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 (ambrose #3) and the weight of all the world's a heavy load.

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Message(#)(ambrose #3) and the weight of all the world's a heavy load. EmptyDim 4 Juin 2023 - 21:32


(c) joesquinns & jcnginkim
and the weight of all the world's a heavy load.

Depuis le temps qu'il possédait le double des clés de chez son père, James ne l'avait utilisé qu'à de rares reprises. Le plus souvent, parce que ce dernier lui avait demandé de passer récupérer quelque chose pour lui, pour venir ensuite le lui déposer directement à son bureau. Parfois, c'est lui qui avait eu besoin de remettre la main sur des affaires entreposées dans de vieux cartons, que son père gardait toujours à disposition au cas où. Aujourd'hui, pourtant, le motif de sa visite se voulait bien différent et ça n'est pas Norman Weatherton sur qui le couturier espérait à vrai dire tomber, mais sur la version rajeunie qui vivait sous ce toit. Et c'est certainement pour ça qu'une pointe d'appréhension l'avait saisi à la gorge au moment où il avait ouvert la porte, après que ses derniers échanges avec Ambrose aient tous laissé leur lot de regrets et qu'il ait du accepter l'idée qu'il en était le seul responsable, après le comportement qu'il avait eu quelques mois plus tôt sur ce bateau. S'il avait tenté d'enterrer ces souvenirs dans un coin de sa mémoire et n'avait plus jamais évoqué le sujet auprès de son cousin, le mal était bel et bien fait et lui ne pouvait aujourd'hui s'en prendre qu'à lui-même. Son erreur de jugement, James la payait le prix fort depuis que le contact était presque rompu et qu'Ambrose préférait passer par messagerie interposée pour discuter. Alors oui, n'en pouvant plus de cette situation, c'est encore les yeux dans les yeux qu'il espérait pouvoir cette fois lui parler. Et enfin sereinement discuter de ces fiançailles dont James refusait catégoriquement de parler plus longtemps par sms, alors que le bonheur d'Ambrose était au centre de toutes ses préoccupations. Son cousin ne pouvait pas espérer lui annoncer une telle nouvelle et croire que James se contenterait de brèves informations tout juste susceptibles de le rassurer, pas alors qu'il s'interrogeait encore sur la rapidité d'une telle démarche. Il voulait lui faire confiance, croire qu'Ambrose savait parfaitement ce qu'il faisait, mais il n'en serait vraiment sûr qu'en ayant pu le constater de lui-même. Parce qu'avant toute autre chose, s'il s'était déplacé jusqu'ici, c'est pour s'assurer qu'il allait bien.

Installé dans le salon, Ambrose ne semblait pas l'avoir entendu arriver, ou bien l'avait pris pour Norman et n'y avait pas prêté plus attention. James, qui avait prévenu sa femme de ne pas l'attendre de si tôt, jugea alors bon de s'annoncer. « Ambrose. » Son assurance était bien moins flagrante que d'habitude, alors qu'il dépensait pourtant une énergie considérable pour ne pas montrer combien il marchait aujourd'hui sur des œufs, de peur de reproduire les erreurs passées et de laisser son impulsivité parler à sa place, comme ce soir-là quand ses poings avaient malmené le visage de Ruben. « Tu es seul ? » Alignant quelques pas à travers le séjour, James promena son regard d'un coin à l'autre de la pièce comme s'il redoutait de voir surgir une présence indésirable. Il n'avait personne de particulier à l'esprit, encore moins son propre père pour qui il n'avait toujours eu qu'un profond respect, simplement James nourrissait la crainte de ne pas pouvoir profiter d'un moment seul à seul avec son cousin. Ils en avaient besoin, après ces quelques mois où le dialogue avait été particulièrement compliqué. Après ces messages échangés la dernière fois, qui lui avaient valu de faire le douloureux constat qu'en l'état actuel des choses, Ambrose ne se sentait plus assez en confiance pour vouloir lui annoncer de bonnes nouvelles de vive voix, même lorsqu'il n'était plus juste question d'un poste à la chambre des représentants mais bien d'une authentique bague de fiançailles. « Je me disais que je te trouverais sûrement ici. » Il connaissait la plupart de ses habitudes, pour avoir non seulement grandi à ses cotés mais aussi veillé sur lui durant de nombreuses années – chose qu'il continuait en réalité de faire même à l'âge adulte, et quoi qu'il veuille prétendre. Sa seule présence ici prouvait bien qu'il supportait de moins en moins l'idée qu'un fossé se dresse entre Ambrose et lui, alors qu'il était celui avec qui il avait toujours partagé la relation la plus profonde. Et alors que ces dernières semaines, tant de choses semblaient avoir changé pour son cadet, auprès de qui il lui paraissait plus que temps de faire un pas en guise d'apaisement et de réconciliation. Ses regrets étaient déjà bien trop nombreux comme ça pour qu'il veuille en nourrir davantage.

James avançait en terrain familier, pourtant il n'était pas certain de la façon dont il allait s'y prendre. Ambrose pourrait n'avoir aucune envie d'accepter cette main que son aîné tendait assez maladroitement dans sa direction, ce qui n'empêchait pas James d'espérer une issue différente. Une issue qui leur permettrait de faire table rase et d'aller de l'avant, tel qu'il le souhaitait sincèrement. « Je viens pas te demander d'essayer un costume pour moi, je te rassure. J'ai même pas mon nécessaire à couture sur moi, en vérité. » Il glissa, sur un ton suffisamment léger pour ressembler à une tentative de plaisanterie plus ou moins habile, certainement avec l'espoir que ça aiderait à détendre l'atmosphère. C'était aussi pour James un moyen de mettre pour une fois le boulot de coté et montrer à Ambrose que oui, il lui arrivait de simplement vouloir renfiler sa casquette d'aîné pour prendre de ses nouvelles et enfin briser la glace. Trop de temps avait déjà passé depuis qu'ils avaient réellement partagé une conversation tous les deux, sans qu'aucun non-dit ni malentendu ne vienne compliquer le tout, et ça lui manquait véritablement, à James, de profiter de moments simples et décontractés avec lui. « T'as le temps de prendre un café ? Mon père a sûrement tout ce qu'il faut dans ses placards. » Et Ambrose le savait mieux que lui, tout comme la place que tenait chaque chose dans cet endroit où James n'avait plus vécu depuis assez d'années pour avoir certainement perdu une partie de ses repères. Son cousin était chez lui entre ses murs, ça n'était pas Norman Weatherton et son aversion pour la solitude qui iraient dire le contraire, tandis que James se contentait de trouver la situation commode pour tout le monde. Y compris pour lui, qui savait Ambrose dans un endroit sûr où rien n'était susceptible de lui arriver, loin de l'influence négative que certaines personnes avaient pu avoir sur lui par le passé. Si James ne montrait que rarement son inquiétude, il en allait bien souvent autrement pour celui qu'il avait toujours considéré comme un petit-frère et dont le bien-être lui importait plus que tout.
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Ambrose Constantine
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le vilain petit secret
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ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999)
SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
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POSTS : 25140 POINTS : 640

TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : peru
RPs EN COURS : (06)flora #4ruben #21scarlett #3mavis #17

(feu charlie)barbie&ken #6

(feu lily)alfly #18

›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste

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constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.

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amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.

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marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.

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assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.

RPs EN ATTENTE : cassie #7
RPs TERMINÉS : (beaucoup)

cf. fiche de liens

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AVATAR : Damiano David
CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie)
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PSEUDO : Kaelice
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INSCRIT LE : 28/08/2022
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Message(#)(ambrose #3) and the weight of all the world's a heavy load. EmptyMar 6 Juin 2023 - 17:08

(spring hill → logements)

« Ambrose. » Son prénom entendu au travers de ses écouteurs lui fait remonter vivement la tête, le ton de voix l’informant aussitôt qu’il ne s’agit pas de Norman. Or, il n’attend personne, pas même James dont la silhouette se dessine simplement dans le séjour. Il est ici chez lui, même s’il n’y vit plus depuis longtemps. Il a toujours été à sa place, il l’est encore aujourd’hui et la façon dont il se fond dans le décor le prouve simplement. Simplement, il n’a plus pour habitude de retrouver ce loft dans lequel il a lui-même grandi, maintenant adulte et marié, occupé à voler de ses propres ailes sans que cela ne puisse lui être reproché. “James.” Il souffle donc à son tour, tentant d’en faire une marque de politesse, bien qu’il se trouve surtout incapable de trouver quoi dire ou savoir quoi faire. En temps normal, il n’y aurait rien eu d’étrange à ce qu’il se retrouve dans cette maison mais aujourd’hui, avec un tel contexte, rien ne le serait moins, qui plus est alors qu’il semblait certain de la présence du benjamin Constantine. « Tu es seul ? » - “Oui, oui. Norman a des rendez-vous aujourd’hui.” Mais quelque chose lui dit que James le savait déjà, sans que ce soit un reproche à l’encontre de son frère. Simplement, il n’est pas le genre de personne à laisser son destin entre les mains du hasard, et il s’assure des propos d’Ambrose en balayant la pièce du regard, ce que le cadet le laisse faire sans rien en penser. Il en conclu simplement que le sujet est sérieux, pour mériter autant de précautions. « Je me disais que je te trouverais sûrement ici. » Il abandonne une bonne fois pour toutes ce qu’il était en train de faire sur son ordinateur portable, le refermant pour mieux observer son cousin dans les yeux. “Je savais pas que tu me cherchais.” Ce n’est pas un mensonge, quand bien même il aurait aisément pu se douter que ce serait le cas, surtout après l’annonce de ses fiançailles et tout ce qui en a maladroitement découlé au sein de la conversation de famille.

