ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ takes one to know one « you're a bandit like me, eyes full of stars, hustling for the good life, never thought i'd meet you here, it could be love, we could be the way forward and i know i'll pay for it »
C’est son ancienne université qui l’a contactée. Une petite exposition temporaire a été montée pour mettre en avant les alumni de la fac dans le département des arts, et Madison a d’abord cru que tous les anciens élèves étaient plus ou moins conviés - ils n’ont pas tous continué dans des voies artistiques, ce n’est definitivement pas des métiers faciles, surtout lorsqu’on l’on a pas un grand frère pour aider à payer le loyer quand ils y a des mois de creux. Mais en buvant un verre avec Thomas, un ami qu’elle a rencontré lorsqu’elle était étudiante et qui est lui-même peintre, Madison a évoqué l’exposition et réalisé qu’il n’en a pas entendu parler. Elsa, une amie photographe qui a été à la même université, n’est pas non plus au courant. De fil en aiguille, Madison a réalisé que les alumni ont été triés et selectionnés, que l’université souhaite mettre en avant ceux qui ont “réussis”. Et en effet, certains alumni sont des artistes reconnus, vraiment reconnus, ce qui interroge Madison sur ce qu’elle fait dans cette sélection. Oui, elle expose dans une bonne galerie de Sydney, elle a décroché des bonnes opportunités avec quelques magazines plus ou moins prestigieux, mais elle est loin d’être une excellente photographe. Peut-être que les photos qu’elle a prises de Jo Carter, la dernière gagnante de x-factor, ont ajouté un petit coup de projecteur sur elle et que c’est ainsi que l’université s’est décidé à la sélectionner ?
Pourtant, la directrice du département des arts n’a pas demandé les photos de Jo Carter, mais celles sur les espaces liminaux. Plusieurs photos sont désormais exposées dans une exposition qui réunit 25 anciens alumni, et Madison est présentée par un petit texte qui précède ses oeuvres :
“Madison Kwanteen est diplomée de l’université de Brisbane d’un double master en lettres modernes et en art plastiques, avec une spécialisation en photographie. Son travail a été exposé dans plusieurs galeries et peut être trouvé en feuilletant des magazines tels que Dazed et National Geographic Privilégiant la photographie à l’argentique, Madison explore différents thèmes dans ses clichés, de la jeunesse australienne aux paysages urbains, en passant par la suffocation, un sujet sur lequel elle a travaillé pour son mémoire de fin d’étude. Ses photos sont reconnaissables par leur atmosphère mystérieuse, presque lugubre, hors du temps. “Les photos de Madison semblent toutes renfermer un secret que le spectateur, à la fois hypnotisé et oppressé, ne peut s’empêcher de chercher”, explique Elsa Jones, son ancienne professeure. Madison travaille actuellement sur deux projets : “the sun sets longer where i am from” une exploration sur les banlieues de Brisbane actuellement exposées à Toowong, et “caught in between” qui capture les espaces liminaux et que l’université de Brisbane a choisi pour son exposition.”
A côté de ce texte, plusieurs photographies sont accrochées sur un mur bleu clair. ( 1 2 3 4 ) Toujours persuadée de ne pas mériter une place dans cette exposition, Madison a tout de même senti son coeur se serrer de fierté quand elle les a vu pour la première fois, et quand elle a vu Archie, son grand frère, les regarder lors du vernissage de l’exposition, et l’a complimentée avec un ton sincèrement impressionné. Ses parents, eux, doivent venir samedi prochain.
Mais cet après-midi, c’est une invitée très spéciale qui a tenu à venir, et qui arrive à la hauteur de Madison, son grand sourire qui illumine toute l’exposition, les rayons de soleil qui filtrent à travers fenêtres bien pâles en comparaisons.
« Max ! », s’exclame Madison. Elle la prend brièvement dans les bras pour lui dire bonjour, un éclat de son parfum se coinçant dans ses narines. Elle sent une douce chaleur dans sa gorge et qui monte à ses joues. « Ohlala, j’ai vraiment bien fait de te montrer cette friperie, parce que cette robe, mais qu’est-ce qu’elle te va bien ! », fait-elle en pointant la tenue que porte Max et qu’elle a achetée alors que les deux jeunes filles se baladaient ensemble le week-end dernier. Madison réalise d’ailleurs qu’elle a vu Max tous les week-ends du dernier mois. Lorsqu’elle l’a rencontrée il y a deux mois, elles ont commencé à se voir en soirée par l’intermédiaire d’Oliver, s’invitant aux soirées l’une de l’autre, mais ces dernières semaines, elles commencent à se voir seulement toutes les deux. « Merci d’être venue, ça me touche trop. » Madison se sent nerveuse, parce qu’elle déteste être le centre de l’attention, qu’elle n’aime pas voir les gens regarder ses photos parce qu’elle a toujours peur d’y lire de la déception, et parce que, très spécifiquement, Max a le don de la remarquer, l’observer, la mettre en avant, la faire se sentir perçue et que Madison, en plus de tout, a envie de l’impressionner elle, plus que les autres. C’est parce que c’est une nouvelle amie, se dit Madison, on veut toujours un peu plus se faire remarquer par les gens qu’on a rencontré récemment. « Il faudra que je te montre le reste de l’expo, y a des oeuvres incroyables. Mais, euh, ça c’est mes photos… », bafouille Madison en faisant un geste vers la dizaine de photographies aux murs.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
- Pour être tout à fait honnête , je ne suis pas une fan de photographies. En réalité , je n'y connais rien du tout , si ce n'est des clichés extrêmement connu que l'on peut trouver sur google images , notamment en lien avec le journalisme. Les photos de guerre , les enfants qui meurent de faim...J'avais dû étudier ce thème au lycée , et les images me sont restées en tête. Mais , je ne connais guère plus. Les techniques utilisées , les balances de couleurs , les émotions capturées...En général , tout cela m'est étranger. Bien que je m'arrête plus aisément sur une photographie que sur un tableau , j'en suis rarement touchée en plein coeur , pas une consommatrice. Si je peux facilement lâcher une larme en écoutant une symphonie , cela ne m'est jamais arrivé face à un cliché , ou peinture.
