ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Sometimes I think I like you. At times I think we're great. There's times when I'm around you, can't stand the shit you say. I thought we had a breakthrough. Now I need a break. You think you know better than I do, wanna wipe the grin right off your face
Sur le rooftop blindé du Sixteen Antlers, Emery évoluait parmi les invités, coupe de champagne à la main. Enfin, invités. Cela aurait été un bien grand mot pour décrire tous les gens présents ce soir. C’était l’anniversaire d’un gosse de riche de Brisbane, l’héritier d’un magnat de la finance. Pour l’occasion, le bar entier avait été privatisé, ce qui voulait dire qu’un type s’occupait de gérer les entrées et que quiconque ayant eu vent de la soirée pouvait entrer et profiter du bar à volonté. Em avait vu passer l’information sur les réseaux sociaux, avait levé les yeux au ciel avant de lire les commentaires. Elle avait reconnu certains noms, des amis d’amis, des gens avec qui elle avait passé plus d’une soirée de débauche. C’était un monde dont la blonde s’était énormément éloignée depuis qu’elle avait arrêté les excès. Aujourd’hui plus que jamais, elle ferait mieux d’être prudente. Son contrat chez Weatherton et la soudaine attention du monde de la mode sur elle l’incitaient à être parfaite, à ne pas faire le moindre pas de travers. Il était hors de question qu’elle soit tellement torchée qu’elle finisse à moitié à poil, soit photographiée le nez empoudré, ou ce genre de frasques. La réaction logique aurait donc été d’ignorer cette soirée. Mais d’un autre côté… elle avait besoin de se changer les idées. Son quotidien était rythmé par ses deux jobs, une vie personnelle en plein chaos, des dramas de tous les côtés. Elle était dans cette boucle infernale à toujours répéter les mêmes erreurs ces derniers mois plutôt que d’avancer. Il était temps aussi de se remettre à vraiment entretenir son image sociale sur les réseaux sociaux alors pourquoi pas juste y aller ? Elle pourrait boire de l’alcool hors de prix gratuitement, peut-être draguer un peu, renouer avec de vieilles connaissances, se faire de nouvelles relations le temps d’un soir. Et surtout mettre la main sur une personne en particulier. Arthur avait répondu sur le post instagram, vraisemblablement par envie de bien faire savoir qu’il serait présent. En temps normal, Em n’aurait pas fait attention, peu intéressée de savoir ce qu’il pouvait bien faire de ses soirées. Ce qui était loin de l’indifférer en revanche, c’était ce que Greta pouvait faire de ses soirées, et les draps dans lesquels elle pouvait finir. La Dawson n’avait rien laissé paraître en recevant les sms de son amie, et n’aurait pas jugé le fait qu’elle retourne s’envoyer en l’air avec son ex. Cela aurait été franchement hypocrite de la part de la personne qui a rappelé son ex juste pour foutre en l’air son rencard. Puis, il y avait eu la photo. Celle qui avait fait sursauter Emery devant son téléphone, lui avait fait lâcher un juron et avait achevé de la faire paniquer. Il lui avait fallu deux bonnes minutes avant de répondre à nouveau et d’opter pour faire comme si de rien n’était quand en réalité, son premier réflexe avait été de chercher le numéro d’Arthur. La bonne nouvelle, c’était qu’elle l’avait encore. La mauvaise, c’était qu’elle n’avait aucune fichtre idée de quoi lui dire. ‘Greta mérite mieux que toi, bas les pattes’ ? ‘Je n’approuve vraiment pas’ ? ‘Il y a un conflit d’intérêts, tu ne peux pas te remettre à la voir’ ? Elle n’avait aucune légitimité à s’en mêler, peu importe combien ses intentions pouvaient être bonnes. G était une grande fille et pouvait faire ses choix. Em avait juste la sensation qu’elle ne prenait pas les bons actuellement, et que choisir de retourner vers un type comme Arthur était une idée vraiment foireuse. Outre le fait qu’il assure de beaux jours aux producteurs de cocaïne avec sa consommation, ce type était juste instable, l’exemple phare du fils à papa qui n’a aucune idée de quoi faire de sa vie. C’était la pire influence que la Moore puisse avoir actuellement. Tant pis si Em devait lui cacher des choses et agir dans son dos. C’était pour son bien. Quand elle finit par le repérer, accoudé au bar, elle abandonna négligemment sa coupe sur la première table venue afin de lui donner une raison pour le rejoindre, sautant sur le tabouret à ses côtés. « Regardez qui voilà. » Elle lui offrit un large sourire, feintant la bonne surprise. Comme s’il n’était pas du genre à se pointer à toutes les soirées du genre. « C’est chouette de te croiser ici. Ça faisait un moment que c’était pas arrivé. » Elle n’avait pas non plus cherché à forcer le destin. Leur histoire avait été chouette tant qu’elle avait durée mais ils n’étaient pas proches au point de chercher à rester en contact. Son regard glissa vers le barman, affairé à l’autre bout du bar. « C’est quoi à ton avis l’alcool le plus cher disponible ? » Tant qu’à avoir un accès gratuit et illimité, autant en profiter.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7481 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Arthur ne devrait pas se trouver là, au milieu de corps en sueur se déhanchant sur la dernière chanson remise au goût du jour par les réseaux sociaux. Ce n’était clairement pas un lieu recommandé pour quiconque se prétendait être en cours d’un sevrage à son addiction à la cocaïne. Depuis son arrivée, Arthur avait déjà repéré deux dealers chez qui il avait l’habitude de se fournir et s’il ne s’était pas encore retrouvé nez à nez avec quelques traces de poudre, cela allait forcément se produire au cours de la soirée. Il avait presque hâte que ce soit le cas, comme s’il se lançait un défi contre lui-même, prêt à tout détruire dans le simple but de se prouver qu’il était capable de résister. La logique aurait voulu qu’il quitte les lieux, qu’importe s’il avait confirmé sa venue, si certaines personnalités s’attendaient à trouver là. Arthur ne devrait pas jouer avec le feu de cette manière, mais il n’avait jamais su jouer selon les règles. Il pouvait bien prendre un verre sans forcément finir par s’empoudrer le nez, non ? Tout du moins, il voulait s’en persuader car qu’importe le processus engagé par Arthur à l’initiative de Swann, il était encore certain de pouvoir gérer son addiction sans avoir à arrêter complètement. Cette soirée sonnait comme un terrain de jeu, une manière de repousser ses propres limites dans le seul but de se sentir pleinement vivant. Pour le moment, Arthur n’avait bu qu’un seul verre avant de repérer une petite blonde qui lui faisait les yeux doux depuis la piste de danse. Voilà comment il s’était retrouvé au milieu de tous ces corps qui se mouvaient en rythme avec la musique. Arthur se laissait porter par l’euphorie de l’instant, la blonde s’étant dangereusement rapprochée, collant ses hanches contre le bassin d’Arthur. Il connaissait tout cela, il pouvait continuer les yeux fermés, laissant ses mains glisser contre les formes de sa conquête d’un soir. Arthur avait la sensation de se retrouver un peu, de pouvoir profiter sans forcément plonger. Il en était capable après tout…
La musique était si forte qu’il pouvait la sentir vibrer au travers de ses muscles, la blonde avait fini par lui voler un baiser avant d’aller glousser auprès de ses copines et si quelques chansons auparavant Arthur pensait être en pleine maîtrise, il ne pouvait plus nier cette sensation qui venait paralyser ses pensées. Il avait envie de consommer, incapable de passer une telle soirée sans s’embrumer l’esprit. Il lui serait si simple de céder à la tentation, il n’avait qu’à aller se servir pratiquement, mais Arthur voulait encore se prouver le contraire. Il ne voulait pas céder aussi facilement, il avait probablement juste besoin d’un autre verre. Abandonnant sa conquête d’un instant, il se dirigea vers le bras, se faisant arrêter dans son processus par une voix étrangement familière. « Regardez qui voilà. » Un sourire amusé vint se dessiner sur ses lèvres en découvrant le visage de la jeune femme. « Emery. » Il ne l’avait pas croisé depuis un long moment, en même temps il avait pris l’habitude d’éviter ce genre de soirée comme la peste. L’exception l’avait amené à la retrouver, par hasard. « C’est chouette de te croiser ici. Ça faisait un moment que c’était pas arrivé. » Il savait parfaitement qu’elle se moquait de lui. Tout avait été clair entre eux, elle avait besoin d’accès, il avait eu envie de s’amuser durant quelques soirées. Pas de promesses, pas besoin de se rappeler après coup. Cela avait duré un temps et puis elle était partie de son côté et il n’avait pas entendu parler depuis. « Je te manquais tant que ça ? » Arthur ne pouvait s’empêcher de la provoquer malgré tout, usant de son meilleur sourire de charmeur pour souligner ses propos.