« Je viens pas te demander d'essayer un costume pour moi, je te rassure. J'ai même pas mon nécessaire à couture sur moi, en vérité. » Il essaie de détendre l’atmosphère de façon assez évidente pour qu’Ambrose fasse des efforts à son tour, esquissant un sourire suivi d’un rire bref mais sincère. “Ca ne m’aurait pas dérangé.” S’ils passent outre la façon dont s’est terminée le dernier essayage, cela n’a jamais été une corvée pour Ambrose qui y a surtout vu le moyen de passer un peu de temps avec James, même si ce dernier a toujours l’esprit focalisé sur les mesures et tout ce qui touche à son métier dans ce genre d’instants. Là encore, cela n’a jamais dérangé Ambrose qui nourrissait l’impression d’être utile. En réalité, il est bien plus déboussolé par sa précision que tout autre chose, parce que cela prouve uniquement qu’il a fait le déplacement pour voir Ambrose en tête à tête sans qu’il ne soit question de couture à aucun moment. Cela signifie donc qu’il veut lui parler et le cadet trouve le geste aussi louable qu’effrayant, incertain de ce qu’il pourrait ressortir d’une telle discussion. Et pourtant, il vit particulièrement mal l’idée de ne plus parler à James, qu’il considère non seulement comme son propre frère mais aussi sans doute comme la personne la plus importante de sa vie. « T'as le temps de prendre un café ? Mon père a sûrement tout ce qu'il faut dans ses placards. » - “Evidemment, oui.” La tasse de café encore à moitié pleine à côté de son bureau improvisée est totalement oubliée au profit de celles qu’il s’apprête à préparer. James fait beaucoup d’efforts évidents, il en fait donc quelques uns à son tour, au fond persuadé qu’ils veulent la même chose et qu’ils se sont simplement perdus en cours de route par pure incompréhension. “Norman a reçu sa livraison de grains d’Amérique du Sud la semaine dernière. Ne me demande pas quel pays en particulier, par contre.” Il tient à son café comme à la prunelle de ses yeux et n’irait jamais oser boire des capsules: il utilise de véritables grains et possède toute la machine allant avec, prouvant bien que la conception d’une tasse de café revête de l’art. Ce n’est qu’enfin que le cadet se lève pour leur préparer à boire et, avec, leur donner la parfaite excuse pour se poser l’un face à l’autre durant plusieurs minutes.

La préparation lui donne quelques larges secondes de répi dans la cuisine, assez pour qu’il réfléchisse maladroitement à la façon dont il pourrait aborder un des nombreux sujets sur le feu avec James, ceux-là même ayant poussé son frère à abandonner son travail pour se concentrer sur son petit-frère, pour un temps au moins. Il revient dans le salon, présentant la tasse de chacun face à sa place. “Je me doutais bien que si quelqu’un ne saurait pas se contenter de l’annonce par message, ce serait toi.” Bien que cela n’en ait pas l’air, c’est un compliment aux yeux d’Ambrose. Son aîné est têtu, mais il est surtout animé par des convictions fortes dont il ne saurait se défaire. Il a aussi son caractère bien trempé, lequel pense sûrement que certains sujets n’ont pas leur place en ce monde autrement qu’évoqués de vive voix. “Mais je suis content de te voir.” Peu importe la véritable raison de sa visite, et peu importe les chances qui portent à croire que leur discussion pourrait de nouveau mal se terminer. Ambrose marche sur des œufs comme jamais auparavant avec lui, mais il souhaite néanmoins statuer l’évidence qu’est son bonheur autant que son soulagement maintenant que James est sous ses yeux. “Comment tu vas ?” Il semble fatigué. Plus qu’Ambrose n’a pour habitude d’observer chez lui, du moins. “Je sais que tu vas me poser plein de questions ensuite et qu’on va pas parler de toi, alors réponds au moins à ça.” Qu’il ajoute et demande déjà, tout bas, le ton de ses propos laissant bien plus penser à une prière qu’à un ordre.


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Dernière édition par Ambrose Constantine le Mar 25 Juil 2023 - 13:15, édité 1 fois
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Message(#)(ambrose #3) and the weight of all the world's a heavy load. EmptyVen 23 Juin 2023 - 20:30


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La démarche était hésitante, sa voix était balbutiante, et rien de tout ça n'avait quoi que ce soit d'habituel lorsqu'on le connaissait un minimum. Parce que tout ça allait bien au-delà d'un juteux contrat à signer ou d'un employé à foutre à la porte pour l'erreur de trop. C'était de sa famille dont il était question, et de la personne qui importait probablement le plus à ses yeux. S'il échouait à réparer ses erreurs, s'il échouait à réparer sa relation avec Ambrose, alors sans doute qu'il ne pourrait jamais se le pardonner. “James.” Il n'était pas entièrement sûr de le trouver ici en entrant, alors sa présence dans le salon avait tout d'un soulagement pour le créateur, qui aimait bien mieux avoir cette conversation dans le calme et l'intimité de cet endroit que quelque part en ville, là où il savait que les mots sortiraient avec bien moins d'authenticité et de transparence. “Oui, oui. Norman a des rendez-vous aujourd’hui.” Et il remerciait intérieurement son père de ne pas les avoir honoré de sa présence aujourd'hui, là où James n'irait habituellement jamais se féliciter de l'avoir manqué. A cette occasion-ci, tout était différent et il préférait se retrouver seul avec Ambrose pour discuter de ce qui devait l'être. Ils avaient besoin de se parler tout autant qu'ils avaient besoin de se retrouver. « Weatherton ouvre de nouvelles boutiques en Europe. Il est sur tous les fronts. » Comme James l'était lui-même face aux nouveaux enjeux auxquels l'atelier devait maintenant faire face, alors que la cadence des fashion weeks et autres shows qui les réclamaient aux quatre coins du globe et sur des périodes rapprochées leur laissaient déjà bien peu de répit. Il avait l'habitude, mais ces derniers temps il se surprenait à apprécier plus que de coutume de rarement avoir plus d'une minute à lui pour souffler. Parce qu'ainsi, il avait tout aussi peu de temps pour penser à tout ce qui ne tournait pas rond, en dehors des murs éternellement salvateurs de son atelier. “Je savais pas que tu me cherchais.” - « J'ai voulu t'appeler, mais j'étais pas sûr que tu voudrais me voir. » Il aurait eu de bonnes raisons de vouloir repousser cette rencontre et la discussion qui s'imposait. James avait fait preuve d'une attitude déplorable quelques mois en arrière, à tel point que les deux cousins avaient à peine échangé en dehors de ces quelques messages ayant à peine servi à maintenir le lien entre eux durant tout ce temps. Ambrose aurait pu estimer que ça n'était pas encore assez, qu'il méritait de réfléchir plus longtemps à ce qu'il avait fait. “Ça ne m’aurait pas dérangé.” - « Je sais. » Ambrose avait répondu présent chaque fois que James avait eu besoin de lui pour essayer des costumes qu'il s’emploierait ensuite à retoucher, les mensurations presque idéales du jeune homme ayant toujours fait de lui un modèle tout désigné. Mais la vérité, c'est que James avait surtout toujours chéri ces moments-là, qui leur permettaient de partager quelque chose d'unique. Quelque chose de vraiment à eux. « C'est ma manière de te dire que ma visite n'est pas intéressée. Pas à ce niveau-là, en tout cas. » Parce qu'il avait évidemment des questions, des choses à lui dire, mais qu'au moins rien de tout ça ne tournerait pour une fois autour du boulot. “Évidemment, oui.” Autour d'un café, le moment serait propice à une vraie discussion. “Norman a reçu sa livraison de grains d’Amérique du Sud la semaine dernière. Ne me demande pas quel pays en particulier, par contre.” Une lueur amusée dans le regard, James répliqua. « De Colombie, tel que je le connais. » Son père n'avait plus de secret pour lui depuis qu'enfant déjà il le regardait avec de grands yeux admiratifs, bien décidé à faire un jour sa fierté.

Je me doutais bien que si quelqu’un ne saurait pas se contenter de l’annonce par message, ce serait toi.” Il reconnaîtrait sans mal être terriblement prévisible quand il s'y mettait, définitivement incapable d'attendre dans un coin qu'Ambrose daigne lui donner plus de détails au sujet de cette Cassie et de ces fiançailles assurément précipitées, à partir du moment où personne parmi ses proches ne semblait savoir qu'il fréquentait quelqu'un. Un point qui avait tout naturellement rassuré James, qui aurait détesté être le seul qu'Ambrose ait pu tenir dans l'ignorance, mais qui n'avait pas pour autant balayé ses questionnements. Celui qu'il considérait comme un petit-frère était sur le point de se faire passer la bague au doigt, ça n'avait rien d'un événement anodin qu'on pouvait survoler en trois minutes avant de passer au sujet suivant. « J'ai dépassé le stade où j'aurais voulu t'étrangler de nous l'avoir dit de cette façon, c'est déjà ça. » La question ne prêtait pas vraiment à sourire lorsqu'il était question d'Ambrose et de cachotteries que James n'aurait jamais cru voir s’immiscer dans leur relation, mais c'était sans doute sa manière de dédramatiser le tout. De ne pas faire peser plus de culpabilité sur les épaules de son jeune cousin, aussi. “Mais je suis content de te voir.” - « Moi aussi, Ambrose. » Les dernières semaines avaient été particulièrement difficiles sans vraies nouvelles de lui, autres que celles qu'Ambrose avait maladroitement partagé dans cette conversation familiale où James s'était bien souvent senti de trop, comme la pièce rapportée qu'on se sentait obligé d'inclure pour éviter un incident diplomatique. « Et je promets que je suis pas venu te faire la morale. Ni faire plus de dégâts que j'en ai déjà causé. » Peut être bien qu'il était trop tôt pour promettre quoi que ce soit au sujet du premier point, son naturel ayant tôt fait de revenir au galop lorsqu'il était question d'Ambrose, qu'une part de lui avait toujours quelques peu surprotégé. Mais il pouvait au moins faire en sorte de ne pas causer plus de problèmes que ce jour-là, avec Ruben, lorsque son impulsivité l'avait poussé à faire ce qu'il avait eu tout le temps de regretter ensuite. Une part de lui redoutait qu'Ambrose ne soit plus jamais capable de le regarder de la même façon après ça, qu'un bout de ce qu'ils partageaient ait disparu lorsqu'il l'avait vu devenir cette bête furieuse aux poings incontrôlables. “Comment tu vas ? Si la question le désarçonna quelques peu, il n'était pas réellement surpris qu'Ambrose veuille d'abord rattraper le temps perdu et s'assurer qu'il n'avait rien manqué, là où le jeune homme savait que James aurait ruminé ses soucis dans son coin, sans alerter personne. “Je sais que tu vas me poser plein de questions ensuite et qu’on va pas parler de toi, alors réponds au moins à ça.” - « Je vais bien. » Il s'entendit souffler de but en blanc, avec un peu trop de précipitation et de mécanisme pour que la réponse sonne probablement juste. Et ça, il savait qu'Ambrose en aurait autant conscience que lui. « Un peu surmené et à cran, simplement, tu connais la chanson. Je sais que le contraire t'aurait inquiété. » James reformula alors, avec un peu plus de transparence, mais toujours cette pudeur qu'il était incapable d'abandonner même face à celui qui ne l'avait jamais jugé. Et ça lui coûtait, de ne pas être aussi honnête qu'il le voudrait avec lui. De minimiser le mal-être qu'il sentait le grignoter depuis quelques mois faute de savoir comment mettre des mots dessus et, surtout, comment ne pas l'inquiéter. Entrouvrant les lèvres, il se ravisa une première fois puis fit une seconde tentative, un peu plus assuré. « C'est pas une période évidente, mais j'en ai vu d'autres. Et j'ai aucune envie de t'embêter avec ça. » C'est ce qu'il pouvait faire de mieux pour le moment, reconnaître à demi mots que tout était loin d'être idéal quand ce qu'il aurait voulu lui dire, en réalité, c'est qu'il s'était rarement senti plus seul qu'en ce moment. Ce qui était pourtant loin d'être un sentiment nouveau ou qu'il ne soit pas capable de conjurer, lui le créatif solitaire.

