| (caele #2) face reality and the obvious |
| | (#)Mar 6 Juin 2023 - 19:19 | |
| ☾ face reality and the obvious If this world is gonna be our home, we gotta make it strong by living together. Have yourself a good, good time but don't you know it's getting late, yeah, give me peace, give me sweet, sweet peace. So I can do my thing I don't want no wars to hurt me 'Cause hurt is all it brings, lets take the time to check it on out and learn what's right and wrong gifs by (c) heicharlie & (c) harley Lorsque Chelsea lui a demandé de recevoir leur aspirante colocataire à sa place, bien sûr, Carl n'a pas pu refuser. Voilà déjà plusieurs mois qu'il tente de se faire pardonner pour sa malheureuse initiative de la Saint-Valentin, regrettant amèrement que ses intentions aient été incomprises et que la rousse se soit imaginé qu'il n'avait pas une once de reconnaissance pour elle, quand le garçon estime au contraire lui en devoir beaucoup. C'est après tout grâce à Chelsea s'il a évité un passage à tabac plus d'un an en arrière, mais aussi grâce à elle que Carl a trouvé un endroit où loger lorsque sa famille d'accueil n'a pas prolongé son contrat d'au pair car s'il n'avait pas pu compter sur sa collègue pour l'informer qu'une place venait de se libérer chez elle, le bonhomme ne sait pas où son besoin d'indépendance l'aurait mené. Le récent départ de Soraya n'a quant à lui pas beaucoup arrangé leurs affaires car se retrouver à deux dans un appartement où les tensions s'estompent à peine les expose désormais à un autre problème : ils ne peuvent pas se permettre d'endosser le coût d'un loyer qu'ils payaient jusqu'ici avec trois salaires, cette situation pouvait à la rigueur perdurer quelques semaines mais la recherche de quelqu’un pour remplacer leur précédente colocataire ne pouvait que s'imposer comme une démarche nécessaire et ce, dès le mois de juin. Ils n'ont donc pas tardé à publier une annonce dans le journal de la ville et sur les réseaux sociaux à laquelle ils n'ont toutefois pas obtenu une montagne de réponses, mais l'une d'elles semble avoir retenu l'attention de Chelsea dont le numéro de téléphone était fourni pour permettre à toute personne intéressée de les contacter sans tarder. C'est elle qui a échangé avec la jeune femme censée visiter leur appartement en cette fin d'après-midi mais c'est à Carl que revient la lourde tâche d'accueillir celle-ci, dans l'optique de lui faire visiter des lieux que lui-même découvrait encore il y a peu. Son aménagement ne date que de décembre et il espère que cela ne se verra pas trop, quand bien même le fait qu'il ne vive pas ici depuis longtemps rassurera peut-être sa future colocataire qui n'aura ainsi pas l'impression de troubler un équilibre de longue date. Et maintenant ? Attendre est la seule chose qu'il puisse vraiment faire, alors que la pression ne cesse de monter à mesure que l'heure du rendez-vous approche. Carl n'a pas le droit à l'erreur et il le sait, ils ont besoin de cette colocataire alors ce n'est pas le moment de tout gâcher comme il le fait habituellement si bien.
Un tremblement le parcourt en entendant toquer, au moment même où les aiguilles de sa montre s'alignent sur dix-sept heures. La candidate est à l'heure et même particulièrement ponctuelle, c'est tout du moins ce que Carl se dit en n'imaginant pas être honoré d'une autre visite que celle attendue car si le destin lui a souvent joué des tours, impossible pour lui de prédire la surprise qui l'attend derrière cette porte. Sa mâchoire manque alors de tomber à ses pieds lorsqu'il se retrouve face à une silhouette pour le moins familière, sur laquelle le garçon n'a aucun mal à poser un nom depuis leur rencontre dans un certain cinéma en février. « Oh.. Adèle ? » Il marque un arrêt le temps de mettre de l'ordre dans le désordre de ses pensées, et surtout de questionner la présence de sa partenaire de speed-dating qu'il n'était en principe pas censé revoir aujourd'hui – car aussi tête en l'air puisse-t-il être, il n'aurait pas donné rendez-vous à Adèle en sachant qu'il recevrait déjà sa possible future colocataire. « Je m'attendais pas à te voir ici, hum.. devant ma porte je veux dire. » La surprise n'en est pas pour autant mauvaise, bien au contraire, mais Carl se laisse déstabiliser par celle-ci au point que son regard, sa voix et sa gestuelle trahissent déjà la confusion qui le gagne. « C'est drôle parce que j'ai pas le souvenir de t'avoir donné mon adresse en plus, tu venais voir quelqu'un dans le coin ou..? » La coïncidence paraît folle mais ce n'est pas la première du genre auquel le garçon a droit, ce qui l'empêche à cet instant d'effectuer le lien pourtant évident entre la venue d'Adèle et celle de la jeune femme qu'il croit encore attendre. Cette dernière ne devrait d'ailleurs pas tarder, ce n'est sans doute qu'une question de secondes avant qu'il ne puisse mettre un visage sur la fameuse candidate mais comme on s'en doute, il n'a pas le cœur de demander à Adèle de partir quand l'occasion lui est aussi donnée de revoir celle-ci. « Pardon, je.. je suis un peu nerveux parce que j'attends une visite importante. Si tout se passe bien j'aurai peut-être une nouvelle coloc à la fin de la journée. » C'est tout du moins l'espoir que Carl s'autorise à nourrir, conscient que Chelsea compte sur lui pour vendre les bons côtés de leur appartement à la concernée alors qu'il n'a encore jamais assuré une visite de ce type et ne sait à vrai dire pas vraiment par où commencer. Ouvrir les yeux pourrait être un bon début pour réaliser que la personne attendue se trouve déjà devant lui, mais ce n'est encore pas aujourd'hui que Carl brillera par sa perspicacité.
Dernière édition par Carl Flanagan le Dim 5 Nov 2023 - 18:15, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 9 Juin 2023 - 13:54 | |
| « face reality and the obvious » carl flanagan & adèle shephard.
Dans la vie de la Shephard plus rien n’allait et rien de nouveau : puisque depuis la mort en mars 2022 de son plus jeune frère, la vie lui échappe toujours davantage. Un retour abîmé, et éteint par une absence qui aurait sans aucun doute dû le rester, à en constater le lien qui l’unit aujourd’hui avec son aîné et son cousin. Les deux seules personnes qui lui restent dans ce monde. Ils n’ont pas su trouver la paix, et Will vient de quitter l’Australie pour se rendre quelques mois aux Etats-Unis, mais elle a la vague impression qu’entre eux, plus rien ne deviendra comme avant. Elle a été une énième déchirure dans la vie de son cousin, qu’elle adore pourtant, mais elle est davantage plus vulnérable sans ses deux piliers. Et continuer comme si de rien n’était, ne la représentait pas. Elle doit dorénavant affronter le monde seule, et elle est déjà épuisée par toute cette tempête émotionnelle. Adèle avait finis par retrouver refuge chez son nouveau colocataire, en janvier. La colocation avec Riley avait été de courte durée, suffisamment pour la replonger de nouveau dans la solitude, et dans cette chambre où elle ne tenait plus en place. La personne chargée de la réception lui a même confié sa précédente chambre, celle menant sur l’artère principale, où Adèle aimait se poser le soir en rentrant, pour se tenir à l’écart de toute cette foule tout en pouvant y veiller du coin de l’œil. Elle a toujours été cette petite fille curieuse, et elle ne savait bien longtemps tenir sa langue – ce qui lui a créé bien davantage de problème avec ses deux frangins. Mais la relation qu’elle entretenait avec sa mère a toujours été fusionnelle, et elle n’a plus jamais retrouvée la même avec personne d’autre. Son décès a été un coup fatal pour cette gamine âgée de quatorze ans à l’époque – heureusement que leur grand frère a pu veiller sur elle et le petit dernier. Elle ne s’imaginait pas une seconde devoir être séparé d’eux. Soucieuse du bien être des autres, elle a toutefois une pensée pour ceux à qui ça arrive. Remerciant que ça ne soit pas passé ainsi pour elle. Eux qui n’avaient plus vraiment de famille hors mi leurs parents. Mais le retour à la réalité a sonné une nouvelle fois. Et elle rebondit. Très vite, elle a voulu passer à autre chose, au lieu de se lamenter sur son sort. Elle est dans l’optimisme même quand visiblement, il n’y a plus rien à faire, et c’est pourquoi son regard s’arrêta longuement devant cette annonce. Elle aurait en effet pu revenir à la coloc avec son cousin – peut-être que ça leur aurait permis de renouer le contact, et de partager de nouveau des conversations prenantes, au lieu de simplement parler de boulot ou de chose inutile. Mais elle n’en avait pas le courage, pas la moindre idée de comment emmener cette conversation – alors qu’il lui adresse un simple bonjour distant, parfois même sans aucun sourire. Cody lui en veut, et c’est indéniable que Will se range du côté de l’ainé quand on regarde de plus près leur relation. Quand bien même, Will a toujours considéré Adèle comme sa petite sœur et n’a jamais fait aucune différence. Elle ne perdit pas une seconde, en envoyant un premier message à cette personne, et c’est une femme, qui répond au prénom de Chelsea avec qui elle échange. Adèle ne cherche pas à en savoir davantage sur ce fameux autre colocataire : elle est facile à vivre Adèle, elle arrive facilement à se fondre dans la masse. Elle se dit qu’elle parviendra bien à se faire accepter et puis, si vraiment ça passe pas, elle ne sera plus à un déménagement près. La voilà à arpenter fortitude valley, avec sa grosse valise. Elle s’arrête devant une rue – la même où elle se rendait encore il y a deux ans, et où elle n’avait pas remis les pieds depuis : l’appartement de l’Italien n’était pas bien loin, et quand bien même elle se disait prête à passer à autre chose : elle n’avait pas encore vu la lumière au bout du tunnel et ses relations amoureuses n’ont eu aucun impact sur ses sentiments pour lui. Pourtant elle le maudissait autant qu’elle l’avait aimé, et n’avait qu’un besoin : le rendre inexistant dans sa vie, alors que ça fait bien plus de six mois qu’elle ne l’a pas recroisé ! Tirant sa valise, un gros sac à dos sur le dos, elle pourrait bien être une de ses touristes, qu’elle n’était évidemment pas, elle connaissait sa ville comme sa poche. Déjà parce qu’elle était agente immobilière et puis, parce qu’elle est née dans cette grande ville et qu’on le sait tous : Adèle ne tient pas une seconde en place, elle a tout le temps envie de bouger, de faire du sport, de se promener : et rester chez elle n’est pas quelque chose qui lui est facile. Remontant Kent Street, elle s’arrête devant une porte close, qui tient le même numéro que son bout de papier. Elle soupire de soulagement, avant de toquer à la porte. Elle ne devine pas bien ce qui l’attend de l’autre côté, encore moins de la personne qui va venir lui ouvrir la porte, mais elle est déjà impatiente de le découvrir. Elle espère toutefois, qu’elle sera désormais dispensée de retourner dans sa chambre d’hôtel à l’étroit pendant un bon bout de temps. Elle relève son visage en voyant la porte s’ouvrir, plus encore quand la voix de son interlocuteur retentit. « Oh.. Adèle ? » Le premier réflexe de la jeune Shephard est d’avoir un moment de recul, son pied flanche en arrière et son visage détourne le regard pour y observer le numéro sur le côté de la porte, afin de s’assurer d’être au bon numéro. Est-ce possible qu’elle se soit trompée de porte ? Elle reconnaît bien cette voix, puis ce visage. Carl. Ou son date de la saint valentin. Elle a l’impression que le destin se joue d’elle. « Carl. Qu’est-ce que tu… » Elle s’arrête quand il reprend la parole à son tour, autant surpris l’un que l’autre. Est-ce possible qu’il soit le fameux colocataire de Chelsea ? « Je m'attendais pas à te voir ici, hum.. devant ma porte je veux dire. » Et elle non plus, elle ne s’attendait certainement pas à ce que ce soit Carl derrière cette porte. Elle lui sourit légèrement, voulant se faire à l’idée que oui, c’était bel et bien lui, et qu’elle n’avait pas inversé les deux adresses – si toutefois il lui avait remis son adresse – chose qu’elle ne se souvient pas. « C'est drôle parce que j'ai pas le souvenir de t'avoir donné mon adresse en plus, tu venais voir quelqu'un dans le coin ou..? » La maladresse du jeune garçon la faisait sourire, et si ça commençait doucement à se faire une place pour elle, pour Carl ce n’était pas encore tout à fait le cas, faut croire. « Pardon, je.. je suis un peu nerveux parce que j'attends une visite importante. Si tout se passe bien j'aurai peut-être une nouvelle coloc à la fin de la journée. » Egal à lui-même et à cette rencontre au cinéma, elle finit par reprendre la parole. « Je pense que ça devrait bien se passer alors… » Elle relève le visage vers lui, et se pousse que très légèrement sur le côté, pour y dévoiler sa valise, « elle est devant toi ta futur colocataire. » Et ça la fait sourire, « si je m’attendais à ce que ce soit toi derrière la porte, je serai venue bien plus tôt. » Qu’elle lance avant de récupérer de sa main la poignée de sa valise, « tu me fais visiter ? » Ils n’allaient pas rester sur le pas de la porte pendant des heures, puis elle avait besoin de se faire à nouvelle page qui se tourne. « Du coup, Chelsea est pas là c’est ça ? » Elle avait juste échangé par texto et de vive voix, et avait hâte de la rencontrer.
