ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Quelques semaines, quelques mois - Ruben n’avait pas compté parce-que honnêtement, à ses yeux, cela n’avait aucune espèce d’importance; il savait que cela faisait déjà quelques temps qu’Ambrose et lui se fréquentaient, qu’ils passaient du bon temps ensemble et que c’était une configuration qu’il leur convenait à tous les deux. Et même s’il lui avait déjà souligné, le fait qu’ils se fréquentent de façon un peu plus sérieuse avait encore prouvé que Ruben avait raison: il était tout à fait le type pour Rose. Il ne le répéta pas trop souvent pour ne pas l’énerver à longueur de journée, mais il existait à peu près mille et une preuves pour corroborer à cette idée là. Rien qu’à commencer par le sourire qu’il affichait dès lors qu’ils se retrouvaient tous les deux dans la même pièce.
Pour ne pas déroger à leur habitude, c’était bien sur pour écouter un groupe que l’un ou l’autre avait découvert au détour d’une discussion ou d’une soirée précédente qu’ils s’étaient rejoints au bar ce soir là. Ruben avait du courir pour réussir à se défaire de sa tenue de bloc et passer sous la douche rapidement pour ne pas arriver trop en retard; il détesta ça, ne pas pouvoir respecter les horaires donnés, mais il était vrai que tant qu’il serait en études il ne pourrait pas y faire grand chose. Mais quand même: cela l’embêtait. Il n’avait même pas pris la peine de repasser par son appartement, s’était contenté de laisser dans son casier toutes ses affaires - il serait de retour à l’hôpital bien assez rapidement demain matin pour ne pas réellement avoir besoin de ce qu’il laissait sur place dans les heures à venir. Il s’était faufilé à travers la circulation de fin de journée avec prudence afin de rejoindre le bar - sa voiture risquait de passer la nuit sur place aussi, mais tant pis: il la récupèrerait à un moment ultérieur aussi, ce n’était pas le point le plus important. Non, pour le moment, il devait faire en sorte de rejoindre Ambrose sans perdre davantage de temps.
« Je suis désolé désolé désolé. » Ses excuses étaient sincères en réalité, mais il les donnait avec un air malicieux accroché au visage et un petit rire en prime saupoudré sur tout ça, alors il était surement difficile de le croire sur parole. Lorsqu’il était entré dans le bar, Rose était assis au comptoir dos à la porte, alors Ben en avait profité pour se faufiler derrière lui, par glisser son nez dans le cou du jeune homme en murmurant ses excuses, par déposer un baiser et un autre contre sa peau tout en glissant ses bras autour de sa taille. Il se lova presque contre lui pendant un instant, afin d’appuyer l’idée qu’il puisse vraiment être désolé du retard qu’il avait pris avant d’arriver ici. « Une urgence de dernière minute, et… Comme d’habitude quoi. J’espère que t’as pas trop attendu. » Il était au fait qu’Ambrose n’avait pas non plus tout le temps du monde devant lui, qu’ils étaient en quelques sortes faits du même bois, et qu’il aurait surement à se rattraper pour son énième retard. Ce n’était pas le plus important: il avait réussi à venir. Il remonta son visage pour finalement poser son menton sur l’épaule de Rose, toujours dans son dos, posant son regard sur le comptoir face à Constantine. C’était peut-être anodin, mais Ben fronça quelque peu les sourcils. « T’as rien pris à boire en m’attendant ? T’aurais du. » Et bien sur qu’il aurait pris la suite sur la note si c’était là ce qui avait empêché le jeune homme de s’octroyer un verre de plus en attendant celui qui courait toujours après le temps.
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Dernière édition par Ruben Hartfield le Mar 2 Mai 2023 - 19:30, édité 1 fois
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Je suis désolé désolé désolé. » Il écoute à peine ses excuses, un peu trop occupé à profiter des baisers qu’il dépose contre sa nuque et de l’étreinte qu’il lui offre. Ruben n’est jamais en retard, ce qui a poussé Ambrose à ne pas être en colère à son égard, peut-être simplement un peu inquiet qu’il ait pu lui arriver quelque chose sur le chemin. Maintenant, il est effectivement rassuré, comme le prouve le sourire qui naît contre ses propres lèvres, comme à chaque fois qu’il retrouve son petit-ami. Il est heureux uniquement parce qu’il peut le qualifier de petit-ami, qui plus est. « Une urgence de dernière minute, et… Comme d’habitude quoi. J’espère que t’as pas trop attendu. » Il sait, il sait. Il ne peut pas être maître de son emploi du temps de la façon dont il le voudrait: Ambrose sait. Il le prouve sans même lui répondre verbalement, un peu trop occupé à se tortiller en arrière pour poser une main contre la nuque du futur médecin et l’embrasser à son tour, cette fois-ci au travers d’un baiser qu’il avait impatiemment attendu. “Ça va. Je te pardonne.” Son sourire grandit un peu plus à nouveau maintenant qu’il peut croiser le bleu de son regard.
Il reprend rapidement place face au bar, Ruben toujours posté derrière lui sans que la proximité ne le dérange nullement. Le menton du brun se pose contre son épaule, et il relève sa main pour qu’elle trouve refuge entre ses mèches, déjà bien au fait que la journée a été longue pour lui. « T’as rien pris à boire en m’attendant ? T’aurais du. » - “Je t’attendais. Je me doutais que t’allais pas avoir un gros retard.” Et même s’il en avait eu un, il l’aurait quand même attendu, parce qu’il est la seule raison de sa venue jusqu’au bar. Ruben sait qu’il aurait occupé sa soirée à travailler sur des dossiers ou n’importe quoi d’autre, sinon. Il s’est seulement déplacé pour ses beaux yeux, et il ne le regrette pas un seul instant maintenant qu’il profite de sa présence. “On va prendre deux bières du jour.” Il annonce simplement, de toute façon bien au fait qu’ils ne viennent pas pour la bière mais bien pour la musique. “Bien sûr mon chou. Vos cartes d’identité.” - “Quoi ? Mais tu nous connais, on vient tout le temps.” - “Je sais, je sais, mais on a eu des problèmes récemment, alors plus d’exception.” Ambrose tourne sa langue pour se retenir de formuler toutes les injures qui lui viennent à l’esprit, et Dieu sait qu’elles sont nombreuses. Puisqu’il a ses mains contre ses hanches, Ruben sent bien qu’il se tend aussitôt que le problème se dessine sous ses yeux. Il n’est pas encore majeur. Bientôt, très bientôt, mais pas encore.
Dans cette situation, il n’existe aucune issue, mais Ambrose tente quand même d’emprunter un chemin moins dangereux que les autres, pourtant déjà certain que l’esquive arrive trop tard. “Tu sais quoi ? Donne moi juste un Virgin Daiquiri, je me sens pas de boire.” Il aurait pu commencer par là, et ça n’aurait étonné personne puisqu’il n’est pas un grand buveur. Mais maintenant, il est le premier à savoir qu’il a l’air terriblement louche, et tout dans son attitude tend à prouver qu’il n’est pas à l’aise non plus. Pour autant, il préfère encore tenter de noyer le poisson, raison pour laquelle il fait pivoter le siège de son tabouret pour se retrouver face à Ruben et forcer un sourire qui a pourtant tout pour être réellement heureux. “Alors, quel supérieur on doit détester pour t’avoir retenu, cette fois ?” Il pose ses mains contre ses hanches à son tour et le garde près de lui, quelques secondes avant l'impact.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Les lèvres de Ruben ne quittèrent la peau d’Ambrose que lorsque ce dernier fit en sorte d’y déposer les siennes. « Ça va. Je te pardonne. » Le sourire de Ben s’agrandit un instant, alors qu’il ne savait se lasser de plonger son regard dans celui du jeune homme. Disons que c’était là une habitude qu’il avait pris plaisir à adopter, s’était-il rendu compte au fil des semaines qui s’écoulaient. « Si tu me pardonnes alors. » Et bien sur qu’il lui vola un nouveau baiser, et puis un autre également, et un troisième parce-que simplement c’était là quelque-chose qu’il pouvait se permettre de faire. Il savait d’avance que Rose ne lui en voudrait pas le moins du monde de se pointer avec un peu de retard au rende-vous qu’ils s’étaient initialement donné, mais il préférait s’excuser tout de même. La partie sur laquelle il réussit à être surpris surtout, ce fut celle où le brun avait attendu qu’il le rejoigne pour commander quelque-chose à boire. « Je t’attendais. Je me doutais que t’allais pas avoir un gros retard. » Il savait qu’il allait être en retard, mais pas au point de ne jamais se pointer non plus, il aurait pu profiter pour commencer son verre tranquillement et Ruben se serait contenté de rattraper en cours de route. Il ne put le voir, mais Ben plissa un brin le bout du nez. « T’aurais pas du. » Pas qu’il n’appréciait pas l’idée d’être attendu par quelqu’un, mais plutôt qu’il ne s’attendait lui pas à ce que d’autres repose leurs décisions et actions avec autant de dépendance sur lui. Ou plutôt: il appréciait particulièrement l’idée, mais moins que cette dernière se retrouve être réellement appliquée.
