Il frappe à la porte, vêtu de son costard sur lequel toutes les passantes se sont retournées dans la rue. Jackson sent bon, est rasé de près et a fière allure dans son rôle de témoin. Il n'y aura pas de marié à la mairie aujourd'hui, mais l'on s'y méprendra sur les photos souvenirs, dans dix ou quinze ans, en le voyant sourire à l'objectif et lancer du riz sur les deux mères de son enfant. Oreille tendue, il entend approcher les pas de Marley qu'il arrête d'un « Stop. » Autoritaire. Il sait que la métisse reconnaîtra sa voix, jette un oeil au judas derrière lequel il la devine en train de l'épier. « Ouvre le verrou et va t'enfermer dans la salle de bain. » Demande-t-il, un sourire joueur aux lèvres. Il est midi et l'agent est attendu pour la signature des papiers dans un peu moins d'une heure. Bientôt, Erika sera la femme de sa meilleure amie sous la garance de son paraphe en bas du registre des unions civiles.
La matinée a filé à toute vitesse. Mills s'est levé, est allé courir, a échangé quelques textos de dernière minute avec la pilote puis s'est appliqué à être au top de son apparence en l'honneur de ce jour particulier. Tout y est : la chemise blanche, le veston assorti et, en guise de cravate, cette écharpe aux couleurs de l'Afrique qu'il arbore aussi fièrement que ces chaussures cirées à mille lieux des Air Jordan qu'il porte habituellement . Il a envoyé une photo à sa mère parce qu'il sait que Gloria adore le voir vêtu de la sorte. Pourtant, ce n'est pas à madame Mills, loin de là, que Jackson pensait sous la douche. Son esprit tout entier est tournée vers Lynch et cette robe dont elle lui a parlé la semaine passée. Il a à nouveau 24 ans, se présente une fois de plus à l'adresse de la métisse avec des rêves et des envies plein la tête. L'ambiance de joie et de bonheur de cette journée pas comme les autres le coupe pour quelques heures du sérieux ainsi que de la gravité de son quotidien.
« J'veux garder la surprise ... » Précise-t-il pour la convaincre d'accéder à sa requête. Pas de marié aujourd'hui, mais un homme amoureux que plusieurs nuits passées à fantasmer ont suffi à rendre moins raisonnable que ne l'exigerait la situation. Regardez-le traiter le moment comme s'il s'agissait de leur grand jour ; comme si c'était de blanc qu'avait choisi de s'habiller Lynch aujourd'hui, alors que les noms sur les cartons d'invitation ne sont ni celui de Mills, ni celui de la maquilleuse. Comme bien souvent, l'agent s'est décidé sur un coup de tête. Lorsqu'il a eu fini de s'habiller, croisant son reflet dans le miroir, il n'a pas pu laisser passer cette chance de la séduire parce qu'il en a l'intime conviction : de l'autre côté du battant, Marley est en train de se liquéfier face à son sexappeal. « ... c'est qu'un avant goût. » Cinq heures à peine avant le cocktail. Six avant le repas. Sept ou huit avant la première danse. À L'échelle d'une vie ce n'est pas grande chose, mais - à l'échelle de tout ce que Jax a le sentiment d'avoir à rattraper - c'est une éternité.
Il fallait qu'il entende sa voix. Il fallait qu'il s'assure qu'elle n'avait pas changé d'avis. Il fallait qu'il recommence ses conneries de dragueurs à deux balles parce que courir c'est bien, mais courir après la brune, c'est mieux.
