ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
if you were wondering how I'm feeling now, I try to tell myself my best days are the ones that lie ahead but I'm always looking back. SO here's to my beautiful life that seems to leave me so unsatisfied
2020 • Diego aurait préféré le calme de son tout nouvel appartement pour profiter de la soirée, pourtant, Emery avait su le convaincre de participer à la soirée des étudiants de médecine même s’il ne les connaissait pas parce qu’ils ne venaient pas tous de l’université du Queensland. Elle avait sûrement raison, il avait passé assez de temps à étudier et pouvait s’accorder un moment de répit de temps à autre. Emery avait été présente lors de sa remise de diplôme alors qu’ils n’étaient ensemble que depuis quelques temps et depuis qu’il avait commencé son internat, il regrettait de ne plus pouvoir lui accorder autant de temps. Ce n’était ni plus simple ni plus difficile que le master, c’était tout simplement différent et s’il appréciait de pouvoir commencer à être sur le terrain, il se devait d’avouer que la voix qu’il avait choisi pesait sur son moral, lui qui faisait le lien direct avec sa vie personnelle. Maria avait été diagnostiquée quelques mois auparavant et c’était le ciel qui lui était tombé sur la tête mais plutôt que de s’effondrer, il avait choisi d’avancer et de donner encore plus de sens à sa carrière.
Le plus grand avantage qu’il trouvait aux soirées était celui de pouvoir s’habiller, de sortir une chemise et un pantalon de lin sans que cela ne paraisse trop m’as-tu-vu parce qu’il lui semblait que le chic et l’élégance s’étaient passablement perdus au fil du temps. Diego, lui, prenait toujours ce même plaisir à passer presque autant de temps à prévoir sa tenue et se préparer qu’à s’amuser à l’événement en question et c’est sans grande surprise qu’Emery avait sonné à sa porte alors qu’il en était encore à hésiter sur la meilleure association de couleurs pour ce soir là. En rencontrant la jeune femme, son visage angélique et mutin ainsi que sa facilité à entreprendre une discussion l’avaient immédiatement séduit et au fur et à mesure de leurs sorties, Diego avait vu se confirmer tout ce à quoi il avait songé. Leur relation était récente et pourtant, le mexicain tenait déjà énormément à celle en qui il croyait et qu’il voyait déjà comme la star des podiums, tentant de la convaincre de chasser de son esprit toute la négativité dont elle était capable. C’était peut-être là son pire défaut, à sa petite-amie, se dévaloriser, se dire qu’elle n’était pas capable du meilleur. Leur plus grande différence aussi parce que Diego, lui, se voyait accomplir de grandes choses et ne doutait pas une seule seconde de ne pas avoir la destinée qu’il imaginait. Mis à part cela, les deux étaient attirés par ce qui brillait et encore une fois ces oiseaux de nuit se retrouvaient pour sortir sans réellement savoir où ils mettraient les pieds, portés par l’invitation de simples connaissances. « Bonsoir, princesse. » avait-il lancé lorsqu’elle avait passé la porte en lui déposant un baiser sur la joue, la gratifiant de son habituel sourire. « Je vois qu’encore une fois, on a fait matcher nos tenues sans le vouloir ! Tu es superbe, Em. » Il la contemplait, les visualisant ensemble, elle dans une robe à sequins et lui dans un beige discret et l’idée de la voir briller à son bras le réjouissait. Il était fier du couple qu’ils formaient. « Tu veux boire quelque chose avant d’y aller ? Le taxi sera là dans une quinzaine de minutes. » Il l’avait laissée s’installer pendant qu’il brandissait déjà une bouteille de champagne de son réfrigérateur pour servir deux coupes. « Je t’accompagne parce qu’on à eu une rémission aujourd’hui et c’est une nouvelle à célébrer. » avait-il ajouté en lui tendant la coupe avec un mince sourire - inutile d’indiquer à Emery combien cela lui redonnait bêtement espoir pour sa petite soeur alors qu’il savait pertinemment qu’il ne s’agissait pas du même cas.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Don't let me down and I wont it let it out. Don't change the tune. Tell me what you want, tell me what you need. Tell me how I'm supposed to know when all you do is tease. So I'll tell you what I want cause I know what you see while I'm stuck here under you
S’il y avait une chose que Emery appréciait particulièrement, c’était bien de mettre les pieds dans des univers auxquels elle n’appartenait pas. C’était ce qui résumait une bonne partie de son carnet d’adresses depuis qu’elle était rentrée de Londres. La jeune femme était toujours la première à sauter sur des occasions pour se faire de nouvelles fréquentations, en particulier dans les milieux prestigieux où traînaient des noms connus. Elle se plaisait à les imiter, les suivre dans tous les excès et penser qu’elle pourrait profiter de leur réseau, d’une manière ou d’une autre. Pas que ça ait vraiment payé. Sa carrière continuait d’être au point mort et la blonde rechignait de plus en plus à aller dans les extrêmes pour obtenir ce qu’elle voulait. Un autre monde sans doute à l’opposé qui l’attirait tout en lui étant inaccessible était le monde universitaire. Pas les cours, de toute évidence, mais les fêtes et l’ambiance sur le campus. A travers les réseaux sociaux, Em avait toujours un œil sur ce qui s’y tramait, se fondant dans la masse comme si elle y avait sa place. Alors évidemment, quand cette soirée de la faculté de médecine était apparue dans son fil, elle avait immédiatement envoyé la publication à Diego. Il n’était certes plus étudiant -plus réellement-, mais c’était tout de même son monde. Qui plus est, cela leur ferait une occasion de passer du temps ensemble. Depuis qu’il avait démarré son internat, le temps ensemble se faisait rare et les imprévus bien plus nombreux. Il avait toujours des excuses pour ne pas pouvoir la voir et si elle comprenait, son côté capricieux pouvait s’exprimer parfois. Si bien que ce soir, elle ne lui avait juste pas laissé le choix. Heureusement, il n’avait pas rendu la négociation trop difficile. L’humeur de la blonde n’avait fait que s’améliorer depuis, et ce dès le moment où elle avait enfilé sa robe et déballé sa trousse à maquillage entière pour parfaire son allure. La salle de bain en avait été réquisitionnée plus d’une heure, ce qui lui avait valu les foudres de sa colocataire du moment. Mais Em n’en avait pas vraiment grand-chose à faire, tout comme cela ne l’avait pas chagrinée de sauter dans un bus pour se rendre jusqu’à chez Diego. Rien ne saurait entacher son humeur quand elle savait qu’elle passerait la soirée à s’amuser et qu’elle pourrait avoir son petit-ami rien que pour elle jusqu’au lendemain. « Bonsoir. » Elle lui offrit un sourire radieux, laissa sa main traîner sur son bras alors qu’il embrassait sa joue, avant de pénétrer dans le salon. Effectivement, ils étaient parfaitement assortis, quelque chose qui la fit légèrement rire. « Tu as eu de la chance alors, je t’aurais fait te changer sinon. Tu es très élégant aussi. » Elle avait cet air malicieux sur le visage, celui qui ne laissait pas deviner si elle plaisantait ou non. Elle ne s’était pas fait le moindre souci en venant, à vrai dire. Si elle portait une attention démesurée à son aspect physique, elle savait que Diego l’égalait sur ce point. Elle ne l’imaginerait jamais sortir de chez lui dans un jogging ou en étant décoiffé et cela lui donnait un certain charme, ce séducteur modeste. « Je veux bien un verre si on a un peu de temps… » Elle aurait aimé un peu plus de quinze minutes pour profiter de le retrouver avant de partir, mais elle ferait avec. Surtout qu’il y avait du champagne. Assise sur le canapé et tête tournée vers lui, elle observa les deux coupes. « C’est en effet une nouvelle à célébrer ! Qui est l’heureux élu ? » C’était sans doute lugubre, mais la jeune femme aimait bien entendre les histoires de vie des personnes qui auraient le droit de vivre. « Tu sais quand même que quand tu deviendras un médecin d’exception, si tu sors une bouteille de champagne à chaque rémission, tu risquerais d’avoir ce qu’on appelle un problème d’alcoolisme ? » Son regard descendit à nouveau sur la bouteille. « Pas que je m’en plaigne dans l’immédiat. » Elle était gagnante dans l’histoire : du champagne pour commencer la soirée, un petit-ami heureux et promis à un avenir brillant. Elle pourrait s’y faire.