Il se réveille dans la même position que celle dans laquelle il s'est endormi. Dehors, le soleil commence à peine à se lever, l'aube peinture le ciel de lueurs vert-de-gris. Jackson garde les paupières clauses le temps de s'extirper des limbes. L'agent a perdu l'habitude de dormir comme une masse, le retour à la surface est aussi fastidieux que douloureux. Son rêve était si bon, si réel, Mills ne veut pas le quitter. Immobile, il tente de retenir les images avant qu'elles ne s'évaporent de sa mémoire comme l'eau file entre les doigts des miséreux et réalise que la raideur des courbatures est bel et bien tangible. Cette dernière arrache à son visage jusqu'alors si serein une grimace contrariée lorsqu'il lève le bras pour gratter la barbe naissante à l'angle de sa mâchoire. Sa sangle abdominale est si tendue qu'elle lui fait mal au moindre mouvement de sa cage thoracique. Il fait le test : inspire profondément, gonfle ses poumons pour voir jusqu'où il peut aller sans ressentir les tensions de ses muscles et se fige. Jackson reconnaîtrait l'odeur de Marley entre mille.
Soudainement, ses paupières se soulèvent. L'agent tourne la tête sur la gauche, tombe nez à nez avec le profil de la métisse endormie. Allongée sur le ventre, la face plantée dans l'oreiller, Lynch est nue sous les draps. Mills n'a rien rêvé de la soirée de la veille. Ils ont eu cette conversation concernant Swenson - Merde, les infos, il faut qu'il s'en inquiète ! - ainsi que la grossesse de Louisa. Un silence assourdissant raisonne dans l'esprit de l'agent tandis qu'il tourne lentement la tête sur la droite. Pas d'emballages de capote sur la table de nuit. Fuck ... Un comble de ne pas y avoir pensé quand c'est avec sa bite qu'il a passé la majeure partie de la nuit à réfléchir. Combien de fois en tout ? Jax essaye de compter, mais tout se mélange dans son esprit. Ce n'est pas le nombre le plus important. Il en sait quelque chose : il a suffit d’un one shot avec Fleming pour qu’elle tombe enceinte.
Restant allongé, Mills hésite. Tant qu'il ne la réveillera pas, tout ceci ne sera pas réel. Ce réveil de lendemain de baise, ce constat de contraception négligée et l'angoisse, au moment d'allumer la télé, de voir sa face à côté de celle de Swenson ou de son bras cadavérique. Mills aimerait bien se rendormir, jouer les irresponsables quelques minutes de plus, mais un claquement de porte dans le couloir de l'étage se charge d'enterrer ses espoirs. Pas de doute, ils ont fait du bruit cette nuit. Claquer la porte de chez elle en partant, est le moyen d'expression passif agressif qu'utilise la voisine pour manifester son mécontentement. Cette femme ne sait pas encadrer Marley qu'elle associe pavloviennement au son du grincement de lit ... « Bonjour. » Murmure-t-il à sa voisine qu'il a senti sursauter. Jax fait le choix de la jouer cool.
Ce n'est pas le moment de paniquer, pas vrai ? a écrit:
WIN : Devinez qui était en pleine ovulation hier soir ? Mills la menace a une nouvelle fois tapé dans le 1000. Aucun des deux ne le sait, mais la petite graine est d'ores et déjà dans le tiroir de Marley. Lynch aura-t-elle une intuition ? Il parait que les femmes sentent ce genre de choses avant même que les tests de grossesse ne le leur confirment.
SO CLOSE : Le choc de l'agression a complétement déréglé le cycle de Marley. Tracassée, dégoutée et désintéressée de tout ce qui se passait sous sa ceinture jusqu'à hier soir, la métisse serait incapable de dire à quand remontent ses dernières règles. On ne saura si la nuit a eu des conséquences que plus tard ... Le Destin sait mais vous laisse sur votre faim
FAIL : Marley se réveille avec des crampes qui ne sont pas toutes dues à l'intensité de la nuit. À croire que plus d'un blocage a sauté hier soir, la métisse reconnait cette douleur dans le bas de son ventre : ses règles reviennent après presque deux mois d'absence post-traumatique.
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Dernière édition par Jackson Mills le Sam 20 Mai 2023 - 23:50, édité 4 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
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'dé action' :
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Une nuit sans cauchemar, sans réveil en sursaut, sans sueur froide, sans avoir l'impression d'étouffer, voilà ce que venait de vivre Marley pour la première fois depuis deux mois environ. A peine avait-elle fermé les yeux qu'elle avait sombré dans un sommeil paisible, ponctué simplement par les réminiscences de ses ébats passés avec Jackson. Pour la première fois depuis des semaines, la nuit de Marley n'avait pas été agitée, la brune s'était sentie libérée d'un poids, en sécurité. Elle s'était blottie contre l'agent, son corps retrouvant ses réflexes d'antan. Dire qu'elle ne l'avait pas touché alors qu'ils dormaient serait mentir. Sa main, ses doigts avaient retrouvé seuls et par habitude le chemin qui menait jusqu'aux muscles du garçon, jusqu'à son sexe qu'elle avait pris plaisir à sentir à ses côtés. Son inconscient avait parlé pour elle. Même après cinq longues années séparé de lui, son corps savait comment agir.
Ce fut néanmoins en sursaut qu'elle se réveilla lorsqu'elle entendit une porte claquer violemment. La sérénité de la nuit avait laissé place à l'angoisse matinale, la métisse peinant à comprendre où elle se trouvait et ce qui lui était arrivé. Elle grimaça lorsqu'elle se redressa, les muscles de son corps étant endoloris par les assauts qu'ils avaient subi la veille. Les yeux écarquillés, la jeune femme se demandait où elle se trouvait. Ce n'était clairement pas sa chambre et elle ne reconnaissait pas la décoration des murs. Il lui fallut un petit temps avant de tourner la tête pour découvrir Jackson allongé à ses côtés. « Bonjour ». A moitié redressée dans le lit, sa poitrine à découvert, Marley se sentit soudainement mal à l'aise alors qu'elle cherchait à remettre de l'ordre dans ses pensées. Son premier réflexe fut de remonter le drap sur elle. Face à ce geste qui ne lui ressemblait pas, elle se pinça les lèvres et laissa à nouveau tomber sa tête sur l'oreiller. Ses doigts accrochés au morceau de tissu, elle demanda dans un murmure : « Tu as bien dormi ? » Elle ne savait pas quoi dire d'autre. Aurait-elle dû se lever et partir sur le champ ? Elle n'en n'avait pas la moindre idée.
Alors qu'elle détaillait les traits de Jackson, le déroulé de la soirée lui revint rapidement à l'esprit. Elle se revoyait débarquer chez lui pour exiger la vérité quant au meurtre de Swenson, elle l'entendait à nouveau avouer à demi-mots qu'il l'avait fait. L'annonce de la grossesse de Louisa la frappa avec violence et Marley sentit ses doigts se crisper sur le drap alors que son cœur battait de plus en plus vite. Non, elle n'avait pas rêvé, tout ceci s'était bien produit. La douleur qu'elle ressentait au niveau de ses cuisses, les courbatures qui enveloppaient tous ses muscles ainsi que le fait qu'ils soient nus confirmaient qu'ils avaient passé une nuit agitée et passionnée. Elle finit par se mettre sur le dos et par fixer le plafond. La gorge sèche Marley sentait qu'elle commençait à nouveau à paniquer. « Qu'est-ce qu'on a fait ? » demanda-t-elle plus pour elle-même que pour l'agent qui se trouvait à ses côtés. Regrettait-elle d'avoir passé sa nuit dans ses bras ? Non. Dire l'inverse serait mentir. Avait-elle conscience que tout ceci était une erreur ? Parfaitement. Rien n'était réglé entre eux, bien au contraire. La conversation qu'ils avaient eu ensemble la veille était la preuve que la situation ne faisait qu'empirer. Où en étaient-ils à présent ? Elle n'en avait pas la moindre idée et cela la terrifiait plus que de raison.
