ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
I swear that it was somethin' ; 'cause I don't remember who I was ; before you painted all my nights ; a color I've searched for since ∆ Taylor Swift, Question...?
Il l'avait encore lâchée. Ou plutôt, il avait encore laissé tomber sa fille. Parce que le plus dérangeant n'était même pas que Mabel doive réorganiser son emploi du temps comme si elle n'avait que ça à faire de se plier à l'emploi du temps de son ex-mari - sa carrière d'actrice ne devant être qu'un hobby à ses yeux.
Non, le plus dérangeant était que Rosalie perdait encore une occasion de passer du temps avec son père. Et il allait encore se plaindre qu'elle pleure quand il la prenait, et qu'elle n'était pas à l'aise avec lui. Forcément, vu qu'elle ne le connaissait pas... Mais il trouvait toujours le moyen d'en faire le problème de Mabel, une perspective qui la mettait d'avance en colère.
Elle arriva donc au studio en colère, frustrée, et fatiguée. Et pendue au téléphone avec sa manager pour que cette dernière vienne l'aider au pied levé à gérer Rosalie sur le plateau de tournage. Encore que la plupart des employés de la série connaissaient la petite et la prenaient régulièrement avec eux quand Mabel était devant la caméra - sa fille profitait d'un stage accéléré dans le monde de la réalisation qui rendrait jaloux bon nombre d'étudiants en cinéma.
« Je sais, t'aimes pas la voiture, mais on va pas venir ici à pieds. C'est beaucoup trop loin » souffla-t-elle à une Rosalie aux joues encore mouillées.
Les trajets en voiture se passaient mieux, mais ça restait toujours un peu compliqué, sans que Mabel ne comprenne vraiment pourquoi. Heureusement qu'elle ne faisait jamais de longs trajets, se contentant surtout de rouler à travers la ville - vers le parc, ou plus récemment vers les studios.
« Je te reposerai quand on sera à la loge, baby girl. On a pas le temps de marcher à ton rythme ce matin ! »
Parce que habituellement, elle prévoyait les minutes supplémentaires dues à la lenteur de la marche de sa fille, mais que ce matin-là, ce changement de plan avait tout bouleverser. Elle se retrouvait donc à courir, bousculant des gens sur son passage, et avec un bébé en colère dans les bras. Elle espérait que personne n'allait trop lui en vouloir - et était à moitié ravie que les pleurs de bébé aient tendance à faire fuir ses collègues.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
But one thing after another Fuckin' situations, circumstances Miscommunications, and I Have to say, by the way I just may like some explanations
Les directeurs de casting avaient un peu trop bien fait leur travail. Les scénaristes aussi.
J’avais l’impression de vivre dans une cocotte minute ces derniers temps. Tout autour de moi était un peu trop fort, trop sous pression, même l’air me semblait lourd. La douleur de ma rupture avec Jiyeon avait commencé à s’estomper, mais son séjour à l’hôpital avait relancé un lien avec elle, ou du moins m’avait fait à nouveau penser à elle, mes sentiments compliqués, entre la colère rouge vive et une certaine inquiétude que je trouvais d’ailleurs plutôt mature. Je n’étais pas assez affreuse pour vouloir la mort de mon ex - même si j’avais bien envie qu’elle souffre un peu, au moins autant que j’avais souffert.
Je passai la plupart de mon temps sur le set de Roaring, à penser à Roaring, à bosser mes textes pour Roaring… Et donc, au passage, à être tout le temps près de mes cousines, à penser à des drames familiaux fictifs qui me rappelaient un peu trop de choses. Paradoxalement, je n’avais pas été aussi proche de Maddy et Mabel depuis des années, on pensait du temps ensemble, avec mes petites nièces, on déjeunait ensemble entre les scènes et on discutait de choses et d’autres. C’était étrange, un espèce de fantôme de nos relations passées, me rappelant ma proximité adolescente avec Mabel, et celle que j’avais partagé avec Maddy quand nous étions à New-York. Mais aujourd’hui, tout était différent, teintés de non-dits, et à chaque scène où je jouais les sentiments ambivalents de Théodora pour Cyrelle, le personnage de Mabel, j’avais l’impression d’être face à un miroir.
Mais au lieu d’éprouver une sorte de catharsis, je sentais simplement mon amertume grandir, ma colère refoulée qui grandissait sur ma peau comme un rash brûlant.
Sans parler de la conversation que Mabel et moi avions eu au bar, où nous avions évoqué pour la première fois son départ, et cela avait remué quelque chose en moi tellement fort que j’avais de plus en plus de mal à l’éviter. Et je me demandais, mais au fond, pourquoi est-ce que je l’évitais ? Pourquoi est-ce que Mabel pouvait s’en tirer facilement, sans jamais que je la confronte autrement que par quelques sous-entendus et piques passives agressives ? J’avais pris sur moi, ces derniers moi, parce qu’elle avait sa fille, son divorce, qu’une part de moi cherchait toujours le lien avec elle. Mais je lui en voulais encore. Et on faisait comme si de rien était.
Et en plus, elle était en retard. J’étais sortie de ma loge pour la chercher, remontant les couloirs, et on se rentra à moitié dedans, elle tenait Rosie qui pleurait, rajoutant un cran de nervosité à ma mauvaise humeur. « Roh, mais te voilà, t’étais où ? » Pestai-je. « On devait s’entraîner avant la scène, t’as oublié ? » Demandai-je d’un ton accusateur, me dirigeant vers les loges, impatiente.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
I swear that it was somethin' ; 'cause I don't remember who I was ; before you painted all my nights ; a color I've searched for since ∆ Taylor Swift, Question...?
Un bébé pleurant dans un bras, et un sac à langer menaçant de tomber et de se déverser sur le sol dans l'autre, Mabel était tout sauf à son travail. Elle détestait pourtant quand le privé envahissait le professionnel, faisant tout pour l'éviter. Sauf que ce mini humain qu'elle avait mis au monde était trop dépendant d'elle pour qu'elle puisse vraiment faire la coupure.
