-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal

 back into my feelings, back into your bed (eliya #4)

Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
  
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 3d176ba8243aa6c0b46da26a45ed439e930be35e
POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

RPs EN ATTENTE : back into my feelings, back into your bed (eliya #4) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4lexie #5walkers #4micah #1eliora #14naomi #2vivian #1eliora #17 (au)channing #7

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
DC : /
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t55857-i-can-hear-the-sound-of-breaking-down-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyDim 28 Mai - 0:15


back into my feelings, back into your bed

@Zoya Lewis & Elijah Walker
( FIN FÉVRIER 2023 )



Just a one-minute walk
And it's just two blocks
And three drinks later
You're back in my arms

Les derniers jours avaient constitué un terreau fertile pour les ruminations incessantes de l’aîné Walker après les derniers rebondissements chaotiques qu’avait connus son étrange relation avec une certaine styliste en herbe. Depuis que cette dernière lui avait volé un baiser après avoir bu quelques verres de trop, et qu’il avait aussitôt esquivé le rapprochement pour des raisons dont il n’était pas certain, il se repassait en mémoire de manière incessante le film de cet après-midi pourvoyeur de milliers de questionnements. Son esprit confus ne cessait d’osciller entre son désir laborieusement réprimé de céder à l’attirance qu’il éprouvait incontestablement à l’égard de la Constantine, et sa conviction têtue qu’il avait fait ce qu’il fallait, au nom de son aversion à l’égard de toutes les complications que des sentiments romantiques étaient susceptibles d’apporter avec eux.

Cette fameuse aversion de tout ce qui avait trait de près ou de loin à l’engagement amoureux ne datait pas d’hier. Initialement développée comme un mécanisme de défense en réaction à la peine de cœur insupportable qu’il avait si mal gérée qu’elle avait failli lui coûter la vie, elle était devenue un véritable réflexe, presque aussi naturel que sa respiration. Chez Elijah, le rejet en bloc de tout sentiment amoureux ne suscitait plus ni questionnement, ni réflexion – il était devenu une évidence sur laquelle il n’avait plus besoin de s’arrêter, intégrée à son subconscient et dirigeant l’ensemble de ses comportements et décisions dans les situations où la question aurait été susceptible de se poser. Il agissait de la sorte depuis près d’une décennie, et s’obstinait à croire que cette façon de procéder était la meilleure. Peu importaient les occasions qu’il manquait de s’épanouir davantage, ni les frustrations qu’il pouvait susciter chez celles dont il réduisait à néant les espoirs de construire quelque chose ensemble.

Parmi ces personnes dont il avait anéanti des espoirs pourtant parfaitement raisonnables, une seule faisait encore partie de son quotidien – ou plutôt, à nouveau partie de son quotidien. Trois ans après l’avoir rejetée alors qu’elle s’était montrée suffisamment vulnérable pour lui demander de s’engager à ses côtés, il avait revu Zoya, qu’il avait pourtant eu toutes les raisons de chérir et de traiter avec tout l’amour qui aurait dû écouler de la relation qu’ils partageaient autrefois. Lentement, à un rythme entrecoupé par plus de bas que de hauts, les anciens amants qu’Eli avait dépossédés de la possibilité de construire un avenir ensemble avaient appris à se réapprivoiser. Ils en étaient finalement arrivés à s’accorder une confiance et une drôle d’affection, au nom de ce qu’ils avaient autrefois représenté l’un pour l’autre, mais aussi de ce qu’ils partageaient actuellement de la plus curieuse des façons : Chloe, la fille de Zoya, dont Eli avait découvert, coup cynique du destin, qu’elle était techniquement sa nièce. S’était-il senti plus redevable à l’égard de Chloe et sa mère parce qu’il avait pris connaissance de ce détail cocasse, ou s’était-il servi de ce dernier pour renouer sans trop comprendre pourquoi un lien avec la Lewis ? Eli peinait lui-même à saisir quel avait été le facteur prédominant dans sa réflexion, mais n’en avait pas moins insisté auprès de Zoya qu’elle pouvait compter sur lui. Pour Chloe, certes ; mais aussi parce que, fût-ce par culpabilité ou au nom d’une affection dont il n’arrivait pas à se défaire depuis qu’il avait retrouvé celle qu’il aurait dû aimer comme elle l’avait aimé, il voulait apporter à Zoya une forme de soutien qu’il n’avait pas été en mesure de lui fournir à l’époque où elle en avait réellement eu besoin.

Ce soir-là, à l’issue d’une semaine agitée tant au niveau du travail que des réflexions inconfortables qui l’avaient taraudé de jour en jour, Eli avait pris contact avec Zoya dans le contexte d’un événement bien particulier que les péripéties du moment n’étaient parvenues à supplanter : le troisième anniversaire de la petite Chloe. Après avoir reçu le feu vert de la Lewis, il se présenta devant la maison de cette dernière à l’heure exacte dont ils avaient convenu, un imposant paquet cadeau dans les bras. Il sonna et patienta quelques instants jusqu’à voir un visage familier se dessiner dans l’entrebâillement de la porte. Un sourire éclaira le visage du Walker à la vue de la moue méfiante de Zoya devant le paquet emballé dans un papier aux couleurs criardes. « Salut, Zoya », lui dit-il en passant spontanément son bras libre autour de ses épaules pour lui faire la bise. « Comment tu vas ? Je tombe pas mal, j’espère ? », s’assura-t-il bien qu’elle eût marqué son accord pour qu’il lui rende visite. Il la suivit à l’intérieur et son sourire s’élargit en avisant Chloe, occupée à jouer dans le salon. « Et voilà la star du moment ! Bon anniversaire, Chloe », entonna-t-il avec entrain, s’accroupissant à côté de la fillette à côté de laquelle il posa le cadeau qui piqua aussitôt sa curiosité. Il lança un regard en coin à Zoya, tout en poursuivant à l’intention de la bambine : « J’espère que tu as été sage et que tu mérites de recevoir ton cadeau. Qu’en pense maman ? » Avec une moue innocente, il attendit la réponse de Zoya, alors que Chloe s’animait de plus en plus devant le paquet qui renfermait une Jeep rose à sa taille. La Lewis risquerait de lui en faire voir de toutes les couleurs pour lui avoir offert un cadeau aussi extravagant, mais Eli se dit que c’était un risque qu’il était tout à fait disposé à prendre pour faire plaisir à la petite dont le regard si particulier ressemblait tant à ses yeux à lui.


rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) S16fg64
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) MDGtleV
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) FaiOtwn
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 4GUwOAz


Dernière édition par Elijah Walker le Mer 1 Nov - 20:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyMer 14 Juin - 19:05

back into my feelings, back into your bed ft  @Elijah Walker  #4


Fin février 2023. Voir sa petite fille grandir de jour en jour était quelque chose qui, à la fois, effrayait et satisfaisait la jeune maman qu’elle pouvait être. Chloe venait de fêter ses deux ans et la voir vagabonder avec aisance dans la maison, tout comme à tenter de s’exprimer dans un jargon qu’elle seule pouvait comprendre, la rendait plutôt fière. Mais l’affirmation de son caractère et les nombreux caprices qu’elle pouvait enchaîner ces derniers temps lui faisait amèrement regretter qu’elle ne soit plus un petit bébé qui se contentait de pleurer lorsqu’il avait faim, était sale ou fatigué. Et désormais que son anniversaire était passé de quelques jours, voilà que le monstre Chloe venait de faire son grand retour et qu’elle montrait là toute la beauté de son caractère – sûrement hérité de sa mère, c’est vrai. C’est donc une Zoya particulièrement agacée qui tente du mieux qu’elle le peut de finir la préparation du repas du soir, alors que sa fille balance à travers la pièce tous ses jouets – et la télécommande de la télévision qui se trouve au milieu de tout ça – alors que sa mère lui a retiré la fourchette qu’elle est parvenue à lui subtiliser un peu plus tôt. Zoya grogne, Chloe ronchonne jusqu’à ce que, d’elle-même, elle prenne sa sucette, la mette dans sa bouche et se calme subitement. « Ça y est tu es calmée maintenant ? » fait la maman à l’attention de sa fille qui ne peut que déplorer l’étendue des dégâts. Laissant échapper un soupir, Zoya se baisse à plusieurs reprises pour ramasser les jouets éparpillés un peu partout dans la pièce, s’abstenant de demander à sa fille de l’aider car elle n’a définitivement pas envie d’essuyer une tempête de plus.  

C’est à ce même moment que la sonnette retentie et c’est munie d’une peluche à la main que Zoya se dirige vers celle-ci pour aller ouvrir. « Salut, Zoya » « Walker » qu’elle fait sur un ton sévère ayant toutefois un sourire en coin amusé et presque un air de soulagement en voyant Elijah sur son perron. Il faut dire qu’avoir quelqu’un pour lui donner un petit coup de pouce avec Chloe n’est jamais de refus et il tombe définitivement à pic, bien que le bambin se soit calmé. Zoya répond à l’étreinte d’Elijah, passant son bras derrière son dos alors qu’il lui fait la bise et le laisse entrer alors que son regard lorgne le gros paquet qu’il tient entre les mains « C’est pour moi ? ». Elle est consciente que ce n’est pas le cas mais préfère s’en amuser, peu étonnée que le cadeau qu’Elijah a prévu pour Chloe soit aussi imposant.  « Comment tu vas ? Je tombe pas mal, j’espère ? » « Du tout, tu aurais même pu arriver un peu plus tôt, ça m’aurait bien arrangé pour que tu puisses gérer CE monstre et elle désigne sa fille du doigt alors que tous deux s’approchent d’elle en pleine crise » Un soupir s’échappe de ses lèvres alors qu’elle envoie l’ours en peluche qu’elle avait en main sur le canapé, observant Elijah rejoindre Chloe en train de jouer calmement, l’air de rien « Et voilà la star du moment ! Bon anniversaire, Chloe » Zoya pourrait trouver l’instant mignon si elle n’était pas encore remontée contre sa fille, bougonnant dans sa barbe alors que sa fille commence à s’agiter devant le gros paquet, ne se donnant pas la peine de saluer Eson oncle au passage « J’espère que tu as été sage et que tu mérites de recevoir ton cadeau. Qu’en pense maman ? » Zoya capte le regard d’Elijah, la mine sérieuse, croisant ses bras sur sa poitrine avant de porter son regard sur sa fille qui s’est levée et se tient au cadeau en tapotant sur l’emballage, dont le bruit doit certainement l’amuser. « Bon très bien, elle peut » Il va falloir qu’elle retravaille son autorité mais, en attendant, elle ne peut que s’attendrir en voyant l’impatience de sa fille et l’attention toute particulière qu’accorde Elijah à Chloe depuis qu’il sait pour le lien qui l’unit au bambin. Sourire aux lèvres, Zoya les rejoint tous les deux, s’asseyant à même le sol à côté de la petite « Maman t’aide ? ». Elle lui arrache un petit bout de papier et lui laisse le loisir d’arracher le reste, ce qui ne manque pas de la faire rire, un rire communicatif que sa mère imite « Bon je te préviens, le papier cadeau risque d’avoir plus de succès que… » Et elle s’interrompt alors que sa fille poursuit le déballage du cadeau et qu’apparait le contenu de celui-ci « Sérieusement Walker ? Tu veux quoi la convertir en vrai Walker c’est ça ? » Voiture clinquante, visible à des kilomètres à la ronde, qui retentit à travers le quartier – et non elle ne vise pas expressément le cadet des frères en disant ça, ou peut-être bien en réalité « Bon, ça a l’air de lui plaire visiblement… » car Chloe n’a pas perdu de temps pour prendre place sur le bolide et réclame déjà à ce qu’on l’aide à avancer, en ronchonnant comme elle a tant l’habitude de faire « Ton cadeau, ton problème. Je te laisse gérer. C’est ta nièce après tout ».

Et c’est l’air moqueur que Zoya les délaisse pour rejoindre la cuisine – ouverte qui donne sur le salon – passant derrière le comptoir afin de terminer la préparation de son repas « Tu as mangé ? Je teste une recette que mon père m’a donné, si tu veux rester, y’en a largement pour deux ». Chloe a déjà mangé au vu de l’heure qu’il est, elle est d’ailleurs en pyjama, prête à aller bientôt au lit. Ou presque, car avec son nouveau jouet, la bataille risque d’être rude quand il sera effectivement l’heure d’aller se coucher pour elle.

(c) ANAPHORE

Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
  
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 3d176ba8243aa6c0b46da26a45ed439e930be35e
POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

RPs EN ATTENTE : back into my feelings, back into your bed (eliya #4) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4lexie #5walkers #4micah #1eliora #14naomi #2vivian #1eliora #17 (au)channing #7

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
DC : /
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t55857-i-can-hear-the-sound-of-breaking-down-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyLun 31 Juil - 20:00


back into my feelings, back into your bed

@Zoya Lewis & Elijah Walker
( FIN FÉVRIER 2023 )



Eli n’eut pas le temps de rentrer dans la maison de Zoya qu’il fut frappé par son air excédé, pourtant radicalement différent de celui qu’il lui avait connu jusque-là – généralement, le courroux de la brune lui était directement destiné, et lui conférait un air redoutable auquel il préférait ne pas se frotter de trop près. Depuis leurs retrouvailles pour le moins houleuses, l'ambiance qui caractérisait leurs rencontres avait toujours été électrique, et la Lewis avait, non sans raison, témoigné à l'héritier une dose palpable de rancœur qu'il avait peiné à apaiser. Mais, les rencontres se multipliant, elle avait fini par trouver un certain apaisement malgré la peine qu'il lui avait autrefois infligée, et leur relation avait ainsi connu un nouveau tournant, rendant possibles des interactions plus clémentes. Ainsi, pour la première fois depuis bien longtemps, Eli ne se sentit pas directement visé par l'expression agacée de Zoya, et s'autorisa même un sourire malicieux en avisant ses traits renfrognés. De la même façon, il ne fit que s'amuser davantage lorsqu'elle l'appela par son patronyme avec un ton sévère auquel il ne crut pas une seconde, et prolongea pendant quelques fractions de seconde l'étreinte qu'elle lui réciproqua avec un naturel qui ne lui avait que trop manqué. Le sourire mutin du Walker s'élargit lorsque la brune s'enquit de l'imposant paquet cadeau qu'il tenait de son bras libre, et il prit, à son tour, un air faussement sévère. « Toi, tu vas sagement attendre le mois d'août », rétorqua-t-il avec le plus grand sérieux. « Mais, en attendant… », poursuivit-il, un sourire mutin aux lèvres, avant de saisir avec une adresse surprenante la bouteille de vin calée sous le bras au bout duquel il tenait l’imposant paquet cadeau, et de la tendre à la brune comme en guise d’offrande. Il la suivit à l'intérieur, et laissa échapper un petit rire alors que Zoya commençait à se plaindre du fameux monstre qui faisait régner la terreur dans le salon, et dont le comportement expliquait le courroux perceptible sur le visage de sa mère. « Un monstre, ta fille ? Impossible, je vois pas sur qui elle aurait pu prendre exemple », glissa-t-il avec un air de peste avant de rejoindre la petite Chloe et de lui souhaiter un bon anniversaire. Le sourire d'Eli s'élargit lorsque Zoya renonça à son masque sévère et les rejoignit pour déballer le cadeau qui semblait titiller la curiosité de sa nièce. Ses entrailles s'agitèrent d'une drôle de façon devant la scène qu'ils constituaient tous les trois, et il s'efforça d'ignorer ses pensées en se concentrant sur l'instant présent, sans chercher à l'interpréter au-delà de la simplicité de leurs actes à chacun. Eli posa un regard plein de malice sur Zoya qui commençait déjà à excuser le désintérêt dont elle pensait que sa fille ferait preuve une fois disparu le papier scintillant qui enveloppait le cadeau, et garda le silence, bien que visiblement très satisfait de lui-même, quand la photographe s'interrompit au milieu de sa remarque, visiblement abasourdie par l'objet rose bonbon désormais déballé. « Il faut bien qu'elle sache d'où elle vient », commenta-t-il en haussant les épaules d'un air prétendument innocent, s'attendant à ce qu'elle lui assène un coup d'un instant à l'autre. Mais, à sa grande surprise, Zoya ne tarda pas à rendre les armes devant l'expression béate de Chloe, et Eli osa un sourire qui dévoila des rangées de dents parfaitement alignées. « J'en ai bien l'impression, ouais », ricana-t-il en regardant, attendri, Chloe s'installer au volant de son jouet flambant neuf. « Ça me va très bien comme ça », dit Eli lorsque Zoya le confronta à ses responsabilités, et il n'attendit pas une seconde de plus avant de se reporter sur Chloe dont l'impatience était palpable. « Alors, Chloe, on va faire un tour, tous les deux ? », entama-t-il avec entrain, poussant sans attendre l'arrière de la voiture alors que la petite riait aux éclats, pilotant le véhicule avec frénésie tandis que son oncle répliquait avec diligence les virages qu'elle lui faisait prendre. À cet instant, Eli, lui aussi, avait l'air d'un grand enfant, son sourire rajeunissant son visage comme par magie. C'est qu'il avait toujours été destiné à devenir père, bien que l'opportunité lui en ait été volée bien des années auparavant, le laissant bien trop réticent à se risquer à retenter l'expérience. Au contact des enfants, toutefois, ses instincts revenaient au galop – et sans doute le fait que Chloe faisait littéralement partie de sa famille jouait-il également dans la balance.

