| (pearson #16) this is why we can't have nice things |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 01 Juin 2023, 02:08 | |
| this is why we can't have nice things @Lara Pearson ☆ crédit/ssoveia
Lara avait proposé ce déjeuner, et c’était une bonne chose. Depuis quelques semaines déjà, elles ne faisaient que se croiser à l’appartement. Etant donné qu’Evie avait senti l’agacement mal dissimulé de sa cousine à propos de son avis concernant le divorce de ses parents, par extension la manière maladroite dont sa mère voulait reprendre contact avec elle, elle avait préféré se faire toute petite pour éviter que l’orage qui menaçait d’éclater ne fasse trop de dégâts sur la durée. A dire vrai, ça n’avait pas été si difficile que ça de ne passer qu’en coup de vent, le mariage de Rory et Swann, le dernier de sa carrière, lui prenant tout son temps, et la pause dans sa relation avec Rhett la forçant à envisager de moins passer ses pauses à se morfondre à l’intérieur. Ses envies d’ailleurs accaparaient également une partie de son emploi du temps, sa recherche de logement poursuivant son cours et les visites de maisons s’enchaînant en compagnie de Chad qui jouait toujours aussi bien le mari parfait, faisant mouche auprès de ceux frileux — il y en avait toujours — d’être associés à une Pearson. Sans doute qu’elle comblait le vide et sa détresse dans un planning très chargé, mais c’était comme ça qu’elle avait toujours fonctionné, et puisque que la méthode avait souvent été approuvée par elle-même, elle ne trouvait pas ça idiot de se concentrer sur l’essentiel. C’était plus engageant que de songer constamment à son agresseur, à l’addiction de Rhett et à cet échange d’oxycodone qu’ils faisaient pour qu’elle s’en débarrasse à sa place tout en contentant sa compulsion d’chat, et surtout à ce poids qu’elle ressentait dans son ventre à l’idée de bientôt travailler avec sa mère et ses soeurs. D’aucun dirait qu’elle faisait de drôles de choix en ce moment, et d’aucun aurait sans doute raison, mais sa carrière s’apprêtait à se terminer sur les chapeaux de roue, et elle qui était si active, indépendante et montée sur piles, elle refusait de se reposer sur ses lauriers en attendant que l’opportunité en or lui tombe dans le bec pour lui permettre de rebondir à la hauteur de ses ambitions. Ce ne serait que temporaire, et son rôle avait déjà été déterminé ; elle travaillerait avec Enola à l’organisation d’évènements pour le compte de La Fondation. C’était son domaine, et une chose était certaine, comme l’avait dit Celie sans bouder pour une fois ses éloges à l’encontre de sa troisième fille, elle ferait des étincelles.
Ça faisait beaucoup de choses d’un coup, l’occasion de les annoncer à Lara lors de ce déjeuner serait sans doute l’opportunité rêvée. Elle n’avait pas plus préparé ce moment avec sa cousine, elle s’y rendait avec une certaine légèreté qu’elle incombait au geste qu’elle faisait dans sa direction pour au moins se retrouver à la même table sans que l’une où l’autre soit agacée par leur attitude mutuelle. Arrivée à l’Interlude, Evie dut admettre que le choix d’endroit la laissait un peu perplexe tant il paraissait trop guindée pour l’exubérante Lara, mais elle savait que sa bourse s’était remplie ces derniers temps, et comme elle aimait le dire souvent, l’argent n’était pas fait pour dormir alors qui savait, elle était peut-être devenue le genre d’héritière qui ne manque pas une occasion de sortir sa carte de crédit parce qu’elle pouvait le faire. Elle n’avait pas de moyen de le savoir, elles ne se parlaient plus beaucoup, se contentant de bonjour, et encore, quand qu’il n’y avait personne qui faisait le pied de grue devant la porte de l’appartement pour elle ne savait quelle raison. Elle verrait bien comment les choses se passeraient, elle déciderait du meilleur angle à envisager lorsqu’elle se trouverait face à la jeune femme pour lui annoncer qu’elle allait bientôt la quitter.
Tout en vérifiant ses notifications sur son téléphone portable, le regard rivé dessus après s’être rancardé de la réservation faite au nom de sa cousine, elle arriva à leur table seule, refusant l’escorte avec déférence, et ce avant elle. Elle était toujours la plus ponctuelle, et ça aussi c’était une bonne chose, ça lui laissait le temps de s’installer comme elle en avait envie, face à l’ouverture du restaurant pour surveiller les allers et venus de ceux qui rentraient ou sortaient de l’établissement, son angoisse latente n’étant pas encore tout à fait résolue dans les grands espaces, bien qu’elle se passait de plus en plus d’Avery et de sa carrure d’ancien sportif. Restant un instant absorbée par son téléphone portable, elle devait admettre qu’elle ne vit pas Lara arriver, et la surprise sur son visage se dessina lorsqu’elle releva la tête et qu’elle la vit enfin là "Désolée. Le travail." lui fit-elle pour expliquer son manque de réaction. Tout de suite après, elle verrouilla son téléphone, le glissa dans son sac à main posé à proximité, et posa enfin son regard brun sur Lara depuis ce qui lui semblait être des millions d’années. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 05 Juin 2023, 14:26 | |
| ≈ ≈ ≈ {this is why we can't have nice things} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson 7-11 : Sieste. 11:45: Appel Skype avec le proprio. 12:30 : Déjeuner avec Evie.