Elle arriva donc dans sa loge en laissant tomber le sac sur sa coiffeuse, histoire de le stabiliser un peu le temps de chercher le doudou de Rosalie - celui que Maddy lui avait offert juste avant son accouchement, et que la petite avait définitivement adopté. Concentrée sur le fait de calmer sa fille, elle manqua donc l'arrivée de Marceline dans la pièce, et sursauta en entendant la voix de sa cousine.
« J'étais en train de régler des problèmes personnels » répondit-elle, d'une voix glaciale.
Si Marceline ne lui avait pas sauté dessus, Mabel se serait peut-être épanchée sur ses difficultés à avoir une relation de co-parent avec son ex-mari. Mais l'énervement de sa cousine déteignait sur elle, et elle était trop frustrée et fatiguée pour faire des efforts.
« Oui j'ai oublié » reprit-elle avec honnêteté. « Je suis désolée que tu ne sois pas ma priorité actuellement ! »
Des mots que Cyrelle et Theodora auraient pu échanger. Quelle ironie qu'elles maîtrisent si bien leurs personnages parce qu'ils ne faisaient que résumer leurs véritables relations, si loin de la famille parfaite qu'elles affichaient devant les caméras.
« Je sais baby girl, t'es pas contente. »
Elle retrouva facilement quelques jouets de sa fille, laissés dans la loge, et les revoir calma instantanément Rosalie. Juste assez pour que Mabel puisse la glisser dans le parc qui occupait l'un des coins de la pièce, et permettait à la jeune mère d'avoir sa fille non loin sans avoir à s'inquiéter pour sa sécurité.
« Tu voulais réviser quelle scène ? » demanda-t-elle, d'un ton plus froid, une fois qu'elle se fut assurée que Rosie était bien installée et n'allait pas les déranger tout de suite.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
But one thing after another Fuckin' situations, circumstances Miscommunications, and I Have to say, by the way I just may like some explanations
Si Mabel s’était excusée, si elle avait eu l’air désolée, ou plus calme que moi, je me serais peut-être détendue. Mais elle semblait tout aussi remontée que moi, à cran, et la froideur dans ses traits ne fit que décupler le brasier de colère qui grondait en moi. « J'étais en train de régler des problèmes personnels » Je levai les yeux au ciel, retenant une remarque acide de type : oui, bon, on a tous des problèmes, t’es pas unique Mabel. Je l’observai installer Rosie pour la calmer, et l’attention et la douceur qu’elle lui adressait achevèrent de m’énerver sans que je sache exactement pourquoi. Quoi, j’étais jalouse d’un bébé, parce que Mabel lui donnait de l’attention, ne l’abandonnait pas comme elle m’avait abandonné moi ? Je me rendais bien compte que c’était un discours ridicule à tenir vu mon âge, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. J’avais sincèrement l’impression que Mabel se ferait jamais attention à moi, en tout cas, pas vraiment, sauf si je me mettais à brailler comme son enfant ?
« Oui j'ai oublié. Je suis désolée que tu ne sois pas ma priorité actuellement ! » Eh voilà, comme toujours, j’étais celle qui semblait déranger parce que je demandais son temps, pendant qu’elle était occupée à vivre sa vie. Le bout de mes doigts me piquaient, j’avais des fourmis dans les membres, comme si la colère était trop forte pour être canalisée et qu’elle occupait mes veines à la place du sang. « Pas la peine de préciser actuellement, vu que je ne l’ai jamais été », sifflai-je en serrant les dents, me tournant pour attraper mon script qui trainait, laissant Mabel continuer à s’affairer avec Rosie.
En réalité, il aurait fallu que Mabel continue à s’occuper de Rosie, ça aurait fait tampon, laissé la pression retomber. Mais non, elle se tourna vers moi, m’accordant enfin son attention pleinement : « Tu voulais réviser quelle scène ? »
Je ne sais pas pourquoi ce fût la goutte d’eau, pourquoi est-ce que quelque chose switcha en moi à cette simple phrase. Peut-être était-ce le ton de Mabel, ou le fait qu’elle me mettait encore dans la position de celle qui demandait, qui avait besoin de l’autre, que ça me rappelait trop le passé. En grandissant, les caractères explosifs de Mabel et moi avaient toujours été dirigé contre les autres, ses parents, Maddy, et parfois quelques disputes d'ado qu'on avait eu. Puis, elle était partie, et toutes mes lettres, mes mails, mes messages, tout était resté sans réponses. On avait pas pu se disputer, pas vraiment. Puis on s'était revu à Brisbane des années plus tard, où le passif agressif familial était devenu nos joutes verbales principales.
Mais cette fois-ci, le volcan se réveillait.
« Que je voulais réviser ? Qu’on voulait réviser Mabel, on en a parlé ensemble, c’était ton idée aussi. Arrête de te raconter qu’on t’en demande toujours trop, hein », lâchai-je d’un ton acide, brûlant. « Mais t’inquiète, si c’est trop de responsabiltiés, on pourra toujours te booker un vol pour Londres », dis-je d'un ton mielleux, faussement charmant.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
I swear that it was somethin' ; 'cause I don't remember who I was ; before you painted all my nights ; a color I've searched for since ∆ Taylor Swift, Question...?
La pique acerbe de Marceline lui fit lever les yeux au ciel. Surtout parce que c'était faux, et qu'elles le savaient toutes les deux. Adolescente, Mabel aurait tout fait pour sa cousine - c'était elles deux contre le monde entier, surtout contre Maddy. C'en était devenu étouffant, cette symbiose entre elles qui les retenaient toutes les deux dans cette maison de malheur.
Mais si Marceline avait décidé de faire sa mauvaise tête, Mabel n'allait pas se battre contre elle. Elle avait déjà assez à faire avec sa fille, frustrée, épuisée, et qui refaisait des nuits incomplètes depuis qu'une nouvelle dent avait commencé à pousser.