« C’est quoi à ton avis l’alcool le plus cher disponible ? » Si le lieu était réputé pour ces barmans et leur capacité à produire des cocktails dignes d’intérêt, Arthur connaissait assez bien l’organisateur de la soirée pour savoir que ce dernier avait probablement décidé de faire des économies du côté de la liqueur. « Je doute qu’on te serve un cognac digne de ce nom, alors probablement une vodka ? » Arthur ne prêtait pas assez attention aux détails pour ce souvenir de ce que la blonde avait pour habitude de commander et il n’allait pas prétendre s’en souvenir. Il n’avait clairement pas besoin de sortir le grand jeu avec Emery, mais il connaissait encore son alcool et c’est avec un claquement de doigt qu’il interpella l’un des serveurs. « On va prendre une bouteille de Vodka. » Le serveur s’apprêtait déjà à partir et Arthur le retint d’un raclement de gorge. « Pas la merde que tu sers aux autres depuis le début de la soirée. » Il n’avait pas besoin de se lever avec un mal de crâne dû à de la vodka cheap, il avait envie de consommer et quitte à résister à cette envie, il allait au moins boire quelque chose d’intéressant. « Il doit bien avoir une bouteille de Russo-Baltique dans le coin. » Autrement dit, le serveur n’avait d’autre choix que de lui trouver ce qu’il venait de demander. « Madame à un faible pour l’or et les diamants. » Il jouait le mec prêt à tout pour satisfaire sa compagne et si l’idée était stupide, cela sembla fonctionner à merveille avec le serveur. C’était toujours la même chose, il suffisait d’employer le bon ton dédaigneux pour obtenir tout ce qu’il voulait. « T’es venue accompagner ? » qu’il finit par demander, posant à nouveau toute son attention sur Emery. Peut-être que sa soirée allait devenir intéressante après tout.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Dernière édition par Arthur Coventry le Ven 22 Déc 2023 - 14:48, édité 1 fois
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Sometimes I think I like you. At times I think we're great. There's times when I'm around you, can't stand the shit you say. I thought we had a breakthrough. Now I need a break. You think you know better than I do, wanna wipe the grin right off your face
Leur relation avait été un échange de bons procédés, ni plus ni moins. C’était peut-être pour cette raison qu’Em ne gardait pas non plus un horrible souvenir d’Arthur. Ils avaient respecté les règles fixées entre eux, avaient pris ce qu’il y avait à prendre avant de juste passer à autre chose. Ils ne s’étaient pas embêtés à garder contact parce qu’au fond, ils n’en avaient pas grand-chose à faire. Non, elle ne le détestait pas. Il était irritant à cette manière, tout ce qu’il représentait dans son statut de gosse de riche donnait envie à la jeune femme de lever les yeux au ciel, mais il n’était pas le plus horrible. Plutôt sympa, plutôt drôle, plutôt respectueux, plutôt potable à regarder. Clairement camé, clairement en vrac, clairement pas fiable aussi. Il n’était pas pour Greta du tout et en tant qu’amie, Em se sentait obligée de saborder leurs retrouvailles avant que ça ne devienne trop sérieux. Elle ne savait juste pas encore comment et d’ici à ce qu’elle se décide, elle comptait bien profiter de la soirée. De là à dire qu’il lui avait manqué ? Elle grimaça légèrement, une moue pensive s’installant sur son visage. Elle prit quelques longues secondes à jauger sa réponse, plus pour l’effet théâtral que pour la recherche d’une réponse satisfaisante. « Non, pas vraiment. Mais ça reste chouette de te voir. » Et c’était honnête ; il était exactement la personne qu’elle espérait croiser ce soir. Un point qu’il n’avait pas besoin de connaître alors que déjà, le regard de la blonde était attiré par la collection d’alcool qui se trouvait derrière le bar. C’était sans doute ce qu’elle aimait le plus dans cette classe huppée, les soirées où tout était à disposition et où il fallait juste demander. Il ne semblait pas y avoir vraiment de limites à l’excès. Si Arthur supposait que le meilleur choix était une vodka, elle était prête à le croire. « Comment de l’alcool de pomme de terre peut être si extravagant ? » La question était rhétorique. Elle ne s’attendait pas à ce que le brun lui donne les secrets de confection, sans doute plus habitué à consommer qu’à chercher à comprendre. Elle ne pouvait pas le blâmer, son sourire s’élargissant doucement en le voyant prendre les devants à interpeler un des serveurs, user de son charisme autoritaire. Celui qui crie qu’il est quelqu’un et qu’il mérite mieux que ce qui est offert au reste de l’assemblée. Du Russo-Baltique. Le nom lui était franchement inconnu et elle se contenta de papillonner des yeux, comme si c’était tout ce dont elle rêvait au moment présent. Cette vodka spécifiquement, qui apparemment s’accompagnait d’or et de diamants ? Elle gloussa, se glissant dans la peau de la poulette de luxe. « Que le meilleur, tu sais bien mon cœur. » Et plutôt que de discuter, de souligner combien la demande était absolument absurde, le serveur hocha la tête et s’éloigna. Emery ne le lâcha pas des yeux, presque abasourdie par le fait qu’une demande pareille puisse fonctionner. Elle ne voulait même pas imaginer le prix de ce qu’on allait leur ramener et le nombre de mois de loyer qu’elle pourrait se payer avec. Son attention revint rapidement sur Arthur. « Non, je suis venue seule. Tu sais comment sont ces soirées, on ne peut jamais anticiper comment elles se finiront… » Elle se mordit la lèvre inférieure, penchant la tête avec cet air malicieux sur son visage. « Et toi ? Parce que si tu es venu seul, tu n’as pas eu l’air de le rester longtemps. » C’était fidèle au personnage et Em ne s’offusquait pas d’avoir été l’une parmi d’autres sur une liste franchement longue. En revanche, que G y retourne était un problème. La Sighbury n’était pas du genre à savoir offrir son corps sans prise de tête, la preuve étant ce retour vers son ex. « D’ailleurs il t’en reste un peu ici… » Elle désigna sa lèvre inférieure, doutant que cette trace rosée soit la teinte naturelle de sa peau. « Mais pour le reste, j’avais surtout envie de sortir m’amuser et ces fêtes d’anniversaire sont propices à tous les types d’excès. Exactement ce dont j’ai besoin en ce moment. » Ou plutôt, exactement ce qu’elle devrait éviter à une période où mieux vaudrait qu’elle remette de l’ordre dans sa vie. « Partant ? »
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7481 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Arthur se voulait sarcastique avec sa question, leur relation n’ayant été qu’une complaisance justifiée par un échange de bons procédés. Contrairement aux filles qu’il avait pour habitude de fréquenter de manière aisée, Emery ne lui avait jamais caché son ambition et cette dévotion et l’entêtement de la blonde qui avait poussé Arthur à renouveler l’aventure plus que de raison. Les deux amants ne s'étaient rien promis, mais ils avaient su passer du bon temps ensemble, se moquant allègrement du milieu dans lequel ils gravitaient sans jamais refuser le moindre cocktail ou la moindre opportunité s’offrant si facilement à eux. « Non, pas vraiment. Mais ça reste chouette de te voir. » Arthur ne su retenir un éclat de rire face à la sincérité de la blonde. A quoi bon faire dans les ronds de jambe en étant poli à souhait quand ils pouvaient simplement être francs l’un envers l’autre. Elle ne lui avait pas réellement manqué non plus, il n’avait pas pensé à elle et l’inverse ne lui était pas surprenant, mais il n’était jamais trop tard pour profiter de l’instant présent. Emery savait exactement comment exploiter ma présence à ses côtés dès les premières minutes. « Comment de l’alcool de pomme de terre peut être si extravagant ? » Arthur n’en avait aucune idée, mais il aimait à prétendre avoir réponse à tout. « Question de distillations, il paraît. » Après tout, cela ne restait que de l’alcool de patate, rien de bien impressionnant, mais Emery lui avait demandé le plus cher. Arthur n’était pas peut-être pas un expert en mixologie, mais il avait une certaine connaissance des excès en matière de dépense, ayant bien souvent commandé la bouteille la plus chère pour impressionner son groupe d’amis, enfin… Pour impressionner sa cour d’admirateurs.
