ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
@MADISON KWANTEEN & FINNLEY COVERDALE ⊹⊹⊹ I don't know what to tell ya, I don't know what to say. I got into my head, I'm sorry I threw it away. But I'm so glad you came back, Even through all the pain.
(c) harley & leroichevalier.
(toowong). En vue de sa fréquentation plus que régulière de cette galerie d’art, au point d’en devenir un véritable habitué, on pourrait croire que Finnley commence à comprendre quelque chose à l’art. Il n’en est rien. C’est toujours un domaine abstrait (c’est pas un courant ou quelque chose du genre, ça, d’ailleurs ?), autant de par les œuvres que les artistes, maudits ou carrément allumés et Finn se demande bien souvent quel genre de traumatisme est à l’origine de leurs pulsions créatives – le genre de traumatisme qu’en fin de compte, il préfère continuer d’ignorer. Il est bien souvent perdu quand il écume la galerie d’art, écoutant distraitement les commentaires des visiteurs pour parfaire l’avis qu’il donnera à Jenna quand elle lui le demandera. Il s’inspire des émotions que cela suscite chez les autres pour ne pas admettre que chez lui c’est l’indifférence qui prime, il a enregistré quelques phrases qui reviennent souvent et semblent faire de lui un expert (« quel travail sur la profondeur ! ») et dans les cas où il n’a pas su capter des bribes de conversation, il se contente de rester longuement silencieux, avant de murmurer un « je... wow » faussement ébahi. Jusqu’ici, Jenna ne l’a jamais confronté à son ignorance dans le domaine, même s’il n’est pas assez stupide pour croire qu’elle n’a pas remarqué son manque évident d’aisance au milieu des autres visiteurs. Pourtant, il s’accroche. À chaque fois que l’exposition change, que de nouveaux artistes sont mis en avant, il est parmi les premiers à venir découvrir leur travail. Certains diront qu’il n’a pas grand-chose de mieux à faire de ses journées (et ils auraient raison), mais la vérité est qu’il s’agit surtout d’un acte de loyauté ; et qu’il tient à montrer son soutien à Jenna au-delà d’une visite à l’inauguration. Et puis, il n’a jamais caché son intérêt pour tous les domaines, même ceux qu’il ne comprend pas (surtout ceux qu’il ne comprend pas) et si réellement l’art était sans le moindre intérêt, il ne persisterait pas à essayer d’interpréter les œuvres. En se calquant sur les autres, certes, mais il ne peut nier qu’aujourd’hui il commence à cerner les différences entre les textures et les jeux de lumière quand il s’agit de peinture ; et peut même se montrer ému lorsqu’il s’agit de photographie. De là à faire de lui un expert, le chemin est encore long, mais on ne peut pas lui enlever qu’il s’y essaie.
Pourtant, il vient de loin, Finnley, compte tenu de son peu d’intérêt pour le domaine. Ce n’est pas tant qu’il juge ce métier, cette passion, cet intérêt (appelez cela comme vous le voulez), c’est qu’il est globalement insensible face aux beautés des choses. Il a toujours été un esprit rationnel, bien peu créatif ; il n’y a que le tangible et le concret qui ait une place pour lui. La photographie et la peinture le sont dans un sens, mais il n’arrive pas réellement à cerner l’intérêt d’immortaliser ce que des yeux font déjà ou de reproduire des scènes de la vie courante. Cela ne l’empêche pas de considérer le travail derrière chaque exposition, et d’avoir envie d’encourager et de féliciter à sa façon les artistes que Jenna expose, quand bien même il ne peut leur faire un retour très personnalisé. Pourtant, aujourd’hui, il aurait apprécié d’être dans la posture d’un grand connaisseur, afin d’avoir une excuse pour s’adresser à Madison. Il aurait pu juger ses photos, l’approcher pour la féliciter des émotions qu’elle remue en lui ; mais elle ne serait probablement pas dupe alors qu’il n’a jamais été un bon acteur, Finn. Et puis, de toute évidence, ce ne sont pas ses photos qui l’intéressent le plus – même s’il doit lui reconnaître un vrai talent, pour ce qu’il en sait – mais la jeune femme en elle-même et surtout de savoir comment elle se porte depuis leur dernier échange. En la quittant, il était resté disponible pour elle dans l’hypothèse où elle souhaiterait revenir sur cette soirée, sans pour autant l’encourager à le faire pour ne pas se confronter à ses propres démons. Et elle ne l’avait pas fait. Les mois qui ont suivi, ont été assourdissants de silence et pour cette raison, Finn ne devrait pas s’interroger quant à son état, parce qu’il paraît évident qu’elle n’a aucune envie de lui en offrir une actualisation.
Alors il reste à distance, d’autant plus qu’elle est occupée avec un visiteur, puis un autre, et il fait mine de s’intéresser de près à l’exposition, alors même que son regard ne cesse de guetter le moment où elle sera enfin seule. Quand celui-ci arrive, il a une dernière once d’hésitation, avant de se lancer ; Madison gravite autour de lui depuis suffisamment longtemps pour qu’il se sente une certaine responsabilité à son égard et qu’il ne puisse réellement opter pour la carte de l’indifférence. « Salut. » Il s’annonce doucement en s’approchant d’elle, avant de désigner d’un signe de la tête son travail exposé aux murs. « Je savais pas que tu exposais ici. » Il précise, avant d’ajouter : « T’es vraiment douée. » Ce qui ne l’étonne pas compte tenu de son métier, mais il s’imagine qu’un compliment – même si superficiel – est toujours apprécié. Qu’est-ce qu’il en soit, en réalité ; ce n’est de toute façon pas la priorité. « Comment tu vas ? » On pourrait pu croire à une pure politesse, sans que la réponse n’intéresse vraiment celui qui a posé la question, mais la manière dont Finn continue d’observer la photo devant lui pour ne pas croiser le regard de Madison en dit long sur le sens de cette interrogation.