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Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Un coup d'oeil jeté à son montre lui indiqua qu'elle était encore dans les temps. Dans moins d'une heure la cérémonie de mariage de Louisa et Erika aurait lieu, dans moins d'une heure les deux femmes seraient mariées. Même si une certaine rancoeur et amertume s'étaient sournoisement insinuées dans son cœur, la brune devait admettre qu'elle était heureuse pour Louisa. Elle a allait enfin pouvoir épouser la femme de sa vie. Alors que la métisse s'observait une dernière fois dans le miroir afin de s'assurer que son maquillage était parfait, elle entendit frapper à la porte. Elle fronça les sourcils, soupira quelque peu. Qui pouvait débarquer chez elle à l'improviste ? Elle se dirigea vers la porte, prête à l'ouvrir mais s'arrêta net lorsqu'elle entendit : « Stop. » Un sursaut, un frisson, un battement de cœur plus rapide. Un seul mot de la part de Jackson et tout son corps réagissait. A pas de loup, la brune approcha son œil du judas. Un gémissement de plaisir lui échappa lorsqu'elle vit à quel point il était beau. L'espace d'une seconde elle se demanda si ce n'était pas lui qui allait se marier. Lui avait-on menti ? Sa main se posa sur la poignée de la porte mais une nouvelle fois elle fut coupée dans son élan. « Ouvre le verrou et va t'enfermer dans la salle de bain. » Un sourire carnassier s'afficha sur le visage de la maquilleuse qui resta plantée là quelques instants. A quoi jouait-il ? Au fond d'elle elle le savait parfaitement mais ce petit jeu risquait d'être bien risqué. Finalement elle n'eut besoin que de quelques instants pour foncer tête la première dans le délicieux piège qu'il venait de lui tendre. « Tu joues un jeu dangereux Mills » gronda-t-elle, laissant son excitation transparaître à travers ses mots. Ses doigts glissèrent sur le trousseau de clés dont l'une d'entre elles était enfoncée dans la serrure. Malicieuse, Marley s'amusa à jouer avec, se satisfaisant de l'effet que le bruit des clés qui s'entrechoquaient sans jamais déverrouiller la serrure allait provoquer chez le bellâtre. « J'veux garder la surprise ... » Elle se mordit les lèvres, un flot d'images lui parvenant. Elle le voyait la dévorait du regard comme elle le ferait sans l'ombre d'un doute. Elle avait hâte que les mains du garçon glissent sur le tissu de sa robe, que ses doigts s'agrippent au morceau de tissu. Son corps frémit lorsque les paroles de Jackson glissèrent jusqu'à ses oreilles. L'attente commençait à devenir insoutenable pour Marley mais cette dernière n'était pas décidée à rendre la tâche aisée pour l'agent. Du moins c'était ce qu'elle croyait jusqu'à ce qu'il l'achève : « ... c'est qu'un avant goût. » Sans plus réfléchir sa main tourna, provoquant le cliquetis du verrou qui cédait enfin. Son cœur se mit à battre plus vite tandis qu'elle prenait sur elle pour ne pas ouvrir la porte et lui sauter dans les bras. Après un effort surhumain, ses jambes la portèrent jusqu'à la salle de bain dont la porte claqua sur son passage.
Devant le miroir, Marley replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et observa son reflet. Sa robe rouge mettait parfaitement en avant sa silhouette fine. Marley avait eu du mal à se décider. Elle qui adorait faire les boutiques s'était retrouvée dans une position délicate. Se déshabiller dans les cabines l'avait perturbé, voir son corps dans des robes de soirée avait contracté son estomac. Elle avait failli abandonner, choisir une tenue plus sobre, un pantalon et une chemise seraient parfait. Et puis finalement, contre toute attente, la promesse qu'elle avait faite à Jackson lui était revenue à l'esprit. Le plaisir de pouvoir à nouveau le séduire et le faire fondre avait pris le dessus sur tout le reste. Marley avait alors jeté son dévolu sur cette longue robe rouge. Cette dernière était un bon compromis : Ses jambes n'étaient pas découvertes, il n'y avait aucun décolleté au niveau de sa poitrine mais un au niveau de son dos, et la dentelle à l'avant laissait apparaître avec discrétion sa peau dorée. Lorsqu'elle entendit Jackson approcher de la porte elle lui dit d'une voix chaude : « Tu sais que si tu passes cette porte... Nous allons être en retard. » Parce qu'elle n'était pas dupe, et lui non plus. Il y avait très peu de chance qu'ils parviennent à rester dans la même pièce, isolés de tous, à se dévorer du regard sans aller plus loin. La mise en garde de Marley ne sembla pas suffire puisqu'elle entendit la poignée de la porte s'enfoncer. Elle se tourna alors, prête à découvrir le regard que l'agent allait poser sur elle, prête à profiter elle aussi du magnifique spectacle qu'il s'apprêtait à lui offrir.