Tu le sais : tu es occupée. C’est un fait établi depuis des semaines, mais qui est cimenté par la mention de sieste dans ton emploi du temps. Si tu dois demander à ton assistante du moment de te trouver des créneaux pour pouvoir dormir et te remettre des nuits passées à Paradise City et de tout le reste... c’est que oui, il te faut plus d’heures dans la journée. Ou que tu cesses d’être aussi gourmande et que tu commences à ralentir. La deuxième alternative n’est vraiment pas quelque chose que tu envisages, ralentir voudrait dire penser plus de cinq minutes, se pencher sur certains problèmes, arrêter d’ignorer certaines personnes et cesser d’en écouter d’autres... Pas quelque chose que tu es sur le point de faire, pas quelque chose que tu veux faire et tout va bien. Le club tourne, dès que ton avocat aurait réglé cette histoire avec Itziar Paradise City se portera mieux, dès que tu auras engagé une danseuse de plus et trouver un assistant digne de ce nom, tout sera beaucoup mieux et tu auras trouvé un équilibre certain. Pour l’heure, tes journées sont remplies, par les cours de danse que tu donnes, par les vas et viens que tu fais entre l’appartement et Logan City, pour garder un œil sur ton nouveau bien et ton prochain projet. L’idée est un peu folle mais après une seule visite faite avec Diana, tu es directement entrée en contact avec le propriétaire des lieux, pour lui expliquer qui tu étais, ce que tu faisais maintenant et ce que tu comptais faire de tout cet espace dont personne ne veut. Et l’idée de l’école de danse l’a emballé, tellement qu’il ne veut pas s’arrêter là et voudrait profiter de ton investissement pour tout remettre à neuf, proposer le genre de complexe qui combine l’exercice et la détente, pour vous rapporter des sous à tous les deux. Et... pourquoi pas ? Tu ne vois pas ce que tu as à perdre et si au milieu du spa, de la gym et autres services il y a une école de danse que tu gères, pourquoi pas ? C’est beaucoup sur tes épaules, tu as mordu dans quelque chose de gros, mais ça ne te décourage pas, bien au contraire. C’est rafraichissant de voir quelqu’un d’autre se laisser porter par ta vision, et ça te conforte dans l’idée que ton sens des affaires n’est pas si mauvais que cela. Tu émerges de ta sieste avec cette pensée-là, jetant un coup d’œil à un de tes téléphones et ton emploi du temps, la douche que tu prends est méthodique, la façon dont tu appliques ton maquillage aussi et après avoir enfilé une robe faite de ta couleur fétiche, ta journée peut commencer. La pause arrive quand tu passes la porte de l’Interlude, pour ton déjeuner avec Evelyn et que l'on t’accompagne à votre table, Evie est déjà là, cela ne devrait pas t’étonner. Ce qui t’étonne, c’est l’ambiance et le raffinement qui se dégage du restaurant, tu es définitivement habillée pour mais c’est plus une coïncidence qu’autre chose. Tu es soit habillée comme une strip-teaseuse, soit une adolescente qui n’a pas fini de se rebeller ou alors une deuxième femme qui vient d’avoir accès à la carte de crédit de son nouveau mari. C’est la troisième option aujourd’hui et tes talons résonnent dans le restaurant alors que tu rejoins l’autre brune. Qui est sur son téléphone, une chose que vous avez en commun, tu as souvent les yeux rivés sur ton propre écran ces temps-ci. “Et désolée pour le retard... le travail aussi pour le coup.” Que tu réponds à Evie, un léger sourire passant sur ton visage alors que tu finis par t’asseoir. Tu abandonnes ton sac sur l'anse de ta chaise, ton regard croisant celui d’Evie. “Et désolée pour le restaurant ? Ce n’est pas moi qui me suis occupée de la réservation, j’ai dit à mon assistante de trouver un bon restaurant pour deux en ville, mais je ne crois pas qu’on va bien s’entendre elle et moi.” Le restaurant, le remarque sur le club, toi qui pensais que les assistants se devaient d’être silencieux... tu vas finir par trouver chaussure à ton pied, tu en es persuadée. “Bref, je ne t’ai pas invitée pour que tu m’écoutes me plaindre.” Cela, vous l’avez déjà fait et ça n’a pas tellement fonctionné, tu repousses la pensée bien loin, attrapant le menu pour occuper tes mains libres. “Je sais qu’on s’est manquées de vue plusieurs fois.” Cela et tu n’as pas fait autant d’effort qu’avant, blessée quelque part de la prise de position d’Evie, et surtout, énervée de ta propre réaction, du désordre mis dans ta vie autant par Cassandra que par Trevante. Mais tu les as déjà pris en quatre yeux, tu leur as déjà dit, respectivement, de te laisser loin de tout ça. Au moins, ton père a rangé le divorce final et définitif loin, désormais, ils sont juste séparés. “... On est toutes les deux occupées, le déjeuner c’est juste une excuse pour enfin se voir.”