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Son excitation n’était pas feinte, simplement ternie par cette épée de Damoclès qui menaçait une Maria trop fragile, qui n’avait rien demandé et qui lui laissait un sentiment d’injustice qui ne le quittait jamais. Plutôt que de sombrer, il avait voué sa vie à lutter contre la maladie, à la rendre plus vivable si celle-ci n’était pas curable mais le fardeau n’en était pas moins lourd à porter. Elle avait éclipsé ses doutes en apparaissant dans l’encadrement de la porte. « Bonsoir. » Son ton était solennel, son sourire radieux. Il le lui avait rendu presque automatiquement, animé par la joie de la retrouver. Il l’avait laissée rentrer dans le petit appartement que ses premiers salaires d’interne lui permettaient de s’offrir. Ce n’était pas ce qu’il espérait, pas là où il aurait voulu accueillir sa petite-amie, mais c’était un début et il savait au fond de lui qu’il avait tout fait pour obtenir mieux, très vite. Il avait profité du pas nonchalant d’Emery pour évaluer sa tenue et la comparer à la sienne. « Tu as eu de la chance alors, je t’aurais fait te changer sinon. Tu es très élégant aussi. » « T’es pas décidée à me laisser de répit ce soir, c’est ça ? » Il avait sciemment ignoré son compliment, se concentrant sur le début de sa phrase. Il s’amusait avec elle et était loin de s’offusquer des caprices d’une Emery qui n’avait jamais laissé penser qu’elle était qui que ce soit d’autre. Il aimait ce côté de sa personnalité, persuadé que la jeune femme avait toutes les raisons de souhaiter le mieux pour elle et il se demandait parfois s’il serait toujours en mesure de lui offrir. « Je veux bien un verre si on a un peu de temps… » Emery laissait souvent ses phrases en suspens ce qui trahissait le fond de sa pensée, et il était assez observateur pour avoir remarqué sa déception à l’annonce du temps qui leur était imparti. Un temps qui se réduisait dangereusement ces jours-ci, venant peut-être ternir ce début de relation prometteur. « J’avais oublié que tu mettais un point d’honneur à arriver en retard aux soirées… Je peux demander au taxi de venir plus tard, disons trente ou quarante-cinq minutes. » Il s’était rendu disponible ce soir uniquement pour Emery et il se plierait à ses exigences - il savait combien elle aimait être traitée comme la prunelle de ses yeux et il n’avait aucun mal à le faire. Il avait retroussé les manches de sa chemise, dernier détail pour parfaire sa tenue, afin de pouvoir lire l’heure sur sa montre qui paraissait bien plus clinquante qu’elle ne l’était réellement. Elle ne ressemblait en rien aux rolex de son père et la pensée l’avait fait tiquer avant de retrouver le regard de sa petite-amie et ainsi le sourire. « C’est en effet une nouvelle à célébrer ! Qui est l’heureux élu ? » avait-elle lancé et son détachement quant à l’annonce lui avait fait lever les yeux au ciel. Au final, c’était tant mieux, lui-même ayant appris durant ses études et ce début d’internat à faire la part des choses et à ne pas les prendre trop à cœur. Plus facile à dire qu’à faire et il avait remis en question un nombre incalculable de fois son choix de carrière, lui qui faisait un parallèle inévitable avec sa propre vie. « Le petit Leo… Tu sais comme je doute parfois mais avoir été présent quand on a annoncé la nouvelle aux parents… Ça m'a redonné espoir. » Il s’était arrêté un temps, avait serré les dents et ses doigts sur la bouteille. Aucun traitement ne sortirait sa petite sœur de ce qu’elle traversait et l’idée était intolérable. Emery avait rompu ce silence trop pesant, trop lourd de significations. « Tu sais quand même que quand tu deviendras un médecin d’exception, si tu sors une bouteille de champagne à chaque rémission, tu risquerais d’avoir ce qu’on appelle un problème d’alcoolisme ? » Il avait ri, loin d’être inquiet concernant sa consommation d’alcool qui était plus que raisonnable, quasiment existante. « Pas que je m’en plaigne dans l’immédiat. » « Viens là. » avait-il ajouté après avoir servi les coupes, la serrant contre lui et la gratifiant d’un baiser sur les cheveux avant de lui tendre son verre. « Et toi alors, tu me donneras bientôt l’opportunité de me vanter de sortir avec une mannequin ? » Il avait évité son petit coup de poing sur l'épaule, il adorait la taquiner mais se souciait réellement de l’avancée de sa carrière à elle, surtout depuis qu'il constatait certains de ses excès - des soirées trop nombreuses, de l'alcool et tout ce qu'elle ne lui racontait pas. Il était inquiet de la voir s'éloigner de qui elle était mais gardait cela pour lui, convaincu qu'il exagérait. « Vu qu’on a un peu plus de temps, Em, je voulais te dire … Je suis désolé, de pas être aussi présent que tu le voudrais, tu le sais ça ? » Attrapant son menton, il avait déposé ses lèvres sur les siennes comme pour s’excuser et ce baiser n’avait pas le goût d’un avenir à deux et l’idée réussissait à venir assombrir une nouvelle fois son regard, Diego cherchant à comprendre d’où venaient les doutes.
always had high, high hopes
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Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Don't let me down and I wont it let it out. Don't change the tune. Tell me what you want, tell me what you need. Tell me how I'm supposed to know when all you do is tease. So I'll tell you what I want cause I know what you see while I'm stuck here under you
Lui laisser du répit ? Et pourquoi faire ? Le sourire de la blonde s’étira, rempli de malice. « Non. Absolument aucun répit. Ose t’en plaindre. » Elle avait cet air de défi sur le visage, comme si elle ne croyait pas la moindre seconde que Diego puisse être agacé par son comportement. Quand bien même sa tenue n’aurait pas été à son goût, elle était certaine qu’il l’aurait laissée farfouiller dans son armoire et lui faire essayer la moitié de sa garde-robe jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite. Avec lui, elle avait le droit à ce genre de petits caprices et la jeune femme ne pouvait pas nier adorer l’attention. Il s’intéressait vraiment à ce qu’elle pouvait penser et ressentir, pouvait se plier en quatre juste pour lui faire plaisir. C’était au point qu’elle n’avait même plus besoin de demander. Il était prévenant à ce point. Alors la perspective d’avoir un peu de temps avant de partir la ravit au plus haut point. « C’est surfait d’arriver tôt. Tu dois dire bonjour à tout le monde et les gens sont encore super coincés. » Et Em n’aimait pas le small talk. Elle préférait arriver et directement ressentir l’esprit de la fête. Même si en réalité dans le cas présent, elle se fichait bien de l’avancée de la soirée. Elle voulait surtout profiter de ce temps qui était devenu trop rare avec son copain. Surtout quand celui-ci était d’humeur à célébrer et n’avait pas cet air inquiet collé sur le visage qui lui ferait des cernes prématurés. Elle serait préoccupée aussi si elle était constamment le dernier espoir entre la vie et la mort. Si elle devait être honnête, la jeune femme n’était pas sûre de se souvenir exactement de qui était Leo. Elle savait juste que c’était un enfant qui serait rendu à ses parents et aurait tout une vie devant lui, ce qui était bien suffisant. Pour elle, du moins. Mais elle n’avait pas une petite sœur gravement malade et aux chances plus que limitées de s’en sortir. « Tu pourras repenser à ce moment la prochaine fois que tu douteras. » Parce que la maladie n’avait pas toujours à se terminer sur un drame, n’est-ce pas ? Il ne pouvait juste pas sauver le monde entier, et ce même avec la meilleure volonté. Elle préféra taire ce constat fataliste pour mieux s’intéresser à la bouteille de champagne, se concentrer sur la volonté de célébrer et de se changer les idées plutôt que tout ce qui l’attendrait quand il reviendrait au monde réel. Elle n’était pas pressée, trop facilement distraite par l’invitation de Diego à se rapprocher de lui et par ses gestes de tendresse. Qui ne durèrent évidemment pas, car il fallut qu’il la charrie sur sa carrière à elle, provoquant un « hé ! » révolté ainsi qu’un coup maladroit qui visa totalement à côté de l’épaule du brun. « Tu veux ma preuve d’inscription à l’agence, c’est ça ? » Elle lança une moue faussement vexée, gagnant quelques secondes pour ignorer la nature de la question. « J’ai quelques castings de prévu dans les semaines à venir. » Deux sur trois semaines, en réalité. Son instagram était plus actif que jamais pour compenser le fait qu’elle ne trouvait rien, qu’elle n’était jamais rappelée, ou alors pour des projets amateurs. Elle avait une autre proposition qui stagnait pour de la lingerie. Le cachet était intéressant, mais l’idée de devoir trop s’exposer lui rappelait de bien mauvais souvenirs. « Tu ne voudrais pas que je sois un mannequin qui poste pour n’importe quoi. » C’était sa manière à elle de tâter le terrain, même si le sujet était dangereux. Quoique ce soit qu’il puisse imaginer, elle avait fait pire. Mais elle n’avait aucune envie de mentionner des sujets délicats quand ils avaient déjà si peu de temps ensemble. Un baiser léger accompagna les excuses, et Em planta son regard dans le sien pour jauger de sa sincérité. « Je sais que t’as beaucoup de boulot et que tu es vraiment occupé. » Elle comprenait, oui. Elle n’aimait juste pas l’espacement de leurs moments et la sensation de passer en second plan. La blondinette leva une main pour la poser sur la joue de Diego. « Je me demande juste parfois si tu ne fais pas volontairement passer le boulot avant, quitte à t’oublier au passage. » Elle trouvait incroyablement sexy le fait de sortir avec un médecin. Ça n’avait juste pas le même charme quand ils pouvaient se voir parfois une seule fois par semaine en vivant pourtant dans un radius de cinq kilomètres. « Tu mérites de t’amuser et de te détendre aussi. » Dans le coin de son champ de vision, elle crut voir une ombre et entendre une voix. Elle tourna la tête dans un léger sursaut mais il n’y avait personne. C’était sans doute son imagination. Emery prit une gorgée de champagne, réfléchissant distraitement à ses mots. « T’as l’impression que j’en demande trop ? »
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
