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 (james #4) it started with a whisper

Shiloh Atkins
Shiloh Atkins
la reconstruction
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  En ligne
(james #4) it started with a whisper FQgUS3L Présent
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996)
SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre
STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive.
MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée
LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive
(james #4) it started with a whisper E5d0380593f101c5df828618596ddfa3c7fbfcb4
POSTS : 5484 POINTS : 980

TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #AA6195
RPs EN COURS : (05) kieran #1lewis #5megan #14cleo #3

(james #4) it started with a whisper 4wsj8t3p
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you

(james #4) it started with a whisper Rsct945n
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.

― communications ―
lewiscleo

RPs TERMINÉS : (2024) diegorubenaudenmadison #1millie #1lewis #1megan #12lewis #2lewis #3cleo #2lewis #4louis #1kendall #1megan #13olive #2

(2023) trent #5flora #1marley #1megan #10carl #1flora #2james #4damon #1flora #2megan #11damon #2marley #2olive #1millie #2

(2022) megan #4bday megancolintrent #4megan #7james #3megan #8megan #9

(2021) james #1lucia #2oakley #2megan #1megan #2penny #2trent #1murphyjames #2megan #3mariage cosigantrent #2

(2020) lucia #1knox #1oakley #1knox #2

flashbacks trent #3 (2012)thomas (2018)penny #1 (2019)chloe (2019)
AVATAR : haley lu richardson
CRÉDITS : ultra-violences (avatar), stefansalvatored (gif profil & signa), wifeymakesgifs (gif megan), horancover (gif lewis), zepplin (crakship twin)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)

PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 04/07/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t34993-a-storm-to-weather-shiloh
https://www.30yearsstillyoung.com/t41741-shiloh-a-storm-to-weather
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Message(#)(james #4) it started with a whisper EmptyMer 26 Avr 2023 - 22:09

« Jamais capable de finir à l’heure celle-là. » La remarque de Tina provoqua une vague de gloussement hystérique au sein du groupe des harpies. Chacune se donnant à cœur de me lancer un regard noir, empli de dédain, avant de balancer leurs cheveux dans un même mouvement terrifiant tant il est parfaitement synchronisé. Les provocations se font de plus en plus nombreuses depuis l’annonce du concours en interne, la reine du gang souhaitant à tout prix obtenir le poste de styliste. Grâce à un martèlement qui avait tout l’air d’un véritable harcèlement, elle avait réussi à décourager trois de ses ferventes admiratrices qui désormais ne cessaient de lui dérouler le tapis rouge tout en scandant à toute heure de la journée que le poste serait forcément pour elle. Mon prénom s’est si souvent glissé entre leurs lèvres que ma propre application se cachait toujours dans le tiroir de ma table d’atelier, recouvert par des chutes de tissu et la dizaine de boutons que je laissais trop souvent tomber là. Ce poste j’en rêve depuis des années, c’était l’ambition d’atteindre un tel niveau dans le métier qui m’avait poussé à quitter Brisbane pour partir à la découverte de Sydney. Je voulais pouvoir travailler en étroite collaboration avec un directeur artistique, proposer mes croquis, envisager une collection toute entière avec sa myriade de textures, de couleurs et de formes. C’est ce qui me poussait à redoubler d’efforts dans mon travail, c’est ce qui me motivait à toujours me renseigner, à toujours vouloir apprendre plus. Je ne me voyais pas ailleurs que dans le monde de la mode, passant mes journées à confectionner des vêtements qui viendront bouleverser les codes et changer les tendances. Un véritable rêve de gamine qui s’était réveillé dès l’instant où James avait annoncé le concours. Est-ce que je me sentais légitime après seulement deux années à l’atelier ? Absolument pas. Est-ce que je rêvais tout de même d’avoir l’opportunité de lui présenter mon travail ? Bien sûr, sans l’ombre d’un doute. Mon assurance n’avait survécu que le temps d’un week-end et deux braves petits jours supplémentaires avant que les harpies ne viennent tout saccager à coup de messes basses et de gloussements irritables. Chacune de leur remarque avait fini par se frayer un chemin dans mon esprit, réveillant mon manque de confiance en moi et me rappelant que je n’étais qu’une couturière au tout début de sa carrière. Leur acharnement était venu ronger mon rêve jour après jour. Elles avaient presque gagné, la période pour présenter sa candidature prenait fin ce soir et je n’avais toujours rien transmis à James.

Pourtant, j’avais en ma possession tout le matériel nécessaire pour lui présenter un dossier de candidature digne de ce nom. Surexcité par la nouvelle, ayant retrouvé mon âme de rêveur, je m’étais empressée de partager la nouvelle du concours avec Megan. Il n’en avait pas fallu plus pour que ma meilleure amie s’auto-proclame chef de projet sur ma candidature pour le poste de styliste. Elle avait passé des heures à fouiller dans les tiroirs de mon bureau à l’appartement pour mettre les mains sur tous les croquis que j’avais pu entamer dans ma vie. À deux, on en était venu à une sélection de quelques dessins anciens et la blonde m’avait poussé à oser quelques croquis plus audacieux. J’ai passé des nuits blanches à tenter de coucher sur le papier toutes les idées qui couraient dans un coin de ma tête. Malgré la campagne, assassine des harpies, j’avais fini par préparer avec minutie un dossier regroupant les meilleurs croquis accompagné d’une longue dissertation venant donner vie à la vision que j’avais de l’avenir de la Maison. Depuis que Megan avait approuvé le résultat final, il ne se passait pas une journée sans qu’elle ne me demande où en était le processus. Elle croyait en moi, elle me pensait capable, elle n’arrêtait pas de répéter que j’avais toutes mes chances, que James m’avait souvent prouvé à quel point il faisait confiance en mon travail. Elle travaillait seule pour tenter de contrer tout ce que j’essayais de ne plus entendre dès que je franchissais les portes de l’atelier, mais la négativité, je n’avais toujours pas franchi le pas et bientôt, il sera trop tard.

Il était tard, les harpies avaient quitté l’atelier, dans un brouhaha de ricanements accompagnés par le claquement de leurs talons sur le carrelage, depuis plus d’une heure déjà. J’aurais pu rentrer chez moi, rien de ce qui était présent sur ma table ne relevait d’une urgence absolue, mais ces quelques heures de calme à la fin de la journée restaient mon moment favori. Je pouvais prendre le temps, laissant mon téléphone diffuser une musique douce, tout en profitant des rayons du soleil qui venaient lécher les immenses baies vitrées. Coudre dans ce contexte devenait alors un véritable plaisir et ce soir, j’avais bien l’intention de terminer cette broderie de perles.

Perdue dans mes pensées, concentrée sur mon travail, je n’ai pas entendu la porte de l’atelier s’ouvrir et c’est seulement lorsqu’une ombre vint se dessiner sur mon plan de travail que je finis par relever la tête. Mon regard tomba dans celui de James qui m’observait de toute son autorité. « J’ai pris une heure de pause à midi, j’ai fait un goûter. » D’un geste distrait de la main, je désigne le paquet encore ouvert des sucreries que j’avais grignoté avant de débuter mon travail de précision. « Et promis je m’en vais dans dix minutes, je voulais juste finir ça. » Je fus obligé de me mordre les lèvres pour ne pas laisser échapper un sourire après mon petit rapport. Depuis mon malaise, James est devenu incroyablement attentif sans jamais se défaire de son image de patron sans cœur et intransigeant. Il faisait attention à sa manière, en me glissant un regard qui ne laissait aucune place à la négociation quand j’aurais eu tendance à me mettre au travail dès la fin d’une réunion alors que tout le monde partait déjeuner ou bien en venant voir pourquoi, parfois tard le soir, les lumières de l’atelier étaient encore toute allumés. Soigneusement, je vais nouer mon fil pour terminer le carré sur lequel j’étais en train de travailler, sentant le regard de James s’attarder sur mes gestes. Une fois encore, j’étais la dernière dans les parages, toujours en train de travailler sur des détails, à vouloir rendre quelque chose d’impeccable. Une fois encore, il en était le témoin. James était là, devant moi, il n’y avait plus personne dans les parages et officiellement la date limite n’était pas encore dépassée. Je pouvais lui présenter mon travail, même s’il y avait peu de chances pour que cela aboutisse. Soudainement, je sentis une vague de nervosité monter, mais accompagner malgré tout d’une folle envie d’enfin oser. Alors qu’il semblait prêt à partir, je me redresse sur mon tabouret. « James ? » De la main droite, je viens ouvrir le tiroir duquel j’extirpe mon dossier immaculé. « Je sais que la date de fin était aujourd’hui et… » Je me racle la gorge sans trop savoir pourquoi, préférant fixer les chaussures de mon patron. « J’ai sûrement pas l’expérience que certaines ont dans cet atelier, mais... » Les paroles encourageantes de Megan résonnèrent dans un coin de mon esprit me donnant le dernier petit élan dont j’avais besoin. « Enfin, j’avais fait un dossier pour le concours. » D’un geste timide, je lui montre le classeur encore présent entre mes mains. « C’est encore trop tard pour te le donner ? » Mon cœur se mit à battre la chamade, prêt à recevoir un refus catégorique. James détestait les retardataires après tout.

@james weatherton :l: :l:




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Message(#)(james #4) it started with a whisper EmptyMer 17 Mai 2023 - 21:28


(c) khadijha & lomapacks
it started with a whisper.