:
Dernière édition par Finnley Coverdale le Mar 1 Aoû - 13:01, édité 1 fois
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Ses photos sont sur les murs d’une galerie. Il y a toujours une sensation d’irréalité lorsque Madison réalise que son travail est visible aux autres, et pire encore, qu’il est reconnu. Elle ne sait pas exactement comment elle devrait se sentir, fière probablement, mais ça paraît tellement étrange qu’elle ressent une distance en elle. Elle a du mal à se dire qu’on peut percevoir ce qu’elle créé, parce que cela signifie qu’on la perçoit elle aussi ; elle n’est pas de ceux qui croit qu’on peut créer sans mettre de soi dans ses créations, dans… dans son art - si elle avait le courage d’utiliser ce mot pour décrire ce qu’elle fait - et elle sent toujours le regard des gens sur elle quand ils observent ses oeuvres. Il y a quelque chose de si vulnérable dans cet acte de partager que parfois elle se demande si elle n’est pas contente que ses parents soient si désintéressés de ce qu’elle fait. Au moins, elle n’a pas à craindre qu’ils ne voient plus qu’ils ne devraient. Le prix à payer pour cette liberté est malheureusement l’impression constante de devoir être parfaite pour ne pas les décevoir plus qu’elle ne le fait en ayant des défauts, dont celui de ne pas avoir voulu être docteure ou mère au foyer. Mais ça, à la limite, elle l’a ressenti bien avant d’être derrière un appareil photo.
Madison sent son coeur qui bat dans ses tempes, douloureusement. Elle a la gueule de bois, une sensation fugace qu’elle connait bien et qu’elle a l’habitude de repousser en arrière plan. Elle est sortie avec Albane hier, les verres se sont enchaînées, et elle s’est reveillée avec une angoisse diffuse, comme elle en a souvent après avoir bu. Elle a lu un jour sur internet que c’est un effet secondaire commun après avoir bu. Une histoire de réajustement, de rééquilibrage. Etonnant que son cerveau se rééquilibre dans ce sens là, s’était-elle dit. Après tout, l’alcool est plutôt sa norme que l’inverse.
Mais elle est absolument sobre à la galerie. Madison ne se tient qu’à une seule règle avec l’alcool : pas au travail. Elle se demande comment d’ailleurs c’est la seule qui tienne, quand toutes les autres ont fondu au fil des années - d’abord ne pas boire quand elle est seule, puis ne pas boire plus de deux verres seule, et finalement pas plus d’une bouteille de vin seule, bref, la négociation est perpétuelle. Mais la photographie, c’est peut-être la seule chose qu’elle juge nécessaire de protéger encore. Tout le reste, elle peut laisser glisser. C’est d’ailleurs incohérent, elle le sait, de s’affirmer tous les matins que l’alcool n’a aucun impact sur sa vie tout en ne s’autorisant jamais à boire quand elle bosse, comme si au fond, boire aurait posé problème. Elle ne sait pas comment expliquer sa logique, elle n’essaie plus.
« Salut. » Elle aurait aimé avoir bu, quand elle a remarqué la chevelure rousse de Finn dans la galerie - elle aurait aimé être ivre quand elle réalise qu’il s’approche et lui parle. « Je savais pas que tu exposais ici. » Son coeur bat, désordonnée, sa bouche est pateuse. Elle se contente de répondre un “hmmm”, essayant de contenir ses joues rouges, son angoisse. « T’es vraiment douée. » Est-ce qu’il va simplement faire du small talk ? « Euh, merci, c’est gentil. » Elle inspire. Bon, ce n’est peut-être pas si mal. Peut-être que lui aussi aime faire comme si de rien était, comme si non, au fond, elle ne l’avait pas complètement ignoré après cette soirée où il l’avait aidé. Elle aurait pu, via Brynn, mais non, rien, elle n’en a même pas parlé à son amie, elle a continué sa vie comme si cet épisode n’était jamais arrivé. Une stratégie qu’elle connait bien. « Comment tu vas ? » Ah. Oh. Non. Elle l’entend dans sa voix, le constate dans son regard lourd de sens. Il n’a pas oublié. Elle a envie de disparaître. Et s’il en parlait à Brynn, que ferait-elle ? Elle regarde l’une des photos sur le mur, puis le sol, puis ses mains, puis celle de Finn, bref, tout sauf son regard. Il faut qu’elle ait l’air détendue, il faut qu’elle mente. Dommage, sobre, elle est beaucoup moins douée pour l’aisance sociale. « Oui, oui, ça va, et toi ? Tu sais, hm, d’ailleurs, je n’ai pas eu l’occasion de te remercier pour la dernière fois, mais euh, vraiment… Désolée que tu m’ais vu comme ça, je ne sais plus exactement ce que j’ai dit », faux, faux, absolument faux, « mais je crois que je délirais un peu. Ca ne m’était jamais arrivée avant, euh, ce genre de comportements », archi-faux, 100% faux, du pur délire, « Donc, hm, ça n’arrivera plus », faaaaaaaaaaaaaux, « mais euh, vraiment, merci. » Elle a un petit rire gêné, comme si elle coupait court au malaise. « Tu vas bien, toi ? Comment tu connais cette galerie ? » Demande-t-elle, d’un ton qui se veut léger. Tout ce qu’elle veut entendre, c’est qu’il a trouvé ce lieu par pur hasard et qu’il ne reviendra absolument jamais.
every night's another reason why I left it all
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
Ça a tout du piège qui se referme sur Madison et pour être honnête, Finnley a conscience que c’en est sans doute un. Dans le cas contraire, il n’aurait pas pris la peine de guetter avec autant d’assiduité le moment où la jeune femme est libérée de ses échanges, celui où il pourrait se glisser l’air de rien jusqu’à elle, débutant une conversation par des banalités avant d’en venir au point qui l’intéresse réellement. Oui, c’est un piège ; et non, il ne le regrette pas. Ce n’est pas pour autant qu’il compte la garder en otage jusqu’à ce qu’il obtienne les réponses qu’il désire, le rouquin respectera la distance qu’elle pourrait – qu’elle mettra sûrement – entre eux. Il peut l’anticiper parce qu’il sait à quel point il est difficile d’assumer les après d’une soirée comme celle-ci, où un presque inconnu vous a vu dans un état de vulnérabilité comme rarement vous les autorisez ; la difficulté de regarder cette personne dans les yeux, la stratégie visant à faire disparaître cette personne de votre quotidien. Il est passé par là, Finn, c’est une attitude qu’il ne connaît que trop bien. Ce qui lui est encore inconnu, pour l’heure, c’est la régularité de cette attitude de la part de Madison. Ses soupçons ne sont pas encore fondés et une part de lui continue à rationaliser en prétextant qu’il ne peut pas faire d’une rencontre une généralité alors qu’il l’a bien souvent vue en meilleure forme. D’autant qu’il n’est pas particulièrement connu pour ses capacités de déduction, le rouquin, et qu’il ne serait pas étonnant qu’il fasse fausse route. Ce sont autant de raisons qui font qu’il devrait rebrousser chemin et se contentant de lui souhaiter une bonne fin de journée ; mais à ses yeux ce sont ces mêmes raisons qui le poussent encore un peu plus vers elle. Parce que ça ne lui ressemble pas, parce que ça dénote avec l’image qu’il a de l’amie de sa sœur. « Euh, merci, c’est gentil. » Pour l’heure, la timidité et le malaise ne sont pas totalement surprenants. Madison a un caractère moins affirmé que Bryn, il le sait, et il ne s'étonne donc pas de la parcimonie avec laquelle elle accueille son compliment.
