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 Calex #79 - I could drown myself in someone like you

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyJeu 27 Avr 2023 - 7:15



I could drown myself in someone like you
I could dive so deep I never come out
I thought it was impossible
But you make it possible

Samedi 29 Avril

Après une longue ballade à deux et une séance de massage en couple, nous revoilà dans notre chambre. Et si l'objectif principal était la douche et la préparation pour la suite de notre soirée, j'ai quelques idées bien précises pour occuper les deux heures trente qu'il nous reste avant la réservation du soir. Il est en train de fouiller dans sa valise pour préparer ses affaires et c'est sans un mot que je viens discrètement me placer derrière lui pour embrasser sa nuque alors que mes mains font le tour de son corps pour ouvrir sa chemise et lui retirer me laissant ainsi profiter de ses épaules pour venir les couvrir de baisers. Je ne parle toujours pas, mes mains caressent ses côtes du bout des doigts, je me colle à lui, mon haut du corps frottant contre son dos et il devrait réaliser que je suis nue derrière lui. Ce qui devrait ne lui laisser aucun doute sur mes intentions. « Fais moi l'amour. » Les mots sont murmurés dans le creux de son oreille alors que mes mains continuent de caresser son corps avec tendresse. La douceur et la tendresse sont au cœur de mes intentions, de mes caresses, même mes mots évoquent la douceur et l'amour, et quand je le laisse se retourner pour me faire face, le baiser que je lui donne est lui aussi plein de tendresse. Délicat, lent, doux, presque comme une caresse de mes lèvres sur les siennes, c'est avec beaucoup de délicatesse que ma main vient chercher la sienne pour nous guider jusqu'au lit.

Posée sur le lit, je suis nue sous les draps, blottie contre lui, la marche, le massage et ce moment, je pense que je suis bien, bien, bien détendue désormais et les yeux fermés je pourrais m'endormir là contre lui. Ces derniers temps, il dort un peu plus, grâce aux somnifères, et moi je dors un peu moins à cause des enfants, et si c'est pour lui que j'ai prévu ce week-end, je pense que j'en ai, moi aussi, cruellement besoin. Il est silencieux, je le suis aussi, ce qui est bien plus rare mais ce moment est précieux et je veux en profiter. Je caresse son torse, les yeux fermés, je visualise son corps alors que mes doigts glissent sur les formes de son corps. Et ce n'est qu'après un long moment que je viens troubler le silence entre nous. « Chéri ? Comment tu vas ces derniers jours ? » Une question qui peut sembler anodine, mais c'est important pour moi de savoir qu'il va bien, en ce moment mais aussi ces derniers jours, ces dernières semaines même. C'est pour nous mais aussi pour lui que j'ai tenu à organiser ce week-end, parce que je sais tout ce qu'il a en tête. Enfin non, je ne sais pas tout ce qu'il a en tête, je ne comprends pas tout, mais je sais qu'il a beaucoup trop de chose en tête et j'essaye de faire abstraction des médicaments dont il a besoin pour ne penser qu'à lui et à ses besoins. Mais je ne peux pas faire abstraction de son état global et une part de moi continue à s'inquiéter pour lui, et je sais que ça ne changera sans doute jamais même si j'essaye de ne pas lui montrer au quotidien pour ne pas ajouter mes inquiétudes à ses angoisses.

Aujourd'hui, tout fut parfait. Enfin c'est ce que j'ai ressenti moi, mais je ne sais pas toujours comment lui vit les choses. Je ne suis pas la plus douée pour ça. Capable de le blesser sans le vouloir, capable de lui organiser des surprises qui s'avèrent mauvaises ou qui ne sont pas ce dont il avait envie ou besoin. Je suis la pro pour ça, comme le jour ou je lui ai organisé un vol en hélicoptère pour son anniversaire en oubliant qu'il avait le vertige. Voilà ce genre de surprise dont je suis capable et j'espère aujourd'hui que ce moment lui fait du bien. Que ce lieu qui se veut apaisant l'est aussi pour lui. Et j'ai un peu peur de cette discussion qui arrive, que je sais nécessaire mais j'ai peur de tout gâcher encore une fois, et pourtant je pense que c'est le meilleur moment pour en parler, enfin. « Il a quelque chose dont je veux te parler depuis quelques jours mais à chaque fois que j'essaye d'en parler y'a toujours un des petits qui vient mettre fin à la discussion. » C'est le risque en ayant trois enfants en bas âge et un pré-ado à la maison. Les moments à deux sont rares et trop précieux pour que je prenne le risque de les gâcher avec une discussion que l'on a bien trop retardé. Faut dire que de mon côté je ne pensais pas que ce sujet nécessitait encore une discussion. Sans doute, que cette pensée m'arrangeait faut bien l'avouer mais dernièrement par sms, alors que je lui annonçais lui avoir préparé une surprise pour son anniversaire, il a reparlé de cet événement et j'ai réalisé à ce moment qu'il n'avait pas oublié lui et pire que ça lui pesait encore, qu'il était toujours blessé par une chose que j'ai faite et si je n'étais pas pressée d'avoir cette discussion, je sais qu'elle est plus qu'importante désormais. Je le sais depuis ce fameux sms, parce que même derrière un écran de téléphone, au travers de quelques sms, j'ai senti son malaise, sa peine aussi sans doute et je ne peux pas oublier sous prétexte que c'est plus simple pour moi. « L'autre jour tu as évoqué quelque chose que j'ai fait et qui t'a fait du mal, et j'ai senti qu'il fallait qu'on en parle. » Je tourne autour du sujet, mon hésitation à aborder directement les faits, se fait ressentir parce que je ne veux pas gâcher ce moment, gâcher le souvenir de cette journée et la suite de notre week-end à deux avec cette discussion qui ne sera sans doute pas agréable pour lui. « Tu m'en veux toujours pour l'histoire du club ? » Je connais déjà la réponse, je sais qu'elle sera positive, ou qu'elle s'approchera d'une réponse positive, parce que je l'ai senti dans les sms mais aujourd'hui, je voudrais que l'on puisse en parler tout les deux et qu'il puisse oublier cette histoire pour qu'elle ne le fasse plus souffrir même près de quatre ans plus tard.


@Caleb Anderson :l: :l:

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyDim 30 Avr 2023 - 3:25

Calex
I COULD DROWN MYSELF IN SOMEONE LIKE YOU, I COULD DIVE SO DEEP I NEVER COME OUT. I THOUGHT IT WAS IMPOSSIBLE BUT YOU MAKE IT POSSIBLE
Le début de ce séjour est déjà parfait et même si j’aime nos enfants plus que tout au monde je suis extrêmement reconnaissant envers ma femme de nous avoir organisé ce week-end loin de tout et tout le monde. Loin mais pas trop. À environ une heure de route de chez nous, nous restons tout de même toujours disponible pour répondre à mes parents qui passent le week-end avec les enfants à la villa. Ils connaissent les enfants et si je ne doute pas que tout de passe bien je ne peux pas m’empêcher de toujours m’inquiéter quand ils ne sont pas avec moi. Mais j’ai confiance en mes parents et après quelques messages échangés en début de journée je décide de me détacher de mon portable pour le reste de la journée afin de profiter entièrement de ma femme. Au programme ; promenade tous les deux et séance de massage en couple et vous revoilà dans notre chambre. Comme bien souvent quand nous nous retrouvons tous les deux c’est dans notre bulle qu’on se retrouve. Cette bulle de bonheur et de tendresse dans laquelle nous nous étions enfermés durant un an et demi quand on était plus jeunes. On était intouchables, on l’est encore ou du moins c’est ce que j’ai toujours aimé penser. Alors que je suis en train de fouiller dans la valise pour en ressortir de nouvelles affaires à enfiler après la douche, je sens bien rapidement que les intentions d’Alex sont toutes autres. Ses mains se font baladeuses et aventureuses me faisant ainsi comprendre ce qu’elle a en tête. « Fais moi l'amour. » Ses mots me le confirment et en seulement quelques secondes je me retrouve torse nu face à elle quand elle fait glisser ma chemise par terre. Le baiser est tendre, délicat et rempli d’amour. Elle veut de la douceur et de la tendresse aujourd’hui et ses envies sont toujours le plus important pour moi. Un sourire aux lèvres, je la laisse me guider jusqu’à notre lit sans la quitter des yeux.

J’enfile mon boxer mais je reste tout de même sous la couette tout en serrant Alex contre moi. J’embrasse sa joue, son front, son cou, le haut de son crâne. Cette journée est parfaite, cet endroit est parfait puisqu’il me permet de retrouver ma femme et de pouvoir l’avoir rien que pour moi. Sans Mael qui vendra voler notre attention en pleurant, sans Lucy qui va râler et repousser Alex quand elle se montre trop proche et trop tactile avec moi. Si ses doigts caressent mon torse les miens bougent avec délicatesse et tendresse tout le long de son dos du haut de ses fesses jusqu’à sa nuque et sentir ses frissons en réaction à mes caresses me fait toujours sourire. « Chéri ? Comment tu vas ces derniers jours ? » Elle nous sort du silence avec cette question étonnante. Je relève le regard vers elle, un sourcil qui se lève lui montrant ainsi ma surprise. « Ça va oui, pourquoi est-ce que tu me demandes ça ? » je lui demande en attendant sa réponse. Je vais bien. Je vais mieux. Les anxiolytiques que je prends trois fois par jour me font un bien fou mais cette simple idée de me dire que si je me sens mieux depuis quelques semaines c’est simplement grâce ces médicaments ne me plaît pas beaucoup. Et si je n’avais pas eu cette prescription de mon psychiatre, est-ce qu’aujourd’hui ma réponse à sa question aurait été la même ? Aurait-elle été différente ? Malheureusement, je pense connaître la réponse et cela me fait assez peur. Mais je chasse ces pensées finalement assez peu joyeuses de mon esprit et après un énième baiser que je dépose sur ses lippes je finis par réunir toutes les forces qu’il me reste pour me lever et partir enfin sous la douche et c’est avec simplement une serviette autour de la taille que je ressors de la salle de bain pour venir fouiller une nouvelle fois dans ma valise afin d’y récupérer mon boxer. Je me retrouve nu face à elle durant simplement quelques secondes, elle est bien la seule personne avec qui je suis assez à l’aise avec mon corps pour accepter de le lui montrer. Je n’aime pas mon torse mais ma femme est la seule pour qui j’accepte de montrer cette partie de mon corps. Sans m’habiller plus que cela je rejoins très vite Alex dans notre lit, déposant un baiser sur sa joue. « Il a quelque chose dont je veux te parler depuis quelques jours mais à chaque fois que j'essaye d'en parler y'a toujours un des petits qui vient mettre fin à la discussion. » Encore une nouvelle prise de parole qui me questionne immédiatement. Je replace mon oreiller contre la tête de lit afin de me redresser. « L'autre jour tu as évoqué quelque chose que j'ai fait et qui t'a fait du mal, et j'ai senti qu'il fallait qu'on en parle. » je l’invite à continuer du regard, ne comprenant pas de quoi elle est en train de parler. « Tu m'en veux toujours pour l'histoire du club ? » Si je n’avais pas la moindre idée de ce dont elle est en train de parler je ne m’attendais absolument pas à ce qu’elle me reparle de cette soirée qu’elle a passé dans un club de striptease alors que nous étions déjà ensemble. Ma réponse se fait attendre, ce qui lui montre sûrement que oui, je lui en veux encore un peu et pourtant. Et pourtant au lieu de lui répondre j’attends encore un peu toujours étonné qu’elle aborde ce sujet ce soir, je finis tout de même par lever doucement les épaules dans un premier temps. « Pourquoi est-ce que tu me demandes ça ? » Elle me l’a déjà plus ou moins expliqué mais je lui pose tout de même la question sûrement en espérant pouvoir retarder un peu ma réponse à laquelle je suis encore en train de réfléchir. « C’est pas vraiment que je t’en veux c’est juste que… » je m’arrête simplement quelques secondes avant de reprendre. « ça confirme juste ce que j’ai toujours pensé. » que je ne suis pas assez bien pour elle, qu’elle est bien trop belle sexy et parfaite pour s’être mariée avec moi.

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyLun 1 Mai 2023 - 11:54



I could drown myself in someone like you
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I thought it was impossible
But you make it possible

Samedi 29 Avril

Tout est calme dans la chambre, le bruit de nos soupirs de plaisir ont laissé place à un silence apaisant et tendre alors que mes mains se baladent sur son corps et que les siennes en font de même sur le mien. C'est aussi pour ce genre de moment que je voulais ce week-end, profiter de ces instants de douceur et de tendresse sans risquer d'être dérangé. Vivre à un rythme bien plus tranquille, avec comme seule et unique préoccupation le bien être de notre couple et de Caleb. Je suis heureuse de mon rôle de mère, et je consacre presque tout mon temps pour nos enfants, mais ces moments avec Caleb ont toujours été très importants pour moi et aujourd'hui, l'avoir rien que pour moi est quelque chose que j'apprécie énormément et ça me fait beaucoup de bien. J'ai laissé mon portable de côté, les messages avec les possibles associés, les recherches de partenaires, j'ai laissé le sport loin de moi et toutes mes pensées ne sont concentrées que sur une personne : Caleb. Ma relation avec mes beaux parents n'est toujours pas au beau fixe mais j'ai une entière confiance en eux pour prendre soin de nos bébés et je laisse Caleb servir d'intermédiaire avec ses parents, et je laisse de côté mon portable pour profiter vraiment de ce week-end en pleine nature. Bien que la nature ne soit pas le lieu qui me plaise le plus, moi la fille de la ville, j'aime le cadre, j'aime l'endroit, j'aime les activités et j'aime le luxe de ce lieu. Et surtout j'aime que le centre de mon monde se résume à Caleb. Dans ses bras, nue et détendue, je suis bien. Je suis réellement bien et c'est grâce à sa présence. Je ne pourrais jamais ressentir ce que je ressens à ce moment présent avec une autre personne, ça a toujours été lui et lui seul qui pouvait m'apporter ce sentiment d'apaisement, de sécurité et de calme que je ressens en sa présence. La douceur de ses caresses, la tendresse avec laquelle sa peau frôle la mienne, son souffle doux et chaud contre ma peau, ce genre de moment ou le  monde pourrait s'arrêter de tourner que je ne pourrais même pas être inquiète parce que je suis avec lui. Voilà ce que je ressens à cet instant, et si ce week-end me fait un bien fou, je me demande comment il vit tout ça. Ce court séjour, mais aussi ces dernières semaines. Tout va si vite dans notre quotidien. Une vie remplie et agitée, les enfants, la maison, le boulot, et notre couple, et ça a de quoi faire beaucoup pour n'importe qui, trop peut-être ? Mais, c'est surtout au vue des derniers événements dans sa vie que je m'inquiète, sans lui dire réellement, sans lui partager mes inquiétudes à son sujet, je profite de ce temps de calme pour prendre de ses nouvelles. Pas que je ne le fasse pas en temps normal, mais aujourd'hui, c'est le moment parfait pour se parler non ? « Ça va oui, pourquoi est-ce que tu me demandes ça ? » Il semble surprit de ma question, pourtant elle me semble tout à fait appropriée non ? « Comme ça pour savoir, j'ai pas le droit de m'inquiéter pour mon mari sans qu'il y ait besoin d'une raison non ? » Je lui dis avec un petit sourire et un léger rire tout en déposant un baiser sur sa joue, comme pour montrer que ma réponse n'est pas vraiment dite avec sérieux. Je ne veux pas l'inquiéter avec mes inquiétudes, mais pourtant savoir comment il va est toujours l'une des mes priorités. « Par rapport à avant, tu sens des améliorations ? J'ai l'impression que tu dors un peu mieux mais tu te sens toujours aussi angoissé ou y'a du mieux ? » Je lui demande tout en cherchant à ne pas me montrer trop inquiète ou à avoir une voix qui laisse montrer toute l'importance de ce genre de question pour moi. Je sais que c'est difficile pour lui de reprendre ce traitement, de revivre une telle période, et je ne veux pas qu'il ressente une pression de ma part pour aller mieux, parce que je sais que ce n'est pas ainsi que je vais l'aider, enfin je crois. J'en sais trop rien finalement, je ne sais pas vraiment ce qu'il faut que je fasse pour l'aider, ni même si je peux l'aider avec tout ça, j'essaye d'être là pour lui, et c'est avec ce genre de moment, de week-end, de petite attention que j'espère pouvoir l'aider un peu et le rendre heureux.