« Je ne raconte pas qu'on m'en demande trop ! C'est même pas comme si on se racontait quelque chose... »
En toute honnêteté, elle avait peut-être insinuer quelques fois que son ex-mari n'en faisait pas assez - mais c'était la stricte vérité. Et le reste du temps, elle faisait en sorte d'éviter la question ou de répondre à côté, refusant d'être prise en train de dire du mal de cet homme qui faisait pourtant tout pour disparaître de la vie de leur fille. Déjà que la majorité des journaux avaient insinué que c'était de sa faute s'ils avaient rompu, et qu'elle était celle qui l'empêchait de voir Rosalie... Elle devait être irréprochable, pour ne pas être accusée de tous les maux concernant leur rupture.
« Mais ça te plairait, que je disparaisse de nouveau, hein ? T'attends que ça, de toute façon. Même si t'as aucune idée de pourquoi je suis partie. »
Peut-être que Marceline se plaisait, à Brisbane, avec des figures parentales certes non concernées mais quand même présentes - toujours mieux que ses parents capables de partir ensemble à l'autre bout du monde sur un coup de tête en oubliant qu'ils avaient une fille. Mais Mabel, mouton noir de la famille, n'avait jamais pu y être heureuse.
« Si c'était à refaire, je ferais exactement pareil. Je dépérissais ici, tu t'en aies jamais rendu compte ? »
Cette compétition insensée contre Maddy, ses parents qui insistaient sur le fait qu'elle ne faisait jamais rien de bien... Elle avait juste envie de disparaître, et qu'on arrête de venir la rabaisser. Il lui avait fallu partir pour pouvoir échapper à la pression familiale. Et si Marceline ne l'avait jamais remarqué, malgré leur proximité de l'époque, c'était qu'elle était une bien mauvaise amie.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
But one thing after another Fuckin' situations, circumstances Miscommunications, and I Have to say, by the way I just may like some explanations
Je n’étais pas comme Mabel, avec sa colère explosive qui ruinait les repas de famille quand on était adolescentes, non, j’étais habituée à être passive agressive, à souffler le chaud et le froid, jusqu’à que quelque chose casse en moi et explose et que la crise arrive. Dans ces moments, mes émotions me contrôlaient bien plus que je ne les contrôlais, je les laissais prendre la place centrale. J’avais joué la colère, ces dernières semaines, sur le set de Roaring, mais cette fois-ci je reconnaissais bien que je n’étais plus dans un personnage, parce que ma réaction était plus grande, plus physique, dévorante.
« Mais ça te plairait, que je disparaisse de nouveau, hein ? T'attends que ça, de toute façon. Même si t'as aucune idée de pourquoi je suis partie. » Je fixai Mabel, interdite. Vouloir qu’elle disparaisse ? Mais elle ne comprenait donc absolument rien, je ne savais pas ce qu’elle se racontait le soir pour pouvoir dormir tranquillement, mais on était bien loin de la réalité. « Vouloir que tu disparaisses ? Mais tu ne comprends vraiment absolument rien, en fait. Je n’ai jamais voulu que tu le partes et tu le sais très bien ! »
C’était bien là tout le problème dans notre relation, son départ, son abandon. Elle pensait vraiment que je ne savais pas pourquoi elle était partie ? Elle me prenait pour une imbécile ou quoi ? Je m’en fichais de pourquoi elle avait quitté l’Australie, ce que je voulais savoir c’était pourquoi elle m’avait quitté moi.
« Si c'était à refaire, je ferais exactement pareil. Je dépérissais ici, tu t'en aies jamais rendu compte ? » C’était une question rhétorique ? Je regardais Mabel, mais non, elle était sérieuse. « ”je, je, je”, toujours ”je”, mais tu penses aux autres parfois ? Tu t’es déjà demandée comment moi je m’étais sentie quand tu m’as abandonné du jour au lendemain ?! » C’était trop, l’énorme boule dans mon estomac remonta dans mes poumons, ma gorge, j’haussai le ton, criant presque, toutes mes émotions me noyant, une véritable tempête. « Bien sûr que je me rendais compte que tu étais malheureuse, tu crois que je ne l’étais pas aussi de notre famille de merde ?! Mais je t’avais toi, tu étais comme… Tu étais comme ma soeur, je… » Et au milieu de la colère, tout à coup, les larmes me montaient, de rage, de frustration, de tristesse. « Tu m’as laissée Mabel, tu t’es barrée sans rien me dire, je t’ai envoyé des lettres, des mails, j’ai littéralement explosé mon forfait de téléphone pour des putains de textos vers l’Angleterre, et tu m’as ignorée, tu ne m’as jamais rien expliquée, tu ne t’es jamais excusée ! » Ma voix se brisa, mes joues étaient humides, mais je me tenais encore droite, fière. « Qu’est-ce que je t’avais fait moi, pour ne rien mériter d’autre que le silence ? »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
I swear that it was somethin' ; 'cause I don't remember who I was ; before you painted all my nights ; a color I've searched for since ∆ Taylor Swift, Question...?
Comprendre Marceline, ça avait toujours été compliquée. Elles avaient des opinions semblables, notamment vis-à-vis de la pression familiale ou des airs de petit chef de Maddy. Mais elles avaient des fonctionnements opposés, Marceline préférant être plus sournoise pour atteindre ses objectifs, là où Mabel fonçait dans le tas et laissait les conséquences derrière elle.
Tout ça pour qu'aujourd'hui, elle ne sache absolument pas ce que voulait sa cousine. Qu'elle parte ou qu'elle reste ? Qu'elles ne se voient plus, en tout cas, vu comme les tensions couvaient entre elles, laissant toutes leurs conversations devenir des disputes. A point pour jouer les ennemies fratricides dans Roaring, et le directeur de casting devait se frotter les mains devant un cast si parfait et qui interprétait si bien les drames familiaux.
« Oui, je. C'était ma décision de partir. Si j'étais restée... Si j'étais restée, je me serai foutue en l'air. »
Elle laissa les mots résonner autour d'elles. C'était la première fois qu'elle les disait à voix haute, presque quinze ans après son départ impétueux. Avant, ça n'avait été qu'une pensée rapide, qu'elle engloutissait sous le travail et l'alcool, et sous tout ce qui pouvait la stimuler assez pour qu'elle n'ait pas à y réfléchir.