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| | | | (#)Ven 16 Juin 2023 - 19:08 | |
| ☾ face reality and the obvious If this world is gonna be our home, we gotta make it strong by living together. Have yourself a good, good time but don't you know it's getting late, yeah, give me peace, give me sweet, sweet peace. So I can do my thing I don't want no wars to hurt me 'Cause hurt is all it brings, lets take the time to check it on out and learn what's right and wrong gifs by (c) heicharlie & (c) harley Carl ne risque pas d'oublier à quel point sa colocataire compte sur lui pour ne pas faire fuir leur future visiteuse, la rousse le lui ayant bien assez rabâché pour que le garçon prenne le rendez-vous du jour avec sérieux. Si le moindre problème survient aujourd'hui il sait déjà que Chelsea ne le ratera pas et qu'il entendra parler du pays, alors qu'ajouter de nouveaux torts à la longue liste qu'elle lui attribue déjà est bien la dernière de ses envies. Son éternelle maladresse, Carl aimerait donc la mettre de côté pour une fois dans sa vie afin que la demoiselle sur le point d'arriver ne prenne pas peur à l'idée de vivre sous le même toit que lui, mais difficile de ne pas perdre ses moyens lorsque la rencontre qui a lieu le confronte au plus improbable : un tête-à-tête avec Adèle, dont la présence devant sa porte l'ébahit autant qu'elle l'intimide. « Carl. Qu’est-ce que tu… » Comme lui, sa partenaire de speed-dating n'en revient pas et pour cause, ils n'avaient pas convenu de se voir et le garçon ne lui avait pas non plus confié habiter par ici. Il n'y a bien sûr qu'une raison pouvant justifier qu'Adèle soit venue toquer à sa porte cet après-midi mais à cet instant Carl ne perçoit pas l'évidence, s'inquiétant à la place de l'enjeu du jour et de cette visite très attendue qui a officiellement débuté sans même qu'il le saisisse. « Je pense que ça devrait bien se passer alors… » Son regard rencontre celui d'Adèle tandis qu'il fronce légèrement les sourcils, bien trop perdu pour pouvoir présager la suite et l'information ô combien prévisible que celle-ci vient après ça lui fournir. « Elle est devant toi ta futur colocataire. » Le silence des prochaines secondes en dit long sur le temps dont Carl a besoin pour assimiler la chose, et cette valise qu'Adèle a apporté avec elle ne laisse à vrai dire plus de place au doute. « Oh ?.. Ooooh ! » Et enfin, Carl réalise. Elle ne pouvait pas s'être présentée à sa porte par hasard car les coïncidences ont tout de même leurs limites, et comme toujours le garçon se sent idiot de ne pas l'avoir compris tout de suite. Cette journée fait d'ailleurs étrangement écho à leur rencontre au cinéma survenue dans des conditions semblables, comme s'ils étaient décidément abonnés aux quiproquos tous les deux – et lui destiné à ne rien voir avant que les choses ne viennent lui sauter aux yeux. « Si je m’attendais à ce que ce soit toi derrière la porte, je serai venue bien plus tôt. » Carl lutte contre lui-même pour ne pas rougir car si lui s'y était attendu, il aurait à coup sûr un peu mieux arrangé ses cheveux et sa tenue. « C'est vraiment dingue mais, tu sais.. ça me rassure que tu sois pas une inconnue. » avoue-t-il dans un petit sourire, à défaut de parvenir à lui dire qu'il est tout simplement heureux de la voir et que la perspective de l'avoir pour colocataire est déjà loin de lui déplaire. « Tu me fais visiter ? » Adèle toujours face à la porte avec sa valise tenue d'une main, le garçon comprend qu'il serait effectivement temps de retrouver ses réflexes d'hospitalité. « Oh oui pardon, entre ! Et bienvenue chez toi du coup, enfin.. seulement si ça te plait bien sûr, je veux rien précipiter. » Il se décale sans attendre pour lui laisser la place d'accéder à l'intérieur et part déjà du principe qu'Adèle pourrait les rejoindre, trahissant sans nul doute le fait que cette idée lui plait bien – pour ne pas dire beaucoup.
(ambiance) Adèle lui emboite le pas à travers l’entrée avant que Carl lui propose de laisser sa valise dans un coin de celle-ci, certain qu'elle sera bien plus à l'aise pour découvrir cet appartement en ayant les mains libres. « C'est pas hyper grand mais tu vas voir, c'est assez mignon et plutôt très coloré. » il lui assure dans un sourire, sans exagérer la gaité imprégnant les lieux car la première chose que l'on remarque ici est bien la présence de couleurs un peu partout sans qu'aucune pièce ne soit épargnée. L'importante présence de plantes, aussi, dont Carl était jusqu'ici le seul à vraiment s'occuper et insufflant à ses yeux une autre source de vie à ce logement, sans doute plus pétillant encore qu'il ne devait sembler l'être en photo dans l'annonce. « On peut commencer par les pièces communes histoire que tu vois déjà le salon et la cuisine, puis ensuite je te montrerai ta chambre si tu veux. » La salle de bain y passera bien évidemment elle aussi mais Carl s'attarde tout d'abord sur les pièces principales où Adèle devrait en toute logique passer le plus de temps, à moins qu'elle ne soit comme lui du genre à rester dans sa chambre et au sujet de celle-ci, une précision lui vient justement. « Elle sera à côté de la mienne, si là non plus ça te pose pas de problème. » Ce n'est pas comme si la configuration des différentes chambres pouvait être réellement modifiée mais il préfère tout de même l'en avertir, sans désapprouver pour sa part cette proximité qu'il souligne car ainsi, Adèle saura à quelle porte frapper si elle rencontre le moindre souci ou si l'envie de discuter un soir devait tout simplement se faire sentir. « Du coup, Chelsea est pas là c’est ça ? » Il le lui confirme aussitôt par un hochement de tête, et se demande déjà comment il annoncera à la rousse que leur nouvelle colocataire n'est autre que cette fille qui lui avait tapé dans l'œil en février dernier. Le sujet de la Saint-Valentin reste délicat et pour cette raison, Carl évitera quand même de trop s'en vanter. « Tout juste. Elle pouvait pas s'occuper de la visite alors c'est moi qui m'en charge, disons que je lui devais bien ce service. » Et il regrette encore moins d'avoir accepté maintenant qu'Adèle se trouve devant lui, souriant même au fait que Chelsea connaissait sûrement son prénom sans pour autant le lui avoir dit. Jusqu’au bout, Carl ne pouvait se douter de rien. « Alors hum.. t'as déjà vécu en colocation ou ce sera la première fois ? » Une information que Chelsea doit là encore détenir mais de toute évidence, ce n'est pas là-dessus que sa colocataire a préféré le briefer en priorité. « Et est-ce qu'il y a des choses que tu voudrais savoir sur l'appart' ou peut-être même sur nous ? Je veux dire, c'est plutôt normal de chercher à en savoir plus sur les gens avec lesquels on s'apprête à vivre. » Et ce, même si tous deux se connaissent déjà un minimum comme l'indique ici son sourire timide et son regard croisant prudemment le sien.
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| | | | (#)Lun 19 Juin 2023 - 15:09 | |
| « face reality and the obvious » carl flanagan & adèle shephard.