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Il pousse la porte d'entrée comme le ferait un voleur avide de découvrir les trésors que lui réserve cette intrusion inopinée dans l'univers de Marley. Le jeu - dangereux, Jax en a parfaitement conscience, raison pour laquelle il y prend part et s'excite des conséquences hypothétiques de toute perte de contrôle sur la situation - consiste à ne pas se précipiter vers la salle de bain. Alors il flâne en cours de route, prend le temps de faire un crochet par la cuisine pour constater ce que seul l'attention d'un agent fédéral est capable de notifier d'un seul coup d'œil : un mug de café - vide - déposé dans l'évier ; les coins bleu criard des emballages de Big Daddy dépassant de la poubelle pleine, du courrier pas encore ouvert sur la table basse lorsqu'il traverse le salon ... Pas de traces d'homme dans les parages, mais puisqu'il a le champ libre, Mills décide de s'en assurer en avançant de son pas de ninja jusqu'à la chambre de la métisse.
Lynch l'attend dans la salle de bain tandis que l'agent se perd dans l'inspection de cette pièce chargée de mauvais souvenirs. La seule fois qu'il y est entré, Marley venait de se faire agresser. Lorsqu'il en est sorti après toute une nuit passée à tenter de la consoler, le cœur de Mills pesait plus lourd que le plomb et son moral foutu par terre peinait à croire en des jours meilleurs. Pourtant, aujourd'hui, si tout ne va pas bien, les choses vont clairement mieux et c'est avec délectation que Jackson ramasse le sous-vêtement abandonné au pied du lit. Un string en coton gris dont la coupe et la matière laissent deviner un usage conçu pour la pratique sportive. Lynch aurait-elle continué la boxe malgré la fin tragique de leur entraînement ? A-t-elle finalement pris goût à l'activité physique ? Jax décide de le lui demander plus tard. Il porte à son nez le bout de tissu qu'il renifle sans complexe jusqu'à sentir au creux de son abdomen des contractions tout sauf rebutées par l'odeur de sueur et de sexe imprégnant le coton. Le string finit dans la poche de son pantalon. Un doudou pour la nuit, de quoi se saouler quand la soif sera trop forte.
De retour dans le couloir, Mills s'arrête face à la salle de bain. Ses doigts se referment autour de la poignée. À son tour de jouer avec les nerfs de la brune. Pas de bruit de clés ici, mais quelques mouvements de clenche afin de signifier sa présence. « Tu sais que si tu passes cette porte... Nous allons être en retard. »« J'ai pas l'intention de l'ouvrir. » Répond-il, provocateur, s'imaginant déjà Marley se précipiter dans le but de coller son oreille contre le bois qui les sépare. Sa poigne resserre sa prise, s'assure que la métisse ne sera pas en mesure de sortir de sa cage. Prise au piège, elle n'a plus qu'à subir le harcèlement dont est venu la gratifier l'agent. Jax est un enfoiré. Il ne voit pas pourquoi il devrait garder sa frustration pour lui. L'imposer à l'objet de son désir et s'assurer qu'elle se retrouve dans le même état que le sien lui semble plus équitable. « Quelle couleur la robe ? » Demande-t-il de cette voix rauque avec laquelle il lui murmurait des saloperies à l'oreille quand ils étaient seuls, à l'abri des regards. Cela fait bien longtemps qu'ils n'ont plus joué à ce petit jeu. Si l'agent a demandé à Lynch de le laisser entrer chez elle, c'est uniquement pour la préserver d'une réputation incendiaire auprès des voisins de pallier. Ce qu'il est venu lui dire ne devrait pas courir le risque de tomber dans des oreilles chastes.
Front collé contre le battant, Mills regarde le sol sur lequel danse l'ombre de la maquilleuse filtrant par l'infime interstice présent sous la porte. Elle est là, juste derrière, il pourrait presque la sentir. Cela suffit à le faire se mordre la lèvre. L'imagination de l'agent tourne à plein régime.
