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 fighting fire (Maritza #3)

Sergio Gutiérrez
Sergio Gutiérrez
le père-du
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fighting fire (Maritza #3) Hu5cwsy Présent
ÂGE : 53 ans (18.04.71)
SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions.
STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page
MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency)
LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro
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POSTS : 1845 POINTS : 40

TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.
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RPs EN COURS : fighting fire (Maritza #3) Giphy.gif?cid=ecf05e47z5sj0dqxkydm32xrebkst7c5sx238rxy7gv5boo4&ep=v1_gifs_search&rid=giphy
Gutiérrez Creative Agency (GCA)
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Lena + Maritza #10 + Diego #2 + Atlas +
RPs TERMINÉS : (terminés) Erin + Maddy + Lexie + Maddy #2 + Diego + Raymond + Maddy #3 & Cesar + Lena + Gugu family + Maddy #4 + Channing + Winston + Lara + May + Cesar #2 + Maddy #5 + Rudy #2 + Jorbir + Rudy #3 + Jess + Cesar #3 + Maddy #7 + Maze + Griffiths + Lara #2 + Gugu family #2 + Auden + Maddy #9 + Alma + Maze #2 + Sara + Maddy #10 + Lena #3 + Lara #3 + Greta (fb) + Gugus #3 + Marley + Greta #2 + Gugus #4 + Maritza + Cesar #5 & Maritza #2 + Lara #4 + Blake + Maritza #3 + Sara #2 + Logan + Maritza #4 + Cesar #6 + Maritza #5 + Diego + Lara #3 + Marley + Maritza #8 + Gugus #5 + Greta #3 + Maritza #6 (fb) + Logan #2 + Diego #2 + Maritza #9 +
Dimension Slasher : Lena + Jake + Dani

(abandonnés) Erika + Rudy + Maritza + Eleonor + Diego #2 + Hayden + Rudy #4 + Tiago + Anouch + Diego + Lena #2 + Scott + Sam + Ava&Win + Maze #3 + Siham + Alma & Sara + Cillian + June +
(UA) Deb & Gab + Cesar #4 +

fighting fire (Maritza #3) Serg
AVATAR : Mark Consuelos
CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes)
DC : emery le céleri et albane la banan
PSEUDO : tiph
Femme (elle)
INSCRIT LE : 02/06/2021
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyJeu 8 Juin 2023 - 19:58

fighting fire

And if it keeps you up at night, I'll stay up and learn the words to all the songs that you like. So if your eyes are open wide I can sing you something sweeter than that devil in your mind. And if it still keeps you up at night, I won't hold it against you, I'll just hold, hold you tight

Dans la vie, il y avait différents types d’appels que personne ne souhaitait recevoir. Que ce soit un patron, un membre de la famille, la police, l’hôpital, ou généralement quelqu’un susceptible de pourrir une journée. Mais parmi ces options, il y en avait une que Sergio n’avait jamais envisagée : les pompiers. C’était en plein après-midi qu’il avait reçu un appel de la brigade locale pour l’informer qu’il y avait eu un incendie chez lui. Le compteur électrique, récemment installé, ne respectait pas les normes, ce qui avait déclenché un incendie dans le garage. Malheureusement collé à la cuisine, le feu s’était propagé dans tout le rez-de-chaussée avant que les pompiers ne puissent arriver et maîtriser l’incendie. L’étage avait été épargné et dieu merci, Etna était à l’extérieur quand c’était arrivé. Les dégâts n’étaient que matériel, bien que malheureusement conséquents. Ce serait plusieurs mois de travaux pour que la maison soit à nouveau habitable. Et certainement un procès pour accompagner, le Gutiérrez étant déjà prêt à voir des têtes tomber. Ce n’était pas que l’homme tenait franchement à son mobilier ou possédait des biens irremplaçables dans son salon. Il n’était pas un homme avec énormément d’affect pour le matériel. En revanche, il ne pouvait pas s’empêcher de penser que si cela s’était déclenché la nuit, s’il avait été à l’étage avec Pao, ils auraient été incroyablement en danger. Avoir eu de la chance ne l’avait pas aidé à mieux dormir, surtout en réalisant qu’il lui faudrait trouver un endroit où rester sur le long-terme. Un endroit où il pourrait offrir un extérieur à sa chienne et un cadre sécuritaire à Pao. Il ne pouvait pas prendre la première chambre d’hôtel qui venait et les procédures pour une nouvelle maison prendraient au bas mot quelques jours. Puis, il avait réfléchi à une autre option. Sa maison à Spring Hill n’était pas la seule qu’il possédait. Il y en avait une autre quelques rues plus loin qui avait un jardin, une chambre libre, et un environnement assez stable pour qu’il puisse ramener sa fille.

Il y avait bien des manières dont il s’était imaginé réintégrer pleinement la vie de sa famille, retrouver son ex-femme et ses enfants -ceux qui restaient sous ce toit du moins-. Mais celle-ci n’en était vraiment pas une.

Cela expliquait néanmoins pourquoi Sergio s’affairait dans la maison depuis qu’il était rentré. Cela faisait cinq jours maintenant qu’il vivait sous ce toit et jamais il n’avait vu Maritza froncer les sourcils aussi souvent en un si bref laps de temps. A commencer par la présence de la chienne, qui avait bien évidemment causé des frictions. Il avait sauté son tour de garder en expliquant la situation à Maddy mais l’homme ne se voilait pas la face sur le fait que Paola serait aussi un sujet de conversation à avoir avec la maîtresse de maison. Il s’était donc débrouillé pour que ce soir, ils puissent être seuls. Sara avait été facile à convaincre, et le patriarche l’avait soudoyée pour qu’elle entraîne Cesar dans son sillage. Alejandro avait été plus que ravi par l’idée de passer la nuit chez un copain un vendredi soir. La maison déserte, Sergio avait mis un point d’honneur à ranger tout ce qui pouvait bien traîner (fait qu’on lui reprocherait certainement pour ne pas avoir rangé les choses au bon endroit), puis il s’était mis aux fourneaux. Plutôt que d’opter pour des mets exubérants, il avait opté pour les plats réconfortants du Mexique. Une large assiette de chilaquiles verdes attendaient sur la table basse pour accompagner une bouteille de vin, les enchiladas étaient au four, et un chocoflan (acheté dans l’une des épiceries mexicaines de la ville) attendait dans le frigo pour le dessert. Dire qu’il appréhendait cette soirée serait un euphémisme. Si ces derniers mois avaient prouvé quelque chose, c’était qu’il ne devrait jamais s’attendre à quoique ce soit quand ils se retrouvaient seuls. C’était souvent un pas en avant pour deux en arrière, un moment de complicité pour une longue période de froid glacial. Vivre sous le même toit pourrait tout aussi bien les aider que les faire exploser pour de bon. Finalement, il était sept heures quand il entendit le bruit de la porte. Par réflexe, Etna fut la première à rappliquer, un comportement que Sergio dut corriger d’un sifflement et d’un claquement de doigts avant que Mari ne passe la porte. Elle avait ce visage fatigué, celui de la femme qui a eu trop à gérer depuis le réveil. « Bonsoir. » Appuyé contre le mur de l’entrée, Sergio se contenta de sourire, n’osant pas exactement s’avancer pour embrasser sa joue. « Tu as passé une bonne journée ? » Il sentait dans son regard que la situation était étrange. Lui, ici. Mais surtout, supposait-il, le fait que personne d’autre ne vienne la saluer et que la maison soit embaumée par cette odeur d’épices. « Sara et Cesar sont sortis, et Alejandro est chez son copain Cameron pour la nuit. Sa mère m’a dit que tu avais ses coordonnées. » Il n’avait pas demandé l’autorisation de Mari, en premier lieu car c’était supposé être une surprise. Il espérait juste que la bonne intention ne se retourne pas contre lui. « J’ai pensé que tu pourrais profiter d’une soirée sans rien avoir à faire. »  