Il paraît que les habitudes ont la vie dure. Arthur à la sensation de se glisser dans son plus ancien rôle, celui qu’il maîtrise sur le bout des doigts, l’héritier empli d’arrogance qui ordonne les serveurs en un claquement de doigt. Il pourrait se complaire dans la situation, mais s’amuse surtout de faire dépenser des centaines de milliers de dollars au mec qui organise cette soirée faite de déchéance. « Que le meilleur, tu sais bien mon cœur. » Le serveur n’en avait qu’à faire de leur petit jeu puéril, il avait sûrement vu des situations bien plus cocasses que la leur. Au fond, ils n’étaient que deux connaissances qui cherchaient à en profiter. « Non, je suis venue seule. Tu sais comment sont ces soirées, on ne peut jamais anticiper comment elles se finiront… » Emery serait-elle en train de lui glisser une proposition ? « Une idée en tête Em ? » Arthur n’avait plus joué à ce jeu-là depuis bien longtemps, il se sentait presque rouillé alors que quelques minutes auparavant il était en bon chemin pour ne pas finir seul. « Et toi ? Parce que si tu es venu seul, tu n’as pas eu l’air de le rester longtemps. » Une nouvelle fois, il eut un rire nerveux. [color=darkgoldenrod]« Juste une distraction. » Rien de plus. Ce n’était jamais rien de plus pour Arthur, des distractions qui ne duraient que le temps d’une soirée et qu’il oubliait dès qu’il quittait leur lit. « D’ailleurs il t’en reste un peu ici… » Elle semblait s’amuser de la situation et Arthur passa ses doigts sur la commissure de ses lèvres avant de tirer sur les manches de sa chemise. « Mais pour le reste, j’avais surtout envie de sortir m’amuser et ces fêtes d’anniversaire sont propices à tous les types d’excès. Exactement ce dont j’ai besoin en ce moment. Partant ? » Il aurait dû s’attendre à une telle proposition quand cela avait été la base de toutes les soirées qu’ils avaient pu passer ensemble. Arthur passa une main sur son visage, laissant un soupir s’échapper d’entre ses lèvres. « Je devrais pas être là. » qu’il finit par murmurer plus pour lui-même que pour donner la moindre indication de réponse à Emery. Le serveur venait de revenir vers eux, un plateau entre les mains, déposant la bouteille devant Arthur avec un sourire gêné. Il le remercia d’un simple geste de la tête, laissant un billet conséquent sur le bout du comptoir en guise de pourboire. On leur avait amené deux verres, mais Arthur ne remplit qu’un seul shooter pour le glisser sous le nez de la blonde. « Tu m’en diras des nouvelles. » Il pourrait tremper ses lèvres dans un verre, juste un peu, mais Arthur avait conscience de ses propres limites. Surtout, il avait conscience du regard d’Emery qui semblait l’inspecter avec attention. « Je consomme plus. » Il ne l’avait jamais annoncé ainsi et ce qui devait être un simple constat lui parut être le pire des mensonges. Il paraît être un autre, jouer un rôle qui ne lui collait plus à la peau.
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Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Sometimes I think I like you. At times I think we're great. There's times when I'm around you, can't stand the shit you say. I thought we had a breakthrough. Now I need a break. You think you know better than I do, wanna wipe the grin right off your face
La distillation, hein ? Emery n’en avait que les notions basiques et son regard se perdit sur les bouteilles derrière le bar, se laissant un instant imaginer leur prix. Le fait est que peu importe à combien elles se chiffraient, ce n’était pas parce que le contenu était réellement hors de prix. Cela signifiait juste qu’un type avait décrété qu’elles auraient de la valeur. C’était l’une des leçons qu’elle avait vite comprises en mettant les pieds dans ce milieu de gosses de riches. La valeur de l’argent n’était juste pas le même que pour le reste du monde. Il ne s’agissait pas d’être malin avec sa gestion mais juste remarquable. Personne ne jugeait les excès à partir du moment où la source ne se tarissait pas. Alors une bouteille d’or et de diamant ? Cela existait juste parce que quelque part dans cette société, quelqu’un serait capable de la vouloir et de se l’offrir. Cela échappait vraiment à tout sens commun. La blonde ne s’y attarda néanmoins pas. Ils ne s’étaient jamais fréquentés avec Arthur pour leur capacité à avoir de longues conversations philosophiques et prouver qu’il en avait dans le cerveau était exactement l’opposé de ce qu’elle comptait faire ce soir. Elle adapta donc son attitude dans ce sens, abandonna la circonspection pour ce sourire malicieux qu’elle maîtrisait si bien. Elle l’avait utilisé un tas de fois sur le Coventry mais c’était bien la première fois qu’elle ressentait presque une pointe de culpabilité. Greta n’apprécierait sûrement pas de la voir tenter sa chance avec Arthur. Mais ce n’était que pour prouver son point, non ? « Des idées qui n’engagent à rien au petit matin, si tu vois ce que je veux dire. » Il y avait presque une once de nostalgie à se dire que pas tant de temps plus tôt, elle n’aurait ressenti aucun scrupule à aviser les invités comme si elle faisait son marché. A croire qu’avec les années et les relations, elle avait fini par s’acheter un sens moral. Et un sens de l’amitié un peu trop justicier, quand en réalité, elle n’aurait pas grand-chose à faire. Arthur portait sur ses lèvres la trace d’une autre, venait de commander une bouteille absolument hors de prix pour son ancien… plan cul ? Que fallait-il de plus pour prouver qu’il n’était pas dans l’état d’esprit pour se lancer dans quoique ce soit de sérieux ? C’était sa manière de se distraire. Greta était sans aucun doute une parmi d’autres dans la liste de ses conquêtes. Et même en s’efforçant de lui trouver les meilleurs côtés possibles, Em ne comprenait juste pas comment elle avait pu se contenter de lui. Le plan semblait tellement clair dans l’esprit de la Dawson qu’entendre ce qui ressemblait à un aveu de culpabilité la prit un peu au dépourvu. Il n’avait même pas l’air de lui parler, ressemblant plus au type qui remettait toute sa vie en question. La bouteille arriva, les shooters aussi, mais la jeune femme fut la seule à se retrouver avec l’un d’eux remplis devant son nez. « C’est un peu pathétique de boire seule. Mais merci. » Le pourboire n’était pas passé inaperçu et aussi généreux soit-il, cela restait une énorme ristourne vu le prix de la bouteille qui s’ajouterait à la facture de fin de soirée. La bouteille était impressionnante, ceci dit. Assez pour que Em cherche déjà une idée de comment la ramener discrètement chez elle, son minuscule sac à main n’étant d’aucune aide dans cette quête. C’était réellement la première fois depuis qu’elle connaissait Arthur qu’il était celui qui savait faire preuve de retenue. Que ce soit l’alcool ou implicitement, la drogue. Dire qu’elle n’était pas prise au dépourvu serait mentir, et cela dut se voir sur son visage. Elle se reprit rapidement, mais pas assez pour que cela passe inaperçu. « Depuis combien de temps est-ce qu’on ne s’est pas vu exactement ? » Elle eut un léger rire. Aussi amusé qu’incrédule. Les yeux sur son shot de vodka, elle sentit son cerveau tourner à toute allure pour décider de la démarche à suivre. Provocation ou honnêteté ? Elle n’avait pas envie de passer pour la mauvaise personne si leur rencontre devait arriver aux oreilles de G. « Je consomme plus non plus. En fait, ça fait une éternité que j’ai pas atterri dans une soirée pareille. Et c’est parce que c’est tellement rare que j’ai envie de profiter. » Elle se pencha pour attraper la bouteille et remplir le verre qui était dédié à Arthur. La chose faite, elle le poussa vers lui sur le bar. « Profiter. Pas finir dans un sale état. Pas comme… » Elle lança un regard par-dessus son épaule et n’eut pas à chercher longtemps pour trouver un groupe ayant déjà savouré les avantages du open bar. Emery n’enviait pas leur réveil du lendemain matin. Elle secoua la tête d’un air réprobateur puis attrapa son shot, le laissant en suspens, prêt à trinquer. « Tu ne devrais pas être là mais tu es venu. Autant prétendre que tu t’es amusé un minimum, non ? »
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7481 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Tout n’était que provocation et jeu de regard en compagnie d’Emery. Rien de sérieux ne venait entacher leur pseudo relation. Juste deux âmes qui s’étaient rencontré un peu par hasard et qui s’était accordé sur le fait de ne partager que des instants de plaisirs, autant charnel que de l’instant. Arthur était amusé de l’avoir retrouvé dans cette soirée. Conscient que désormais sa nuit pouvait prendre un tout autre tournant avec quelques mots savamment échangés. « Des idées qui n’engagent à rien au petit matin, si tu vois ce que je veux dire. » Il voyait parfaitement et un sourire amusé vint se glisser sur ses lèvres. « J’en ai une vague idée. » Ce n’était pas ce qu’il avait envisagé en venant ici, mais Arthur n’était pas contre l’idée de repartir avec la blonde à son bras. Ses prunelles s’attardèrent un peu trop dans celle de la blonde qui paraissait vouloir le défier à tout instant. C’est ce qui lui avait plu chez elle la première fois, et toutes celles qui avaient suivi.