« J'avais envie de mourir. Je... Cette famille me faisait souffrir, parce qu'on est tous cinglés là-dedans, et que rien ne va. J'arrivais plus à sourire devant les caméras, j'arrivais plus à jouer l'insolente et insouciante Mabel. »
Le passé et le présent s'entremêlaient dans ses explications, parce que finalement, rien n'avait vraiment changé. La famille était toujours aussi toxique, sauf que Mabel ne vivait plus avec. Elle avait sa propre famille, dans son manoir trop grand mais assez éloigné pour ne pas avoir à subir les remarques de ses parents de façon quotidienne.
« Personne n'a vu combien j'allais mal. Je me reconnaissais plus, et quand j'ai eu une opportunité d'échapper à tout ça, j'ai juste fait ma valise. »
Partir, ça avait été si simple. Pas d'adieux larmoyants, juste un sac plein d'affaires et un taxi pour l'aéroport. Elle s'était demandé combien de temps ses parents avaient mis pour s'apercevoir qu'elle était partie - mais la seule personne à avoir essayé de la contacter avait été Marceline.
« Et toi... Tu me rappelais trop cette maison infernale, cette pression que j'avais besoin de fuir. C'était pas ta faute, mais j'avais besoin de couper tous les liens que j'avais avec Brisbane, parce que j'ai choisi de vivre. »
Elle avait troqué l'Australie pour le Royaume-Uni, pour d'autres paillettes, pour d'autres pressions. Mais ça avait été son premier choix d'adulte, la première fois qu'elle s'était faite passer avant ce que voulaient ses parents, avant ce que Maddy ou Marceline voulaient qu'elle soit. Elle avait appris à être elle-même, avec trop d'alcool, pas assez de nourriture, et beaucoup de manipulations.
(Finalement, elle n'avait jamais quitté les Griffiths, elle avait juste emmenée son enfant intérieur continuer de tomber en morceaux devant un autre paysage.)
Tout ça pour finir par se tenir devant Marceline, dans leur ville natale. Les joues humides, les poings serrés, le corps tremblant de rage et de frustration mêlées. Qu'elles aient quinze ans ou qu'elles en aient trente, elles n'avaient pas changé d'un pouce et étaient toujours dans l'opposition.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
But one thing after another Fuckin' situations, circumstances Miscommunications, and I Have to say, by the way I just may like some explanations
On ne comprend pas, on ne se comprendra pas. Je le savais au fond, le fossé était trop grand, la colère, l’incompréhension, la tristesse, les années comme un immense océan entre nous. Quand je parlais de Mabel à mes amis, ils me disaient toujours de prendre du recul, de me détacher, que je n’aurais jamais d’elle, ni d’aucun membre de famille, ce que je cherchais. Tu essaies d’acheter du lait dans un magasin de bricolage, m’avait dit Suzy, un jour. Elle avait raison, je le savais, et pourtant j’y retournais, le coeur lourd, la colère qui dégoulinait et que j’enfouissais. Mais cette fois-ci, la plaie s’ouvrait, et ça m’était bien égal que la moitié du plateau de tournage nous entende nous hurler dessus. J’avais trop retenu. Mabel était elle, pour l’instant, plutôt calme, accusant le coup de mes reproches, et j’avais pourtant envie qu’elle crie elle aussi.
« Oui, je. C'était ma décision de partir. Si j'étais restée... Si j'étais restée, je me serai foutue en l'air. » Je serrais les dents. Je pourrais être touchée de ce qu’elle me disait, avoir de la compassion, mais j’étais trop énervée pour quoi que ce soit, j’avais presque envie de lever les yeux au ciel et de lui dire d’arrêter d’être une drama queen, et je me détestais de penser ainsi, de douter une moindre seconde d’une confession si sérieux. « J'avais envie de mourir. Je... Cette famille me faisait souffrir, parce qu'on est tous cinglés là-dedans, et que rien ne va. J'arrivais plus à sourire devant les caméras, j'arrivais plus à jouer l'insolente et insouciante Mabel. » Bien sûr que je savais que Mabel souffrait, on souffrait toute dans cette famille. Pendant longtemps j’avais cru que Maddy s’en sortait le mieux, mais maintenant que j’avais grandi, je voyais les mêmes fêlures en elle. « Mais pourquoi tu ne me l’as pas dit ? On parlait tout le temps de la famille, de comment c’était dur ! Tu ne m’as même pas laissé l’occasion d’être là, j’aurais pu aider. »
Mais non, elle avait juste fui, lâchement, comme mes parents, comme Maddy quand on vivait à New-York, comme toutes mes ex, comme la moitié de mes amitiés intenses que j’avais connues, bref, comme tous les lâches que j’avais connus dans ma vie. Je semblais attirer les gens incertains dans ma vie, comme s’ils étaient aimantés à mon intensité pour se sentir aimé et partait la seconde où ça devenait trop. « Personne n'a vu combien j'allais mal. Je me reconnaissais plus, et quand j'ai eu une opportunité d'échapper à tout ça, j'ai juste fait ma valise. » C’était donc ça que se racontait Mabel, qu’elle avait fui pour survivre. Et c’était sûrement vrai. J’aurais pu l’admettre si je n’étais pas autant en colère, si je n’attendais pas des excuses qui ne venaient jamais depuis des années. « Et toi... Tu me rappelais trop cette maison infernale, cette pression que j'avais besoin de fuir. C'était pas ta faute, mais j'avais besoin de couper tous les liens que j'avais avec Brisbane, parce que j'ai choisi de vivre. »
Je sentis toutes les couleurs disparaître de mon visage. Le brasier dans ma poitrine avala le reste, un voile me tombant sous les yeux.