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Il avait mis un temps fou à arriver jusqu'à la salle de bain. Marley n'avait pas besoin d'être hors de la pièce pour savoir ce qu'il avait fait. Elle l'imaginait sans peine tourner dans son appartement et observer ce qui s'y trouvait. Elle aurait pu lui en vouloir d'agir ainsi alors qu'elle avait le dos tourné mais ce n'était pas le cas. Elle savait pertinemment que si la situation avait été inverse, elle aurait fait la même chose. Une telle opportunité se présentait rarement et il était parfaitement logique que Jackson la saisisse. Elle mourait d'envie de lui demander s'il avait trouvé ce qu'il cherchait ou si au contraire il était déçu par ses pérégrinations mais n'en fit rien, bien trop excitée par l'idée qu'il allait enfin passer cette fichue porte. La clenche s'enfonça et Marley sentit son cœur s'emballer. La chute fut brutale lorsqu'elle l'entendit la provoquer : « J'ai pas l'intention de l'ouvrir. » Pardon ? Ses yeux s'écarquillèrent de stupeur alors qu'elle se projetait rapidement jusqu'à la porte. Elle s'apprêtait à l'ouvrir elle-même mais consciente qu'il devait la bloquer de l'autre côté, choisit de ne pas lui donner cette satisfaction. Un mélange de frustration et d'excitation prenait peu à peu possession de son corps et de son âme. Il avait décidé de la torturer. Prise au piège dans la salle de bain, la métisse regrettait amèrement d'avoir cédé à sa demande peu conventionnelle. Quelques semaines en arrière, la situation l'aurait sans nul doute effrayée. Se retrouver enfermée dans un si petit espace aurait eu tendance à exacerber ses angoisses, mais aujourd'hui tout était différent. Elle se savait être la proie d'un prédateur redoutable : L'homme qui pouvait faire d'elle ce qu'il voulait.
« Quelle couleur la robe ? » Elle frémit, le corps parcouru de frissons tous plus délectables les uns des autres. Sa voix vint chatouiller le creux de son ventre, tandis que les réminiscences de leur dirty talk passées lui revenaient brutalement à l'esprit. Les événements des derniers mois lui auraient presque fait oublier cette partie si agréable de leur relation. Marley posa doucement son front contre la porte, prit une profonde inspiration et dans un murmure empli de désir répondit : « Rouge. ». Elle aurait pu lui dire de venir voir par lui-même mais savoir qu'elle était capable de le rendre dingue rien qu'en parlant était bien plus satisfaisant pour la métisse. Ses mains se posèrent sur le bois alors qu'elle sentait sa frustration prendre le dessus. Il n'était pas question qu'elle le supplie d'ouvrir la porte. Il fallait qu'il le fasse de lui-même, il fallait qu'il craque face au petit jeu qu'il avait choisi de mettre en place. Elle finit par se reculer d'un pas et souffla : « Elle est un peu oppressante. » Joignant le geste à la parole, Marley souleva sa robe, le bruit du tissu qui se froissait résonnant dans la pièce. « Je commence à avoir trop chaud ici. » provoqua-t-elle alors que son corps entier brûlait de désir pour celui qui la tenait prisonnière. Sa robe relevée au niveau de ses genoux, Marley glissa l'une de ses mains en-dessous et attrapa le string en dentelles qui couvrait ses parties intimes. « Tu n'as pas posé la bonne question... » glissa-t-elle mystérieusement. Finalement elle retira son sous-vêtement et alors qu'elle le faisait tomber derrière la porte afin d'être sûre qu'il puisse voir son ombre elle acheva : « Noir. ». S'il était doué pour la mettre dans tous ses états, elle l'était tout autant. A ce petit jeu-là, difficile de déterminer qui était le plus fort des deux. Une chose était sûre, Marley ne se laisserait pas vaincre sans lutter.
