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 (ediya #3) some truths are better left unspoken

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Message(#)(ediya #3) some truths are better left unspoken EmptyMer 3 Mai 2023 - 22:56

Some truths are better left unspoken - ft  @Edison Dorn #3 

Mi-avril 2023. L’échange a été des plus violents. D’abord au téléphone alors qu’elle était à Los Angeles et qu’Edison n’a trouvé que ce moyen pour lui apprendre que c’est lui qui avait foutu le nez de son cadet dans la poudre blanche le jour où eux et leur groupe ont décidé de remonter sur scène. Des confessions louables mais pas tellement quand il n’a eu le courage de le faire avant et des excuses pas suffisantes aux yeux de Zoya qui accable un Edison qui s’en veut certainement beaucoup mais dont elle n’a que faire quand l’ainée est inquiète pour Cameron, qu’elle sait enfermée dans ce centre depuis quelques semaines. Se dire que la situation aurait pu être évitée si Edison n’avait pas eu cette fausse bonne idée de lui donner un peu de coke pour l’aider à se détendre rend d’autant plus colère la photographe qui n’a pu écouter plus longtemps le jeune homme et lui a raccroché au nez. Une réaction due à un mélange de colère, de déception et d’inquiétude, des émotions qui ne font pas bon ménage et qui explique pourquoi la situation a d’autant plus dégénérée ensuite entre les deux par échange texte. Edison a tenté de s’excuser à nouveau auprès de Zoya, lui envoyant pas plus tard qu’aujourd’hui, alors qu’elle est enfin rentrée sur Brisbane, des messages pour voir si elle lui en tenait toujours rigueur. Et c’est mal la connaitre que de penser qu’elle s’est calmée et ait passée au-dessus, toujours en rogne contre le Dorn qu’elle n’a pas ménagé, une fois encore. A un point où même leur propre lien a été remis en question, un lien qui parait flou, autant d’un côté que de l’autre, et l’indifférence soudaine dont a fait preuve Edison à l’égard de la Lewis la mise dans un état tel, qu’elle a fini par prendre la direction du logement d’Edison pour lui montrer sa façon de penser.

C’est donc sur son palier qu’elle débarque, peu de temps après puisqu’ils vivent dans le même quartier, frappant de plusieurs coups sur la porte jusqu’à ce qu’il daigne lui ouvrir. Lorsque son minois apparait dans l’entrebâillement de la porte, elle use du peu de force qu’elle a pour le pousser et se frayer un chemin à l’intérieur, consciente qu’autrement, il ne l’invitera pas à rentrer « Qu’est-ce qui te prends, au juste ? » qu’elle crie, alors qu’elle se retourne pour lui faire face « C’est quoi cette réaction à la con que tu as eu ?! Pourquoi t’a ramené notre relation sur le tapis ? ». Il n’est plus question de Cameron, en réalité – du moins pour l’instant – mais des derniers mots qu’a pu avoir Edison quand il a comparé ce pardon qu’elle n’était pas sûre de pouvoir lui donner à une fin d’une relation, la leur, où il s’est senti soudainement privé de tout plein de choses la concernant. Elle a été virulente – et ne le reconnaitra sûrement pas – face à ça et le fait qu’Edi se ferme ensuite comme une huitre explique cet état second dans lequel elle se trouve « Réponds-moi, Edi ! ».  


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Message(#)(ediya #3) some truths are better left unspoken EmptyJeu 4 Mai 2023 - 0:30

some truths are better left unspoken
You tried to break my heart
Oh, that breaks my heart
That you thought you ever had it
No you ain't from the start


Père. Il va devenir père. De nouvelles responsabilités. Une nouvelle vie. Il essaie de reprendre le contrôle sur sa petite vie de minable. Première étape : il arrête de tremper son biscuit un peu partout et a arrêté de se taper des groupies. Une première. Surtout qu’il lui faut pas mal de courage et de force d’esprit au vue des selfies qu’il recoit sur les réseaux sociaux. Mais, il a décidé de rester focaliser sur Jenna et ce petit être qui grandit en elle. Ensuite, il a arrêté la drogue dure. Un joint de temps en temps, juste pour décompresser qu’il se donne comme excuse. Il ne coure plus les bars et essaie même de trouver un autre moyen de remplir son compte en banque. Un homme. Il a un petit peu grandi le Edison.
Il est planté dans des papiers à remplir pour justement essayer de trouver un autre moyen de gagner son pain – support guitare pour d’autres groupes en tournée – quand on tambourine à sa porte. Un coup d’œil à l’heure. Il attend aucune visite et les groupies ne connaissent pas son adresse.