Il eut presque envie d’envoyer sur les roses le serveur qui vint briser l’instant entre eux. Mais la bouteille hors de prix venait d’apparaître sur le comptoir devant eux et Emery venait d’obtenir son premier souhait de la soirée. Arthur restait surpris que personne ne soit allé demander l’accord du principal intéressé. Visiblement il était assez idiot pour ne laisser aucune consigne et permettre ce genre de dépense à ces invités. Heureusement pour eux. Arthur ne perdit pas de temps à faire sauter le bouchon, maintenant que la bouteille était ouverte, personne n’irait lui réclamer de la rendre. « C’est un peu pathétique de boire seule. Mais merci. » Bien sûr qu’elle ne se contentait pas de simplement s’enfiler des verres à l’œil. Arthur leva les yeux au ciel, observant les yeux d’Emery qui ne cessait d’observer la bouteille en question. « Tu veux que je te prête ma veste ? » Il avait retiré sa veste de costume depuis un moment et l’avait déposé sur le dossier de son tabouret. Elle servirait parfaitement pour dissimuler le contenant mais Emery ne semblait pas avoir suivi le cours de ses pensées. « S’il a été assez débile pour ne laisser aucune consigne au bar, tu peux repartir avec sans trop te fouler. » Elle n’avait qu’à glisser ses doigts fins autour du goulot de la bouteille, balancer la veste d’Arthur autour de son bras pour dissimuler sa main et le jeu était joué. Plus de la moitié des invités étaient trop intoxiquées pour voir la supercherie et les barmans n’en avaient clairement rien à foutre de la marchandise.
S’en aller avec la bouteille semblait néanmoins être le dernier des soucis de la blonde. « On ne t’a jamais dit que ce n’était pas poli de fixer les gens ainsi ? » Emery paraissait décontenancer par la simple idée qu’Arthur ne se joigne pas à sa petite dégustation. « Depuis combien de temps est-ce qu’on ne s’est pas vu exactement ? » Son rire vint rejoindre le sien. « Un moment il faut croire. » En toute apparence, Arthur paraissait se racheter une conscience. La vérité était bien plus complexe que tout cela, mais il n’avait aucunement l’intention de discuter de cela avec une fille qu’il connaissait à peine et avec qui il avait l’habitude de coucher. Elle se contenterait de la version la plus soft, Arthur tentait d’arrêter de consommer. Fin de l’histoire. « Je consomme plus non plus. En fait, ça fait une éternité que j’ai pas atterri dans une soirée pareille. Et c’est parce que c’est tellement rare que j’ai envie de profiter. » Il haussa un sourcil, intrigué par la tournure que prenaient les évènements. Alors la coïncidence voudrait qu’ils se retrouvent à la même étape de leurs vies respectives ? Arthur avait envie de se moquer d’une telle circonstance, persuadée que la blonde cherchait à jouer avec lui. « Profiter. Pas finir dans un sale état. Pas comme… » Si son regard désignait la populace derrière eux, ses mains elles s’activaient pour lui servir un shot. Le piège se refermait lentement autour d’Arthur. Soit il conservait sa détermination, soit-il envoyé tout par la fenêtre pour un joli regard et la perspective de quelques roulades sous les draps. « Tu ne devrais pas être là mais tu es venu. Autant prétendre que tu t’es amusé un minimum, non ? » Il s’amusait de la situation, autant qu’elle. « Ce serait dommage de laisser une telle bouteille ne pas être appréciée à sa juste valeur. » Ce n’était pas rendre justice à cette bouteille que de la consommer sous forme de shot, mais l’un comme l’autre en avaient à faire de la forme tant qu’il y avait l’ivresse. Arthur se trouvait en équilibre. Deux choix s’offraient à lui : reposer son verre et quitter cette soirée ou bien accepter de trinquer avec Emery et laisser le cours de sa soirée dans l’inconnue. Il n’était pas connu pour prendre les meilleures décisions et son engagement ne tenait qu’auprès de Swann qui n’aurait jamais vent de tout cela. Arthur ne voulait renoncer à ce qui a toujours été sa vie en dehors des obligations que lui impose son père. « Si ça peut te faire plaisir. » Ce n’était qu’un verre après tout. « A ta santé ! » Il vint faire claquer son verre contre celui de la blonde avant d’avaler son contenu en une seule gorgée. Le shot finit sa course sur le comptoir à nouveau, mais positionner à l’envers pour que personne ne vienne lui servir un deuxième round. « Ce sera le seul Emery. » Il savait se tenir, il n’allait pas tomber aussi facilement dans un piège tendu. Mais cela ne voulait pas dire qu’il avait l’intention de laisser la soirée s’achever ainsi. Se levant de son tabouret, Arthur vint planter son corps face à celui de la jeune femme, une main tendue dans sa direction. « Tu veux aller danser ? » Il aurait pu lui proposer de partir immédiatement, mais Arthur savait encore être un gentleman. Tout de même.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Sometimes I think I like you. At times I think we're great. There's times when I'm around you, can't stand the shit you say. I thought we had a breakthrough. Now I need a break. You think you know better than I do, wanna wipe the grin right off your face
Il n’y avait jamais eu rien de sérieux entre eux et il fallait le reconnaître, ils avaient toujours été incroyablement honnêtes à ce sujet. Ils s’étaient fréquentés parce qu’il y avait quelque chose à y gagner et ensuite, leurs chemins s’étaient séparés. Mais ce soir, Emery changeait les règles du jeu. Son sourire malicieux et son sourire en coin n’étaient que la façade d’un esprit qui carburait un peu trop vite, réfléchissant à la meilleure manière qu’elle aurait de pousser Arthur au vice. La blonde n’était juste pas certaine de savoir où poser les limites. Au regard du Coventry, quelque chose lui laissait dire que le sexe serait l’issue de soirée la plus aisée. Elle pourrait lancer l’invitation, puisqu’il n'avait pas l’air d’avoir envie d’être ici. Finir dans le même lit serait juste quelque chose d’incroyablement compliqué à expliquer. Aussi bonnes que soient ses intentions, Em doutait que Greta accepte le fait que son amie ait ramené cet homme chez elle juste pour lui prouver qu’il pouvait céder à la première paire d’yeux qui papillonnaient. Qui plus est, tant qu’ils n’étaient pas ensemble, il ne lui devait rien. Il restait donc les autres formes de vices, celles beaucoup plus destructrices. Un sentier glissant pour la Dawson qui devait admettre se sentir bien plus attirée qu’il ne le faudrait par cette bouteille hors de prix mise à sa disposition. L’alcool, l’or, les diamants. Le grand flou artistique qui s’en suivrait. Sauf que contrairement à ce à quoi il l’avait habituée, Arthur n’exprima pas le même empressement, lui proposant plutôt… sa veste. Elle haussa un sourcil, sceptique. « C’est très gentleman de ta part. » Et parfaitement inutile pour l’heure. Jusqu’à ce qu’il reprenne la parole et qu’elle réalise qu’il lui offrait un moyen discret de partir avec la bouteille. La jeune femme haussa vaguement les épaules. « J’ai prévu de consommer sur place. On verra pour la suite. » Vu la manière dont les choses avaient l’air de se dérouler, elle avait plutôt intérêt à garder également le bouchon à portée de main. Arthur rechignait à la suivre et c’était bien plus contrariant qu’elle ne saurait l’admettre. « Depuis quand est-ce qu’on fait les choses poliment ? » rétorqua-t-elle du tac au tac. Il ne l’avait pas habituée à être raisonnable, responsable, ou parfaitement respectueux. Ensemble, ils étaient normalement le summum de l’insolence. Quelque chose avait changé et elle n’aimait pas cela. Em voulait trouver la faille, le petit point sensible qui lui donnerait un argument pour dire à Greta de se tenir loin de lui. Chez n’importe qui d’autre, elle aurait soutenu les bons choix de vie. Mais pas chez Coventry.
