ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
D’un geste un brin trop brusque, Ruben envoya valser toutes les feuilles qui étaient présentes sur son bureau, sous ses yeux, depuis de trop longues heures désormais. Le souffle qui échappa de son nez contenait le restant de la frustration que son corps n’arrivait guère à assimiler, soulignant l’état d’énervement dans lequel il se trouvait en cet instant bien malgré lui. Ce n’était pas son genre de laisser l’un de ses gestes surpasser un autre, là où il était en parfaite maitrise de bien des choses d’ordinaire; mais le manque de sommeil et l’accumulation de situations à problèmes ces derniers temps faisaient en sorte d’accumuler dans un coin de son esprit tout un tas d’émotions avec lesquelles il n’avait aucune envie de gérer. Faute à lui et à personne d’autres, bien sur - même s’il passait son temps à blâmer mentalement qui passait dans son champ de vision parce-que c’était bien plus simple ainsi que d’admettre qu’il fautait sur une base bien plus régulière dernièrement, risquant de faire un faux pas un de ses jours.
« T’as qu’à aller lui demander directement. Il va pas te mordre tu sais. » Leon affichait un sourire amusé, alors qu’il relevait son regard pour le poser sur un Ruben qui boudait sur le pas de la porte du bureau de son mentor. « J’aurais préféré que t’aies la réponse à me donner, ça aurait été plus simple. » Cette fois-ci, Barnes s’autorisa un petit rire alors qu’il secouait sa tête, reportant son regard sur le dossier du patient qu’il verrait par la suite en consultation. « Tout n’est pas toujours simple, Ruben, je te l’ai déjà dit. » Ce n’était pas pour autant que ce dernier n’agissait pas comme si c’était le cas - souvent, lorsque beaucoup de choses vous étaient tombées pré-mâchées en bouche depuis longtemps, c’était la réaction que vous avez tendance à naturellement avoir. « Aller, je sais que tu peux le faire. » Voyant qu’il ne lui apporterait aucune aide sur ce coup là, et qu’il était apparemment prêt à se moquer de lui de bout en bout, Ben leva les yeux au ciel en guise de réponse avant de tourner les talons pour repartir d’où il venait, son dossier sous le bras.
Il resta quelques temps à arpenter les couloirs du service de neurologie, à jeter un coup d’oeil ici et là sur des cas qui ne le concernait même pas, à bavarder un instant et un autre avec les équipes en attendant que ses pas le mènent naturellement vers la porte du bureau qu’il avait saignement évité ces derniers jours. Ce n’était pas que l’entente n’était pas au beau fixe entre Heath et lui, mais disons qu’il avait passé la majorité des dernières années et surtout que celles qui avaient constitué ses études à se cacher dans les jupons de Leon pour ne pas être atteignable par Wilson, parce-que l’entente entre les deux hommes n’était pas au beau fixe - même: elle était inexistante. Il y avait une partie de Ruben qui aurait pu avouer qu’il savait parfaitement pourquoi c’était le cas, mais ce n’était pas celle là qui agissait la plupart du temps lorsqu’ils se retrouvaient à devoir travailler conjointement. Aujourd’hui tout particulièrement, il ne savait se concentrer sur autre chose que sur l’idée qu’il ne pouvait pas voir Heath en peinture et qu’il était bien mieux les jours où il n’avait pas besoin de croiser son chemin. Malheureusement, et cela donnait raison à Barnes bien sur, mais Ruben se devait d’aller à son encontre aujourd’hui car personne d’autre que lui ne serait aussi mieux placé pour répondre à sa question. Il aurait pu chercher dans tous les livres de la bibliothèque et sur tous les articles d’internet, il aurait fini par trouver la réponse à sa question; cependant rien ne valait l’expérience du terrain et il savait que Heath avait déjà rencontré ce type de problème au moins une fois dans sa carrière, car Ben avait à l’époque assisté à l’intervention - il n’était encore qu’étudiant de la faculté en ce temps, mais l’image était parfaitement gravée dans sa mémoire. Alors, lâchant un dernier soupire et tentant de mettre au maximum sa fierté de côté, il frappa quelques coups contre le bois de la porte du bureau du docteur Wilson, poussant cette dernière une fois que ce dernier avait indiqué être présent dans la pièce. « T’aurais un instant à m’accorder ? » Les banalités passaient à la trappe, bien sur - il devait bien l’avoir déjà croisé au moins une fois dans les couloirs du service ou des blocs opératoires dans la journée, non ? Surement, il restait persuadé de l’idée -, alors que Ben refermait déjà la porte derrière lui sans attendre la réponse de son collègue. Il aurait quelques instants à lui accorder, puisque c’était toujours dans le sens de Ben que les choses se passaient d’ordinaire, il n’y avait pas de scénario envisageable où ce n’était pas le cas pour aujourd’hui.
≈ ≈ ≈ {trying to keep up to speed with you} crédit/(harley) ✰ w/ @Ruben Hartfield
Tu n’es pas superstitieux et pourtant, tu aurais dû savoir que voir le numéro d’une de tes ex-femmes s’afficher sur ton téléphone avant même d’avoir pu boire ton café était une mauvaise idée. Vraiment, tu aurais dû le voir venir. Pourtant, cela ne t’a pas empêché de décrocher. Tu ne l’expliques pas, voir le numéro de George déclenche quelque chose d’un peu pathétique et primaire chez toi. Tu ne sais pas quel neurotransmetteur se met à décharger dans toutes tes synapses ou même en quelle quantité pour provoquer une réponse aussi vive et aussi positive mais, c’est bien un phénomène qu’il faudrait étudier. Car la conversation n’a pas été plaisante, en plus de te reprocher de ne pas avoir envoyé un chèque, qui a bien été envoyé, elle te met sur le dos les dernières lubies de votre plus jeune fille India. Qui, visiblement, te ressemble un peu trop. Lui parler c’est comme s’adresser à un mur... ou juste repenser à nos années ensemble. Et cela a été suffisant pour que tu raccroches et pour te pourrir le reste de la journée. Toujours un plaisir de te parler, George, voilà ce que tu as marmonné avant de raccrocher, pas du tout sincère. Tu es d’une humeur assassine depuis et tous ceux qui ont tenté de t’approcher, en dehors de tes patients, ont eu le droit à des monosyllabes, des regards hautains ou une simple phrase pour dénoter leur incompétence. C’est de cela que tu es fait, alors pourquoi changer la formule, n’est-ce pas ? Désormais terré dans ton bureau, tu dois lire un rapport chiant et barbant à propos du budget de l’hôpital, en prévision d’une réunion tout aussi banale et minable. Autant dire que tu n’es pas concentré, que tu relis plusieurs fois la même phrase et que tu maudis tous tes patients de ne pas avoir besoin de toi là tout de suite. C’est toujours ainsi, il y a soit quatre urgences à régler, soit le semblant de calme te rappelle que tu n’es censé intervenir lorsque tout va