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Message(#)(miett #5) looking for his arrows EmptyDim 28 Mai - 21:37

(tw. propos sexuels) Mickey est dans la salle de bain. L’eau de la douche ne coule plus depuis quelques secondes, ce qui signifie qu’il peut en ressortir à tout instant. Il n’y a rien de savant dans l’anticipation de Rhett, et il est encore moins le genre de personne à anticiper quoi que ce soit en temps normal, ou même à se montrer stratège en dehors du terrain. Et pourtant. Il en est là, à tourner en rond tel un lion en cage, la cage étant son propre appartement. Il n’a retouché à rien depuis des semaines et un nombre de jours qui avoisine le cent, mais ce n’est pas pour autant que c’est plus facile pour lui que de résister à la tentation. Il s’use les poings à la boxe, il participe à des événements presse pour s’occuper, il accepte des invitations (une, en réalité) à un mariage en pensant sincèrement que c’est une bonne idée que de revoir Evelyn lors d’un tel événement. Il réfléchit à peine, toujours en mode automatique. Et en cet instant, c’est justement le mode automatique de son cerveau qui lui hurle qu’il a besoin d’autre chose.

Il n’est pas fier et bien loin de là. Au contraire, même. Le terme de honte serait sans doute erroné, mais il ressent quelque chose qui s’en rapproche. Il ressent quelque chose qui lui fera dire ça reste entre nous, ok ?, sans que la question n’en soit véritablement une: ça doit rester entre eux, et tout est encore bien mieux s’ils arrivent tous les deux à se le sortir de l’esprit aussi rapidement que l’idée est parvenue jusqu’à celui de Rhett. Il ne veut même pas savoir comment il y a pensé, en réalité. Il a des besoins, comme tout le monde. C’est normal, c’est naturel. C’est pas malsain. C’est simplement pas le meilleur timing pour lui ; et il y a fort à parier que le timing ne soit pas le bon avant bien, bien longtemps. Alors, il a dû réfléchir à la situation telle qu’elle est en cet instant, sans le moindre et si. En cet instant, Mickey squatte son canapé pour une nuit ou deux - il n’est pas le meilleur pseudo colocataire qui soit, pas le genre à prévenir de ses allers et venues avec précision, mais peu importe. Il est là, et il a prouvé avoir un penchant pour Rhett. C’est bien suffisant, non ? Ça devrait l’être.

Rhett est convaincu que ça l’est quand il se plante devant la porte de la salle de bain, Mickey le percutant presque lorsqu’il finit par en sortir. Il ne s’attendait sûrement pas à ce que l’ancien rugbyman soit planté à cet endroit bien précis, évidemment, et il ne s’attendait sûrement pas à ce que Rhett ne bouge pas non plus d’un iota, se contentant simplement de relever son regard dans le sien. Il a l’attitude d’un gamin coupable, ou bien d’un gamin qui s’apprêterait à demander pour la première fois à son crush si elle veut bien aller voir un film avec lui au cinéma. A la seule différence qu’il n’est pas un gamin, que Mickey n’est pas son crush, et qu’il ne compte pas même lui proposer une virée au cinéma. Des détails. “Tu te considères ouvert d’esprit ?” Pour aimer les hommes, il l’est sûrement. Mais il est aussi un sacré connard, parfois, alors Rhett préfère demander. Rien n’est jamais facile à cerner lorsqu’il s’agit du Reeves. “Merde, j’ai l’impression de te tendre un guet-apens.” Il jure contre lui-même, pinçant l’arête de son nez en même temps qu’il se décale de l’encablure de la porte pour laisser Mickey passer. Rhett préfère laisser son dos reposer contre le mur à ses côtés et croiser les bras, pour arrêter de frictionner nerveusement tous ses doigts entre eux, après avoir évidemment fait éclater la moindre petite bulle d’air présente dans ses phalanges. Cela ne l’empêche pas de se mordre l’intérieur de la lèvre, ceci dit.

Le gamin en lui inspire une fois, une seule, et il balance tous les mots d’une seule traite, comme si cela pouvait lui laisser la possibilité ensuite de nier qu’ils ont un jour existé. “Tu me sucerais ?” Sans délicatesse, sans retenue, mais avec aucune certitude, il prononce enfin les mots qu’il avait sur le bout de la langue depuis de nombreuses heures déjà. Si ce n’est que ça, alors ça importe peu qu’il soit un homme ou une femme. Si ce n’est que ça, ce n’est même pas tromper - bien que lui et Evelyn soient en pause, de toute façon, alors ça implique sûrement qu’ils sont libres de leurs faits et gestes à ce niveau-là. Si ce n’est que ça, ce serait peut-être même pas si pire pour Mickey, qui n’a pas eu le droit à un baiser mais qui pourrait avoir le droit à autre chose ? Il n’en sait rien, Rhett, et il racle le fond de ses espoirs pour tenter d’assurer ses arrières et de croire qu’il n’existe pas un monde dans lequel la réponse est négative et, cette fois-ci, il se noierait bel et bien dans la honte.

(miett #5) looking for his arrows Pas-trop-mal-passe
(si)
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Message(#)(miett #5) looking for his arrows EmptyJeu 1 Juin - 18:55


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Do me a favor, pick me up, take me out later, don't worry about no paper 'Cause I got mine stacked up for nights like this. My life can get crazy, I deal with shit on the daily but baby I'm thinking maybe, we could agree to work it out like this. I can't say I give my all, but tonight, I'd risk it all. Are you down to be a distraction baby ? But don't distract me, let me ask you, do you, do you, do you wanna be ?
@RHETT HARTFIELD ☆ MICKEY REEVES
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C'est une fois de plus à n'y rien comprendre et Mickey jurerait avoir cessé d'essayer le premier. Il y a quelques mois encore sa rancœur envers Rhett lui donnait presque des envies de meurtre et aujourd'hui, c'est sur son canapé que le boxeur vient s'échouer dès que l'envie lui prend car son invitation glissée le mois dernier, Mickey n'a étrangement pas pu la décliner. Il ne saurait pas tellement dire s'il l'a fait pour combattre une solitude de plus en plus grande ou s'il aimait surtout l'idée de crécher sous le même toit que le Hartfield de temps en temps, mais ces deux-là ont en tout cas trouvé le moyen de se voir toujours plus souvent sans que ce soit un problème pour lui. Et pourtant, on le sait, Mickey réprouvait jusqu'ici l'idée d'une cohabitation de toutes ses forces pour ne plus supporter grand monde à ses côtés mais il faut croire que Rhett a su trouver les mots pour le convaincre et que c'était aussi plus pratique pour le fournir, parmi toutes les excuses que l'ancien champion pourrait brandir pour justifier qu'il ait accepté sans broncher. Peut-être aussi qu'il apprécie la présence de Rhett et rechigne encore à se l'avouer, quand bien même ce dernier met parfois ses nerfs à rude épreuve en prenant la plupart des choses avec une légèreté déconcertante. La situation a désormais de quoi faire sourire car c'est bien lui, oui, qui prétendait il y a quelques temps que deux spécimens comme eux ne survivraient jamais au fait de vivre ensemble et ce, même occasionnellement. Mickey était même persuadé que les choses ne pourraient que mal tourner avec l'imprévisibilité qu'on leur connait, combinée à une colère que l'un et l'autre ont parfois cruellement besoin d'évacuer. Pas de désastre à recenser à ce jour toutefois, les murs de cet appartement tiennent encore debout et il en va de même pour le boxeur dont la vie part pourtant de travers et ce de presque tous les côtés. C'est aussi un refuge qu'il vient trouver ici pour oublier qu'il a un peu trop de problèmes sur le dos en ce milieu d'année, des problèmes dont Mickey n'a pas envie de s'encombrer ce soir alors qu'un passage par son bar officiellement dans le viseur de son cousin n'est même pas envisagé. Ils se passeront tous de lui car sa soirée, c’est auprès de Rhett qu’il préfère la passer sans même se demander pourquoi sa compagnie lui est devenue tolérable à la limite de l'agréable. Parfois, il vaut mieux ne pas se poser de questions.

Agir comme s’il se trouvait chez lui est par ailleurs ce que Mickey s'emploie à faire en sortant d'une douche qui n'est même pas la sienne, dans la continuité de ces habitudes qu'il n'a pas mis longtemps à prendre ici et d'une gêne qui ne passera jamais par lui. Il se donne tout de même la peine de s'habiller avant de déserter la salle de bain, pas désireux d'instaurer un malaise inutile à la seconde où Rhett le verrait affublé d'une simple serviette autour de la taille. Sa surprise est néanmoins grande en constatant que son presque-colocataire fait le pied de grue devant la porte, manquant ainsi de se prendre le boxeur de plein fouet lorsqu'il le contourne finalement de justesse. « Je pourrais presque croire que tu t’ennuyais de moi. » Pendant sa douche oui, puisque Rhett n'a rien trouvé de mieux qu'attendre qu'il en sorte alors que la véritable raison de sa présence face à cette porte, Mickey est bien loin de pouvoir la présumer. Il étire un sourire en coin avant d'aligner plusieurs pas dans la pièce et ce, sans vraiment prêter attention au regard que Rhett lui adresse et à ce que celui-ci peut surtout signifier. « Tu te considères ouvert d’esprit ? » La question le prend de court tant elle tombe comme un cheveu sur la soupe et Mickey tourne déjà sur lui-même pour se connecter à cet échange que le Hartfield entend visiblement initier. Ouvert d'esprit, lui ? Disons qu'il ne se considère pas fermé à grand-chose et cela se voit sans doute à la vie qu'il mène, où aucune notion de limite n'a encore le mérite d'exister. « J'imagine que oui, faut bien l'être pour crécher sous le même toit qu'un type que je pouvais pas encadrer à l'origine. » Et il s'en amuse, conscient du chemin parcouru comme du fait que tout ça n'a pas vraiment de sens – quoique toujours plus que l'attitude de Rhett, à cet instant. « Merde, j’ai l’impression de te tendre un guet-apens. » Cette fois, c'est un regard intrigué que le boxeur lui jette et celui-ci témoigne de toute sa perplexité, bien incapable pour sa part de percevoir où un piège pourrait l'attendre.