Alors plutôt que de faire un caprice, la blonde décida de jouer la carte de la compréhension. Elle n’avait pas réellement à la feinter ; ces deux dernières années, la Dawson avait été presque irréprochable, ne laissant les excès que pour de rares événements. La poudre et l’herbe ne faisaient plus du tout partie de son quotidien, et l’alcool n’était plus une occurrence régulière. S’ils savaient se contrôler, alors rien ne les empêchait de profiter ce soir, non ? Ils pouvaient être sages. S’amuser juste ce qu’il fallait. Du moins, c’était ce dont elle avait envie de le convaincre, sachant pertinemment qu’il devenait bien plus réceptif aux invitations une fois qu’il n’était plus sobre. Elle papillonnait des yeux en servant le shot et un léger sourire étira le coin de ses lèvres en le sentant enfin céder. « Surtout quand elle est si gracieusement offerte par notre hôte du soir. » Qui n’avait sans doute aucune idée de la manière dont ils abusaient de sa réception. Le temps sembla s’étirer à l’infini avant qu’enfin il ne lève le verre et qu’ils puissent trinquer. « Tu sais comment me faire plaisir. Santé ! » Le liquide transparent disparut dans sa gorge, lui brûlant la trachée. Le goût était étrange. Il y avait cette nuance de noix de coco qu’elle n’aurait jamais cru retrouver dans une vodka. Arthur lui coupa brusquement l’herbe sous le pied en rejouant la carte de l’homme responsable qui tient sa parole. « Est-ce que tu as peur que j’abuse de toi ? » Un léger rire s’échappa de ses lèvres, niant parfaitement l’évidence. Ils avaient encore toute la soirée et s’il fallait l’amadouer, alors elle le ferait. Elle fit signe au barman et lui demanda de mettre la bouteille de côté. Ce serait son lot de consolation si elle n’arrivait pas à ses fins. Heureusement pour elle, le Coventry n’était pas encore décidé à fuir les lieux et Em attrapa sa main avec enthousiasme. « Tu sais que oui. » Elle prit même les devants à l’entraîner à travers la foule, cherchant un endroit où pouvoir danser. La piste avait été prise d’assaut par les invités du soir et les corps n’avaient d’autre choix que de se coller, empêchant une trop grande liberté de mouvements. La blonde avait commencé à se déhancher, happée par la musique et par l’ivresse qui l’entourait. Elle prétendit ne pas faire exprès de se retrouver le dos collé au torse d’Arthur. La manière qu’elle eut de se retourner et d’enrouler ses bras autour de la nuque de l’homme avait en revanche tout de volontaire. Ainsi, elle menait la danse, l’entraînait avec elle. Le tempo justifiait l’absence de discussion, lui donnant quelques instants pour réfléchir à ce qu’elle allait faire, maintenant. « Finalement, certaines choses ne changent pas. » Eux deux en train de danser, avec pour unique certitude l’issue qu’aurait cette soirée. « Ça me rappelle cette fameuse soirée à l’Emporium… » Elle pencha la tête, guettant sa réaction. L’Emporium était un autre hôtel de luxe de Brisbane avec un rooftop similaire. Em n’avait plus aucune idée de pourquoi est-ce qu’elle s’y était retrouvée, mais Arthur y était également. Ils avaient beaucoup trop abusé sur tout ce soir-là, rendant les souvenirs quelques peu flous. Elle se souvenait des lignes sur la table basse, des coupes de champagne à excès, de la piscine où ils avaient terminé habillés, et de la chambre d’hôtel où ils avaient fini nus. Ils étaient loin de ce genre de dérive pour l’instant mais de ce qu’elle se rappelait, ce qu’ils vivaient actuellement été exactement la manière dont tout avait commencé. « Je dois dire que ça me manque. Ça fait trop longtemps que j’ai pas eu ce plaisir coupable. Tu sais, cette soirée à passer sous silence… » Parce que ce n’était rien qu’une fois. Quel mal cela pouvait faire ?
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Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7481 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« C’est très gentleman de ta part. » Et parfaitement inutile à en juger par son expression. « Il en faut bien plus pour t’impressionner, je sais. » Ce n’était pas la première soirée qu’il passait en sa compagnie. Emery était difficilement impressionné, elle ne se laissait pas aller à tomber dans des attentions aussi simplistes. « J’ai prévu de consommer sur place. On verra pour la suite. » Il retint un rire. Elle allait vouloir repartir avec son prix, mais encore quelques heures et personne ne remarquera quoi que ce soit, bien trop intoxiqué pour remarquer l’absence d’une quelconque bouteille. « Depuis quand est-ce qu’on fait les choses poliment ? » Bonne question. Depuis qu’il cherchait à se ranger ? Cela n’avait rien d’attirant pour une femme comme Emery. Pas quand leur dynamique n’avait toujours été qu’insolence et décadence. « Je voulais te surprendre. » Il chercha la plaisanterie pour ne pas prendre personnellement la déception qui se dégageait de la blonde. Arthur ne devrait pas être là et encore moins en train de discuter avec elle. Il serait trop facile d’oublier tout ce sur quoi il avait travaillé ces derniers temps. En un claquement de doigts, elle pourrait lui procurer ce qui lui manquait le plus. En un regard et un baiser enflammé, il replongerait tête la première. « Je me suis acheté une conduite. » Il plaisantait encore. « Ou un truc comme ça. » Est-ce que cela allait la convaincre ? Il en doutait de plus en plus.
« Surtout quand elle est si gracieusement offerte par notre hôte du soir. Tu sais comment me faire plaisir. Santé ! » La conversation prit un étrange tournant. Il n’était visiblement pas le seul à vouloir ranger sa vie d’excès. Mais Emery débarquait avec ses meilleurs arguments. Tout ne se devait pas d'être un excès, peut-être qu’ils étaient capables de se contrôler pour en revenir aux bases : une consommation récréative. Arthur n’avait jamais su se contenter de si peu, mais il fallait avouer que la proposition se voulait alléchante. C’est comme si la solution à tout ce qui le tiraillait depuis des jours s’offrait lentement à lui. Il ne voulait pas céder, cherchant la parade quand Emery se voulait bien plus brut de décoffrage. « Est-ce que tu as peur que j’abuse de toi ? » Un éclat de rire franchi la barrière de ses lèvres alors qu’il leva les yeux au ciel. « Je crains plutôt de n’avoir aucun self-contrôle en ta compagnie. » Elle lui plaisait. Ce n’était pas une révélation. Ils avaient assez souvent fini dans le même lit pour que le constat ne soit pas une surprise. Elle lui plaisait assez pour qu’il en vienne à foutre en l’air ses dernières semaines. Arthur n’était qu’un homme faible quand il était sujet d’une belle femme et de la promesse d’un bon temps à deux.