mal. Quelle ironie vraiment. On tape à la porte, tu te redresses, tu pousses la pile de papier dans une autre direction, ravi d’avoir une distraction. “C’est ouvert.” Que tu annonces au nouveau venu. Le léger soulagement qui était arrivé repart très rapidement quand ton regard clair se pose sur Hartfield et son air perdu. Tu roules des yeux, tellement fort que cela doit s’entendre à des kilomètres. Il mériterait que tu lui envoies ton agrafeuse à la figure, parce qu’il te fait déjà perdre ton temps avec son interrogation débile. “Je vais te répondre avec une autre question : est-ce que tu es perdu ?” Tu penches la tête sur le côté, battant des cils dans la direction de Ruben, presque comme un message en morse qui voudrait dire : dégage, mon dieu, dégage. Non, tu ne le caches pas, tu n’as pas le très jeune docteur dans ton cœur. Pourquoi... déjà pourquoi pas ? Il en faut beaucoup pour t’impressionner et au lieu d’accepter son sort de simple interne à l’époque, d’accepter que tu en sais plus que lui et qu’ici, c’est chez toi et pas chez lui, il a répliqué. Pire, il est en train de faire son nid. Une erreur selon toi. Si tout ça dépendait de toi, tu l’aurais forcé à exercer ailleurs, juste pour lui faire les pieds et lui rappeler à quel point tu es important. “Non parce que ce n’est pas dans mes jupes que tu viens te perdre d’habitude... et vu que je n’ai ni l’envie, ni la patience de prétendre être intéressé par ce que le Docteur Hartfield veut bien partager avec moi...” Son titre sonne comme une insulte entre tes lèvres et c’est tant mieux, c’est le but de la manœuvre. Ce qui est fait maintenant, et ça t’a occupé pendant quoi ? Trente secondes, parfait, Ruben peut faire demi-tour, cela te fait cinq points de plus, vous reprendrez les hostilités demain. Tu fais un signe de tête vers la porte, ajoutant un : “Bye.” que tu coupes en deux, le timbre de ta voix faussement enjoué, ton regard se reportant déjà sur le dossier abandonné. Qui parait soudainement très intéressant. Comme quoi, il aura été utile ce Hartfield.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« C’est ouvert. » Heureusement, tant mieux, les deux en même temps - de toutes façons, la main de Ruben était déjà sur la poignée de la porte et tournait cette dernière pour déverrouiller le pan de bois, qu’importe ce qu’aurait été la réponse de Heath de l’autre côté, à l’intérieur du bureau. S’il avait fait jusqu’à l’effort de frapper à la porte de son bureau, il était hors de question que cette dernière se trouve fermée et donc la réponse à sa question inaccessible par la même occasion. Qu’importe ce que son arrivée en ces lieux provoquaient d’ailleurs chez son aîné; il avait vu, qu’il avait levé les yeux au ciel comme si cela allait permettre de l’achever plus vite. Que Heath se tranquillise: le plaisir était partagé présentement, entre les deux hommes. « Je vais te répondre avec une autre question : est-ce que tu es perdu ? » Ce fut au tour de Ben de soupirer lourdement sans même s’en cacher. « C’est ça, mes pas m’ont mené par instinct jusque ton bureau: c’est ton jour de chance. » Il n’existait aucun scénario où se retrouver en tête à tête avec Wilson pouvait s’apparenter à une quelconque chance, et bien sûr que ce dernier saurait décerner l’ironie dans la voix du jeune chirurgien. « Non parce que ce n’est pas dans mes jupes que tu viens te perdre d’habitude... et vu que je n’ai ni l’envie, ni la patience de prétendre être intéressé par ce que le Docteur Hartfield veut bien partager avec moi... » Il était possible de couper les cordes vocales sans endommager le reste de l’anatomie, Heath voulait-il devenir cobaye pour les nouveaux internes du semestre ? Ruben pouvait glisser son nom dans les suggestions, s’il fallait, vraiment. « Bye. »
Étirant lentement un petit sourire, le regard apposé sur le visage de son aîné, Ben finit après un instant de silence par parcourir les quelques mètres qui le séparait du fauteuil le plus proche du côté opposé à Heath derrière le bureau. Attrapant le dossier de ce dernier, il fit glisser l’assise avec une lenteur appréciée seulement de lui sûrement avant de poser son postérieur sur cette dernière. « Tu sais, c’est pas dans tes jupons que je suis venu pleurer en premier lieu. Mais même Léon m’a renvoyé vers toi, et comme j’ai confiance en lui, qui semble avoir confiance en toi… » C’était là la seule raison qui pousserait le jeune chirurgien à se réfugier dans le bureau d’un homme qui le débectait depuis son premier jour d’internat - il avait oublié les raisons, laissant ces derniers devenir des habitudes plutôt que des excuses. « Alors tu vas devoir prétendre à peu près quelques minutes que je suis au moins aussi intéressant que toi. » Selon les points de vue, Ben était plus intéressant que Heath - le sien en premier lieu. Mais comme il avait besoin d’un service de sa part, il avait plutôt intérêt à le caresser dans le sens du poil. Bien sûr que ce n’était en rien la situation qu’il idéalisait, qu’il aurait préféré s’en sortir seul ou au pire avec l’aide de Léon, en aucun cas en devant se plier à l’exercice de faire les yeux doux à Wilson. Presque: plutôt se couper une main que d’en arriver là; mai comme ses mains étaient ses outils les plus précieux… Rapprochant sa chaise du bureau, Ruben glissa son dossier sous le regard du chirurgien, passant outre le fait qu’il était déjà en train de lire une autre pile de documents et qu’il lui avait fait comprendre qu’il pouvait cordialement prendre la porte. « Ça me fait mal de l’imaginer, alors ça va m’arracher de le dire, mais j’ai pas trop le choix: j’ai besoin d’un coup de main. » Le regard de Ben portait présentement un sérieux qui lui était propre, celui qu’il endossait lorsque la situation était assez intéressante et/ou importante pour qu’il alloue un comportement différent à cette dernière. Cela signifiait aussi que s’il avait revêtu ses dernières paroles d’un certain humour et sarcasme, il considérait que cette partie là était de côté désormais, et il s’attendait à ce que ce soit naturellement le cas pour Heath aussi. « Et j’ai malheureusement personne d’à moitié aussi bien qualifié que toi pour me donner ce coup de main. » Si même Leon, si même le docteur Barnes ne pouvait pas lui être utile et le referait à l’un de ses confrères, cela n’était pas fait dans le vent. Presque, Ruben avait l’impression que son mentor se vengeait envers lui pour un quelque-chose dont il n’était pourtant pas au courant, à agir de la sorte. « Alors pour la deuxième fois, est-ce que t’aurais un instant à m’accorder ? » Son égo était en train de se faire boxer si fort qu’il y avait fort à parier que Ben ne reviendrait pas voir Heath de si tôt; c’était peut être le point positif de l’entrevue du jour: il laisserait Wilson tranquille quelques temps par la suite.