Au bout de quelques minutes d'effort intense au service d'une Chloe visiblement enchantée par l'attention dont elle bénéficiait, Eli redressa son regard brillant vers Zoya, dont l'expression moqueuse n'entama en rien son propre enthousiasme – il n'avait clairement jamais été suffisamment longtemps au contact d'un bambin pour ressentir la fatigue de l'exercice. « Si ça ne te dérange pas, ce serait avec plaisir. Je reviens du boulot, là », accepta-t-il avec une gratitude manifeste, visiblement touché par son invitation. Il n'en fallut pas beaucoup plus à Chloe pour manifester son mécontentement face à ses quelques instants d'inattention, et elle ne tarda pas à se lever d'un air contrarié, tirant sur la manche d'Eli pour réclamer son attention. Il n’en fallut pas plus à l’héritier pour que celui-ci ne s’attendrisse et la soulève dans un geste théâtral, faisant aussitôt éclater de rire la fillette, tandis que son oncle reporta un regard narquois sur celle qui les toisait d’un air aussi moqueur que bienveillant depuis la cuisine. « En tout cas, je sais de qui elle tient son côté possessif », ne plaisanta-t-il qu’à moitié avant de la rejoindre dans la cuisine, Chloe toujours dans les bras. « Je peux faire quelque chose pour t’aider ? Ouvrir le vin, peut-être ? », s’enquit-il joyeusement, tout en berçant sa nièce qui avait déjà paresseusement niché la tête dans le creux de son cou, à l’aise comme s’ils se connaissaient depuis des années. « J’espère ne pas m’être trompé – il me semblait que tu l’aimais beaucoup, celui-ci », souffla Eli au sujet de la bouteille de Château Margaux, dont il avait le souvenir d’en avoir bu des dizaines de similaires en compagnie de la brune, il y avait une éternité de cela.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) S16fg64
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) MDGtleV
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) FaiOtwn
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 4GUwOAz


Dernière édition par Elijah Walker le Mer 1 Nov - 20:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyDim 6 Aoû - 17:09

back into my feelings, back into your bed ft  @Elijah Walker  #4


Fin février 2023. C’était l’anniversaire de sa fille quelques jours auparavant, et comme toujours, celle-ci a reçu une attention toute particulière de la part de leur entourage. Ne parlons pas de tous les cadeaux qu’elle a pu recevoir, les champions en la matière étant Rory et Swann, leurs voisins, qui ont pourri gâtée Chloe de petites attentions en tout genre. Mais peut-être qu’Elijah leur fera aujourd’hui de l’ombre alors que celui-ci s’invite chez elles et qu’il tient dans ses mains un énorme paquet qui intrigue la jeune maman « Toi, tu vas sagement attendre le mois d'août » Ce  n’est pas pour elle, elle le sait, mais Zoya ne peut s’empêcher d’adopter une mine boudeuse aux dires du Walker, touchée cependant qu’il se souvienne de sa date d’anniversaire « Tu t’en souviens. Je suis fière de toi ! ». Et sûrement parce qu’il la connait que trop bien, il a prévu le coup en lui apportant un petit quelque chose à elle aussi. « Mais, en attendant… » Une bouteille dont elle se saisit sans attendre, s’attardant sur l’étiquette ornant celle-ci « Uhm… On va dire que ça fera l’affaire » et qu’il a le droit d’entrer donc, alors qu’elle referme la porte derrière lui et qu’ils s’avancent dans le salon où Zoya se charge de lui raconter les péripéties qu’elle vient d’avoir avec sa fille, celle-ci adoptant un air tout à fait innocent alors que, deux minutes plus tôt, elle tapait une crise d’enfer. « Un monstre, ta fille ? Impossible, je vois pas sur qui elle aurait pu prendre exemple » Zoya le fusille du regard et le bouscule de son épaule « Pas du côté des Lewis, en tout cas » qu’elle refuse de reconnaitre, alors que sa fille tire définitivement beaucoup des défauts de sa mère. Elle préfère viser le côté paternel, que ce soit Freddy ou bien le sang Walker, puisque celui-ci coule définitivement en elle.   « La prochaine fois qu’elle en fait une, je t’appelle pour que tu puisses en juger par toi-même » qu’elle plaisante alors qu’elle a glisse ses deux mains dans les poches arrière de son jean et qu’elle tourne la tête doucement de gauche à droite en voyant sa fille agir comme si rien n’était. Quelle peste. Zoya s’attendrit l’instant d’après alors qu’elle voit l’impatience de Chloe la gagner – encore quelque chose qu’elle ne tient pas d’elle… hum – et elle se joint vite au duo qu’elle forme avec son oncle pour aider à la découverte du cadeau. « Il faut bien qu'elle sache d'où elle vient » Un cadeau qui n’est que moyennement au goût de la jeune maman puisque voilà que sa fille se voit devenir l’heureuse propriétaire d’un bolide. Certes, adapté à son âge, mais elle y voit là la touche Walker, encore. «  Dans ce cas, elle aurait bien accepté un petit chèque avec plein de zéro tu sais » qu’elle fait innocemment guettant sa réaction du coin de l’œil alors qu’un sourire taquin prend place sur ses lèvres. Elle plaisante, de toute évidence, Zoya étant loin d’être matérialiste et attaché à tout ce qui peut être de valeur. Elle se refuse, de toute façon, de demander une quelconque aide financière à Elijah, et encore moins au père de Chloe, dont elle ne veut même pas voir l’ombre d’un centime. Elle laisse tout le loisir à Eli’ de faire des cadeaux à sa nièce, comme celui-ci, autant qu’il voudra mais elle ne veut rien attendre de sa part, encore moins parce qu’il se sentirait redevable de rattraper ce que son demi-frère n’est pas capable d’assumer. « J'en ai bien l'impression, ouais » Chloe est conquise par l’engin et ne tarde pas à se placer dessus pour faire comprendre aux adultes qu’il est hors de question qu’elle ne l’essaye pas. Et comme c’est le cadeau d’Eli’ – et sûrement aussi parce que la jeune maman a besoin de souffler un peu – elle le charge de s’occuper de sa nièce. « Ça me va très bien comme ça ».  Il ne rechigne pas et elle le laisse volontiers gérer la situation, elle en profitant pour se diriger vers la cuisine pour reprendre la préparation du repas. « Alors, Chloe, on va faire un tour, tous les deux ? ». D’un œil distrait cependant, Zoya observe la scène. Celle où elle voit sa fille s’amuser, son sourire illuminant son visage et ses éclats de rire résonnant entre les murs de la pièce à vivre. Celle où elle voit ce même sourire déteindre sur Elijah, un sourire qui est bien plus sincère que tous ceux qu’elle a pu lui connaitre depuis que leurs chemins se sont recroisés ici à Brisbane depuis quelques mois. L’esprit enfantin semble aussi s’emparer de lui, Zoya ne pouvant dire lequel des deux s’amusent le plus. Elle sourit à son tour en les observant, se gardant cependant de tout commentaire. Son esprit, lui, ne peut que divaguer un peu en imaginant que cette scène aurait pu être leur quotidien si seulement Elijah avait voulu de cette vie de couple quelques années plus tôt. Chassant très vite cette sombre pensée de son esprit, la photographe se concentre sur sa préparation, laissant les deux enfants s’amuser encore un peu.

Une bonne dizaine de minutes plus tard, Zoya remarque l’air épuisé d’Elijah sans pour autant que sa bonne humeur ait disparu sur ses traits. Elle se moque sans rien dire et l’interroge à la place sur sa volonté de rester dîner avec elle. « Si ça ne te dérange pas, ce serait avec plaisir. Je reviens du boulot, là » Elle est contente qu’il accepte, se contentant d’acquiescer « Comment ça se passe ? » qu’elle demande avec intérêt, sachant pertinemment qu’Elijah n’a jamais été friand à l’idée d’endosser des responsabilités au sein de l’empire familial. Elle se souvient surtout la lourde tâche que cela représentait pour lui de remplacer son frère lors de son accident mais peut-être les choses ont-t-elles évoluées depuis. Et si les adultes parlent, c’est quelque chose que Chloe apprécie moyennement surtout en étant laissée pour compte, interrompant alors leur discussion, demandant toute son attention à Elijah en lui tirant la manche. Zoya rit doucement face à la scène alors qu’Eli’ prend Chloe dans ses bras.  « En tout cas, je sais de qui elle tient son côté possessif » et c’est un petit bout de carotte que l’héritier reçoit dans la figure – prenant bien soin d’éviter sa fille, cela va de soi – en guise de réponse « Elle ne prend que mes bons côtés » Ce n’en est pas un, Elijah le sait, a déjà fait les frais de sa possessivité à plusieurs reprises dans le passé, conscient donc que cela n’a rien d’une qualité. « Je peux faire quelque chose pour t’aider ? Ouvrir le vin, peut-être ? » « Excellente idée » parce qu’elle en a cruellement  besoin de ce verre de vin, peut-être même de deux, elle qui sent la fatigue s’abattre sur ses épaules. « J’espère ne pas m’être trompé – il me semblait que tu l’aimais beaucoup, celui-ci » C’est ce qu’elle a remarqué dès l’instant où il lui a tendu la bouteille et cette attention toute particulière la touche « Tu ne serai pas là autrement si ce n’était pas le bon » qu’elle plaisante à nouveau, incapable de ne pas le piquer un peu. « C’est mon préférée, oui » et qu’il ne l’ai pas oublié réconforte Zoya sur le fait que ces années passés ensemble ne sont pas totalement vaines, du moins, du côté de l’héritier, quand elle a eu l’impression de ne pas avoir eu son importance. Reportant son regard sur sa fille, la brune remarque que celle-ci, confortablement installée dans les bras d’Elijah, commence à s’endormir. Essuyant ses mains, elle contourne le plan de travail quelques secondes pour venir proche du duo « Elle s’endort. Tu veux aller la mettre au lit ? » qu’elle lui demande alors qu’il a proposé s’il pouvait aider d’une quelconque manière. Sa main vient passe délicatement dans les cheveux de sa fille qui ne bronche pas et elle vient déposer, l’instant d’après un baiser sur sa joue pour lui souhaiter bonne nuit « Merci » qu’elle murmure à Elijah alors qu’elle le laisse s’éloigner avec Chloe et elle, retourner derrière les fourneaux pour finir la préparation de leur repas.

Il revient quelque temps après, permettant à Zoya de terminer le dîner et surtout de dresser la table. « Elle dort ? » qu’elle lui demande aussitôt. « Le repas est prêt. Installe-toi  »qu’elle fait en le laissant prendre place avant de le servir « Légumes marinés et rôtis au four, accompagné de sa purée de patates douces, pommes de terres et de son saumon à la sauce teriyaki ». Il ne sera pas surpris qu’elle énumère les mets qu’elle transpose dans son assiette, Zoya ayant déjà fait par le passé avec lui, lui ayant plus d’une fois démontrée ses talents de cuisinière. « Bon appétit » qu’elle fait après s’être servie à son tour et s’être installée face à lui.  


(c) ANAPHORE

Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
  
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 3d176ba8243aa6c0b46da26a45ed439e930be35e
POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

RPs EN ATTENTE : back into my feelings, back into your bed (eliya #4) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4lexie #5walkers #4micah #1eliora #14naomi #2vivian #1eliora #17 (au)channing #7

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
DC : /
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t55857-i-can-hear-the-sound-of-breaking-down-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyMer 6 Sep - 12:58


back into my feelings, back into your bed

@Zoya Lewis & Elijah Walker
( FIN FÉVRIER 2023 )



« Bien sûr que je me souviens », répondit sobrement Eli au sujet de la date d'anniversaire de Zoya, esquissant néanmoins un sourire chaleureux. En dépit de son apparente nonchalance, il comprenait l'étonnement de la Lewis, et fut quant à lui assailli d'une sensation étrange, pas franchement désagréable mais pas moins perturbante pour autant. Au fil des derniers mois, ils avaient appris à se réapprivoiser jusqu'au moment où leurs différends avaient fini par céder leur place à une étrange complicité retrouvée. Eli se réjouissait de ce nouveau départ, car il était indéniable qu'il appréciait énormément la personne qu'était Zoya – après tout, il n'avait pas partagé sa vie près de deux ans durant sans raison. Et si leur entente se déroulait globalement avec fluidité et spontanéité, ils n'en étaient pas moins régulièrement confrontés à ces fenêtres brutalement ouvertes sur leur passé commun, et aussitôt ramenés à ce qu'ils avaient pu partager avant de se séparer. Ce passé avait été marqué d'autant de beaux moments et d'émotions fortes qu'il n'avait été entaché par l'amertume de leurs adieux, égoïstement et froidement imposés par un Walker trop frileux que pour s'investir pleinement dans une histoire merveilleuse dont le potentiel l'était bien plus encore. À chacune de ces allusions faites à ce qu'ils avaient pu partager autrefois, Eli se retrouvait plongé dans l'intimité qu'ils avaient partagée, mais inévitablement aussi dans la douleur qu'il avait infligée à Zoya au moment exact où elle s'était pleinement livrée à lui. Concilier la proximité qu'ils avaient un jour connue avec la complicité prudente qu'ils tâchaient désormais de reconstruire était une expérience déroutante, et l'héritier peinait encore à s'adapter à l'exercice. Son retour à Brisbane avait, par définition, été synonyme de renouements avec les fantômes du passé, mais Zoya constituait malgré tout un cas à part : s'il était évident sur le principe, bien que laborieux en pratique, pour Eli de reconstruire des liens mis à mal par vingt ans de distance avec sa famille et ses amis longtemps perdus de vue, se réconcilier avec une ex était une grande première en bientôt quatre décennies de vie. Eli avait l'habitude de s'éloigner sans un regard en arrière à l'issue d'une relation sentimentale, et, têtu comme il l'était, il n'avait jamais envisagé de reprendre contact avec une femme dont il avait décidé de ne plus partager la vie. Mais il semblait établi depuis longtemps qu'avec Zoya, rien ne se passait jamais comme prévu – il n'avait, initialement, jamais voulu lui ouvrir son cœur et avait malgré tout passé deux ans à ses côtés, et maintenant que leurs chemins s'étaient recroisés, il s'acclimatait volontiers à l'idée de reconstruire cette étrange mais rassurante complicité qui s'était naturellement frayé un chemin entre eux une fois leurs nombreuses tensions apaisées.

Ainsi, il s’autorisa de bienveillantes railleries à l’égard de celle avec qui il n’aurait pas osé espéré partager une conversation constructive il y a seulement quelques mois encore. Le sourire d’Eli ne quittait plus ses lèvres alors qu’il goûta à la délicieuse mais particulière normalité de la scène à laquelle il était venu se greffer en offrant son cadeau d’anniversaire à une Chloe particulièrement en forme. L’héritier rit de bon cœur aux piques pleines de sarcasme que Zoya lui renvoya de bonne guerre, échangeant avec la photographe un regard dont la complicité ne pouvait s’inventer. Alors que la petite s’agitait avec enthousiasme autour de la voiture d’un rose criard, Eli adressa un sourire goguenard à sa mère, qui n’avait pas attendu bien longtemps avant de lancer l’offensive au sujet de la fortune qu’elle le savait posséder. « Si j’avais su, ça m’aurait épargné des heures de recherche pour dénicher le bon bolide. Et la bonne bouteille de vin. J’en prends note », plaisanta-t-il à son tour au sujet du généreux chèque évoqué avec ironie par Zoya, sans y voir une once de sérieux – il la connaissait trop bien pour y croire. Il ne tarda pas à détourner son attention de la piquante brune sur la fille de cette dernière, dont l’envie de tester son nouveau jouet sans attendre se fit impérieuse et le contraignit presque à rappliquer aussitôt. Eli ne s’y sentit pourtant nullement forcé : il apparut instantanément que le Walker prenait un plaisir sans limites à partager ces instants privilégiés avec celle dont il n’avait découvert que récemment qu’elle était sa nièce.