Il finit par quitter ce lit et il est bien plus courageux que moi. Je ne bouge pas, je suis trop bien installée dans ce lit pour réussir à en sortir pour le moment. J'entends l'eau couler sous la douche et l'envie de le rejoindre me prends mais j'entends l'eau s'arrêter assez vite et j'en déduis qu'il a été rapide. Bien plus rapide que moi sous la douche, mais ça c'est pas une grande nouvelle. Je regarde la porte depuis que l'eau s'est arrêtée, pour le regarder sortir de la salle de bain, et c'est ce qu'il fait. « Oh un bel inconnu torse nu, je suis en plein rêve ? »  Je me frotte les yeux en souriant, tout en le regardant. Une serviette autour de la taille et je profite de la vue, de mon mari torse nu devant moi en train de fouiller dans sa valise. « Je donnerais cher pour que quelqu'un t'arrache ta serviette. » Je me pince les lèvres en lui disant ces mots tout en ne détournant pas une seconde mon regard de son corps et mes yeux partent de ses épaules pour glisser le long de son torse avant de se poser sur son entrejambe qu'il découvre le temps d'enfiler un boxer. Tu as le pénis le plus incroyable que je n'ai jamais vu. Voilà ce que je pourrais lui dire, mais il sait déjà comme cette partie de son corps me plaît, et c'est loin d'être la seule partie de son corps que j'aime regarder et toucher. Et si j'aime son corps, je sais que c'est loin d'être son cas et que ce sujet que l'on abordé il y a peu par sms, est aussi une des causes qui le pousse à douter de son physique. Pourtant quand je le regarde en boxer devant moi, je ne peux pas lui expliquer ce que je ressens, il n'y croirait sans doute pas, mais tout chez lui me fait un effet inexplicable et incroyablement agréable. Il me rejoins dans le lit et très vite je me recolle à lui, quelques secondes, avant de lui parler d'un sujet qui m'inquiète et qui risque de ne pas être très agréable, mais qui semble nécessaire. Des mes premiers mots l'envie de faire marche arrière se fait ressentir, j'hésite à continuer en ayant peur que cette discussion ne gâche ce moment et ce week-end si particulier, mais je sais aussi que c'est sans doute le moment ou jamais pour ça. Pour cette discussion que l'on aurait du avoir depuis déjà bien longtemps mais que j'ai refusé à chaque fois d'avoir par peur de ce qu'il pourrait me dire, parce que je sais au fond de moi que je lui ai fais du mal et c'est une chose que j'ai beaucoup de mal à gérer. Mais, ici dans ce cadre si parfait, si calme c'est le moment pour aborder ce sujet, enfin je pense. Je vois qu'il est intrigué, ou inquiet par ma prise de ma parole, mais je vois surtout qu'il semble pas comprendre mon hésitation et le fait que je mette du temps avant d'aborder le sujet. Alors quand je parle très clairement de l'histoire du club, je l'observe pour voir comment il va réagir en espérant qu'il ne se referme pas ou qu'il ne me repousse pas aussi, même si je comprendrais cette réaction, les deux réactions pour dire vrai. Son silence, s'il a quelque chose d'apaisant pour moi qui parle trop en général, dans ce genre de moment je déteste sa capacité à rester silencieux. Je déteste parce que ça me met dans un état de stress que j'ai du mal à gérer, parce que je sais que ce silence là n'est pas positif. « Pourquoi est-ce que tu me demandes ça ? » Il ne répond pas à la question, ce qui n'est pas positif non plus, même s'il ne me dit pas qu'il m'en veut encore, enfin pas vraiment même si son attitude montre bien que cette discussion n'a rien de plaisante et d'agréable. « Parce que je me sens responsable de t'avoir fait du mal et on en a jamais vraiment reparlé calmement et j'ai bien senti l'autre jour que c'était encore difficile pour toi. » Je n'ai jamais eu l'intention de lui faire du mal, je n'ai jamais pensé au mal que ça lui ferait, j'étais bourrée, je ne voulais pas aller dans ce club, je n'ai jamais eu envie d'y retourner après. Autant d'excuses que je pourrais me trouver et lui donner, mais ça ne servirait qu'à alléger ma propre conscience, pas à alléger ses ressentiments et c'est bien à ce que lui ressent que je veux penser aujourd'hui. « C’est pas vraiment que je t’en veux c’est juste que… » Pas vraiment, ça veut dire qu'il m'en veut quand même, et même s'il avait prétendu l'inverse j'aurais eu du mal à le croire au vue de sa réaction par sms et des rares fois ou le sujet a été évoqué. « ça confirme juste ce que j’ai toujours pensé. » Et si le début de sa phrase aurait pu me faire réagir, c'est sur cette deuxième partie que mon intention se porte surtout et c'est avec des pensées qui défilent à 1000 à l'heure que j'essaye de comprendre ce qu'il veut dire exactement derrière ses mots. J'ai bien des idées, des mots qu'il m'a déjà dit, des phrases qu'il a prononcé à son sujet mais j'ai peur de me tromper, encore. « J'ai peur de ne pas comprendre exactement tes mots chéri. » Est-ce que je prends le risque de le rassurer sur une chose dont je ne suis même pas sûre qu'il soit en train d'évoquer ? Ou est-ce que j'attends qu'il développe, ce qui serait bien plus simple pour moi, mais qui pourrait le rendre plus vulnérable encore ? « Je sais que tu as tendance à douter de toi, mais si tu penses que j'ai été dans un club parce que je me lassais de toi et que j'avais envie de voir d'autres hommes, c'est vraiment pas ça, je suis désolée. » Je ne me laissais pas de lui, la preuve, je n'ai jamais remis les pieds dans un tel lieu, c'était y'a plus de trois ans, c'était une autre moi et si je me laissais de Caleb, je ne me serais jamais mariée avec lui deux ans après cet évènement non ?

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyMar 2 Mai 2023 - 5:45

Calex
I COULD DROWN MYSELF IN SOMEONE LIKE YOU, I COULD DIVE SO DEEP I NEVER COME OUT. I THOUGHT IT WAS IMPOSSIBLE BUT YOU MAKE IT POSSIBLE
C’est une question simple, qu’elle m’a posé. Elle voudrait savoir comment je vais en ce moment et puisque je reprends des anxiolytiques depuis quelques semaine son questionnement est d’autant plus légitime. Mais pourtant, cette interrogation m’étonne. Pas qu’habituellement Alex ne soit pas attentionnée envers moi, mais je ne comprends simplement pas pourquoi elle me demande cela maintenant. Pourquoi aujourd’hui alors que nous avons passés la journée tous les deux ? J’ai beaucoup souri, j’ai beaucoup ri également et je pense que tous ces facteurs lui prouvent que oui, je vais bien. « Comme ça pour savoir, j'ai pas le droit de m'inquiéter pour mon mari sans qu'il y ait besoin d'une raison non ? » Un léger sourire vient étirer mes lippes lorsque les siennes viennent se poser sur ma joue, sous-entendant donc ainsi qu’elle n’est pas réellement inquiète. Et tant mieux. Pour rien au monde je ne voudrais continuer à être une source d’inquiétude pour ma femme. « Par rapport à avant, tu sens des améliorations ? J'ai l'impression que tu dors un peu mieux mais tu te sens toujours aussi angoissé ou y'a du mieux ? » Elle a beau me dire qu’elle n’est pas réellement inquiète pour moi j’ai tout de même beaucoup de mal à la croire. Mais je ne lui en veux pas, je peux tout à fait comprendre ses préoccupations. Je lui souris avec douceur laissant mes mains venir replacer correctement quelques mèches de ses cheveux. « Les médicaments m’aident à me sentir mieux, bébé. » Je lui assure de la façon la plus sûre et directe possible, afin de m’assurer qu’elle ne puisse pas remettre tout cela en question. Je me sens plus ou moins mieux, en partie grâce aux médicaments que je prends mais aussi grâce à tous les moments que je passe avec ma femme et c’est après une douche assez rapide que je la rejoins dans la chambre, simplement vêtu d’une serviette enroulée autour de ma taille. « Oh un bel inconnu torse nu, je suis en plein rêve ? » Je ris tout en secouant la tête avant de venir lui jeter la première chose sur laquelle je tombe dans ma valise : une chemise. « Je donnerais cher pour que quelqu'un t'arrache ta serviette. » Je sens son regard sur moi, ce qui pourrait facilement me gêner mais quand il s’agit des yeux de ma femme qui se posent sur mon corps, c’est rarement le cas. « Suffit de demander, mon amour. » que je lui réponds, un peu de malice dans la voix alors que je tire moi-même sur ma serviette la laissant ainsi tomber sur le sol. Je reste alors nu devant elle, mais sûrement pas assez longtemps à son goût hélas car à l’instant même où je trouve un boxer je l’enfile pour venir la rejoindre dans le lit.

Assez rapidement je reprends place à ses côtés pour la serrer dans mes bras. Je ne dis rien ; profitant simplement de ce moment et du corps de ma femme contre le mien. J’embrasse son front, sa joue et son cou fermant les yeux quelques secondes, jusqu’à ce qu’elle prenne à nouveau la parole pour me poser une question qui m’étonne encore plus que la première. Le dos à présent contre la tête de lit j’essaie de réfléchir, de comprendre pourquoi est-ce qu’elle me pose cette question maintenant alors que nous sommes en train de passer un week-end en amoureux, en tête à tête comme nous n’avions pas eu l’occasion de profiter depuis un long moment maintenant. Pas d’enfants qui viennent nous couper ou nous séparer quand on s’embrasse. Pas de pleurs de bébé qui nous inquiètent ou happent toute notre attention. Rien de tout ça, et pourtant, c’est bien aujourd’hui qu’elle a décidé d’aborder ce sujet. « Parce que je me sens responsable de t'avoir fait du mal et on en a jamais vraiment reparlé calmement et j'ai bien senti l'autre jour que c'était encore difficile pour toi. » Je lève doucement les épaules alors que mes yeux se baissent sur mes doigts avec lesquels je joue nerveusement. Oui c’est encore difficile pour moi et oui, quand je repense à tout ça, cela me fait du mal mais ce n’est pas grave parce que j’ai appris à vivre avec cette information et cette idée – ainsi qu’avec la photo d’Alex face à cet homme à moitié nu. « J'ai peur de ne pas comprendre exactement tes mots chéri. » J’ai toujours su que je n’étais pas à ta hauteur. J’ai toujours su que je n’étais clairement pas assez beau pour être avec une femme aussi belle, magnifique et resplendissante que toi. « Je sais que tu as tendance à douter de toi, mais si tu penses que j'ai été dans un club parce que je me lassais de toi et que j'avais envie de voir d'autres hommes, c'est vraiment pas ça, je suis désolée. » Mes sourcils se froncent dans l’incompréhension mais aussi pour marquer mon désaccord face à ses mots. « Si ce n’était pas pour pouvoir admirer les corps parfaitement sculptés d’autres hommes, alors pourquoi est-ce que tu aurais été dans un club de striptease ? Ne me prends pas pour un con, Alex. Et s’il te plaît ne me redis pas qu’on t’a forcé à y aller et que tu ne voulais pas y être. » Quand elle m’apporte cette réponse-là j’ai toujours la désagréable sensation qu’elle me prenne pour un imbécile. C’était il y a trois ans mais toute cette histoire me fait encore terriblement mal. Parce que je sais que je ne suis pas très beau – voire même pas du tout – et qu’Alex a toujours mérité mieux que moi, personne ne pourra le nier tant c’est une évidence. Je fais tâche à côté d’elle, ça a toujours été le cas et je pense que ça le sera toujours. « Il n’y a pas grand-chose à dire là-dessus. Je savais très bien que ça finirait par arriver mais pas aussi tôt. Mais c’est pas grave… » J’ai appris à vivre avec ce sentiment. « Qu’est-ce que tu veux faire ce soir ? » Je change de sujet, l’art d’esquiver quand les choses deviennent compliquées. De nouveau, je me lève mais cette fois pour me rhabiller entièrement d’un pantalon et de la chemise que je lui ai jeté tout à l’heure.

