une histoire de différends. Ce qu’il s’est passé, c’est…”
Il en frémit encore, purement par honte. Il était consentant à l’époque, et il ne comprend pas comment il a justement pu l’être. Comment il a pu en arriver là pour nourrir ses stupides ambitions alors qu’il existe des milliers de chemins différents pour arriver jusqu’au sommet. Il passe une main dans ses cheveux, les secoue nerveusement, reprend le cours de la discussion. “J’ai déjà réfléchi à la suite, c’est pas un souci. Mais je sais surtout qu’il va être un paria, et c’est tout ce qu’il mérite.” Il n’aura plus aucune chance d’accéder au pouvoir, et c’est surtout ce qu’il mérite: il n’aura plus rien. “Je voulais que tu saches que ça allait sortir. Que tu sois pas surpris.” Il y avait ça, aussi. Parce qu’il ne connaît que la partie immergée de l’iceberg. “J’ai quasiment pas parlé à James depuis ce qu’il s’est passé entre vous, et je crois que c’est ce que je reproche le plus à ce gars. Et ce que je peux pas pardonner.” S’il n’avait pas été là, il n’y aurait jamais eu d’effets papillons. Ruben n’aurait pas été blessé, James n’aurait jamais ressenti le besoin de protéger son cadet, et Ambrose ne se serait pas retrouvé entre deux feux.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13379 POINTS : 1890
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Le plus tôt sera le mieux. » Le petit sourire qui s’accrocha un instant aux lèvres de Ruben n’était en rien un de moquerie, mais bien un qui prouvait qu’il s’attendait à ce type de réponse de la part d’Ambrose. Ce n’était pas là une marque d’avidité et de précipitation de la part du jeune homme, mais simplement la preuve qu’il avait toujours des objectifs bien ancrés dans son futur et qu’il comptait les réaliser dès que cela serait possible - et s’il savait par avance les actions à mener pour y parvenir, pourquoi attendre après tout ? Ce n’était pas lui qui allait convaincre le brun de ne pas se lancer dans cette entreprise à bras le corps. « Je t’aurais pas cru si tu m’avais répondu autre chose. » Et il serait le premier à se rendre aux urnes si jamais il avait besoin d’être approuvé par quelconque vote du public, à ne pas en douter.
La suite de la conversation prit quelque peu de court Ben, qui ne s’attendait pas à ce qu’ils en reviennent à ce sujet là de si-tôt. Ambrose avait été plutôt clair avec lui lorsqu’ils l’avaient abordé dans le box des urgences, et en cet instant là il n’avait pas été question d’en discuter avec qui que ce soit d’autre - c’était d’ailleurs la raison pour laquelle le médecin en était venu à mentir à sa fiancée quant à la provenance des marques qu’il avait eu pendant des semaines sur son visage par la suite. Et pour une fois, ce n’était pas par rapport à son égo que sa question était posée, mais bien parce-que ce revirement de situation n’était pas anodin et était même quelque peu déstabilisant; bien sur qu’il aurait préféré que Rose lui en parle ouvertement sans avoir quoi que ce soit à lui cacher, mais en l’occurence c’était réellement parce-qu’entre lui en parler à lui et en parler au monde entier, il y avait justement un monde. « Je veux pas voir ton regard changer quand tu comprendras ce dont il est question. » Les lèvres de Ben se pincèrent en une ligne fine, et il se retint de faire le moindre commentaire à cette réplique. Son regard ne changerait pas, ou alors cela devait vraiment être grave pour qu’Ambrose en arrive à de telles conclusions. Et pour lui, il n’avait pas envie que ce soit réellement le cas. « Personne sait dans ma famille. Ils l’apprendront avec cet article. Personne sait tout court, en fait. » Le rire gras qu’il ajouta à ses paroles tira un petit soupire à Ben. C’était donc bien plus grave que ce qu’il pouvait imaginer surement. Ambrose était un homme qui savait garder sa vie privée privée justement, il le savait parfaitement pour avoir fait partie de cette sélection là. Mais en quoi cela se devait d’être appliqué ici ? « Ça sera pas facile, mais ça doit être fait. Et dit. » S’il devait régler certains différents alors, qu’il en soit ainsi. « Non tu comprends pas Ben. C’est pas une histoire de différends. Ce qu’il s’est passé, c’est… » Penchant légèrement la tête sur le côté, il haussa vaguement l’un de ses sourcils, interrogateur. « Je comprends pas parce-que tu me l’expliques pas. » Ce n’était pas un reproche, une fois de plus, mais simplement une constatation de la situation. « Ta famille risque de ne pas comprendre non plus. » Se frottant un instant le front du bout du doigt, il reprit sa place initiale dans le fond de sa chaise, dos accolé à cette dernière. « Juste, fais attention. » Que pouvait-il lui dire d’autre en cet instant ? Ruben n’avait aucune idée de quoi il en ressortait exactement, juste que c’était assez grave pour que la maigre confiance qui puisse toujours exister en Rose à son égard ne suffise pas à ce qu’il puisse lui en parler.