C'était une semaine déterminante pour l'atelier et les petites mains qui s'y affairaient, tout autant que pour James qui comptait beaucoup sur ce concours organisé en interne pour donner un coup de modernité aux collections Weatherton et rafraîchir toujours plus l'image de la maison. La promotion promise à la clé des épreuves de sélection avait motivé bon nombre de couturières à soumettre leur candidature, chacune aspirant à occuper une place plus importante au sein de l'atelier et à avoir un rôle à jouer dans les collections qui y verraient le jour, ajoutant leur nom à la nouvelle génération de stylistes sur lesquels la Maison comptait miser. C'était une preuve de confiance inestimable de la part de James et l'unique raison pour laquelle le créateur broyait du noir et soupirait au-dessus de sa tasse de café brûlante, c'est parce qu'une part de lui aurait certainement voulu partager l'effervescence de ces moments avec Auden, du temps où le peintre occupait lui aussi un rôle actif dans l'atelier. La punition par le silence était la seule chose que James ait trouvé pour faire payer à l'italien, mais ce qui était en théorie un jeu d'enfant était en pratique beaucoup moins évident quand on était comme lui plus habitué à étaler sa rancœur à travers des crises de colères mélodramatiques que par l'indifférence. Au fond, il assumait bien peu d'avoir coupé tout contact depuis plusieurs jours et supportait encore moins de ne pas savoir si la situation le frustrait autant qu'il l'espérait au fond de lui. Alors peut être bien qu'en fin de compte ce concours tombait au meilleur moment et lui évitait au moins de ressasser ses états d'âme, quand ils prenaient déjà bien assez de place comme ça le reste du temps. L'atelier quant à lui ne s'arrêtait jamais de tourner et les commandes d'affluer au milieu des préparatifs des prochaines collections, ce qui valait à James d'arpenter les lieux tout en s'assurant que tout avançait comme prévu. Posté derrière le plan de travail occupé par Shiloh, il se pencha au-dessus de son épaule pour observer le croquis que la blonde finalisait tout juste, un sourire satisfait à peine perceptible étirant brièvement ses lèvres. « J’ai pris une heure de pause à midi, j’ai fait un goûter. » Shiloh avait visiblement pris leur échange au sérieux la dernière fois qu'ils avaient discuté de la nécessité pour la blonde de lever le pied et de prendre soin d'elle. « C'est bien. Tu as meilleure mine dernièrement, je te trouve plus reposée. » Il l'avait vu accumuler moins d'heures dans l'atelier et enchaîner plus de pauses, deux conditions qu'il avait spécifiquement imposé après que son surmenage l'ait conduite jusqu'au malaise. « Et promis je m’en vais dans dix minutes, je voulais juste finir ça. » - « Je suis content de voir que tu respectes notre accord. » Content surtout de voir que la Shiloh à bout d'il y a quelques mois paraissait aujourd'hui plus sereine et moins à cran. James ne voulait plus jamais avoir à s'inquiéter pour elle comme c'avait été le cas le jour où son corps avait atteint ses limites.

S'apprêtant à faire volt face, attendu dans son bureau pour passer un coup de téléphone important, James fut bientôt coupé dans son élan lorsque la voix de la blonde résonna à nouveau dans sa direction. « James ? » - « Hm ? » Se retournant pour lui faire face, James s'attendit à ce qu'elle requiert son avis et sollicite ses conseils sur la pièce qu'elle était entrain de peaufiner, et fut plutôt surpris par sa manière de reprendre. « Je sais que la date de fin était aujourd’hui et… J’ai sûrement pas l’expérience que certaines ont dans cet atelier, mais... » Son regard soutint le sien un instant, devinant qu'elle tournait autour du pot faute de savoir comment aborder le sujet qui lui tenait visiblement à cœur, alors que le dossier présent entre les mains de Shiloh laissait maintenant peu de doute quant à ce qu'elle cherchait à lui dire. « Enfin, j’avais fait un dossier pour le concours. » Elle lui tendit ledit dossier que James réceptionna avec précaution, ses doigts parcourant brièvement son contenu. « Ça m'a l'air plutôt complet. Tu as inclus combien de croquis ? » Quelques secondes d'analyse lui suffirent à noter qu'il y en avait un certain nombre, tous soigneusement présentés et certains reconnaissables à l’œil du créateur, qu'ils avaient parfois particulièrement marqué et impressionné. James se satisfait de voir qu'elle avait mis toutes les chances de son coté en préparant ce dossier. « C’est encore trop tard pour te le donner ? » Shiloh n'était pas en avance sur les dates de candidature, mais par chance elle n'était pas non plus formellement en retard. Si ça avait du être le cas et qu'il avait du lui annoncer qu'elle s'était démenée pour préparer tout ça pour rien, probablement qu'une part de lui en aurait été sincèrement déçue pour elle. « La deadline pour déposer les candidatures est demain matin alors non, tu es dans les temps. » Les autres lui avaient fait parvenir leur dossier en début de semaine et comme de coutume chaque fois que ce genre de concours étaient organisés au sein de l'atelier, James n'avait effectué aucun rappel. Personne n'était forcé de tenter sa chance, les épreuves étant accessibles par volontariat, et celles qui choisissaient de passer leur tour avaient généralement une bonne raison ou conscience de ne pas avoir le niveau requis. « Je m'attendais pas à recevoir d'autres candidatures, pour être tout à fait franc avec toi. Je suis parti du principe que c'était pas le meilleur moment pour toi et que tu tenterais plutôt ta chance la fois prochaine. » Qu'elle ne s'y méprenne pas, il était content qu'elle lui ait donné tort. Ils étaient tous les deux simplement conscients qu'en étant l'une des plus jeunes de l'atelier, Shiloh aurait pu attendre une prochaine occasion sans avoir pour autant raté le coche. Qu'elle semble prête à affronter des créatrices plus anciennes et expérimentées lui faisait dire qu'elle gagnait de plus en plus en confiance et prenait conscience de ce qu'elle valait, et ça lui plaisait.

« Je suis content que tu soumettes ta candidature, mais tu dois savoir que le niveau est très haut. » A la hauteur des enjeux. Et il ne le lui disait pas pour l'effrayer, mais pour qu'elle parte avec une très nette idée de la difficulté d'une épreuve comme celle-ci, où le but recherché n'était pas seulement de prouver son talent et ses progrès au sein de l'atelier, mais qu'on était aussi et surtout de taille à prétendre à un rôle à fortes responsabilités, auxquels beaucoup n’accédaient qu'après de nombreuses années à apprendre et à s'exercer dans l'ombre. Les petites mains de l'atelier étaient toutes très talentueuses, telle que le prouvait chaque création qui en sortait, mais une se devrait d'être meilleure que les autres pour décrocher cette promotion. « Je préside le jury de sélection qui doit se réunir après-demain pour étudier les candidatures. Vous serez appelées une à une pour un entretien et une mise en situation. Le dossier, c'est pour qu'on ait une vision globale de votre travail. » Relevant les yeux du dossier pour les reposer sur les traits de Shiloh, James finit par ajouter. « Tu as le talent et la persévérance nécessaires pour te mesurer aux autres, Shiloh, je dois juste savoir si tu te sens prête à relever le défi. Parce que ça, c'était la partie facile. » Et s'il y avait toujours une pointe d’exagération et de dramaturgie avec James, elle connaissait assez ce milieu pour savoir à quel point des places comme celles-ci étaient prisées et que pour incarner une partie du futur de l'atelier et des collections Weatherton, certaines seraient prêtes à tout.
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Message(#)(james #4) it started with a whisper EmptyLun 22 Mai 2023 - 16:19

« C'est bien. Tu as meilleure mine dernièrement, je te trouve plus reposée. » Bien sûr qu’il avait su noter la différence. Je ne suis pas idiote, même s’il ne dit rien, James a toujours l’œil sur nous. Il sait exactement l’heure à laquelle chacun arrive, l’heure à laquelle on s’en va et ce qui a été produit dans la journée, même lorsqu’on ne le voit pas durant des jours. « Je suis content de voir que tu respectes notre accord. » On pouvait bien lui prêter la pire des réputations, le considérer comme un patron tyrannique, James était avant tout quelqu’un qui prenait les choses à cœur. Je lui avais fait peur en faisant mon malaise, il n’avait eu de cesse de le souligner et son attention avait été la raison pour que je prenne enfin le temps de souffler. Quelqu’un avait remarqué, quelqu’un se souciait de mon bien-être sans me couper les ailes. Il n’avait pas ralenti mon rythme de travail, chaque jour la pile sur mon plan de travail ne faisait qu’augmenter, mais son discours avait eu le don de me faire revoir mes méthodes. « Je ne voudrais pas m’attirer les foudres du patron. » que je plaisante pour la forme, parce que l’atelier est vide et que personne ne viendrait interpréter mes paroles d’une quelconque façon.

Le silence qui nous entoure me pousse à retenir James avant qu’il ne disparaisse dans le couloir. Je n’aurais que quelques minutes de son attention, j’en ai conscience, bientôt il sera attendu pour un coup de téléphone en France ou que sais-je, malgré l’heure avancée ici. Je passais pour une idiote à balbutier de la sorte, mon dossier entre les mains, cherchant à justifier je ne sais quoi, alors qu’il attendait à ce que j’en vienne aux faits. Il me fallut une seconde plus, juste le temps de reprendre mon souffle, avant d’aller précipitamment coller mon dossier entre ses mains ouvertes. J’avais travaillé trop dur pour ne pas lui remettre tout cela, qu’importe ce qui allait arriver par la suite. Il n’était plus question de faire marche arrière désormais et je pouvais sentir mon cœur s’emballer dans ma cage thoracique. « Ça m'a l'air plutôt complet. Tu as inclus combien de croquis ? » - « Une quinzaine. » Je m’étais appliqué à relire les règles du concours une dizaine de fois pour être sûre de n’absolument rien manqué. Il avait été préciser un nombre minimum de croquis, mais pas un maximum et sans vouloir les noyer sous les informations, j’avais pris à cœur de créer une sélection qui, je l’espérais, pourrais démontrer mon évolution. « J’en ai mis des anciens et des plus récents. » Je n’étais pas allé à pousser le vice au point d’y inclure mes tout premiers croquis, mais j’avais eu l’envie de démontrer une nette évolution dans mes dessins et ma façon d’approcher la matière au fil des années. « La deadline pour déposer les candidatures est demain matin alors non, tu es dans les temps. » Mais à ses yeux j’étais déjà en retard, je pouvais presque le deviner entre les lignes. « Je m'attendais pas à recevoir d'autres candidatures, pour être tout à fait franc avec toi. Je suis parti du principe que c'était pas le meilleur moment pour toi et que tu tenterais plutôt ta chance la fois prochaine. » Ce serait mentir que prétendre que mon cœur n’avait pas marqué un léger arrêt à ses paroles. Il ne s’attendait pas à une candidature de ma part et il avait probablement raison, dans le fond, mais je ne comptais pas baisser les bras. « Je voulais perpétuer le thème de se jeter dans le vide. » C’est que le procès représentait pour moi, un grand saut dans le vide sans avoir aucune idée de ce qui allait ressortir de tout cela. « Je prends cela avant tout comme la possibilité de vous montrer de quoi je suis capable, j’ai besoin de me lancer au moins ce défi là. » Ma candidature pour le poste n’était qu’un autre grand saut vers l’avant, une chance à saisir, un besoin de renouveler ma vie et de me créer des challenges intéressants.