« Mais T’ES SÉRIEUSE ? » J’avais crié, l’acide dans ma gorge. « Je souffrais comme toi, et tu m’as puni, tu m’as puni parce que j’avais le malheur de faire partie de cette famille aussi ? Ah, pourtant t’étais bien contente que je fasse partie de cette famille quand il s’agissait de bitcher sur tes parents, sur Maddy, ah oui j’étais la seule qui pouvait comprendre, mais après par contre tu ne supportais plus ? » J’explosai, mes mains s’agitant comme une nuée d’oiseaux. « T’avais envie de mourir, mais et moi, quand t’es partie sans rien dire, tu crois que je me suis sentie comment ? Tu m’as abandonné exactement comme mes parents, tu m’as fait le pire truc que l’on peut me faire, et tu le savais très bien », je m’étais mise à pleurer à chaude larmes, tant pis, « Mais tu continues d’agir comme si j’étais un simple dommage collatéral. Tu te rends compte que tu ne t’ai jamais excusé, pas un seul mot ? Si tu étais si heureuse en Angleterre, pourquoi une fois le tourment passé, tu ne t’es pas dit que je méritais peut-être un mot, une excuse ? »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
I swear that it was somethin' ; 'cause I don't remember who I was ; before you painted all my nights ; a color I've searched for since ∆ Taylor Swift, Question...?
Mabel effleura ses tempes, sentant la migraine arriver face à la colère de Marceline. Elle n'avait aucune envie de se disputer avec sa cousine, pas plus qu'elle ne voulait se replonger dans les années d'adolescence qu'elle avait cru derrière elle depuis son départ pour Londres.
« On en parlait mais on voyait pas de solutions. Qu'est-ce que ça aurait changé, que je te dis que je voulais mourir ? »
Elles n'étaient qu'adolescentes, à l'époque. Elles n'avaient pas vraiment les moyens de changer ce qui n'allait pas, enfermées dans leur prison dorée. Avec le recul, peut-être qu'il y aurait eu des choses à faire, des adultes à alerter. Mais Mabel n'avait vu que la fuite pour survivre, pour retrouver un peu de sa joie de vivre et de son sourire.
Mais Marceline ne semblait pas entendre ou comprendre. Elle ramenait tout à elle, a ses souffrances, sans voir celles des autres. Une attitude qui crispait Mabel - elle n'avait pas voulu de cette discussion, elle aimait encore moins les cris qui l'accompagnaient. Et Rosalie non plus, si elle en jugeait par les sourcils froncés de sa fille, immobile dans le parc, les doigts serrés sur son doudou.
« Parce que tu crois que j'ai été heureuse tout de suite ? » cracha-t-elle, énervée des raccourcis de sa cousine. « Je me suis noyée dans l'alcool pour pouvoir avancer sans m'effondrer. Je buvais trop, dès le matin, j'étais incapable de me lever sans avoir une bouteille sous la main pour affronter la journée ! »
C'était si facile d'acheter du vin à Londres. De la piquette, surtout, pas très chère pour sa bourse de gamine débarquant du bout du monde sans le soutien de sa famille. Elle s'en était enfilée, des bouteilles, les premiers mois, dans son petit studio aux murs moisis. Avant de sombrer dans une autre forme de contrôle, se forçant à ne plus manger pour garder une silhouette parfaite pour les podiums - l'alcool avait alors disparu, avec difficulté, parce que ça faisait grossir et que ça ne collait plus avec ce qu'elle exigeait de son corps.
« T'étais pas la seule malheureuse, Marcel. Je souffrais, et personne ne s'en rendait compte. On était trop jeunes pour s'en sortir, pour savoir quoi faire, pour se dire que c'était pas normal que nos parents agissent comme ça avec nous. Merde, y a des trucs dont je me rends compte que parce que j'ai une fille maintenant ! »
C'était une angoisse terrible depuis qu'elle avait appris être enceinte, et qui avait explosé au moment de son divorce, quand elle s'était retrouvée seule face à une Rosalie si petite. Au moins de replonger dans ses vieux travers d'anorexie, sans que personne ne soit là pour le remarquer.
« C'est pas à moi de m'excuser pour la merde dans laquelle on a grandi. Ou les conséquences que ça a eu sur nous. C'est pas de ma faute si on est toutes cinglées, et qu'on a toutes préféré fuir comme des coupables plutôt que d'affronter la réalité. »
Marceline avait peut-être un beau palmarès d'abandon, mais Mabel avait une vie entière à se sentir comme une moins que rien, comme le petit canard de la famille, toujours méchamment comparée à son aînée. Des critiques qui avaient brisé toute confiance en elle et qui lui donnait toujours l'impression d'être une impostrice, trente ans plus tard.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
But one thing after another Fuckin' situations, circumstances Miscommunications, and I Have to say, by the way I just may like some explanations
Je sentais que je perdais le peu de patience que j’avais en stock. Des années à enterrer ses émotions, cette colère contre Mabel que j’essayais de réprimer quand on se voyait depuis mon retour à Brisbane, cette envie malgré moi qu’on se rapproche, cette idée stupide de maintenir les apparences qui devait être héréditaire et qui polluait absolument tout. « On en parlait mais on voyait pas de solutions. Qu'est-ce que ça aurait changé, que je te dis que je voulais mourir ? » Evidemment, Mabel se racontait que rien n’aurait pu changer quoi que ce soit, parce que c’était plus facile pour justifier son départ, pour ne pas avoir à se sentir mal. Je n’arrivais pas à me sentir peinée pour elle, j’avais juste envie de la secouer, de crier, qu’elle voit ma douleur, et ce pique d’égoïsme me brûlait autant qu’il nourissait ma rancoeur. « J’en sais rien, tu aurais pu te sentir moins seule, j’aurais pu mieux te comprendre, t’aider peut-être, au moins je n’aurais pas passé les 15 dernières années à me demander pourquoi tu étais partie sans rien dire ! » M’énervai-je, excédée par ce que je considérais être de la mauvaise foi.
Je savais qu’on ne se comprenait pas, qu’on ne se comprendrait pas. Que les émotions étaient trop à vives, qu’il aurait fallu se taire, se calmer, attendre de se calmer pour reprendre le dialogue. On allait nulle part dans un tel état. Mais j’étais incapable de m’arrêter, je vomissais ma bile acide à chaque phrase.