Lorsqu’Eli finit par s’interrompre dans sa course effrénée avec Chloe, prêt à invoquer la fatigue de cette dernière alors qu’en réalité, il était largement le plus essoufflé des deux, il recroisa le regard de Zoya dont il ne rata pas l’expression moqueuse, qui soutira à l’héritier un nouveau sourire éclatant. Il la rejoignit dans la cuisine, la mini-Lewis dans les bras, avant de lui répondre posément maintenant qu’il était parvenu à retrouver son souffle. « Bien. Beaucoup mieux depuis le retour du grand patron, je dois dire », plaisanta-t-il d’un ton espiègle, ses yeux brillant avec bien plus d’enthousiasme à l’évocation du travail qu’à l’époque où il avait dû temporairement endosser les responsabilités de Channing. « J’ai pas besoin de te préciser que je suis bien plus content de dessiner mes maisons que de faire le sale boulot de Channing », précisa-t-il en pinçant légèrement les lèvres, une expression coupable mais amusée sur les traits. Son expression se mua en une moue scandalisée lorsque son impertinence lui valut de recevoir un morceau de carotte projeté avec force contre sa joue, qu'il n'eut pas le temps d'esquiver avec Chloe dans les bras. Sourire goguenard aux lèvres, il jaugea avec scepticisme Zoya qui était en train de se défendre d'avoir transmis le moindre défaut à sa fille, et Eli profita de sa mauvaise foi pour la taquiner de plus belle. « À commencer par ta maturité, on dirait », susurra-t-il, s'approchant ensuite courageusement du plan de travail pour proposer d'assister Zoya dans ses préparatifs. Calant au creux de son bras et contre son épaule la petite silhouette de la fillette qui s'était apaisée après avoir été bercée pendant quelques minutes, Eli dégagea prudemment ses mains, juste assez pour récupérer la rudimentaire agilité nécessaire pour se saisir de la bouteille de vin posée sur le comptoir. Il sourit à la remarque de Zoya tout en effectuant des gestes lents et méticuleux. « J'ai de la chance d'avoir une bonne mémoire, alors », claironna-t-il, bien que sa mémoire n'eût pas été le réel enjeu – il oubliait des tas d'informations, ne sélectionnant que les souvenirs qui revêtaient une importance suffisante. Le sourire de l'héritier se fit appréciateur lorsque la brune troqua ses piques contre une remarque à l'enthousiasme plus direct, et il hocha doucement la tête tout en achevant d'extraire le bouchon d'un air triomphant. « C'est un 2016 – un de mes préférés », précisa-t-il bien que l'information figurât sur l'étiquette. Ils avaient eu l'occasion de goûter ce millésime ensemble, il y a des années, mais l'arôme du vin avait bien changé depuis le temps. Il attrapa deux verres à pied préparés par Zoya et les remplit un peu plus généreusement que ne le prévoyaient les règles, avant de les laisser là, interrompu par l'observation de la maman attentive. Eli jeta un regard en coin au bambin qui somnolait malgré les turbulences occasionnées par les manipulations de son oncle, et hocha silencieusement la tête, avant de sourire tendrement devant la démonstration d'affection de Zoya à l'égard de sa fille et de s'éloigner dans la direction indiquée par la Lewis.

L'héritier reprit le chemin du salon quelques minutes plus tard seulement. Coucher Chloe avait été d'une facilité remarquable tant la petite était déjà endormie avant même d'être arrivée dans sa chambre, et l'entreprise aurait pu être plus brève encore si Eli ne s'était pas attardé un peu plus longtemps pour poser un baiser contre son front et la contempler quelques instants avec un regard profondément attendri. Eli regagna la pièce à vivre et, lorsque son regard croisa celui de Zoya, son estomac se noua d'une étrange façon, perturbé par cette scène à la fois banale et complètement étrangère d'une vie de famille qui ne lui appartenait pas, mais qui se présentait pourtant à lui avec une familiarité déroutante. « Comme un bébé », plaisanta Eli en rejoignant Zoya qui achevait de mettre la table, apportant quant à lui les deux verres de vin abandonnés un peu plus tôt sur le plan de travail. L'héritier adressa un sourire reconnaissant à la photographe en prenant docilement place à table, avant de poser un regard appréciateur sur le plat qu'elle lui présenta avec un soupçon de théâtralité, d'une manière qui, elle aussi, le renvoya à certains moments qu'ils avaient autrefois partagés. Ils avaient cuisiné de nombreuses fois ensemble, pas toujours de la plus constructive des manières tant chacun d'eux cherchait à convaincre l'autre de la supériorité de ses techniques, et s'étaient fait découvrir une multitude de saveurs et de plaisirs gustatifs. « Bon appétit à toi aussi. Et merci pour l'invitation. Ça a l'air délicieux », commenta Eli avec sincérité avant de prendre une bouchée de son plat et de voir ses prévisions confirmées. « Et en plus, ça l'est », sourit-il, impressionné mais nullement surpris – Zoya l'avait toujours habitué au meilleur à l'époque où elle aimait cuisiner pour ou avec lui. Il leva ensuite son verre pour trinquer avec elle, et énonça, avec un sourire malicieux : « À ta santé – et celle de ton adorable petit monstre. » Sur sa langue, le vin fit naître une infinité de souvenirs jalousement enfouis dans les tréfonds de son esprit, et le regard qu'il posa sur Zoya se teinta d'une lueur perturbante. Eli tâcha de se concentrer sur son assiette, dont il avala une bonne partie avec une appréciation qu'il n'aurait pu simuler tant elle était évidente. Lorsqu'il se reporta sur la brune, il sonda attentivement celle-ci du regard, lui témoignant la même préoccupation que celle qu'il avait nourrie à son égard lorsque leurs vies étaient intimement liées. « Et toi, Zoya, comment tu vas ? Tu tiens le coup, entre le boulot et la vie de famille ? », s'enquit-il avec un intérêt manifeste. « Tu as un peu de temps pour toi, malgré tout ce que t'as à gérer ? », osa-t-il même demander, abandonnant les faux semblants et les banalités au profit de questions plus vraies.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) S16fg64
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) MDGtleV
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) FaiOtwn
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 4GUwOAz


Dernière édition par Elijah Walker le Mer 1 Nov - 20:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyDim 1 Oct - 12:30

back into my feelings, back into your bed ft  @Elijah Walker  #4


Fin février 2023. « Bien sûr que je me souviens » Elle est en droit d’en douter, c’est tout du moins ce qu’elle estime alors que leur passif est celui qu’il est et que, depuis leur rupture, Elijah et elle n’ont jamais repris contact. Elle, définitivement, ne l’a pas fait, bien trop amer du comportement que le Walker a pu adopter avec elle, en mettant fin à deux ans de relation sans aucune vergogne. Jamais Zoya n’aurait pris la peine de le contacter à nouveau, encore moins pour lui fêter son anniversaire bien que sa date de naissance soit sûrement l’une des rares encore gravée dans son esprit – elle n’est pas très douée pour les retenir en général, ou du moins, lorsqu’elle s’en souvient, elle souhaite l’anniversaire de ses proches à la dernière minute avant le passage au jour suivant. D’Elijah, elle n’a reçu, durant tout ce temps, aucun mot, aucune attention pour son anniversaire et c’est pour cette raison que cette précision la surprend aujourd’hui, quand, au fond d’elle, subsistera toujours la sensation qu’elle n’a pas été suffisamment importante et qu’elle n’a jamais compté de la même manière que lui a compté pour elle. L’égoïste qu’elle a toujours été et est encore aujourd’hui ne laisse que très peu de place aux relations amoureuses et surtout, ceux qui ont droit à une place privilégiée, sont très rares. Quand cette place est accordée par la brune, ce n’est pas à moitié que Zoya fait les choses. Elle aime indéfiniment, fortement, passionnément et c’est tout ce à quoi Elijah a eu droit. Alors, la chute n’en a été que brutale pour elle, l’amertume et la rancœur bien trop forte suite à ça, et pourtant, il arrive ce soir à marquer des points auprès d’elle pour les aider à se réconcilier sur cette histoire qui appartient définitivement au passé.

Peut-être est-ce aussi l’atmosphère régnant dans la maison qui aide et encore plus ce petit monstre qui déambule dans la pièce à vivre qui, bien qu’elle ait tapé une crise quelques minutes auparavant, apporte une certaine quiétude autour d’elle. Elijah est d’ailleurs venu pour Chloe avant tout, son anniversaire ayant eu lieu quelques jours plus tôt et ce n’est pas les mains vides qu’il se dirige vers la petite crapule. C’est en effet avec un cadeau même assez imposant qu’il gâte la petite fille de deux ans, celle-ci se retrouvant désormais l’heureuse propriétaire d’un beau bolide rose, lequel ne manque pas de rappeler l’esprit Walker et leur côté parfois clinquant, au vu de cette fortune qu’ils ont en leur possession et que Zoya ne peut s’empêcher d’évoquer « Si j’avais su, ça m’aurait épargné des heures de recherche pour dénicher le bon bolide. Et la bonne bouteille de vin. J’en prends note » Elle acquiesce d’un air convaincu mais ne le pense pas une seconde, quand jamais un quelconque chèque avec plusieurs zéros derrière n’intéresserait Zoya venant d’Elijah. S’il venait à le faire, il est certain que ce chèque terminerait à la poubelle, déchiré en mille morceaux, préférant que l’oncle de sa fille se contente de lui offrir un cadeau pour les grandes occasions plutôt qu’il en fasse une enfant pourrie gâtée.

S’afférant en cuisine pour préparer le repas du soir, Zoya propose à Elijah – qui s’est bien amusé avec Chloe pendant de longues minutes - s’il souhaite rester dîner avec elle. Il accepte et lorsqu’il évoque le fait qu’il vient directement des bureaux du Walker Group, Zoya lui demande comment ça se passe « Bien. Beaucoup mieux depuis le retour du grand patron, je dois dire » Le grand patron étant Channing, son frère cadet, ce qui ne manque pas de faire sourire Zoya à l’évocation de ce dernier « J’ai pas besoin de te préciser que je suis bien plus content de dessiner mes maisons que de faire le sale boulot de Channing » Elle s’est arrêtée dans ses gestes pour écouter Eli’, portant son regard sur lui alors qu’elle adopte un faux air surpris « Je pensais que porter un costume tous les jours et donner des ordres te plaisaient pourtant » Elle sait que ce n’est pas le cas, s’en amuse parce qu’elle le connait suffisamment et a déjà longuement parlé de ce point sensible avec Elijah des années en arrière pour savoir que ce n’est pas du tout ce qui l’intéresse. « Il va mieux ? » qu’elle demande en s’affairant à nouveau, parlant évidemment de son cadet dont la jeune femme n’a jamais été indifférente à son sort, suite à cet accident de moto qu’il a eu en juin dernier. « À commencer par ta maturité, on dirait » Il la cherche, elle ne peut que réagir alors qu’il qualifie sa fille de possessive, un trait qu’elle ne peut avoir pris que de sa mère, lui-même ayant fait les frais de cette possessivité qui a pu être sienne à de nombreuses reprises. Il n’arrange rien à son cas suite à sa réponse, ce qui explique qu’un deuxième morceau de carottes vole à travers la pièce, manquant sa cible cette fois. Cependant, sa maturité est là encore quelque chose que l’on peut bien remettre en question, tant elle-même reconnait son manque de maturité parfois, tout ça parce qu’elle est une éternelle grand enfant, refusant de grandir et surtout fuyant les responsabilités qui peuvent être parfois sienne en tant qu’adulte. Les hostilités cessent rapidement alors qu’Elijah la rejoint de l’autre côté du comptoir pour venir ouvrir cette bouteille de vin qu’il a apporté – la jeune maman a effectivement bien besoin d’un verre « J'ai de la chance d'avoir une bonne mémoire, alors » Et pas n’importe lequel puisqu’il a choisi son vin préféré et qu’évidemment il ne pouvait pas lui faire plus plaisir se faisant « C'est un 2016 – un de mes préférés » Elle lui fait confiance à ce sujet quand elle ne peut prétendre être non plus experte en la matière. Et même si la générosité d’Elijah la fait sourire quand il se met à servir les deux verres entreposés sur le comptoir, Zoya se languit de pouvoir s’en délecter mais, avant ça, elle demande à Eli’ d’aller coucher sa fille qui somnole dans ses bras – une demande à laquelle il répond positivement, l’architcte s’éclipsant avec sa nièce pour aller la mettre au lit.

Pendant ce temps-là, la brune a le temps de finaliser le repas et lorsque Elijah réapparait dans la pièce à vivre, elle ne manque pas de demander si Chloe dort « Comme un bébé ». « Merci Eli’ » lui glisse-t-elle quand il approche alors qu’elle termine de mettre la table et qu’elle l’invite à s’installer pour les servir. « Bon appétit à toi aussi. Et merci pour l'invitation. Ça a l'air délicieux » Ca n’a pas que l’air, et ça Zoya en est convaincue car jamais elle n’a douté de ses talents culinaires. Elle a été formée par le meilleur – aka son père – et rater une recette n’est définitivement pas imaginable pour elle « Et en plus, ça l'est » « Evidemment » qu’elle répond avec un air légèrement pédant, portant à son tour une première bouchée à ses lèvres. « À ta santé – et celle de ton adorable petit monstre. » Elle se saisit de son verre à son tour et vient le faire tinter contre celui d’Elijah « A ta santé et à ta liberté retrouvée ». Elle fait allusion à ce qu’il lui a confié un peu plus tôt, lui qui n’a plus besoin de jouer les remplaçants pour son frère à la tête de l’entreprise familiale. Un sourire échangé et la jeune femme se délecte du vin dont la saveur ravive en elle aussi de nombreux souvenirs, tout comme le fait de ce tête à tête improvisé avec l’héritier, dont les iris trouvant les siens ne manquent pas de la perturber quelques secondes « Et toi, Zoya, comment tu vas ? Tu tiens le coup, entre le boulot et la vie de famille ? » Elle prend le soin de reposer doucement son verre sur la table avant de lui répondre, ses épaules s’haussent mollement, ce qui laisse le temps à Elijah d’ajouter « Tu as un peu de temps pour toi, malgré tout ce que t'as à gérer ? » « Tu sais que je suis pas du genre à me restreindre et que si j’ai besoin de temps pour moi, je trouverai toujours le temps pour me l’accorder ». Il ne devrait pas en être surpris et si cela peut paraitre un peu hautain et froid comme réponse, il n’en est rien, puisque son sourire la trahit « J’ai la chance d’être bien entourée parce que tout le monde est prêt à me garder Chloe ou à m’aider si je me sens dépassée. Et avec mon boulot chez Weatherton, je pense avoir trouvé un bon équilibre pour allier vie de famille et vie pro » et alors qu’elle prend à nouveau une bouchée, elle ajoute « La seule chose qui me manque est de pouvoir voyager mais mon vœu va se réaliser parce que je pars le mois prochain à Los Angeles ». Tout n’est pas encore réglé dans le moindre détail, l’idée a, en tout cas, été évoquée et même si la jeune femme hésite encore, il est fort à parier qu’elle finira par s’y rendre.

***

Le repas s’est un peu éternisé autour de conversations et de rires, rendant l’atmosphère légère entre les deux ex-amants. Evidemment, cette atmosphère n’est pas sans rappeler leur relation passée, celle avec laquelle ils renouent involontairement ce soir et qui ne semblent les perturber. Sûrement est-ce grâce aux nombreux verres de vin qu’ils se sont enfilés, la bouteille étant désormais terminée ce qui explique qu’en soulevant celle-ci, Zoya grimace et râle un petit peu « T’aurais pu en apporter deux ». Elle le taquine – quoi que – reposant la bouteille et invitant Elijah à aller s’installer sur le canapé. En l’entraînant par la main jusqu’à celui-ci, Zoya titube et manque de tomber sur lui, la tête lui tournant bien plus que de raison « Pardon » qu’elle fait alors que ses deux mains se posent de part et d’autre de ses épaules pour se rattraper afin de ne pas totalement tomber sur lui. Elle pouffe légèrement de rire après ça, sans toutefois bouger d’un iota alors qu’elle retrouve un peu de son sérieux « J’avais oublié à quel point ton regard pouvait être perturbant. Ca m’a toujours agacé d’ailleurs ». Parce qu’il parvenait bien souvent à obtenir ce qu’il voulait d’elle, comme elle savait pertinemment comment se jouer de lui pour obtenir ce qu’elle voulait. Son regard est d’autant plus perturbant ce soir alors qu’ils arrivent bien trop facilement à renouer, elle oubliant toute sa rancœur contre lui et appréciant cette atmosphère dans laquelle ils baignent ce soir, se donnant l’illusion que cette vie est leur quotidien, celle qu’ils auraient pu construire ensemble. Toujours proche de lui, elle finit cependant par abandonner toute retenue, prenant place sur ses genoux, ses bras venant entourer sa nuque « Ca aurait pu être nous tout ça… » C’est avec une certaine mélancolie qu’elle en fait la remarque, haussant les épaules la seconde suivante, prête à s’échapper pour prendre place à ses côtés sur le canapé.

