ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Le poing de Jackson qui s'était abattu contre la porte, sa voix tendue ainsi que le claquement de sa porte d'entrée procurèrent en Marley un sentiment de victoire incommensurable. La respiration toujours haletante, la brune relaissa tomber sa robe jusqu'à ses pieds et s'appuya sur le lavabo de sa salle de bain. Elle observa son reflet quelques instants et constata que sa peau avait rougi et que quelques perles de sueur glissaient le long de son front. Un sourire presque rêveur apparut sur son visage tandis qu'elle ouvrit le robinet afin de se rafraîchir le visage. Tant pis, elle se remaquillerait. Alors qu'elle venait de passer de l'eau sur ses joues, son téléphone sonna. Elle ferma les yeux tout en inspirant profondément. Elle n'avait pas besoin de regarder de qui il s'agissait... Elle savait. Penser qu'elle avait gagné était une belle erreur. Penser que Jackson allait rendre les armes était d'une naïveté presque touchante si elle n'était pas si périlleuse. A la fois fébrile et excitée, Marley déverrouilla son portable et ne put s'empêcher de lâcher un « Putain ! » d'envie et de frustration devant le cliché.
Tremblante, la brune éteignit son téléphone et essaya difficilement de retrouver ses esprits. Si elle n'allait pas à la mairie, elle devait se rendre à la cérémonie qui avait lieu à peine une heure après. Il fallait qu'elle se ressaisisse. La maquilleuse s'apprêtait à refaire son maquillage qui avait quelque peu coulé lorsqu'elle entendit son téléphone sonner une seconde fois. Ses yeux s'écarquillèrent alors que son cœur battait de plus en plus vite. Il ne fallait pas qu'elle le regarde, si elle le faisait, le piège se refermerait sans l'ombre d'un doute sur elle. Elle commença à chantonner pour s'occuper l'esprit mais la tentation était beaucoup trop forte. Rendant les armes, Lynch osa jeter un dernier coup d'oeil. Un vertige la saisit en découvrant une photo de son sous-vêtement taché par Jackson ainsi que le simple mot qui l'accompagnait. Elle allait le tuer. Pas parce qu'il avait ruiné son string, mais plus parce qu'il venait de lui tirer dessus sans préavis. La chaleur qui irradiait tout son corps était désormais incontrôlable et sans plus réfléchir, Marley enleva sa robe qu'elle laissa tomber à ses pieds et fonça sous la douche. L'eau froide presque que glaciale qui coulait sur elle lui remettait les idées en place tandis qu'elle retrouvait peu à peu contenance. A cet instant, Lynche le maudissait autant qu'elle avait envie de lui. Avec ses bêtises – leurs bêtises – elle risquait d'arriver en retard !
Quelques heures plus tard.
La cérémonie était terminée, Marley était arrivée in-extremis et s'était installée sur une chaise dans le fond. Elle n'avait pas revu Louisa depuis des semaines et se sentait quelque peu mal à l'aise. Lorsqu'elle aperçut Jackson, son cœur loupa un battement. Il rayonnait. Il était d'un charisme fou et sa beauté empêchait Marley de regarder ailleurs. Lorsque Louisa avait descendu l'allée, la maquilleuse l'avait trouvée magnifique mais n'avait pu s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie en découvrant son ventre arrondi sous le morceau de tissu. La cérémonie avait été simple, élégante et parsemée d'humour, à l'image de Louisa et du couple qu'elle formait avec Erika. Une fois les vœux et les alliances échangés, les invités avaient été conviés à passer sous le chapiteau afin de célébrer le mariage autour d'un verre.
Lorsqu'elle s'était levée de sa chaise, Marley s'était sentit perdue. Son assurance habituelle avait disparu tandis qu'elle ne savait ni où aller, ni comment agir. Son premier réflexe aurait été de rejoindre Jackson mais il était auprès de Louisa et de sa famille. La brune n'avait aucune envie de débarquer en plein milieu. Elle croisa le regard de Malik et sentit son cœur battre un peu plus vite. Dans le feu de l'action, la maquilleuse en avait oublié sa présence. Elle lui fit un petit sourire mais fit en sorte de ne pas le croiser. Ce n'était pas le moment de tout foutre en l'air.
Après un instant de flottement où la jeune femme ne savait pas ce qu'elle devait faire, elle finit par suivre la foule et se rendit sous le chapiteau. Rapidement un serveur lui tendit une coupe de champagne. Marley ne se fit pas prier. Elle s'installa vers un mange-debout, observant ceux qui l'entouraient. Un courant d'air fit voler le voile de sa robe qui se colla davantage à ses fesses laissant sans doute apparaître les formes généreuses qu'elle possédait. Un sourire espiègle glissa sur son visage. Elle avait tenu parole : Elle ne portait rien sous le morceau de tissu rouge. Alors qu'elle portait son verre jusqu'à ses lèvres, elle suspendit son geste. « Tu me dois un string » susurra-t-elle entre ses dents. Jackson se tenait derrière elle, son parfum avait glissé jusque dans ses narines et elle l'aurait reconnu entre mille. Lentement elle se tourna pour lui faire face. Un sourire carnassier avait remplacé le précédent tandis qu'elle revisualisait très clairement ce qui s'était passé dans sa salle de bain et dans la Jeep de l'agent. Lentement elle détailla, se mordant la lèvre au passage et finalement concéda : « En plus d'être élégant, tu es particulièrement sexy. » Ses lèvres finirent par tremper dans le verre de champagne qu'elle dégustait enfin sans jamais le quitter du regard. Il était beau, il était sexy, il était sien.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
L'étape de la mairie s'était bien passée. Arrivé pile à l'heure, Jackson n'avait pas eu le temps de redescendre de son nuage. Il avait écouté l'adjoint d'une oreille distraite, se contentant de faire acte de présence et de répondre aux regards suspicieux de Louisa par des sourires aussi sincères que son sentiment de légèreté. Une légèreté qui leur avait été bien utile car une fois prise la route du lieu de la cérémonie, il avait fallu composer avec la présence de Malik. Malik qu'il n'avait plus revu depuis la mi-mars et cette conversation tendue sur le terrain de basket ball. En d'autres circonstances, l'agent aurait sûrement éprouvé quelques difficultés à surpasser son inimitié et sa rancœur envers le rapeur. Mais il venait d'avoir avec Lynch un tête à tête plus hot que Malik n'en aurait probablement jamais avec elle et l'abondance d'ocytocine dans son système l'avait aidé à rester calme. Suffisamment calme pour que la cérémonie commence sans frictions. Pas assez en revanche pour qu'il fasse abstraction du regard de Marley posé sur lui.
Il ne l'avait pas tout de suite aperçue. Dos tourné à l'assemblée, le témoin était trop occupé à admirer Louisa et Erika dans leurs robes blanches. Son sourire était éclatant et d'authentiques larmes de joie avaient imbibé ses yeux lors de l'échange des vœux. Lou étant sa plus vieille amie. Mills avait partagé avec elle une part du sentiment d'accomplissement ressentit par la pilote au moment de passer l'alliance à sa douce. Quand Erika lui avait tendu la main pour qu'il soit trois à recevoir les applaudissements de la foule, Jax avait hésité, puis s'était finalement laissé entraîner par la blonde. L'agent ne faisait pas partie de leur union, mais il faisait indéniablement partie de leur famille. En témoignait le tout début de gonflement qu'affichait la taille de Fleming autour de laquelle Mills avait passé un bras tandis que son autre s'était refermé sur des épaules d'Erika.
C'est là que le rouge lui avait sauté aux yeux. Marley était la seule à arborer cette couleur dans le décor pastel des lieux. L'euphorie de l'agent avait laissé place, le temps d'une poignée de secondes, à toutes sortes de projections bancales. Et si ça avait été lui, le marié ? Et si c'était au doigt de Lynch qu'il avait passé la bague ? Les émotions s'étaient superposées en couches aussi transparentes que poreuses, rendant ardue la différenciation entre fantasme et réalité. S'il avait eu conscience de se perdre dans des scenarios montés de toute pièce par son cœur amoureux, Mills n'avait rien laissé paraître. Ce n'était pas le jour pour être rabat-joie. Avec toutes les merdes qu'il avait à gérer, l'agent s'était accordé un peu de répit. Tant pis pour les illusions. La vie lui avait prouvé qu'encaisser les déceptions ne le tuait pas. Même les balles ne venaient pas à bout de Jackson Mills.
