| all the things that could go wrong (ambrose) |
| | (#)Sam 29 Avr 2023 - 18:40 | |
| Il avait passé une semaine épuisante. Il avait enchaîné les rendez-vous, les interviews, et les réunions. Depuis qu’il avait été élu à la Chambre des Représentants, son quotidien avait été bouleversé. D’homme de l’ombre, il était soudain passé à la lumière — un statut dont il ne se plaignait pas, mais qui ne lui plaisait pas spécialement pour autant. Ce qui l’embêtait le plus ? Les questions sur sa vie privée, auxquelles il refusait catégoriquement de répondre — ou alors, par bribes énigmatiques. Il soupira, consulta l’heure, et se serait accordé quelques minutes supplémentaires de travail s’il n’avait pas vu qu’un bureau était resté allumé, sur la plateforme de l’autre côté de la paroi vitrée de son bureau. Les sourcils froncés, il quitta sa chaise pour aller voir qui avait été négligent et avait omis d'éteindre en partant — mais il fut surpris de constater qu’Ambrose était bel et bien présent. Dans l’embrasure de la porte, il observait le brun s’échiner à la tâche. À bien des égards, l’attitude d’Ambrose Constantine lui rappelait la sienne à ses débuts ; entêté, déterminé, motivé et ambitieux. Il avait fallu du temps et du travail mais, aujourd’hui, Camil n’était pas peu fier de ce qu’il avait accompli. Naturellement, il savait que cette victoire n’était pas que son oeuvre ; il avait su s’entourer des meilleurs conseillers, des plus fidèles alliés, de personnalités dévouées mais franches. La politique était un monde de requins, et se lancer dans le grand bain sans la moindre protection aurait été une erreur fatale ; d’autres avant lui s’y étaient risqués, et avaient définitivement disparu de l’échiquier politique. « Constantine ? » Le politicien vit son fidèle collaborateur relever les yeux vers lui, presque surpris d’être ainsi interpelé alors que le calme régnait en maître dans les lieux. Et pour cause : la nuit était tombée depuis une bonne heure maintenant, et Camil pensait que tout le monde était désormais parti en week-end. Alors, quelle espèce d’urgence pouvait bien le retenir ici ? Il était jeune ; sortir, boire un verre et fréquenter du monde lui ferait le plus grand bien. « Il est tard. » Fit remarquer l’Américain en croisant les bras sur son torse. Il jeta un coup d’oeil sur sa montre, et constata qu’il avait encore une heure devant lui — pour rentrer, se doucher, se changer, et aller au restaurant en compagnie de Deborah. Le délai était possible à tenir, mais la curiosité venait de faire pencher la balance du mauvais côté. « Tu as l’air d’être absorbé par ton… » Il ne savait pas quoi, d’ailleurs. Mais s’il était encore là, ce n’était pas anodin ; Ambrose devait vraiment plancher sur quelque chose d’important. Il fit la moue, et poursuivit : « Travail. » Camil aurait dû s’en féliciter : son collaborateur était exactement là où il l’attendait, et il avait eu raison de l’embaucher après leur première entrevue. Il ne le regrettait pas, et plaçait en lui une confiance que d’autres pouvaient jalouser : en peu de temps, il était parvenu à se faire une place de choix aux côtés de l’élu. « Mais si je te propose de prendre un verre, tu accepterais ? » Demanda le politicien, alors qu’il croisait le regard perplexe d’Ambrose. Ce dernier ne s’était probablement pas attendu à une telle proposition — Camil étant plutôt réputé pour être sérieux et discipliné dans son travail. « La semaine a été longue pour tout le monde. » Précisa l’Américain en haussant les épaules. Ils avaient bien le droit de s’octroyer un moment de répit, accompagné d’un petit verre. « Ça mérite bien un petit remontant. » Il fit demi-tour, et retourna dans son bureau. Derrière son bureau, dissimulée derrière une pile de dossier dont la hauteur en disait long sur les projets de lois à l’étude, se trouvait une bouteille de bourbon et quelques verres. Il en servit deux, qu’il disposa sur la table basse, et alla confortablement s’installer dans un des fauteuils en cuir qu’il réservait habituellement aux personnes qu’il recevait en rendez-vous. « Installe-toi. » Déclara l’Américain en faisant un geste de la main pour qu’Ambrose prenne ses aises. @Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Lun 1 Mai 2023 - 9:46 | |
| Il est un acharné de travail, peu importe le sujet, peu importe le contexte, peu importe la période de l’année. Cependant, il se montre d’autant plus marié à son travail maintenant qu’il a l’impression de ne plus rien avoir à quoi se raccrocher, ou à qui se raccrocher. Il a toujours vu James comme un pilier inébranlable, et il le reste, mais jamais il n’aurait pu anticiper qu’ils en viennent à avoir des avis divergents et ce de façon assez poussée pour ne plus s’adresser la parole. Une part de lui se répète que tout est mieux ainsi, mais l’autre part sait que ce n’est qu’un mensonge qui tente à lui seule, et en vain, de limiter les dégâts. Il travaille toujours par passion, mais il travaille aussi et surtout pour ne pas avoir à penser à autre chose. « Constantine ? » La voix de Camil le sort aussitôt de ses pensées, ses yeux clignent pour s’adapter à la pénombre de la pièce. « Il est tard. » Le sous-entendu n’est pas difficile à cerner, raison pour laquelle Ambrose se contente d’un très maigre sourire. Il est tard, mais il ne compte pas pour autant s’en aller. Il connaissait l’heure avant que Camil ne la lui partage. « Tu as l’air d’être absorbé par ton… Travail. » Le doute n’a pas à exister, ce n’est pas comme si Ambrose regardait du porno au travail. Il fait son boulot, évidemment, comme toujours. Le cadet garde le silence, ne sachant pas où Camil souhaite en venir. S’il veut le virer de sa chaise, Ambrose sera le premier à souligner qu’il travaille sur son prochain discours autant que sur les prochaines lois à être voté et donc qu’il vaut mieux pour tout le monde qu’il continue ce qu’il est en train de faire.