(c) ANAPHORE

Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
  
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 3d176ba8243aa6c0b46da26a45ed439e930be35e
POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

RPs EN ATTENTE : back into my feelings, back into your bed (eliya #4) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4lexie #5walkers #4micah #1eliora #14naomi #2vivian #1eliora #17 (au)channing #7

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
DC : /
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t55857-i-can-hear-the-sound-of-breaking-down-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyMer 1 Nov - 20:32


back into my feelings, back into your bed

@Zoya Lewis & Elijah Walker
( FIN FÉVRIER 2023 )



« Je vois que tu me connais par cœur », ironisa l’héritier alors que la photographe lui asséna une nouvelle pique non dépourvue de bienveillance à l’évocation de son récent changement d’affectation, et son retour tant attendu aux fonctions qu’il était censé occuper. Le sourire goguenard qu’adressa Eli à une Zoya dont l’air taquin lui seyait à merveille était empli de complicité, et le Walker ne put réprimer l’amusement qu’elle suscitait en lui en l’accusant fallacieusement d’être l’un de ces hommes d’affaire qui briguaient le poste le plus haut et l’influence la plus importance. Elle l’avait connu alors qu’il n’était qu’au début d’une carrière déjà prometteuse, dont l’évolution avait parfois été houleuse en raison des consommations qui l’avaient, à plus d’une reprise, empêché de donner le meilleur de lui-même. Plus tard, alors qu’Eli avait renoncé aux poisons qui avaient fini par prendre trop de place dans sa vie pour lui permettre de vivre pleinement cette dernière, qu’il avait finalement été en mesure de se consacrer à autre chose que les prises répétées de stupéfiants, et que Zoya et lui s’étaient progressivement rapprochés au-delà de l’intimité purement physique qu’ils avaient partagée jusque-là, le Walker avait confié à la Lewis ses plus grandes ambitions, ses rêves et ses espoirs. Des aspirations professionnelles systématiquement portées sur les réalisations architecturales qu’il voulait signer et la portée qu’il espérait atteindre au travers de ses œuvres, mais qui n’avaient jamais abordé ni le pouvoir, ni le profit. Il s’était montré étonnamment enfantin et idéaliste dans ces moments-là, qui lui conféraient une vulnérabilité inhabituelle, alors qu’il était d’ordinaire un homme plutôt pragmatique et fier. Si Eli ne s’était pas nécessairement attendu à ce que Zoya se souvienne de ces conversations échangées sur l’oreiller, des années auparavant, il n’en était pas non plus vraiment surpris, tout comme il n’eut pas de peine à déceler l’ironie dans le propos de celle qui ne l’avait jamais connu tel qu’elle le décrivait dans l’objectif de le taquiner. Le souvenir doux mais non moins perturbant de leur histoire passée arracha à Eli un nouveau sourire complice, avant que la conversation ne dévie sur Channing. « De mieux en mieux. Il a surmonté la revalidation comme un chef, et ça fait plus d’un mois qu’il est revenu au Group. Tu seras pas étonnée de savoir qu’il fait son boulot beaucoup mieux que moi », plaisanta Eli avec une fierté manifeste à l’égard de son petit frère, qui avait vécu un véritable aller-retour aux enfers depuis l’année précédente. La voix gonflée d’une affection et d’une admiration sans limites pour Channing, qui avait surmonté l’adversité malgré les dizaines d’embûches qui s’étaient présentées à lui depuis l’accident, Eli demeura discret dans ses explications, ne partageant que le nécessaire et se gardant de rentrer dans des détails qui ne regardaient que son cadet. Lorsqu’ils trinquèrent un peu plus tard et que Zoya fit allusion à la délivrance qu’avait offert à Eli le retour de Chan au sein des locaux du Walker Group, l’aîné sourit de plus belle, accueillant volontiers la marque de soutien que lui témoigna la brune, à l’instar de celles, infiniment nombreuses, qu’elle lui avait offertes à l’époque où ils partageaient le quotidien l’un de l’autre.

En parlant de soutien, Eli aborda prudemment la question du quotidien de Zoya, s’enquérant des possibles difficultés que pouvait soulever sa vie de mère célibataire. Il ne fut pas surpris de la voir réagir avec sa force de caractère habituelle, et l’assurance de la brune fit sourire celui qui n’avait que trop bien connu son entêtement dans le passé. « Je sais », confirma-t-il avec un sourire complice, lorsqu’elle fit référence à sa propension à s’accorder le temps dont elle avait besoin. Il l’avait toujours connue indépendante et débrouillarde, et il n’était pas étonné de découvrir qu’elle n’avait pas renoncé à ces traits de caractère en dépit des nombreuses responsabilités qui accompagnaient son mode de vie actuel. Il écouta attentivement les explications un peu plus fournies qu’elle lui apporta ensuite, et buta brièvement sur un mot en particulier qui attira son attention. « Je ne savais pas que tu travaillais chez Weatherton. Ça fait longtemps ? », s’enquit-il d’un ton neutre, sans trahir les connotations qu’éveillait en lui le nom de la maison de haute couture. Il ne s’attarda d’ailleurs pas sur le sujet, et un sourire enthousiaste naquit sur son visage lorsque Zoya conclut son propos. « Los Angeles ? Wow, Zoya, c’est génial ! Tu vas faire quoi, là-bas ? », demanda Eli tout en remplissant leurs verres, avant de lever le sien dans la direction de la photographe. « À vous, mademoiselle Lewis. Vous l’avez bien mérité », annonça Eli avec un sourire bienveillant.

À ce verre succédèrent quelques autres, et Eli sentait sa tête devenir plus légère, sa réaction se faisant particulièrement hilare devant la contrariété de Zoya qui se plaignit abondamment d’être arrivée au bout de la bouteille de vin. « J’y penserai, la prochaine fois. J’avais oublié combien tu pouvais être assoiffée », riposta le Walker d’un ton moqueur, avant de se lever et de suivre Zoya en direction du salon. Il serra naturellement la main qu’elle avait glissée dans la sienne, geste tout droit sorti d’un autre temps mais sur lequel il ne s’arrêta pas tant il leur était redevenu évident. Un petit rire s’échappa des lèvres d’Eli lorsque Zoya tituba et manqua de tomber, tête la première, sur son corps affalé dans le canapé, et il leva les bras pour lui éviter une chute violente, avant de les laisser retomber en la sentant se stabiliser, accrochée à ses épaules. « Y a pas de mal », assura-t-il d’un ton joyeux, dardant son regard du sien, sans rompre le contact visuel un instant. Ses prunelles d’azur étaient fixement accrochées à celles d’émeraude qui les surplombaient légèrement, et le discret sourire d’Eli s’élargit très légèrement devant cet échange aussi déroutant qu’il n’était agréable. De malicieux, son sourire se fit bientôt goguenard et arrogant, et l’héritier arqua un sourcil avant de murmurer, taquin : « Et moi, j’avais oublié à quel point tes compliments étaient nuls. Tu pourrais simplement me dire que j’ai de beaux yeux, Lewis. Je sais que tu les adores. » Il ponctua son propos d’un clin d’œil, sans jamais la lâcher du regard. Depuis leur séparation et jusqu’à leurs retrouvailles, il ne s’était pas vraiment autorisé à penser à elle. Il avait, sans cérémonie, tiré un trait sur leur histoire et consignée celle-ci dans un chapitre clos de sa vie, sur lequel il ne s’était plus arrêté, quand bien même il avait revêtu une importance majeure dans le développement de la personne qu’il était devenue. Comme il essayait toujours de le faire, il était passé à autre chose, s’était focalisé sur son avenir plutôt que sur le passé, et n’avait jamais laissé son esprit s’aventurer du côté des nombreux souvenirs qu’ils avaient fabriqués durant les années qu’ils avaient partagées. Eli avait enfoui, loin dans sa mémoire, la mélodie de son rire, les courbes de son sourire, la douceur de sa peau, les nuances de son regard et son répondant légendaire. Désormais, tous ces souvenirs d’un autre temps refaisaient surface, plus vrais que nature alors que Zoya les lui offrait dans la réalité, faisant écho aux images de leur vie passée qui défilaient sans relâche dans l’esprit enivré du Walker. Et il n’était visiblement pas le seul à s’en faire la réflexion – elle lui fit comprendre, au détour d’une remarque murmurée d’un ton nostalgique, qu’elle aussi ne pouvait s’empêcher d’établir des parallèles entre ce qu’ils vivaient maintenant et ce qu’ils avaient autrefois cru pouvoir continuer à partager. Eli ne broncha pas lorsqu’elle prit place sur ses genoux, de la même façon qu’elle l’avait fait des centaines de fois des années en arrière, et ferma brièvement les yeux en exhalant doucement à ses mots prononcés avec une douceur remarquable. « Zoya… », murmura-t-il en rouvrant les paupières, impuissant devant la véracité du propos de cette dernière autant que face au constat impitoyable qu’il n’aurait jamais été suffisamment courageux pour rendre réel le tableau qu’elle évoquait. S’il n’avait pas été aussi abîmé par celle qui avait précédé la photographe dans son cœur, sans doute Zoya aurait-elle dit vrai, et Chloe aurait-elle été la fille de l’architecte plutôt que sa nièce. Mais la réalité en avait décidé autrement, et il n’en était que trop conscient – pas que cela suffise à lui couper l’envie de se complaire dans la douce illusion qu’il leur était possible de prétendre avoir remonté le temps, juste un peu plus longtemps.

Alors, lorsqu’elle esquissa un mouvement pour quitter ses genoux et prendre une place plus décente à ses côtés sur le canapé, Eli posa les mains sur les hanches de Zoya, comme pour lui demander de rester là où elle était, et plongea une nouvelle fois son regard dans le sien. « Toi aussi, tu as un regard qui ne m’a jamais laissé indifférent, tu sais », murmura-t-il avec un sourire à son tour empreint de nostalgie. Ils étaient anormalement proches, et il pouvait sentir le souffle tiède de la brune s’écraser contre son visage. Prudemment, l’une de ses mains logées sur les courbes de Zoya quitta sa place pour effleurer sa joue, avant de prendre cette dernière en coupe, le pouce appliquant d’aériennes caresses à sa pommette. « J’avais oublié, ce que ça faisait, d’être subjugué par ta beauté », souffla-t-il, la langue déliée par le vin, suffisamment audacieux pour admettre le fond de sa pensée. Son pouce poursuivit ses taquineries, désormais au niveau de sa lèvre inférieure, qu’il regarda s’abaisser légèrement, véritablement hypnotisé par la vue de celle dont il n’avait jamais su résister aux charmes. Quelques secondes s’écoulèrent dans un silence pratiquement palpable, durant lequel il resta parfaitement immobile, comme pétrifié. Et puis, Elijah bougea – sa tête avança de quelques centimètres, ses lèvres vinrent effleurer celles de son ancienne amante, et sa main vint se loger dans ses mèches brunes, alors que finalement, le contact aérien entre leurs lèvres se concrétisa en un baiser doux mais passionné.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) S16fg64
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) MDGtleV
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) FaiOtwn
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 4GUwOAz
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyDim 5 Nov - 17:57

back into my feelings, back into your bed ft  @Elijah Walker  #4


Fin février 2023. « Je vois que tu me connais par cœur » Elle le connaissait, pour être exact, mais elle ne soulignera par la nuance alors qu’ils parviennent aujourd’hui à se retrouver, sans la moindre amertume et qu’elle ne tient pas à remettre en avant tout ce qui a fait que leurs chemins se sont séparés par le passé. En tout cas, à cette époque désormais révolue, elle le connaissait par cœur, oui, c’est le cas de le dire, parce qu’elle était celle à qui il se confiait sans le moindre mal, d’autant plus après son overdose. Elle a eu tout le loisir alors, par le biais de leurs longues discussions téléphoniques, d’apprendre qui était réellement Elijah Walker et dépeindre une autre facette de sa personnalité que celle qui lui collait à la peau, elle qui connaissait l’autre partie de la famille Walker, celle restée à Brisbane. Il n’était pas cet homme sans ambition, fuyant les responsabilités familiales qui auraient dû lui incomber, il était un homme, au contraire, aux grands rêves et avec des envies de liberté. Un homme qui voulait vivre tout simplement de sa passion et mener la vie qu’il souhaitait, sans être contraint de vivre celle qu’on lui aurait dicté de mener. Ce n’est certainement pas Zoya qui lui aurait dit qu’il faisait là une grave erreur, surtout quand elle était – et l’est toujours – elle-même dans cette même optique, ayant eu la chance d’être élevée dans une famille avec des parents qui ont laissé l’entière liberté à leurs descendances de vivre de leur passion. Aucune contrainte, avec toutefois la volonté de leur inculquer des valeurs, celle de l’argent, entre autres, et la Lewis ne pouvait que, à l’époque, être supportrice de ses choix et l’encourager à se donner les moyens de réussir, en se détachant définitivement de ses addictions qui aurait pu l’emporter. Il a été chanceux, l’a, semble-t-il, compris et c’est ainsi qu’il a mené sa propre barque et aujourd’hui Zoya ne peut qu’admirer qu’il y ait parvenu haut la main. « De mieux en mieux. Il a surmonté la revalidation comme un chef, et ça fait plus d’un mois qu’il est revenu au Group. Tu seras pas étonnée de savoir qu’il fait son boulot beaucoup mieux que moi » Son frère a repris du service dans l’entreprise familiale, cette responsabilité qui lui ait tombé dessus par défaut, vu qu’Elijah a pris la poudre d’escampette mais c’est avec maturité que l’ainé a agi alors que Channing a eu son affreux accident de moto. Elle sait, Zoya, qu’il n’a pas apprécié être aux commandes quand c’est tout ce qu’il a fui durant des années et comprend son soulagement aussi que Chan’ est revenu. Elle est ravie en tout cas de savoir que le cadet va mieux et cela l’amène à sourire davantage encore « J’espère que tu as été sympa et que tu ne lui a pas laissé trop de cadavres » qu’elle plaisante, à nouveau, ne doutant pas qu’Eli a pu gérer l’entreprise tout aussi bien que son cadet pendant son absence.

« Je sais » Elle pourrait, à son tour, ressortir la même phrase qu’il lui a sorti un peu plus tôt, quant au fait que, lui aussi, la connaissait par cœur. Sa vie de mère célibataire n’a rien d’évident sur le papier et Zoya ne peut pas nier s’en sortir haut la main. Elle s’en sort mieux, mieux qu’au début où elle a merdé à plusieurs reprises, mais elle reste la même, au fond, celle qui a besoin de s’évader de temps en temps et qui s’estime donc chanceuse de pouvoir le faire quand le besoin s’en fait ressentir, elle qui a un entourage plus qu’omniprésent pour Chloe et elle. Et si avoir une enfant pouvait aussi poser problème pour elle et sa carrière, elle qui évolue dans le milieu photographique depuis des années et a passé plus de temps dans les airs que sur terre, à parcourir le monde, elle a désormais trouvé son équilibre en travaillant pour James Weatherton. « Je ne savais pas que tu travaillais chez Weatherton. Ça fait longtemps ? » Elle hoche simplement la tête après avoir pris une bouchée de plus « Depuis septembre dernier » qu’elle précise donc, ne s’attardant pas davantage sur le pourquoi du comment elle s’était retrouvée à travailler pour la célèbre maison de couture. En revanche, elle ne manque pas de préciser à Elijah qu’elle va bientôt partir pour Los Angeles, ce qui va l’aider progressivement à renouer avec sa bougeotte légendaire. « Los Angeles ? Wow, Zoya, c’est génial ! Tu vas faire quoi, là-bas ? » « Il y a la Fashion Week et je vais couvrir les défilés de la maison » Ce n’est pas un exercice nouveau, pour elle, elle a déjà couvert plusieurs Fashion Week à travers l’Europe notamment. « Je vais voir avec mes voisins et amis s’ils sont d’accord pour garder la petite pendant ce laps de temps et j’embarque Freya avec moi » Sa meilleure amie, qu’Elijah a pu rencontrer sur New York, peu de temps avant leur rupture, alors qu’elle l’avait entraîné aussi pour la Fashion Week qui avait eu lieu à la même période dans la grosse pomme. Dans tout ça, Zoya y trouve plus que son compte et c’est malgré tout une jeune maman épanouie qu’Elijah a devant lui, ce soir. « À vous, mademoiselle Lewis. Vous l’avez bien mérité » Ils trinquent en son nom, rien qui ne peut plus la flatter, elle qui aime bien trop que l’attention soit dirigée sur elle « Je suis d’accord. A moi » qu’elle fait non sans rien, laissant leurs verres tinter entre eux avant de reprendre leur repas et une discussion plus légère.