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« Non. Absolument aucun répit. Ose t’en plaindre. » C’était tout Emery, donnant le ton à la minute même où elle entrait quelque part, s’assurant que le monde réalisait que cette petite blonde n’était pas du genre à rester silencieuse dans un coin. Elle était affirmée, savait ce qu’elle voulait et ne laissait entrevoir sa fragilité qu’à quelques personnes privilégiées, une liste à laquelle Diego tentait toujours tant bien que mal d’ajouter son prénom. Leur relation était encore trop récente, il n’en demandait pas trop tout de suite et pourtant, il avait le sentiment que quelque chose manquait à leur histoire. Que la jeune femme ne lui confiait pas tout, qu’elle le laissait voir que la meilleure image d’elle-même. Mais c’était cette même image qui venait lui dessiner un sourire sur le visage lorsqu’il la voyait alors il s’en contentait, jonglant habilement entre sarcasme et romantisme. « C’est surfait d’arriver tôt. Tu dois dire bonjour à tout le monde et les gens sont encore super coincés. » Le mexicain regardait la mannequin prendre possession des lieux en continuant ses affirmations. Après tout, c’était à nouveau elle qui avait raison et elle savait combien il ne pouvait qu’aller dans son sens, préférant de loin s’intégrer discrètement à la soirée qui battait déjà son plein qu’à participer à y installer l’ambiance. « Tu vois, si t’avais pas la grosse tête, j’aurais pu te dire que t’avais raison. Mais je ne le ferai pas. » avait-il répondu avec un clin d'œil, qu’il savait, en toute objectivité, être irrésistible. « Tu pourras repenser à ce moment la prochaine fois que tu douteras. » Maintenant sur le canapé, le sourire de Diego s’était fait plus timide parce qu’il n’était pas aussi convaincu par cette affirmation. Il continuerait à douter, toujours, de sa capacité à continuer à avancer dans une vie qui avait choisi de s’acharner sur sa si fragile et innocente petite soeur. Du réel intérêt de sa carrière quand les chances de guérison de Maria ne tenait finalement qu’à un pourcentage. Son regard sombre s’était perdu un temps, face à lui, et il s’était repris juste avant que les larmes ne le gagnent. Emery avait su détendre l’atmosphère et il avait répondu à sa pointe d’humour en la prenant dans ses bras, comme pour la remercier subtilement avant de détourner l’attention et la reporter sur elle. « hé ! » Et son intonation légèrement dramatique l’avait fait rire. « Tu veux ma preuve d’inscription à l’agence, c’est ça ? » Il avait haussé les sourcils et les épaules avant de la laisser continuer, ignorant ses yeux qui se levaient au ciel tant il l’agaçait. « J’ai quelques castings de prévu dans les semaines à venir. » Buvant une gorgée de sa coupe, il l’écoutait avec intérêt, la voir avancer dans sa carrière éclipsant un instant les problèmes auxquels il faisait face. « Tu ne voudrais pas que je sois un mannequin qui poste pour n’importe quoi. » Il avait réfléchi un temps avant de répondre. « C’est pas à moi de te dire quoi faire ou non, je voudrais pas être un frein dans ta carrière. Qu’est ce que tu entends par n’importe quoi ? » Malgré les quelques mois qu’ils avaient partagés ensemble, Diego commençait à savoir lire en elle et il était évident que ses propos laissaient entrevoir de potentielles collaborations qui pourraient lui déplaire. Il était encore difficile de réellement savoir comment la rassurer alors il avait entamé un autre sujet épineux, la façon dont ils s’éloignaient à cause du métier qu’il avait choisi. « Je sais que t’as beaucoup de boulot et que tu es vraiment occupé. » Diego lui caressait les cheveux, ses pupilles dansant de gauche à droite alors qu’il la fixait dans les yeux pour qu’elle saisisse l’importance de son point de vue. « Je me demande juste parfois si tu ne fais pas volontairement passer le boulot avant, quitte à t’oublier au passage. » « Cette fois je le dis, je déteste que tu aies raison. » Son rire était sarcastique, un sarcasme qui lui était entièrement destiné parce qu’il pensait mieux cacher la façon dont il se perdait dans son travail pour ne pas affronter le présent. « Tu mérites de t’amuser et de te détendre aussi. » Il avait acquiescé. « C’est bien ce que je compte faire ce soir. » Son affirmation n’avait pas chassé les doutes d’une Emery qui, comme à son habitude, était venue dire tout haut le fond de sa pensée. « T’as l’impression que j’en demande trop ? » « C’est pas du tout ce que je voulais dire, non. » avait-il répondu immédiatement, désolé que ses intentions aient mal été interpretées. « Je te reprocherai jamais de demander que je sois plus présent, c'est l’inverse qui m’étonnerait. » Qu’elle vive sa vie sans lui, sans prendre de ses nouvelles. Et c’était peut-être justement là, le vrai problème. « J’ai juste l’impression que ça met une barrière entre nous deux, que le fait de pas être là tout le temps t’éloigne de moi. » Emery avait une vie mouvementée, il le savait malgré son utilisation limitée des réseaux sociaux. De castings à soirées, elle ne s’arrêtait pas de vivre lorsque son petit-ami travaillait et c’était un évidemment extrêmement important pour lui, pourtant, il avait le sentiment que la jeune femme menait une vie à l’opposée de la sienne. « J’ai pas envie que mes absences te pèsent, c’est tout. » avait-il repris avec un sourire sincère, visant à détendre l’atmosphère. « Ou que tu ne fasses de bêtises, niña. » Sa phrase paraissait anecdotique, venant subtilement souligner son inquiétude quant au type de soirée - de personnes, surtout - qu’elle fréquentait. Il n’était pas du genre jaloux, les bêtises qu’il évoquait n’ayant absolument aucun lien avec lui. « Mais pour une fois que je suis disponible, tâchons de profiter de la soirée ! » avait-il terminé, suivi de sa coupe, avant de lui déposer un baiser sur le bout du nez.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Don't let me down and I wont it let it out. Don't change the tune. Tell me what you want, tell me what you need. Tell me how I'm supposed to know when all you do is tease. So I'll tell you what I want cause I know what you see while I'm stuck here under you
Elle avait toujours été une sorte de caméléon, Emery, capable de s’adapter à n’importe qui et n’importe quoi. C’était surtout le cas dans ses relations où elle se permettait un temps pour tâter le terrain avant de vraiment savoir comment se comporter. C’était au final une des choses qu’elle aimait le plus avec Diego, il ne la jugeait jamais quand elle se permettait d’être un peu trop extra, un peu trop capricieuse, un peu trop imbue d’elle-même. Cette confiance en elle qu’elle exhibait était montée de toute pièce et servait de carapace, mais en la laissant pratiquer, le mexicain lui donnait la chance de montrer exactement l’image qu’elle désirait. Celle d’une nana qui savait comment devenir le centre de l’attention dans une soirée, par exemple. « T’as pensé trop fort. Maintenant que t’as admis ne pas volontairement le dire, c’est comme si tu l’avais dit. » Elle lui lança un regard malicieux, consciente malgré tout qu’il lui offrait cette victoire facile, le tout avec un clin d’œil qu’il maitrisait étrangement bien. Mais l’ambiance ne resta pas si légère bien longtemps car presque inévitablement, le sujet de sa petite sœur vint sur le tapis. Pas directement, mais assez implicitement pour que la jeune femme comprenne l’allusion. Il n’avait pas fallu beaucoup de temps pour qu’elle comprenne que ce côté bourreau du travail qu’il avait et son choix de spécialité n’avaient rien d’hasardeux. Et s’ils étaient tous les deux réalistes, entreprendre des études en oncologie pédiatrique ne lui permettrait pas de trouver un remède miracle, encore moins à temps. Il ne faisait qu’apprendre chaque charmant détail de la maladie qui tuait lentement mais sûrement sa petite sœur. Emery n’osait jamais vraiment aborder le sujet, consciente de combien le terrain était glissant. Elle se sentait aussi triste pour lui qu’impuissante, acceptant le fait qu’elle était bien plus douée à lui changer l’esprit qu’à parler de lourds sujets. Chose qu’il faisait naturellement, trop habitué à la charrier à la première occasion. Les piques sur sa carrière étaient toujours accueillies sur un ton léger quand en réalité, elles retournaient le couteau dans la plaie. Si elle était honnête, elle lui répondrait juste que c’était toujours la merde, et qu’elle décrochait bien moins de contrats depuis qu’elle refusait de passer sous le bureau. Les opportunités étaient rares, les chances incroyablement minces -ce qu’elle n’était pas assez, selon certains commentaires du milieu. C’était presque pour se racheter une consciente qu’elle osa aborder le sujet du type de castings auxquels aller. Évidemment que Diego ne voulait pas être un frein, mais il serait sans doute beaucoup moins attentionné s’il voyait tout ce qu’elle avait shooté par le passé. « Je sais pas. Des catalogues de lingerie super sexy ? Ça paye bien. » Elle lui lança ce regard goguenard, celui qui voulait faire croire qu’elle testait ses limites quand en réalité, elle les avait déjà franchies et piétinées. La question restait de savoir si elle retenterait dans ce milieu quand toutes les autres options seraient épuisées. Ce n’était pas un monde qu’il pouvait pleinement comprendre quand il avait accompli tout ce qu’il fallait pour devenir quelqu’un. Il avait juste à suivre le cours de son internat, se pointer chaque matin, apprendre, et on lui offrirait une qualification qui le rendrait désirable dans le monde entier. Ce serait mentir que de dire qu’elle ne le jalousait pas parfois, lui et tous ceux qui avaient eu la chance de faire des études. Ça lui faisait se demander ce qu’elle serait devenue si sa mère n’avait pas été malade. Dans un sens, cela leur faisait un triste point commun, cette manie de s’acharner dans leur plan de carrière. Son emploi du temps était juste plus chargé que le sien, les heures supp possibles. Il lui caressait les cheveux avec tendresse alors qu’elle était celle qui devrait sans doute s’inquiéter et prendre soin de lui. « J’ai toujours raison. Mais j’en ai pas envie cette fois. Tu tiendras pas éternellement avec ce rythme. » Elle