Reposant son regard dans le sien, définitivement plus à l'aise d'orienter la conversation vers l'unique sujet qui l'intéressait ici, James reposa sa tasse de café sur la table basse et souffla d'une voix véritablement concernée. « Toi, comment tu te sens ? » C'est la question qu'il rêvait de lui poser depuis l'annonce de ses fiançailles, survenue dans des conditions qu'il ne comptait pas lui reprocher plus longtemps pourvu qu'Ambrose accepte à son tour de se montrer honnête. Tout ce qu'il souhaitait, c'était connaître son état d'esprit et s'assurer qu'il ne faisait pas ça pour les mauvaises raisons, qu'au contraire il était capable de le regarder dans les yeux et de lui dire que oui, il était heureux et bien loin d'éprouver le moindre doute. « Je sais que tu t'attends à ce que je te pose la question et que pour ça tu m'en tiendras pas rigueur. Mais tu es sûr de toi ? Sûr de tout ce que ça implique de te fiancer à ton âge ? » Pour une fois, ça n'avait pas d'importance qu'Ambrose ait toujours été particulièrement mature pour son âge, parce qu'il restait ce jeune homme de vingt-quatre ans qui avait encore énormément de choses à vivre et à expérimenter. Quand bien même ça pourrait sembler hypocrite de la part de James, qui avait lui-même sacrifié sa vingtaine et une partie des choses qu'il aurait certainement pu vivre au profit de son apprentissage à l'atelier, d'une éthique de travail très stricte et d'un mariage symbolisant la double réussite de deux individus animés par le même désir de pouvoir. « Je sais ce que tu vas dire. Que j'avais à peine deux ans de plus quand je me suis fiancé, et qu'entre Cristina et moi aussi ça a été très vite. » Ils s'étaient retrouvés mariés quelques mois après leur rencontre, ce qui avait très probablement incité sa famille à douter de cette union dès le départ, ce dont James était parfaitement conscient. Cristina et lui n'avaient jamais prétendu être amoureux auprès de leurs proches, mais ils maintenaient parfaitement l'illusion d'un couple uni et heureux là où les crises se succédaient et étaient loin de les épargner. Ainsi il ne serait pas celui qui lui expliquerait l'importance d'une relation basée sur des sentiments véritables, aimant encore penser que dans la précipitation, Ambrose avait au moins trouvé quelqu'un à aimer. Peu importe qu'il juge lui-même ce concept dépassé et beaucoup trop risqué à bien des niveaux. « Mais ça veut pas dire que j'espérais la même chose pour toi. » Même s'il était bien conscient qu'Ambrose et lui se ressemblaient sur beaucoup de points, que pour eux tout ça était une question d'honneur dès lors qu'une bague entrait en jeu. Parce que quelque part, il redoutait que pour lui aussi tout soit allé trop vite et qu'il ne se soit pas laissé le temps de découvrir s'il n'aurait pas pu aspirer à autre chose. Peut être que Cassie comptait réellement pour lui, ou peut être qu'il s'apprêtait à faire un choix que James avait fait avant lui et qui lui avait énormément coûté – qui lui coûtait encore beaucoup, à vrai dire.
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constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.

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amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.

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marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.

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assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.

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AVATAR : Damiano David
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PSEUDO : Kaelice
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Message(#)(ambrose #3) and the weight of all the world's a heavy load. EmptyJeu 29 Juin 2023 - 14:21

Marcher et parler à tâtons est une chose, mais entendre James prononcer certains mots et faire part de certaines de ses émotions en est une autre. « J'ai voulu t'appeler, mais j'étais pas sûr que tu voudrais me voir. » Touché, Ambrose fronce les sourcils, pris de court par une révélation qui n’aurait jamais pu sembler plus erroné et impensable. Jamais il refusera de voir son cousin, et ce peu importe ce qu’ils auraient pu se dire, peu importe à quel point les mots auraient pu voler hauts - ou bas, justement. “Bien sûr que si James.” Il souffle donc, le regard vrillé vers le sol, ayant du mal à dire qu’il a toujours à coeur de retrouver James alors que ce dernier semble en douter en retour, lui qui est pourtant venu les mains vides, sans même utiliser des retouches à faire sur une pièce comme éternelle excuse pour passer un peu de temps auprès d’Ambrose. « C'est ma manière de te dire que ma visite n'est pas intéressée. Pas à ce niveau-là, en tout cas. » Le cadet hoche la tête, l’ayant bien compris. James vient désarmé, littéralement, et il montre patte blanche pour prouver qu’il n’a pas à coeur de voir leur discussion virer au drame, comme ont su le faire leurs derniers échanges par messages ou mots échangés il y a plusieurs mois de ça. « Et je promets que je suis pas venu te faire la morale. Ni faire plus de dégâts que j'en ai déjà causé. » Ecouter James empiler les excuses et lui passer la pommade a tout pour le déstabiliser, surtout alors que les reproches qu’il pose sur sa personne sont au même niveau que ceux qu’il se dédie à lui-même, bien conscient d’avoir été loin d’être irréprochable à son tour. “Je sais, je sais.” Il souffle de nouveau, n’ayant pas à cœur de l’entendre continuer en ce sens. Il aime quand James est sous le feu des projecteurs, quand il ne manque en rien de sa superbe, quand tout le monde admire ses idées. Il aime celui qu’il considère comme un grand frère et le roc de son existence, et si jamais il ne lui reprochera d’être humain et faillible à son tour, il ne veut pas que cela se lise au travers des mots qu’il lui adresse à lui et à lui seul. Pas de ça entre eux. Pas de ça entre frères.

Tout en jugeant avoir entendu trop de ses excuses, Ambrose utilise plutôt son temps pour tenter d’aider à son tour et prendre des nouvelles de James en lui demandant comment il se porte. La question lui importera toujours, peu importe les liens qu’ils entretiennent. « Je vais bien. » Il répond trop vite, trop simplement. Ses mots dénotent de la mine qu’il tire, et Ambrose ne peut se dire autre chose que l’évidence: il ment. Peut-être qu’il croit à ce qu’il dit, mais cela ne peut pas être la vérité pleine et entière. Il ne va pas bien, pas autant qu’il le voudrait ou l’aimerait. Sans ajouter le moindre mot, il insiste en posant son regard sur le profil de son aîné, n’ayant pas à cœur de pousser lui-même pour obtenir une réponse plus proche de la vérité. « Un peu surmené et à cran, simplement, tu connais la chanson. Je sais que le contraire t'aurait inquiété. » La réponse est nuancée, chose dont il le remercie silencieusement pour ainsi accepter de se montrer un peu plus humain. Qu’il soit surmené et à cran n’a rien de nouveau, en effet, mais Ambrose est au moins soulagé qu’il se rende compte des choses et qu’il accepte d’en parler à son tour. « C'est pas une période évidente, mais j'en ai vu d'autres. Et j'ai aucune envie de t'embêter avec ça. » Il ne l’embête pas avec ça, pas alors qu’il a été le premier à poser la question et à attendre une réponse sincère. Pourtant, Ambrose est aussi et surtout conscient que James n’a pas fait tout ce chemin pour parler de ses problèmes, pas même face à son frère à qui il sait pouvoir se confier. Sur ce point, il ne changera sans doute jamais. “J’espère que ça s’arrangera.” Il doute que son travail ne soit la cause de tous ses maux mais ne cherche pas à le sous-entendre davantage. Ils en reparleront plus tard, peut-être, si James l’accepte. Quoi qu’il advienne, les mots d’Ambrose restent les mêmes: il espère que tout ira mieux pour lui, et le plus vite sera le mieux.

Lorsque James pose sa tasse et souffle déjà, le benjamin en fait de même, conscient de la discussion qui les attend. Maintenant, il est celui qui sera au cœur des questionnements. « Toi, comment tu te sens ? » Il se mord l’intérieur de la joue, incapable de trouver par où commencer. “Pas trop bien.” Il l’avoue sans chercher à enrober le tout. Il ne va pas bien et il sait que ce n’est pas voué à évoluer dans le bon sens avec le simple fait que l’article s’apprête à sortir. Cette idée l’empêche de dormir, quand ce n’est pas simplement l’arrangement de ses fiançailles qui le rend fou. Pire que tout, il n’arrive pas à accepter l’idée d’être en froid avec sa famille, son seul éternel soutien. “Je suis désolé de ce que j’ai dit par message. J’ai été con.” Il a allumé un feu et n’a cessé d’y ajouter de l’huile, il en est parfaitement conscient. « Je sais que tu t'attends à ce que je te pose la question et que pour ça tu m'en tiendras pas rigueur. Mais tu es sûr de toi ? Sûr de tout ce que ça implique de te fiancer à ton âge ? » Il s’y attendait, oui, mais ce n’est pas pour autant qu’il a été capable de préparer son discours d’une moindre façon. Il a repoussé le problème et l’a nié aussi longtemps que possible, tant qu’il le pouvait encore. Son regard ne sait plus où se poser, il cherche des mots qui ne prennent pas de formes. Ambrose ne manque jamais de répartie ou de diplomatie, sauf quand il est question de ses proches et que tout, absolument tout est différent. « Je sais ce que tu vas dire. Que j'avais à peine deux ans de plus quand je me suis fiancé, et qu'entre Cristina et moi aussi ça a été très vite. » Plus que tout, il n’a pas à coeur d’être comparé à James et Crisitna. Il aime être comparé au premier, ça oui, mais il ne veut pas voir ses fiançailles comparées à celles de son frère, parce qu’elle est loin d’être idéalisée, ou idéalisable. « Mais ça veut pas dire que j'espérais la même chose pour toi. » Les mots ont une saveur différente. D’adulte à adulte, James semble confier regretter son choix, et cela retourne le cœur du plus jeune. “Tu regrettes ? Ton mariage ?” Ils peuvent oser certains mots, entre eux. C’est du moins ce qu’Ambrose veut croire, parce qu’il n’y a sûrement qu’avec James qu’il pourrait oser parler avec aussi peu de filtres, pour ne pas dire aucun. Avoir à lui cacher les véritables raisons de ses fiançailles ont tout pour le ronger de l’intérieur, surtout alors qu’il sait qu’il pourrait tout lui dire et ne jamais être jugé en retour. Mais il ne peut pas lui imposer un tel secret, ce serait trop injuste. “On va prendre le temps dont on a besoin. On est fiancés, mais on se mariera peut-être pas avant un an, ou deux. Y’a rien qui presse.” Rien ne presse, surtout alors qu’Ambrose est le premier à freiner des deux pieds pour que leurs fiançailles s’éternisent dans le temps et que rien ne change pour leur statut au niveau de la loi. “C’était pas supposé arriver maintenant mais avec l’article qui va sortir… ça va être une période compliquée.” Il peut au moins lui avouer cette partie de l’histoire, James ayant été mis dans la confidence du nom de l’homme l’ayant blessé à bien des niveaux autant que de l’envie d’Ambrose de lui faire payer ses actes. Pourtant, tout vient avec de nombreuses et difficiles conséquences qu’il est le premier à regretter.