Néanmoins , ces derniers temps , j'ai appris un peu plus de choses au sujet de cet art , grâce à Madi. J'ai eu envie de comprendre un peu mieux cette passion qui l'anime. Comprendre pourquoi elle aime tellement ça. Puis , si je m'intéresse à ses goûts , qu'on passe du temps ensemble , forcément le sujet de nos passions est venu rapidement sur le tapis. Quand elle m'a parlé de cette exposition , c'était une évidence : il fallait que je vienne. Je ne pouvais pas passer à côté de la possibilité de découvrir ce qu'elle photographiait exactement. Ne dit-on pas que l'art réflète l'âme ? Malgré moi , je ne l'avouerai pas facilement , mais je suis curieuse de savoir ce que la jeune femme a dans le coeur , curieuse d'en apprendre davantage sur elle.
C'est peut-être un peu ironique quand on sait combien je rechigne à l'inviter à une représentation du conservatoire. Déjà qu'il y en a peu où je participe , j'ai volontairement ômis de lui en parler. La pensée de jouer devant elle m'effraie, sans que je n'arrive à mettre le doigt sur le pourquoi. Ce n'est pas tant étonnant dans le sens où j'ai toujours été paralysé par le trac lors de mes auditions. Je ne veux pas risquer l'humiliation devant Madison même si ça peut sembler ridicule.
Lorsque j'arrive à l'exposition , je cherche immédiatement mon amie. Je ne vois pas l'intérêt de commencer à observer les clichés toute seule , j'ai besoin de la meilleure guide qui soit , après tout.
"Ehhh ma belle !" , je lui rend son étreinte avec plaisir. Tout semble toujours si facile et naturel avec elle. "Oh tu trouves ? Fin oui bien sûr que tu as été de bon conseil , mais je ne pensais pas que tu l'apprécierai autant sur moi . J'ai bien choisi ma tenue du jour , alors !" , je réplique avec un petit clin d'oeil , ravie de voir que ma présence compte à ses yeux. Je ne pensais pas lui faire autant plaisir par ma simple présence , et cela me touche aussi. "Oh , mais c'est normal ! Je n'allais pas refuser ton invitation quand même ! J'suis assez curieuse de découvrir tes photos. Même si je risque de ne pas y comprendre grand chose....Désoléé si je parais un peu bête." , sentant sa gêne lorsqu'elle me montre ses clichés , je passe un bras autour de ses épaules , avant de me diriger avec elle , vers l'endroit indiqué. "T'en fais pas , ce sont les tiennes que je veux voir en priorité."
Non que je ne souhaite pas voir le reste de l'exposition , si je suis venue , autant en découvrir le maximum. Néanmoins , n'étant pas une grande adepte de cet art , c'est forcément les oeuvres de Madi qui attirent mon attention. J'ai lu la petite description pour comprendre de quoi il en retournait. Madi ne prend donc pas de jolies fleurs en photos , c'est beaucoup plus...précis ? Quelque chose de plus profond.
"Y'a pas beaucoup de gens sur tes photos dis donc." , commentaires un peu idiot mais c'est la première chose qui me vient à l'esprit. "Je ne saurai pas trop dire pourquoi mais j'aime particulièrement la troisième. La lumière des panneaux qui se reflètent dans la neige , peut-être ? J'aime l'astmosphère." , je retourne mes yeux vers mon amie , un sourire innocent sur les lèvres. "Pourquoi tu t'es tourné vers les...Attend je sais plus le nom...Les espaces liminaux ?"