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 09 Juin 2023, 01:36 | |
| this is why we can't have nice things @Lara Pearson ☆ crédit/ssoveia
C’était très formel, presque un déjeuner d’affaire, constata Evelyn en accueillant l’arrivée ainsi que les excuses de sa cousine avec un léger mouvement de tête, l’invitant avec la même intention à s’asseoir en face d’elle sans plus de cérémonie. Elle savait exactement quand les choses avaient pris ce tournant, et elle n’avait pas envie de revenir dessus. Lara était têtue, Evie devait l’être aussi dans une certaine mesure, et parce que l’année avait été difficile, se battre davantage pour marquer un point qui ne la regardait pas au fond, trop peu pour elle dans l’immédiat. Lara avait forcément ses raisons de réagir comme elle l’avait fait, tout comme Evelyn avait les siennes de ne pas avoir voulu prendre partie, et si elle s’en voulait parfois de ne pas avoir pris les larmes de sa cousine comme un signal d’alarme, elle n’en démordrait pas quant à l’idée qu’elle, elle n’avait essayé que de rester neutre et de rester en dehors d’une histoire qui ne la concernait que de loin. Lara lui en voulait, elle n’avait même pas besoin de le lui demander pour le savoir, et parce qu’elle n’avait jamais été du genre à forcer qui que ce soit à lui pardonner ses prises de position, elle n’essaierait jamais de lui faire entendre qu’elle avait tous les droits de vouloir se faire l’avocate du Diable, même si c’était le cas, qu’elle restait tout de même libre de rester la plus adulte de la pièce. Peut-être l’avait-elle pris comme une trahison, elle n’avait aucun moyen de le savoir, et elle n’était même pas sûre d’en avoir envie de toute façon.
Haussant les sourcils à la suite des paroles de sa cousine, Evelyn lui dit avec une incrédulité mesurée "Oh tu as une assistante maintenant ?" Elles en étaient là, à ne pas vraiment savoir ce qui se passait dans la vie de l’autre, et c’était en partie pour cette raison qu’elle voulait quitter leur colocation. Si elles avaient toujours été indépendantes l’une de l’autre, vivre dans un environnement où la notion de partage avait disparue, trop peu pour elle "C’est une bonne chose. Tu es officiellement une femme d’affaires." lui fit-elle avec un léger sourire, fière quelque part qu’elle engrange tous les clichés du genre, la faisant définitivement rentrer dans le cercle fermé des femmes comme elles. Posant ses avant-bras sur le bord de la table, elle ne releva pas la pique mal dissimulée de la jeune femme, trop mature pour s’en formaliser, et lui adressa un nouveau sourire en attendant qu’elle engage la conversation comme elle l’entendait, ne souhaitant pas qu’elle prenne ses perches pour des grenades. Et là encore, c’était on ne peut plus formel, et ça lui faisait mal au coeur, mais qu’en pouvait-elle ? Elle ne s’excuserait pas d’avoir voulu rester neutre, Lara devait faire avec. "Ça a été des temps mouvementés." interjeta-t-elle seulement, soulignant les propos de Lara qui lui disait qu’elles s’étaient manquées plusieurs fois ces derniers temps. A un moment donné, Evelyn avait même cru que c’était volontaire de la part de sa cousine, et ça devait sûrement être le cas quelque part. Pinçant les lèvres en les roulant l’une sur l’autre, estompant doucement le rouge à lèvres qu’elle y avait appliqué avant de venir, il y avait un certain malaise entre elles qu’elle ne savait pas comment désamorcer puisque finalement elle avait des nouvelles à lui donner, et qu’elle était certaine que Lara ne les prendrait pas comme il le fallait. Faisant frotter son pouce contre son index en cherchant la meilleure méthode à adopter pour lui parler de son déménagement imminent, Evie finit par lui demander "Tu veux qu’on commande maintenant ?" Avec une assiette sous le nez, peut-être que Lara serait plus encline à l’écouter lui annoncer qu’elle allait la quitter ? Au Diable les conventions, c’était ridicule de jouer ce petit jeu quand elles avaient passé cinq ans à apprendre à se connaître et qu’elles savaient très bien qu’elles n’étaient en rien le stéréotype des femmes de leur famille, à se parler comme des collaboratrice plus que comme des membres de la même famille. Soudain, un léger soupir s’échappa des lèvres de la jeune femme, et alors qu’elle se redressait doucement, elle fit à Lara "Ce n’est pas qu’une excuse pour se voir en vérité, j’ai quelque chose à t’annoncer." Autant le faire tout de suite pour se retirer ce poids de la poitrine et profiter du déjeuner, songea-t-elle en dernier recours — elle finirait son repas seule ou en compagnie de sa cousine, elle n’avait aucun moyen de savoir comment les choses se dérouleraient après qu’elle aurait lâché la bombe. Trouvant le regard de Lara avec les siens, Evelyn lui annonça enfin "Je compte déménager." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 23 Juin 2023, 03:43 | |