« Je suis content que tu soumettes ta candidature, mais tu dois savoir que le niveau est très haut. » Je ne peux qu’apprécier le franc-parler de James. Il n’est pas là pour me cajoler dans une petite boîte de coton, il a vu les autres candidatures, il sait que la concurrence est rude. « J’en ai conscience, je ne suis pas la plus expérimentée du lot. » Je pouvais nommer chaque candidate et leur trouver bien des qualités. J’avais conscience de tout cela, de l’enjeu que tout cela représente, des responsabilités qu’un tel poste pourrait sous-entendre. J’en ai eu peur durant des jours, mais face à James, j’ai soudainement l’impression que cela ne pouvait être que le bon choix pour moi. « Il paraît évident que j’ai longuement hésité, mais un jour quelqu’un m’a dit que l’on se devait d’être audacieux dans ce métier. » James était un exemple à mes yeux, quelqu’un qui avait défié les codes du métier, qui s’était hissé au sommet sans jamais baisser les bras et si ma carrière pouvait ressembler un tiers à la sienne, j’en serais heureuse. « Je préside le jury de sélection qui doit se réunir après-demain pour étudier les candidatures. Vous serez appelées une à une pour un entretien et une mise en situation. Le dossier, c'est pour qu'on ait une vision globale de votre travail. » Je hoche la tête m’étant déjà imaginé que le processus de sélection allait forcer demander une présentation en situation pour donner une meilleure idée de nos capacités au jury. Ma timidité ne sera probablement pas ma meilleure alliée, mais je sais que lorsque je suis dans mon élément, lorsque l’on me parle couture, je suis capable de me sortir de ma coquille et de défendre mes idées et mon opinion. Je voulais en arriver là, me pousser dans mes propres retranchements pour donner une chance à ma carrière, pour me lancer vers l’avant. On avait cherché à m’enfermer dans une cage bien trop longtemps. « Tu as le talent et la persévérance nécessaires pour te mesurer aux autres, Shiloh, je dois juste savoir si tu te sens prête à relever le défi. Parce que ça, c'était la partie facile. » Le mensonge n’avait pas sa place dans cet échange surtout quand James avait déjà une connaissance poussée de ma personnalité. « Je ne serais jamais un requin. » A quoi bon prétendre le contraire ? Je n’irais pas vendre père et mère pour obtenir la place, je ne serais jamais capable d’aller dans le dos des autres concurrentes pour les écraser, ce n’est pas moi. Je n’étais pas contre la compétition tant que cette dernière se faisait de manière juste et équitable. N’étant pas la plus expérimentée, je prends cela avant tout comme un exercice à relever, une manière de mettre mon talent à l’épreuve. « Devenir styliste pour une maison comme celle-ci, c’est un rêve d’enfant avant tout. J’ai le cerveau qui déborde d’idées, tout le temps, et si j’ai trouvé une manière de m’exprimer dans l’atelier, j’aimerais pouvoir en dire encore tellement plus. » J’ai cette passion qui me démange, cette envie de partager avec les autres, de mêler ma vision à celle de James pour toujours créer quelque chose de nouveau sans jamais dénoter de l’âme de la maison, celle qui m’inspire depuis des années déjà. « Je ne suis peut-être pas celle qui fait le plus de bruit ou celle qui aura une autorité naturelle sur les autres, je le sais et je suis prête à travailler dur là-dessus, mais j’espère que ce que j’ai à vous présenter viendra contrebalancer cela. Parce que je peux te l’assurer James, travailler ici c’est ce qui m’est arriver de mieux ces dernières années, j’ai pu retrouver ma passion grâce à toi et désormais personne pourra m’empêcher d’évoluer dans ce milieu, c’est que je veux faire pour le reste de ma vie, faire rêver le monde avec des vêtements. » Je me suis déjà faite à l’idée que je n’obtiendrais pas le poste, mais cela ne me retient en rien de tout donner face à James. Il cherchait de l’authenticité dans sa démarche et je pouvais au moins lui accorder cela. « Et si je n’obtiens pas le poste, je serais la première à féliciter la nouvelle styliste et à me remettre au travail avec le sourire sans cacher que tenterait à nouveau ma chance si l’occasion s’en présente, parce que ce métier, je l’ai dans la peau. » Je n’irais jamais remettre le choix de James en question, mais je ne cesserais jamais de me battre pour démontrer mon talent.




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Message(#)(james #4) it started with a whisper EmptySam 10 Juin 2023 - 22:54


(c) khadijha & lomapacks
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« Je ne voudrais pas m’attirer les foudres du patron. » Que Shiloh ait pris leur accord au sérieux ne le surprenait pas, mais ça tendait à lui confirmer qu'il avait eu raison de lui faire confiance depuis le début, rien qu'en lui tendant la main lorsqu'elle était revenue le solliciter après un départ pour le moins précipité et longtemps resté sans réponse. James avait bien des regrets dans sa vie, mais ça n'en faisait pas partie. Shiloh, elle, le prit légèrement par surprise en soumettant sa candidature tardive au concours organisé en interne à Weatherton, lequel James pensait loin des préoccupations de la blonde en ce moment. Pourtant sa motivation ne faisait pas le moindre doute, et ça éveillait un certain sentiment de fierté chez lui qui avait supervisé son apprentissage à l'atelier, des années en arrière. « Une quinzaine. J’en ai mis des anciens et des plus récents. » - « C'est ce que je vois. Grâce à ça on peut vraiment se faire une idée de ta progression. » Un détail non négligeable lorsque vous étiez évalué sur l'ensemble de votre profil pour s'assurer qu'il serait en adéquation avec ce poste particulièrement convoité qui impliquait des responsabilités dans l'atelier et à l'échelle de Weatherton. « Je voulais perpétuer le thème de se jeter dans le vide. » James secoua la tête, une pointe de soulagement l'envahissant à l'idée qu'elle semble avoir mûrement réfléchi et ne se lance pas dans cette candidature pour les mauvaises raisons. « Tu sais que j'évite de vous interroger sur votre vie privée, mais tu sais aussi que je me suis fait du souci lorsque tu t'es retrouvée surmenée au point que le stress et la fatigue t'ont joué des tours. » Et elle savait aussi ce que ça lui avait fait, d'être aux premières loges lorsqu'elle avait fait son malaise et de s'être senti complètement dépassé et impuissant. « Je veux juste m'assurer que tu tiens le coup, en ce moment. Je sais que c'est pas toujours simple avec tout ce qui se passe. » Ils n'étaient pas obligés de parler du procès comme du reste, ça restait des sujets qu'elle préférait probablement aborder avec ses amis et elle connaissait assez James pour savoir qu'il s'en voudrait tôt ou tard de ne pas trouver les mots adéquats, ceux qu'on était censé formuler à ce genre d'occasions. Ça n'enlevait rien au fait qu'il s'en faisait pour elle, pourtant. « Je prends cela avant tout comme la possibilité de vous montrer de quoi je suis capable, j’ai besoin de me lancer au moins ce défi là. » - « Si tu crois que c'est le meilleur moment pour toi, alors je serai pas celui qui te découragerait. Tu sais que si quelqu'un est à mes yeux à la hauteur de ce challenge, c'est toi. » Il croyait en elle, et c'était encore la meilleure preuve qu'il pouvait lui donner.

« J’en ai conscience, je ne suis pas la plus expérimentée du lot. » Elle ne l'était pas, non, et elle le soulignait tout en sachant sans doute que ça pèserait forcément dans la balance lorsqu'un choix devrait être fait entre plusieurs créatrices indubitablement talentueuses et motivées. « Certaines ont plus d'expérience, c'est vrai. Elles ont aussi parfois vu plusieurs occasions comme celle-ci leur échapper et reviennent un peu plus déterminées à chaque fois. » Au point que ça paie, de temps à autres. Les déceptions forgeaient le caractère et la persévérance, c'était une chose qu'on apprenait dans ce milieu où les places étaient chères et où vous aviez statistiquement plus de chances de travailler pour une chaîne de prêt-à-porter que pour une Maison de couture, où tout devenait beaucoup plus sélectif. « Mais c'est pas uniquement ce qu'on juge ici. Votre parcours se mesure pas juste en années passées à l'atelier, certaines d'entre vous m'ont aussi assisté sur des projets techniques et ambitieux. Toi, tu m'as accompagné à Paris et tu m'as aussi prêté main forte quand la ville nous a sollicité pour monter ce défilé tout public. » Un projet qui avait sollicité énormément de main d’œuvre et de petites mains au sein de l'atelier, mais James n'oubliait pas le rôle déterminant que Shiloh avait joué à ses cotés et à quel point elle avait repoussé ses propres limites. C'est ce jour-là que son corps l'avait lâché et qu'ils avaient du trouver un arrangement pour que ce genre de choses n'arrivent plus. « Tout ça pèsera aussi dans la balance. » Il y aurait d'autres critères, mais il ne l'encouragerait pas à soumettre sa candidature s'il pensait qu'elle n'avait pas la moindre chance. Il ne gagnerait rien à le faire, et son sadisme s'arrêtait là où commençait son affection pour la blonde : une affection qui n'avait rien d'un secret, y compris entre ces murs. « Il paraît évident que j’ai longuement hésité, mais un jour quelqu’un m’a dit que l’on se devait d’être audacieux dans ce métier. » Des mots que James avait tenu sans l'ombre d'un doute, lui qui avait à cœur de stimuler ses équipes au quotidien quitte parfois à les pousser trop vite ou trop loin. « Quelqu'un de très avisé, apparemment. » On pouvait toujours compter sur lui pour s'envoyer des fleurs.