Ah bah … Zoya … un soupir, long et théâtral s’échappe de ses lèvres quand elle apparaît devant lui.

« Qu’est-ce qui te prends, au juste ? » La main toujours posée sur la poignée de la porte. Il fixe le vide qu’elle a laissé quand elle a franchi le seuil de son appartement, soupire en levant les épaules. « Bonjour Zoya. Vas-y entre, je t’en prie. Fais comme chez toi », dit-il plus par provocation que pour autre chose vu qu’elle est d’ores et déjà chez lui, qu’elle est d’ores et déjà en train de lui balancer sa foudre. Il referme la porte pour finalement lui faire face. Un bref regard et il finit par retourner à sa place, c’est-à-dire prendre place dans son canapé là où il avait laissé quelques papiers qu’il était en train de remplir. « C’est quoi cette réaction à la con que tu as eu ?! Pourquoi t’a ramené notre relation sur le tapis ? Réponds-moi, Edi ! » Le cul posé dans son canapé, il soupire et relâche le crayon qu’il avait dans les mains pour le laisser tomber sur la table basse et finalement relever la tête vers elle. « Qu’est-ce que t’as pas compris ? Je t’ai répondu, non ? Tu m’as dit d’aller me faire foutre, et je suis allé me faire foutre. Sagement, sans me plaindre, comme t’en as l’habitude. Je t’ai répondu, je t’ai dit OK. C’est quoi ce putain de numéro que tu me fais là ? » Il fronce les sourcils et secoue légèrement la tête comme pour accentuer le fait qu’il trouve sa réaction exagérée. Mais, il ne lui laisse pas le temps de répondre qu’il enchaîne d’une voix bien trop calme face à la furie qui lui fait face : « On n’a pas de relation, on n’a jamais eu de relation, t’as oublié ? »

Il lève un sourcil et finit par se diriger vers le coin cuisine qui donne directement sur son salon. A vrai dire, il essaie tout bonnement de dissimuler le fait qu’il est mal à l’aise, qu’il ne sait ni quoi dire, ni quoi faire. Elle le prend de court, tellement de court qu’il ne sait même pas s’il doit la virer de chez lui pour s’en protéger. Zoya a toujours un certain talent pour le manipuler, pour tirer sur les cordes sensibles. Elle est sa kryptonite. Qu’elle le veuille ou non. Qu’il le veuille ou non. Un battement de cils de la part de la brune et son cœur rate plusieurs battements à la seconde.

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Message(#)(ediya #3) some truths are better left unspoken EmptySam 13 Mai 2023 - 17:16

Some truths are better left unspoken - ft  @Edison Dorn #3 

Mi-avril 2023. « Bonjour Zoya. Vas-y entre, je t’en prie. Fais comme chez toi » son cynisme ne lui échappe pas mais elle préfère en faire abstraction plutôt que de s’y attarder dessus. Elle a bien plus que cela à lui reprocher, bien qu’un des deux points qu’elle est venue réglée – et le premier qu’elle aborde d’ailleurs en venant ici – soit aussi relatif à un cynisme évident de la part d’Edison, dissimulant au passage des vérités qu’elle n’est pas assez idiote pour les ignorer. Il joue les indifférents, il n’en faut pas plus pour enflammer davantage encore la mèche de cette dynamite qu’elle peut être, Zoya lui demandant d’être un peu plus clair face aux réactions qu’il a pu avoir par écrit « Qu’est-ce que t’as pas compris ? Je t’ai répondu, non ? Tu m’as dit d’aller me faire foutre, et je suis allé me faire foutre. Sagement, sans me plaindre, comme t’en as l’habitude. Je t’ai répondu, je t’ai dit OK. C’est quoi ce putain de numéro que tu me fais là ? » Elle s’apprête à répliquer, évidemment, mais elle n’en a pas le loisir car Edi’ enchaîne, avec un calme déconcertant « On n’a pas de relation, on n’a jamais eu de relation, t’as oublié ? » Zoya se retrouve prise de cours non seulement par le calme dont Edison fait preuve, par ce sujet qu’il remet sur le tapis et par la remarque en elle-même. Il se lève de son canapé, elle le regarde se mouvoir dans l’espace sans rien dire quelques instants avant d’exécuter quelques pas pour le rejoindre « C’est donc ça ? » parce qu’elle le connait assez pour voir la conduite de lâche qu’il aborde en se déplaçant ainsi, évitant son regard « C’est donc ça le problème hein ? Ta frustration ? parce que je ne t’ai jamais voulu ? ». Zoya abuse, ne réfléchit pas à cet instant à l’impact que ses mots pourraient avoir, autant concernant leur relation, quelle qu’elle soit, mais aussi la portée de ceux-ci sur la personne qu’est Edison. Elle rit d’un rire mauvais, s’approchant de quelques pas alors qu’elle le jauge du regard « Comment je pourrais envisager une relation avec un type comme toi ? Tu es de mauvaise influence, la preuve avec Cameron ! J’ai pas besoin de ça dans ma vie ! » Et par ça, elle veut dire lui, le désignant du doigt. C’est la colère qui prend le pas, celle attenante au fait qu’il ait été le premier à mettre le nez de son frère dans la poudre blanche, au point qu’il en soit devenu dépendant et qu’il soit désormais dans un centre de réhabilitation pour aller mieux « Ca ne sert à rien de jouer les bons samaritains en te préoccupant de lui, maintenant. Reste éloigné de Cameron. Tu rendras service à tout le monde ». Elle est dure, n’en prend pas conscience mais elle endosse là le rôle de la sœur ainée pour son cadet. Edison passe bien après, oubliant cependant au passage, tout ce qu’Edison a pu faire pour elle, fragilisant leur relation alors qu’il est quelqu’un à qui elle tient, plus dépendante de lui à certains moments qu’à d’autres, certes mais il n’empêche qu’il reste une personne importante de son entourage. Elle n’est juste pas apte, à l’instantané, à lui démontrer.