Il devrait s’arrêter-là, que lui souffle cette petite voix, la même qui s’inquiète pourtant pour elle. Le malaise est palpable et même si Madison n’a jamais brillé par son aisance, elle ne semblait jamais à deux doigts de la syncope à l’idée de lui adresser quelques mots. L’indice est criant et pour autant, ça n’arrête pas Finnley qui enchaîne sur une question, quelques mots d’apparence anodine qui sont en réalité très loin de l’être. La pause qui est la sienne avant de reprendre la parole est un nouvel argument à sa charge, autant que la manière dont Madison semble désormais s’activer, son regard qui papillonne tout autour d’elle, comme il peut l’apercevoir en guettant du coin de l’œil. « hm, d’ailleurs, je n’ai pas eu l’occasion de te remercier pour la dernière fois, mais euh, vraiment… Désolée que tu m’ais vu comme ça, je ne sais plus exactement ce que j’ai dit » - « J’ai vu pire. » Il se contente de commenter, comme une façon de la rassurer quant au fait que ce n’est pas tant la manière dont elle se comportait ce soir-là le souci que le fait que ça ne lui ressemble pas. Pour sa défense, elle n’a rien dit qui l’ait offusqué, et la seule personne réellement mal à l’aise dans toute cette histoire, c’est sans doute elle-même. « mais je crois que je délirais un peu. Ca ne m’était jamais arrivée avant, euh, ce genre de comportements » - « D’accord. » Il ajoute dans un premier temps, sans détourner le regard de la photographie, haussant les épaules d’un air sans doute peu convaincu. « Donc, hm, ça n’arrivera plus » Et à raison, alors qu’elle ne cesse de poursuivre ses justifications. « mais euh, vraiment, merci. » Le rire sonne faux, les remerciements sont accentués et, il ne doute pas que la troisième stratégie va bientôt se mettre en place : « Tu vas bien, toi ? Comment tu connais cette galerie ? » Le changement de sujet, donc. Une vraie experte. « Tu te justifies beaucoup. » Il ne va pas la laisser s’en tirer avec facilité, pas alors qu’elle ne peut pas le berner comme elle en berne d’autres. Le constat n’est pas développé, lui laissant le soin de l’interpréter comme elle le souhaite. « Je te donne l’impression de devoir te justifier ? » Il interroge, question piège cette fois encore. « Je t’ai juste demandé comment tu allais. » Il précise d’un air pourtant entendu. Pas depuis la dernière fois, pas si elle s’était remise, pas si elle se sentait mieux, juste comment tu vas. Le reste ne sont pas ses paroles ; le sujet a été amené par la jeune femme – mais il n’y a pas de problème, n’est-ce pas ? « Je vais bien, merci. » Il reprend le fil de la conversation par la suite, ajoutant sans tarder : « J’ai pas une tête à apprécier l’art ? » Il questionne avec un fin sourire, tentant malgré tout de crever un peu l’abcès entre eux. Dans tous les cas, ça ne peut durer qu’un instant alors qu’il explique : « Jenna est ma colocataire. » Une information qui devrait sans doute lui faire plaisir (non). « Je traîne souvent dans le coin. » Il l’informe, et si le but n’est pas de lui créer une certaine forme de pression, il vise néanmoins à l’avertir que cette rencontre n’est certainement pas la dernière. « On va sûrement se croiser de temps à autre, du coup. » Il faudra donc préparer d’autres justifications, Madison.
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Madison n’arrive pas à lire l’attitude de Finnley. Il a l’air calme, presque doux, mais pourtant ses sourcils se froncent au détour des phrases de Madison, comme s’il était prêt à rebondir, à démentir. Elle est surprise qu’il se soit tout simplement approché d’elle pour lui parler : elle ne comprend pas trop cette manie qu’ont les gens de ne pas être gêné, après un évènement clairement désagréable, et pourquoi ne font-ils pas juste comme si de rien était ? Finnley a bien vu que Madison ne l’a jamais recontacté après cette soirée, qu’elle a activement évité les soirées de Bryn où il pouvait être. Pourquoi ne lui fait-il pas simplement un signe de la main poli depuis l’autre bout de la galerie et c’est tout ? Non, il faut qu’il s’approche, qu’il s’intéresse. Elle ne sait pas ce qui est pire, qu’il soit inquiet pour elle, ou qu’il cherche le conflit ? Elle sent déjà qu’elle est nerveuse, sur le qui-vive, elle bredouille et rougit. Elle se sent évidemment obligée de s’excuser, ce à quoi Finn répond avec un petit sourire : « J’ai vu pire. » Elle se demande s’il parle de lui-même, mais ne lui demandera jamais. Elle ne veut absolument pas songer au fait qu’il peut probablement cerner chez elle des choses que d’autres ne peuvent pas. Même si évidemment, elle n’a rien à voir avec lui, se rappelle Madison. Elle se souvient des discussions avec Bryn, se souvient avoir été récupérer Finn ivre en soirée avec son amie. Lui, c’est un alcoolique, un vrai. Le genre qui ne pourra plus jamais boire, s’il veut une vie normale. Néanmoins, Madison continue de se justifier, parce qu’elle a besoin qu’il comprenne qu’elle n’est pas comme elle, même si elle sait qu’elle ne l’est pas, et qu’il le sait aussi, de toute évidence. « D’accord. » Il hausse les épaules, n’a pas l’air convaincu, mais Madison conclue la conversation et change de sujet, implorant Finn du regard de la laisser s’en sortir. Que gagnerait-il à lui tenir tête, de toute manière ?