* * *
« Tu me dois un string. » Elle le prend la main dans le sac alors qu'il était sur le point de renifler ses cheveux. Mills s'immobilise. Son corps à quelques centimètres de celui de Marley vibre d'ondes sensuelles que seuls les capteurs de la métisse sont en mesure d'identifier. Lynch est aussi belle de face que de dos. À moins que ses yeux énamourés ne soient tout simplement plus capables de la voir autrement qu'à travers ce filtre dangereusement séduisant. « Tu t'améliores. » Constate-t-il. Fut un temps, Jax aurait eu le temps de la surprendre en plongeant tête la première dans son cou, mais les préliminaires commencés plus tôt les ont rendus hyper-vigilant l'un à l'autre. Dix minutes qu'il l'épie, observe ses déplacements à travers la foule d'invités, calcule son angle d'approche… Probablement autant de temps que Marley s'attend à le voir surgir à ses côtés. « En fait, je t'en dois deux. » Elle se retourne. Mills tombe dans le piège de ses yeux de biche, oublie de sortir le string gris qu'il a laissé dans sa poche gauche. La droite contient le noir. Difficile de faire plus creepy. Pourtant c'est d'un sourire tendre qu'il répond à son « En plus d'être élégant, tu es particulièrement sexy. » Jax a troqué son écharpe aux couleurs de l'Afrique pour une veste de costard d'un rouge à peine plus foncé que celui de la tenue de la belle, en prévision du discours qu'il tiendra durant le repas. « T'as repéré deux-trois trentenaires célibataires qui me louchaient dessus ? » Taquine-t-il. « Le champagne est de sortie, ça va être le moment d'attaquer. »
Puis, oubliant qu'on les observe ; qu'ils ne sont plus sensés entre ensemble ; voire qu'on les imagine pires ennemis depuis les rebondissements du strip club et la sortie du clip de Malik, l'agent joint le geste à la parole. Il pose sur la hanche de la jeune femme une main possessive. Jax soutient son regard, ne quitte pas des yeux son visage tandis que ses doigts chiffonnent le tissu à l'endroit où devrait normalement passer la bande caractéristique d'un sous-vêtement. Rien. Mills n'agrippe que le tulle dans sa quête de réponse. Son sourire s'élargit. « Je crois que c'est ma robe préférée. » Confit-il sur un ton d'excuse. L'agent anticipe la mort prématurée de cette merveille et n'a pas honte de le faire comprendre à celle qu'il dévore du regard tandis que le monde autour d'eux semble tourner au ralenti. Ce n'est pas encore l'heure de sa prise de parole. Jax a le temps de savourer aussi bien le champagne que la compagnie de Marley. Dehors, le temps est bon et le ciel sans nuages promet un formidable coucher de soleil.
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Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
La cérémonie avait été magnifique mais Marley n'avait pu s'empêcher de ressentir une pointe de tristesse saupoudrée d'une once de jalousie. Elle avait été mal à l'aise devant la scène qui se jouait sous ses yeux. Impossible d'ignorer qu'elle avait failli se retrouver à leur place mais accrochée au bras de Davies. Cette pensée l'avait faite frissonner et lui avait fait perdre son sourire. Perdue dans ses pensées, la brune ne regrettait pas d'avoir décliné – ou plutôt ignoré la demande du danseur – elle était juste attristée de constater que le seul homme qui pourrait un jour lui passer la bague au doigt se trouvait présentement vers l'autel mais sans elle. Jackson la demanderait-il un jour en mariage ? Elle en doutait fortement. Si les événements récents les avaient – contre toute attente – rapprochés, il n'en restait pas moins que leur relation était d'une fragilité déconcertante. Marley était même incapable de mettre un mot sur ce qu'ils étaient. Etaient-ils en couple ou étaient-ils deux ex qui se replongeaient avec nostalgie dans leurs souvenirs ? Elle n'aurait su le dire. Si la plupart de la foule observait les deux femmes qui se mariaient, Marley avait eu beaucoup de mal à détacher son regard de l'agent. Elle avait observé le moindre de ses faits et gestes, interprété la moindre de ses réactions. Elle avait vu l'émotion qu'il avait ressentie lorsqu'elles avaient échangé leurs alliances. Marley aurait juré voir ses yeux briller. Elle n'avait pas loupé non plus le moment où il avait passé son bras autour de la taille de Louisa. Ce geste qui pouvait paraître anodin aux yeux de tous lui avait retourné l'estomac. Les doigts du garçon frôlaient le ventre de celle qui portait son sang et sa chair. L'image de la famille heureuse qu'il renvoyait en compagnie de Louisa et Erika lui avait planté un coup de poignard dans le cœur. Les gens avaient tous applaudi, elle aussi d'ailleurs. Un geste instinctif alors qu'elle avait été incapable de les regarder plus longtemps. L'amertume s'était sournoisement engouffrée dans son âme. Elle n'avait plus son mot à dire sur les choix faits par Jackson concernant sa vie privée mais à cet instant elle n'avait eu envie que d'une seule chose : Se lever et aller récupérer l'homme qui n'appartenait qu'à elle. Evidemment elle n'avait rien fait de tout cela. Agir ainsi se serait avéré être un véritable suicide.
Sous le chapiteau, elle avait retrouvé un peu contenance et était parvenue à chasser les pensées obscures qui entamaient sa joie. Elle parvint même à faire taire son cerveau qui réfléchissait beaucoup trop lorsqu'elle sentit le parfum de Jackson. « Tu t'améliores. » Le coin de sa bouche se souleva seulement d'un côté tandis qu'elle haussa à plusieurs reprises le même sourcil. Evidemment qu'elle s'améliorait. Il lui avait tellement manqué durant toutes ces années qu'à chaque fois qu'elle croisait un homme avec son parfum, elle devait vérifier qu'il ne s'agissait pas de Mills. Il suffisait à Jackson de poser son regard sur elle, de susurrer le moindre mot pour qu'elle oublie instantanément les contrariétés qu'elle pouvait ressentir. « En fait, je t'en dois deux. » Son cœur loupa un battement tandis que ses sourcils se fronçaient. Qu'entendait-il par cela ? Lynch ne comprenait pas où il voulait en venir. S'il comptait le nombre de strings qu'il lui avait ruinés, les doigts de ses deux mains ne suffiraient clairement pas. Il devait faire allusion à autre chose pourtant la maquilleuse n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Elle laissa cette information de côté pour le moment et préféra le complimenter à la place. « T'as repéré deux-trois trentenaires célibataires qui me louchaient dessus ? » Les mots lui glacèrent le sang alors qu'au fond d'elle elle savait pertinemment qu'il faisait ça pour la taquiner, la provoquer. Le regard de la métisse était plongé dans celui du garçon, lorsqu'elle lui répondit sans détour : « Elles ne sont plus parmi nous, mes plus plates excuses. ». Elle se gifla mentalement, se rendant soudainement compte que parler de se débarrasser de jeunes femmes n'était sans doute pas l'idée du siècle. A peine seulement deux semaines la séparaient du moment fatidique où elle avait appris pour l'assassinat de Swenson. Faire de l'humour concernant leur jalousie maladive et leur besoin de tout contrôler n'était sans doute pas le mouvement le plus pertinent à faire. Elle lui offrit néanmoins un large sourire, lui laissant entendre qu'il n'était pas question qu'une trentenaire célibataire lui tourne autour ou lui fasse de l'oeil.
Soudain il glissa une main sur sa taille et Marley frissonna. Instinctivement, son corps se rapprocha de celui de l'agent. Il suffisait qu'il l'effleure à peine pour que tout son être s'embrase. Son regard toujours plongé dans le sien, la brune sentait parfaitement les doigts du garçon s'ancrer dans sa peau. Il cherchait à voir si elle avait tenu promesse ou non. Son rythme cardiaque augmenta drastiquement lorsqu'elle lut dans son regard la satisfaction de voir qu'elle ne portait pas de sous-vêtement. « Je crois que c'est ma robe préférée. » Un petit gémissement que seul pouvait entendre Jackson échappa des lèvres de Marley alors qu'elle comprenait parfaitement où il voulait en venir. Cette robe rejoindrait rapidement ses congénères dans la pile des vêtements qu'elle n'aurait plus jamais l'occasion de porter. Les doigts de Jackson pressaient toujours sa hanche lorsque Marley posa sa coupe de champagne sur la table haute à côté d'eux. Se fichant pertinemment de savoir si on les observait ou non, elle colla sa poitrine au torse de l'agent. Sa main gauche glissa dans la poche droite du costume de Jax et ses doigts touchèrent son string encore humide des événements de la voiture. Son visage glissa le long du cou de Jackson alors que doucement elle plantait ses dents dans sa chair. Ca c'était pour le punir de s'être fait du bien sans elle. Sa main droite glissa ensuite dans la poche gauche et lorsqu'ils entrèrent en contact avec un autre sous-vêtement Marley fronça les sourcils et se décolla quelque peu du corps du jeune homme. Elle sortit discrètement le string et ses lèvres s'entrouvrirent de stupeur lorsqu'elle constata qu'il lui avait piqué sa culotte de sport. Un rire cristallin lui échappa tandis qu'elle refourrait le morceau de tissu là où il se trouvait : « T'as quand même pas fait ça ?! ». Question purement rhétorique. Evidemment qu'il avait fouiné dans son appartement lorsqu'elle était enfermée dans la salle de bain. La brune se rapprocha dangereusement du visage de l'homme du jour et alors que ses lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres de lui elle arrêta de bouger. Sa main qui était désormais libre agrippa l'entre-jambes de Jackson sans prévenir. Ses doigts exercèrent d'abord une légère pression : « Mills... » son souffle se dirigeant directement jusque dans la bouche du bellâtre : « Tu te permets beaucoup trop de choses... » le gronda-t-elle alors que la pression qu'elle exerçait était désormais plus forte. « … qui ne peuvent pas rester impunies. » acheva-t-elle alors que ses lèvres bifurquaient pour se planter plus férocement dans le cou du garçon. En plus d'avoir senti son membre se durcir, Marley s'était assurée d'avoir laissé une belle trace de dents. Elle se fichait bien qu'il soit obligé de parler à d'autres personnes. Désormais, elle était certaine qu'il n'aurait en tête : que sa robe rouge, son absence de sous-vêtement, sa trique envahissante, ses lèvres contre sa peau, pour résumer, elle occuperait la moindre de ses pensées.