En un clin d’œil, ils se retrouvèrent sur la piste de danse. Animé par la musique qui pulsait au travers de la foule. Corps contre corps. Emery n’avait plus aucune barrière, elle s’amusait de sa propre provocation et Arthur la laissait faire. Ses mains avaient glissé sur ses hanches dès qu’elle s’était collé à lui, ses lèvres trouvant un point contre sa nuque. L’ivresse s’emparait de lui et de son jugement à mesure que les hanches de la blonde se déhanchaient contre lui. Il n’était plus question de réfléchir, mais simplement de se laisser porter par le moment. « Finalement, certaines choses ne changent pas. » L’issue de la soirée lui paraissait claire. Juste une opportunité saisie dans un moment de faiblesse. « A quoi bon résister ? » Ils ne feront rien de mal si ce n’est prendre du plaisir. Ce n’est pas quelque chose que l’on refuse à une si jolie fille. « Ça me rappelle cette fameuse soirée à l’Emporium… » Il en avait fait des soirées à l’Emporium, mais étrangement, il se souvenait particulièrement de celle passer en sa compagnie. Une nuit d’excès en tout genre. Abus d’alcool, qui avait entraîné une consommation sans fin de poudre blanche et qui les avaient amenés à une fin de nuit intense. « Je me souviens. » qu’il affirma à sa suite, le regard perdu dans le décolleté de la blonde. Encore quelques minutes et il allait l’entraîner loin de cette foule. « Je dois dire que ça me manque. Ça fait trop longtemps que j’ai pas eu ce plaisir coupable. Tu sais, cette soirée à passer sous silence… » Il avait parfaitement compris ce qu’elle cherchait à sous-entendre et toute sa volonté commençait lentement à s’effriter. Heureusement, il n’avait rien sur lui. Il ne serait pas difficile de se procurer un peu de cocaïne, mais de ne pas en avoir sur lui représentait encore une dernière étape. Ils pouvaient bien s’amuser autrement. Non ? Elle jouait la provocation, mais rien qu’un peu d’alcool et de sexe ne pourrait résoudre. « Viens. » Il la prit par la main, la ramenant vers le bar pour récupérer la bouteille qui était désormais leur. Au passage, il rafla deux verres et une autre bouteille choisie de manière aléatoire. Ce serait suffisant pour s’embrouiller l’esprit. Dans son élan, Arthur ne regardait plus vraiment où il allait. Il cherchait à s’éloigner de la foule pour ne pas arrêter le premier abruti et lui demander de la poudre. Dans un couloir un peu plus éloigné, il tendit la bouteille à Emery alors qu’il venait d’en boire une gorgée. « J’ai rien sur moi. » Est-ce qu’il était lui-même en train de jouer la provocation ? Est-ce qu’elle irait chercher ce dont ils rêvaient tous les deux ? Si elle lui amenait sur un plateau, Arthur ne saurait plus dire non. « Mais on peut bien s’amuser autrement. » qu’il reprit en se rapprochant de la blonde, ses mains glissant sur ses hanches. Elle devait se rappeler, ce qu’il était capable d’entreprendre pour la faire frissonner. « Ou t’as peur qu’on se fasse prendre ? » Le couloir était vide, mais ils pouvaient facilement entendre le brouhaha des conversations à l’extérieur et n’importe qui pouvait débarquer à tout moment. Arthur vivait pour ce genre d’adrénaline aussi, l’idée de se faire prendre grisant ses pensées.
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Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Sometimes I think I like you. At times I think we're great. There's times when I'm around you, can't stand the shit you say. I thought we had a breakthrough. Now I need a break. You think you know better than I do, wanna wipe the grin right off your face
Même si elle n’y avait jamais eu totalement sa place, Emery avait bien assez traîné dans les milieux huppés pour ne plus se sentir impressionnée par grand-chose -si ce n’était la stupidité des riches-. En revanche, même si elle ne l’admettrait pas, Arthur était en train de la surprise, et clairement pas dans le bon sens. Elle avait pertinemment conscience qu’elle était la mauvaise personne de cette histoire ; qui souhaiterait et pire, pousserait quelqu’un à retomber dans ses vieux vices ? Mais la Dawson était aussi capricieuse, et la sobriété apparence du Coventry contrecarrait totalement ses plans. Si cela avait été n’importe qui d’autre, elle aurait pu lui offrir le bénéfice du doute et accepter l’hypothèse que peut-être, il avait changé. L’idée de lâcher l’affaire ne lui avait effleuré l’esprit qu’une demi-seconde. La simple perspective de l’imaginer au côté de Greta ne lui plaisait pas, et c’était bien assez pour la convaincre d’employer toutes les tactiques possibles pour le faire céder. « Ce doit être une crise de la trentaine tardive. » supposa-t-elle avec le regard pétillant et le sourire taquin. Il pouvait prétendre s’il le souhaitait, elle n’était pas convaincue le moins du monde qu’il tiendrait sur la durée. Ce n’était vraiment pas de chance pour lui, car la blonde était pressée. Elle comptait régler son affaire ce soir, pour qu’ils n’aient plus l’occasion de se revoir. Peu importe depuis combien de temps il avait cessé de consommer, il se souviendrait de cette soirée comme un rappel cuisant du fait qu’il n’était qu’un homme sans la moindre volonté. Si ce n’était pas la poudre, ce serait le reste. La poupée savait se montrait redoutablement acharnée, et le jeu était d’autant plus simple quand il n’avait aucune raison de la soupçonner de quoique ce soit. Il était dans le flou et pas une seconde il ne pourrait se douter de pourquoi est-ce qu’elle se faisait pressante, autrement que par nostalgie du bon vieux temps. Le pire étant qu’elle aimait étrangement voir ce piège se refermer autour d’un Arthur qui n’avait aucune idée de ce qui risquait de lui tomber dessus. Il n’avait pas de self-control ? « J’en profite allègrement. » Elle était honnête en retour. Il ne pourrait pas lui enlever cela. Tout comme il ne pourrait jamais dire qu’elle n’était pas claire dans ses intentions du moment quand elle se collait à lui sur la piste de danse, que ses hanches venaient lascivement onduler contre les siennes, et qu’elle penchait la tête pour dégager sa nuque. C’était presque dommage de se dire qu’elle n’était pas là pour céder. Il pouvait être de très bonne compagnie quand il n’y avait rien de sérieux. « Est-ce que j’ai l’air de résister ? » Elle releva la tête vers lui sans masquer le fait qu’elle voulait les pousser vers le précipice. Et s’il voulait reparler du bon vieux temps, elle ne manquait pas de souvenirs à remettre sur le tapis, comme cette nuit dans une chambre d’hôtel bien trop chère pour ce qu’ils avaient voulu faire. C’était presque incroyable qu’ils s’en souviennent compte tenu de tout ce qu’ils avaient ingurgité en liquide et en poudres. Plutôt que de les assommer, cela les avait rendus plutôt insatiable. Ce n’était pas entièrement un mensonge quand elle admit que cela lui manquait. Ce mode de vie avait été absolument destructeur pour elle, mais elle n’avait jamais rien retrouvé de similaire en termes d’ivresse et de rush. C’était encore pire maintenant qu’elle fréquentait Reid et que pour rien au monde elle ne lui avouerait l’époque de décadence pure et dure qu’elle avait eu, tant elle se sentait obligée d’être toujours parfaite. Elle sortit de ses pensées et suivit Arthur sans aucun mal quand il l’entraîna, ne put s’empêcher de sourire un peu en réalisant qu’ils embarquaient la bouteille qui valait une petite fortune. Ce serait parfait dans sa décoration une fois qu’ils l’auraient terminé, et elle ne passa pas à côté des deux verres qu’il attrapa au passage. Une victoire sur deux, apparemment. Le brun l’entraîna dans les couloirs et elle ne chercha pas à résister, se contentant de rire quand ils se retrouvèrent au milieu de nulle part, seuls, réduits à en boire au goulot. Elle ne s’en formalisa pas et le suivit, yeux dans les yeux. Elle était encore trop sobre pour pouvoir pleinement bien vivre le fait que quoiqu’il advienne à partir de maintenant, ce serait moche. La manière dont elle le voyait, c’était le sexe ou la drogue. Le sexe risquait davantage de lui exploser en plein visage et techniquement, cela ferait d’elle une personne adultère. Ce n’était pas idéal. Être trop sobre n’était pas non plus une bonne option s’ils devaient faire quoique ce soit dans ce couloir. Il faudrait faire des compromis, apparemment. « Je vais définitivement aller chercher quelque chose. Je n’ai pas ton contrôle. Mais avant… » Elle