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 (Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34323 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptyMer 26 Avr 2023 - 1:22


Screaming the name of a foreigner's God
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 873483867

L’amertume qui me reste dans la gorge, après avoir envoyé mon verre de whisky – vidé d’un trait de son contenu – contre le mur, ne vient pas de la qualité de l’alcool en lui-même. Ayant largement les moyens, je ne bois que ce qu’il se fait de meilleur, et toujours directement sur trois glaçons, rien de plus, rien de moins. Non, l’amertume vient de la nouvelle que Cici m’a apportée il y a quelques minutes à peine : les filatures menées sur la personne de Lou – dont les allées et venues sont constamment surveillées de loin par l’un de mes petits moineaux ou un militaire embauché par Amos et Callum pour l’occasion, ne donnent rien, et la situation stagne. Mon bébé m’a été enlevé – c’était un choix, mais je ne le vis pas autrement – depuis plus d’une semaine et, depuis, la situation est au point mort.

Prendre la température et observer l’ennemi avant d’attaquer ou d’agir d’une quelconque façon était la meilleure décision, j’en suis toujours convaincue puisque nous n’avons rien à gagner à y aller à l’aveugle. C’est probablement la façon dont Mitchell aurait agi, mais je ne suis pas Mitchell et je ne suis pas une impulsive : j’aime savoir si le terrain sur lequel je m’avance est miné avant d’un poser un orteil. Sauf que rien dans l’attitude et les trajets d’Aberline ne semblent prédire un futur passage à l’acte, mais cette information ne me rassure pas pour autant. Je n’ai pas foi en Solas Forthys, mais j’ai confiance en l’information qu’il m’a délivrée il y a un peu plus d’un mois maintenant. Seulement, la métisse semble suivre un calendrier qui échappe à tout le monde sauf à elle, rendant peut-être volontairement compliqué de deviner la date de son passage à l’acte. Que ma fille a quitté Brisbane sans nous ne peut pas lui avoir échappé : je ne suis pas naïve, les murs ont des oreilles et l’information circule rapidement, dans un milieu comme le nôtre. Il s’agit là d’un obstacle de taille à ses plans et, si les premiers jours elle pouvait mettre ça sur le compte du hasard, elle a certainement deviné que nous l’avons éloignée pour la protéger, maintenant. Se doute-t-elle de la provenance de la fuite de ses plans funestes ? Sait-elle que notre source, c’est l’homme qui siège à ses côtés en tant que bras droit ? A-t-elle conscience d’avoir été trahie par l’une des personnes dont elle se sent peut-être la plus proche ? Je jubilerais à cette idée si je n’étais pas moi-même frustrée et à fleur de peau à cause de l’absence de ma fille.

Je sens sa présence dans chaque pièce du loft, dans chacun de ses jouets qui trainent encore pour certains au salon, dans chaque instant où notre routine de parent voudrait que je rentre, que je l’embrasse pour qu’elle s’endorme, que je la lave où la nourrisse. Je ne souffre pas de n’être qu’avec Amos, une fois la nuit tombée, puisque nous n’avons jamais eu besoin de personne pour être en harmonie tous les deux, mais je souffre de l’absence de ma fille. Le loft est trop grand maintenant qu’elle ne le traverse plus, marchant de mieux en mieux avec les jours qui passent. Il est également bien trop silencieux sans ces syllabes qu’elle prononce mais qui ne ressemblaient pas encore à des mots, avant son départ en tout cas.

A-t-elle commencé à parler ? A-t-elle appelé Callum, ou la personne qui la garde temporairement, qui que ce soit, puisque ni moi ni son père ne sommes présents à ses côtés ? Nous a-t-elle au contraire appelés, parlant pour la première fois pour manifester sa tristesse, son incompréhension et ses angoisses d’avoir été abandonnée ? Comment se sent-elle, sans nous ? Ressent-elle le temps qui passe ou aura-t-elle l’impression de nous avoir laissé quelques jours à peine lorsque nous la retrouverons ? Se souviendra-t-elle du son de ma voix et de l’odeur de ma peau ? A quel point sa mémoire de bambin lui permettra-t-elle de me reconnaître, la prochaine fois que je la tiendrai dans mes bras ? Me repoussera-t-elle comme si j’étais une étrangère ? La plupart de ces questions sont irrationnelles, j’en suis parfaitement conscience mais, quand Cici m’a fait son dernier rapport qui ne m’apprenait rien, prouvant que la situation en est encore au point mort, j’ai senti ma coupe déborder. Je me suis servi un verre de scotch, profitant de l’absence d’Amos dans la pièce, et je l’ai vidé d’un trait, sans profiter de ses arômes et saveurs. J’ai serré mes doigts autour du verre magnifique, ouvragé et arborant le logo de l’Octopus, jusqu’à faire blanchir mes jointures et, prise d’un accès de rage, je l’ai envoyé se briser contre le mur. Lorsque la porte s’ouvre, quelques minutes seulement après cette démonstration de toute ma frustration et toute ma colère, je suis accrochée au bureau, dos à la porte, et je crois d’abord qu’il s’agit de la petite blonde qui revient m’apporter une dernière information inutile qu’elle aurait omise. « Plus tard Cici, s’il te plait. Et appelle quelqu’un pour nettoyer ça, tu veux bien ? » Par ça, je désigne le verre brisé au pied du murs à un mètre de moi. Je prends une inspiration profonde, avant de me retourner et de réalise ma méprise : c’est Amos qui vient de pénétrer dans la pièce. Instantanément, je regrette mon geste qui a malheureusement empli la pièce de l’odeur caractéristique du Whisky qui angoissera certainement mon amant et complice, ou le chatouillera à minima. Je passe une main dans mes cheveux pour les ramener en arrière, avant de secouer la tête. « Je suis désolée. Je vais faire monter quelqu’un pour faire disparaître ça. » Je me secoue les puces, avant de tendre la main vers le combiné posé sur mon bureau pour composer le numéro abrégé du bureau du personnel de ménage.





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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptyDim 30 Avr 2023 - 7:40




SCREAMING THE NAME OF A FOREIGNER'S GOD

Et je perds la notion du temps. En l’absence de mon enfant, les jours s’étirent. Les minutes sont aussi longues que des jours et les semaines, des mois. Je n’en peux plus de l’attendre et je comble mes heures impatientes enfermé dans les bureaux du casino, avachi dans mon canapé ou sur le patio, une cigarette à la main à défaut de pouvoir picoler sans risque de perdre les pédales et de gâcher mes efforts de sobriété. Tantôt je travaille, tantôt je profite du silence pour réfléchir à un plan d’action, sauf que nous ne disposons d’aucune piste pour débusquer notre proie de son terrier. Lou s’est retranchée dans son donjon et il est désormais inaccessible, y compris pour le moineau de Raelyn qui, habituellement, s’infiltre par toutes les fenêtres pour espionner, pour se souvenir et, ensuite, répéter. Cette inaction, elle me tue à petits feux. Ma frustration explose les plafonds et si je n’explose pas, c’est parce que j’ai peur de moi. J’ai peur de négliger la prudence, de me fier à la précipitation ou de cultiver en moi une telle rancoeur que j’en détesterai le monde dans sa globalité. Je n’ai pas envie de me disputer avec Callum pour qu’il me révèle où il cache ma petite fille. Je refuse de le secouer comme un prunier et, une fois son secret révélé - si tant est qu’il trahisse sa parole - foncer vers Micah et conduire la Nemesis de mon épouse jusqu’à elle. Je m’y oppose fermement et, agir étant proscrit, je réfléchis. Je m’enfonce dans le mutisme pour fomenter des plans qui, jusqu’ici, ne m’ont pas convaincu. L’imprécision des données enraie le raisonnement du militaire et le père est inquiet. La reverrais-je, mon enfant ? Est-elle destinée à m’échapper comme Sofia auparavant ? M’aura-t-elle effacé de sa mémoire  lorsque je retrouverai Micah ? Aura-t-elle prononcé ses premiers mots avec des étrangers ? Souffre-t-elle de cette séparation autant que sa mère et moi ? Raelyn n’en mène pas plus large que moi. Sa nervosité est comparable à la mienne. Nos échanges se résument au drame que nous traversons : le reste du temps, nous communiquons complètement nus dans la baignoire, dans la chambre ou sous la douche. Nous usons nos peaux en corps à corps motivés, certes pas un désir immuable, mais engendré principalement par un besoin d’évacuer la pression, de réduire la tension qui crispent nos muscles, d’oublier notre chagrin mutuelle et parallèle. Sans Micah, nous sommes incomplets. Notre foyer paraît vide sans cette extension de nous-mêmes. Aurions-nous douté de la place qu’occupe ce petit bout de femme d’à peine une année dans notre quotidien que nous serions à peine plus malin que deux poissons rouges. Nos habitudes ont été bousculées avec l’éloignement de notre bébé et nous avons mal, tous les deux. Nous errons comme des âmes en peine dans les couloirs du casino, dans les pièces du loft, au milieu de l’étroitesse relative du catamaran, parfois. Mes envies de boire enflent au même rythme que l’anxiété. Mon impuissance me rend tout bonnement fou sans que je ne puisse y changer quoi que ce soit. Alors, je suis de nouveau sujet à la colère. Elle m’étreint dès que je suis seul puisqu’en présence de mon épouse, je lutte pour mesurer l’ampleur de mes émotions. Je me débats avec elle plus ou moins efficacement puisque c’est compliqué lorsqu’elle cède elle-même à sa rage et à sa peine. C’est difficile de trouver les mots pour la rassurer : je ne le suis pas. C’est pénible quand je pénètre le bureau qui embaume l’alcool fort parce qu’un verre s’est brisé contre le mur après avoir été lancé tel un projectile à travers la pièce. Je n’y étais pas. Toutefois, nul besoin d’être devin, compte tenu de la réaction de la coupable, pour se raconter la scène dans les grandes lignes. Finalement, je n’ai rien à lui reprocher. Elle n’aurait pas à être désolée d’avoir maculé le sol d’un reste de scotch ou de whisky si je n’étais pas un alcoolique en récente rémission. Dès lors frappé par cette réalité, appuyé contre la porte refermée sans oser avancer - la bouteille est déposée sur son bureau et elle me nargue - je suis enveloppé par la honte. «Faut pas.» ai-je articulé, la mâchoire serrée et le corps roidi par le duel mené par la raison et l’addiction. Qui l’emportera si je n’ai pas le loisir d’embrasser mon épouse ? Si je peine à me persuader que toutes nos emmerdes sont temporaires ? Que bientôt, nous pourrons faire disparaître toutes traces des pots que nous avons cassés en choisissant une carrière de criminel ? «Je vais aller chercher quelqu’un… et je repasserai plus tard.» ai-je annoncé, sans bouger, hésitant entre fuir et me tester. Oserais-je approcher des débris ? Me foutre ses relents d’alcool plein les narines et ne pas boire la seconde suivante ? Suis-je assez fort ? Peut-être. Alors, j’amorce un pas en direction de ma conjointe. «Tu as bu beaucoup ? » Autrement dit, est-ce que je flairerai sur toi les effluves d’un douze ans d’âge ? Ton haleine est-elle chargée ? Es-tu saoul ? «Ce ne serait pas grave.» La consommation ne représente pas un risque pour sa santé : le poids de mes excès n’ont pas à peser sur elle. « Mais, j’ai pas envie d’être tout seul.» Je ne le suis pas vraiment : le casino grouille de monde. Le non-dit, c’est “j’ai besoin de ta présence, avec moi, parce que je désespère d’effleurer du doigt l’ombre d’une solution pour que notre vie redevienne ce qu’elle était. «Je voulais qu’on planque… tout près.» A proximité du bowling, au cas où…  Toutefois, je ne précise pas : je suis ébranlé et je m’économise en mots. C’est une victoire en soi de ne pas avoir fui dès que j’ai poussé la porte. En ça, je peux être fier. Du reste, je ne m’avancerais pas à jouer avec le feu… pas maintenant. De préférence ? Jamais plus.
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Raelyn Blackwell
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MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptyLun 1 Mai 2023 - 0:31