« On va prendre deux bières du jour. » - « Bien sûr mon chou. Vos cartes d’identité. » Même Ben releva quelque peu son visage, jusque maintenant posé sur l’épaule d’Ambrose à cette annonce. « Quoi ? Mais tu nous connais, on vient tout le temps. » - « On était là y’a pas deux jours encore, Nick, nous fais pas marcher comme ça. » - « Je sais, je sais, mais on a eu des problèmes récemment, alors plus d’exception. » Et si sous ses mains, Ruben n’avait pas senti le corps de Rose se tendre comme une flèche contre un arc, il se serait surement contenté de soupirer longuement avant de sortir ses papiers sans broncher davantage. Là, son attention n’était qu’à peine portée sur le serveur, qui pourtant attendait toujours de savoir ce qu’ils faisaient de cette commande; il préférait se focaliser sur le brun dans ses bras. « Tu sais quoi ? Donne moi juste un Virgin Daiquiri, je me sens pas de boire. » Et dans toute autre situation, Ruben se serait moqué du brun un instant en entendant ce type de réponse. Dans toute autre situation, ils en auraient surement ri et ils seraient passés à autre chose. Mais ce soir, il y avait un quelque-chose sur lequel Ruben n’arrivait pas à mettre le doigt et qui le dérangeait; appelez ça un sixième sens ou qu’importe, mais tout ce qu’il savait c’était qu’il n’appréciait pas particulièrement cette sensation qui s’immisçait en lui de la sorte.
Entre ses mains, Ambrose se tortillait pour faire tourner le siège sur lequel il était perché dans la direction de Hartfield, pour inverser les rôles et être celui se retrouvant à poser ses mains sur ses hanches. Si un sourire se dessinait sur les lèvres de Constantine, celui de Hartfield avait plus de mal à s’accrocher. « Alors, quel supérieur on doit détester pour t’avoir retenu, cette fois ? » Presque par instinct, l’une des mains de Ben s’était levée pour aller se poser dans le cou de Rose, contre sa nuque, le bout de ses doigts s’amusant avec certaines de ses mèches bien plus longues que d’autres. Il ne voulait pas poser la question, mais il n’était pas du genre à éviter d’appuyer sur un bleu bien avant même que ce dernier n’apparaisse pour éviter d’avoir mal. Alors, il ne prit même pas la peine de répondre à la question initiale de Rose, se concentrant sur la partie qu’il avait lui envie d’aborder. « Tu troques une bière contre un virgin cocktail parce-que t’es fâché qu’on t’ait demandé ta carte d’identité ? » Cela pouvait bien sur être un explication sur la liste de celles existantes - et une partie de Ben souhaitait que ce ne soit qu’une simple affaire d’égo malmené. « Fais pas l’enfant, tu vas pas te priver de boire un verre que tu voulais à la base juste pour montrer que tu boudes. Lui il en a rien à faire tu sais, il fait qu’appliquer les consignes qu’on lui a donné. » Ruben était du genre à suivre les ordres et les indications de ceux connaissant mieux que lui. Il savait pertinemment que dans la branche où exerçait Rose, les choses étaient différentes: la politique était un monde de requin où tricher s’apprenait dès les bancs de l’école. En médecine, il n’y avait pas de triche possible. Pour d’ailleurs montrer sa bonne foi personnelle - là où Ambrose était déjà parfaitement au courant qu’il avait un égo prenant de la place pourtant -, Ruben se servit de sa main libre pour sortir son porte-feuilles sur le comptoir; haussant un sourcil en direction du brun, avec un air de défi imprégné dans le regard. « Sors ton porte-feuilles, promis tu vas t’en remettre. » S’il avait su, Ruben se serait surement retenu d’ajouter toutes les paroles qu’il avait prononcé sans bégayer un seul instant dans les deux dernières minutes. Même: il aurait fait en sorte d’être retenu encore un peu et une heure de plus à l’hôpital. Il n’avait cependant aucune idée de ce qui l’attendait dans ce bar, alors que le groupe se mettait à jouer son premier morceau et que l’ambiance musicale était accordée parfaitement à ce qui s’apprêtait à se passer.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Il sent que la main que Ruben pose dans son cou est toujours aussi douce et toujours aussi sincère, tout comme il sait très bien qu’il caresse sa peau par habitude et non par désir de l’amadouer avant de poser une question qui fâche. Pour autant, les secondes qui s’écoulent ont une saveur différente, et son rythme cardiaque s’agite sans que ce ne soit causé par la vue du brun. Ce dernier a d’ailleurs tôt fait d’éluder sa question pour se concentrer sur une autre, laquelle l’intéresse davantage. « Tu troques une bière contre un virgin cocktail parce-que t’es fâché qu’on t’ait demandé ta carte d’identité ? » Ambrose lui offre un sourire. Cela aurait pu être la vérité, et Ruben le connaît assez pour savoir qu’il a parfois des réactions excessives à cause d’un rien. « Fais pas l’enfant, tu vas pas te priver de boire un verre que tu voulais à la base juste pour montrer que tu boudes. Lui il en a rien à faire tu sais, il fait qu’appliquer les consignes qu’on lui a donné. » Il aurait pu sauter sur l’occasion et faire corroborer son comportement avec l’excuse que Ruben a trouvé pour lui mais les remords sont déjà bien trop immenses dans son esprit: il s’en voudrait de lui mentir. Il le fait techniquement depuis des mois, mais si jamais on posait la question à Rose, il se contenterait de dire qu’il s’agissait là d’un mensonge par omission, sous-entendant ainsi que c’est pas vraiment un mensonge du coup. Mais s’il ne l’a pas révélé au grand jour, cela prouve bien qu’il sait être en tort. Et Dieu sait qu’il a du mal à accepter une telle idée, surtout si elle va de pair avec la possibilité de perdre Ruben.