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« Rouge. » Évidemment. Le visage de Jackson se contracte d'une grimace douloureuse. Il rend muet le " ouch " arrondissant ses lèvres tandis que sa libido effectue un saut périlleux quelque part entre sa poitrine et son bas ventre. Ses doigts serrent toujours plus la poignée de la porte qu'il s'oblige à garder fermée parce que Marley a parfaitement raison sur un point : s'il la rejoint dans la salle de bain, le témoin manquera à l'appel pour la signature des papiers. « Elle est un peu oppressante. » Comme son boxer commence à l'être et les bruissements de tissu de l'autre côté du battant ne font rien pour arranger les choses. « Je commence à avoir trop chaud ici. »« J'me disais bien qu'il crevait de chaud dans ton appart'. » Mills se colle à la porte. Son corps rêve d'épouser les courbes de la métisse, mais doit se contenter du bois lisse et austère.
Il se demande encore pourquoi, au MOSC, aucun de leurs modules de préparation mentale ne prend en compte le désir sexuel. On les a menacés, on a tout fait pour leur embrouiller l'esprit, les désorienter, les soumettre à toutes sortes de stress auxquels bon nombre de civils ne seront jamais confrontés au cours de leur vie. On leur a appris à ne céder ni au chantage, ni à l'appât du gain. Jax a crevé de faim comme de soif, s'est retrouvé dans des situations périlleuses et malveillantes conçues pour lui forger l'esprit, mais à aucun moment on n'a trouvé bon de lui apprendre à contrôler ses pulsions. Pas celles dont les racines prennent naissance sous la ceinture, en tout cas ... Ce constat l'amène à rédiger quelques notes mentales. Il soumettra l'idée à l'équipe de formateurs ; en touchera peut-être un mot à Sparrow qui le jugera en silence parce qu'elle n'a pas besoin de connaître les détails de sa vie sexuelle pour savoir de l'agent est aisément manipulable lorsque l'on sait par quel bout le prendre ... Est-ce qu'elle a retiré sa robe ? Est-elle nue derrière la porte ? Est-ce qu'elle se touche ?
« Tu n'as pas posé la bonne question... » Mills dresse l'oreille, cherche à capter le moindre bruit susceptible d'alimenter ses déductions toutes plus salaces les unes que les autres. Quelque chose tombe par terre. Trop léger pour être une pièce maîtresse, et pourtant ... « Noir. » Il gronde. Lèvres pincées, Jax retient des menaces que ses collègues de la brigade des mœurs qualifieraient de contraire à l'éthique. Des promesses, voilà comment ils appelaient ça, quand ils vivaient encore ensemble et que le manque frappait sans prévenir, seulement capable d'être exprimé par texto ou par appels passés entre deux interventions. Ce qu'il s'imagine faire à Lynch en cet instant le rend vicieux au point de poser silencieusement un genou au sol et de glisser un œil sous la porte. C'est bien ce qu'il pensait ! Sa gaule l'empêche de s'allonger par terre, mais il achève toutefois de glisser dans l'interstice un doigt avec lequel il parvient à attraper le sous-vêtement. Tirant dessus d'un coup sec, Mills s'assure de ne laisser à la métisse aucune possibilité de le récupérer. Son autre main bloque toujours la poignée. Jackson est ridicule. Ou dangereux. C'est à l'appréciation de qui ne le prendra de toute façon pas la main dans le sac puisqu'il a veillé à verrouiller la porte d'entrée avant de se laisser aller sur les chemins de ses obsessions ...
« J'ai un otage, Lynch. » Reprend-il une fois redressé. Il ne parle pas de cette partie de lui prisonnière de sa braguette sur laquelle se pose son regard consterné. Jax contrôle sa montre. On est peut-être un mercredi, mais l'agent connait suffisamment sa ville pour savoir qu'aux alentours de midi le trafic est plus dense. Il doit partir. Maintenant. Impossible toutefois de résister à l'idée de jeter un peu d'huile sur le feu. Tant qu'à ronger son frein, Mills s'accorde le droit à un dernier coup d'accélérateur : « D'une manière ou d'une autre, ce string finira dans ta bouche ... » La voilà prévenue.