Screaming the name of a foreigner's God
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 873483867

« Faut pas. » Amos est plus solide qu’il ne l’a été depuis des mois mais, en sa présence, il est encore rare que je consomme la moindre goutte d’alcool. Le sujet n’est pas tabou au point que j’ai besoin de me cacher, mais l’amour que je lui porte me pousse à ne pas l’exposer à de telles tentations quand cela fait moins d’un an qu’il est sevré. Un jour, je me sentirais à l’aise à l’idée de commande un verre de vin ou un digestif en sa présence, un jour, l’idée de rentrer du casino en ayant bu plusieurs verres de trop – ce que j’évite autant que possible pour l’instant – ne me poussera pas à me demander si respirer mon haleine ne donnera pas à Amos des idées dangereuses. Pour l’instant, je regrette d’avoir perdu mon calme. Ça aussi, c’est assez rare pour représenter une perte de contrôle agaçante. Je déplore de réaliser que l’odeur forte du whisky emplit à présent la pièce et pour cause : mon verre, rempli une seconde fois, contenait encore plusieurs centilitres de ce breuvage. Lorsque je pensais que Cecily était revenue sur ses pas, et qu’elle était celle qui se trouvait derrière la porte, je me moquais bien de son jugement. Je n’ai pas à rougir de mes accès de colère et d’excessivité face à l’une de mes subalternes, tout particulièrement face à celle qui est le plus sujette à ce genre de comportement et de perte de contrôle. Mais je respecte Amos plus que je n’ai jamais respecté qui que ce soit, autant que je l’aime, et j’aurais voulu lui éviter ce genre de mauvaise surprise. Qui plus est, il est autant à sa place dans ce bureau que je ne le suis, et il ne devrait pas avoir à l’éviter. « Je vais aller chercher quelqu’un… Et je repasserai plus tard. » Je pince mes lèvres, tentant de me canaliser, et je hoche la tête. Dans ce genre de situation, impossible de lui reprocher de fuir : c’est la chose la plus intelligente à faire lorsqu’on est un ancien addict et nous nous comprenons sans avoir besoin du moindre mot, dans ces cas-là. Je compose le numéro du service de ménage, mais je ne décroche pas le combiné, pas tout de suite. « Je vais les appeler. Et je sors avec toi. Tu voulais me voir ? » Il n’a pas besoin de motif pour avoir envie de se trouver en ma présence, ceci-dit, mais il s’agit plus de moi qui cherche à retrouver ma contenance, agacée de m’être montrée hors de moi et en perte de contrôle, même s’il s’agit de lui, que d’autre chose.

Réalisant que la bouteille de scotch trône encore sur mon bureau, je referme mes doigts autour de son goulot pour la replacer dans le minibar et le refermer, écartant toute tentation du champ de vision de mon complice et amant. « Je pensais que tu étais rentré à la maison. » Moi, je me suis attardée plus longtemps dans les sous-sol pour régler des affaires liées au Club, et j’ai cru que, le casino ayant fermé ses portes, il était rentré. « Je n’aurais pas sorti la bouteille sinon. » Ou peut-être que si et pour cause : je n’étais pas tout à fait dans mon état normal lorsque je l’ai fait. J’étais en colère, frustrée et désemparée à force de ressentir un manque dévorant, pas de mes paradis artificiels, mais bel et bien de ma petite fille. « Tu as bu beaucoup ? » Je frotte mes mains sur mon pantalon noir, et le lisse d’un dernier revers de celles-ci avant de relever mon regard vers Amos et de secouer la tête. « Ce ne serait pas grave. » Je le sais, mais je fais le choix, pas sous la contrainte mais au contraire en pleine possession de mon libre arbitre, de ne pas le confronter à des situations que sa toute récente sobriété ne lui permet pas encore de gérer. « Mais, j’ai pas envie d’être tout seul. » - « Pas tant que ça. Un verre et la moitié de celui-là. » Pas assez pour me sentir ivre ou même un peu éméchée, juste assez pour sentir la chaleur rassurante de l’alcool dans ma gorge et mon œsophage. Assez malheureusement pour que mon haleine en porte l’odeur et mes lèvres et ma langue le goût, assez pour qu’il le sente s’il m’attirait contre lui pour m’embrasser. J’attrape sur mon bureau une bouteille d’eau neuve dont je romps le sceau en plastique avant de boire quelques gorgées. Cela ne changera pas grand-chose, nous le savons tous les deux. Il n’a pas envie d’être seul. Je fais quelques pas vers lui pour l’attirer contre moi et, plutôt que de déposer mes lèvres contre les siennes, je cache mon visage au creux de son épaule. Mes cheveux sentent mon shampoing, ma nuque mon parfum et cela lui sera certainement plus agréable que l’odeur d’un cinquante ans d’âge qui méritait mieux que de maculer le sol du bureau. « Je voulais qu’on planque… tout près. » Je fronce les sourcils, mais fait disparaître cette agaçante mimique avant de me détacher d’Amos et de reculer pour avoir mon regard dans le sien lorsque je lui réponds. « On est pas obligés de faire ça nous même, je peux trouver quelqu’un. » Quelqu’un de discret et compétent : tous ne le sont pas au Club, mais ils existent, dieu soit loué. Certaines recrues sont de vrais atout. Du reste, dans les contact d’Amos et Callum, beaucoup sont également plus que qualifiés bien que plus maître dans l’art de la protection. « J’y pensais tout à l’heure. A envoyer l’une des filles, pas Cici, une qu’elle ne peut pas connaître. Elle pourrait se faire passer pour une danseuse à la recherche d’un boulot, je sais qu’il y en a dans ses rangs. » Les informations circulent, et il est de notoriété publique, tout du moins dans notre milieu, que sa petite activité de bowling tout public dissimule entre autres un club de striptease. « Elle pourrait même se faire embaucher. » J’ai fait la liste de mes petits moineaux, réfléchissant à celle qui était à la fois inconnue de Lou et qui avait assez de jugeote pour être capable de jouer le jeu et de donner le change. « Mais nous, on peut rentrer. T’as à peine dormi, la nuit dernière. » Et si je le sais, si je l’ai entendu se retourner trop de fois, c’est bien parce que, moi aussi, j’ai gardé les yeux ouverts une bonne partie de notre courte nuit.





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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptyLun 1 Mai 2023 - 7:25




SCREAMING THE NAME OF A FOREIGNER'S GOD

Fuir ! C’est ce que mon instinct m’a soufflé avec une telle force que mon tympan a sifflé. Mu par sa détermination, j’y ai songé, même annoncé. Mais, serait-ce complètement juste ? Raelyn n’a pas à s’imposer l’astreinte de cette sobriété-là. Elle a bien assez à faire avec ses propres démons qui, elle me l’avoue elle-même, lui chatouille parfois les pieds avec une plume d’oie. Alors, je lutte contre moi autant pour mon besoin - sa présence - que pour ne pas alourdir le lest de la culpabilité qui l’écrase déjà. Je tente même un sourire en me rétractant, contredisant mon intention de départ à l’aide d’un pas dans sa direction. Bien sûr, je réprime le désir de courir dans sa direction, de la serrer dans mes bras et de l’embrasser pour puiser du courage, non pas pour ne pas replonger, mais pour accepter que le temps défile sans que notre bébé ne soit de retour. «Pas te voir…» Pas à la façon d’un employé lambda ou à la manière d’un associé. «D’être avec toi.» ai-je rétabli en vérité, le répétant plus tard sans me tracasser de l’aveu de faiblesse dissimulé derrière l’asserion. La réciproque existe : je le pressens et, pour cause, nous naviguons ensemble dans le même navire, celui où la peine et le chagrin éroderont la coque jusqu’à ce qu’il coule ou qu’il chavire. «Ici, ou ailleurs.» J’adorerais que nous nous rassurions l’un l’autre grâce à un baiser ou une sage étreinte. Dans ce bureau, nous sommes à l’abri des regards indiscrets : nous n’avons plus à nous encombrer de pudeur. Mais, l’odeur de l’alcool, le parfum de malt qui embaume toute la pièce et le manque exacerbe - mon odorat paraît démultiplié - me garde de l’approcher sans avoir, au préalable, vérifier à quel péril je m’exposerai. «C’est pour ça que j’ai fait demi-tour. Le loft est si vide.» Trop depuis que nous n’y retrouvons plus, en rentrant, une Ruth sévère et à la fois attentionnée, et notre petite fille tantôt têtue qui nous attend tantôt épuisée par sa journée et donc sagement endormie. «Et, c’est pas grave. Je sais qu’il y en a une et c’est souvent plus dangereux que de la voir. Tout va bien.» ai-je déclaré, un léger sourire rehaussant mes lèvres. Je ne touche pas à mon alliance et ce n’est pas un leurre: je n’ai pas encore de messages à lui adresser. Bien entendu, je ne l’exclus pas, mais tout dépendra de ce qu’elle aura consommé et, par conséquent, de ce que l’alcool aura gommé ses parfums naturels de groseille et de lilas, et les plus artificiels fabriqués en laboratoire pour remplir des flacons achetés hors de prix par les amateurs.