Le futur médecin montre la marche à suivre uniquement parce que cela lui donne bon genre, et Ambrose jure que dans d’autres circonstances il aurait été le premier à s’amuser de son éternelle volonté à se montrer sous son meilleur angle - mais il a la même, après tout. « Sors ton porte-feuilles, promis tu vas t’en remettre. » Il est doux, il est patient. Il tente de faire entendre raison au jeune Constantine qu’il soupçonne d’être une sacré tête de mule, et cela a quelque chose de parfaitement touchant. Pourtant, Ambrose passe sa langue entre ses lèvres scellées par le souci et, déjà, il balance sa tête de droite à gauche. Non, il ne donnera pas sa carte d’identité et non, cela n’a rien à voir avec son ego. “Ça changerait rien, Ben.” La chair intérieure de ses lèvres est pincée, prise en otage entre ses dents. Il accuse un silence, autant pour tenter de trouver la moins horrible des façons de lui dire la vérité que pour laisser à Ruben le temps de réfléchir par lui-même et d’en venir à la même conclusion. Il resserre ses mains contre les hanches du brun, inventant des mouvements de ses pouces contre son jean pour au moins trouver de quoi s’occuper. “Je te l’ai dit, un virgin me va très bien.” Il aurait dû en commander un dès le début, et il s’en voudra toute sa vie d’avoir fait cette erreur stupide. “C’est pas grave, on vient pour la musique de toute façon, non ?” Tout dans son attitude le supplie de ne pas soulever davantage le problème, et justement de ne pas souligner le fait qu’il en existe un.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Les secondes semblaient s’écouler avec une lenteur exagérée, alors que chacun de celles qui se rajoutait à la pendule prouvait que l’explication toute faite par Ruben ne serait pas celle choisie aujourd’hui. Pire, même: c’était celle qu’il n’osait pas formuler dans son esprit qui prenait forme sous ses yeux, alors qu’Ambrose se mit à secouer légèrement sa tête de gauche à droite. « Ça changerait rien, Ben. » Alors, par mimétisme, il secoua à son tour son minois. Il ne pouvait pas lui dire ça - il n’avait pas le droit de lui dire ça. Si cela avait été pour un simple caprice, il ne lui aurait pas répondu avec autant de calme, avec une certaine fatalité même enrobant ses paroles. Il se serait indigné, lui aurait demandé éventuellement de quel droit il se permettait d’établir de telles conclusions. Mais Rose aurait fini par sortir son porte feuilles de sa poche - de colère, surement, mais Ben aurait préféré ça à n’importe quelle partie de ce qui se passait sous ses yeux. « Je te l’ai dit, un virgin me va très bien. » Ruben ferma les yeux un instant, alors que mille et une vérités semblaient déjà s’imposer à lui, alors qu’aucun soupçon semblant pourtant bien fondé n’avait été vérifié. « C’est pas grave, on vient pour la musique de toute façon, non ? » Un rire étranglé, d’à peine une demi-seconde, échappa à Ruben alors qu’il secouait de plus en plus sa tête tellement il aurait préféré ne jamais se retrouver dans la position qu’il devait endosser aujourd’hui.
Là où l’une de ses mains étaient toujours contre la nuque d’Ambrose, cette dernière finit par doucement glisser le long de l’épaule du brun, de son bras pour finalement aller se rabattre dans un bruit sourd contre le corps de Ben; les yeux de se dernier s’étaient rouverts, posés de nouveau sur le visage de celui qu’il pensait bien plus honnête que ce qu’il démontrait ce soir. Une autre poignée de secondes de silence s’ajoutèrent aux premières, avant qu’il ne se serve de ses deux mains pour retirer celles du jeune homme, toujours posées sur ses hanches. Il savait qu’en agissant de la sorte, il rompait un contact qu’il ne retrouverait jamais; mais avec le couteau sous la gorge qu’il ne savait même pas avoir jusque maintenant, il savait très bien qu’il n’avait pas le choix que d’agir de la sorte présentement. Et alors que c’était un événement rare et plutôt de type à être savouré par autrui désormais, le fait qu’il se retrouve sans voix ne sachant que dire n’était pas véritablement bon signe en cet instant. Parce-que c’était le mélange de la colère et du sentiment de trahison qui l’empêchait de formuler une pensée correctement - il ne pouvait se résoudre à se murer dans un silence qui ne ferait rien avancer, cependant. « Tu comptais me le dire quand ? » Puis, d’une voix plus basse, seulement entendable par Ambrose. « Quand je me serais retrouvé derrière les barreaux pour détournement de mineur ? » L’amertume était perceptible sans avoir besoin de faire le moindre effort. Il secoua une nouvelle fois sa tête, fit un pas en arrière sans même se rendre compte de la distance physique qu’il était en train d’imposer seul entre eux. « Parce-que c’est de ça qu’il s’agit, non ? Sauf si tu arrives à me donner une meilleure excuse de pourquoi tu veux pas montrer ta carte d’identité, mais honnêtement j’ai beau toutes les retourner dans ma tête j’arrive pas à trouver mieux. Ou pire, en fait, oui: j’arrive pas à trouver pire excuse pour que tu préfères éviter mon regard plutôt que de sortir ton porte-feuilles. » La déception était désormais perceptible dans son regard, celui que Rose évitait à tout prix depuis de longues minutes désormais. Il se rendait compte à quel point il avait été idiot, et surtout à quel point Constantine avait réussi à se moquer de lui pendant si longtemps sans qu’il ne remarque rien. Comment était-ce possible d’ailleurs, qu’il ait été idiot à ce point là ? « Pourquoi ? » Il pinça l’arête de son nez entre l’index et le pouce de la main qui caressait encore la peau d’Ambrose quelques minutes plus tôt. « Je comprends pas. Pourquoi, Ambrose ? » Surement pour éviter exactement ce qui était en train de se passer en cet instant - mais ce serait arrivé, tôt ou tard, et il avait du le comprendre s’il avait commencé à discerner les contours de la façon d’être de Ruben désormais.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Le silence est pesant lorsque le glas tombe, mais il devient étouffant dès que Ruben dégage sa main du corps d’Ambrose, et plus encore lorsqu’il impose au garçon d’enlever ses mains de ses hanches. Il est en train de le perdre et il observe le processus arriver sous ses yeux, sans qu’il soit capable d’inverser le mouvement alors qu’il tuerait pour. Ruben se mure dans un silence particulièrement douloureux alors qu’il est déjà clair qu’il a compris le fin mot de l’histoire, tout comme il est évident qu’il tombe de haut autant qu’il se montre particulièrement blessé. Et il est dans son droit le plus pur, malheureusement. « Tu comptais me le dire quand ? » Honnêtement ? Jamais. Pas avant que le problème n’en soit plus un, du moins. « Quand je me serais retrouvé derrière les barreaux pour détournement de mineur ? » - “Arrête, ça va pas jusque là.” Quoique dans les faits, si, même s’il jure qu’il a toujours fait attention à cacher son âge et à ne pas pousser quiconque à s’intéresser à leur relation. Il n’a jamais présenté Ruben à sa famille ou à ses amis, et ce n’est pas parce qu’il n’avait pas confiance en eux, mais bien justement parce qu’il tient trop à leur couple pour risquer de le mettre en péril.
Ruben s’éloigne d’un pas supplémentaire et il ne fait rien pour le ramener près de lui, déjà certain qu’il est trop tard pour réparer quoi que ce soit. « Parce-que c’est de ça qu’il s’agit, non ? Sauf si tu arrives à me donner une meilleure excuse de pourquoi tu veux pas montrer ta carte d’identité, mais honnêtement j’ai beau toutes les retourner dans ma tête j’arrive pas à trouver mieux. Ou pire, en fait, oui: j’arrive pas à trouver pire excuse pour que tu préfères éviter mon regard plutôt que de sortir ton porte-feuilles. » Il n’a pas la force ni le courage de l’observer dans les yeux, mais il a au moins à cœur de ne pas faire d’esclandre dans un bar où ils ont leurs habitudes et où ils connaissent de nombreuses personnes. “On va en discuter dehors.” Il souffle, n’en ayant rien à faire que leurs commandes aient été passées. A dire vrai, elles sont mêmes le cadet de ses soucis en cet instant alors qu’il impose à Ruben qu’ils sortent à nouveau pour prendre l’air, et surtout pour parler sans avoir des oreilles indiscrètes autour d’eux. Ruben a raison, il le sait déjà, cela ne sert donc à rien de remuer davantage le couteau dans la plaie. Cependant, le fait qu’il ait raison ne fait qu’attiser de nouvelles questions chez lui, à commencer par la plus évidente: « Pourquoi ? » Sa colère est évidente, elle se noie dans l’immense culpabilité du Constantine face à lui. « Je comprends pas. Pourquoi, Ambrose ? » Il déglutit difficilement et se fraie enfin son chemin jusqu’à l’extérieur, ce qui lui donne au passage le temps de trouver quelque chose à lui dire. Ou qui aurait dû lui donner le temps, puisqu’en réalité rien ne lui vient.