@Maritza Gutiérrez


 
© GASMASK



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Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.

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Maritza Gutiérrez
Maritza Gutiérrez
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ÂGE : 51 ans
SURNOM : Mari, Za'
STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie.
MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire.
LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill)
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TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
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RPs EN COURS : Sara #3 ; Les Gugus #4 ; Sara #4 ; Cesar #4 ; Diego #5 ; Emery #4 ; Olivia #5 ; Cesar & Emery #2 ; Sergio #10 ; Maego #1

UA: Greta #1

RPs TERMINÉS : Olivia #1 ; Lily #1 ; Sergio #2 ; Sergio & Cesar #1 ; Joseph #1 ; Malone #1 ; Diego #1 ; Sergio #3 ; Olivia #2 ; Chris #1 ; Sara (survie) ; Logan #1 ; Sara #1 ; Jordan #1 ; Sergio Survie ; Sergio #4 ; Olivia #3 ; Sergio #7 ; Diego ; Les Gugus #2 ; Les Gugus #3 ; Diego #3 ; Sergio #8 ; Emery #2 ; Joseph #2 ; Sergio #6 ; Russell #1 ; Diego #4 ; Cesar #survie ; Olivia #4 ; Emery #3 ; Cesar #3 ; Cesar event survie ; Sergio #9

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CRÉDITS : avatar: EMC (la best), code signature: Pando. Icons: Pando
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INSCRIT LE : 28/03/2023

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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyDim 11 Juin 2023 - 23:35

Fighting fire
     @Sergio Gutiérrez     ft. Maritza Gutiérrez


Au domicile

Depuis cinq jours maintenant, Maritza avait l'impression de vivre dans un univers parallèle. A chaque fois qu'elle ouvrait les yeux le matin elle se disait qu'elle n'avait fait que rêver, ou cauchemarder selon le point de vue. Néanmoins, dès qu'elle posait un pied en-dehors de sa chambre et qu'elle entendait les pas précipités de cette maudite Etna, la mère de famille comprenait que tout n'était que pure réalité. Elle se souvenait parfaitement du jour où Sergio avait débarqué à l'improviste chez elle. Sa mine à la fois contrariée et embêtée avait perturbé Maritza qui n'avait pas tout de suite compris pourquoi il se trouvait face à elle un sac de sport dans une main, une valise dans l'autre. Elle avait dans un premier temps cru à une plaisanterie de mauvais goût lorsqu'il lui avait expliqué la situation. Rapidement l'évidence avait jailli : Il ne mentait pas, sa maison avait bel et bien pris feu. La matriarche s'était sentie blêmir, la pensée qu'elle aurait pu le perdre dans cet incendie lui avait retourné l'estomac et ce fut sans doute pour cette raison qu'elle avait accepté sans trop réfléchir sa demande d’emménager pour quelques temps chez elle. Elle avait pris la décision sans prendre la peine de consulter ses enfants, avait ainsi imposé Sergio à Cesar qui n'avait évidemment pas bien pris la nouvelle alors qu'Alejandro sautait littéralement de joie.

Désormais Maritza devait s'habituer à la présence de son ancien mari sous le même toit qu'elle et la tâche ne s'annonçait pas simple. Elle avait perdu l'habitude de vivre avec un homme, pire de vivre avec Sergio. Les deux premiers jours avaient été particulièrement éprouvants, chacun marchant sur des œufs en présence de l'autre. La mexicaine savait qu'à tout moment une dispute pouvait éclater entre eux mais elle espérait que cette dernière arrive le plus tard possible. La femme de ménage tentait par tous les moyens de se convaincre qu'il n'y avait rien d'étrange quant à la présence de son ancien compagnon mais dès qu'elle l'apercevait, elle sentait son cœur s'emballer. Le parfum de Sergio avait rapidement embaumé la maison et Mari ne pouvait plus faire comme s'il n'était pas à quelques mètres d'elle. Depuis qu'ils dormaient sous le même toit, la matriarche s'était surprise à rêver de lui, chose qui ne s'était pas produite depuis des années. Le plus difficile dans cette histoire de cohabitation était de bloquer les souvenirs de leur histoire passée. Il n'était pas question qu'elle se laisse envahir par les images de leurs moments de tendresse ou de complicité. Elle était tombée tellement de fois dans les bras de Sergio pour moins que cela... La seule manière que Maritza avait trouvé pour se protéger était de fuir la maison un maximum. Elle enchaînait les services à l'hôtel, prenait des heures supplémentaires, faisait en sorte de ne presque jamais croiser Sergio.