Attristé de la mettre mal à l’aise, je chemine vers elle d’une demi-enjambée, l’encourageant à s’assainir de ses jugements souvent trop durs à son égard. Je réitère : je gèrerais son ivresse. J’y ressentirais une pointe d’envie, mais je tiendrai bon pour elle, pour Micah, pour que nous ne commettions aucun imprudence. Je m’occuperais d’elle, certes non sans difficulté, mais parce qu’à sa place, si cela m’était autorisé, j’aurais picolé jusqu’à plus soif, jusqu'à frôler le coma pour anesthésier la douleur. Au lieu de ça, j’apprends à vivre avec elle. Je m’efforce d’en faire une nouvelle alliée, comme l’aura été ma solitude et ma culpabilité à une époque plus ou moins révolue. J’apprends la tolérance et, quoique je soupire de soulagement que seules deux verres aient maculés le gosier de mon épouse, je tends une main dans sa direction lorsqu’elle se dirige vers moi de sa démarche chaloupée. «Deux, c’est bon pour moi. C’est toujours ton odeur.» ai-je chuchoté contre son cou duquel je me restaure de ses délices familiers. J’y puise le courage de lui avouer mes attentions : nous transformer en petites mains, non pas que je doute des compétences des gens qu’elle engage, et pas plus parce que je considère que c’est notre rôle d’ailleurs. « Je le sais, mais j’ai besoin de faire un truc. L’inaction, Rae. Ca me fout en l’air. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir encore. Je suis conscient que tu construis les choses avec intelligence, mais moi… moi je fais quoi si je ne peux pas faire ce que je sais faire ?» Tourner en rond, vérifier les angles morts des caméras de surveillance, approcher du danger pour le flairer, le respirer, me familiariser avec ses habitudes, si tant est que Lou sorte encore de son trou. Je suis un militaire, pas un homme taillé pour les discussions en messages codés par téléphone crypté ou autre connerie du genre. Les négociations, c’est le domaine de ma complice. «Je sais que ce sera inutile, mais ça me donnera l’illusion que… je fais mieux que réfléchir pour rien, ce qui donnera bientôt lieu à me morfondre jusqu’à ce que je pète les plombs. » Quiconque me côtoie sait que ça pourrait prendre plusieurs formes, dont celle que je confie avec une gravité inquiétante. «J’ai déjà réfléchi à où je pourrais poser une bombe artisanale.» Un démineur pour miner n’importe quel objet. « Et, j’ai de moins en moins de facilité à me dire que ce serait carrément signé le crime. Alors, il faut que je bouge. Il faut que…» Je dupe mon tempérament d’homme pragmatique fait pour ourdir des stratagèmes parfaits et passés à l’action sans attendre. « je fasse autre chose que dormir et ressasser. Tu comprends ? » Après, nous rentrerons. Peut-être que nous nous laverons de notre frustration autrement que sous une douche chaude. Peut-être. Sur l’heure, je reporte ces projets-là au profit d’autres qui me seront plus salutaires.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptyMer 3 Mai 2023 - 7:53


Screaming the name of a foreigner's God
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Le mal est fait mais, malgré tout, je tente d’adoucir l’amertume de la frustration et l’âpreté de la tentation. Amos ne me verra pas me mettre à quatre pattes pour éponger le sol et ramasser les morceaux de verre – j’ignore tout, du prénom de nos techniciens de surface à l’emplacement des produits ménagers – mais je peux m’excuser, faire appeler quelqu’un et, faire disparaître la bouteille de scotch haut de gamme qui nargue Amos depuis mon bureau. Je ne lui fais pas l’insulte de refermer le minibar à clé : nous avons dépassé le stade où personne, pas même lui, ne pouvait lui faire confiance concernant la boisson. Mais je suis bien placée pour savoir que chaque bouleversement, surtout les plus négatifs, laissent du terrain à l’addiction. N’ai-je pas replongé quand mon monde s’est effondré et que j’ai cru tout perdre pour de bon ? Être séparé de Micah nous plonge tous les deux dans un état de nervosité et de tension conséquent. L’idée de la retrouver rapidement en trouvant une solution – radicale et définitive de préférence – au problème que pose Lou Aberline, nous aide à canaliser ce cocktail explosive de sentiments. Mais pour Amos dont le sevrage est encore récent et peut-être fragile, est-ce trop ? Je ne le jugerais pas, le cas échéant. Je ne l’estimerais pas moins homme et pas moins admirable pour autant. Au contraire, je m’en voudrais qu’un verre fracassé contre un mur dans un moment de vulnérabilité soit l’allumette qui mette le feu aux poudres. « Et, c’est pas grave. Je sais qu’il y en a une et c’est souvent plus dangereux que de la voir. Tout va bien. » Malgré tout, je termine l’appel au poste de ménage, demandant à quelqu’un de venir nettoyer le bureau que nous partageons tous les deux au plus vite. Le temps que l’employé en poste aujourd’hui rapplique, Amos et moi serons de toute façon loin.

Le sourire de mon complice a l’air sincère, réellement sincère, et si je baisse les yeux brièvement vers ses mains, je constate qu’il n’est pas en train de jouer avec son alliance. Il n’est pas tenté ou, en tout cas, pas au point de me lancer un S.O.S. silencieux. « Deux, c’est bon pour moi. C’est toujours ton odeur. » Je n’ai pas besoin de beaucoup plus pour terminer de parcourir la distance qui nous sépare et me lover dans ses bras. J’évite toutefois de parler au de respirer trop près de son visage pour qu’il ne soit pas assailli par les effluves de whisky dans mon haleine. Si je le flatte d’un baiser, c’est toutefois la peau fine de sa clavicule qui en est le destinataire : moi aussi, j’ai besoin de lui, de le sentir contre moi et de respirer son parfum masculin. Ma perte de contrôle est assez rare pour être le signe d’une détresse plus profonde que je ne le laisse paraître. « Je le sais, mais j’ai besoin de faire un truc. L’inaction, Rae. Ça me fout en l’air. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir encore. Je suis conscient que tu construis les choses avec intelligence, mais moi… Moi je fais quoi si je ne peux pas faire ce que je sais faire ? » - « Ça me tue aussi, tu sais. » Moi aussi, je ferme à peine l’œil la nuit. Moi aussi, je ressens plus que de raison le besoin d’oublier mon quotidien au moyen de corps à corps libérateur et qui font office d’exutoire. Je ne profite pas de lui, il ne profite pas de moi : nous nous soignons au contact de l’autre. « On peut pas faire d’erreur. » Les tensions entre le Club et la Ruche sont épaisses à couper au couteau. La moindre étincelle pourrait mettre le feu aux poudres et déclencher une guerre ouverte dans les rues de Brisbane et personne ne souhaite ça. Je me moque des dommages collatéraux : je pense pertes et attention que cela attirerait sur le gang et sur ma famille.

« Je sais que ce sera inutile, mais ça me donnera l’illusion que… Je fais mieux que réfléchir pour rien, ce qui donnera bientôt lieu à me morfondre jusqu’à ce que je pète les plombs. » Sans pour autant partager le mode de pensée et d’action de mon complice et âme sœur, je comprends. Moi, j’ai besoin de penser et mettre sur pieds des plans A, B, C et tout le reste de l’alphabet, au cas où le moindre détail viendrait tout gâcher. J’ai besoin d’être certaine que je maîtrise la situation, que j’ai pensé à tout et n’ai pas oublié le moindre aspect d’une problématique donnée. Amos a besoin d’action. Il a besoin de pouvoir tout vérifier par lui-même, de s’assurer en personne que les siens sont en sécurité. Nous nous complétons et, l’un comme l’autre, la situation nous laisser frustrés. « J’ai déjà réfléchi à où je pourrais poser une bombe artisanale. Et, j’ai de moins en moins de facilité à me dire que ce serait carrément signer le crime. Alors, il faut que je bouge. Il faut que… Je fasse autre chose que dormir et ressasser. Tu comprends ? » Doucement, je pose mon majeur et mon index sur ses lèvres, que je caresse de la pulpe de mes doigts. « Je comprends. » Il n’a plus besoin de me gagner à sa cause : si je ne me réjouis pas de passer plusieurs heures pliées en deux dans la voiture, je comprends. Et que sont-elles ces heures si elles ont le pouvoir de tenir ses démons à l’écart ? « Si j’avais la certitude que cela règlerait tout, crois-moi, la bombe artisanale serait mon premier choix. » Un maximum de dégât en un minimum de temps, une attaque possible à distance et avec un minimum d’implication : il s’agit là de mon genre d’arme favorite. Je mentirais si je prétendais que l’idée de faire sauter le bowling de la métisse ne m’a pas déjà caressé l’esprit. « Je rêve de l’égorger une nuit sur deux. » Dans ces derniers, son sang coule sur mes escarpins Prada sans que je n’éprouve le moindre dégoût : non, que du soulagement. « Et ça n’a jamais été aussi jouissif et satisfaisant. Allez viens, on y va. » Autrement dit : je t’ai entendu et compris. Si la situation avait été tout autre, je n’aurais rien eu contre ce genre de frisson qui nous rappellerai certainement nos débuts, lorsque pour vivre heureux, nous vivions cachés.