« Parce que tu crois que j'ai été heureuse tout de suite ? Je me suis noyée dans l'alcool pour pouvoir avancer sans m'effondrer. Je buvais trop, dès le matin, j'étais incapable de me lever sans avoir une bouteille sous la main pour affronter la journée ! » Cet aveu de la part de Mabel me prit par surprise, si bien que je ne sus pas immédiatement quoi répondre. Ca ne correspondait pas au narratif que je m’étais racontée, encore moins à celui que j’avais nourri en stalkant tous les réseaux sociaux de Mabel pendant des années. « T'étais pas la seule malheureuse, Marcel. Je souffrais, et personne ne s'en rendait compte. On était trop jeunes pour s'en sortir, pour savoir quoi faire, pour se dire que c'était pas normal que nos parents agissent comme ça avec nous. Merde, y a des trucs dont je me rends compte que parce que j'ai une fille maintenant ! » Je jetai malgré moi un regard à Rosie. J’espérais de tout mon coeur qu’elle ne grandirait pas dans les mêmes drames que moi et mes cousines, même si j’avais bien l’impression que Mabel veillait bien à l’éviter et que mon inquiétude était stérile. « Et en partant, tu as choisi de te couper de la seule personne de ton entourage qui te comprenait quand on parlait de ça. Et tu m’as privé de la seule personne qui me comprenait sur ça. » Elle m’avait fait perdre ma meilleure amie, ma cousine que je considérais comme une soeur, le comprenait-elle seulement ? Ressentait-elle seulement un dixième de ce lien que j’avais imaginé entre nous ? Je pleurais comme une imbécile devant Mabel qui savait beaucoup tenir la face que moi.
« C'est pas à moi de m'excuser pour la merde dans laquelle on a grandi. Ou les conséquences que ça a eu sur nous. C'est pas de ma faute si on est toutes cinglées, et qu'on a toutes préféré fuir comme des coupables plutôt que d'affronter la réalité. » Ce fût ces quelques phrases qui calmèrent mes pleurs. Tout à coup, je sentis une chappe de froid me tomber dessus, une colère glaciale, impossible à calmer. « Ces conséquences nous font faire des choix, Mabel. » Ma voix était presque devenue robotique. « On peut prendre une part de responsabilité dans ces choix. On est pas exempter de responsabilités juste parce qu’on a souffert. On peut s’en excuser. » Mon regard était noir, mes gestes tendus. « Par exemple, je peux te dire que je suis désolée. Désolée de ne pas avoir vu que tu allais si mal quand on était jeune, désolée de ne pas avoir pu t’aider. Désolée de visiblement t’en avoir trop demandé. Tu vois, c’est possible de s’excuser. » J’eus un rire jaune. « Je ne te demande pas de t’excuser pour notre famille. Je te demande de t’excuser de m’avoir abandonné du jour au lendemain sans un mot. Tu m’as fait du mal. Tu pourrais en être désolée. » Je séchai les dernières larmes du dos de ma main contre ma joue. « Tu sais, tu me manquais. Je pensais à toi quasiment tous les jours. Mais je suis débile de m’accrocher. Je suis sûre que je ne te manquais pas. Il n’y a rien à sauver entre nous. »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
I swear that it was somethin' ; 'cause I don't remember who I was ; before you painted all my nights ; a color I've searched for since ∆ Taylor Swift, Question...?
Mabel serra les mâchoires devant les mots de Marceline. D'un côté, elle comprenait que sa cousine soit frustrée et énervée d'avoir été laissée derrière sans explications, mais d'un autre, elle était elle-même énervée que Marceline se pose en victime et tire la couverture sur elle sans entendre la souffrance de Mabel.
Parce qu'elle avait mis des années à se sortir de cette spirale infernale, qu'il lui avait fallu beaucoup trop d'alcool et de ruptures pour réussir à sortir la tête de l'eau. Il lui avait fallu Rosie pour commencer à remettre en question son éducation et sa relation à sa famille. Encore aujourd'hui, elle était loin d'être l'adulte équilibrée et heureuse qu'elle affichait dans ses posts instagram ou en public - quelque part, elle était toujours le bambin abandonné qui pleurait dans les bras de nourrices dépassées par la situation.
« Tu te voiles la face si tu penses que tu me comprenais vraiment. On était des gamines de seize ans qui pensaient tout savoir, mais on savait rien. On était juste dans une situation dans laquelle on tentait de survivre même si on ne maîtrisait rien. »
Mabel était plus calme, essayant de maîtriser la tétanie qui revenait à mesure qu'elle repensait à leur adolescence. La découverte de sa bisexualité, le sentiment de trahison chaque fois que leurs parents encensaient Maddy pour mieux la mettre elle à terre, la sensation tenace de n'être rien et que sa disparition ne changerait rien pour personne...
« Ok, j'ai été une putain d'égoïste. Mais j'ai choisi de vivre. Même si ça impliquait de te laisser derrière. Tu m'as manqué, et je suis désolée que tu aies souffert. Mais je suis encore en vie aujourd'hui. »
Londres avait été une bouffée d'air frais. Elle avait pu s'éloigner du cocon étouffant et poisseux des Griffiths, et n'avait plus eu à laisser ses parents décider pour elle. Devoir tout assumer avait été compliqué - et devenait plus simple avec plusieurs verres d'alcool -, mais elle avait pu commencer à être elle-même plutôt que le vilain petit canard de la famille.
Le brouillard avait mis du temps à disparaître, et elle avait mis du temps à trouver qui elle était. Parfois, elle avait encore du mal à se définir, perdue entre toutes les images qui existaient d'elle - celle imposée par ses parents, celle que les gens pensaient connaître, celle qui était la mère de Rosie... Elle avait encore besoin qu'on vienne lui prendre la main, et lui dire quoi faire. Sauf qu'elle avait trente ans et un enfant, et que tout le monde estimait qu'elle devait avoir sa vie en main. La différence entre ce qu'elle ressentait et ce qu'on attendait d'elle lui paraissait vertigineuse.