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ takes one to know one « you're a bandit like me, eyes full of stars, hustling for the good life, never thought i'd meet you here, it could be love, we could be the way forward and i know i'll pay for it »
Dans un quotidien où tout lui paraît difficile, ou chaque relation ou conversation créent en Madison une montée d’angoisse et de question, il y a quelque chose d’extrêmement simple avec Maxine qui la surprend mais dont elle ne se lasse pas. "Ehhh ma belle !" Max est le genre de personnes qui peut appeler les autres “ma belle”, Madison, elle, aurait l’air stupide à donner ce genre de petits surnoms. Mais Max est avenante, solaire, le genre de personnes qu’on aimerait qui continuent de nous regarder, nous porter de l’affection, à coup d’étreintes, de surnoms. Madison en profite pour complimenter son amie, qui comme toujours ne semble pas réaliser à quel point elle est charmante. "Oh tu trouves ? Fin oui bien sûr que tu as été de bon conseil , mais je ne pensais pas que tu l'apprécierai autant sur moi . J'ai bien choisi ma tenue du jour , alors !" Elle envoie un clin d’oeil à Madison, qui sent ses joues rosirent de plaisir. Si elle ne connaissait pas Max, elle penserait peut-être que c’est le genre de filles qui charme tout le monde pour plaire. Mais il y a quelque chose de naturel chez Max, à l’inverse du calcul, elle est simplement charismatique. Madison aimerait être comme Maxine, évidemment, puisqu’elle a grandi dans l’ombre d’Archie et Saddie, son frère et sa soeur, et de leurs personnalités assurées. Sa timidité est un défaut, elle le sait. Heureusement qu’avec Maxine, celle-ci semble disparaître. "Oh , mais c'est normal ! Je n'allais pas refuser ton invitation quand même ! J'suis assez curieuse de découvrir tes photos. Même si je risque de ne pas y comprendre grand chose....Désoléé si je parais un peu bête." Madison agite ses mains pour chasser ce que dit son amie : « Mais non, voyons, et puis il n’y a pas à comprendre, juste à… Regarder. Et… » Elle hésite, à peur d’avoir l’air stupide alors qu’elle vient de dire à Maxine de ne pas sentir bête, comble de l’ironie : « Et à ressentir, peut-être ? En tout cas c’est ce que j’aime dans l’art », bredouille-t-elle, pas très assurée. Elle se racle la gorge : « Et puis dis toi que quand tu me joueras un morceau au violoncelle, il y a encore moins de chance que j’y connaisse quelque chose ! » Une façon délicate de rappeler à son amie qu’elle a hâte de l’entendre jouer, même si elle devine que Maxine est étrangement pudique et timide quand il s’agite de jouer devant les autres. Elle se demande si c’est pour ça qu’elle est professeure, et non joueuse professionnelle, mais elle n’a jamais osé lui demander.
"T'en fais pas , ce sont les tiennes que je veux voir en priorité." Explique Maxine avec un sourire. Elle lit la petite description qui accompagne et Madison sent ses joues rougirent à nouveau, inquiète que son amie trouve le tout snob, un peu bête. Elle se rend compte qu’elle a vraiment envie que Maxine aime ses photos, d’une façon qu’elle a du mal à expliquer. Evidemment, être photographe, c’est s’exposer à l’avis des autres, et évidemment que Madison a envie que les gens aiment ce qu’elle fait. Après tout elle a toujours envie qu’on aime ce qu’elle fait, qui elle est, ce qu’elle dit. C’est ainsi qu’elle a été éduquée, une people pleaser compulsive. Mais avec Maxine, c’est un peu différent. Elle a l’impression - idiote, peut-être, elle ne sait pas - que Maxine la cerne mieux que la plupart des gens. Dès lors, les enjeux sont différents, et l’avis de Maxine sur les photos beaucoup plus important, lourd de sens. Madison regarde Maxine regarder ses photos, retenant sa respiration. "Y'a pas beaucoup de gens sur tes photos dis donc." Le commentaire est si sincère qu’il prend Madison de court, et elle a un petit rire. « Pas sur cette série non. J’en ai une autre en cours sur la jeunesse dans les banlieues résidentielles de Brisbane, y a plus de gens. Même si oui, les portraits, ce n’est pas trop ma spécialité », explique-t-elle avec un petit sourire. Ne parlons même pas des auto-portraits… Comme la plupart des jeunes de son âge, Madison prend des selfies dans le miroir de sa salle de bain, ou se prend en photo en train de faire la grimace pour faire rire Albane par texto. "Je ne saurai pas trop dire pourquoi mais j'aime particulièrement la troisième. La lumière des panneaux qui se reflètent dans la neige , peut-être ? J'aime l'astmosphère." Madison sent son coeur qui palpite de plaisir. Elle aime beaucoup la troisième photo, elle aussi, c’est une de celle dont elle est la plus… Fière ? Elle utilise rarement ce mot, ne connaît pas bien cette émotion. Elle est contente d’elle, peut-être ? "Pourquoi tu t'es tourné vers les...Attend je sais plus le nom...Les espaces liminaux ?" Ah, la fameuse question. Une nouvelle fois, Madison se sent troublée, parce qu’elle veut être sincère avec Maxine, mais qu’elle ne sait elle-même pas exactement par où commencer. Elle aimerait répondre que les sujets de ses photos lui viennent