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Message(#)(ediya #3) some truths are better left unspoken EmptyMar 16 Mai 2023 - 23:57

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Oh, that breaks my heart
That you thought you ever had it
No you ain't from the start


Zoya a activé le mode pitbull. Et pour une fois, c’est lui qui se retrouve entre ses canines aiguisées. Elle est venue jusque chez lui et ce n’est ni pour une partie de jambes en l’air ni pour une tasse de thé. Elle a décidé d’en faire son quatre heures. De le dévorer. En deux, trois bouchées. Pas le temps de savourer. « C’est donc ça ? » qu’il l’entend dire comme si elle est devenue une espèce de Einstein et qu’il ne manque plus qu’un Eurêka. Il s’arrête dans son élan, plisse légèrement les yeux avant de planter son regard sur elle. « C’est donc ça le problème hein ? Ta frustration ? parce que je ne t’ai jamais voulu ? » Le cou se tend et s’étend légèrement en arrière. Il a besoin d’un peu de recul pour être certain d’avoir entendu ce qu’elle vient de dire. Sa frustration est le problème. Et, il est frustré car elle n’a jamais voulu de lui. Il la regarde et soudainement elle devient une inconnue. Il ne reconnaît pas les traits marqués par la colère. Il ne reconnaît pas ces paroles blessantes dont il est devenu la proie, la victime en un claquement de doigts. Edison ne bouge pas. Il la fixe. Il la toise. Il encaisse en silence. Et l’adversaire sur le ring enchaîne. « Comment je pourrais envisager une relation avec un type comme toi ? Tu es de mauvaise influence, la preuve avec Cameron ! J’ai pas besoin de ça dans ma vie ! » Un drôle de sourire prend place sur les lèvres du tatoué qui se contente de souffler bruyamment par le nez tout en secouant la tête. Une cascade d’anecdotes lui traverse l’esprit : le ramassis d’erreurs, d’embûches, de crises auxquelles il avait assisté aux premières loges. Sans la juger. Jamais. Et, elle lui crache à la gueule comme s’il est un moins que rien. Une nouvelle fois, il secoue la tête et se dirige vers la cuisine, prétendant ne pas être blessé par la guerre qu’elle a décidé de poursuivre. Il ouvre la porte du réfrégirateur pour s’en sortir une limonade qu’il ouvre alors qu’elle continue en arrière plan de lui creuser sa tombe avec entrain et enthousiasme : « Ca ne sert à rien de jouer les bons samaritains en te préoccupant de lui, maintenant. Reste éloigné de Cameron. Tu rendras service à tout le monde »