Il demeure alors silencieux, continuant de sonder Rhett et des intentions bien trop floues sur lesquelles le concerné vient enfin mettre des mots, sans le moindre détour. « Tu me sucerais ? » S'il avait été en train de manger il ne fait aucun doute que Mickey se serait étouffé et justement, c'est bien la bouche pleine qu'il pourrait avoir ce soir s'il s'avère que cette question lui est posée avec sérieux. Dans l'immédiat pourtant, il peine à croire ce qu'il entend et le montre bien vite. « Pardon ? » Si c'est juste son attention que Rhett désirait obtenir alors bien joué à lui, la mission est accomplie. « T'es sûr que t'y touches vraiment plus à ton Oxy ? Parce que t'as pas le discours du mec qui m'a cogné pour un baiser l'autre jour, là. » Le rappeler n'est pas bon pour cette frustration que Mickey en a secrètement gardé mais autant en avoir le cœur net, et s'assurer que le Hartfield a les pensées aussi claires que lui. Il avait repoussé ce rapprochement de toutes ses forces et aujourd'hui, il voudrait une gâterie ? « Pas que l'idée me déplaise mais.. comprends que ça me surprend, quoi. » Car non, bien sûr, le fait de sucer qui que ce soit n'a jamais été un problème pour lui et il ne fait aucun doute que Rhett y aurait déjà eu droit s'il l'avait laissé terminer ce qu'il a commencé chez lui. Il n'aurait pas été question que d'un baiser ce fameux soir et ça, tous deux le savent bien. « C’est pas un non, tu l’auras compris. » il précise alors, son regard maintenant le contact avec celui de Rhett sans éprouver la moindre incommodité. Ce même regard qui se permet de descendre brièvement entre ses jambes, sans risquer cette fois de se le voir reprocher. « Mais j’ai toujours autant de mal à te suivre. » Il n’est au moins pas prévisible sur ce coup-là, difficile même de l’être moins alors qu’il sollicite les services de celui qu’il a fermement rejeté. « C’est pas une lubie qui te fera changer d'avis dès que t’auras le pantalon sur les chevilles au moins ? Parce qu’entre nous, j’aimerais pas me mettre à genoux pour rien. » Mickey préfère l'avertir, il n'apprécierait pas d'être coupé dans son élan compte tenu de la ferveur qu'il pourrait y mettre car un coup de poing lui a suffi pour écorcher considérablement sa fierté. Qu’il soit alors très sûr de ce qu'il lui demande et la question pourra être réellement étudiée.

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Message(#)(miett #5) looking for his arrows EmptyMar 6 Juin - 17:03

« Je pourrais presque croire que tu t’ennuyais de moi. » Si son rire devait être expliqué aux malvoyants, il dirait rire faux. Il n’essaie même pas de lui donner un brin de vie, ou un brin de quoi que ce soit d’ailleurs. En réalité, il ne rigole que par politesse, et pour ne pas laisser un silence gênant s’installer entre eux, pas alors qu’il sait qu’il s’apprête à le briser quoiqu’il en soit, parce que sa demande requiert une attention immédiate. Alors, il ne laisse pas Mickey aller bien loin, sa première question imprégnant la pièce. « J'imagine que oui, faut bien l'être pour crécher sous le même toit qu'un type que je pouvais pas encadrer à l'origine. » Et cette fois-ci, le rire de Rhett est bien moins crispé. Si on lui avait dit qu’il finirait par partager son appartement avec l’homme qu’il s’était évertué à vouloir mort pour aucune raison, il aurait demandé de quelle drogue se nourrissait la personne face à lui. Parce que bon sang, elle devait être bien forte. “Okay, un point pour toi.” Et puisque la réponse se résume à la positive, ça tombe bien, parce que ça l’arrange lui aussi. Il est ouvert d’esprit et tant mieux, parce qu’il n’en faut sûrement pas moins pour suivre le rythme des aspirations différentes et étonnantes de Rhett Hartfield. Justement, il formule rapidement la dernière en date, moins assuré que jamais de son idée et surtout de la propension de Mickey à lui répondre par la positive. « Pardon ? » Pour l’heure, il ne laisse parler que son étonnement, lequel Rhett ne peut le lui retirer: il a tout pour l’être, évidemment, à commencer parce que son colocataire des week-end a statué à sa manière son hétérosexualité. Sans lui répondre, il garde pourtant son regard plongé dans le sien, comme pour lui assurer sans un mot tout le sérieux de sa question.

« T'es sûr que t'y touches vraiment plus à ton Oxy ? Parce que t'as pas le discours du mec qui m'a cogné pour un baiser l'autre jour, là. » Et quand bien même il dit vrai dans le retournement brutal du type de discours, cela n’empêche pas moins qu’un rien arrive à vexer Rhett. Le fait qu’il pense qu’il aurait pu recommencer à consommer, par exemple, ne lui plaît absolument pas, comme en témoigne la façon qu’il a de faire la moue et froncer les sourcils. “Ça va, c’est juste une question au conditionnel, t’emballe pas.” Il protège ses arrières dans l’éventualité d’une réponse négative: il est évident que ce n’était pas qu’une question à la volée de la part de Rhett. Il veut savoir s’il le ferait mais, surtout, il veut savoir s’il le fera. L’ancien rugbyman ne trompe personne, en réalité, pas même alors qu’il n’a pas gagné la moindre once de talent de comédien entre-temps. « Pas que l'idée me déplaise mais.. comprends que ça me surprend, quoi. » Il répond à la seule question qui importait réellement pour Rhett: oui. Oui, il lui ferait une fellation et oui, il le fera sûrement, tel que le laisse comprendre le regard qu’il laisse longuement couler sur le corps du Hartfield. Il n’est pas friand de l’idée d’être observé telle une pièce de viande, mais il sait aussi qu’il n’a pas son mot à dire dans une telle situation où il est finalement le premier à quémander de l’attention. « C’est pas un non, tu l’auras compris. » L’aîné reprend contenance, il sourit même déjà avec amusement. “Donc c’est oui.” Tout est un jeu, et celui-ci en est un qu’il a l’impression d’avoir gagné sans le moindre effort, comme si la réponse positive de Mickey avait tout à voir avec un aura sans limites de Rhett.

« Mais j’ai toujours autant de mal à te suivre. » - “Ouais, peu importe.” Il ne sait pas lui-même d’où lui vient cette envie, ou du moins il ne sait pas à quel moment il a décidé avoir besoin d’en arriver là, alors qu’il sait pertinemment que cela laissera naître de fausses idées et autres illusions dans l’esprit de Mickey. Le fait est qu’il s’en moque, ou du moins qu’il ne leur accorde pas autant d’importance qu’il en donne à ses propres besoins, lesquels il précise tout de même être naturels - et si c’est naturel, alors vraiment rien n’est de sa faute. « C’est pas une lubie qui te fera changer d'avis dès que t’auras le pantalon sur les chevilles au moins ? Parce qu’entre nous, j’aimerais pas me mettre à genoux pour rien. » S’ils étaient dans ce genre de films qui deviennent de plus en plus produits, Rhett l’aurait embrassé sans laisser Mickey douter davantage. Il aurait posé une main sur son torse et ils ne se seraient certainement pas contentés d’une fellation de quelques minutes. Pourtant, il n’en fait rien. Il y pense un instant, simplement pour mieux repousser l’idée: il n’en a aucune envie, et il serait prêt à lui casser une nouvelle dent si son colocataire d’un temps juge bon de tenter à nouveau l’expérience. Il ne revient pas sur le baiser, il propose autre chose - comme si tout ceci avait quoique ce soit d’une négociation. “Non, Mickey, je déconne pas.” Il ne changera pas d’avis. Du moins, il ne pense pas qu’il changera d’avis: après tout, la situation a tout d’inédite dans la façon dont elle se déroule, alors il ne peut pas en être totalement certain, mais il a tout de même bien confiance en la façon dont il imagine la suite de la soirée. “C’est juste… Et puis merde, tu fais pas passer un interrogatoire aux gens avant de coucher avec eux, non ?” Non pas qu’il veuille aller jusque là avec le brun, rappelons-le encore une fois. Simplement, il n’a pas envie de s’expliquer outre mesure et il s’explique au travers d’exemples trop larges et sans doute aussi trop erronés. “On le fait si t’es ok, on en parle plus si t’es pas ok.” Il parle comme un enfant, il s’agite comme un adolescent mal assuré qui ne sait qu’à moitié ce dont il parle. “Et il est question de rien d’autre, ok ? Juste une pipe.” Il sait de son mieux pour être civilisé, parce qu’il a surtout envie de dire qu’il ne veut rien sentir dans ses fesses et qu’il n’en fera pas de même à son tour - mais c’est là sa façon à lui que de faire des efforts en se montrant un peu moins gauche et goujat à la fois. D’un pas mal assuré, il garde son regard posé sur Rhett durant quelques secondes, s’approchant du canapé pour s’y asseoir, sans laisser le moindre doute quant à ce qu’il attend et, surtout, espère, pour la suite de la soirée.
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Message(#)(miett #5) looking for his arrows EmptyDim 11 Juin - 18:49