naturellement, mais cela ne serait pas exactement la réalité. Elle a toujours aimé les symboles, les concepts, les significations plus ou moins cachées. Elle sait qu’elle se livre dans ses photos d’une façon qu’elle ne peut pas faire dans sa vie quotidienne. Alors Madison passe une main dans ses cheveux, nerveusement, mord sa lèvre intérieure, et répond : « Peut-être parce que c’est des endroits où il n’y pas beaucoup de gens, justement ? » Plaisante-t-elle en référence à ce qu’a dit Max, avant de se reprendre, plus sérieuse : « Je… Je trouve ça intéressant, cette notion d’entre-deux, les endroits de passages où l’on ne reste pas. Les parkings, les couloirs, les allées de centre commerciaux, les escaliers… J’ai l’impression qu’on fréquente tous ces endroits, qu’ils sont familiers, presque nostalgiques, mais… Qu’il y a quelque chose de triste qui m’intrigue. Je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être parce que c’est des endroits où personne ne peut rester, et que c’est un peu triste comme idée ? », avoue-t-elle. « J’aimais bien l’idée de prendre en photos les endroits auxquels on ne fait pas attention. » Elle ne sait pas vraiment si elle a réussi à les sublimer, ses photos sont plus sombres que jolies, mais ça a toujours été sa pate artistique. « Et puis, je… Je crois que j’ai toujours bien aimé ces endroits, parce que… Argh, je vais dire un truc stupide et faussement profond mais, euh, je trouve que c’est parfois plus facile d’exister dans des endroits où rien n’existe de façon permanente, où l’on ne fait que passer, je sais pas si ça a du sens ce que je raconte, mais… » Elle baisse les yeux, gênée. C’est rare qu’elle soit si honnête, elle et sa timidité maladive.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
- Avec Mads , je ne joue aucun jeu. Je n'ai pas l'impression de ne pas être à ma place , ou de juste amuser la galerie , sensation que j'ai souvent avec des collègues , même avec mon petit ami. Sentiment guère agréable.
Avec la photographe , tout a toujours coulé de source , sans que je n'y trouve une explication censée. Je n'essaie plus d'en trouver , mais simplement de vivre l'instant. Je n'ai pas eu beaucoup d'amis dans ma vie , la seule dont je fus réellement proche...eh bien , on perdu contact depuis des années. Mads est une exception dans le flot tourmenté de ma vie , et je veux apprendre à mieux la comprendre , même si pour cela je dois lui montrer que je ne connais rien dans la phtoographie , ou dans ce que les gens veulent représenter.
Qui sait , je passe peut-être complètement à côté de ce que je suis censé voir et comprendre ? Les métaphores , ça n'a jamais été franchement mon truc , au contraire. Je préfère le vrai , le concret , ce qui saute aux yeux. La facilité ? Je n'irai pas jusqu'à là , bien que ce soit sûrement l'impression donnée.
"Et à ressentir, peut-être ? En tout cas c’est ce que j’aime dans l’art » , je souris un peu plus à la jeune femme à ses mots , acquiescant doucement. « Et puis dis toi que quand tu me joueras un morceau au violoncelle, il y a encore moins de chance que j’y connaisse quelque chose !"[/i] , je me mords l'intérieur de ma bouche , tentant de masquer ma gêne. Y'a de quoi être gênée quand votre amie se livre complètement en vous, montrant sa passion , et que vous essayer d'échapper systématiquement à rendre la pareille. "C'est aussi ce que j'aime dans la musique. Le ressenti. Le fait de pouvoir vivre des émotions juste en fermant les yeux , de se laisser transporter..." , je lâche un petit rire , lui donnant une tape sur l'épaule. "Mais , t'en fais pas , je garde les yeux ouverts pour tes photographies !" , ce serait dommage de rater cela. Je me promet toutefois intérieurement de me programmer une date pour jouer devant Madison. Histoire d'être devant le fait accompli , d'être obligée. Reste à espérer que je ne me mette pas à paniquer comme à chacune de mes auditions râtées...
J'ai envi d'aimer ce que fait Mads. Et , je ne suis pas déçue. Ses photos , bien que venant d'un concept disons particulier , prennent aux tripes. Contrairement à ce dont j'avais peur , ses clichés m'évoquent quelque chose.
Il y a une sensation qui reste , agréable , ou malaisante , selon les images. Je ne reste pas juste plantée devant comme une idiote , en tentant de trouver un moyen de m'échapper. Je lâche toutefois la petite remarque concernant l'étrange manque de gens sur les photos.
« Pas sur cette série non. J’en ai une autre en cours sur la jeunesse dans les banlieues résidentielles de Brisbane, y a plus de gens. Même si oui, les portraits, ce n’est pas trop ma spécialité » , j'écoute ses explications avant de demander des précisions : "Ce n'est pas ta spécialité...Parce que ça ne t'inspires pas ?
Au fur et à mesure que je découvre les espaces liminaux , je suis bien obligée de demander à Mads pourquoi elle a voulu se lancer dans ce concept-là. Le fait est que c'est quelque chose de tellement précis , que ça ne peut pas être un hasard à mes yeux. Comme moi , je n'ai pas choisi le violoncelle , au pif , la première fois que j'ai traîné mes parents dans un magasin de musique.