Elle finit par le lâcher et par se reculer de quelques pas, un sourire amusé et provocateur accroché aux lèvres. Elle reprit sa coupe de champagne, but une longue gorgée et lui demanda tout naturellement : « Tu es prêt pour ton discours ? Tu as répété un peu ? ». Marley soufflait le chaud et le froid avec aisance, passant d'un contact physique plus que brûlant à une conversation des plus banales. La partie avait commencé un peu plus tôt dans son appartement et quelque chose lui disait qu'elle n'était pas prête de prendre fin.
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Le trait d'humour de Marley. Jackson reste poker face, pourtant ce dernier dresse inévitablement l'oreille de son douanier intérieur. Cette partie de lui en charge de contrôler le passage à la frontière de ce qui se sait et ce qui se doit de rester secret. Des vilaines cachoteries, l'agent en a beaucoup. Envers la société civile, envers le gouvernement, envers ses collègues, envers ses proches ... Se savoir lié à Lynch dans cette complicité de meurtre le chagrine autant que cela l'excite dans un contexte où leur conversation se tient en tête-à-tête et que personne à l'entour n'est assez proche pour les entendre murmurer. Personne d'autre que lui n'a tué en son nom. Jax a le privilège du titre. La première place au palmarès du glauque. Ni Davies ni Malik ne peuvent se prévaloir de ça ...
Toutefois, Mills reste sur ses gardes. Lui plus que quiconque sait à quel point la moindre miette d'information échappée peut s'avérer fatale pour un suspect. Des mois maintenant que le PSI traque Spencer, que Jax joue cette comédie auprès d'elle dans le but de récolter la preuve nécessaire à sa mise hors circuit ... Le couperet peut tomber n'importe quand. Aussi, même s'il n'est pas certain de figurer dans la liste des suspects de l'enquête sur la mort de Swenson, l'agent préfère ne prendre aucun risque. Sa bouche ne répond rien, mais son regard en dit long. Derrière la tendresse, le jeu et le désir se cachent la violence et le danger. Il a tué un homme. Pas le premier, évidemment, mais le seul dont le trépas n'était justifié par aucun ordre direct, aucune légitime défense, aucune mise en péril de la sécurité nationale ou de l'un de ses collègues durant une intervention. Non, Mitch est mort parce que Jackson en a décidé ainsi. De bras armé, l'agent est passé juge, le temps d'un assassina.
Lynch ne s'en formalise pas. Bien loin de reculer, elle s'approche et commence à fouiller le contenu de ses poches. Jax laisse faire, il n'a rien à cacher qu'elle ne connaisse déjà et ne ressent aucune douleur à l'endroit où la métisse choisit de le croquer. A contrario, quelques frissons lui courent le long de l'échine, provoquant un discret ronronnement de sa part. La découverte de la culotte de sport lui vaut un autre genre de punition. « Mills... » Il se raidit. Dans les plis de leurs vêtements, difficile de voir ce que fait la main de Marley entre ses jambes, mais les sensations, elles, sont palpables. Jackson inspire le souffle qu'elle lui expire dans la bouche sans ciller. L'intimidation ne prend pas avec ce genre d'animal. La patte qu'il laissait trainer sur la hanche de la jeune femme contourne ses formes pour venir se placer sur sa fesse qu'il pince réciproquement. « Tu te permets beaucoup trop de choses... » Le regard de l'agent s'assombrit à mesure que la pression s'accentue. Il incline la tête, louchant désormais sur les lèvres de la métisse. Ces dernières lui échappent au moment où Marley décide de le mordre plus sévèrement. Il répond par un coup de bassin contre sa paume de main. Cette fois-ci, Jax sent le pincement dans son cou et devine la volonté cachée derrière le geste. Il ne prétendra pas n'avoir jamais usé du même stratagème. Sucer la peau de la maquilleuse jusqu'à la marquer de sa passion a longtemps fait partie de ses signatures. Un moyen sûr de faire passer le message à quiconque tenterait de la draguer sur les plateaux de tournages durant ses absences ...
Elle se recule sans prévenir, sortant Jackson de ses souvenirs. La réalité se manifeste tout d'abord par le sentiment de manque instantané que provoque en lui la rupture du contact physique. « Tu es prêt pour ton discours ? Tu as répété un peu ? » L'agent pince les lèvres puis s'empare à son tour d'une coupe de champagne pour s'occuper les mains. « Comme tu as pu le constater : pas de notes. » Ses poches sont vides de paperasse inutile, Mills connait son speech sur le bout des doigts. Doigts qu'il pianote contre son verre tout en jetant autour d'eux un regard embrassant l'assemblée. Ses iris croisent ceux d'Erika dont le froncement de sourcils l'incite à s'assurer que la partie basse de son corps est camouflée par la présence du mange debout. Il est certain que la femme de Louisa cherchera à notifier tout signe extérieur révélant la nature de la conversation qu'il est en train de tenir avec la brune. De sa main libre, il remet discrètement en place sa queue afin de ne rien laisser paraître. « Comment s'est passée ta semaine ? » Relance-t-il sur le même ton, bien décidé à montrer à Marley qu'elle ne l'aura pas si facilement, quand bien même l'étau se resserre irrémédiablement autour de leur binôme et de cette peinture inattendue qu'offre leur civisme aux regards extérieurs. Aucun des protagonistes au courant de leur passé commun ne s'attendait sûrement à les voir échanger sans se taper dessus. C'est pourtant ce qu'ils font. Mills affiche un calme de surface, Lynch sourit élégamment. Le raccord chromatique de leurs tenues suppose la connivence, mais rien ne vient confirmer les soupçons. Assez proches pour surprendre, assez distants pour entretenir le mystère.
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Dernière édition par Jackson Mills le Lun 5 Juin 2023 - 6:09, édité 5 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Marley aimait vivre dangereusement, elle l'avait toujours fait depuis son plus jeune âge. Adolescente, elle traînait déjà avec les mauvaises personnes, celles qui s'amusaient à voler dans les supérettes, celles qui organisaient des soirées dans des maisons dont les propriétaires étaient partis en vacances ou encore celles qui consommaient et revendaient. Elle avait toujours été à deux doigts de franchir la ligne mais était toujours parvenue à rester dans le droit chemin. Sa seule véritable incartade avait été de se lancer dans une carrière de strip-teaseuse, mais là encore, sa raison avait pris le dessus sur tout le reste : Elle n'avait jamais accepté d'argent en échange d'un petit extra. Aujourd'hui adulte, la brune aimait prendre des risques. Quoi de plus périlleux que d'être amoureuse de Jackson ? Elle avait beau se creuser les méninges, elle ne voyait pas. Tout lui indiquait qu'il fallait qu'elle parte loin de lui : leur relation toxique, les disputes répétées, l'influence néfaste qu'ils avaient l'un sur l'autre et puis surtout le meurtre. Elle avait face à elle un assassin, elle en avait pleinement conscience, mais loin de la rebuter elle se sentait plus proche de lui que jamais auparavant. Autre signe que le danger avait toujours attiré la jeune femme : elle continuait sans cesse à provoquer Jax. En agrippant son pénis, en plantant ses dents dans son cou afin d'aspirer son sang, elle savait qu'elle jouait sur sa corde sensible. Les réactions de Jackson ne se firent d'ailleurs pas attendre. Elle sentit l'une de ses mains glisser sur ses fesses et lorsqu'elle sentit ses doigts la pincer elle poussa un petit grognement. Elle allait avoir une marque, c'était certain. Un bleu sur le postérieur, voilà ce qu'elle gagnait à force de le pousser dans ses retranchements. Un coup de bassin contre sa main vint s'ajouter. La frustration du garçon était palpable. Dans d'autres circonstances, loin des invités, à l'abri des regards, Marley savait que la sanction aurait été tout autre, elle savourait donc cette petite victoire bien qu'en agissant de la sorte elle n'avait fait qu'accroître un peu plus son propre désir.