Pour autant, Camil aborde le sujet sous un angle différent, et cela change la réponse de Constantine du tout au tout. « Mais si je te propose de prendre un verre, tu accepterais ? » Il se contentera de reprendre très tôt dès le lendemain. Un verre est une bonne idée, il sait lui-même qu’il a besoin de souffler autant que de s’occuper l’esprit ailleurs, parfois. Cela ne le rendra que plus efficace ensuite. « La semaine a été longue pour tout le monde. Ça mérite bien un petit remontant. » - “Seulement si c’est ta tournée.” Ambrose agit comme s’il était réellement en position de négocier, un sourire grandissant accroché à ses lèvres. Il ne donne pas verbalement son accord pour cette sortie improvisée, mais Camil l’a tout entier. Il cherche à avoir l’esprit occupé, et un instant un peu plus décontracté en compagnie de son patron rentre tout de même dans ce qu’il peut accepter, surtout alors que l’idée le rend sincèrement heureux et qu’il ne se plie pas à l’exercice pour cause de hiérarchie, ou Dieu sait quoi encore. Il défend les idées politiques de Camil, mais il apprécie surtout l’homme qu’il est.
Son sourire devient un rire lorsque Camil revient avec une bouteille de bourbon, là où Ambrose pensait qu’ils allaient plutôt sortir dans un bar. L’idée lui convient tout autant de cette façon, surtout alors qu’il sait que son patron n’est pas en reste en ce qui s’agit de trouver de bonnes bouteilles. Le brun capitule et éteint la session de l’ordinateur sans plus chercher à continuer son travail d’une façon ou d’une autre. « Installe-toi. » Il suit à son tour sur un des fauteuils de cuir, le verre dans sa main. Il le lève en l’air en guise de toast, avant de le porter à ses lèvres. Peut-être que l’alcool sera aussi utile que le travail pour sa personne. “J’apprécie ce verre, mais pour ce que ça vaut, tu n’as pas besoin de me paterner.” Le geste est louable, l’intention l’est tout autant, et Ambrose est sincèrement touché, mais il n’a pas besoin d’être traité différemment des autres employés sous couvert qu’il soit le plus jeune de la bande. Ses coudes posés sur ses genoux, il tient le verre de ses deux mains, un instant occupé à observer la chair de ses pouces glisser contre le récipient. Il est le plus jeune et il ne veut pas laisser quiconque penser que cela signifie qu’il a besoin d’une attention particulière, mais il mentirait s’il disait être capable de gérer sa vie privée et ses sentiments à la même hauteur que ses collègues. Ceux qui en ont quelque chose à faire, du moins. “T’as un frère, pas vrai ?” Et une soeur, mais puisqu’elle est avec eux quasiment quotidiennement, Ambrose le sait très bien. De toute façon, Sixtine n’est pas le sujet. “Tu t’entends bien avec ?” Il veut entendre un oui, et il veut lui demander suite à ça comment ils font pour revenir l’un vers l’autre après des disputes difficiles. Il a besoin d’un mode d’emploi, pour une fois. “C’est juste pour moi. J’utiliserai pas ce que tu me dis pour le boulot.” Il met son esprit stratégique en pause pour la soirée, c’est promis. |
| | | | (#)Lun 15 Mai 2023 - 21:53 | |
| « Je n’imaginais pas les choses autrement. » Répondit Camil en inclinant la tête. Puisque c’était lui qui lui proposait de boire un verre, il lui était naturel d’être celui qui invitait. Et puis, gratifier ses collaborateurs fidèles, fiables, importants et dévoués était, aux yeux du politicien, nécessaire. Cela permettait de créer, voire de maintenir, une cohésion d’équipe. Seul, on va plus vite ; ensemble, on va plus loin. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire sincère lorsqu’Ambroise consentit à abandonner ce qu’il était en train de faire pour rejoindre son employeur. Les deux hommes prirent finalement place dans les fauteuils du bureau de Camil, et profitèrent de cet instant de calme ; l’effervescence était retombée, et le week-end pouvait officiellement débuter.