« Je ne serais jamais un requin. Devenir styliste pour une maison comme celle-ci, c’est un rêve d’enfant avant tout. J’ai le cerveau qui déborde d’idées, tout le temps, et si j’ai trouvé une manière de m’exprimer dans l’atelier, j’aimerais pouvoir en dire encore tellement plus. » Elle avait raison, Shiloh, il lui restait encore tellement à dire, tellement à transmettre et à exprimer à travers son art, tellement à apprendre encore au gré des projets qui lui seraient confiés et des difficultés auxquelles elle ferait face. « Je ne suis peut-être pas celle qui fait le plus de bruit ou celle qui aura une autorité naturelle sur les autres, je le sais et je suis prête à travailler dur là-dessus, mais j’espère que ce que j’ai à vous présenter viendra contrebalancer cela. Parce que je peux te l’assurer James, travailler ici c’est ce qui m’est arriver de mieux ces dernières années, j’ai pu retrouver ma passion grâce à toi et désormais personne pourra m’empêcher d’évoluer dans ce milieu, c’est que je veux faire pour le reste de ma vie, faire rêver le monde avec des vêtements. » Il ne le nierait pas, peu importe à quel point il était difficile de l'attendrir, une part de lui était touchée de l'entendre dire que cet atelier avait fait une vraie différence pour elle. Parce qu'il savait ce par quoi elle était passée et qu'en la laissant revenir deux ans plus tôt, il espérait aussi lui redonner le goût de créer, le goût de croire en ce qu'elle valait. « Et si je n’obtiens pas le poste, je serais la première à féliciter la nouvelle styliste et à me remettre au travail avec le sourire sans cacher que tenterait à nouveau ma chance si l’occasion s’en présente, parce que ce métier, je l’ai dans la peau. » Bien sûr qu'elle serait bonne perdante et qu'elle n'aurait pas dans l'idée de discuter leur choix, si James était sûr d'une chose c'était bien de celle-ci. « Je t'ai déjà parlé de mon grand-père ? Je pense que tu l'aurais adoré. » Son regard se posa un instant dans le vide de la pièce, comme s'il avait été transporté l'espace d'une seconde dans des souvenirs qu'il ne s'autorisait pas si souvent à revisiter. « Il te ressemblait beaucoup. Il était très jeune quand il s'est lancé dans ce milieu avec presque rien, seulement des rêves plein de la tête et une très nette idée de ce qu'il voulait faire de sa vie : raconter quelque chose, transmettre des émotions, mettre des étoiles dans les yeux de ceux qui verraient son travail. Il était d'un calme olympien, la plupart du temps, mais lorsqu'il créait... » James s'interrompit. S'il avait accepté depuis longtemps qu'il n'aurait jamais l'occasion d'apprendre à le connaître autant qu'il l'aurait voulu, ça restait une source de frustration bien présente. C'est à lui qu'il aspirait déjà à ressembler lorsqu'il était gamin et que l'idée de suivre ses pas avait comme un goût d'évidence, ayant dédié les quinze dernières années à vouloir perpétrer ce qu'il avait créé. « Je l'ai pas connu longtemps, mais je me souviens qu'il se transformait chaque fois qu'il attrapait un crayon ou qu'il se saisissait d'une aiguille. Parce que ça l'animait, que ça lui conférait cette aura qui forçait le respect autour de lui. Pour ça, personne n'aurait eu dans l'idée de discuter ses ordres. Même s'il était pas la personne la plus loquace qui soit. Même si le plus souvent, il s'enfermait dans sa bulle et ne la quittait pas pendant des heures. » Ils avaient ça en commun, là où James était cependant d'un calme beaucoup plus relatif et soumis à un caractère beaucoup plus impétueux. Shiloh, elle, n'avait besoin que de son talent pour faire la différence entre ces murs, et ce qu'elle décroche ce poste ou non. « Mon grand-père a bâti un empire tout entier. Toi, tu es capable de beaucoup plus que ce dont tu as conscience. » La discrétion n'était pas un obstacle, quand on avait le talent et la détermination qu'il fallait. « Tu devras t'endurcir, si tu veux espérer diriger des équipes et piloter des projets. Mais je te demanderai jamais de changer celle que tu es, ni ce qui fait que tu poses parfois un regard différent sur les choses. Un regard bien à toi. » Un regard différent de celui de James, et que le créateur chérissait aussi pour cette raison. Il n'aurait aucun intérêt à s'entourer de personnes qui ne remettraient jamais ses décisions en question : Shiloh était capable d'émettre des avis tranchés et de faire valoir ses points de vue, une chose plus précieuse qu'elle n'en avait conscience. « Tu es talentueuse et passionnée, Shiloh, et t'aurais tort de croire que c'est pas suffisant à mes yeux comme à ceux de beaucoup ici. » Combien de fois avait-il reçu des apprentis qui avaient de l'audace et de la prétention à revendre, mais qui n'étaient bon à rien d'autre qu'à faire du café ? Combien de jeunes créateurs s'étaient présentés ici avec un égo gonflé à bloc mais strictement aucune idée de comment exploiter leur talent ? Shiloh était plus discrète que les autres, mais son potentiel n'avait pas échappé à James depuis leur rencontre. « Si je peux te donner un conseil, c'est de bosser ton expression orale pour le passage devant le jury. Entraine-toi devant la glace ou avec quelqu'un, répète-leur ce que tu viens de me dire et mets-y toute la passion dont tu es capable. » Et passionnée, Shiloh l'était. « Sur une échelle de 1 à 10, à combien tu t'en sens capable ? » C'était son rôle de booster sa confiance en elle pour qu'elle se sente prête à impressionner le jury, elle devait juste prendre conscience que c'était à sa portée.
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Shiloh Atkins
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la reconstruction
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(james #4) it started with a whisper FQgUS3L Présent
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996)
SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre
STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive.
MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée
LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive
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POSTS : 5484 POINTS : 980

TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS : (05) kieran #1lewis #5megan #14cleo #3

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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you

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meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.

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Message(#)(james #4) it started with a whisper EmptyJeu 6 Juil 2023 - 19:43

Désormais, mon dossier de candidature était entre les mains de James, sans possibilité de faire marche arrière. Si j’avais imaginé être plus nerveuse que jamais, la réalité se trouve dans un soulagement certain, comme si j’avais enfin osé prendre ce pas dans le vide et sans trop bégayer. Mon intention peut lui paraître impulsive, mais je crois que James a tout de même compris que ma démarche m’avait demandé des heures et des heures de réflexion. « Tu sais que j'évite de vous interroger sur votre vie privée, mais tu sais aussi que je me suis fait du souci lorsque tu t'es retrouvée surmenée au point que le stress et la fatigue t'ont joué des tours. » James s’était soucié de ma santé comme personne après cet épisode, il ne s’était jamais imposé, mais avait toujours gardé un œil sur la situation, m’obligeant ainsi à faire attention de nouveau. « Je veux juste m'assurer que tu tiens le coup, en ce moment. Je sais que c'est pas toujours simple avec tout ce qui se passe. » Avec toute la prudence dont il fait preuve, James ne viendra jamais évoquer le procès, préférant sans doute se tenir éloigner des catastrophes de ma vie. « Ça va, je t’assure. » Je n’avais aucune raison à lui mentir. Certes, la tenue du procès me stress, mais cela ne viendra plus impacter mon travail, je l’avais décidé ainsi et je ne comptais pas changer d’objectif. « Si tu crois que c'est le meilleur moment pour toi, alors je serai pas celui qui te découragerait. Tu sais que si quelqu'un est à mes yeux à la hauteur de ce challenge, c'est toi. » Le rouge me monte aux joues tandis que James renouvelle sa confiance en moi. Je me demande encore souvent ce qu’il l’avait fait s’arrêter sur mon travail la première fois, mais à chaque compliment de sa part, je crois comprendre que ma personnalité match avec celle qu’il cherche à construire pour la maison Weatherton et que mon apprentissage ne fait qu’accentuer cette compatibilité. « Je me sens prête à accepter de nouveaux défis et je veux réellement tout donner pour ma carrière. » Si je n’avais jamais été quelqu’un de particulièrement carriériste, depuis mon retour à l’atelier, je m’imaginais facilement passer les prochaines années à consacrer tout mon temps à mon travail, afin de toujours mériter ma place et surtout de pouvoir gagner en expérience enrichissante dans un milieu qui fera toujours briller les yeux de la petite fille en moi.

« Certaines ont plus d'expérience, c'est vrai. Elles ont aussi parfois vu plusieurs occasions comme celle-ci leur échapper et reviennent un peu plus déterminées à chaque fois. » Je pouvais lire la détermination dans le regard de James, cette volonté de nous rappeler que tout n’ai pas aisé dans ce milieu et que la concurrence se voulait rude à toutes les étapes de notre progression. Il transmettait cette lucidité qui faisait de lui un patron humain qu’importe ce que pouvait bien en dire certaines personnes. « Mais c'est pas uniquement ce qu'on juge ici. Votre parcours se mesure pas juste en années passées à l'atelier, certaines d'entre vous m'ont aussi assisté sur des projets techniques et ambitieux. Toi, tu m'as accompagné à Paris et tu m'as aussi prêté main forte quand la ville nous a sollicités pour monter ce défilé tout public. » Un sourire se dessine lentement sur mes lèvres aux souvenirs de notre séjour à Paris, la folie de l’événement et tout ce que j’avais réussi à apprendre entre deux défilés et quelques heures à traîner dans des hôtels emplis de passionné de la mode. « Des moments que je n’oublierais jamais. » Le défilé à Brisbane avait été bien plus rude, mais je n’en avais tiré que des leçons importantes qui continuait à me guider dans mon travail quotidien. « Tout ça pèsera aussi dans la balance. » Connaissant la rigueur de James, il était évident que sa décision sera établie sur une liste de critères établie à l’avance et qu’il s’évertuera de respecter à la lettre lors de sa décision. Si j’ai conscience de n’avoir qu’une maigre chance à obtenir le poste, je sais malgré tout que ma candidature sera étudiée avec un véritable intérêt et dans le fond, c’est tout ce qui m’importe, que mon travail soit reconnu à sa juste valeur. « Quelqu'un de très avisé, apparemment. » Mes lèvres s’étirent dans un sourire avant que je n’ajoute avec sincérité : « Quelqu’un que j’admire beaucoup. » Quelqu’un qui a su me donner ma chance quand j’en ai réellement eu besoin, quelqu’un qui m’a donné le temps de me reconstruire tout en me rappelant à chaque jour que Lawrence avait su mettre une pause dans ma carrière, mais que ce n’était pas un terme définitif. James avait su me redonner le goût à ma passion, tout simplement.