« Tu te justifies beaucoup. » Madison cache sa grimace. Ah, non, Finn ne lâchera pas l’affaire aussi facilement. C’était trop en demander. Elle sent son coeur s’emballer un peu plus et a envie de disparaître sur place. « Je te donne l’impression de devoir te justifier ? » Madison est officiellement cramoisie. Elle déteste ce piège qui se referme sur elle, et elle bégaye, ridicule : « Non, je, je voulais juste m’excuser. » Il a ses yeux braqués sur elle et elle essaie de maintenir le regard, de ne pas céder. « Je t’ai juste demandé comment tu allais. » Elle aurait dû se taire, juste dire qu’elle allait bien, fuir la conversation. Mais ça aurait été suspecte, non ? N’importe quelle issue aurait été la mauvaise, réalise Madison.
« Je vais bien, merci. » Finn lui donne un instant de répit, en laissant la conversation dériver, avant de la taquiner à nouveau : « J’ai pas une tête à apprécier l’art ? » Et voilà que les joues de Madison brûle à nouveau. « Peut-être que tu es comme Bryn, plus du genre sportif… Enfin les sportifs peuvent aimer l’art », se rattrape Madison, gênée, « Je ne voulais pas dire que… » Mais qu’est-ce qu’elle veut dire, au juste ? Elle devrait se taire. Elle inspire, se mord l’intérieur de la joue. C’est un désastre. Pourvu que Finn parte vite et ne revienne jamais…. « Jenna est ma colocataire. » Putain. « Je traîne souvent dans le coin. » Putain putain putain putain non non non non non « On va sûrement se croiser de temps à autre, du coup. »
Dans la tête de Madison, c’est l’alarme qui sonne, brusque, trop forte, tapant dans ses tympans. Elle ne sait pas comment elle va s’en sortir, ni si elle le peut. Une part d’elle a tout simplement envie de disparaître, prendre la fuite, lâchement. « Ah, oh, je ne savais pas. Le monde est petit. » Les gens disent souvent ça d’un ton de banalité émerveillée. Dans la bouche de Madison, c’est une panique sèche. « Je… J’aime beaucoup travailler avec Jenna. Je… » Elle hésite, ne sait pas si elle doit confronter Finn. « Je suis sérieuse, au boulot. Enfin, je veux dire, je ne suis pas… Je ne fais pas… » Quoi, exactement, Madison ? Elle détourne le regard, murmure : « Je ne voudrais pas que Jenna ait une fausse idée de moi à cause d’un accident », car oui, évidemment, cette soirée trop arrosée n'était qu'un accident, pas vrai ?
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
Finnley est le premier surpris de l’intérêt qu’il porte à Madison. Dans le fond, la jeune femme ne représente pas grand-chose d’autre pour lui qu’une amie de sa sœur qu’il aperçoit de temps à autre, avec laquelle les discussions restent toujours superficielles et cordiales. Une fille gentille, mais trop réservée, trop jeune et trop différente pour qu’il puisse la considérer comme autre chose qu’une vague connaissance. Pourtant, depuis qu’il a croisé son chemin, quelques mois plus tôt, et qu’il a compris qu’il y avait nettement plus sous la surface qu’il ne le croyait ; Finn n’arrive pas à s’ôter la jeune femme de la tête. Pas dans un sens malsain du terme, oh non, mais parce qu’il n’a pas adhéré à ses fausses excuses et qu’il n’aime pas l’intuition qui ne le quitte pas à chaque fois qu’il demande, l’air de rien, des nouvelles de Madison à sa sœur. Il a l’impression d’avoir une responsabilité, peut-être même un devoir à son encontre, sans même réussir à mettre exactement le doigt dessus. Le pressentiment que Madison est bien plus que ce qu’elle veut montrer et, s’il a raison, il ne peut se faire à l’idée de la laisser lutter seule en se contentant d’être un spectateur distant d’une descente aux enfers qu’il ne connaît très bien. Si jusqu’ici il n’a guère osé confronter directement Madison, c’est parce qu’il s’interroge encore quant à la rationalité de ses hypothèses. Le rouquin possède cette crainte enfouie d’être biaisé par ses propres expériences, le discours type qu’on lui sert aux réunions quant au fait qu’aider quelqu’un d’autre n’est qu’une diversion pour s’éviter de s’aider soi-même, ou se confronter à sa propre réalité en s’invitant dans celles des autres. Si Finnley est doté d’une certaine capacité d’introspection, cette question relève de celles dont il n’est pas sûr d’obtenir un jour la réponse.
Il a vu pire, oui, et peut-être qu’il aurait dû détailler pour tenter de détendre un peu plus la jeune femme qui semble prête à prendre un peu plus la fuite à chaque minute qui passe. Il ne peut pas lui en vouloir, il se doute que si les rôles étaient inversés, il ne ferait pas le malin – il ne l’a pas fait, quand elle est venue le chercher avec Bryn parce qu’il était trop alcoolisé pour retrouver son chemin. Et si Finn n’essaie pas d’être trop direct, cela ne l’empêche pas d’orienter la conversation de manière à en prendre le contrôle, grandement aidé par une Madison qui se sent une responsabilité de se justifier, encore et encore. Elle l’avait déjà fait ce soir-là, continue de le faire aujourd’hui et ce n’est certainement pas le meilleur moyen de s’y prendre pour que les doutes de Finnley se dissipent. « Non, je, je voulais juste m’excuser. » - « Tu l’as déjà fait. Plus d’une fois, et tu continues quand même. » Il souligne, alors que : « J’ai pourtant pas le souvenir d’avoir dit que je t’en voulais. » Il n’était pas particulièrement à l’aise ce soir-là, c’est certain, mais pas au point d’exiger de la photographe qu’elle se confonde en excuses quant à l’inconfort suscité par son état. Il devrait s’arrêter-là. Car, d’un point de vue extérieur, la scène ressemble à s’y méprendre à une forme de torture moderne, où les mots ont remplacé les armes, pour un résultat tout aussi violent. Les joues de Madison changent peu à peu de teinte, son regard peine à s’accrocher au sien et il ne parle même pas des bafouilles qu’elle tente tant bien que mal de dissimuler. Et pourtant, il continue d’insister, même si, de ce point de vue, il se contente d’abord e répondre à ses questions. La phase de test n’apparaît qu’au second plan, à ses yeux.