Dans l’ascenseur, je le laisse m’attirer contre lui et passer un bras autour de mes épaules. Mon dos contre son torse, je referme mes doigts autour de son avant-bras et profite en silence de la chaleur de son corps. Ils sont rares, ceux qui osent monter avec nous. Notre place de parking étant la plus proche de l’entrée, nous n’avons que quelques pas à faire une fois au parking pour nous glisser dans la berline qui emprunte rapidement la sortie des installations souterraines. « Je pensais que tu nous aurais prévu des casquettes noires et des lunettes de soleil, pour l’anonymat. » Je ne prends pas les choses à la légère, mais j’ai toujours eu besoin d’apporter une dimension humoristique aux choses pour les dédramatiser. J’affiche toujours bien plus de sérénité que je n’en ressens. « Jusqu’où on s’approche ? A quoi on prête attention ? » C’est inutile, nous le savons tous les deux et l’avons acté, mais je joue le jeu consciente que l’objectif n’est pas de déjouer les plans d’Aberline dans leur entièreté, pas ce soir.





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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptyMer 3 Mai 2023 - 23:10




SCREAMING THE NAME OF A FOREIGNER'S GOD

Mon abstinence ne regarde que moi. Aurais-je dans l’idée de me poudrer le nez que je ne m’abstiendrais pas - ceci étant, la drogue ne compte pas parmi mes vices -, je prendrais simplement des précautions pour ne pas exposer ma complice à mon délit. Et, n’est-ce pas vrai pour elle-aussi ? N’était-elle pas persuadée que j’avais déserté les lieux ? Rien ne laissait présager que j'opterais pour un demi-tour parce que la solitude du loft me pèse. Je n’ai semé aucun indice autour de moi. Dès lors, je ne nourris aucune rancoeur envers une Raelyn embêtée de m’exposer à l’odeur reconnaissable du scotch. Son embarras est même de trop puisque j’ai décidé en mon âme et conscience de ne pas ressortir de cette pièce après y avoir songé sérieusement. C’est moi qui ai choisi d’amorcer un pas dans sa direction, qui l’ait questionnée afin d’évaluer où se situe son curseur entre ébriété et son contraire. J’ai estimé être assez fort pour affronter mes démons, les jugeant moins oppressants que le désir d’être aux côtés de ma dulcinée. Ils ne sont plus grand chose quand je rêve d’enlacer mon épouse, de la presser contre mon corps engourdi par l’inaction, d’embrasser ses lèvres ou son cou, de puiser du courage à son contact pour que notre épreuve - Micah est loin et nous souffrons - paraissent coercible. Je ne vaudrais pas mieux qu’un hypocrite si je me crispais, si je ronchonnais ou si je jugeais l’attitude enviable de Raelyn. Moi aussi, je boirais bien un verre de whisky sans glace pour apaiser mes craintes. Sauf que le geste nourrirait mes démons et, heureux - tout autant qu’on puisse l’être - d’être transporté par le raisonnable, je me réjouis de ne pas jouer d’instinct avec mon alliance. Avec le temps, ce n’est plus un acte calculé. Je réalise ô combien je suis plus fort grâce à l’oeillade intéressée de ma partenaire en direction de mes mains. Je me souviens m’être gorgé de fierté, ce qui a soufflé dans mon dos le vent de l’authenticité. A présent que ma conjointe approche, qu’elle s’appuie contre mon torse et que mes bras s’enroulent autour de son corps - une main repose au creux de ses reins, l’autre à hauteur de ses épaules - je livre les causes de mon retour à l’Octopus. «Je sais qu’on n’y a pas le droit et on n’en fera pas. Mais, il faut que je balise le terrain. Il le faut.» ai-je insisté pour le bien de ma santé mentale. J’expose pour atteindre mon objectif une série d’arguments tantôt valables tantôt caduques et je remercie d’un baiser - au diable les relents d’alcool dans son haleine - ma compréhensive épouse. Certes, il est bref. Il n’est pas appuyé comme de coutume, mais il est porteur d’un message agréable pour l’avenir : je ne suis plus à deux doigts de la rechute. « Si j’étais convaincu que c’était la solution, je l’aurais déjà fabriquée.» Au moins, une bombe, ce serait rapide. Malheureusement, mon passé de démineur tournerait les radars de la police et des membres de la ruche vers nous. En conclusion, c’est une aussi mauvaise idée que d’égorger notre ennemie en public. Elle ne précise pas, ma dulcinée, mais je suis convaincu que, dans son rêve, des spectateurs la félicitent d’avoir défalqué le monde de l’engeance Aberline.

Mon idée de tourner autour du bowling nous apportera-t-elle quelque chose ? Non ! Aucun doute. Elle ne règlera pas la situation. Ceci étant, content d’avoir de quoi gruger mon esprit, je ne traîne pas à nous guider vers l’ascenseur. A l’intérieur, je suis remuant comme un gosse, mais je ne néglige pas de garder Raelyn prisonnière de mes bras. Je la respire encore et m'enorgueillis d’être à peine interpellé par les relents de sa faible consommation d’alcool. Je lui chuchote un «Merci» d’accepter de perdre son temps pour assouvir l’une de mes lubies. Et, dans le parking, je ne résiste pas à un éclat de rire tandis que je lui sors les dites casquettes. «Il fait nuit. Les lunettes de soleil auraient attiré l’attention, mais j’y ai pensé, j’avoue.» J’ai levé les bras en signe de culpabilité, songeant qu’il est agréable de rire un peu en ces temps troublés. J’ai grossi le trait en vissant sur ma tête celle qui m’est destinée et sur celle de ma partenaire, le même modèle noir charbon et sans artifice. «Elle te va à ravir.» me suis-je exclamé en grimpant derrière le volant. La légèreté de l’instant est de courte durée. Déjà j’expose mon pseudo plan d’action. «On tourne autour à vitesse normale pour évaluer la fréquentation à cette heure-ci. Puis, on se gare sur le parking d’en face, en angle mort. Je pousserais bien le vice à descendre pour une partie de bowling, mais j’ai peur que ça tourne mal. Alors, dans un premier temps, on se contentera ça. On essaie de voir sui s’occupe d’elle : les gens chargés de paquets, de bouffes, des livreurs éventuels. Tout ce qui pourrait nous aider à retracer son emploi du temps en attendant qu’elle daigne te répondre. Elle ne l’a toujours pas fait, pas vrai ? » Au contraire, j’aurais été informé. Au lieu de ça, c’est silence radio. «Peut-être que l’on peut aussi s’arranger pour que quelqu’un de la ruche nous voit, quelqu’un d’influent, qu’elle ait l’impression que l’étau se resserre un peu.» Toutes ces phrases ne sont qu’un ramassis de conneries. Rien n’a été pensé et réfléchi au préalable. Cette planque, elle m’est venu comme une envie de pisser alors que j’abordais mon véhicule pour rentrer au loft. En conclusion, rien de tout cela ne ressemble au militaire qui, avant d’intégrer le Club, avait dessiné des plans plus précis les uns que les autres pour détruire sa cible. « C’est brouillon parce que je suis pas con.» Nous ne gagnerons rien de cette escapade, si ce n’est peut être quelques heures loin de la maison où nous ne retrouverons pas Micah. « J’avais besoin, c’est tout. Et puis, ça ne me déplaît pas de jouer les espions de fortune avec toi.» ai-je admis en haussant les épaules tandis que nous approchons du quartier visé. «Tu veux m’expliquer ? Ce qui t’a mis hors de toi tout à l’heure ? » Les excès de colère, c’est ma spécialité depuis mon sevrage. L’ire de Rae est plus modérée habituellement. «C’est de l’impatience ou il s’est passé un truc ? » Autour de nous, le quartier est presque mort et je me désespère d’avoir cédé à cette pulsion inutile de me tenir dans le coin. «Une mauvaise nouvelle de la part du moineau ? » Elle est parfois corbeau de mauvais augure : c’est indéniable. Ne sortait-elle pas du bureau juste avant mon intrusion ? «Où elle a encore réussi à se foutre dans la merde ? » Ce dont nous n’aurions pas besoin pour le moment, que du contraire.


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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34323 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptyLun 8 Mai 2023 - 4:13


screaming the name of a foreigner's god
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 873483867

La tension dans les rues de la ville, notamment aux frontières entre mon territoire et celui de Lou – tout cela s’étant régulé de façon naturelle puisque nous ne nous sommes jamais assises à la table des négociations pour acter quoi que ce soit – est palpable, lourde et anxiogène. Si je sais naviguer dans ces eaux troubles sans perdre tous mes moyens, je ne suis pas imprudente pour autant. Je ne minimise pas sous couvert d’un courage qui s’apparenterait bien plus à de la bêtise et pour cause : Mitchell a montré à tous ce qu’il se produisait lorsqu’on se croit intouchable. N’ayant pas la moindre envie de voir les forces de l’ordre débarquer au casino pour une descente qui ferait mal à l’image de l’établissement et à mes rangs j’avance avec prudence, certaine que détenir toutes les données du problème posé par Lou Aberline est la meilleure façon de la battre à son propre jeu, celui de la terreur et de l’intimidation.