≈ ≈ ≈ {trying to keep up to speed with you} crédit/(harley) ✰ w/ @Ruben Hartfield
Tu lui as montré la porte au brun, avec tout le respect que tu peux conjurer pour une autre personne (à savoir très peu) et c'est généralement suffisant. Ceux qui insistent se font rares, parfois, tu n'as besoin que d'un sourire ou une inflexion de tes sourcils pour faire disparaître les gens et c'est quelque chose dont tu te sers... souvent. Oui, être un homme, blanc, âgé et hétérosexuel la plupart du temps peut avoir ses avantages et ce même si certains aiment se plaindre que toutes ces caractéristiques sont un frein à leur existence en ce moment. Cela ne te limite pas toi du tout et tu n'es pas vraiment surpris quand Ruben ne part pas. Tu t'y attendais et une toute petite partie de toi se réjouit un peu parce que la joute verbale peut continuer. Parfait, tu n'en étais même pas à deux sur l'échelle de l'insulte, tu n'y peux rien du tout si le gamin est maso ou qu'il veut t'écouter parler. Tu as une voix qui porte, tu le sais et lorsque Ruben trouve une chaise et s'installe, ton regard abandonne totalement le rapport que tu prétendais lire pour se fixer sur le très jeune docteur et son sourire. Il a la tête de quelqu'un qui devrait te servir de punching-ball, sincèrement, cependant, il continue de brailler et okay... tu mords à l'hameçon, sa leçon quotidienne sera un peu plus longue que d'habitude. "Et par confiance, tu veux dire un respect mutuel, parce que contrairement à certains, j'ai fait mes preuves, j'ai des années d'expérience, une position respectable et je ne suis pas un pauvre arriviste.... C'est ce que tu voulais dire, non ? Mais je t'en prie, continue." Que tu interjectes très rapidement, avec un sourire similaire à celui de Ruben sur le visage. Et tout le monde le sait au St Vincent qu'il y a du favoritisme, tout le monde se presse pour être le protégé de un tel et un tel... toi ? Tu laisses les internes batailler à un moment précis de l'année, surtout en été, parce qu'il faut bien quelqu'un pour aller chercher ton café et tes lunettes de soleil. Et apprendre. Alors Leon fait ce qu'il veut, vraiment, tu n'as jamais critiqué cela, le problème, dans son entièreté, c'est Ruben. Que tu dois soudainement trouver intéressant et cela t'arrache un léger rire."Ru-Ru, personne n'est aussi bon acteur, personne." Et certainement pas lui, Ruben continue à prendre des libertés dans ton bureau, car il n'est pas venu avec les mains vides le bougre, il a un dossier, un patient en tête. Ouais, quelqu'un pourrait argumenter qu'il y a une vie en jeu, cependant, si c'était une urgence, l'autre débile te l'aurait fait savoir, vous ne seriez pas en train de tourner autour du pot. "Oh." Ruben est enfin direct et explique la raison de sa venue et ton sourire s'agrandit. Parce qu'il vient de le dire, il a besoin de ton aide, pas celle de Leon, pas celle d'un autre neurochirurgien, mais bien la tienne, c'est ton expertise qu'il lui faut et pas une autre. Qu'est-ce que tu avais dit sur ta mauvaise journée déjà ? Correction, c'est une excellente journée. Tu le laisses mariner dans un silence relatif pendant quelques secondes, tu as l'audace de soupirer profondément, avant de bien t'appuyer contre le dossier de ta chaise, les bras croisés sur ta poitrine. Ruben est dans une impasse et il a besoin de ton aide, on t'excusera si tu en profites juste un tout petit peu. Tu finis par hocher la tête, ta main droite allant vers le dossier, pour le lire, de toute évidence et aider un autre collègue pour sauver une vie, améliorer le quotidien de quelqu'un et blablabla... "J'imagine que ce n'était pas du tout facile pour toi de l'admettre ou même de me le dire. Cela dénote d'une certaine maturité émotionnelle et peut-être même un développement personnel dans le bon sens. Je devrais vraiment prendre exemple sur toi, Ruben, vraiment." Tu dis cela avec toute la sincérité que tu peux conjurer, presque sérieux pendant quelques secondes, le dossier est juste là, mais tu ne le saisis pas, tu éclates de rire la seconde suivante, posant ton index sur la pile de papiers qu'il a ramené avec lui. "... Nan je déconne. Putain, peut-être que je le mérite cet Oscar." Tu lui renvoies un clin d'œil à Ruben, parce que même dans un moment pareil, tu vas rester toi, ça ne changera jamais. "Qu'est-ce que je peux faire pour vous Docteur Hartfield ? Oh et garde à l'esprit que rien n'est gratuit dans ce monde, si je t'aide, tu vas me devoir quelque chose. Et pour anticiper ta surprise, ton air de jeune pucelle apeurée et ta prochaine question : oui, je suis sérieux."
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Il se doutait bien qu’il dérangeait dans le décor en cet instant, Ruben, mais honnêtement ce n’était pas quelque-chose qui allait l’empêcher d’aller au bout de la raison qui l’avait poussé à se rendre dans le bureau de Wilson aujourd’hui. C’était bien le contraire: maintenant qu’il avait montré son minois ici, qu’il s’était forcé à se déplacer jusque là, il n’allait pas faire demi-tour maintenant juste parce-que Heath face à lui ne semblait pas très enclin à l’écouter parler. Ruben avait cependant compris depuis quelques temps désormais qu’il fonctionnait à l’admiration, pensant qu’il était le plus haut placé dans son domaine et surtout celui envers qui les autres devraient tourner leur regard sans jamais le déranger, cependant. A contre coeur, s’il le fallait, le plus jeune des deux chirurgiens irait donc jusqu’à le caresser dans le sens du poils - son égo mettrait quelques temps à s’en remettre, mais il pouvait le faire, malgré la sensation d’être de retour aux années internat avant qu’il n’ait l’appui sans faille de Leon à ses côtés.
Leon, qui lui avait planté un couteau dans le dos aujourd’hui en l’envoyant voir Heath sans même tenter de lui donner un coup de main; soit-disant qu’il n’était pas la bonne personne pour répondre à ses questions, à d’autres. « Et par confiance, tu veux dire un respect mutuel, parce que contrairement à certains, j'ai fait mes preuves, j'ai des années d'expérience, une position respectable et je ne suis pas un pauvre arriviste.... C'est ce que tu voulais dire, non ? Mais je t'en prie, continue. » Dans bien d’autres circonstances, peut-être que ce type d’intervention alors qu’il était en train de parler aurait pu faire sourire Ruben d’un véritable rictus, mais de celui forcé qu’il se retrouvait à porter en cet instant, laissant quelques secondes de silence s’installer alors qu’il se retenait d’insulter Heath; il n’y avait pas idée de l’interrompre alors qu’il faisait tous les efforts du monde pour exposer son soucis à son ainé. « Je disais donc. » Il reprit son laïus, expliqua au chirurgien que si Ben faisait de son côté les efforts nécessaires pour que tout se passe pour le mieux aujourd’hui, il allait de son côté au moins devoir faire semblant de le trouver intéressant un instant pour qu’ils puissent travailler main dans la main. « Ru-Ru, personne n'est aussi bon acteur, personne. » Le Ru-Ru resta en travers de la gorge. « Je peux terminer ? S’il te plait ? » Pas qu’il perdait patience, mais le plus rapidement il serait sorti de ce bureau, le mieux il se porterait. Ils se porteraient, d’ailleurs, car c’était valable pour les deux hommes présents à se toiser, alors que Hartfield glissait le dossier avec lequel il était venu sous les yeux de Heath. Peut-être qu’avec le cas sous les yeux, il serait plus enclin à comprendre qu’il était sérieux en cet instant. « Oh. » Enfin.
Le silence à la suite de cette simple exclamation était de trop, en revanche; pas la peine de se la jouer dramatique de la sorte, surtout qu’un véritable cas, un véritable patient surtout était sur le sellette. Le sérieux emplissant le regard de Ruben devrait être assez convainquant, normalement, pour faire comprendre à Heath que son passe-temps favori n’était pas de lui l’embêter gratuitement - contrairement à ce qu’il laissait supposer depuis que Ben avait frappé à la porte. L’ainé finit par attraper le dossier, y jeter un coup d’oeil, par hiver la tête. « J'imagine que ce n'était pas du tout facile pour toi de l'admettre ou même de me le dire. Cela dénote d'une certaine maturité émotionnelle et peut-être même un développement personnel dans le bon sens. Je devrais vraiment prendre exemple sur toi, Ruben, vraiment. » Oh, il avait beau y mettre tous les efforts du monde, il n’était pas dupe - le rire qu’il laissa aller rapidement à la suite prouva qu’il avait encore une fois de plus raison. « ... Nan je déconne. Putain, peut-être que je le mérite cet Oscar. » Et au clin d’oeil qu’il lui envoya, Ben leva légèrement les yeux au ciel.