| ≈ ≈ ≈ {this is why we can't have nice things} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson À repousser tout le monde comme cela, tu vas te retrouver toute seule... Les mots d'Itziar, certainement pas les tiens, une sorte de mise en garde un peu sordide de la blonde, maintenant, elle ne t'adresse la parole que devant les employés, en dehors, tu as le droit à un silence glacial. Ce qui est plus que mérité, et tu lui retournes la pareille sans vraiment y songer plus que cela. Tu ne sais pas pourquoi les mots de la blonde te reviennent en tête alors que tu fais face à Evelyn. Tu es bien certaine que s'il y a une personne qui doit rester dans ta vie, c'est Evie, même si la distance est là, même si c'est moins régulier qu'avant, cela doit bien compter pour quelque chose tous les mois... correction, toutes les années où vous avez vécu ensemble ? Tu ne sais plus, la preuve : elle est victime de la distance que tu as imposée à tout le monde, parce que c'est plus simple comme cela. "Ou je suis entre deux assistants, j'essaye de trouver la perle rare." Tu dis cela sans exagération, te disant que c'est une balance assez délicate et que cela arrivera au bon moment et que tu sauras quand tu auras trouvé chaussure à ton pied... littéralement pour le coup. Quelqu'un qui t'aidera à gérer les hauts et les bas de ta vie professionnelle, qui se remplit de jour en jours. "Une très bonne façon de voir les choses." Oui, c'est mieux de te qualifier comme femme d'affaires, plutôt que de te voir comme une gamine qui fait un caprice. Les deux sont valables, mais l'un implique plus de responsabilités que l'autre, et même si ton dernier projet est un caprice... tu comptes bien le mener à bien et ne rien laisser à la chance ou au hasard. Et pour le moment, on peut dire que tu te débrouilles bien, mieux que ton interaction présente avec Evelyn, à vous y voir, il est bien difficile de croire que vous vivez ensemble ou que vous faites partie de la même famille. Oui, il y a toujours la ressemblance physique, mais en dehors de cela... c'est bizarre et un peu gênant. "Tu crois que c'est le genre de restaurant à servir des frites ?" Tu dis cela pour alléger l'atmosphère, et parce que tu ne sais pas quoi dire. Tu te penches sur le menu, seulement pour relever la tête au soupir d'Evelyn. Qui a quelque chose à te dire. "Okay ?" Un sourcil dressé, tu attends son annonce, attendant le pire. Elle aussi a décidé de se lancer dans le divertissement pour adultes et elle a déjà commencé à tourner ses premiers films ? Ken (pardon Rhett) l'a mise enceinte et elle veut garder le bébé ? Et, pire que ça, elle va même prendre son nom de famille et c'est toi la demoiselle d'honneur... Autant dire que les trois prochains mots d'Evelyn ne te traversent pas du tout l'esprit avant qu'elle ne les annonce à voix haute. "Oh. Okzy." Une réponse initiale qui est suivie d'un rire alors que tu repousses le menu. "Désolée, je pensais que ça allait être quelque chose de grave et que c'est pour ça que tu profitais du fait que je sois assise pour le faire." Evelyn compte déménager, vous n'allez plus vivre ensemble. Tu hoches la tête, lui faisant toujours face. "C'est la fin d'une ère, je suppose ?" Ta cousine s'attend sûrement à ce que tu fasses une scène, n'est-ce pas ? Que tu lui demandes, est-ce de ma faute, avant de quitter le restaurant parce qu'elle ne t'apprécie pas à ta juste valeur ? Tu te mords la lèvre inférieure, pour ne pas rire encore plus, rouler des yeux ou faire ce qui est attendu de toi... Le souci, c'est que tu es fatiguée de tout ça en fait, tu sais déjà que c'est de ta faute, que tu t'es éloignée d'elle et que tu devrais sûrement savoir de quoi le quotidien d'Evie est fait. Comme avant. Mais rien n'est comme avant, là encore, tu te places comme seule responsable, tu repousses vraiment tout le monde, et ce n'est qu'un départ de plus, non ? Evie se portera bien mieux comme ça, tu en es certaine. "Je ne vais pas te mentir, ça va me faire très bizarre de ne pas vivre avec toi... qui va me rappeler que la cuisine, c'est pour cuisiner et pas pour ranger mes paires de chaussures ?" Un sourire passe sur ton visage à l'anecdote, alors que tu as l'impression de parler de quelque chose qui s'est passé il y a une décennie de cela. "Tu as déjà trouvé quelque chose de sympa du coup ? Ou tu cherches encore ?" Tu poses la question, parce que tu es curieuse, et aussi bien pour prouver, à toi, à elle, que tu n'es pas aussi affreuse que cela. "J'ai un bon agent immobilier maintenant... bon, sa spécialité, c'est de trouver des locaux pour des entrepreneurs, mais je suis certaine qu'il connait des gens." |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 27 Juin 2023, 04:25 | |