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« Tu as bien dormi ? »« Comme une pierre. » Répond-il, reconnaissant. Jax n'est pas dupe, il sait pertinemment que la qualité de son sommeil est directement liée à la présence de la métisse à ses côtés durant la nuit. Son esprit n'a pas besoin d'être conscient pour que son être sente celui de la brune à proximité. La jouissance et l'épuisement physique nécessaire au relâchement complet de son corps endormi ne sont que des détails dans l'équation de leurs ébats. La paix mentale, voilà ce Marley lui a offert qu'il n'aurait pu trouver seul. Seulement quelques heures trop vite écoulées, mais c'est toujours ça de pris et l'agent peut sentir, au delà des courbatures, ses batteries bien plus rechargées qu'elles ne le furent ces dernières semaines.
Lynch se tourne, s'allonge sur le dos en coupant le contact visuel au profit du plafond vers lequel s'oriente son attention. Mills fait de même tandis que s'installe un silence moins serein que celui de leurs rêves avortés par l'arrivée d'un lendemain auquel aucun d'eux n'a trouvé bon de penser lorsqu'il était encore temps de s'éviter la gueule de bois émotionnelle. « Qu'est-ce qu'on a fait ? » Jax supporte mal cette vague culpabilisatrice qu'apporte avec lui le levé du jour. Ils ont fait des choses qu'ils n'auraient pas du faire, c'est certain, mais l'agent ne peut se résigner à demander pardon. Il ne regrette pas. Pas encore tout du moins. Bravache, son bras s'extirpe de sous le drap et vient se glisser autour des épaules de la métisse, l'incitant à lever la tête. Il offre ses pecs au coussinage en guise de réponse. Mills ne peut retenir la nuit, mais il peut retenir la proximité physique, le contact peau à peau si cher à leur sérénité inexistante lorsqu'ils sont loin l'un de l'autre. Marley finira par partir. Elle quittera les lieux et le laissera à nouveau seul dans sa misère. Il le sait, l'accepte avec plus ou moins d'inquiétude, mais entre en phase de négociations avec lui-même. Encore un quart d'heure. Le temps de discuter. Quelle étrange ironie. Prendre le prétexte de s'expliquer afin de retarder la séparation alors qu’il n'était hier question que d'éviter les phrases trop longues et les aveux compromettants…
« Comment tu te sens ? » La question est ouverte. Volontairement. Mentalement, physiquement, émotionnellement. Jax voudrait bien savoir, se contentera de ce qu'elle acceptera de partager. Lui se sent en apnée dans la bulle confortable qui les entoure. Le lit est un périmètre de sécurité au-delà duquel des mines jonchent le sol, prêtent à sauter au moindre faux pas qu'il fera. La vie de Mills est devenue une zone de guerre avec la découverte du bras de Swenson. Maintenant c'est eux ou lui. Les enquêteurs, les gardes côte, les légistes ... Il va devoir la jouer serrée et éviter d'attirer l'attention pendant un certain temps mais faire le mort ne lui pose aucun problème. Barrett est la preuve que l'agent n'en est pas à son premier tour de passe-passe.
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Dernière édition par Jackson Mills le Dim 21 Mai 2023 - 5:12, édité 1 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« Comme une pierre. » Marley accueillit la réponse de Jackson avec un certain soulagement. Lui aussi avait donc passé une nuit agréable à ses côtés. Si aucun des deux ne l'admettrait à voix haute, Lynch avait compris que son sommeil avait été réparateur parce qu'elle se trouvait aux côtés de l'agent. La réciproque était donc certainement vraie. A chaque fois qu'elle l'avait vu ces derniers temps, elle l'avait trouvé fatigué, les traits tirés, il manquait clairement de sommeil. Elle avait longtemps cru qu'elle était responsable de ses problèmes d'insomnie, que c'était parce qu'elle était en ville et que cela le rendait dingue, sans doute ne s'était-elle pas trompée mais savoir que lorsqu'elle partageait les mêmes draps que lui il parvenait à dormir lui réchauffait quelque peu le cœur. C'était beau et triste à la fois.
S'il avait répondu rapidement à sa première question, ce ne fut pas le cas pour la seconde. Le silence qui s'en suivit noua le ventre de Marley qui s'obstinait à fixer le plafond. Elle regrettait amèrement d'avoir pensé à voix haute. L'absence de mots de Jackson lui glaçait le sang. Lui aussi prenait conscience qu'ils avaient dérapé et qu'ils s'étaient aventurés sur une voie qu'ils n'auraient clairement pas dû emprunter. Le silence épaissit davantage la chambre alors que contre toute attente, Marley sentit le bras de Jackson glisser jusque sous sa tête. Elle tourna le visage quelques secondes, assez pour accrocher ses rétines et finit par se caler contre ses pectoraux, savourant une nouvelle fois le contact de sa peau chaude contre la sienne. Un soupir de plénitude lui échappa sans même qu'elle ne s'en rende compte.
« Comment tu te sens ? » La métisse fronça les sourcils, se posant véritablement la question pour la première fois depuis son réveil. Si ses pensées s'étaient toutes violemment bousculées dans sa boîte crânienne lorsqu'elle avait ouvert les yeux, elle n'avait pas pris le temps de clairement les analyser. Elle prit le temps de réfléchir puis répondit : « Soulagée » parce qu'elle avait pris conscience que Swenson n'avait pas tout brisé, ne lui avait pas tout volé. Elle ne pensait pas être capable de pouvoir se dévêtir à nouveau devant un homme et encore moins de passer à l'acte mais dans les bras de Jackson tout semblait possible. « Courbaturée » dit-elle en riant quelque peu, ses doigts caressant machinalement le torse de Jackson. Son corps entier souffrait le martyr mais les douleurs ressenties ne lui procuraient que bonheur et satisfaction. Joueuse, la jeune femme laissa glisser ses doigts vers le bas ventre de Jackson, s'arrêtant au niveau de la ligne imaginaire qu'elle ne devait pas franchir puis elle chuchota provocatrice : « Affamée » parce que jamais elle ne se lasserait de leurs parties de jambes en l'air. Ses ongles s'enfoncèrent quelque peu dans la peau bronzée de l'agent tandis qu'elle sentait une vague de chaleur gronder dans son ventre. Elle finit par retirer sa main qu'elle posa sagement sur le drap et poursuivit : « Apeurée » parce qu'elle savait qu'elle avait mis en péril la vie de Jackson et cette histoire avec Swenson lui glaçait véritablement le sang. Que ferait-elle si l'on venait à l'attraper ? Elle n'en n'avait pas la moindre idée mais elle savait qu'elle ne le supporterait pas. « Triste » murmura-t-elle. L'annonce de la grossesse de Louisa lui brisait toujours autant le cœur. Elle ne savait pas si elle serait capable de digérer un jour cette histoire. Un enfant allait se glisser entre Jackson et elle et ce n'était même pas le leur. Triste aussi parce qu'elle se rendait bien compte que leur relation était aussi passionnelle que destructrice. Marley finit par se redresser, posa ses mains sur le torse de Jackson et son menton sur celles-ci. A quelques centimètres de son visage, elle pouvait l'observer tout à loisir. Elle haussa quelque peu les épaules, et un sourire en coin concéda : « J'crois que j'suis perdue. » Et le mot était faible. Sans doute que Jackson ne s'attendait pas à ce qu'elle dévoile un panel aussi large de sentiments pourtant elle l'avait fait. Il ne s'agissait que de la partie immergée de l'iceberg et sans doute prendrait-elle pleinement conscience de l'ampleur de la situation une fois rentrée chez elle. Elle se pinça doucement les lèvres et osa timidement : « Je suppose que ça ne sert à rien que je te retourne la question ?... ». Depuis le temps qu'elle le connaissait, elle savait qu'il ne lui dirait rien pourtant aujourd'hui plus que n'importe quand elle avait besoin qu'il se livre un minimum afin de comprendre ce qui traversait son esprit.