© nightgaunt


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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyJeu 4 Mai 2023 - 2:44



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Samedi 29 Avril

N'importe qui dans ma situation serait préoccupée pour son mari non ? Il m'a avoué avoir besoin de reprendre un traitement pour aller bien, ou du moins pour être moins anxieux et pour pouvoir dormir. Oui je sais ce n'est pas pareil mais pour moi la différence est très mince. Il m'a caché ça pendant quelques semaines, mais désormais il prends son traitement et je m'assure qu'il le prenne d'ailleurs. Sans lui rappeler, sans lui signaler, je fais pourtant attention à ça, parce que sa santé et son état sont une de mes plus grosses inquiétudes. Il me sourit, et un sourire de sa part a toujours pour effet de m'apaiser et de me rassurer. « Les médicaments m’aident à me sentir mieux, bébé. »  J'aurais aimé qu'il n'en ait pas besoin, qu'il aille mieux sans médicaments, qu'il puisse être juste heureux mais je sais que c'est plus compliqué que ça et si au moins les médicaments l'aident et font effet, ça me rassure. En partie du moins, parce que je réalise que peut-être Caleb ne sera jamais vraiment pleinement serein et heureux, je sais que son passé est lourd à porter, je sais que ce qu'il a vécu l'a changé et a un effet sur lui encore aujourd'hui, mais c'est une constatation avec laquelle je dois encore apprendre à vivre. Me dire qu'une partie de lui ne pourra jamais être pleinement heureuse et apaisée, c'est assez triste mais j'essaye de tout faire pour le rendre aussi heureux que possible. Et ce genre de moment à deux, sont importants pour ça. Pour lui, pour son bonheur mais aussi pour le mien, parce que moi aussi j'ai besoin de temps avec lui. De moments rien qu'à nous et c'est ce que nous avons aujourd'hui et pour le week-end entier. Une journée en couple, sans enfants, sans responsabilité, sans obligation, sans stress, juste du plaisir et notre couple au centre de tout. Il me laisse quelques minutes le temps d'une douche et quand il me rejoins il n'a qu'une serviette autour de la taille et je profite de cette vision sans cacher mon plaisir. Il est beau mon mari et je le regarde en le taquinant un peu avant de me prendre une chemise en pleine tête. Je lui renvois en riant tout en continuant à fixer son torse et ses épaules avec admiration, je voudrais profiter de plus mais la serviette m'en empêche. Enfin elle m'en empêchait puis qu’après ma remarque, le voilà qu'il me réponds. « Suffit de demander, mon amour. » Je lève un sourcil en me pinçant la lèvre tout en le regardant se débarrasser de la serviette. « Tout ce que je vois est absolument prodigieux et parfaitement formé. » Oui je parle de son pénis et oui il va sans doute le deviner alors que je fixe son corps et son entrejambe plus précisément. Je ne peux pas le regarder longtemps puisqu'il recouvre son corps d'un boxer mais si je ne peux plus profiter de la vue, je peux profiter de pouvoir toucher son torse nu quand il revient vers moi dans le lit. Il me prends dans ses bras et je sens l'odeur de son gel douche mélangé à son odeur à lui et j'aime beaucoup cette odeur, ainsi que la douceur de sa peau que je peux sentir sous mes doigts. Voilà le genre de moment qui me font un bien fou et qui me manque beaucoup ces derniers temps. Les moments de tendresses sans pression, sans enfants, sans obligations, juste un moment à deux.

Et si ce moment est vraiment agréable, c'est pourtant ce moment que je choisis pour évoquer un sujet délicat. Je ne sais pas si c'est le bon moment pour ça, mais ça fait plus de trois ans et je pense qu'il n'y aura jamais de bons moments au moins là personne ne pourra venir nous couper et on pourra se parler calmement, enfin j'espère. Mais dès mes premiers mots je vois à son attitude que la discussion risque d'être encore plus difficile que je le craignais, surtout pour lui. Je n'aime pas le voir ainsi. Le voir jouer nerveusement avec ses doigts tout en restant silencieux. Je sais que c'est difficile et douloureux pour lui ce souvenir et cette discussion, et je me sens d'autant plus coupable de réaliser que même plus de trois ans plus tard, mon geste semble aussi douloureux encore pour lui. Je sais que chacun de mes mots peut être décisifs, je sais que cette discussion qui s'annonce peut être explosive, mais c'est à moi de gérer et aujourd'hui je pense pouvoir réussir à le faire, chose que je n'aurais pas été capable il y a deux ans encore. « Si ce n’était pas pour pouvoir admirer les corps parfaitement sculptés d’autres hommes, alors pourquoi est-ce que tu aurais été dans un club de striptease ? Ne me prends pas pour un con, Alex. Et s’il te plaît ne me redis pas qu’on t’a forcé à y aller et que tu ne voulais pas y être. » Je sens à sa réponse que le sujet est sensible, très sensible et qu'il réagit rapidement ce qui ne m'aide pas vraiment mais je dois canaliser mes émotions et ne pas me laisser envahir par les siennes aussi. Il y a un détail aussi, ce petit détail qui n'en est pas un pour moi. Il m'a appelé par mon surnom Alex, pas bébé, ou mon amour, ou un autre surnom et c'est un détail sans doute, mais ça compte pour moi. « Jamais je n'ai eu l'intention de te prendre pour un con ou te faire souffrir. » Pourtant inconsciemment j'ai sans doute bien plus d'une fois fais les deux, mais aujourd'hui je ne veux pas. Je ne veux pas le prendre pour un con ou le faire souffrir, et si ne pas le faire souffrir semble impossible au vu de la discussion, je n'ai pas l'intention de le prendre pour un con. « Je n'avais pas prévu d'y aller, ça je te le promets. Ce n'était pas une étape dans notre programme de la soirée, mais c'est arrivé, et je sais que j'aurais du refuser et ne pas entrer dans le club, je suis vraiment désolée pour ça, je n'ai pas pensé à toi à ce moment et j'ai réalisé bien trop tard que vis à vis de toi ce n'était pas correct. » J'étais complètement bourrée, entourée de deux abrutis aussi bourrés que moi, et la soirée qui avait commencé dans un bar gay, s'est terminée dans un club de strip-tease et c'est sur cette deuxième partie que les choses se gâtent.  « Il n’y a pas grand-chose à dire là-dessus. Je savais très bien que ça finirait par arriver mais pas aussi tôt. Mais c’est pas grave… » Je fronce les sourcils face à sa réponse que j'ai encore une fois du mal à comprendre ou plutôt que je retourne encore et encore dans ma tête en espérant comprendre le vrai sens qu'il y a à saisir dans ses mots. Je sais que c'est important, je ne veux pas me précipiter et tout gâcher encore en répondant n'importe quoi. Il dit c'est pas grave, moi j'entends tout l'inverse. Je mets sans doute un peu trop de temps à répondre ou lui, pour une fois, parle un peu trop vite, mais il me devance. « Qu’est-ce que tu veux faire ce soir ? » Je secoue la tête en le regardant se lever et se rhabiller, je sais ce qu'il est en train de faire. Il cache son corps qu'il est sans doute en train de comparer mentalement dans son esprit à ceux d'autres hommes pour se faire du mal, et il fuit cette discussion. Sauf que je ne peux pas le laisser faire. Je me redresse pour m'asseoir au bord du lit et pour prendre sa main et l'attirer vers moi. « Non, non, non chéri fais pas ça s'il te plaît, ne fuis pas cette discussion. J'ai pas envie de te forcer à me parler mais je sais que c'est une discussion que l'on doit avoir parce que c'est douloureux pour toi et je ne veux pas qu'on laisse ça entre nous. » J'essaye d'être douce, de me montrer calme aussi, même si je déteste l'idée de lui faire du mal et d'être la cause d'une souffrance pour lui, mais c'est une réalité pourtant et je dois faire face. Je repense à ses mots avant de reprendre les mots. Je serre sa main dans la mienne tout en caressant son avant bras avec douceur de mon autre main. « Tu penses vraiment que je me lasse de toi chéri, je t'ai épousé, je t'aime et tu es le seul que je désire depuis quatre ans. » Ça me semble presque fou qu'il puisse penser que parce que j'ai été une fois dans un club, je puisse me lasser de lui ou avoir besoin de regarder d'autres hommes, mais si c'est ce qu'il ressent alors je dois le prendre en compte et tenter de le rassurer autant que je le puisse. « Je sais que tu as du mal à le croire ou à le comprendre, mais c'est toi que j'aime, c'est ton corps qui me fait de l'effet, je n'ai pas d'attirance particulière pour ce genre de mec, c'est pas eux que j'aime ou sur qui je fantasme, tu es le seul qui aucune mes pensées depuis si longtemps. » J'aimerais qu'il puisse me croire, ou au moins me comprendre, qu'il puisse réaliser que je ne lui dis pas tout ça pour le rassurer mais uniquement parce que c'est la vérité. « Je sais que j'ai fais une erreur et j'assume mais je remets pas en cause l'attirance que je ressens pour toi à cause de cette erreur que j'ai fais quand j'étais bourrée et conne, et ne laisse pas cette erreur te faire douter de toi. Tu es beau chéri, j'en doute pas alors crois moi. » Je plante mes yeux dans les siens, espérant qu'il pourra y lire la sincérité de mes mots, de mes émotions et la sincérité de mes excuses aussi.  

@Caleb Anderson :l: :l:

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyVen 5 Mai 2023 - 23:25

Calex
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« Tout ce que je vois est absolument prodigieux et parfaitement formé. » Je n’ai même pas besoin de suivre ce que ses yeux semblent fixer pour comprendre ce dont elle parle. Je souris tout en accompagnant ce geste d’un roulement de mes yeux. Si lors de notre première relation Alex n’a jamais été la plus généreuse en compliments je sais qu’elle essaie de se rattraper ces dernières années. Sûrement dans l’idée et l’envie de m’aider à gagner confiance en moi et si je lui suis sincèrement reconnaissant, je ne suis pas sûr que ce soit suffisant. Malheureusement. Sauf qu’étrangement, Alex choisit ce moment pour aborder un sujet que nous avons tous les deux toujours évités jusqu’à présent. La dernière fois que j’ai évoqué cela elle n’avait pas du tout apprécié, alors je me suis promis de ne plus lui en parler – à moins qu’elle le fasse par elle-même comme elle l’a fait ce soir. Elle veut discuter de cette soirée où elle s’est rendue dans un club de striptease. Moi je m’en serais bien passé, Alex me connait assez pour savoir à quel point ce genre d’action peut me faire du mal. Sauf qu’elle l’a tout de même fait. Est-ce que je lui en veux ? Plus vraiment. Je lui en ai voulu. Mais c’est une action qui certes, me fait souffrir encore aujourd’hui, mais qui date d’il y a trois ans. « Jamais je n'ai eu l'intention de te prendre pour un con ou te faire souffrir. » Le regard perdu dans le vide je me mordille l’intérieur de la joue alors que mes doigts jouent ensemble toujours nerveusement avant de souffler, afin de me donner la force de lui répondre. « Je sais. » réponse à peine audible mais tout de même importante parce que je ne doute pas une seule seconde du fait qu’elle ne veuille pas me faire souffrir et que jamais elle n’a voulu me prendre pour un con. Pourtant elle savait que cette action me ferait souffrir et elle n’a pas hésité une seconde pour mettre les pieds dans cet endroit. L’envie l’excitation et le besoin de voir ces autres hommes devait être plus forte. « Je n'avais pas prévu d'y aller, ça je te le promets. Ce n'était pas une étape dans notre programme de la soirée, mais c'est arrivé, et je sais que j'aurais du refuser et ne pas entrer dans le club, je suis vraiment désolée pour ça, je n'ai pas pensé à toi à ce moment et j'ai réalisé bien trop tard que vis à vis de toi ce n'était pas correct. » Je lève les épaules plus par résilience qu’autre chose. Je comprends qu’elle n’avait pas prévu d’y aller, je comprends aussi qu’elle n’avait pas pensé à moi non plus mais tout ça ne change absolument rien à tout ce que je ressens. Ainsi, elle m’a simplement confirmé que mes peurs étaient fondées et que je ne lui suffis clairement pas, qu’elle est bien trop belle pour avoir fait sa vie avec un homme sans charisme et au corps peu plaisant comme moi. Elle mérite mieux, tout simplement. N’appréciant pas vraiment me retrouver simplement vêtu d’un boxer alors que nous avons cette conversation je préfère largement me rhabiller entièrement tout en essayant de changer de sujet. Sauf qu’Alex ne semble pas être dans cet avis-là puisque je sens sa main attraper la mienne. « Non, non, non chéri fais pas ça s'il te plaît, ne fuis pas cette discussion. J'ai pas envie de te forcer à me parler mais je sais que c'est une discussion que l'on doit avoir parce que c'est douloureux pour toi et je ne veux pas qu'on laisse ça entre nous. » Je ferme les yeux tout en lâchant un lourd soupir, mais je la laisse continuer. « Tu penses vraiment que je me lasse de toi chéri, je t'ai épousé, je t'aime et tu es le seul que je désire depuis quatre ans. » Ce n’est pas réellement ce que j’ai dit, non, mais au lieu de verbaliser cela je me contente de secouer la tête de gauche à droite. « Je sais que tu as du mal à le croire ou à le comprendre, mais c'est toi que j'aime, c'est ton corps qui me fait de l'effet, je n'ai pas d'attirance particulière pour ce genre de mec, c'est pas eux que j'aime ou sur qui je fantasme, tu es le seul qui aucune mes pensées depuis si longtemps. » Je la laisse parler, grimaçant quand elle me dit aimer mon corps et je finis par m’asseoir à mon tour sur le bord du lit relâchant sa main pour reboutonner ma chemise. « Je sais que j'ai fais une erreur et j'assume mais je remets pas en cause l'attirance que je ressens pour toi à cause de cette erreur que j'ai fais quand j'étais bourrée et conne, et ne laisse pas cette erreur te faire douter de toi. Tu es beau chéri, j'en doute pas alors crois moi. » Une nouvelle fois je lui montre mon désaccord en secouant la tête. « Arrête ça, je ne t’ai pas demandé de t’excuser et encore moins de dire toutes ces choses complètement fausses. » Notamment sa dernière phrase, tu es beau chéri. Je sais qu’elle le pense sincèrement mais je refuse d’accepter ce compliment qui n’est clairement pas vrai. « Tu aimes bien me dire que l’amour rend aveugle mais tu es encore pire que moi. » Parce que pour me faire tous ces compliments elle doit clairement avoir de gros problèmes de vue. « Je voulais simplement dire que ça m’a confirmé que tu es beaucoup trop belle pour être avec moi et que j’aurais toujours l’air ridicule à tes côtés, c’est tout. » Jamais je n’ai remis en question son amour pour moi et je ne voulais pas non plus qu’elle s’excuse comme elle vient de le faire. C’est quelque chose qui est arrivé il y a plusieurs années donc les excuses ne sont pas franchement nécessaires. Je tire légèrement sur ma chemise pour la défroisser avant de venir chercher ma cigarette électronique sur laquelle je tire plusieurs fois.