« Tu me manques. Mais j'avais besoin d'apprendre à vivre seule, sans béquille, sans que personne ne me tienne à bout de bras. Je devais apprendre à vivre pour moi-même, et pas pour les autre. C'est con parce que ça, je sais toujours pas le faire... »
Elle ne vivait toujours que pour le regard des autres. Que ce soit en tant que mannequin s'astreignant à des régimes fous pour rester appréciée, ou en tant qu'actrice essayant de faire son nid, elle avait besoin qu'on lui dise qu'on l'aimait et qu'on l'appréciait. Un besoin maladif qui lui faisait peur, parce qu'elle avait conscience de combien c'était horrible de vivre comme ça, et de combien elle faisait tout pour que sa fille soit différente, tout en étant incapable de s'en détacher elle-même.
« Y a des choix que je ne referai sans doute pas, mais le problème, c'est que je ne sais pas par quoi les remplacer » reprit-elle, se laissant tomber mollement sur l'une des chaises de sa loge.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
But one thing after another Fuckin' situations, circumstances Miscommunications, and I Have to say, by the way I just may like some explanations
J’avais beau essayer de prouver à Mabel qu’elle aurait pu compter sur moi, même adolescente, cela ne correspondait pas à l’histoire qu’elle s’était racontée, où c’était elle l’innocente qui avait fui pour se sauver sans avoir besoin de regarder en arrière. « Tu te voiles la face si tu penses que tu me comprenais vraiment. On était des gamines de seize ans qui pensaient tout savoir, mais on savait rien. On était juste dans une situation dans laquelle on tentait de survivre même si on ne maîtrisait rien. » Et je n’aimais pas l’entendre dire ça, parce que je n’aimais pas ce que ça racontait de moi, de ma vie, de ce que je voulais en faire. Mabel avait peut-être son narratif, mais j’avais le mien, et quand je l’entendais parler ainsi, quelque chose s'alourdissait dans ma poitrine, se contractait dans mes poumons. J’avais besoin de croire que j’avais un certain pouvoir sur ma propre enfance, adolescence, que je n’en étais pas juste une victime.
Et dans cette vie que j’avais construite et narrée, je comprenais de plus en plus que Mabel n’occupait pas la place que j’avais imaginée. Elle n’était pas ma meilleure amie d’adolescence, ma cousine-presque-soeur, elle ne tenait visiblement pas à moi comme j’avais tenu à elle. C’était stupide, je souffrais devant elle, je me rendais vulnérable et ridicule, je froissais mon égo en une vulgaire boule de papier pour quelqu’un qui ne regrettait rien.
Enfin, du moins, c’était ma conclusion jusqu’à que Mabel ouvre la bouche et prononce les phrases suivantes : « Ok, j'ai été une putain d'égoïste. Mais j'ai choisi de vivre. Même si ça impliquait de te laisser derrière. Tu m'as manqué, et je suis désolée que tu aies souffert. Mais je suis encore en vie aujourd'hui. » J’avais attendu et fantasmé des excuses pendant des années, avant de me dire qu’elles ne viendraient jamais et me résoudre à en faire le deuil. Je fus tellement surprise que je me remis à pleurer, surtout lorsque Mabel continua : « Tu me manques. Mais j'avais besoin d'apprendre à vivre seule, sans béquille, sans que personne ne me tienne à bout de bras. Je devais apprendre à vivre pour moi-même, et pas pour les autre. C'est con parce que ça, je sais toujours pas le faire… » Ce n’était pas grand chose : désolée, tu me manques. Et pourtant, j’avais un sentiment de vertige infini.
« Y a des choix que je ne referai sans doute pas, mais le problème, c'est que je ne sais pas par quoi les remplacer. » Elle s’installa sur une chaise de la loge, l’air défaitiste. Je la regardai, ne sachant en réalité pas quoi dire. Wow, pour me faire taire, il en fallait, Mabel venait de réaliser un miracle. J’étais réduite au silence, surprise, un peu hébétée. « Je crois que ça fait quinze ans que j’attends d’entendre ces mots, mais je n’avais pas vraiment réfléchi à ce que j’y répondrais », avouai-je. Je m’assis moi aussi, prenant ma tête dans mes mains, poussant un soupir. « Je ne sais pas si c’est vraiment possible de vivre complètement pour soi-même. En tout cas je ne sais pas si c’est dans les gènes Griffiths. » Je grinçai des dents. On avait été élevé pour plaire aux autres plus qu’à nous-même. « Et perso, je n’aime pas être livrée à moi-même. Il y a tellement de choses dont j’ai voulu te parler au fil des années, sur la famille, sur moi… Quand j’ai réalisé que j’étais lesbienne, tu étais la première personne que j’ai voulu appeler, tu sais. » Après tout, c’était Mabel qui lui avait fait son coming out en premier. Elle aurait aimé pouvoir rendre la pareille. Mais on ne pouvait pas réécrire l’histoire. « Je ne sais pas ce qu’on fait, maintenant. Je ne sais pas comment te pardonner, même si de toute évidence, je crois que je ne sais pas vraiment vivre sans toi non plus », avoua-t-elle avec un sourire un peu triste. Ces années à avoir essayé de se détacher de sa cousine restaient un piètre échec.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
I swear that it was somethin' ; 'cause I don't remember who I was ; before you painted all my nights ; a color I've searched for since ∆ Taylor Swift, Question...?
Le silence se fit entre elles, immense et un peu étouffant. C'était rare, qu'elles se taisent toutes les deux, finalement. Enfants ou adolescentes, elles avaient toujours eu mille choses à se dire, des confidences, des chuchotements un brin moqueur pour énerver Maddy-si-parfaite. Adultes, il n'y avait plus de confidences, mais il y avait des piques, des défis, de la colère rentrée ou affichée. Ce n'était plus de la complicité, mais ça restait bruyant, présent.
Là, dans le silence inconfortable dont elle ne savait que faire, Mabel préféra rester silencieuse, la tête baissée. Elle n'était pas prête à affronter le regard de Marceline, et tout ce qu'il pouvait exprimer - elle ne savait même pas si sa cousine était étonnée ou encore plus en colère, incapable qu'elle était de relever les yeux vers elle.