Il avale une gorgée tout en la regardant.
Edison est calme. Edison est glacial. Il est impassible.
« Tu crois vraiment que le monde tourne autour de toi ? que mon monde tourne autour de toi, Zoya ?» commence-t-il en posant la bouteille en verre sur l’îlot de sa cuisine. « Possible qu’à une époque, c’était le cas. Possible qu’à une époque, j’étais suffisamment débile pour croire que t’allais te lasser des tocards que tu te tapes pour finalement voir et prendre conscience que j’étais toujours là pour toi, que je t’appréciais pour ce que tu étais, que t’avais pas besoin d’être quelqu’un d’autre à mes yeux, que tu me suffisais comme tu étais … mais j’ai saisi le message », il tapote son index et son majeur contre sa tempe à ses derniers mots, « t’es venue ici pour me demander de ne plus voir Cam ? T’es sérieuse ? Tu crois sincérement que tu vas pouvoir m’empêcher de voir une des rares personnes à qui je tiens sur cette planète ? » Il prononce cette phrase d’une voix faussement rieuse. Une pure folie que de s’imaginer sans Cam. Une hérésie. « Avant de venir cracher ta putain de rage chez moi, tu ferais mieux de te regarder dans une glace, Zoya. Il était sous ton toit ? Comment ça se fait que toi, en vivant avec lui, t’ais rien capté ? » qu’il lui demande, le regard jetant des éclairs, la tête penchée sur le côté. La voix est toujours la même, posée, calme. « Trop occupée à épancher tes peines de cœur avec Constantine ? Tu fais chier… » Il secoue la main comme pour effacer ses propres paroles et conclure par un long soupir.
Blesser Zoya : pas un sport qu’il aime pratiquer et ça se voit.

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Message(#)(ediya #3) some truths are better left unspoken EmptyLun 5 Juin 2023 - 5:33