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyDim 7 Mai 2023 - 7:39



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Samedi 29 Avril

Je déteste le voir ainsi. Le sentir aussi vulnérable et surtout parce que je sais que c'est ma faute s'il est ainsi. Il ne me regarde pas, ses yeux sont perdus dans le vide, ses mains montrent tout le stress qu'il ressent à ce moment précis et dont je suis la responsable. Je lui ai fais tellement de mal par le passé, tellement souffrir que désormais je vis mal l'idée de le savoir triste à cause de moi. C'est le cas ce soir, mais je sais que c'est pourtant un moment inévitable, une discussion que l'on aurait du avoir il y a bien longtemps déjà mais je lui ai refusé cette discussion avant et c'est aujourd'hui que je choisis d'avoir cette discussion et à le voir comme ça, je me dis qu'elle est plus que nécessaire cette discussion. Douloureuse oui, mais importante. « Je sais. » Il sait que j'ai pas voulu lui faire du mal mais pourtant ça ne semble pas rendre cette situation plus facile pour lui, ni moins culpabilisante pour moi et quand je l'entends murmurer ces mots je baisse honteusement la tête. Je le connais assez pour savoir qu'il doute de lui, qu'il a en lui toutes ses insécurités qui font qu'il se rabaisse constamment et mon geste ne va clairement pas aider. Il n'est pas très bavard, mais c'est pas étonnant ça et si son silence est quelque chose avec laquelle j'ai l'habitude de gérer, aujourd'hui son silence n'est pas rassurant parce que je sais qu'il est négatif et que ça cache beaucoup de ressentis qu'il garde en lui. Il ne parle pas beaucoup, mais il se rhabille, il quitte ce lit dans lequel nous étions si bien tous les deux. Ils quittent le confort et la sécurité de ce lieu parce qu'il est sûrement mal à l'aise à cause de cette discussion, et si moi je suis toujours nue, lui il se rhabille entièrement. Il essaye même de changer de sujet, et je ne veux pas laisser tout ça en suspense. Pas alors que je sens à quel point cette situation lui fait du mal encore aujourd'hui. Je ressens son mal être mais je n'arrive pas à saisir exactement ce qu'il cache derrière des brides de phrases, derrière son silence ou son attitude fuyante. Je voudrais le comprendre mais visiblement je n'y arrive pas parce qu'il secoue la tête de gauche à droite quand je lui parle, me montrant qu'il n'est pas d'accord avec ce que je dis ou que je suis à côté de la plaque encore. J'en sais trop rien, mais ses réactions ne m'aident pas à le comprendre et pourtant j'aimerais savoir ce qu'il ressent pour pouvoir le rassurer. J'aimerais qu'on me dise ce que je dois dire, ce qu'il a besoin d'entendre pour être rassuré, pour qu'il croit quand je lui dis que ça ne compte pas pour moi. Que les autres ne comptent pas. Qu'il n'y a que lui dans ma tête, que lui dans mon cœur, que lui dans mes rêves. Mais, j'ai l'impression que mes mots n'ont aucun impacts, pire encore j'ai l'impression que ça ne fait que rendre cette situation encore pire. Il me lâche la main alors qu'il s'assoit sur le lit à côté de moi. Il reboutonne sa chemise et je me sens un peu trop habillée désormais par rapport à lui et je prends le draps pour l'enrouler autour de moi et couvrir mon corps. Il secoue la tête à nouveau en m'entendant parler et j'ai l'impression qu'aucunes de mes paroles n'arrivent jusqu'à lui. « Arrête ça, je ne t’ai pas demandé de t’excuser et encore moins de dire toutes ces choses complètement fausses. » C'est à mon tour de secouer un peu la tête triste de l'entendre me dire de telles choses et surtout penser de telles choses. « Mais chéri, c'est pas faux, je pense tout ce que je te dis. Pourquoi tu ne peux pas entendre que je te trouve beau ? » Je sais qu'il doute de lui, je le sais mais j'aimerai qu'il ne doute pas de moi et qu'il puisse entendre et accepter quand je lui dis que je le trouve beau parce que c'est ce que je ressens. « Tu aimes bien me dire que l’amour rend aveugle mais tu es encore pire que moi. » A nouveau je secoue la tête tout en serrant le drap autour de moi. « Oui je suis amoureuse mais non je ne suis pas aveugle. Tu es beau chéri et je continuerai à te le dire encore et encore jusqu'à ce que tu acceptes cette réalité. » Parce que c'est une réalité à mes yeux, il est beau. Je le trouve beau et je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas, mais lui ne se trouve pas beau et je sais au fond de moi que quoique je puisse lui dire il ne pourra pas l'entendre parce que le problème est plus profond que ça. « Je voulais simplement dire que ça m’a confirmé que tu es beaucoup trop belle pour être avec moi et que j’aurais toujours l’air ridicule à tes côtés, c’est tout. » « Arrête de te dévaloriser comme ça. Tu n'as pas l'air ridicule et tu n'auras jamais l'air ridicule à mes côtés. » Je suis peut-être un peu trop directe dans ma façon de parler, dans mon ton aussi et après lui avoir laissé tirer sur sa cigarette, je viens déposer une main sur son visage pour le forcer à me regarder parce que je veux qu'il entende mes mots mais qu'il réalise aussi à quel point c'est important pour moi qu'il voit toute mon honnêteté. Et c'est avec bien plus de douceur dans la voix que je reprends. « Je ne suis pas trop belle pour être avec toi, tu ne peux pas penser comme ça, je ne l'ai jamais pensé et je ne le penserai jamais. Je suis fière d'être ta femme, je suis fière de te présenter comme étant mon mari, tu es ce que j'ai de plus important dans ma vie, je t'aime et je ne veux pas que tu te sentes ridicule à mes côtés. » Savoir qu'il pense ça me fait mal. Pour lui d'abord parce que je vois à quel point il se dénigre et me dire qu'il se sent ridicule quand on est ensemble ça me rends triste vraiment. Ce n'est pas ce que je veux pour lui, pour nous. J'aimerais qu'il se sente bien avec moi, qu'il s'aime comme je l'aime mais c'est peut-être trop lui demander ça. « Si jamais je pensais ça, je ne t'aurais pas épousé, si jamais tu ne me plaisais pas physiquement je ne serais pas retombée amoureuse de toi à l'instant ou je t'ai revu, j'ai passé des années loin de toi et je n'ai jamais trouvé quelqu'un pour te remplacer et ça risque pas d'arriver parce que tu es irremplaçable et dis toi bien que c'est pas dans un club que je vais aller quelqu'un pour te remplacer ces gars là ne m'intéresse pas parce que je suis mariée et amoureuse de mon mari. » Je ne sais pas comment le rassurer, je ne sais même pas s'il a envie d'être rassuré, s'il va me croire, s'il va entendre ce que je lui dis ou même accepter ce que je lui dis mais je dois tenter de le faire parce que je ne peux pas le laisser avec cette idée qu'il à l'air ridicule à côté de moi. Ma main caresse sa joue avec douceur alors que mon autre main tient toujours le draps autour de moi. « J'aimerais que tu vois ta beauté comme moi je la vois. Si seulement tu pouvais te voir au travers de mon regard tu verrais à quel point tu me plaît et à quel point ton corps me fait de l'effet. » Je me sens belle dans son regard, et j'aimerais qu'il puisse ressentir la même chose mais lui contrairement à moi, il doute de son corps. Il doute de lui. Et plus que des doutes, il a des certitudes sur son corps que je ne partage pas et qui à mon sens sont fausses et négatives. « Est-ce que tu en parles avec ta psy de ça ? Parce que bébé, tu ne peux pas continuer à te rabaisser de la sorte, j'aime pas te voir comme ça vraiment ça me fait mal pour toi de savoir que tu ressens ça. » J'hésite en prononçant ces mots de peur qu'il les prenne mal, qu'il se sente juger mais je pense que c'est important d'en parler parce que savoir qu'il se sent ridicule à mes côtés, c'est quelque chose qui ne me semble pas anodin loin de là et qui va bien plus loin que cette histoire de club.

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyDim 7 Mai 2023 - 19:12

Calex
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Si pour le moment le week-end se passait parfaitement bien, c’est sans compter sur cette conversation initiée par Alex qui vient littéralement tout gâcher. Je me sentais bien et apaisé à ses côtés mais maintenant me voilà en train de me torturer l’esprit avec tous mes doutes et mes nombreux questionnements. Elle aurait pu attendre, pour lancer cette discussion car en soit je suis totalement d’accord avec elle, il est grand temps que nous abordions ce sujet mais pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi ce soir ? Pourquoi ce week-end alors que nous avons dans un premier temps tout mis en œuvre pour que nous puissions passer un week-end en amoureux. Elle en a simplement décidé autrement et je dois bien avouer que je ne m’y attendais absolument pas. À peine cette conversation lancée, je me rhabille parce que si je n’aime pas mon corps habituellement avec ma femme je n’ai aucun problème à me montrer ainsi. Sauf que maintenant qu’elle aborde le sujet du club de striptease je me sens soudainement complètement ridicule dans mon corps et je préfère largement le cacher. « Mais chéri, c'est pas faux, je pense tout ce que je te dis. Pourquoi tu ne peux pas entendre que je te trouve beau ? » C’est facile pour elle. Alex est une belle femme. Une très belle femme, même. Les regards se posent assez naturellement sur elle dans la rue et je suis sûr qu’on la complimente très régulièrement. Pourquoi tu ne peux pas entendre que je te trouve beau ? Question qui peut sembler simple au premier abord mais je n’ai absolument aucune réponse à lui apporter. Je lève doucement les épaules sans savoir quoi lui dire. Peut-être parce que la liste de mes défauts est infiniment longue, alors comment est-ce qu’une femme comme elle pourrait sincèrement trouver la moindre chose attirante ou plaisante chez moi ? Ça me semble toujours extrêmement lunaire. « Oui je suis amoureuse mais non je ne suis pas aveugle. Tu es beau chéri et je continuerai à te le dire encore et encore jusqu'à ce que tu acceptes cette réalité. » Je tourne le visage vers elle pour la regarder quelques secondes, laissant mes yeux détailler son visage dans les moindres détails avant de glisser sur son corps nu entouré du drap. « Arrête de te dévaloriser comme ça. Tu n'as pas l'air ridicule et tu n'auras jamais l'air ridicule à mes côtés. » Bien sûr qu’elle me dit l’inverse et qu’elle essaie de me rassurer mais malheureusement, je suis sûr et certain d’avoir raison sur ce point-là. J’ai toujours eu l’air ridicule aux côtés de ma femme et je sais que c’est quelque chose qui continuera et avec cette discussion j’ai maintenant également l’impression d’être en plus un fardeau pour elle. Je la regarde, parce qu’elle m’oblige à le faire même si pendant cette conversation, c’est quelque chose de difficile pour moi. « Je ne suis pas trop belle pour être avec toi, tu ne peux pas penser comme ça, je ne l'ai jamais pensé et je ne le penserai jamais. Je suis fière d'être ta femme, je suis fière de te présenter comme étant mon mari, tu es ce que j'ai de plus important dans ma vie, je t'aime et je ne veux pas que tu te sentes ridicule à mes côtés. Si jamais je pensais ça, je ne t'aurais pas épousé, si jamais tu ne me plaisais pas physiquement je ne serais pas retombée amoureuse de toi à l'instant ou je t'ai revu, j'ai passé des années loin de toi et je n'ai jamais trouvé quelqu'un pour te remplacer et ça risque pas d'arriver parce que tu es irremplaçable et dis toi bien que c'est pas dans un club que je vais aller quelqu'un pour te remplacer ces gars là ne m'intéresse pas parce que je suis mariée et amoureuse de mon mari. » Sauf qu’à plusieurs reprises je baisse les yeux me sentant réellement bien trop instrusé par ce regard pendant cette conversation qui me fait énormément de mal. Je lui en veux presque d’avoir imposé cette discussion ce week-end alors que notre objectif était simplement de passer du temps tous les deux loin de tout et des problèmes du quotidiens. Ces problèmes, elle les ramène entre nous avec cette conversation et ce n’est pas quelque chose que je voulais. « Tu ne comprends pas. » Sont les premiers mots qui ressortent de ma bouche. Elle ne comprend pas ce que je ressens et c’est tant mieux, d’ailleurs. Je ne souhaite à personne de ressentir tout ce que j’ai sur le cœur. « Je sais très bien que toi tu ne penses pas tout ça. Ce sont juste mes ressentis, c’est tout. » Et comme je lui ai déjà expliqué, cette photo d’Alex dans un club de striptease entourée d’hommes bien plus beaux, bien plus grands, bien plus musclés que moi n’a fait qu’appuyer ma théorie et mes pensées sur moi-même. Elle mérite mieux. Je ne la mérite pas mais par un miracle étrange que je ne comprends toujours pas, c’est avec un minable comme moi qu’elle a choisi de faire sa vie. « J'aimerais que tu vois ta beauté comme moi je la vois. Si seulement tu pouvais te voir au travers de mon regard tu verrais à quel point tu me plaît et à quel point ton corps me fait de l'effet. » Sauf qu’elle a ce regard de la femme amoureuse et comme elle aime tant me dire ; l’amour me rend aveugle et c’est clairement le cas pour elle. Elle n’est pas la plus objective, c’est une certitude. « Est-ce que tu en parles avec ta psy de ça ? Parce que bébé, tu ne peux pas continuer à te rabaisser de la sorte, j'aime pas te voir comme ça vraiment ça me fait mal pour toi de savoir que tu ressens ça. » Malheureusement, je doute qu’en discuter avec une psychologue ou un psychiatre ne m’aide en quoique ce soit. J’ai toujours eu cette perception de moi-même et de mon corps et je doute que c’est à plus de trente ans qu’on puisse changer ça. Je secoue la tête lui signifiant que non, je n’en ai jamais discuté avec l’un des professionnels de la santé mentale que je côtoie. Mais peut-être qu’aborder ce sujet à longue liste des choses dont je discute lors de mes sessions pourrait être envisageable. Je prends une longue inspiration, encore une fois, bien décidé à changer de sujet. « Qu’est-ce que tu veux faire ce soir ? » Je renouvelle me question, n’ayant eu aucune réponse de sa part quand je lui ai demandé pour la première fois tout à l’heure. Je ne vois pas ce qu’il pourrait y avoir de plus à ce sujet-là. Je lui ai expliqué précisément ce que je pensais de moi et surtout de mon corps, lui montrant ainsi pourquoi savoir qu’elle a pu se rendre dans un club de striptease a été si difficile à avaler pour moi, et ça l’est encore aujourd’hui parce que ça n’a fait que confirmer ce que j’ai toujours pensé. « On peut aller manger quelque part, ou bien aller se promener. J’en sais rien, c’est comme tu veux. Mais j’ai besoin de sortir de cette chambre. » Je lui laisse le choix du programme pour ce soir, j’ai de toute façon bien conscience que mon esprit risque d’être ailleurs toute la soirée.