Les yeux qu’il ose enfin remonter dans ceux de Ruben témoignent de toute son émotion, surtout alors qu’il anticipe déjà l’inévitable finalité de leur discussion. “J’ai jamais cherché à te mentir. Je te l’ai juste pas précisé au début, et après je me suis attaché à toi, et ensuite… C’était trop tard.” Parce qu’il a beaucoup de défauts, mais il n’est pas naïf quand à l’issue de leur couple si jamais Ruben avait eu vent de son âge: il n’y aurait justement jamais eu de couple, d’aucune façon. “Je voulais pas te perdre. Voilà pourquoi.” Il l’a apprécié dès les premiers instants, mais il l’a surtout rapidement aimé, et cela n’a pas aidé à simplifier la situation, et encore moins à lui faire prendre une quelconque décision. “Je suis majeur dans trois mois.” Et il lui aurait peut-être dit à ce moment-là, oui. Mais il ne lui aurait certainement pas dit avant, justement pour ne pas avoir la discussion qu’ils ont en cet instant même et qui se révèle être aussi douloureuse que ce qu’il aurait pu imaginer. “Je suis désolé. Je savais pas que ça irait jusque-là, je savais pas qu’on allait finir par être ensemble.” Il n’a rien anticipé, même s’il a tout souhaité et désiré. Il voulait d’une histoire avec lui, il l’a voulu très rapidement, mais il ne l’a souhaité que trop tard, après l’instant où il aurait déjà dû lui préciser son âge une bonne dizaine de fois. “Ça change rien, Ben, s'il te plaît.” Ça change tout et il le sait, mais cela représente son seul maigre argument pour défendre sa cause et, surtout, pour défendre leur couple.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Arrête, ça va pas jusque là. » Ca n’allait pas jusque là ? Ca n’allait pas jusque là parce-que Ben avait tort, ou parce-que Rose se murait dans un déni qui était encore plus impressionnant que celui qu’il démontrait en cet instant ? Il aurait aimé avoir tort, vraiment; pour peut-être la seule fois de sa vie il aurait préféré avoir tort. Cependant, tout dans l’attitude du brun duquel il s’éloignait progressivement indiquer qu’une fois de plus, il avait raison. « On va en discuter dehors. » Ruben leva les yeux au ciel, il souffla fort par la même occasion, il se frotta l’arête du nez entre son pouce et l’index pendant quelques instants. Il aurait préféré avoir sa réponse maintenant, de suite, alors qu’apparemment cette information aurait du être sienne depuis bien des semaines et des mois désormais; mais pour ce point là, c’était Ambrose qui avait raison: avoir ce type de discussion dans un bar bondé alors qu’il pouvait réellement se retrouver derrière les barreaux pour ses actions, ce n’était pas une riche idée. Alors, le pas aussi lourd que son coeur, il suivit Constantine à travers la foule de badauds afin de faire rencontre son visage à l’air bien plus frais qu’offrait l’extérieur.
Le bruit ambiant de la rue ramena également un brin plus Ruben à lui, alors qu’il s’était laissé quelque peu glisser dans ses pensées et dans la compréhension de ce qui était en train de se dérouler, surtout. Le pourquoi Ambrose avait agi de la sorte était bien sur de mise et il ne quitterait pas cette discussion sans avoir eu le fin mot de l’histoire. Cependant, en cet instant et surement pour bien longtemps par la suite, ce n’était pas envers le jeune homme que Ben ressentait le plus d’amertume mais envers lui-même: il aurait du voir, comprendre, saisir. Il aurait du se rendre compte de quelque-chose que ses yeux avaient peut-être compris depuis longtemps sans laisser l’occasion à son cerveau d’assembler les différentes pièces du puzzle. Plusieurs secondes avaient eu le temps de s’écouler, depuis qu’ils étaient dehors; ce ne fut qu’après ces dernières que Rose remonta enfin son regard dans celui de Hartfield, qui croisait ses bras sur son torse sans ajouter le moindre mot, en attendant les explications qui lui étaient légitimes désormais de recevoir. « J’ai jamais cherché à te mentir. Je te l’ai juste pas précisé au début, et après je me suis attaché à toi, et ensuite… C’était trop tard. » Il haussa un sourcil: trop tard pour quoi, pour l’empêcher de s’enfoncer encore davantage dans ses bêtises ? Elle existait pourtant encore aujourd’hui, cette chance. « Je voulais pas te perdre. Voilà pourquoi. » Ruben ferma les yeux un instant, pinça les lèvres autant de temps. Le point sur lequel il ne pourrait pas en vouloir au jeune homme, à aucun moment, c’était d’avoir su anticiper ce qui allait arriver si et quand il apprendrait la supercherie. « e suis majeur dans trois mois. » - « Trois mois… » Ce qui voulait dire que lui, de son côté, aurait eu le temps de prendre encore une année supplémentaire avant que ce soit le cas. Trois mois; tout autant de jours et d’opportunité de se faire prendre la main dans le sac pour quelque-chose qui lui aurait valu gros. « e suis désolé. Je savais pas que ça irait jusque-là, je savais pas qu’on allait finir par être ensemble. »
« Ça change rien, Ben, s'il te plaît. » - « Ca change rien ? » Relevant ses mains au dessus de sa tête, les apposant sur cette dernière l’instant d’après, il avait l’impression de rêver - et il n’aimait pas spécialement la fin qui se profilait, qu’importe la forme que prendrait cette dernière. « Ca ne change pas rien, Rose, ça change tout au contraire. » Parce-que s’il n’était pas au courant de cette information jusque maintenant, il n’était pas question pour lui de continuer à agir dans l’ignorance. « C’est pas dans trois mois que t’aurais du me dire ça, c’était y’a au moins trois mois. J’aurais du être au courant depuis le début. » Ruben savait parfaitement qu’il n’était pas le seul fautif dans l’histoire, mais il était plus simple de seulement faire reposer cette faute sur les épaules du brun; cela évitait de remarquer qu’il avait commis une erreur de son côté: celui d’interpréter les paroles d’Ambrose comme cela pouvait l’arranger. Il aurait pu lui poser la question dès le premier soir, mais avait décidé de ne pas le faire et de continuer sur le chemin qu’il avait tracé dans son esprit. « Je finirai pas en taule, Ambrose, c’est une certitude. » Parce-qu’il n’était pas question à ses yeux de frôler l’illégalité de la sorte, voire même d’aucune de ces dernières. S’il voulait atteindre les objectifs qu’il s’était imposé, il se devait d’être irréprochable de bout en bout. Faire du détournement de mineur n’était pas sur sa liste de choses à réaliser avant de mourir. « Et je risquerai pas ma réputation, ni ma carrière. » Car c’était sur ces deux derniers points que cela pouvait agir, et il fallait qu’Ambrose comprenne que c’était là que résidait la priorité de Ruben. Il avait bien trop déjà sacrifié pour en arriver où il en était aujourd’hui, il n’était pas question de risquer quoi que ce soit. Il préférait sacrifier un peu plus, quitte à faire des dommages collatéraux, que de tout ruiner. Ce fut surement pour cette raison qu’un voile particulier s’imposa à ses prunelles en cet instant: ce fut l’instant où il réalisa que dans son esprit, Ambrose était devenu un dommage collatéral contre son gré, contre leur gré au sens plus large même. « Tu n’aurais pas du jouer à ce jeu là sans comprendre les risques, Ambrose. Parce-que si tu voulais pas me perdre, t’aurais pas agi comme ça. T’es plus intelligent que ça, pourtant. » Soupirant un instant supplémentaire, détournant son regardant une poignée de secondes comme pour davantage marquer l’instant qui s’en venait, Ruben plongea de nouveau ses iris clairs dans ceux de Constantine avant de prendre une nouvelle fois la parole - la fois qui allait tout faire basculer. « Je peux pas continuer dans cette situation en sachant que tu m’as menti, et que je risque de ruiner ma vie à tout moment en restant à tes côtés. »
« C’est terminé entre nous, Ambrose. »
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Trois mois… » Il pince les lèvres, le gamin. A trois mois près, tout aurait pu être différent, mais il sait déjà qu’il vient de perdre Ruben dans la façon qu’il a de répéter ses mots. Il lui en veut et il en a tous les droits, évidemment. Il n’a pas pour habitude d’être dans la position de coupable et, plus que jamais, il la déteste. Plus que tout, il déteste l’idée d’avoir déçu Ruben. « Ça change rien ? » Il répète une fois de plus, haussant cette fois-ci le ton en même temps qu’il montre des signes d’agacement et sans doute même aussi de colère. Justifiés, une fois de plus. Ses mains se lèvent, s’abaissant, brassent l’air. Ambrose, lui, reste parfaitement immobile, joueur impeccable de 1, 2, 3, soleil. « Ça ne change pas rien, Rose, ça change tout au contraire. » Ambrose n’est pas naïf, il sait bien qu’il disait faux. En réalité, il voulait que cela ne signifie rien, parce qu’il continue de croire qu’il existe un mince espoir. C’est sûrement la dernière fois qu’il l’appelle par son surnom, et c’est sûrement même la dernière fois qu’il lui parle tout court. Et Dieu sait qu’Ambrose déteste l’idée que tout puisse avoir une fin, plus encore alors qu’il nageait dans un bonheur stupide et naïf auprès du futur médecin. « C’est pas dans trois mois que t’aurais dû me dire ça, c’était y’a au moins trois mois. J’aurais dû être au courant depuis le début. » - “Mais t’aurais jamais voulu qu’il y ait quoi que ce soit entre nous, si t’avais su.” S’il l’avait su dès le début, alors rien n’aurait jamais existé, et Ambrose n’a jamais rien su faire autre chose que désirer Ruben dès les premières minutes. Il n’aurait pas su attendre, il n’aurait pas su se contenter d’une amitié. Il n’aurait pas su faire les choses à moitié, même si cela rimait avec une attitude mature et raisonnable. Il jure être mature et raisonnable tout le reste du temps, absolument chaque seconde de son existence. Mais pas lorsqu’il s’agit de Ruben.