« J’ai déjà réfléchi à la suite, c’est pas un souci. Mais je sais surtout qu’il va être un paria, et c’est tout ce qu’il mérite. » Il voyait la nervosité qui était celle d’Ambrose dans chacun de ses gestes, et il mentirait si cela ne lui pinçait pas un peu le coeur que d’être témoin d’une telle chose; leur conversation avait commencé sur les grandes ambitions du gamin n’en était désormais plus un, et désormais elle tournait autour d’un événement dans un futur proche qui mettrait ces dernières à mal. Malgré tout, s’il y avait bien quelque-chose qui ne pouvait être reproché au jeune homme, c’était le fait de pas réfléchir aux conséquences de ses actes. Ruben les mentionnait parce-que cela lui semblait important de le faire, mais en réalité il savait d’avance qu’il ne se lancerait pas dans une telle entreprise s’il ne s’était pas posé devant un miroir avant de le faire. « Lui nuire passe donc en priorité. » Là était ce qui était à en ressortir. « Je voulais que tu saches que ça allait sortir. Que tu sois pas surpris. » Si le regard de Rose ne croisait pas le sien, celui de Ben ne lâchait pas un instant son visage. Et bien sur que s’il l’avait regardé en face, il aurait pu voir le Oh, Ambrose qui passait à travers son regard en cet instant. Il n’était pas étonné qu’il pense aux autres à travers une situation qui le concernait pourtant lui, mais il était touché que ce soit quand même le cas. Oui, Ruben était touché, pour de vrai. « Merci. » Et c’était déjà beaucoup. « J’ai quasiment pas parlé à James depuis ce qu’il s’est passé entre vous, et je crois que c’est ce que je reproche le plus à ce gars. Et ce que je peux pas pardonner. » Il y avait les conséquences directes sur sa personne, mais à la façon dont il parlait de tout ça, Ben saisissait parfaitement que la relation entre son frère et lui en pâtissait de trop pour que ce soit quelque-chose avec laquelle il soit à l’aise. Bien sur que Ruben en voulait à James de lui avoir refait le portrait, et que si l’occasion se présentait gratuitement, peut-être qu’il ne se gênerait pas pour lui rendre la pareille. Mais ce n’était pas ce qu’il se devait de dire en cet instant. « Lui en veux pas. » Même le ton emprunté par sa voix était adouci, pour une fois. « Il a fait ce qu’il pensait être juste. » Il eut un petit sourire en coin. « Je te dis, j’aurais réagi pareil à sa place. J’ai pas de petit frère, mais je suppose que ça fonctionne avec les grands aussi. » Il haussa les épaules, ajoutant là l’image des paroles qu’il prononçait: il n’y avait pas eu mort d’homme. « Lui en veux pas à cause de moi, en tous cas. Ca aurait été n’importe qui d’autre, ça aurait pas eu ces conséquences là. » Il ne tentait pas de se remettre au centre de la conversation, promis, mais simplement qu’un inconnu aurait été sous les coups de James qu’Ambrose n’aurait surement pas eu l’impression d’avoir à jouer le réparateur de pots cassés derrière. « Pardonne à James pour commencer, s’il te plait. » Il fronça les sourcils, enchaina rapidement. « Non, en fait pardonne toi d’abord Ambrose. »
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Je comprends pas parce-que tu me l’expliques pas. » “Et je veux pas le faire.”