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyLun 8 Mai 2023 - 11:59



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Samedi 29 Avril
Quoique je dise, tout ce que j'obtiens en retour ce sont des silences de sa part. Des silences et des signes qui prouvent qu'il ne me croit pas. Quand je lui dis que je le trouve beau. Quand je lui dis que je voudrais qu'il arrête de se dévaloriser. Et pire encore, quand je lui dis qu'il n'a pas l'air ridicule à côté de moi. Des silences et un regard qui semble fuyant. Je m'en veux d'avoir abordé ce sujet parce que je réalise à quel point ça lui fait du mal et je ne suis pas en mesure de l'aider. Il n'accepte pas mes compliments et il semble croire dur comme fer qu'il a l'air ridicule à côté de moi et cette pensée me fait vraiment mal. Je savais qu'il doutait de lui, qu'il doutait de son physique, mais pas au point de penser qu'il pouvait avoir l'air ridicule à côté de moi. Et je me demande depuis combien de temps il pense ça. Est-ce qu'il a toujours pensé ça ? Est-ce que ma présence à ses côtés n'a fait que renforcer encore un peu plus ses doutes sur son physique ? Est-ce qu'il n'a fait que se rabaisser encore et encore à cause de moi ? Autant de questions que je me pose désormais, et si je sais que je n'ai pas été des plus douée pour les compliments par le passé, et que je n'ai sans doute pas réussir à lui donner confiance en lui, savoir que ma simple présence à ses côtés lui donne la sensation d'être ridicule, ça me fait vraiment du mal. Parce que je l'aime vraiment, parce que son physique me plaît vraiment, parce que je le désire, parce que je suis fière de pouvoir l'avoir à mes côtés, de pouvoir le présenter comme étant mon mari. Et dire que lui se sent ridicule à mes côtés, ça montre bien que j'ai raté quelque part non ? Même me regarder semble difficile pour lui alors que pourtant tout ce que j'essaye de faire c'est de lui montrer à quel point mes pensées sont des années lumières des siennes, que ce que je ressens pour lui et pour son physique est fort et sincère. Mais il baisse les yeux, et je réalise encore une fois que je suis incapable de l'aider. Alors que tout ceci est ma faute, je suis incapable de le rassurer et je vois dans son regard fuyant à quel point cette conversation lui fait du mal. « Tu ne comprends pas. » Voilà il me confirme tout ce que je pensais. Je ne comprends pas, je n'y arrive pas, je suis incapable de faire comprendre à l'homme que j'aime à quel point je l'aime. Je ne comprends pas, ce n'est pas nouveau, mais c'est frustrant et triste parce que je vois sa souffrance et sa douleur et à part raviver ses souvenirs douloureux je suis incapable de faire autre chose. « Je sais très bien que toi tu ne penses pas tout ça. Ce sont juste mes ressentis, c’est tout. » Juste ses ressentis, c'est tout. Il dit ça comme si c'était rien, pas grave, un truc anodin. Mais ses ressentis sont forts, ses ressentis le font souffrir et ses ressentis le pousse à penser qu'il a l'air ridicule à mes côtés et que je vais finir par me lasser de lui, alors non, ça me semble pas être anodin. « Je suis tellement désolée que tu ressentes ça. » Je suis désolée de ne pas réussir à apaiser tes ressentis négatifs, désolée de ne pas avoir réussi à t'apporter la confiance en toi dont tu manques cruellement, désolée que ma présence à tes côtés te donne l'impression d'être ridicule. Désolée par mes actions d'avoir renforcé tes ressentis et d'être incapable de t'aider et te rassurer. Il ne s'agit pas de toi Alex. Voilà ce qu'il me dirait si je venais à lui dire tout ça, et il aurait sans doute raison, alors je n'en dis pas plus. « Quand mon corps a changé et que j'ai eu du mal à l'accepter, tu as su m'aider, me rassurer, me faire me sentir belle, j'aurais aimé pouvoir faire ça pour toi aussi. » Mais faut croire que j'en suis incapable. Ou que ses complexes sont bien trop ancré en lui. Sûrement. Mais je ne peux m'empêcher de me sentir mal face à ses révélations. Il se rabaisse tellement et mes compliments ne semblent avoir aucun impact sur lui. Il reste silencieux quand je lui dis que son corps me fait de l'effet, il reste silencieux aussi quand je lui demande s'il a déjà abordé ça en séance. Je n'ai le droit qu'un simple signe de la tête, qui ne me dit pas s'il compte le faire un jour ou s'il va rester avec ses ressentis aussi négatifs et durs sur lui même.  « Qu’est-ce que tu veux faire ce soir ? » Il parle après plusieurs minutes de silences pour me demander à nouveau ce que je veux faire ce soir, me montrant qu'il ne compte pas s'éterniser sur ce sujet. J'ai insisté une fois déjà et je me résigne face à cette nouvelle tentative pour changer de sujet. Je le regarde, et c'est à mon tour de rester silencieux et de lever les épaules. Je ne sais pas ce que je veux faire ce soir, et pendant un instant je pense au faite que si on sort tout les deux, il pourrait penser qu'il aura l'air ridicule et cette pensée me dérange beaucoup. « On peut aller manger quelque part, ou bien aller se promener. J’en sais rien, c’est comme tu veux. Mais j’ai besoin de sortir de cette chambre. » Normalement, les chambres quand on est que les deux, on a du mal à les quitter mais là il a besoin de sortir et je me dis qu'il a sans doute pas envie de rester en tête à tête avec moi parce qu'il m'en veut d'avoir gâché notre soirée. Sûrement, peut-être, ou peut-être pas mais moi je m'en veux parce que je réalise que j'ai gâché notre soirée, mais aussi sans doute notre week-end. Comme d'habitude de toute façon. « Tu as envie de faire quoi toi ? » C'est toujours à moi qu'il demande, toujours mes envies qu'il fait passer en premiers, et là dessus aussi il se rabaisse finalement. « Je dois prendre ma douche et m'habiller, mais si tu as besoin de sortir de cette chambre, tu peux aller faire un tour pendant que je me prépare et je te retrouve après, ça te laisse un peu de temps pour penser à ce dont tu as envie. » J'espère que ça ne lui laissera pas trop le temps de penser à cette dernière discussion et à toutes les pensées négatives le concernant et concernant aussi le sujet initial : le club de strip-tease. Une idée grandiose de ne pas avoir refusé d'entrer dans ce club, et une autre idée grandiose d'avoir voulu aborder ce sujet à nouveau. Je délaisse le draps, je quitte la chaleur du lit pour entrer dans la douche. Mes pensées tournent en boucle sur les propos de Caleb, ou plutôt sur ce que j'en ai retenu et compris. Et plusieurs questions naissent dans mon esprit, des questions que je ne pourrais pas lui poser sous peine de tout gâcher encore un peu plus. Donc quand on est ensemble tu as l'impression d'être ridicule ? A chaque fois qu'on sort tu as l'impression d'être ridicule ? Quand on s'est marié, lors de ce jour si particulier, l'un des plus beaux de ma vie, de notre vie, tu avais l'impression d'être ridicule ? Des questions que je ne pensais jamais avoir à me poser un jour et encore moins avoir à lui poser un jour. Mais visiblement ses doutes et ses insécurités physiques sont encore plus fortes que je le pensais et ma présence en est en partie la cause. Et désormais en plus de savoir qu'il m'en veut encore pour le club, je sais aussi qu'il pense que je vais me lasser de lui, qu'il se sent ridicule à mes côtés et que je mérite mieux que lui. C'est mon mari et il pense tout ça et je ne sais pas comment le rassurer, joyeux non ? Je sors de la douche et au moment de choisir mes vêtements, à nouveau je me mets à me questionner, des questions que je n'ai jamais eu auparavant. Est-ce que je dois mettre cette robe si sexy ? Est-ce que ça va lui plaire ou est-ce que ça va renforcer ses complexes ? Je ne comprends pas ce qu'il vit, ce qu'il ressent, ce qu'il pense, il me l'a dit lui même. Je ne comprends pas, mais j'aimerais vraiment parce que je ne sais pas ce que je dois faire désormais. Faire comme si cette discussion n'avait jamais eu lieu ? Continuer à lui faire des compliments tout en sachant que de toute façon ses ressentis resteront les mêmes et que mes mots n'auront que peu d'impact ? Continuer à me faire belle pour lui parce que je veux être sexy, je veux lui plaire, au risque qu'il puisse penser que je mérite mieux et qu'il est ridicule ? Je sais que c'est bête comme pensée, parce que quand j'ai douté de mon corps, s'il avait décidé de prendre moins soin de lui, de se laisser aller, d'être moins sexy pour me rassurer, ça n'aurait rien changé. Je le sais alors mes pensées sont connes, mais si mes mots ne peuvent pas l'aider et mes actes n'ont plus, qu'est-ce que je peux faire ? Rien sans doute, mais c'est une chose frustrante pour moi. Je me prépare, j'opte pour un pantalon et un haut histoire d'être à l'aise si on veut aller se balader et après quelques minutes passées à me préparer, je le retrouve et après une longue hésitation, j'en viens à la conclusion que la seule chose que je puisse faire, c'est de lui montrer que je l'aime, que je le désire, que c'est lui et lui seul, que quoiqu'il puisse penser ou dire, jamais je n'aurais envie ou besoin d'un autre que lui. Et c'est avec cette pensée que je le retrouve après ma douche. Je sais que la soirée ne sera pas parfaite, qu'elle sera sûrement même un peu triste malgré le lieu ou nous nous trouvons et que tout ce que j'avais pu espérer pour nous ce soir risque d'être gâché par cette discussion. Je m'en veux parce que j'attendais beaucoup de ce week-end et je voulais lui offrir un week-end de calme mais j'aurais du me douter que cette discussion gâcherait tout. Elle était utile, il fallait que l'on en parle mais après cette discussion je réalise que ça n'a finalement rien donné de positif et qu'en plus de ça, notre soirée  en amoureux est gâchée. J'ai plus qu'à espérer que ça ne gâche pas le week-end entier désormais.

J'ouvre les yeux, je suis seule dans le lit, je ne sais pas l'heure qu'il est mais la soirée d'hier s'est terminée tôt, j'ai rapidement compris qu'il ne se passerait rien entre nous et j'ai accepté ça même si j'aurais aimé pouvoir lui montrer que j'aime son corps, surtout ce soir là, mais à défaut d'un moment torride entre nous, la nuit a au moins eu le mérite d'être réparatrice. J'avais besoin de repos, et j'espère aussi que ce repos sera bénéfique pour Caleb et que la discussion de la veille ne sera pas encore dans son esprit. Je sais que c'est utopique de penser qu'une simple nuit suffira à lui faire oublier tout ça, surtout que moi non plus j'ai pas oublié alors je sais que lui aussi y pensera encore aujourd'hui, mais je ne compte pas lui rappeler.  J'entends la porte s'ouvrir doucement et je vois Caleb entrer dans la chambre. « Bonjour vous. Ça fait longtemps que tu es réveillé ? Tu as bien dormi ? » Lui sourire, lui montrer que tout va bien aujourd'hui, que la soirée d'hier est derrière nous, enfin que j'espère qu'elle l'est en tout cas. « Tu as déjà déjeuner ? Si tu me laisses quelques minutes pour me préparer, on peut aller prendre le petit dej à l'extérieur si tu veux. » Je voudrais qu'il se pose avec moi dans le lit, qu'il me rejoigne sous les draps pour un réveil plein de tendresse mais il est déjà habillé lui et je ne sais pas s'il a envie de proximité physique avec moi ce matin. « Tu as eu des nouvelles des enfants ce matin ? Tout va bien chez nous ? » Je n'ai pas mon téléphone pour le week-end, il est le seul à avoir des contacts avec sa mère et avec nos enfants. « Tu veux faire quoi aujourd'hui ? Tu as une envie particulière ? » Je ne vais pas lui proposer encore des massages ou tout autre activité ou il devrait enlever ses vêtements, je ne pense pas qu'il accepterait et je ne veux pas le mettre dans une situation ou il serait mal à l'aise, ça risque de prendre quelques temps avant que j'intègre ses révélations et que j'arrête d'y penser encore et encore mais pour aujourd'hui je veux surtout penser à lui faire passer une journée agréable et si pour l'instant je ne sais pas trop comment m'y prendre j'espère réussir à lui faire penser à autre chose.

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyMar 9 Mai 2023 - 6:31

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« Je suis tellement désolée que tu ressentes ça. » Doucement, je lève les épaules comme pour lui signifier que ce n’est pas si grave que cela. Oui, ressentir toutes ces choses n’est franchement pas facile mais je vis avec ces idées en tête depuis des années, et je pense que je peux dire que j’ai malheureusement l’habitude. Vivre ainsi n’est pas facile mais c’est une habitude à prendre, non ? Et cette habitude est déjà bien ancrée en moi. Peut-être trop. C’est sûrement la raison pour laquelle je pense être tristement un cas clairement désespéré. « Quand mon corps a changé et que j'ai eu du mal à l'accepter, tu as su m'aider, me rassurer, me faire me sentir belle, j'aurais aimé pouvoir faire ça pour toi aussi. » Je pense que la différence entre son problème et le mien, c’est que le sien est arrivé à la suite de l’accouchement. Grossesse qui avait laissé quelques marques sur son corps et avant cela, Alex avait confiance en elle. Elle connaissait les atouts de son corps et n’avait très peu voire même aucun complexe physique. Alors que de mon côté, des complexes, j’en ai depuis le plus jeune âge et ils sont bien trop ancrés en moi pour pouvoir partir en un claquement de doigts. « Désolé… » Pourquoi est-ce que tu t’excuses, Caleb ? Tout simplement parce que ses mots et ses nombreuses tentatives pour m’aider à prendre confiance en moi soient suffisantes, mais ce n’est malheureusement pas le cas. Et aussi parce que je connais assez Alex pour savoir qu’elle va certainement passer la soirée à s’accabler se disant que tout est de sa faute car elle n’est pas suffisante pour venir combler ce manque de confiance. Sauf que malgré toute sa bonne volonté je doute qu’elle puisse réellement m’aider plus que ce qu’elle ne fait déjà. « Tu as envie de faire quoi toi ? » Rien. Je n’ai envie de rien du tout mais je sais pertinemment que ce n’est pas la réponse qu’elle attend, et encore moins celle qu’elle va apprécier. Alors je me contente du silence, comme j’en ai l’habitude malgré elle. « Je dois prendre ma douche et m'habiller, mais si tu as besoin de sortir de cette chambre, tu peux aller faire un tour pendant que je me prépare et je te retrouve après, ça te laisse un peu de temps pour penser à ce dont tu as envie. » J’ai besoin de sortir de cette chambre, oui, mais ce n’est pas sans elle que j’ai envie de partir. Ce week-end était fait à la base pour que nous puissions passer du temps de qualité tous les deux et ce n’est pas cette discussion extrêmement désagréable que nous venons d’avoir qui va me faire changer d’avis. « Va sous la douche, je t’attends ici. » que je lui dis simplement et avant qu’elle ne s’avance vers la salle de bain je me penche vers elle pour poser mes lèvres sur sa joue. Je vais essayer de tout mettre en œuvre pour que le reste de la soirée ne soit pas gâché par ma faute. Je vais réellement essayer. Pour elle, car je sais que ce week-end est important à ses yeux et il l’est également pour moi.