Adèle ne s’attendait pas à trouver si vite un nouveau toit. Elle était elle-même agente immobilière mais elle ne s’occupait pas de la branche location. Elle ne vendait que des biens luxueux dans les environs de Brisbane. Elle côtoyait les plus grands, les plus vicelards et elle avait réussi à les amadouer. Tous, presque sans exception. Que ce soit avec son rire cristallin, ou son regard curieux. Que ce soit avec son franc parler ou son besoin insatiable de bosser dur, tant qu’elle obtenait gain de cause. Elle détestait l’erreur, elle détestait perdre son temps, et elle détestait par-dessus tout perdre. Depuis sa plus tendre enfance, elle épate par ce besoin de toujours rebondir, de n’en faire qu’une bouchée, en y mettant parfois plus de temps que d’autre, plus d’énergie, mais la Shephard d’après cancer voit la vie différemment et souhaite redonner sa joie de vivre à quiconque qui s’approche trop près d’elle. Communiquer son optimisme à toute épreuve, et elle en a à revendre. Mais ce monde de riche n’est pas le sien, et elle peut faire semblant autant qu’elle le souhaite d’être en harmonie dans ce monde, elle se sent vide de ne pas pouvoir totalement aider ceux dans le besoin. Si c’était ça son domaine, elle en perdait peu à peu goût aujourd’hui quand elle voit la misère ailleurs. C’est la raison pour laquelle, elle a ouvert son association, il y a quelques mois, pour venir en aide aux sans domicile fixe, avec leurs animaux. Sa valise en main, elle glisse sur le sol du couloir avec aisance tenue par sa propriétaire, alors que les roulettes s’arrêtent spontanément quand Adèle se retrouve devant la porte d’entrée. Elle réajuste son tee-shirt, prend une bouffée d’air, avant de taper à la porte sans la moindre idée de ce qui l’attend la derrière. Sans la moindre idée d’un soulagement qui lui sera bientôt permit, - et c’est d’ailleurs devant un visage familial qu’elle fît face. Elle ne comprend pas vraiment, ne voulant pas admettre que la vie a réellement décidé de se jouer d’eux, remerciant peut-être intérieurement le départ précipité de Riley – qui l’avait néanmoins contrainte à se poser les bonnes questions sur son avenir sur Brisbane. Elle avait été déçue de voir ce jeune homme étonnant partir si vite de sa vie mais elle est bien consciente que ça fait partie de la vie. Et qu’elle doit l’accepter quand bien même ce n’est réellement pas sa tasse de thé. « Oh ?.. Ooooh ! » Adèle égale à elle-même rigole de l’intonation de Carl, qui semble enfin réaliser l’impensable. C’était vraiment à se demander comment avaient-ils fait pour vivre aussi longtemps sans se connaître alors qu’aujourd’hui tous les ramènent l’un à l’autre. Mais comme à son habitude, Adèle aurait été certainement trop absorbée par sauver son couple avec l’Italien, ou le nez trop collé dans son travail pour observer ce qui se trame autour d’elle. Ca n’aurait été jamais le bon moment, refusant simplement que le destin lui donne un coup de pouce. Et aujourd’hui ? Les choses ont tellement changés. « C'est vraiment dingue mais, tu sais.. ça me rassure que tu sois pas une inconnue. » A vrai dire, elle aussi. Adèle est le genre de personne à pouvoir s’adapter plus ou moins à toutes les situations, un vrai caméléon. Enfin c’est ce qu’elle pense, parce qu’elle est toujours arrivée à se sortir des pétrins, mais au fond d’elle, elle se sent légère de savoir que Carl est dans les parages, sans en comprendre totalement pourquoi. Quand bien même elle connaît un peu sa vie, grâce à leur rencontre au cinéma, il reste néanmoins une personne qu’elle connaît depuis peu et elle a encore tant à apprendre sur lui, et vice versa. Mais elle est soulagée de le voir se tenir devant cette porte et son sourire ne pourrait pas le tromper – quand bien même, il mettra tout autant de temps avant de comprendre quoi que ce soit, « je t’effrayais ? » Qu’elle souffle, un sourire au coin de ses lèvres, relevant son regard sur lui pour observer un instant ses mimiques. Certainement trop obnubilé par cette annonce, qu’il en oublie de la laisser entrer. « Oh oui pardon, entre ! Et bienvenue chez toi du coup, enfin.. seulement si ça te plait bien sûr, je veux rien précipiter. » Elle se fraye un chemin entre Carl et la porte d’entrée, et finit par poser sa valise dans un coin du couloir, elle attendra bien sagement le retour de sa propriétaire de toute façon. Ses yeux qui regardent de part et d’autres, observant déjà les différentes pièces de là où elle était, et l’environnement. « Tu es donc chargé de me faire la visite si je comprends bien. J’espère que tu n’avais rien de prévu. » A en voir le reste de l’appartement vide de tout autre étranger. Ce qui ne dérange pas la Shephard. « C'est pas hyper grand mais tu vas voir, c'est assez mignon et plutôt très coloré. » Elle acquiesce un léger sourire, « c’est ce que j’ai l’impression. » Se promenant le long du couloir, au côté du jeune Flanagan, observant avec discrétion ce qui s’offre devant elle. « On peut commencer par les pièces communes histoire que tu vois déjà le salon et la cuisine, puis ensuite je te montrerai ta chambre si tu veux. » Elle acquiesce d’un signe positif de la pièce, avant qu’il poursuive un peu plus en détail. « Elle sera à côté de la mienne, si là non plus ça te pose pas de problème. » Pour ne pas dire plus du tout. « Je saurai où venir où taper sans me perdre alors. » Qu’elle lui confirme, amusée de la situation plus qu’invraisemblable. « Non promis, je te dérangerai pas à quatre heures du matin. » Qu’elle rectifie sans tarder, n’étant même pas certaine de parvenir à le déranger tout court. Elle sait trop bien que les chambres sont l’intimité, et plus encore dans une colocation. C’est la seule pièce qui nous définit le plus. « Tout juste. Elle pouvait pas s'occuper de la visite alors c'est moi qui m'en charge, disons que je lui devais bien ce service. » Elle fronce les yeux, avant de s’attarder un moment sur Carl avant de poser la question qui lui brûle les lèvres depuis plusieurs secondes maintenant, « pourquoi ? Il y a eu un problème entre vous ? » Si il dit ça c’est qui a forcément dû avoir un problème entre eux, mais elle sait ce que c’est les malentendu et les petites disputes entre coloc, Adèle. « Alors hum.. t'as déjà vécu en colocation ou ce sera la première fois ? » Oulà, ça c’est de la question. « Je ne suis pas à mon premier coup d’essai. » Elle ne sait pas vraiment si ça devrait le soulager, ou pas, mais elle reprend, ayant le besoin de le rassurer, « promis ce n’est pas de ma faute. » Quoi qu’elle est partie de elle-même de la coloc de son cousin quand elle est partie au Mexique, et elle n’a jamais pu retrouver sa place dans son cœur, alors elle n’a pas voulu être un poids supplémentaire pour lui, « je viens de me retrouver un peu à la rue il y a quelques semaines, et la chambre d’hôtel était un peu à l’étroit. Mon coloc que j’avais depuis janvier a quitté précipitamment l’Australie pour une raison que j’ignore. » Elle hausse les épaules, s’appuyant contre une porte fermée, « et avant de partir pour le Mexique, j’ai vécu quelques années dans celle de mon cousin. Le seul mec pour toutes ses nanas. » Certains diront qu’il en avait de la chance, alors que lui rêvait que de consoles et de jeux vidéo. « Mais je me sentais plus vraiment à ma place, » elle n’avait pas vraiment l’intention de lui parler de tous ses problèmes familiaux dès le premier soir, et ça ne risquait pas de l’intéresser de toute évidence. « Et est-ce qu'il y a des choses que tu voudrais savoir sur l'appart' ou peut-être même sur nous ? Je veux dire, c'est plutôt normal de chercher à en savoir plus sur les gens avec lesquels on s'apprête à vivre. » Elle réfléchit quelques instants. « Je sais pas, je pense que les questions viendront au fur et à mesure, mais là comme ça, comment vous vous arranger pour les courses, le ménage ? » C’est souvent les discordes dans les colocs et dans la sienne, Adèle avait dû faire un planning, quand bien même ils arrivaient à s’échanger les tâches ou les jours pour arranger les autres. « Comment ça se passe au niveau des soirées ? Est-ce que vous les passer ensembles ou pas forcément ? » Adèle a toujours été cette nana qui aimait rassembler ses colocs autour d’un bon plat et à la coloc, généralement ils passaient régulièrement les soirées ensembles, quand bien même tout le monde pouvait retourner à ses propres activités – et notamment Will devant sa console. « J’aurai l’occasion de vous les poser de toute façon si d’autres me viennent quand je verrai Chelsea. » Qu’elle poursuit, un sourire aux lèvres. « C’est très jolie en tout cas et je me vois déjà bien passer mes soirées sur ce canapé jaune canari. » Ca la fait rire, elle n’est même pas sur que ce soit réellement ce nom de couleur mais c’est tellement pas fréquent. Mais elle se sent à l'aise ici, et c'est tout ce qui compte pour elle. Le reste elle s'en accommodera.
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| | | | (#)Sam 8 Juil 2023 - 18:45 | |
| ☾ face reality and the obvious If this world is gonna be our home, we gotta make it strong by living together. Have yourself a good, good time but don't you know it's getting late, yeah, give me peace, give me sweet, sweet peace. So I can do my thing I don't want no wars to hurt me 'Cause hurt is all it brings, lets take the time to check it on out and learn what's right and wrong gifs by (c) heicharlie & (c) harley Sa nouvelle colocataire pourrait bien porter un nom et un visage que Carl connait et pour quelqu'un qui angoissait légèrement à l'idée de faire une place à une parfaite inconnue par ici, il doit avouer que les choses lui plaisent tout particulièrement sous cet angle et que le fait de l'avoir précédemment rencontrée en fait dès lors pour lui une présence rassurante. « Je t’effrayais ? » Seulement quand il ne savait pas encore qui était susceptible de se présenter face à sa porte mais désormais Adèle le tranquillise bien plus que le contraire, l'amenant à remuer lentement la tête comme à se trahir par un sourire. Elle n'a à vrai dire rien d'effrayant pour celui qui avait apprécié leur tout premier échange au cinéma et qui désespérait quelque peu de la revoir, sans avoir jusqu'ici trouvé le bon moment pour ça. L'occasion leur est finalement offerte sur un plateau à travers un coup du destin auquel Carl n'aurait jamais osé rêver mais autant se l'avouer, c'est une très bonne surprise et s'il perd momentanément ses moyens au point de rester planté sur ce palier, c'est uniquement parce qu'il n'a pas l'habitude que la chance puisse autant lui sourire. « Tu es donc chargé de me faire la visite si je comprends bien. J’espère que tu n’avais rien de prévu. » Rien de plus important que le fait de l'accueillir ici, c'est certain et Carl n'ira certainement pas s'inventer une vie bien remplie quand il semble évident que la plupart de ses occupations le retiennent entre ces murs qu'il a bien peu l'occasion de quitter. « Si Chelsea me l'a demandé c'est justement parce qu'elle savait que je serais disponible. Disons que je sors pas beaucoup et que du coup, j'avais pas de raison de bouger de l'appartement. » Il était le mieux placé pour assurer cette visite du fait d'une vie sociale relativement pauvre et d'un côté casanier qu'il préfère ne pas préciser face à elle, supposant qu'Adèle le réalisera bien assez vite quand elle constatera que sa chambre est un refuge dans lequel Carl est très souvent fourré. L'intérieur du petit logement ne manque en tout cas pas de couleurs comme il le souligne ensuite et ce, même si Adèle a encore des yeux pour s'en rendre compte. « C’est ce que j’ai l’impression. » Son regard suit alors ses déplacements à travers le couloir dans l'espoir que ce qui l'entoure ait une chance de lui plaire car il le sait, ces couleurs sont aussi un parti pris risqué pour toute personne préférant les intérieurs épurés. « Je saurai où venir où taper sans me perdre alors. » La proximité entre leurs deux chambres inspire déjà cette réflexion à Adèle et si Carl l'a suggéré le premier, c'est bien parce qu'il compte lui-même en tirer profit. Comment ? Il ne sait pas vraiment mais il songe déjà aux discussions qu'ils pourraient avoir assez tard le soir comme aux visites qu'ils pourraient se rendre dans leur chambre respective, peut-être même dans le dos de Chelsea. « Non promis, je te dérangerai pas à quatre heures du matin. » Il étire un sourire et voudrait lui dire qu'elle ne prendrait pas beaucoup de risque, en admettant même qu'Adèle puisse un jour le déranger de cette façon ou bien d'une autre car là-dessus, Carl a comme un doute. « Je dors jamais vraiment tu sais alors je suis même pas sûr que tu me réveillerais. » Il serait plus exact de dire que le bonhomme ne dort que d'une oreille et cela, quand ses insomnies ne le tiennent pas éveillé toute la nuit et que ses cauchemars ne lui mènent pas non plus la vie impossible. Et animées, les choses l'ont également été avec Chelsea ces derniers temps quand bien même les tensions qui ont secoué cet appartement ne sont pas une chose dont le garçon viendra se vanter, par crainte qu'Adèle puisse s'imaginer qu'une mauvaise ambiance règne par ici. « Pourquoi ? Il y a eu un problème entre vous ? » Un problème, oui, il ne fait aucun doute qu'ils en ont rencontré un mais si Adèle doit un jour apprendre ce que la rousse lui a reproché, il préfère simplement que ce ne soit pas aujourd'hui. « Oh, euh.. non ! Rien de grave t'en fais pas, je lui étais juste redevable pour un truc. » Sa voix n'est étonnamment pas trop nerveuse et pourtant, Carl a horreur de lui mentir. S'il le fait c'est pour la bonne cause, voilà ce qu'il ne manque pas de se répéter avant de chercher à savoir si Adèle est aussi familiarisée avec les colocations que lui. « Je ne suis pas à mon premier coup d’essai. » Il n'y avait pas de bonne ou de mauvaise réponse à lui fournir mais elle ne débarque au moins pas en terrain inconnu. « Promis ce n’est pas de ma faute. » À vrai dire Carl n'a même pas eu le temps de se demander comment les choses ont pu se terminer mais il ne peut que la croire là-dessus, se contentant d'un sourire avant qu'Adèle n'entreprenne de poursuivre. « Je viens de me retrouver un peu à la rue il y a quelques semaines, et la chambre d’hôtel était un peu à l’étroit. Mon coloc que j’avais depuis janvier a quitté précipitamment l’Australie pour une raison que j’ignore. » Pour le coup, Carl s'y connait en colocataires disparaissant un beau jour et c'est navré qu'il se sent en réalisant qu'Adèle aurait pu se retrouver sans toit au-dessus de la tête. « Je suis désolé d'entendre ça mais hey, je suis sûr qu'il va bien. » Ce ne sont sans doute pas ces mots qui l'en rassureront mais il veut sincèrement croire que ce garçon dont elle parle avait une bonne raison de partir, sans que celle-ci ne soit forcément dramatique. « Notre colocataire est aussi partie précipitamment il y a quelques semaines mais elle, c'est parce qu'elle a trouvé un super boulot aux États-Unis ! Le genre d'opportunité qu'elle pouvait pas laisser filer. » Et ce grand projet de film sur lequel Soraya a été appelée à travailler, Carl espère bien en être tenu informé malgré la distance les séparant désormais. « Et avant de partir pour le Mexique, j’ai vécu quelques années dans celle de mon cousin. Le seul mec pour toutes ses nanas. Mais je me sentais plus vraiment à ma place. » Un nouveau sourire vient étirer ses lèvres mais cette fois, avec un peu plus de retenue. « J'espère que ce sera différent ici. » Il le lui souhaite de tout cœur tout comme il se promet déjà d'y veiller de son côté à sa toute petite échelle, mettant dès lors un point d'honneur à ce qu'Adèle trouve sa place parmi eux.