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« Soulagée ». Il comprend parfaitement. Lui aussi l'est ; pour les mêmes raisons que celles qu'il devine dans l'esprit de la brune, mais également d'un point de vue plus personnel, égoïste même. Jax se raccroche aux échos des aveux de la métisse durant la nuit. Sa méfiance détestable frémit mais ne peut se résoudre à croire Marley capable de mentir à ce point et en pareilles circonstances. Depuis le temps, Mills sait reconnaître quand Lynch est vulnérable. Il n'a d'ailleurs pas hésité à tirer avantage de cette capacité pour la tacler au moment le plus cruel lorsqu'ils étaient sur la grande roue. Hier, mise à nu par les souvenirs de son agression, plus fragile que jamais, Marley lui a dit n'appartenir qu'à lui. Jax s'enorgueillit de le savoir. Il ne s'en vantera pas, n'ira pas le crier sur tous les toits, mais garde cette information dans un coin de son esprit, telle une pierre précieuse que l'on entreposerait dans un coffre protecteur. Sûrement qu'il passera ses soirées solitaires à l'admirer de l'autre côté des barreaux des prisons mentales qu'il se crée pour se donner l'illusion d'être maître de ce qu'il ressent ... « Courbaturée. » La commissure de ses lèvres le trahit. Bien sûr que Jackson est fier de lui. Cette baise, c'était quelque chose ! Le voilà gavé d'images et de souvenirs à se mettre sous la dent avant d'aller se coucher pour les semaines à venir. « Affamée. »« Gourmande ... » Répond-il, joueur, le regard plein de vices prêts à refaire surface à la moindre caresse. Mais Marley reste sage et récupère sa main. « Apeurée. » Jax est surpris, autant par l'émotion décrite que par le fait que la métisse continue son énumération. Silencieux, il écoute et enregistre, la laisse aller jusqu'au bout de sa liste. Cela ne sert à rien de lui répéter ce qu'il lui a déjà dit hier : Tout ira bien, personne ne remontera jusqu'à lui, elle n'aura pas de problème avec cette histoire de meurtre. Lui bourrer le crâne ne fonctionnera pas ; l'agent ne souhaite pas gaspiller les dernières minutes de ce moment de répit en conflits stériles. C'est pourquoi sa seule réponse à l'aveu de tristesse consiste à caresser la peau tiède de son épaule à portée de main.
Aussi certainement qu'il ne peut arrêter le temps, Jackson ne peut le remonter. Lou est enceinte, il faudra s'y faire. Erika et la pilote méritent ce bonheur tout comme lui se réjouit à l'idée d'être père. Cela ne l'empêche pas de considérer Marley comme un être à part entière dans le scénario de son existence. Jax ne sait simplement pas encore comment tout ceci va se goupiller, comment il réussira à jongler avec toutes ces grenades prêtes à se percuter et à lui péter à la gueule. Son intuition est aveugle, elle lui permet uniquement de pressentir qu'il n'aura d'autres choix que de trouver un terrain sur lequel tout ce bordel pourra cohabiter et prendre une forme plus ou moins stable. Car s'il refuse de sortir du lit, c'est parce qu'il refuse de se séparer de Lynch. Prétendre le contraire serait une tentative grossière et puérile de cacher l'évidence : il est retombé sous son charme, s'est roulé dedans comme un chien dans une flaque et n'a pas finit de remuer la queue de contentement.
« J'crois que j'suis perdue. » Sourit-elle finalement, l'incitant à lui rendre un regard par-dessus son nez aux narines quelque peu pincées d'anticipation. « Je suppose que ça ne sert à rien que je te retourne la question ?... » Il s'y attendait. Évidemment qu'elle veut savoir. Elle vient de lui révéler sa main sans sourciller ; au tour de l'agent de jouer carte sur table. Jackson l'observe, s'accordant lui aussi le temps de rassembler ses pensées. « Là, tout de suite, satisfait. » À quoi bon le nier ? Avec la révélation de son crime passionnel, leurs vilains petits secrets sont passés à un autre niveau de perfidie. Mills ne voit plus l'intérêt de faire croire à Lynch qu'elle ne l'intéresse pas, qu'il est bien mieux sans elle ou qu'il ne la désire plus. Après un temps de silence, il reprend, sérieux : « Vigilant. » Ses antennes sont en alerte, tellement habituées à scanner son environnement qu'il est capable d'être à la fois sous les draps avec la métisse et mentalement dans le couloir, l'oreille tendue afin de s'assurer qu'aucune brigade d'intervention matinale ne s'apprête à défoncer sa porte pour les cueillir au saut du lit. Jax note de cacher une caméra sur le palier. Il veut savoir qui vient en son absence et si son domicile est soumis à de la surveillance policière ... « Déterminé. » Aussi bien à ne pas se faire prendre qu'à assurer en tant que père célibataire. Ses doigts toujours à portée de toucher reprennent leurs caresses, cette fois-ci contre le flanc de la brune dont ils comptent distraitement les côtes cachées par le drap. « Nostalgique. » De cette époque qu'ils blâmaient d'être compliquée quand il lui semble aujourd'hui que la vie était simple et facile lorsque leur seul sujet de dispute était le temps trop court passé ensemble entre deux missions. Son regard se perd dans celui de la brune. La conversation se fait sans mots car les gestes suffisent à raviver les souvenirs ...
Après une minute commémorative en hommage à ce chapitre de leur histoire, Jax soupire. « J'peux pas simplement choisir de te faire confiance, tu sais. » Explique-t-il. « Depuis l'accident ... » L'hésitation dans sa voix témoigne du caractère douloureux du sujet abordé. L'agent est peut-être guéri physiquement, mais son mental restera marqué à vie par la balle qu'il a reçu et toute l'histoire entourant cette tentative de meurtre à son encontre. « Depuis l'accident, ma méfiance est en mode survie. » Il reprend les mots d'Isla dont le talent pour la vulgarisation fait des merveilles sur lui. MacLeod rend simple le compliqué, dédramatise la maladie mentale pour en faire un problème beaucoup moins impressionnant auquel trouver des solutions pratiques et efficaces. Jax ne sait pas s'il en guérira un jour et s'il reprendra jamais le contrôle total des suspicions qui parfois le rongent jusqu'à le faire délirer. Il progresse, c'est le principal, parce qu'agir est la seule arme que l'agent a dans sa volonté de ne plus se sentir si démuni face à lui-même. « Le seul choix que j'ai c'est d'essayer. » Ça lui coûte de l'admettre. Il a l'impression de bander mou du cerveau, d'être affaibli par ses séquelles psychologiques. Mais Mills se dit que Marley n'en menait pas beaucoup plus large que lui contre le mur de la douche. Si la maquilleuse choisit de le fusiller maintenant, alors il donnera raison à la voisine d'avoir claqué la porte en partant.