déposa sa main sur sa nuque et vint l’embrasser. Il n’y avait rien de timide ou d’indécis là-dedans, juste de fougueux. Le genre de baiser qui la faisait se prendre au jeu alors qu’elle glissait son autre main dans le dos du Coventry pour l’empêcher d’aller où que ce soit. Puis, la main que la nuque attrapa la main gauche du brun pour la déposer effrontément sur sa cuisse dénudée, l’invitant à faire ce que bon lui semblait. Quand elle s’arrêta, son front déposé contre celui de l’homme, un sourire espiègle étirait ses lippes. « J’ai peur de beaucoup de choses. Mais pas de me faire prendre. Je ne suis pas assez pudique pour ça. » Elle l’embrassa à nouveau, bien plus brièvement, et s’extirpa de son étreinte. « Tu peux attendre ici. Je reviens. » Elle fit quelques pas et se retourna. « Mais si tu ne me suis pas… ne bouge pas. Je n’en ai pas fini avec toi. » Elle lui balança un clin d’œil avant de retourner d’où elle venait. Ce n’était pas compliqué, il fallait suivre le bruit. C’était un monde qui lui était familier et à tapoter quelques épaules, elle eut vite fait d’être envoyée vers le dealer de la soirée. Il y en avait toujours un. Bien trop enivrée par cette sensation de victoire qui approchait, elle ne cilla même pas en sortant les billets de son sac à main en échange du sachet de poudre blanche. Pour le reste, elle n’eut qu’à faire demi-tour et revenir sur ses pas. Définitivement pas effrayée de se faire prendre, elle secouait fièrement le sachet de poudre blanche en revenant vers Arthur. « Tu fais les yeux doux, et tu as un milligramme gratuit. » Elle en rigolait comme si elle ne venait pas d’acheter une substance capable de ruiner leurs vies. « Ce n’est pas la partie la plus excitante de la soirée. Mais… » Pour l’ego du monsieur, elle était prête à laisser passer le sexe en première position. Elle n’était pas encore certaine de cette stratégie ; ce qui était sûr par contre, c’était qu’elle ne sortirait pas de cet endroit avec de la cocaïne sur elle.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7481 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« Est-ce que j’ai l’air de résister ? » Absolument pas. Elle semblait se laisser aller à l’instant présent. Il se souvenait d’elle ainsi. Une jeune femme libre, qui s’affranchissait du regard des autres, et surtout, qui était capable de lâcher prise. Il ne l’avait pas fait depuis si longtemps, simplement relâcher les tensions comme il avait si souvent l’habitude de faire auparavant. Il se voyait oublier le moindre de ses efforts sous le balancement hypnotique des hanches de la blonde. Les souvenirs lui revenaient, des soirées de débauche, à rire à gorge déployée sans même se souvenir de la raison. Avec Emery, tout rimait avec excès. Des heures à se chercher avant de céder à la facilité d’un verre de plus, d’un rail supplémentaire. Il n’y avait rien de normal dans leur relation, rien même qui pouvait qualifier leur échange d’une quelconque relation. Ce n’était que de l’amusement pur, une distraction futile, quelque chose d’intense qui ne dure que le temps d’une nuit, parfois une matinée, avant de s’évaporer à nouveau. Arthur était prêt à plonger, tête baissée. Il ressentait ce besoin de ne plus penser, de ne plus conserver ce masque qu’il s’efforçait de porter auprès des autres. Il n’avait rien à prouver à Emery, elle n’irait rien dire à personne. Ce pourrait être qu’un simple écart, pas un accident de la route, juste un étourdissement, rien de notable. Une main qui se glisse dans celle de la blonde, quelques verres de dérober, une bouteille qui servirait sûrement de préambule. Tout lui paraissait possible, le temps d’une soirée.
Ce qui ne devait être qu’un passage de courtoisie, une soirée innocente pour relâcher un peu la pression de la semaine, venait tout juste de se transformer en un cocktail bien plus explosif. Tout allait se résumer à du sexe et un peu de drogue. Rien de particulièrement étranger pour Arthur. Une véritable routine en soit, quelque chose qui avait bercé ses week-ends durant des années. Il n’allait pas retomber pour un simple écart, il maîtrisait la situation. Il cherchait à s’en convaincre en tout cas, avec férocité, tandis que le regard d’Emery ne cessait de l’hypnotiser. « Je vais définitivement aller chercher quelque chose. Je n’ai pas ton contrôle. Mais avant… » Il n’eut pas le temps de trouver la moindre réponse sarcastique que la jeune femme venait l’embrasser avec fougue. C’est elle qui menait la danse, faisant glisser sa main sur sa cuisse, l’incitant à aller plus loin encore. Il laissa ses doigts glisser sous le tissu de sa robe, enivrer par la sensation de ce corps si proche du sien. Il pourrait se perdre à faire cela, mais une autre envie commençait à lui chatouiller les veines. Comme si elle lisait dans ses pensées, Emery se recula pour lui adresser un sourire espiègle. « J’ai peur de beaucoup de choses. Mais pas de me faire prendre. Je ne suis pas assez pudique pour ça. » Il avait toujours sa main à moitié sous sa jupe, il se doutait que plus rien n’allait les arrêter désormais. « Mais on fait pas dans la voyeurisme non plus ? » Il n’avait peur de rien, à son égal, mais il n’avait pas non plus l’intention de se donner en spectacle de cette manière. Pour l’instant, il s’agissait de trouver de quoi faire monter l’action d’un léger niveau. « Tu peux attendre ici. Je reviens. Mais si tu ne me suis pas… ne bouge pas. Je n’en ai pas fini avec toi. » Il laissa sa main glisser sur sa peau nue, un sourire aux lèvres, lui non plus n’en avait pas fini avec elle. « Je bouge pas. » Il lui adressa un clin d’œil alors qu’elle semblait exagérer son déhanché en s’éloignant de lui.
Se retrouvant seul, il prit le temps de regarder son téléphone. Grave erreur. Seul un message de Swann l’attendait, la notification lui sautant presque au visage, comme un rappel de la promesse qu’il lui avait faite. Soupirant, il effaça la notification sans même prendre le temps de répondre. Que Swann le laisse tranquille, ce n’était qu’une soirée, il n’allait pas replonger pour si peu, il était dans le contrôle. Ce n’était qu’une soirée, juste une nuit. Un peu de plaisir, il l’avait bien mérité après tout. « Tu fais les yeux doux, et tu as un milligramme gratuit. » Oh, il maîtrisait parfaitement les yeux doux, surtout lorsque l’on agitait un paquet de poudre blanche sous son nez. « On devrait pouvoir s’arranger. » Il sentit son cœur s’accélérer à la simple idée de pouvoir goûter à ce poison. « Ce n’est pas la partie la plus excitante de la soirée. Mais… » - « C’est souvent le meilleur des débuts. » Il avait repéré une salle vide, juste derrière elle. « Viens. » Il ramassa la bouteille, l’intention était tout de même de laisser Emery repartir avec à la fin de la soirée. Mais pour le moment, il se trouvait obsédé par le sachet entre les doigts de la jeune femme. Sortant ses clés de la poche de son pantalon, il vint prendre la clé de son appartement pour s’en servir de support. « Je te laisse les honneurs ? » Juste un peu de poudre sur l’objet et direct dans la narine, ils maîtrisaient le geste, l’un comme l’autre. Il la regarda faire, mais lorsqu’elle lui tendit la clé, il eut une hésitation. Une seconde. Il profita du flottement pour l’embrasser à nouveau, juste pour être certain de ce qu’il était en train de faire. Tout allait exploser, des semaines d’efforts, mais après tout… Ce n’était que quelques milligrammes. Juste un peu. Pour se sentir vivant. « Si on te demande, j’étais pas avec toi. » C’était complètement idiot de lui demander cela alors qu’elle ne connaissait pas ses amis, mais malgré tout… Pour se donner bonne conscience avant de se poudrer le nez. La sensation familière vint le secouer tout entier. Juste ce qu’il lui fallait. « Merde… Ça m’avait manqué. » Il lui adressa un sourire espiègle, prenant une gorgée de leur boisson hors de prix, avant de se rapprocher à nouveau d’Emery. Sa robe était très jolie certes, mais il aimerait bien la voir sans également. Alors sa main vint se glisser à nouveau sur sa cuisse. « Tu veux qu’on s’en aille ? » Où ils pouvaient rester là, dans cette pièce un peu à l’écart, il se sentait aventureux à ce point désormais. Ses lèvres trouvèrent la nuque de la blonde, parsemant sa peau de baiser enflammé. Il avait besoin de la distraction pour ne pas lui arracher le paquet de coke de ses mains. « Tu devrais ranger ça. » qu’il murmura malgré tout. Il avait ses limites, il avait travaillé dessus, juste une minidose pouvait lui suffire, mais il ne fallait pas le tenter non plus.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