« Qu'est-ce que je peux faire pour vous Docteur Hartfield ? Oh et garde à l'esprit que rien n'est gratuit dans ce monde, si je t'aide, tu vas me devoir quelque chose. Et pour anticiper ta surprise, ton air de jeune pucelle apeurée et ta prochaine question : oui, je suis sérieux. » Pendant un instant, et même plutôt deux en réalité, Ruben laissa son regard apposé sur le visage de Heath sans ajouter mot. Il ne laissa pas la moindre expression ressemblant à celle d’une jeune pucelle apeurée traverser ses traits, car contrairement à ce que Wilson pensait, il n’était pas tant que ça surpris que ce soit un donné pour un rendu, avec lui. « Je me serais inquiété pour ta santé si tu m’avais pas dit ça. » Le sourire, poli mais surtout étriqué qui ornait ses lèvres, était à l’image du comportement qu’il adoptait depuis qu’il était arrivé dans le bureau de son collègue une poignée de minutes plus tôt. Laissant quelques secondes supplémentaires s’écouler, pesant une dernière fois le pour et le contre, Ruben se maudit d’avance avant de reprendre la parole. « J’ai pas trop le choix pour cette fois, alors tu m’enverras ta facture. » Promis, il aurait préféré réussir à s’en sortir seul, mais malheureusement la vie d’un patient était en jeu et il ne pouvait risquer quoi que ce soit dans ces conditions. Se rapprochant, avançant ses fesses sur le bord de la chaise sur laquelle il était assis, il tendit son bras pour tapoter de l’index l’une des parties d’un IRM, soupirant légèrement. « Ca, c’est la tumeur que je dois retirer. » Jusque là, rien de nouveau sous le soleil. Il tourna la page, montrant l’angiographie de la masse. « Et c’est ce sac de noeuds là qui me pose problème. » Et c’était exactement pour cette raison là que malheureusement, Leon l’avait orienté vers Heath même si Ruben avait deviné depuis le jour un qu’il allait devoir courber l’échine pour demander de l’aide au chirurgien. « Et j’arrive pas à trouver un plan d’attaque pour réussir à retirer la tumeur sans tout foirer au niveau vasculaire. » Se relevant des clichés, son regard s’apposa dans celui de son aîné. « C’est ta spécialité, et je sais que t’as déjà opéré des cas similaires: je t’ai vu faire quand j’étais encore externe. » Ce qui lui semblait être une autre vie en arrière. Dans tous les cas, il avait besoin de l’expertise de Wilson, et il ne lui ferait pas le plaisir de le répéter à haute voix une nouvelle fois: il avait besoin de son aide.
≈ ≈ ≈ {trying to keep up to speed with you} crédit/(harley) ✰ w/ @Ruben Hartfield
"Ne t'inquiète pas, il y aura une facture et elle sera salée... du coup, vas-y accouche..." La réplique est dite avec un sourire sur ton visage, tu pourrais en rajouter, lui dire que oui, tu as des cheveux blancs, mais non, tu n'es pas sénile. Pas encore du moins, sinon, tu ne pourrais pas aller au bloc, tu ne seras pas aussi créatif quand il s'agit de le rabaisser ou de lui expliquer la vie. Tu es encore des belles années devant toi, que ce soit dans la vie de tous les jours ou au bloc opératoire, et encore heureux, le jour où tu seras incapable de tenir un scalpel correctement, tu te tireras sûrement une balle en plein dans le lobe fronte mais... ce n'est pas le problème du jour, non, le problème du jour, Ruben te le donne avec son dossier et ses images plus qu'intéressante. "... Ouais un cas similaire mais... laisse-moi voir..." L'angiographie en révèle un peu plus et tu te penches pour observer tout ça de plus près et voir de quoi il en retourne. Tu restes silencieux alors qu'il parle le gamin, te rappelle les cas importants et similaires que tu as traités de la sorte et non, tu n'as pas oublié. Là, ce n'est pas l'arrogance qui parle, c'est la vérité, les risques sont élevés dans le métier que tu fais et aucun cas n'est vraiment anodin. Certains se démarquent plus que d'autres dans ton esprit, comme aujourd'hui et tu hoches la tête, toujours silencieux, à la recherche de référence et d'images et de mouvement précis dans ton esprit. Non, ça ne te ressemble pas d'être silencieux en sa présence, mais c'est bien parce qu'il te faut penser avant de lui donner une réponse. La courte réponse ? Bonne chance Ruru, sincèrement, l'opération, s'il décide de procéder, ne va pas être jolie ou simples, demande beaucoup de technique et les chances de réussite sont minimes. Mais, ce n'est pas impossible et c'est bien pour cela qu'il est là. Tu finis par reculer, bien appuyé sur ta chaise après un silence qui est long pour toi, ton regard croisant celui du jeune homme. "Faut que tu m'en dises plus sur ton patient et sur ce que tu lui as déjà dit, promis, et la famille, dans quel état tout le monde est..." Parce que cette affaire est compliquée, qu'il faut les préparer à un échec possible, oui, vous êtes là pour sauver des vies, mais vous n'êtes pas des magiciens ou des dieux. Ça, c'est le genre de discours que tu as pour la frime, mais pas devant tes patients."Parce que ouais, c'est un joli sac de nœuds que tu as là, et si tu retires la tumeur, même en étant super précis, tu risques de couper des vaisseaux sanguins et on sait tous les deux que je parle en quoi... nanomètre ?" Et même moins, les gens ne réalisent même pas à quel point tu es doué, ou ce que tu fais est précis, tu ne peux pas trembler, pas flancher ou même respirer trop fort, la moindre déviation peut ruiner une vie pour de bon. Tu le fixes toujours, tapant du doigt sur les images toujours sur ton bureau, avant de poursuivre. "T'as deux problèmes qui vont apparaitre quand tu seras au bloc... Déjà, à la seconde où tu touches à la tumeur, il va y avoir du sang, c'est inévitable. Mais le souci, c'est que ce sera partout, beaucoup et rapidement, ce qui peut rendre l'opération complètement impossible et ça en quelques secondes mais aucun moyen de le savoir avant d'être là-dedans, tu peux faire toutes les IRM et images du monde, ça en dit très peu au final." Et cela t'es déjà arrivé de perdre des patients comme cela, oui, l'hémoglobine est précieuse, mais au bloc ? Elle peut t'empêcher d'agir et te forcer à devoir reculer, ce n'est pas plaisant comme situation, personne n'aime se sentir démuni, mais c'est la réalité. "Si par un miracle, tu réussis à retirer une grosse partie de la tumeur, sans causer plus de dégâts... et que tu gères l'hémorragie, il va falloir que tu crées un nouveau réseau sanguin, à partir des vaisseaux déjà présents. Et rapidement, parce que la zone où était la tumeur ne pas rester sans oxygène trop longtemps, donc ça sera une vraie course contre la montre." Un cas épineux, plus qu'épineux, et vu qu'il a déjà couru, tu lui donnes sa carotte et une possible solution."Il y a une solution... un peu risquée, mais je l'ai déjà fait, tu pourrais juste... arrêter l'irrigation toi-même avant l'opération, créer une sorte d'embolie cérébrale artificielle, ce qui te donnerait très exactement cinq minutes pour faire ce que tu as à faire." Plus ou moins, est-ce une solution de choix ? Non, du tout, c'est toujours aussi risqué et certains médecins diraient à leur patient de bien profiter de leur dernier instant et c'est tout. "Ce n'est pas impossible, et comme tu l'as dit, tu connais quelqu'un qui a déjà traité ce genre de cas et qui l'a déjà fait." Tu te pointes avec tes deux pouces, retrouvant ton sourire la seconde suivante, son cas est intéressant, tu n'auras pas besoin de lui envoyer ton agrafeuse à la figure... Enfin, pas aujourd'hui. "Mais c'est ton patient, ton cas... à toi de me dire si tu te sens à la hauteur." Sa décision et sa responsabilité, que tu penses amèrement en faisant glisser les images dans sa direction. Parce qu'il est bien là pour apprendre le gamin, non ?