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Tandis qu'elle énonçait les différents sentiments qu'elle ressentait, Jackson ne disait rien, écoutant attentivement chacun des ressentis de la brune. Elle le connaissait assez bien pour savoir qu'il analysait chaque mot qu'elle prononçait et qu'il faisait le comparatif avec son état d'esprit à lui. Etait-il soulagé de quoi que ce soit ? Marley pencherait plutôt pour l'inverse. Elle venait de découvrir qu'il avait tué Swenson et le secret qu'il gardait farouchement pour lui était désormais connu d'eux seuls. Mills supporterait-il le fait de ne plus être seul maître de son destin ? Il était clair qu'elle ne ferait jamais rien pour le mettre en difficulté ou en péril mais connaissant la nature paranoïaque de l'agent, la métisse se doutait que la situation ne devait pas être simple à encaisser pour lui. La première réaction qu'elle obtint fut un : « Gourmande... » qu'il lâcha lorsqu'elle lui fit comprendre qu'elle avait toujours autant envie de lui. Cela rassura la jeune femme qui comprit à cet instant qu'il ne regrettait pas et qu'il comprenait son état d'esprit, sans doute que lui aussi ressentait la même chose. Peut-être que si elle n'avait pas arrêté son geste et posé sagement sa main sur le drap il l'aurait laissé faire. Le silence s'installa une nouvelle fois du côté de l'agent, seuls ses gestes parlaient pour lui. Ses doigts qui caressaient son épaule nue la réchauffaient et la tendresse dont il faisait preuve faisait chavirer un peu plus son cœur.
La tête posée sur son torse, ses yeux plantés dans les siens, Marley venait à son tour de lui renvoyer la balle. Sondant son âme, la demoiselle espérait qu'il se livrerait aussi. Elle savait que c'était particulièrement difficile pour Jackson qui était plus un homme d'action que de mots mais peut-être que ce matin tout serait différent. « Là, tout de suite, satisfait. » Au tour de Lynch d'afficher un sourire concupiscent et fier. Elle le savait assez honnête pour ne pas mentir ou lui dire des choses qu'elle aimerait entendre. Elle lui laissa le temps de réfléchir, de peser ses mots, refusant de lui mettre une quelconque pression sur les épaules. Elle prendrait ce qu'il accepterait de lui donner et si ses confidences sur l'oreiller s'arrêtaient là, tant pis, elle ne broncherait pas. « Vigilant. » Pour la première fois Marley baissa le regard. Evidemment qu'il l'était. Jackson ne laissait jamais rien au hasard et elle espérait sincèrement qu'il avait agi avec précaution lorsqu'il avait assassiné Swenson. Son cœur se mit à battre un peu plus vite à la seule pensée qu'il ait pu commettre une erreur. Elle ignorait ce qui se passait véritablement dans la tête de l'agent mais savait pertinemment que tous les rouages de son cerveau s'étaient mis en branle afin de contrer le moindre problème, afin d'effacer le moindre grain de sable qui pourrait se glisser dans son mécanisme d'autoprotection. Lorsqu'il poursuivit en expliquant qu'il était déterminé, Marley le regarda avec curiosité ne sachant où placer le curseur. Elle ne savait pas à quoi il faisait allusion mais refusait de lui poser la moindre question. Si elle venait à le couper dans sa lancée, il s'arrêterait aussitôt et alors elle n'obtiendrait plus rien. Elle frissonna lorsqu'elle sentit ses doigts glisser sur son flanc et la caresser. Bien qu'absorbée par ses paroles, son corps réagissait toujours instinctivement lorsqu'il était au contact de Jax, raison pour laquelle elle se blottit davantage contre lui. « Nostalgique ». Les sourcils de la maquilleuse se froncèrent sous l'effet de la peine alors qu'elle comprenait parfaitement de quoi il parlait. Son regard plongé dans celui du jeune homme, Marley ne put qu'acquiescer en silence. Elle aussi était nostalgique de cette époque où il n'y avait que passion – et disputes certes – entre eux. Ils se déchiraient pour mieux se réconcilier par la suite, toujours unis quoi qu'il arrivait. Aujourd'hui Lynch était bien incapable de mettre un mot sur leur relation et cela la bouleversait.
« J'peux pas simplement choisir de te faire confiance, tu sais. » Le corps de la métisse se tendit sous le poids des mots. Le sujet qu'ils avaient tant évité d'aborder la veille revenait enfin sur le tapis. L'ultimatum qu'elle lui avait posé le soir de leur dernière rencontre au dojo éclatait à nouveau. Marley ne dit rien, se contentant d'enfouir son visage dans le cou de Jackson. Soutenir son regard à cet instant précis était beaucoup trop difficile. Elle savait qu'il disait vrai, que c'était toujours plus facile à dire qu'à faire. Elle ne pouvait pas exiger de lui qu'il claque les doigts afin de lui faire à nouveau confiance. Pour obtenir cette dernière elle allait devoir faire ses preuves, encore et encore. Elle était prête à le faire, mais elle ne savait même pas si c'était réellement ce dont il avait envie. Ils avaient passé une nuit fabuleuse ensemble et ils s'aimaient, c'était désormais évident pourtant rien ne lui indiquait qu'il envisageait sérieusement de se remettre avec elle. Lorsqu'il évoqua son accident Marley eut l'impression que son cœur s'ouvrait en deux. A chaque fois qu'elle repensait à ce qu'il avait vécu elle avait envie de pleurer et se détestait plus qu'à n'importe quel autre moment. Elle avait failli le perdre, il avait vécu l'enfer et elle avait été aux abonnées absentes. Elle ignorait si un jour elle pourrait réellement se le pardonner.
« Depuis l'accident, ma méfiance est en mode survie. » Ses cheveux glissèrent sur le visage du jeune homme tandis qu'elle se redressait à nouveau pour le regarder. « Je comprends » chuchota-t-elle. Qu'il ne soit pas méfiant ou sur ses gardes aurait été surprenant et la belle pouvait entendre qu'il ait besoin de cela pour survivre et pour avoir le sentiment de contrôler sa vie et ce qui lui arrivait. Elle remonta l'une de ses mains mais avant que celle-ci ne puisse toucher le garçon, il la coupa en précisant : « Le seul choix que j'ai c'est d'essayer. » Elle suspendit son geste le temps que son cerveau ne comprenne véritablement le sens de ses paroles. Lorsque ce fut fait, elle laissa sa main glisser sur sa joue et murmura : « Je m'en contenterai ». Elle n'avait pas son mot à dire concernant les besoins de Jackson. Elle se savait responsable de sa souffrance, de certains de ses problèmes et devait accepter le fait qu'il ait besoin de temps. Elle aurait évidemment préféré qu'il se jette à nouveau à corps perdu dans leur relation mais elle prendrait son mal en patience... Du moins elle le prendrait dans les jours qui suivraient car pour le moment la métisse comptait bien profiter du temps qu'il leur restait dans le même lit. Elle n'était pas sûre qu'une telle proximité ait de nouveau lieu de si tôt.