La maquilleuse fut amusée par la réaction de Jackson lorsqu'elle se décolla de lui comme si rien n'avait eu lieu. Elle perçut dans son regard le mécontentement face à la privation du contact physique qu'elle venait de mettre en place. Le fait qu'il prenne un verre pour occuper ses mains n'était pas anodin non plus. Comme elle s'y était attendue néanmoins, il lui répondit sur le même ton qu'elle : « Comme tu as pu le constater : pas de notes. » Marley hocha la tête. Evidemment qu'il n'avait pas besoin de notes, comme elle le connaissait, il devait connaître à la virgule près le discours qu'il allait tenir. Elle se demandait néanmoins s'il n'avait pas eu trop de mal à l'écrire. Lui qui n'aimait pas spécialement s'exprimer avec des mots mais plutôt avec des gestes avait dû se trouver dans une situation bien compliquée. Combien de temps avait-il mis pour trouver les bons mots ? Toujours à la recherche de l'excellence, elle imaginait parfaitement Jackson se triturer les neurones afin de rendre honneur à Louisa et son mariage. Elle s'abstint néanmoins de le questionner sur ce sujet. Elle savait déjà qu'elle risquait d'avoir le ventre noué lorsqu'elle l'entendrait parler de la beauté de leur relation et de la puissance de leur amour. Devrait-elle un jour écrire des vœux pour leur mariage ? La pensée fugace la perturba quelque peu mais rapidement son attention fut attirée par la main de Jackson qui réarrangeait son pénis. Elle se mordit la lèvre pour ne pas rire et souffla discrètement : « Ca ne suffira pas pour dissimuler ce qu'il y a là-dessous. » et son regard fixa l'entre-jambes de Jackson. Elle avait senti le début d'érection du garçon entre ses doigts et elle était persuadée que cette dernière n'avait pas disparu, peut-être même qu'elle avait pris plus d'ampleur. L'agent ignora volontairement ce qu'elle venait de lui dire, préférant revenir à une discussion des plus banales et des plus appropriées dans un tel lieu : « Comment s'est passée ta semaine ? » Un petit haussement d'épaules indiqua à Jackson qu'il ne s'était rien passé de spécial : « La routine, rien de ben palpitant. La tienne ? ». Avait-il fait comme elle ? Avait-il passé une grande partie de son temps à regarder les informations à guetter la moindre annonce qui indiquerait qu'une piste avait été trouvée concernant l'assassin de Swenson ? La métisse n'avait rien dit, pourtant elle avait écouté la radio en boucle, acheté les journaux, mis sa télévision en fond sonore. L'angoisse de savoir que le criminel recherché était l'agent qu'elle aimait l'avait contrainte à se tenir aux aguets. Il fallait qu'elle sache, qu'elle se tienne prête si la bombe venait soudainement à exploser.
Alors qu'elle venait de finir sa première coupe de champagne, le serveur s'approcha pour la remplir à nouveau. Elle prit une petite moue boudeuse et demanda : « Vous n'auriez pas de l'eau pétillante ? » C'était rare d'entendre Lynch faire une telle demande, mais la brune n'avait pas bu d'alcool depuis un certain temps et elle sentait que les bulles commençaient déjà à lui faire un petit effet. Si elle voulait tenir toute la soirée, il fallait qu'elle fasse attention. L'homme finit par lui rapporter un verre. Après l'avoir remercié, Marley se plaça à côté de Jackson et balaya du regard les lieux. A son tour elle croisa le regard d'Erika. Elle ne parvint pas à le soutenir et détourna bien vite les yeux. Elle n'avait toujours pas été féliciter les mariées... Quelque chose la retenait : la peur sans doute. A moins que cela ne soit la jalousie. Bien qu'elle regardait ailleurs, Marley remarqua du coin de l'oeil qu'Erika parlait à Louisa et que la conversation devait porter sur eux. « Tu crois qu'elles se disent quoi ? » demanda Marley. « A mon avis, elles se demandent ce que je fous ici et encore plus à tes côtés... » Louisa avait beau l'avoir invitée au mariage, Lynch restait persuadée qu'elle ne l'avait fait que par politesse et qu'elle s'était attendue à ce qu'elle ne vienne pas. Anxieuse, la jeune femme glissa sa main dans celle de Jackson et enlaça ses doigts. Leurs mains étaient cachées derrière le mange-debout, personne ne pouvait voir cet acte de tendresse mais la métisse avait besoin de sentir qu'il était au plus près d'elle.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
La semaine de Jackson n'a pas été de tout repos. Coups de fils, validation de rapports, contrôle de l'organisation, rencontres avec les partenaires. Ses plans pour l'association ont pris une bonne partie de son temps libre que sont venus combler entraînements de boxe, sprints et tentatives de colmatage de pots cassés par Mickey. À peine s'il a trouvé le temps de terminer son discours. Mais ce dernier, commencé juste après l'annonce de Louisa, fin 2022, était déjà bien entamé au moment de revenir dessus et d'y mettre un point final. L'agent est prêt, tout comme il est prêt à réagir aux ennuis potentiels que pourrait lui amener l'avancée de l'enquête concernant la mort de Swenson. Il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre, de toute façon, et espérer passer entre les mailles du filet. Jax travaille sur son stress, évacue les tensions au dojo et sur le tartan. Comme d'habitude, son pire ennemi n'est autre que lui-même. Sa paranoïa est le seul caillou dans sa chaussure. S'il la contrôle convenablement, tout se passera bien. « Occupée. » Une stratégie payante. S'occuper l'esprit lui évite de laisser des silences dans lesquels pourraient murmurer les voix de ses démons ou celle de sa conscience mise à mal par ses choix éthiques. Il faut désormais l'admettre : Mills n'est plus un exemple à suivre. En assassinant l'agresseur de Marley et en prenant le parti de couvrir son cousin dans ses magouilles à la mord-moi-le-noeud, l'agent a définitivement basculé du côté des mauvais flics. Ceux de la Justice à deux vitesses et des bavures que l'on maquille comme Lynch maquille stars et mannequins pour remplir son frigo ... « Vous n'auriez pas de l'eau pétillante ? » Jax arque un sourcil surpris, mais ne fait pas de commentaire. Il a bien vu la vitesse avec laquelle la brune a sombré dans l'alcool après leur dispute de janvier, se souvient parfaitement de son pas chaloupé le soir de l'enterrement de vie de jeune fille de Louisa. Ses mises en garde n'ont, à l'époque, pas suffit à la raisonner. Le sujet n'est pas venu dans la conversation parce qu'ils avaient d'autres chats à fouetter la nuit de l'agression, mais on ne lui fera pas croire que Marley était sobre dans cette ruelle ... En silence, l'agent se satisfait de constater que la métisse fait à présent le choix de modérer les excès susceptibles de la rendre vulnérable.
« Tu crois qu'elles se disent quoi ? » Lynch n'a pas besoin de préciser sa question, Mills comprend de qui parle sa voisine et prend soin de ne pas regarder en direction des mariées. « A mon avis, elles se demandent ce que je fous ici et encore plus à tes côtés ... » Un rictus désabusé se dessine sur les lèvres du témoin. Jax connait bien Louisa ; son avis sur la question est plus mordant que les spéculations de la maquilleuse. Fleming est certainement en train de parier. Alors, ont-ils recouché ensemble ou non ? Quant à Erika ... Mills l'imagine anticiper les tensions concernant Malik dont la carrure leur tourne le dos à seulement quelques tables de là. La blonde n'aime pas la violence, elle le lui a plusieurs fois répété lors de leurs discutions pré-mise en route du bébé. Il s'évertue à éviter le regard de sa meilleure amie afin de ne pas se griller et resserre autour des doigts de Marley une poigne se voulant rassurante. « De quoi t'as peur ? » Demande-t-il, feintant la légèreté pour paraître irréprochable aux yeux des convives quand la nature de leur conversation semble peser lourd sur le mental de sa voisine. Ses doigts se resserrent autour des siens dans une volonté d'encourager ses confidences. Qu'ils le veuillent ou non, ils sont désormais liés par plus que des histoires de cœur, de cul et d'engueulades répétitives. Qu'il le veuille ou non, Mills a tout intérêt à s'inquiéter de la stabilité émotionnelle de la métisse, car Marley n'est plus seulement son ex, elle est devenue sa complice. Ses pensées se tournent un instant vers Mickey qu'il maudit d'être aussi con, certains jours. Entre le manque d'expérience de Lynch en matière de criminalité et la volonté de Reeves de gagner des galons, l'agent se retrouve à devoir couver plusieurs feux en même temps. Un comble pour une tête brûlée.
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Dernière édition par Jackson Mills le Jeu 8 Juin 2023 - 5:21, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
La nervosité gagnait de plus en plus Marley alors qu'elle essayait désespérément de ne pas porter son attention sur le couple marié. Cela s'avérait plus difficile qu'escompté. Maintenant qu'elle avait remarqué que Louisa et Erika parlaient sans nul doute de Jackson et elle, son esprit était focalisé là-dessus et sur rien d'autre. Les doigts de l'agent qui se resserrèrent autour des siens la ramenèrent quelque peu à la réalité. S'ancrant aux côtés du garçon, la maquilleuse essayait de se focaliser sur la chaleur qui émanait de la peau sombre du jeune homme. Elle n'était pas seule, il était bel et bien présent. Lynch nota silencieusement qu'il prenait bien garde à ne pas jeter un coup d'oeil en direction de sa meilleure amie. Avait-il peur lui aussi ? A moins qu'il n'ait eu une conversation avec Louisa ou Erika plus tôt et qu'il ait fait le choix de ne rien lui dire ? « De quoi t'as peur ? »« De rien ! » s'empressa-t-elle de mentir, plongeant par la suite ses lèvres dans sa limonade. La pression exercée par la main de Jackson lui indiqua qu'il n'était pas dupe et qu'il ne la croyait absolument pas. Il laissa planer un silence, l'obligeant quelque peu à dévoiler ce qu'elle ressentait véritablement. Les lèvres pincées, Marley évitait désormais de regarder les jeunes femmes ainsi que le garçon qui se tenait juste à côté d'elle. Dans un murmure néanmoins elle concéda : « Que tu te rendes compte que tu fais une erreur. » Elle aurait pu utiliser le passé les ramenant ainsi à la nuit qu'ils avaient passé ensemble mais la métisse ne voulait pas revenir là-dessus. Elle savait que coucher à nouveau avec Jackson avait sans doute été une connerie. Mais une belle connerie. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi légère paradoxalement à toutes les révélations qu'elle avait apprises le même soir. Son pouce vint caresser le dessus de la main de Jackson. Garder le contact, s'assurer que la pulpe de ses doigts s'ancre davantage dans le corps et l'esprit du garçon, l'obliger à ne penser qu'à ça et non pas au fait qu'il était sans doute en train de se brûler les ailes en restant avec elle, voilà ce qu'elle cherchait à faire.