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Ne t'inquiète pas, il y aura une facture et elle sera salée... du coup, vas-y accouche... » Ce n’était pas sur ces paroles là que Ben avait besoin qu’il se penche, qui se devaient d’être intéressantes même à ses yeux. Il savait que Heath adorait saisir avec une application toute particulière les opportunités qui s’offraient à lui pour de moquer de son cadet - et ce depuis qu’il avait commencé à évoluer dans le même domaine de chirurgie que lui -, mais aujourd’hui Ruben avait besoin d’un réel coup de main et d’un peu de sérieux. Qui plus était, il était presque prêt à naviguer à travers cette entrevue en se retenant de faire trop de commentaires, ce qui n’était pas dans ses habitudes lorsqu’il se trouvait au contact de son collègue; même si le rôle du supérieur se mettait bien sur en application entre eux, cela n’avait jamais empêché le plus jeune des deux de savoir lui rendre la monnaie de sa pièce. Aujourd’hui, il serrerait les dents un peu plus longtemps, et profiterait de la prochaine fois qu’ils se croiseraient pour étaler une double dose. « ... Ouais un cas similaire mais... laisse-moi voir... » Wilson montrait de l’intérêt, même s’il pouvait se trouver être minime, et c’était tout dont Ben avait besoin aujourd’hui; alors, sans râler il lui laissa prendre complètement le dossier avec les clichés en mains pour que Heath puisse comprendre de quoi il parlait exactement.
Les minutes furent longues, emplies d’un silence chargé autant de réelle analyse que d’une tension ambiante entre eux. Les yeux de Ruben ne lâchaient pas le visage de son collègue, attendant qu’il daigne relever son regard vers lui pour lui donner son avis selon son point de vue. Il ne le formulerait pas à haute voix, bien sûr, mais le retour de Wilson sur cette affaire était important pour Ben: si même lui disait que c’était la plus stupide des idées que d’amener le patient sur la table opératoire, il n’en serait pas ravi mais le jeune homme arrêterait les procédures. Il aurait mal à l’égo de ne pas avoir la possibilité d’aller au bout de son entreprise, mais il fallait aussi savoir parfois faire un pas en arrière et prendre le recul nécessaire lorsque la chirurgie n’était pas ce qui pouvait sauver un patient mais qui aurait probablement plus de chances de le tuer. « Faut que tu m'en dises plus sur ton patient et sur ce que tu lui as déjà dit, promis, et la famille, dans quel état tout le monde est... » Soupirant, Hartfield croisa les bras sur son torse, son dos retrouvant le dossier du fauteuil dans lequel il était assis. « Ils sont tous au courant qu’il va y passer, chirurgie ou non. » Le résumé primaire était peut être un peu simple, mais cela ne l’empêchait pas de rester on ne pouvait plus véritable. « Je lui ai déjà annoncé qu’il lui restait quelques mois à vivre, tout au plus. Qu’effectivement, je pouvais me pencher sur son cas pour voir si une opération était possible mais que vu la complexité de la tumeur, il y avait de fortes chances que je puisse rien faire ou que si une opération était envisageable, elle puisse mal tourner. Il m’a quand même demandé de regarder, au cas où. Alors, me voici… » Autant parce-que son métier était avant tout de sauver des vies que parce-que l’idée du challenge lui donnait une dose d’adrénaline qu’aucune autre situation ne pouvait lui procurer, bien sûr que Ruben s’était penché sur la question. Cette dernière l’ayant conduit jusqu’au bureau de Heath aujourd’hui, puisqu’il y avait de fortes chances pour que lui détienne effectivement de véritables variables importantes pour son cas. « Parce que ouais, c'est un joli sac de nœuds que tu as là, et si tu retires la tumeur, même en étant super précis, tu risques de couper des vaisseaux sanguins et on sait tous les deux que je parle en quoi... nanomètre ? » Il soupira, serrant les dents. « Je sais, oui. »
« T'as deux problèmes qui vont apparaitre quand tu seras au bloc... Déjà, à la seconde où tu touches à la tumeur, il va y avoir du sang, c'est inévitable. Mais le souci, c'est que ce sera partout, beaucoup et rapidement, ce qui peut rendre l'opération complètement impossible et ça en quelques secondes mais aucun moyen de le savoir avant d'être là-dedans, tu peux faire toutes les IRM et images du monde, ça en dit très peu au final. » « Si par un miracle, tu réussis à retirer une grosse partie de la tumeur, sans causer plus de dégâts... et que tu gères l'hémorragie, il va falloir que tu crées un nouveau réseau sanguin, à partir des vaisseaux déjà présents. Et rapidement, parce que la zone où était la tumeur ne pas rester sans oxygène trop longtemps, donc ça sera une vraie course contre la montre. »
« Il y a une solution... un peu risquée, mais je l'ai déjà fait, tu pourrais juste... arrêter l'irrigation toi-même avant l'opération, créer une sorte d'embolie cérébrale artificielle, ce qui te donnerait très exactement cinq minutes pour faire ce que tu as à faire. » A ces mots là, si Ben était resté silencieux jusque maintenant, se contentant bien malgré lui d’hocher la tête de temps à autres car ne pouvant faire autre chose qu’être d’accord avec Heath, cette fois-ci il écarquilla quelque peu les yeux. Oh, bien sur en réalité il avait déjà entendu parler et même étudié cette technique; ce n’était pas pour autant qu’il s’était imaginé l’utiliser un jour. « Pardon ? » - « Ce n'est pas impossible, et comme tu l'as dit, tu connais quelqu'un qui a déjà traité ce genre de cas et qui l'a déjà fait. » Wilson en profita pour se jeter des fleurs tout seul, et dans toute autre situation cela aurait fait lever les yeux au ciel à Ben. Aujourd’hui, il était désormais trop concentré sur qu’il venait de lui dire, ce que cela impliquait, les solutions qui s’étalaient désormais devant ses yeux et le travail que ces dernières allaient demander - bien d’autres auraient déjà abandonné le projet à ce moment là, tant le flux d’informations était important en cet instant entre les neurones de Hartfield et pouvait se retrouver être écrasant. Ce n’était pas son cas, bien sûr: lui, il venait de passer d’un cas désespéré à potentiellement quelque-chose de grandiose.
« Mais c'est ton patient, ton cas... à toi de me dire si tu te sens à la hauteur. » Focalisant son attention de nouveau sur son ainé, sortant de ses pensées, Ben eut un petit rire à ce moment là, ramassant les papiers du dossier que Heath lui rendait. « Mon patient, mon cas… mais t’es le seul à savoir pratiquer cette technique dans le coin, alors si j’opte pour cette solution là, tu vas être obligé de t’impliquer un minimum. » Parce-que c’était ça aussi désormais, le sous-entendu de toute cette histoire: maintenant que le chirurgien lui avait fait miroiter une solution dont lui seul au sein de l’hôpital connaissait les tenants et aboutissants, Ruben n’allait pas avoir d’autre choix que de puiser dans son savoir pour s’en sortir, s’il choisissait d’opérer - et bien sûr que cela était désormais on ne pouvait plus tentant. Il finit par pincer les lèvres, par soupirer un brin, secouant son visage dans la foulée. « D’habitude, j’aurais pas hésité à te dire que je suis à la hauteur. Là, avec à peine quelques mois pour tout mettre en place… Le temps d’apprentissage, de préparation, d’entraînement pour savoir maitriser rien que ce genre de sutures si rapidement… » Il soupira de nouveau, s’en voulant déjà d’avance de la question qu’il s’apprêtait à poser à Heath; son ego était le premier touché par toute cette démarche, son amour-propre suivant de très - trop - près, alors qu’il les repoussait tous les deux le plus loin possible au nom de la médecine, du savoir, et in fine bien sur parce-que la vie d’un patient était en jeu. « Tu penses que c’est de la folie ? Honnêtement. Si tu me dis que je serais idiot de penser à avoir la moindre chance, j’abandonne et me range à ton avis. » Il longerait les couloirs dans l’ombre et enverrait ses internes faire le sale boulot auprès de Wilson pendant les six prochains moins minimum pour ne pas avoir à voir de nouveau son échec dans le regard du chirurgien, mais il se rangerait à son avis d’expert sur la question.