« Peut-être que tu es comme Bryn, plus du genre sportif… Enfin les sportifs peuvent aimer l’art » Finn ne masque pas son rire à cette réflexion, baissant un instant les yeux sur une silhouette qui, on ne peut pas se méprendre, n’a jamais mis les pieds dans une salle de sport. « Je ne voulais pas dire que… » - « Pour être honnête, je ne suis pas un grand amateur. » Il nuance toutefois, plus pour mettre un terme à son malaise que par réelle nécessité d’apporter cette précision. De toute façon, si elle expose ici, cela implique qu’elle connaît Jenna et, par conséquent, elle apprendra tôt ou tard la raison pour laquelle il traîne dans le coin. « Ah, oh, je ne savais pas. Le monde est petit. » Il acquiesce silencieusement, lui laissant le temps de diriger la nouvelle, son regard qui détaille ses traits. « Je… J’aime beaucoup travailler avec Jenna. Je… » Mais encore ? « Je suis sérieuse, au boulot. Enfin, je veux dire, je ne suis pas… Je ne fais pas… » Il reste silencieux, son regard toujours posé sur elle. « Je ne voudrais pas que Jenna ait une fausse idée de moi à cause d’un accident » Il pince les lèvres, acquiesce une nouvelle fois dans un grand silence qu’il fait perdurer quelques instants. Son but n’est pas d’accentuer l’inconfort de la jeune femme, mais seulement de prendre le temps de peser le pour et le contre de ce qu’il s’apprête à faire, car il n’y aura sans doute pas de retour en arrière. « Détends-toi, Madison. » Il dit dans un premier temps, car cela lui semble être la première chose à faire – même s’il doute qu’elle obéisse. « Je ne compte pas parler à Jenna de tout ça, pas tant que je n’ai pas de raison de le faire. » Et avant qu’elle puisse s’imaginer qu’il s’agit d’une forme de chantage, il reprend la parole. « Tu m’as l’air d’être professionnelle, et ça ne me regarde pas ce que vous faites ici. » Pas tant que Jenna ne reviendra pas un soir exaspérée par le comportement de Madison. Et même dans ce cas... « Donc non, tant que mon amie n’est pas touchée, ça ne me concerne pas. Et même si ça devait être le cas, ce n’est pas à moi de parler pour toi. » Il tente de la rassurer à sa manière, avant de reprendre la parole : « Parler de quoi, d’ailleurs, au juste ? » D’une simple cuite ? D’un événement qui s’est peut-être reproduit ? Comment elle voit la chose, au juste ? « Je suis simplement curieux, car si ce n’était qu’un petit accident... pourquoi ce que je peux en penser te touche autant ? » Il continue de l’interroger, d’un air presque innocent.
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
« Tu l’as déjà fait. Plus d’une fois, et tu continues quand même. » Finnley a le don d’appuyer sur les petites insécurités de Madison, malgré lui. Elle entend presque la voix de son père qui lui ordonne d’arrêter de se confondre en excuses dès qu’elle fait une erreur, essayant d’apprendre à sa fille à être sûre d’elle. S’excuser, c’est pour les faibles, c’est ce qu’il sous-entend, évidemment. Elle ne l’a jamais entendu dire pardon. Il a mieux éduqué son fils, en tout cas : Archie aussi, ne dit jamais pardon. « J’ai pourtant pas le souvenir d’avoir dit que je t’en voulais. » Madison ne sait pas quoi faire de ses mains, du rouge sur ses joues. Pourquoi est-ce que Finn dit ça, alors qu’il est celui qui est revenu vers elle, qui la met dans cette situation ? L’anxiété la ronge, elle se demande si Finn se rend seulement compte de la position dans laquelle il la met ? Et elle continue à s’embrouiller, à sous-entendre qu’il n’aime pas l’art, à essayer de se rattraper, d’avoir l’air naturelle, comme si elle faisait une stupide conversation banale avec le frère d’une amie, dans une galerie, comme si de rien était. Elle déteste que ça soit lui qui l’ai trouvé cette soirée-là, mais plus que tout, elle se déteste de lui avoir parlé à cœur si ouvert. Quelle idiote je suis, se dit-elle avec cette culpabilité et cette haine qu’elle dirige souvent contre elle. « Détends-toi, Madison. » Madison tique. Cette phrase, elle la connait par cœur, depuis qu’elle est petite. De la part de ses parents, de son frère, sa sœur, de ses amis, d’Oliver. Elle serre la mâchoire, aussi agacée qu’honteuse. Parfois, elle aimerait juste répondre que si les gens ne faisaient pas exprès de la mettre mal à l’aise, elle n’aurait pas besoin de se détendre. Mais elle n’est pas aussi courageuse et se contente de ravaler ses mots. . « Je ne compte pas parler à Jenna de tout ça, pas tant que je n’ai pas de raison de le faire. » tant que je n’ai pas de raison de le faire… Le corps de Madison perd dix degrés, elle sent qu’elle devient blême, mais Finn se rattrape et continue « Tu m’as l’air d’être professionnelle, et ça ne me regarde pas ce que vous faites ici. » Madison inspire et retrouve enfin l’usage de la parole. « On travaille bien ensemble, avec Jenna. Je l’admire beaucoup », elle ajoute, pour se donner un peu de crédibilité. Ce n’est pas un mensonge, la carrière de Jenna est impressionnante. En plus, elle reste humble et douce, elle fait confiance à Madison et valorise son travail… A vrai dire, Jenna est probablement l’adulte le plus bienveillant dans l’entourage de Madison. Et ça, c’est précieux. Très précieux. Madison ne voudrait absolument pas le perdre, surtout pas à cause d’une soirée trop arrosée dont Finn a eu le malheur d’être témoin.