Mais avant d'investir les lieux et d'y prendre ses marques, apprendre à connaître ces derniers ainsi que ceux qui les occupent lui semble avant tout bien normal. « Je sais pas, je pense que les questions viendront au fur et à mesure, mais là comme ça, comment vous vous arranger pour les courses, le ménage ? » Ces sujets ne peuvent que s'inviter de façon régulière entre colocataires dès lors qu’un semblant d'organisation a le mérite d'exister et c'est bien le cas en ce qui les concerne, même si la répartition des tâches la plus équitable qui soit ne l'empêchera jamais d'en faire beaucoup plus que ce qu'on lui demande. « On s'y colle à tour de rôle, tu verras qu'on a épinglé une sorte de planning sur le frigo même si le ménage, c'est un peu plus mon truc que celui de Chelsea. » Il ne précisera pas que sa colocataire est du genre bordélique et ne demandera pas non plus à Adèle si elle l'est aussi, pour la simple et bonne raison que Carl estime avoir lui aussi ses défauts et que compenser par le ménage en se rendant utile est une façon comme une autre de faire oublier qu’il n’est pas toujours un cadeau. Sa grande sensibilité s'est notamment déjà dressée entre ses colocataires et lui au travers de ses réactions trop intenses et souvent incomprises, parmi les choses que Chelsea a déjà pu lui reprocher et qui, il l'espère, ne refroidiront pas trop Adèle. « Juste pour que tu saches, ça me dérange pas de faire la vaisselle pour tout le monde. J'avais déjà cette habitude dans mes familles d'accueil et c'est pareil pour l'aspirateur ou les poussières, j'ai pas besoin que ce soit mon tour pour le faire. » Il ne s'y sent jamais forcé et s'y attèle même de bon cœur, inutile donc de le freiner dans ses élans ménagers car quand Carl commence, difficile de l'arrêter. « Comment ça se passe au niveau des soirées ? Est-ce que vous les passer ensembles ou pas forcément ? » Se renseigner sur la façon dont ils cohabitent et sur les moments qu'ils peuvent partager est on ne peut plus légitime car ainsi, Adèle a de quoi visualiser la colocation qu'elle s'apprête à rejoindre et les habitudes qui y sont déjà prises. « Ça peut arriver qu'on se mette un film et qu'on mange ensemble mais ça dépend des jours, on est pas toujours réglés sur les mêmes horaires et généralement quand Chelsea doit bosser ses cours ou sort avec ses amis, moi je reste dans ma chambre. » Ça semble peut-être triste dit de cette manière mais Carl ne veut vraiment pas que ça le soit, pas alors qu'il vit depuis toujours dans sa bulle et mène le plus souvent sa petite vie sans embêter personne. Pas de quoi faire de lui un fantôme entre ses murs pour autant mais ça, Adèle le verra par elle-même si cette visite la convainc de les rejoindre et non pas de passer son chemin. « J’aurai l’occasion de vous les poser de toute façon si d’autres me viennent quand je verrai Chelsea. » Il ne doute pas que la rousse sera même bien plus habile pour y répondre mais en attendant, Adèle ne peut s'en remettre qu'à lui pour satisfaire son éventuelle curiosité. « J'espère que t'auras l'occasion de la rencontrer aujourd'hui mais sinon t'en fais pas, ce sera très vite le cas. » Surtout si elle ne quitte plus vraiment cet appartement à compter d'aujourd'hui comme il vient à l'espérer et pourtant il le sait, les choses ne sont pas encore officielles tout comme Adèle peut encore décider de ne pas donner suite – mais par chance, cette visite ne semble pas la laisser insensible. « C’est très jolie en tout cas et je me vois déjà bien passer mes soirées sur ce canapé jaune canari. » Un canapé qui avait également tapé dans l'œil du garçon à son arrivée en décembre dernier, à croire que pour ça aussi ils n'ont aucun mal à matcher. « J'ai zéro mérite pour la déco étant donné que je suis le dernier arrivé ici mais j'aime beaucoup aussi et si tu t'y sens bien, c'est vraiment le principal. » Son sourire ne pourrait pas être plus sincère qu'en le disant pendant que son regard, lui, balaie la pièce pour mieux revenir se poser sur elle. « Notre ancienne coloc' avait deux chiens, c'est pour ça qu'on a précisé que les animaux étaient acceptés dans l'annonce et j'avoue, je trouve ça vide depuis qu'ils sont partis. » C'est qu'il s'était habitué à leur présence comme à l'animation qu'ils pouvaient apporter par ici. « Tu crois que si on s'y met à deux, on pourra convaincre Chelsea d'adopter un chat ? » Un rire léger lui échappe alors qu'il pourrait tout aussi bien soumettre l'idée d'adopter un chien, Carl n'étant pas bien difficile sur la question des boules de poils et Adèle non plus, d'après ce qu'il sait de son engagement dans un refuge. « Allez viens, je vais te montrer ta chambre. Tu manqueras pas de place pour tes affaires, c'est même la plus grande des trois mais promis, on l'a pas fait exprès. » Sans attendre Carl l'invite à le suivre un peu plus loin dans le couloir jusqu'à la conduire devant la porte de la fameuse pièce, qu'Adèle pourra même occuper dès ce soir si elle le souhaite.
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| | | | (#)Lun 10 Juil 2023 - 15:09 | |
| « face reality and the obvious » carl flanagan & adèle shephard.
Est-ce que désormais la vie souhaitait lui laisser une seconde chance ? Est-ce que la vie décidait à présent d’être plus clémente avec elle ? Adèle l’ignorait, mais elle ne se plaignait pas de constater l’identité de son nouveau colocataire, parce que si, pour lui les choses ne sont pas aussi évidentes – pour elle, ce n’est plus que qu’une question de temps avant de pouvoir se laissé tomber en arrière sur le lit de sa nouvelle chambre. Ses grands yeux se hissaient un peu dans chaque recoins de l’appartement, elle observait un peu partout tout en répondant au jeune homme : il n’y a pas à dire : le feeling est naturel auprès de Carl et elle se réjouit déjà de le revoir dans un autre univers. Elle avait été touché par ce petit bonhomme, indécis et profondément peu confiant en lui. Elle était en de nombreux points son opposé, et si elle avait l’habitude de rayonné dans la vie des autres : elle voulait s’y atteler avec force et conviction pour le brun. Elle voulait qu’il prenne confiance en lui, et qu’il observe les diverses opportunités qui se dresseraient devant lui. Elle voulait ne plus voir ce sourire qui s’efface de son visage, quand bien même, Adèle le sait mieux que quiconque : la vie n’est pas toujours rose. Mais elle avait bravé les obstacles, elle avait réussi là où certainement on ne l’attendait pas. Elle voulait enfin juste profiter de la vie, désormais qu’elle s’en est sortie avec son cancer, elle sait bien que le temps use, elle devine aussi qu’on ne guérit jamais totalement d’un cancer. Qu’il est toujours là, au fond de soi, prêt à ressurgir à tout moment dans un autre endroit, et elle y a souvent pensé. Souvent, elle s’est empêché de faire tel ou tel activité à cause de cette peur, avant de parvenir à casser ses chaînes : ses semaines au Mexique lui ont permis de constater qu’elle était toujours aussi forte qu’avant, qu’elle pouvait venir les aider autant que les soutenir. Et désormais, sa nouvelle association visant à aider les sans domicile fixe et leurs animaux de compagnie fait partie intégrante de son nouveau combat pour la protection des animaux. « Si Chelsea me l'a demandé c'est justement parce qu'elle savait que je serais disponible. Disons que je sors pas beaucoup et que du coup, j'avais pas de raison de bouger de l'appartement. » Elle relève son regard sur Carl, il ne semblait pas pour autant triste ou malheureux de faire ce propre constat sur sa vie. Elle avait oublié combien il ressemblait à son propre cousin, Will. Combien de fois s’était-elle disputée avec son cousin parce qu’elle voulait aller promener avec lui, qu’il sorte de sa tanière, et que lui, ne voulait pas ? Beaucoup trop de fois, et si elle se permettait d’agir ainsi avec son propre cousin, les choses seront différentes avec le Flanagan. « T’aimes pas faire les boutiques ? Mettre le nez dehors ? » La question est flagrante et Adèle ne sait même pas pourquoi elle la pose. Mais elle finit par sourire, « je peux t’apprendre si tu veux… » Qu’elle confie, en douceur, sans toutefois faire de forcing, laissant la porte ouverte quant à leur possible retrouvaille quand bien même elle ne deviendrait pas sa colocataire. Elle est sportive, et elle ne reste pas beaucoup enfermé la Shephard, elle ne sait pas comment on arrive à rester en place. Elle aime faire les boutiques, ou se promener en dégustant une bonne glace du coin. Elle ignore pour l’heure si ce genre d’activité saurait satisfaire Carl. « Je dors jamais vraiment tu sais alors je suis même pas sûr que tu me réveillerais. » Elle lui jette un rapide coup d’œil, « je prends note, mais faut savoir recharger les batteries. » Qu’elle souffle, un sourire en coin, il constatera assez vite, que la jeune Shephard est le genre à écouter son corps, et à se forcer à dormir quand elle en reçoit le besoin. C’est même essentiel pour pouvoir gérer plusieurs choses à la fois de front. Elle s’arrête un instant dans sa promenade de l’appartement, son regard qui fixe Carl en fronçant les sourcils, tentant de comprendre. « Oh, euh.. non ! Rien de grave t'en fais pas, je lui étais juste redevable pour un truc. » Elle comprend bien vite que ça la regarde pas vraiment, et elle finit par hausser les épaules, « parce que je veux pas créer de zizanie ou qu’il y est des reproches, » et des reproches de la part de Chelsea, la jeune Shephard n’y échappera pas. Quand bien même la rouquine connaît son nom de famille, quand elle fera le rapprochement familial avec Ash – le père du bébé de sa meilleure amie qu’il a finis par quitter du jour au lendemain. Sa valise est restée à l’entrée alors que Carl et Adèle ont déjà parcourus un bon bout du chemin, avant de revenir dans le grand salon. « Je suis désolé d'entendre ça mais hey, je suis sûr qu'il va bien. » Et ça la fait sourire, « je n’en doute pas, je me fais pas de souci pour lui, c’est un coloc cool, il retrouvera facilement. » Non c’était plutôt référence aux problèmes familiaux qu’il rencontrerait suite à ce départ trop précipité pour elle. Addie ne s’y était pas attendu. « Notre colocataire est aussi partie précipitamment il y a quelques semaines mais elle, c'est parce qu'elle a trouvé un super boulot aux États-Unis ! Le genre d'opportunité qu'elle pouvait pas laisser filer. » Elle en profita pour pousser de sa main le rideau du salon pour observer un instant l’extérieur, alors que Carl s’arrête à côté d’elle. « C’est chouette, » qu’elle glisse en répondant à sa précédente phrase : ne manquant pas de croire en sa bonne étoile avant de lui donner un léger coup d’épaule amicale, un sourire en coin, « t’es le prochain à nous dégoter des études en or ! » En référence à leur conversation au Twelve. Elle n’avait pas oublié ses mots et son envie de faire autre chose et elle avait bien l’intention de le pousser, de lui montrer que la chance ne vient pas qu’aux autres : mais que lui aussi, il pourrait avoir cette prétention ! « J'espère que ce sera différent ici. » Elle acquiesce d’un signe de tête, « j’en doute pas. » Et finalement, Carl y sera certainement pour beaucoup, parce qu’elle n’a jamais eu l’habitude des colocs qu’avec les femmes. Depuis enfant, elle ne vit qu’autour des garçons quand on connaît un peu plus près ses deux frères et son cousin. Pour elle, les filles c’est beaucoup trop compliqués, des nids à problèmes comme elle aime le dire.