lui lança une moue triste. Qu’il ne soit pas là était une chose, qu’il ne soit pas là pour juste prendre soin de son syndrome du sauveur ne servait strictement à rien. Vivre dans le déni n’était jamais une bonne option, cela nous attrapait toujours. Et à la fin de la journée, il serait juste passé à côté de sa jeunesse. Elle avait eu tellement de mal à obtenir une promesse de sa part qu’ils pourraient sortir ensemble qu’elle redoutait que cela devienne un combat permanent entre eux. « Je sais pas si je pourrais me contenter que de ce soir, tu sais ? » Une fois dans le mois et sous condition que son planning le permette n’était pas une réponse satisfaisante. Il y avait un côté égoïste à vouloir passer plus de temps ensemble, mais il y avait également une part de raison non ? Elle ne voulait pas que cette insistance passer pour de la possessivité ou un caprice pour avoir plus d’attention. Ce n’était pas le but. Étaient-ils au point où cela devenait une barrière ? Elle gagna du temps en plongeant les lèvres dans sa coupe une fois, et une deuxième fois en entendant la mention de ces fameuses bêtises. Il n’avait pas besoin de préciser de quoi il voulait parler. Elle n’était pas aussi droite dans ses baskets qu’il ne l’était, aimait s’amuser dans les excès et cela avait déjà causé quelques frictions. « Je te demande pas d’être là tout le temps. J’ai aucun problème à ce qu’on ait chacun nos occupations et qu’on ne se voit pas tout le temps. Mais oui, peut-être que ça me pèse un peu. » admit-elle avec un pincement au cœur. « J’aimerais bien pouvoir te voir sans que ça soit un coup de chance. » Planifier quoique ce soit venait avec des ‘si’ à répétition au point que par moments, elle avait l’impression que leurs moments ensemble relevait du miracle. « Mais je suis sage. Promis. » Selon sa définition à elle, du moins. Le baiser sur le bout de son nez la fit sourire doucement. « Oh, on va profiter. J’ai bien l’intention de te faire danser, chanter, peut-être boire un peu… Et on pourrait finir la soirée ici ? » Soudainement d’humeur mutine, elle tira doucement sur la chemise de Diego pour l’attirer à elle et l’embrasser un peu plus longuement qu’elle ne l’avait fait avant. « Rassure-moi… des étudiants de médecine en roue libre, ça discute pas de leurs cours hein ? Parce que je risque de manquer de discussion. » lâcha-t-elle à peine le baiser rompu.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Quand la vie devenait trop difficile, quand la situation de ses patients faisait inévitablement écho à celle de sa petite-soeur, Emery s’avérait être un remède diablement efficace. Elle était devenue ce genre de personne de qui il attendait le message, dont la présence suffisait à apaiser un peu ses inquiétudes et à remettre un sourire sur son visage. Alors l’idée de ne plus avoir autant de temps à lui accorder était un élément venant allonger une longue liste de problèmes. Ce soir, il avait mis un point d’honneur à profiter, mettant de côté les inquiétudes quant au comportement de sa petite-amie. « T’as pensé trop fort. Maintenant que t’as admis ne pas volontairement le dire, c’est comme si tu l’avais dit. » Il savait combien elle aimait le taquiner aussi, il la laissait faire avec toujours ce même sourire. Ils s'étaient installés et les quarante minutes accordées avaient été utilisées pour reprendre un peu le fil de leurs carrières respectives. « Je sais pas. Des catalogues de lingerie super sexy ? Ça paye bien. » Il avait arqué un sourcil, posé ses mains sur ses cuisses pour la tirer un peu plus vers lui. « Me gustà ! » avait-il chuchoté à son oreille avant de se voir asséné un énième petit coup sur l’épaule. Il était attiré par Emery et aimait lui montrer, en profitant toujours pour s’assurer de la faire sortir de ses gonds. « Ca va, je plaisante. Si c’est ce que tu as envie de faire, je vois pas le problème. Mais si tu fais ça uniquement pour l’argent ou pour t’assurer un contrat, t’as raison de peser le pour et le contre. » Et c’était visiblement ce qu’elle faisait puisqu’elle lui avait dit ne pas s’engager dans n’importe quel contrat, et cela le rendait encore un peu plus fier d’elle. Peu importe les choix qu’elle prendrait pour sa carrière, il espérait qu’elle n’ait pas à subir la même charge mentale que lui, celle qui l’empêchait de réellement lacher prise, chose que la blonde avait bien compris. « J’ai toujours raison. Mais j’en ai pas envie cette fois. Tu tiendras pas éternellement avec ce rythme. » Mais la médecine était tout ce qui lui permettait de tenir et d’accepter la maladie de Maria, justement. Ca, et sa présence à elle, une présence qu’il ne pouvait s’empêcher de savoir éphémère parce que malgré leur attachement, leurs modes de vie n’étaient pas compatibles. Subtilement, Diego avait détourné la conversation de sa personne pour éviter qu’elle ne continue à lui prouver qu’il était bel et bien en train de se noyer dans un rythme qui ne pourrait durer. « Tu sais, le mannequinat aussi ça deviendra prenant quand tu seras lancée. Tu voyageras, on te verra partout, des tas de mecs voudront s’afficher avec toi. » Il la regardait avec un regard un peu trop intense, se surprenant à parler d’un éventuel futur à deux alors qu’il avait ce petit quelque chose qui l’empêchait de la voir comme la femme de sa vie. Diego aurait voulu que ce soit aussi simple, il avait toujours souhaité que ses relations durent et le mènent à réussir une vie de famille bien plus belle, ou surtout moins chaotique, que celle de ses parents. Pourtant, ses histoires s’étaient toujours soldées par des échecs et il doutait que cela se passe autrement avec une Emery avec laquelle la discussion était devenue bien trop problématique en seulement quelques minutes. Des reproches déguisés, des doutes et une incompatibilité certaine. « Je sais pas si je pourrais me contenter que de ce soir, tu sais ? » Il n’avait pas prévu que la discussion prenne ce tournant, comme si ses pensées enfouies et ses doutes concernant son couple avaient été révélées au grand jour pour mener à ces mots-là. « Je te demande pas d’être là tout le temps. J’ai aucun problème à ce qu’on ait chacun nos occupations et qu’on ne se voit pas tout le temps. Mais oui, peut-être que ça me pèse un peu. » Il avait posé sa coupe de champagne pour attraper sa main, tentant tant bien que mal de lui montrer à quel point il l’écoutait. « J’aimerais bien pouvoir te voir sans que ça soit un coup de chance. » Il avait soupiré et baissé la tête, incapable de tirer un trait sur sa carrière et incapable de lui promettre quoique ce soit à une période si difficile de sa vie. « Je suis content que tu puisses me dire tout ça. Maintenant, tu sais que je ne peux rien promettre. Je peux essayer, mais rien promettre, Em’. » S’ils jouaient cartes sur table, alors il se devait d’être honnête lui aussi et le parcours était encore trop long pour pouvoir présager un avenir plus simple. Que ce soit les études ou la leucémie de Maria, tout prendrait du temps et c’était là que sa concentration devait être, quitte à ce que cela ne l’éloigne de lui. « Je sais juste que t’es la seule chose qui m’aide à penser à autre chose, ces jours-ci. » C’était égoïste, mais la voir partir était une réelle crainte parce que Diego avait besoin de quelque chose à quoi se raccrocher qui n'ait pas rapport avec sa petite soeur. « Mais je suis sage. Promis. » Il avait déposé un baiser sur le bout de son nez, visant à apaiser le ton d’une conversation peut-être un peu trop honnête et avait évoqué la fameuse soirée, laissée en arrière plan pour le moment. Il n’était pas entièrement sûr qu’elle soit honnête sur ce point, mais ils avaient été assez loin dans les confidences pour ce soir et il avait besoin de se détendre. « Oh, on va profiter. J’ai bien l’intention de te faire danser, chanter, peut-être boire un peu… Et on pourrait finir la soirée ici ? » Et elle avait attrapé un côté de sa chemise pour l’attirer à elle et l’embrasser. Il aimait cette Emery là et aurait presque eu envie de tirer un trait sur cette soirée.« Boire, ça reste à voir. Pour la fin de soirée, je serai curieux que tu me montres tes talents de mannequin lingerie, ouais. » avait-il répondu en arquant un sourcil, et l’air outré d’Emery l’avait fait éclater de rire.. « Rassure-moi… des étudiants de médecine en roue libre, ça discute pas de leurs cours hein ? Parce que je risque de manquer de discussion. » « Tu sais, je sors rarement, et quand je sors, je finis seul parce qu’ils draguent ou font tout un tas de choses qui ne m’amusent pas. » avait-il commencé. « Je sais ce que tu te dis, je suis pas amusant. » Il avait mimé un air triste, mais il comprenait que sa petite-amie se lasse de ce côté casanier. Il sortait, mais lorsque c'était le cas, regrettait aussitôt le confort et le côté rassurant de son appartement et il était conscient qu'il était encore trop jeune pour vivre ainsi. « T’es sûre que tu veux pas rester là ? J’aimais bien ce que tu proposais, moi. » avait-il tenté en caressant doucement sa cuisse, sachant pertinemment qu’il faudrait énormément d’arguments pour la convaincre de renoncer à une soirée. Devant son regard sérieux, Diego avait levé le menton vers le ciel en soupirant de déception, le mexicain déjà réceptif aux avances d'Emery. « Allons-y, alors, je crois que le taxi est là, j’avais pas entendu mon téléphone. » avait-il annoncé en lui montrant son écran de téléphone qui indiquait deux appels manqués. Il l’avait attrapé par la main et lui avait ouvert la porte du taxi qui les emmenait vers une soirée où il savait déjà qu’il n’avait aucune envie d’être.