Marley souleva quelque peu son corps, assez pour pouvoir se décaler et se retrouver allongée sur l'agent. Sans doute profitait-elle un peu trop de la situation, et peut-être allait-elle trop loin... Elle n'en avait que faire, préférait qu'il la repousse plutôt que de louper une occasion de se sentir à nouveau unie et en osmose avec lui. Au contact de son torse, elle sentit la pointe de ses tétons se durcir. Elle hésita quelques secondes et finit par déposer un baiser sur ses lèvres. Ils n'étaient plus à une erreur près, voilà ce qu'elle se disait. Avec avidité sa bouche dévorait celle de Jackson. Elle finit néanmoins par se redresser, reprenant son souffle, à califourchon sur son bassin. Sa respiration était à nouveau rapide. Alors qu'elle s'apprêtait une nouvelle fois à plonger sur ses lèvres, elle fronça les sourcils. « Tu as changé de lit ? » demanda-t-elle. Son regard balaya alors la chambre et ce fut à cet instant qu'elle constata que tout avait changé dans les lieux. La veille, elle avait eu cette sensation mais n'en n'était pas sûre, elle avait mis cette impression sur le fait que ses émotions la bouleversaient et que son esprit était trop embué pour comprendre ce qui l'entourait. « Oh... Tu as repeint aussi... » Sa voix dérailla sur ses derniers mots. La brune venait de saisir ce qui s'était produit. Il avait essayé de l'effacer de sa vie. « C'est joli » chuchota-t-elle avant de finalement reprendre sagement sa place aux côtés de Jackson. Allongée à ses côtés, la jeune femme fixait de nouveau le plafond. La triste réalité venait de la saisir : Si elle n'avait pas débarqué chez lui la veille, il n'aurait jamais repris contact avec elle. Il avait tout fait pour tirer une croix sur eux et passer à autre chose.
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S'il présente les choses de cette façon, c'est parce que Jackson ne voit effectivement pas d'autre choix que celui d'essayer. Avant qu'elle ne débarque chez lui la veille au soir, l'agent avait encore le luxe des options. Accepter ou décliner. Prendre le risque ou pas. Rendu cornélien par les éléments traumatisants et dissuasifs de leur passé commun, le choix, bien qu'épouvantable, existait encore, ne dépendait que de lui. Mais que leur reste-t-il au petit matin ? Maintenant que Marley est au courant de la mort de Swenson et que chaque centimètre carré de son corps a été marqué par l'odeur du meurtrier ? Refuser d'accorder à la métisse ne serait-ce qu'un peu de sa confiance reviendrait à soulever d'autres questions que Jackson n'est pas prêt à se poser. En effet, s'il ne peut pas lui faire confiance, alors Lynch passe du statut de complice à celui de témoin gênant ... Le genre de déduction bancale que les voix dans sa tête risqueraient d'enregistrer et de répéter vicieusement jusqu'à le rendre fou. Il ne peut pas laisser de place à ce type de réflexion dans l'architecture de son plan défensif ... " Je m'en contenterai. " La caresse de la brune contre sa joue lui permet de calmer la mécanique dangereuse se jouant dans les coulisses de son esprit paranoïaque. Mills se laisse distraire. Le cul a ce pouvoir magique de lui vider le cerveau. Répondant aux baisers de Marley, ses lèvres expirent un ronronnement d'envie tandis que le désir matinal tire la chasse de ses pensées parasites.
Jax est un homme pragmatique. Une journée commencée dans le sexe et la jouissance ne peut pas être si mauvaise que cela, voilà ce qu'il se dit tandis que ses mains se posent sur la taille de la métisse. Le soleil inonde la chambre de rayons timides dessinant sur le corps de Lynch des contrastes hypnotisant. Trouvera-t-il jamais les mots pour décrire à quel point il la trouve belle ? De l'Art, voilà ce que c'est. Mais Jax n'a pas le temps de formuler son compliment que la question de Lynch concernant le changement de lit vient crisper ses doigts contre sa peau douce. " Oh ... Tu as repeint aussi ... " L'agent ferme les yeux. Les remarques de la brune lui renvoient en pleine gueule son manque de cohérence. Ou bien de volonté. Comment savoir ? Outre la redistribution des cartes que représente l'entrée de Marley dans la confidence du meurtre de Swenson, l'agent est-il encore certain de vouloir mettre fin à leurs rapports ? Ce n'est pas ce que dit sa demi-molle. S'il veut être tout à fait honnête avec lui-même, ce n'est pas non plus ce que disent ses sentiments trop habitués à ne pas être écoutés pour encore tenter de se faire entendre plus que par un discret fond sonore que le silence gêné soudainement installé dans la chambre lui permet pourtant de percevoir comme s'il s'agissait d'une véritable fanfare. Son coeur se serre tandis que Marley se rallonge à ses côtés.
" J'déménage. " Il vient de prendre la décision. Tout aussi chargé qu'il puisse être de bons et de moins bons souvenirs, Jackson aime cet appartement de trentenaire célibataire. Malheureusement, ce n'est pas dans cet espace pensé pour un adulte que son enfant pourra s'épanouir. Il lui faut un jardin dans lequel installer ces paniers de basket miniature qu'il a repéré sur Amazon, une chambre supplémentaire et un bureau ou garder sous clé ses flingues et ses dossiers confidentiels. " ... à Brisbane. " Précise-t-il spontanément, comme s'il projetait en Marley la part de lui-même traumatisée par son départ pour Melbourne quelques années auparavant.
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Dernière édition par Jackson Mills le Mar 23 Mai 2023 - 18:20, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Le risque qu'elle avait pris en lui grimpant dessus et en l'embrassant n'en avait finalement pas été un. Bien loin de la repousser, Jackson lui avait au contraire rendu ses baisers tandis que ses mains accrochées à sa taille, ses ronronnements, son regard plein d'envie et sa demi-molle faisaient comprendre à Marley qu'il était lui aussi prêt à remettre le couvert. L'évocation du lit avait néanmoins tout bouleversé et elle avait senti ses doigts se crisper sur sa peau. Il n'avait rien répondu et avait même fini par fermer les yeux, accusant le coup. Sans doute avait-il espéré qu'elle ne remarque rien ou au moins qu'elle garde ses réflexions pour elle, mais si le garçon était avare en parole, la métisse l'était beaucoup moins.