Elle finit par tourner son regard sur lui en souriant légèrement avant qu’il réponde à l’une de ses interrogations primordiales, « on s'y colle à tour de rôle, tu verras qu'on a épinglé une sorte de planning sur le frigo même si le ménage, c'est un peu plus mon truc que celui de Chelsea. » Elle ira sans aucun doute jeter un œil rapidement dans la soirée, histoire de se faire à l’idée de se planning, quand bien même, elle a l’habitude de se référer dans ses précédentes colocations. C’est toujours plus simple. « Juste pour que tu saches, ça me dérange pas de faire la vaisselle pour tout le monde. J'avais déjà cette habitude dans mes familles d'accueil et c'est pareil pour l'aspirateur ou les poussières, j'ai pas besoin que ce soit mon tour pour le faire. » Elle aura très certainement besoin d’un peu de temps avant de pouvoir se faire une idée de l’ambiance qui règne ici. Mais cela ne semble pas la repousser pour autant, « oh tu as été en famille d’accueil ? » C’est plus fort qu’elle, une chose de plus qu’elle apprend sur lui alors qu’elle le détaille quelques secondes avant de reprendre rapidement, « c’est une tâche qu’on pourra se partager, ça me dérange pas. » Et à y réfléchir, Adèle est pas vraiment la chieuse qui veut jamais mettre la main à la patte, peut-être parce qu’elle a toujours été habitué à le faire, et ses précédentes colocations ne lui ont pas laissé le choix de toute évidence. Les questions fusent dans sa tête mais elle prendra le temps d’observer par elle-même, pour l’heure, Carl se contente de lui indiquer les soirées type. « Ça peut arriver qu'on se mette un film et qu'on mange ensemble mais ça dépend des jours, on est pas toujours réglés sur les mêmes horaires et généralement quand Chelsea doit bosser ses cours ou sort avec ses amis, moi je reste dans ma chambre. » Sans aucun doute, c’est ce qu’il a besoin, de se retrouver dans sa chambre. Elle compte pourtant perturber ses petites habitudes sans pour autant être navrée. « J'espère que t'auras l'occasion de la rencontrer aujourd'hui mais sinon t'en fais pas, ce sera très vite le cas. » C’était pas vraiment un souci qu’elle la rencontre aujourd’hui ou dans les prochains jours. Adèle sait bien que Carl prendra son rôle au sérieux. « J'ai zéro mérite pour la déco étant donné que je suis le dernier arrivé ici mais j'aime beaucoup aussi et si tu t'y sens bien, c'est vraiment le principal. » Ca la fait sourire devant l’aveu de Carl, alors qu’ils repartent, cette fois en direction du couloir. Elle pense désormais que le coin salon et cuisine, elle le connaît presque par cœur. « Notre ancienne coloc' avait deux chiens, c'est pour ça qu'on a précisé que les animaux étaient acceptés dans l'annonce et j'avoue, je trouve ça vide depuis qu'ils sont partis. » A s’en souvenir, oui elle avait bien fait attention à cette phrase, parce que si pour l’heure, elle n’avait pas d’animaux officiellement à elle, il lui arrive parfois de récupérer celui de son frère décédé – qui loge trop souvent chez Cody. Et plus encore, elle a bien l’intention elle aussi, d’avoir ses propres animaux quand le temps le lui permettra. « Je ne vais rien t’apprendre, mais c’est évidemment un bon point, et sans cette petite phrase, je serai sûrement pas là. » Ca ne faisait évidemment pas tout, mais Adèle a toujours aimé être en contact des animaux, et elle ne se voit pas sans eux, même si pour palier à l’adoption, elle trouve un certain réconfort à aller les aider au refuge et prendre soin d’eux, comme une seconde mère le ferait. « Tu crois que si on s'y met à deux, on pourra convaincre Chelsea d'adopter un chat ? » Surprise, cette phrase n’est évidemment pas tomber dans l’oreille d’une sourde, qui s’empresse de répondre, « oh tu me mets au défi c’est ça ? » Et son sourire qui s’agrandit davantage, taquine et espiègle, elle va déjà élaborer les plans les plus machiavéliques pour que Chelsea ne puissent pas contredire quoi que ce soit, « c’est évidemment pas les animaux abandonnés qui manquent, malheureusement. » Elle s’était finalement retourné vers Carl avant d’ajouter, pleine de promesses, « tu peux déjà lui trouver un nom… » Elle se laisse même aller avec un clin d’œil à son encontre, alors qu’il lui montre les différentes pièces du couloir, avant de lui indiquer la sienne. « Allez viens, je vais te montrer ta chambre. Tu manqueras pas de place pour tes affaires, c'est même la plus grande des trois mais promis, on l'a pas fait exprès. » Et ça la fait rire, « d’accord j’aime faire les boutiques, » et c’est même un euphémisme quand on sait qu’elle est le genre à vouloir la dernière tenue, et qu’elle s’offre une séance shopping au moins une fois par semaine, « mais j’ai pas non plus besoin de trop de place pour mes affaires. » Qu’elle lance alors qu’elle pose sa main sur la poignée de la porte, Carl s’étant un peu poussé pour la laisser faire. « Ah ouais, c’est grand ! » Presque aussi grand que sa chambre d’hôtel. « Il peut même y avoir plusieurs chiens qui vivent avec moi du coup. » Et ça la fait rire alors qu’elle se retourne vers lui. « Et du coup, si de mon côté c’est ok, est-ce que toi, ça te conviendrait ? » Chelsea lui avait donné son feu vert par téléphone sans même lui dire que peut-être son coloc s’y opposerait ou pas, mais Adèle aimait poser carte sur table, et il avait autant le droit à la parole que la rouquine, aux yeux de la Shephard – peut-être même inconsciemment que son opinion compterait double, qui sait.
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| | | | (#)Mer 19 Juil 2023 - 20:04 | |
| ☾ face reality and the obvious If this world is gonna be our home, we gotta make it strong by living together. Have yourself a good, good time but don't you know it's getting late, yeah, give me peace, give me sweet, sweet peace. So I can do my thing I don't want no wars to hurt me 'Cause hurt is all it brings, lets take the time to check it on out and learn what's right and wrong gifs by (c) heicharlie & (c) harley Disponible, Carl avait toutes les chances de l'être dès lors que l'on connait la facilité avec laquelle il peut faire de sa chambre un terrier. Si quelqu'un était en mesure de recevoir leur aspirante colocataire c'est bien lui et Chelsea le savait, habituée depuis maintenant quelques mois aux repliements du garçon dont le train de vie peut paraître sédentaire et cela depuis toujours, ou presque. La vérité c'est que Carl apprécie la chaleur du cocon qu'il s'est créé ici, là où personne ne peut le regarder de travers et là où les mauvaises rencontres sont également impossibles pour celui qui a tendance à les collectionner. Il n'est pas particulièrement fier d'errer entre ces murs comme un véritable ermite mais ainsi Carl se protège, sans que ce soit l'image qu'il souhaite donner de lui à Adèle. Si cette dernière s'imagine qu'il manque aussi d'amis à côtoyer elle ne se trompe pas non plus car sa vie sociale fait peine à voir comme le reste, quand bien même l'avouer le rendrait bien trop honteux. « T’aimes pas faire les boutiques ? Mettre le nez dehors ? » Des activités que les garçons de son âge affectionnent certainement pour la plupart, mais elles sont plus rares dès qu'il est question de lui. Carl peut se motiver à sortir lorsque l'envie d'aller faire des photos l'envahit mais c'est bien souvent seul que le garçon s'y emploie, et ces tête-à-tête avec lui-même n'ont à la longue plus rien d'épanouissant. « Pfou, j'ai pas dû faire les boutiques depuis au moins un siècle. » il avoue dans un petit haussement d'épaules et si Adèle ne le croit pas, elle n'a qu'à jeter un coup d'œil à sa penderie qui ne transpire pas vraiment le neuf et où la plupart de ses affaires semblent même avoir fait leur temps. C'est aussi l'avantage d'avoir le même gabarit qu'à ses quinze ans, Carl peut ainsi recycler ses vêtements même si ces derniers sont à son image, tristes et ternes. « Et je pense que tu peux voir à mon teint que je sors pas beaucoup non plus. » Quand il se regarde dans le miroir c'est surtout sa peau de cadavre que Carl remarque, lui qui n'a pas pris la moindre couleur depuis son arrivée en Australie alors même que son frère le taquinait en lui disant de ne pas trop bronzer – aucun risque quand on passe son temps à se cacher. « Je peux t’apprendre si tu veux… » Lui apprendre à quitter cet appartement de temps en temps pour s'ouvrir davantage au monde dehors ? Sur le papier Carl n'aurait rien contre mais il ne voudrait pas faire perdre son temps à Adèle, avec laquelle la perspective de quelques sorties a pourtant de quoi lui plaire. « Je.. pourquoi pas, oui. » laisse-t-il entendre sans toutefois rien promettre, son regard cherchant où se poser autour de lui tandis qu'une certaine gêne s'empare de lui. Lui seul sait vraiment ce qui le bloque ou lui fait peur, des craintes que le garçon aimerait enfin réussir à surpasser à défaut d'y parvenir avec ses insomnies et ses nuits agitées, autre bagage que Carl n'en finit plus de trainer. « Je prends note, mais faut savoir recharger les batteries. » Il rend faiblement son sourire à Adèle, quelque peu désolé de paraître aussi compliqué alors qu'il rêve le premier d'un sommeil réparateur et de songes apaisés. « Mes cauchemars sont pas trop d'accord avec ça je crois. » il souffle en se risquant à la regarder, espérant qu'Adèle comprendra que veiller tard n'est pas toujours un choix car parfois, Carl retarde juste le moment de se glisser dans son lit pour ne pas devoir fermer les yeux. Et s'il reste évasif sur sa relation avec Chelsea, c'est seulement pour que les tensions des dernières semaines n'entachent pas cette visite alors que petit à petit, les choses ont le mérite de s'arranger avec la rousse vivant ici. « Parce que je veux pas créer de zizanie ou qu’il y est des reproches. » Sans attendre, Carl remue la tête avec énergie. « Oh non, y'a vraiment pas de raison. Tu verras, Chelsea a du caractère mais c'est une fille sympa. » Bon, il se pourrait quand même que son tempérament ne soit pas toujours compatible avec sa propre façon d'être mais il ne veut pas croire que les deux demoiselles pourraient elles-mêmes entrer en conflit. « Je peux même dire qu'elle m'a sauvé la vie, une fois. » Le jour de leur rencontre la rousse l'a effectivement sorti d'une très mauvaise posture, sans que cela n'empêche leur relation d'être par moment compliquée. Mais c'est avec lui et lui seul que Chelsea a parfois un problème, c'est en tout cas ce que Carl préfère se raconter pour se rassurer autant qu'il désire rassurer Adèle puisque celle-ci sort tout juste d'une colocation ayant connu une fin précipitée. Le garçon avec lequel elle cohabitait s'est brusquement évaporé mais si Carl peut se noyer dans son déni au sujet de Murphy, il peut bien croire que personne ne disparaît jamais vraiment sans un jour donner des nouvelles. « Je n’en doute pas, je me fais pas de souci pour lui, c’est un coloc cool, il retrouvera facilement. » Et c'est aussi tout ce qu'il peut souhaiter à cet inconnu qu'Adèle semblait apprécier, de la même façon qu'il gardera un bon souvenir de Soraya dont le départ s'est effectué pour une très bonne raison qu'il ne peut s'empêcher de partager. « C’est chouette. » Il trouve aussi, sans envier pour autant son départ pour les États-Unis où Carl ne s'imaginerait pas du tout vivre. « T’es le prochain à nous dégoter des études en or ! » Si seulement, semble dire son regard orienté vers Adèle avant qu'un petit sourire n'étire ses lèvres. Elle semble y croire bien plus que lui et ce n'est pas une surprise car le coup de pied aux fesses pour poursuivre enfin la voie qui l'intéresse, Carl n'a pas encore su se le donner. « Tu crois ? Je sais pas trop. » Il aimerait en être capable et en avoir surtout le courage mais jusqu'ici, ce n'est pas vraiment l'ambition qui l'a étouffé. « J'ai déjà tellement d'objectifs à remplir cette année que celui-ci, je sais pas vraiment où je pourrais le mettre. » Et c'est un point sur lequel Carl ne lui ment pas, la liste de ses résolutions pour l'année étant presque aussi longue que son bras. Il apprécie malgré tout qu'elle se souvienne de ce qu'il lui avait confié au sujet de ses études jamais poursuivies et espère à présent qu'Adèle trouvera sa place dans cet appartement auprès d'eux, pour ne pas dire surtout auprès de lui. « J’en doute pas. » Alors c'est décidé, lui non plus ne veut pas en douter.