« Donc non, tant que mon amie n’est pas touchée, ça ne me concerne pas. Et même si ça devait être le cas, ce n’est pas à moi de parler pour toi. Parler de quoi, d’ailleurs, au juste ? » Et voilà que Finn recommence à jouer les faux innocents. Madison n’arrive pas à cerner son attitude, mi-détachée mi-amusée, elle ne sait pas s’il joue d’elle ou est sincère. Elle n’arrive pas à soutenir son regard assez longtemps pour déchiffrer ses iris et se contente de planter l’ongle de son pouce dans la pulpe de son index pour rester concentrée. Elle sent l’envie de boire qui monte, comme ça lui arrive parfois lorsqu’elle est stressée ou énervée. Cette sensation, bien que désagréable, a au moins le mérite de prendre le dessus et d’éclipser le reste. Au moins, Madison n’a pas à réfléchir à ce qu’elle ressent réellement, face à Finn, et qu’elle ne sait pas articuler – un mélange de peur et d’agacement, l’angoisse, la honte, et pourtant quelque chose qui l’attire à lui, parce qu’il est sobre, lui, que ça l’intrigue, la fascine même, et la dégoûte étrangement, comme si elle craint qu’il ne soit contagieux. « Je suis simplement curieux, car si ce n’était qu’un petit accident... pourquoi ce que je peux en penser te touche autant ? » Madison cligne plusieurs fois des yeux, finit par répondre d’un ton sarcastique « Oui, je sais, je ne devrais pas me préoccuper de ce que les gens pensent de moi. » Mais ce n’est pas comme ça que ça marche, pas chez elle. Être la petite fille modèle, c’est dans son ADN. C’est la raison pour laquelle ses parents l’aiment, la seule chose qu’elle sait bien faire, en apparence. « C’est juste que… C’est difficile de se faire une place dans ce milieu, c’est tout. Je ne voudrais pas que l’on pense que… » Elle hésite, cherche ses mots. « Je.. Je sais que tu es… Enfin, euh, peut-être tu as peut-être l’habitude de voir des gens qui… et donc de croire que… » Elle laisse des vides, espère que Finn les remplira tout seul, comprendre. Je sais que tu es un alcoolique. Que tu as l’habitude de voir des alcooliques, et donc de croire que tout le monde l’est. Or, je ne le suis pas, insinue Madison. « Je ne voudrais pas que tu penses ça de moi. Je ne suis pas comme… » Je ne suis pas comme toi.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
Elle s’excuse beaucoup, Madison. Lui aussi, s’excusait beaucoup, fut un temps. Un temps qui ne lui semble pas si révolu que cela et c’est sans doute la raison pour laquelle il n’arrive pas à poursuivre son chemin pour mieux ignorer Madison et la laisser reprendre le cours de son quotidien. Il insiste, Finnley, il prend une place qu’il ne quémande jamais dans d’autres circonstances, jouant habilement avec la situation comme dans une tentative de la faire craquer avant lui, sans même vraiment savoir ce qu’il recherche précisément. Des explications, sans doute, pour faire taire cette impression qui ne cesse de grandir en lui, celles-là même que, pourtant, il n’accepte pas alors que Madison tente tant bien que mal de s’en montrer convaincante. Il ne lui en veut pas, Finnley, bien au contraire. Il est curieux, voilà tout. Une curiosité sans doute déplacée et malsaine, mais qui, il en est persuadé, existe pour de bonnes raisons. Elle a de dit de nombreuses choses qui l’ont inquiété, ce soir-là, avant même de considérer l’ivresse qui était la sienne. Il n’oublie pas l’appréhension qui était la sienne à l’idée de retrouver son petit ami, un état d’esprit qui n’aurait pas dû être le sien si elle était dans une relation épanouie. Ce seul fait l’inquiète plus que le reste, quant à savoir ce qu’elle vit une fois la porte de chez elle fermée. Détends-toi, Madison. Elle a tout autant de raison de ne pas l’être, en vérité. Autant à cause de cet interrogatoire qu’il semble décidé à lui faire passer que par rapport au lien qu’il entretient avec Jenna. Celui-ci la met aussitôt mal à l’aise, il s’en aperçoit rapidement. « On travaille bien ensemble, avec Jenna. Je l’admire beaucoup » Et il est sincère, Finnley, il ne compte pas la mettre dans une position indélicate s’il n’a pas de raison de le faire. Ce qu’elle fait en dehors du boulot ne le concerne pas, cela dit, si cela venait à avoir un impact sur Jenna, ce serait différent. Mais il n’y a pas de raison que ce soit le cas, n’est-ce pas ? « Et vu comme elle m’a parlé de sa dernière recrue, j’imagine qu’elle t’admire tout autant. » Dernière recrue dont il découvre désormais l’identité, mais qui n’enlève rien à l’intérêt sincère que lui porte Jenna, et cette fois-ci il ne vise pas à lui nuire, seulement à souligner que son travail vaut quelque chose aux yeux de leur connaissance commune.
Et il en est très vite plus question alors que Finnley souligne, une fois encore, à quel point l’attitude de Madison dit le contraire de ce qu’elle verbalise. Ce n’est qu’un petit accident, elle est désolée, et pourtant elle continue d’y revenir alors même qu’elle n’a aucune raison de le faire. Il lui a certes demandé si elle allait mieux, mais l’insistance sur le sujet ne vient pas de lui. « Oui, je sais, je ne devrais pas me préoccuper de ce que les gens pensent de moi. » Le sarcasme dans sa voix l’étonne quelque peu – et sans doute que cela se lit sur son visage – alors qu’il ne s’attendait pas à une telle fermeté de sa part, pas alors qu’elle l’a habitué à une discrétion à toute épreuve. Il s’en satisfait presque, content de constater qu’elle semble avoir atteint ses limites et que, peut-être, elle ne sera plus un tel mystère pendant bien longtemps. « C’est juste que… C’est difficile de se faire une place dans ce milieu, c’est tout. Je ne voudrais pas que l’on pense que… » Il reste silencieux, l’invitant à poursuivre, ne la coupant pas pour ne pas prendre le risque qu’elle lui échappe. « Je.. Je sais que tu es… Enfin, euh, peut-être tu as peut-être l’habitude de voir des gens qui… et donc de croire que… » Elle n’aide pas vraiment à voir où elle veut en venir, à bafouiller de la sorte ; ou plutôt, il ne veut pas le voir, pas tant qu’elle ne l’aura pas dit d’elle-même. « Je ne voudrais pas que tu penses ça de moi. Je ne suis pas comme… » Il attend encore quelques instants, attendant le moment où elle terminera sa phrase, qui est pourtant évidente. « Comme moi. » Il pince les lèvres et secoue doucement celle-ci, presque amusé par la situation, en réalité. Gêné, oui, évidemment, à l’idée qu’on le renvoie à ce statut qui n’est pourtant plus le sien depuis longtemps, mais pas touché au point de mettre un terme à la conversation. « Je pense rien de toi, Madison. » Oh, il a bien des idées, des suspicions, mais rien de gravé dans la roche. « Je t’ai demandé comment tu allais, et tu t’es défendue. » Ou justifiée, ça dépend du point de vue. « Et c’est tout à ton honneur, mais je pense que ça en dit plus sur ce que toi, tu penses de toi-même, que ce que je peux bien penser de toi. » Il ajoute en haussant les épaules, d’un air détaché. « Tu mets bien trop d’énergie à contrer ce que les gens peuvent penser de toi pour que ce soit anodin. » Ou innocent, en d’autres termes. « Enfin, puisque tu n’es pas comme moi, je vais m’abstenir de te dire que je suis là, si tu veux parler. » Parler et non pas en parler spécifiquement, il continue de jouer à l’innocent aux mains pleines. « Et je ne le suis plus. » Il corrige toutefois, parce que la précision lui semble importante, parce qu’elle est de celle qui l’aide à le rester, à considérer qu’il n’est plus de ces gens qu’elle semble exécrer avec autant de ferveur, tout comme il le fait désormais – à croire qu’ils ont enfin un point commun, contrairement à ce que semble vouloir défendre Madison.