« J’y penserai, la prochaine fois. J’avais oublié combien tu pouvais être assoiffée » Et de cette remarque, alors que Zoya vient de se plaindre qu’une bouteille n’était pas suffisante car celle-ci était désormais fini, elle se saisit de celle-ci pour la laver en l’air et venir la mettre sous le nez d’Elijah, dans un geste mal assuré du fait du degré d’alcool s’écoulant dans son organisme « Eh, Walker, je te ferai signaler que je suis pas la seule à l’avoir bu, cette bouteille ! ». Ils sont tout deux fautifs, ont bu à quantités égales de liquide et sûrement un peu trop vite au point que même ce dîner n’a pas suffit pour éponger le tout. Pour preuve, alors que la photographe amène Elijah vers le salon, afin qu’ils s’installent plus confortablement dans le canapé, elle manque de lui tomber dessus, se rattrapant de justesse à Elijah, tout en s’excusant non sans rire « Y a pas de mal » Fut un temps, elle aurait ri de sa réponse en lui rétorquant qu’évidemment il n’allait pas s’en plaindre alors qu’il avait tout le loisir de l’avoir tout proche de lui. Les taquineries allaient bon train entre eux, par le passé, leurs attirances physiques réciproques ayant été la première raison de leur rapprochement et ils se donnaient à cœur joie d’user de leurs charmes respectifs pour faire craquer l’autre. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, encore moins ce soir, Zoya étant bien loin de s’imaginer pouvoir finir sa soirée entrelacée par les bras de l’architecte,  bien que la tension soit palpable désormais qu’ils sont tout aussi proche. D’ailleurs, Zoya se laisse enivrer par les effluves d’alcool mais aussi du parfum du Walker, qui ne manque pas de la replonger dans un temps finalement pas si lointain que ça tant il parvient à les frapper à nouveau avec une facilité déconcertante « Et moi, j’avais oublié à quel point tes compliments étaient nuls. Tu pourrais simplement me dire que j’ai de beaux yeux, Lewis. Je sais que tu les adores. » Elle a pris place sur ses genoux, ses bras fins s’étant noués derrière sa nuque alors que son regard se perd toujours dans celui d’Elijah, sans toutefois manquer de laisser ses pupilles trouver le plafond quelques secondes du fait de sa réponse. Elle retrouve un peu de sérieux et, cette fois, dans un murmure, elle joue franc jeu « Tu as de beaux yeux, Elijah Walker » et en faisant ça, son visage s’est approché un peu plus du sien, leurs souffles se mêlant, leur regard dansant toujours l’un dans l’autre. C’est sûrement ce qui vaut les mots qui suivent, ceux où Zoya perd le contrôle et qu’elle prononce tout haut cette réflexion qui est venue plusieurs fois la frapper de plein fouet durant la soirée. Ca aurait pu être nous tout ça. « Zoya… » Elle n’a qu’à moitié conscience des mots qu’elle prononce et n’attend pas de réponse particulière de la part de celui-ci, pas de réactions non plus et c’est donc pour cette raison qu’elle se contente d’un haussement d’épaules avant de quitter ses genoux. Ce n’est pas comme s’ils pouvaient revenir en arrière.

Mais exécuter son mouvement dans son entièreté et quitter donc sa position ne lui est pas permis alors qu’Eli’ la retient en l’invitant à rester sur lui. Elle est prise quelque peu au dépourvu, capturée autant par la prise des mains de l’architecte sur ses hanches que par ce regard bleuté perturbant ancré dans ses prunelles « Toi aussi, tu as un regard qui ne m’a jamais laissé indifférent, tu sais » Ses bras se renouent autour de sa nuque alors qu’elle reste de marbre face à cette remarque qui, pourtant, est de loin de la laisser indifférente. Dans un geste plus doux encore que le compliment qu’il vient de lui faire, l’architecte vient à poser sa main sur sa joue et le contact ne manque pas de faire frissonner la photographe, comme propulsée à nouveau dans un épisode de leur passé commun. Si la passion avait été majoritaire dans leur relation, lorsque les choses étaient devenus bien plus officielles entre eux, des moments tendres et d’une délicatesse infinie comme celui-ci avait été partagés. C’est dans cette même position qu’elle en est tombée amoureuse et dans cette même position aussi qu’elle lui a susurré son premier je t’aime. L’instant est envoûtant et tout aussi déroutant alors que les sentiments ne sont plus les mêmes et pourtant, au contact, Zoya sent son palpitant s’emballer anormalement « J’avais oublié, ce que ça faisait, d’être subjugué par ta beauté » Et elle avait oublié à son tour ce que ça faisait d’être envoûté par Elijah Walker, elle avait surtout oublié le pouvoir qu’il avait eu sur elle et qu’il parvenait à avoir encore, ce qu’elle risque fortement de maudire lorsque l’alcool ne fera plus effet. Pour l’heure, le silence est maitre et rien ne vient perturber les anciens amants et il ne faut qu’un millième de secondes pour que tout bascule.

Leurs lèvres finissent par se joindre et si Elijah est celui à l’origine de ce rapprochement, Zoya ne se fait pas prier pour y répondre. Ce baiser, elle le prolonge, se relevant légèrement de sa position pour mieux encore se positionner sur l’architecte, approfondissant le contact avec une passion plus prononcée encore. Elle n’est plus apte à réfléchir, elle n’est plus apte à se poser la question de savoir si tout ça est une bonne ou une mauvaise idée et préfère savourer ses retrouvailles charnelles qu’ils s’autorisent ce soir. Parce qu’elle le sait, cela n’ira pas plus loin et si se retrouver leur fait faire un bond en arrière, il ne sera que passager. Il n’en sera pas moins désagréable, c’est sûrement pour cette raison qu’elle ne fait preuve d’aucune retenue, qu’elle estime que les mots n’ont plus leur place entre eux, les gestes parlant plus longuement encore que s’ils usaient leurs salives autrement. Ses mains quittent l’arrière de sa nuque pour venir trouver son torse, faisant voler en éclats les boutons de la chemise que porte l’architecte et laissant ensuite ses mains gambader sur son torse pas entièrement dévoilé encore. Un moment de répit dans ce baiser, pour mieux le défaire entièrement de sa chemise, Zoya montrant un certain empressement à retrouver celui avec qui elle a toujours passé un temps plaisant sous les draps. Sa chemise, elle la lui retire sans plus tarder, faisant glisser celle-ci sur ses épaules et la faisant valdinguer au sol, s’emparant à nouveau des lèvres d’Eli. Et puis soudain « Juste ce soir, Elijah. En souvenir du bon vieux temps » Telle est la condition car elle se sait vulnérable à son sujet mais aussi parce qu’elle n’a pas oublié le mal qu’il lui a fait. Ces retrouvailles ne pardonnent pas tout, ces retrouvailles n’enterreront pas définitivement la hache de guerre. Voilà ce qu’elle souhaite lui faire comprendre. Et sa réponse, elle s’en contrefiche à vrai dire, reprenant là où ils en étaient, leurs vêtements partant à une vitesse grand V, la passion prenant le dessus et s’agrippant à lui, elle l’invite à la conduire jusqu’à sa chambre à coucher pour trouver un peu plus d’intimité.


(c) ANAPHORE

Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
  
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 3d176ba8243aa6c0b46da26a45ed439e930be35e
POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

RPs EN ATTENTE : back into my feelings, back into your bed (eliya #4) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4lexie #5walkers #4micah #1eliora #14naomi #2vivian #1eliora #17 (au)channing #7

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
DC : /
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t55857-i-can-hear-the-sound-of-breaking-down-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyMar 14 Nov - 0:32


back into my feelings, back into your bed

@Zoya Lewis & Elijah Walker
( FIN FÉVRIER 2023 )



Passé et présent ne cessaient de se confondre alors que l’héritier et la photographe s’autorisaient à l’égard l’un de l’autre des gestes qui n’avaient plus leur place dans leur relation actuelle. Le repas qu’ils venaient de partager, dans une atmosphère aussi complice que chaleureuse, contrastait en tous points avec celui qui les avait réunis par la force des choses quelques mois auparavant, autour d’une table de restaurant et au travers d’une conversation pour le moins délicate. Bien plus que ce qu’était devenue leur relation, le repas de ce soir leur rappelait celle qu’ils avaient un jour connue, à l’époque où les railleries n’étaient motivées par rien d’autre que de la bienveillance et où les regards qu’ils s’échangeaient n’étaient chargés que de tendresse. Eli renouait avec un sentiment de familiarité et de sécurité, dont l’étrangeté ne lui échappait toutefois nullement – mais il s’accommodait volontiers de cette dernière, trop avide de profiter de ce moment dont il ignorait s’il perdurerait longtemps : Zoya avait toujours été imprévisible, et elle avait toutes les raisons de rétracter sa bonne humeur au profit de sentiments plus douloureux dont il avait été l’instigateur. Mais Eli ne songeait pas à cette éventualité et savourait pleinement la tournure que prenaient leurs retrouvailles, et plus encore lorsque celles-ci se poursuivirent sur le canapé, dans une atmosphère électrisante.

Car la situation était, une nouvelle fois, différente de celle qui s’était développée à peine quelques minutes plus tôt, autour du repas ou même autour de la bouteille de vin qu’elle avait brandie d’un air faussement réprobateur dans sa direction. Leurs regards à tous les deux parlaient pour eux, mais plus de la même façon que lorsqu’ils avaient été chargés d’une affection tendre en échangeant de manière anodine à propos des événements récents de leurs vies respectives. Les frontières entre le présent et le passé semblaient plus floues que jamais, alors que leur complicité prenait un tournant notable. La façon dont il la regardait, juchée sur ses genoux et occupée à lui faire un compliment qui n’en était pas réellement un, n’avait plus rien à voir avec le témoignage d’affection pourtant sincère dont il avait fait preuve une dizaine de minutes plus tôt, en s’extasiant sur le voyage de la brune à Los Angeles et en lui proposant de faire partie des renforts chargés de garder Chloe en son absence. L’affection était certes toujours présente, incontestablement et de manière flagrante – mais d’autres nuances, plus perturbantes et profondément intenses, venaient cohabiter avec elle dans les prunelles azur que l’héritier ne détachait plus de celle qui avait pris place sur ses genoux. En dépit de son sourire toujours assez potache qui persista après qu’il eut rabroué la photographe quant à son avarice en matière de flatteries, Eli ne pouvait s’empêcher de laisser ses prunelles se charger d’une certaine émotion lorsqu’elle lui murmura finalement un compliment qu’il sentit sincère, et qui suffit à faire frissonner le grand brun. De mutin, son sourire se fit touché, et lui qui n’avait jamais sa langue dans la poche se contenta d’un silence entendu pour toute réponse, tout en renonçant à comprendre les drôles de sensations que les quelques mots susurrés par Zoya avaient suffi à éveiller.

Encore plus maladroit qu’elle lorsque les choses devenaient trop vraies, il fut tout à fait impuissant devant l’allusion qu’elle osa faire à un scénario alternatif qui les aurait vu évoluer aux côtés l’un de l’autre, image illusoire mais qui n’en avait pas moins assis sa place dans l’esprit perturbé d’Eli depuis de longues minutes, à plusieurs reprises depuis son arrivée dans les lieux. Il ne cherchait pas à s’en empêcher, et en aurait de toute façon certainement été incapable : il les avait visualisés, lui aussi, rester ensemble plutôt que de se quitter dans les conditions douloureuses qui avaient été les leurs. Il en était venu à se demander comment auraient été leurs vies respectives s’il ne s’était pas refermé au moment où elle s’était remise à lui avec la plus grande vulnérabilité : leur futur aurait-il été synonyme d’une famille fondée ensemble, comme le leur évoquait la petite Chloe à l’égard de laquelle il avait automatiquement nourri une tendresse et une affection véritables ? Leurs caractères seraient-ils restés compatibles et leur relation n’aurait-elle cessé de croître, ou bien aurait-elle été vouée à mourir pour des raisons différentes que celles qui avaient motivé la rupture qu’Eli avait initié quelques années auparavant ? Aurait-il fini par lui réciproquer les sentiments d’amour qu’elle n’avait pas hésité à lui témoigner, mais qui, stupidement, l’avaient effrayé autant qu’ils ne l’avaient apporté de réconfort ? Eli n’avait évidemment la réponse à aucune de ces questions, et résoudre cette dernière lui apparaissait d’ailleurs futile alors qu’il continuait de dévisager celle qu’il n’avait pu se résoudre à laisser partir, la retenant sur ses genoux d’un geste doux mais pressant. Brièvement, il se demanda si elle allait le repousser, le rappeler à l’ordre quant à ce qu’ils avaient le droit de s’autoriser l’un à l’égard de l’autre – mais elle n’en fit rien, et il sourit avec une pointe de timidité lorsqu’elle noua à nouveau les bras autour de sa nuque. Poussé par une impulsion qu’il ne s’expliquait pas mais qui lui paraissait infiniment naturelle, il fit courir ses doigts contre la peau douce de sa joue, laissa échapper des paroles qu’il n’aurait plus jamais cru prononcer à son encontre, pas après tout le mal qu’il lui avait infligé et la haine qu’il avait ainsi instiguée en elle.

C’est tout aussi naturellement qu’il finit par chercher ses lèvres, dans un baiser prudent mais pas moins franc. Cette fois-ci, il n’envisagea pas qu’elle pût le repousser – l’instant était si grisant, l’atmosphère si envoûtante, le regard de Zoya si hypnotisant que l’embrasser paraissait une évidence. Il n’hésita pas dès lors qu’il la sentit répondre à son initiative, et, après qu’elle eut ajusté sa position contre lui, il étreignit, d’un bras, sa hanche avec force, tandis que son autre main s’était enfouie dans les mèches brunes de la Lewis. Eli eut tôt fait de s’abandonner à ce baiser à la saveur aussi nouvelle qu’elle n’était familière. Il inspira profondément le parfum de Zoya, dont la magie opéra et le renvoya une nouvelle fois dans des souvenirs auxquels il n’avait plus songé depuis longtemps, mais qui se présentaient à lui avec une clarté troublante. Ses yeux se fermèrent après que ses paupières eurent papillonné à quelques reprises, et Eli profita de la sensation du baiser qui ne cessait de gagner en intensité, véritablement happé par ce moment de passion dont il voulait savourer chaque seconde. Un grognement rauque, signe d’une vague protestation, s’échappa de sa gorge lorsqu’elle interrompit brièvement le baiser, arrachant sans cérémonie sa chemise soigneusement boutonnée. Il se pencha en avant pour réclamer une nouvelle fois ses lèvres, sa main effectuant des mouvements désordonnés dans la chevelure de Zoya, dont la proximité s’imposait à lui comme un besoin impérieux qui le faisait brûler tout entier de désir. Il ne détacha ses mains d’elle et de son corps que le temps de secouer les épaules pour se débarrasser de ce qu’il restait de sa chemise, avant de s’attaquer à son tour à la fermeture du haut de la brune, concentrant laborieusement ses efforts pour ne pas arracher ce dernier avec la même fougue que celle qu’elle lui avait témoignée quelques instants plus tôt. Sitôt la fermeture défaite, il fit hâtivement passer le haut par-dessus la tête de Zoya, et ne s’accorda qu’une paire de secondes pour admirer le spectacle de son buste qui n’était caché à sa vue plus que par un soutien-gorge de dentelle, qu’il dégrafa ensuite avec la même précipitation que le vêtement précédent. Ce mouvement fut interrompu avant de toucher entièrement à sa fin, par les mots qu’elle lui murmura entre deux baisers enflammés. Eli marqua une pause dans ses gestes et retrouva le regard émeraude de celle qui remettait les pendules à l’heure. Il hocha la tête et lui sourit, son expression se faisant rassurante autant qu’elle n’était emplie de désir. « Juste ce soir », répéta-t-il sans même un instant d’hésitation, soucieux de lui confirmer que le message était bien passé. Il n’élabora pas davantage : les choses semblaient claires, et se passaient à ses yeux de commentaires. Il ne s’agissait pas de se perdre dans des explications à rallonge, et surtout pas de réfléchir trop longtemps, ou les nombreuses retombées négatives que pourrait avoir ce moment d’impulsivité irréfléchie se dévoileraient à eux à coup sûr – et, à cet instant précis, il ne voulait en aucun prétexte les voir interrompus dans cet élan qu’ils brûlaient tous deux de concrétiser. Il l’embrassa à nouveau, et fit tomber le sous-vêtement à la fermeture duquel ses doigts étaient restés accrochés. Eli recula alors la tête, tout juste suffisamment pour contempler Zoya, dévorant ses courbes du regard sans la moindre retenue, les yeux brillant de ce désir qu’elle avait toujours eu le don d’éveiller en lui. « Comme tu es belle », murmura-t-il en retrouvant son regard, arrachant le sien à sa contemplation bien vite remplacée par les caresses qu’il entreprit contre sa peau douce. Bientôt, il la souleva dans un mouvement souple tout en se redressant du canapé, et, sitôt les jambes de Zoya enroulées autour de sa taille, il les emmena dans la chambre de cette dernière, où leurs derniers vêtements eurent tôt fait de tomber et les deux amants de s’abandonner à leur passion dévorante.