« Je finirai pas en taule, Ambrose, c’est une certitude. » - “Et c’est pas ce dont j’ai envie.” Il n’aurait jamais parlé de leur secret à qui que ce soit, pas même à sa famille qui ignore parfaitement l’âge de Ruben. Personne ne sait, absolument personne, et cela avait tout pour rester ainsi pendant longtemps encore. Ça aurait dû. « Et je risquerai pas ma réputation, ni ma carrière. » Cette fois-ci, pincer les lèvres ne lui suffit plus et Ambrose s’attaque donc à la chair intérieure de ses lèvres entre ses dents. “Fais pas ça.” Il argumente, il explique. Il tâte le terrain. Il a un objectif en vue, et il est en train de cocher les cases une à une pour y accéder. Il va tout arrêter, Ambrose le sait déjà, et il le refuse déjà aussi. « Tu n’aurais pas dû jouer à ce jeu là sans comprendre les risques, Ambrose. Parce-que si tu voulais pas me perdre, t’aurais pas agi comme ça. T’es plus intelligent que ça, pourtant. » Il n’aurait pas joué s’il avait agit avec la raison, mais force est de constater que ce n’est pas le cas. Jamais la raison n’est entrée en compte, jamais la logique n’a eu son mot à dire non plus. “Je contrôle pas ce que je ressens pour toi.” Et on pourrait lui reprocher de ne jamais avoir cherché à cacher ses sentiments non plus, tout comme il n’a pas cherché à le refréner non plus. Il a été un gamin égoïste qui a exigé tout ce qui s’est dévoilé sous son regard, sans se soucier des conséquences sur sa carrière ou celle de Ruben: si cela venait à se savoir, ils en patirraient tous les deux. La faute est partagée, et personne ne croira jamais que Ruben ne connaissait pas l’âge d’Ambrose.
Hartfield plonge son regard dans le sien et Ambrose le soutient plus difficilement que jamais, ses pupilles déjà tremblantes. « Je peux pas continuer dans cette situation en sachant que tu m’as menti, et que je risque de ruiner ma vie à tout moment en restant à tes côtés. C’est terminé entre nous, Ambrose. » Fais pas ça ; il le lui avait demandé, pourtant. Tout comme Ruben lui avait demandé d’être honnête avec lui. Un partout, balle au centre, dira-t-on. En attendant, Ambrose se laisse glisser au sol, sa colonne vertébrale érafflant longuement le mur derrière lui, ses mains serrant autant que possible ses tempes pour empêcher sa tête d’exploser. “On peut faire une pause. On peut attendre que je sois majeur, on parlera pas du passé.” Ruben est catégorique mais Ambrose ne sait faire autre chose que chercher des solutions. Il y en a forcément. Ils ne peuvent pas arrêter de se voir du jour au lendemain à cause d’un simple contrôle d’identité. “Je t’aime et je sais que tu m’aimes aussi. Je ruinerai jamais ta vie, Ben.” Et s’ils s’aiment, puisqu’ils s’aiment, alors ils devraient s’en tenir à ça et se concentrer sur cette simple idée: tout le reste peut s’arranger, tout le reste peut être manié selon leurs désirs, envies et besoins. “Merde, t’es pas le seul à risquer ta carrière, et j’ai pourtant pas hésité une seule seconde à me mettre en couple avec toi parce que je savais que t’en valais la peine.” Parce qu’il était déjà tombé dans ses filets, comme l’avait toujours cherché Ruben. Et maintenant, il se rend sans doute compte que son plan a trop bien marché et qu’il avait omis un élément important dans son équation. “Ma carrière passe avant tout le reste, et je sais que la tienne aussi. Mais ça…” Il s’est au moins juré une chose: que le tout en question n’englobe pas son coeur, qu’il ne bridera jamais pour ses desseins politiques.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Les paroles qu’Ambrose ajoutait, prononçait pour justifier la situation n’aidaient en réalité pas du tout à sauver les meubles: tout était en train de prendre l’eau autour d’eux, par même des pores que Ruben lui-même aurait cru étanches. « Mais t’aurais jamais voulu qu’il y ait quoi que ce soit entre nous, si t’avais su. » Il eut un instant de silence, un instant de latence, avant de légèrement écarquiller les yeux - comme s’il avait attendu que Rose ajoute ici une précise, une information, comme quoi ça aurait été là la réaction censée à avoir de la part du futur chirurgien. Il n’en fut rien, il s’en chargea alors. « Bien sûr que non, ça me semble logique. » S’il avait su dès le début comme ça aurait du être le cas, Ben se serait abstenu d’user de son charme et d’abuser de ses bonnes paroles face au brun. Ils auraient pu échanger un peu, discuter musique comme ils le faisaient depuis le début, mais ils se seraient contentés de discuter, justement. Et peut être effectivement qu’arrivés à aujourd’hui, les choses auraient été différentes. Mais rien ne s’était déroulé de cette sorte, c’était ce que Ambrose devait se souvenir et tacher de se rappeler: en essayant de prendre un raccourci, il avait brûlé toutes les cartes de ses manches.
A défaut, désormais Ruben risquait d’avoir besoin d’un très bon avocat; à ses yeux, ce n’était pas admissible. « Et c’est pas ce dont j’ai envie. » Pinçant les lèvres un instant, un lourd soupire se dit entendre côté Hartfield. « On en est plus à savoir ce dont tu as envie, Ambrose, à ce stade là. » Il savait que c’était là une manière avec laquelle il ne s’était jamais adressé à lui, surtout pas avec de telles paroles. Beaucoup, depuis leur rencontre, avait été fait en fonction de ce qu’il avait envie, ce qu’il ressentait. Pour la première fois, Ruben mettait une limite là où s’étendait un champ de possibilités infinies jusque maintenant; mais il n’avait guère d’autre choix, étant donné qu’il était on ne pouvait plus sérieux sur la question, et qu’il n’était pas question qu’il termine dernière les barreaux. « Fais pas ça. » Il n’allait pas lui répéter ce qu’il venait de lui dire, il comprenait et voyait très bien que c’était la encore une fois des bouées jetées en pleine mer de la part d’un Ambrose qui ne s’était pas du tout attendu à ce que la soirée tourne de la sorte. « Je contrôle pas ce que je ressens pour toi. » - « Sauf qu’on en aurait jamais du arriver au moment où tu peux plus contrôler ce que tu ressens pour moi. » L’agacement était de mise dans les mots autant que dans la voix de Ben, pas uniquement parce qu’il l’était réellement mais surtout aussi parce-qu’il se trouvait blessé à l’intérieur. Et ce n’était pas quelque-chose qu’il appréciait particulièrement. « On aurait jamais du en arriver là. » A ce moment aujourd’hui où tout était en train d’être retourné pour eux. Ils n’auraient jamais du tomber si bas.