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Madison ne se souvient pas avoir été un jour autre chose qu’anxieuse. Souvent, elle s’imagine à la naissance, une petite créature chétive sous les lumières de l’hôpital, et elle se dit que oui, probablement, la première chose qu’elle a dû ressentir, c’est la crainte, la nervosité. Peut-être est-ce que sa mère l’a regardée, avec ses yeux lourd de tout ce qu’elle projettait déjà sur sa fille, et que cela s’est imprimé sur la peau de Madison. C’est peut-être pour ça qu’elle aime autant boire, parce que c’est la seule chose qu’elle ai jamais trouvé qui ôte ce sentiment l’espace de quelques heures délicieuses et légères. Le prix a payé est souvent un pique d’angoisse, plus tard, quand on se réveille et qu’on est sobre. Et c’est exactement comme ça qu’elle se sent, devant Finn et son regard qui tente de casser sa carapace. Elle sent cette accumulation de stress qu’elle a effacé dans des verres et des verres toute la semaine ; maintenant qu’elle se retrouve dans un environnement professionnel, sans sa béquille habituelle, elle sent le bout de ses doigts picoter.
Etrangement, Finn choisit de l’épargner quelques minutes, lui offrant un compliment inattendu : « Et vu comme elle m’a parlé de sa dernière recrue, j’imagine qu’elle t’admire tout autant. » Madison sent ses joues qui virent cramoisies, comme toujours. C’est une bonne chose, ce que Finn lui dit, et pourtant elle sent des petites bulles qui gonflent en elle, sous la surface, prête à éclater, parce qu’elle a toujours cette sensation d’auto-destruction quand elle est face à de la beauté, de la douceur, comme si elle sait que ça ne va pas durer et qu’il veut mieux le piétiner en premier.
Et évidemment, Finn recommence à la chercher avec un petit sourire, avec quelques phrases innocentes mais bien choisies. Que veut-il, se demande Madison ? Est-ce qu’il voit en elle un projet à sauver, une âme égarée ? Est-ce qu’elle l’a mal cerné et qu’il est de ceux qui aime asseoir son pouvoir sur les autres ? Il a un regard doux, pourtant - n’est-ce pas pour ça qu’elle lui a craché tous ses secrets, la dernière fois ?
Alors Madison se défend, s’embrouille. Les mots sont de la vase épaisse dans laquelle elle s’enfonce. Alors qu’elle cherche une issue, Finn y saute à pieds joints, moins peureux qu’elle : « Comme moi. » C’est ce qu’elle a insinué, oui. Pourtant, ses joues brûlent toujours, elle a honte de ces mots-là, honte de les avoir pensés. Mais elle a besoin de repousser Finn et ses yeux chaleureux, ses mots qui griffent. « Je pense rien de toi, Madison. Je t’ai demandé comment tu allais, et tu t’es défendue. » Elle baisse les yeux, ravale un soupire. Elle ne comprend pas trop pourquoi Finn joue les innocents, pas quand il a cet air de celui qui sait tout, qui a deviné, qui a compris. L’agacement remonte en acide dans les intestins de Madison. « Et c’est tout à ton honneur, mais je pense que ça en dit plus sur ce que toi, tu penses de toi-même, que ce que je peux bien penser de toi. » Les voilà, les phrases compliquées, les sous-entendus, ceux qui poussent comme des épines contre la peau de Madison. Elle inspire, essaie de se calmer, parce qu’elle se sent au bord d’un ravin, d’une crise d’angoisse ou d’une explosion. Malheureusement, les mots que Finn prononce ensuite la poussent jusque dans les vagues : « Tu mets bien trop d’énergie à contrer ce que les gens peuvent penser de toi pour que ce soit anodin. » Il y a un sifflement étrange dans ses oreilles, un echo qui tinte encore et encore. « Enfin, puisque tu n’es pas comme moi, je vais m’abstenir de te dire que je suis là, si tu veux parler. » « ll n’y a rien à dire », elle murmure entre ses dents serrées, si bas qu’elle n’est pas même pas sûre qu’il l'a entendu. Mais il continue, enfonce le clou dans la plaie à vif. « Et je ne le suis plus. »
C’est trop tard. Quelque chose a basculé, un savant mélange de colère, de protection, celle qui l’oblige à repousser tout ceux qui s’approche trop près de son secret, mais aussi d’auto-destruction qui la prend parfois, quand elle se sent horrible, parce qu’elle sait, au fond, elle sait que quelque chose ne va pas et elle a tellement honte qu’elle pourrait vomir sur les chaussures de Finn. Madison a toujours été la reine de la retenue, elle sait sourire, faire bonne figure, jusqu’à qu’elle soit poussée à bout et que tout remonte, de l’écume au bord de ses lèvres. « Et je suis ravie pour toi Finn, et je vais m’abstenir de faire un commentaire sur ta vie, puisque je ne te connais pas. » Elle ne le regarde pas tout à fait, ses yeux sont un peu plus loin, vers une photographie au loin. Une maison de banlieu dans le noir, la lumière rose poudrée à la fenêtre, une silhouette, une ambiance pesante. C’est sa photo. « C’est drôle, tous ces gens qui me disent toujours de ne pas me préoccuper de ce que les autres pensent de moi, et pourtant, c’est les même gens qui viennent me parler de ma vie, me faire des sous-entendus cryptiques, comme si j’avais besoin qu’on me fasse la leçon. » Elle s’entend parler un peu, son cerveau un peu au-dessus d’elle. « Je voulais juste m’excuser pour la dernière fois, et c’est toi qui a commencé à m’accuser de me justifier, à essayer de me piéger, de me mettre mal à l’aise. » Elle ne bredouille plus, ne rougit plus. Elle est une autre facette d’elle, un métal froid contre une peau nue. « Je suis timide, mais je ne suis pas stupide. Et je n’aime pas qu’on me fasse me sentir comme une gamine. »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