Je n'interrompt pas l'artiste quand elle m'explique ses idées , consciente qu'elle a besoin de s'exprimer , et je ne veux pas lui retirer ça. Beaucoup de choses ressortent de ses paroles , et...Je m'en sens un peu troublée , même. Inquiète ? Je ne sais pas. Etrange sensation que j'aurai dû mal à décrire.
"J'aurai pas pensé que l'idée de ne pas pouvoir rester dans un parking serait triste mais...Non que je dise que c'est bête hein ! , j'ajoute précipitament , n'ayant nulle volonté de déclarer ses réflexions peu intéréssantes , alors que c'est tout le contraire. "J'avais pas vu les choses comme ça. Pour moi , c'est plutôt le genre d'endroit où...où je ne veux pas rester justement. L'absence de monde , ça a plutôt tendance à être angoissant pour moi. Mais...bizzarement , ce n'est pas ce que je ressens en regardant tes photos. Je les aime beaucoup." , je lui prends la main pour la serrer doucement. "Ce que tu dis n'est en rien stupide et certainement pas faussement profond...Arrête de te dévaloriser." , je laisse quelques secondes pour que ses mots rentrent dans son petit crâne. "Ca compte pour moi t'sais...que tu me parles de tout ça...Je te remercie de me l'avoir dit." , pas besoin d'être un expert pour voir que cela lui a coûté de se confier au sujet de tout cela. "Dis-moi ma belle...Tu voulais dire que...Fin je me trompe peut-être mais...que c'est dans ce genre de cadres que tu te sens le plus exister ?" , j'hésite un peu avant de poursuivre : "C'est ce que tu ressens ? L'impression de ne pas exister ?" , au moment où je le dis , je comprends que c'est vachement intruisif comme question. "Désolée. t'es pas obligée de répondre."
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ takes one to know one « you're a bandit like me, eyes full of stars, hustling for the good life, never thought i'd meet you here, it could be love, we could be the way forward and i know i'll pay for it »
"C'est aussi ce que j'aime dans la musique. Le ressenti. Le fait de pouvoir vivre des émotions juste en fermant les yeux , de se laisser transporter..." Madison hoche la tête. Dès qu’elle a rencontré Maxine, elles ont très vite accroché autour de leur intérêt pour l’art, la créativité ; c’est quelque chose que la famille de Madison n’a jamais vraiment compris chez elle et elle se sent toujours soulagée d’être en compagnie de personnes pour qui ces domaines là sont importants. C’est même pour ça, au début, que Madison s’est bien entendu avec Olivier : c’est un danseur pour qui l’expression artistique est une nécessité, une passion. Elle a pensé que cela ferait d’eux un couple qui se comprend, se complète. Elle n’ose pas trop regarder la réalité en face, aujourd’hui. "Mais , t'en fais pas , je garde les yeux ouverts pour tes photographies !" Elles rient ensemble, de ce rire qu’ont les amies qu’un rien n’amuse. Madison aime ça aussi, chez Maxine, le fait de simplement s’amuser. Madison et sa timidité maladive n’ont pas l’habitude de rire si facilement avec les autres.
Elles discutent de portaits, et Maxine demande, curieuse : "Ce n'est pas ta spécialité...Parce que ça ne t'inspires pas ? Elle a toujours de bonnes questions, elle s’intéresse à Madison d’une façon si sincère que Madi ne sait pas toujours comment y répondre. Elle n’a pas l’habitude de livrer le fond de sa pensée ainsi, encore moins sobre. Elle mordille l’intérieur de sa joue, remet sa mèche de cheveux derrière ses oreilles, pour gagner du temps : « Hmm… Parfois, si. Mais généralement, je n’aime pas les choses trop statiques, trop posées. Je préfère essayer de capturer un petit bout de vie plutôt que de le mettre en scène. Même si toutes les photos sont des mises en scène, en soi… » Le simple fait de choisir quoi prendre en photo, l’éclairage, les retouches, tout ça fait parti d’une mise en scène pour raconter une histoire, peu importe à quel point les photos ont l’air naturelles.
Madison sent qu’elle se détend un peu, bien que Max reste devant les photos et continuent de les observer ; elle est bienveillante, curieuse, d’une façon qui met à l’aise. On a envie de tout lui dire se dit Madison, comme souvent lorsqu’elle est en compagnie de son amie. "J'aurai pas pensé que l'idée de ne pas pouvoir rester dans un parking serait triste mais...Non que je dise que c'est bête hein ! J'avais pas vu les choses comme ça. Pour moi , c'est plutôt le genre d'endroit où...où je ne veux pas rester justement. L'absence de monde , ça a plutôt tendance à être angoissant pour moi. Mais...bizzarement , ce n'est pas ce que je ressens en regardant tes photos. Je les aime beaucoup." Max prend la main de Madison et la serre doucement, un geste rempli de tendresse qui fait monter le rouge aux joues. « Y a un truc de solitaire dans ces endroits que les gens fuient, je crois que c’est pour ça aussi qu’ils m’intéressent. » Madison hausse les épaules, comme pour balayer ce qu’elle vient de dire. Elle se sent un peu gênée, comme toujours lorsqu’elle parle de son processus artistique et qu’elle a peur d’avoir l’air trop snob, trop sérieuse. "Ce que tu dis n'est en rien stupide et certainement pas faussement profond...Arrête de te dévaloriser." Ah, Maxine et sa patiente infinie pour les insécurités de Madison. Elle dit ça avec une telle douceur, une telle sincérité, que Madison est obligée de baisser les yeux, comme percée à jour. "Ca compte pour moi t'sais...que tu me parles de tout ça...Je te remercie de me l'avoir dit." Madison rougit à nouveau, contente d’avoir fait plaisir à Maxine. « T’as un truc qui fait que c’est difficile de ne pas te dire la vérité, on te l’a déjà dit ? » Répond Madison, sincère. Max a quelque chose de réconfortant qui fait dégringoler les secrets entre les lèvres.