Mais ce qu’Amos propose, ce n’est pas de foncer dans le tas et je le comprends. S’il ressent le besoin de s’aventurer aux frontières du territoire de la ruche, c’est pour se laver de l’impression que l’inaction est synonyme d’insulte envers ma poupée, synonyme d’un abandon. Observer sans se faire prendre, ce n’est pas risquer de mettre le feu aux poudres. Mais encore faut-il s’assurer qu’à aucun moment nous ne serons reconnus par l’un des sbires de la reine des abeilles et mon visage – et le sien dans une autre mesure – et largement connu au sein de ses rangs. « Je sais qu’on n’y a pas le droit et on n’en fera pas. Mais, il faut que je balise le terrain. Il le faut. » Amos est un militaire et, pour ne pas ressentir un sentiment de perte de contrôle, il doit traquer et observer. Ses arguments font mouches puisque j’entends surtout qu’il s’agit d’un moyen de tromper sa culpabilité et le manque de sa fille. « Si j’étais convaincu que c’était la solution, je l’aurais déjà fabriquée. » J’esquisse un sourire qui manque de vigueur, avant d’ajouter. « J’aime savoir que tu es parfaitement capable de le faire. » Est-ce tordu ? Peut-être. Est-ce que je m’en moque ? Assurément. « Merci. » - « Ne me dis pas merci. » Ne le fais pas quand nous sommes une équipe et que l’accompagner dans sa quête, qu’elle soit rationnelle ou pas, n’a rien d’un sacrifice ou d’un effort.

Au moins, notre berline noire est un modèle courant dans la région. De nuit, il est difficile de différencier une vitre teintée d’une vitre normale et cette particularité se fondra dans la nuit quand, de jour, elle aurait forcément attiré l’attention sur nous. « Il fait nuit. Les lunettes de soleil auraient attiré l’attention, mais j’y ai pensé, j’avoue. » J’attrape du bout des doigts l’accessoire qu’il me tend, avant de l’observer sous toutes ses coutures et de le visser sur ma tête. « Elle te va à ravir. » - « Profite, c’est la première et dernière fois. » Qu’il me voit avec une casquette sur la tête, aplatissant une crinière dont je prends rigoureusement soin. « Tu devrais envisager d’en faire broder avec le logo de l’Octopus et d’ouvrir une boutique souvenir. Ça ferait fureur. » Je glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille et glisse ma main sur sa cuisse, par habitude, avant qu’il ne démarre le moteur de la voiture. Ironiquement, sa petite affaire tout public n’est qu’à quelques grandes artères du Casino. Excentré, le bowling se situe dans le quartier le moins fréquentable de la ville : la métisse a trouvé le genre de terrain qui lui va au teint. « On tourne autour à vitesse normale pour évaluer la fréquentation à cette heure-ci. Puis, on se gare sur le parking d’en face, en angle mort. Je pousserais bien le vice à descendre pour une partie de bowling, mais j’ai peur que ça tourne mal. Alors, dans un premier temps, on se contentera ça. On essaie de voir sui s’occupe d’elle : les gens chargés de paquets, de bouffes, des livreurs éventuels. Tout ce qui pourrait nous aider à retracer son emploi du temps en attendant qu’elle daigne te répondre. Elle ne l’a toujours pas fait, pas vrai ? » - « Non, tu as raison : pas de partie de bowling. Pas nous, on nous reconnaîtrait. » C’est bien pour cette raison que je n’envoie dans l’antre de la bête que des visage qui sont inconnus à Lou et contre lesquels elle n’aura pas pu faire du lobbying auprès de ses employés. « Non, elle ne l’a pas fait. Mais à sa place, je me laisserais mijoter aussi. » D’autant plus qu’elle doit se sentir en position de force, l’ancienne prostitué. Nous jouons tous à son petit jeu parce qu’elle a menacé ma fille, mais elle finira par le regretter. « Le parking d’en face, c’est quoi ? Un magasin ? » Un établissement ouvert ou fermé ? Si la berline noire et la seule à s’y garer, nul doute qu’elle attirera l’attention. « L’idéal, c’est le plus proche possible mais sur le parking d’un établissement fréquenté, un lieu de passage important. » Dans ce genre d’endroit, personne ne remarque une voiture qui reste un peu trop longtemps sans que personne en descende. « Peut-être que l’on peut aussi s’arranger pour que quelqu’un de la ruche nous voit, quelqu’un d’influent, qu’elle ait l’impression que l’étau se resserre un peu. » Je grimace à cette idée-là. De mon côté, j’ai toujours préféré la méthode sournoise, et je préfèrerais que ce ne soit pas le cas. Être aperçus, c’est prendre le risque de compliquer le boulot de nos espions, militaires ou moineaux. « Si on nous repère, elle sera aussi plus suspicieuse. » Et plus prudent, ce qui n’arrange pas notre affaire. De mon côté, j’aimerais conclure d’un tâchons d’être discrets dont Amos n’aurait pas besoin en temps normal : son comportement sort de ses schémas habituels et il s’en justifie sans que je n’ai le temps de m’interroger. « C’est brouillon parce que je suis pas con. J’avais besoin, c’est tout. Et puis, ça ne me déplaît pas de jouer les espions de fortune avec toi. » Je l’observe, avant de hocher la tête. « Tant qu’on est discrets, il n’y a pas de mal à observer un peu. » Autrement dit : si tu en as besoin, c’est ce que nous allons faire et je ne poserais pas de question ou ne ferais pas la moindre remarque si ce que je pense de cette planque que je juge inutile. Pas tant que nous ne mettons rien en péril.

« Tu veux m’expliquer ? Ce qui t’a mis hors de toi tout à l’heure ? C’est de l’impatience ou il s’est passé un truc ? » Je jette des coups d’œil dehors, grinçant des dents en découvrant un quartier peu animé. Redcliffe et ses rues coupe gorge : un vrai bonheur. En entendant sa question, je tourne la tête dans sa direction. « Une mauvaise nouvelle de la part du moineau ? Où elle a encore réussi à se foutre dans la merde ? » - « Non. Cici a l’air d’avoir compris qu’il fallait me prendre avec prudence tant que Micah serait absente. » Comme tout le monde, elle ne sait pas grand-chose de plus. Mais elle n’est pas idiote, et a noté que j’étais d’humeur massacrante et que notre fille n’était plus dans le coin. « C’est presque un miracle. » Tant l’imprudente de la petite blonde est légendaire et sa grande gueule parfois un vrai calvaire pour quelqu’un qui, comme moi, n’aime pas avoir à se justifier auprès de subordonnés. « L’impatience. Les choses qui stagnent. D’après elle et les autres filles - » Celles qui espionnent Lou au quotidien. « - l’emploi du temps de Lou est imprévisible. Presque comme si c’était volontaire. » Autrement dit : elle rend visiblement la tâche ardue à quiconque voudrait frapper. « Je me demande si elle a commencé à parler. Si elle fait des progrès qu’on est pas là pour voir. » Micah et plus Lou, de toute évidence. « Et ça me tue à petit feu de me poser ce genre de question. » Je ne devrais pas. Parce que mon bébé devrait être en sécurité pour que je rentre auprès d’elle tous les soirs.





:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Lun 22 Mai 2023 - 3:42, édité 1 fois
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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptyLun 15 Mai 2023 - 5:19




SCREAMING THE NAME OF A FOREIGNER'S GOD

Et par capable, ma complice entend “apte” et “prêt”. Si l’opportunité m’était offerte de transformer le bowling en théâtre pour un feu d’artifices que je n’hésiterais plus. C’est pour ce faire que je lui aurais demandé de m’accompagner sur le territoire de sa rivale. Je ne me serais pas contenté de proposer une ronde que je sais vaine, mais qui aura le mérite d’apaiser mon esprit rendu fou par l’absence de ma petite fille. Malheureusement, un tel spectacle attirerait les flics jusqu’au casino. Certes, le dispositif de sécurité autour du Club, dans les sous-sols, est bien pensé. Je l’ai imaginé et mis en place avec l’aide de ma compagne de mon vieil ami Callum. Mais, un tel acte public -  les faits seraient relatés dans la presse locale - collerait une cible dans le dos de mon épouse, par ma faute, et je m’y refuse. Il est hors de question que mon empressement à retrouver la petite lui cause le moindre souci. En temps normal, nous fonctionnons ensemble, nous décidons en binôme. Lorsque nous délaissons nos peaux d’amant pour devenir de simples parents, cette habitude devient exemplaire. Suis-je toutefois à l’aise avec mon inaction ? Non ! Je subis plus que je ne vis. Je survis… Je me bats contre mille tourments portant des noms différents. Cette légèreté, après que je lui ai tendu une casquette noire, m’aura cependant fait du bien, au même titre que la bonne volonté de Rae à se prêter à mes jeux absurdes.  se prêter à mes jeux absurdes. «C’est un tort. Elle te va plutôt bien.» ai-je affirmé, faisant mine de la réajuster, mon regard plus focalisé sur le sien que sur le réel résultat de son accessoire sur sa beauté. Un jour, je l’ai taquinée en déclarant qu’elle n’était pas objective, qu’elle me trouverait séduisant si je m’affublais d’un sac poubelle. L’inverse existe aussi. Le sien serait-il en jute qu’elle alimenterait toujours le foyer de mon désir. «Elle te ressemble.» ai-je lancé à la volée au milieu de ce parking. Bientôt, nous embarquerons en voiture. Sur l’instant, qui dure quelques secondes trop courtes, j’oublie pourquoi je nous impose cette aventure nocturne. «A Micah. Elle est aussi belle que toi.» La sincérité sue de ma voix et, un baiser plus tard, un que j’aurais souhaité plus long - il l’aurait été si je n’étais pas noyé dans le flot de mes angoisses - je m’installe derrière le volant d’une berline noire, ma passagère aussi parée que je ne le suis à perdre son temps et à l’assumer à cause de mes caprices. «Et je note, pour la boutique souvenir. ça pourrait plaire aux touristes.» ai-je considéré pour clore ce chapitre.