Ce soir-là néanmoins, la mère finissait à 18h30. Elle avait hésité en sortant du travail à aller se promener sur la plage ou ailleurs, histoire de retarder le moment où elle allait devoir rentrer. La fatigue avait cependant contrecarré ses plans. Mari avait pris la décision de rentrer. Elle mangerait un bout rapidement, foncerait sous la douche et irait se coucher dans la foulée. Elle était si fatiguée ces derniers temps que Sergio – s'il était là – ne lui en tiendrait pas rigueur. A 19h donc, la brune poussa la porte de la maison. Un soupir d'exaspération glissa hors de ses lèvres lorsqu'elle entendit Etna arriver à toute allure. Ce chien allait finir par la rendre dingue. Heureusement, Sergio l'avait très rapidement rappelé jusqu'à lui. Rapidement elle sentit une odeur qui ne lui était pas inconnue glisser jusque dans ses narines. Mari fronça les sourcils. Comment était-ce possible ? Etait-ce la fatigue qui lui jouait des tours ? Son imagination ? Elle n'eut pas le temps de se questionner davantage qu'elle vit que Sergio l'attendait adossé à un mur : « Bonsoir. Tu as passé une bonne journée ? » Mari ne bougeait plus, son regard planté dans celui de son ancien époux. Elle tendait l'oreille, attendant d'entendre du mouvement à l'étage mais rien. Où étaient-ils donc tous passés ? Elle n'y comprenait rien. Sergio sembla lire dans ses pensées puisqu'il anticipa la question qu'elle allait lui poser. Elle écouta attentivement où se trouvait chacun de ses enfants. Lorsqu'elle apprit où se trouvait Alejandro elle se mordit la lèvre. Elle n'était pas en colère contre Sergio, loin de là. Elle prenait simplement conscience qu'elle ne s'était presque jamais autorisée de soirée seule. Le seul moment de tranquillité qui lui était offert l'était par le directeur artistique. « J’ai pensé que tu pourrais profiter d’une soirée sans rien avoir à faire. » En effet, cela ne lui ferait pas de mal. Maritza ressentit une forme de reconnaissance envers Sergio mais elle appréhendait aussi la suite des événements. Rester seule avec lui n'était pas une bonne idée, ne l'était plus. Tout pouvait arriver : le pire comme le meilleur.

Elle finit par enlever sa veste qu'elle accrocha au porte manteaux qui était dans l'entrée et s'approcha de Sergio. « Merci » souffla-t-elle tout en lui tenant la main brièvement. Le geste fut fugace mais l'intention était là. Alors qu'elle avançait dans le salon, elle sentait de plus en plus la délicieuse odeur des plats mexicains. Un sourire ravi illumina son visage lorsqu'elle lui demanda : « Tu as commandé chez quel traiteur ? ». Lorsqu'elle arriva dans le salon, elle se laissa tomber sur le canapé. Son regard tomba instantanément sur le plat qui se trouvait devant elle. Elle fronça les sourcils, analysa les mets puis s'étonna : « Ne me dis pas que c'est toi qui as cuisiné ? ». Il était évident que les chilaquiles verdes – bien que très appétissants – étaient faits maison. Elle releva la tête dans la direction de l'homme, et un sourire en coin, elle prit une voix faussement vaincue : « Allez, que dois-tu te faire pardonner ? Qu'a mangé Etna ? » dit-elle en pointant le chien avec son menton. Elle taquinait Sergio, mais l'éventualité qu'il ait réellement quelque chose à se faire pardonner était loin d'être totalement absurde... 
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Dernière édition par Maritza Gutiérrez le Mar 16 Juil 2024 - 23:40, édité 1 fois
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyMar 13 Juin 2023 - 0:15

fighting fire

And if it keeps you up at night, I'll stay up and learn the words to all the songs that you like. So if your eyes are open wide I can sing you something sweeter than that devil in your mind. And if it still keeps you up at night, I won't hold it against you, I'll just hold, hold you tight

Il y avait quelque chose d’un peu irréel à toute cette situation. Se promener dans cette maison comme s’il était chez lui était particulièrement étrange. Et dans un sens, Sergio savait pertinemment qu’il profitait de la bonté de Maritza. S’il l’avait vraiment souhaité, il aurait trouvé une solution au bout de quelques jours et ne se serait pas installé pour rester jusqu’à ce que les travaux soient terminés. Il se montrait égoïste et plus les jours passaient, moins il faisait preuve de bonne volonté pour revenir à la raison. Il avait bien trop apprécié voir l’enthousiasme d’Alejandro dès le matin en remarquant la présence de son père, pouvoir poser le regard sur Maritza à la table de la cuisine, et échanger un sourire bien que peu franc avec Sara. Cesar avait été principalement aux abonnés absents, mais le patriarche avait envie de croire que cela ne durerait pas éternellement. Ses relations avec son fils n’étaient ne dépassaient pas la cordialité, mais le fait que cela marque un progrès en soi suffisait à le satisfaire. Sergio avait beau savoir qu’il ne devrait probablement pas s’y habituer, que tout ceci ne devait être que temporaire, réaliser combien cela lui avait manqué n'aidait définitivement pas à être raisonnable. Surtout pas alors que la soirée avait été orchestrée de sorte à être une bonne surprise pour son ex-épouse. Il était incapable de se souvenir de la dernière fois qu’ils avaient eu une soirée en tête à tête. Cela remontait à bien avant la naissance de Maria, au moins. Il avait l’impression qu’il s’agissait d’une éternité plus tôt. Tout était différent aujourd’hui. Tout, sauf peut-être le sourire qui étira ses lèvres en voyant cette femme entrer dans la maison, ou ce sentiment de bonheur qu’il ressentit en annonçant la surprise qui l’attendait ce soir. Elle n’avait clairement pas l’air contre la nouvelle, et même soulagée. Sa manière de lui attraper la main en passant devant lui en était la preuve. « De rien. » Il voulut la retenir mais déjà elle lui échappait, découvrant ce qui était préparé pour eux dans le salon. La mention du traiteur le fit doucement rire. « Eh bien… » Il aurait pu, il était vrai. L’effort fourni n’aurait juste pas été le même et elle méritait qu’il en fasse pour adoucir un peu son quotidien. Ce n’était pas quelque chose qu’il faisait du temps de leur mariage. Il avait appris sur le tas en se retrouvant divorcé. Payer pour les services du quotidien tels que la cuisine ou le ménage était devenu habituel chez lui, mais son obsession pour se maintenir en forme l’avait incité à devenir plus autonome sur certains points. Chose que Mari constate d’elle-même. « Je n’ai juste pas cuisiné le dessert. Mais oui, j’ai cuisiné. Et fait les courses. » Autant dire que cela avait été une épreuve du feu en n’ayant aucune idée de ce que les enfants aimaient manger, et que le frigo ressemblait à un rayon d’épicerie entier actuellement. Qu’elle pense Etna responsable de son aide lui fit lever les yeux au ciel, un air toutefois amusé sur le visage. La présence de la chienne avait l’air de vraiment la déranger, chose qu’il ne comprenait vraiment pas. Il préférait se dire que c’était juste le temps d’apprendre à se connaître. La doberman savait se montrer intimidante. « Elle n'a rien mangé du tout. Elle n’a pas fait de bêtises. Moi non plus, si c’est ce que tu es en train d’insinuer. » Il ne lui en voudrait pas de se méfier. « Pour tout te dire, j’avais peur de me faire passer un savon pour avoir envoyé Alej chez son copain sans te consulter. » En disant cela, il s’était penché sur la table basse pour attraper la bouteille de vin qui était déjà débouchée, et remplir les deux verres posés. La chose faite, il en tendit un à Mari. « Mais si je dois être honnête, je voulais surtout qu’on puisse avoir le champ libre pour parler de cette situation. » Il avait bien vu que malheureusement, les responsabilités du quotidien ne laissaient guère le temps pour discuter en privé. Surtout quand il semblait être fui comme la peste. « J’ai bien conscience que c’est étrange. Et sache que je suis extrêmement reconnaissant de ton aide. » Il fit trinquer son verre contre celui de son ex-femme et goûta ce vin, s’accordant quelques secondes de répit avant de reprendre. « Ce n’est pas une obligation, bien évidemment. Si tu préfères profiter de ta soirée seule, je peux te laisser. » Il espérait juste qu’elle ne partirait pas. Il ne la retiendrait pas si c’était ce qu’elle désirait. Cette proximité lui rappelait juste combien ce genre de moments lui avaient manqué. Le fait de ne pas savoir quand serait leur prochaine opportunité d’être seuls contribuait à vouloir rendre cette soirée le plus spécial possible.