"Dis-moi ma belle...Tu voulais dire que...Fin je me trompe peut-être mais...que c'est dans ce genre de cadres que tu te sens le plus exister ? C'est ce que tu ressens ? L'impression de ne pas exister ?" Une nouvelle fois, les mots de Max transpercent, voient juste, et Madi rougit. "Désolée. t'es pas obligée de répondre." Madison secoue la tête, pour chasser la gêne de son amie. Elle apprécie qu’elle s’inquiète toujours d’aller trop loin de la mettre mal à l’aise. « C’est… C’est, euh, c’est vrai que j’ai du mal à me sentir présente. J’ai plutôt l’impression d’observer le monde plutôt que d’y participer, parfois, tu vois ? » Elle sourit de sa confession : « C’est peut-être pas pour rien que je suis photographe. » Elle cherche ses mots, continue. « Parce que je préfère observer qu’être observée. C’est drôle, dans ma famille, tout le monde est charismatique, sociale, mais moi, dès qu’on me regarde trop longtemps, je bredouille, je rougis… Je sais pas, j’ai dû rater le gène. » Elle plaisante, pour alléger un peu la conversation, avant de se tourner vers son amie : « Toi, c’est où, ou quand, que tu te sens le plus exister ? »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
- Si j'aime observer Mads , j'évite de le faire trop insistement surtout après avoir posé une question. Je vois à ses gestes , à sa posture , qu'elle n'est pas forcément à l'aise de répondre à toutes mes interrogations. C'est légitime. Et , je ne l'a forcerai pas à me répondre du reste , si elle ne veut pas s'en ouvrir ce n'est pas grave...Bien sûr , je veux apprendre à mieux la connaître , pouvoir la discerner davantage , mais je ne la brusquerai pas. Je ne veux pas risquer de la braquer , de perdre tout ce que nous avons construits.
« Hmm… Parfois, si. Mais généralement, je n’aime pas les choses trop statiques, trop posées. Je préfère essayer de capturer un petit bout de vie plutôt que de le mettre en scène. Même si toutes les photos sont des mises en scène, en soi… » , je lui offre un grand sourire avant de répliquer : "Je pense que je saisis. En fait , tu aimes l'authenticité des choses , tout simplement."
Le vrai , le concret. Ca me parle , même si je ne suis pas une experte pour comprendre quelles photos sont mises en scènes , et celles qui ne le sont pas (ouais pour le coup je peux être naïve , et facilement me faire avoir par un montage). Je regarde le reste de l'exposition avec intention , lâchant mes quelques remarques au fur et à mesure. « Y a un truc de solitaire dans ces endroits que les gens fuient, je crois que c’est pour ça aussi qu’ils m’intéressent. » , je ris un peu sans méchanceté aucune , serrant sa main avec douceur. "C'est normal. T'es pas comme que les autres , ma belle." , que je dis tout naturellement , avec un clin d'oeil , continuant mon observation , mes questions. « T’as un truc qui fait que c’est difficile de ne pas te dire la vérité, on te l’a déjà dit ? » , je la regarde droit dans les yeux , petit sourire en coin , bien que sa remarque me fasse curieusement rougir pour le coup. "Euh...Tu veux parler de mon charme indéniable ? Détecteur de mensonges portatif..."