≈ ≈ ≈ {trying to keep up to speed with you} crédit/(harley) ✰ w/ @Ruben Hartfield
"Obligé carrément ? C'est un mot avec beaucoup de syllabes, fais gaffe à ce que tu dis gamin, on pourrait presque croire que tu me donnes un ordre et pas que tu demandes une faveur." Tu commentes, avec un battement des cils et un sourire impeccable sur le visage, sachant exactement où Ruben veut en venir. Techniquement, vous devez aider tout le monde, après tout, c'est bien ce qu'être médecin sous-entend, et vous êtes là pour sauver des vies et blablabla... c'est la théorie. Sauf que Ruben n'imagine même pas à quel point tu te fous de tout ça et comment tu pourrais le virer de ton bureau à la seconde où tu décides que tu t'ennuies. Il a de la chance que tu le trouves particulièrement intéressant aujourd'hui. Tu résistes à l'envie de rouler des yeux quand il te parle de son quotidien et tu le fixes pendant une longue seconde alors qu'il parle enfin comme un médecin avec des années et des années d'expériences. Parce que c'est aussi ça sauver des vies, savoir quand dire non, considérer toutes les options et savoir que l'on peut se tromper. Il a gagné quelques années de plus en cinq minutes de conversation le Ruben, un peu plus et tu pourrais le complimenter. Enfin... presque. Le petit garçon paumé refait son apparition la seconde suivante, est-ce le moment où tu lui donnes un chocolat chaud et un autocollant proclamant good job juste parce qu'il a essayé ? Tes propres enfants n'ont pas le droit à un tel traitement... "Je suis toujours honnête, ça tu le sais." Surtout avec lui, surtout si ça peut lui faire les pieds en réalité. "Et ouais putain, c'est de la folie, statistiquement parlant ? Que ce soit toi ou moi au bloc, il y a plus de chance que ton patient y passe sur la table qu'autre chose." Oui, tu connais la technique, mais ça, ce sont des hypothèses, du vent comparé à ce qui va et ce qui peut se passer une fois que vous serez au bloc. Il le sait, tu le sais, est-ce qu'il est là parce qu'il a besoin qu'on le secoue et lui fasse entendre raison ? "Une personne sensée te dirait de ne même pas y penser, de renvoyer ton patient chez lui pour qu'il passe ces derniers mois confortablement, entouré de sa famille et de ses proches." Et tu dis cela avec beaucoup de dédain, la perspective d'une existence tranquille ? C'est… chiant, voilà comment tu le décrirais et Ruben n'est pas là pour qu'on lui dise d'être raisonnable, c'est lisible sur son visage. "Mais heureusement pour toi, tu es dans mon bureau." Et s'il y a la moindre chance de prolonger la vie du patient, de transformer le quelques mois en quelques années... pourquoi pas ? Le patient semble être conscient des risques, que ce soit une opération ou juste traverser la rue pour aller prendre un café, il y a toujours des chances d'y passer, ça, pas besoin d'avoir ton âge pour le savoir. "Je pourrais t'apprendre comment faire et si ça t'intéresse, parce que j'étais sérieux, c'est ton patient et ça, eh bien, c'est le genre de cas qui détermine si tu seras là dans dix ans ou si tu vas te ranger et finir médecin généraliste dans un coin paumé, à expliquer aux résidents du coin que non, le Vicks ne guérit pas tout." S'il veut faire dans le simple, il peut laisser tomber, il peut te refiler le cas et se contenter de t'assister au bloc, ou même juste de regarder avec le reste des curieux qu'il y a toujours dans ce type d'opération plus que risquée. C'est sa décision et tu sais d'expérience que c'est le genre de décision qui vient avec son propre lot de regrets et de déceptions. "Mais ça va nécessiter un minimum de rigueur, probablement une grande partie de ton temps libre et de m'écouter. À la lettre, parce que là oui, pour le coup, ce n'est pas juste mon ego qui parle... j'en sais plus que toi." On t'a déjà fait remarquer que tu n'avais pas vraiment de second ou de successeur ici, au St Vincent, ouais, il y a bien un autre Docteur Wilson, ton fils, qui se balade par ici mais... ça te fait toujours rouler des yeux et son choix de médecine généralisée est plus que douteux. Apprendre ce que tu sais faire à Ruben Hartfield n'est pas ton premier choix, cependant, tu savais déjà que cette journée était un peu bizarre, tu n'es plus à ça près.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Obligé carrément ? C'est un mot avec beaucoup de syllabes, fais gaffe à ce que tu dis gamin, on pourrait presque croire que tu me donnes un ordre et pas que tu demandes une faveur. » Se retenant de lever les yeux au ciel, Ruben se laissa grincer des dents tout de même. Il se fichait de lui en plus, le bougre - et avec le sourire -, alors qu’ils attaquaient la partie on ne pouvait plus sérieuse de leur discussion. « T’as très bine compris ce que je voulais dire. » Il n’aimait déjà d’ordinaire pas vraiment se répéter, mais devoir le faire quand il demandait de l’aide, c'était encore pire. « Si c’est un cas sur lequel t’aurais pu intervenir et que tu le fais pas, c’est pas que moi qui vais être pointé du doigt. » Que cela plaise ou non à Heath: à partir du moment où il était mis au courant de l’affaire et où son aide était demandée, s’il n’agissait pas dans la limite de ses compétences, il mettait volontairement en danger le patient.
Après, cela pouvait changer s’il disait clairement à Ruben que c’était là une idée complètement loufoque et que poursuivre en direction de la chirurgie était une erreur; même si cela ne plairait pas au plus jeune, il se plierait à l’avis de son ainé parce-que ce dernier avait plus d’expérience dans le domaine et déjà opéré avec ces techniques là par le passé. Lui était encore aux prémices de tels résultats, même si cela lui faisait mal de l’admettre, il en était conscient. En tous cas, il savait présentement avouer qu’il n’était pour le moment pas encore à la hauteur de la tâche qui lu incombait. Alors désormais, le regard relevé dans celui de Wilson, il attendait que celui-ci daigne lui donner son avis sur la question: devait-il opérer, passer la main, laisser tomber ? « Je suis toujours honnête, ça tu le sais. » - « J’avais cru comprendre, oui. » Ce n’était toujours pas par gaité de coeur qu’il avouait ça non plus. « Et ouais putain, c'est de la folie, statistiquement parlant ? Que ce soit toi ou moi au bloc, il y a plus de chance que ton patient y passe sur la table qu'autre chose. » Il pinçait déjà des lèvres, Ruben; bien sur que ce n’était pas vers cette finalité là qu’il espérait aller en discutant avec Heath. « Une personne sensée te dirait de ne même pas y penser, de renvoyer ton patient chez lui pour qu'il passe ces derniers mois confortablement, entouré de sa famille et de ses proches. » Soupirant presque, il se laissa lentement retomber le dos contre la chaise dans laquelle il s’était installé une poignée de minutes plus tôt. Il s’apprêtait à dire à haute voix qu’il était surement fou alors de penser que cela aurait pu se faire, qu’ils avaient une seule fenêtre de tir pour réussir et que bien sur il s’était vu la saisir; son ainé le devança en reprenant la parole avant qu’il n’ait le temps de faire le moindre commentaire. « Mais heureusement pour toi, tu es dans mon bureau. » Alors bien sur, ce fut un regard plein d’espoir qu’il posa dans celui du neurochirurgien face à lui. En une seule phrase, il était revenu des années en arrière, lorsqu’il découvrait avec passion la spécialité qu’il savait d’avance allait le faire vibrer pour le reste de sa carrière. Parce-que rendre l’impossible possible avait ce petit quelque-chose en plus, ce goût d’interdit dont il ne pouvait désormais plus se passer.