✵✵✵

Leurs étreintes passionnées se poursuivirent jusqu’à atteindre leur apothéose dans un mélange de sensations enivrantes, et c’est le souffle haletant qu’Eli se laissa finalement retomber aux côtés de Zoya, sa poitrine se mouvant en des gestes amples alors qu’il reprenait sa respiration. « Wouah… c’était – wouah », furent les seuls mots qu’il parvint à formuler, d’une voix essoufflée. Bien vite, il se laissa rouler sur le côté et, tout naturellement, enveloppa le corps, recouvert d’une fine pellicule de sueur, de la brune allongée à ses côtés de ses bras engourdis par l’effort. Sans mot dire, il l’invita à se nicher au creux de son étreinte, son dos logé contre son torse, dont les mouvements commençaient déjà à se régulariser et à perdre en intensité tandis que son cœur retrouvait progressivement son habituel rythme paresseux. Sans réfléchir, il picora sa tempe, sa joue et son cou de baisers aériens, souriant contre sa peau alors que son esprit était encore embrumé par les endorphines qu’avait libérées leur passion. Du bras qu’il avait enroulé autour d’elle, il la serra doucement contre lui, et son pouce vint tracer des arabesques invisibles contre la peau de Zoya, dont il respira le parfum familier à grandes bouffées. Des moments comme celui-ci, emplis d’une tendresse réconfortante, ils en avaient partagé des centaines, fût-ce au terme de l’amour ou de manière plus anodine alors qu’ils recherchaient la proximité l’un de l’autre. Cet instant-ci leur ressemblait à s’y méprendre, pourtant, il était foncièrement différent : ils se l’étaient dit, tout ceci ne durerait que ce soir, se limitait à un écart unique qui ne se répéterait pas, et n’était en rien synonyme de tout ce qu’ils avaient pu connaître auparavant. Cette limite avait semblé parfaitement claire, évidente et logique : mais maintenant que le moment de passion avait touché à sa fin, comment savoir exactement où en tracer la limite ? Les câlins qu’ils avaient autrefois partagés à d’innombrables reprises faisaient-ils partie de leur arrangement, ou Eli s’aventurait-il déjà en terrain interdit par ce simple geste ? Il n’avait pas la réponse à cette question, et se savait obligé de poser cette dernière pour éclaircir les choses. Pour autant, il ne recula pas, ni ne relâcha-t-il son étreinte ou interrompit-il ses douces caresses contre la peau chaude de Zoya. Il s’autorisa quelques moments supplémentaires du silence réconfortant qui les avait enveloppés, et se résolut finalement à le rompre, conscient qu’ils ne pouvaient se cacher derrière ces chimères toutes séduisantes qu’elles étaient. Il reprit la parole dans un murmure, au creux de l’oreille de Zoya. « Est-ce que… est-ce que tu veux que je m’en aille maintenant ? Ou est-ce que tu veux que je reste encore un peu ? », lui demanda-t-il, non sans une pointe de timidité, sans pour autant sembler mal à l’aise.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) S16fg64
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) MDGtleV
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) FaiOtwn
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 4GUwOAz
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyMar 28 Nov - 13:58

back into my feelings, back into your bed ft  @Elijah Walker  #4


Fin février 2023. « Juste ce soir » C’est le condition, celle de son autoprotection qu’elle veut s’assurer. Ses idées sont embrumées par les effluves des nombreux verres de vin qu’ils se sont enfilés durant la soirée mais elle garde en tête tout ce passé commun qui est le leur. Elle n’oublie pas la souffrance pénible dans laquelle il a pu la mettre, elle n’oublie pas la raison surtout, celle qui la pousse à ne pas retomber éperdument amoureuse de son ex. Pourtant, ce soir, cette atmosphère qui les entoure, agréable et facile, pourrait la rendre vulnérable face à un Elijah toujours aussi charmant et propre sur lui, d’une générosité sans faille et digne de confiance alors qu’il n’a pas hésité à prendre les choses en main avec sa fille, se voulant présent pour Zoya et Chloe pour contrebalancer l’absence de son idiot de demi-frère, incapable d’assumer ses responsabilités. Il est bon, Elijah, Zoya le sait, elle sait qu’il n’a pas mauvais fond et c’est tout ce qui l’effraie aussi alors qu’ils s’offrent l’un à l’autre, laissant exprimer leurs désirs les plus brûlants. La chaleur de ses baisers, la chaleur des caresses sur sa peau l’affaiblissent et la font replonger dans leur passé, avec une facilité si déconcertante qu’elle ne sait plus entre l’alcool ou ce retour dans le passé lequel des deux la rend aussi vulnérable. Elle l’a aimé, Elijah, elle en était éperdument amoureuse et aurait aimé de cette vie dont ils ont eu un aperçu ce soir, celle qui aurait pu être la leur si seulement il avait accepté l’amour qu’elle lui portait. Et Zoya doit le reconnaitre, cet aperçu lui est agréable, la réconforte aussi quand elle se sent moins seule face à des responsabilités qu’elle peut avoir elle-même du mal à endosser et qui ne lui est pas toujours facile de faire face au quotidien. Elle n’en dit rien, ne l’avouera pas à Elijah et retomber dans ses bras de manière plus primaire lui semble être la façon la plus sûre pour elle de ne pas renouer avec le diable. Ce serait imprudent alors c’est toute sa passion qu’elle lui offre alors que leurs deux corps s’appellent respectivement, brûlent l’un pour l’autre et ne cherchent qu’à se retrouver le temps d’une nuit. Elle laisse Elijah la dénuder à sa guise, à l’admirer aussi tout comme elle peut le faire alors que les années écoulées semblent leur avoir fait oublier la plaisance du corps de l’autre. « Comme tu es belle » qu’il glisse contre sa peau et cela fait naitre un sourire chez la Lewis parce qu’elle le sait, n’ayant jamais perdu de cette confiance qui a toujours été sienne. Elle le laisse à sa contemplation pendant quelques secondes, le laisse aussi provoquer quelques frissons sur sa peau alors que ses doigts caressent cette dernière et avant qu’il ne la rende encore plus chancelante « Tais-toi et embrasse-moi » qu’elle lui somme avant qu’ils ne finissent par prendre la direction de sa chambre à coucher pour s’abandonner totalement l’un à l’autre.

***

Leur étreinte a été des plus plaisantes, laissant une Zoya totalement conquise par ses retrouvailles qu’ils se sont autorisées. Comme si leurs corps ne s’étaient jamais oublié, ils se sont laissées envahir par la passion ardente, rendant intense l’instant partagé, leurs souffles peinant à s’en remettre alors que Zoya tente d’apaiser son cœur qui s’est sûrement un peu trop emballé « Wouah… c’était – wouah » Elijah aussi semble être dans le même état et son commentaire ne manque pas de faire naitre un sourire amusé sur les lèvres de la photographe « Tu en doutais ? » qu’elle ne peut s’empêcher de répliquer dans un murmure, laissant échapper un petit rire alors que son regard se porte sur le plafond de sa chambre. Le silence s’installe agréablement dans la pièce alors que l’architecte vient à l’envelopper de ses bras et sans broncher et sans émettre un quelconque commentaire, la Lewis se laisse aller à cette étreinte qu’il lui offre. Dos contre lui, s’abandonnant davantage au contact, Zoya frisonne alors qu’elle se revoit quelques années en arrière, dans la même position, au creux de ses bras. A la différence peut-être qu’ils s’autorisaient davantage à se taquiner et à se chercher, avide de repartager un moment de plaisir, visiblement jamais suffisamment rassasiés. Les circonstances sont différentes ici et s’ils devraient très certainement ne pas s’abandonner aussi facilement à la tendresse, ils se sont après tout autorisés la soirée pour se permettre de se retrouver. Alors, qu’importe finalement les baisers qu’il dépose subtilement contre sa peau, qu’importe que cela lui procure une agréable sensation, faisant palpiter un peu plus son cœur et nouer son estomac, parce que tout cela ravive bien plus qu’elle ne l’aurait pensé en elle, elle ne souhaite pas interrompre le moment. Pour preuve, ce bras qui l’entoure, elle y dépose sa main dessus, comme si elle cherchait à le garder prisonnier encore, pour s’assurer qu’il ne s’échappe. C’est définitivement une grosse erreur, et elle le sait au fond, mais tant pis, elle laisse à nouveau sa témérité prendre le dessus et laisse tout ce que cela pourrait avoir pour conséquence pour le lendemain. Alors, quand Elijah l’interroge à ce propos « Est-ce que… est-ce que tu veux que je m’en aille maintenant ? Ou est-ce que tu veux que je reste encore un peu ? », Zoya se détache doucement de son étreinte se tournant doucement de sorte à se mettre à plat ventre et pouvoir ancrer son regard dans le sien alors que ses lèvres s’étirent avec douceur « Reste, Elijah » qu’elle lui demande alors que ses doigts viennent parcourir sa peau nue et dessine des motifs invisibles sur son torse. Doucement, alors, après lui avoir offert un sourire supplémentaire rempli de gratitude, elle se blottit dans ses bras, sa tête venant reposer sur le haut de sa poitrine. Le silence reprend ses droits, quelques instants alors qu’ils s’offrent des caresses infinies et c’est au bout d’un moment que la jeune femme s’autorise à venir le briser « Eli ? » l’interpelle-t-elle dans un premier temps, toujours d’une voix audible uniquement pour lui se réhaussant alors légèrement sur ses bras pour capter son regard « On a jamais reparlé de ce qu’il s’est passé… » elle ne parle pas de ce soir, non, elle parle de leur rupture, celle qu’il lui laisse un arrière-goût amer et dont les ressentiments sont toujours omniprésents « Je t’ai détesté, du plus profond de mon être, et je pense que jamais je ne te pardonnerai totalement pour ça » les mots sont forts mais elle ressent le besoin de les lui partager quand elle n’en a jamais eu l’occasion. L’instant peut paraitre mal choisi mais il ne l’est nullement quand ils semblent, pour une fois, aussi apaisés l’un à côté de l’autre « Je cherche pas à ce qu’on refasse l’histoire, Elijah. Mais est-ce qu’au moins tu es désolé d’avoir agi comme tu l’as fait ? » Ce n’est pas sur le fond qu’elle cherche des excuses de sa part, mais plus sur la forme, lui qui paraissait ce jour-là insensible à tout ce qu’elle a pu lui avouer, à tout ce qu’elle était capable de faire pour ses beaux yeux et tout l’amour qu’elle lui a manifesté, encore plus qu’elle ne pouvait le faire au quotidien. Peut-être cherche-t-elle aussi à savoir s’il l’a vraiment aimé, lui qui paraissait prétendre le contraire. Les sourcils légèrement affaissés, ses pupilles viennent retrouver celle bleutées d’Elijah dans l’attente d’une réaction. Quoi qu’il en soit, dans ses paroles, Zoya fait preuve de neutralité, même de douceur, ce qui n’est pas commun lorsqu’on connait son tempérament de feu qui est le sien. Elle fait preuve aussi de patience, ne brusquant pas le Walker a lui donné une réponse plus qu’une autre et peut-être finalement qu’avoir cette discussion après ce moment de fougue est le moment le plus opportun quand ils n’ont jamais eu l’occasion d’en reparler après toutes ces années.  


(c) ANAPHORE

Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
  
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 3d176ba8243aa6c0b46da26a45ed439e930be35e
POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

RPs EN ATTENTE : back into my feelings, back into your bed (eliya #4) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4lexie #5walkers #4micah #1eliora #14naomi #2vivian #1eliora #17 (au)channing #7

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
DC : /
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t55857-i-can-hear-the-sound-of-breaking-down-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyJeu 30 Nov - 22:59


back into my feelings, back into your bed

@Zoya Lewis & Elijah Walker
( FIN FÉVRIER 2023 )



Progressivement, la sensation d’euphorie se dissipa dans l’esprit d’Eli afin de laisser place à une impression de plénitude, calme et apaisante, de ceux que ces moments de tendresse avaient le don d’éveiller comme nul autre. Au fur et à mesure que ralentissaient les battements frénétiques de son cœur, ce dernier se gonflait d’une sérénité teintée d’affection au caractère remarquable. Les étreintes charnelles rythmaient sa vie à une fréquence régulière, et constituaient autant de moments uniques qui conservaient le monopole sur sa vie sentimentale – mais leur caractère inédit à chacune ne les rendait pas moins vides de sens pour autant. Eli continuait de fuir l’engagement avec la même rigueur que celle mise en application depuis des années, et il lui était rarissime de partager les draps de la même femme à plus d’une reprise. Les rendez-vous galants auquel il consacrait volontiers une partie de son temps libre, fidèle à l’éducation respectable qui lui avait toujours été dispensée, constituaient des moments agréables dont il profitait sincèrement, mais les partenaires qu’il avait face à lui changeaient d’identité avec une régularité affolante, personne n’occupant plus de quelques soirs le siège à côté ou en face du sien. Si l’héritier se montrait aussi ouvert que chaleureux, il n’en demeurait pas moins profondément inaccessible sitôt qu’il avait décidé de mettre un terme aux nombreuses ébauches d’histoires potentielles qui marquaient son quotidien ; et ces décisions ne tardaient jamais bien longtemps à être prises, avec une rigueur catégorique qui ne connaissait aucune exception. Le respect demeurait l’un des maîtres mots dans le comportement du Walker, qui mettait un point d’honneur à faire preuve de la plus totale transparence quant à ses intentions et de la plus grande galanterie dans les limites de ce qu’il avait à offrir. Mais ce qu’il avait à offrir demeurait désespérément creux, superficiel et dépourvu de sens, au grand dam des nombreuses femmes qui s’étaient vues déçues et désillusionnées après une série de moments partagés qui avaient pourtant semblé bien réels.

Zoya faisait incontestablement partie de ces femmes qui avaient été blessées par l’égoïsme et la rigidité à toute épreuve d’Eli. Mais la sensation demeurait profondément différente de toutes celles qui avaient croisé son chemin ces dernières années. Déjà lorsqu’ils ne partageaient rien de plus que des nuits passionnées, l’héritier avait dérogé à sa première règle en acceptant de retrouver, encore et encore, les bras chaleureux de la photographe. Les mois s’écoulant et au fil des drames traversés avec le soutien de Zoya, il s’était autorisé à laisser se poursuivre leur inexorable rapprochement par la suite, et il s’était retrouvé piégé par des sentiments qu’il avait réprimés de toute la force de son être malgré l’intensité de la relation qu’ils avaient développée tous les deux. De la plus oxymorique des façons, Eli s’était accroché désespérément à cette relation tout en refusant d’en admettre la nature réelle, et il avait continué d’insister, du premier au dernier jour, sur sa réticence à s’engager de manière plus profonde, et sur son besoin de préserver à tout prix sa liberté sans jamais accepter de compromettre cette dernière. Sans doute l’avait-il aimée, au bout de ces innombrables coups de téléphone qui l’avaient incontestablement aidé à survivre après avoir littéralement traversé l’enfer – mais il n’en avait pas moins été rassuré par le temps qu’ils passaient chacun de leur côté lorsque Zoya voyageait aux quatre coins du monde pour évoluer dans son activité professionnelle, autant qu’il n’avait été réconforté par sa voix qui résonnait quotidiennement au bout du fil. Et surtout, jamais il n’avait envisagé avec sincérité ces sentiments à la puissance effrayante, toujours savamment enfouis sous ses principes et l’aversion que lui inspirait la possibilité de se montrer vulnérable, là où il lui avait pourtant dévoilé quantité de faiblesses bien plus compromettantes. Il était donc évident qu’elle avait été blessée par son comportement et ses réactions – différemment des autres, sans doute, car la trahison avait été cent fois plus forte et douloureuse ; mais, dans le fond, pas si différemment que ça, voire exactement de la même manière, car il n’avait finalement pas réagi différemment à son souhait de s’engager davantage à ses côtés qu’il ne l’avait fait avec toutes celles qui l’avaient précédée ou suivie.

Eli pouvait tenter de se convaincre que, pour cette raison, la situation avec Zoya ne différait pas tellement des autres, y compris ce soir. Après tout, ils venaient de se promettre que les enjeux de leur passion éphémère ne dépasseraient pas la fin de la soirée ; qu’il s’agissait d’un écart unique, qui ne serait sous aucun prétexte prolongé ni répété. Il y croyait dur comme fer, mû par le désir irrépressible qu’elle avait fait naître en lui à ce moment précis, et, fidèle à lui-même, n’envisageait pas les choses autrement car ce serait bien trop inconfortable. Pourtant, la quiétude et la sérénité de l’étreinte qu’ils partagèrent sitôt l’apogée de leur plaisir atteinte indiquaient qu’il ne s’agissait absolument pas d’une nuit comme les autres. Il n’était pas de ceux à s’éclipser sitôt qu’il avait obtenu ce qu’il voulait, et la tendresse après l’acte faisait partie intégrante de ses habitudes. Mais, d’ordinaire, avec les femmes qui n’étaient encore que des inconnues à peine quelques heures avant avoir partagé un moment d’intimité, et qui sombreraient bientôt à nouveau dans l’anonymat, Eli ne ressentait ni ce sentiment d’apaisement profond, ni cette sensation de délicieuse familiarité. C’était après tout logique – Zoya avait partagé sa vie deux ans durant, et si leur passion de ce soir avait semblé inédite sous bien des aspects, elle avait également revêtu cet aspect délicieusement familier, réconfortant, qui les avait propulsés tout droit dans leurs souvenirs communs les plus tendres. Les taquineries qui rivalisaient avec leur affection avaient, elle aussi, fait leur retour alors que Zoya n’hésita pas à adresser une pique moqueuse à Eli, qui sourit aussitôt avant de prendre un air prétendument sérieux. « Bien sûr que non. Pas un instant », souffla-t-il avant d’esquisser un sourire malicieux, et de l’étreindre ensuite avec douceur. Mais les questionnements relatifs à ce qu’ils étaient désormais censés faire, alors qu’ils étaient tenus par cette promesse qu’ils s’étaient adressée juste avant de céder à leurs impulsions, ne tardèrent pas à refaire surface et à balayer la légèreté si confortable dans laquelle flottaient les deux anciens amants récemment réunis. Une fois n’est pas coutume, Eli troqua sa légendaire lâcheté contre une question maladroite, dont il ne savait pas s’il redoutait la réponse, se refusant à envisager que cette dernière pût potentiellement le décevoir. Pourtant, il ne fut pas en mesure d’ignorer la façon dont son cœur sembla se détendre un peu davantage lorsque Zoya lui demanda de rester à ses côtés, tout comme il se laissa fondre à son contact lorsqu’elle posa sa main sur le bras dont il avait entouré son corps dénudé. « D’accord, je reste », murmura-t-il sans laisser planer de suspense, l’accueillant en resserrant davantage les bras autour d’elle lorsqu’elle se retourna pour lui faire face, et il sourit contre les cheveux dans lesquels il enfouit aussitôt son visage afin d’en inspirer le parfum redevenu familier. Il s’autorisa à poser un nouveau baiser contre le crâne de Zoya, alors que son corps achevait de se détendre au contact de la brune contre lui. Ils venaient d’entamer une nouvelle période de trêve, prolongeant cet instant hors du temps, et il n’était pas particulièrement pressé de découvrir comment ils s’y prendraient pour définir quand serait venu le moment de le clôturer définitivement. Là, tout de suite, il préférait profiter de ce qu’ils s’autorisaient encore à partager, avant de retourner inexorablement à leurs vies respectives.