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Avant que la question lui parvienne ce soir, Mickey n'avait jamais interrogé son degré d'ouverture d'esprit. Il dirait même que cette dernière n'a jamais été requise entre Rhett et lui alors qu'il est bien le premier à mentionner cette colocation qui en porterait presque le nom, à travers laquelle sa rancœur pour l'ancien commentateur ne transparait plus comme si tout était à présent oublié. Ça ne l'est pas, bien sûr, et Mickey s'en souviendra certainement le jour où cet équilibre fragile se fissurera car ils sont bien les seuls à croire qu'une telle situation peut tenir debout avec leur capacité mutuelle à saboter tout ce qu'ils entreprennent. Mais en attendant que leur cohabitation ne montre ses limites, le boxeur accueille les prochains mots du Hartfield avec toute la surprise que l'on imagine car parmi toutes les demandes qui pouvaient lui être faites, jamais la requête d'une fellation n'aurait pu effleurer son esprit. Il faut dire que Rhett s'est montré très clair quant à ses préférences et que face à celles-ci, Mickey n'avait pas en tête de lutter pour se prendre un nouveau mur susceptible d'ébranler un peu plus sa fierté. Il s'était donc fait une raison en ravalant sa frustration et le reste et cela, pour finalement réaliser que celui qui l'héberge ne sait pas vraiment ce qu'il veut. Son allusion à la drogue que Rhett n'aurait peut-être pas arrêté de consommer est certes maladroite mais elle trahit surtout son incompréhension du moment, et ce changement de position si radical que Mickey ne sait officiellement plus sur quel pied danser. « Ça va, c’est juste une question au conditionnel, t’emballe pas. » Il ne s'emballe pas ou du moins, s'interdit de le faire en gardant en tête que cette demande ne signifie probablement rien. Rhett doit juste être curieux ou tourmenté par ses besoins, cette deuxième option est même la plus probable pour qu'il se tourne vers lui et Mickey tente de n'y voir que les avantages que cette situation peut offrir, à commencer par le fait qu'il y trouverait lui-même son plaisir. « Il a bon dos ton conditionnel, avoue. » Il s’en amuse et tente sans doute aussi de faire oublier sa précédente remarque, sans cacher que l'idée n'est pas pour lui déplaire et qu'elle est aussi très loin de l'offusquer. Sa surprise ne dure après tout que le temps de quelques secondes, la question n'étant déjà plus de savoir s'il accèdera à sa demande car même sans le dire, Mickey ne trompe personne. « Donc c’est oui. » Son silence ne confirme rien mais son sourire, lui, pourrait à cet instant parler à sa place comme si son regard ne traduisait pas à lui seul un début d'envie.

« Ouais, peu importe. » Non, pas peu importe. Ce n’est sans doute pas ce soir que Mickey cherchera à en savoir plus ou du moins pas dans l’immédiat, mais il s’intéresse bel et bien aux raisons derrière un tel revirement alors qu’il y a quelques temps encore, Rhett était allergique au fait qu’il puisse le toucher autrement que pour le frapper. Il jurerait que rien n'a changé entre eux et ne pense pas se tromper, quand bien même Mickey a du mal à ne pas s'y perdre lorsque des signaux et leur contraire lui sont envoyés. Tantôt rouges, tantôt verts, difficile d'y percevoir la moindre logique même si la nature de leur relation n'est pas une chose sur laquelle le boxeur désire pour l'heure s'attarder, préférant plutôt s'assurer du sérieux de cette demande et du fait qu'une fois en position, Rhett le laissera mener à bien ce pour quoi il l'a sollicité. Pas de retour en arrière dès lors que sa bouche entrera en action, c'est bien là sa seule condition. « Non, Mickey, je déconne pas. » Ça vaut mieux pour lui, c'est ce que le boxeur entend lui signifier par un simple regard sans rien verbaliser car lui non plus ne déconne pas quand il se tient prêt à lui donner ce qu'il réclame. Lui faire du bien est dans ses cordes, Mickey se fait confiance pour ça tout comme il veut croire que si sa prestation est à la hauteur, Rhett en redemandera. « C’est juste… Et puis merde, tu fais pas passer un interrogatoire aux gens avant de coucher avec eux, non ? » Il voit ici une très grosse nuance qu'il ne s'amusera pas à rappeler car jusqu'à preuve du contraire, leur rapprochement n'ira pas au-delà de ce qui est quasiment acté et pour cette raison, Rhett mérite bien de figurer dans sa propre catégorie. « En général les mecs avec lesquels je couche sont de la même orientation que moi, déjà. » Du moins Mickey le suppose pour n'avoir en vérité jamais exigé de connaître les préférences de quiconque avant de passer à l'acte et cela vaut tout autant pour les femmes, à qui il ne se fatigue pas non plus à préciser sa bisexualité. « Et du calme, c’était pas un interrogatoire. J’essayais juste de rendre la chose un peu plus.. » Il ne sait pas vraiment en vérité, peut-être avait-il besoin de cette petite sécurité pour que Rhett ne puisse pas piétiner une nouvelle fois son égo. Il ne sait après tout jamais à quoi s'attendre avec lui, la preuve encore ce soir, et sa démarche est aussi bien différente de toutes celles que le boxeur a pu connaître. « On le fait si t’es ok, on en parle plus si t’es pas ok. » Comme toujours, il faut qu'il se braque et ce n'est pas vraiment le bon soir pour ça. Mickey reprend donc d'une voix posée, dans l'idée de calmer ce qui peut l'être comme de signifier à Rhett qu'il n'a aucune raison de s'agiter comme il le fait. L'affaire est dans le sac, ne l'a-t-il pas encore compris ? « Je le suis. On va le faire. » il tranche de façon officielle, son regard appuyant ses dires et se contentant cette fois de rencontrer celui du Hartfield. « Et il est question de rien d’autre, ok ? Juste une pipe. » Oh, ça, Mickey l'avait hélas bien compris. Il n'en attend donc rien de plus, enregistrant bien ce rien d'autre tout en se retenant de soupirer à l'idée que Rhett leur mette d'office des barrières. Pas de place à l'inattendu, uniquement de quoi le soulager et ils en auront terminé. « Noté. » Juste une pipe qu'il se répète, c’est tout ce qui lui est demandé et tout ce que Mickey s'emploiera à faire avec les compétences qui sont les siennes. « Je vais faire en sorte que tu t'en souviennes alors, de cette pipe. » Qu'il ne puisse résister à l'envie d'en réclamer d'autres, aussi, si cela devait par la suite s'inscrire entre eux comme une petite habitude. Pour ça, Mickey sait ce qu'il lui reste à faire.

Son regard suit sagement le déplacement de Rhett jusqu'au canapé sur lequel ce dernier prend place, comme une invitation silencieuse à ce qu'il s'y dirige à son tour. C'est donc ce qu'il fait, réduisant peu à peu la distance entre eux jusqu'à venir se positionner face à lui, une certaine envie l'animant mais pas encore celle que l'on imagine. Car plutôt que d'entrer dans le vif du sujet, Mickey songe à ce qu'il a pour coutume de faire avant que sa bouche n'aille divaguer là où l'on sait. « Je suppose que t'embrasser fait aussi partie de ton "rien d'autre". » Sans doute suppose-t-il bien, oui, mais s'en assurer ne coûte rien. Il en crève d'envie et ça ne date pas de ce soir mais il ne le suppliera sûrement pas de lui accorder ce baiser après l’échec retentissant du premier, sa voix se voulant même déjà résignée. « Si je dis ça, c’est parce que ça se fait généralement avant de finir entre les jambes de quelqu’un. » Ou disons que lui le fait en temps normal car non, il ne lui viendrait pas à l'idée de commencer un repas par le dessert, aussi délicieux soit-il. Pour autant, Mickey ne se fait guère d’illusion. On lui a confié une mission et celle-ci consiste à ne pas s'attarder ailleurs que sur son entrejambe, il l'a bien saisi. « Bon. » Son ultime pas effectué vers le canapé a tout de symbolique alors qu'il s'agenouille lentement devant lui, ses deux mains se posant sur les genoux du Hartfield dont il vient aussitôt chercher le regard. « Maintenant détends-toi. » il lui intime, se redressant légèrement pour accéder à sa ceinture qu'il défait sans une once de précipitation et ce, avant de faire subir le même sort au bouton de son jean. Ses gestes ne brusquent rien, Mickey prend même son temps pour déblayer le terrain qui lui fait encore obstacle et ses yeux remontant vers Rhett remarquent bien la nervosité qui l'habite encore. « Ferme les yeux si tu préfères. » il souffle avec pour seule volonté de le mettre à l'aise, alors même qu'il préfèrerait qu'il puisse voir tout le soin qu'il y mettra. Car non, il ne bâclera rien et promet même de commencer en douceur, celle-ci s'avérant déjà présente lorsqu'il se fraie un chemin jusqu'à son point d'action et le défait une bonne fois pour toutes de tout ce qui l'encombre. La suite ne sera que plaisir, c'est la promesse que son regard semble lui faire avant de concrétiser sa demande sans un mot de plus.

Fais-moi confiance, et profite.

:rainbow:


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Message(#)(miett #5) looking for his arrows EmptyLun 12 Juin - 22:04

En général les mecs avec lesquels je couche sont de la même orientation que moi, déjà. Certes, oui, d’accord. La remarque est pertinente et a son importance, Rhett s’en rend parfaitement compte. Mickey n’a connu personne comme lui, sans que le “comme lui” en question fasse écho à sa carrière de rugbyman - quoi qu’il est à peu près certain qu’il n’a pas couché avec un rugbyman aussi décoré que lui, mais passons. « Et du calme, c’était pas un interrogatoire. J’essayais juste de rendre la chose un peu plus.. » - “Je sais, je sais.” Sa voix est calme et posée lorsqu’il l’annonce, presque douce. Rhett ne le laisse pas chercher inutilement le terme approprié pour compléter sa phrase. Il comprend parfaitement où Mickey veut en venir et il lui est reconnaissant, non seulement de ne pas le juger mais aussi d’agir au mieux à en juger par les circonstances, à essayer de rendre leur discussion aussi naturelle que possible alors qu’ils en sont justement bien loin. « Je le suis. On va le faire. » Plus sérieux que jamais, comme s’il en valait d’une question de vie ou de mort, Rhett serre la mâchoire avant d’hocher la tête. Ils vont le faire. Ils vont vraiment le faire, tout ça parce qu’il est un gamin frustré. Mais ils vont le faire, et personne n’aura jamais à être mis au courant. « Noté. Je vais faire en sorte que tu t'en souviennes alors, de cette pipe. » Rhett ajoute un rire nerveux à son annonce, et pourtant il ne doute pas un seul instant de la véracité derrière les mots de Mickey: il va s’appliquer plus que jamais, à commencer parce que son ego ne supporterait sûrement pas l’idée que Rhett trouve leur temps passé ensemble acceptable ou pas si pire. Il joue la compétition dans un milieu où il n’en a justement aucune, mais Rhett ne peut évidemment pas s’en plaindre.