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Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Don't let me down and I wont it let it out. Don't change the tune. Tell me what you want, tell me what you need. Tell me how I'm supposed to know when all you do is tease. So I'll tell you what I want cause I know what you see while I'm stuck here under you
Emery se posait un million de questions sur leur couple et s’ils seraient capables de durer. Très souvent, elle en venait à la conclusion qu’ils n’étaient sans doute qu’une histoire temporaire. Jusqu’à ce qu’ils se voient, et qu’elle se retrouve inévitablement à sourire juste parce que c’était Diego, un mélange pimenté de passion, de bienveillance, de soutien et de rabat-joie à ses heures. Pour l’heure, tout ce à quoi elle pouvait penser, c’était qu’il n’eut pas la moindre réaction de rejet à l’entendre évoquer le type de contrats tendancieux qu’elle pourrait choisir. Bien au contraire ; cela semblait lui plaire plutôt que de générer une quelconque forme de jalousie. De quoi la faire rire, même si elle lui tapa sur l’épaule pour la forme. « Je parle business Diego, calme. » Son sourire trahissait tout de même qu’elle appréciait son désir évident. « Ca reste mon gagne-pain alors ça pourrait être une option dans un premier temps. Surtout que je peux garder la lingerie ensuite. » Elle lui lança un clin d’œil, dédramatisant ainsi la situation. D’une certaine manière, elle se sentait un peu mieux avec ses mensonges maintenant. Si jamais il devait apprendre pour ses anciens contrats, elle pourrait ramener cette discussion et lui rappeler qu’il avait été d’accord à un moment. Et puis en comparaison, ce serait facile. Quelques heures de shootings contre un joli chèque. Elle aurait juste à faire attention à son train de vie, ce n’était pas se tuer à la tâche. Diego n’avait pas le même luxe, le pire étant qu’elle le soupçonnait de s’imposer bien plus que ce qu’il ne fallait. C’était une chose de vouloir réussir, c’en était une autre de se sacrifier. Mais il ne semblait pas vouloir l’admettre, ou alors qu’à demi-mot. Si bien qu’elle grimaça quand il retourna encore la conversation vers elle, comme si c’était demain la veille qu’elle deviendrait une nana convoitée par l’industrie du mannequinat dans le monde entier. Si seulement. « C’est un futur aussi lointain qu’hypothétique. » Elle avait tenté de changer de continent pour se lancer à corps perdu dans le mannequinat. Ce n’était pas si rose et elle était de retour à la case départ. C’était ce qui rendait aussi difficile le fait d’être honnête sur son évolution professionnelle, et qui lui donnait d’autant plus envie de profiter du présent. Pour le moment, ils étaient ensemble, elle n’irait nulle part, et elle ne demandait rien de plus que d’avoir l’attention de son copain. Une demande aussi simple qu’inaccessible par moments. Elle ne voulait pas qu’il l’entende comme un reproche ou qu’il l’interprète comme un ras le bol. Ce n’était juste pas idéal du tout et elle n’avait aucune idée de combien de temps ils pourraient durer avant qu’ils se rendent mutuellement à l’évidence que ce n’était pas possible. Le principal problème venait du fait qu’elle avait parfois l’impression qu’il n’était pas prêt à faire d’efforts pour elle. Em était habituée à ne pas être une priorité, mais c’était bien plus compliqué avec Diego et sa manière de lui offrir du tout ou rien. « Si tu me promets d’essayer, alors ça me suffit. » Elle lui sourit doucement, se voulant rassurante. Il n’avait pas à être parfait et à répondre à toutes ses attentes. Elle espérait juste qu’il ne l’exclurait pas. De son côté, elle ne songeait franchement pas à le faire, encore moins en sachant ce qu’il traversait. « T’as de la chance, je suis super douée pour changer les idées. » Elle s’efforça de se montrer enthousiaste comme si c’était un talent de son côté, et non pas comme si elle n’avait en réalité pas grand-chose d’intellectuel à mettre sur le tapis. Elle ne risquerait pas de le faire tourner en boucle sur sa profession, ça non. Son truc à elle, c’était surtout s’amuser, tenter de nouvelles choses, céder à l’impulsivité. Des activités dont elle n’avouerait que la moitié, sachant pertinemment que Diego n’approuverait pas. Elle vivait selon le motto ‘pas vue, pas prise’. Et comme dit, elle était douée pour changer les idées, en l’embrassant pour détourner son attention par exemple. Elle ferait sans doute de même ce soir s’il louchait sur son verre de trop. « Tu sais quand même que je sors pas les porte-jarretelles à toutes les occasions hein ? » L’air exaspéré était purement théâtral, tout comme la manière qu’elle eut de secouer la tête en claquant la langue. Elle se demandait comment Diego pouvait être à la fois si fun et si rabat-joie. C’était un talent incontesté. « Tu es amusant. Mais tu es en train de tourner en ermite. C’est pas ce que j’entendais par les miracles de la médecine. » Sa moue triste n’était qu’à moitié honnête. Il acceptait de sortir avec elle et c’était déjà beaucoup. Pour le reste, il n’avait pas besoin d’être témoin de tout probablement. Pour ce soir, elle secoua la tête de gauche à droite, retrouvant le sourire. Ils ne resteraient pas ici. Elle fut d’ailleurs la première à se lever du canapé quand il annonça l’arrivée du taxi. « Tu verras, ce sera pas si horrible que ça ! »
○○○○○○○○
Et une fois arrivés, ils purent clairement constater que la définition du ‘horrible’ était très personnelle. Emery se sentit immédiatement à son aise au milieu de l’agitation, du bruit et des visages inconnus qui défilaient quand il semblait clair que Diego aurait préféré rester à l’appartement. « Va nous trouver une table, je me charge des verres ! » Elle partit se faufiler jusqu’au bar, comme si elle avait déjà mémorisé le plan de l’endroit par cœur. Par taquinerie et aussi en sachant que Diego n’était pas un fervent amateur d’alcool, elle opta directement pour des cocktails. Un truc alcoolisé mais tellement sucré qu’ils ne le sentaient pas. Un mélange rose dans une jolie tasse et surtout, elle insista, avec une petite ombrelle. Ravie de son choix, elle refit le chemin inverse, les deux verres en main, jusqu’à retrouver son petit-ami dans la foule. « Tiens ! C’est l’avantage de venir accompagné, t’as pas besoin de prétendre aimer les boissons super viriles. » Le bon vieux cliché qui voulait que les cocktails fruités soient pour les femmes. Sourire malicieux aux lèvres, elle se hissa sur la pointe des pieds pour l’embrasser, montrant par la même occasion qu’il était avec elle, ce soir. « Je te mets au défi de trouver trois trucs que tu ne détestes pas ici. » Elle haussa un sourcil, décidée à le pousser à passer une bonne soirée.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Le doute planait au-dessus de leur couple, c’était une certitude, mais Diego choisissait de l’ignorer la plupart du temps. En particulier ce soir, alors qu’ils pouvaient enfin se retrouver, une vraie mission depuis qu’il avait intégré l’hôpital. Il appréciait chaque instant et n’hésitait pas à s’assurer une certaine proximité qu’ils ne pourraient plus avoir lorsque leur tête à tête prendrait fin au profit d’une soirée où il n’avait aucune envie d’aller. Où il n’avait pas sa place. Une corvée qu’il supporterait cependant volontiers pour prouver à Emery qu’il était prêt à faire des efforts, encore bien trop intimidé par ce petit bout de femme pour oser lui demander d’en faire autant, de cesser les excès qu’elle essayait de lui dissimuler. Ce n’était pas l’idée qu’il se faisait d’une relation saine mais il n’était pas non plus le genre de personne à abandonner à la première difficulté : une qualité indispensable dans la réussite de ses études. Au contraire, le mexicain écoutait Emery avec attention et intérêt, se laissant simplement distraire par l’image qu’elle faisait apparaître dans son esprit. « Je parle business Diego, calme. » Rester concentré devenait compliqué alors qu’elle se tenait devant lui pour la première fois depuis une période qu’il ne saurait quantifier mais il avait repris son sérieux en un claquement de doigt, réellement intrigué par la façon dont Emery lui expliquait l’avenir qu’elle envisageait. « Ca reste mon gagne-pain alors ça pourrait être une option dans un premier temps. Surtout que je peux garder la lingerie ensuite. » Il lui avait adressé une mine outrée, la bouche grande ouverte. « Non mais si tu me provoques aussi on va pas s’en sortir ! » Il la désirait, elle en était consciente, ils étaient simplement assez matures et impliqués pour choisir de poursuivre la discussion jusqu’à l’arrivée du taxi plutôt que de se laisser aller. « C’est un futur aussi lointain qu’hypothétique. » avait-elle répondu avec ces gestes de la main qu’elle faisait toujours quand elle tentait d’expliquer quelque chose. Diego ne savait pas réellement pourquoi il lui attribuait un futur qui l’éloignerait de lui, comme s’il cherchait à excuser ses propres absences. Il n’était pas le petit-ami idéal, il en était conscient, et c’était difficile à accepter pour le perfectionniste qu’il était alors il attrapait au vol les bribes de conseil que lançait Emery ici et là. « Si tu me promets d’essayer, alors ça me suffit. » Diego avait souri, peu convaincu que cette réponse reste la même sur le long terme. Pourtant ce qu’il lui disait était extrêmement sincère, il vivait la période la plus difficile de sa vie et Emery était présente et il était convaincu qu’elle garderait toujours une place privilégiée dans son coeur. « T’as de la chance, je suis super douée pour changer les idées. » Cette phrase - potentiellement pleine de sous-entendus - ne pouvait pas être plus vraie et sans même essayer, la jeune femme réussissait à lui faire sortir la tête de l’eau. La seule chose pour laquelle elle échouait, cependant, c’était à le faire lâcher un peu de lest au travail, personne n’arriverait réellement à le convaincre que de s’y noyer ne résoudrait pas ses problèmes. Il appréciait ses conseils et la façon dont elle s’inquiétait, il restait simplement sourd aux remarques laissant penser que tout cela n’était pas sain. Alors ils s’étaient concentrés sur cette soirée à laquelle il avait desésperement tenté d’échapper, en vain. « Tu sais quand même que je sors pas les porte-jarretelles à toutes les occasions hein ? » Pire, Emery semblait convaincue qu’elle réussirait à lui faire passer un bon moment, de son côté, il aurait préféré faire une avance rapide jusqu’à leur retour chez lui. « Ce serait décevant si tu n’étais pas parfaite dans n’importe quelle tenue. » Son index était venu effleurer le bout de son nez, Diego n’avait aucune envie de s’éloigner de cette pointe de romantisme qu’il adorait semer ici et là. « Tu es amusant. Mais tu es en train de tourner en ermite. C’est pas ce que j’entendais par les miracles de la médecine. » Il avait levé les yeux au ciel, persuadé qu’elle exagérait alors qu’au final, c’était très proche de la vérité. Diego sortait rarement pour autre chose que pour aller travailler, faire les courses ou aller rendre visite à sa famille, à Maria particulièrement. Mais c’était cette vie qui lui convenait, Maria avait besoin de lui. « Tu verras, ce sera pas si horrible que ça ! » « Et si tu te trompes je deviendrais officiellement un ermite. »