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Message(#)(ambrose #3) and the weight of all the world's a heavy load. EmptyMar 18 Juil 2023 - 19:42


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Ils marchaient sur des œufs, et ça ne leur ressemblait pas. Le naturel de ses échanges avec Ambrose avait laissé la place à l'hésitation et à la prudence, et il détestait ça, James, au moins autant qu'il détestait l'idée d'être en très grande partie responsable de toute cette situation. “Bien sûr que si James.” Ces mots le rassuraient à défaut de gommer le sentiment de désolation qui lui pesait sur le cœur, alors que son cousin et lui avaient à peine échangé autrement que par messages interposés durant ces dernières semaines. Un constat d'autant plus difficile maintenant qu'Ambrose était fiancé, un cap important que James avait toujours pensé que son cadet partagerait avec lui, le jour venu. Au lieu de ça, l'annonce avait laissé un arrière-goût de regrets d'un coté comme de l'autre, il lui suffisait de se tenir debout au milieu de ce séjour pour le savoir. “Je sais, je sais.” Il avait causé suffisamment de problèmes comme ça, James, en réagissant comme il l'avait fait des mois en arrière, lorsque son impulsivité lui avait valu de tabasser un homme innocent de ce dont il l'accusait. Si Ruben était bel et bien coupable à ses yeux d'avoir fait souffrir Ambrose et qu'une part de lui le méprisait inévitablement pour ça, il savait aujourd'hui qu'il avait dépassé les bornes. Qu'il avait mal agi. “J’espère que ça s’arrangera.” James n'avait aucune envie de rentrer dans les détails et de lui expliquer pourquoi il avait terriblement besoin de se rapprocher de lui, de mettre ces histoires de coté, particulièrement en ce moment et alors qu'il avait l'impression que toute une partie de sa vie lui échappait complètement. Il ne pouvait pas le perdre, lui, tout comme il ne pouvait pas laisser la situation s'enliser davantage. Voilà pourquoi il était venu. « Ça s'arrangera. » Parce que ça s'arrangeait toujours, qu'il aimait au moins le prétendre pour ne pas voir que ça n'était que rarement le cas mais qu'à défaut, il était passé maître dans l'art de s'en convaincre.

Les fiançailles d'Ambrose se trouvaient forcément au cœur de la discussion qui les attendait, laquelle les deux cousins ne semblaient plus vouloir repousser. James y tenait encore moins alors qu'il était question du bonheur de la personne la plus importante à ses yeux, de celui dont il n'avait jamais questionné les choix. “Pas trop bien.” Des mots que James détestait entendre mais auxquels il s'identifiait bien plus qu'il n'irait jamais l'admettre, lui qui nourrissait l'impression que les derniers mois leur avaient causé beaucoup de tort. Tout était encore bien plus particulier pour Ambrose, il le savait pour être dans la confidence de l'épisode Saül Williams depuis le premier jour, ou presque, et pour nourrir une colère viscérale à l’égard de cet homme depuis aussi longtemps. “Je suis désolé de ce que j’ai dit par message. J’ai été con.” Leur échange lui avait fait du mal, mais sa pudeur l'empêchait de l'admettre aussi clairement même devant celui à qui il n'avait jamais rien caché. « Je t'ai pas reconnu, sur le coup. Mais j'imagine que je peux pas vraiment t'en vouloir d'être sous pression en ce moment. » Ce qui, lorsqu'on connaissait James, s'apparentait à un Je te pardonne, Ambrose. Bien sûr que je te pardonne. « Ce genre de choses, ça a tendance à nous rendre un peu idiots dans la famille. » Et il parlait par expérience, n'ayant lui-même aucunement besoin d'être sous pression pour se montrer irritable et parfois même particulièrement blessant. Et ça touchait parfois les personnes qu'il aimait, tout comme ça pouvait l'amener à avoir des réactions injustes. Il avait un foutu caractère, James, et bien qu'Ambrose n'en manque pas non plus il savait que dans son cas, c'était surtout une période particulièrement chargée émotionnellement. Rien que ses récentes fiançailles, pour le moins inattendues, le soumettait certainement à un stress un peu plus important. “Tu regrettes ? Ton mariage ?” Cette question, James ne l'avait pas vu venir et probablement qu'elle le déstabilisa bien plus qu'il n'irait l'avouer. Principalement parce qu'elle lui était posée par l'une des rares personnes à qui il n'irait pas mentir, pas même édulcorer la situation. « Je regrette les sacrifices que ça m'a poussé à faire, surtout. » Il ne pouvait pas dire qu'il se levait tous les matins en se maudissant d'avoir passé la bague au doigt à Cristina, pas alors qu'elle et lui attendaient exactement la même chose de cette union et que c'était une chance, à tous les niveaux, de savoir que personne ne finirait avec le cœur brisé. En tout cas, pas au sein de leur mariage. « C'est pas aussi terrible que vous semblez tous le penser, d'être marié à quelqu'un dont on n'est pas amoureux. C'est même plus simple comme ça, en vérité, la plupart du temps. » S'il y croyait en tout cas la plupart du temps, par habitude surtout, une part de lui se rappelait avec nostalgie de l'époque où le feu de la passion lui grignotait le ventre du moment où il ouvrait les yeux le matin, à celui où il les fermait le soir. De ce que l'amour, le véritable amour, pouvait susciter comme impatience, comme espoir, comme allégresse. A celui qu'il serait peut être devenu s'il s'y était accroché. Sa femme et lui étaient attachés l'un à l'autre, ils savaient qu'ils se soutiendraient quoi qu'il advienne et qu'ils pouvaient affronter n'importe quelle menace ; mais c'était différent. « Mais on n'est pas les mêmes, toi et moi. J'ai toujours été un putain d'handicapé des sentiments, toi t'as toujours eu un cœur un peu trop gros. » Il souffla finalement, dans une tentative pour noyer une partie du poisson, ne souhaitant pas disséquer avec lui son mariage loin d'être parfait et certainement source de plus de malheur qu'il n'avait envie de l'avouer devant Ambrose. Parce qu'à quoi bon. L'important à ses yeux, c'est qu'Ambrose, lui, connaisse le vrai bonheur. “On va prendre le temps dont on a besoin. On est fiancés, mais on se mariera peut-être pas avant un an, ou deux. Y’a rien qui presse.« Sage décision. » Tout était encore très frais, aucun membre de leur famille ne savait même qu'il fréquentait quelqu'un il y a encore plusieurs semaines ; ils faisaient bien de prendre leur temps et de procéder dans l'ordre. James, lui, comptait rencontrer celle qui avait su insuffler à Ambrose des envies de fiançailles. « Je pose d'ors et déjà mon veto pour ce qui est de sa robe et de ton costume. Tu peux pas te marier dans autre chose que du Weatherton, ce serait un sacrilège. » Et on pouvait l'accuser d'être parti pris dans cette histoire, mais le contraire n'était pas envisageable. Il avait toujours imaginé que si Ambrose se mariait un jour, il créerait lui-même son costume. Ça lui tenait à cœur, aussi simplement que ça. « Je sais, vous êtes encore loin d'y penser. Mais c'est ma manière de te dire que je contribuerai à ce mariage si c'est vraiment ce que tu veux. A défaut de pouvoir pondre un discours ; tu sais que je déteste ça. » Une part de lui restait sceptique, tout s'étant fait trop soudainement à ses yeux, mais Ambrose était à ses yeux un grand garçon, un adulte responsable, et c'était aussi sa manière de le lui montrer.