@Maritza Gutiérrez


 
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Fighting fire
     @Sergio Gutiérrez     ft. Maritza Gutiérrez


Assise sur le canapé devant le plat de chilaquiles, Maritza essayait de retrouver ses esprits. Son cerveau en ébullition analysait la situation. Etait-ce possible que Sergio ait réellement fait tout ça pour elle ? Cela lui paraissait peu probable. Même lorsqu'ils étaient mariés, l'homme ne cuisinait que très rarement, il n'avait jamais vraiment mis les pieds dans la cuisine si ce n'était pour l'observer faire à manger. L'odeur du plat venait agréablement chatouiller les narines de la mexicaine qui se laissait doucement mais sûrement allée à ce moment de quiétude bien trop rare dernièrement. L'attention de Sergio lui faisait plus de bien qu'elle ne l'admettrait sans doute jamais. Qu'il prenne soin d'elle ainsi la touchait et elle avait presque du mal à reconnaître l'homme avec qui elle s'était disputé quelques semaines plus tôt à cause d'un nez brisé. Elle fut tirée de ses pensées lorsqu'il lui confirma qu'il avait bien cuisiné lui-même sauf le dessert. Un petit sourire glissa au coin des lèvres de la brune qui ajouta amusée : « Tu es pardonné pour le dessert... » La pâtisserie était un domaine bien difficile, et même si elle excellait dans celui-ci elle savait qu'il lui avait fallu des années avant d'obtenir des mets que chacun aimait déguster en fin de repas. La matriarche finit par relever le regard vers celui de son ancien compagnon et lorsqu'elle les accusa lui et la chienne d'avoir fait une bêtise dans la maison, elle le vit lever les yeux au ciel sans s'agacer ou se vexer. Son cœur se mit à battre un peu plus vite. Sergio semblait disposé à passer une bonne soirée, et si dans d'autres circonstances cette petite pique lancée aurait pu le faire dégoupiller, il n'en était rien ce soir. Il prit même la peine de lui confirmer que ni lui ni Etna n'était coupable d'un quelconque méfait. « Pour tout te dire, j’avais peur de me faire passer un savon pour avoir envoyé Alej chez son copain sans te consulter. » La poitrine de la mère se souleva tandis qu'instinctivement elle se mordait la lèvre inférieure. Elle avait rendu la tâche si difficile à Sergio concernant Alejandro qu'il était désormais effrayé à l'idée de prendre la moindre décision. Elle comprenait qu'il pense ainsi. Elle n'était pas tendre avec lui et n'avait eu de cesse de le surveiller, de le rappeler à l'ordre, de veiller à ce qu'il traite bien leur fils. Par moments elle avait dû lui faire sentir qu'il n'avait pas sa place en tant que père. Cela peina quelque peu la brune qui murmura : « Je te fais si peur que ça ? ». La question était plutôt rhétorique. Ils se connaissaient si bien – et ce malgré les années où ils avaient été tenus éloignés l'un de l'autre – que chacun connaissait le caractère explosif et parfois vindicatif de l'autre. Il n'était donc pas surprenant que Sergio ait craint un quelconque reproche de sa part. Mari prit le verre qu'il lui tendit et le fit tourner entre ses doigts afin que les arômes lui parviennent jusqu'au nez. « Mais si je dois être honnête, je voulais surtout qu’on puisse avoir le champ libre pour parler de cette situation. » Sa main se crispa quelque peu alors qu'elle sentait une appréhension certaine croître en elle. Si la soirée se présentait sous les meilleures auspices, le fait que la conversation prenne une tournure aussi sérieuse ne l'enchantait guère. Elle n'était pas naïve au point de penser que tout serait réglé sans la moindre accroche. Ne sachant que répondre, et surtout étant prise au dépourvu par la tournure que prenait sa soirée qu'elle imaginait tranquille seule dans sa chambre, Mari préféra garder le silence. « J’ai bien conscience que c’est étrange. Et sache que je suis extrêmement reconnaissant de ton aide. » Elle sentit ses joues s'empourprer quelque peu alors qu'il venait de trinquer avec elle. Etrange, le mot était faible. Cette situation avait tout d'anormal. « Tu aurais fait la même chose pour moi... » chuchota-t-elle. Elle en était presque certaine, bien qu'à y réfléchir un peu, il leur aurait sans doute payé des chambres d'hôtel pour ne pas les laisser à la rue mais pour ne pas les avoir dans les pattes non plus. « Ce n’est pas une obligation, bien évidemment. Si tu préfères profiter de ta soirée seule, je peux te laisser. »