Toujours avec une certaine nervosité dont il aimerait pourtant se débarrasser, Rhett est le premier à se frayer un chemin jusqu’au canapé, ouvrant la voie de sa stupide mauvaise idée. « Je suppose que t'embrasser fait aussi partie de ton "rien d'autre". » Son regard retrouve celui de Mickey, incapable de le voir comme un rouage d’une mécanique maladroite mais bel et bien comme un humain ayant, à son tour, des désirs et des envies. Et Rhett a beau être égoïste et le savoir, il est pourtant bien loin de vouloir souhaiter le malheur d’autrui, encore moins d’une personne qu’il apprécie aujourd’hui sincèrement. Il voudrait que Mickey remonte la pente et soit heureux, il le jure, mais il ne peut pas participer sur ce point bien précis. Il pourrait l’embrasser, techniquement parlant. Il n’est pas stupide au point de croire qu’il y aurait la moindre différence entre le fait d’embrasser un homme ou une femme, mais il se connaît bien assez pour savoir que cela ne lui procurerait aucun plaisir et que, au contraire, il se sentirait forcé. C’est un sentiment qu’il ne veut pas imposer à Mickey, qui mérite bien mieux qu’un baiser forcé. Il en sortirait humilié, et Rhett ne le lui souhaite pas le moins du monde, même s’il aimerait trouver un compromis dans lequel il fait une chose pour lui à son tour. Simplement, il doit se rendre à l’évidence: cela ne sera pas sexuel, et pas même affectif non plus. L’idée l’attriste sincèrement, conscient du certain désir que l’ancien boxeur éprouvait (éprouve ?) à son égard. “Ca en fait partie, oui.” Il annonce sans joie ni fierté, bien plus désolé qu’autre chose. « Si je dis ça, c’est parce que ça se fait généralement avant de finir entre les jambes de quelqu’un. » Il sourit à nouveau, amusé par l’absence de retenue dans les propos de Mickey. “Caprice de star.” Rhett opte pour l’auto-dérision, n’ayant pas à avancer les véritables raisons derrière son choix. Il n’aime pas les hommes et le lui a déjà dit, mais toute leur discussion sous-entend surtout qu’il se sert de Mickey pour arriver à ses fins et que seuls les remords l’envahissent - pas assez pour revenir sur son idée, pourtant.

« Bon. » Il inspire lentement, comme un adolescent pas certain de quoi faire de tous ses membres lors de sa première fois. En réalité, il bénit la prise de décision de Mickey et se laisse faire sans rien dire, soulagé de ne pas avoir à prendre les devants. Il avait de la contenance lorsqu’il fallait proposer l’idée, mais depuis tout s’est évaporé. « Maintenant détends-toi. » Son regard reste posé sur Mickey, désormais agenouillé face à lui dans un tableau parfaitement atypique et pourtant loin d’être dérangeant. Sa ceinture est ouverte, sa braguette subit le même sort. Les paumes de ses mains, elles, s’essuient contre ses cuisses et remontent le long de ces dernières avant que ses doigts ne touchent ceux de Mickey. Il ne le dégoûte pas, il le lui a dit et il serait prêt à le redire, mais il tient au moins à limiter les contacts qui pourraient donner un signal inverse et contradictoire à la seule vérité. « Ferme les yeux si tu préfères. » Le soin qu’il dirige envers sa personne est touchant, et Rhett n’a aucun mal à comprendre la démarche derrière cette proposition. “Non. J’en ai pas envie.” Pas besoin non plus. Il ne le fuit pas. Il ne veut pas s’échapper non plus. Il ne veut pas fermer les yeux pour penser à une autre personne, ou même s’imaginer autre part. Mickey est face à lui et Mickey le restera, ce dont il prend plus que jamais conscience lorsque son caleçon se retrouve baissé à son tour.

En réalité, il finira par fermer les yeux, mais ce ne sera qu’après de longues minutes, lorsque le désir sera monté en lui sans qu’il ne soit toujours capable d’en comprendre pleinement la mécanique. Son dos a épousé le dossier du canapé, sa tête s’est retrouvée vrillée en arrière lorsque ses muscles ont tous ressenti le besoin de se bander. Sa main a même fini par trouver refuge contre le crâne de Mickey, un temps étonnée de ne pas avoir plus de cheveux dans lesquels se perdre. Ses doigts n’y sont pas moins restés, sans qu’il ne se demande une seule seconde s’il envoyait ou non un signal contradictoire cette fois. De toute évidence, il ne pensait plus à rien durant tout le temps de leur arrangement.

* * *

Tu peux… ?” De son index pointé en direction du plan de travail, il désigne un rouleau de sopalin et y ajoute un signe de la main pour mimer un serpentin, au cas où le message n’était pas assez clair. “Non, c’est bon, je m’en occupe.” Il ajoute finalement rapidement, comme s’il venait de se souvenir ne pas être attristé. Son pantalon encore abaissé, il effectue maladroitement les quelques pas séparant le canapé de la cuisine, s’essuyant tout en étant caché de lui par le plan de travail. Il ne commente rien et agit avec un certain empressement, pas honteux mais pourtant pas fier pour autant. Rapidement, il remonte son caleçon et boutonne de nouveau son pantalon, abandonnant pourtant sa ceinture près de l’évier. Les lèvres pincées, se la jouant à nouveau sainte nitouche, il observe Mickey à l’autre bout de la pièce. “Merci.” qu’il annonce pourtant après quelques secondes, ses mots fendant l’air sans retenue. Rhett se retourne simplement pour prendre deux bières dans le frigo, tendant la sienne en l’air dans un silence de cathédrale, sous-entendant qu’il demande à Mickey s’il en veut effectivement une. Une fois la réponse donnée, il retourne sur le canapé, à une place pourtant différente. Il a été touché que Mickey puisse avoir pensé un seul instant qu’i lle dégoûtait et il ne veut pas penser que ça change l’amitié qu’il lui porte ou même la façon dont il le voit. Ils n’en restent pas moins des pseudos-colocataires qui passent du temps ensemble quelques soirs par semaine, sans objectif particulier ni aucune arrière-pensée.

Tu l’as su à quel âge ? Que t’es bisexuel ?” Il demande par curiosité, parce qu’il ne sera pas goujat au point de s’enfermer dans sa chambre maintenant qu’il a obtenu ce qu’il voulait. Surtout, il ne demande pas parce qu’il se pose la question pour lui-même, l’instant ne changeant rien à sa vision des choses et, tout simplement, à l’amour qu’il continue de porter à Evelyn malgré l’aspect éminemment compliqué de l’état de leur relation. Simplement, il cherche à comprendre Mickey et, surtout, à comprendre pourquoi il a accepté la demande de Rhett tout en sachant que ce dernier ne pourrait rien lui offrir de ce qu’il désire en retour. Et pourtant, il n’a pas hésité un seul instant, une fois la surprise passée.
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Message(#)(miett #5) looking for his arrows EmptyDim 18 Juin - 20:20


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Son accord donné en admettant qu'il ait réellement besoin de le formuler, c'est une question risquée qui outrepasse les lèvres du boxeur sans garantie aucune qu'il ne viendra pas très vite à la regretter. Car si l'embrasser est bien ce que Mickey désire avant de s'affairer beaucoup plus bas, impossible pour lui de soumettre l'idée d'un baiser sans songer au coup de poing que Rhett lui avait décroché, et à cette dent cassée qu'il avait finalement dû arracher lui-même ce jour où sa fierté en avait été salement écorchée. Il s'interdit toutefois qu'elle le soit à nouveau ce soir et réduit ainsi ses espérances au minimum, conscient que la seule chose que Rhett lui demande ne concerne en rien la rencontre de leurs lèvres et qu'en soulignant bien qu'il ne sera question que d'une pipe, la messe a probablement déjà le mérite d'être dite. « Ca en fait partie, oui. » La confirmation tombe, sans la moindre surprise et pourtant, sa réponse n'est pas aussi précipitée que Mickey l'aurait pensé. Ce n'est pas pour autant qu'il s'imagine Rhett avoir véritablement étudié la question, sans doute cherchait-il plutôt une façon de lui signifier la chose qui ne soit pas trop brutale et bien sûr, elle ne le sera jamais autant que sa réaction de l'autre soir mais il se fiche à vrai dire des pincettes que l'on peut prendre avec lui quand au final, le résultat est le même et n'a évidemment pas grand-chose pour lui plaire. Sur le moment toutefois, l'idée est de faire bonne figure même si sa mâchoire est crispée au possible et son ventre tordu par la frustration qu'on imagine. « Ça marche. » il laisse sobrement entendre, intégrant une bonne fois pour toutes que ce qui l'intéresse n'est pas un rapprochement en tant que tel et que son envie d'approfondir la chose au-delà du service demandé, Mickey n'a plus qu'à la remballer. « Je demandais juste mais la réponse, je la connaissais déjà. » Il hausse simplement les épaules, comme pour prétendre qu'il n'est aucunement déçu quand son agitation interne tend à prouver le contraire. Ses habitudes n'ont plus qu'à être oubliées elles aussi car si embrasser quelqu'un est la première chose que Mickey a tendance à faire avant d'aller plus loin, il sait que cette étape sera sautée entre eux à l'image d'une logique dont leur relation se retrouve aujourd'hui dépourvue. « Caprice de star. » Il voudrait en sourire à son tour mais y parvient à peine, préférant penser à cette demande qu'il va honorer plutôt qu'à ce qu'il aura éternellement en trop pour que Rhett le regarde avec les mêmes yeux de désir que ceux qu'il peut poser sur lui. Ce qu’il y gagne, dans tout ça ? Il y songera plus tard, même si l’arrangement actuel a déjà tout d’un mauvais plan dont Mickey a bien peu de chance de ressortir gagnant.