Au bout de quelques instants, elle aperçut un homme un peu plus âgé qu'eux se diriger jusqu'à leur table. Par réflexe et à contre-coeur, Marley lâcha la main de Jackson et la posa sur la table. Elle offrit un sourire à l'homme tout en le saluant : « Jackson, on a besoin de toi quelques minutes. » Marley sentit son cœur battre un peu plus vite. Elle allait se retrouver à nouveau seule dans cet espace où elle ne pouvait compter que sur lui. Elle tourna son visage vers l'agent, et avec un petit sourire lui dit : « Fonce Batman. ». Elle finit par se retrouver seule. Après de longues minutes d'hésitation, elle prit enfin son courage à deux mains et se dirigea vers Louisa et Erika. Elle avait l'impression que son corps et son esprit n'étaient pas en adéquation. Ses jambes la portaient jusqu'aux mariées alors que sa tête tentait de fuir en-dehors du chapiteau. Lorsqu'elle arriva à leur hauteur, elle leur offrit un doux sourire et d'une voix légère mais sincère leur dit : « Toutes mes félicitations ! Vous êtes vraiment magnifiques et la cérémonie était superbe. » Elle discuta quelques instants avec les filles, chacune essayant de paraître détendue alors qu'il était évident que la conversation n'avait rien de naturel. Finalement Marley fit demi-tour et les laissa savourer leur bonheur en compagnie de leurs proches. Elle retourna vers la table qu'elle occupait quelques minutes plus tôt et alors qu'elle jetait un coup d'oeil sur son téléphone, elle sentit une main se poser sur son épaule.
Le destin: a écrit:
WIN : Jackson était déjà de retour. L'absence avait été de courte durée, et l'agent au lieu de retourner vers d'autres convives avait choisi de la rejoindre. Un soulagement glissa sur le visage de Marley qui sourit en lui demandant : « Gotham est hors de danger ? ».
SO CLOSE : Une invitée qu'elle ne connaissait pas avait décidé de venir lui parler : « Votre robe est magnifique. » Marley avait souri en la remerciant et en la complimentant à son tour. Quelque peu nerveuse de parler à une inconnue, Lynch fit tout de même l'effort de discuter avec elle, attendant avec une impatience non dissimulée que Jackson revienne à ses côtés.
LOSE : Lorsqu'elle se retourna, Marley tomba nez-à-nez avec Malik. La surprise éclaira ses traits tandis qu'instinctivement elle regardait autour d'elle à la recherche de Jackson. Pourvu qu'il ne soit pas dans les parages : « T'es bien élégante Lynch. » Marley sourit timidement en levant les yeux au ciel. Lui aussi l'était, mais il n'était pas question qu'elle formule cela à voix haute. « Tu comptais m'esquiver toute la soirée ? » Le cœur de Marley s'emballa tandis qu'elle sentait une angoisse certaine gonfler sa poitrine.
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LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
« Que tu te rendes compte que tu fais une erreur. » Mills est-il à ça près ? La question se pose, mais pas aujourd'hui. Pas alors que tout a été calibré pour que ce jour soit celui des mariées et non celui des grandes remises en question de leur témoin. L'agent sous-pèse néanmoins la confidence de Marley. Où la métisse situe-t-elle l'erreur au juste ? Dans le fait de lui tenir la main ? Dans les promesses indécentes faites derrière la porte de la salle de bain ? Dans le rôle de parent qu'il s'apprête à assumer en compagnie de leurs hôtesses ? Il y aurait bien des précisions à demander, mais un membre de la famille de Lou vient interrompre ses réflexions. On a besoin de lui. « Fonce Batman. » C'est ce qu'il fait, lançant par-dessus son épaule un dernier regard à Lynch avant de disparaître.
Soulever des charges. Jax soupire d'amusement. Sa réputation de gros bras le devance où qu'il aille. Il tombe la veste et retrousse ses manches afin d'aider au déchargement des caisses de nourriture apportées par le service traiteur, prenant soin de ne pas salir sa chemise blanche. Peu de temps après, Malik arrive, lui aussi sollicité. L'ambiance jusqu'alors bon enfant se refroidit radicalement. Mills ravale ses sourires, se contente de déplacer les boîtes efficacement. Ses réponses aux tentatives du rapeur d'engager la conversation sont courtes et fermées. L'agent ne peut s'empêcher de suspecter Malik de venir prendre la température. Sûrement qu'il les a vus, Marley et lui, en train de discuter. Cherche-t-il à savoir s'il a encore une chance de se la faire ou si la chasse est définitivement gardée ? L'agent fronce les sourcils, agacé par les pensées parasites que provoque dans son esprit la présence de son rival. Il a tout fait pour rester loin de lui durant ces nombreuses semaines et voilà qu'un seul coup de main autour du repas qui se prépare suffit à le renfrogner.
Lorsqu'il termine son labeur, Mills tourne le dos sans desserrer les dents. Il devient évident que le passage à la mairie ne s'est déroulé dans le calme que parce que Lynch n'y était pas. Maintenant que la métisse se trouve dans le même périmètre qu'eux, Jax peut sentir ses instincts dominants lui chatouiller l'estomac, serrer ses poings bagarreurs. Il s'éloigne des cuisines, traverse le chapiteau et, devinant que la métisse lui reprochera son changement d'humeur s'il retourne la voir tout de suite, ne s'arrête pas. Ses pas le mènent jusqu'au lieu de la cérémonie. La plupart des chaises ont d'ores et déjà été ramassées, mais l'une d'entre elles a été oubliée sous l'arche ayant tenu lieu d'autel à l'union. Jackson s'assied, regard tourné vers l'horizon. Il compte sur le décor champêtre pour apaiser les pulsions de violence rodant sous la surface de ses bonnes volontés.
L'agent sait d'expérience que la théorie et la pratique sont deux choses tout à fait différentes. En théorie, quel que soit le domaine concerné, on espère toujours que tout se passe bien. En pratique ... on improvise. Il inspire profondément et tâche de faire le vide dans son esprit ; d'effacer les images oniriques dessinées par le passage des alliances sur la toile mentale de ses désirs irréalistes. Mills aura beau rêver d'une vie dans laquelle Marley porterait sa bague, cela ne change en rien au passé. Un passé sur lequel il est impossible de tourner la page, puisque la gueule de Malik sera sur toutes les photos de famille. Et si Lynch avait raison ? S'il était réellement en train de commettre une erreur en s'imaginant qu'ils seront capables d'avancer sur ces ruines explosives ? Pensif, l'agent perd la notion du temps ...
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Dernière édition par Jackson Mills le Dim 11 Juin 2023 - 7:44, édité 1 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Soulagée d'être allée féliciter Louisa et Erika, Marley se sentait délestée d'un poids. La conversation bien que brève et quelque peu forcée avait été cordiale et elle se félicitait de ne pas avoir fixé le ventre de femme enceinte de la pilote. Son regard avait néanmoins dévié lorsqu'elle était repartie et Lynch avait senti son ventre se nouer. De retour à sa table, elle attendait avec une impatience certaine que l'agent revienne jusqu'à elle. Lorsqu'elle sentit une main sur son épaule, elle comprit tout de suite qu'il ne s'agissait pas de lui. La poigne était trop légère, les doigts trop fins et l'odeur qui l'accompagnait n'avait rien de celle qu'elle aimait tant renifler jusqu'à sentir sa tête tourner. Marley sentit un petit stress croître en elle c'est pourquoi elle se tourna tout en restant quelque peu méfiante. Face à elle se dressait une jeune femme qu'elle ne connaissait pas : « Votre robe est magnifique. » La maquilleuse lui fit un grand sourire et lui retourna le compliment. Elles discutèrent quelques instants et la brune apprit que la blonde était une amie d'Erika. Elle avait vécu de nombreuses années loin de Brisbane mais elle était désormais de retour. Marley essayait de garder son attention sur ce que lui racontait l'inconnue mais son regard n'avait de cesse de balayer la pièce à la recherche de Jackson qui semblait avoir disparu de la circulation. « C'était votre petit ami ? ». Lynch sursauta, fronça ses sourcils en plantant son regard dans celui de la demoiselle qui face à son silence se sentit obligée de poursuivre : « Le jeune homme à la veste rouge qui était avec vous. » Marley sentit les pulsations de son cœur battre beaucoup plus vite alors que ses dents se plantaient dans sa joue. C'était donc pour ça qu'elle était venue la voir. Pour avoir des informations sur Jackson. Après quelques secondes de latence Marley répondit avec une voix mielleuse : « Nous sommes très proches en effet. ». Elle lut dans le regard de la blonde une pointe de déception mais bien vite une nouvelle lueur apparut, celle du défi : « J'en conclus alors que vous n'êtes pas encore ensemble ! » dit-elle en riant. Marley ne souriait plus elle de son côté. Sans même s'en rendre compte, ses poings s'étaient serrés le long de son corps. Elle n'avait qu'une seule envie : lui refaire la façade afin qu'elle ne puisse plus sourire de toutes ses dents. Marley se maudissait de ne pas avoir dit qu'ils étaient ensemble. Elle en crevait d'envie, mais ignorant où ils en étaient de leur relation, elle n'avait pas voulu prendre le risque de mentir et que cela lui retombe dessus. Aussi vite qu'elle était apparue la jeune femme se volatilisa, laissant en plan une Marley plus que crispée.