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Dernière édition par Jackson Mills le Mer 31 Mai 2023 - 16:05, édité 3 fois
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La couleur de la robe choisie n'était pas anodine. Elle savait que le rouge rendait particulièrement dingue Jackson. Tel un taureau, il fonçait tête baissée. C'était déjà cette couleur qu'elle avait choisie lors du repas surprise qu'il avait organisé pour leur dernière Saint-Valentin ensemble. La robe n'avait pas fait long feu. Marley n'avait d'ailleurs pu la mettre qu'une seule et unique fois, Jackson ayant arraché le bandeau qui lui permettait de tenir le tissu. N'importe quelle femme aurait été exaspérée par ce gâchis, n'importe quelle femme sauf Marley. La métisse considérait que sa robe avait eu la plus belle vie qui soit, aussi éphémère avait-elle été. Elle espérait secrètement – sans jamais l'admettre à voix haute – que la robe qu'elle portait actuellement aurait le même destin. « J'me disais bien qu'il crevait de chaud dans ton appart'. » La satisfaction du devoir accompli étirait les lèvres de Marley tandis que ses jambes se mirent à trembler sous le coup de l'émotion et de l'excitation. Elle touchait son but en lui faisant perdre peu à peu pied mais se brûlait aussi dangereusement les ailes. A ce petit jeu de l'allumeur, les deux étaient particulièrement doués. En provoquant Jackson, la métisse s'embrasait elle-même devant se contenir toujours un peu plus fort pour ne pas poser sa main sur la poignée de la porte.
Ce qu'il se produisit après satisfit Marley. A peine le string jeté devant la porte qu'elle avait vu l'ombre de Jackson grandir. Elle était certaine qu'il était désormais à genoux devant la porte. L'ego de la brune n'aurait pu être plus fier. Il était à genoux devant elle, elle l'avait mis à ses pieds. La suite des événements s'enchaîna avec une rapidité telle que la métisse n'eut rien le temps d'anticiper. En un éclair le morceau de tissu venait de disparaître sous la porte. Ses lèvres s'entrouvrirent de stupeur tandis que son ventre se contractait face aux propos de Jackson : « J'ai un otage, Lynch. ». Elle bien sûr, mais elle ne lui ferait pas le plaisir de l'avouer. Sa robe toujours remontée, la tête de la brune bascula et se posa sur le bois de la porte. Elle commençait à avoir le tournis. Les mots choisis par Jackson, bien loin de la rebuter alors qu'ils l'auraient dû, l'excitaient plus que de raison. Elle inspira profondément, cherchant à redevenir maîtresse d'une situation qui lui échappait clairement. L'entreprise était difficile voire douloureuse, d'autant plus que l'agent n'avait aucune envie de lui faciliter la tâche : « D'une manière ou d'une autre, ce string finira dans ta bouche ... » Une plainte emplie de désir glissa hors des lèvres de Marley alors qu'elle sentait ses cuisses devenirs de plus en plus moites face à cette promesse. Toute personne saine d'esprit aurait été horrifiée par les propos de Jackson, mais pas Marley. Elle avait beau avoir été agressée quelques semaines auparavant, lorsqu'il s'agissait de Jackson et de leur dirty talk, rien ne pouvait lui faire peur. « C'est cadeau. Je n'en ai pas besoin. » souffla-t-elle. La décision était prise pour la maquilleuse, elle ne remettrait pas de sous-vêtement et Jackson serait condamné à avoir cette image et cette pensée dès qu'il poserait son regard sur elle lors du mariage. A aucun moment il n'aurait l'esprit libre, Marley s'en assurait en agissant de la sorte.
Les minutes s'écoulaient à une vitesse folle et la métisse avait bien conscience que bientôt ils seraient partis. Elle aurait pu se montrer raisonnable et mettre un terme à cette partie d'échec explosive mais la brune n'avait qu'une seule envie : Faire échec et mat.
Sans plus attendre, elle envoya la première photo. Lorsqu'elle entendit le téléphone de Jackson sonner, elle lui laissa le temps de découvrir le premier cliché. Avant qu'il n'ait pu réagir, elle lui envoya le deuxième. Voilà ce qu'il avait loupé, voilà ce qu'il aurait pu faire lui-même. A trop vouloir jouer, il avait perdu une occasion en or et elle espérait bien qu'il s'en mordrait les doigts. « Merci, il me gênait vraiment trop. » acheva-t-elle faisant référence au string qu'il devait avoir fourré dans sa poche désormais.