Le silence planait sur le salon alors que Maritza semblait se battre contre ses vieux démons. La chose la plus raisonnable aurait sans doute été de se lever et de quitter la pièce pourtant elle n'en avait aucune envie. Si sa relation avec Sergio était plus que bancale et mouvementée, le retrouver ainsi lui réchauffait le cœur et lui faisait momentanément oublier ses soucis. Elle but une gorgée puis finit par lui répondre : « Ne dis pas de bêtises... » Elle lui tendit une main pour qu'il la saisisse et qu'il s'installe à ses côtés. Lorsque ce fut fait, elle laissa ses doigts quelques secondes de plus enlacés aux siens. « Et puis, je dois encore juger de tes talents de cuisinier. » Une petite plaisanterie pour détendre l'atmosphère qui à tout moment pouvait malheureusement devenir pesante. Ses doigts jouèrent presque inconsciemment avec les siens alors qu'elle avait du mal à soutenir son regard. Lorsque ses yeux se posèrent sur le chien, elle lâcha la main de Sergio et marmonna : « Je crois qu'il faut qu'on commence par elle. » Le ton était un peu trop sec, et Mari se rattrapa instantanément : « Par Etna. » Si elle détestait les chiens, elle savait à quel point l'animal comptait pour Sergio. Il n'était pas question qu'elle manque de respect à la boule de poils sinon il était clair que la conversation tournerait vite court. « Je veux pas qu'elle aille dans les chambres... » parce qu'elle laisserait des poils partout, parce que Mari aurait trop peur qu'elle attaque l'un de ses enfants en plein milieu de la nuit. « Et je sais que tu t'en occupes à merveilles, mais je veux pas avoir à la gérer. » La mexicaine commençait peut-être un peu fort en parlant d'Etna, et ne souhaitant pas braquer Sergio d'entrée de jeu, elle reposa sa main sur la sienne et à l'aide de son pouce caressa le dos de sa main. Elle essayait de se convaincre qu'elle agissait ainsi pour maintenir la paix entre eux deux, mais son ventre qui se nouait et les frissons qu'elle ressentait au contact de la peau de son ancien mari lui montraient bien que quelque chose d'autre se cachait derrière ses gestes. La réalité, c'était qu'il lui manquait et que la proximité qu'elle semblait avoir retrouvée avec lui commençait déjà à lui jouer des tours. Pas étonnant qu'elle ait choisi de quitter la maison le plus souvent possible...
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Sergio Gutiérrez
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SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions.
STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page
MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency)
LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyMer 14 Juin 2023 - 17:54

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And if it keeps you up at night, I'll stay up and learn the words to all the songs that you like. So if your eyes are open wide I can sing you something sweeter than that devil in your mind. And if it still keeps you up at night, I won't hold it against you, I'll just hold, hold you tight

S’il avait mis les petits plats dans les grands ce soir, Sergio n’avait pas eu à se forcer. Ce n’était pas une tentative d’amadouer son ex-épouse pour mieux faire passer la pilule de ce qui allait venir. S’il n’avait eu qu’envie de parler logistique, il aurait pu l’assoir à la table de la cuisine après le dîner ou au détour d’un café le matin. Mais elle méritait bien mieux que cela. Cette délicate attention ne commençait même pas à exprimer la gratitude qu’il avait envers elle pour son aide et sa compréhension. Rien ne l’avait obligée à l’accepter sous son toit. Elle aurait pu lui dénier cet accès, et il s’y serait tenu. Même s’il en donnait l’impression, Sergio n’avait aucune intention d’empiéter sur les plates-bandes de Maritza. Le jeu de l’envahisseur ne lui plaisait réellement pas. Il cherchait juste sa place dans une famille où l’on n’était pas encore sûr de vouloir de sa présence. Il ne se faisait pas d’illusions ; les relations pourraient ne jamais s’arranger, et ce même avec la meilleure volonté. Il pouvait néanmoins essayer, faire de son mieux, et espérer ne pas encore franchir les bornes. Il sentit que la mention d’Alejandro la fit réagir, son sourire se fanant quelque peu. « Oh, tu es terrifiante. Une vraie lionne. » Il ne laissa pas le doute s’installer. Oui, il s’attendait à ce qu’elle le reprenne sur ses décisions, mais uniquement parce qu’il l’avait forcée à s’occuper du garçon seule. Elle était la seule décisionnaire le concernant et même si le patriarche essayait de récupérer certains droits, il n’aurait jamais le fin mot. Il savait néanmoins que ce n'était pas par pure envie de lui mettre des bâtons dans les roues, mais juste pour protéger sa famille. Il lui souriait doucement en finissant de servir le vin, prouvant qu’elle n’avait pas à s’appesantir plus que nécessaire sur ce sujet. Ils auraient beaucoup de choses dont discuter ce soir, mais ses choix de mère ne seraient ni un sujet, ni quelque chose qui devrait être remis en question. Même si à vrai dire, le soudain froid qui tomba dans la pièce à la mention de ses intentions lui donna envie de juste oublier, de laisser tomber toute forme de sérieux et d’adulte pour voir où la discussion les mènerait. S’ils étaient encore capables de s’entendre et d’apprécier la présence de l’autre en étant autre chose que des parents. Juste à la regarder, cela ne faisait aucun doute qu’il l’aurait aidée aussi si la situation avait été inversée. Il aurait fait n’importe quoi pour elle. « Je te l’ai déjà dit. Tu as juste à demander. » Elle pourrait abuser, dépasser les bornes qu’il ne cillerait pas, lui offrirait ce qu’elle voulait. Peut-être que d’une certaine manière, il n’attendait que cela. Et si ce qu’elle voulait ce soir était du temps libre sans l’avoir dans les parages, alors il partirait.
Mais il dut admettre que la main qui vint trouver la sienne réchauffa son cœur, le fit sourire un peu trop spontanément. Instinctivement, il vint trouver sa place près de son ex-femme, ses doigts s’entrelaçant avec les siens. « Je suis prêt à recevoir les critiques. » souffla-t-il, amusé. Il parlait de sa cuisine, en théorie, mais l’absence de mention y était pour une raison. Il préférait se préparer à toutes les éventualités ce soir, y compris à ce que cette bulle d’intimité soit propice à l’expression des non-dits. Maritza ne lui laissa pas le temps de s’y habituer que déjà elle le lâcha, reportant son regard sur la chienne couchée un peu plus loin. L’agent l’observa à son tour. Il se doutait que cela viendrait sur le tapis, Mari ayant bien fait comprendre que sa présence dérangeait. L’animal était malheureusement l’un des deux sujets sur lesquels il serait incapable de faire des compromis. « Il faudra faire attention à fermer les portes alors. Et dire à Alejandro de ne pas la faire venir. » Leur fils allait filouter dès qu’ils auraient le dos tourné, c’était certain. Il appréciait particulièrement la présence de la chienne sous son toit et ils avaient passé un certain temps ensemble depuis son arrivée. Il avait été le premier à remplir le bol de croquettes au réveil. Alors s’il y avait bien une chose que Mari n’avait pas à craindre, c’était de devoir prendre cette responsabilité. « Tu n’auras pas à faire quoique ce soit. Tu peux juste l’ignorer. » C’était plus facile à dire qu’à faire vu le gabarit de la bête. Sergio en tout cas l’oublia facilement en ressentant le contact de la main de la brune sur la sienne. Cette douceur lui arracha un frisson. Cela le ramenait des années en arrière quand ils étaient encore jeunes. Elle avait toujours eu ce côté pudique dans ses démonstrations d’affection et à la fois, ils avaient toujours besoin de se toucher. A les voir aujourd’hui, c’était dur d’imaginer qu’ils avaient été si proches, si amoureux à une époque. Cela lui manquait cruellement. « Je déteste avoir à faire ça. Mais tant qu’à aborder les sujets fâcheux, il faut parler de l’autre. » Il soupira, but une gorgée de vin avant de reposer son verre sur la table basse, ses doigts toujours accrochés à ceux de Mari. « Je peux m’arranger pour l’avoir les jours où tu as de longues journées afin que tu la voies le moins possible. Et pareil, tu n’auras pas à t’en occuper. Tu pourras toujours me demander si tu as besoin de quoique ce soit pour les tâches de la maison ou pour s’occuper d’Alejandro. » Il était là, le deuxième compromis impossible à faire. Il n’abandonnerait pas sa part de la garde de Paola jusqu’à pouvoir rentrer chez lui. « J’ai bien conscience de ce que je te demande. » Et elle ne le croirait peut-être pas, mais il redoutait ce moment sans doute bien plus qu’elle. Il redoutait le moment où il se comporterait comme un père avec sa fille et devrait affronter le regard de ses autres enfants pour qui il n’avait juste pas été présent.