Se détendre est à présent la meilleure chose que Rhett puisse faire et afin de lui permettre de se vider l'esprit pour profiter du moment à venir, ce dernier n'a officiellement à s'occuper de rien comme le boxeur le lui montre bien vite. Ses mains s'activent alors avec autant de précaution que d'envie et dans un monde idéal, Mickey ne le déferait pas uniquement de ses épaisseurs pour gagner le seul point auquel Rhett l'autorise à accéder sur lui. Les caresses et les baisers habituels n'ont pas leur place ici, pas plus qu'il ne se risque à verbaliser son désir et l'effet que le voir partiellement dénudé peut lui faire. Tout ça, Mickey le réprime et les seuls mots qu'il se permet d'émettre sont ceux l'invitant à fermer les yeux s'il préfère, ou si l'idée de le voir en action avait une chance de lui couper toute envie. C'est à Rhett qu'il pense avant de penser à sa propre dignité, au fait qu'il pourrait être dégradant de redoubler d'efforts pour le combler si face à lui, le Hartfield ne se donnait même pas la peine de le regarder ou s'empressait d'imaginer quelqu'un d'autre œuvrer à sa place et tant qu'à faire, quelqu'un qui serait du bon genre pour lui plaire. Ce n'est pourtant pas une once de dégoût qu'il peut lire dans ses yeux lorsque leurs regards se rencontrent et que Rhett vient mettre un terme aux idées qu'il peut se faire. « Non. J’en ai pas envie. » Et Mickey, lui, se fait aussitôt violence pour ne pas trahir sa satisfaction par un sourire alors que cette réponse fait au moins un peu de bien à son égo. Il veut donc croire que Rhett ne niera jamais qu'un homme s'est occupé de lui quand bien même cette soirée ne restera qu'entre eux, qu'il ne fuira pas non plus la réalité de cet échange ni celle de ce qui suivra et qu'une fois son plaisir pleinement atteint, il ne fermera pas la porte de ce chapitre comme s'il n'avait jamais existé. Mais à défaut de lui dire ce qu'il en pense, Mickey s'applique comme il le lui a promis à rendre l'expérience la plus agréable possible, initiant des contacts visuels agrémentant sa propre envie tout en se laissant guider par cette main lui indiquant la cadence à suivre. Ses réactions sont la meilleure des récompenses, il ne dira pas le contraire.

* * *

Une part de lui reste pourtant frustrée et pas seulement parce que les choses n'iront jamais que dans un sens, sans que Rhett n'ait besoin de préciser que le boxeur gardera pour sa part sa braguette fermée car c'est bien là l'évidence, et ce pour quoi il a précisément signé. « Tu peux… ? » Il comprend où il veut en venir mais n'a même pas le temps d'amorcer le moindre déplacement vers sa minuscule cuisine que le Hartfield revient déjà sur sa demande. « Non, c’est bon, je m’en occupe. » Mickey le laisse donc faire, se redressant pour sa part avant d'effectuer quelques pas dans la pièce et ce, dans l'unique but de ne pas rester inactif. Il ne veut pas laisser l'occasion à un blanc ou au moindre malaise de s'installer, pas alors qu'il assume entièrement ce qu'il vient de se passer mais il ne forcera pas Rhett à en parler si vite, pas avant que celui-ci ne soit au moins redescendu de l'apogée des dernières minutes. Ce n'est pas l'envie qui lui manque de revenir dessus pourtant, mais ses yeux se contentent de le regarder se rhabiller sans pouvoir s'empêcher de craindre que ce silence puisse déjà présager un parfum de regret. Pas de son côté pour sûr mais peut-être du côté de Rhett, dont il analyse à présent le moindre geste en se demandant ce qu'il peut bien signifier. Et finalement, ce silence qui le tourmente n'est rompu que le temps d'un mot, que son colocataire laisse échapper sans qu'il ne s'attende une seule seconde à l'entendre. « Merci. » Ce que ce merci veut exactement dire, Mickey n'en est pas bien sûr mais il peut en revanche dire qu'il le surprend de bien des manières. Rhett paraitrait presque timide maintenant que leur arrangement appartient au passé et cette vision adoucit momentanément tout ce qui peut encore s'agiter en lui. « Me remercie pas pour ça, Rhett. » il souffle dans un léger sourire, et pourrait ajouter qu'on ne l'avait encore jamais remercié pour ces choses-là. Il accepte ensuite la bière proposée dans un simple hochement de tête, pas mécontent de retrouver ce genre de simplicité sans qu'aucune gêne ne s'immisce entre eux car s'il vient bel et bien de le voir dévêtu et peut maintenant juger de ce qui se trouve entre ses jambes, ce n'est pas ailleurs que dans les yeux que Mickey s'emploie à le regarder.

« Tu l’as su à quel âge ? Que t’es bisexuel ? » Cette fois, c'est l'intérêt soudain porté à sa sexualité qui le surprend mais cela dans le bon sens, car Rhett ne saisit au moins pas l'occasion de changer brusquement de sujet en évoquant par exemple ce qu'ils mangeront ce soir. Oh, Mickey n'est bien sûr pas naïf au point d’imaginer un seul instant que le Hartfield puisse questionner ses propres préférences, aussi plaisante a pu être pour lui cette petite parenthèse. « L’âge exact je sais pas mais je devais être au lycée quand j’ai compris que je pouvais être attiré par n'importe qui. » Jeune, déjà, Michael avançait sans véritable étiquette et laissait son intérêt passer d'un camarade à un autre, fille comme garçon. Ce qu'il ne dit pas en revanche, c'est que c'était aussi plus simple pour l'obtention de ses premières drogues qu'il avait à l'époque rarement les moyens de se payer. Ce n'est pas le genre d'histoire qu'il raconte comme ça et si personne ne la connait, c'est bien parce qu'il n'est fier de rien. « Mais je suis jamais sorti avec un mec, si tu veux tout savoir. » il ajoute et retient un trait d'humour qui pourrait ne pas passer. En vérité, l'occasion ne s'est présentée avec aucun homme que le boxeur a pu fréquenter et quand il y pense, il ne sait pas bien pourquoi il ressent le besoin de le préciser. « Enfin non, remarque, je me doute que ça t’intéresse pas. » Ce n'est pas la question que Rhett lui a posé à l'origine et sans doute n'espérait-il pas autant de détails, ce qui ne l'empêche pas pour autant de poursuivre entre deux gorgées de bière. « J’ai aimé qu’une seule personne dans ma vie et j’ai juste pas choisi que ce soit une femme. » Car c’était l'évidence, Aliyah avait tout pour faire de lui un homme heureux et s'il n'avait pas trop peur de se faire du mal, Mickey se répéterait exactement la même chose au présent. « Et si j’étais pas convaincu d’être mort là-dedans, je te dirais que je me ferme à rien. » il reprend en désignant son cœur car la seule chose à retenir est qu’il se fiche des genres et des étiquettes, ce n'est pas ce qui définit le fait de pouvoir ou non lui plaire, son attirance passant par bien d'autres critères qu'il ne viendra pas lister ici. Plusieurs secondes s'écoulent durant lesquelles le boxeur cherche comment amener la suite, son regard naviguant entre sa bière et Rhett tandis qu'une question lui brûle la langue et finit par retentir, non sans une certaine prudence. « Du coup.. ça t’a plu ? » Il ne veut pas paraître lourd en le demandant mais il tient à le savoir, l'avoir vu comme senti ne valant apparemment pas le fait de l'entendre ici. « Que je sache si je sais encore bien m’y prendre. » Mickey n'en doute habituellement pas compte tenu de son expérience mais cette fois-là ne ressemble en rien aux autres, tout comme Rhett n'est pas n'importe quel homme qu'il se serait mis en tête de satisfaire. L'enjeu était double quoi qu'il en dise et le verdict attendu le rendrait presque nerveux, quelle ironie.

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Message(#)(miett #5) looking for his arrows EmptyLun 19 Juin - 16:26

Evidemment, il n’a jamais remercié personne de lui avoir donné une fellation, non seulement parce que cela aurait été particulièrement étrange que parce qu’il n’avait jamais formulé la demande de la sorte, pas dans un tel contexte. Disons simplement que jusqu’à cet instant, la question ne s’était jamais posée, et il ne sait toujours pas exactement comment il a pu en arriver jusque-là avec Mickey, sans que ce jusque-là soit pour lui une source de regrets. « Me remercie pas pour ça, Rhett. » Le sourire de l’ancien champion lui redonne une certaine contenance, au moins parce que cela prouve qu’il ne prend pas la situation trop au sérieux - et parce que cela lui semble bizarre à son tour que d’être remercié pour un tel geste. Rhett ne sait pas exactement ce qu’il peut dire et peut faire en cet instant, mais il sait au moins qu’ils sont dans le même camp et que Mickey est tout sauf un ennemi ou une personne dont il devrait se méfier. Pour passer à autre chose, il lui propose une bière, ce qui est à ses yeux la réponse universelle d’un homme qui ne sait pas quoi dire. Une bière règle toujours tous les problèmes, évidemment. Aussi simplement que cela, Rhett retrouve une place à ses côtés sur le canapé, à nouveau pleinement vêtu et sans plus l’ambition de baisser son pantalon.