C’était pas supposé arriver maintenant mais avec l’article qui va sortir… ça va être une période compliquée.” Il se demandait s'ils évoqueraient le sujet, James, ou plutôt dans quelles circonstances. Il se demandait si Ambrose serait à l'aise d'en parler avec lui, et s'ils sauraient mettre derrière eux l'incident d'il y a quelques mois et ses conséquences inévitables sur leur relation. Mais il se demandait surtout si Ambrose tiendrait le coup, ce qui était bien la première de ses préoccupations maintenant que cet article avait le potentiel de bousculer énormément de choses, en bien comme en mal. « J'aurais pas pensé que tu changerais d'avis et que tu déciderais de le dénoncer. Mais t'as pas idée d'à quel point je suis soulagé que tu le fasses. » Sa voix était posée, dénuée du moindre jugement, quand bien même il désespérait à l'époque de voir Ambrose se terrer dans son silence et protéger indirectement un homme qui ne le méritait pas. Aussi protecteur qu'à son habitude, il aligna quelques pas jusqu'à son cousin et déposa une main contre son épaule, qu'il serra dans un geste porteur d'une immense affection, d'une véritable tendresse aussi. « Je suis fier de toi. » Des mots que James n'avait pas pour habitude de prononcer, même auprès de celui qu'il avait toujours considéré comme un petit-frère et dont il suivait depuis toujours l'évolution avec une authentique fierté. Rien n'était pourtant comparable avec ce qu'il éprouvait de le voir aujourd'hui se dresser contre son bourreau – un courage que le créateur lui-même n'avait pas eu, deux ans plus tôt. « Il mérite de payer, Ambrose. Cet enfoiré mérite que ça. » Ses mots étaient durs, son regard ferme, son poing serré le long de son corps. Il les avait déjà tenu, des mois en arrière, lorsque ses yeux effarés avaient découvert les stigmates de l'agression subie par Ambrose. Aujourd'hui, il pouvait les prononcer en sachant qu'enfin, Saül William paierait. « J'ai jamais... parlé à mon père de ce qu'il t'a fait. Mais on sait tous les deux que y'a aucune chance qu'il passe à coté de l'article, alors t'auras peut être envie de le lui dire avant qu'il le découvre ou qu'on lui en parle. » Il laissait le choix à Ambrose de décider comment il s'y prendrait, ne souhaitant pas le priver de cette discussion s'il voulait l'avoir. Ce n'était pas à lui d'en parler à Norman, ce n'était pas à lui de le mettre au courant. « Ton envie de faire payer à Saül Williams... elle est liée à ce qui s'est passé ce soir-là avec Ruben ? » A la façon dont j'ai roué ton ex petit-ami de coups en le prenant pour ton bourreau. Il effleurait le sujet avec prudence, désirant à tout prix éviter qu'ils ne créent un nouveau fossé entre Ambrose et lui. La vérité, c'est qu'il ne savait pas vraiment comment il se sentirait à cette idée, James, mais il y verrait peut être au moins un semblant de positif à en tirer. Ça n'enlèverait pas la honte ni la culpabilité, tout comme ça ne réécrirait pas les mois qu'Ambrose et lui avaient passé à distance l'un de l'autre, mais ça lui donnerait l'impression de ne pas voir complètement merdé ; ou pas en vain.
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Ambrose Constantine
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
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ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999)
SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
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POSTS : 25140 POINTS : 640

TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
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Message(#)(ambrose #3) and the weight of all the world's a heavy load. EmptyDim 30 Juil 2023 - 0:39

Ambrose ne s’excuse pas souvent, mais il sait réitérer ces mots lorsqu’il est en tort et qu’il a confiance en la personne face à lui, scène qui remplit parfaitement les deux conditions alors qu’il se tient face à James. Il a été horrible et injuste avec lui à travers des mots envoyés trop rapidement sur son téléphone, pour mieux mettre en veille ce dernier juste ensuite et tout oublier de la scène. Il n’avait pas le droit. Il en avait la possibilité, oui, mais pas le droit. « Je t'ai pas reconnu, sur le coup. Mais j'imagine que je peux pas vraiment t'en vouloir d'être sous pression en ce moment. » Ce n’est pas une excuse. James fait en sorte que cela en devienne une, mais Ambrose ne peut pas se pardonner aussi simplement. Il est soulagé que James le fasse, mais de son côté il continuera de s’en tenir rigueur pendant un moment. « Ce genre de choses, ça a tendance à nous rendre un peu idiots dans la famille. » - “Ça devrait pas.” Il souffle de nouveau pour montrer qu’il n’arrive pas à passer totalement l’éponge sur ce moment de leur vie, sans pour autant chercher à en parler plus en profondeur avec James. Il n’y a rien de plus à en dire. Rien qui puisse arranger la situation, du moins.

Tout comme il ne peut pas arranger l’état de ses fiançailles, plus que jamais incapable de faire machine arrière maintenant qu’il vient de prévenir sa famille de la plus terrible des façons. Cela ne l’empêche pas de continuer à se questionner, comme le prouve la question qu’il ose tenir à James, certain qu’ils peuvent encore tout se dire ou presque. « Je regrette les sacrifices que ça m'a poussé à faire, surtout. » Il regrette, donc. Il ne le dit pas aussi clairement, mais c’est ce qu’Ambrose retient de sa réponse. Il nuance, il tempère, il adoucit le tableau. Mais il regrette, et ce n’est de toute évidence pas la réponse que le plus jeune souhaitait entendre. Une part de lui espérait que son frère allait le rassurer sur l’idée même du mariage et lui dire que le sien a été la meilleure décision de son existence. A en juger par le voile de tristesse qui assombrit encore un peu plus les yeux naturellement foncés de James, il n’en est rien, et le benjamin pince les lèvres. Son mariage le poussera aussi à faire des sacrifices. Est-ce qu’il le regrettera autant que James avant lui, alors qu’il a au moins l’avantage d’avoir été prévenu par ce dernier ? Oui, sûrement. « C'est pas aussi terrible que vous semblez tous le penser, d'être marié à quelqu'un dont on n'est pas amoureux. C'est même plus simple comme ça, en vérité, la plupart du temps. » Sur cette partie, il veut bien le croire. Ambrose comprend l’idée d’un arrangement, maintenant plus que jamais. Il comprend comment deux personnes en viennent à un compromis, mais il comprend surtout comment un compromis signifie qu’ils sont tous deux un minimum malheureux, jamais complètement heureux. Il comprend surtout qu’il n’a jamais parlé d’amour avec James et, bien que ce soit un thème sur lequel il ne se sente pas à l’aise, il sait à quoi ressemble Malone amoureux d’Anna, ou August amoureux de Yara. Il connaît leur voix quand ses frères disent je t’aime au milieu d’une conversation. Ces mots-là, il peine à les imaginer de la part de James, et bien qu’il pense que certaines personnes peuvent être heureuses sans amour, il n’arrive pas à complètement adhérer à l’idée pour son aîné. Mais il hoche la tête, incapable de créer davantage de zèle. Pas aujourd’hui. “Sans vouloir te vexer, j’aspire pas vraiment à quelque chose de “pas si terrible”.” Il répond simplement, sincèrement désolé qu’ils ne soient plus sur la même longueur d’onde. Même un plus simple comme ça, cela ne l’enthousiasme pas vraiment. « Mais on n'est pas les mêmes, toi et moi. J'ai toujours été un putain d'handicapé des sentiments, toi t'as toujours eu un cœur un peu trop gros. » James souffle et Ambrose fait l’effort d’un sourire, ne pouvant qu’adhérer aux mots du styliste. Il a toujours calqué son attitude sur la sienne, tel le parfait dernier né voulant ressembler à son grand frère, mais il n’a jamais su en faire de même au sujet de la carapace qui entoure parfaitement James. Ambrose en a une lui aussi, mais elle a le don de céder incroyablement vite dès qu’il abaisse la moindre barrière. Il ne le fait pas pour tout le monde, mais il sait qu’il perd rapidement la raison dès qu’il entame le processus, quitte à toujours le regretter ensuite. “On est dans de beaux draps dans un cas comme dans l’autre, pas vrai ?” Il continue sur la même lancée, un fin sourire prenant place sur son visage.

« Je pose d'ors et déjà mon veto pour ce qui est de sa robe et de ton costume. Tu peux pas te marier dans autre chose que du Weatherton, ce serait un sacrilège. » Le sujet l’attriste bien plus qu’il ne le devrait. Il n’avait sérieusement pensé au mariage jusqu’alors, et il avait encore moins pensé à sa tenue, mais maintenant il lui semble évident qu’il ne pourrait le faire autrement qu’en Weatherton. Et c’est justement pour cette raison qu’il se retrouve d’autant plus triste à l’idée de ne pas vouloir de ce mariage et de déjà savoir qu’il repoussera éternellement les fiançailles, le tout pour ne sûrement jamais avoir l’occasion de se marier avec une tenue confectionnée avec soin par son cousin et son oncle. Il aurait adoré. Il adore encore l’idée, dans toute l’impossibilité qu’elle représente. Il aurait aimé les rendre fiers en ce jour unique, devenant un véritable mannequin qui passe enfin le pas de l’atelier avec la collection. D’en parler lui fait se rendre compte que tout ceci n’arrivera sûrement jamais, maintenant. « Je sais, vous êtes encore loin d'y penser. Mais c'est ma manière de te dire que je contribuerai à ce mariage si c'est vraiment ce que tu veux. A défaut de pouvoir pondre un discours ; tu sais que je déteste ça. » Et il se rend compte s’être perdu dans ses pensées, son silence ayant sans doute poussé James à préciser le fond de sa pensée, tant et si bien qu’Ambrose relève enfin la tête en sa direction. “Je sais. J’adorerais. Je pense que Cassie aussi. Ça me touche, vraiment.” Il n’en sait rien, de ce que penserait Cassie du sujet, mais il est forcé d’agir comme s’il connaissait tout d’elle. “Je me passerai du discours, je sais déjà à quoi m’attendre.” Il ne lui imposera pas l’exercice, pas alors qu’il sait que James lui adresse ses pensées et son affection de façon sporadique. Il le connaît bien assez pour connaître la valeur de ses mots autant que de ses gestes. “Les autres auront plus de temps de parole, ils seront contents.” Et Ambrose, lui, se déteste de parler de ce mariage à un temps futur qui n’arrivera pourtant jamais.

Son sourire se ternit et disparaît peu à peu lorsque le sujet de conversation change de difficile à ô combien difficile lorsqu’il passe du mariage à l’article évoquant le Williams. « J'aurais pas pensé que tu changerais d'avis et que tu déciderais de le dénoncer. Mais t'as pas idée d'à quel point je suis soulagé que tu le fasses. » Il hoche la tête. Lui aussi, pendant longtemps, ne s’est pas pensé capable de changer d’avis et ainsi dénoncer l’homme d'affaires. Il se voyait déjà travailler sur la façon dont il pourrait au mieux oublier cette période de sa vie et surtout ne jamais en reparler, avec qui que ce soit. “Ça m’a pris un an, presque.” Trop longtemps, en somme. James le loue mais Ambrose n’en pense pas autant: il a trop attendu, il a eu trop peur. Il aurait dû agir sur l’instant, il aurait dû l’écouter. Il n’est pas fier de le dire et il ne sait pas non plus à quoi s’attendre lorsque son cousin s’approche de lui, quand bien même Constantine le laisse faire en posant un simple regard curieux sur son profil. Son épaule est parcourue d’un long et doux frisson lorsqu’il pose sa main et resserre doucement l’étreinte autour de cette dernière. « Je suis fier de toi. » Ses dents s’attaquent à l’intérieur de sa lèvre inférieure, anticipant déjà le tremblement de cette dernière sous le coup de l’émotion. Le geste est précieux venant de James, mais ces mots le sont tout autant, et il n’était pas préparé à faire face aux deux en même temps. “J’aurais aimé entendre ça dans un autre contexte.” Il rajoute d’une voix basse des mots qui pourraient ressembler à des reproches mais sont bien loin de l’être. Ce n’est pas à James qu’il reproche de ne pas avoir été plus doux à son égard, c’est à lui-même qu’il reproche de ne jamais avoir rien fait pour le mériter. L’instant présent ne peut lui apporter la moindre solution, raison pour laquelle il effectue à son tour un pas en direction du créateur et laisse son front retomber contre la clavicule de ce dernier. Il ferme les yeux, souffle longuement, impose finalement son bras dans le dos de James pour en faire une étreinte maladroite. Ils ne font pas ça, parce que James ne fait pas ça, mais il ne saurait faire autrement en cet instant. Il a besoin de le toucher et il a besoin de s’assurer que ce moment existe réellement, qu’ils ne se sont pas simplement pas perdus de vue mais aussi que James lui a bel et bien dit être fier de lui.