Au fils des minutes, je me sens toute ma nervosité s’évaporer et me voilà à défendre ma candidature avec des mots justes sans jamais tomber dans la caricature de la fille persuadée d’avoir tout pour réussir. James doit le comprendre, je n’ai aucunement l’intention de changer ma personnalité, je serais bien incapable de jouer un rôle comme cela, je suis ambitieuse, mais pas au point de tromper mon monde. Tout ce que je souhaite, c’est avoir l’opportunité de transmettre un peu plus mes idées sans que l’on me regarde avec des yeux ébahis d’avoir osé donner mon avis sur une pièce. « Je t'ai déjà parlé de mon grand-père ? Je pense que tu l'aurais adoré. » Je secoue la tête, n’ayant jamais entendu d’anecdote concernant le grand-père de James, celui qui avait créé cette maison. « Tu ne m’en as jamais parlé. » que je murmure tandis que le créateur semble se perdre dans une myriade de souvenirs en tout genre. C’est avec une attention toute particulière que j’écoute James me parler de son ancêtre, celui qui avait donné naissance à cette maison et qui visiblement ne voulait vivre que pour son art. Je suis touchée par une telle confession et presque attristé de n’avoir jamais pu rencontrer un homme aussi brillant et charismatique. Je pouvais pointer du doigt quelques ressemblances entre James et l’homme qu’il était en train de me décrire, une détermination sans faille qui avait donné naissance à des collections de renoms, laissant une trace dans le monde de la mode. « J’aurais été ravie de le rencontrer. » Mais j’étais ravie de pouvoir apprendre sous l’aile de son héritier, James qui se dévoilait parfois avec pudeur et pugnacité, mais qui avait également cette aura si joliment décrite. « Mon grand-père a bâti un empire tout entier. Toi, tu es capable de beaucoup plus que ce dont tu as conscience. » Une fois encore mes joues se teinte de rouge, pas habitué à recevoir de tels compliments, de la part de quelqu’un dont j’admire le parcours depuis si longtemps. « Si je pouvais accomplir ne serait qu’un dixième de ce qu’a su faire ton grand-père, je serais la plus heureuse du monde. » Je ne rêvais pas avec de grandes ambitions, il allait me falloir encore un peu de temps pour venir renouer avec ma confidence, mais j’étais certaine d’une seule chose : personne ne me fera plus jamais abandonner ma passion. « Tu devras t'endurcir, si tu veux espérer diriger des équipes et piloter des projets. Mais je te demanderai jamais de changer celle que tu es, ni ce qui fait que tu poses parfois un regard différent sur les choses. Un regard bien à toi. » Incroyablement touchée par les paroles de James, je me contente de hocher la tête, à défaut de trouver les mots adéquats sans avoir envie de verser une larme face à la confiance qu’il me porte. « Tu es talentueuse et passionnée, Shiloh, et t'aurais tort de croire que c'est pas suffisant à mes yeux comme à ceux de beaucoup ici. » - « Merci mille fois James. » que je finis par murmurer malgré tout, ne voulant pas passer pour une ingrate. « Tu n’as pas idée à quel point entendre tout cela me donne encore plus envie de te montrer que je suis capable. » J’allais lui prouver, que je pouvais le faire. « Si je peux te donner un conseil, c'est de bosser ton expression orale pour le passage devant le jury. Entraine-toi devant la glace ou avec quelqu'un, répète-leur ce que tu viens de me dire et mets-y toute la passion dont tu es capable. » Une fois encore, je hoche la tête avec vigueur, enregistrant tous les conseils qu’il me prodigue. « Sur une échelle de 1 à 10, à combien tu t'en sens capable ? » - « Pour l’instant ? » Je jouais la carte de la vérité après tout. « Un solide 7/10, mais en progression. » Je ne voulais pas le décevoir et je comptais bien passer mes soirées à réviser ma présentation.

***

Le jour du passage dans le jury était arrivé bien plus rapidement que ce que je l’avais imaginé, mais j’étais prête. J’avais passé des heures a bassiner Megan puis mon frère, pour répéter tout ce que je comptais leur dire et surtout pour travailler mon allocution, le dos droit, la tête haute et le sourire aux lèvres. Je m’étais donné à fond et le jour J je me suis présenté dans l’immense salle de réunion avec un dossier empli d’autres croquis sur le bras et surtout avec une robe de ma propre confection sur le dos. La tenue avait été travaillée avec toute la minutie et la créativité dont j’étais capable, touchant au code de la maison Weatherton sans jamais chercher à en faire une pâle imitation. Je me suis présenté la tête haute, sans excès de confidence, mais avec la détermination d’une lionne prête à défendre son travail. Si certaines questions ont pu, quelque peu, me déstabiliser, j’ai su y répondre avec aplomb, sans perdre mon sang-froid et en prenant le temps nécessaire pour pondérer mon propos. J’ai tout donné ce jour-là, écoutant les conseils de Nathan et l’imaginant juste là dans la pièce, derrière le jury. C’est à lui que je m’adressais et à la Shiloh qui un jour s’était autorisé à rêver grand dans la mode. C’est pour retrouver ce moi du passé que je m’étais défié à passer cet entretien et sans prétention aucune, je crois que tout, c’est plutôt bien passé.

***

« Shiloh, James veut te voir dans son bureau. » Penchée sur une couture particulièrement complexe, je manque de me planter mon aiguille dans le doigt en entendant la voix de Millie juste au-dessus de mon épaule. « J’arrive. » Finissant tout de même mon point pour n’avoir aucun raté, je finis par quitter ma table pour suivre la jeune femme dans le dédale de couloirs menant au bureau de notre patron commun. Sur le chemin, je commence à me demander ce qui pouvait justifier une telle convocation en plein milieu de la journée. Le procès s’est terminé il y’a de cela deux jours, et je n’ai pas encore posé les congés que j’avais assuré de prendre. . Tout ne s’était pas passé comme je l’avais imaginé, Lawrence n’ayant été reconnu coupable que du harcèlement en ligne, mes plaintes pour violence conjugale n’ayant même pas été retenue. Est-ce que James avait eu vent de tout cela ? Megan avait pris le soin de bloquer toutes les applis de réseaux sociaux sur mon téléphone me promettant de m’en redonner l’accès quand elle l’aura décidé, autrement dit lorsqu’elle aura tout éplucher et fait disparaître la moindre mention du procès. Les pensées encore chargées par cet événement, je ne prends même pas le temps d’imaginer que tout cela aurait à voir avec le travail et uniquement le travail. J’ai peur de ce qui aurait pu sortir dans la presse avec les propos que mon ex compagnon avait su tenir durant le procès. Lorsque je frappe à la porte du Weatherton, je suis déjà prête à m’excuser pour la moindre affiliation que mon nom aurait pu avoir avec la maison, mais c’est un James calme et visiblement posé qui m’attend assis à son bureau. « Tu as demandé à me voir ? » Ne t’excuse pas de suite, Shiloh, laisse-le s’exprimer. Incapable de m’asseoir pour le moment, je préfère rester debout entre les deux fauteuils, me balançant sur la pointe de mes pieds à imaginer les pires scénarios, comme toujours.




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Message(#)(james #4) it started with a whisper EmptyVen 28 Juil 2023 - 19:48


(c) khadijha & lomapacks
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« Je me sens prête à accepter de nouveaux défis et je veux réellement tout donner pour ma carrière. » C'était le genre de discours qu'il aimait entendre de la bouche de n'importe qui mais qui, venant de celle de Shiloh, le satisfaisait peut être encore plus. Parce qu'il connaissait la douceur de son tempérament et le fait qu'elle n'ait jamais tellement eu l’étoffe d'une guerrière, entre ces murs, par opposition à certaines jeunes femmes déterminées à bousculer tous ceux qui se dresseraient sur leur route. Et malgré tout, elle semblait avoir compris que ce poste la placerait forcément face à des challenges dont elle n'avait encore aucune idée, des difficultés qu'elle n'imaginait pas, sans que ça ne lui fasse peur ou l'incite à abandonner. Au contraire, il pouvait voir dans ses yeux qu'elle était décidée à tenter sa chance et à aller jusqu'au bout. « Ce sera parfois synonyme de sacrifices. Je te le dis aujourd'hui pour t'éviter d'un jour éprouver des regrets, pas pour te dissuader. » Et parce qu'il était bien placé pour savoir que ce milieu, et plus encore lorsqu'on accédait à des responsabilités comme celles-ci, accaparait facilement une part importante de votre vie. Il le vivait depuis près de dix ans, dédiait une grande partie de son temps à cet endroit parce que c'était son choix, une passion au quotidien mais aussi une responsabilité qu'il prenait très au sérieux. « Des moments que je n’oublierais jamais. » Son petit discours semblait l'avoir confortée dans l'idée qu'elle en était capable, qu'elle pouvait tirer son épingle du jeu et montrer à tous ceux qui pourraient en douter toute l'étendue de son talent et de ses capacités. Elle s'était formée auprès du meilleur, et ça n'était pas tant de la prétention que de le souligner : il s'était lui-même formé auprès des plus grands pour pouvoir à son tour transmettre un maximum de son savoir-faire et entretenir le talent de créateurs passionnés. « Quelqu’un que j’admire beaucoup. » Des mots qui avaient toute leur importance et qui répandirent un brin d'émotion dans le regard de James, qui le détourna un instant pour ne pas lui montrer, justement, combien cette idée le touchait. Il lui avait toujours porté une affection particulière, avait pris à cœur de lui tendre la main lorsqu'elle en avait eu besoin, et il n'avait jamais attendu après sa reconnaissance. Savoir qu'il lui inspirait une sincère admiration était bien plus précieux aux yeux du mentor qu'il était.