Je lui en pose peut-être trop des questions d'ailleurs ? J'en fait trop ? J'espère pas. Pour ça que je lui dis qu'elle n'est pas obligée de répondre. Même si pour le coup , au fond de moi je veux qu'elle me réponde. Parce que je m'inquiète. Ne pas se sentir existé...Jusqu'où ça peut le mener , ce genre de pensées ? Je n'aime pas qu'elle se dévalorise. Ca me fait de la peine. Madison , c'est le genre de personne que je veux juste rassurer , et serrer dans mes bras jusqu'à ce qu'elle aille mieux. Elle rougit mon amie. Et , je viens poser une main sur son épaule , avec tendresse , comme pour lui dire que tout va bien , je suis là pour l'élever , pas la détruire. « C’est… C’est, euh, c’est vrai que j’ai du mal à me sentir présente. J’ai plutôt l’impression d’observer le monde plutôt que d’y participer, parfois, tu vois ? » , j'acquiesce doucement. "Parce que tu n'oses pas toujours te jeter dans le vide pour participer , peut-être." , je réponds avec douceur. « C’est peut-être pas pour rien que je suis photographe...Parce que je préfère observer qu’être observée. C’est drôle, dans ma famille, tout le monde est charismatique, sociale, mais moi, dès qu’on me regarde trop longtemps, je bredouille, je rougis… Je sais pas, j’ai dû rater le gène. » ses mots me font sincèrement mal au coeur. Y'a quelque chose...toujours cette même impression de pas être assez bien qui ressort de ses paroles. Je peux le comprendre dans une certaine mesure de part la déception que m'a apporté mes échecs successifs en musique , qui a brisé ma confiance pendant longtemps mais...c'est bien différent pour mon amie.
"Oh Mads..." , je souffle avant de venir la prendre dans mes bras , et de la garder un petit temps contre moi. "C'est pas grave si tu préfère observer , tu sais ? C'est pas grave si tu es timide. Mais , tu n'as rien râter du tout. Tu es charismatique quand tu parles de tes photos , passionnante à écouter. T'es adorable. T'es parfaite comme tu es , rentre toi ça dans le crâne." , que je finis en venant embrasser son front dans un geste amical. « Toi, c’est où, ou quand, que tu te sens le plus exister ? » , évidemment faut qu'elle me retourne la question , la maligne ! "Hum. C'est une bonne question , je te l'accorde." , je regarde les quelques autres photos de l'exposition en réfléchissant. "Je dirai que c'est quand je peux être moi-même avec mes proches , comme avec toi par exemple. Souvent j'ai l'impression qu'on ne me voit que comme la bonne pote avec qui on peut juste déconner tu vois ? J'ai pas ce sentiment avec toi. Je me sens moi-même , exister..." , en parlant de ce sentiment , je pense à mon amie d'enfance Sunny , avec qui j'ai perdu contact malgré une excellente entente. "Sinon...ô surprise , c'est quand je joue. Seule. Ou alors quand je vois mes elèvs progresser. J'ai cette sensation d'apporter du bonheur aux autres , et ça me comble."
[hrp= désolée de l'attente !]
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1071 POINTS : 520
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ takes one to know one « you're a bandit like me, eyes full of stars, hustling for the good life, never thought i'd meet you here, it could be love, we could be the way forward and i know i'll pay for it »
Les conversations sont simples avec Max, presque trop simple. Habituellement, Madison prendrait la fuite devant une sincérité si facile qui la rend vulnérable. Mais avec Maxine, c’est différent, d’une façon qu’elle n’arrive pas vraiment à exprimer. Maxine voit Madison, elle la perçoit, avec une justesse et une douceur qui désarconne. Elle arrive à mettre des mots sur des sentiments, des réalités, sans jamais juger. Madison ne sait pas pourquoi, mais elle la l’impressionne qu’elle pourrait poser son monde comme un petit oiseau dans la paume de Maxine sans que celle-ci n’en froisse les ailes. Madison révèle à son amie aimer les endroits que les gens fuient, et au lieu de souligner que c’est particulier, voire étrange, Max répond simplement : "C'est normal. T'es pas comme que les autres , ma belle." Madison sent une vague dans son estomac, un sentiment de vertige. Elle répond en détournant le regard : « Toi aussi, tu ne ressembles à personne que je connais. » Elle a les joues rouges. Ce n’est pas la première fois qu’elle complimente Max, mais cela la surprend toujours, la facilité qu’elle a de verbaliser avec elle. Madison rajoute même qu’elle trouve difficile de mentir à Max, et son amie répond avec un petit sourire amusé : "Euh...Tu veux parler de mon charme indéniable ? Détecteur de mensonges portatif..." Et elles rigolent, toutes les deux, d’une plaisanterie qui leur appartient.
La conversation devient à nouveau plus sérieuse, c’est habituel quand elles sont ensemble. Tout est fluide, sincère. "Parce que tu n'oses pas toujours te jeter dans le vide pour participer , peut-être." Madison hoche la tête. Elle pourrait être surprise d’être si bien cernée par Max, mais elle commence à avoir l’habitude. Alors elle continue de se livrer, et évoque sa famille, la gêne d’être timide qu’elle ressent. "Oh Mads..." Max la prend dans ses bras, et Madison réalise qu’elle s’accroche à elle plus qu’elle ne le voudrait. "C'est pas grave si tu préfère observer , tu sais ? C'est pas grave si tu es timide. Mais , tu n'as rien râter du tout. Tu es charismatique quand tu parles de tes photos , passionnante à écouter. T'es adorable. T'es parfaite comme tu es , rentre toi ça dans le crâne." Et elle embrasse le front de Madison, qui sent la chaleur se propager de son visage au bas de son ventre. Elle peut sentir le parfum de son amie, elle se sent moins seule tout à coup. Elle aime bien l’idée d’habiter cette univers avec Max. « T’es trop gentille avec moi, j’aurais aimé d’avoir dans ma vie avant. Où est-ce que tu étais tout ce temps ? » Demande-t-elle en baissant les yeux, plaisantant à moitié. Elle aurait voulu que Maxine soit toujours à côté d’elle.