| this is why we can't have nice things @Lara Pearson ☆ crédit/ssoveia
Opinant seulement de la tête en entendant que Lara était entre deux assistants, Evelyn l’en félicita dans les formes, la catégorisant de femme d’affaires. Un titre qui tranchait avec la question que la jeune femme lui posa juste après à propos du genre de menu que l’on servait dans le restaurant, la faisant même passer pour plus jeune qu’elle ne l’était et non comme une jeune femme accomplie qui sait dans quoi elle mettait les pieds. Ça fit sourire Evelyn qui, rationnelle, lui répondit presque avec un ton maternel "Tu peux toujours leur demander, tu ne risques rien." C’était le genre de moment où elle avait envie de la secouer un peu, la jeune femme. Du moins, ça l’aurait été si elle avait du genre à faire preuve de brutalité, comme le faisait parfois sa propre mère pour forcer ceux qu’elle avait dans son sillage à se remettre en question. Elle ne prétendait pas que Lara devait se remettre en question, mais son attitude d’adolescente avait tendance à la laisser pantoise parfois tant ça scindait avec l’image qu’elle voulait se donner, celle d’une femme indépendante qui évolue dans un business qui lui n’avait absolument rien d’adolescent. C’était fascinant cette dualité, mais Evelyn s’y était faite. Aujourd’hui, c’était un peu différent parce qu’elles étaient dans une sorte de conflit amené par la manie qu’avait Lara de continuer à se comporter autrement que comme une enfant. Elle ne voulait pas la blesser, alors elle garderait ses réflexions pour elle Evie, restait que si elle avait un conseil à donner à Lara, c’était de grandir un peu au lieu de faire semblant.
Un peu comme là. Même si son rire fut spontané, Evie ne put s’empêcher de lui trouver des allures plus jeunes encore une fois "Etant donné ta réaction lorsque j’ai fait mes valises il y a quelques mois de ça, je pensais qu’il valait mieux prendre des pincettes pour te l’annoncer avant que le camion de déménagement ne vienne chercher mes affaires. Loin de moi l’idée d’en faire un événement." répondit Evelyn, se rappelant en effet que lorsqu’elle était partie pour Londres et que Lara avait vu sa valise sur le palier, cette dernière s’était empressée de vouloir lui faire changer d’avis. De l’eau avait coulé sous les ponts depuis, elle paraissait plus à l’aise à l’idée qu’elle s’en aille, et c’était tant mieux dans un sens, ça évitait à Evelyn de devoir culpabiliser pour quelque chose qu’elle était en droit d’envisager sans qu’on en lui reproche quoi que ce soit "Je suppose. Ça n’allait pas durer indéfiniment de toute façon." fit-elle en l’observant, se trouvant aussi froide que si elle s’était trouvée face à une inconnue. Mais sur l’instant, c’était ce que lui inspirait Lara, et une part d’elle ne pouvait repousser l’idée que c’était elle qui l’avait voulu, pas l’inverse.
Dépliant sa serviette de table alors qu’elles n’avaient même pas commandé, Evelyn eut un petit sourire aux paroles suivantes de Lara. Sa réponse, elle la lui donna du tac-au-tac "Tes assistants, ils seront là pour ça." Hochant de nouveau la tête, elle faillit lui demander dans la foulée si elle comptait se trouver un autre ou une autre colocataire, mais elle connaissait déjà la réponse de Lara qui n’avait pas son pareil pour repousser les autres, et s’auto-proclamer assez indépendante pour vivre sa vie sans n’avoir besoin de personne. Elle se disait même qu’elle finirait sûrement par quitter leur appartement pour en trouver un autre histoire de définitivement tourner cette page, et l’idée n’était pas mauvaise, mais ne tenant pas à la lui imposer, elle la garda pour elle, s’arrêtant sur ce qu’elle lui demandait "Non, pas encore. J’ai fait quelques visites avec Chad pour m’aiguiller. C’est un exercice qui lui plaît, et il est de bons conseils." Il avait à coeur de l’aider qui plus est "Je vise Bayside pour la tranquillité. Et puis il y a des quartiers qui me rappellent la propriété de la Gold Coast, j’ai toujours rêvé d’avoir une maison comme celle-ci." Avec les pieds dans l’eau, à la limite du cliché méditerranéen par excellence. Elle sourit à Lara, replaçant sa serviette de table sur ses genoux, et posa ses mains de chaque côté d’une assiette invisible quand elle lui proposa les services de son agent immobilier "Je tiens à me charger de ça moi-même. Ça doit être un truc de famille, de vouloir garder le contrôle." Un de ses sourcils se arqua quand sa tête s’inclina en même temps et qu’elle ajouta "Mais merci, ça me fait plaisir que tu me le proposes." Sincèrement, quand bien même elle ajouta tout de suite après "Comment ça se passe au club ?" Histoire de déplacer le curseur de sa propre personne, et continuer de faire de tout ça un non-évènement. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 05 Juil 2023, 05:47 | |