Les minutes s'écoulèrent mais Jackson ne réapparaissait toujours pas. Seule, Marley cogitait, s'impatientait, s'inquiétait. Alors qu'elle regardait une nouvelle fois autour d'elle, elle se rendit compte que la femme qui lui avait parlé n'était plus là non plus. Son sang ne fit qu'un tour et sans plus réfléchir elle se dirigea jusque dans la cuisine. Elle chercha partout mais ne le vit pas. « Il est vers le lieu de la cérémonie. » Ses yeux se fermèrent alors que la voix de Malik venait de retentir dans son dos. La métisse se retourna, lui fit un petit sourire timide et murmura : « Merci... » et sans plus attendre commença à s'éloigner. Elle s'arrêta cependant et lança : « Malik ! T'es très élégant. ». Parce qu'il l'était et que malgré tout ce qui s'était passé ils étaient amis, Marley avait décidé d'être sincère. Elle ne perdit pas une seconde de plus, traversa le chapiteau et se figea lorsqu'elle arriva à l'extérieur.
Il était là, seul, assis sous l'arche, le regard perdu vers l'horizon. Elle resta plantée longtemps à l'observer, à l'admirer. Quelque chose préoccupait l'agent, elle en était persuadée. Après une courte hésitation, elle s'approcha de lui. Silencieusement elle arriva dans son dos et délicatement posa une de ses mains sur son épaule : « Tout va bien ? » le questionna-t-elle. Elle finit par le contourner, et sachant qu'ils étaient à l'abri des regards, s'assit sur ses genoux sans qu'il n'ait vraiment le temps de réagir. Installée de biais, Jackson ne pouvait la voir que de profil. Elle passa un bras autour de son cou tout en fixant droit devant elle. Sa main caressa avec tendresse sa nuque et elle murmura : « Dis-moi ce que tu ressens... ». Quelque chose lui disait que c'était risqué mais après tout, s'ils voulaient se donner une nouvelle chance, il fallait qu'ils soient capables de se parler librement. Elle pencha quelque peu sa tête, son front collé au sien alors qu'elle prenait bien garde à ne pas le regarder. Qu'aurait-elle découvert dans ses pupilles si elle avait plongé son regard dans le sien ?
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Il ne l'entend pas arriver, preuve s'il en faut que Jackson n'est qu'à moitié présent lorsque Marley pose sur son épaule sa main délicate. « Tout va bien ? » L'agent reste immobile, silencieux. Ni son corps, ni son regard n'accompagnent le contournement de la métisse quand cette dernière choisit de venir s'asseoir sur ses genoux. Une trentaine de minutes auparavant, dans cette même configuration, elle aurait senti sa trique rendre bancale sa position. Maintenant, ce n'est plus sous la ceinture que Mills ressent la tension. Cette dernière a migré dans ses trapèzes tendus par les efforts fournis afin de mettre de la distance physique entre Malik et lui, là où ses instincts lui dicteraient bien de se rapprocher et de lui en coller une. Jax n'éprouve cependant aucune animosité envers la brune. Paradoxe affligeant quand on sait qu'elle est à l'origine de toute cette histoire. Il ne se l'explique pas, n'est pas en train de chercher la réponse à ce drôle de constat. Fermant les yeux, l'agent se concentre sur les caresses le long de sa nuque. Son calme ne tient qu'aux ancrages qu'il crée avec la réalité et il le sait. Aussi se répète-t-il inlassablement que ses responsabilités exigent de lui qu'il garde le sang froid et qu'il trouve un autre moyen de gérer ses émotions avant que ces dernières n'explosent. C'est devenu un schéma tristement récurant, parfaitement prévisible : s'il se laisse monter en pression, Jackson peut prédire que la paix sociale ne passera pas minuit.
Marley lui tend une perche. « Dis-moi ce que tu ressens... » Il s'en empare sans réfléchir : « J'suis jaloux. » Ce premier aveu pince son ego parce qu'il a l'impression qu'admettre sa jalousie revient à se soumettre. Au charme de Lynch ou au manque de respect de son ancien ami, Jax ne saurait le dire, mais le ressentit est là, détestable, forçant une nouvelle fois son poing à se serrer pour contenir sa frustration. « Et en colère. » Il a appris à le reconnaître avec Isla ; à le sentir dans son corps avant que ce dernier ne lui pète à la gueule en prenant des initiatives soufflées par une impulsivité qui ne le concerte que rarement lorsqu'elle a décidé d'être le seul maître à bord. Son regard fixe obstinément l'horizon, alors que plusieurs des mèches de cheveux de Marley lui entravent la vue et que le contact de leur front provoque des fourmillements le long de sa tempe. « Y'à des jours, j'sais plus si j't'aime ou si j'te déteste. » Son murmure est chargé de souffrance qu'il n'avouera jamais. Mills s'en veut de ne pas y arriver. Que ce soit d'aller de l'avant en tournant la page ou de couper les ponts pour mieux renier, l'agent est pris entre deux feux qui le consument et le font tourner en rond. Ça ne le dérangerait pas s'il n'avait rien à perdre, mais plus les jours passent, plus il réalise : Jax ne pourra pas passer sa vie à réparer les pots que Lynch et lui cassent à longueur de ruptures et de rabibochages tout en étant présent pour son enfant. Fatalement, un choix viendra à être fait et cette perspective l'effraie. Alors Jackson cache son visage dans le cou de la métisse. Il n'a pas souvent peur. Mais aujourd'hui oui.
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Dernière édition par Jackson Mills le Dim 11 Juin 2023 - 7:56, édité 2 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Assise sur ses genoux, Marley sentait bien qu'il y avait un problème. Proches physiquement ils semblaient néanmoins à des années lumières l'un de l'autre. Lui qui avait l'habitude de créer toujours plus de contact ne bougeait pas. Aucune main de Jackson ne vint glisser sur sa peau, aucun souffle chaud ne vint chatouiller son cou, même le contact de ses fesses nues sous sa robe sur ses cuisses ne provoqua rien chez l'agent. A l'inverse elle le sentit se tendre. Le cœur de la métisse s'emballa, sachant pertinemment ce qui se cachait derrière cette façon d'être. Ses doigts couraient toujours le long de la nuque du garçon quand rapidement il lui dit : « J'suis jaloux. ». Si elle aurait dû être flattée par cet aveu qui lui montrait à quel point il tenait à elle, ce ne fut pas le cas. Elle savait que cela lui en coûtait d'admettre une telle chose à voix haute et que s'il le faisait c'était que cela lui pesait réellement. Elle aurait voulu lui dire qu'elle aussi était jalouse de toutes ces filles qui le regardaient, de toutes ces femmes qui espéraient passer une nuit dans ses draps et dans ses bras. Pourtant elle ne dit rien, le laissant poursuivre : « Et en colère. » La nuque de la métisse se raidit alors que sa bouche devint soudainement sèche. Le revirement de situation auquel elle était en train d'insister impuissante la déstabilisait. Quelque chose lui échappait et elle était incapable de savoir de quoi il s'agissait. Ses pensées se bousculaient dans son esprit alors qu'elle cherchait à comprendre comment ils avaient pu passer d'une situation ardente à glaciale en un claquement de doigts. « Y'à des jours, j'sais plus si j't'aime ou si j'te déteste. ». Ses yeux se fermèrent face à la dureté des mots, face à la violence de cette vérité déchirante. Ses doigts arrêtèrent de caresser la nuque de l'agent. Son cœur semblait s'ouvrir une nouvelle fois et Marley prenait conscience qu'il ne s'était jamais véritablement ressoudé. Lorsque Jackson glissa son visage dans le creux de son cou elle n'y trouva aucun réconfort. Elle le savait en train de se battre contre ses démons, en train de peser le pour et le contre.