Aucune colocation ne peut toutefois prétendre fonctionner sans un minimum d'organisation et une bonne répartition des rôles, à laquelle la leur ne peut bien évidemment pas échapper. Le planning dont il parle peut être bien sûr modifié mais dans l'idée, chacun sait au moins quelle tâche lui revient pour que la vie par ici ne tourne pas au désordre le plus total. Avec Carl dans les parages, c'est de toute façon peu probable. « Oh tu as été en famille d’accueil ? » Son regard retrouve le sien et le garçon acquiesce doucement. « J'ai été garçon au pair pendant quelques années. Tu sais, c'est un peu comme une nounou qu'on héberge et qui en échange s'occupe des enfants et de la maison. » C'est en fait un peu plus compliqué que la façon dont il le présente mais Carl ne veut pas prendre le risque de paraître ennuyeux, il garde donc l'occasion de lui parler de son expérience une autre fois si cela a une chance d'intéresser Adèle car difficile d'apprendre à le connaître sans entendre parler de son affection infinie pour les enfants. « C’est une tâche qu’on pourra se partager, ça me dérange pas. » Il hoche la tête et sourit simplement, l'air de dire qu'ils partageront tout ce qu'elle désirera alors qu'à cet instant, Carl nourrit déjà l'espoir que cela dépasse le cadre des tâches ménagères. Il souligne ensuite les habitudes et les horaires pouvant différer entre colocataires, ce qu'il ne pense pas vraiment apprendre à Adèle et ce qui ne les empêchera pas de partager aussi leurs soirées lorsque leurs emplois du temps respectifs pourront le leur permettre. Carl n'a en réalité jamais grand-chose à faire des siennes alors il suppose que tout ça dépendra surtout d'elle, sans imaginer s'imposer si Adèle a mieux à faire ou en l'occurrence, d'autres gens à fréquenter. Et finalement, le sujet des animaux de compagnie s'invite tout naturellement en évoquant les adorables bêtes qui ont un temps vécu ici, deux chiens que Soraya ne pouvait évidemment pas leur laisser et contribuant au manque que Carl peut aujourd'hui ressentir. Les animaux auront d'ailleurs toujours leur place dans cet appartement et il se doute qu'en le rappelant, Adèle n'y sera pas insensible. « Je ne vais rien t’apprendre, mais c’est évidemment un bon point, et sans cette petite phrase, je serai sûrement pas là. » Il n'en est en effet pas tellement surpris car si leur discussion au cinéma lui a appris quelque chose, c'est bien l'engagement qu'elle peut mener auprès de ces bêtes. Le mentionner dans l'annonce était donc une bonne chose, d'autant plus en sachant que cette précision a motivé la venue d'Adèle et leurs retrouvailles, par la même occasion. « Oh tu me mets au défi c’est ça ? » Carl se fend d'un sourire amusé après avoir effleuré l'idée d'une mise en commun de leurs efforts pour convaincre Chelsea. « Moi ? Okay, juste un peu. » Et il s'en amuse, d'ores et déjà partant pour soumettre ce projet d'adoption à la rousse avec tous les arguments qui pourront être réunis dans ce sens. N'est-ce pas la meilleure bonne action qu'ils pourraient tous les trois réaliser, après tout ? « C’est évidemment pas les animaux abandonnés qui manquent, malheureusement. » Carl lui-même le déplore tandis que son regard se teinte d'une lueur triste, avant qu'il ne s'anime d'un espoir qu'Adèle vient aussitôt nourrir. « Tu peux déjà lui trouver un nom… » Déjà, oui. Comme si cette adoption était actée sans même en avoir parlé à Chelsea, rien qu'un détail si on les écoute. « Oh, oui, compte sur moi ! Je te promets d'y réfléchir très vite. » Sûrement même dès ce soir, en optant pourquoi pas pour un prénom mixte qui conviendra dans tous les cas. Si Carl a trouvé un nom à sa planche ouija, il peut bien en trouver un pour l'animal qui les rejoindra – le plus tôt sera d'ailleurs le mieux si on lui demande, mais chaque chose en son temps alors qu'Adèle doit notamment encore découvrir sa chambre. « D’accord j’aime faire les boutiques, mais j’ai pas non plus besoin de trop de place pour mes affaires. » De la place n'est assurément pas ce qui lui manquera et comme elle peut le constater ensuite, Carl n'a pas menti au sujet de la superficie. « Ah ouais, c’est grand ! » Il entreprend quelques pas prudents à l'intérieur de la pièce une fois qu'Adèle en a passé la porte et surveille ses réactions du coin de l'œil, sans grande discrétion. « Il peut même y avoir plusieurs chiens qui vivent avec moi du coup. » L'allusion n'est pas pour lui déplaire car c'est après tout ce que Soraya faisait déjà lorsque ses chiens aimaient s'y réunir, de quoi rendre miraculeux le fait que la moquette et les murs soient intacts mais la preuve, surtout, que ces derniers étaient bien élevés. « C'est pas moi qui t'empêcherai d'ouvrir un refuge ici. » il glisse dans un petit sourire tout en joignant timidement ses deux mains dans son dos. « Et du coup, si de mon côté c’est ok, est-ce que toi, ça te conviendrait ? » Cette question le prend par surprise tandis que sur le moment, Carl n'est pas bien sûr de savoir quoi comprendre. « Pour adopter un chien tu veux dire ? Oui, bien sûr que ça m'irait ! » C'est le premier accord qu'il peut déjà lui donner, loin de s'opposer à la venue du moindre animal par ici même si en y réfléchissant, Carl se demande s'ils parlent bien de la même chose. Il reprend alors, confus au possible. « Mais si tu veux parler de ton emménagement, c'est évident que ma réponse est oui aussi. » Il est même prêt à aller chercher sa valise lui-même pour l'amener jusqu'à elle, tant le fait de l'accueillir officiellement a de quoi le réjouir. « Ça me ferait même vraiment plaisir de t'avoir comme colocataire. Je sais pas trop si c'est le destin qui nous réunit mais perso, j'aime plutôt bien ce genre de signe. » Pour une fois que l'univers ne s'amuse pas à se moquer de lui, Carl se considère chanceux et plutôt deux fois qu'une après leur speed-dating qui s’était déjà soldé sur une bonne surprise. Ces deux-là étaient destinés à se revoir et peut-être même à vivre ensemble, désormais. « Et pour tout t'avouer, j'ai même pas envie de prévoir d'autres visites. » il ajoute avec sincérité comme si les dés étaient déjà jetés, cherchant dès lors une réponse dans les yeux d'Adèle et si possible, la confirmation qu'elle s'installera bel et bien ici avec lui.
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| | | | (#)Lun 24 Juil 2023 - 15:15 | |
| « face reality and the obvious » carl flanagan & adèle shephard.
La visite dans l’appartement se passe plutôt bien, mais est-ce que Adèle Shephard en avait douté une seule seconde dès lors que c’était Carl qui se trouvait derrière la porte ? Pas vraiment, avec toute son objectivité, bien évidemment. Elle avait bien accroché avec lui, lors de leur date au cinéma, et c’était sans grande surprise qu’elle avait hâte qu’il lui apprenne davantage qu’elle ne savait déjà, sur lui et son quotidien. Elle n’imaginait pas une seconde combien le garçon été introverti – il était presque à l’extrême opposé d’elle, alors qu’Adèle, au contraire, ne sait pas passer une seule journée sans côtoyer du monde, ou voir les rayons du soleil. Elle n’aime pas rester enfermer Adèle, à part pour quelques rares raisons qui lui sont pour l’heure inconnue, mais elle a un besoin de toujours être en mouvement. Un besoin vitale de vivre, de rire, de surpasser ses craintes sans jamais parvenir à stopper sa soif. Elle se demandait de bien des façons si elle parviendra à se faire une place rapidement avec autant d’étrangers, l’avantage d’avoir été à la coloc de son cousin, c’est qu’elle l’avait toujours de son côté, quoi qu’il se passait. Et dans celle de Riley, il était seul à devoir convaincre. Il n’y avait pas de tierce colocataire. Que dans celle-ci, ils sont déjà deux, bien intégrés. Deux avant elle, mais ce n’est pas pour lui déplaire, ce genre de challenge. Davantage quand l’un d’eux se trouve être Carl Flanagan. C’est pourquoi, elle paraît assez rapidement rassurée – et c’est loin de lui déplaire ce sentiment que lui procure le Flanagan, quand bien même elle cherchera du mieux qu’elle peut à repousser l’évidence. « Pfou, j'ai pas dû faire les boutiques depuis au moins un siècle. » L’intonation de Carl la fît sourire, et rentrant dans son jeu, elle s’approche un peu plus de lui, cherchant à regarder sur son visage, « un siècle ? » Qu’elle s’exclame à son tour en répétant ses mots, un sourire en coin avant de poursuivre, taquine, « t’as pas trop de rides pour avoir cet âge ! » Fière de sa petite blague, elle finit par rire en le regardant de nouveau. Mais il semblerait qu’elle comprenne ce qu’il veut dire par ce mot, « j’devrai peut-être me méfier, t’es ptètre un vampire… » Elle ajoute avec banalité, dans un haussement d’épaule, ne connaissant qu’eux qui pourraient avoir cet âge. Ne se prenant pas pour le moins du monde au sérieux. « Et je pense que tu peux voir à mon teint que je sors pas beaucoup non plus. » Il finit par grimacer légèrement, et elle, par un léger soupire. Elle n’avait pas spécialement envie de l’entendre se dénigrer, et ce n’était pas ainsi qu’elle voulait le voir. « Tout finit par changer, tu sais, » qu’elle conclut avec un clin d’œil en prime. Il méritait que le meilleur, et elle le pensait pour deux si ça suffirait à ce qu’il cesse de se rabaisser aussi facilement – quand bien même elle sait, que les mauvaises habitudes ont la vie dur. « Je.. pourquoi pas, oui, » il est pris de court et elle se contente de cette réponse peut-être un peu bancale, sans une once de surprise de sa part. « C’est acté alors ! » Elle ne lui laisse guère le choix, elle ne le laissera pas faire demi-tour, maintenant qu’il avait donné un accord aussi bancal que puisse l’être son intonation et sa surprise. « Mes cauchemars sont pas trop d'accord avec ça je crois. » Elle fronce les sourcils, en reportant son attention sur lui alors qu’elle s’était laissé glisser à regarder autour d’elle quelques secondes auparavant. « Tes cauchemars ? » Elle se demandait bien de quoi pouvaient-ils se nourrir mais quand elle observait un instant Carl, ça ne lui disait rien qui aille. Rien qui puisse changer du jour au lendemain, « j’espère que je parviendrai à les chasser alors… » Qu’elle lui répondit dans un sourire sincère, sans même connaître réellement la raison de leur survenue, elle espérait pourtant pour lui que ça ne soit que de passage. Quand bien même elle a été longuement éprise de sursaut à la mort de ses parents, elle ne voulait pas qu’il se laisse impressionner par ses derniers et que ça le ronge de l’intérieur. « Oh non, y'a vraiment pas de raison. Tu verras, Chelsea a du caractère mais c'est une fille sympa. » La voilà rassurée, elle semblait au téléphone être une personne joviale et sympathique, mais parfois la réalité nous rattrape, et Adèle le sait mieux que personne. « Je peux même dire qu'elle m'a sauvé la vie, une fois. » Elle relève illico son regard sur Carl, « Ah bon ? » Surprise, désormais elle veut en savoir plus sur la sauveuse de la coloc, « racoooonte ! » Carl lui en a à présent déjà trop dit, et inutile qu’ils perdent leur temps, elle ne le lâchera pas tant qu’il n’aura pas tout avoué ! « Tu crois ? Je sais pas trop. » Elle répond indéniablement avec un sourire et un signe de tête, et si elle devait y croire pour eux deux, elle n’y trouverait aucun truc à redire. « J'ai déjà tellement d'objectifs à remplir cette année que celui-ci, je sais pas vraiment où je pourrais le mettre. » Un petit haussement d’épaule alors qu’il lui confie avoir déjà pleins de projets et il ne tarde à la Shephard, de les découvrir. « C’est vraiment super de se mettre des objectifs, et j’serai là si besoin… » Qu’elle ajoute avant de se souvenir, qu’elle aussi va devoir tout faire pour réaliser le sien : avoir son permis de conduire. Quelque chose dont elle a autant peur qu’autre chose.