Some truths are better left unspoken - ft  @Edison Dorn #3 

Mi-avril 2023. Elle est piquante, ne mesure pas la portée de ses paroles, tant elle est en colère contre Edison. Tout ce qu’elle lui balance en pleine figure est une façon pour elle de passer ses nerfs, ceux déjà bien à vif malgré cette pause qu’elle s’est accordée durant quelques semaines loin de Brisbane. Peut-être Edison aurait dû garder secret sa complicité dans ce drame qui frappe de plein fouet les Lewis, celui où il a le rôle de l’élément déclencheur, ayant entraîné ensuite l’addiction de son cadet avec la drogue. Son rôle peut paraître minime, mais pas aux yeux de Zoya qui préfère rendre coupable de ce crime le Dorn plutôt que son propre frère. Et tant qu’à y être, c’est l’occasion de remettre de l’ordre dans cette relation particulière qui est la leur, Zoya n’ayant aucun scrupule à faire passer Edison pour celui qui est juste blasée de cette relation qu’ils n’ont jamais eu, de cette place qu’elle ne lui a jamais accordé dans sa vie, consciente qu’il aurait aimé plus avec elle alors qu’elle ne trouvait en lui qu’un passe-temps, celui qui l’aidait à oublier tous ses déboires sentimentaux « Tu crois vraiment que le monde tourne autour de toi ? que mon monde tourne autour de toi, Zoya ?» Elle croise les bras sur sa poitrine, le regard ferme alors qu’elle reste silencieuse, restant convaincue de ses propos face à un Edison qui ressemble plus, à cet instant, à une armoire à glace qu’à celui qu’elle a l’habitude d’appeler son marshmallow bear. « Possible qu’à une époque, c’était le cas. Possible qu’à une époque, j’étais suffisamment débile pour croire que t’allais te lasser des tocards que tu te tapes pour finalement voir et prendre conscience que j’étais toujours là pour toi, que je t’appréciais pour ce que tu étais, que t’avais pas besoin d’être quelqu’un d’autre à mes yeux, que tu me suffisais comme tu étais … mais j’ai saisi le message » Et si elle semblait en être convaincue, c’est un pincement au cœur qu’elle ressent tout de même en entendant Edison l’avouer à voix haute. Loin de vouloir le reconnaître toutefois, elle sait qu’il a toujours été là pour elle quand elle était au plus bas, et l’a prouvé une nouvelle fois il y a de cela quelques mois encore. Pour autant, au vu de l’état de colère dans lequel elle se trouve actuellement, elle est incapable de faire abstraction du reste et de s’apaiser, préférant enfoncer le couteau dans la plaie que de limiter les dégâts, quand les craquements de leur relation se font retentir au fil de leurs mots « T’es pathétique. Tu ne valais pas mieux que ces tocards, comme tu dis. Si je t’avais laissé cette chance, j’aurai bien plus souffert qu’avec eux » Elle le dit avec un aplomb déconcertant, alors qu’elle n’en pense pas un traître mot. Il aurait certainement pu la rendre heureuse parce qu’il était le seul à voir tout ce qui la faisait souffrir. Elle aurait pu avoir une relation avec un amour réciproque si elle ne l’avait pas si peu considéré, si elle avait pris un chouia au sérieux ce qui les liait. Mais c’est vers lui qu’elle se tournait durant ses pires périodes et son amour aveugle pour les tocards dont il parle ne lui permettait pas de voir une possible évidence, celle qu’Edison aurait pu être le petit-ami qu’il lui fallait…  « t’es venue ici pour me demander de ne plus voir Cam ? T’es sérieuse ? Tu crois sincèrement que tu vas pouvoir m’empêcher de voir une des rares personnes à qui je tiens sur cette planète ? » Son air se renfrogne davantage alors qu’elle fait un pas vers lui, le mettant au défi de ne pas l’écouter, son index pointé vers lui dans les airs « Tu me connais suffisamment pour savoir de quoi je suis capable, Dorn » elle est capable d’appeler dans la minute le centre où se trouve encore Cameron pour interdire l’accès à Edison, capable d’inventer le pire mensonge le concernant pour que l’établissement lui refuse l’entrée. Elle fait partie de la famille direct de Cameron, Zoya sait qu’elle a toutes les cartes en main si elle veut lui mettre des bâtons dans les roues « Tu ne fais pas partie de notre famille, un appel et tu es interdit de visite » Elle va loin, use encore une fois de mots blessants à l’encontre d’Edi, continuant à creuser le fossé déjà bien entamé entre eux. « Avant de venir cracher ta putain de rage chez moi, tu ferais mieux de te regarder dans une glace, Zoya. Il était sous ton toit ? Comment ça se fait que toi, en vivant avec lui, t’ais rien capté ? » Il la touche en plein cœur, le sien manquant un battement alors qu’il l’accuse de n’avoir rien vu. Une accusation qu’elle s’attribue déjà elle-même, se reprochant de ne pas avoir été suffisamment présente et bien trop occupée ailleurs pour se rendre compte de l’état dans lequel se trouvait son frère « Trop occupée à épancher tes peines de cœur avec Constantine ? Tu fais chier… » « FERME LA, EDISON ! » qu’elle crie alors que d’un revers de main, elle envoie valser la bouteille de verre qui se trouvait sur le comptoir, celle-ci s’éclatant en plusieurs morceaux sur le sol. Cela ne la perturbe pas mais Zoya est toute tremblante face à cette accusation, celle qu’elle sait véridique mais qu’elle refuse d’entendre dite à voix haute, surtout de la part d’Edison « POUR QUI TU TE PRENDS ?! Tu n’en sais strictement rien, tu ne sais rien, rien du tout ! ». Que ce soit sur l’un ou l’autre sujet, car il faut dire que l’évocation du Constantine ne fait qu’exacerber davantage sa colère. Au fur et à mesure de ses mots, elle s’est approchée d’Edison et, une fois à sa hauteur, vient abattre ses deux poings contre son torse, comme pour le repousser. Ils n’ont évidemment aucun effet sur la carrure imposante du Dorn, ce qui ne dissuade pas pour autant la photographe, dont la colère est telle que des larmes ne finissent même par s’extirper de ses yeux « Tu crois que je ne m’en veux pas suffisamment comme ça, sans que tu en rajoutes une couche, hein ?! Je te déteste, je te déteste Edison d’avoir fait ça, de lui avoir mis le nez dedans ! Tu n’aurais jamais dû faire ça ! Jamais ! » Cette fois, ce sont des coups incessants qu’elle lui porte, une manière pour elle de faire passer sa colère, quand la culpabilité est bien trop présente depuis des semaines « TU fais chier aussi, Dorn » Et elle s’effondre alors que sa voix se veut être presque un murmure désormais, cessant d’abattre ses poings contre la poitrine d’Edison. A la place, elle vient se tenir au comptoir, prenant appui sur ses deux mains, les bras tendus, tournant le dos à Edison alors que sa tête retombe en avant et qu’elle éclate en sanglots.    


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Message(#)(ediya #3) some truths are better left unspoken EmptyMer 21 Juin 2023 - 6:24

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« T’es pathétique. Tu ne valais pas mieux que ces tocards, comme tu dis. Si je t’avais laissé cette chance, j’aurai bien plus souffert qu’avec eux » Être pathétique et se l’entendre dire par une personne pour qui il a des sentiments : l’histoire de toute son enfance. Elle ne se rend pas compte de l’impact de ces paroles, de ce qu’elles renvoient. Les quelques mots de Zoya le replongent à une période de sa vie où il avait été si vulnérable, où il s’évertuait à vouloir plaire à ses parents, recevoir leur amour … à la place, il s’était pris pas mal de porte dans la gueule. Au sens propre comme au sens figuré. Edison, aujourd’hui, encaisse. Droit et fier, il encaisse. « Si tu le dis » se contente-t-il de souffler en guise de réponse, il a même ce petit air indifférent sur le visage. Qu’elle s’en convainc ! Après les premiers coups, elle entame les menaces en voulant se mettre entre son meilleur-ami et lui. Une folie. «Tu me connais suffisamment pour savoir de quoi je suis capable, Dorn » Il plisse les yeux tout en la fixant. Il la fixe comme un prédateur se prélassant de sa future proie. Personne était parvenu à se mettre entre lui et Cameron. Il ne s’était jamais imaginé Zoya être cette personne … si c’était le cas, il rugirait. Il ne baisserait pas les bras. Il se battrait. « Tu ne fais pas partie de notre famille, un appel et tu es interdit de visite » « N’y pense même pas … » lance-t-il en serrant les dents pour retenir une ribambelle de jurons. Il encaisse. Il contient sa rancœur et sa colère. Il se retient pour ne pas imploser face à elle … quoique … il implose finalement. Et c’est à son tour de balancer son venin …