| ≈ ≈ ≈ {this is why we can't have nice things} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson "C'était il y a des mois, il s'en est passé des choses depuis..." Que tu réponds à Evelyn, laissant filtrer un soupir à la fin de ta phrase. Elle pourrait argumenter et te dire que non, ce n'était pas il y a si longtemps que cela, cependant, à tes yeux, ça a plus des allures de décennies qu'autre chose. Oui, tu dramatises encore une fois, cependant, si la perspective de ne plus avoir Evie dans ton quotidien était terrifiante il y a peu... désormais tu sais que cela ne serait pas la fin du monde. Et que ta cousine a besoin de parcourir son propre chemin, essayer de la retenir serait plus qu'irrespectueux et stupide et si les rôles étaient inversés... eh bien tu t'attendrais à ce qu'Evie comprenne tout simplement. C'est la fin de cette partie de votre vie et tu as bien du mal à croire que vous aviez pris la décision pour être un peu protégées du reste de la famille et prendre vos propres décisions, pour que vous vous retrouviez là des années plus tard, Evelyn te soutenant que ça n'allait pas durer des années. Pas dans les nouvelles conditions que tu lui as imposées récemment et c'est ce que tu lis dans le regard d'Evelyn, qui te fixe presque comme si tu venais de dire la chose la plus stupide du monde. Pourquoi est-ce que tu as l'impression d'être une gamine prise la main dans le sac sous ce regard et face à sa réflexion suivante ? Tu repousses le sentiment aussi loin que tu le peux, pour ne pas faire de scène, pour garder la conversation légère au possible. "Je confirme que Bayside est beaucoup plus tranquille, il y a moins de passage, et des maisons avec beaucoup, beaucoup de place." Et des gens qui sont prêts à appeler des danseuses exotiques le week-end pour fêter un anniversaire important, donc peut-être qu'on se croisera. Cela, tu le penses, un peu amèrement, tu ne l'ajoutes pas, ça n'a pas vraiment sa place dans la conversation que vous avez dans l'immédiat. Sans surprise, Evelyn dit qu'elle va s'occuper seule de trouver son propre logement et elle a déjà fait quelques visites, ça ne t'étonne guère, ta cousine a toujours été organisée et ce, sans l'aide de personne. "Pas de soucis, si tu as besoin d'aide pour faire ou soulever des cartons, je sais faire ça aussi." Une aide polie et automatique offerte, elle engagera sûrement des déménageurs et triera ses souvenirs toute seule, tu peux déjà le voir et tu sais qu'un jour tu rentreras et toute trace d'Evie dans l'appartement aura disparu. Pas une perspective qui t'enchante, autant toi aussi, laisser tout ça de côté. "Je pense que j'en ferais également, ça serait bizarre de rester dans l'appartement sans toi, c'était le nôtre, autant déménager aussi, je chercherais quelque chose de mon côté aussi." Peut-être que tu iras dans Redcliffe pour rester proche de Paradise City ou alors tu resteras au centre de la ville ? Il te faudra sûrement quelque chose de plus petit, ou alors ce sera le moment de te lâcher ? Tu n'en sais rien, ta décision est prise cependant et tu hoches la tête lentement à la question suivante d'Evelyn. Qu'est-ce qu'elle veut savoir au juste ? Qu'un de tes clients réguliers a affiché un montant exorbitant devant toi pour que tu prétendes être sa femme sur ton temps libre ? Que tu t'es lancée dans une bataille à la fois juridique et émotionnelle avec Itziar pour avoir le contrôle de la totalité du club ? Non, certainement, c'était une question générale. Aussi, tu colles un sourire automatique sur ton visage et un peu faux répondant finalement. "Tout va bien, on a officiellement la tête hors de l'eau et je ne suis pas obligée de considérer les choses de jour en jour. Ce qui est un progrès en soit." Plus qu'un progrès, une vraie victoire. "Je suis d'ailleurs en train d'investir ailleurs... le genre d'établissement où tout le monde garde ses vêtements et on cherche un autre type de détente." Ce qui te prend une autre partie de ton temps, mais tu ne te lances pas dans les détails. Pourquoi ennuyer Evelyn avec tout ça ? Tu n'es pas là pour avoir ses félicitations ou même son opinion dans le fond, et c'est toujours trop lourd d'être assise là comme si de rien était. C'est bien pour cela que ton sourire disparait aussi rapidement qu'il est arrivé. "On n'est pas obligées tu sais..." Voilà, tu vas lui donner une issue de secours et couper court s'il le faut, c'est la chose décente à faire. "D'avoir ce repas, de faire la conversation. Je sais que je ne suis pas la personne la plus facile à supporter ces temps-ci ou… tout le temps. Mais, si tu veux partir, maintenant que je sais que tu comptes déménager, je ne t'en voudrais pas." |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 08 Juil 2023, 06:30 | |