Madison profite de ce moment d’intimité pour poser des questions à Maxine, elle aussi. Où est-ce qu’elle se sent le plus exister, elle ? "Hum. C'est une bonne question , je te l'accorde. Je dirai que c'est quand je peux être moi-même avec mes proches , comme avec toi par exemple. Souvent j'ai l'impression qu'on ne me voit que comme la bonne pote avec qui on peut juste déconner tu vois ? J'ai pas ce sentiment avec toi. Je me sens moi-même , exister..." Madison rougit de plaisir. Elle ressent la même chose avec elle et elle est flattée que Maxine ressente la même chose. « Je comprends. Moi aussi, avec toi, j’ai l’impression d’être perçue pour qui je suis vraiment. » Si elle était complètement sincère, Madison avouerait que cela lui fait peur, parfois. Mais elle garde les mots entre ses lèvres. "Sinon...ô surprise , c'est quand je joue. Seule. Ou alors quand je vois mes elèves progresser. J'ai cette sensation d'apporter du bonheur aux autres , et ça me comble." Evidemment, ça n’étonne pas Madison. Maxine est le genre de fille généreuse, altruiste, qui éprouve du plaisir à se rendre utile, cela donne un sens à sa vie. « Je suis sûre que tu es une super prof. T’es patiente, douce, tu ne juges pas… J’aurais adoré t’avoir comme prof, en tout cas. » Madison sourit à cette idée. « Je crois que c’est un peu tard pour moi pour se mettre à la musique, mais bon. Je me demande quel instrument aurait pu me correspondre ? » Demande-t-elle à son amie. « Il faudra vraiment que tu me joues quelque chose. Je ne veux pas te forcer la main, je sais que ce n’est pas facile de montrer ce que l’on fait aux autres. Mais j’espère que j’aurais cet honneur un jour. Je serais patiente ! »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
- Les compliments de Mads me vont droit au coeur. C'est juste agréable de s'entendre dire par une personne que l'on estime énormément qu'elle ne nous considère pas comme les autres non plus. Mais , on sait être sérieuses aussi , parler de choses importantes , et tout ce que dit la photographe me touche au plus profond de moi-même , parce que je déteste l'entendre se dévaloriser alors qu'elle fait partie des plus belles fleurs de cette planète. Je lui dis ce que je pense , je ne me retiens pas. J'ai déjà perdu une amie à cause d'un silence , je ne ferai pas pareil avec Madison , quand bien même la situation n'a rien à voir. " « T’es trop gentille avec moi, j’aurais aimé d’avoir dans ma vie avant. Où est-ce que tu étais tout ce temps ? » , elle baisse les yeux ma chère amie , et je réponds d'une petite pression sur sa main , un sourire sincère scotché sur les lèvres. "Je ne suis pas trop gentille je te l'ai déjà dit...hum où j'étais ? Dans ma bulle en train de faire des conneries j'imagine , attendant de trouver une amie sincère." , je réplique finalement sur un ton léger mais tendre. Je mentirai si je disais que je n'ai jamai souhaité avoir connu l'artiste plus tôt.
Elle me retourne ses questions la photographe , elle me laisse pas m'en tirer comme ça , bien sûr ce serait trop simple. Je lui réponds avec mon coeur , pleine de sincérité , parce que je ne peux pas lui mentir de toute manière , quand bien même ce ne sont pas des pensées très faciles à expliquer , le fait de moi aussi me sentir à l'aise avec elle , de pouvoir être moi-même tout simplement , sans avoir cette terrible impression de jouer un rôle. « Je suis sûre que tu es une super prof. T’es patiente, douce, tu ne juges pas… J’aurais adoré t’avoir comme prof, en tout cas. » Je lui rend son sourire , touchée qu'elle me voit comme cela, telle que j'essaie d'être , quelqu'un de compréhensive envers les autres. « Je crois que c’est un peu tard pour moi pour se mettre à la musique, mais bon. Je me demande quel instrument aurait pu me correspondre ? » , je lâche un petit rire non pour me moquer , mais parce que beaucoup imaginent qu'il faut commencer la musique très jeune pour s'en sortir. "Ca me fait plaisir que tu me vois de cette manière...J'essaie d'aider mes élèves à progresser et ça passe par le fait d'être patiente avec eux. Quant au reste...Tu sais , ce n'est jamais trop tard. Bien sûr si tu me disais que tu voulais entrer en Conservatoire ce serait complexe. Mais pour quelqu'un qui veut juste s'amuser avec son instrument , il n'y a pas d'âge si ce n'est que des enfants progresseront simplement plus vite. Et pour l'instrument...hum. Tout dépend de tes goûts aussi. Tu as des mains qui s'en sortiraient au piano je pense...Je te verrai bien avec un saxophone. Ouais , ça n'a rien à voir. Cherche pas." , je finis pour la taquiner.