@Maritza Gutiérrez


 
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyMer 14 Juin 2023 - 22:52

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« Oh, tu es terrifiante. Une vraie lionne. » Le sourire de Maritza se fit discret mais il était bel et bien présent. Sergio n'avait pas tort lorsqu'il disait qu'elle était une lionne. Tel le félin, la mère de famille se battait bec et ongles pour ses enfants. Ils étaient sa priorité, sa raison de vivre. Lorsqu'elle disait qu'elle était prête à se sacrifier pour elle, elle l'était littéralement. Elle n'hésiterait jamais à les faire passer avant elle. Lorsque Rudy avait eu ses problèmes, elle avait cherché à le défendre se rendant finalement à l'évidence qu'elle ne pouvait rien faire pour lui. Son fils était coupable et irrécupérable. Il n'avait pas eu besoin d'elle, n'avait pas eu envie de son soutien. Difficilement, et même si cela lui avait brisé le cœur, Maritza l'avait laissé se débrouiller, se battre seul avec ses démons. Elle l'avait fait une fois, une seule et unique fois. Cette façon d'agir – même si elle était justifiée – la rongeait toujours. Jamais elle ne commettrait à nouveau la même erreur. Protectrice, sans doute trop, la mexicaine mettait un point d'honneur à prendre soin des siens et à les protéger.  Le fait que Sergio ait craint des quelconques représailles ou une quelconque crise de nerfs suite à sa décision d'envoyer Alejandro chez un ami fit prendre conscience à la matriarche qu'il fallait qu'elle leur lâche du lest. Ce serait difficile, et il y aurait sans doute encore quelques ratés mais même si sa peur de voir Alejandro souffrir à cause de son père était légitime, elle n'avait en aucun cas le droit de se dresser entre eux. Tant que Sergio traiterait dignement et avec amour leur fils, elle n'aurait rien à dire. Une seule erreur de la part du patriarche et ce serait terminé. Maritza reporta son attention sur son ancien compagnon qui lui affirma qu'il lui suffisait de demander pour qu'il lui vienne en aide. Elle avait envie de le croire, et une partie d'elle le faisait d'ailleurs, mais celle blessée restait bien plus méfiante. Il était si facile de tomber amoureuse de Sergio, de l'aimer à corps perdu, de tout lui donner, mais qu'il était difficile de se relever une fois qu'il tournait les talons. Maritza en avait fait l'amère expérience à maintes reprises et préférait rester sur ses gardes. Il valait mieux se protéger – peut-être trop – plutôt que de se retrouver à nouveau à terre.

Si son cœur s'était emballé dès que sa main était entré en contact avec celle de l'homme, le fait qu'il s'assoie à ses côtés et qu'il lui sourie de la sorte n'avait pas aidé à la faire redescendre sur terre. Seule la présence d'Etna à leurs côtés et tout ce qu'elle représentait aux yeux de Mari – à savoir une boule de poils qui laissait des traces partout où elle passait – lui rappela le but de ce dîner. Sergio voulait mettre les choses à plat, fixer des règles et faire en sorte qu'il n'y ait aucun non-dit. La conversation risquait d'être épineuse, la mexicaine n'était pas naïve. Ne désirant pas perdre de temps avec des futilités elle avait abordé sans attendre le problème que représentait la chienne à ses yeux. Contre toute attente, elle ne le sentit pas se crisper à ses côtés, il écoutait avec attention ses demandes et lorsqu'il lui parla de fermer les portes et de garder un œil sur Alejandro, la brune acquiesça d'un signe de tête. Cela lui paraissait faisable et le compromis n'était pas si insurmontable que cela. Elle se fit néanmoins la remarque qu'avec cette histoire son fils allait forcément lui réclamer un chien lorsque Sergio retournerait vivre chez lui. A cette pensée, elle sentit sa poitrine se serrer. Inconsciemment – et parce qu'elle refusait de l'admettre – savoir que Sergio et elle vivaient sous le même toit la rendait heureuse, plus qu'elle ne l'avait été depuis des années. Il la tira une nouvelle fois de sa réflexion lorsqu'il lui dit qu'elle n'aurait qu'à ignorer Etna. Maritza le regarda, haussant un sourcil de scepticisme. Même avec toute la volonté du monde, elle ne pourrait pas l'ignorer. Ils le savaient aussi bien l'un que l'autre. La main de la mexicaine avait facilement retrouvé celle de l'agent comme si rester loin de lui sans le toucher était trop difficile. Elle fronça néanmoins les sourcils et sentit son corps se tendre lorsqu'il poursuivit sur sa lancée : « Je déteste avoir à faire ça. Mais tant qu’à aborder les sujets fâcheux, il faut parler de l’autre. » L'autre sujet fâcheux ? Mais de quoi voulait-il parler ? Elle avait beau réfléchir, rien ne lui venait en tête. Heureusement pour elle – ou malheureusement – le cinquantenaire éclaira bien vite la situation : Paola. Le regard de Maritza s'assombrit alors que ses doigts serraient avec moins de tendresse mais plus de violence ceux de son ancien mari. Comment avait-elle pu oublier l'existence de la petite ? La matriarche mettait un tel point d'honneur à ne jamais parler de l'enfant qu'elle n'avait absolument pas pensé au fait qu'elle allait vivre sous son toit. Sa bouche devint plus sèche tandis qu'elle était incapable de répondre quoi que ce soit. Il lui parla de l'aider dans les tâches ménagères ou encore de s'occuper d'Alejandro mais la femme de ménage n'entendait rien. Seule l'annonce de la présence de Paola à ses côtés bourdonnait dans ses oreilles. « J’ai bien conscience de ce que je te demande. » A ces mots elle retira sa main de celle de Sergio. Elle sentit une colère gronder en elle. Non il n'avait pas conscience de ce qu'il lui demandait, c'était impossible. Il avait fait un enfant avec une autre alors qu'elle n'avait jamais aimé que lui et voilà qu'il allait lui imposer sa présence sous le même toit. Incapable de soutenir son regard, craignant de regretter les paroles qui allaient sortir de sa bouche, Mari se tourna en direction de la table. Elle but une longue gorgée de vin et quelque chose lui disait qu'elle ne serait pas la seule de la soirée. Sa main tremblant d'émotion et de colère saisit un chilaque qu'elle enfourna dans sa bouche. Les secondes s'écoulèrent, peut-être même les minutes.