Et il devait s’en rendre compte, Heath, qu'il était en train de lui servir sur un plateau d’argent - sur lequel était posée une petite note où il n’avait plus qu’à apposer sa signature pour vendre son âme au diable. « Tu penses que ça peut se faire alors. » C’était ce qu’il était en train de lui dire, entre les lignes, non ? Que c’était de la folie mais de la folie à laquelle il fallait gouter ? « Je pourrais t'apprendre comment faire et si ça t'intéresse, parce que j'étais sérieux, c'est ton patient et ça, eh bien, c'est le genre de cas qui détermine si tu seras là dans dix ans ou si tu vas te ranger et finir médecin généraliste dans un coin paumé, à expliquer aux résidents du coin que non, le Vicks ne guérit pas tout. » Bien sur qu’il eut un petit rire amer en cet instant Ben: comme s’il n’avait pas déjà compris les enjeux qu’engendraient ce type de cas. Il n’aurait pas sacrifié son égo et son amour propre pour trainer sa carcasse jusque dans son bureau si ce n’était pas le cas. Il savait que Heath en doutait, mais pour lui c’était une évidence: bien sur qu’il serait encore là dans dix ans. « Mais ça va nécessiter un minimum de rigueur, probablement une grande partie de ton temps libre et de m'écouter. À la lettre, parce que là oui, pour le coup, ce n'est pas juste mon ego qui parle... j'en sais plus que toi. » Alors, il laissa un long et lourd soupire s’échapper d’entre ses lèvres.
Parce-que la réponse qu’il allait fournir à son collègue allait surement être la chose la plus dure qu’il n’ait jamais dite à quelqu’un - et pourtant, dans ce domaine là, il savait en sortir certaines qui n’étaient pas toujours adaptées et qui plus était, il était habitué à annoncer de mauvaises nouvelles. Là, c’était différent, parce-que cela mettait sa carrière et son apprentissage en jeu sur bien des niveaux, tant nombreux étaient ces derniers que s’il s’y penchait un brin de trop il aurait surement la tête qui tourne en cet instant. Il préféra ne pas y penser et se penchant, en avant, un air on ne pouvait plus sérieux sur le visage, il reprit enfin la parole. « Apprends moi. » Cela ressemblait presque à une supplication - il se donnait presque envie de vomir. « Qu’on soit clairs là-dessus: j’ai pas envie d’être sous tes ordres. » Parce-que ce n’était pas l’un de ceux de qui il souhaitait apprendre initialement, et qu'il avait déjà heureusement pour lui la protection d’un des plus grands neurochirurgien de l’état. S’il avait pu se le permettre, il ne serait d’ailleurs jamais venu jusqu’au bureau de Heath, se serait contenté de le croiser dans les couloirs à quelques occasions. Mais aujourd’hui il se trouvait dans un impasse, et il possédait la clef et la carte pour s’en sortir - alors Ruben courbait l’échine, apprenait à rentrer un brin les crocs. « Mais j’ai plus d’ambition que de rester là où j’en suis ou d’être rétrogradé en médecin de campagne, effectivement. Alors faut que je prenne des risques pour y arriver. » Il n’y avait pas d’autre définition: il prenait des risques conséquents en s’engageant dans cette voie là. « Alors montre moi, apprends moi, fais en sorte que je puisse pratiquer l’opération. Parce-qu’on soit d’accord aussi sur une chose: tu me dis que c’est faisable, c’est pas pour que je reste sur le banc de touche te regarder faire. Mon patient, mon opération. » Ruben haussa un sourcil presque provocateur en direction de Wilson. « J’ai besoin de la technique, tu peux me l’apprendre, mais j’ai pas besoin qu’on fasse à ma place. »
≈ ≈ ≈ {trying to keep up to speed with you} crédit/(harley) ✰ w/ @Ruben Hartfield
Non, tu n'avais pas prévu de tendre la main à Ruben (fucking) Hartfield en te levant ce matin. Il faut croire que ta conversation avec George a bousillé quelques connexions synaptiques là-haut, c'est la seule explication. Cela et le fait que même pour toi, tu es imprévisible, et quelque chose te dit que tu ne le regretteras pas. Du tout. Si le gamin accepte et qu'il réussit cette opération, ce sera un vrai miracle au niveau chirurgie, tu pourras bien préciser à qui veut l'entendre que c'est grâce à toi et que tu es un mentor génial. Ce qui sera par-fait auprès du reste de la direction du St Vincent et plus personne n'osera remettre en doute ton implication ou ta passion vis-à-vis de tout ça. Si c'est un échec ? Oh, tu feras tout pour le lui rappeler, quotidiennement, ce sera un plaisir d'appuyer exactement là où ça fait mal, de lui rappeler qu'il n'est pas taillé pour cela et qu'il devrait juste faire ses valises et partir de l'hôpital. Tu n'as absolument rien à perdre, le gamin en revanche ? Les enjeux sont plus importants, Ruben ne dit pas non, c'est tout le contraire et tu le fixes comme si tu le voyais pour la toute première fois. Parce qu'il fait un pas dans la cour des grands, parce qu'il n'a pas eu une once d'hésitation et c'est le genre d'attitude que tu aurais pu avoir il y a des années de cela. Oui, c'est un compliment, tu vas le garder pour toi et tu hausses les épaules, te redressant l'instant suivant. Tu en as assez d'être assis en réalité et tu marmonnes un : "Et je n'avais pas prévu de passer plus de cinq minutes à te parler aujourd'hui, comme quoi !" alors que l'autre médecin continue sur sa lancée. Tu comprends, plus qu'il ne l'imagine en réalité, vous avez beau être différents, la chirurgie ce n'est pas une spécialité faite pour les gens qui aiment vivre tranquillement et rester dans les cases. C'est tout le contraire. Tu restes silencieux une seconde de plus, tu croises les bras sur ta poitrine et ta main droite trouve ton menton. Tu pourrais lui apprendre, il aurait les meilleures chances au bloc, il y a bien quelques modèles 3D de cerveau que vous pouvez utiliser et au pire il y a toujours la morgue quelques étages plus bas. Certes, tout ça, ce ne sera pas comme les vraies conditions, mais ça lui donnera les meilleures chances. Tu y penses, à la meilleure façon de le préparer, de l'entrainer et vu que l'idée a commencé à se former dans ton esprit, tu n'as plus qu'une seule réponse à lui donner. "Okay Hartfield." Qu'il aille s'acheter un ticket pour la loterie après, c'est son jour de chance, et pas quelque chose que tu fais souvent."On va voir de quoi tu es fait." Vu qu'il parait qu'il a sa place ici et blablabla... tu ne l'as jamais vu, toutes les cartes sont dans les mains de Ruben et c'est à lui de te faire ravaler tes mots et tes insultes. Un long soupir s'échappe de tes lèvres la seconde suivante et tu tournes vers ton agenda sur ton bureau, tu fais tourner quelques pages. Tu viens de prendre une responsabilité en plus, en plus des meetings, des patients, des recherches cliniques et... ouais, tu dormiras quand tu seras mort, de toute évidence. "Cela devra se faire après ou avant nos shifts respectifs, et ne t'avise pas de critiquer mes méthodes, je sais ce que ce que je fais...." Tu griffonnes quelques mots sur les pages, pour déplacer un rendez-vous ici et un autre là, pour avoir plus de place et tu relèves la tête la seconde suivante. Ce que tu vas dire est important. "En fait, pendant les prochaines semaines et quand on s'entrainera, considère que je suis ton dieu. Tout ce que je dirais sera parole d'évangile." Et même Ruben devra être d'accord sur ce point-là, même lui. Pour ne pas perdre plus de temps, tu fais glisser l'agenda vers lui, lui tendant déjà un stylo."Tiens, écris ton numéro là, je te ferais de la place dans mon emploi du temps." Ce n'est pas une promesse, tu n'en fais pas depuis longtemps, mais juste la vérité. Il apprendra très vite que tu es sérieux et que tu reviens rarement sur ta parole, surtout entre ces murs que tu considères comme sacrés. Tu n'as jamais donné de cours, et ça ne va pas faire de toi l'enseignant de l'année, il veut la technique pour sauver une vie, pas un vingt sur vingt à son prochain examen. L'agenda est refermé, tu lèves le pouce droit avant de lui montrer la porte. "Maintenant, s'il te plait, dégage avant que je ne change d'avis."