Le début de notre périple vers les terres hostiles de la ruche aura servi à partager mes hypothèses peu abouties, ce qui me ressemblent peu. J’ai agi sous le joug de la spontanéité. Soumis à l’odeur de l’alcool du bureau, résolu à ne pas fuir mon addiction quand ma conjointe avait visiblement de mes bras pour s’apaiser, j’ai improvisé et je le fais encore de suite en élaborant un plan décousu. Je le dépose sur l’accoudoir avec ses erreurs de conception, tout prêt à le remettre en question puisque Lou nous fait mariner comme de la barbaque de barbecue. ça fonctionne : mes neurones commencent à griller les uns après les autres. Je m’abstiens de répliquer : j’aurais l’impression de radoter. « Un magasin de bricolage, je crois.» J’ai lancé un regard sur l’horloge digitale de la voiture et j’ai renoncé à l’idée. «Qui doit être fermé à cette heure-ci. Mouais. Mauvaise idée. Il y a un club de jazz pas loin par contre, mais je ne suis pas sûr qu’on puisse repérer les allées-venues du parking sans avoir de jumelles.» J’en ai, dans le coffre, c’est évident. «Et deux personnes dans une bagnole qui se partagent des jumelles, c’est trop suspect. On va rester sur ce que tu as dit : on va essayer de rester les plus proches possibles, dans les angles morts des caméras et s’il n’y en a pas, on roulera…» Nous parcourons des kilomètres pour aborder les alentours du fief de la métisse à des moments réguliers, mais éloignés. «Je n’ai pas envie qu’elle se planque encore plus longtemps.» Et, pour cause, je n’en peux plus d’attendre. Je suis épuisé d’espérer qu’un miracle, qui ramènerait la raison la dirigeante qui menace ma fille, s’opère enfin et nous rende ainsi la vie plus facile. Profitant des bienfaits d’être davantage dans le vif du sujet, quoique l’approche ne nous servira en rien, je m’inquiète soudain des causes provoquant une rare perte de contrôle chez ma compagne. J’ai émis des suppositions qu’elle a balayées et mon cœur s’est déchiré plus encore face à ses explications. «Je comprends.» J’ai attrapé sa main dans la mienne que j’ai pressée doucement pour ponctuer mon assertion. «Et, effectivement, c’est volontaire. Elle se doute qu’on a envoyé du monde pour la surveiller et essayer de la prendre par surprise.» Lou est une aliénée, mais une aliénée intelligente, ce qui exacerbe ma méfiance puisque ces deux caractéristiques font d’elle un être dangereux. La question, finalement, c’est : “l’est-elle autant que des parents qui se battent pour la vie de leur progéniture ?”  Non ! Impossible. Il n’est rien qui puisse obliger un Homme à se surpasser si ce n’est l’amour qu’il porte à ses propres enfants.


D’un geste du menton, j’ai désigné une place correspondant aux conditions : un parking bondé et beaucoup de passages. J’attends le feu vert de ma dulcinée avant d’y ranger la voiture et, dans un même temps, je digère ces confidences qui font écho aux miennes. «Moi aussi. Je me demande la même chose. Je vais même plus loin. Je me demande si elle se rappellera moi, si elle ne va pas se mettre à pleurer quand on aura la joie de la retrouver. Je n’arrive pas à me dire que j’exagère, que je ne suis pas rationnel, mais… le problème, les délais. Comme toi, je n’arrive pas à évaluer quand toute cette merde s’arrêtera et… et ça ne fait qu’en rajouter une couche. Je l’ai déjà vécu, je veux pas le revivre et, surtout, je veux pas que ça t’arrive à toi.» Je ne veux pas qu’elle ressente cette détresse qui m’a écrasée lorsque je revenais de mission. «Et, plus ça m’inquiète, moi j’arrive à tirer une idée de génie de mon chapeau.» Ce que je ne remets en question, c’est cette solution qu’était l’éloignement. Bien que je n’arrive plus à penser correctement, je ferme les yeux persuadé que, même si nous échouions, Rae et moi, notre fille nous survivrait.


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Raelyn Blackwell
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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptyMer 17 Mai 2023 - 2:09


screaming the name of a foreigner's god
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 873483867

« C’est un tort. Elle te va plutôt bien. » J’éclate de rire – c’est rare, ces derniers temps – sans jeter le moindre coup d’œil au rétroviseur pour confirmer ce que je sais déjà : Amos n’est pas objectif. Personne n’est à son avantage avec ce genre d’accessoire vissé sur la tête, personne qui passe des heures à coiffer sa crinière ou à travailler son maquillage, en tout cas. Ma seule réaction reste donc un regard complice, le genre de regard en coin qui dit à d’autres sans avoir besoin que le moindre mot ne soit prononcé. Finalement, je conclus en prenant la parole avec un air innocent. « Je peux la mettre à l’envers si ça te déconcentre trop comme ça. » Jamais de la vie. Je ne suis pas un vulgaire caïd des cités. Le jour où Amos aura le loisir de me voir arborer ce look est loin, même dans le cadre d’un jeu de rôle, nous pouvons nous montrer plus créatifs, je n’en doute pas. « Elle te ressemble. » Sans que la tendresse ne quitte mon regard, je fronce les sourcils. Micah ? Il ne peut que s’agir d’elle, et si je n’étais pas touchée par la déclaration inattendue, j’aurais certainement plaisanté en lui demandant quel jour il a osé mettre une casquette sur la tête de notre parfaite et délicate princesse. « Micah. Elle est aussi belle que toi. Et je note, pour la boutique souvenir. Ça pourrait plaire aux touristes. » - « Elle a aussi beaucoup de toi. » Et si le sujet de sa première fille n’est pas tabou, j’évite autant que je le peux de voir des photos de Sofia, je ne cherche pas à mettre la main sur des clichés de son ainé parce que j’aime savoir que Micah est unique, qu’il ne retrouve pas sa demi-sœur en elle. J’aime croire que puisqu’elle est nôtre, et pas le fruit de son amour avec une autre femme, une que je méprise, ses traits ne sont pas comparables à ceux d’une autre. Evidemment, je le tais. Je sais que c’est indélicat, autant qu’il s’agit d’une pensée incontrôlable. Du reste, à chaque fois que je retrouve Amos en Micah – son sourire, ses yeux – je suis terrassée par un vent de tendresse. « Quand elle sourit. C’est à toi qu’elle ressemble quand elle sourit. » Et je n’ai pas besoin de sortir mon téléphone pour vérifier ma théorie – ce n’en est pas une – en regardant une photo de ma princesse. Son visage est net, dans mon esprit.

« Un magasin de bricolage, je crois. Qui doit être fermé à cette heure-ci. Mouais. Mauvaise idée. Il y a un club de jazz pas loin par contre, mais je ne suis pas sûr qu’on puisse repérer les allées-venues du parking sans avoir de jumelles. » Et les jumelles manquent de discrétion : je n’ai pas besoin de faire la remarque puisqu’il en vient exactement à la même conclusion. « Et deux personnes dans une bagnole qui se partagent des jumelles, c’est trop suspect. On va rester sur ce que tu as dit : on va essayer de rester les plus proches possibles, dans les angles morts des caméras et s’il n’y en a pas, on roulera… » Ma grimace exprime à ma place ce que je ressens : je ne veux pas que nous nous mettions en péril – ou plutôt la possibilité d’agir et d’agir vite – à cause d’un manque de prudence. Je sais et comprend ce qui pousse Amos à avoir besoin de se sentir agir, mais je suis cartésienne et rationnelle : j’ai besoin de sentir que tout cela est maîtrisé et cela ne l’est pas : il l’a dit lui-même. Amos est conscient qu’il réagit à une pulsion, un besoin qui n’a rien de rationnel. « Je n’ai pas envie qu’elle se planque encore plus longtemps. » - « Elle est lâche. » En plus d’être déséquilibrée. « A une époque j’ai cru que je pourrais réussir à ressentir une forme de respect pour elle. » Pour sa détermination à se venger de Mitchell. « J’ai cru qu’elle avait peut-être caché une sacré dose de force de caractère et d’implacabilité pendant tout ce temps. » Pendant qu’elle n’était qu’une pute effrayée au sein du Club. « Mais je me trompais. C’est une adolescente, une adolescente capricieuse et à moitié folle. Mais une gamine lâche. » Une qui, malgré ce qu’il a fait, n’a pas eu ce qu’il fallait en elle pour abattre Mitch : l’Américain l’aurait mérité, de mourir de sa main. Seulement, elle a tout mélangé, et elle a laissé sa cupidité l’éloigner des choix les plus intelligents et judicieux. « Je comprends. Et, effectivement, c’est volontaire. Elle se doute qu’on a envoyé du monde pour la surveiller et essayer de la prendre par surprise. » - « Oui, peut-être. » Mais elle est tellement mégalomane et pétrie pas un sentiment de toute puissance qu’il est possible que ce ne soit pas le cas. Je l’ignore et, si je la pense idiote, je préfère ne pas tout miser sur sa simplicité d’esprit. « Elle finira par faire une erreur. Elle est bien loin d’être un génie du crime. » Je l’espère, je compte dessus. « Et si elle tarde trop, on l’y poussera. » Elle est prévisible, Aberline, et trop facile à provoquer.