La scène dura quelques secondes, ou bien quelques minutes, elle ne savait plus. Finalement elle décala son visage et le tourna en direction de celui du garçon. Ses yeux plongèrent dans les siens et lasse elle murmura : « Tu peux pas faire ça. Souffler le chaud et le froid. ». Un pas en avant, deux en arrière, voilà ce qu'il faisait depuis des semaines désormais. Elle voulait bien comprendre qu'il doutait, qu'il avait peur, qu'il hésitait, mais elle aussi se trouvait dans une situation inconfortable. Elle ne savait plus ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Etaient-ils en couple ou non ? Ses sourcils se froncèrent de douleur et tremblante elle poursuivit : « Tu me détestes ? Mais qu'est-ce qu'on fait là alors ? ». Qu'il ait des problèmes de confiance vis-à-vis d'elle, elle pouvait l'entendre mais qu'il la déteste était bien trop douloureux à encaisser. Ses doigts glissèrent sur sa joue alors qu'elle sentait en elle croître une colère certaine. C'était injuste de lui faire endurer cela, de la punir encore et encore. Sa voix se fit plus dure qu'elle ne l'aurait souhaité lorsqu'elle continua : « Tu crois pas que je crève de jalousie quand je vois toutes ces filles te regarder ? Tu crois pas que ça me rend malade quand on me demande si on est ensemble et que je ne peux pas dire oui ? Que je leur ouvre la voie dans ta direction ? ». Ses caresses n'étaient plus en adéquation avec ses paroles. Elle avait voulu connaître le fond de ses pensées et elle l'avait obtenu. Peu préparée à de tels aveux, elle avait du mal à digérer ce qu'elle entendait. Les lèvres pincées elle hésita quelques instants et puis finalement : « Tu crois pas que je suis en colère quand je vois le ventre arrondi de Louisa et que je sais que c'est toi le père ? » Enfin elle l'admettait. Ca la rendait malade de savoir qu'une autre femme qu'elle portait l'enfant de Jackson. Lynch souffrait elle aussi, mais à l'inverse de Jackson elle savait : « Moi j'ai aucun doute sur le fait que j'taime. Et y a pas une seule journée où je me pose la question. ». Cette situation ne pouvait plus durer et Marley ne savait pas combien de temps elle pourrait encore l'encaisser et la supporter.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Retrouver le regard de Marley s'avère plus difficile qu'il ne l'aurait cru, mais Mills s'y prête parce que fuir la confrontation maintenant qu'il vient de lui avouer les sentiments paradoxaux qu'elle lui inspire reviendrait à déclencher une dispute. Ce n'est pas une option. Naïvement, l'agent croit encore pouvoir discuter des faits sans que les reproches ne s'insinuent entre les lignes de leur échange. La suite lui prouve qu'il se trompe lourdement. « Tu peux pas faire ça. Souffler le chaud et le froid. » Jax serre les dents. S'entendre dire ce qu'il peut et ne peut pas faire, tout particulièrement par Lynch, ne lui plait pas. « Tu me détestes ? Mais qu'est-ce qu'on fait là alors ? » Ça le frappe de plein fouet. Une évidence si énorme que Mills n'a pas fait le rapprochement avant d'y être confronté. C'est la veille de l'anniversaire de la brune et, de la même manière qu'elle déformait ses propos en le mettant au pied du mur 5 ans auparavant, Lynch lui balance de nouvelles rhétoriques pour lui faire payer son honnêteté. L'amertume qu'il tente de contenir depuis son côte à côte avec Malik gagne du terrain que les caresses de la métisse contre sa joue ne parviennent pas à défendre. « Tu crois pas que je crève de jalousie quand je vois toutes ces filles te regarder ? Tu crois pas que ça me rend malade quand on me demande si on est ensemble et que je ne peux pas dire oui ? Que je leur ouvre la voie dans ta direction ? » L'agent repousse la main de Marley, agacé par son culot. Il s'apprête à lui répondre qu'elle aurait du y réfléchir avant de se casser pour Melbourne en l'abandonnant comme un clébard dont on se lasse après quelques années de vie commune, mais ses lèvres pincées lui indique qu'elle a quelque chose à ajouter. Alors il se tait, décide de la laisser continuer. La remarque sur le ventre de Louisa est définitivement l'argument faisant pencher la balance du mauvais côté des jugements internes que pose l'agent sur les mots de son interlocutrice. « Moi j'ai aucun doute sur le fait que j'taime. Et y a pas une seule journée où je me pose la question. » Un rire sans joie lui échappe tandis qu'il la revoit pointer son indexe menaçant dans sa direction, cette nuit de 2018 durant laquelle il avait attendu des heures dans le froid que Marley daigne sortir du night club.
Jackson se lève, prend de la distance en s'éloignant de quelques pas par pure mesure de précaution. Il ne veut pas se laisser l'occasion d'avoir un geste impulsif à l'encontre de la brune. Le sujet sensible de la conversation pourrait le faire vriller beaucoup trop facilement tant cela touche aux blessures jamais cicatrisées et au trauma de cette rupture l'ayant foutu plus bas que terre. « Alors c'est ça le hit de 2023 ? » Répond-il tout en s'obligeant à fixer l'horizon, car croiser le regard défiant de Marley ne ferait que nourrir cette agressivité déjà bien trop à l'étroit dans sa cage thoracique. La référence au hit de Malik est inconsciente. Le mot trouve sa place dans le vocabulaire de l'agent parce qu'à chacune des caisses qu'il a déplacées dans la cuisine, Jax revoyait Lynch rouler une pelle à ce faux frère et se les imaginait faire du sale en coulisses, après le tournage. « Critiquer le fait que j'veuille des enfants ? Me reprocher de bosser c'était pas assez ? » À défaut de frapper pour extérioriser sa frustration, Mills cogne verbalement en ramenant brusquement la maquilleuse dans leur passé commun. Féroce, il marque une pause, le temps que Lynch encaisse et se retrouve, elle aussi, au milieu du décor sinistre de leur salon, à 3 heures du matin, dans cette configuration dégueulasse par laquelle elle lui demandait de choisir entre elle et sa carrière, son rêve de gosse, tout ce pour quoi il avait travaillé si dur et s'était entraîné si fort. « J'peux pas passer du chaud au froid, mais toi tu peux poser tous les ultimatums que tu veux, c'est bien ça ? » L'application que Jax met à ne pas sombrer dans la colère explosive le rend mordant. Il n'est pas le seul à faire preuve de contradiction sous cette arche. S'il ne regrette pas une seule seconde d'avoir mis Lou enceinte, Mills sait aussi que cela ne serait peut-être pas arrivé si Marley avait été présente pour assurer sa part du contrat. Des gamins, il aurait déjà eu le temps de lui en faire deux ou trois si elle n'avait tout simplement pas démissionné en cours de route.
(c) sweet.lips
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Si elle avait voulu déclencher une dispute entre eux deux, elle n'aurait pas pu mieux s'y prendre. A peine avait-elle ouvert la bouche qu'elle avait vu la mâchoire de Jackson se crisper. Les dents serrées, il la fixait sans parler. C'était à cet instant-là qu'elle aurait dû arrêter. Elle le connaissait, elle connaissait les réactions physiques qu'il avait et ce qu'elles signifiaient. Cela faisait plus de dix ans qu'elle gravitait autour de l'agent et le moindre de ses gestes, le moindre sursaut de son corps, la moindre inflexion de son visage n'avait plus le moindre secret pour elle. Mais Marley ne grandissait pas, n'évoluait pas aussi vite qu'elle l'aurait souhaité, qu'il l'aurait aimé. Elle n'apprenait pas de ses erreurs et au lieu de redescendre en pression et de calmer la situation, elle avait continué, encore et toujours. Il lui reprochait de nombreuses choses mais elle aussi n'était pas satisfaite de tout ce qui se passait. La situation était difficile pour Mills mais elle l'était tout autant pour Lynch. Ils avaient tous les deux commis des erreurs, celles de Marley avaient eu plus d'impact du moins c'était l'impression que cela donnait. Etait-ce réellement le cas ? La maquilleuse n'avait eu de cesse de culpabiliser, de se remettre en question, d'accepter les critiques et les reproches. Elle savait que s'ils en étaient là aujourd'hui c'était en grande partie à cause d'elle mais si Jackson acceptait de regarder la réalité en face, alors peut-être se rendrait-il compte qu'il était loin d'être parfait. Il avait lui aussi fait des choix qui les avaient conduits à leur perte mais l'agent trop fier et orgueilleux refusait de l'admettre.
Les doigts de Marley continuaient de naviguer sur la joue du jeune homme alors qu'elle continuait de vider son sac. Maintenant qu'elle avait ouvert la boîte de Pandore, rien ne semblait pouvoir l'arrêter, ni le silence de Jackson, ni son corps qui se tendait, pas même son regard qui s'assombrissait un peu plus à chaque fois qu'elle parlait. D'un mouvement de main, il repoussa la sienne, la privant du contact qu'elle venait de créer. A cet instant-là elle sut que rien ne lui permettrait de réparer les dégâts provoqués. La situation lui échappait totalement. Le rire sans joie que laissa échapper Jackson lorsqu'elle lui dit qu'elle l'aimait et qu'elle n'en doutait pas lui fit froid dans le dos. L'ironie et la médisance avaient giclé hors des lèvres de Jackson avec une vivacité déroutante. Marley eut l'impression qu'il venait de brûler une lame qu'il avait ensuite enfoncée directement dans son cœur. Elle lui disait qu'elle l'aimait et c'était sa manière de réagir ? Qui était cet homme sur lequel elle était assise ?