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
En cet instant, il n’était pas question pour Ruben de reculer devant la difficulté, bien au contraire: il décidait de la prendre à pleine main et d’en faire un trophée. Parce-que s’il réussissait cette opération, cela lui permettrait de faire un bond dans sa carrière comme il n’aurait pu faire autrement. Il y avait les risques, il y avait les techniques qu’il ne connaissait pas encore; il reconnaissait parfaitement toute cette partie là et il le faisait même devant Heath - c’était d’ailleurs pour cette raison qu’il se trouvait dans son bureau aujourd’hui. Mais il y avait tant plus à gagner qu’à perdre, à ses yeux, surtout que le patient était tout à fait au courant de ce qu’il entourait dans cette situation. Alors, pourquoi ne pas en profiter pour se faire un nom, pour se démarquer de tous les autres chirurgiens de sa catégorie ? Ce n’était pas en restant dans sa zone de confort que Hartfield saurait se faire reconnaitre par ses paires et surtout par les personnes bien plus haut placées que lui dans la hiérarchie.
« Et je n'avais pas prévu de passer plus de cinq minutes à te parler aujourd'hui, comme quoi ! » Alors, contre ses habitudes, faisant taire son égo et ses principes un peu aussi, il demandait de l’aide à Wilson. Il était le seul dans le domaine capable de l’aider, le seul ayant réussi de façon certaine à utiliser certaines techniques et surtout une précisément dont Ben avait besoin pour l’opération. Il avait besoin qu’il accepte sa demande, sinon tout ça, toute cette discussion aurait eu lieu dans le vent. Suivant des yeux Heath qui s’était relevé, ce dernier semblait peser le pour et le contre de la demande de Ruben; au moins, ce n’était pas un nom catégorique qu’il se prenait dans les dents, il envisageait véritablement de lui enseigner quelque-chose. Ben était à peu près sur que son ainé ne l’avait jamais considéré pour quoi que ce soit, et rien que pour cette évolution là leur discussion était une avancée positive. Même s’il finissait par refuser, au moins il avait en silence avoué que le brun de l’autre côté du bureau valait assez quelque-chose pour qu’il ne l’ait pas envoyé paitre dès la première partie de leur discussion.
« Okay Hartfield. » - « Ok ? » - « On va voir de quoi tu es fait. » En cet instant, Ben dut se retenir de ne pas sauter sur sa chaise, de ne pas montrer la moindre trace d’enthousiasme car il savait pertinemment que ce serait rédhibitoire face à Heath de réagir comme une enfant de cinq ans le jour de Noël. Il dut réfréner un petit sourire menaçant d’apparaitre sur ses lèvres, alors que Heath se mettait déjà à regarder à travers son agenda. Oh, il était on ne pouvait plus sérieux et d’un coup d'un seul, Ben vit son emploi du temps professionnel être mis à mal et retourné dans tous les sens. « Cela devra se faire après ou avant nos shifts respectifs, et ne t'avise pas de critiquer mes méthodes, je sais ce que ce que je fais… » Il aurait surement mille et une choses à dire, Ruben, sur les méthodes de Wilson et sur la façon dont il souhaitait s’organiser, mais il garderait tout ça pour un autre jour et ne se risquerait pas à émettre le moindre commentaire en cet instant; il préféra hocher la tête calmement, son regard ne lâchant toujours pas le visage de l’autre neurochirurgien. « En fait, pendant les prochaines semaines et quand on s'entrainera, considère que je suis ton dieu. Tout ce que je dirais sera parole d’évangile. » Ruben haussa malgré lui un sourcil sur son visage, quelque peu décontenancé par les dernières paroles entendues. « Vraiment ? » Mais en y regardant de plus près, Heath était on ne pouvait plus sérieux - alors avec un certain étonnement, Ben haussa les épaules un brin. « Pendant les prochaines semaines et quand on s’entrainera, d’accord, c’est noté. » Il reviendrait aux habitudes dès la seconde suivante, celles où il pensait sincèrement que Wilson était on ne pouvait plus insupportable et imbu de sa personne - mais il allait devoir courber l’échine dans tous les cas, alors s’il avait effectivement les conditions réunies sous les yeux pour le faire correctement, il prenait note. « Tiens, écris ton numéro là, je te ferais de la place dans mon emploi du temps. » Avant même qu’il n’ait terminé sa phrase, Ben avait déjà attrapé le stylo et se mettait à griffonner son numéro de téléphone. Il aurait tout simplement pu lui donner à l’oral, ou lui envoyer un message pour faire un échange de numéros en direct, mais il fallait prendre en considération que Heath n’appartenait pas à la même génération que lui et qu’il se devait de ne pas être autant à l’aise avec la nouvelle technologie. Autre élément qu’il remarqua: Wilson n’en avait absolument rien à faire de son emploi du temps à lui, et ce serait arrangé qu’en fonction du sien apparement. Il se devait de ne pas oublier que Ben était tout de même titulaire de son poste, employé à temps plein au sein de l’hôpital et qu’il avait des obligations à remplir avant tout - et que sa vie personnelle était un vrai marathon, mais là était un élément qui ne parviendrait pas aux oreilles de son nouveau mentor.
Numéro de téléphone donné et rangé dans l’agenda, Ruben n’eut même pas le temps de faire le moindre commentaire que Heath lui montrait déjà la porte sans ménagement. « Maintenant, s'il te plait, dégage avant que je ne change d’avis. » Se levant à son tour comme s’il était monté sur ressort, cette fois ci ce fut avec un petit sourire en coin un brin provocateur qu’il s’adressa à Wilson. Oh, Ben restait Ben en toutes circonstances et ne savait trop repousser son naturel qui revenait trop facilement au galop. « Tu vas pas le regretter, tu verras. » Parce-qu’il était sur de lui et qu’il avait toujours été un bon élève malgré son caractère qui prenait un peu trop de place de temps en temps. « Je suis un super disciple, si t’as un doute demande à Leon. » Tant que ce dernier ne décidait pas de le pousser sous le bus pour rajouter une difficulté à cette nouvelle collaboration - il n’avait aucune raison de le faire de toutes façons -, il saurait confirmer les dires de son poulain. Il finit par contourner la chaise sur laquelle il était assis jusque maintenant, fit quelques pas vers la sortie avant de se tourner une dernière fois vers Heath. « Oublie pas que je bosse pour de vrai à côté, quand tu me feras de la place dans ton emploi du temps de ministre. » Oui oui, il regretterait d’avoir ouvert sa bouche trop vite plus tard - pour le moment, il était trop content de savoir qu’il allait s’approprier de nouveaux enseignements qui allaient lui permettre de gravir des échelons sur l’échelle de la réussite pour comprendre que Wilson avait les capacités réelles pour lui ruiner le quotidien d’ici aux prochaines semaines.