Contre toute attente, d'une voix sourde presque froide elle lui dit : « C'est ta fille. Elle a le droit d'être avec toi. » Ca la tuait de lui dire ça. Ca la rendait malade de consentir à un tel sacrifice mais il n'était pas question qu'elle se dresse entre une enfant et son père. Elle avait vu la douleur que ses propres enfants avaient ressenti lorsque Sergio les avait abandonnés, elle refusait d'être la source d'une telle chose pour Paola même si cette dernière était bien trop petite pour comprendre. Soudain elle sursauta, se tourna vivement vers Sergio, la panique étirait ses traits alors que tout son corps tremblait désormais : « Je veux pas qu'elle dorme dans la chambre de Maria ! ». Elle sentit une boule grandir dans sa poitrine alors que ses tempes se serraient. La chambre de Maria était celle la plus adaptée pour une petite fille mais il n'était pas question que Paola y passe ses nuits. Elle avait perdu une fille et voilà que celle d'une autre femme allait vivre sous son toit. Ses pensées se bousculaient tandis qu'elle n'arrivait pas à s'enlever cette image de la tête. Elle ajouta : « Je veux pas qu'elle joue avec ses jouets, je veux pas qu'elle touche à ses peluches, je veux pas qu'elle porte ses vêtements... ». Elle aurait pu continuer sa liste pendant des heures mais bien consciente qu'elle perdait peu à peu pieds et qu'elle risquait à tout moment de craquer, elle s'arrêta. Elle reprit son verre qu'elle termina d'une traite, et d'un ton sans appel acheva : « C'est soit ça, soit tu peux prendre tes affaires dès ce soir. ». Elle acceptait que Paola vienne vivre avec eux, mais elle ne ferait aucune concession sur tout le reste.
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptySam 17 Juin 2023 - 21:58

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And if it keeps you up at night, I'll stay up and learn the words to all the songs that you like. So if your eyes are open wide I can sing you something sweeter than that devil in your mind. And if it still keeps you up at night, I won't hold it against you, I'll just hold, hold you tight

Les doigts de Maritza qui serraient les siens et sa présence si proche sur ce canapé ne donnaient pas envie à Sergio de discuter de ce qu’allait être leur nouvelle réalité. Il n’avait pas réellement envie de parler des problèmes qu’ils rencontreraient inévitablement durant leur colocation à venir quand ils pourraient juste… parler. Il voulait lui demander comment s’était passé sa journée, comment elle allait, ce qui lui avait donné une raison de sourire récemment. Il avait envie que ce repas se soldent sur des sourires complices et des rires. Cela lui faisait se demander, aurait-elle accepté s’il l’avait invitée à sortir un soir ? L’aurait-elle laissé approcher, alors même qu’elle lui reprochait encore son départ ? Y avait-il quelque chose à raviver entre eux ? L’idée l’avait bien effleuré à quelques reprises, mais le fait qu’ils soient déjà si bancals à co-parenter avait fini par le dissuader. Il avait du mal à croire qu’il puisse encore avoir droit à une chance, quand bien même il en mourrait d’envie. S’il avait vraiment cru au destin, il aurait vu cet incendie comme le signe qu’il était temps qu’il renoue pour de bon avec sa famille, reprenne cette place qui était la sienne, même si cela signifiait brûler quelques étapes. A la place, il avait juste peur que ce soit la goutte de trop. Le mexicain aurait pu repousser le sujet pendant quelques heures, quelques jours même. Mais inévitablement, il devait faire face à ses responsabilités. Paola passait avant son désir de renouer avec son ex-femme, quand bien même il aurait voulu ne pas avoir à faire ce choix. Il put voit dans son regard sombre le moment où elle comprit où il souhaitait en venir avec ce sujet. Sa main se retrouva doucement broyée, non pas par envie de faire mal, mais par crispation supposait-il, jusqu’à lui échapper. Il ne chercha pas à la retenir ou à se justifier, le silence s’installant dans le salon tel un orage sur le point d’exploser. Mari ne le regardait plus, la lenteur dans ses gestes lui indiquant qu’elle était en train de se contenir pour ne pas lui balancer tout ce qui lui viendrait à l’esprit. D’habitude, il aurait été soulagé. Sauf que ce soir, Sergio aurait donné n’importe quoi pour entrer dans sa tête, savoir ce qu’elle pouvait bien penser. Il avait besoin de cet échange, peu importe combien cela risquait de leur faire du mal. A la place, rien ne vint. Juste ce silence insoutenable. Le patriarche n’osa pas le briser, comptant les secondes qui s’éternisaient. Cela lui donna l’occasion d’imaginer les pires scénarios. De mesurer pleinement combien faire venir Pao ici était insultant et égoïste. De réaliser aussi qu’à ce stade, ce choix imposé était tristement fidèle à lui-même.
Alors quand Maritza reprit la parole, non pas pour l’insulter ou lui dire d’aller se faire foutre, mais pour accepter sa demande, il ne put retenir sa surprise. Alors c’était tout ? Il n’y aurait pas de négociations à avoir, de conditions ? « Merci. » souffla-t-il sincèrement, aucun autre mot ne lui venant à l’esprit. Il n’avait rien d’autre que de la reconnaissance pour son ex-épouse quand tout aurait dû la forcer à lui refuser ce qu’il demandait. Il ne s’attendait néanmoins pas à ce qu’elle bondisse de la sorte et le regarde comme s’il venait de la menacer. Décontenancé, il la regarda, ne percutant pas immédiatement l’élan de panique. « Non, elle... » Et puis cela le frappa. Évidemment que tout tournait autour de Maria. Si après tous ces mois la famille commençait à peine à pouvoir parler de l’enfant sans éclater en sanglots, cela ne changeait rien au fait que son fantôme semblait encore errer dans la maison. Ils avaient tous leurs souvenirs avec la petite fille et sa chambre était restée close depuis. Malgré la demande de la matriarche, personne n’avait fini par débarrasser les affaires de la pièce, préférant juste s’en tenir loin. Paola n’était pas Maria, ne serait jamais une enfant de substitution de quelque manière que ce soit. Cependant, Sergio ne pouvait pas s’étonner que sa simple existence ravive des souvenirs devenus douloureux chez Mari. « Mari. Ça n’arrivera pas. » Il posa sa main sur son genou pour attirer son attention. « La chambre de Maria est hors d’accès. Ses affaires aussi. Elle dormira avec moi dans la chambre et quoiqu’il advienne, elle ne touchera jamais à rien appartenant à Maria. » L’idée ne l’avait jamais effleuré. Cette situation n’était supposée être que temporaire et de ce fait, Sergio avait juste prévu de poser les affaires de Pao dans un coin de la pièce, lit inclus. Ce ne serait pas idéal mais cela ferait totalement l’affaire. « Je ne te demanderai rien concernant la petite. Si tu préfères tenir tes distances, je le comprendrais totalement. » Il ferait en sorte de se montrer deux fois plus présent pour éviter que la petite ne se sente pas à sa place. Mais en n’ayant pas encore un an, elle ne devrait pas leur tenir rigueur de ces arrangements un peu bancals. « Elle ne remplace pas Maria. » Il devrait vivre avec le fait de ne pas avoir connu sa fille jusqu’à peu de temps avant sa mort. Avoir eu un autre enfant n’aiderait jamais sa conscience sur ce point.