A nouveau allongée à ses côtés, la jeune femme sentait son cœur se serrer un peu plus à chaque seconde qui s'écoulait dans le silence. Elle savait qu'elle avait vu juste concernant ces changements de décoration à moins que : « J'déménage. ». La brune sursauta tournant vivement son visage dans sa direction. Tout se bousculait dans son esprit et à nouveau l'inquiétude grandissait en elle. Il déménageait ? Mais pour quelles raisons ? Etait-ce parce qu'elle habitait à quelques pâtés de maisons de lui et qu'il désirait mettre le plus de distance entre eux deux ? A moins qu'il ait prit cette décision après avoir assassiné Swenson. A cette pensée Lynch frémit, ses doigts se crispant violemment sur le drap qu'elle avait repassé sur son corps. Plus elle y pensait plus cela lui paraissait logique. Il voulait partir, quitter la ville et peut-être même le pays pour mettre le plus de distance possible entre son crime et lui. Nauséeuse elle ferma les yeux, tentant de réguler son rythme cardiaque et de contrôler sa voix qu'elle savait d'ores et déjà tremblante dès qu'elle ouvrirait la bouche. « … à Brisbane. »« Oh... » souffla-t-elle de soulagement lorsqu'elle entendit cette précision. Ses paupières se soulevèrent à nouveau tandis qu'elle observait le profil de l'agent. Si ce n'était pas par rapport à Swenson c'était sans doute à cause d'elle. Elle réfléchit quelques instants et comprit qu'elle faisait fausse route. Le meurtre de son agresseur n'était pas la seule chose qu'elle avait apprise la veille, elle avait aussi appris qu'il allait devenir père. Sa bouche s’assécha devant ce fait qui lui retournait toujours autant l'estomac. Il était évident qu'il ne pouvait pas rester dans ce logement alors qu'un enfant allait voir le jour. « La peinture est mieux faite que l'ancienne... » murmura-t-elle alors que ses doigts caressaient à nouveau le bras de Jax. Irrémédiablement elle les ramenait dans le passé, à ces journées où ils avaient passé leur temps à repeindre l'appartement entre deux parties de baise endiablées. Elle ressentait un pincement au cœur de savoir que bientôt cet endroit qui avait longtemps été le leur ne le serait plus. Elle était partie durant des années pourtant elle se considérait toujours un peu chez elle entre ces murs. Chaque pièce renfermait les souvenirs de leur relation : les rires, les mots d'amour, les cris, les disputes, les parties de jambes en l'air. Leur amour.
« T'aurais pu garder le lit... » se renfrogna-t-elle quelque peu. Cette histoire de déménagement justifiait pleinement la nouvelle décoration et la nouvelle peinture sur les murs mais n'expliquait en rien la disparition de l'objet dans lequel ils avaient passé la plupart de leur temps. Si le lit n'était plus, c'était parce que leur relation n'existait plus et qu'il remémorait trop de souvenirs au garçon, Marley n'était pas dupe et même si Jackson refusait de l'admettre à voix haute, la brune le savait. Ne voulant pas que la conversation tourne une nouvelle fois à la dispute, Marley se redressa, appuyée sur son coude et demanda : « Tu as déjà trouvé un autre logement ? ». Savoir qu'il ne vivrait plus à quelques mètres d'elle la rendait triste et quelque peu démunie mais le fait de savoir qu'il restait bel et bien à Brisbane la soulageait grandement. Si elle s'était toujours sentie chez elle dans cette ville, c'était parce qu'il s'y trouvait et que partout où il était, elle se sentait à la maison. « Tu vas te rapprocher de Louisa et d'Erika ? » osa-t-elle questionner davantage. Soudain l'idée même qu'il partage le même toit que les deux femmes afin de pouvoir être au plus proche de son enfant la foudroya. Elle se redressa vivement et se retrouva assise dans le lit, les seins à l'air, les yeux écarquillés : « Vous allez tous vivre ensemble ? » s'inquiéta-t-elle. Elle n'avait certainement pas son mot à dire quant aux décisions que le garçon prendrait mais il fallait qu'elle sache, elle avait besoin de savoir afin de se préparer psychologiquement à ce qu'elle allait devoir endurer lorsqu'elle le verrait avec l'enfant d'une autre dans ses bras.
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" La peinture est mieux faite que l'ancienne... " Jax se retient de lui dire qu'il est capable de peindre tout à fait proprement lorsqu'elle n'est pas là pour l'asticoter ; d'éviter les bavures telles que celles qu'ils avaient camouflées grâce au meuble de télévision du salon après avoir remarqué la trace de son dos restée incrustée dans la peinture fraîche. Brasser le passé ne les aidera pas à trouver la force de s'extraire du lit. L'agent s'oblige à tourner ses pensées vers l'avenir. Il ne peut pas se permettre de vivre dans la mélancolie constante de ce qu'ils ont perdu. " T'aurais pu garder le lit ... " Un claquement de langue, voilà ce que Marley obtient en guise de réponse. Premier signal qu'elle ferait mieux de ne pas insister, de ne pas trop le chercher, car la patience de Jackson n'est pas connue pour ses réserves inépuisables. " Tu as déjà trouvé un autre logement ? " Il fait non de la tête. Mills a songé à l'éventualité de déménager, mais n'a rien entreprit dans ce sens. C'est à peine s'il a jeté un œil aux annonces immobilières de la ville. Ce matin, cette rechute, ce nouveau jour qui se lève sont le début d'un chapitre dont il n'a pas encore le titre. Tout ce qu'il sait, c'est qu'une page se tourne et que le curseur clignote désormais sous ses yeux, attendant qu'il rédige les grandes lignes de sa nouvelle vie. " Tu vas te rapprocher de Louisa et Erika ? "" Sûrement ... " C'est ce qui serait le plus logique, le plus facile pour tout le monde.
La garde alternée et tout ça ... Jax en a discuté avec Erika. Dans le dos de Louisa qui, depuis l'annonce de sa grossesse, semble planer à quinze mille, bien au-dessus des préoccupations pratiquo-pratiques de sa future femme et de son meilleur ami. Le père et la deuxième maman, eux, savent que les choses doivent être dites et organisées en amont afin d'éviter les conflits d'intérêts et les tensions inutiles. Langford ne le connait pas aussi bien que Fleming, mais elle a rapidement cerné les traits de caractère de l'animal. Jalouise, possessivité, intimidation ... Elle n'en a jamais fait les frais directement pourtant elle était aux premières loges pour constater comme les disputes peuvent monter dans les tours entre l'agent et la pilote. La blonde ne compte pas laisser à ce genre de rapports l'occasion de s'instaurer entre eux. Docile, Mills approuve. L'homme est bien plus rationnel et disposé à négocier lorsqu'il n'est pas dans l'émotion ou face au fait accompli. On ne gère pas Jackson Mills lorsqu'il s'enflamme : on évite d'allumer la mèche.
" Vous allez tous vivre ensemble ? " Le redressement soudain de la métisse le fait sursauter. Jax la regarde avec effarement. " Quoi ? Non ! " Même pas en rêve ! Il a déjà donné durant sa convalescence. Les rares fois ou Mills a dormi au domicile de Louisa et d'Erika ont été plaisantes, certes, mais jusqu'à un certain point. Toujours bien accueilli, Jax n'en reste pas moins un homme aux mœurs facilement irritantes pour les deux femmes. Chaussettes qui trainent, serviettes mouillées sur le sol de la salle de bain, poils de barbe dans l'évier, lunette des toilettes restée relevée après usage ... De son côté, l'agent supporterait mal de les voir (et de les entendre) s'aimer sous son nez comme s'il était l'adolescent de la famille. Le mec en slip à la table du petit déjeuner dont on ne sait pas quand il prendra son indépendance parce qu'il semble évident que garder une nana et fonder un foyer ne fait pas partie de ses compétences de bases. La lose totale. Non, Jackson se trouvera un autre chez lui, plus grand et plus adapté à l'éducation de son enfant, c'est tout.