Et comme ce n’était pas quelque-chose qu’il pouvait perdurer, de toutes façons, autant arracher le pansement au plus vite. Bien sûr, Rose lui avait demandé de ne pas le faire, mais Ruben restait sur ses positions: ce n’était plus le moment d’écouter ce dont avait besoin Ambrose, mais de ramener les choses à la raison. Il s’abat qu’il était en train de briser quelque-chose, autant entre eux que chez le jeune homme, mais le choix ne lui avait pas été laissé à partir du moment où il avait été écarté de la vérité. Leur relation devait prendre fin avant que de vraies conséquences ne leur retombent dessus. La réaction de Rose se dit immédiate a entendre les mots de Ben, alors qu’il se laissa affaisser contre le mur, se prenant la tête entre les mains. Promis, cela brisait également le cœur de Ruben d’agir de la sorte, simplement ce n’était pas aujourd’hui que cela allait se voir. « On peut faire une pause. On peut attendre que je sois majeur, on parlera pas du passé. » Il ne pouvait le voir, mais il secoua la tête en se demandant s’il ne se moquait pas de lui un peu. « On peut pas faire comme si rien ne s’était passé jusque là, c’est ridicule. » Autant l’idée d’agir ainsi que de penser que cela pourrait fonctionner. Comme il l’avait dit, Ambrose était plus intelligent que ça et était tout à fait apte à comprendre la logique derrière les faits et paroles de Ben; aujourd’hui, seulement, il ne saurait faire la distinction. « Je t’aime et je sais que tu m’aimes aussi. Je ruinerai jamais ta vie, Ben. » A ces mots là, Ben releva lentement son regard pour l’apposer sur le visage du brun. Oh, Ambrose.
« Merde, t’es pas le seul à risquer ta carrière, et j’ai pourtant pas hésité une seule seconde à me mettre en couple avec toi parce que je savais que t’en valais la peine. Ma carrière passe avant tout le reste, et je sais que la tienne aussi. Mais ça… » - « Ambrose. » Dans une lenteur exagérée, Ruben s’accroupît face a Rose et passa son index sous son menton pour qu’il le regarde, pour qu’il entende bien les mots qu’il s’apprêtait à lui adresser. Cela aurait pu être presque romantique, la scène aurait presque pu être belle - mais ce n’était en rien le ton que souhaiter donner Ben à ce qui se passait en cet instant, en témoignait son manque de sourire. « Tu n’as pas de carrière, encore. T’as dix-sept ans. » Rien que de le dire, cela lui tira un frisson le long de la colonne vertébrale. « Quand t’auras ton nom en jeu quelque part, que t’auras commencé à faire ton trou dans ton domaine, tu pourras me ressortir le même discours. J’ai une carrière en jeu, moi. Une vraie carrière. Une que je sacrifierais pour aucune raison. » Il savait parfaitement que Rose irait loin, mais il lui valait remettre les choses à leur place et dans leur contexte pour que l’information soit percutante, que la situation soit marquante. Soupirant ensuite, ne lâchant pas le regard d’Ambrose du sien - qu’importe si cela plaisait à ce dernier, d’ailleurs -, il attaqua la dernière partie de ce qui lui semblait important de souligner en cet instant. « Et pour qu’il n’y ait pas de malentendu entre nous: je ne t’aime pas, Ambrose. Même si le contraire est vrai, j’en doute pas, ce n’est pas mon cas. » L’avantage de la situation, c’était que Rose était déjà tant abattu qu’il ne s’apercevrait sûrement en rien du mensonge éhonté que Ben lui servait en cet instant. Ce n’était pas vrai, bien sûr qu’il aimait le brun; mais il savait aussi qu’il avait besoin de briser les émotions et les espoirs de Rose pour qu’il comprenne l’importance de la situation, qu’il se rende compte que c’était effectivement vers une fin inévitable que leur discussion s’en allait. Il lui brisait le cœur, mais au moins il pourrait plus rapidement apprendre à recoller les morceaux. « Je t’apprécie beaucoup, je peux pas nier ça, mais ce n’est pas de l’amour que je ressens pour toi. Et même si c'était ce que j’avais ressenti, dans le cas présent c’est pas suffisant. »
:
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« On en est plus à savoir ce dont tu as envie, Ambrose, à ce stade là. »
Il le sait, et pourtant ça ne l’empêche pas de tenter de sauver ce qui semble encore pouvoir l’être. Le bateau coule sous ses yeux et Ambrose enlève quelques litres d’eau depuis le pont avec son sceau, voilà tout ce qu’il fait en réalité. Cela ne sert à rien et cela n’empêchera pas l’inévitable de se produire, mais cela lui donne au moins l’impression de sauver leur relation, ou tout du moins le garde occupé. Il ne pourrait pas supporter la vue du bateau sombrant. « Sauf qu’on en aurait jamais du arriver au moment où tu peux plus contrôler ce que tu ressens pour moi. » - “T’es le premier à l’avoir voulu.” Il rétorque mollement, conscient de la faiblesse de son argument, non moins réaliste pour autant. Rien ne se serait jamais passé entre eux si Ruben n’avait pas été aussi évident dans ses gestes, ses mots et ses pensées, et rien ne se serait passé s’il n’avait pas été aussi patient à l’égard de Constantine non plus. Ambrose se serait contenté de lui sourire lorsqu’il était encore sur scène, de la même façon dont il a souri à bien d’autres personnes encore. Et tout en serait resté là, parce qu’il n’aurait jamais pensé être attiré par les hommes à l’époque. Maintenant, il nourrit surtout l’impression que son monde tout entier tourne autour d’une étoile qui ne veut plus de lui. « On aurait jamais du en arriver là. » Et ça, Ambrose le sait au point où il ne répond rien. Lui-même n’a pas vu les mois passer et ses sentiments à son égard s’exacerber. Il s’est laissé fait prendre par le flot et il n’a pas cherché à s’en extirper, parce que tout était doux, simple et rien d’autre que parfait.
Se sentant à bout de force, Ambrose se laisse glisser contre le mur pour mieux trouver place à même le sol, ses mains autour de sa tête, ses mots encore occupés à tenter de trouver une solution à un problème qui n’en connaît qu’une seule, et que le brun refuse d’entendre. « On peut pas faire comme si rien ne s’était passé jusque là, c’est ridicule. » C’est ridicule. Il serre donc les dents, conscient qu’il est le seul ridicule de la situation, là où Ruben est en retour le seul à agir comme un adulte et à trouver les réponses appropriées aux problèmes qui s’exposent face à eux. Une part de lui sait que Ruben aurait pu accepter de garder leur relation secrète avant sa majorité, si seulement il lui avait fait part de ce contre temps dès le départ plutôt que de jouer avec le feu. Mais puisqu’il n’a désormais plus rien à perdre, il se raccroche à l’ultime corde à son arc: leur amour partagé. De ça au moins, il reste certain, peu importe ce qu’il se passe autour d’eux. Il en est certain au point même où il pense que Ruben s’apprête à l’embrasser lorsqu’il s’assoit face à lui et relève même le menton pour que leurs regards se fassent face. « Ambrose. » Et c’est bel et bien Ambrose qui fait passer son regard d’un œil à l’autre de celui qu’il ne pourra plus qualifier de petit-ami après cette soirée. « Tu n’as pas de carrière, encore. T’as dix-sept ans. » - “J’en aurai une.” Sur ce sujet au moins, il a appris à ne jamais se laisser démonter. Il est jeune, bien plus que Ruben n’aurait pu le croire, mais il sait qu’il construit pas à pas ce qui aura tout d’une carrière éclair et flamboyante le moment venu. Il ne le voit peut-être pas encore, mais Ambrose le sait et il ne laissera pas Ruben comparer leurs vies aussi injustement. « Quand t’auras ton nom en jeu quelque part, que t’auras commencé à faire ton trou dans ton domaine, tu pourras me ressortir le même discours. J’ai une carrière en jeu, moi. Une vraie carrière. Une que je sacrifierais pour aucune raison. » Il a une carrière pour laquelle la réputation n’a pas autant de poids qu’en politique. Il peut être qui il veut, il peut être aussi exécrable qu’il le désire, il peut se faire détester et pourtant on continuera toujours de l’appeler s’il est le meilleur chirurgien des environs. C’est ainsi que le monde de la médecine est fait, et c’est aussi ainsi que celui de la politique n’est certainement pas fait.