« Qu’est-ce qui te fait penser que c’est le cas ? » Interrogea le politicien en fronçant légèrement les sourcils, après avoir pris une gorgée salvatrice de bourbon. Ça, c’était la saveur d’une fin de journée de travail. Il se délestait de son rôle public, de son costume de politicien, et basculait dans la sphère privée. « Si tu crois que je te paterne, tu te méprends. » Déclara l’Américain, alors qu’un léger sourire venait étirer ses lippes. Il songea à Sixtine, sa petite-soeur, qui aurait probablement acquiescé — l’égard et la politesse dont Camil faisait preuve n’étaient rien, en comparaison du comportement qu’il pouvait avoir avec la dernière née des Smith. « Je prends simplement soin de mes équipes. » Ce n’était pas tout à fait vrai, mais ça n’était pas un mensonge non plus ; si le politicien s’inquiétait effectivement du sort de chaque membre de son cabinet, il n’était pas proche de tous. Il ne se sentait pas tellement proche de Constantine non plus ; pas à première vue, en tout cas. Pourtant, il ne pouvait le nier : il ressentait une forme de filiation vis-à-vis de lui. Une proximité, inexplicable et inexpliquée. Ils avaient immédiatement été sur la même longueur d’onde, et n’avaient besoin que de très peu de mots pour se comprendre. Ils fonctionnaient bien, en binôme ; même si la jeunesse et la fougue d’Ambrose devaient parfois être canalisées, ils s’en tiraient à bon compte. « Et si tu en doutes, tu pourras demander à Sixtine. » Dit-il en rejetant légèrement la tête en arrière, dans le but de détendre ses cervicales et ses épaules. La semaine avait été dense, intense, et fatigante ; les organismes en payaient le prix fort. Il gloussa, songeant à la réaction de sa petite-soeur si Ambrose allait la voir pour lui parler de cet échange. Elle serait sûrement perplexe, peut-être même un brin agacée. La cadette, à l’instar de son aîné, ne manquait pas de (mauvais) caractère. « Elle te dira que tant que je ne te borde pas, tu es tranquille. » Il releva les yeux vers son employé, alors qu’un sourire sincère étirait ses lèvres. Amusé, il consentit à offrir à Ambrose un rare moment d’autodérision : « Tu veux que je vienne te border ce soir ? »
L’humeur légère se dissipa, et l’Australien comprit instantanément que son interlocuteur était troublé. Par qui, pour quelle raison, et dans quelle mesure, il n’allait sans doute pas tarder à le découvrir ; Ambrose semblait avoir besoin de parler. Camil fronça les sourcils lorsqu’une question, apparemment anodine, fut posée. S’il parlait aisément de Sixtine et chantait ses louanges à la moindre occasion, il ne mentionnait jamais Calen. Il n’avait jamais cherché à cacher son existence — comment aurait-il pu, de toute façon ? Après tout, lui aussi avait connu son heure de gloire, dans un tout autre registre que celui de son frère aîné. Mais Calen ne faisait pas partie du paysage, et il n’y avait aucune raison que cela ne change. « Oui. » Répondit-il en hochant la tête, alors que sa voix avait perdu quelques octaves. Il était désormais plus tendu, comme sur ses gardes. Ambrose avait-il découvert quelque chose ? Avait-il compris que Sixtine n’était pas réellement sa soeur ? Si tel était le cas, il avait vraisemblablement gardé le secret jusqu’à maintenant. Était-il resté pour confronter le politicien ? Pour tirer les choses au clair ? Et qu’allait-il faire de cette information ? S’il était inquiet, il devint ensuite carrément alarmé lorsque Constantine l’interrogea sur ses rapports avec Calen. Il ne répondit pas à sa question, préférant gagner du temps en plongeant son nez dans son verre d’alcool. « Je… » Commença Camil, alors qu’il cherchait les bons mots. S’il s’entendait bien avec ? Non, on ne pouvait pas dire ça. Surtout pas. « C’est un peu plus compliqué que ça. » Avoua-t-il en haussant les épaules. Dans les faits, il ne s’entendait pas mal avec son frère ; il n’avait juste aucun contact avec lui. Et c’était mieux ainsi ; les fois où ils étaient forcés de se fréquenter, les disputes étaient monnaie courante. « Pourquoi cette question ? » Demanda le politicien. C’était l’heure de vérité ; Camil était prêt à encaisser. @Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
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AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Ven 26 Mai 2023 - 11:48 | |
| « Qu’est-ce qui te fait penser que c’est le cas ? » Aucune preuve tangible, aucun fondement précis. Il n’y a rien en particulier qui pourrait le lui faire penser si ce n’est son idée, ce qui reste une idée qui se nourrit seule au fond de son esprit, d’une façon assez précise et poussée pour qu’Ambrose en soit persuadé. Il se permet la remarque parce qu’ils ne sont qu’entre eux, mais il ne va pas plus loin parce qu’il ne veut pas en faire un véritable sujet de conversation. Son regard suit celui de Smith sans porter avec lui le moindre sentiment particulier, attendant simplement qu’ils passent à la suite. « Si tu crois que je te paterne, tu te méprends. » Peu importe ce qu’on pourra lui dire en face, l’avis du benjamin ne changera pas, notamment parce qu’une part de lui a envie de croire que Camil le paterne bel et bien, incapable de faire autre chose que de trouver des figures paternelles partout où il se trouve. « Je prends simplement soin de mes équipes. » - “Je n’ai aucun mal à te croire sur ce sujet.” Ce qui sous-entend qu’il n’en pense pas autant sur le premier qu’ils ont abordé, mais peu importe. Ambrose ne prend pas Camil pour un Saint Patron, mais il le respecte, lui, ses idées et son intelligence. Il saura lire entre les lignes en un rien de temps, tout comme il comprendra aussi qu’il n’y a pas de véritable discussion à créer autour de ce thème. « Et si tu en doutes, tu pourras demander à Sixtine. » Il profite d’un Camil qui bascule son attention ailleurs pour, de son côté, sourire simplement. Ambrose se retient d’en rire, mais c’est bel et bien ce qu’il voudrait faire, incapable de penser un seul instant qu’il pourrait avoir une discussion avec la jeune Smith à propos de quoi que ce soit d’autre qu’un conflit sur leur travail. « Elle te dira que tant que je ne te borde pas, tu es tranquille. [...] Tu veux que je vienne te border ce soir ? » Cette fois-ci, il accorde sans mal un sourire à son supérieur. “Seulement changer ma couche.” Il reprend, bien incapable de se laisser démonter, même s’ils en reviennent à un problème récurrent, à savoir le trop jeune âge d’Ambrose qui se retrouve bien souvent à lui être reproché.