Ils s’étaient engoufrés dans le taxi et Diego avait profité du chemin pour profiter de ses derniers moment de calme, réfléchissant aux mots d’Emery sur un chemin qui s’était terminé trop rapidement à son goût. Attrapant la main de la jeune femme, il l’avait aidé à sortir de la voiture mais s’était ensuite rangée derrière elle, la laissant lui emboîter le pas alors que son visage s’était mis à rayonner d’une lumière différente à peine avait-elle franchi le seuil de l’entrée. Emery était dans son élément, et ce seul constat suffisait à effacer un peu les craintes de Diego et à lui rendre le sourire. « Va nous trouver une table, je me charge des verres ! » Son aisance était risible, surtout en comparaison avec la façon dont son petit-ami se tenait là, peu certain du comportement à adopter. « A vos ordres » avait-il répondu, la tranche de la main sur la tempe. S’il plaisantait, il était ravi de la voir lui indiquer la marche à suivre. Il l’avait été un peu moins en la voyant revenir avec deux grands verres dans lesquels étaient plantées deux ombrelles ridicules. « Tiens ! C’est l’avantage de venir accompagné, t’as pas besoin de prétendre aimer les boissons super viriles. » Diego ne prétendait pas, il assumait entièrement sa part de féminité mais il devait avouer après un tour d’horizon que les hommes tenaient tous fièrement en main des verres de ce qui semblait être du whisky pur et que son cocktail faisait tâche à côté. « Parce que tu vas me faire croire qu’il n’y a pas d’alcool là-dedans ? » Il était venu poser un regard inquisiteur sur le verre, selon lui, le simple fait d’avoir un peu de tequila mélangé au jus de fruits était déjà bien trop viril pour lui. Il avait accepté son baiser avant de la laisser poursuivre. « Je te mets au défi de trouver trois trucs que tu ne détestes pas ici. » A part elle, aucune réponse ne semblait lui venir à l’esprit. Attrapant la paille comestible du cocktail, Diego avait bu une gorgée avant de répondre. « Alors déjà, ce cocktail, étrangement ? » Même si ses doutes persistaient quant au fait qu’il s’agisse d’un virgin cocktail. Le sourcil arqué, le mexicain parcourait la pièce du regard, essayant de se plier au jeu pour ne pas paraître rabat-joie. « La chemise du mec là-bas, tu dirais qu’elle vient d’où toi ? » Emery avait des connaissances en mode, et petit à petit, Diego avançait ses pions, trouvant déjà une seconde chose qu’il appréciait ici, sachant pertinemment que ce n’était pas les réponses qu’elle attendait. « Et… la musique. On danse ? » Il lui avait tendu la main, abandonnant son cocktail déjà à moitié vide sur une table pour lui accorder l’attention qu’elle méritait et, encore une fois, son sourire était la plus belle des récompenses. La musique était lente, juste assez pour qu’Emery vienne coller son visage sur le haut de son torse et qu’il puisse continuer la discussion comme s’ils étaient encore dans leur bulle. « Comment tu fais pour être aussi à l’aise dans ce genre d’endroit ? » Elle ne connaissait personne et pourtant ses gestes envers les invités étaient amicaux alors qu’elle se frayait un chemin du bar jusqu’à lui. Il aimait penser que leurs différences de caractère pourraient être un moteur pour leur couple, l’un puisant ce qui lui manquait chez l’autre, pourtant, certains des regards qu’ils échangeaient semblaient indiquer l’inverse. Dans ce coin en retrait de la piste de danse, avec Emery dans ses bras, Diego continuait de scruter les environs et les éclats de rire du garçon dans son champ de vision le faisaient sourire. Quand la musique s’était terminée, Emery s’était dirigée vers les toilettes et Diego s’était senti incroyablement seul, pressé de la voir revenir, réalisant à nouveau combien elle était importante.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Don't let me down and I wont it let it out. Don't change the tune. Tell me what you want, tell me what you need. Tell me how I'm supposed to know when all you do is tease. So I'll tell you what I want cause I know what you see while I'm stuck here under you
Ce n’était pas tant de la provocation, mais surtout une tentative désespérée de garder l’attention de Diego sur elle. Emery détestait la sensation qu’elle avait qu’il était en train de lui échapper. A la manière dont leurs discussions tournaient, il laissait croire qu’elle était celle qui se lasserait. Mais dans les faits ? Il n’avait pas besoin d’elle. Le fait qu’ils aient terminé ensemble était un mystère absolu. Ils s’entendaient bien, oui, mais ils étaient extrêmement différents. Leur histoire, leurs aspirations dans la vie, leurs goûts, leurs hobbies, leur éducation, absolument tout les séparait. Elle n’était pas sûre de la raison pour laquelle il l’aimait, alors chaque opportunité était bonne pour lui faire dire que leur couple n’était pas voué à l’échec. La jeune femme préférait de loin vivre dans le déni plutôt que de considérer l’épée de damoclès qui flottait en permanence au-dessus de leur relation. Dans cette optique, peut-être que le forcer à sortir de chez lui pour le traîner à une soirée n’était pas la meilleure idée qu’elle puisse à voir. La simple idée avait l’air de le rendre ronchon et malgré tout, Em s’acharnait à penser qu’il ne regretterait pas. Il ne pouvait pas passer son quotidien à alterner entre l’hôpital, chez lui et chez sa famille sans laisser le temps au reste. Elle avait beau admirer son acharnement, il ne tiendrait pas éternellement la distance à continuer comme ça. Alors tant pis si cela leur coûtait une soirée en tête à tête. « N’essaye pas de m’amadouer. On sort. » Elle ne retint pas un léger sourire. Il fallait reconnaître qu’il savait comment lui parler. Dommage pour lui, elle était ce genre de tempérament borné qui n’en faisait qu’à sa tête. Il ne l’aurait pas avec de belles paroles. « Mais non tu tourneras pas en ermite… mais si tu t’amuses pas, la prochaine sortie que je t’organiserai, ce sera au club du troisième âge. » Elle déposa un bref baiser sur les lèvres de Diego, sourire mutin sur le visage alors qu’ils prenaient la direction du club.
Toutes ses interrogations disparurent dès l’instant où elle passa le bas de la porte. Emery adorait cette ambiance échauffée, en pleine ébullition. Ils étaient enfermés et légèrement oppressés par les autres corps mais paradoxalement, cela donnait une sensation de liberté à la blonde qui pouvait être absolument n’importe qui ce soir. Son seul rôle était de s’amuser et elle trépignait déjà à l’idée d’aller danser, mais pas sans un verre avant. Elle était dotée d’un talent indéniable pour se faufiler jusqu’aux bars et trouver la faille pour être servie rapidement, ce soir-là ne fut pas une exception. Diego n’eut pas à l’attendre trop longtemps et heureusement, parce qu’il avait totalement l’allure de l’homme qui ne savait pas quoi faire de sa carcasse, appuyé contre la table qu’il avait trouvée. Elle cligna innocemment des yeux à sa question accusatrice. « Je connais tes goûts. Goûte, avant de juger. » Il ne lui avait pas expressément dit qu’il ne voulait pas d’alcool, et elle ne le forcerait pas à boire. C’était sans doute un peu fourbe de lui filer un cocktail aussi traître, mais où était le mal ? Ce n’était qu’un verre, ça aiderait à le détendre un peu et à mieux profiter. Elle ne lui imposait pas une tournée de shots par exemple. Et il était hors de question qu’il reste dans son état d’esprit où il se sentait prêt à détester cette soirée, alors Em décida de provoquer l’inverse. Contrairement à ce qu’elle aurait pu croire, il ne mit pas trop longtemps à répondre. Le compliment sur le cocktail la fit glousser de satisfaction. « Qu’est-ce que je t’avais dit ? » Elle s’y connaissait en cocktails fruités et sucrés, bien évidemment qu’il finirait par l’aimer. Son regard glissa vers ledit mec et sa chemise. Elle l’observa pendant quelques secondes, croyant reconnaître des finitions dorées. Elle aurait parfaitement vu Diego dedans, il était vrai. « Collection printemps/été d’il y a deux ans je dirais. Ça va être dur à retrouver en boutique aujourd’hui. Mais t’as rien à lui envier. » Elle jaugea son petit-ami de la tête aux pieds d’un air théâtralement appréciateur, le draguant ouvertement. Mais elle ne fut pas aussi conquise que quand il l’invita à danser. Le sourire fut instantané. « Tu sais comment me parler. » Elle attrapa sa main et ce fut avec enthousiasme qu’elle l’entraîna vers la piste de danse où le rythme venait de devenir bien plus langoureux, lui donnant l’occasion de se blottir contre Diego, ses pas se chargeant d’assurer le rythme. C’était agréable d’avoir un tel moment de complicité. Ils devraient faire ça plus souvent, danser tous les deux, même si le Gutiérrez semblait bien plus douer pour valser entre toutes ses responsabilités plutôt que pour apprendre des danses de couple. A sa question, elle releva la tête, haussa les épaules avec désinvolture. « C’est facile. Tu es absolument invisible ici. Tu peux faire tout ce que tu veux. » Ils n’étaient que des visages illuminés par les lumières qui vacillaient. Pas de noms à moins qu’ils ne le donnent. Pas d’attaches. Ils pouvaient aller et venir comme bon leur semblait. Le lendemain, dans le meilleur des cas, on se souviendrait d’eux comme un couple qui aurait dansé sur la piste. Le moment fut malheureusement trop bref, la musique suivante ne se prêtant pas du tout au même romantisme. La fêtarde qui sommeillait en elle n’en était que trop ravie. « Je reviens ! » Elle échappa au contact de son petit-ami pour disparaître jusqu’aux toilettes. Là-bas, elle s’enferma dans une des cabines pour sortir un sachet en plastique de sa pochette. Elle n’en avait pas énormément, juste de quoi agrémenter la soirée. D’un geste expert, elle versa un peu de poudre sur le dos de sa main, arrangea une ligne du bout des doigts qu’elle amena à ses narines. Comme d’habitude, la cocaïne lui brûla le sinus, mais Em n’en avait pas grand-chose à faire. Le temps pour elle de se recoiffer devant le miroir, elle pouvait déjà sentir l’euphorie la gagner et son rythme cardiaque s’accélérer. Elle se sentait bien. Elle avait envie de danser jusqu’au bout de la nuit et le fait qu’il soit encore si tôt la ravissait particulièrement. Elle ressortit des toilettes, sourire aux lèvres, s’essuya le nez en reniflant pour essayer de supprimer cette sensation d’inconfort. Il lui fallut quelques instants pour retrouver Diego dans la foule et elle le rejoignit joyeusement. Elle attrapa son verre pour en boire quelques gorgées, puis le reposa pour enrouler ses bras autour du coup du brun, un air malicieux collé sur le visage. « Tu sais à quoi je pensais ? Je t’ai jamais vu danser seul. Je suis très curieuse de voir comment tu te débrouilles. » C’était clairement une invitation. S’il voulait rester à la table, elle risquait fortement de l’abandonner.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