« Et pour qu’il n’y ait pas de malentendu entre nous: je ne t’aime pas, Ambrose. Même si le contraire est vrai, j’en doute pas, ce n’est pas mon cas. » “Tu mens.”
Il souffle ces mots difficilement, n’ayant plus rien à quoi se raccrocher. Il ne peut pas entendre que Ruben ne l’aime pas. Il ne peut pas entendre que tout ce qu’ils ont vécu ne signifiait rien pour lui, ou du moins rien d’autre que des parties de jambe en l’air. Ce n’est pas ce que c’était, et c’est encore moins ce à quoi leur histoire peut être résumée - à commencer par le simple fait qu’il y avait une histoire, justement. Bien malgré lui, et ce malgré toute la force qu’il a tenté de s’insuffler, ses yeux se remplissent de larmes qu’il refuse de laisser couler. Ruben ne mérite pas de voir quel effet il a sur sa personne, et il mérite encore moins de savoir à quel point il peut le réduire à néant avec quelques simples mots. Il veut croire que Ruben ment, mais il n’a rien pour en être certain. « Je t’apprécie beaucoup, je peux pas nier ça, mais ce n’est pas de l’amour que je ressens pour toi. Et même si c'était ce que j’avais ressenti, dans le cas présent c’est pas suffisant. » Rageusement, il renvoie au loin la main que Ruben gardait posée sous son menton de façon pseudo-affectueuse. De toute évidence, le temps n’est plus aux contacts physiques et quand bien même Ambrose a toujours été le premier à chercher sa présence autant que sa chaleur, ce sont deux idées qui ont tout pour le rendre malade aujourd’hui. “Va-t-en.” Les paumes de ses mains s’occupent tour à tour de chasser les larmes de leur œil respectif. “Je ne veux plus jamais te voir, Ruben, casse toi !” Il n’a pas la force de se relever de son côté, mais cela ne l’empêche pas de hausser le ton et de crier de rage contre Ruben. Il a besoin de rester là, de traiter l’information, de fabriquer un nouveau plan d’avenir. Il a besoin de faire beaucoup de choses pour rentrer chez Norman sans attirer son attention et surtout son souci, et tout ça nécessite l’absence de Ruben, parce qu’elle est désormais source de douleur et d’absolument rien d’autre. Après tout, il a déclaré ne plus vouloir d’Ambrose dans sa vie, cela ne devrait donc pas lui poser le moindre problème de son côté. “T’es qu’un lâche.” Il finit par grogner, baissant simplement d’un ton sans pour autant chuchoter. Qu’il entende ces mots ou non lui importe peu: il souhaite simplement statuer ce qui lui semble désormais évident, à savoir qu’il est un lâche pour ne pas avoir envisagé une seule seconde de se battre pour eux alors que putain, c’est évident qu’ils en auraient valu la peine.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« T’es le premier à l’avoir voulu. » Pinçant les lèvres, Ruben n’avait malheureusement pas grand chose à sa disposition pour rétorquer à cette remarque là. Effectivement, il était le premier à avoir voulu ce rapprochement entre Ambrose et lui, et il ne s’en était jamais caché. Cependant, il n’avait pas l’information qui lui semblait désormais capitale dans cette conversation: il n’y avait jamais eu un seul moment où ce dit-rapprochement était légal et envisageable, en réalité. « Je nie pas cette partie là. » Il endossait la responsabilité d’avoir été celui usant de sourires agrandis et de regards en coin afin de charmer le jeune homme; il ne pouvait en revanche être celui en charge du fait qu’il n’avait voulu lui dévoiler la réalité des choses. Pas de cette partie là, non, alors qu’il n’était clairement pas celui ayant agi comme un imbécile - parce-que c’était exactement ce qu’avait fait Ambrose, finalement. A désirer ne rien perdre et à vouloir laisser les choses intactes, il avait érigé des murs de déni autour de leur relation et oublié l’essentiel en chemin. Ce n’était pas là quelque-chose qui pouvait continuer de la sorte, et c’était exactement ce que Ruben était en train de lui démontrer, de lui expliquer. Pas par gaité de coeur, bien au contraire, mais parce-que c’était là les choses à faire, les responsabilités qui lui incombaient comme Rose n’avait pas su les voir venir avant d’agir seul dans son coin. Peut-être était-ce effectivement la différence d’âges nouvellement découverte qui pouvait expliquer ce type de choix et de comportement adopté - Ben ne préférait pas s’y attarder pour le moment, se concentrant sur la situation qui se déroulait sous ses yeux.
Ambrose tentait de se raccrocher à la moindre branche qui se trouvait être à sa disposition, mettait en avant des arguments qui auraient pu fonctionner et qui auraient surement su convaincre Ruben dans d’autres circonstances, pour d’autres raisons. Aujourd’hui, il ne pouvait se permettre de se laisser berner par de belles paroles, alors que tant de choses étaient désormais en jeu. « J’en aurai une. » - « Tout comme tu finiras par être majeur, mais aujourd’hui ni l’un ni l’autre n’existe. » Il était surement trop franc, bien trop tranchant dans ses paroles; il s’en rendait compte car il arrivait à se trouver seul énervant - et ce n’était que rarement le cas. Mais il savait également que s’il n’usait pas de ce type de comportement, s’il ne posait pas des barrières rapidement là où elles auraient du être érigées depuis bien longtemps, les choses ne pourraient être claires et précises dans l’esprit de Rose - et il en avait besoin présentement, qu’importe ce qu’il pourrait en dire. « Tu mens. » Qu’il lui rétorqua, lorsque Ruben lui dit qu’il n’éprouvait pas le moindre amour pour lui. Effectivement, bien sur que Ruben mentait - il n’y avait qu’à écouter le bruit que son coeur faisait en cet instant en se brisant en mille morceaux -, mais ce n’était pas une raison qu’il pouvait piocher pour arrêter la machine qui était lancée. Il mentait, mais il le faisait pour que les choses soient plus simples pour celui dont il soutenait encore le menton du bout du doit. Si Ambrose se retrouvait avec le coeur brisé, il passerait plus facilement à autre chose et mettrait leur relation au passé; il était plus simple de se remettre d’une rupture en laissant la personne responsable de cette dernière que lorsque les choses étaient encore à porter des lueurs d’espoir, d’une quelconque façon.