Rapidement, les deux hommes retrouvent le sérieux le plus entier qui soit, ce qui passe au travers d’une première question à laquelle Ambrose détenait déjà la réponse: oui, évidemment que Camil a un frère. L’autre question, il se doute déjà de ce qu’il pourra en dire, mais il souhaite l’entendre de sa propre voix. Il souhaite voir comment il définit de ses propres mots la relation qu’il tient avec son frère, chaque nuance ayant son importance. « Je… C’est un peu plus compliqué que ça. » Il s’en serait douté. La réponse ne le rend pas davantage heureux, et bien au contraire, mais il y avait effectivement tout à parier qu’il ne soit pas aussi proche de son frère qu’il l’est de Sixtine - les deux doivent ils d’ailleurs être comparés ? y-a-t-il un lien ? peu importe, cela ne regarde pas Ambrose. « Pourquoi cette question ? » Il balaie les mouvements de son visage de droite à gauche, désamorçant rapidement les soupçons qui auraient pu exister chez Camil: il n’a pas de véritable arrière pensées. “Je sais pas vraiment. Je crois que je voulais savoir comment tu t’en sortais de ton côté.” Il avoue, la voix bien moins assurée qu’à chaque fois qu’il passe devant un groupe pour parler, ou devant les médias de façon générale. En cet instant, il ne cherche plus à se montrer inébranlable. “J’ai un frère dont je suis particulièrement proche.” Il ne cite pas son nom par souci de le préserver, quand bien même il sait qu’il pourrait faire confiance à Camil en cet instant: Ambrose préfère encore jouer du nombre de garçons dans la fratrie pour laisser le doute persister. “Mais on s’est pas parlés depuis plusieurs mois. Il s’est battu à un événement caritatif, le genre où le gratin se regroupe et où les ragots vont vite.” Les détails n’importent pas, il n’y a pas besoin de préciser qu’il s’est battu avec son propre ex-petit-ami. “J’y étais, j’ai fait comme j’ai pu pour limiter les dégâts et je sais pas, je me souviens pas vraiment de ce que j’ai dit, mais je sais au moins que je lui en ai voulu d’avoir agi avant de réfléchir, parce que je veux pas que ma famille soit associée à ce genre de problème.” Il ne représente pas sa famille à lui seul, tout comme il cherche à monter les échelons et que ce n’est pas le cas d’aucun autre Constantine, mais on serait naïf de penser que leur vie n’impacte pas celle d’Ambrose. Et vice versa. “J’ai l’impression d’avoir choisi ma carrière avant ma famille, et je veux pas être ce genre de personne. Il a lui aussi une carrière, et il m’a jamais abandonné.” Certains pourraient dire que James n’est pas un exemple de frère aimant et dévoué, mais Ambrose n’en pense pas autant, parce qu’il a toujours répondu présent quand il en a eu besoin, et ça devrait suffire. Ça aurait toujours dû suffire, même le soir en question alors qu’il ne cherchait qu’à le protéger - à sa façon, simplement. |
| | | | (#)Dim 11 Juin 2023 - 22:59 | |
| Camil aimait ces moments spéciaux, comme suspendus, dont personne n’était témoin. Ces parenthèses qui n’avaient pas leur place dans une temporalité normale, dans un quotidien déjà bien chargé et rythmé par les projets de lois et autres faits divers qui venaient encombrer les équipes du politicien. Pour sa part, Camil assurait son rôle et ce pour quoi il avait été élu : occuper le devant de la scène, être partout à la fois, échanger avec les électeurs, se rendre aux assemblées locales, siéger à la Chambre des Représentants. Malheureusement pour lui, ses nouvelles fonctions ne lui laissaient que trop peu de temps pour passer du temps avec son équipe — à qui, il le savait, il devait beaucoup. Plus à certains qu’à d’autres, d’ailleurs ; et si ce soir Ambrose était toujours là, le blond en était persuadé, ce n’était pas pour être remarqué par son patron. Il était là parce qu’il baissait comme un acharné, parce qu’il s’échinait à la tâche, parce qu’il voulait apprendre et briller. L’Américain tentait tant bien que mal d’éviter de privilégier l’un de ses collaborateurs par rapport aux autres, mais force est de constater qu’il avait noué un lien spécial avec Ambrose Constantine. Même si, bien sûr, il n’irait pas jusqu’à changer ses couches. « Ça ira, merci. » Et comme pour lever le voile sur tout doute qui pourrait subsister, Camil ajouta : « Je passe mon tour. » Mais il n’y avait rien de surprenant ; il était de notoriété publique que l’Australien n’avait pas fondé de famille, même si les rumeurs qui avaient circulé les derniers mois lassaient entendre que de nouveaux projets pourraient voir prochainement le jour. S’ils savaient ; s’ils savaient tous, à quel point ils s’étaient trompés, et se trompaient encore. Le blond ricana, pas peu fier d’avoir su duper son monde ; il avait fait d’une faiblesse privée une force professionnelle.