L'évocation de son grand-père, elle, raviva bon nombre de souvenirs chez un James toujours quelques peu mélancolique lorsqu'il était question de lui. Fondateur de Weatherton et véritable génie avant-gardiste de la mode à son époque, il était aussi et surtout un modèle de toujours aux yeux de son petit-fils, qui avait fait son ambition première de marcher dans ses pas. « Tu ne m’en as jamais parlé. » - « J'en parle assez peu. Ici il est encore pour beaucoup une véritable légende, une légende pas près de s'éteindre, mais pour moi il a surtout toujours été mon grand-père. » Et parce que ça touchait à quelque chose de très personnel pour lui, ce n'était pas un sujet particulièrement évident à évoquer. Il choisissait toujours spécifiquement le moment et la personne pour ça, James, alors qu'il ait choisi de lui en parler à elle donnait une petite idée de la confiance qu'il lui portait. « J’aurais été ravie de le rencontrer. » - « Je crois que lui aussi, il aurait été heureux de te connaître. » Parce qu'elle était une introvertie elle aussi, quelqu'un qui ne prenait pas beaucoup de place mais qui débordait pourtant de talent et n'attendait qu'une occasion de le prouver. Il était convaincu que ça aurait touché Alistair, et qu'il aurait certainement été tenté de la prendre sous son aile à son tour, tout comme son petit-fils l'avait fait voilà des années. « Si je pouvais accomplir ne serait qu’un dixième de ce qu’a su faire ton grand-père, je serais la plus heureuse du monde. » C'était ce qu'il s'était lui-même toujours dit, ce qui rendait sa réussite à la tête de l'atelier encore plus symbolique quand on savait que c'est son grand-père qui lui avait inspiré sa passion pour la mode, et pour la création d'une manière encore bien plus générale. Son père n'avait jamais eu l'âme d'un créatif, mais James était littéralement né pour créer. « Je sais que c'est à ta portée. J'en ai jamais douté. » Elle avait le talent, les idées, les moyens. Elle pouvait accomplir de grandes choses en saisissant les bonnes opportunités et en continuant à s'entourer des bonnes personnes. Et oui, bien sûr qu'il se mettait inévitablement dans le lot. « Merci mille fois James. Tu n’as pas idée à quel point entendre tout cela me donne encore plus envie de te montrer que je suis capable. » - « C'est le meilleur état d'esprit que tu puisses avoir. Mais n'oublie pas, je suis pas la seule personne que tu vas devoir impressionner. » Il ne serait pas le seul décisionnaire, mais il était surtout primordial qu'elle garde à l'esprit que leur complicité ne ferait pas tout. Qu'il dirigeait cet atelier mais qu'il ne serait pas le seul avec qui elle serait amenée à travailler dans l'hypothèse où elle serait choisie. « Pour l’instant ? Un solide 7/10, mais en progression. » - « Tu seras à 10 le jour de ton passage. » C'était autant une promesse qu'un ordre déguisé sous une certaine couche de bienveillance : elle serait prête parce qu'il n'était simplement pas envisageable qu'elle ne mette pas toutes les chances de son coté.

***

C'est avant-hier qu'avait finalement eu lieu l'entretien des différentes candidates devant le jury de sélection, lequel était présidé par James qui n'était cependant pas le seul à avoir voix au chapitre. Chacune avait préparé un dossier complet et certaines s'étaient même présentées à l'entretien avec une robe de leur création sur le dos, comme Shiloh dont le passage avait été particulièrement remarqué et commenté durant les heures qui avaient suivi. Resté impartial à chaque étape de la sélection, James avait consenti à écarter certaines candidates dont le niveau avait été jugé insuffisant ou qui n'avaient selon eux pas le profil pour assurer à un poste comme celui-ci. Il avait beau les estimer chacune pour des raisons différentes, il n'était pas envisageable de faire dans le sentimentalisme dès qu'il était question de Weatherton et c'est pour ça qu'il n'avait jamais été question d'interférer pour l'une ou l'autre des candidates. Même lorsque sa propre cousine, Flora, avait elle-même postulé pour ce poste très convoité. Il savait combien elle espérait être choisie tout comme il savait que cette promotion changerait beaucoup de choses pour elle, mais il ne pouvait pas se prétendre objectif et avantager l'unique membre de sa famille à être en course dans cette histoire. Alors il n'avait pas bronché lorsque son manque d'expérience pratique avait été souligné, quand bien même il avait éprouvé un pincement au cœur à l'idée de provoquer une inévitable déception à Flora. Dans le même temps, le sort de plusieurs autres candidates était encore dans la balance. « Je vous avais dit que le niveau serait très haut. » Ils étaient encore indécis quant à l'identité de la créatrice qui serait promue styliste, chacun désirant faire un choix parfaitement réfléchi. « Elles sont bourrées de talent, ça va sans dire. Mais pour être tout à fait honnête, l'une d'elle se détache du lot. » Toutes les personnes présentes autour de cette table savaient parfaitement quelles qualités étaient nécessaires pour endosser un tel rôle et que le talent, tout à fait logiquement, primait sur le reste. « Je crois qu'on l'a tous remarqué. Elle a un truc en plus, cette fille... Shiloh, c'est ça ? » Son visage resta aussi imperturbable qu'à son habitude, pourtant James était gonflé de fierté à l'idée que le travail de la jeune femme ait tout particulièrement attiré l'attention des autres membres du jury. Il l'avait déjà noté durant son passage, puis lorsqu'elle les avait laissés s'entretenir à son sujet, et il le constatait une nouvelle fois maintenant que son nom était sur toutes les lèvres. Son talent était reconnu à la hauteur de ce qu'il méritait, et il ne serait bien évidemment pas celui qui leur dirait qu'ils faisaient fausse route. Il pensait tout le contraire, bien entendu.

***

« Tu as demandé à me voir ? » La voix de Shiloh le tira finalement de ses songes, alors qu'il l'avait faite appeler dans son bureau quelques minutes plus tôt avec la certitude que cet échange bouleverserait beaucoup de choses pour elle. Il n'avait pas voulu perdre de temps et savait que la prochaine étape, après avoir fait part de la nouvelle à la blonde, serait de convoquer une à une toutes les autres postulantes à ce poste. Autant dire que c'était la partie facile, celle que n'importe quel supérieur hiérarchique – y compris James, quoi qu'on soit tenté de croire – préférait. « Oui, assieds-toi. Je dois te parler de quelque chose et je me suis dit qu'il valait mieux arracher le pansement dès maintenant. » Il avait relevé la tête et braqué ses deux yeux dans les siens, l'air aussi grave qu'à son habitude, même alors que ça ne se prêtait pas vraiment à de pareilles circonstances. Mais ça, Shiloh ne le savait pas encore. « Tu le sais, le jury de sélection s'est réuni hier pour étudier vos candidatures. Et sans exagérer, vous avez toutes fourni un travail incroyable. Mais il n'y avait qu'une seule place vacante, alors il a fallu faire un choix. » Un choix sur lequel ils étaient tombés d'accord, alors même que chaque candidate avait reçu son lot d'éloges et montré toute l'étendue de son talent. Il lui serait à cet instant facile de se lancer des fleurs en soulignant combien elles avaient toutes progressé au sein de l'atelier et à son contact, mais même un monstre d'ego tel que lui était capable de faire preuve d'humilité lorsqu'il n'était pas au centre de la conversation. Précisément parce qu'il avait toujours eu le plus profond respect pour ses employées et leur talent, qu'il avait précisément refusé de recruter en externe pour cette raison. « Je suis désolé, Shiloh. » Il souffla en reposant ses mains à plat sur son bureau, son regard ne quittant toujours pas le sien. Une seconde passa avant que la ligne de son sourire ne s'étire finalement avec subtilité. « Je suis désolé parce que tu vas devoir te retrousser les manches et me supporter encore plus souvent : tu as obtenu le poste. » Et c'est sûrement par là qu'il aurait du commencer, mais il y avait mis les formes comme à son habitude et parce que le moment était suffisamment solennel pour s'y prêter. Son sourire, lui, s'étira finalement un peu plus comme pour prouver qu'il était probablement le premier que la nouvelle réjouissait sincèrement. « Félicitations, tu les as tous impressionné. Tu nous as tous impressionné. » Et il y avait cet éclat de fierté inévitable dans son regard, à James, lorsqu'il prononçait ces mots. Parce qu'il suivait ses progrès depuis ses débuts ou presque, qu'il avait supervisé son apprentissage entre ces murs et vu quelle créatrice talentueuse elle était devenue à force de travail et d'efforts. Elle avait mérité ce poste et cette chance de montrer ce qu'elle valait vraiment.
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Shiloh Atkins
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la reconstruction
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ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996)
SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre
STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive.
MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée
LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you

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meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.

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CRÉDITS : ultra-violences (avatar), stefansalvatored (gif profil & signa), wifeymakesgifs (gif megan), horancover (gif lewis), zepplin (crakship twin)
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Message(#)(james #4) it started with a whisper EmptySam 26 Aoû 2023 - 16:02

L’écho de mes talons sur le carrelage ne semble guère suffisant pour masquer les battements frénétiques de mon cœur. À chaque nouveau pas vers le bureau de James, mon anxiété semble monter d’un cran. Je me dois de me répéter le même mantra en boucle, le concours se devait de prendre fin, j’avais tenté ma chance sans avoir aucun espoir de résultats, James allait sûrement chercher à minimiser la chose. Mon esprit se voulait à rester rationnel, mais cela fait bien des années que j’ai compris que mon anxiété finira toujours par prendre le dessus, qu’importe le discours que je m’évertuerais à répéter en boucle. Je prends une seconde pour souffler avant de pénétrer dans le bureau de mon patron.