Il ne fallut qu’une poignée d’instants supplémentaires pour qu’Ambrose ne se mette à en vouloir à Ruben, et ce dernier dut retenir un petit soupire presque de soulagement que ce soit le cas si rapidement. D’un revers de la main, il se dégagea de la sienne et Ben ne fit rien pour empêcher ça. Même si à l’intérieur, il se retrouvait autant brisé que l’était avec beaucoup plus d’évidences Rose, il resterait de marbre et ne montrait aucun geste qui irait à l’encontre de ses paroles. Alors, il acceptait que le brun le repousse et le rejette, physiquement de son côté. « Va-t-en. » Tant mieux. « Je ne veux plus jamais te voir, Ruben, casse toi ! » La colère s’installait progressivement; c’était tant mieux. « Un jour, tu comprendras, promis. » Le calme dont il continuait à faire preuve pouvait presque faire peur à voir, mais il savait également que s’il se laissait aller à la moindre marque d’émotions de sa part, il ne saurait la gérer. Alors, il préférait serrer les mâchoires et laisser encore un instant à Ambrose pour intégrer le fait qu’avec de telles paroles et une telle discussion, c’était effectivement surement la dernière fois qu’ils se verraient. Ce n’était en rien de la sorte que Ruben avait anticipé la soirée, mais il était entrain à faire face aux imprévus. Il s’en remettrait, comme toujours. Alors, soupirant, il poussa sur ses jambes pour se relever là où Rose semblait déterminé à rester en contact avec le sol. « T’es qu’un lâche. » Déglutissant avec peine, Ben garda le silence un instant ou deux, les lèvres pincées. « Je t’ai dit: tu comprendras un jour pourquoi j’agis comme ça. » Pour le moment, il avait un trop-plein d’émotions et en rien que des positives pour se permettre de prendre du recul et pour comprendre ce qu’il se passait réellement pour eux, entre eux. « Je suis pas lâche, Ambrose, au contraire: j’assume pour deux ce qui a pas été assumé jusque maintenant. » Et en l’occurence, le fait qu’ils n’auraient du partager des moments comme ils l’avaient fait, puisque ce n’était pas quelque-chose d’envisageable aux yeux de la loi. Ambrose aurait du être responsable dès le début et prévenir Ruben que c’était le cas; il avait favorisé l’idée de garder ce secret aussi longtemps que possible pour lui. Ben se sentait trahi, mais ce n’était là qu’une raison d’une longue liste de contre-exemples à l’idée de l’imaginer lâche. « Être lâche, ça aurait été te promettre de rester à tes côtés et de m’enfuir au petit matin sans rien dire à personne. » Et parce-qu’il parlait malheureusement en connaissance de cause, bien sur que son coeur se brisa un peu plus à ce moment là. Ruben avait vécu la situation dans le sens inverse, et savait parfaitement ce que c’était de se retrouver face au fantôme d’un lâche; il n’était pas question qu'il agisse de la même façon face à Ambrose. « Je prends les bonnes décisions pour nous deux pour pas que t’aies à le faire. » Et ainsi, il n’aurait qu’à rédiger sa colère contre Ruben uniquement et ne pas se laisser envahir sous le poids d’une potentielle culpabilité. « Je suis désolé, Ambrose. Je voulais pas en arriver là. » Parce-qu’il l’aimait, même s’il ne lui dirait pas aujourd’hui. Il n’avait jamais été question pour Ruben de mettre fin à leur relation, de rejeter quelque-chose pour laquelle il avait travaillé. Les circonstances ne lui laissaient cependant pas le choix. « Je suis désolé. » Qu’il répéta une seconde fois, pour toutes les fois où il aurait du s‘excuser et toutes celles où il n’aurait pu l’occasion de le faire.
Jetant un dernier regard aux traits du visage d’Ambrose, qu’il imprima avec une force bien-sur exagérée, Ruben finit par tourner les talons en trainant des pieds et par se mettre à arpenter la rue qui longeait le bar. Il aurait pu retourner à l’intérieur et profiter du reste de la soirée, au moins du groupe qui s’était mis à jouer, mais même lui n’avait pas le coeur à profiter de quoi que ce soit alors qu’il était en peine. A la place, il savait exactement là où il pourrait se rendre utile, là où il pourrait perdre des heures de sommeil sans que personne ne pose la moindre question. Comme il l’avait dit à Ambrose, lui avait une carrière qu’il ne sacrifierait pour rien, et c’était même cette dernière qu’il mettait en avant dès que la moindre occasion se présentait, omettant que cela faisait des dommages collatéraux.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
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marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Tout comme tu finiras par être majeur, mais aujourd’hui ni l’un ni l’autre n’existe. » Il s’applique à briser un peu plus finement les morceaux restants de l’ego et du cœur d’Ambrose, et il y arrive à la perfection. Le coup de grâce arrive lorsqu’il annonce ne pas l’aimer, chose que le jeune Constantine refuse fondamentalement de croire. Ils ont vécu trop de choses et ils se sont dit trop de choses aussi, il ne peut pas croire qu’il soit allé jusque là sans l’avoir aimé, et sans l’aimer à l’instant même où ils parlent. Il refuse de reconnaître que leur relation a toujours été à sens unique, pas alors que Ruben est le premier à avoir marqué son intérêt pour lui, avant qu’Ambrose n’apprenne à l’apprécier, pour mieux en arriver à l’aimer. Dans les yeux embués du brun se lit toute la colère qu’il nourrit désormais à l’égard du médecin. Il n’a pas le droit de le traiter ainsi, il n’aurait jamais dû en arriver jusque là. « Un jour, tu comprendras, promis. » Un jour, il jure qu’il l’aura oublié et qu’il sera parvenu à accomplir tous ses rêves et objectifs, bien loin de lui. “Va te faire foutre.” Il maugrée à son tour.
Acculé au sol et contre le mur, les yeux embués de larmes qu’il refuse de laisser couler face à Ruben, c’est ce dernier qu’il congédie et à lui qu’il ordonne de s’en aller pour enfin le laisser seul. Il n’a aucune envie de l’entendre le mettre plus bas que terre, avec tout le self control et la simplicité du monde. Il parle comme si cela ne lui coûtait rien, il ordonne la fin de toutes choses comme si cela n’allait avoir aucune conséquences sur son cœur ou sa personne. « Je t’ai dit: tu comprendras un jour pourquoi j’agis comme ça. » - “Je te l’ai dit, Ruben, casse-toi. Je veux plus t’entendre et je veux plus te voir.” Il lui fait bien plus de mal que de bien, et Ambrose n’a pas vocation à le laisser le détruire éternellement. Son plaidoyer n’a plus aucune force, maintenant. Plus aucune valeur non plus. « Je suis pas lâche, Ambrose, au contraire: j’assume pour deux ce qui a pas été assumé jusque maintenant. » Il n’est pas lâche et il trouve même le temps de se poser en grand homme, une fois de plus. Ruben le sauveur, Ruben la grande âme, Ruben celui qui se sacrifie pour le reste de l’humanité. Autant de conneries, autant de mensonges en lesquels Ambrose ne peut plus croire. Il a toujours bu toutes ses paroles, depuis la première minute, et maintenant il n’en est plus rien. Ruben s’est relevé, mais il ne part pas pour autant, et sa présence étouffe le benjamin. « Être lâche, ça aurait été te promettre de rester à tes côtés et de m’enfuir au petit matin sans rien dire à personne. » Il balance un coup de pied colérique contre le tibia de Ruben, lui faisant sans doute mal sans que le coup ne génère de réelles conséquences. Il lui a dit, il veut qu’il s’en aille, et cela va de pair avec le besoin de ne plus l’entendre. Ni ce soir, ni jamais. Il aurait préféré l’avoir à ses côtés une nuit de plus, il aurait préféré garder cette même image de lui pour le reste de sa vie, quitte à se questionner sur les raisons de son départ. Il aurait aimé beaucoup de choses plutôt que de vivre l’instant présent, en réalité. « Je prends les bonnes décisions pour nous deux pour pas que t’aies à le faire. » - “Barre toi. Sérieusement, barre toi.” Les derniers mots se brisent dans un éclat de larmes. « Je suis désolé, Ambrose. Je voulais pas en arriver là. Je suis désolé. » Et lorsqu’il prend enfin ses distances avec Constantine, ce dernier respire un peu mieux, se permettant enfin de laisser son visage reposer entre ses genoux. Ses mains s’enfoncent dans ses mèches et ses larmes prennent vie sans qu’il ne cherche plus à les retenir. Il est désormais seul, dans tous les sens du terme.
“Ca va là-bas ?” “C’est bon, laissez moi tranquille.”
Le videur s’interroge à son sujet, Ambrose relevant la tête uniquement pour se rendre compte qu’il est bel et bien la cible de son inquiétude. Du revers de la main, il sèche ses larmes et son nez, pour laisser place aux nouvelles, qui coulent de plus belle. Tout ce qu’il arrive à faire avec la raison qu’il lui reste, c’est appeler le numéro de téléphone correspondant au téléphone de James, sans même réfléchir à deux fois malgré l’heure tardive. C’est James. James lui répond toujours, et James ne le jugera pas. “Hey. Tu peux… Tu peux venir me chercher au Canvas ? - Ça va, oui. Je veux juste rentrer. S’il te plaît.” Il renifle, son état étant sans aucun doute évident au bout du téléphone. Ses tentatives pour rassurer son frère sont sûrement vaines, mais il tente au moins de lui faire comprendre qu’il va physiquement bien, malgré son coeur qu’il sent se tordre dans sa poitrine.