« FERME LA, EDISON ! » Et une fois encore, ils explosent. Cette fois-ci l’un contre l’autre. La bouteille s’éclate sur le sol et il ne cille pas. Il ne la quitte pas du regard. Ils sont sur un ring invisible. Ils sont à fleur de peau, les nerfs à vif, le cœur à vif. Aucune muraille. Aucune protection. Ils sont à nus. « POUR QUI TU TE PRENDS ?! Tu n’en sais strictement rien, tu ne sais rien, rien du tout ! » Il l’observe. La colère, la rage qui se dégagent d’elle … il en est la cause. Première fois de sa vie qu’il est responsable de sa colère, de ses larmes et son monde s’écroule. Il a blessé Zoya. Il a fait pleurer Zoya. Il se déteste. De nouveau, il encaisse les coups. « Tu crois que je ne m’en veux pas suffisamment comme ça, sans que tu en rajoutes une couche, hein ?! Je te déteste, je te déteste Edison d’avoir fait ça, de lui avoir mis le nez dedans ! Tu n’aurais jamais dû faire ça ! Jamais ! » Il encaisse car il les mérite ces coups. Il mérite sa colère, sa rage. Les lèvres se pincent alors qu’elle finit par s’abattre sur le comptoir, les mains posées sur celui-ci comme pour ne pas s’écrouler. « TU fais chier aussi, Dorn. » La tête se baisse, s’affaisse. Sans doute il retrécit de quelques centimètres, la tête enfoncée entre les épaules. « Y’a pas un jour où j’y pense pas » souffle-t-il sans décoller son regard du sol. « Y’a pas un jour où je m’en veux pas, où je me déteste pas … » Un soupir et il relève la tête vers la silhouette de la jeune femme.  Doucement, lentement, à pas de loup, il s’approche et tend le bras vers elle pour l’effleurer du bout des doigts comme s’il n’avait pas le mode d’emploi de Zoya Lewis.

« T’aurais pas pu le voir … le savoir … il est doué pour cacher son jeu, c’t’abruti … »


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Message(#)(ediya #3) some truths are better left unspoken EmptyVen 30 Juin 2023 - 21:23

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Mi-avril 2023. « Si tu le dis » Elle le dit et le pense très fort à ce moment-là, Zoya. Edison ne laisse rien transparaitre, semble indifférent alors qu’elle a compris qu’il aurait aimé plus entre eux et c’est un refus catégorique qu’elle lui balance là. En réalité, si son état de colère n’était pas celui qu’il était actuellement, elle n’aurait jamais eu une telle réponse. Elle ne l’aurait jamais repoussé comme elle est en train de le faire, elle ne l’aurait pas anéanti de la sorte pour décharger toute sa colère, celle dont elle pense qu’il en est responsable. Parce qu’il a beau camouflé, toute personne normalement constituée se sent un minimum blessé et Edi n’échappe pas à la règle. Sauf que présentement, cela n’a aucune importance. Elle se contrefout de lui faire du mal, elle se contrefout de lui briser le cœur et est persuadée qu’elle ne l’a jamais aimé bien plus qu’un simple ami ou amant. « N’y pense même pas … » La menace qui interdirait définitivement Edison d’avoir tout contact avec Cameron pourrait être faite devant ses yeux, son portable n’étant qu’à un geste pour qu’elle s’en saisisse et passe ce fameux coup de fil. Zoya ne le fait pas toutefois, sûrement parce qu’une part d’elle reste lucide encore et ne tient pas à briser un lien qu’elle sait indispensable pour son frère.