Eli aurait pu s’endormir dans cette position, apaisé comme il ne l’était que rarement ces derniers temps, et il avait déjà commencé à somnoler lorsqu’il entendit son nom s’élever dans un murmure à peine audible. « Hm ? », questionna-t-il à son tour, d’une voix déjà rendue rauque par le sommeil qui s’était apprêté à s’emparer de lui. Il rouvrit les yeux et son regard trouva celui de Zoya relevé vers lui, et sembla soudain parfaitement réveillé lorsqu’elle entama le sujet particulièrement épineux de leur rupture. Il conserva d’abord le silence, attendant que la Lewis finisse de s’exprimer à propos du tort qu’il lui avait causé tout en soutenant attentivement son regard. Il ne s’autorisa qu’un léger hochement de tête, comme pour marquer sa compréhension, lorsqu’elle évoqua la haine qu’il avait instiguée en elle en l’abandonnant au moment où elle s’était montrée plus vulnérable que jamais face à lui. Ses azures se voilèrent de peine lorsqu’elle finit son propos sur une interrogation – pas parce qu’elle lui faisait mal en parlant de la sorte, mais bien parce qu’elle le confrontait à son propre chagrin, celui qui avait dû la consumer lorsqu’il l’avait quittée sans un regard en arrière et sans plus jamais lui donner de nouvelles. Eli serra les lèvres, sans jamais quitter du regard celle qui avait retrouvé le sien, avec une douceur et une prudence qu’il ne lui avait que rarement connues. L’intervention de Zoya était d’autant plus perturbante qu’elle était profondément douce, dépourvue de toute l’animosité et de l’impétuosité qui étaient d’ordinaire sa marque de fabrique. Il n’avait pas l’habitude de la voir de cette façon – à vrai dire, la dernière fois qu’elle s’était livrée à lui en dégageant une attitude pareille devait sûrement être précisément le moment qui avait marqué la fin de leur relation, ce fameux jour où il l’avait définitivement éconduite. Eli conserva le silence pendant une paire de secondes supplémentaires, avant de se redresser légèrement à son tour, sans jamais la quitter du regard. Il ne laissa toutefois pas traîner le silence, conscient que la moindre hésitation de sa part serait susceptible d’éveiller une série d’interprétations chez Zoya, alors qu’il cherchait simplement les mots les plus justes pour lui répondre. « Je ne pense pas pouvoir t’exprimer à quel point je suis désolé pour ce que je t’ai fait », murmura-t-il finalement, la voix chargée d’une honte palpable. Prudemment, il dirigea une main vers la pommette de Zoya pour y apposer son pouce avec douceur. « Dire que je n’ai pas été à la hauteur ne serait même pas un euphémisme – ce serait une insulte. J’ai été lâche, et j’ai été égoïste, encore plus que d’habitude », poursuivit Eli, bien loin de la fierté avec laquelle il avait l’habitude de parader, le sourire qui était habituellement accroché à ses lèvres brillant désormais par son absence. « Je m’en suis énormément voulu, Zoya – et c’est toujours le cas, encore plus depuis que je t’ai retrouvée. » Il poussa un léger soupir, esquissant l’ombre d’un sourire triste, avant de retirer sa main de sa joue pour la faire retrouver l’épaule de la Lewis. « Moi non plus, je ne m’attends pas à ce qu’on refasse le monde – et je ne m’attends pas à ce que tu me pardonnes complètement pour tout le mal que je t’ai fait. Mais ce que je t’ai dit l’autre fois, je le pense sincèrement. Si je peux me montrer à la hauteur, être là autrement, que ce soit pour toi ou Chloe – je te promets de répondre présent. » Il n’était plus question de sentiments amoureux, et ils le savaient tous les deux. Mais maintenant que la passion avait cessé d’embrumer leurs esprits frénétiques, subsistait un attachement profond et sincère, et le besoin de pouvoir se racheter autrement auprès de celle qui lui avait tant donné, mais vis-à-vis de laquelle il s’était montré cruellement avare.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) S16fg64
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) MDGtleV
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) FaiOtwn
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 4GUwOAz
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyMer 13 Déc - 17:17

back into my feelings, back into your bed ft  @Elijah Walker  #4


Fin février 2023. « Bien sûr que non. Pas un instant » Des échanges charnels comme celui-ci, ils en ont eu des nombreux dans le passé, tous aussi savoureux et agréables et celui-ci n’a pas dérogé à la règle. Rien de surprenant quand, deux ans durant, leurs corps se sont accordés à l’unisson, impeccablement, chacun connaissant les faiblesses de l’autre. Ni Zoya, ni Elijah ne semblent les avoir oubliées ce soir et, si elle ne le formule pas à voix haute et explicitement comme lui, elle n’en pense pas moins sur le fait qu’elle a, elle aussi, pris son pied. Et désormais dans le creux de ses bras, la brune doit reconnaitre que cette prolongation est loin d’être déplaisante, ravivant un parfum familier, rassurant et dans lequel elle s’autorise à se perdre quelques instants encore. Ses yeux se ferment même quelques secondes avant qu’il ne lui demande si elle souhaite qu’il parte ou si elle préfère qu’il reste. Le courage de retrouver son regard bleuté, c’est la dernière alternative qu’elle choisit, sans la moindre hésitation. « D’accord, je reste » Il n’en faut pas plus pour que Zoya retrouve la chaleur de ses bras, ses lèvres s’étirant dans un léger sourire quand sa tête est posément contre son torse et qu’il resserre son étreinte autour d’elle. Cette sensation, cela faisait des mois voire des années qu’elle ne l’avait pas ressentie. Une histoire comme celle qu’elle a connu avec Elijah avait été finalement presque inédite pour elle. Et ces derniers mois, bien qu’elle ait eu l’espoir de retrouver un amour semblable, son cœur a, une nouvelle fois, faussement espéré et sacrément été amoché quand son incompatibilité avec un certain chanteur les a poussés à se déchirer plus qu’à trouver le moyen de s’aimer de la plus belle des façons. D’ailleurs, ce serait mentir que de dire que Zoya ne trouve pas, pour l’heure, un certain apaisement et une certaine quiétude dans les bras du Walker, réchauffant son cœur quand pourtant Elijah est aussi celui qui a pu le lui glacer de la plus violente des façons.

Il n’est que de courte durée, d’ailleurs, ce redoux. Il dure quelques minutes seulement avant que l’esprit de la photographe ne finisse par s’égarer et lui rappeler l’histoire qui est la leur. Si ce sont les souvenirs doux d’abord qui vagabondent dans ses pensées, ils s’égrènent peu à peu au profit de ceux qui oppressent son palpitant. Et si habituellement, cela la met dans une colère noire, aujourd’hui, c’est une forme de tristesse qu’elle ressent, poussée subitement à interpeler Elijah alors que la respiration de celui-ci se faisait de plus en plus lente, sûrement parce qu’il était tout aussi bien qu’elle dans cette position, prêt à s’endormir paisiblement « Hm ? ». Elle ne souhaite pas briser cet apaisement entre eux, ce qui n’a jamais été le cas auparavant alors qu’elle croisait l’architecte ici et là. Elle ne s’est jamais retenue pour lui faire comprendre toute l’amertume qui est la sienne à son égard mais elle décide d’aborder les choses différemment en se redressant un peu plus dans le lit pour retrouver ses pupilles. Avec douceur donc, elle formule ce qu’elle a sur le cœur depuis toutes ces années et expriment surtout ce besoin de savoir si, à un moment ou à un autre, il a pu regretter son comportement alors qu’elle lui offrait, sur un plateau d’argent, tout son amour, celui qu’elle n’a jamais donné à quiconque, du moins pas aussi intensément. Prête à faire des sacrifices, prête à tout pour que leur histoire fonctionne, elle était prête à un peu plus de stabilité et à quitter Brisbane – bien qu’elle passait le plus clair de son temps autour du monde – pour s’installer avec lui à New York, sans l’ombre d’une hésitation. Elle sentait leur couple fragiliser, ignorant pour quelles raisons, et elle pensait qu’en lui prouvant qu’elle ne partirait jamais, l’aimait de la plus sincère des façons, cela ne ferait que le rassurer et donc renforcer leur couple. Cela n’a évidemment pas suffit, cela a même eu tout l’effet inverse et si l’architecte s’était mouillé un an plus tôt en lui avouant qu’il tenait à elle bien plus fortement que les simples amants qu’ils pouvaient être, il a, en revanche, ce jour de septembre 2018, fuit lâchement, se montrant totalement détaché et en faisant un grand pas en arrière. Elle s’est accrochée, Zoya, pourtant, le suppliant presque de prendre le temps d’y réfléchir et de ne pas envoyer tout valser d’un simple revers de main. Mais sa décision était prise, Elijah ne voulait rien de plus avec la Lewis et ce même jour, leur histoire a pris une fin qu’elle estime tragique à ses yeux. Le souffle coupé, elle avait fui l’appartement du Walker, les larmes coulant à flots sur ses joues alors qu’elle prenait un taxi pour ne plus avoir à respirer le même air que lui. Ses images lui reviennent, nouent sa gorge davantage encore alors qu’un silence pesant s’installe parce qu’il est étrangement silencieux. Cela ne dure que quelques secondes, à peine et dire qu’elle n’appréhende pas quelque peu sa réaction serait un piètre mensonge. « Je ne pense pas pouvoir t’exprimer à quel point je suis désolé pour ce que je t’ai fait » Les premiers mots sortent et c’est ce qui lui permet de reprendre son souffle, se perdant dans le regard de l’architecte dans lequel elle perçoit une sincérité et une sensibilité sans pareille, celle qu’elle ne lui a que très rarement connu « Dire que je n’ai pas été à la hauteur ne serait même pas un euphémisme – ce serait une insulte. J’ai été lâche, et j’ai été égoïste, encore plus que d’habitude » Le contact sur sa joue est rassurant quand ses mots, eux, l’émeut tout particulièrement. Elle n’aurait jamais espéré entendre de tels mots de la part d’Elijah et pourtant, la situation est bien réelle. Son pouce sur sa pommette lui permettent de prendre conscience que tout cela est bien réel, qu’elle ne rêve pas. « Je m’en suis énormément voulu, Zoya – et c’est toujours le cas, encore plus depuis que je t’ai retrouvée. » Et doucement, enfin, elle se réveille de sa léthargie, acquiesçant doucement d’un signe de tête alors qu’une première larme perle sur sa joue, celle qu’elle s’empresse toutefois de récolter de ses doigts avec subtilité. « Moi non plus, je ne m’attends pas à ce qu’on refasse le monde – et je ne m’attends pas à ce que tu me pardonnes complètement pour tout le mal que je t’ai fait. Mais ce que je t’ai dit l’autre fois, je le pense sincèrement. Si je peux me montrer à la hauteur, être là autrement, que ce soit pour toi ou Chloe – je te promets de répondre présent. » Un nouveau hochement de tête alors qu’elle s’est redressée complètement dans le lit, désormais assisse, pivotée vers lui – elle a pris soin de remonter un bout de couverture sur elle, bien qu’elle n’ait plus grand-chose à lui cacher  -  son regard toujours ancré dans le sien « Merci… » qu’elle formule d’une voix à peine audible, touchée par ses mots. Ce merci vaut autant pour ce pardon qu’il formule à son égard que pour cette présence qu’il lui offre si elle le souhaite, pour elle mais aussi pour Chloe. Cela représente beaucoup, évidemment, elle pourrait l’étreindre même pour l’en remercier mais une certaine contenance prend place. En réalité, c’est parce qu’une autre question la démange et bien qu’elle ne cherche pas à le piéger, elle s’autorise après un moment à lui poser, ses émeraudes trouvant son regard « Est-ce que tu m’aimais, au moins ? ». Parce qu’il est là aussi tout l’enjeu pour elle. Est-ce qu’elle a été la seule à l’aimer finalement ou est-ce que les sentiments de l’architecte étaient bien réels ? Si elle en fut convaincue à un moment donné de leur relation, après leur rupture, plus rien ne lui garantissait que ça avait été effectivement le cas, Zoya ayant toujours pensé qu’il s’était joué d’elle, rien de plus. « J’ai toujours cru que c’était le cas et ce jour-là… tout s’est effondré » ses certitudes surtout quant à ce couple qu’ils formaient depuis des mois et des mois « Je ne savais plus… » Ca ne changera rien à ce qu’ils sont désormais, si ce n’est réparer son cœur fragilisé par cette histoire et reconsolider leur lien, peut-être réhabiliter une certaine confiance aussi, eux qui ne souhaitent pas rompre tout contact après cette nuit partagée. « Fais moi la promesse que tu t’autoriseras à être heureux un jour ? Et surtout que tu autoriseras quelqu’un à t’aimer à nouveau ? Et toi à aimer » Parce que, malgré tout, il le mérite et la personne qui l’aimera, même si celle-ci venait à être la pire ennemie de Zoya, ne mérite absolument pas de souffrir comme elle a pu souffrir de leur histoire. Sa main se glisse dans la sienne, comme si les rôle s’inversaient et qu’elle cherchaient à être celle qui rassure « Tu le mérites ». Elle est douce, Zoya, chaleureuse et on ne peut plus sincère, son affection pour lui, différente du passé certes, mais qui reste profonde malgré tout, la poussant à avoir de tels mots – si ce n’est même conseils – pour lui. Et doucement alors, elle s’approche de lui, ses bras venant à s’enrouler autour de sa nuque, son visage trouvant sa place au creux de son cou, l’enlaçant avec tendresse – et c’est aussi là une façon de le remercier à nouveau : pour cette soirée, pour cette nuit, pour ses excuses, pour ses mots et pour avoir surtout accepté d’abaisser son armure et de leur permettre de passer chacun à autre chose – surtout pour elle.  

(c) ANAPHORE

Revenir en haut Aller en bas
Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
  
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 3d176ba8243aa6c0b46da26a45ed439e930be35e
POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

RPs EN ATTENTE : back into my feelings, back into your bed (eliya #4) P5kx

Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4lexie #5walkers #4micah #1eliora #14naomi #2vivian #1eliora #17 (au)channing #7

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
DC : /
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t55857-i-can-hear-the-sound-of-breaking-down-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyDim 14 Jan - 19:26


back into my feelings, back into your bed

@Zoya Lewis & Elijah Walker
( FIN FÉVRIER 2023 )



Lâchement, Eli aurait aimé voir l’instant présent se prolonger indéfiniment, et l’exempter du retour inévitable à la réalité qui le guettait impitoyablement. Ce soir, le passé n’avait cessé de se mêler au présent et de conférer à ce dernier une simplicité qui se faisait bien trop rare dans son quotidien. Par la force de leurs souvenirs communs, il avait été projeté des années en arrière, à l’époque où Zoya, avec simplicité et sans artifices, avait contribué à rendre sa vie facile, remplie de moments de bonheur qui avaient balayé la violence des épreuves qu’il avait traversées avant de la rencontrer. Le Walker n’avait rien d’un utopiste, et n’était pas déraisonnable au point de croire qu’il était sain, ou productif, de continuer à s’accrocher à ce moment hors du temps que la photographe lui accordait au creux de ses draps confortables – il n’y lisait aucune promesse, aucun espoir si ce n’est celui de pouvoir apaiser certaines tensions que des années de silence n’avaient été en mesure de soulager. S’il étreignait Zoya exactement de la même façon que celle à laquelle il l’avait habituée lorsqu’ils avaient coutume de partager le même lit et la vie l’un de l’autre, ce n’était nullement parce qu’il avait l’ambition de réitérer ce geste dans un futur plus ou moins proche. La promesse qu’ils s’étaient faite peu avant de succomber à leurs désirs ce soir résonnait avec clarté dans son esprit, et il n’avait nullement l’intention d’y déroger : tout ce qu’ils s’autorisaient ce soir s’arrêterait sitôt qu’il quitterait les lieux, et il n’était pas question de s’aventurer dans quoi que ce soit d’autre. Mais cela n’empêcha pas Eli de vouloir profiter, un peu plus longtemps encore, de ce que Zoya lui avait accordé avec autant d’impulsivité que de sincérité, après avoir passé des mois à le tenir à bout de bras, trop méfiante que pour le laisser se rapprocher suffisamment et risquer de lui faire du mal à nouveau.