Confortablement installé dans le fauteuil qui faisait face à celui de son collaborateur, Camil se surprit à répondre, un brin évasivement, aux questions concernant sa relation compliquée avec son frère cadet. « Je vais être franc avec toi : ce n’est pas brillant. » Admit-il avec une sincérité dont il ne s’était pas cru capable, quelques minutes plus tôt. Parler de son frère était un sujet qu’il évitait à tout prix, à moins d’y être contraint et forcé. Autrement dit, il acceptait d’évoquer vaguement la situation avec Sixtine — ni plus, ni moins. Mais il pouvait bien lever le voile sur un pan de sa vie privée, avec Ambrose ; il savait que son collaborateur ne se servirait pas de ces informations contre lui. Il opina du chef quand son interlocuteur lui fit savoir qu’il avait, lui aussi, un frère. « Ainé ou plus jeune ? » Il ne connaissait rien de la vie privée d’Ambrose, et ce soir lui paraissait être le bon moment pour en apprendre davantage sur lui. « Je vois très bien le genre. » Déclara l’Américain en inclinant la tête, insistant volontairement sur le « très bien ». Il imaginait sans peine qu’Ambrose n’avait pas dû approuver les agissements de son frangin — ça faisait tâche, pour un ambitieux comme lui. « Tu dis que tu es proche de lui, mais que tu ne lui as pas parlé depuis quelques mois. » Résuma le politicien en arquant un sourcil. Impensable, à son sens ; rien que l’idée de ne pas avoir de nouvelles de sa soeur pendant plus de deux jours donnait des frissons d’épouvante à l’Américain. Mais il se savait particulièrement possessif et, surtout, il était incapable de rester fâché avec Sixtine. Ça lui coûtait trop d’efforts, trop d’énergie, trop de douleur aussi. « Est-ce que c’est toi, ou est-ce que c’est lui qui refuse de faire un pas vers l’autre ? » Interrogea le blond, avant de tremper ses lèvres dans le breuvage ambré. Il essayait de sonder son interlocuteur, sans grand succès ; un énième indice qui prouvait qu’il ferait un bon politicien, quand son heure serait venue. Mais là n’était pas la question ; Camil poursuivit ses questions, sans réaliser qu’il pouvait se montrer intrusif. « Est-ce que c’est une situation qui te fait de la peine ? » Probablement, si on en croyait les mots d’Ambrose. L’Américain trempa ses lèvres dans le liquide ambré, et reposa son verre sur la table basse. Il soupira, et passa une main dans ses cheveux. « Est-ce que c’est une impression, ou est-ce que c’est la vérité ? As-tu choisi ta carrière avant ta famille ? » Demanda doucement le blond, avant de rejeter sa tête en arrière. Il eut un rire sans joie, teinté d’une ironie noire. « Si tu ne veux pas être ce genre de personne, il ne tient qu’à toi de faire un pas vers lui, un pas vers ta famille. » C’était le meilleur conseil que Camil pouvait lui dispenser. Le meilleur, et celui qu’il n’avait jamais mis en pratique — sauf pour Sixtine, naturellement. « Ambrose, tu culpabilises. Et ce n’est vraiment pas anodin. Tu ne devrais pas rester dans cette situation, qui visiblement te pèse. » @Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
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›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Mar 13 Juin 2023 - 19:04 | |
| « Je vais être franc avec toi : ce n’est pas brillant. » Ambrose baisse la tête, lui-même bien conscient qu’il pouvait exister des tensions au sein de la fratrie Smith. Camil n’a jamais rien dit à ce sujet, à aucun moment, et pourtant il aurait pu le jurer, parce que ça lui semblait ressembler à quelques indices qu’il laisse à son tour sur son passage aujourd’hui en ce qui concerne James. “Désolé de l’entendre.” Il ne peut rien y faire, mais il aurait aimé que Camil puisse lui dire le contraire, ne serait-ce parce qu’il s’entend particulièrement bien avec sa nièce Sixtine. « Ainé ou plus jeune ? » - “Aîné. Je suis le dernier de cinq.” Il a toujours évolué auprès de trois grands frères et une grande sœur, ce qu’il prend le temps d’annoncer à Camil, sans que cela n’ait pourtant une importance capitale. Sa famille est importante, il est simplement soucieux d’en parler dans son entièreté, conscient qu’on lui reproche souvent de faire tourner son monde autour de James seulement. Au fond, il a surtout à coeur de prouver qu’il est ambitieux, doué et profondément autonome pour un gamin qui a grandi entouré de papier bulle et de trop plein d’empathie. « Tu dis que tu es proche de lui, mais que tu ne lui as pas parlé depuis quelques mois. » Il n’est pas stupide et comprend très bien le sous-entendu de ses mots autant que les reproches qu’il garde sous-jacent, sans sembler juger Ambrose pour autant. Lui aussi n’est pas fier de toute cette situation mais il est le seul à en souffrir. Il se contente d’hausser les épaules, ne voulant pas approfondir le sujet alors qu’il a statué la seule évidence: ils sont profondément butés. « Est-ce que c’est toi, ou est-ce que c’est lui qui refuse de faire un pas vers l’autre ? » Sans raison particulière, Ambrose l’observe boire, ce qui lui donne une parfaite excuse pour trouver le temps de chercher ses mots, en faisant passer son silence pour de la politesse. “Personne n’a proposé quoi que ce soit.” Chacun se terre dans un silence de non-dit, jugeant qu’il vaut mieux ne rien dire plutôt que de risquer de faire complètement s’écrouler les quelques cartes restantes de l’immense château de cartes. “C’est toujours plus facile de régler n’importe quel problème qu’un concernant la famille.” Il parle là de leur travail, évidemment.
« Est-ce que c’est une situation qui te fait de la peine ? » Le plus jeune accuse une seconde de silence, cette fois-ci purement pris de court par une question qu’il n’avait certainement pas anticipée. Il pensait à peine parler de James, et il pensait surtout qu’ils s’en tiendraient aux faits, sans jamais oser aborder la question des sentiments. Pourtant, il se prête au jeu et expire longuement avant de reprendre la parole. “Evidemment. Il est mon frère.” Et il pourrait perdre n’importe qui et se battre contre le reste du monde, Rose, mais pas les membres de sa famille. Ils sont sacrés, intouchables. Il comprend que Camil ne puisse pas s’entendre parfaitement avec son propre frère, mais au fond il espère qu’il rejoint son point de vue sur le sujet. « Est-ce que c’est une impression, ou est-ce que c’est la vérité ? As-tu choisi ta carrière avant ta famille ? Si tu ne veux pas être ce genre de personne, il ne tient qu’à toi de faire un pas vers lui, un pas vers ta famille. » Il ne répond pas à la question et ne veut pas le faire, incapable d’y réfléchir plus longuement parce qu’il craint de ne pas répondre par ce qu’il voudrait renvoyer de son image. La famille devrait l’emporter en tous temps, peu importe le sujet, et pourtant il n’est pas certain de pouvoir dire avoir toujours agi en ce sens. “Mais on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.” Un motto qui peut devenir particulièrement vicieux dès qu’il est question du monde de la politique, cependant, les œufs cassés pouvant prendre une immensité de formes différentes.