La tendance s’inverse et c’est ce qui la pousserait à ne plus en avoir rien à faire d’éloigner Cameron d’Edison. Il s’attaque à elle, l’accuse à son tour de n’avoir rien vu et c’est ce qui fait vriller davantage encore la photographe, mais d’une toute autre façon. À elle de se sentir coupable, à elle de s’accuser de toute cette situation et le fait que le Dorn enfonce le couteau dans cette plaie déjà ouverte, la fait rentrer dans une rage telle, qu’elle finit par s’effondrer. « Y’a pas un jour où j’y pense pas » Elle lui tourne le dos alors qu’elle a besoin de ce comptoir pour s’y tenir, ses larmes s’échappant chaudement de ses prunelles, incapable de voir toute la culpabilité dans le regard d’Edison « Y’a pas un jour où je m’en veux pas, où je me déteste pas … » En réalité, elle n’en doute pas une seule seconde. Il n’est pas con à ce point Edi’. Elle sait qu’il tient à Cameron et elle sait de quoi il serait capable pour lui venir en aide. Ses épaules, particulièrement réhaussées, finissent par s’affaisser doucement alors que la tension semble redescendre. Elle sent le contact qu’il tente d’initier entre eux, prenant une profonde inspiration avant de décider de se tourner pour lui faire face « T’aurais pas pu le voir … le savoir … il est doué pour cacher son jeu, c’t’abruti … » L’utilisation de ce surnom, qui a toujours été celui que Zoya a attribué à son Cameron, pourrait la faire sourire mais elle n’en a pas le cœur. Ses yeux sont détrempés par la tristesse qu’elle exprime, par toute cette inquiétude et ses sangs qu’elle se ronge à longueur de journée en sachant son frère dans ce centre. Un silence s’installe alors que son regard est toujours porté sur le sol avant que, progressivement, elle accepte de trouver le sien. « Tu ne pensais pas à mal, je le sais » reconnait-t-elle soudainement d’une petite voix. « Tu ne pouvais pas savoir non plus qu’il allait plonger tête la première et devenir dépendant ». Elle ne peut pas accuser Edison de tous les maux de son frère, quand celui-ci est un adulte responsable et en capacité d’assumer ses faits et gestes. Zoya laisse échapper un soupir, contournant Edison pour venir prendre place sur un fauteuil, son regard dans le vide « Je suis désolée, Edi… » qu’elle fait dans un murmure « Je n’aurai pas dû m’en prendre à toi, c’est juste que… » elle s’interrompt, sentant sa gorge se nouer à nouveau « je m’inquiète pour lui… depuis son accident, il n'est plus le même et je ne sais plus quoi faire pour lui montrer que je suis là et l’aider au mieux... Je crains qu’il n’arrive jamais à remonter la pente… » son inquiétude est réelle pour son cadet, celle qu’elle ne montre jamais et qui est pourtant réelle et existante « Tu… tu crois qu’il ira ? ». Elle a besoin d’être rassurée à ce sujet, c’est indéniable, inquiète de la suite des événements lorsque Cameron sortira de ce centre.
 

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Message(#)(ediya #3) some truths are better left unspoken EmptyVen 30 Juin 2023 - 22:27

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That you thought you ever had it
No you ain't from the start


Et le frêle corps de Zoya finit par se tourner vers lui. Les larmes qu’il avait imaginé, il les voit. Il en est responsable. Le seul responsable et il se déteste un peu plus que la veille à cet instant. Il aimerait pouvoir lui hurler combien il est désolé, combien il aimerait pouvoir revenir en arrière, combien il aimerait pouvoir tout changer et tout recommencer. Jamais de la vie, il n’aurait accepté de mettre son ami en danger. Jamais de la vie, il ne lui aurait donné cette ligne de poudre blanche pour qu’il puisse monter sur scène. Jamais de la vie. Mais, il avait été con. Il avait été le Edison Dorn que tout le monde connaît … ou que tout le monde attend d’être. Coupable, il se pince les lèvres et l’observe. « Tu ne pensais pas à mal, je le sais » Les paroles de la jeune homme ont l’effet d’une bombe dans son petit monde et dans son esprit. Quelque chose dans son abdomen se libère. Il est soulagé. Il est détendu. Il est apaisé. Elle sait donc qu’il ne voulait pas le blesser, qu’il ne voulait pas le conduire jusqu’au abysse de la drogue. Ses sourcils s’affaissent alors qu’il cherche le regard de Zoya pour être sur qu’elle pense ce qu’elle lui dit. « Tu ne pouvais pas savoir non plus qu’il allait plonger tête la première et devenir dépendant » Comme un enfant, il hoche la tête de droite à gauche, en silence. Non, il ne savait pas. Il n'avait pas imaginé ce genre de revirement de situation car la drogue est pour lui synonyme de fêtes. L’abruti qu’il est. Toujours figé, il la suit du regard pour la voir prendre place dans son fauteuil. Les bras se croisent alors qu’il reste à distance.