Il n’impose pas l’étreinte plus longtemps et se retire vivement, un pas en arrière en amenant un autre, sa manche lui servant à essuyer brièvement son nez. « Il mérite de payer, Ambrose. Cet enfoiré mérite que ça. » - “Je sais. Je me battrai pour que ce soit le cas.” Maintenant, il peut le lui assurer. Maintenant, il sait qu’il ne fera plus machine arrière. Saül mérite de payer pour ce qu’il lui a fait et pour lui avoir fait croire que tout ceci était normal. Cela n’avait rien de normal. « J'ai jamais... parlé à mon père de ce qu'il t'a fait. Mais on sait tous les deux que y'a aucune chance qu'il passe à coté de l'article, alors t'auras peut être envie de le lui dire avant qu'il le découvre ou qu'on lui en parle. » Il enroule une nouvelle fois ses lèvres autour de ses dents et serre un instant la mâchoire, n’ayant pas le moins du monde hâte d’avoir cette discussion avec Norman. Néanmoins, il sait qu’il ne peut s’y dérober, autant qu’il sait que l’homme qui l’a accueilli et élevé toute sa vie mérite d’entendre l’histoire de sa bouche et non de celle d’un article - ou pire, du bouche à oreille. “Je lui en parlerai avant que ça sorte. Je sais pas comment, ou quand… mais il mérite de le savoir, oui.” Il ne l’a jamais appelé papa à son tour mais il l’a toujours considéré au plus haut point, pour un nombre infini de raisons. Norman mérite de la considération en retour, et les deux hommes sont d’accord sur ce point, raison pour laquelle ils peuvent au moins aborder le sujet sans tensions supplémentaires. Raison pour laquelle, aussi, James se sent sûrement capable de passer à la suite. « Ton envie de faire payer à Saül Williams... elle est liée à ce qui s'est passé ce soir-là avec Ruben ? » Il aurait voulu minimiser sa surprise mais il n’y parvient pas, ses prunelles retrouvant avec empressement celles de l’homme d’affaires. “Je…” L’ongle de son annulaire s’écrase contre la chair de son pouce pour tenter de le faire réfléchir plus vite à ce qu’il pense de la situation mais, de toute évidence, cela ne fonctionne pas aussi aisément. Oui ? Et non ? Toutes les réponses sont correctes, toutes les réponses sont incomplètes. “J’arrive pas à me pardonner qu’il ait fini à l’hôpital parce que j’ai tenu à protéger un homme qui le mérite pas.” Le résumé est trop court, justement, et il omet la partie où seul James l’a rué de coups mais Ambrose n’a pas à coeur de revenir sur ce point: il l’a fait en pensant le protéger, et il le sait parfaitement. De ça, il ne lui tient plus rigueur. Mais pardonner à autrui est souvent bien plus aisé que de le faire pour soi-même. “Tu veux savoir le plus ironique, dans tout ça ? J’avais plus eu aucun contact avec lui depuis le jour où il m’a plaqué, et maintenant on a recommencé à parler.” Il en rigole brièvement, lui-même peu certain que ce soit une aussi bonne nouvelle qu’il pourrait le croire. Il se souvient encore parfaitement de la façon dont son cœur s’est brisé quand Ruben a mis un terme à leur relation, et il sait qu’il pourrait réitérer l’exercice à la moindre occasion. Son cœur se briserait de la même façon, mais cela ne l’empêche pas de parler de lui avec des étoiles dans les yeux qu’il n’arrive jamais à contrôler, et surtout pas à atténuer. “Je t’en veux plus, James. Ça a été le cas sur le moment, c’est vrai, mais maintenant… Avec le recul, je sais que t’as pensé agir au mieux dans une situation d’urgence.” Il n’a pas de petit frère à protéger, mais il aurait sûrement agi de la même manière pour Flora. Aussi stupide le geste puisse-t-il être dans sa finalité. “Et Ruben… oh, il peut être vraiment con des fois.” Il annonce dans un rire simple, tentant de dédramatiser la situation. Peut-être qu’une infime part de lui se dit qu’il l’a mérité, non pour ce soir mais toutes ses actions antérieures. Le raisonnement est injuste, mais qu’importe. “Je pense qu’il comprend, lui aussi. Pas qu’il te pardonne pour autant, mais puisqu’il connaît l’histoire… Il était vraiment en colère contre Saül, lui aussi.” Et lui aussi, il s’est sûrement dit qu’il aurait pu réagir de la même façon.


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Message(#)(ambrose #3) and the weight of all the world's a heavy load. EmptyJeu 17 Aoû 2023 - 19:34


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Sans vouloir te vexer, j’aspire pas vraiment à quelque chose de “pas si terrible”.” Il le savait, bien sûr, qu'Ambrose avait toujours eu d'autres aspirations que celle-ci, lui l'éternel sentimental qui laissait bien souvent son cœur le guider et qui n'avait jamais fait les choses à moitié lorsqu'il aimait quelqu'un. Il le savait, et il était loin de le lui reprocher. Pourtant il ne sut empêcher son regard de se couvrir d'un voile de dépit, tandis qu'il souffla d'une voix un peu plus affectée qu'il ne l'aurait voulu. « Ça m'amuse pas, tu sais, que mon mariage soit pris en exemple par chacun de vous comme la chose à éviter absolument de reproduire. » Lui, August, certainement Malone et Flora, qui était la plus romantique d'eux tous. Parce que c'était comme s'ils lui répétaient constamment qu'il n'aurait eu qu'à tendre les bras pour vivre une relation basée sur un amour sincère, quand c'était loin d'être aussi simple en réalité. Oui, beaucoup de choses auraient été différentes s'il n'avait pas demandé Cristina en mariage et il avait eu suffisamment d'années pour en prendre conscience, mais à l'époque la seule idée d'écouter son cœur et de prendre à nouveau le risque de finir brisé et inconsolable lui avait coupé toute envie de prendre un risque aussi grand. Il y avait bien quelqu'un, quelqu'un avec qui il s'était déjà imaginé vivre une toute autre vie et avec qui troquer ces petits jeux de pouvoir contre une passion sincère et sans artifice, mais l'italien qui hantait ses pensées semblait à l'époque nourrir d'autres aspirations que celles-ci, sans qu'il ne lui ait même jamais reproché. James avait fait le choix le plus lâche, mais le choix le plus sûr. Et s'il réalisait bien souvent à quels regrets ça l'exposait inévitablement, une part de lui se répétait qu'il n'avait aucune garantie que d'autres choix ne l'auraient pas fait souffrir, à nouveau, après s'être risqué une première fois à aimer sans barrière ni sans peur et l'avoir payé le prix fort. “On est dans de beaux draps dans un cas comme dans l’autre, pas vrai ?” Un sourire un brin amusé retrouva finalement le chemin de ses lèvres. « J'ai envie de croire que tout n'est pas perdu pour toi. » Et que même s'il avait parfois tendance à s'enticher de ceux qui avaient de grandes chances de le faire souffrir, il avait cette fois rencontré la personne qui comblerait toutes ses attentes et le rendrait aussi heureux qu'il méritait de l'être. Parce que ce mariage, évidemment que James y pensait depuis qu'Ambrose avait annoncé ses fiançailles – à la surprise générale, c'est vrai – et qu'il s'était imaginé les habiller, sa future femme et lui, pour ce grand jour. “Je sais. J’adorerais. Je pense que Cassie aussi. Ça me touche, vraiment.” Ça lui faisait toujours un drôle d'effet, de l'entendre prononcer le nom de cette jeune femme dont il ne savait au fond quasiment rien, si ce n'est qu'elle deviendrait un jour une Weathertine. « Je suis impatient de la rencontrer. Et je dis pas ça avec l'intention de la traumatiser, c'est promis. » Il se permit de le préciser, rictus au coin des lèvres, songeant que la question pouvait se poser quand on le connaissait. « C'est forcément quelqu'un de bien si tu veux t'engager dans cette voie avec elle, alors je jure que je vais travailler sur mon sens de l'accueil. » Et qu'il éviterait de l'assaillir de questions, même s'il désirerait forcément s'assurer qu'elle était la personne faite pour son cousin. C'était simplement ses instincts protecteurs, plus développés avec Ambrose qu'avec n'importe qui d'autre. “Je me passerai du discours, je sais déjà à quoi m’attendre. Les autres auront plus de temps de parole, ils seront contents.” - « Norman t'écrira une poésie sur trois pages, qui vantera tes mérites de ta petite enfance jusqu'à l'âge adulte. » Oh, son père prendrait ce genre de questions à cœur, ils le savaient tous les deux.