Si je me vante parfois d’être capable de lire avec aisance les expressions d’autrui, je dois dire que James avait, une parfaite méprise de ses émotions pour ne jamais rien laisser transparaître. Aujourd’hui, il n’était pas James, celui qui venait parfois me tenir un peu compagnie, tard le soir dans l’atelier à moitié éclairé. Non. Il était, Monsieur Weatherton, directeur artistique de l’une des plus grandes maisons de haute de couture, impassible et sans aucun affecte. Cherchant à avaler la boule qui se formait dans le fond de ma gorge, je laisse échapper un son étranglé qui fait naître quelques couleurs sur mes joues. Ce n’est pas le moment de se ridiculiser que je pense alors qu’il m’invite à prendre place sur la chaise face à son bureau. Tout paraît si formel que la partie la plus fourbe de mon cerveau est déjà en train d’anticiper un scénario où James me demandera de ne pas revenir demain matin. « Oui, assieds-toi. Je dois te parler de quelque chose et je me suis dit qu'il valait mieux arracher le pansement dès maintenant. » Je n’ai pas eu le poste. C’est désormais certain. Il n’aurait pas pris le temps de formuler les choses avec autant de détachement. James sait qu’une part de moi va être déçue, que mon estime va en prendre un coup. Il essaye juste de gagner un peu de temps et je suis prête à lui demander de ne pas m’épargner, je peux entendre tout ce qu’il va me dire. Tu crois vraiment Shiloh ? Une fois encore, je cherche à me débarrasser de cette boule au fond de ma gorge, mais parviens à peine à avaler ma salive. « Tu le sais, le jury de sélection s'est réuni hier pour étudier vos candidatures. Et sans exagérer, vous avez toutes fourni un travail incroyable. Mais il n'y avait qu'une seule place vacante, alors il a fallu faire un choix. » Et je n’ai même pas atteint le haut de la liste. Je voudrais qu’il accélère, mais James semble curieusement prêt à prendre son temps. Je hoche bêtement de la tête comme s’il attendait une quelconque réponse de ma part. Son regard se fait intense et un frisson s’empare de moi. Aller dis-le James. « Je suis désolé, Shiloh. » Une vague d’émotions s’empare de moi alors que je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas laisser ma déception se lire sur mes traits. Ce n’est pas le moment de pleurer, pas devant mon patron. « Je suis désolé parce que tu vas devoir te retrousser les manches et me supporter encore plus souvent : tu as obtenu le poste. » J’étais prête à balbutier quelques mots avant de demander à m’excuser de la pièce, mais tout paraît s’être arrêté alors que les mots de James s’installent en douceur dans mon esprit. Petit à petit, je crois comprendre que tout cela n’avait en rien l’air d’être un rejet. « P… Pardon ? » Il me faudra encore quelques secondes et un regard vers l’air amusé de James pour comprendre pleinement ce qu’il venait de dire. « Félicitations, tu les as tous impressionné. Tu nous as tous impressionné. » Mon monde semble s’arrêter de tourner soudainement alors que cette fois, il n’y a plus de méprise sur son annonce. Je sens toute une vague d’émotions venir me ravager, ne me laissant plus le choix que de lâcher prise et laisser quelques larmes s’échapper sur mes joues. « T’es sérieux ?! » J’attends presque encore qu’il éclate de rire de manière cruelle pour m’annoncer que le jury n’aurait jamais choisi quelqu’un comme moi avant qu’une petite voix ne vienne me rappeler que James n’était pas Lawrence.

J’ai été choisi pour le poste.

Et ce n’est qu’à cet instant, que je peux lire un certain éclat de fierté dans le regard de James. Quelque chose qui m’assure que tout cela n’est pas une blague et que mes larmes ne font que transmettre ma joie. Un léger éclat de rire s’échappe d’entre mes lèvres alors que je me lève dans un bond. « J’ai eu le poste ? » Et avant même de réfléchir à ma propre action, je sautille sur place dans une danse de la joie incontrôlable, avant de me précipiter vers James pour enrouler mes bras autour de son cou. Il me faudra une demie seconde pour réaliser mon erreur et reculer brutalement. « Oh mon dieu pardon. » J’éclate de rire tout en reculant de plusieurs pas. « Désolée, c’est juste… Mon dieu j’en reviens pas. » Je crois qu’il ne m’aura jamais vu aussi euphorique, mes mots se veulent trop rapides à sortir de mes lèvres, devant un balbutiement teinter de surexcitation et marquer par quelques larmes de joie. « Merci James. » que je finis par m'exclamer, relevant enfin les yeux vers lui. « Mille fois. » que j’ajoute avant de me reprendre un peu pour paraître bien plus professionnelle. « Je te promets que je vous décevrais pas, je vais tout donner et travailler comme une acharnée. » Je vais leur prouver à quel point je suis reconnaissante de la chance qu’ils viennent de me donner. « C’est toi qui va en avoir marre de moi. » que j’ajoute en riant une fois encore ayant toujours un peu de mal à croire à tout cela. « C’est vrai, vrai hein ? » que je demande un peu bêtement, mais voulant être sûre de tout ce que j’étais en train de vivre.




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Message(#)(james #4) it started with a whisper EmptyMer 13 Sep 2023 - 21:57


(c) khadijha & lomapacks
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Elle venait de passer par un sacré ascenseur émotionnel et c'était de sa faute, James en était conscient. Pour sa défense, il ne se voyait pas lui annoncer la nouvelle sans y mettre les formes, ce qui chez l'anglais signifiait bien souvent ajouter une légère touche mélodramatique histoire de ménager son petit effet. Il n'était pourtant pas question de jouer avec ses sentiments et c'est pour cette raison qu'il retrouva bien vite un ton sérieux au moment d'en venir aux faits. « P… Pardon ? » La stupéfaction de la jeune femme contrastait avec l'air satisfait qu'affichait le créateur, qui pouvait voir à quel point la nouvelle était une surprise alors même qu'elle avait pourtant bossé si dur pour réussir ce concours. « T’es sérieux ?! » Joignant ses mains devant lui, James inclina légèrement la tête au moment de souffler d'une voix claire et dépourvue de reproche. « Je sais que j'ai des défauts, mais tu penses vraiment que j'oserais te faire une fausse joie ? » Elle le connaissait assez pour savoir que non, que s'il y avait mis les formes il ne serait pas pour autant capable de lui mentir et encore moins de susciter chez elle un espoir pour venir ensuite l'anéantir. Il pouvait être impitoyable, James, mais il considérait n'être que rarement injuste. « J’ai eu le poste ? » - « Tu as eu le poste. » Il répéta finalement, s'assurant qu'elle comprendrait cette fois ce que ça impliquait réellement et qu'il n'avait jamais été plus sérieux qu'à ce moment bien précis, alors que la fierté qu'il éprouvait de pouvoir lui annoncer personnellement la nouvelle se devinait facilement à travers son regard.

L'exaltation de la jeune femme tira un demi-sourire à James, généralement peu sensible à ces élans d'enthousiasme mais qui se trouvait être un peu plus touché quand il était question de quelqu'un dont il avait suivi les premiers pas et dont il avait personnellement pris en charge l'apprentissage à ses débuts à Weatherton, jusqu'à devenir la talentueuse créatrice qu'elle était aujourd'hui. Son affection pour Shiloh n'était plus vraiment un secret pour quiconque, entre ces murs, ce qui avait valu à la jeune femme de faire les frais de certaines critiques et il en était bien conscient. Suffisamment pour être d'autant plus fier du chemin qu'elle avait parcouru et de la place qui était la sienne aujourd'hui. Lorsqu'elle fit un pas vers lui et se jeta dans ses bras, pourtant, James ne put empêcher ses muscles de se raidir un instant. « Oh mon dieu pardon. » Il avait été pris par surprise, connaissant pourtant son tempérament chaleureux, sans doute parce qu'il pensait les avoir tous suffisamment traumatisé pour qu'aucun d'eux ne fasse jamais preuve de ce genre d'attention à son égard. C'était oublier que Shiloh avait toujours été à part. « Désolée, c’est juste… Mon dieu j’en reviens pas. » - « C'est rien, je... j'imagine que c'est l'émotion. » Il n'était pas contrarié, simplement aussi gêné que quelqu'un qui n'avait jamais vraiment été à l'aise avec ce genre de choses pouvait l'être, y compris au sein de sa propre famille. Tactile, James savait l'être redoutablement dans un contexte de séduction mais il lui était bien plus difficile d'abaisser ses barrières dès qu'il portait une affection sincère à quelqu'un. Il montrait toujours peu de choses et il serait facile de le croire sans cœur face à toute l'énergie qu'il déployait pour paraître insensible et froid ; en vérité, il l'était bien moins qu'il le laissait penser. « Merci James. Mille fois. » Secouant doucement la tête, il souffla. « J'ai rien fait, Shiloh. Je me suis contenté de donner mon avis personnel et les autres membres du jury se sont forgés le leur. » Il n'avait pas influencé leur jugement, encore moins la décision finale. « Ils ont adoré ton travail. Ça veut pas dire qu'il y a pas certaines choses à améliorer, mais tu as fait forte impression. Et ils sont pas du genre impressionnables. » Parce qu'ils étaient habitués à juger l'excellence, qu'il avait personnellement choisi des professionnels du milieu qui connaissaient parfaitement les besoins et les enjeux d'une Maison d'un tel prestige. « Je te promets que je vous décevrais pas, je vais tout donner et travailler comme une acharnée. » - « Je sais que tu le feras. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai jamais douté que tu serais à la hauteur. » Il aurait bien le temps de lui rappeler l'accord qu'ils avaient passé des mois en arrière, celui qui nécessitait que Shiloh prenne aussi soin d'elle et ne repousse plus ses limites au détriment de sa santé. Aujourd'hui, ils se concentraient sur la bonne nouvelle. « C’est toi qui va en avoir marre de moi. » Une lueur amusée brilla au fond des yeux du créateur, qui répliqua. « C'est probable. Mais personne ici ne peut se vanter de m'avoir jamais tapé sur les nerfs, alors c'est un peu un passage obligé. » La vérité, c'est qu'il lui tardait d'opposer leurs points de vue et leurs idées et qu'il ne doutait pas un seul instant qu'il en ressortirait quelque chose de productif et d'extrêmement exaltant.