« Moi aussi. Je me demande la même chose. Je vais même plus loin. Je me demande si elle se rappellera moi, si elle ne va pas se mettre à pleurer quand on aura la joie de la retrouver. Je n’arrive pas à me dire que j’exagère, que je ne suis pas rationnel, mais… le problème, les délais. Comme toi, je n’arrive pas à évaluer quand toute cette merde s’arrêtera et… et ça ne fait qu’en rajouter une couche. Je l’ai déjà vécu, je veux pas le revivre et, surtout, je veux pas que ça t’arrive à toi. » D’une certaine façon, je le vis déjà, et lui le vis à nouveau. Nous sommes séparés de Micah et nous ignorons quand nous la reverrons, nous ignorons tout jusqu’à la personne qui s’occupe d’elle. Accablée par cette pensée, je laisse ma tête reposer sur l’épaule d’Amos et je ferme les yeux : la mission de surveillance attendra. C’est lui qui en a besoin, moi je n’ai besoin que de sentir sa présence, la chaleur de son corps contre le mien. « Et, plus ça m’inquiète, moins j’arrive à tirer une idée de génie de mon chapeau. » Un air grave sur le visage, je reste silencieuse quelques secondes qui deviennent des minutes et, finalement, je redresse ma tête pour pouvoir plonger mon regard dans le sien. « Si elle ne répond pas à mon message - » Celui que je lui ai envoyé en début de semaine, pour parler d’une rencontre. « - Je lui en enverrai d’autres. Des moins civilisés. » Pour retrouver ma fille et la placer définitivement hors de danger, hors des griffes d’Aberline, je suis prête à lui faire livrer la tête de l’un de ses mignons sur un plateau. « Et si elle ne répond pas, je la piègerai. » De quelle façon, je l’ignore encore. « Ou je trouverai un moyen de le forcer lui à la piéger. » Lui, son bras droit et traître, Solas Forthys. Je déclencherai un bain de sang s’il le faut pour Micah, si c’est ce qui nous la ramène. « Je laisserai pas ça arriver. » Doucement, j’attraper le visage d’Amos entre mes mains. « Je la laisserai pas me faire vivre ça et te faire revivre ça. »





:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Lun 22 Mai 2023 - 3:42, édité 1 fois
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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptySam 20 Mai 2023 - 6:46




SCREAMING THE NAME OF A FOREIGNER'S GOD

Ainsi, son éclat de rire pour une boutade, m’aura conquis et ça fait du bien. C’est plaisant d’être à nouveau charmé par la spontanéité de cette maman pourtant en souffrance. Elle m’aide à me rappeler que notre douleur est temporaire et qu’on s’en fout si notre expédition d’aujourd’hui est inutile. Elle nous aura au moins permis de savourer un instant simple et naturel de la vie, un qui retapissera bientôt notre quotidien, dès que notre petite fille sera de retour à la maison. C’est inévitable. Tant que Rae et moi formerons un binôme visant le mile d’une cible identique, rien ne pourra nous arrêter. Rien ne sera jamais en mesure d’arrêter notre locomotive lancée à pleine vitesse. «Pour me venger de m’avoir enfoncé un casque de scaphandre sur la tête ? Je pourrais le faire moi-même.» l’ai-je taquinée sans culpabiliser d’accrocher un sourire espiègle sur mon visage. Ces derniers temps, mes traits sont tirés. Nul doute que la grimace les détendent assez pour que nous cultivions, durant une seconde, un sentiment de normalité. «Et je suis certain que je te trouverais toujours aussi belle.» Je ferme la parenthèse d’un clin d’oeil, tenté d’approcher mes mains de la casquette. J’ai esquissé le geste, je l’ai troqué pour un autre, pour un baiser dont j’ai cruellement besoin. Qu’il y-a-t-il de plus beau que de sceller ce moment empli de nostalgie, celle de notre quiétude, de notre amour du jeu que la passion nourrit et que la naissance de Micah n’a pas érodé. Je lui exprime aussi toute ma gratitude. Elle se plie à mon caprice et, grimpant en voiture, je feins de ne pas entendre qu'elle ne compte pas. Elle est à ma cause acquise, mon épouse. Je suis sa soupape de sécurité. Elle est mon garde-fou. Si mes lubies ne brillent pas de la lueur de l’insensé, que me refuserait-elle ? Auquel de ses voeux n’accéderais-je pas, dussé-je embarquer dans une fusée pour lui décrocher la lune. Notre dévotion n’a d’égal que notre affection débordante pour notre princesse, que notre volonté à la récupérer à nos côtés au plus vite, que notre détermination à nous débarrasser de la menace qui bouscule notre équilibre. Micah gravite au coeur de nos préoccupations et, naturellement, la conversation tourne autour d’elle. Je relève une ressemblance entre la mère et la fille. Ma complice pointe du doigt l’un de nos points communs et elle m’ebranle. Elle me remue plus que je n’oserais l’exprimer étant donné mes difficultés du début de soirée. J’ai été mal à l’aise face aux relents d’alcool. J’ai lutté contre une envie de boire et j’ai gagné…, une bataille. La guerre n’est pas remportée cependant. « Et à toi qu’elle ressemble quand elle est contrariée.» l’ai-je titillée pour masquer mes émotions moins par pudeur que par instinct de préservation. C’est lui qui me pousse à grimper en voiture pour rouler en direction du territoire de Lou Aberline.


Nous tricotons à la hâte un plan de filature. Evidemment, les mailles sont irrégulières. Nous en avons peut-être sauté une ou deux. Mais, qu’importe… agir réchauffe mon moral à l’image de notre discussion précédente, quoique ces moments soient affadis par les questions qui fâchent : l’inertie de la reine des abeilles, sa folie et, d’une certaine manière, de la mienne. Ma complice ne l’exprime pas ouvertement, mais je déchiffre ses regards à merveilles. Elle n’aime pas les risques consécutifs à notre aventure improvisée. Je ne le devine pas, je le sais. Nous sommes de ceux qui adorons la précision. De coutume, j’opère en militaire méthodique. Ce jour, je me fie - à tort ? - à l’émotionnel et je ne parviens pas à me raisonner. Peut-être l’aurait-elle pu, Raelyn. Elle aurait assurément réussi là où j’échoue lamentablement. Je me le répète à mesure que nous approchons du bowling. « Je ne le suis pas plus qu’elle.» ai-je répliqué tandis que ma complice brosse le portrait de sa nemesis. « Et j’ai à perdre. Je ne dirais pas la même chose d’elle.» Or, les gens de son espèce, ceux qui s’attardent sur leurs échecs plus que sur leurs réussites, deviennent définitivement plus dangereux que la moyenne. «Je ne sais pas si elle mérite du respect, mais Mitchell l’a sous-estimée et on ne commettra pas la même erreur.» N’est-ce pas, pourtant, ce que je suis en train de faire en roulant à vitesse lente dans le quartier ? Les battements de mon coeur sont plus rapides que les kilomètres heures affichés au compteur, mais la force de mes confessions m’empêchent d’en analyser la cause.

Pour borner les frontières de l’étendue de mes peurs, je dois puiser dans mes vieux traumas. Je suis obligé de me souvenir de l’époque où je partais en mission pendant des mois, où je n’entrais en contact avec ma famille dissolue à l’aide de téléphone satellite, pas tous les jours, car nous étions trop nombreux. Je me souviens de la méfiance de Sofia après mes absences lorsqu’elle n’était qu’un bébé, de mon sentiment d’avoir à la réapprivoiser aussi longtemps que durait mes permissions ou mes récupérations. Evidemment, je suis touchée par les promesses de ma conjointe : je ne revivrai pas ces expériences avilissantes pour un papa amoureux de sa progéniture et elle se les évitera. J’y crois au-delà du raisonnable puisque ma dulcinée me prive du loisir de la remise en question. Profitant que nous soyons arrêtés, elle enserre mes joues entre ses mains en coupe, elle fixe mon regard dans le sien et, mon corps pivoté vers elle, je bois ses paroles comme l’alcoolique - sans mauvais jeux de morts - avale tout de go un verre de whisky. «J’ai confiance en toi.» ai-je juré, mes deux mains posées sur ses épaules. «C’est ton terrain et j’ai confiance en toi.» Je lui ai décoché un sourire, je lui ai dérobé un baiser léger et, rattrapé par une angoisse grandissante, mes yeux se sont agrandis. «Une erreur. Tu as parlé d’une erreur tout à l’heure. Et si j’étais en train d’en faire une ? » Ni une ni deux, j’ai redémarré le moteur, j’ai manoeuvré la berline et, sans me précipiter, j’ai viré à droite au premier carrefour. Je me suis volontairement éloigné de la Ruche avec la même prudence que pour y venir, exception faite de celle qui consistait justement à ne pas approcher. « Je sais juste plus quoi faire pour que ça avance…» Le dépit se dessine sur mon visage tantôt enveloppé par la prise rassurante de ma dulcinée. «Attendre, ça me rend fou.» Déjà dit. « Rouler, ça me fait du bien, mais ce n’est pas la bonne destination, pas vrai ? » Ne reste plus qu’à espérer pour que nous n’ayons pas été repérés et, quand bien même, que peut-il m’arriver de plus grave que cette sensation d’abandonner mon bébé, de rater des événements capitaux de son histoire, si ce n’est de perdre la mère et l’enfant ? .

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptyLun 22 Mai 2023 - 6:18


screaming the name of a foreigner's god
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god 873483867

« Et à toi qu’elle ressemble quand elle est contrariée. » J’esquisse une grimace amusée, le nez plissé et les yeux gorgés de malice. Oui, c’est à moi que Micah ressemble quand elle est frustrée, qu’elle a décidé de nous faire la tête parce qu’elle n’obtient pas ce qu’elle veut ou lorsqu’elle se met même en colère. Cela lui arrive. Elle est têtue comme une mule, notre princesse, et elle est capable de se mettre dans tous ses états parce qu’un puzzle pour bébé lui résiste ou quand les choses ne se passent pas exactement comme elle voudrait qu’elles se passent et, en effet, dans ces moments, ce sont mes traits que je retrouve sur son minois. Le pire dans tout ça, c’est que je n’en tire rien d’autre que de la fierté et un brin d’amusement. « Si c’est vrai, tu vas détester son adolescence. » Si Micah tient un tant soit peu de sa teigne de mère, elle va nous faire vivre un véritable enfer, lorsque ses hormones se réveilleront et que lui viendra l’irrépressible besoin de se rebeller envers toute figure parentale et d’autorité. « Je t’y préparerai. » Il n’a que des frères et j’ignore quel genre d’adolescente était Sofia. Si besoin, je lui parlerai de toutes les techniques que j’avais développées pour sortir en douce, manquer les cours et cacher mes cigarettes. Micah, si elle nous ressemble, sera une gamine inventive. Le gap générationnel aidant, nul doute que je serai parfois dépassée, moi aussi.