Il y avait des sujets plus évidents à effleurer que d'autres, et celui qui concernait Saül Williams faisait assurément partie des plus douloureux que les deux cousins aient eu à évoquer ensemble. Parce que James ne savait que trop bien le mal que cet homme avait pu faire à Ambrose, et à quel point ça lui avait été difficile de poser des mots dessus rien qu'auprès de lui, quelques mois auparavant, lorsqu'il avait été directement témoin des marques que cette enflure avait laissé sur sa peau. Cette image lui revenait aujourd'hui à l'esprit et c'est sa gorge qui se serrait à nouveau de colère autant que de frustration. “Ça m’a pris un an, presque.” Il se le reprochait, James le voyait dans ses yeux. « C'est pas ça l'important, Ambrose. Tu l'as fait, c'est tout ce qui compte. » Que ça lui ait demandé du temps avant d'être capable de dénoncer un homme qui avait joué durant des mois de l'influence qu'il avait sur lui, qui l'avait utilisé de la pire façon et brutalisé sans probablement jamais avoir éprouvé le moindre remord, n'importe qui pouvait le comprendre. Ambrose n'était pas en position de force face à lui : c'était déjà difficile de parler dans ce genre de situations mais ça l'avait sans doute été encore plus à cause de ça. Alors James le savait, son cousin avait plus que jamais besoin d'entendre les mots qui filtrèrent bientôt d'entre ses lèvres, ceux qu'il lui partagea avec une profonde sincérité et sans doute aussi l'espoir qu'ils n'arrivent pas trop tard. “J’aurais aimé entendre ça dans un autre contexte.” Sa main se resserra doucement autour de son épaule, une manière pour lui de lui réaffirmer son soutien mais aussi son amour, quand bien même c'était un terme qui avait bien souvent eu pour effet de le crisper malgré lui. Il l'aimait, bien sûr, et il avait toujours veillé sur lui comme sur un véritable petit frère, n'ayant jamais cessé de le voir de la sorte même en ayant toujours été conscient que de sa fratrie, James n'en faisait pas réellement partie. Ça n'avait jamais eu la moindre importance, et ça ne les avait surtout jamais empêchés d'être fusionnels. Pourtant, James avait toujours eu le plus grand mal à exprimer ce qu'il ressentait et à lui dire combien il était fier du jeune homme qu'il était devenu, se rappelant encore avec précision de l'époque où Ambrose tenait à peine sur ses deux jambes et où, déjà, il se surprenait à veiller sur lui à chaque instant. Son cousin fit un pas dans sa direction et c'est un James surpris mais pas le moins du monde gêné qui accueillit et prolongea son étreinte, passant ses bras autour de lui avec un naturel inattendu, comme si une part de lui avait longtemps attendu d'initier ce genre de contacts. Ce n'était pas ce dans quoi il excellait le plus, mais c'était sa manière de lui montrer qu'il faisait des efforts, qu'il essayait de montrer davantage de choses et de se fermer un peu moins. « Je te le rappellerai dans un autre contexte, mais tu mérites de l'entendre aujourd'hui. » Il souffla, le serrant contre lui quelques secondes de plus, désireux de lui prouver qu'il le pensait et que ça n'était pas un sentiment voué à changer, encore moins à disparaître un jour. “Je sais. Je me battrai pour que ce soit le cas.” Et c'était tout ce qu'il avait besoin d'entendre, sans douter un seul instant de son envie d'aller au bout de ce qu'il avait entrepris : il le sentait dans sa façon d'en parler, James, que son cousin était plus que jamais déterminé à faire payer cet homme. “Je lui en parlerai avant que ça sorte. Je sais pas comment, ou quand… mais il mérite de le savoir, oui.” Ils savaient tous les deux que cette discussion serait difficile à avoir et que rien ne pourrait préparer Norman à ce qu'il apprendrait de sa bouche. Mais il valait mieux ça que de risquer qu'il l'apprenne de quelqu'un d'autre. « On sait tous les deux qu'il se sentira coupable de n'avoir rien vu. Et je sais ce que ça fait, c'est ce que j'ai éprouvé moi aussi. » Il confia avec cette même boule en travers de la gorge que le jour où il avait compris ce qu'Ambrose avait enduré sans qu'il n'ait d'abord rien remarqué. Son instinct l'avait rarement trompé, mais cette fois il lui avait fait faux bon et il peinait à se le pardonner.

Je…” Il n'aimait pas l'idée de remettre le sujet sur la table, là où il les avait déjà opposé ce fameux soir où James avait répondu avec impulsivité à une situation qu'il n'avait pas pris le temps de suffisamment évaluer. Mais il le fallait. “J’arrive pas à me pardonner qu’il ait fini à l’hôpital parce que j’ai tenu à protéger un homme qui le mérite pas.” L'entendre se rejeter une partie de la faute ne le surprenait pas, simplement parce qu'il s'agissait d'Ambrose et qu'il avait toujours volontiers reconnu ses torts pour ne pas avoir à lui faire directement des reproches. James le savait, son cousin l'avait toujours idéalisé et si c'était une réalité le plus souvent réconfortante lorsqu'il se montrait toujours très dur avec lui-même, ses erreurs et certains de ses choix, c'était aussi une pression de chaque instant que d'essayer de correspondre à l'image qu'il avait toujours eu de lui. Parce qu'il était loin d'être l'être infaillible qu'Ambrose semblait se représenter, et que ça lui coûtait énormément de le reconnaître lorsqu'il voudrait ne pas décevoir ses illusions. « J'ai réagi comme un sombre crétin, Ambrose, toi t'es pas directement responsable de la façon dont les choses ont tourné. J'aurais pu choisir le dialogue, mais j'ai juste... perdu tout contrôle quand j'ai cru qu'il était celui qui t'avait fait ça. » Parce que c'était plus fort que lui, qu'à ce moment-là rien ne comptait plus que de lui faire payer. Il n'avait compris que trop tard qu'il s'était simplement trompé d'ennemi. “Tu veux savoir le plus ironique, dans tout ça ? J’avais plus eu aucun contact avec lui depuis le jour où il m’a plaqué, et maintenant on a recommencé à parler.” Son regard sonda le sien quelques secondes, sans d'abord tellement savoir quoi répondre. Il voudrait lui dire qu'il était heureux pour lui, heureux d'entendre que cette histoire avait au moins permis que Ruben et lui renouent. Pourtant, il ne pouvait empêcher une part d'inquiétude de l'envahir. « Je sais pas trop ce que j'en pense, pour être honnête. Je sais qu'il a toujours énormément compté pour toi, mais tu me connais assez pour savoir que j'aime pas savoir qu'il a un jour eu le pouvoir de te faire souffrir à ce point. » Un pouvoir qu'il craignait plus que tout de le voir posséder à nouveau, si d'une manière ou d'une autre Ambrose finissait par accorder un peu trop d'importance à l'idée de l'avoir à nouveau dans sa vie, quoi qu'il puisse ou non se passer entre eux. Il en avait tellement souffert la dernière fois, il ne supporterait pas que ça arrive à nouveau.

Je t’en veux plus, James. Ça a été le cas sur le moment, c’est vrai, mais maintenant… Avec le recul, je sais que t’as pensé agir au mieux dans une situation d’urgence.” James déglutit en repensant à cette soirée où il avait perdu son sang froid comme ça ne lui était jamais arrivé auparavant, ou pas au point de refaire le portrait d'un type sur la base d'un stupide malentendu. Il était parfaitement conscient d'avoir mal agi et n'avait eu que trop de temps pour y songer lorsqu'Ambrose et lui s'étaient temporairement éloignés après cette histoire ; de quoi l'amener à nourrir d'autant plus de regrets. “Et Ruben… oh, il peut être vraiment con des fois.” Ce n'était pas James qui irait dire le contraire, même en sachant aujourd'hui qu'il n'avait jamais levé la main sur lui et surtout, qu'il n'était pas l'homme qui lui avait fait vivre l'enfer. Il n'en restait pas moins celui qui était responsable de sa plus douloureuse peine de cœur, celui qui avait fait verser tant de larmes à son cousin que le styliste en avait inévitablement nourri une certaine rancœur à son égard. “Je pense qu’il comprend, lui aussi. Pas qu’il te pardonne pour autant, mais puisqu’il connaît l’histoire… Il était vraiment en colère contre Saül, lui aussi.” Et cette fois il n'avait pas de mal à croire que Ruben puisse tenir encore suffisamment à Ambrose pour nourrir à son tour une profonde animosité à l'égard de l'homme qui s'en était pris à lui. Il l'avait vu malgré lui ce soir-là sur le ponton, que lui et son cousin semblaient encore partager un lien duquel même le temps et les déceptions amoureuses n'avaient pas pu venir à bout. « Je sais que tu l'as convaincu de pas porter plainte, et tu sais que je te suis reconnaissant pour ça. J'espère juste que tu l'as pas seulement fait pour moi, mais aussi pour te protéger toi. » Et parce que ça n'aurait fait de bonne publicité à personne, et qu'il savait qu'Ambrose se souciait particulièrement de ce genre de choses depuis qu'il convoitait l'idée de faire durablement carrière dans la politique. Cette histoire l'aurait éclaboussé et James se le serait reproché doublement : il savait bien qu'il l'avait déçu, ce fameux soir, et c'était certainement ça le plus difficile. « Parce que sinon je suis pas certain de l'avoir mérité. » Une part de lui s'était préparée à lui de devoir rendre des comptes après cette soirée, il était même prêt à faire appel à son avocat. Aujourd'hui, il était conscient de devoir beaucoup à l'intervention d'Ambrose, qui avait certainement su trouver les mots pour que Ruben renonce à l'idée d'ébruiter cette affaire. « J'ai quand même une question à te poser, Ambrose. » Il souffla finalement, son regard reposé dans le sien, alors qu'il contenait ces mots depuis plusieurs minutes et songeait que le moment était bien choisi pour les formuler. « Ces fiançailles, t'as pas peur qu'elles tombent au mauvais moment pour toi ? Que ça attise doublement l'intérêt de la presse quand l'article sortira ou que tu aies pris cette décision dans un moment... de vulnérabilité. » Les prochains mois seraient certainement éprouvants et le forceraient sans doute à revivre ce que Saül Williams lui avait fait subir, tout comme ils savaient l'un comme l'autre que l'opinion publique pourrait lui montrer son soutien tout comme être impitoyable. Tout ce qu'il craignait, c'est qu'il ait pu brûler quelques étapes pour avoir quelque chose à quoi se raccrocher au milieu de tout ça. « J'insinue pas que c'est une connerie, si tu me dis que c'est vraiment ce que tu veux. T'es assez grand pour savoir ce que tu fais. » Et du fond du cœur, il voulait croire que cette fois l'histoire se finirait autrement. Parce que même un homme généralement aussi perspicace que lui ne voulait pas voir que quelque chose sonnait faux : il voulait son bonheur, voilà tout.
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Ambrose Constantine
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le vilain petit secret
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ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999)
SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
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TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste

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constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.

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amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.

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marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.

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assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.