« N’essaye pas de m’amadouer. On sort. » Et juste comme ça, la petite blonde à l’allure candide venait de lui clouer le bec et il savait que les négociations étaient closes. Il n’était pas du genre à se laisser mener à la baguette même si ses études lui avaient appris une certaine rigueur et un respect des règles mais il acceptait volontiers de se plier aux volontés d’Emery. Elle ne demandait pas grand-chose, c’était simplement lui qui avait tendance à faire une montagne d’une simple soirée où n’importe qui se serait rendu avec plaisir. Au fond de lui, et sans jamais oser l’admettre, il savait qu’une partie de vérité se cachait dans son discours mais il n’était peut-être tout simplement pas prêt à l’entendre. Il était si différent de ses frères et sœurs que seuls certains traits physiques similaires venaient lui assurer qu’ils étaient bel et bien liés par le sang. « Mais non tu tourneras pas en ermite… mais si tu t’amuses pas, la prochaine sortie que je t’organiserai, ce sera au club du troisième âge. » Son baiser avait eu pour effet de l’empêcher de rétorquer et ils s’étaient engouffrés dans le taxi, Diego ayant tenté de laisser sa mauvaise humeur chez lui. Emery avait très vite disparu, trop vite à son goût, mais elle avait fait en sorte que son absence soit courte et il avait à peine réussi à faire un tour d’horizon qu’elle arrivait déjà avec deux verres en mains. « Je connais tes goûts. Goûte, avant de juger. » Son sourcil s’était arqué. « Tu connais mes goûts mais moi je sais ce dont tu es capable alors permets moi de douter. » Il avait posé un regard bien trop intense par rapport au sujet de leur conversation sur elle et avait cédé, une nouvelle fois. Emery, elle, avait déjà lancé les hostilités pour tenter de divertir ce petit-ami qui n’avait que très peu de points communs avec elle. Enumérer trois choses qui lui plaisaient ici lui semblait bien plus compliqué que de trouver la bonne posologie pour un patient avant ses camarades de classe. « Qu’est-ce que je t’avais dit ? » Ils étaient semblables à deux enfants qui se chamaillaient dans la cour de récré mais c’était cette légèreté qui lui faisait du bien, lui faisant presque oublier l’odeur de transpiration des corps qui se trémoussaient déjà en étant totalement hors du rythme. A bien les regarder, Diego avait finalement trouvé rapidement une seconde réponse. « Collection printemps/été d’il y a deux ans je dirais. Ça va être dur à retrouver en boutique aujourd’hui. Mais t’as rien à lui envier. » Il suivait son regard qui se posait sur lui et son sourire en coin trahissait la façon dont il s’était replongé dans leur discussion d’un peu plus tôt. Le moment parfait pour l’attirer contre elle d’un geste ferme, son bras entourant ses hanches alors que sa main attrapait la sienne. « Tu sais comment me parler. » Il avait ri, les quelques gorgées ingurgitées du cocktail agissant déjà sur son humeur.« Et dire que j’ai réussi à t’amadouer sans même te mettre dans la liste des choses que j’aimais ici. » Emery n’aimait pas les phrases toutes faites, le romantisme exacerbé et le prévisible. Mais il ne ratait jamais une occasion de la taquiner. Il appréciait la proximité retrouvée avec elle et la façon dont elle évoluait à la perfection dans n’importe quel événement social. « C’est facile. Tu es absolument invisible ici. Tu peux faire tout ce que tu veux. » Un coup d'œil sur la salle venait confirmer ses dires, tout le monde était trop occupé et les lumières rendaient difficile l’analyse des visages. « Malgré tout j’ai pas l’impression de me fondre dans la masse » Qu’il se sente trop bien pour partager la piste de danse d’illustres inconnus ou qu’il ne considère pas l’alcool et la musique trop forte comme des divertissements, Diego avait l’impression de faire tâche dans ces endroits. Alors il avait profité de cette musique lente et de cette danse partagée avec elle avant qu’elle ne disparaisse à nouveau. « Je reviens ! » Il la suivait du regard, dubitatif, la voyant finalement se diriger aux toilettes. Pendant ce temps, le regard de Diego semblait se poser encore et encore sur la même personne et il ne savait pas pourquoi ses yeux s’attardaient autant. Heureusement, il avait reporté son attention sur Emery à l’exact moment où elle ressortait en le cherchant et ses gestes lui semblaient incohérents. Son nez semblait la déranger et s’il était bien loin du milieu de la fête, il savait reconnaître les signes évidents d’une prise de cocaïne. Il en avait des doutes, il avait entendu, vu des choses, mais se refusait à y croire et ce constat lui avait fait serrer les poings. « Tu sais à quoi je pensais ? Je t’ai jamais vu danser seul. Je suis très curieuse de voir comment tu te débrouilles. » Il avait posé ses mains sur ses avant-bras qui étaient venus trouver son cou, la douceur de sa peau venant l’apaiser un temps, son front plissé trahissant cependant le malaise. « Em, j’ai plus envie de danser. » Il avait fait un pas en arrière pour lui faire face et avait maintenu ses mains sur ses bras pour venir planter ses yeux contrariés dans les siens. « J’peux pas… » Et en un instant, la soirée de rêve qu’elle lui avait promis s’était transformée en un véritable cauchemar.
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Emery Dawson
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ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
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Don't let me down and I wont it let it out. Don't change the tune. Tell me what you want, tell me what you need. Tell me how I'm supposed to know when all you do is tease. So I'll tell you what I want cause I know what you see while I'm stuck here under you
Elle avait feinté l’air innocent, Emery, prétendant totalement ignorer les allusions accusatrices de son petit-ami. Il n’avait aucune idée de tout ce dont elle était capable, en réalité. Quoiqu’avec lui, elle ne s’en cachait pas réellement. La blondinette pouvait se montrer extrêmement capricieuse. Elle détestait qu’on lui dise non et avait appris à jouer ses cartes pour arriver à ses fins sans qu’on ne la voie venir. Elle maniait les yeux qui papillonnaient et les sourires enjôleurs comme personne, au point de savoir que Diego ne pourrait vraiment pas lui en vouloir de cette soirée. Elle se ferait pardonner d’avoir été si égoïste. Car elle avait beau se cacher derrière l’excuse de vouloir voir le brun avoir une vie sociale, dans les faits, elle voulait surtout s’amuser en sa compagnie. Là où il avait l’air d’apprécier les soirées au fond du canapé, Em appréciait les soirées dans des clubs bruyants, en la compagnie d’alcool et parfois d’autre chose. Le Gutiérrez ne comprendrait sans doute jamais ce sentiment d’ivresse et d’invincibilité, à force de vouloir se méfier de tout et de tout le monde. Ils n’avaient qu’une vie, s’il n’avait pas envie d’en profiter, c’était son problème. Dommage pour lui, la jeune femme n’avait pas l’intention de le laisser dans son coin ce soir. « Tu n’as pas besoin de le dire. Je sais. » Elle lui avait lancé un clin d’œil entendu qui valait mille mots. Il était un charmeur né, et si ses tentatives auraient pu lui faire lever les yeux au ciel, il savait prouver qu’il pensait exactement ce qu’il disait. Il avait cette manière de la couver du regard qui ne laissait place à aucun doute, et elle adorait ça de se dire que peu importe le nombre de femmes dans cette boîte ce soir, il n’y aurait qu’elle pour attirer son attention de la sorte. Elle n’avait même pas commencé à vouloir le séduire, et c’était la meilleure partie. « Je ne peux pas te répondre, je risquerais d’être un peu partiale puisque je te remarquerais n’importe où. » Elle savait ce qu’il voulait dire en réalité, probablement qu’il ne savait pas où se mettre, incapable de se laisser happer par l’ambiance. Il finirait par s’y faire, et en attendant, elle lui lança un clin d’œil avant de disparaître en direction des toilettes user d’un des stratagèmes qui lui permettraient de se sentir comme un poisson dans l’eau. Contrairement à l’alcool dont elle ne se cachait pas, Em ne parlait jamais de la cocaïne, prête à nier en bloc. Elle savait que Diego n’approuverait pas et elle n’avait pas la patience de l’écouter délivrer ses discours moralisateurs. S’il ne savait pas comment s’amuser, alors elle le ferait pour deux et l’entraînerait dans son sillage. C’était dans cet état d’esprit qu’elle le rejoignit, sourire aux lèvres et humeur ne faisant que s’envoler. Il faudrait encore quelques minutes avant que la poudre ne fasse pleinement son effet, mais elle adorait l’effet de rush quasi immédiat qu’elle ressentait, cette sorte d’adrénaline à l’état pur. Perchée les bras autour du cou de Diego, elle imaginait déjà tous les stratagèmes pour qu’il la suive. A la place, il avait posé ses mains sur ses avant-bras. Il ne l’étreignait pas en retour, ne la suivait pas. Au contraire, il prenait ses distances avec ce regard qu’elle n’appréciait pas du tout. Les bras d’Em retombèrent mollement le long de son corps. « Tu peux pas quoi ? Danser ? » Son visage se tordit en une moue contrariée alors qu’elle tournait la tête pour observer la piste. Il était encore tôt, l’ambiance commençait à peine à s’installer. « Tu veux rentrer, c’est ça ? » Parce que c’était trop pour lui ? Qu’il sortait de sa zone de confort ? « Je te demande juste une soirée Diego. C’est pas la mer à boire. Je te dis toujours amen pour tout, et pour une fois que je demande quelque chose d’aussi futile que de passer deux/trois heures dans un club, tu fais aucun effort. » Il réussissait même à contrer la cocaïne à l’agacer de la sorte. Jusqu’à ce qu’elle décide que non, il était hors de question qu’elle renonce à son amusement pour ça. « Je te demande une heure. Juste une heure, ok ? Si tu veux me rejoindre, tant mieux. Si tu veux partir… » Elle ne termina pas sa phrase, se contenta de secouer la tête. S’il voulait partir, alors il ferait mieux de commencer à ramper pour qu’elle lui pardonne. Sans attendre sa réaction, elle fit volte-face pour disparaître parmi les silhouettes du club en direction du bar. Elle avait besoin d’un autre verre pour accompagner la grimpée de la poudre. Ensuite, elle irait s’amuser seule s’il le fallait.
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Diego Gutiérrez
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ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Le mexicain faisait bonne figure, accédant aux requêtes d’une Emery qui méritait ses efforts malgré un comportement espiègle qui frôlait l’indécence. Il y avait de l’alcool dans son cocktail, il en était convaincu, et le sourire en coin de la jeune femme avait confirmé ses doutes. Mais il se pliait au jeu, répondant à ses questions en ne montrant aucun signe du malaise profond qu’il ressentait à être prisonnier au milieu de corps en sueur se trémoussant - le pire dans tout cela étant qu’aucun d’entre eux ne semblait vouloir suivre le rythme de la musique. « Tu n’as pas besoin de le dire. Je sais. » Evidemment. Sur la confiance en eux, Emery et Diego dansaient sur un pied d’égalité. Pour prouver sa bonne volonté, il lui avait demandé comment elle réussissait si bien à se fondre dans la masse, chose qu’il se trouvait bien incapable de faire. Elle avait expliqué, lui donnant des conseils qu’il n’était pas en mesure d’appliquer tant il avait l’impression que tous les regards étaient braqués sur lui, le jugeant de ne pas profiter de l’ambiance du club. « Je ne peux pas te répondre, je risquerais d’être un peu partiale puisque je te remarquerais n’importe où. » Il avait levé le menton pour rire et au moment où seuls les yeux des femmes s’étaient tournés vers lui, il avait déposé un baiser sur le nez de sa petite-amie. Il n’appartenait qu’à elle, et il était désireux de voir les autres l’envier. Ils auraient pu rester dans leur bulle et profiter comme elle avait clamé le souhaiter, mais eu lieu de cela, Emery avait disparu, le laissant seul avec ses doutes.