Sometimes I think I like you. At times I think we're great. There's times when I'm around you, can't stand the shit you say. I thought we had a breakthrough. Now I need a break. You think you know better than I do, wanna wipe the grin right off your face
C’était un jeu qu’elle connaissait sur le bout des doigts. Semer le trouble, désarmer, faire perdre pied. Elle avait Arthur exactement où elle le désirait mais Em savait pertinemment qu’elle devait offrir quelque chose en retour. Elle ne pourrait pas lui faire baisser les armes juste avec de jolies paroles. Alors la blonde opta pour ce qu’elle savait faire de mieux, à savoir utiliser l’attraction physique. Déjà, ses lèvres happaient celles du brun comme si elles le désiraient vraiment, et ses mains incitaient à la découverte des corps. L’image pourrait paraître presque indécente si quelqu’un débarquait dans ce couloir, mais plutôt que de s’en embarrasser, Emery émit un léger rire. « Non. Sauf si c’est un de tes fantasmes. » Elle n’aurait pas la même insolence s’ils étaient observés. D’un autre côté, le rapprochement physique était le moindre des méfaits qu’elle comptait commettre ce soir. Elle ne faisait que le mettre en condition pour le moment, le rapprocher dangereusement des mauvais choix et de l’ivresse. Il avait suffi d’un peu d’alcool, de quelques promesses charnelles. Maintenant, il ne restait plus que la drogue. Il ne fallait juste pas qu’il lui file entre les mains, alors sa promesse de ne pas bouger était la bienvenue. « J’espère bien. » Elle lui glissa un clin d’œil avant de s’échapper,, de captiver son regard jusqu’au détour du couloir où sa démarche chaloupée reprit une allure normale et son regard retrouva son sérieux. Il fallait mettre la main sur un sachet de poudre. Ce n’était pas la mission la plus compliquée, Em savait où aller, à qui demander. Mais elle n’était pas stupide ; la mannequin savait que c’était une mauvaise idée. Pour Arthur, pour elle. Même si la blonde n’assumerait jamais avoir eu des problèmes d’addiction, elle connaissait sa propre faiblesse face à ces substances. C’était un mode de vie où il était facile de retomber et la suite n’était faite que de mauvais choix, de mauvaises décisions, et de regrets à gérer. Cette substance était nuisible. Autant que ce petit bout de femme qui ne mit pas longtemps à revenir auprès d’Arthur avec son sachet entre les doigts et son sourire faussement inoffensif aux lèvres. Elle aimait quand il était prêt à se montrer arrangeant. « Je savais que je pouvais compter sur toi. » Regard joueur, moue enjôleuse. Elle n’attendrait rien de plus de sa part ce soir, autre que sa coopération. Elle voulait avoir la preuve qu’il était facile de le faire basculer et que sa prétendue sobriété n’était qu’une histoire qu’il se racontait jusqu’à la prochaine opportunité. Une qui lui était servie sur un plateau d’argent actuellement avec la promesse de plus. Si c’était leur début de soirée, qui sait ce qu’elle pourrait encore lui faire faire ? « Je n’aurais pas dit mieux. » Elle ne se fit pas prier pour le suivre, lui en charge de la bouteille, elle de la poudre. La salle dans laquelle ils se retrouvèrent n’avait rien d’intéressant autre qu’un peu d’intimité. Cela ressemblait à une salle de réception inutilisée. Mais l’esprit de la mannequin ne s’attarda pas sur la décoration, trop focalisée sur la poudre qui se déposait sur la clé. C’était un mélange d’anticipation, d’excitation et de crainte. Elle mettait les pieds sur un terrain glissant. Consommer de la cocaïne ne faisait vraiment plus partie de son quotidien et même si occasionnellement, elle s’en remettrait, ce serait piétiner beaucoup de principes pour arriver à ses fins. La Dawson se trouvait réticente, sauf qu’à être la première invitée à consommer, elle ne pouvait juste pas faire demi-tour. Alors elle opta pour la façade. « Quelle galanterie. » Étouffant tout doute, elle se rapprocha pour se pencher, se pincer une narine et aspirer de l’autre. La poudre lui brûla la cloison nasale, lui remettant les idées en place dans cette sensation soudaine de rush qui ne ferait que s’amplifier. Elle gloussa, comme on le ferait en retrouvant une amie de longue date, et récupéra le sachet pour savamment reconstituer la ligne sur la clé. « A toi. » Elle lui sourit et l’espace d’un instant, elle eut peur d’avoir fait ça pour rien. Elle le vit fixer la poudre sans se décider, opter pour l’embrasser à la place. Un baiser auquel elle répondit par réflexe. Il avait l’air inquiet. De replonger ? D’être surpris ? Oh, elle n’était pas son plus gros problème, si c’était ce qui lui faisait peur. « Personne ne sait, ou même s’intéresse au fait qu’on se connaisse. » Sa manière à elle de promettre qu’elle ne dirait rien. Elle n’y gagnerait de toute manière rien, bien plus à l’aise à l’idée de n’être qu’un fantôme de passage. Ils ne se reverraient pas après cela et elle aurait une histoire à raconter pour inciter Greta à reprendre ses esprits. Cela sembla suffire car à son tour, Arthur flancha. Il aspira la poudre blanche sans exhiber la moindre forme de culpabilité. Bingo. Emery souriait, et ce n'était pas totalement lié à la drogue qui grimpait dans son système. « A moi aussi. C’est tellement plus enivrant quand on n’a plus l’habitude. » C’était tout le danger aussi. A se penser en contrôle et à désirer plus, ils pouvaient commettre des impairs. Dépasser les bornes plus qu’ils ne le faisaient déjà. La blondinette prit la bouteille pour en prendra une gorgée à son tour et noyer un peu plus sa sobriété. Emery connaissait l’histoire avec le brun et savait comment cela se terminait. Sans un lit, souvent. Il était contre lui, embrassait sa nuque, elle refermait ses bras autour de ses épaules. « Ce n’est pas nécessaire… on peut rester ici… » Elle soupira à cause du frisson que les baisers lui provoquèrent. Un autre souci de la cocaïne, les sensations physiques s’amplifiaient, la libido s’emballait. Elle était bien loin de penser à la drogue quand elle sentait sa chaleur contre sa peau partiellement nue. Lui, en revanche, était obsédé par ce sachet qu’elle tenait toujours. « Pourquoi ? T’en as peur ? » Elle ne le mettrait pas hors de sa vue, non. « Je peux être très imaginative sur les manières de consommer pourtant. » Elle le fit glisser sous les yeux du jeune homme, puis le long de son décolleté. Ils avaient déjà fait bien mieux qu’une clé comme surface pour se camer. Bien plus ludique, aussi. Emery se prenait un peu trop au jeu. Et elle ne pourrait pas éternellement rester en contrôle. Si Arthur tombait, alors elle aussi. Que ce soit le sexe ou la drogue, encore un peu de provocation et elle franchirait le point de non-retour. Quand bien même ce serait tentant, elle ne pouvait juste pas se permettre de se poudrer le nez à outrance ou de s’envoyer en l’air avec le brun. Les visages de Greta et Reid passèrent furtivement dans son esprit, la rendant instantanément fébrile. Heureusement, comme un signe du destin, un bruit dans le couloir la sortit de sa torpeur. « Attends. » Elle le repoussa doucement et échappa à sa prise le temps que le calme revienne, comme si subitement, elle avait peur d’être surprise. Son esprit s’affola à la recherche d’une issue, quelle qu’elle soit. Son regard tomba sur sa pochette, et l’excuse lui sembla évidente. Dans un geste discret, elle l’ouvrit pour prendre son téléphone et consulter ses notifications. Quelques secondes de silence s’installèrent avant qu’elle ne lâche ; « Mh. J’dois y aller. » Elle passa une main dans ses cheveux pour recoiffer ses boucles, redescendit un peu sa robe sur ses cuisses. Elle considéra le sachet de poudre et opta pour le glisser dans la poche d’Arthur sans la moindre forme de discrétion, pour s’assurer qu’il ait conscience de ce qu’il avait sur lui. « Désolée. Mais merci pour ce début de soirée. Ne m’appelle pas. » Elle embrassa sa joue et récupéra la bouteille au passage. En s’éloignant dans la pièce, elle balança un clin d’œil par-dessus son épaule. Elle paraissait bien assurée pour une jeune femme dont le cerveau tournait en boucle sur du « merde merde merde ».
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.