La continuité de la visite se poursuit alors qu’ils sont restés un bon moment dans le salon, il n’y a aucun doute Carl serait un très bon agent immobilier, tant il sait argumenter en même temps. Et Adèle en oublie presque le temps qui défile à vive allure, à ses côtés. « J'ai été garçon au pair pendant quelques années. Tu sais, c'est un peu comme une nounou qu'on héberge et qui en échange s'occupe des enfants et de la maison. » Elle doit bien avouer qu’elle est surprise et ainsi elle reporte toute son attention sur lui, « donc tu gères pas trop mal avec les enfants ? » Ca la fait sourire, et elle ne peut véritablement que retenir ses petits mots de cette phrase alors que bien d’autres choses est autant important. « Ca devait pas être facile, » Adèle a toujours été très proche de sa famille, de ses frères surtout et jamais elle n’aurait accepté qu’on les sépare d’eux. Jamais elle n’aurait accepté avoir une autre fin que ce qu’elle a eu, après le décès de ses parents. Elle n’a jamais été le genre de nana rebelle ou défiant l’autorité mais pour ça, elle aurait pu vraiment mal tourner, c’est certain. Et mine de rien, il lui montre aussi un nouveau visage de son caractère qu’elle ne s’attendait pas spécialement. La conversation dérive avec naturel sur un éventuel défi que Adèle relèvera sans hésiter une seconde, « moi ? Okay, juste un peu, » et elle se marre devant la réponse et l’approbation du jeune homme avant de souffler, plus pour le prévenir, « je suis très mauvaise perdante, fallait que tu le saches ! » Elle conclut, espiègle dans un demi sourire. Elle met toujours tout en œuvre pour partir vainqueur, et ne se lance qu’une fois certaine de ses atouts, et de ses compétences. « Mais j’ai déjà très hâte de connaître quel genre de duo on sera… » Qu’elle laisse glisser avec naturel avant de finir sa phrase dans un clin d’œil en son encontre alors qu’ils entament la découverte du couloir, de la salle de bain, et Carl lui montre où se situe sa chambre d’un signe de tête. « Oh, oui, compte sur moi ! Je te promets d'y réfléchir très vite. » Et elle ne pouvait pas en attendre moins de sa part, « c'est pas moi qui t'empêcherai d'ouvrir un refuge ici. » Parler d’animaux avec Adèle, c’est déjà s’assurer de marquer de nombreux points. « C’est quoi ton animal préféré ? » Qu’elle demande, avant de poursuivre, « celui que t’aimerai avoir à tes côtés. » Finalement, ils finissent par rentrer dans la nouvelle chambre de la Shephard, alors que Carl se glisse à son tour quand elle se retrouve déjà à l’intérieur. « Pour adopter un chien tu veux dire ? Oui, bien sûr que ça m'irait ! » Adèle le regarde probablement pas qu’elle parlait d’animaux à l’instant même et son visage trahit peut-être ce qu’elle pense au fond d’elle. « Mais si tu veux parler de ton emménagement, c'est évident que ma réponse est oui aussi. » Il passe du confus à une mine plus réjouis alors qu’il ne peut s’empêcher de sourire, elle aussi d’ailleurs. Pas qu’elle avait réellement douté de sa réponse mais finalement, elle n’était pas dans sa tête pour savoir exactement quoi penser de tout ça, malgré que le duo semble plutôt bien fonctionner entre eux. « Ça me ferait même vraiment plaisir de t'avoir comme colocataire. Je sais pas trop si c'est le destin qui nous réunit mais perso, j'aime plutôt bien ce genre de signe. » Elle fait quelques pas dans la pièce, restant silencieuse, alors que son regard s’arrête à travers la fenêtre, « et pour tout t'avouer, j'ai même pas envie de prévoir d'autres visites. » Elle se tourne vers lui avant de rétorquer sans surprise. « Ne prévois rien alors… » Qu’elle glisse, un sourire en coin en le regardant tout en s’approchant de nouveau de lui, elle s’arrête devant le lit, et tournant le dos à ce dernier elle se laisse tomber en arrière de toute sa hauteur avant de rire. « J’en rêvais, » pas que la chambre d’hôtel soit si inconfortable, mais la pièce est si petite qu’on en fait vite le tour, quand bien même elle est pas le genre à s’éterniser dans une chambre, Adèle. Elle se relève légèrement vers Carl, « on fête ça ce soir ? » Elle demande, avant d’être un peu plus clair : non elle n’allait pas le traîner de gré ou de force jusqu’à une boite de nuit, « on se fait venir un traiteur ou n’importe quoi d’autre ? » Et c’est elle qui régale pour les remercier !
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| | | | (#)Mer 2 Aoû 2023 - 19:42 | |
| ☾ face reality and the obvious If this world is gonna be our home, we gotta make it strong by living together. Have yourself a good, good time but don't you know it's getting late, yeah, give me peace, give me sweet, sweet peace. So I can do my thing I don't want no wars to hurt me 'Cause hurt is all it brings, lets take the time to check it on out and learn what's right and wrong gifs by (c) heicharlie & (c) harley Un siècle, oui, Carl exagère à peine au sujet de sa dernière séance de shopping car parvenir à le trainer dans une boutique quel qu'en soit le motif n'est pas chose aisée, ses rares amis le savent bien. Il ne s'en vante toutefois pas auprès d'Adèle, craignant même de passer à ses yeux pour un homme des cavernes et pourtant désireux de s'offrir parfois un petit relooking. Un projet s'évaporant généralement aussi vite qu'il est arrivé car même pour donner un bon rafraichissement à sa garde-robe le garçon manque cruellement de courage, trimballant encore et toujours la crainte de devoir affronter les miroirs d'une boutique quand ceux de cet appartement lui donnent déjà envie de fuir. « t’as pas trop de rides pour avoir cet âge ! » Adèle saisit sa perche pour se fendre d'un trait d'humour et il en sourit à son tour, même si c'est assez timidement. « Je suis bien conservé avoue. » glisse-t-il avant d'exprimer la pensée qui lui vient, sans pouvoir la réprimer. « Enfin tu sais, j'aimerais pas forcément vivre jusqu'à l'âge de cent ans. » Faire centenaire ne l'attire même en rien et pour cause, ses vingt-trois premières années de vie s'assimilent déjà à un fardeau que Carl sera bien content de ne pas trainer derrière lui trop longtemps. Il n'aspire pas à s'envoler trop vite, simplement à connaître le repos bien avant son grand-père qui le regarde certainement de là-haut. « j’devrai peut-être me méfier, t’es ptètre un vampire… » Il en a en tout cas le teint mais il semblerait que la ressemblance s'arrête là et que Carl se contente de sourire, à nouveau. Adèle fait de son mieux pour alléger la moindre de leurs discussions et il apprécie l'humour si particulier de sa possible future colocataire, ainsi que ses remarques visant de toute évidence à le rebooster. « Tout finit par changer, tu sais. » En attendant il reste aussi blanc que les murs de cet appartement et ce n'est à ses yeux pas un gage de qualité, pour ne pas dire que Carl a encore trouvé un moyen de se déprécier. Mais Adèle s'engage à le faire sortir un peu plus et ce ne sera pas du luxe, une offre que le bonhomme ne saisit qu'à moitié mais qui au fond de lui a déjà de quoi le motiver. « C’est acté alors ! » Il se pourrait bien en effet que le rendez-vous soit pris, Carl ne sait pas quand mais il tient sans doute déjà un projet à entreprendre avec elle. Faire les magasins avec Adèle sera toujours mieux que de s'y atteler seul et pour lui faire plaisir, Carl ne pourra de toute façon rien lui refuser. « Tes cauchemars ? » Sa confidence ne manque pas d'intriguer la brune et à cet instant, il regrette d'avoir laissé échapper l'existence de ses mauvais songes dont il ne parle à l'origine pas facilement. « Oui.. c'est un peu compliqué. » souffle-t-il en ne sachant plus où poser les yeux, incapable pour l'heure de lui parler de ses séances de psy comme des évènements hantant ses nuits. Un jour Adèle méritera de savoir tout ce qui le tourmente mais dans l'immédiat, Carl craint bien trop de faire peser sur cette visite l'ombre de son passé. « j’espère que je parviendrai à les chasser alors… » Son regard remonte lentement pour capturer le sien et sans un mot, il tente de lui faire comprendre que lui aussi vient à l'espérer. Adèle ne mesure pas l'ampleur de la tâche qui l'attend mais son intérêt pour ses cauchemars, sans même en connaître la raison, le trouble autant qu'il le touche. Et curieuse, elle ne manque pas non plus de l'être ensuite. « Ah bon ? Racoooonte ! » Carl ne peut s'en prendre qu'à lui-même car bien sûr, laisser entendre que Chelsea lui a sauvé la vie était le meilleur moyen de rendre Adèle désireuse d'en savoir plus car qui ne souhaiterait pas entendre un récit de ce type ? De toute évidence, le garçon en a trop dit. « Oh, c'est une assez longue histoire mais je te dirai tout, c'est promis. » Il gagne du temps, minablement sans doute, et cela pour ne pas devoir avouer trop vite pourquoi un homme s'en est pris à lui le jour où la rousse a décidé de s'en mêler. Ce n'est pas une chose dont Carl risque d'être fier mais ici, il comprend aussi qu'Adèle ne se contentera pas du peu qu'il consent à lui dire. Il soupire alors, prêt à s'étendre un peu plus. « Bon. Disons qu'un type pas très gentil m'embêtait dans la rue et qu'elle est intervenue pour lui botter les fesses. C'est comme ça qu'on s'est rencontrés elle et moi. » Et cela fait depuis de la rousse une super-héroïne à ses yeux, ou tout du moins sa sauveuse. Sans elle Carl ne sait pas vraiment comment les choses auraient tourné mais ce type n'aurait pas lâché l'affaire, il en est convaincu. Quant à ses résolutions pour l'année, peut-être se décidera-t-il à montrer sa fameuse liste à Adèle si cela a une chance de l'intéresser. « C’est vraiment super de se mettre des objectifs, et j’serai là si besoin… » Là pour l'encourager à les atteindre ou là pour les décrocher avec lui, Carl ne sait pas à quel point elle pourrait décider de s'y investir mais il aime déjà l'idée qu'Adèle y jouera un rôle, même s'il doit être minime. « C'est gentil. » Et à nouveau, cette attention qu'elle lui porte le touche comme son sourire peut présentement le traduire – pour ne pas mentionner aussi ses joues quelque peu colorées.