Il n’avait pas attendu avant de la confronter, il avait accepté de venir et s’était volontiers essayé à cette vie qu’elle aimait tant, mais elle avait franchi une limite qu’il ne tolérait plus. « Tu peux pas quoi ? Danser ? » Il avait secoué la tête, lui laissant une chance de comprendre par elle-même. « Tu veux rentrer, c’est ça ? » avait-elle continué. « Je te demande juste une soirée Diego. C’est pas la mer à boire. Je te dis toujours amen pour tout, et pour une fois que je demande quelque chose d’aussi futile que de passer deux/trois heures dans un club, tu fais aucun effort. » Tout dans son attitude avait changé et il était effrayé de prendre conscience de ce que la poudre pouvait bien l’autoriser à dire, une vérité qui dérangeait. Son regard n’était plus si doux et aguicheur, il était accusateur et sévère, des traits qu’il n’avait jamais associés à Emery auparavant. Il avait décollé ses pupilles de son visage tant il se trouvait ridicule, comment avait-il pu passer à côté d’une addiction aussi évidente ? Diego n’avait fait que se mentir, en s’efforçant de croire que ses soupçons n’étaient que ça. « Je te demande une heure. Juste une heure, ok ? Si tu veux me rejoindre, tant mieux. Si tu veux partir… » Elle était devenue une gamine capricieuse en un claquement de doigt, la substance qui contaminait son système lui enlevant tout le charme qu’elle savait normalement donner à ces petites crises. Le vent avait tourné à une vitesse folle, le laissant désemparé alors qu’il était justement prêt à les faire, ces efforts. « Tu te fous de moi ? Tu me prends vraiment pour le dernier des abrutis, Em’. » avait-il lancé, sa mâchoire se contractant alors qu’il lui en voulait de le penser aussi aveugle. Ses cours de médecine passaient par un chapitre dédié à la drogue et ses dérives, détaillant chaque symptôme. La prise était récente et pourtant, il décelait sans mal la bombe à retardement que sa petite-amie venait d’enclencher. Son visage s’était approché du sien alors qu’il avait placé sa bouche au creu de son oreille, lui évitant l’affront de la confronter haut et fort en alertant l’intégralité du club. « Si tu crois que je sais pas reconnaître une meuf qui vient de se prendre un rail, c’est que t’as une très basse estime de moi. » Sa main avait attrapé son poignet, délicatement, il ne souhaitait pas la brusquer ni même lui impulser une once de virilité, il souhaitait simplement qu’elle reste ancrée dans le moment présent. « C’est ça, que je peux pas gérer. » Il s’était finalement redressé, ses yeux retrouvant les siens. C’était un sentiment étrange, comme si la vérité qui se montrait à lui lui faisait prendre conscience de tout ce qu’il ressentait pour elle. Mais avant qu’il ait pu tenter de la raisonner en usant d’arguments qu’elle aurait probablement rejeté, Emery avait disparu dans la foule.
Il ne pouvait pas partir sans s’assurer que tout irait bien pour elle mais la blonde semblait introuvable. Malgré la colère qu’il ressentait, il ne pouvait évidemment pas oublier l’amour qu’il lui portait et il avait arpenté les quatre coins du club sans jamais mettre la main sur elle. L’alcool prenait possession de lui, et il ne s'amusait plus maintenant de la façon dont elle l’avait amené à s'enivrer pour finir dans une pareille situation. Diego avait terminé son chemin sur l’une des chaises collées au bar, son coude appuyé sur celui-ci, son poing soutenant son visage. Il n’avait aucune idée de ce qui lui était passé par la tête à ce moment précis, mais la colère, les regrets et le désarroi s’étaient emparés de lui pour l’amener à commander un verre, puis un autre. Une quantité d’alcool faible pour la majorité des clients mais bien trop importante pour lui. C’était avec de la poudre aux yeux - et non dans le nez - qu’il avait accueilli la personne qui s’était installée à côté de lui. Ils avaient discuté et leurs regards s’étaient accrochés sans jamais plus se quitter et il ne savait pas si le moment avait duré quelques minutes ou plusieurs heures. Et au moment où ses lèvres avaient quitté les siennes et qu’il avait relevé la tête, elle se tenait là, sa main si fermement accrochée à son verre qu’elle aurait pu le briser. « Emery, attends ! » avait-il crié avant de se lever et de partir à sa poursuite - pour la seconde fois de la soirée mais cette fois-ci, pour une raison valide.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Don't let me down and I wont it let it out. Don't change the tune. Tell me what you want, tell me what you need. Tell me how I'm supposed to know when all you do is tease. So I'll tell you what I want cause I know what you see while I'm stuck here under you
Si elle était honnête, alors Emery admettrait qu’elle n’aimait tout simplement pas le monde réel. Elle n’était pas comme Diego avec une famille, une carrière prometteuse qui s’annonçait, des buts. Elle était seule, enchaînait les petits boulots merdiques en continuant de se faire rejeter encore et encore pour des contrats de mannequinat. Cela faisait des années qu’elle trimait sans jamais avancer. Mais à ces soirées, elle pouvait être qui elle voulait, sortir les plus terribles des mensonges en papillonnant des yeux, et consommer des substances et de l’alcool jusqu’à rire sans savoir pouvoir. C’était sa forme de thérapie à elle. Em ne s’était jamais attendu à ce que Diego comprenne alors elle lui cachait tout, usait de mensonges éhontés et de jeux de manipulation pour toujours le détourner de ce qui clochait chez elle. Elle pensait que ce soir, ce ne serait pas nécessaire. Durant un instant, le mexicain avait eu l’air de se prêter au jeu et lui offrir tout ce qu’elle espérait. C’était ce qui la contrariait le plus à subitement le voir se renfermer, se comporter comme s’il était dans le pire endroit possible au monde. La jeune femme avait bien conscience de faire un caprice, mais la frustration d’être retenue alors même qu’elle était sur le point de savourer la soirée ne lui plaisait pas. D’habitude, Diego lui cédait. La Dawson se serait attendue à un soupir de résignation, à une moue vaincue, à des négociations. Pas à une accusation aussi directe, qui lui fit écarquiller les yeux. Elle ne comprenait pas ce revirement, pas du tout. Et quand il approcha sa bouche de son oreille, elle ne ressentit pas de frissons dans sa colonne vertébrale ou une douce chaleur dans son bas-ventre, comme à l’accoutumée. Au contraire, ses mots crispèrent la mâchoire de la blonde et lui serrèrent la gorge dans un mélange de colère, de honte et de culpabilité. Instinctivement, elle tira son bras pour récupérer le poignet qu’il avait attrapé, darda un regard sombre sur son petit-ami. Sa bouche s’ouvrit pour se défendre mais elle sentit qu’elle n’aurait pas gain de cause. Il savait. Il la jugeait. Il ne voulait pas d’elle. Alors elle leva les mains en signe d’abandon, secoua la tête et partit se perdre dans la foule sans le moindre mot. Et puisque Diego ne pouvait pas la gérer, autant lui donner raison. L’ego et le cœur blessés, Emery s’en était donné à cœur joie sur la piste de danse, cochant toutes les cases des méfaits à commettre. Elle avait dansé avec des hommes, accepté des verres d’inconnus, même un rail supplémentaire. Elle avait discuté, ri, sympathisé avec le monde entier, entendu tellement de noms qu’ils n’étaient plus qu’un brouhaha confus dans son esprit. Aussi agacée soit-elle, la contrariété avait réussi à disparaître de son système au fur et à mesure que d’autres choses y entraient. Elle en perdit le fil du temps, mais vint un moment où elle se considéra enfin d’assez bonne humeur pour retrouver Diego. Foutue pour foutue, elle n’aurait qu’à prétendre n’avoir pris que ce rail un peu plus tôt. Avec un peu de chance, elle trouverait une parade pour qu’il lui pardonne et qu’ils n’aient plus à en reparler. Ils n’avaient pas besoin de bousiller la fin de soirée ou la nuit. Elle fit le tour du club deux fois avant de le repérer au bar. Elle eut à peine le temps de faire un pas vers lui qu’elle fut témoin de quelque chose qu’elle n’aurait jamais voulu voir. Le bruit de la boîte se transforma en un bourdonnement sourd, ses doigts se crispèrent sur son verre, elle oublia de respirer et son cœur sombra dans sa poitrine. Diego, occupé à embrasser un homme. Il prenait tout son temps, assez pour que la Dawson puisse mesurer pleinement ce qui se jouait. Il était en train d’allègrement la tromper. Jusqu’à ce que finalement, il la repère. Croiser son regard lui donna la gerbe et son premier réflexe fut de se tourner, finir son verre cul sec et le poser sur une table alors qu’elle prenait la direction de la sortie, fuyant littéralement. Sauf que perchée sur ses talons, loin d’être sobre, elle eut à peine le temps de faire quelques pas dehors qu’elle sentait une main attraper son poignet. Le réflexe fut immédiat, elle fit volte-face et sa main libre vint s’écraser sur la joue du mexicain dans une claque retentissante. C’était assez brusque pour attirer l’attention des quelques personnes dehors. « T’as raison Diego. Mon estime de toi est basse. Ne me rappelle plus, c’est fini. » Elle se retint de l’insulter de tous les noms d’oiseau et opta pour la fuite, grimpant dans l’un de ces taxis qui lui coûteraient une petite fortune pour à peine quelques kilomètres. Tant pis. Le peu de fierté qui lui restait méritait l’investissement.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.