Il s’attendait à faire part de ses doutes puis à changer de sujet, n’attendant pas davantage de la part de Camil, et pourtant ce dernier prend son rôle particulièrement à cœur, ce qui réchauffe à son tour le cœur d’Ambrose. « Ambrose, tu culpabilises. Et ce n’est vraiment pas anodin. Tu ne devrais pas rester dans cette situation, qui visiblement te pèse. » Nerveusement, il se gratte la joue sans même y penser. “T’as jamais connu les conséquences de ton travail sur ta famille ?” Il demande, cherchant du soutien du mauvais côté du miroir. Il voudrait entendre que la vie n’est pas simple pour lui non plus, et il pense sincèrement que ça suffirait à le rassurer que de savoir qu’il n’est pas le seul ayant du mal à jongler. “Je sais juste que quand tout sera réglé avec mon frère, il y aura un autre problème. C’est sans fin, les histoires de famille. Je préfère me concentrer sur autre chose.” Son travail, encore et toujours. |
| | | | (#)Jeu 22 Juin 2023 - 23:19 | |
| « Il ne faut pas. Nous sommes très différents. » Répondit Camil en haussant les épaules. Pas tellement, en réalité, mais pour des raisons évidentes, l’Américain préférait présenter les choses de cette manière là. Ça évitait les questions gênantes et déplacées. « Est-ce qu’être le dernier né fait de toi le chouchou ? » Demanda le blond en souriant, un brin amusé. Il avait souvent eu l’impression que les cadets bénéficiaient des erreurs et autres conneries faites avant par leurs aînés. Que les parents se montraient plus coulants avec les derniers nés — sans pouvoir s’expliquer cette différence de traitement. Il aurait aimé en apprendre davantage sur la vie de son collaborateur, mais lui poser des questions à cet instant précis ne semblait pas être la meilleure des idées. Peut-être aurait-il un jour l’occasion de rencontrer la famille d’Ambrose, au détour d’un événement politique. « Je vois. » Dit Camil en inclinant légèrement la tête. Guerre de tranchées entre deux frères ; ça n’était jamais bon. Chacun campait sur ses positions, et cette situation pouvait durer longtemps, si aucun ne faisait un pas vers l’autre. « Je suis entièrement d’accord avec toi. » Affirma le blond, avant de poursuivre : « Mais souvent, ta famille est ton premier soutien. Alors… ça vaut peut-être la peine de prendre le problème à bras le corps. » Mais encore fallait-il en être capable, ou en avoir envie. Un peu abruptement, le politicien interrogea son collaborateur sur son ressenti, vis-vis de la situation. Il comprit aussitôt qu’il était sincèrement touché par leur brouille. Le fait que ce soit avec son frère ne faisait que décupler sa déception, et laissant dans un état misérable. « Ça, je te le confirme. » La métaphore culinaire était bien choisie, et répondait indirectement aux questions qui avaient été posées. « Mais peut-être que le… plat choisi n’est pas celui qui te convient le mieux. » Suggéra le politicien en arquant un sourcil. Camil pensait sincèrement Ambrose capable d’avoir une belle carrière. Il avait les arguments pour, et faisait preuve d’un acharnement louable. Mais serait-il heureux, dans cette fameuse carrière ? Y avait-il seulement déjà réfléchi ? L’Américain préféra ne pas le questionner sur le sujet ; égoïstement, il préférait l’avoir auprès de lui, plutôt que de semer le doute dans son esprit. « Il n’y a rien de gravé dans le marbre, Ambrose. Tu peux toujours agir pour que la petite coquille dans ton omelette soit retirée avant la cuisson. » Déclara-t-il, filant la métaphore. Ambrose était suffisamment malin pour savoir lire entre les lignes, et pour comprendre que Camil l’invitait à faire un pas vers son frère.
« Bien sûr que si. » Répondit Camil en hochant la tête. « Mes parents sont loin et âgés, donc ils ne subissent pas tellement la pression. » Avoua le blond, sans évoquer le fait que sa relation avec ses deux géniteurs étaient, elle aussi, compliquée. La faute à un secret de famille qui les liait autant qu’il les rongeait, mais qu’aucun ne voulait voir être brisé — pour des raisons aussi diverses que variées. « Je me suis battu, et je me bats encore avec Sixtine pour qu’elle ne s’échine pas trop à la tâche et qu’elle n’oublie pas de profiter de sa vie. » Sa soeur avait toujours été entièrement dévouée à son travail. Avec Camil, Ils formaient un duo qui tutoyait la perfection ; mais à quel prix ? Même s’il n’en disait rien, l’aîné des Smith craignait que la cadette en soit réduite, un jour, à lui reprocher les trop nombreuses heures qu’elle lui avait consacrées. De plus, la vie ne l’avait pas épargnée ; alors, pourquoi s’obstinait-elle à s’acharner aux côtés de son frère ? Ça restait un mystère entier. « Et Deborah passe son temps à m’attendre quand nous avons le moindre rendez-vous. » Les aléas de ses journées faisaient que Camil était un éternel retardataire. Un fait dont il n’était pas fier et dont il s’excusait à chaque fois, mais auquel sa prétendue compagne semblait s’être habituée. « Mais j’ai lutté, tellement lutté pour en arriver jusqu’ici. J’ai été patient, j’ai évolué lentement, j’ai appris progressivement. Je me suis fait un nom, une réputation. J’ai dû faire oublier aux gens que je n’étais pas né ici, et que je n’avais pas grandi ici. J’ai fait énormément de sacrifices… » Avoua le politicien, avant de laisser échapper un léger soupir. Pour lui, la roue avait tourné — et en bien. Mais combien s’essayait, et s’essoufflait ? Ou pire, abandonnait ? Les moins audacieux se contentaient d’une carrière locale, plus tranquille. Mais Camil n’aurait jamais pu s’en contenter ; c'était un compétiteur, un requin. « Mais les sacrifices ont fini par payer, alors je serais idiot de regretter quoique ce soit. » Termina-t-il en haussant les épaules, conscient que ses propos pouvaient être réfutés par son collaborateur. Ce n’était peut-être pas ce qu’il avait envie d’entendre ; cependant, c'était ce que l’Américain ressentait, au fond de lui-même. Il eut un rire désabusé lorsqu’Ambrose lui fit remarquer que les problèmes de famille étaient perpétuels, et qu'ils ne cessaient jamais vraiment. Malheureusement, le politicien ne pouvait pas lui donner tort. « C'est vrai. Et te concentrer sur autre chose, c’est les oublier au moins momentanément. » Fit-il remarquer. « Mais ça ne veut pas dire qu'ils n’existent pas, et qu’il ne faut pas essayer de les résoudre. Surtout quand ils nous font de la peine. » Un conseil bien avisé que Camil était clairement capable de dispenser, sans pour autant se l'appliquer à lui-même. Et qui le menaçait, jour après jour. « Sinon, ils prennent de l’ampleur. Et ça finira par te bouffer la cervelle. » Et même le travail, aussi passionnant puisse-t-il être, ne suffira plus à lui faire oublier.
@Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
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amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Mer 28 Juin 2023 - 12:28 | |
| « Est-ce qu’être le dernier né fait de toi le chouchou ? » Ambrose sourit poliment. Oui, il est de toute évidence le chouchou, mais de qui ? Norman, peut-être. Pas son père, pas alors qu’il n’est même pas certain qu’il soit mentalement en capacité de comprendre qu’il est son fils. Pas sa mère non plus, de toute évidence, morte il y a plus de vingt ans déjà. Mais aux yeux de sa fratrie, il est celui que tout le monde protège et chérit, et jamais il ne pourrait le nier. “Un peu, je dois avouer.” James le protège tout particulièrement, Malone aussi. Les deux aînés, son cousin et son frère, le chérissent plus que tout au monde. Pour autant, la relation qu’il entretient avec ces derniers n’est pas au beau fixe dernièrement et il n’hésite pas à parler de cette peine à Camil, certain qu’il pourrait à son tour la comprendre puisqu’elle est inhérente à leur choix de carrière. « Mais souvent, ta famille est ton premier soutien. Alors… ça vaut peut-être la peine de prendre le problème à bras le corps. » Sa famille en vaut la peine, sans aucun doute à ce sujet. Simplement, Ambrose doit accepter l’idée de ployer le genou à son tour et d’avouer ne pas avoir eu une attitude irréprochable, ce qui est bien plus facile à expliquer qu’à dire pour le garçon. Il le fera quand il sera prêt à pardonner, parce qu’il ne veut pas voir son cousin s’éloigner de lui sans possibilité de retour. Pas lui. « Mais peut-être que le… plat choisi n’est pas celui qui te convient le mieux. » Et s’il était tombé d’accord sur tous les mots de Camil prononcés auparavant, ceux-ci ont un arrière goût différent, laissant le cadet froncer les sourcils. Si Camil tente de sous-entendre qu’il n’est finalement pas fait pour le monde de la politique, Ambrose refuse de l’entendre de cette oreille. « Il n’y a rien de gravé dans le marbre, Ambrose. Tu peux toujours agir pour que la petite coquille dans ton omelette soit retirée avant la cuisson. » - “J’ai juste besoin d’un peu de temps pour arranger ça. Mais le plat choisi me convient, et ce n’est pas la question.” Il répond avec fermeté et assurance, accueillant avec bienveillance les mots de Camil lorsqu’il s’agit de réparer les liens familiaux, mais restant incapable de changer de position pour le reste. Il a un avenir au sommet de la pyramide, il le sait, et rien ni personne ne le fera changer d’avis, pas même Camil, aussi avisé soit-il.
Il évoque Sixtine, il évoque Deborah, et au travers de ses mots Ambrose reconnaît James autant que Norman, les deux hommes à la tête de Weatherton et ceux qui se sont battus toute leur vie pour préserver l’héritage et l’aspect flamboyant de la maison de haute couture, quitte à sacrifier vie de famille et surtout condamner les accès au bonheur. Souvent, trop souvent, Ambrose s’étonne à observer toute la tristesse du monde dans les yeux de son aîné qui vit au sein d’un mariage sans amour, lequel ne parvient pas à lui donner d’héritier malgré toute l’envie qui est la sienne de devenir père. Camil fait part des difficultés qui ont été les siennes, des doutes s’étant immiscés avec. Il est humain, lui aussi et il a du mal à jongler avec chaque aspect de leur travail, lui aussi. Finalement, cela ne fait que prouver qu’ils sont tous dans le même panier, peu importe l’emplacement sur la hiérarchie. « Mais les sacrifices ont fini par payer, alors je serais idiot de regretter quoique ce soit. » Camil hausse les épaules et Ambrose hoche la tête. Malgré la longue liste de ce que ce dernier a dû sacrifier pour arriver au niveau qui est le sien, il ne le regrette pas, et c’est tout ce qu’Ambrose veut entendre. Le jeu en vaut la chandelle. “Et tu n’es pas idiot.” Il ne le caresse pas dans le sens du poil parce qu’il est son supérieur. Il ne le caresse pas dans le sens du poil tout court, en réalité, simplement d’accord avec les mots qui sont les siens et aujourd’hui rassuré par leur discussion. Peu importe à quel point l’ascension est difficile, la vue du sommet en vaut la peine. Là haut, il sera heureux et il se sentira enfin utile, à la hauteur de ce dont il est capable.