Alors, Eli n’était pas pressé de voir cette fenêtre ouverte sur un passé tendre et chaleureux se refermer définitivement. Il avait proposé à Zoya de s’en aller si tel était son désir, mais ne s’était pas fait prier lorsqu’elle lui avait demandé de rester un peu plus longtemps. Il l’avait étreinte avec toute la tendresse qu’il avait autrefois eu l’habitude de lui prodiguer, s’était laissé transporter par son parfum dont il avait un jour connu toutes les nuances. Mais cette parenthèse hors du temps, loin de tous leurs tracas, ne tarda pas à toucher à sa fin – et si Eli n’avait pas vu venir cette dernière, il ne pouvait prétendre s’en étonner pour autant. Il était difficile, sinon impossible, de prétendre renouer avec le passé sans se confronter aux moments plus difficiles que celui-ci avait comporté. Si son histoire avec Zoya n’avait connu rien d’autre que des souvenirs heureux, ils n’en seraient pas là aujourd’hui, après avoir passé des années à vivre comme deux parfaits inconnus. Il était donc logique que la brune ne finisse par évoquer les sujets plus douloureux de leur histoire, et les blessures que l’héritier avait été le seul à infliger, sans en essuyer en retour. En restant fidèle à son objectif, qui était celui de ne plus prendre le risque de voir se briser son cœur, Eli avait pu se targuer d’être ressorti à peu près indemne de la relation qu’il avait fini par percevoir comme une menace à l’indépendance qu’il estimait indispensable à sa propre sécurité ; mais cela s’était fait aux dépens de celle qui s’était surprise à l’aimer de tout son soûl, dont tous les efforts avaient été dirigés des mois durant vers l’objectif de panser les plaies béantes de l’homme dont elle s’était éprise malgré tous les signaux d’alerte qui auraient dû l’effrayer, et qu’il avait anéantie dans le souci de se préserver lui-même d’une peine de cœur hypothétique. Eli était conscient de l’égoïsme qui l’avait habité lorsqu’il avait pris la décision radicale de fermer la porte à Zoya, et prenait, de plus en plus, la mesure de la souffrance qu’il lui avait infligée – et c’est la raison pour laquelle il lui présenta, après des années d’un silence coupable, les excuses qu’il aurait dû formuler bien plus tôt. Sans la quitter du regard, il exprima ses regrets, ses remords et la culpabilité qu’il ressentait de plus belle depuis que leurs chemins s’étaient recroisés. Il parla sans savoir comment elle accueillerait ses propos, si ceux-ci éveilleraient davantage de colère ou d’apaisement, et son cœur se serra à la vue de la larme qu’il vit finalement perler au coin de l’un de ses yeux émeraude. Il rompit le contact physique qu’il avait timidement initié en lui parlant lorsqu’elle se redressa complètement, et hocha doucement la tête lorsqu’elle finit par le remercier. Un petit silence s’installa, qu’il ne se jugea pas légitime de briser – mais que Zoya ne tarda pas à combler elle-même, en lui adressant une nouvelle question, autrement plus délicate que sa prédécesseuse. Les lèvres d’Eli s’entrouvrirent, mais aucun son n’en sortit, alors que son regard se fit soudain plus troublé, comme désarmé par l’interrogation de la Lewis. S’il avait cherché avec prudence les bons mots pour lui rendre justice quelques instants plus tôt, elle l’avait désormais précipité dans une dimension encore plus sensible, et Eli sentit ses pensées se faire assourdissantes alors qu’il tenta désespérément d’y faire régner un peu d’ordre. Tout en se réfugiant un peu plus longtemps dans un silence pensif, il se redressa à son tour pour lui faire face, et vint prudemment chercher sa main et regarda cette dernière alors qu’il entrelaça doucement ses propres doigts aux siens. Il ne retrouva le regard de Zoya que lorsqu’elle reprit la parole, évoquant un autre pan des dégâts occasionnés par la rupture qu’il avait initiée de manière unilatérale. « Zoya, je… », murmura-t-il, sa propre voix chargée d’une émotion irrépressible, avant de refermer la bouche, luttant pour formuler de la meilleure façon la vérité qu’elle avait besoin d’entendre. Il dut se faire violence pour soutenir son regard alors qu’il s’ouvrit à elle avec une vulnérabilité inhabituelle. « Je pense que je ne t’ai pas aimée de la façon dont tu le mérites », murmura-t-il finalement, alors qu’il entama des caresses précautionneuses contre la main qu’il gardait étreinte dans la sienne. « J’avais peur de ce que je ressentais. C’est toujours le cas, d’ailleurs », admit Eli, le ton de sa voix toujours bas, alors que son regard quitta brièvement celui de Zoya dans un accès de timidité, avant de retrouver ses prunelles d’un vert perçant. « Bien sûr que je t’ai aimée. Je n’ai juste pas voulu me l’admettre, parce que j’étais terrifié de ce que ça amènerait. J’ai réprimé tout ce qui m’a semblé trop dangereux – mais je l’ai réprimé à tes dépens, et j’en ai conscience. » S’il ne formula pas une nouvelle série d’excuses à voix haute, son regard se chargea de le faire, alors que sa main serra avec douceur les doigts de Zoya logés entre les siens, avant de les relâcher avec une certaine pudeur.

La brune le prit une nouvelle fois de court en lui témoignant une bienveillance dont il ignorait s’il la méritait, et pourquoi elle la lui offrait alors qu’il venait d’être confronté à tous les dégâts qu’il lui avait occasionnés. Pourtant, Zoya l’enjoignit à redonner une chance au bonheur qu’il se refusait depuis avant leur rencontre, et alla jusqu’à affirmer qu’il le méritait, avant de faire s’unir à nouveau leurs mains fraîchement séparées. Aussitôt, Eli resserra la prise autour de la main qu’elle venait de lui tendre, tandis qu’un sourire sceptique étira doucement ses lèvres pleines. « Je… », balbutia-t-il à nouveau, brusquement désarmé alors qu’il ignorait s’il était en mesure de tenir la promesse qu’elle lui demandait de lui faire, et qui allait directement à l’encontre de toutes les barrières qu’il avait érigées autour de lui depuis des années. « Je n’en suis pas si sûr », répondit-il finalement après avoir gardé le silence face à sa requête, et préféré rebondir sur l’affirmation qu’elle lui avait soufflée avec réassurance. « Les personnes qui m’ont aimé ont fini par le regretter… et moi non plus, il ne me reste pas grand-chose d’autre que des regrets », admit-il alors, avec une sincérité déchirante. Elijah fier et inébranlable n’était plus qu’une ombre lointaine, tandis que son reflet vulnérable et affaibli se tenait face à celle qui pouvait attester de la nocivité dont il était capable par simple égoïsme. Lorsqu’elle s’approcha pour l’étreindre, il ouvrit aussitôt les bras et les referma autour de sa silhouette, et enfouit à son tour le visage dans les mèches brunes qui lui chatouillaient le menton alors que Zoya avait niché le visage au creux de son cou. « Merci, Zoya », murmura-t-il à son oreille – pour sa gentillesse, pour son pardon, pour sa tendresse alors qu’il ne s’était jamais cru digne de la mériter à nouveau un jour. Lorsqu’ils finirent par rompre leur étreinte, Eli recula légèrement pour s’adosser à la tête de lit, et fit un signe de la main à Zoya pour l’inviter à s’approcher, un sourire doux sur les lèvres. « Allez, viens là », proposa-t-il, écartant les jambes sous le drap qui les recouvrait pour lui laisser la place de venir s’adosser contre lui, de la même façon qu’ils l’avaient fait d’innombrables fois à l’époque où tout allait bien.

rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) S16fg64
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) MDGtleV
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) FaiOtwn
back into my feelings, back into your bed (eliya #4) 4GUwOAz
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) EmptyDim 4 Fév - 11:35

back into my feelings, back into your bed ft  @Elijah Walker  #4


Fin février 2023. Replonger dans les souvenirs d’un passé partagé était des plus agréables ce soir et Zoya ne peut le nier. L’insouciance du moment qu’il s'autorise est due à cette complicité retrouvée pour quelques heures, celle avec laquelle ils renouent avec facilité parce qu’ils le souhaitent réciproquement et parce qu’elle était réelle aussi, sincère et vigoureuse et qu’au fond, malgré les années qui se sont écoulées et la rancœur d’un côté et l’égoïsme de l’autre qui sont venus assombrir leur tableau commun, tout cela l’est peut-être moins finalement que ce tout qui a composé leur histoire. C’est avec force qu’ils se sont retrouvés ce soir, avec une plaisance sans pareille et partagée, au-delà d’un simple échange charnel car il y a eu l’avant et l’après de ces retrouvailles physiques. L’avant d’un futur qui aurait pu être le leur et l' après d’un passé qui a été le leur et dont la Lewis a aussi besoin et c’est également par égoïsme qu’elle agit ce soir quand son cœur a encore fait les frais récemment d’une déception sans pareille, où tout ce qui fait la personne qu’elle est, a été remis en cause. Sa fougue, son intensité et son être tout entier semble être problématique aux yeux d’un certain jeune homme pour qui elle ressentait un réel attachement et il n’a fait là qu’éveiller à nouveau de vieilles blessures, créées par ce même homme auprès de qui elle trouve refuge ce soir au creux de ses bras. L’ironie de la situation est tout de même incroyable et prouve que la photographe a besoin de se prouver quelque chose : ce n’est pas elle le problème. Voilà pourquoi elle décide aussi de crever l’abcès, non pas pour foutre en l’air ce moment agréable, mais pour lui permettre de faire la paix avec elle-même. Elle a besoin d’être rassurée, elle a besoin de se dire qu’elle n’a pas fait fausse route et ne s’est pas imaginée toute seule que leur histoire aurait pu être plus. Elle a besoin surtout de se dire que ce n’est pas entièrement de sa faute, bien que consciente de la personne qu’elle est – et l’assumant complètement jusqu’au point de refuser de changer pour plaire à quiconque.

Alors, même si elle s’est perdue quelques heures dans ce futur utopique et cette mélancolie d’une relation définitivement derrière elle, Zoya interroge Elijah sur cette fin abrupte de leur histoire. Les excuses qu’elle reçoit de sa part aident déjà mais elle a aussi besoin d’entendre qu’elle ne s’est pas imaginé les sentiments partagés, surtout ceux du Walker quand elle se souvient très bien de la tendresse de ses gestes et de ce regard qu’il lui portait. C’est d’ailleurs avec facilité que son esprit renoue avec un de ces moments, elle n’a qu’à fermer les yeux quelques secondes pour le visualiser, celui de leurs retrouvailles où elle s’élançait vers lui et qu’il la réceptionnait dans le creux de ses bras avec une telle force, qu’elle pouvait en avoir le souffle coupé. Des gestes qui ne trahissent pas et même si tout cela se passait dans un silence le plus total, ils étaient suffisants pour lui faire comprendre la place qu’elle occupait dans sa vie à cet instant précis et cette soupape qu’elle était pour lui. Combien de fois se sont-t-ils contentés silencieusement de se perdre dans les iris de l’un et de l’autre, elle assise à califourchon sur ses genoux, ses doigts démêlant ses mèches bouclés, lui, laissant ses mains chaudes caresser sa peau nue après qu’ils aient fait l’amour ? Et comment pourrait-t-elle oublier ce moment où Elijah lui-même, l’a invité au restaurant pour lui faire la demande d’être plus qu’une simple amante, à ses côtés ? Des instants comme ceux-là, elle pourrait en citer d’autres s’il venait à lui dire qu’il n’a jamais été amoureux d’elle, même si elle espère ne pas avoir à le faire car il est certain qu’elle ne pourrait pas les évoquer sans s’emporter, déçue que tout cela n’ait finalement rien signifié à ses yeux. « Zoya, je… » Son cœur manque un battement quand elle a l’impression que les prochains mots qui vont sortir d’entre ses lèvres ne sont pas ceux qu’elle attend, surtout parce qu’il a cette façon de renouer le contact avec elle, comme s’il voulait les faire passer avec douceur pour limiter les dégâts – et ne pas éveiller la tornade Zoya qui pourrait mettre fin définitivement à cet apaisement entre eux. « Je pense que je ne t’ai pas aimée de la façon dont tu le mérites » Son regard, initialement porté sur leurs doigts entremêlés, se lève doucement pour retrouver ses prunelles azurées « J’avais peur de ce que je ressentais. C’est toujours le cas, d’ailleurs » Peu à peu, son palpitant retrouve son rythme, s’accélère même un peu plus que la normale parce que, même s’il le confesse avec difficulté et maladresse, Zoya comprend où il veut en venir – et c’est tout ce dont elle a besoin d’entendre  « Bien sûr que je t’ai aimée. Je n’ai juste pas voulu me l’admettre, parce que j’étais terrifié de ce que ça amènerait. J’ai réprimé tout ce qui m’a semblé trop dangereux – mais je l’ai réprimé à tes dépens, et j’en ai conscience. » Il l’a aimé. C’est tout ce qu’elle retient, faisant abstraction du reste et l’émotion s’empare à nouveau d’elle alors que ses yeux s’humidifient. Bien sûr qu’elle regrette ce risque qu’il n’a pas pris pour eux deux, pour cet amour partagé et pour elle, aimerait sûrement lui dire qu’il a été stupide mais elle ne le fait pas parce qu’elle n’est plus dans la rancœur désormais. Celle-ci s’évapore après tant d’années qu’elle était installée et finalement, Zoya se contente de ces quelques mots, alors que ses doigts viennent caresser avec tendresse la joue d’Elijah « Je ne t’en veux plus ». Une manière de définitivement enterrer la hache de guerre entre eux et de permettre à Elijah aussi de retrouver une certaine paix intérieure quant à leur histoire, là où lui vient de le faire en lui avouant l’avoir aimé. Même si ses larmes perlent en continue sur ses joues, ce sourire qu’elle lui offre est des plus sincères et des plus affectueux alors qu’ils mettent là ce point final qui manquait à leur relation, de la plus propre des façons.

Et parce qu’elle a saisi cette peur paralysante de l’engagement qui était la sienne, et parce qu’elle sait d’où elle vient aussi – Elijah lui en avait parlé parce qu’elle était la raison de sa descente aux enfers – c’est avec une réelle sincérité et avec toute sa bienveillance qu’elle lui demande de lui faire la promesse de s’autoriser à être heureux. « Je… (…) Je n’en suis pas si sûr » Cette réponse l’attriste parce que cette peur qui s’est immiscée en lui le renferme dans cette carapace qui, pourtant ce soir, n’est plus. Elle le retrouve dans toute cette vulnérabilité qui peut être la sienne et elle trouve dommageable que rare sont ceux à connaitre ce côté-là d’Elijah Walker. « Les personnes qui m’ont aimé ont fini par le regretter… et moi non plus, il ne me reste pas grand-chose d’autre que des regrets » « Je ne regrette pas de t’avoir aimé, Eli’ » qu’elle réagit aussitôt, l’obligeant à la regarder en cherchant à capter son regard, alors qu’elle appuie chacun des mots qu’elle prononce. Il sait, Elijah que Zoya n’est pas celle qui mentira pour faire plaisir et qu’elle est sincère dans sa démarche et pour preuve, elle scelle ses dires d’une étreinte réconfortante. « Merci, Zoya » Elle pourrait lui réciproquer les mots parce qu’il a fait preuve de courage et de sincérité à son égard ce soir, parce qu’il lui a permis aussi de panser quelque peu certaines blessures et parce qu’il lui redonne là une confiance quelque peu ébranlée. « Allez, viens là » Elle ne se fait pas prier quand il l’invite à retrouver sa place dans le creux de ses bras, Zoya s’exécutant et se fondant à son contact. Sa tête vient reposer en arrière sur son épaule alors qu’il l’englobe de ses bras et qu’elle positionne les siens par-dessus pour davantage encore savourer ces derniers instants partagés. La sensation d’apaisement est immense, reposante au point que la brune finit par céder aux bras de Morphée quelques minutes plus tard, demandant à Elijah de rester jusqu’au lendemain matin avec elle. Et lorsqu’il quitte son lit ce même lendemain, Zoya le stoppe une dernière fois en l’attrapant par la main, se mettant à genoux sur le lit pour être à sa hauteur et échanger un dernier baiser avec le Elijah qu’elle a aimé et lui dire adieu définitivement.

(c) ANAPHORE

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty
Message(#)back into my feelings, back into your bed (eliya #4) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

back into my feelings, back into your bed (eliya #4)