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Sa plainte fiévreuse le tend, sa réponse concernant le cadeau l'oblige à serrer les dents. Jax sent monter en lui des besoins primitifs que la projection des fesses nues de Marley sous sa robe rend difficilement réprimables. Il presse son bassin contre le battant, écrase sa trique sur le bois tout en sachant que cela ne la calmera pas. Ce que cherche l'agent présentement, c'est le courage de quitter l'appartement. Mais ce qu'il entend le cloue sur place. Ces soupirs, Mills les reconnaitrait entre mille. Les mêmes que ceux soufflés à son oreille à peine deux semaines auparavant. Ses poils se hérissent ; une chair de poule recouvre l'intégralité de son épiderme tandis qu'il s'efforce de résister aux chants des sirènes. Sa sirène. La pire de toutes. Celle qu'il blâmera pour son retard parce qu'il est impensable pour Jackson de ne pas rester jusqu'à la fin de ce concert privé. Un porno sans images : plus bandant tu meurs ...
Hébété, Mills revient à la réalité par le biais de son téléphone dont la sonnerie raisonne à travers le couloir soudain bien silencieux. C'est Fleming ! Elle s'inquiète de ne pas le voir arriver. Il va se faire enguirlander sévère par la pilote dont les humeurs de femme enceinte l'effraient bien plus qu'il n'accepterait de l'admettre. Jax se précipite pour ouvrir le message. Grave erreur de ne pas contrôler l'identité de l'expéditeur. Une pierre tombe dans son estomac à la découverte de la photo. L'agent lâche la poignée et porte à sa bouche son poing qu'il mord de frustration. La photo suivante le fait taper contre le battant afin d'évacuer ce qui peut l'être de ses tensions viscérales.
Reculant d'un pas, Mills éteint l'écran du téléphone. Garder sous les yeux ces preuves du spectacle venant de se jouer à huis clos dans la salle de bain serait le meilleur moyen de se tirer une balle dans le pied. " Merci, il me gênait vraiment trop. " Quelle garce. Magnifique garce. Désirable, ô si désirable garce. Lynch lui donne toutes les raisons de vouloir lui rendre la monnaie de sa pièce. " Toujours là pour rendre service. " Répond-il, aussi raide que l'érection avec laquelle il peinera à marcher jusqu'à la Jeep. Tant pis, Mills n'a plus le choix. Agité de tics nerveux, l'agent repart comme il est arrivé : sur la pointe des pieds. Seul le claquement de la porte d'entrée derrière lui signale à la brune que son visiteur s'en est allé ...
Cinq minutes plus tard, Jackson joue les inconscients : Cruise control sur l'autoroute, 150 km heures. L'agent conduit sans les mains car l'une d'entre elle tient l'iphone pendant que l'autre s'active autour de son membre.
Jax prend la sortie, interrompt un instant son affaire pour envoyer sa réponse en image puis se termine au feu rouge.
12h45
Mills se précipite. Il est en train d'envoyer son second message lorsqu'il pénètre la mairie. " Qu'est ce que tu foutais ?! " Louisa l'attrape par le col. " J'avais envie de pisser ! " Ment-il tout en vérifiant qu'il a bien remonté sa braguette. Jax lui décoche son sourire le plus ravissant : celui des orgasmes tout juste envolés. Aquilla mord à l'hameçon parce qu'un seul coup tiré entre copains ne lui permet pas de reconnaître ce signe distinctif. Qui se masturbe avant un mariage ? Le * bip * électronique du portable indique que la deuxième photo a bien été envoyée. Cette dernière s'accompagne d'un seul et unique mot, il n'a pas eu le temps d'en écrire davantage :
Jax Blanc.
Une chose est certaine : aucun homme présent sur les photos n'aura l'air plus épanoui que lui. Mills prétendra qu'il ne pouvait de toute façon décemment pas se montrer gonflé à bloc sur les clichés souvenirs de sa meilleure amie. Il fallait qu'il torde le cou à ce signe ostentatoire de désir toujours aussi ardant concernant Lynch. Jusqu'au prochain round ...