Un mouvement de bassin du garçon l'obligea à se lever et à le laisser s'éloigner de quelques pas. Tout contact était désormais rompu : plus de contact physique, plus de contact visuel. Marley inspira profondément, tentant de se préparer psychologiquement à la foudre qui allait incessamment sous peu s'abattre sur elle. Lorsque Jackson ne parvenait plus à la regarder cela signifiait qu'il avait besoin de se concentrer, de prendre sur lui pour ne pas exploser. Les mains de la brune se mirent à trembler et elle eut un mouvement de recul lorsqu'il assena : « Alors c'est ça le hit de 2023 ? ». Ses lèvres s'entrouvrirent, ses sourcils se froncèrent. Perdue Marley ne comprenait pas à quoi il faisait référence. Etait-ce une pique concernant Malik ? Parler de hit était-ce sa manière de lui rappeler encore et toujours qu'elle l'avait trahi ? « Critiquer le fait que j'veuille des enfants ? Me reprocher de bosser c'était pas assez ? ». Les mots lui firent mal autant que le silence qu'il laissa planer ensuite. La douleur étirait désormais les traits de la métisse qui se revoyait cinq ans auparavant, à la même époque – celle de son anniversaire – dans le salon de Jackson à hurler, à le supplier de rester. Elle revoyait le jeune homme balancer leurs souvenirs communs à travers la chambre, lui jeter au visage une robe, lui ordonner de se casser. Debout sous l'arche, Marley se concentrait pour ne pas tanguer sous le poids des mots, se concentrait pour ne pas pleurer. « J'peux pas passer du chaud au froid, mais toi tu peux poser tous les ultimatums que tu veux, c'est bien ça ? » Un hoquet de stupeur échappa à Marley qui commençait à avoir le tournis. Cette conversation n'aurait aucune issue favorable à leur relation, cette certitude venait de s'ancrer en elle et la brune ne savait plus ce qu'elle devait faire. L'espace de quelques secondes, elle envisagea de faire demi-tour et de quitter l'endroit. Si elle partait alors peut-être qu'ils parviendraient à s'épargner un minimum. La rancune et la colère qu'ils ressentaient resteraient profondément ancrées en eux. Elle fit un pas en arrière mais sachant pertinemment qu'il lui reprocherait encore de fuir, changea d'avis. Elle le contourna, se posta devant lui. S'il voulait lui faire du mal, il devrait le faire en la regardant dans les yeux. Eviter ses iris était trop simple et il n'était pas question qu'elle lui facilite la tâche. Elle déglutit avec difficulté, les sourcils froncés par la douleur et répondit : « Je critique pas ton envie d'avoir des enfants... » elle avait toujours connu le désir de Jackson de fonder sa propre famille et elle avait toujours respecté ce choix. « Mais ça aurait dû être moi... » souffla-t-elle en baissant le visage. Ayant bien conscience qu'il allait lui balancer au visage cette histoire de coucherie avec Malik, elle ne lui laissa pas le temps de prendre la parole et anticipa : « T'as appris que j'avais couché avec Malik et quoi, deux, trois mois après tu décides de faire un enfant à Louisa ? ». Sa poitrine s'ouvrit un peu plus alors qu'elle murmurait : « Au jour de l'an t'as dit que tu voulais que je sois la mère de tes enfants... En fait tu voulais juste quelqu'un pour porter ta progéniture, rien de plus. » C'était injuste pourtant au fond d'elle Marley avait l'impression que c'était la réalité. L'agent avait tellement envie d'avoir des enfants qu'il avait profité d'une incartade de la part de Marley pour aller engrosser une autre femme. Son regard planté dans le sien elle poursuivit : « T'as raison, ça peut plus durer ces ultimatums. Si t'étais vraiment sûr de m'aimer, j'aurais pas besoin de t'en poser. ». Elle recula de quelques pas et le cœur en miettes acheva : « Je pense que j'ai ma réponse. On l'a tous les deux. » Il ne voulait pas être avec elle. Il fallait qu'elle se fasse une raison, courir après le fantôme de leur relation ne les menait nulle part. Les lèvres tremblantes, les larmes qui perlaient au coin de ses yeux sans jamais couler, la métisse finit par redescendre l'allée, il fallait qu'elle parte. Et vite.
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Elle le contourne une fois de plus. Cette fois-ci, le regard de l'agent suit le mouvement jusqu'à ce que Lynch vienne se planter face à lui. Jax retrouve les sourcils froncés de douleur qu'il connait si bien. Cette courbe descendante dont la présence silencieuse suffit à le faire culpabiliser chaque fois que sa petite voix interne lui dit qu'il en est responsable. Comme souvent, le constat s'accompagne d'un déchirement, car l'autre face de la pièce révèle que Mills ne blesse Marley que lorsqu'il se sent blessé. Un retour de flamme invariable, un rebond prévisible, une symétrie usée jusqu'à la corde et qui pourtant parvient encore à les faire souffrir. « ... ça aurait dû être moi... » Mills tente de contrôler son expression faciale mais rate son coup. Voilà, la géométrie de ses traits copie celle de la brune. L'entendre le dire lui retourne l'estomac.
Remuée, la vase de tous ses rêves à moitié digérés par les sucs gastriques au cours des cinq dernières années remonte à la surface de son âme. Comme le bras de Swenson, elle témoigne des cadavres coulés lors du départ de la métisse, à commencer par ceux des illusions de Jackson. Il la pensait assez investie pour construire une vie avec lui ; elle avait préféré abandonner. Il envisageait de la demander en mariage ; elle ne pensait qu'à lui reprocher ses absences. « T'as appris que j'avais couché avec Malik et quoi, deux, trois mois après tu décides de faire un enfant à Louisa ? Au jour de l'an t'as dit que tu voulais que je sois la mère de tes enfants... En fait tu voulais juste quelqu'un pour porter ta progéniture, rien de plus. » Jackson se mord hargneusement la lèvre inférieure. Il sent le venin lui monter à la bouche et serait prêt à lui cracher que, si tout ce qu'il souhaitait était trouver une mère porteuse, elle ne souhaitait de toute évidence que tirer son coup et que les déclarations qu'elle a pu lui faire après s'être envoyé Malik manquent cruellement de crédibilité. Aurait-elle l'audace de prétendre avoir pensé à lui pendant qu'elle embrassait le rapeur, tant qu'on y est ?
Mais c'est du passé et Jackson sait bien que revenir là-dessus ne fera pas avancer les choses. La manie dont Marley dénature ses propos le renfrogne et le rend plus avare de mots qu'il ne l'est déjà. Mills ne s'attarde même pas à la reprendre ou à la corriger. Il ne lui a pas dit qu'il voulait qu'elle soit la mère de ses enfants ; il lui a dit qu'il avait pour objectif de la trouver en 2023. Sa crédulité et le fait qu'il ne soupçonnait pas un seul instant la coucherie avec son ami d'enfance avant qu'elle ne vienne le voir en prétendant n'avoir d'yeux que pour lui ont joué en sa défaveur. Quand il repense à ce " te pousser à mériter que ça soit toi " articulé pour accompagner le champagne, l'agent se trouve particulièrement con. Il lui a donné une chance, elle a craché dessus. « T'as raison, ça peut plus durer ces ultimatums. Si t'étais vraiment sûr de m'aimer, j'aurais pas besoin de t'en poser. » Jax l'observe reculer. Il sait qu'elle s'apprête à fuir une fois de plus mais ne fait pas l'effort de la retenir. Comme à chaque fois, Marley ne pense qu'à elle, n'entend que ce qu'elle veut bien entendre et ne retient que ce qui l'intéresse. Est-ce le moment de lui avouer qu'il était parfaitement sûr de son geste lorsqu'il a planté Swenson ? De lui rappeler que le monde continue de tourner pendant qu'elle se met toute seule des bâtons dans les roues, sabote sciemment leur relation ? Amer, Mills garde ces détails pour lui. Il ne rampera pas pour prouver à la métisse qu'elle se méprend. Lynch n'a pas besoin qu'on la contredise ou qu'on la rassure, elle a besoin de comprendre que les contes de fée n'existent que dans les films de merde qu'elle regarde à Noël.
Ce que réalise l'agent, c'est que rien ne saura jamais convaincre la maquilleuse des sentiments qu'il a pour elle, qu'elle trouvera toujours un reproche à lui faire ; à commencer par celui d'être torturé par cet amour qu'elle rend elle-même aussi compliqué qu'invivable. Il devrait lui pardonner ses erreurs sans conditions aucune tandis qu'elle ne lui donne même pas le droit de répondre honnêtement aux questions qu'elle lui pose. Elle a le droit de partir et de revenir comme une fleur, mais lui ne devrait pas avoir celui d'osciller entre joie et tristesse chaque fois que des preuves de ses défections lui rappellent ses affronts. Elle était supposée se contenter de ses essais pour que leur histoire aille de l'avant, mais au moindre doute dont Jax lui fait part, c'est la fin de tout. Tout seul, voilà ce que Marley lui demande d'être. Tout seul à recoller les morceaux de tout ce qu'elle a cassé, parce que prendre la responsabilité de l'aider et de regarder en face l'ampleur des dégâts qu'elle a causés serait probablement trop pour son petit coeur. Lynch ne se salit pas les mains. Elle lui laisse cette tâche ingrate. « Je pense que j'ai ma réponse. On l'a tous les deux. » La réponse de Jackson est un silence implaccable dont seul son regard vient démentir la froideur.
Comme à chaque fois qu'elle part, l'agent accuse le coup. Il ne se retournera pas pour voir Marley disparaître dans sa robe rouge. Fermant les yeux, Mills reste immobile et tâche de se concentrer sur l'image de la robe blanche de Louisa. Afin de ne pas couler, ne pas se laisser submerger par la vague de colère et d'injustice menaçant de s'écraser sur son rivage mental, l'agent se répète que son bébé a plus besoin de lui que Lynch. Jax a la force de déplacer des montagnes, mais cette force la ne sert à rien quand tout ce que la métisse lui demande est de décrocher la lune. Ses instincts paternels le poussent à lâcher prise, a orienter ses sacrifices dans une direction plus productive pour l'avenir. Il ne peut pas tout avoir. Marley non plus. Seule la maturité pourra désormais les sortir de leurs impasses. En attendant, l'agent laisse la brune se perdre dans ses déductions foireuses car il a un discours à faire et deux futurs mamans à honorer.