Au contraire, il tente de comprendre Mickey comme il le peut, désormais un peu plus assuré que son ami comprendra sa bonne volonté malgré l’aspect ô combien enfantin et maladroit des questions du Hartfield. Il n’a pas les codes, et sans doute ne fait-il pas tant d’efforts que ça pour les apprendre, mais il tente tout de même de faire au mieux. « L’âge exact je sais pas mais je devais être au lycée quand j’ai compris que je pouvais être attiré par n'importe qui. » De la façon dont il s’en souvient, et surtout de ce qu’il a entendu, il en a été de même pour Ruben. Il hoche la tête, enregistre l’information, comprend parfaitement qu’il s’agit d’un âge fait de découvertes et qu’il a pu se révéler parfaitement adapté pour que Mickey se rende compte que les femmes ne sont pas les seules à l’intéresser. « Mais je suis jamais sorti avec un mec, si tu veux tout savoir. » Il ouvre la bouche pour répondre mais la referme aussitôt, qui plus est légèrement vexé par les mots que Mickey ajoute rapidement. « Enfin non, remarque, je me doute que ça t’intéresse pas. » Ses sourcils quelque peu froncés, il trouve cette fois-ci le temps d’en placer une. “C’était pas le sujet de ma question mais c’est pas pour autant que ça m’intéresse pas.” Sa nature curieuse connaît rapidement ses limites mais il est tout de même heureux que Mickey se confie à lui, même au sujet de détails dont Rhett ne fera jamais rien: qu’il soit sorti avec dix hommes ou aucun ne change rien à son propre quotidien, ni à l’image qu’il a du boxeur. « J’ai aimé qu’une seule personne dans ma vie et j’ai juste pas choisi que ce soit une femme. » Idée qu’il peut parfaitement comprendre, même du haut de sa tour d’ivoire hétérosexuelle. “Comment est-ce que vous en êtes arrivés là ? Avec ta femme ?” A un tel niveau de désastre, plus que jamais proches du divorce que de la vie éternelle passée l’un auprès de l’autre. Mickey lui en a déjà touché quelques mots, mais jamais rien qui ne puisse faire comprendre à Rhett le tableau tout entier et la façon dont leur vie a pu basculer à ce point de l’amour vers la haine. Après tout, Aliyah est celle dont il parle lorsqu’il est question de la seule personne qu’il a jamais aimé, et ça le rugbyman n’en doute pas un seul instant. « Et si j’étais pas convaincu d’être mort là-dedans, je te dirais que je me ferme à rien. » Le geste porté contre son coeur rend Rhett bien plus triste qu’il aurait pu le croire. Il ne pense pas que Mickey soit mort, lui ni quiconque. Même après avoir perdu Jenna, il a essuyé de longues années d’une peine absolue, mais jamais il n’a perdu l’espoir de retrouver sa bonne personne le moment venu - quand bien même Mabel était loin de l’être, il a au moins cru en ce mirage. “Dis pas des conneries.” Il ajoute un geste de la main pour balayer la sienne. Il n’est pas mort, ni dans son coeur ni nulle part. Il a simplement besoin de temps pour se relever et aller mieux. C’est une douce idée dont Rhett se nourrit, qu’elle soit véridique ou non lui importe peu à ce stade. Il veut y croire, tout simplement.

Après un maigre silence et quelques gorgées de bière descendues des deux côtés, c’est cette fois-ci Mickey qui brise le silence. « Du coup.. ça t’a plu ? » Rhett manque d’en rire, repoussant à temps le goulot d’entre ses lèvres alors qu’il décoche un regard pleinement amusé en direction du brun. « Que je sache si je sais encore bien m’y prendre. » - “Rassure moi, tu poses pas la question d’habitude ?” Il répond doucement, se donnant par la même occasion le temps de la réflexion autant que de trouver ses mots. Mickey pose sûrement tout aussi peu la question que Rhett remercie la personne face à lui, uniquement parce que cette expérience n’a rien de commun et qu’ils balaient tous deux leurs habitudes d’un revers de la main. “C’était plus ou moins ce à quoi je m’attendais.” Il répond sans entrer dans les détails - évidemment -, pensant pour lui-même que Mickey devrait lire à travers les lignes sans grand mal, à commencer parce que le corps de Rhett a parlé sans la moindre censure, éternellement présente à travers ses mots. “Mais, Mickey…” Il a besoin de tempérer ses mots, pourtant désolé d’en passer par là. “C’était cool, ok ? Mais je sais pas si ça va exister à nouveau.” Il parle un peu plus sereinement, pour mieux apposer une barrière juste ensuite. Rhett tout craché, comme toujours sûrement. Ça lui a plu, oui, mais ce n’est pas pour autant qu’il va se découvrir bisexuel ni même qu’il cherche déjà à conjuguer ce genre d’échange au pluriel. “Peut-être, peut-être pas, j’en sais rien en fait. Je veux juste pas que tu te fasses des idées.” Il ne ferme pas la porte à rien, comme Mickey l’a lui-même dit sur un sujet presque semblable, mais il ne veut pas lui faire du mal si jamais il venait à penser qu’il pourrait exister quelque chose entre eux, même uniquement au niveau sexuel. “Ça change rien entre nous, au fond. Pour l’Oxy, la boxe, le canapé que tu squattes.” Pour le fait qu’il le considère aujourd’hui comme un ami, sincèrement, et que cela n’a pas vocation à être révoqué, ni à aller plus loin. Il ne voudrait pas prendre le risque de le perdre pour assouvir ses besoins égoïstes, qui plus est. “Je sais pas si j’aurais accepté à ta place. C’est pour ça que je t’ai dit merci.” Il ne sait pas comment on aurait pu lui faire une proposition de la sorte de la part d’une femme, mais il sait que sa propre réponse aurait sûrement été négative, incapable de se contenter d’une main tendue lorsqu’il désire bien davantage.
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Message(#)(miett #5) looking for his arrows EmptyMar 4 Juil - 19:20


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Les remerciements de son colocataire sont aussitôt balayés et ce, parce que Mickey ne veut pas forcément se rappeler qu'il lui a fait une faveur en acceptant de s'agenouiller devant lui pour le soulager. Peu importe le nom que doit porter cette demande à laquelle le boxeur n'a pas hésité à répondre, peu importe aussi que les choses ne lui conviennent pas totalement car à l'arrivée, il sait qu'il devra s'en contenter comme intégrer l'idée que cette intimité gagnée ne redéfinit rien. Sa frustration est de toute façon remise à plus tard lorsque Rhett le gratifie de questions sur son orientation, une part du Hartfield désirant sans doute comprendre ce qui lui échappe encore quand bien même Mickey n'est pas vraiment capable de dater la découverte de sa bisexualité. Quant à sa prochaine précision, il n'est pas bien sûr qu'elle ait sa place dans cet échange ou que Rhett désirait plutôt en savoir quelque chose, lui que les relations entre deux hommes semblent mettre mal à l'aise et qui n'avait après tout pas demandé à connaître l'intégralité de son parcours sentimental comme sexuel. « C’était pas le sujet de ma question mais c’est pas pour autant que ça m’intéresse pas. » Cette confidence, Mickey ne peut de toute façon pas la ravaler alors il suppose que Rhett peut à partir de là en faire ce qu'il veut. Et ce qu'il peut dire, aussi, c'est qu'il n'a été amoureux qu'une seule fois alors que mentionner ici la mère de sa fille est sans doute inutile, compte tenu de l'évidence planant derrière l'alliance éternellement à son doigt sans que le boxeur envisage une seule seconde de la retirer. « Comment est-ce que vous en êtes arrivés là ? Avec ta femme ? » , ou comment faire allusion à la mort de son mariage sans pour autant la nommer. Rhett lui épargne au moins cette funeste réalité dont l'ancien champion n'a pas besoin d'obtenir le rappel, pas alors que ses pensées se chargent déjà très bien de le torturer sur le sujet quand il demeure un peu trop sobre et la vitesse à laquelle ses lèvres replongent dans sa bière n'est bien évidemment pas anodine ici. Il peut en parler, oui, mais pas sans un minimum d'alcool dans le sang ou de poudre dans le nez car c'est ainsi que Mickey se protège. « La question que les gens aiment se poser c’est plutôt comment on peut préférer ses addictions à la femme de sa vie. Mais moi, j’estime pas avoir choisi. » Car le principe d'une dépendance est bien qu'on ne peut contrôler cette dernière, comme c'est son cas depuis déjà quatre ans – et si Mickey était fair-play, il ferait aussi mention des années passées à lutter contre celles-ci avant de rencontrer Aliyah car ce n'est pas seulement la boxe qui l'a sauvé, l'amour y était aussi parvenu autrefois. Alors non, il n'a pas choisi de replonger tout comme il n'a pas choisi de se battre une seconde fois, faisant de lui un lâche sans l'ombre d'un doute mais pas pour autant un homme ayant délibérément sacrifié son mariage. C'était le prix à payer, l'inévitable conséquence qui lui pendait au nez et celle sur laquelle bon nombre de journalistes avaient aussi parié. « Elle pouvait pas continuer de ramer seule et je crois que n’importe quelle femme aurait fait la même chose. Je lui ai donné aucune raison de rester et comme tu peux le voir, elle a rien perdu non plus. » Il hausse les épaules avant que ses lèvres ne retrouvent le chemin jusqu'à sa bière, derrière laquelle Mickey préfère se cacher quand il n'assume pas entièrement de parler à cœur ouvert. Il ne met pas facilement des mots sur ce qu'il ressent et avouera encore moins souffrir de cette situation alors qu'il est bien le grand perdant de cette histoire, celui à qui il ne reste plus rien. « Au moins maintenant, elle est plus forcée de regarder les choses en face. » Sa dépravation, son autodestruction, sa mort à petit feu – tout autant de choses dont il ne veut pas la savoir témoin même si Aliyah n'a jamais détourné le regard et s'inquiète plus pour lui que personne ne le fera jamais. Il peut encore la tenir à l'écart du pire comme du fait que sa vie ne tient parfois qu'à un fil, mais il serait naïf de croire qu'elle ne lit pas encore en lui comme dans un livre ouvert. « Dis pas des conneries. » Très bien, il n'en dira rien de plus mais continuera pour autant de croire que quelque chose en lui s'est éteint le jour où son couple a coulé avec le reste. C'est après tout ce que réflète aujourd'hui sa vie et la gestion de ses relations, toutes aussi bancales qu'éphémères dès lors que Mickey s'interdit de s'attacher et se persuade qu'il n'a plus d'affection ni d'amour à donner à quiconque. Mort, peut-être bien qu'il ne l'est pas encore mais quelle importance quand il semble à présent incapable de conjuguer la moindre vie à deux.