| this is why we can't have nice things @Lara Pearson ☆ crédit/ssoveia
Visiblement, la conversation était de trop pour Lara. Son regard brun posé sur elle, ne cillant presque pas, ayant l’impression d’être devant un écran qui parlait selon le code qu’on avait programmé dans son système, Evie ne prit même pas le temps de rebondir sur tout ce qu’elle lui disait, même si elle était curieuse d’en apprendre davantage sur ce nouveau business dont elle lui parlait avec un entrain quasiment inexistant. De l’autre côté de la table, elle resta focalisée sur la dernière partie de son discours qui, en plus de la laisser pantoise de longues minutes, la fit s’enfoncer dans une réflexion intense. Evelyn avait quitté l’Australie tout de suite après l’obtention de son diplôme de fin d’études parce qu’essayer de faire partie d’une famille qui ne voulait pas vraiment d’elle, ou en tout cas qui tentait de la faire changer pour adhérer à quelque chose qui ne lui ressemblait pas, c’était au-dessus de ses forces. Elle s’était toujours promis de garder ce cap, de ne pas faire d’effort face aux gens qui estimaient qu’ils n’étaient pas nécessaires, que c’était une perte de temps. Elle ne voulait plus se sentir obligée d’en faire de son côté, surtout quand elle prenait conscience qu’elle était la seule à en faire, qu’elle était la seule à y croire, et qu’elle n’avait droit à rien, pas même à un peu de reconnaissance en retour. C’était probablement les déboires récents de Rhett, leur pause qui n’en était pas vraiment une, qui la faisait camper sur son manque de patience dans l’exercice, mais pas seulement. Elle n’était pas venue ici pour entendre dire que ça ne servait à rien d’être là, qu’il n’y avait rien d’obligatoire, et puisque la nouvelle de son déménagement venait d’être fait, il valait sans doute mieux couper court. Ça remettait en doute la sincérité de la présence d’Evie ici, et ça lui faisait de la peine ; couplée à l’idée que sa cousine lui avait clairement dit qu’elle n’avait pas son mot à dire à propos des histoires avec ses parents, ça faisait trop d’affront pour une seule personne, alors Evelyn décida d’arrêter de lutter tout simplement.
Ça ne la touchait pas que Lara veuille mettre son caractère difficile en avant, s’en servant presque comme d’une anecdote assez touchante pour la faire flancher — c’était en tout cas, comme ça qu’elle le prenait. Certes, elle n’était pas facile à vivre, ce n’était pas une excuse toutefois, et c’était sûrement celle de trop, celle qui poussa Evelyn à penser qu’elle faisait bien de déménager, et que Lara avait bien hérité du caractère de ceux avec qui elles avaient vécu toute sa vie. Elle avait tendance à oublier qu’avant de se rencontrer, la jeune femme avait, tout comme elle, été formaté pour répondre à une certaine image, et dans ses mauvais moments, Evie devait admettre que ça se voyait. Elle ne voulait pas se l’imposer alors que ses efforts étaient réels, qu’elle voulait faire les choses bien, peut-être même s’excuser d’avoir considéré ses larmes comme un caprice.
Plus maintenant, alors qu’encore une fois, elle la repoussait pour mieux avancer seule. Evelyn fit glisser sa serviette de table de ses genoux pour la poser sur la table, ses sourcils se haussant sans plus de cérémonie, un soupir lui échappant en même temps, et ses avant-bras poussant doucement sur le bord de la table pour s’aider à se lever tandis qu’elle disait dans la manoeuvre "D’accord, très bien." Et elle aurait pu s’arrêter là, ne pas dire un mot de plus : prendre son manteau, prendre son sac, et partir sans un regard, sans l’informer d’un délai quant à son déménagement imminent. Mais à trop vouloir être magnanime Evie finissait par oublier qu’elle était humaine, et qu’elle n’était pas toujours taillée pour supporter les affronts qu’on lui faisait — elle avait les épaules larges, mais l’année qu’elle venait de vivre était sûrement la pire de sa vie, personne ne semblait s’en inquiéter, pas même celle qui était face à elle, alors tant pis pour la grandeur d’âme et la bienveillance "Tu m’en veux déjà de toute façon, alors un peu plus ou un peu moins, je n’ai pas l’impression que ça changerait grand-chose." Si elle voulait jouer à ce jeu, elle jouerait toute seule, parce qu’Evelyn avait passé l’âge de tout ça. Lara aussi théoriquement, encore fallait-il qu’elle s’en rende compte. Pinçant les lèvres pour étaler le rouge à lèvres qu’elle avait sur la bouche, elle renfila son manteau avec élégance, ne se départissant pas de son calme, et restant un long moment sans regarder Lara qui, de toute façon, ne s’échinerait pas à la retenir puisqu’il était évident qu’elle vivait mieux seule que mal accompagnée. Grand bien lui faisait, et c’est d’ailleurs sur cette pensée que, passant la bretelle de son sac sur son épaule, et retirant ses longs cheveux du col de son manteau, Evelyn lui dit "Je ne sais pas encore exactement je vais m’en aller, mais envoie-moi les coordonnées de tes assistants par textos ou par mail, je les préviendrais une fois que ce sera le temps pour moi de te rendre les clefs." S’il fallait faire les choses à la façon de Lara, elle les ferait. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 17 Juil 2023, 14:05 | |