Ce constat lui permet de réaliser que la magie a définitivement finit de l'anesthésier. Se redressant lui aussi, l'agent passe en position assise, cherche un boxer dans la table de nuit puis se lève pour l'enfiler. Il s'étire, contrôle l'heure, se remémore le jour de la semaine et constate qu'il est déjà en retard pour son entraînement matinal. Boxer avant d'aller bosser l'aide à se concentrer. Par ailleurs, puisqu'il doit continuer l'entraînement de Novak, Jax ferait mieux d'aller trouver la paix d'esprit au dojo car le faussaire a le don de lui hérisser le poil. Petit con insolent. Il marche jusqu'à la porte de la chambre laissée entre ouverte et tombe sur le jogging de Marley ratatiné au sol, encore moite de la douche. Jax se retourne, jette un oeil à la métisse, évalue la situation puis décide : " Prend des fringues dans le dressing. " Ses t-shirts sont des robes pour elle, ses shorts des pantalons. Lynch a l'embarras du choix. Il ne la foutra pas dehors en la laissant choper la crève avec ses vêtements mouillés.
Arrivé dans la cuisine, l'agent se retrouve face au verre d'eau qu'il n'a pas bu la veille. La vision l'immobilise une fois de plus, le force à réfléchir à la situation. Qu'est-il en train de faire au juste ? Son ex se prélasse dans un lit qu'il a acheté parce qu'il souhaitait dormir sur un matelas vierge de leurs ébats. Bientôt, ses fringues recouvreront le corps de Marley comme c'était le cas dix années auparavant, lorsqu'elle venait d'emménager ici en attendant de se trouver un logement qu'elle n'avait finalement jamais cherché. L'impression de vivre une boucle temporelle le perturbe jusqu'à ce qu'une part de son instinct de survie ne prenne le contrôle de son être. Mills bifurque, tend la main en direction du canapé sur lequel repose toujours la télécommande. Au journal du matin, le bras de Swenson ne fait plus la une des nouvelles mais reste au top dix des actualités défilant dans le bandeau des sous-titres. Jackson soupire. Pas de quoi s'affoler. Son estomac gargouille, la baise l'a affamé. Il ouvre le réfrigérateur, en sort matière à se faire une omelette puis hésite sur le nombre d'œufs à casser. Est-ce encore son rôle de nourrir la métisse ? Est-ce vraiment le moment de se poser la question ? Contrarié d'être tiraillé par des interrogations aussi simplistes, il s'énerve, range la bouffe en vrac sur l'étagère et décide qu'il prendra quelque chose au drive sur le chemin du dojo. " J'suis en retard. " Balance-t-il à travers l'appartement, espérant que cette information fera réagir Lynch parce que lui ne sait plus sur quel pied danser. Qu'est-ce qu'on fait, le lendemain d'une nuit comme celle-ci ? Quand la raison dit non, que le corps dit oui et que le contexte rappelle de ne surtout pas faire de choix qui pourraient les précipiter droit en prison ? Mills a besoin d'un élément déclencheur. Une parole, un geste, une étincelle ... n'importe quoi susceptible de le pousser à l'action puisque son cerveau semble incapable de le faire.
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Ses remarques concernant la décoration n'amusaient pas Jackson et Marley s'en était vite rendue compte. Il n'avait rien dit, s'était contenté de faire claquer sa langue, signe de désappointement quant à l'évocation du lit. Elle savait qu'elle était injuste et que mettre en avant le changement de matelas ne ferait que raviver ses erreurs du passé. Loin d'être naïve, la métisse avait bien conscience qu'elle était en grande partie responsable de tous ces changements. Elle savait aussi que la réaction la plus pertinente aurait dû être celle de ne rien dire, de tout garder pour elle pourtant cela avait été plus fort qu'elle. Blessée par le constat qu'elle avait dressé et par la réalité qui venait de lui exploser en pleine face, elle n'avait su garder pour elle ses remarques.
L'ambiance avait radicalement changé dans la chambre et le lit pourtant assez grand pour eux deux lui paraissait désormais trop petit. Allongés côte à côte, les deux jeunes gens semblaient crispés. La maquilleuse avait tenté de dévier la conversation en parlant du futur déménagement de l'agent mais cela n'avait pas eu l'effet escompté. Elle qui pensait le détendre se rendit rapidement compte que ses questions l'entraînaient vers des réflexions qui le perturbaient plus qu'autre chose. Elle aurait du s'en douter. Parler de l'avenir à cet instant précis était tout sauf avisé. Comment Jackson pouvait-il penser sereinement à son futur alors que tout commençait sérieusement à s'écrouler autour de lui ? Le crime qu'il avait commis venait de lui exploser en pleine face. Le secret qu'il pensait avoir bien enfoui venait d'éclater à la face du monde et celle pour qui il avait tué un homme était désormais au courant, faisant d'elle une complice ainsi qu'une faille. Jamais elle ne prendrait le risque de le mettre en danger mais comment pouvait-il en avoir la certitude ? Il finit néanmoins par confirmer le fait qu'il allait s'en doute se rapprocher de sa future famille. La conversation aurait pu s'arrêter là mais il avait fallu que la maquilleuse se mette à paniquer et à avoir des idées totalement saugrenues. « Quoi ? Non ! » fut la réaction vive et spontanée qu'eut Jackson lorsqu'elle lui posa la question fatidique d'un emménagement commun. Cette réaction aurait dû la rassurer et enlever le poids qu'elle sentait s'enfoncer dans la poitrine mais ce ne fut pas le cas. L'incompréhension et peut-être même l'agacement qu'elle lisait dans son regard lui glaçait le sang. Parler de Louisa et du bébé n'était pas la bonne idée, encore moins alors qu'ils étaient tous les deux nus dans le même lit.
Jackson semblait contrarié par la tournure des événements et la métisse ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir un peu. Toujours bouleversée par cette révélation qui changeait tout de l'image idyllique qu'elle s'était forgée de son futur avec l'agent, Marley ne savait plus où elle en était ni même si elle avait la moindre chance de pouvoir à nouveau construire quelque chose avec lui. Ils avaient beau avoir passé la nuit ensemble, cela ne changeait rien quant à leur relation plus que bancale et toxique. Elle le sentit soudainement se redresser à ses côtés et l'observa se lever et enfiler un boxer. Les rayons du soleil sur sa peau d'ébène le rendaient plus beau qu'il ne l'était déjà. Silencieusement, la jeune femme le regarda, cherchant à ancrer cette image au plus profond de son âme. Elle n'était pas certaine de le revoir un jour sortir d'un lit et voulait à tout prix garder ce souvenir dans sa mémoire. Son estomac se noua lorsqu'elle le vit se diriger vers la porte sans rien dire. Finalement il s'arrêta, jeta un coup d'oeil en direction du sol puis reportant son attention sur elle lui dit un peu mécaniquement : « Prends des fringues dans le dressing. » Marley n'eut pas le temps de réfléchir qu'il avait déjà disparu. Elle prit quelques minutes avant d'assimiler ce qui se passait puis lasse, se leva et se dirigea vers la penderie. Elle l'ouvrit et en sortit un tee-shirt et un short. La douceur du tissu lui brûla les doigts tandis que l'odeur de la lessive s'insinuait dangereusement jusqu'à ses narines. Elle tenta de bloquer ses émotions et se glissa dans les vêtements trois fois trop grands de Jackson. Un simple tee-shirt aurait suffi à la couvrir mais refusant que ses jambes soient visibles aux yeux de tous, la jeune femme avait préféré mettre aussi un short. Nageant dans les vêtements trois fois trop grands de son ancien compagnon, la jeune femme n'osait pas sortir de la chambre. Croiser le regard de Jackson l'inquiétait plus que de raison. La situation était nouvelle pour eux deux, et elle n'avait aucune idée de la manière dont elle devait agir. Si la nuit avait été fabuleuse, le réveil aux côtés de Jax doux, la suite des événements l'était beaucoup moins. Sortir de cette chambre signifiait retourner à la réalité et Marley ne savait pas si elle en avait le courage. « J'suis en retard. » Elle sursauta, fronça les sourcils devant le ton blasé et pressé du garçon. Il la foutait littéralement à la porte...