Pour demander à Rhett son impression sur sa prestation, le boxeur ne recule en revanche devant rien quand bien même son besoin de réponses ne le poussera pas non plus à lui réclamer une note ou une véritable appréciation. « Rassure moi, tu poses pas la question d’habitude ? » Rassuré il peut effectivement l'être car non, Mickey n'a habituellement pas besoin de savoir s'il s'y prend bien. Les choses sont généralement assez parlantes pour qu'il ne puisse pas en douter mais tout s'avère différent avec Rhett, qu'il ne peut décemment pas qualifier de conquête mais dont il se soucie réellement du plaisir, bien plus que du sien ici. « Non bien sûr, tout comme tu remercies sûrement pas les gens pour une pipe en temps normal. » Il glisse un sourire à son tour alors même qu'il sait qu'il ne se trompe pas, cette situation étant après tout inédite pour l'un comme pour l'autre sans que Mickey n'envisage de s'en plaindre – et de toute évidence, ce n'est pas non plus Rhett qui trouvera à redire sur leur petit arrangement comme sur sa performance, sur laquelle il vient finalement poser des mots. « C’était plus ou moins ce à quoi je m’attendais. » Ce pourrait être vexant pour quelqu'un qui s'arrêterait à ce plus ou moins mais Mickey le connait assez bien pour savoir qu'il ne minimise pas l'effet qu'il a pu lui faire, simplement que le décrire n'est pas ce qu'il sait faire de mieux. Il l'a après tout senti vibrer et vu se délecter, ce n'est donc qu'une confirmation qu'il désirait obtenir et Rhett la lui donne, en quelque sorte. « Moi aussi tu sais, ça m’a plu. » Et peut-être insinue-t-il que s’il faut recommencer un jour, il n’aurait rien contre. L’offre pourrait être posée là sans trop savoir ce qu'elle pourrait valoir mais le boxeur n’en fait rien, se contentant de souligner que le plaisir a été partagé si toutefois un doute subsistait encore sur la question. Il ne cracherait donc pas sur une prochaine fois du même genre et ce, en voulant se convaincre que ça lui sera suffisant et qu'il ne crèvera pas de frustration chaque fois que Rhett lui demandera de ne pas aller plus loin car ce dernier ne manque jamais de le ramener sur terre, comme il le prouve encore bien. « Mais, Mickey… » Oh, il n'aime pas forcément ce mais s'immisçant au beau milieu de leur échange mais son attention lui est acquise tandis que son regard retrouve prudemment le sien. « C’était cool, ok ? Mais je sais pas si ça va exister à nouveau. » Ils ne sont pas forcés de fixer ça ce soir, lui non plus ne peut pas dire si la chose se reproduira malgré le fait que l'idée ait de quoi lui plaire car quelque part, Mickey ne veut pas en venir à tout planifier. « Peut-être, peut-être pas, j’en sais rien en fait. Je veux juste pas que tu te fasses des idées. » Il n'en faut pas plus à son regard pour le fuir, uniquement pour faire le tour de la pièce et chercher une porte de sortie qui lui éviterait de devoir donner suite à ces paroles. Les choses en deviennent un peu trop sérieuses pour Mickey qui ne tient pas à entendre une énième fois ce qu'il sait déjà, à savoir qu'il ne sera question que d'une fellation et que Rhett ne sera jamais intéressé par les hommes car ce refrain, il commence à le connaître par cœur. « Quel genre d’idées tu voudrais que je me fasse ? Je crois que t’as été très clair, Rhett. » Assez clair en tout cas pour que le boxeur n'en attende rien et ravale ses envies, conscient qu'elles ne seront jamais celles du Hartfield et pourtant incapable de faire taire cette attirance qui lui tord le ventre. Parfois, il aimerait vraiment être aussi mort de l'intérieur qu'il le dit. « Ça change rien entre nous, au fond. Pour l’Oxy, la boxe, le canapé que tu squattes. » Ce qu'il veut dire par là c'est que leurs différents marchés n'ont aucune raison d'en pâtir et c'est aussi ce qu'il pense, pas prêt pour sa part à faire une croix sur le moindre d'entre eux. « Je sais pas si j’aurais accepté à ta place. C’est pour ça que je t’ai dit merci. » Cette fois, c'est un goût amer que ces paroles lui laissent. Sans doute que Rhett ne pense pas à mal en le disant mais difficile de ne pas y voir le rappel d'une fierté qu'il n'en finit plus de piétiner pour lui car c'est bien ce que tout cela lui inspire, comme s'il ne savait pas déjà qu'un homme normal n'aurait probablement pas accepté de se mettre à genoux sans l'ombre d'une contrepartie. Son merci sonne alors différemment à présent et Mickey tente de ne pas s'étrangler avec celui-ci, prenant pour ça une franche gorgée de bière dans l'espoir de faire passer son aigreur du moment. « Je sais pas trop comment je dois le prendre mais ouais, ça change rien je suis d’accord. » Il continuera de le fournir en comprimés, de lui apprendre à boxer et d'occuper son canapé si les choses doivent s'arrêter là, en admettant que cette limite franchie ce soir ait réellement aussi peu de conséquences que Rhett veut le croire. Quant aux avantages qu'il peut personnellement en tirer, il peut bien prétendre qu'ils existent même s'il ne les perçoit pas car dans tout ça, c'est sur sa présence qu'il peut au moins compter et celle-ci n'a rien de négligeable par les temps qui courent. « J’ai pas vraiment hâte de rentrer chez moi. » il reprend en laissant retomber sa voix après un court silence, non sans effleurer la solitude qui le pèse et qu'il n'a pas le déplaisir de connaître auprès de Rhett. Il devra pourtant regagner son studio pour mieux revenir ensuite, sans être certain du temps que tout ceci durera mais pas désireux de voir la chose prendre fin trop vite. « Et pourtant ça fait des années que je me raconte que je suis plus fait pour vivre avec quelqu’un. Enfin ça, j’imagine que c’était surtout plus facile pour tenter d’accepter ce que ma vie est devenue. » L'alcool le rend comme toujours bien trop honnête mais derrière ces mots, Mickey esquisse les véritables idées qu'il pourrait se faire alors que cette colocation lui procure plus de bien qu'il n'oserait l'avouer. Demain, il prétendra bien sûr que cette confidence n'était pas la sienne.

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Message(#)(miett #5) looking for his arrows EmptyVen 7 Juil - 12:15

« La question que les gens aiment se poser c’est plutôt comment on peut préférer ses addictions à la femme de sa vie. Mais moi, j’estime pas avoir choisi. » Mais il a perdu la femme de sa vie en ne choisissant pas, justement. Rhett l’observe avec un regard triste, pas certain de s’en être sorti lui-même, et tout aussi peu assuré de ne pas avoir perdu Evelyn au passage. Il a été particulièrement injuste envers elle et lui a demandé de supporter bien plus que quiconque n’en aurait été normalement capable, alors une part de lui s’attend toujours à ce qu’elle lui dise avoir trop sacrifié pour une relation n’en valant finalement pas la peine. Et le pire, c’est qu’il lui dirait qu’il comprend, parce que c’est bel et bien le cas, lui qui se retrouve le premier à estimer qu’aucune relation ne devrait demander autant d’efforts et de passages à vide, encore moins alors que des substances illicites s’ajoutent à l’équation. Mais ça aussi, à l’instar de Mickey, il dirait ne pas l’avoir choisi. Il l’a subi. « Elle pouvait pas continuer de ramer seule et je crois que n’importe quelle femme aurait fait la même chose. Je lui ai donné aucune raison de rester et comme tu peux le voir, elle a rien perdu non plus. » Il n’est pas d’accord sur toute la ligne, quand bien même son avis rejoint celui de Mickey sur un point en particulier: peut-être qu’il s’agissait là de la meilleure chose à faire, à en juger par les circonstances et les cartes en main de chacun. Aliyah devait penser à leur fille, et si ce n’est pas un environnement sain pour un couple, ça l’est encore moins pour une famille - pas besoin d’être père pour le comprendre. “Vous réparerez peut-être les choses un jour.” Il souffle, voulant y croire. Ce n’est pas l’alliance éternellement accrochée au doigt de Mickey qui le ferait mentir, malgré la propension de ce dernier à découcher de son propre appartement. Ce point ne le regarde pas, et il ne signifie rien non plus. « Au moins maintenant, elle est plus forcée de regarder les choses en face. » Ce qui semble lui servir d’excuse pour ne pas tenter de remonter à la surface ; c’est simple, indolore. Lâche. Le regard de Rhett se pose plus longuement contre le sien sans qu’il ne sache trouver les mots. “Tu vois encore ta fille ?” Il ne parle jamais d’elle, et la question intéresse Rhett, qui veut savoir à quel point son ami a abandonné toute idée de retrouver une vie normale et surtout heureuse.

« Non bien sûr, tout comme tu remercies sûrement pas les gens pour une pipe en temps normal. »
Je suis quelqu’un de poli.

Son sourire répond simplement à celui de Mickey alors qu’il est évident que non, il ne remercie pas la personne face à lui en temps normal. Mickey est justement bien placé pour savoir que cette situation n’est pas à apparenter à un temps normal, et c’est pour cette raison que Rhett préfère en rire plutôt que de répondre avec tout le sérieux sont il soit capable. « Moi aussi tu sais, ça m’a plu. » Et c’est justement pour éviter ce genre de remarque qu’il n’avait pas à coeur de parler franchement, incapable de statuer ses sentiments avec autant évidence, le tout étant rendu d’autant plus difficile par le contexte même de leur échange. Il aime sa petite-amie malgré leur pause et il ne se questionne pas sur sa sexualité non plus, ce qui rend l’instant ô combien paradoxal malgré son incroyable capacité à se voiler la face. Rhett préfère boire une gorgée de sa bière plutôt que de répondre, ou de risquer de croiser son regard. « Quel genre d’idées tu voudrais que je me fasse ? Je crois que t’as été très clair, Rhett. » Il n’en sait rien et il ne veut pas savoir, tout comme il ne veut justement pas en entendre parler. Il est égoïste et a du mal à l’accepter, mais il est aussi quelqu’un de bon qui n’a pas à cœur de voir quiconque souffrir, encore moins son entourage, et surtout pas à cause de lui. Ils ne sont pas sur la même longueur d’onde, cela a été statué à de maintes reprises, mais Rhett ne sait faire autrement que de le souligner à nouveau, comme si c’était là la bonne façon de conclure le moindre de leurs échanges. “J’en sais rien et je veux pas savoir.” Il ajouté à son tour, une pointe d’agacement s’entendant aisément dans sa voix. « Je sais pas trop comment je dois le prendre mais ouais, ça change rien je suis d’accord. » C’est tout ce qu’il voulait entendre et c’est aussi tout ce sur quoi il voulait mettre l’emphase, alors ils peuvent sans doute considérer le sujet clos désormais.