RPs EN ATTENTE : cassie #7
RPs TERMINÉS : (beaucoup)

cf. fiche de liens

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AVATAR : Damiano David
CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie)
DC : Swann & Auden
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/08/2022
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https://www.30yearsstillyoung.com/t45982-
https://www.30yearsstillyoung.com/t46254-

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Message(#)(ambrose #3) and the weight of all the world's a heavy load. EmptyMar 5 Sep 2023 - 18:55

« Ça m'amuse pas, tu sais, que mon mariage soit pris en exemple par chacun de vous comme la chose à éviter absolument de reproduire. » Ces paroles serrent immédiatement le cœur du jeune australien. « C’est pas ce que je voulais dire. » Il reprend doucement, s’en voulant plus que jamais. Il n’envie pas le mariage de son aîné, c’est un fait, mais il respecte bien trop James pour le juger. Il sait prendre les bonnes décisions, il l’a toujours su, et il est sûrement heureux à sa façon auprès de Cristina s’il continue d’être à ses côtés depuis toutes ces années. Maintenant, surtout, son propre mariage ne sera jamais meilleur, et même pire: Cassandra ne sera jamais Cristina et il n’aura jamais avec elle l’alchimie qu’est celle des époux Weatherton. Face à son frère, il tente pourtant de donner le change et de parler au nom de Cassie, cette femme qu’il connaît par coeur puisqu’il lui a demandé sa main et une union pour la vie - et s’il se le répète assez de fois, il finira par y croire lui-même. « Elle a son petit caractère, je pense pas que tu la traumatiseras. » Son sourire est simple et apaisé. Elle a grandi entourée de frères, elle le lui a dit, alors il ne doute pas un seul instant que James puisse la faire fuir, surtout alors qu’il lui annonce déjà faire des efforts et qu’Ambrose le croit sans mal. Quand il s’engage sur un sujet, il ne le fait jamais à moitié, peu importe son engouement initial. Il est un homme de parole, et Ambrose le respecte profondément pour cela.

Et si Ambrose arrive à mimer un sourire au sujet de sa future épouse, il ne s’en sort pas aussi bien au sujet de son agresseur dont il n’a de cesse de revoir les flash de son visage rouge de colère. « C'est pas ça l'important, Ambrose. Tu l'as fait, c'est tout ce qui compte. » Il se pince les lèvres une fois de plus. Il l’a fait, mais il aurait pu faire mieux. Il aurait pu comprendre l’aspect toxique de cette entente dès les premières secondes, et il aurait pu faire en sorte que rien de tout ceci ne se produise, ou tout du moins pas jusqu’à un tel point. Au-delà des blessures, il se sent surtout souillé, et c’est un sentiment qui se ne détachera jamais de sa personne. A défaut de pouvoir soigner ce mal, il fait de son mieux pour vivre l’instant présent avec un peu moins de poids sur les épaules. Cela prend notamment la forme d’une étreinte maladroite partagée avec James, le genre de gestes dont les cousins n’ont pas pour habitude mais qui semble plus que jamais nécessaire en cet instant. « Je te le rappellerai dans un autre contexte, mais tu mérites de l'entendre aujourd'hui. » Il sourit maladroitement, son visage encore posé contre l’épaule de son aîné. Son avis est important pour lui et il sait que James n’est pas du genre à complimenter à tout va sans le penser ; quand il dit qu’Ambrose le rend fier, c’est bel et bien le reflet de la réalité. Tout ce que le brun compte faire désormais, c’est trouver un moyen pour que James le lui répète, dans un contexte bien plus sérieux et, surtout, un contexte dans lequel le jeune Constantine se sentira davantage méritant. « Je suis content que tu sois là. » en cet instant présent, oui, mais aussi dans son quotidien depuis deux décennies. Il ne sait pas à quoi aurait ressemblé sa vie si James n’en avait pas fait partie, mais il ne veut pas le savoir.

« J'ai réagi comme un sombre crétin, Ambrose, toi t'es pas directement responsable de la façon dont les choses ont tourné. J'aurais pu choisir le dialogue, mais j'ai juste... perdu tout contrôle quand j'ai cru qu'il était celui qui t'avait fait ça. » Il sait, il sait. Ils ont déjà eu cette discussion des dizaines de fois et sous tous les angles différents et il connaît aujourd’hui parfaitement la culpabilité qu’est celle de James. Il a voulu faire au mieux et il s’est perdu en cours de route, ce dont il se tiendra rigueur pour le restant de ses jours, à n’en pas douter et surtout injustement. Ruben ne méritait pas ce déchaînement de colère, non, mais James ne mérite pas non plus de s’accuser seul de tous les maux du monde. « On peut arrêter d’en parler ? Tu connais mon avis et je connais le tien. On est dans la même équipe. » Et ils s’en veulent tous les deux, peu importe ce que la personne en face peut trouver à dire, alors il vaut sûrement mieux arrêter de remuer le couteau dans la plaie. Le temps fera sa part des choses, même s’ils n’oublieront sans doute jamais totalement. C’est justement dans une tentative maladroite de changement de sujet qu’Ambrose parle des discussions qu’il retrouve peu à peu avec Ruben suite à ces événements. « Je sais pas trop ce que j'en pense, pour être honnête. Je sais qu'il a toujours énormément compté pour toi, mais tu me connais assez pour savoir que j'aime pas savoir qu'il a un jour eu le pouvoir de te faire souffrir à ce point. » Il ravale un peu de son bonheur et hoche la tête. De son point de vue, il n’aime pas non plus l’idée que quelqu’un puisse avoir du pouvoir sur sa personne, mais il aime encore moins l’idée d’une vie sans amour - et toujours selon lui, les deux notions sont intrinsèques. S’il aime Ruben, alors il a du pouvoir sur lui. Et puisqu’il aime encore Ruben, tel est le cas. Mais cette fois-ci tout est différent. Cette fois-ci, il n’y a aucune raison pour que cela se termine mal, n’est-ce pas ? « Mais je l’aimais, alors tu sais… » Il hausse les épaules. Il ne sait pas si James a déjà véritablement aimé quelqu’un comme lui est tombé amoureux de Ruben, au final, et il ne veut pas risquer de lui poser la question: une réponse négative lui ferait un peu trop mal au cœur. « Ca se reproduira plus. » Il ne le fera plus souffrir, Ambrose en est certain. « Je sais que tu l'as convaincu de pas porter plainte, et tu sais que je te suis reconnaissant pour ça. J'espère juste que tu l'as pas seulement fait pour moi, mais aussi pour te protéger toi. » La discussion à ce sujet n’a pas été facile, en effet, mais James n’a pas à le remercier pour cela et cela a encore moins à être un des sujets pour lesquels il s’en veut. « C’était la meilleure chose à faire pour tout le monde. » Pour James, pour Ambrose, pour Weatherton. Pour Ruben lui-même, qui n’aurait pas gagné à voir son quotidien exposé dans un procès. Ils avaient tous à y gagner à régler l’affaire eux-mêmes, d’un commun accord ou presque, à grands coups d’excuses pourtant sincères. Personne n’a jamais voulu blesser un autre et Ambrose le sait mieux que personne, pour connaître tous les protagonistes. « Parce que sinon je suis pas certain de l'avoir mérité. » - « Tu méritais certainement pas un procès. » C’était la meilleure chose à faire pour tout le monde mais surtout pour James. Il le dit parce qu’il est son frère, oui, mais aussi parce qu’il est une personne qu’il estime profondément et qu’il connaît assez pour oser dire de telles choses: non, il ne méritait pas d’avoir à passer au travers d’un procès pour ce qui n’est qu’une seule erreur. Pas anodine, certes, mais à conjuguer au singulier seulement.

« J'ai quand même une question à te poser, Ambrose. » Et à en juger par les pincettes qu’il semble soudainement prendre, Ambrose craint le pire. James n’ignore pas beaucoup de choses à son sujet, rendant ses questions rares. « Ces fiançailles, t'as pas peur qu'elles tombent au mauvais moment pour toi ? Que ça attise doublement l'intérêt de la presse quand l'article sortira ou que tu aies pris cette décision dans un moment... de vulnérabilité. » Le brun inspire aussi subtilement que possible. Il aurait dû s’attendre à ce que James pointe ce fait précis de l’histoire, mais il avait naïvement espéré pouvoir passer outre les mailles du filet. Il aurait pu être un politicien de talent s’il n’avait pas autant cette passion de l’art, James. « J'insinue pas que c'est une connerie, si tu me dis que c'est vraiment ce que tu veux. T'es assez grand pour savoir ce que tu fais. » Rapidement, il hoche la tête pour signifier à son aîné qu’il n’a pas besoin de continuer à argumenter. Il comprend où il veut en venir et, surtout, il comprend qu’il ne cherche pas à le coincer. Quelle que soit sa réponse, ils resteront dans le même camp. « J’avais pas prévu de me fiancer avec elle maintenant. » Il ne peut pas lui dire toute la vérité, mais il peut au moins lui en partager une partie: il n’avait pas prévu de se fiancer avec qui que ce soit pour l’heure, mais il atténue la réalité des faits pour coller au mensonge qu’il offre au monde entier. Ces mots sont pourtant réservés à James. « Le père de Cassie est un politicien connu en Ecosse. Elle sait ce que c’est, les journalistes et tout ça. » Le poids de la presse, le poids de l’opinion publique. Le besoin d’annoncer les choses au bon moment. Elle sait réellement ce que c’est, et cela n’a rien d’un mensonge: il lui a dit dès le premier instant qu’il avançait sa stratégie parce qu’il en avait besoin. « Et à partir du moment où j’ai fait en sorte que cette histoire sorte… y’avait plus de “bon moment” pour la demander en mariage. Mais je me dis que comme ça, au moins, je pourrai compter sur elle. » Plus que jamais. Ces fiançailles officialisent leur alliance d’un point de vue personnel, et du point de vue de l’opinion publique ils sont le symbole du soutien de la femme qu’il aime et qui l’aime aussi en retour, malgré ses erreurs et ses errances. Et si elle lui pardonne, alors ils ne sont personne pour juger. « J’ai pas hâte de vivre les mois à venir, c’est vrai… mais je crois que je fais au mieux pour que ce soit un peu moins difficile. » Et à nouveau, il sourit timidement, pas certain d’y arriver comme il le voudrait. « Je suis content que tu sois là. C’est important, ça. » Ça l’a toujours été, scandale ou non, mais ça l’est sans doute un peu plus encore aujourd’hui alors qu’il traverse une passe assez difficile et que James le sait. Avec son soutien, le poids à porter semble un peu moins immense. « Je vais faire de mon mieux pour pas éclabousser la famille, et Weatherton. » Il lui assure finalement avec une conviction nouvelle, n’ayant pas à coeur de faire de ses proches et de l’entreprise familiale des dommages collatéraux de son ambition. Cassie en est déjà un, et c’est suffisant.


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