Jusqu'à ce que Marceline retrouve sa voix, et ne reprenne la parole. Mabel releva la tête, pour ne voir que de l'étonnement sur le visage de sa cousine. Le choc de ses excuses attendues mais pas anticipées, de tout ce qu'elle avait toujours demandé à une Mabel qui avait été incapable de le comprendre, trop perdue dans son propre cycle de pensées.
« On est tellement toxiques, c'est fou qu'on arrive encore à parler des gens en dehors de nous-même... »
Elles étaient incapables de vivre seules, parce qu'elles avaient bien trop intégré combien le regard des autres étaient précieux. Elle ne savait pas ce qu'en pensait Marceline, mais Mabel savait que son besoin de célébrité venait de là, de cette envie de plaire à tout le monde, d'entendre ce que les autres avaient à dire sur elle. Tout en sachant combien c'était un système pervers et vicieux, vu qu'elle faisait tout pour en éloigner sa fille.
A se demander comment Aiden pouvait rester dans leur sillage, lui qui détestait la célébrité que lui avaient donné ses premiers rôles au cinéma. Mabel n'avait aucun mal à plonger dans une foule, un sourire parfait plaqué sur le visage, et à jouer les habituées, prenant ça comme un rôle d'actrice.
Peut-être que redevenir proches était la solution. Au moins, elles auraient quelqu'un qui pouvait comprendre, parce qu'elles avaient vécu ça ensemble quand elles étaient enfants. Marceline pouvait être son garde-fou, celle qui saurait lui dire qu'elle commençait à élever sa fille comme elles avaient été élevées - cette angoisse qu'elle avait depuis que le test de grossesse était revenu positif presque deux ans plus tôt.
« Peut-être qu'on devrait commencer par se raconter ce qu'on a vécu toutes ces années ? » proposa-t-elle.
C'était trop tôt pour parler à Marceline des lettres qu'elle avait écrites tout ce temps, de ce qu'elle avait voulu dire à sa sœur et sa cousine, sans jamais oser leur envoyer. (Celles de Maddy contenaient peut-être beaucoup trop de frustration et de colère pour ne jamais les lui offrir.)
Il n'en restait pas moins qu'elles avaient des années à rattraper, de ce coming out que Mabel avait appris sur les réseaux à leurs relations amoureuses catastrophiques - elle n'oubliait pas la douche de champagne offerte par Jiyeon, peu de temps après sa rupture avec Marceline. Quelque part là-dedans, Mabel pouvait ajouter ses troubles alimentaires, la pression du mannequinat, Rhett ou Rosalie - tout ce qui lui avait permis de fuir, et qui n'avait fait que finalement la ramener au bercail.
« Pas ici » reprit-elle, détaillant la loge pas très isolée, Rosie qui mordait son parc de jeux, et la porte qui ne tarderait pas à s'ouvrir. « Trop de gens et pas assez d'alcool. »
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
But one thing after another Fuckin' situations, circumstances Miscommunications, and I Have to say, by the way I just may like some explanations
La pression retombait, la colère redescendant comme elle était montée, me laissant avec la sensation d’être passée de m’être faite prendre par une énorme vague avant de me faire recracher sur le rivage, fatiguée, de l’écume entre mes lèvres. Il y avait un fond d’air un peu amer qui flottait, Mabel avait l’air épuisée elle aussi, avec cet air de défaite qu’elle avait à chaque fois qu’elle semblait se rappeler qu’elle était une Griffiths, et que cela avait un coût. « On est tellement toxiques, c'est fou qu'on arrive encore à parler des gens en dehors de nous-même... » J’eus un petit rire, à la fois acide et amusé. C’était drôle de me dire que je voyais exactement ce que voulait dire Mabel. J’haussai les épaules, et ajoutai : « C’est pour ça qu’on devient célèbre, non ? Pour que les gens soient obligés de nous aimer. » Pourtant, je n’avais pas l’impression que mes fans me connaissaient réellement ou aimaient la vraie moi. Mais je savais que j’avais un aura, une présence, et que même si parfois je la détestais, j’aimais cette attention aussi. Je ne savais jamais vraiment ce que je pensais de tout ça, en réalité. Heureusement que j’avais des amis fidèles depuis la fac, au moins ça me gardait les pieds sur terre et l’impression d’être aimée pour qui j’étais vraiment. Même si j’avais eu mon lot de ruptures amicales, évidemment. Amoureuses, n’en parlons même pas…
Et maintenant, qu’est-ce que j’allais faire avec Mabel ? On allait où, après ces cris et ces pleurs, et ces années de froid et de montagnes russes ? « Peut-être qu'on devrait commencer par se raconter ce qu'on a vécu toutes ces années ? » C’était une perche tendue, que j’avais plutôt envie de prendre. A vrai dire, j’essayais de rester calme, mais c’était exactement ça que j’avais voulu toutes ces années loin de Mabel. Mais je me connaissais : il fallait que je me temporise. «Pas ici. Trop de gens et pas assez d'alcool. » J’hochai la tête, mordillai ma lèvre inférieure d’un air presque désolée : « Oui, je pense que la terre entière a entendu la dispute. C’est mon agente qui va être ravie… » Je me levai, essuyai à nouveau mes yeux bouffis par les pleurs. « Mais… Oui, j’aimerais bien. Qu’on se raconte. » J’eus un sourire un peu timide. « Je serais curieuse de remettre en place les pièces du puzzle que j’ai créé de loin sur ta vie. Je t’ai beaucoup stalké, Mabel », admis-je en grimaçant, ayant un petit rire. « Les premières vues sur tes covers de guitare, c’était clairement moi. Je crois que j’avais même créé un faux compte pour mettre des commentaires gentils. God, la moi de 18 ans me cringe. » J’évitais le regard de Mabel, un peu gênée. « Bon, euh, je vais… Partir au maquillage. Et, euh… Désolée d’avoir crié devant Rosie », avouai-je en pointant du doigt ma nièce. Je ne voulais pas qu’elle grandisse devant ça.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company