Mais Mickey ne semble pas vouloir clôturer quoi que ce soit, en réalité. « J’ai pas vraiment hâte de rentrer chez moi. » - “Tu peux rester ici si tu veux.” Rhett hausse les épaules. Le canapé n’a pas vocation à de nouveau être occupé par son petit frère, lui qui semble vouloir recoller les morceaux avec sa fiancée, alors Mickey peut y rester davantage s’il en a envie. Du côté de l’ancien rugbyman, cela ne le dérange pas, et il serait au contraire heureux de savoir qu’il peut l’aider à pallier à sa solitude sans que cela nécessite de sa part de longs discours rassurants - il ne saurait de toute façon pas trouver les mots. « Et pourtant ça fait des années que je me raconte que je suis plus fait pour vivre avec quelqu’un. Enfin ça, j’imagine que c’était surtout plus facile pour tenter d’accepter ce que ma vie est devenue. » - “C’est le mensonge que t’avais sûrement envie de croire.” En se disant ça, il pouvait au moins se rassurer et se dire avoir fait le bon choix - chose dont Rhett doute, évidemment. “Trouve toi un client un peu moins chiant que moi avec qui vivre. Ça serait peut-être un début.” Il tente de trouver des solutions à sa façon, pouvant pleinement accepter Mickey sur son canapé de temps à autres mais pas l’idée d’une véritable colocation. Ils ne seraient pas bons l’un pour l’autre et, surtout, Mickey ne serait pas bon pour la sobriété de Rhett. Il est naïf, mais pas à ce point ; tout comme il sait très bien que ces confessions sont faites après un peu d’alcool et une soirée particulière. Demain, ce ne sera plus le sujet. “Je pourrais aider, peut-être. Tu peux toujours me demander.” Quand il n’est pas trop occupé à trouver des sujets de disputes avec Evelyn ou se rassurer en se disant qu’il prend seulement son premier cachet (si on ne compte pas les trois d’avant), il n’est pas si terrible comme humain.
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Message(#)(miett #5) looking for his arrows EmptyMar 11 Juil - 19:37


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Do me a favor, pick me up, take me out later, don't worry about no paper 'Cause I got mine stacked up for nights like this. My life can get crazy, I deal with shit on the daily but baby I'm thinking maybe, we could agree to work it out like this. I can't say I give my all, but tonight, I'd risk it all. Are you down to be a distraction baby ? But don't distract me, let me ask you, do you, do you, do you wanna be ?
@RHETT HARTFIELD ☆ MICKEY REEVES
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Il ne blâmera jamais Aliyah d'être partie, quand bien même cette décision l'a achevé à l'époque où il ne savait déjà plus à quoi se raccrocher. C'était le mieux à faire pour elle comme pour leur fille, suffisamment impactée par la sombre dérive de son père pour ne pas être condamnée à le regarder toujours plus s'abîmer mais Mickey dirait aussi qu'elle ne l'a pas aidé en choisissant le divorce, qu'il ne cessera pour sa part jamais de rejeter en s'interdisant formellement de signer ces fichus papiers. Il y avait d'autres solutions, d'autres façons de le faire réagir mais le passé ne peut être réécrit et Mickey a déjà bien assez réfléchi à comment les choses se seraient passées si Aliyah ne l'avait pas quitté. « Vous réparerez peut-être les choses un jour. » Ces paroles lui inspirent un rire sans âme que le boxeur vient aussitôt étouffer dans sa bière car en ce qui le concerne, il doute que quoi que ce soit puisse être encore réparé. Le problème vient après tout de lui et de ces addictions le dévorant chaque jour un peu plus sans que sa femme n'y puisse rien, et si la motivation pour se battre lui manquait déjà à l'époque il va sans dire que Mickey s'en trouve aujourd'hui parfaitement dépourvu. « J’ai arrêté de croire au père Noël tu sais. » il souffle pour seule réponse car après quatre ans, l'espoir de voir leur mariage renaitre de ses cendres ne tient plus à grand-chose. Il s'y cramponne pourtant de toutes ses forces et ce, tant qu'il le peut encore car un jour viendra où ces papiers devront être signés et l'alliance à son doigt retirée, sous-entendant qu'il devra tout comme elle tenter d'avancer. L'idée a encore tout pour lui déplaire car une vie sans la mère de sa fille n'a à ses yeux pas le moindre sens, aussi convaincu soit-il qu'Aliyah sera en réalité bien mieux sans lui. « Tu vois encore ta fille ? » La question le fait soupirer sans attendre, aussi bien parce qu'il ne peut pas y apporter une réponse totalement positive que parce que le sujet sera éternellement sensible. Ce n'est pas contre Rhett, il y a simplement des limites à ce que leurs échanges peuvent englober un soir comme celui-ci. « Pas assez souvent. » Il le déplore tout en ayant bien conscience d'en être le premier responsable, l'état actuel de sa vie n'étant pas à mettre sous les yeux d'une si jeune enfant compte tenu du très mauvais exemple qui lui serait donné. Mickey voudrait lui dire quel genre de petite artiste Lola peut être, un talent qu'elle n'a assurément pas hérité de lui mais avant tout une confession qui n'a pas sa place ici. « Pardon mais je tiens pas à parler d'elle ce soir, pas après.. » tu sais. Pas après le service qu'il vient de lui rendre ni dans ce décor désormais associé à cette pipe, où le doux nom de sa fille ne mérite pas de retentir. Il fait la part des choses et s'emploie à dresser les barrières qui s'imposent, à défaut d'y parvenir aussi bien dans son esprit.

« Je suis quelqu’un de poli. » Il n'a pourtant pas le souvenir que Rhett se soit fendu des trois mots magiques tout à l'heure mais Mickey ne s'amusera pas à rebondir là-dessus dans le seul but de le contredire, préférant à la place en sourire pour mieux avouer ensuite que cette petite parenthèse ne lui a pas déplu. C'est sans doute son tort à cet instant, celui de ne pas pouvoir garder de telles pensées pour lui car Rhett ne tenait de toute évidence pas à l'entendre ou du moins, pas aussi distinctement. Mickey ne laisse après tout pas de place au doute quant au fait que la chose n'avait rien d'un supplice pour lui mais il comprend qu'en faire la remarque n'est bon qu'à instaurer un blanc, confirmé par le regard du Hartfield se chargeant désormais de le fuir. Ce n'est pas avec ce genre de réaction qu'il risque de se méprendre sur leur relation, non, mais il mentirait s'il disait ne pas se poser des questions quand Rhett semble brusquement ne plus rien assumer. Quelque chose lui fait dire qu'il n'est pas toujours aussi silencieux après un acte comme celui-ci et pourtant Mickey ferme encore les yeux sur l'évidence, là aussi tant qu'il le peut encore. « J’en sais rien et je veux pas savoir. » Le dialogue paraît dès lors impossible tandis que Rhett semble proche de se refermer comme une huître, sa voix trahissant même un début d'irritation contre laquelle le boxeur n'ira pas batailler. Il ne veut pas savoir, il ne veut même pas en parler alors ils en resteront là, ainsi les choses conviendront au moins à quelqu'un. « Ça marche. » Son haussement d'épaules dissimule une frustration que Mickey retrouve un peu trop vite pour avoir cette fois vu le sujet balayé sous le tapis. Il ne peut rien contre cette esquive du Hartfield et retrouve donc sa bière qui elle au moins, ne tentera pas de le fuir comme de le faire taire.

Ses prochaines confidences sont peut-être de trop elles aussi mais Mickey s'en défait malgré tout, lui dont la présence sur ce canapé quelques soirs par semaine révèle déjà une incapacité à rester seul chez lui sur laquelle il n'avait encore jamais mis de mots. « Tu peux rester ici si tu veux. » La proposition a le mérite d'exister comme d'être considérée mais derrière cette colocation ne comportant pas que de bons côtés, le boxeur a encore le plus grand mal à se projeter. « C’est pas une solution durable, on le sait toi et moi. » Et un jour, Rhett lui fera peut-être comprendre qu'il est temps de retourner chez lui car cette pseudo vie à deux ne pourra durer qu'un temps, tout comme Mickey ne pourra pas repousser la solitude qui le guette éternellement. C'est seul qu'il erre aujourd'hui, sans plus personne pour égayer son existence et il aura beau prétendre tout ce qu'il veut, rien ne remplacera jamais la vie de famille qu'il a perdu. « C’est le mensonge que t’avais sûrement envie de croire. » Le pire est bien qu'il y ait cru, ne serait-ce que pour subir un peu moins le contrecoup du naufrage qu'on ne présente plus. Son silence parle pour lui et son regard se contente de glisser vers Rhett dont les prochains mots ne manquent toutefois pas de le faire réagir. « Trouve toi un client un peu moins chiant que moi avec qui vivre. Ça serait peut-être un début. » Il fronce légèrement les sourcils, pas certain de comprendre où il veut en venir alors que vivre sous le même toit que ses clients n'est habituellement pas ce que Mickey recherche. C'est parce qu'il tolère de mieux en mieux Rhett que les choses ont pu se faire et non parce qu'il voulait d'un colocataire à tout prix, ce qu'il se risque à formuler ensuite. « J’ai pas forcément envie de vivre avec un autre, même si j’admets que t’es pas toujours un cadeau. » Qu'il ne se fasse pas d'idées à son tour, Mickey ne voit pas en lui la seule personne avec laquelle il désire vivre contrairement à ce que ses mots peuvent laisser penser. Il ne veut juste pas étudier la question avec un autre, pas alors qu'il ne fait confiance à personne et que Rhett ne lui donne au moins pas l'impression de juger l'épave qu'il peut être. Un autre ne saurait pas comment manier un homme comme lui et ne lui plairait sans doute pas autant non plus, puisque cette autre raison entre bel et bien en compte depuis le début. « J’en suis pas un non plus, je sais. » il complète dans un léger sourire, réaliste quant à la dureté de son propre caractère avec lequel celui de Rhett aura toujours de quoi faire des étincelles. Ils sont faits pour s'entendre comme tout l'inverse, dans leur éternel paradoxe. « Je pourrais aider, peut-être. Tu peux toujours me demander. » Cette fois Mickey remue la tête pour lui signifier qu'il n'attend rien de lui, et sûrement pas de l'aide pour gérer sa pauvre vie. Il ne lui demandera donc pas autre chose qu'un toit pour l'abriter comme ce soir, faisant du reste son unique problème. « Ça ira. Oublie tout ça. » Ses confidences les premières, dont le boxeur n'aura dès le lendemain pas de quoi être fier.

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