Comme toujours, je suis le premier à me réveiller ce matin. J’ouvre les yeux quand la lumière commence à pénétrer dans la chambre et mon premier réflexe reste toujours le même : regarder ma femme toujours endormie à mes côtés. Je l’embrasse avec douceur et surtout beaucoup de délicatesse sur la joue et puis c’est ensuite mon portable qui a mon attention. Je commence par lire quelques messages mais je passe le plus de temps à regarder les photos des enfants que m’a envoyé ma mère et c’est avec un sourire que je les fais défiler sur l’écran. Sachant qu’Alex va continuer à dormir encore longtemps je décide de partir sous la douche pour ensuite sortir prendre l’air – et fumer, surtout. Un appel passé à ma mère, une cigarette qui m’aide à me détendre dans l’optique de passer une bonne journée et je finis par rejoindre notre chambre. « Bonjour vous. Ça fait longtemps que tu es réveillé ? Tu as bien dormi ? » Je l’imite en souriant légèrement à mon tour et je la rejoins dans le lit pour commencer à l’embrasser délicatement. « Je suis réveillé depuis trente minutes environ et oui, j’ai bien dormi. Et toi ? » que je lui demande tout en posant mes yeux vers elle et mes doigts qui viennent caresser son bras. « Tu as déjà déjeuner ? Si tu me laisses quelques minutes pour me préparer, on peut aller prendre le petit dej à l'extérieur si tu veux. » Je secoue la tête à la négative lui signifiant ainsi que non, je n’ai pas encore pris mon petit déjeuner. Jamais je n’aurais commencé ainsi ma journée sans elle. « Prendre le petit-déjeuner à l’extérieur, ça me va. » Je lui souris doucement avant de venir lui voler un nouveau baiser. « Tu as eu des nouvelles des enfants ce matin ? Tout va bien chez nous ? » Avant de lui répondre je cherche mon téléphone rangé dans la poche arrière de mon pantalon mais comme bien souvent Alex est bien plus rapide que moi pour prendre la parole. « Tu veux faire quoi aujourd'hui ? Tu as une envie particulière ? » Les yeux qui se ferment le temps de quelques secondes je me masse les tempes tout en lui répondant. « Tu en as des questions à poser dès le matin. » je lâche un léger rire lui montrant qu’il ne s’agit pas d’une vraie critique. « Oui, j’ai eu ma mère au téléphone ce matin, les enfants vont bien. » je lui assure tout en lui donnant mon portable afin qu’elle puisse elle aussi regarder les toutes nouvelles photos. « Et non, je n’ai pas d’envie particulière pour aujourd’hui. » Moi qui aime pourtant que tout soit parfaitement organisé le planning de la journée reste pour le moment assez flou. « Mais pour commencer ça serait plutôt bien que tu te lèves et que tu enfiles des vêtements. Je n’ai pas envie que d’autres personnes puissent te voir ainsi. » un petit sourire sur les lippes lui montrant que mon humeur est bien différente de celle que j’avais hier soir.

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyMer 10 Mai 2023 - 2:59



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Samedi 29 Avril
Depuis qu'il est entré dans la chambre, je le regarde, non sans une petite appréhension que j'essaye de cacher. Je le regarde pour savoir comment il va, pour tenter de voir si la nuit de repos l'a un peu apaisé et pour tenter de deviner un peu son état d'esprit et son humeur. Beaucoup de choses à essayer de deviner alors que je ne suis pas encore totalement réveillée et que je ne suis pas très douée pour comprendre ce qu'il a en tête et ce même quand je suis pleinement éveillée. Il me sourit, voilà le premier indice positif, un sourire de sa part et il vient me rejoindre dans le lit, voilà un deuxième indice positif. Avant de me répondre, il m'embrasse et la douceur de son baiser me laisse penser que la journée pourrait finalement être bonne malgré tout. Le réveil lui l'est en tout cas. « Je suis réveillé depuis trente minutes environ et oui, j’ai bien dormi. Et toi ? » Je m'étire un peu et je me frotte les yeux avant de lui répondre. Je sens ses doigts qui caressent mon bras et je souris à ce contact qu'il initie. « Ca faisait longtemps que je n'avais pas dormi aussi longtemps je crois. » Couchée tôt, levée tard, sans être réveillée dans la nuit par des pleurs d'enfants, c'est devenu très rare pour nous désormais et si la soirée n'a pas été à la hauteur de ce que j'avais imaginé pour nous, la nuit a au moins le mérite d'avoir un effet positif sur ma forme et sur l'ambiance entre nous aussi. « Prendre le petit-déjeuner à l’extérieur, ça me va. » A nouveau ses lèvres se posent sur les miennes pour un baiser court mais qui finit par me rassurer. Il ne semble pas m'en vouloir pour hier soir, il ne semble pas se torturer l'esprit avec cette discussion, et si je n'oublie pas ses mots, lui semble vouloir passer une journée sans en reparler et je ne vais pas gâcher ça. Pas encore. Je me rapproche un peu de lui alors qu'il m'a rejoins dans le lit et je mets un peu d'ordre dans mes cheveux. Il bouge un peu et je le laisse attraper son téléphone tout en lui demandant ce qu'il veut faire aujourd'hui.  « Tu en as des questions à poser dès le matin. » Je secoue la tête à sa remarque en souriant à mon tour. J'ai toujours pleins de questions à poser et il le sait, mais peut-être pas autant le matin même si je parle souvent beaucoup, mais ce matin j'ai besoin de parler pour me rassurer sur son état général sans pour autant pouvoir lui demander comment il va vraiment vis à vis de ce dont nous avons parlé la veille, alors je parle, surtout pour ne rien dire, mais c'est une habitude chez moi. « Oui, j’ai eu ma mère au téléphone ce matin, les enfants vont bien. Et non, je n’ai pas d’envie particulière pour aujourd’hui. » Son téléphone entre mes mains, je fais défiler les photos de nos enfants en souriant sans réellement penser à la suite de la journée, j'aurais bien le temps d'y penser après avoir vu toutes les photos. Je sais qu'ils sont entre de bonnes mains et si ma relation avec sa mère s'est grandement dégradée ses derniers mois, elle a toujours mon entière confiance quand il s'agit de prendre soin de nos enfants. Je passe quelques instants à regarder les photos, chaque photos et même la vidéo que sa mère lui a envoyé des filles qui dansent. Je ris un peu en entendant leurs rires sur la vidéo, c'est fou comme elles ont changé ma vie et comme elles sont devenues primordiales à mon bonheur. « Elles sont si belles, mais elles grandissent bien trop vite. » Elles parlent désormais, ou du moins elles se font comprendre, elles marchent, elles courent, elles dansent, elles rient, elles vont bientôt aller à l'école et j'ai l'impression que tout va si vite. « C'est fou comme elles me manquent quand je suis loin d'elles, mais passer du temps avec toi me fait vraiment du bien. » C'est en venant me blottir contre lui que je lui dis ces mots. C'est un peu contradictoire mais si nos enfants me manque, ces moments passés avec Caleb sont devenus peut-être encore plus importants pour moi qu'avant. Parce qu'ils sont plus rares et je veux en profiter d'autant plus parce que j'aime mon mari et j'ai besoin de me sentir proche de lui et en connexion avec lui, j'ai besoin de l'avoir pour moi toute seule, j'ai besoin de savoir que je suis son unique préoccupation, j'ai besoin de nous savoir rien que tout les deux comme c'était le cas quand nous étions plus jeunes. « On devrait vraiment voir pour trouver une fille au pair, on pourrait prendre plus de temps pour nous sans avoir à solliciter tout le temps tes parents. » Actuellement tout demande beaucoup de préparation, d'organisation, et c'est obligatoire quand il y a quatre enfants à gérer mais avec quelqu'un chez nous dispo 24h/24 et qui connaît les enfants et notre organisation, ce serait bien plus simple pour nous de nous libérer du temps. On en a déjà vaguement parlé et aujourd'hui je réalise que ce serait vraiment une bonne idée, surtout avec l'idée de reprendre le travail dans les semaines à venir. « Mais pour commencer ça serait plutôt bien que tu te lèves et que tu enfiles des vêtements. Je n’ai pas envie que d’autres personnes puissent te voir ainsi. » Il sourit à nouveau et qu'est-ce que j'aime son sourire. Je lui souris en retour et je fais glisser le draps. « Mais j'ai déjà des vêtements, ça ne te semble pas assez bien ? » Une nuisette presque totalement transparente, sous laquelle on peut voir mon corps entier et même ce tatouage que j'ai depuis quelques semaines désormais. « Mais rassures toi bébé, tu es bien le seul à pouvoir me voir comme ça. » Pas habillée, pas coiffée, pas maquillée aussi, au réveil, naturelle ainsi, dans une tenue bien trop sexy pour même être catégorisée comme étant une tenue. Je profite de sa présence dans le lit pour venir l'embrasser, un baiser un peu plus long que les précédents, un baiser comme j'ai eu envie de lui donner toute la soirée mais je suis restée sur ma faim hier soir, alors ce matin j'en profite. « Tu es présent sur mon corps ça te donne l'exclusivité totale, ne l'oublie jamais. » Je prends sa main pour la poser sur la tatouage qui est situé sur une partie du corps qu'il est le seul à pouvoir toucher, un tatouage qui symbolise notre relation et notre amour et c'est une partie de mon corps qu'il apprécie beaucoup. « Je pensais me faire un nouveau tatouage, juste ici tu en penserais quoi ? » Je glisse sa main le long de mon corps jusqu'à l'aine et je le regarde en souriant, je pense vraiment à d'autres tatouages mais si je fais glisser sa main sur mon corps c'est pour une toute autre raison, je veux juste profiter un peu de ce réveil sans enfant, rien que nous. Je ne pense même pas au sexe à ce moment précis, je pense qu'à ces moments de tendresse, de douceur, ces moments ou blottie contre lui je me sens si calme et apaisée. Voilà ce à quoi je pense et je veux prolonger encore un peu ce réveil à deux.

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyJeu 11 Mai 2023 - 1:00

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« Ca faisait longtemps que je n'avais pas dormi aussi longtemps je crois. » Sa réponse me fait sourire, heureux de voir qu’elle ait pu dormir convenablement malgré la soirée d’hier qui n’a pas été la plus dynamique ou la plus agréable. Il n’y a pas eu de réelles disputes mais une conversation initiée par Alex et qui fut assez peu agréable pour moi. Me replonger dans ce souvenir et devoir mettre des mots sur ce que je ressens et à quel point tout ça a été – est – compliqué pour moi, c’est clairement quelque chose dont je me serais passé. Mais j’essaie de mettre tout ça derrière moi ce matin, j’ai bien conscience avoir complètement gâché notre soirée d’hier et je ne compte pas faire de même aujourd’hui alors c’est avec tendresse et douceur que j’aide ma femme à se réveiller. C’est avec des photos de nos enfants envoyés par mes parents qu’elle décide de se réveiller tout doucement. « Elles sont si belles, mais elles grandissent bien trop vite. » Déjà installé sur le lit je m’approche un peu d’elle afin de pouvoir regarder avec elle les clichés défiler. J’ai pourtant déjà regardé ces photos mais je ne m’en lasse clairement pas. Comme Alex vient de le dire, elles grandissent vite les filles et j’ai beaucoup de mal à réaliser que dans cinq mois elles auront toutes les deux trois ans. « C'est fou comme elles me manquent quand je suis loin d'elles, mais passer du temps avec toi me fait vraiment du bien. » J’appuie sa confession en commençant par hocher la tête dans un premier temps. « Elles me manquent toujours moi aussi. Les entendre rire ou galérer à se faire comprendre par moment… » Je ris doucement. Si Lucy et Lena parviennent à se faire comprendre la plupart du temps, si leur langage se développe toujours un peu plus chaque jour elles ne communiquent pas encore toujours parfaitement. Ce qui parfois nous fait encore un peu rire. « On devrait vraiment voir pour trouver une fille au pair, on pourrait prendre plus de temps pour nous sans avoir à solliciter tout le temps tes parents. » Accepter d’avoir une nounou, trouver une personne en qui nous allons avoir assez confiance pour lui laisser la garde de nos filles quand nous ne sommes pas présents n’a pas été facile pour moi. Mes enfants sont de loin ce qu’il y a de plus précieux dans ma vie et au début, les laisser à une autre personne qu’Alex n’a pas été facile. Nous avons maintenant trouvé une nounou qui a notre confiance les yeux fermés. Une jeune fille qui connait nos enfants, les filles la connaissent bien et semblent se sentir en confiance avec elle également et l’idée de trouver une autre personne à qui confier les enfants ne m’était pas vraiment venue à l’esprit. Raison pour laquelle ma réponse est longue à arriver. Je me pince les lèvres tout en plissant les yeux pesant le pour et le contre de cette proposition. « Mh…il faudrait qu’on soit sûr de pouvoir faire confiance à cette personne. Mais l’idée n’est pas mauvaise. » Donc je ne suis pas totalement fermé à cette idée bien qu’avant de se décider il faudrait que l’on se renseigne sur les modalités de cette alternative. « Mais le point positif de cette idée c’est qu’on pourrait sortir tous les deux bien plus régulièrement. » Sans avoir à le prévoir en avance comme nous devons le faire en ce moment en appelant la nounou ou bien mes parents pour qu’ils puissent venir garder les enfants.