« Je ne le suis pas plus qu’elle. » Un léger rire s’échappe de mes lèvres, un plus sarcastique à présent que le sujet de conversation a changé et qu’il n’est plus question de Micah. « Oh si. Bien sûr que si. Et t’imagines pas à quel point. » Amos est un stratège. Il a mis sur pied un plan qui a abouti à la chute de Mitchell, là où Aberline s’est contenté de tenter de récupérer ce qui lui tombait tout cru dans le bec sans même réussir à terminer le sale boulot. Elle n’a rien d’un grand esprit mais Amos a raison : parce qu’elle projette de s’en prendre à Micah et simplement pour ce fait, elle me fait peur à moi aussi. « Et j’ai à perdre. Je ne dirais pas la même chose d’elle. » Plus grave, je me rembrunis. Il a raison : mon ennemie n’a rien à perdre et finalement, c’est peut-être ce qui la rend dangereuse. Qui peut dire jusqu’où sa folie l’a poussée ? A quel point elle l’a rendue imprévisible ? « Je ne sais pas si elle mérite du respect, mais Mitchell l’a sous-estimée et on ne commettra pas la même erreur. » - « Non. On ne le fera pas. » Je le lui assure. Avoir une faible estime de la jeune femme ne m’empêchera pas de faire preuve de prudence la concernant. « Mais nous aussi, Mitchell nous a sous-estimé. » Il n’a jamais rien vu venir concernant Amos, alors qu’il a échafaudé des plans pour le détruire sous ses yeux pendant une année entière, et il a cru que je me contenterai de disparaître en apprenant sa traîtrise. C’est ça qui l’a conduit à sa perte. C’est nous qui l’avons placé sur un siège éjectable, certainement pas une ancienne prostituée en présence de laquelle il n’arrivait pas à garder sa braguette fermée. « Elle ne gagnera pas. Elle ne nous prendra pas Micah, on y veillera. » Elle ne sera pas sous-estimée : au contraire, nous la contrerons avec violence. Les choses se mettent en place doucement, si l’attente est insoutenable pour lui comme pour moi, nous devons garder confiance. Moi, je sais que j’ai confiance en lui, en son plan pour protéger notre fille en l’éloignant, et même si mon cœur de maman s’est brisé ce soir-là et l’est toujours. C’est difficile, de ne pas penser à elle chaque seconde de chaque jour.

« J’ai confiance en toi. » Il pose ses mains sur mes épaules, et j’enroule mes doigts autour de ses poignets. « C’est ton terrain et j’ai confiance en toi. » Je n’ai généralement pas besoin d’être soutenue pour avoir foi en moi mais, sur un terrain aussi personnel et sensible que celui-là, il est tout sauf désagréable d’être rassurée. Je n’aurais voulu personne d’autre que lui à mes côtés pour traverser des moments comme ceux-là et, alors qu’il m’embrasse et que nos lèvres se séparent, je pose mon front contre le sien et reste là quelques secondes. Ce n’est que lorsqu’il sursaute, que les battements de son cœur s’intensifient et qu’il écarquille les yeux que nous nous séparons. Je n’ai pas réellement le temps de m’inquiéter avant qu’il ne me confie ce qui l’agite. « Une erreur. Tu as parlé d’une erreur tout à l’heure. Et si j’étais en train d’en faire une ? » Je pince les lèvres, indécise sur quoi lui répondre puisque je le lui ai déjà confié : je n’aime pas l’idée de prendre des risques inutile, même si je comprends pourquoi il avait besoin de venir ici. Mais il n’attend de toute façon aucune confirmation : il démarre la voiture, s’engage à nouveau sur la route principale et s’éloigne le plus possible du bowling. Ce n’est pas moi qui vais lui dire que la précaution est inutile. « Je sais juste plus quoi faire pour que ça avance… » - « Je sais. » Ses doigts sont crispés sur le levier de vitesse. Je les en décroche pour prendre ma main dans la sienne. « Attendre, ça me rend fou. Rouler, ça me fait du bien, mais ce n’est pas la bonne destination, pas vrai ? » Doucement, je secoue la tête. « Non, je pense pas. » Je lui confirme ce qu’il sait déjà, ce qu’il a compris. Toutefois, je ne m’inquiète peut-être pas des bonnes choses : c’est le regard de Lou sur les caméras des alentours qui m’inquiète, pas celui de qui que ce soit d’autre. J’ai peur que toute tentative de dialogue n’échoue, si d’aventure elle nous surprenait. « On est pas restés assez longtemps pour avoir été repérés. » Respire. Je garde un calme Olympien, comme toujours dans ce genre de circonstance, en espérant qu’il sera contagieux. « Personne n’est sorti du Bowling. » Pas même un client qui aurait pu trouver étrange de voir une voiture stationnée avec deux personnes à l’intérieur. « On peut rouler autant que tu veux. On peut rouler toute la nuit. » De toute façon, ni lui ni moi n’arrivons à trouver le sommeil, depuis que Micah n’est plus avec nous.





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Message(#)(Amelyn #83) screaming the name of a foreigner's god EmptyVen 26 Mai 2023 - 0:21




SCREAMING THE NAME OF A FOREIGNER'S GOD

Tous les pères d’une petite fille sont voués à détester leur adolescence. Je me souviens que durant cette étape importante de la courte de vie de Sofia, j’ai regretté pendant une seconde de ne pas avoir eu un petit bonhomme. Il n’a pas duré : le sourire de mon aînée et notre complicité me rappelaient rapidement ô combien j’étais fier d’être son papa. Je le suis tout autant d’être celui de Micah, à la différence que le choix de la mère m’anoblit. J’alimente un orgueil profond que Rae m’ait honoré de porter durant neuf fois le fruit de notre amour. Je suis heureux qu’elle m’ait pris la main pendant cette quête vers la parentalité et, si je meurs d’amour pour notre bébé, j’éprouve de la satisfaction à repérer chez elle l’étendue de ses points communs avec sa maman. Alors, j’apprendrai à accepter qu’elle m’entourloupe pour fumer en cachette, pour retrouver ses copines ou ses futurs petits copains dans un de ses endroits à la mode de Brisbane. J’en souffrirai. Je tremblerai de peur à l’idée qu’il lui arrive quelque chose. Je serai tenté de la suivre, de payer quelqu’un pour qu’il la file ou qu’il installe une application dans son téléphone portable. Je frôlerai l’ingérence chaque jour que Dieu fait, mais à l’aide de Raelyn, je maîtriserai mes angoisses, je dompterais mon sens de l’excès. Avec le concours de mon épouse, et fort de mon expérience, je veillerai à rester un parent aimant, mais davantage à l’écoute de son enfant. Nous nous freinerons l’un l’autre avant de commettre ces erreurs qui ont conduit la plus vieille de mes filles vers une vie de débauche. Finalement, je trouve arrangeant que Micah côtoie l’univers de tous les vices de l’intérieur. Elle sera témoin des dérives, du fonctionnement. Quoiqu’elle sera peut-être curieuse, elle sera intelligente pour ne pas tomber dans les travers auxquels sa mère et moi avons fini par céder. Je le souhaite vivement, j’ai même envie d’y croire, bien que j’avoue ouvertement que : « Je ne suis pas pressé d’y être.» même si je suis convaincu que nous travaillerons en équipe pour éviter l’ingérence de certains parents ou de l’indifférence apparente - faute - de ceux qui se la jouent détaché, un peu bourgeois bohème, mais qui crève de l’intérieur d’ouvrir la cage dans laquelle leur oisillon est enfermée, de l’ouvrir pour le laisser voler de ses propres ailes. Demain, c’est loin, cependant. Je préfère m’attarder sur ce qui se déroule ici, dans cette voiture, tandis que nous roulons vers le bowling. J’ai, au coeur, le poids d’une appréhension, d’un mauvais pressentiment impossible à définir. Il est innommable parce qu’il ne dépend pas de Lou sur laquelle nous débattons. Ces inquiétudes-là, elles sont digérées, maîtrisées, il n’en reste plus que cette nécessité d’agir à cause de l’émotionnel parce que je souffre de l’absence de Micah. Est-ce là le caillou qui traîne dans ma chaussure ? Le feu qui bouillonne dans mes tripes et qui met mes sens en alerte ? Peut-être pourrais-je y réfléchir si je n’étais pas touché par le compliment sincère de Raelyn - génie du crime, je ne sais pas, mais je réfléchis vite puisque mon objectif est noble - nos tergiversations autour de nos différents ennemis. «Au moins on sait qu’ils ne sont pas associés… ça veut dire qu’il ne l’a peut-être pas prévenue qu’on était plus malin qu’on en a l’air.» J’ai grimacé et, obsédé par le besoin d’étancher mes soucis grâce à un semblant d’action, mais je réalise mon erreur avec une fulgurance qui m’a serré le cœur. Je crois que Raelyn aura pu lire dans mes yeux toute la panique qui m’a enseveli, celle que je lui ai confiée tant par les mots que par mes pupilles écarquillées plongées dans les siennes. Suis-je surpris qu’elle acquiesce ? Non ! Dès l’instant où j’ai réalisé ma bêtise, son assentiment devient superflu. Je ne l’ai pas attendu pour agir, opérer une marche arrière, m’éloigner de cet endroit maudit et de son propriétaire, la cause de ce laisser-aller vers la stupidité. D’abord, je chercher de quoi me rassurer auprès de mon épouse dont j’ai lâché les épaules, après mes confessions, presque trop brusquement. Je bois ces paroles, elle réussit à tarir le feu de mes doutes - ils resteront longtemps, cependant - et, si je m’explique, si je me justifie, je me fie à elle. Je prends la direction vers l’autoroute, sans destination, décidé à errer parce que le loft est trop lourd de souvenirs avec mon enfant et que j’ai de plus en plus de mal à y trouver le sommeil.

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