« Je suis désolée, Edi … » Il s’approche doucement, à pas de loup, vers elle. « Je n’aurai pas dû m’en prendre à toi, c’est juste que… » Il penche la tête sur le côté, attendant la suite. « je m’inquiète pour lui… depuis son accident, il n'est plus le même et je ne sais plus quoi faire pour lui montrer que je suis là et l’aider au mieux... Je crains qu’il n’arrive jamais à remonter la pente… tu… tu crois qu’il ira ? » A cette question, il ne peut plus rester à distance et finit par prendre place aux côtés de Zoya. « Il sait que tu es là. Il sait que tu veux son bien et que tu seras toujours là pour lui … c’est pas pour rien que tu as été la première à être appelée » dit-il sur un ton convaincu car il en a été témoin. Il a vu dans le regard de son ami les pensées pour la sœur, la peur de la décevoir, la perdre, l’effrayer. « Je suis convaincu qu’il va s’en sortir. » Sa main se pose sur le genou de Zoya et cette fois-ci, il n’y a pas d’arrière pensée. C’est un geste tendre, celui d’un proche à une amie. C’est un geste tendre pour ne pas être seul. « Il va la remonter cette putain de pente et il va en ressortir plus grand, j’en suis convaincu. Il sait qu’il n’est pas seul, qu’on est là pour assurer ses arrières … », il hoche la tête, « et lui botter le cul au besoin. »

« M’imaginer le contraire est impensable … »



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Message(#)(ediya #3) some truths are better left unspoken EmptyLun 3 Juil 2023 - 6:32

Some truths are better left unspoken - ft  @Edison Dorn #3 

Mi-avril 2023. « Il sait que tu es là. Il sait que tu veux son bien et que tu seras toujours là pour lui … c’est pas pour rien que tu as été la première à être appelée » Il est le mieux placé pour le savoir parce qu’il était aux côtés de Cameron le jour où Zoya a appris pour sa dépendance. Il est celui aussi qui s’est rendu compte le premier que le Lewis filait du mauvais coton et qu’il l’a alarmé sur l’urgence de sa situation et son besoin de se faire soigner pour ne pas sombrer davantage. « Je suis convaincu qu’il va s’en sortir. » Les mots du Dorn la réconforte et l’aide à se raccrocher à cette idée. Voilà plusieurs mois qu’elle voit son frère allait de mal en pis et ce soir, pour la première fois, elle doute de sa capacité à aller mieux. Jamais elle n’oserait faire part de ses doutes à son frère, encore moins à ses proches, quand elle est celle qui, depuis le début, défend bec et ongles l’idée qu’il ira mieux. Elle n’a de cesse de le répéter à Cameron dès qu’elle a l’occasion de l’avoir au téléphone ou de lui rendre visite et c’est ce soir un besoin criant qu’elle ressent que quelqu’un le lui rappelle qu’elle ne lui a pas desservi là qu’un mensonge. « Il va la remonter cette putain de pente et il va en ressortir plus grand, j’en suis convaincu. Il sait qu’il n’est pas seul, qu’on est là pour assurer ses arrières … » Il y met de la conviction et peu à peu, cela réchauffe le cœur de la brune, alors qu’elle vient à acquiescer à ses dires, celui où tous les deux assureront les arrières de son frère « et lui botter le cul au besoin. » Le dernier ajout ne manque pas de la faire sourire, une première depuis qu’elle a pénétré dans l’appartement d’Edi’. Il parvient à lui faire retrouver un tant soit peu de lueur dans son regard, créant une sorte de soulagement en elle, alors qu’elle vient à glisser ses doigts entre ceux d’Edison dont la main se trouve toujours apposée sur son genou « Ca c’est la partie facile ». Parce qu’elle a beau aimé son frère plus que tout, elle excelle surtout dans le domaine qui consiste à l’emmerder et à lui dire les pires choses quand elle est remontée contre lui – ce qui arrive quasiment tout le temps. « M’imaginer le contraire est impensable … » Son emprise se resserre entre les phalanges du jeune homme et, cette fois, c’est à elle de le réconforter « Ca ira… tu as raison ». Le dire à voix haute l’aide à s’en convaincre et surtout à y croire. « Il ne peut pas en être autrement ». Et doucement, elle vient à se pencher pour venir poser sa tête sur son épaule, fermant les yeux quelques secondes, épuisée par toute cette inquiétude et cette colère qui sont siennes depuis plusieurs semaines.
 

(c) ANAPHORE

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