Son sourire est habituellement contagieux chez moi mais ce matin c’est encore plus le cas et quand je vois ses lèvres s’étirer en retirant le drap, j’en fais de même. « Mais j'ai déjà des vêtements, ça ne te semble pas assez bien ? » Tout en passant le bout de ma langue sur mes lèvres je détaille son corps que sa nuisette très peu couvrante dévoile. « Mais rassures toi bébé, tu es bien le seul à pouvoir me voir comme ça. » Je lâche un petit rire, les yeux toujours bien trop occupés à regarder son corps avec la plus grande attention du monde. « J’espère bien, oui. » que je lui réponds dans un soupir. « Parce que c’est bien trop sexy pour que quelqu’un d’autre ne te voit habillée ainsi. » Bien que je ne sois même pas sûr qu’on puisse dire qu’elle est réellement habillée. Je prolonge le baiser avec tendresse tout en laissant ma main remonter sur sa joue. « Tu es présent sur mon corps ça te donne l'exclusivité totale, ne l'oublie jamais. » Toujours en souriant mes yeux se posent maintenant sur son tatouage avant qu’elle ne pose ma main sur cette partie de son corps. « Je pensais me faire un nouveau tatouage, juste ici tu en penserais quoi ? » De peur de gâcher ce moment c’est toujours sans un mot que je la laisse guider ma main vers une autre partie de son corps toute aussi sexy que la première. « Sérieusement ? » je lui demande tout en arquant un sourcil. « Ça serait très sexy, je ne vais pas dire non… » je laisse mes doigts se balader sur son corps puisqu’elle m’en a donné l’autorisation tout en posant ma main sur cette partie de son anatomie. « Un tatouage ici, ça pourrait me plaire. » je lui dis doucement tout en approchant mon visage de la partie de son corps qu’elle vient de désigner pour y déposer un léger baiser tandis que ma main continue à se balader sur son corps, je profite de pouvoir me montrer aussi proximal et tactile avec elle. « Encore un tatouage que personne d’autre à part moi ne pourra admirer, j’en ai de la chance d’avoir une femme aussi sexy. » Et ce n’est pas les tatouages qui la rendent sexy, clairement pas. Bien qu’ils y participent tout de même.

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyJeu 11 Mai 2023 - 17:34



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Samedi 29 Avril
 « Elles me manquent toujours moi aussi. Les entendre rire ou galérer à se faire comprendre par moment… » Il suffit qu'il évoque ça pour que je souris en repensant aux nombreuses petites erreurs qu'elles peuvent faire au quotidien et qui me font rire. Parfois elles rient aussi l'une et l'autre, parfois elles s'agacent quand on ne comprends ce qu'elles veulent réellement mais toutes leurs petites erreurs de mots, de phrases, de syllabes sont absolument craquantes. Quoiqu'elles fassent je les trouve parfaites, mais ce sont mes filles et je ne suis pas la plus objective quand je parle d'elles, mais je les aimes tellement que je laisse l'objectivité pour d'autres sujets. « Cette semaine j'ai surpris Lena lire un livre à Mael, je sais pas quelle langue elle parlait mais ça faisait beaucoup rire Mael et pendant deux heures après j'ai eu le droit qu'à ce langage de sa part, c'était à la fois très drôle et un peu énervant aussi. » Une petite anecdote que je lui raconte en souriant tout en repensant à ce moment. J'ai la chance de passer beaucoup de temps avec nos enfants et si mes projets deviennent de plus en plus concret, je suis encore une mère au foyer sans emploi et je peux profiter de tout ces moments avec eux. Je peux les voir grandir et je sais que pour rien au monde je ne voudrais rater trop de moments comme ceux là. Et pourtant, comme je l'ai dis à Caleb, j'ai aussi besoin de ces moments avec lui, j'ai aussi besoin d'être sa femme, d'être une femme et pas être uniquement une maman, bien que ce rôle me comble de bonheur, de fierté et d'amour, j'ai besoin de temps avec Caleb. J'ai besoin de m'épanouir en tant que femme et c'est bien pour toutes ces raisons que je pense à cette idée de fille au pair, parce que j'apprécie ces moments avec Caleb, j'en ai besoin pour mon équilibre, et je pense aussi à ma reprise du boulot, je pense à notre vie de famille, à notre organisation et avec quatre enfants, même pour quelqu'un qui n'est pas très organisée de base comme moi, je n'ai pas le choix que de penser, réfléchir, organiser les choses et si notre nounou est parfaite, l'option d'avoir quelqu'un chez nous au quotidien pourrait être une solution à bien des soucis d'organisation. Il réfléchit un peu et je le comprends, j'ai moi aussi beaucoup réfléchis avant de lui en parler. « Mh…il faudrait qu’on soit sûr de pouvoir faire confiance à cette personne. Mais l’idée n’est pas mauvaise. » Il ne semble pas fermer à l'idée d'accueillir chez nous une inconnue et c'est déjà un premier pas positif je trouve. Mais il a raison, trouver quelqu'un qui nous convienne à tout les deux, qui ait notre confiance, qui s'entende bien avec les enfants et qui soit à la hauteur de nos attentes, ça risque d'être compliqué. « Ca va prendre du temps pour faire confiance et on risque d'être insupportables comme parents comme avec la nounou mais je pense que c'est une option qui pourrait vraiment nous faciliter la vie surtout quand je vais reprendre le boulot. » Je ris un peu en nous traitant de parents insupportables mais  c'est sans doute ce que nous avons été à l'arrivée de la nounou. « Mais le point positif de cette idée c’est qu’on pourrait sortir tous les deux bien plus régulièrement. » Ses parents sont supers avec les enfants mais ils vivent à 2 heures de chez nous et on ne peut pas faire appel à eux pour une soirée en amoureux ou pour un moment improvisé en couple et la nounou a déjà un planning fixe qu'il est difficile de modifier au dernier moment. « Je pourrais venir te retrouver en fin de service à n'importe quelle heure juste pour passer quelques instants tout les deux. Ça me manque un peu ces moments. » Les petits moments en couple, improvisés au dernier moment, sans préparation, juste du feeling. Ces petits moments rien qu'à nous, sur la plage, à la fête foraine, au cinéma, à manger une glace dans les rues de Brisbane, quelque soit l'endroit juste être ensembles, oui ça me manque un peu et c'est peut-être aussi parce que je sais que ça risque d'être encore plus compliqué après que je repousse autant ma reprise du travail et que je tarde à m'investir pleinement dans mes projets.

Mais pour l'heure, ce sont des moments comme celui que nous passons qui me manque aussi, alors je compte bien en profiter. Il m'a attendu pour le petit déjeuner et il a déjà accepté qu'on aille le prendre à l'extérieur mais je n'ai pas vraiment envie de quitter le confort du lit et surtout pas envie de mettre fin à ce moment à deux. Un réveil tendre, calme, sans précipitation, sans risque de voir surgir une des filles, sans devoir emmener Nathan à l'école, sans entendre les pleurs de Mael qui nous oblige à quitter le lit, c'est rare et je n'ai pas l'intention de passer à côté de ce moment. La soirée n'a pas été aussi intéressante que je l'avais espéré mais ce réveil promets une belle journée. Du moins, je l'espère. Ma nuisette n'a pas eu l'effet escompté hier soir, mais ce matin je vois à son regard qu'il profite de la vue et de mon corps et c'est bien l'objectif de la manœuvre. Attirer son regard, lui faire perdre un peu sa capacité à penser à autre chose qu'à ce qu'il a sous les yeux, et je pense que j'y arrive un peu si j'en crois la manière avec laquelle il me regarde et son sourire. « J’espère bien, oui. Parce que c’est bien trop sexy pour que quelqu’un d’autre ne te voit habillée ainsi. » Je n'apprécierai pas que quelqu'un d'autre me regarde comme il le fait, ni même que je sois si peu vêtue devant un autre que lui. « Je ne compte pas inviter quelqu'un d'autre dans notre lit donc aucun risque. C'est que pour toi chéri, et j'espère que c'est assez sexy pour toi. » Trop sexy pour le monde extérieur, mais sexy pour lui, enfin je l'espère parce que c'est bien le seul à qui je veux plaire et pour qui je veux être sexy. Je veux lui plaire, j'ai toujours joué de mon physique et je sais les atouts que j'ai et les effets que ça provoque chez lui, et ce n'est pas un hasard si pour ce week-end j'avais choisi de prendre des nuisettes sexy. La tendresse est présente entre nous pour ce réveil un peu spécial. Lui habillé, moi en nuisette. Lui réveillé, moi pas encore totalement mais sa présence est une vraie bonne raison d'ouvrir les yeux et de profiter de l'instant présent. La douceur de ses lèvres s'accompagne de la douceur de ses mains qui se posent sur mon corps. D'abord ma joue, puis sur mon tatouage qui se trouve sous ma poitrine et sur le reste de mon corps quand je le guide vers une autre zone. La douceur de sa peau, la tendresse de ses gestes, le lieu ou ses mains se posent, sont autant de raisons pour apprécier ce moment pour moi, et si j'ai déjà du mal à quitter le lit, ça risque de devenir encore plus dur parce que j'apprécie particulièrement ce moment. « Sérieusement ? » Je secoue la tête de haut en bas pour lui faire part du sérieux de ma remarque même si je ne sais pas réellement si c'est ici, mais je pense sérieusement à un autre tatouage. « Ça serait très sexy, je ne vais pas dire non… » Je bouge un peu pour me rapprocher de lui alors que ses doigts parcourent mon corps me faisant frisonner légèrement. Je ferme les yeux quelques instants en souriant, juste pour profiter de ce moment, pour profiter de la chance que j'ai d'avoir un mari aussi tendre et affectueux avec moi. « Un tatouage ici, ça pourrait me plaire. » Après ses mains ce sont ses lèvres qui se posent sur cette partie de mon corps et je me pince la lèvre en souriant en le regardant faire. « Moi c'est ce réveil qui me plaît. » Que je lui dis alors que ma main caresse sa nuque. « Je crois que tu viens de finir de me convaincre, je vais me faire tatouer ici. » Il me dit qu'il trouve ça très sexy, que ça pourrait lui plaire et moi j'aime vraiment la manière avec laquelle il embrasse cette zone de mon corps et si un tatouage peut rendre mon corps encore plus sexy et désirable, je veux le faire. « Encore un tatouage que personne d’autre à part moi ne pourra admirer, j’en ai de la chance d’avoir une femme aussi sexy. » Il me fait beaucoup de compliments et si je n'ai aucun mal à accepter les compliment liés à mon corps, je pense au fait que pour lui c'est une autre histoire et j'aimerai pouvoir lui dire que j'ai moi aussi de la chance d'avoir un mari aussi sexy et aussi doué de ses mains, mais j'ai peur que ce compliment le mette mal à l'aise. « Tu emplois beaucoup trop le mot sexy si tôt dans la journée. » Je préfère éviter de tout gâcher et c'est avec un sourire que je lui réponds. Ma nuisette est sexy, le tatouage serait sexy, je suis sexy, beaucoup de choses sexy pour un moment qui se veut doux et tendre. « Mais oui je confirme, tu seras le seul à l'admirer aussi celui là, et surtout le seul à pouvoir l'embrasser et le toucher, et vu comme tu es doué avec tes lèvres et tes mains, je peux dire que j'en ai de la chance moi aussi. » Caleb est un homme exceptionnel, beau, sexy, charismatique, mais il est aussi un homme bon, avec des qualités qui font de lui un homme incroyable, que j'aime tellement, que j'admire et dont je suis fière. Il est tellement parfait Caleb que je sais que de nous deux je suis définitivement celle qui a le plus de chance, mais je ne veux pas entrer dans ce débat là maintenant. A la place, le seul débat sera de savoir à quel moment mettre fin à ce baiser que je viens d'initier alors que mes mains se glissent sous sa chemise pour caresser la peau de son torse. Il n'aime pas son torse, il n'aime pas son corps, mais bon dieu que moi je l'aime, et j'aimerais qu'il sache, qu'il comprenne, qu'il réalise à quel point je l'aime mais je n'ai aucun moyen de lui faire accepter ça et alors que mes mains caressent son torse, je mets fin au baiser parce qu'une idée folle me vient en tête et voilà que je lui propose sans même réfléchir. « Je viens d'avoir une idée d'activité pour ce soir, on peut se peindre le corps et faire une toile de notre nuit de folie, ce serait une bonne excuse pour tenter pleins de positions. » Elles sont rares les idées nouvelles que l'on a jamais essayé ensemble mais ne cherchez pas à savoir d’où me vient cette idée j'en sais rien moi même mais c'est en caressant son corps que cette idée m'est venue, reste à savoir s'il serait intéressé par cette expérience.

@Caleb Anderson :l: :l:

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptyVen 12 Mai 2023 - 19:33

Calex
I COULD DROWN MYSELF IN SOMEONE LIKE YOU, I COULD DIVE SO DEEP I NEVER COME OUT. I THOUGHT IT WAS IMPOSSIBLE BUT YOU MAKE IT POSSIBLE
« Cette semaine j'ai surpris Lena lire un livre à Mael, je sais pas quelle langue elle parlait mais ça faisait beaucoup rire Mael et pendant deux heures après j'ai eu le droit qu'à ce langage de sa part, c'était à la fois très drôle et un peu énervant aussi. » Je souris en essayant d’imaginer cette scène à laquelle Alex a assisté, et bien évidemment la première chose qui me vient à l’esprit c’est à quel point cela devait être extrêmement touchant à voir. Lena qui s’occupe de son petit frère comme elle le peut en faisant comme si elle lui lisait une histoire, j’aurais beaucoup aimé pouvoir voir ça. C’est bien le plus gros point négatif quand on travaille en ayant des enfants en bas âge à la maison, louper des choses et des moments de leur vie est malheureusement inévitable et cette pensée me rend triste et me fait presque immédiatement culpabiliser. « J’aurais beaucoup aimé voir ça, ça devait être adorable. » j’ajoute tout simplement, un léger sourire toujours présent sur les lippes. Parler des enfants reste toujours l’un de mes sujets de conversation favori puisqu’ils sont très clairement ce que j’ai de plus précieux alors quand Alex évoque l’idée de faire appel à une fille au pair pour une aider et surtout, afin de nous permettre de pouvoir prendre plus de temps pour nous, elle a toute mon attention. « Ca va prendre du temps pour faire confiance et on risque d'être insupportables comme parents comme avec la nounou mais je pense que c'est une option qui pourrait vraiment nous faciliter la vie surtout quand je vais reprendre le boulot. » Je ne peux pas accepter sans y avoir réellement réfléchi, ni même sans m’être renseigné sur les modalités à savoir si la personne nous ait imposée ou si on peut la choisir afin d’être sûrs et certains qu’elle puisse correspondre à nos attentes. Parce qu’on ne pourra sûrement pas la rencontrer plusieurs fois avant de lui confier nos enfants comme nous l’avions fait avec la nounou au début et lorsque nous ne la connaissions pas encore réellement. D’ailleurs, quand elle évoque le fait que nous avons pu être des parents insupportables au début, je ne peux m’empêcher de rire car c’est sans aucun doute vrai bien que je préfère nous qualifier comme étant des parents inquiets. « Je pourrais venir te retrouver en fin de service à n'importe quelle heure juste pour passer quelques instants tout les deux. Ça me manque un peu ces moments. » À n’importe quelle heure peut-être pas non, mais en fin de service elle est et sera toujours la bienvenue. « Moi aussi... Mais on y arrive quand même, regarde, la preuve ! On a réussi à partir tous les deux pour le week-end. » Des week-ends en amoureux c’est quelque chose que nous faisions bien plus souvent avant, mais aujourd’hui nous avons des enfants qui ont besoin de nous ce qui nous empêche de le faire tout autant qu’il y a quelques années mais pour rien au monde je ne changerai ma vie. J’ai enfin la vie dont j’ai toujours rêvé et tout ça, c’est grâce à ma femme.