Un sujet en amenant un autre, la mention de sa famille d'accueil le pousse à se dévoiler un peu plus face à elle et en l'occurrence, sur son expérience passée de garçon au pair dont Carl tire aujourd'hui une profonde nostalgie. « donc tu gères pas trop mal avec les enfants ? » Il vaut mieux pour prétendre à ce rôle mais encore faut-il mesurer en quoi ce dernier consiste, et les explications données par le garçon n'en donnent qu’un très léger aperçu. Il hoche donc la tête et confirme : « Je crois oui, en tout cas j'adore passer du temps avec eux. Quand tu verras ma chambre, je te montrerai tous les dessins qu'ils m'ont fait et que je garde précieusement. » Des petits souvenirs que Carl considère comme de véritables trésors, tant les enfants dont il a pu s'occuper peuvent à présent lui manquer. C'est un attachement particulier qui s'est tissé avec chacun, bien au-delà de ce qui pouvait le lier à leurs parents car ces petits êtres parvenaient à le comprendre, sans qu'il ne sache vraiment comment. « Ca devait pas être facile. » Il hausse les épaules en guise de réponse, l'air de dire qu'il a en réalité connu des expériences bien pires, si nombreuses d'ailleurs que Carl ne pourrait pas les lister. Assurer en tant qu'au pair était aussi un moyen de rattraper le rôle de grand frère qu'il n'a pas toujours endossé avec brio si l'on en croit son beau-père, dont les remarques résonnent encore dans son esprit bien des années après. Il n'a heureusement pas à ressasser davantage ces dernières puisque le sujet des animaux le sauve d'un désagréable bond dans le temps, là où Carl ne voudrait pour rien au monde remettre les pieds. Il préfère se trouver dans le présent avec Adèle et donner à ses mots une allure de défi, à présent certain que la brune fera tout pour le relever. « je suis très mauvaise perdante, fallait que tu le saches ! » C'est noté, Carl ne risque pas de l'oublier et il se pourrait qu'à ce sujet le garçon ait une assez bonne nouvelle à lui transmettre. « Avec moi tu gagneras toujours ou presque, t'en fais pas. » Il l'affirme bien plus qu'il ne le suppose, conforté depuis le temps dans sa malchance ainsi que dans le fait de n'être bon à rien. Carl ne voit même aucun domaine dans lequel il pourrait triompher de quelqu'un, oubliant un peu vite ses exploits à la fête foraine aux côtés de Maisie et la chance qui, ce jour-là, lui avait étonnamment souri. « Mais j’ai déjà très hâte de connaître quel genre de duo on sera… » Le clin d'œil qui lui parvient pourrait le faire rougir car Adèle semble déjà regarder vers l'avenir pour eux deux et cette idée est un peu trop plaisante pour Carl qui se prend également à rêver du duo qu'ils pourront former. « Je crois que j'ai hâte moi aussi. » Il n'ose pas le dire trop fort, de peur que les choses s'avèrent trop belles pour être vraies alors que jusqu'ici, sa rencontre avec Adèle le fait aller de surprise en surprise – et bonnes, par-dessus le marché. « C’est quoi ton animal préféré ? celui que t’aimerai avoir à tes côtés. » Sacré dilemme que celui qui lui est posé ici, Carl doit s'accorder plusieurs secondes pour y réfléchir mais s'il doit écouter son cœur, sa préférence ne le fait en réalité pas grandement hésiter. « Je dirais un chien s'il faut vraiment choisir, avec mon frère on aurait voulu en avoir un quand on était petits mais à la maison c'était pas possible. » Non pas parce qu'ils manquaient d'espace ou parce que l'un d'eux y était allergique, mais bien parce qu'Hector faisait régner sa loi avec bien trop de fermeté. Les deux frères n'ont jamais vu leur rêve exaucé alors aujourd'hui Carl ne cache pas son envie de corriger ses désillusions d'enfant, à défaut de pouvoir soigner les blessures qu'il en garde également. « C'est aussi ce que tu préfèrerais, toi ? » Un chien vivant à leur côtés, si oui il ne leur manque plus qu'à trouver de quoi convaincre Chelsea mais ça le garçon en fait éventuellement son affaire, en admettant toutefois qu'Adèle n'envisage pas de vivre sous un autre toit que le leur. Son autre souhait n'est autre que celui-ci et Carl parvient contre toute attente à l'avouer, espérant maintenant que celle qui se trouve devant lui s'apprête à lui fournir une réponse positive. « Ne prévois rien alors… » Ne rien prévoir signifie sans doute que la place est prise mais Carl a encore besoin d'en être sûr, bien trop habitué à voir ses espoirs être déchus. « Est-ce que ça veut dire que.. c’est officiel alors, tu t'installes ici ? » Son regard se cramponne au sien et le garçon retient son souffle, à croire que cette décision promet déjà d'avoir un impact non négligeable sur lui. Il est encore temps de fuir mais bien sûr, Carl espère à ce stade tout l'inverse ce qu'Adèle lui confirme en se laissant après ça tomber sur son tout nouveau lit. « J’en rêvais. » Si sa chambre lui convient et que le reste aussi, tous les voyants sont décidément au vert et son emménagement peut dès lors être acté. « on fête ça ce soir ? » Pour une fois qu'il y a quelque chose à fêter, ce n'est pas lui qui risque de s'y opposer. « on se fait venir un traiteur ou n’importe quoi d’autre ? » Carl s'empresse de hocher la tête tout en se parant d'un sourire, sans quitter Adèle des yeux depuis le lit de celle-ci. « Tout ce que tu voudras ! J'ai envie que tu passes un bon premier repas avec nous. » Et une bonne première soirée à leurs côtés plus généralement, il y tient aussi plus que tout. « Je vais envoyer un message à Chelsea pour lui dire qu'on a trouvé notre nouvelle coloc, et ensuite je peux t'aider à t'installer sans souci. » L'offre est glissée avec le plus grand sérieux car si Adèle ne dit pas non à un coup de main pour déballer ses affaires, il l'assistera avec plaisir. « Laisse-moi déjà aller chercher ta valise. » C'est bien la moindre des choses et Carl ne se fait pas prier pour rejoindre leur entrée où le bagage de sa colocataire l'attend, tirant celui-ci jusqu'à sa chambre et symbolisant ainsi son installation pour le meilleur et, il l'espère, jamais pour le pire.
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| | | | (#)Sam 9 Sep 2023 - 15:22 | |
| « face reality and the obvious » carl flanagan & adèle shephard.
Pour Adèle c'est une évidence d'aimer et de se rendre dans les boutiques de la ville. Les commerçants pourraient même s'inquiéter de ne plus la voir, probablement d'ailleurs que lors de sa dernière expédition au Mexique, ils ont dû se demander ce qu'il se passait. Tant ça a été brutal et qu'elle a eu ce besoin de se retirer sans faire de vague, en toute discrétion et si ça impliquait de ne même pas prévenir Cody ou Will, c'était que mieux. Ils auraient sans aucun doute voulu l'en empêcher - Cody n'a jamais accepté qu'elle parte dans un autre pays autant de temps comme elle le faisait, toute seule. Évidemment que Adèle le faisait malgré tout, elle a ce petit truc de toujours vouloir faire l'inverse de ce qu'on attend d'elle, têtue comme une mule finalement c'était normale pour elle de ne pas écouter les plaintes de Cody, même si le retour à cette réalité est aujourd'hui brutale, et sans concession des deux parties. « Je suis bien conservé avoue. » La phrase de Carl la détend assez rapidement, et un sourire apparaît même sur son visage. « J'dirai même mieux que ca. » Qu'elle lance avant de lui faire un petit clin d'oeil discret sans pour autant poursuivre dans sa lancé. Elle n'a jamais vraiment eu l'habitude de parler à coeur ouvert, c'est pas un domaine qu'elle affectionne particulièrement et elle préfère se cacher derrière ce type de phrase suffisamment banale pour que ça ne dise rien davantage sur ce qu'elle peut ressentir. « Enfin tu sais, j'aimerais pas forcément vivre jusqu'à l'âge de cent ans. » Elle hausse les épaules. Elle n'a jamais vraiment réfléchi à la question en réalité. « C'est vrai ? Moi je sais pas, mais je dirai que ça dépend de quelle façon... » Si elle est en bonne santé pourquoi pas, mais elle ne peut s'empêcher de lui envoyer une vanne. « J'espère quand même que j'ai de longues années devant moi pour t'embêter quand même. » Elle souffle, joueuse, avant de rire. Avant de parler et qu'il se confie sur ses cauchemars. Elle n'en savait rien jusqu'à ce qu'il laisse entrevoir cette partie de lui. Quelque chose qu'il semble cacher peut-être pour pas l'embêter. « Oui.. c'est un peu compliqué. » Elle aurait envie avec sa main de l'effleurer pour lui faire relever ses yeux sur elle. Simplement de façon à ce qu'il sache qu'elle était là, présente pour l'épauler dans ce qui le tourmente. Mais elle ne bougea pas, se contentant juste de ne pas le lâcher du regard, prête à patienter le temps qu'il lui faudra. Elle aussi a des sujets tabous, des choses qu'elle ne souhaite pas toujours parler et ne voulait pas forcer les choses si ça ne vient pas naturellement chez Carl. « Oh, c'est une assez longue histoire mais je te dirai tout, c'est promis. » Un sourire apparaît sur ce visage, « je patienterai Carl. » C'était dans l'unique but de le rassurer. Il le savait déjà, mais sa chambre n'est pas bien loin, et sa porte jamais bien fermée... « Bon. Disons qu'un type pas très gentil m'embêtait dans la rue et qu'elle est intervenue pour lui botter les fesses. C'est comme ça qu'on s'est rencontrés elle et moi. » Elle reste silencieuse, écoutant sa courte histoire avant de comprendre comment ils se sont rencontrés et pour désamorcer l'ambiance, Adèle lui lance avant de rire. « Vous pourrez presque en faire un film... » Et elle ne plaisantait qu'à moitié avant de reconnaître, « cette rencontre est presque aussi bien que la nôtre. » Un murmure avant de sourire en regardant un court instant Carl. « J'espère que tu n'as rien eu de mal... » Très certainement qu'à la place de Chelsea elle aurait agi de la même façon. « C'est gentil, » et c'est même normal pour Adèle Shephard. Alors que Carl tente de cacher sa gêne en rougissant quelque peu. Le brun lui avoue son passé avec sa famille d'accueil, et Adèle l'écoute avec toute son attention, s'imaginant déjà lui présenter la petite Abby. « Je crois oui, en tout cas j'adore passer du temps avec eux. Quand tu verras ma chambre, je te montrerai tous les dessins qu'ils m'ont fait et que je garde précieusement. » Elle fait un oui de la tête avant que Carl lui confie quelque chose qui l'a dit froncer ses sourcils, « avec moi tu gagneras toujours ou presque, t'en fais pas. » Le presque serait-il a prendre en considération ? Et en réalité elle ne prend pas réellement sa phrase au sérieux. « Tu as peur que je boude ? » et ça l'a fait franchement rire alors qu'elle le regarde un court instant. « Je crois que j'ai hâte moi aussi, » elle devait avouer qu'ils étaient fait pour se rencontrer ces deux là. Du moins elle n'était jamais déçue de ses moments qu'elle pouvait partager avec le Flanagan. « Je dirais un chien s'il faut vraiment choisir, avec mon frère on aurait voulu en avoir un quand on était petits mais à la maison c'était pas possible. » Oh, elle note précieusement cette phrase dans un coin de sa tête alors qu'elle avait déjà les bouilles des chiens en mémoire. « Tout ce que tu voudras ! J'ai envie que tu passes un bon premier repas avec nous, » et elle se sentait déjà si bien avec la présence du brun à ses côtés. « Je vais envoyer un message à Chelsea pour lui dire qu'on a trouvé notre nouvelle coloc, et ensuite je peux t'aider à t'installer sans souci. » Le voilà rapidement à récupérer son téléphone pour envoyer son message. « Laisse-moi déjà aller chercher ta valise. » Et le brun s'exécute en revenant quelques secondes après avec sa valise. « Elle est pas trop lourde ? » Qu'elle demande avant de rire. Non il s'est débrouillé comme un grand.
FIN
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| | | | | | | | (caele #2) face reality and the obvious |
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