« C’est vrai, vrai hein ? » Elle avait encore du mal à réaliser, James pouvait le voir à la manière dont ses yeux cherchaient après les siens comme pour y lire la confirmation que oui, tout était bien réel. Alors, déposant une main tout contre le dos de la blonde, il souffla. « Suis-moi. » Avant de lui emboîter le pas et de prendre avec elle la direction du couloir, qu'ils remontèrent jusqu'à se retrouver devant une porte close derrière laquelle Shiloh n'avait encore jamais été invitée à se rendre. « Tu vois cette pièce ? » Il demanda, sa main actionnant la poignée et ouvrant la porte sur une pièce pour l'heure partiellement vidée, où se tenaient simplement un large bureau et une chaise, la précédente occupante ayant récupéré les affaires qui lui appartenaient. « C'est désormais ton bureau. » Le sien, ce qui voulait dire qu'elle pourrait travailler aussi bien au contact des couturières à l'atelier que seule, lorsqu'elle aurait besoin de plus de calme. « Nos stylistes ont un espace dédié pour s'organiser au mieux et conserver un maximum d'autonomie. Tu auras un ordinateur pour préparer tes planches tendance, du matériel de pointe pour dessiner tes croquis et tracer tes patrons. C'est aussi ici que tu recevras certains clients dont tu t'occuperas personnellement. » Parce qu'elle avait gagné en responsabilités, qu'elle interviendrait non seulement sur l'élaboration concrète des collections Weatherton mais aurait aussi à traiter avec des commandes personnellement passées par leurs meilleurs clients, auxquelles James serait incapable de répondre seul avec la charge de travail qu'il gérait déjà. « Je vais aussi te laisser plusieurs livres que tu pourras bouquiner pour élargir tes horizons et rechercher l'inspiration. » Des livres qui lui avaient beaucoup servi quand il avait lui-même pris du galon et dû rapidement devenir multitâche, assurer aussi bien sur le coté créatif que sur la paperasse et la gestion de l'atelier. « Le bureau sera prêt lundi pour ta prise de fonctions, si ça te convient. » Ainsi, Shiloh verrait que tout était bel et bien vrai.
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Message(#)(james #4) it started with a whisper EmptySam 7 Oct 2023 - 23:36

Mortifiée de cet élan d’affection. Terrorisée à l’idée d’avoir franchi une limite. Je reste figée face à mon patron qui semble plus mal à l’aise que jamais. Qu’est-ce qui m’as pris de lui sauter dans les bras de cette façon ? Je ne me serais jamais permis une telle familiarité envers lui, mais prise par les émotions, à peine remise de ce petit ascenseur émotionnel qu’il venait de me faire vivre, je me suis laissé aller au premier élan de spontanéité qui m’était venu. C’est-à-dire le remercier dans une étreinte qui n’avait pas sa place dans notre échange. « Je suis désolée. » que je murmure, les joues colorées par la honte. « C'est rien, je... j'imagine que c'est l'émotion. » Je n’avais jamais entendu James bégayer. À cet instant précis, je remercie toutes les divinités possibles que cela, ce soit dérouler sans aucun public. « Je n’aurais vraiment pas dû. » que j’insiste malgré tout, même s’il semble avoir parfaitement compris que cela n’avait été qu’une impulsion à peine contrôlée. « Cela ne se reproduira plus. » J’étais à deux doigts de l’appeler patron ou boss, enfin n’importe quoi qui m’aiderait à lui rappeler que je n’avais pas oublié la hiérarchie entre nous et que ce petit événement n’était véritablement qu’un simple cri du cœur.

« J'ai rien fait, Shiloh. Je me suis contenté de donner mon avis personnel et les autres membres du jury se sont forgés le leur. » Qu’importe ce qu’il pouvait penser des candidatures des uns et des autres, mais surtout qu’importe l’affection qu’il pouvait porter aux candidats, je sais que James était quelqu’un d’impartial. J’imagine sans mal qu’il n’avait pas caché son point de vue, mais qu’il avait laissé le jury prendre le dessus sur le débat concernant nos candidatures. « Ils ont adoré ton travail. Ça veut pas dire qu'il y a pas certaines choses à améliorer, mais tu as fait forte impression. Et ils sont pas du genre impressionnables. » Une fois encore, je sens mes joues se colorer. Non pas de honte, mais bien d’une émotion toute particulière, une timidité face aux compliments à peine déguisée. « Je… Je suis tellement reconnaissante. » Et encore, je trouvais le mot terriblement faible, mais mon vocabulaire paraissait comme réduit face à toutes ces émotions divergentes. La maison Weatherton exigeait une excellence, c’est ce qui en faisait son renom. D’avoir été choisi pour le poste me laisse donc sans voix. « Merci encore. » Malgré tout, c’est James en particulier que je tenais à remercier. C’est lui qui m’avait donné un coup de pied aux fesses quand j’étais en train de sombrer. Lui qui m’avait rappelé mon amour pour ce métier. Et c’est lui, encore, qui derrière son attitude austère, m’avait soufflé que j’étais capable de tout, si seulement je le voulais. « Je sais que tu le feras. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai jamais douté que tu serais à la hauteur. » Une fois encore, je suis profondément touchée par la confiance que James semble placer en moi. Une raison qui me pousse à vouloir tout donner, encore et encore. Je n’ai jamais eu un réel esprit de compétition, je ne serais jamais celle qui rêvera d’écraser ses adversaires. Par contre, je serais celle qui enchaînera les heures supplémentaires s’il le faut et qui glissera toute son âme dans les collections. « Je ne décevrais pas ta confiance. » Je ferais surtout tout, pour en être encore pleinement digne. Et je compte bien lui coller aux basques pour le lui prouver. « C'est probable. Mais personne ici ne peut se vanter de m'avoir jamais tapé sur les nerfs, alors c'est un peu un passage obligé. » Un léger rire m’échappe. « J’ai déjà hâte des premiers débats. » Ils seront nombreux, il faudra défendre mes idées face aux autres, face à James qui maîtrise le métier depuis si longtemps. Mais j’ai sincèrement hâte de voir tout ce qui pourra ressortir de cela.

J’ai tout de même encore bien du mal à réaliser le changement qui va s’opérer. Devoir quitter l’atelier pour prendre du grade. Entendre l’annonce aux restes des couturières et devoir faire face à l’opinion de celle qui n’ont donc pas obtenu le poste. C’est quelque chose qui m’inquiète au point de croire que l’on me joue un mauvais tour. « Suis-moi. » Je ne me fais pas prier pour lui emboîter le pas jusqu’au bout du couloir. « Tu vois cette pièce ? » A sa suite, j’entre dans le bureau pratiquement vide, faisant un tour sur moi-même pour prendre connaissance des lieux. « C'est désormais ton bureau. » Pardon ? Tournant la tête un peu trop vite au point de tirer sur ma nuque, je croise le regard on ne peut plus sérieux de James. « Wow. » que je lâche en douceur alors que mes doigts glissent sur la surface du bureau. Elle est là, la concrétisation de tout un rêve. Elle se tient dans cette pièce qui marquera le changement. « Nos stylistes ont un espace dédié pour s'organiser au mieux et conserver un maximum d'autonomie. Tu auras un ordinateur pour préparer tes planches tendances, du matériel de pointe pour dessiner tes croquis et tracer tes patrons. C'est aussi ici que tu recevras certains clients dont tu t'occuperas personnellement. » J’ai déjà hâte de mettre les mains sur ce qu’il appelle le matériel de pointe. J’ai déjà vu certains stylistes à l’œuvre entre ses murs et je n’ai qu’une envie commencée de suite à faire comme eux. « Ce sera parfait. » que je murmure tout en essayant encore d’absorber les différentes informations distillées par James. Le matériel, les croquis, les patrons et surtout les clients que j’aurais à ma charge. Pour les commandes particulières, je n’en doute pas un instant. « Je vais aussi te laisser plusieurs livres que tu pourras bouquiner pour élargir tes horizons et rechercher l'inspiration. » Une nouvelle fois, je hoche la tête telle une petite fille enthousiaste le jour de la rentrée. « Bien sûr, je vais travailler là-dessus. » J’aimerais prévoir un voyage pour cela, mais je vais m’organiser. La Fashion Week européenne n’est pas si loin, ce sera la meilleure source d’inspiration. « J’ai déjà téléchargé tout un tas de défilé de plusieurs époques différentes pour voir différentes visions et m’inspirer de certaines formes et structures. » Je pouvais passer toutes mes soirées à regarder des défilés, que ce soient les anciennes collections Weatherton ou bien même d’autres maisons de haute couture. « Je vais vraiment travailler. » que je l’informe à nouveau. J’ai conscience d’avoir certains manques à palier et je ne compte pas me reposer sur mes lauriers, loin de là. Je suis déterminée, plus rien ne pourra m’arrêter désormais.

« Le bureau sera prêt lundi pour ta prise de fonctions, si ça te convient. » Je hoche à nouveau la tête. « Bien sûr ! » Je n’allais tout de même pas refuser. « J’ai hâte de commencer. » Lundi n’arrivera pas assez vite à mon goût, mais j’ai tout de même une robe à finir à l’atelier. « Encore mille fois merci James. » Il n’y a bien que comme cela, que je pouvais conclure notre échange. En le remerciant encore, d’avoir cru en moi.




and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you





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