Le réveil est doux et au lieu de se lever pour que nous puissions aller prendre le petit-déjeuner et commencer la journée je préfère profiter d’Alex tant que nous ne sommes que tous les deux dans cette chambre. « Je ne compte pas inviter quelqu'un d'autre dans notre lit donc aucun risque. C'est que pour toi chéri, et j'espère que c'est assez sexy pour toi. » Assez sexy pour moi ? Cette interrogation me fait lâcher un petit rire, la réponse me semble plus que logique. Elle aurait été sexy même sans avoir à porter cette nuisette qui dévoile une bonne partie de son corps. La tendresse qui émane de ce moment est agréable et contraste de la distance dont j’ai eu besoin hier soir, mais je ne veux pas repenser à tout ça je sais que je risquerais de me refermer à nouveau et ce n’est pas du tout ce que je veux. « Moi c'est ce réveil qui me plaît. Je crois que tu viens de finir de me convaincre, je vais me faire tatouer ici. » Mon visage à quelques centimètres du sien, me yeux qui se perdent dans ses prunelles je réagis tout de même à ses mots en riant légèrement. « Je croyais que tu étais déjà décidée ? » que je lui demande tout en arquant un sourcil marquant mon amusement ainsi que ma surprise. « Tu emplois beaucoup trop le mot sexy si tôt dans la journée. » Elle a raison, mais j’ai une explication toute trouvée pour ça. « C’est l’effet que tu me fais. » c’est presque dans un murmure que je lui dis cela alors que mes lèvres se posent sur les siennes pour lui voler un baiser. « Mais oui je confirme, tu seras le seul à l'admirer aussi celui là, et surtout le seul à pouvoir l'embrasser et le toucher, et vu comme tu es doué avec tes lèvres et tes mains, je peux dire que j'en ai de la chance moi aussi. » Ne comprenant pas le lien entre son futur tatouage et mes caresses et baisers je me contente simplement de froncer légèrement les sourcils en l’écoutant me parler mais mon questionnement ne dure pas très longtemps puisque c’est à son tour de m’embrasser, initiant un baiser bien différent des précédents. Ses mains qui glissent sous ma chemise alors que je bouge pour me placer au-dessus d’elle, prenant appui sur mes coudes afin de ne pas laisser mon corps entier retomber sur le sien. Je prolonge le baiser, laissant ma langue partir à la recherche de la sienne afin d’y donner un tout autre caractère sauf qu’elle finit par y mettre fin pour prendre à nouveau la parole. « Je viens d'avoir une idée d'activité pour ce soir, on peut se peindre le corps et faire une toile de notre nuit de folie, ce serait une bonne excuse pour tenter pleins de positions. » J’éloigne un peu ma tête de la sienne les sourcils légèrement froncés et les yeux plissés. « Quoi ? » Oui, c’est bien ma première réaction. « Comment est-ce qu’on peut faire ça ? » je lui demande, vraiment curieux de comprendre un peu plus son idée. « Enfin de toute façon si c’est pour essayer des positions qu’on a moins l’habitude de faire moi je suis pour. » Je me redresse, un sourire aux lèvres sans la quitter des yeux. « Mais du coup ça veut dire qu’avant de faire quoique ce soit il faut attendre ce soir. C’est dommage… » Je lève les épaules de la façon la plus innocente possible. « Je te laisse aller te laver du coup. » Et c’est bien sur ces mots que je m’éloigne, laissant mon corps tomber sur le matelas juste à côté d’elle.

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Message(#)Calex #79 - I could drown myself in someone like you EmptySam 13 Mai 2023 - 12:33



I could drown myself in someone like you
I could dive so deep I never come out
I thought it was impossible
But you make it possible

Samedi 29 Avril
 
« J’aurais beaucoup aimé voir ça, ça devait être adorable. » Je secoue la tête pour affirmer que oui c'était adorable surtout voir Lena jouer avec son petit frère et s'occuper de lui. Il est encore si petit et elle aussi mais elle s'intéresse à lui, elle aime le faire rire, et si parfois elle se montre un peu brusque avec lui, je sais qu'elle veut bien faire et la voir faire rire son petit frère ce sont des moments qui sont tellement touchants à regarder, à vivre aussi et j'apprécie grandement de pouvoir être auprès d'eux pour voir ce genre de moment. Et, pourtant si ces moments font clairement parti de mes moments préférés, et que j'aime réellement mon rôle de maman, il y a d'autres moments que j'aime particulièrement et ces moments là me manque un peu par moment. Les moments passés avec mon mari, comme celui que nous nous offrons ce week-end. On a à peine appris à vivre à deux que l'on est devenu quatre, puis cinq et six en très peu de temps et aujourd'hui si notre famille fait ma fierté et est ce que j'ai de plus importante au monde, j'ai aussi parfois l'impression que le temps pour notre couple nous manque, en tout cas il me manque à moi. « Moi aussi... Mais on y arrive quand même, regarde, la preuve ! On a réussi à partir tous les deux pour le week-end. » Il a raison, on arrive quand même à s'organiser des week-end de temps en temps, et il y a quelques semaines on a même pu partir quelques jours avec Nathan, mais tout demande tellement d'organisation, de planification, pour nous mais aussi pour les parents de Caleb qui sont ceux que l'on sollicite pour garder nos enfants. « C'est vrai, mais je ne parlais pas que des week-ends, mais aussi de passer des soirées ensembles sur un coup de tête, pouvoir sortir avec toi si un soir j'en ai envie sans devoir attendre les disponibilités de tout le monde. » Si lui est très organisé, si lui aime bien que les choses soient planifiées, j'aime aussi le côté folie des moments imprévus, j'ai longtemps vécu ma vie au jour le jour sans rien prévoir, rien programmé, rien calculés, aujourd'hui ce n'est plus possible, pas avec les responsabilités qui sont les nôtres, mais dans notre couple j'ai parfois envie de retrouver un peu de spontanéité et de folie. Et pour tout ça, avoir quelqu'un chez nous au quotidien en qui ont a pleinement confiance, pourrait être vraiment bénéfique pour notre vie de couple.

« Je croyais que tu étais déjà décidée ? » Je secoue la tête. « Décidée pour un autre tatouage oui, pour le lieu j'étais pas encore totalement certaine, c'était surtout une excuse pour que tu caresses mon corps. » Je lui murmure cette réponse en souriant. Je sais que je n'ai pas besoin d'excuse pour ça. « Je veux faire un tatouage pour chacun de nos enfants mais je pense pas que ce soit l'endroit pour ce genre de tatouage. » Ici, à un endroit aussi spécifique, je voudrais plutôt quelque chose de particulier, en lien avec lui, avec nous, avec cette alchimie entre nous, mais maintenant que j'ai fais mon premier tatouage, je sais que je risque d'en refaire plusieurs autres et je compte bien recouvrir cette partie de mon corps pour lui, parce que ça lui plait, parce qu'il trouve ça sexy et tout ce que je souhaite c'est être sexy pour lui. « C’est l’effet que tu me fais. » Bien sur que je lui souris en entendant ces mots murmurés par mon mari et je souris encore en sentant ses lèvres sur les miennes. « Tu me fais le même effet bébé. » Un murmure dans le creux de son oreille alors que mes lèvres profitent de cette proximité pour venir embrasser son cou et remonter doucement sur sa mâchoire, j'ai hésité à lui dire ces mots ne voulant pas qu'il puisse remettre en question cette réalité, ou qu'il puisse se remettre à douter sur l'effet qu'il me fait. Je l'aime, je l'aime tellement qu'en sa présence je ne peux m'empêcher de penser à lui quand il est là, quand il est pas là. De penser à lui avec des pensées pas toujours très catholiques, mais c'est mon mari et j'en ai le droit. C'est mon mari et après tout ce temps, je le désire toujours autant, et la proximité de son corps avec le mien ne me laisse pas indifférente loin de là. Son odeur me titille les narines tant il sent une odeur que j'apprécie réellement. Son souffle dans mon cou semble toujours un peu plus doux et plus chaud me donnant des frissons quand je peux le sentir parce que ça signifie qu'il est vraiment proche de moi. Caleb est l'homme de ma vie, son corps est celui dont je rêve, celui qui m'émoustille, celui qui me fait jouir, et tout ça j'aimerais qu'il puisse réaliser que c'est bien la preuve que malgré ce qu'il pense de lui, moi, je suis folle de lui et de son corps et j'aimerais que ça puisse l'aider un peu avec la façon dont il se perçoit. Mais, ce n'est pas le cas et à défaut de pouvoir l'aider avec ça, ayant bien vu la veille que je ne pouvais pas faire grand chose pour lui, je profite de ce moment à deux, de cette proximité, de ce lien, de lui tout simplement, ce dont je n'ai pas pu faire hier soir. Mes mains qui décident elles aussi de profiter de cette proximité en glissant sous sa chemise, voilà encore une autre preuve, mes mains qui cherchent sans cesse le contact avec son torse parce que j'aime cette partie de son corps. Nos bouches qui se retrouvent, nos langues qui se mêlent à ce moment, et son corps qui se retrouve sur le mien, on peut pas faire plus proche. Enfin, si on peut, mais pas en étant habillé, et c'est ce genre de moment dont je veux pouvoir profiter avec lui. Prendre le temps de s'embrasser. Prendre le temps de se retrouver, de prolonger le baiser jusqu'à avoir besoin d'air. Avec une certaine douceur dans tout les gestes, mais une passion qui se mêle à cette douceur et à cette tendresse d'un réveil à deux. Et c'est dans ces moments que me viennent souvent mes idées les plus folles, saugrenues, originales, appelez ça comme vous voulez, mais c'est son contact qui me fait penser à ce genre de chose. « Quoi ? » Il est surprit par mon idée et je ne suis pas étonnée qu'il le soit puisque c'est une chose que nous n'avons pas encore expérimenté. « Comment est-ce qu’on peut faire ça ? » Le fait qu'il me pose cette question me montre qu'il n'a jamais fait ça non plus avec une autre et cette simple idée me conforte encore plus dans l'envie de découvrir ça avec lui. « Avec de la peinture, une toile et beaucoup de sexe. » J'insiste sur le beaucoup de sexe parce que c'est bien ça l'idée surtout et tenter une nouvelle chose, mais c'est le sexe avant tout qui est le plus intéressant dans cette proposition. « Enfin de toute façon si c’est pour essayer des positions qu’on a moins l’habitude de faire moi je suis pour. » Il est pour voilà ce qu'il me fait particulièrement sourire. Il est pour la peinture, et pour l'idée d'essayer des positions un peu moins habituelle et ça aussi ça me fait sourire. Il se redresse et je le regarde un sourcil relevé alors qu'il me sourit.  « Mais du coup ça veut dire qu’avant de faire quoique ce soit il faut attendre ce soir. C’est dommage… » Cette fois ce sont mes deux sourcils qui sont froncés cherchant à savoir s'il est vraiment sérieux ou s'il joue avec moi. C'est dommage, c'est très très très dommage oui et c'est ce petit geste des épaules qu'il fait qui me fait dire qu'il n'est pas sérieux, du moins j'espère parce que c'est pas vraiment envie d'attendre ce soir. « Je te laisse aller te laver du coup. » Il se laisse tomber sur le matelas à côté de moi et je soupire volontairement de manière un peu forte. « C'est vraiment dommage oui, on aurait pu s'échauffer un peu surtout si on part sur des positions inhabituelles. » Je l'imite, je me redresse et je lève les épaules doucement tout en passant ma langue sur ma lèvre et en le fixant. « Mais, si tu veux attendre ce soir alors je respecte ça. » Pas du tout, enfin si j'aurais respecté si c'était ce qu'il voulait vraiment mais je pense qu'il joue avec moi alors je joue aussi avec lui et la manière dont je le regarde et la façon avec laquelle je viens pincer ma lèvre inférieure et glisser une main dans mes cheveux lui montre que je suis en train de jouer avec lui, de la séduire aussi. « Je vais devoir me contenter d'une douche froide pour calmer mes ardeurs alors et m'enlever de la tête toutes ces pensées érotiques nous concernant. » Je me penche vers lui pour l'embrasser, mais je ne fais qu'effleurer ses lèvres avant de me lever et de retirer ma nuisette et de lui envoyer dessus, me laissant face à lui, nue en string. « Oups désolée j'avais chaud. » Je lui tourne le dos et je me dirige vers la salle de bain et une fois à l'intérieur j'allume l'eau de la douche et je laisse la porte grande ouverte pour qu'il puisse continuer à m'observer et pour m'assurer qu'il le fasse je retire mon string et je lui lance dessus et juste après je me glisse sous l'eau tout en l'observant toujours, la douche étant dans l'axe de la porte. « Chéri ? Tu peux venir me donner mon shampoing je l'ai oublié dans ma trousse de toilettes. » C'est une réalité mais c'est surtout un moyen pour moi de le faire venir dans la salle de bain avec une idée en tête et quand il entre dans la salle de bain, je viens l'attraper par la chemise et tout en venant l'embrasser je le tire vers la douche avec moi tout habillé. La chemise colle rapidement à sa peau et laisse deviner son torse que j'apprécie tant. Ses cheveux mouillés semblent plus longs et c'est en glissant une main dans sa chevelure que je prolonge ce baiser alors que mon autre main je profite de son corps mouillé contre le mien. « J'ai pas l'intention d'attendre ce soir pour t'avoir en moi. » Je lui glisse ces quelques mots dans un murmure mes lèvres contre les siennes, avec la ferme intention de lui faire comprendre que si j'aime beaucoup jouer, j'aime encore plus le moment ou je cède ou j'arrête de lutter contre mes envies et ma seule envie à cet instant précis c'est lui.

@Caleb Anderson :l: :l:

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