| ≈ ≈ ≈ {this is why we can't have nice things} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson C'est comme si vos mois de cohabitations et de bonne entente n'avais jamais existé. Voilà ce que tu te dis et c'est difficile d'ignorer le pincement que cela te fait au cœur même si tu as été très douée pour mettre tout ça de côté ces dernières semaines. Oui, tu es devenue une experte qui ne pense qu'à ses intérêts, ceux du club et ceux de ses clients ensuite. Le reste ? Cela ne vaut pas le coup de se concentrer sur le reste et de s'y pencher. Tu utilises une technique de lâche et même un peu gamine, mais tu es la première concernée, et tu ne blesses personne en décidant de t'enfoncer la tête dans le sable. Tout le monde s'en remettra, tout le monde passera à autre chose, qu'il s'agisse d'Itziar ou même d'Evelyn, tu es certaine que toutes les décisions que tu prends maintenant ne seront que bénéfiques sur le long terme. C'est ainsi que tu as décidé de voir les choses, tant pis si cela ne fait pas de sens pour qui que ce soit d'autre que toi, tant pis si cela n'est pas vraiment juste. Evelyn te le confirme en acquiesçant à tout ce que tu viens de dire et tu te prépares, mentalement du moins, à la voir partir du restaurant. Ce n'est pas le cas, pas immédiatement et ce que ta cousine ajoute à au moins le mérite de te faire froncer les sourcils. "Je ne t'en veux pas, que les choses soient bien claires sur ce point." Une défense bien maigre mais c'est important qu'elle le sache, elle enfile son manteau et tu ne la quittes pas du regard. Le sourire professionnel a disparu pour le coup, tu ne sais pas quoi offrir à Evelyn après tous les mois passés à vivre ensemble et les derniers hauts et bas de sa vie à elle. Elle mérite mieux, ça ne fait pas de doute à tes yeux, tu n'es pas capable de beaucoup en ce moment malheureusement. Tu soupires la seconde suivante et c'est plus fort que toi, tu reprends la parole, exprimant un minimum ce qui te passe par la tête."Okay, je ne te mets pas à la porte, tu as décidé de partir, c'est une décision que je comprends et que je respecte." Tu n'as pas fait de scènes, tu n'as pas haussé la voix, les sous-entendus sont là et tu sais que la liste des reproches qu'elle à te faire est sûrement très longue. Okay ? Tu n'as rien dire à d'autre sur ce sujet, c'est déjà clos dans ta tête en réalité, tu penses à la suite, la suite pour toi, maintenant qu'Evelyn se dirige ailleurs. "Juste...je ne t'en veux pas, je ne t'en ai jamais voulu et je sais, j'ai une façon un peu tordue de le montrer mais..." Mais, ce qui est fait est fait, mais tu réalises que tu ne sais pas comment terminer cette phrase-là. Tu prends une autre inspiration, plus profonde que la précédente, parce que tout résumer te parait difficile, surtout devant Evelyn qui a toujours été là. Fut un temps où il était plus facile de lui parler. Plus maintenant, quelque chose a changé, tu sais que c'est toi en réalité, toi et pas autre chose. "Ce qui se passe dans ma vie ou celle de mes parents, ce n'est pas de ta faute et je le sais, désolée si j'étais ... la pire pour le montrer ces derniers temps. Je n'avais pas envie de me reposer sur qui que ce soit et de me sentir démunie." Quelque chose qu'Evie peut s'en doute comprendre, tu ne lui demandes pas de faire du sens de tout ce que tu viens de lui dire ou de t'aider à résoudre tes problèmes, du tout. Tu ne sais pas ce que tu lui demandes et tu réalises que c'est injuste de dire ça maintenant, qu'il est déjà trop tard et tu le scelles par un hochement de tête la seconde suivante. Tu t'empares de ton sac, toujours en soutenant le regard de ta cousine. "Mais c'est mon problème, pas le tien..." Et ce ne sera plus jamais son problème, que tu ne peux t'empêcher de penser, tu es obligé de baisser le regard pour ouvrir ton sac et trouver ce que tu cherchais. Une carte de visite avec un autre numéro, celui pour tes contacts professionnels et celui qu'Evelyn n'avait pas encore, pourquoi l'aurait-elle alors que vous avez le même nom de famille ? "Tiens, ce sera plus pratique pour me joindre." Tu fais glisser la carte dans sa direction, une méthode plus que tordue pour lui dire au revoir, c'est certain. |
| | | | | | | | (pearson #16) this is why we can't have nice things |
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