« Mais ça ne veut pas dire qu'ils n’existent pas, et qu’il ne faut pas essayer de les résoudre. Surtout quand ils nous font de la peine. Sinon, ils prennent de l’ampleur. Et ça finira par te bouffer la cervelle. » Il croise ses doigts et en fait éclater les bulles d’air au sein de ses phalanges, signe de nervosité qu’il laisse apparaître sans chercher à se protéger de Camil, à qui il s’est déjà trop confier pour oser chercher à rester de marbre face à lui. “J’ai besoin de trouver mes mots, mais je vais trouver une solution à tout ça.” Il le lui assure, n’ayant pas vocation à voir sa cervelle rongée d’une façon ou d’une autre, surtout pas à cause d’un problème qu’il peut gérer s’il y met du sien. “Mais merci.” Souffle-t-il enfin, conscient d’en avoir demandé à Camil bien plus que ce que leur travail nécessite en temps normal. Ce soir, il n’est pas réellement question de travail, en réalité, et il met fin à leur discussion en buvant une gorgée de plus de son verre, déjà prêt à changer de sujet pour ne pas laisser la discussion devenir trop lourde et pesante. |
| | | | (#)Ven 7 Juil 2023 - 20:20 | |
| À l’inverse de Camil, Ambrose était le cadet de sa fratrie. Le petit dernier, celui qui était bien souvent plus choyé d’entre tous, et celui pour qui on passait plus facilement l’éponge quand une bêtise était faite. L’Américain n’avait jamais réellement compris pourquoi les derniers nés bénéficiaient d’une forme de totem d’immunité ; sans doute était-ce lié, d’une façon ou d’une autre, à un sentiment de nostalgie, voire de chance dans certains cas. Ambrose avait donc une position stratégique, qui ferait que ses proches passeraient peut-être plus facilement l’éponge sur cette brouille familiale. « C’est donc un avantage pour toi. » Fit remarquer le politicien en inclinant légèrement la tête. Désormais, ce n’était plus son collaborateur qu’il voyait, assis en face de lui : c’était quelqu’un à convaincre. Comme il avait pu, et dû, le faire par le passé auprès des ses électeurs potentiels. « Je suis certain que si tu fais amende honorable, ta famille passera l’éponge. » Déclara-t-il, avant d’enchainer : « Vous avez l’air d’être proches, d’être soudés. Ce n’est pas une si petite poussière qui va venir enrayer la machine, je t’assure. » Et si Camil se trompait dans son analyse, alors cela signifierait probablement que les Constantine n’étaient pas aussi liés qu’ils voulaient bien le faire croire. Mais il s’abstint de le mentionner à voix-haute, conscient que cela ne ferait que perturber davantage son interlocuteur, déjà bien éprouvé par la situation. « Prends le temps qu’il te faudra ; se précipiter n’est jamais une bonne idée. » C’était l’âge de raison, sans doute, qui lui faisait dire de telles choses — Camil n’étant pas spécialement connu pour sa patience et son flegme. En reprenant la métaphore d’Ambrose, il suggéra, à demi-mot, que sa vocation n’était peut-être pas aussi dure que ce qu’il imaginait. Un point que son collaborateur balaya d’un revers de main, avec fermeté. « Tant mieux, dans ce cas. Je sais que tu ne manques pas d’ambition. » Répondit simplement l’élu avant de boire une gorgée d’alcool. Ambrose avait toujours été clair avec son boss : ce qui l’intéressait, c’était d’apprendre et d’accéder très vite à des postes à responsabilité. Ce qui l’intéressait, c’était d’être sur le devant de la scène, d’occuper la première place, et d’occulter tous ses concurrents et autres opposants. Le tempérament d’Ambrose avait séduit le politicien ; aujourd’hui, son point de vue à ce sujet n’avait pas bougé d’un iota.
Malgré leurs envies et ambitions débordantes, les deux acharnés du travail restaient avant tout des hommes. Même s’il n’était pas spécialement à l’aise dans l’exercice, Camil s’ouvrit un peu auprès de son collaborateur pour lui faire comprendre que son parcours n’avait pas été sans embûche — bien au contraire. Il avait dû faire face à de nombreux détracteurs, avait dû convaincre de nombreuses personnes, avait dû dompter ses pires démons qui sommeillaient toujours en lui. Le tableau n’était pas aussi rose qu’il le présentait habituellement à la presse, et il ne se fit pas prier pour le rappeler à son interlocuteur. « Non. En tout cas, je ne pense pas l’être. » Concéda le blond en souriant, songeant aux critiques de certains de ses opposants. Il n’avait pas toujours été verni ; mais c’était le jeu, quand on était une personnalité publique. « Et tu ne l’es pas non plus puisque qu’effectivement, je pense que tu vas trouver une solution à tout ça. » Ajouta-t-il en croisant les prunelles de son interlocuteur. Même s’il le savait déjà, cela ne faisait jamais de mal qu’une tierce personne le lui rappelle. « Prends un peu de hauteur. » Conseilla-t-il, avant de poursuivre : « Je suis sûr que si tu y parviens, tu te rendras compte que ce que tu vis à l’heure actuelle n’est pas si grave. Et tu te rendras compte que ce n’est que temporaire. » Camil ne cherchait pas à minimiser ce qu’Ambrose pouvait ressentir ou traverser, loin de là ; simplement, il souhaitait lui prouver que leur situation, même si elle était difficile à vivre, n’avait rien d’irréparable. Le politicien termina son verre, et se redressa. « Je t’en prie. » Répondit-il franchement, alors que son collaborateur le remerciait. Il n’était pas toujours tendre, mais essayait de rester le plus droit, honnête et neutre avec ceux qui composaient son équipe. Afin qu’ils puissent, s’ils en ressentaient un jour le besoin, franchir la porte de son bureau pour se confier. « Inutile de retourner t’asseoir derrière ton ordinateur, je ferme pour ce soir. » Il récupéra le verre d’Ambrose, et ajouta : « Ce n’est clairement pas une place agréable pour débuter son week-end. » Déclara-t-il avec un léger sourire, mettant poliment son fidèle lieutenant à la porte — jusqu’au lundi matin, évidemment. @Ambrose Constantine |
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