Le destin a écrit:
WIN : Marley inspira profondément et prit sur elle pour ne pas prendre la réaction de Jackson directement contre elle. Elle s'attacha à la hâte les cheveux et débarqua dans la cuisine. Elle adressa un tendre sourire à Jackson, jeta un coup d'oeil à sa montre et lui dit : « File sous la douche, je te prépare des œufs rapidement. Pas question que tu partes bosser le ventre vide. ». Joignant le geste à la parole, la jeune femme se dirigea vers le frigo et sortit la boîte. Si la situation était compliquée pour eux deux, la métisse ne souhaitait pas en tenir rigueur à Jackson, elle savait à quel point tout devait le bouleverser et le perturber, la moindre des choses était de prendre soin de lui une dernière fois avant de quitter l'appartement pour une période dont elle ignorait tout de la durée.
SO CLOSE : Marley se crispa, sentit monter en elle une pointe de colère face à la réaction froide de Jackson. Elle inspira profondément, et vêtue à la va-vite se dirigea dans la cuisine sans même prendre le temps de se coiffer. Lorsqu'elle vit la télé allumée et les informations défiler, elle se radoucit quelque peu même si la tristesse face à sa réaction étirait ses traits. Elle approcha doucement de lui, déposa un baiser rapide sur sa joue. « Bon courage pour ta journée. » chuchota-t-elle avant de se diriger vers la porte pour quitter l'appartement. La situation était compliquée pour eux deux et ne sachant pas vraiment comment réagir, la métisse préférait s'en aller avant que tout n'explose une nouvelle fois entre eux.
LOSE : Le sang de Marley ne fit qu'un tour, ses mains se crispèrent sur les fringues qu'elle venait d'enfiler. Agacée par la réaction froide et distante de Jackson, elle attrapa à la hâte son sur-vêtement encore mouillé, oubliant le reste de ses vêtements dans la salle de bain et se dirigea jusqu'à la cuisine. Ses pas étaient secs et la colère se lisait sur son visage. Ce revirement de situation la contrariait et elle trouvait que l'agent était parfaitement injuste avec elle. Elle croisa rapidement son regard et sans prendre la peine de s'arrêter se dirigea jusqu'à la sortie en marmonnant : « Merci pour les fringues ». Il ne voulait pas d'elle dans les parages, qu'à cela ne tienne, elle partait.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Il coupe le son du téléviseur pour ne laisser que les images l'informer. Jax n'a pas besoin d'entendre les journalistes spéculer sur son crime. La presse, l'agent l'a en horreur depuis l'affaire Hoover. Mills se souvient parfaitement de l'état de nerf dans lequel l'avait mis le procès et plus particulièrement sa couverture médiatique. Plus d'un an après la clôture du dossier, il a désormais le recul nécessaire pour l'admettre : se réunir avec le PSI autour du JT du soir afin de suivre l'avancée des débats, puis bombarder Gabrielle de messages et d'appels harcelants dans le but de vérifier la véracité des informations communiquées au public, tout cela n'était bon qu'à le faire monter en pression ... Une période sombre et stressante de son existence l'ayant tenu éveillé de jour comme de nuit en plus de l'avoir rendu aussi lunatique qu'agressif. Ses collègues, effrayés à l'idée de le voir exploser avant la tombée du verdict, l'avaient d'ailleurs poussé à prendre des vacances. C'est en repensant à ce détail que l'agent se dit qu'il serait probablement le moment de renouveler l'expérience.
Ce n'est peut-être pas le cas dans sa vie sentimentale - la preuve avec la situation qu'il est en train de vivre ce matin parce qu'il a une fois de plus cédé à ses pulsions plutôt que de faire face à sa peur de l'abandon - mais, pour le reste, Jax apprend de ses erreurs. Pleinement conscient de sa paranoïa latente, il sent bien que le chapitre Swenson lui demandera de prendre le même genre de recul que celui imposé lors du procès du colonel. S'il ne veut pas plonger tête la première dans les emmerdes et perdre le contrôle de ses nerfs, Mills va devoir manœuvrer intelligemment. Plus que jamais, le Botswana lui fait de l'œil. Lui qui ne sait plus quoi faire, plus comment agir, ni même s'il sera à la hauteur de son rôle de futur père, gagnerait à retrouver ses racines. Rencontrer ce pan de son histoire familiale qu'il ne connait qu'à travers les récits de son père ; savoir d'où il vient afin de mieux décider où il va. Partir pour mieux revenir. Se ressourcer et prendre un nouveau départ avec les idées claires. S'éloigner de tout ce qui, ici, le distrait et le détourne de ses objectifs pour faire le tri, avoir un point de vue moins émotionnel sur les choses.
Moins émotionnel en tout cas que ce que provoque en lui la vision de Marley dans ses vêtements. Planté milieu de la cuisine, Jax ne bouge pas tandis qu'elle se rapproche. Lynch a de nouveau cet air triste sur le visage qui lui pince le cœur parce qu'il s'en sait responsable. Aussi certainement que la brune est coupable d'avoir provoqué les changements apportés à l'appartement, l'agent l'est de générer les sentiments de tristesse et de mécontentement qu'il peut lire dans sa communication non verbale. Arrivera-t-il un jour à ne plus s'en formaliser ? Il en doute sérieusement, mais sait aussi que ce n'est pas ce matin, avec un cerveau encore embrouillé des images de leur nuit passionnée, qu'il les sortira de ce cercle-vicieux. Elle ne se l'avoue peut-être pas, mais la métisse a autant besoin que lui d'espace après ce qu'il vient de se passer. Ne serait-ce que pour réfléchir aux informations apprises au cours des dernières 24 heures ... " Bon courage pour ta journée. " Jackson l'attrape avant qu'elle ne se dégage, posant à l'arrière de sa tête sa grande main capable d'englober le crâne de la jeune femme sans même avoir à étirer les doigts. D'une pression reconnaissante, il incite la brune à prolonger contre sa joue ce baiser qu'elle lui offre en guise d'au revoir, puis lâche prise. " Appelle-moi. " Quand ? Pourquoi ? Il n'en dit pas plus, attendra que le besoin de parler se fasse ressentir autrement que parce que leurs corps lovés l'un contre l'autre dans ce lit voudraient leur faire trouver des moyens discutables de ne pas se séparer. Le manque, cette saloperie de sensation allant de pair avec l'affection qu'ils se portent. Plus il en est victime, plus Jackson comprend à quel point Marley et lui sont faibles face à ce phénomène.
Une fois la porte refermée sur le départ de la brune, Mills s'active, prépare son sac, ses gants et ses nerfs en prévision de la journée qui l'attend. Face à Lynch, il n'avait pas de raisons de ruminer. Seul, Jax se connait suffisamment pour savoir que la valse de ses pensées repartira de plus belle. Aussi fait-il le choix de se délester du superflu : cette affaire de capote, par exemple, disparait de la longue liste de ses tracas aussi vite qu'elle s'y est glissée. Anticiper des emmerdes qui n'existent qu'au conditionnel, non merci. Il a déjà bien assez de départs de feu réels à gérer comme ça.