C’est un fait ; il ne sait pas s’y prendre avec les autres. Il ne sait plus s’y prendre. Pendant longtemps, Finnley avait une certaine facilité à inspirer la confiance, en une attitude qui, pourtant, a souvent été perçue comme froide quand il était plus jeune. Sa retenue confondue avec la défensive, son silence pour du désintérêt, Finn a pourtant réussi à changer la donne, à faire comprendre aux autres que sa personnalité pouvait inspirer la sérénité plus que l’agacement. C’est un rôle qui lui a toujours convenu, lui qui n’a jamais apprécié de se retrouver sur le devant de la scène, avec les projecteurs braqués sur sa personne guère intéressante. Les autres vivent mieux, vivent plus que lui, et pour cette raison il a toujours apprécié cette mise en retrait volontaire. Mais il ne peut plus nier l’évidence, pas alors que depuis quelques années, il lui est bien plus difficile de sympathiser avec qui que ce soit, et qu’il n’est plus celui vers lequel on se tourne à la recherche d’un conseil avisé. Au contraire, il est fui, oublié même, et il ne peut pas s’en plaindre : il s’est volontairement mis dans cette posture en repoussant les gens autour de lui, d’une manière bien discutable le plus souvent, avec des mots aiguisés. Un retrait qui, cette fois-ci, ne s’est plus voulu bénéfique, pas alors que ses bonnes intentions semblent désormais incapables de s’exprimer correctement. Car c’est bien de ça dont il s’agit auprès de Madison, pourtant la manière de s’y prendre laisse présager du contraire. On aurait pu croire qu’il aurait pu apprendre d’Edge, mais il est loin d’avoir la diplomatie de cet homme, et la résistance de Madison ne parvient qu’à le faire douter toujours plus. Peut-être qu’il se trompe. Peut-être que ce foutu instinct selon lequel les gens comme lui se reconnaissent les uns et les autres est erroné, peut-être qu’il a juste besoin de projeter ses propres envies et attitudes sur quelqu’un d’autre, quelqu’un qui est trop fragile pour réagir. Madison n’a jamais élevé la voix face à lui ; il peut se vanter de la côtoyer depuis de nombreuses années, mais il n’a jamais vraiment appris à la connaître avant ce jour-là, où elle s’est confiée et qu’il s’est découvert des similitudes avec la jeune femme.
Pourtant, il semblerait bien qu’aujourd’hui il l’ait poussée jusqu’à ses limites, alors qu’après des tentatives aussi maladroites que directes quant à ce qu’il soupçonne, il voit le visage de Madison se durcir et entend son silence qui s’éternise. Dans d’autres circonstances, il s’en serait sûrement vanté ; à ses yeux il n’y a pas meilleur moyen de connaître une personne que de la pousser hors de sa zone de confort, de l’obliger à réagir, et à ne pas se satisfaire de la façade qu’elle daigne offrir. Mais pas à cet instant, pas maintenant, alors qu’il se demande si la jeune femme va lui hurler dessus ou fondre en larmes. Peut-être les deux en même temps, et peut-être qu’il aurait dû y repenser à deux fois avant de confronter celle-ci sur son lieu de travail, alors que sa patronne est sa colocataire. Son intelligence aussi, il l’a perdue au milieu d’un coma éthylique ou d’une promesse d’abstinence respectée pendant approximativement une heure. « ll n’y a rien à dire » Peut-être qu’elle dit vrai et, pour la première fois et bien trop tard, il considère la perspective d’une erreur de jugement de sa part, qui, finalement, ne ferait que lui confirmer qu’il a définitivement perdu la personne qu’il était autrefois. Il voulait confronter Madison, il se retrouve mis face à ses propres craintes. On fait toujours le fier, Finnley ? « Et je suis ravie pour toi Finn, et je vais m’abstenir de faire un commentaire sur ta vie, puisque je ne te connais pas. » Elle ne le connait pas, pourtant elle s’est également permise des sous-entendus. Peut-être que c’est lui le plus gêné des deux, et le fait qu’elle l’ait connu dans des états lamentables qu’il n’arrive toujours pas à assumer, quand bien même ils étaient ordinaires. « C’est drôle, tous ces gens qui me disent toujours de ne pas me préoccuper de ce que les autres pensent de moi, et pourtant, c’est les même gens qui viennent me parler de ma vie, me faire des sous-entendus cryptiques, comme si j’avais besoin qu’on me fasse la leçon. » Il l’écoute, il la laisse lui faire une leçon méritée, tentant de se raccrocher à ses paroles pour accepter l’entier des fautes. Mais il y a cette petite voix, celle qui ne s’arrête pas, qui persiste et qu’il n’arrive pas totalement à raisonner. « Je voulais juste m’excuser pour la dernière fois, et c’est toi qui a commencé à m’accuser de me justifier, à essayer de me piéger, de me mettre mal à l’aise. » Mal à l’aise n’est pas exactement le terme qu’il aurait choisi, mais il ne peut nier qu’il avait des intentions. « Je suis timide, mais je ne suis pas stupide. Et je n’aime pas qu’on me fasse me sentir comme une gamine. » - « Justement, j’essaie de te traiter comme une adulte. Ce que j’ai vu ce soir-là, ce que tu m’as dit, c’est pas anodin. Si tu as un problème, et je pense que tu en as un, tu ne peux pas continuer à l’ignorer. » La voix posée, calme, il tranche avec l’agacement de Madison. « Se mettre la tête à l’envers parce qu’on a peur de rentrer chez soi, ça, en revanche, c’est très adulte comme façon de gérer les choses. » Il ajoute en haussant les épaules. « Mais, j’ai compris le message. Fais ce que tu veux de ce que je t’ai dit, pour le reste, je te laisse tranquille. » Il conclut, un peu dur, avant de tourner les talons. Son intuition persiste ; au-delà de cette consommation d’alcool, c’est la réalité qu’elle cherche à éviter qui l’interroge.