Il comprend bien me problème, Ambrose, mais il n’a aucun intérêt dans la résolution de ce dernier, et il ne le cache pas un seul instant. Ruben se porte mieux s’il ne connaît pas l’ampleur de la situation, c’est un fait immuable sur lequel il ne compte pas revenir un seul instant. Il a déjà souffert de la colère de James sans qu’il n’y ait de raison à ça, il n’est pas nécessaire de rajouter du souci par-dessus tout le reste. Il saura le moment venu, et Ambrose s’occupera des conséquences à ce moment-là. « Ta famille risque de ne pas comprendre non plus. Juste, fais attention. » Il souffle doucement et imite sans même s’en rendre compte le geste contre son front. Il veut faire attention, il veut les rendre fiers, il veut les protéger. Il veut beaucoup de choses mais, plus que jamais, il se rend compte que tous ses rêves ne sont pas à portée de main et bien au contraire: ils s’en éloignent un peu plus à chaque instant. “C’est promis.” Le brun souffle donc, penaud et minable. Il n’a pas assez fait attention par le passé, il peut au moins tenter de se rattraper. « Lui nuire passe donc en priorité. » - “Non, c’est pas ça…” Il y a de ça, oui, mais il y a aussi toute une envergure que Ruben refuse de comprendre: il ne s’agit pas seulement d’Ambrose et de Saül, il s’agit surtout des aspirations politiques de ce dernier et son ascension sûrement simple jusqu’au plus haut de l’échelle du pays.
D’un ton bien plus maussade, il ne sait pas passer outre l’explication de ce à quoi ressemble aujourd’hui le lien qui le lie à James, c’est à dire plus grand chose, à son plus grand désespoir. Il n’en tient pas rigueur à Ruben, ni même à personne en réalité, mais cela le rend bien assez triste pour qu’il n’arrive pas à garder ses pensées et sentiments pour lui. Fut un temps, il racontait beaucoup de choses au futur chirurgien. « Lui en veux pas. Il a fait ce qu’il pensait être juste. » Il le sait, évidemment qu’il le sait, mais entendre Ruben pardonner à James a une saveur bien différente. Il a été le premier à payer pour des erreurs qui n’étaient pas les siennes, et il pardonne tout de même, se basant uniquement sur les mots d’Ambrose. « Je te dis, j’aurais réagi pareil à sa place. J’ai pas de petit frère, mais je suppose que ça fonctionne avec les grands aussi. » - “J’aurais réagi pareil aussi, je crois.” Self control ou non, ambitions politiques ou non. Il aurait voulu la peau de celui qui aurait fait mal à James, à Flora, ou à n’importe quel membre de sa fratrie. Il ne sait même pas s’il se serait arrêté lorsque James en a été capable. La famille est sacrée, intouchable. Elle le sera toujours, même s’il avoue sans fierté qu’il aurait réagi violemment à son tour. Ce n’aurait pas été une réaction raisonnable, mais il l’aurait certainement jugée nécessaire sur l’instant. « Lui en veux pas à cause de moi, en tous cas. Ça aurait été n’importe qui d’autre, ça aurait pas eu ces conséquences là. » Evidemment. Ambrose en aurait voulu à son aîné quoi qu’il advienne, mais il aurait sûrement été capable de se raisonner bien plus rapidement si ce n’était pas Ruben qui avait payé durement cette colère. Il ne pouvait pas le deviner, mais le Hartfield a une importance particulière pour lui, et ce peu importe à quel point leur rupture se compte en mois puis en années écoulées. « Pardonne à James pour commencer, s’il te plait. Non, en fait pardonne toi d’abord Ambrose. » Il s’amuse de sa dernière réplique, digne des plus grands héros de films. “Je vais lui parler. Je supporte pas d’être en froid avec lui.” Il hoche la tête, réfléchi à la façon dont il pourrait y arriver - et ne trouve aucun angle d’attaque pour l’heure. Il y reviendra, l’idée de ne plus jamais retrouver la relation fusionnelle qui a toujours été celle entretenue avec James ayant tout pour le rendre malade. “Merci.” Il relève les yeux dans un sourire hésitant, peu habitué à écouter les conseils dès lors qu’il ne s’agit plus de son travail. Pour Ruben, pour James, il fait tous les efforts nécessaires.