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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyVen 23 Juin 2023 - 1:03

Fighting fire
     @Sergio Gutiérrez     ft. Maritza Gutiérrez


Sergio avait beau la remercier avec sincérité, cela n'apaisait pas le feu qui brûlait dans la poitrine de Maritza. Bien sûr qu'il la remerciait, qu'aurait-il pu faire d'autre ? Quelle femme accepterait une telle situation ? La mexicaine aurait été prête à mettre sa main à couper que personne n'aurait dit oui à sa place. Peut-être que si ses enfants n'avaient pas souffert de l'absence d'un père alors elle aurait refusé mais ce n'était pas le cas. Tous les enfants de Sergio étaient passés par la case souffrance et abandon, il n'était pas question que Paola vive la même chose et encore moins que cela soit à cause de Mari. Rapidement la colère et l'amertume de la mère de famille avaient laissé place à la panique et à l'angoisse. Si voir l'enfant d'une autre sous son toit la révoltait, imaginer la fillette naviguer dans le monde de Maria la rendait nauséeuse. A la pensée que le bambin pourrait porter les mêmes vêtements que sa défunte fille, la mexicaine se sentait vaciller. « Mari. Ça n’arrivera pas. » Ce ne fut que lorsqu'elle sentit la main de l'agent se poser sur son genou qu'elle parvint à le regarder. Le contact de ses doigts sur sa peau la brûlait tandis qu'elle ne parvenait pas à calmer les pulsations de son cœur. Elle se mordit la lèvre s'empêchant de lui dire qu'il mentait, qu'il cherchait à l'amadouer. Son silence incita Sergio à poursuivre. Il lui assura qu'elle dormirait dans la même chambre que lui, qu'elle n'aurait accès à aucune des affaires de Maria. Elle avait envie de le croire, du plus profond de son âme elle souhaitait qu'il dise vrai mais une part d'elle doutait encore. Comment pouvait-elle être sûre qu'il ne se jouait pas d'elle pour qu'elle baisse la garde ? Comment pouvait-elle être certaine qu'une fois qu'elle aurait le dos tourné la petite n'irait pas ramper au milieu des affaires de Maria ? Ses sourcils se froncèrent de douleur alors qu'elle choisissait de garder sa méfiance pour elle. Elle aurait beau émettre des réserves, il se contenterait de les repousser d'un revers de main en lui promettant de respecter ses décisions. Mais les promesses de Sergio valaient-elles encore quelque chose ? La Gutiérrez ne savait plus. Elle l'écouta d'une oreille distraite, se battant contre les pensées contradictoires qui se bousculaient dans son esprit et contre son envie soudaine de quitter la pièce. « Elle ne remplace pas Maria. » Les yeux de la brune se fermèrent alors que sa poitrine se soulevait. Elle inspira profondément, expira lentement afin de calmer son cœur. Entendre Sergio lui affirmer que Maria ne disparaîtrait jamais au profit de Paola la soulageait quelque peu.

Lorsque Maritza rouvrit les yeux, le cinquantenaire la fixait toujours. Elle finit par pivoter, s'installant face à la table et dégageant ainsi son genou des doigts de l'homme. Elle se pencha, reprit un chilaque et pendant qu'elle le mangeait se resservit un verre de vin. Elle savait qu'il ne fallait pas qu'elle boive trop, son état de fatigue avancé risquant de lui porter préjudice quand à sa capacité à tenir l'alcool, mais elle savait aussi qu'elle en avait besoin pour survivre à toute cette conversation et à cette situation des plus étranges. « Pas mauvais » finit-elle par marmonner une fois sa bouchée avalée. En réalité c'était même plutôt bon mais la brune était trop fière et têtue pour complimenter Sergio alors qu'il venait de la mettre dans une position bien trop délicate et devant le fait accompli. Elle porta son verre jusqu'à ses lèvres, et sans le regarder lui dit sur un ton ferme : « Je veux pas la voir ici. » Elle marqua une courte pause et prenant conscience que Sergio allait sans doute mal interpréter ses propos, elle tourna une nouvelle fois son visage en sa direction. « Sa mère. » précisa-t-elle. Que Paola vive sous son toit était une chose mais que Maddy mette les pieds dans sa demeure en était une autre. Maritza avait une telle aversion pour elle qu'elle refusait de prononcer son prénom. Afin de lui montrer qu'une nouvelle fois ce n'était pas négociable, elle continua sur sa lancée : « Je refuse de me faire humilier sous mon propre toit. » Ce qu'elle ressentait était sans appel. La mexicaine ne digérait toujours pas ce que Sergio avait fait et bien qu'il était difficile pour elle de l'admettre, elle était blessée. Un sourire quelque peu narquois glissa sur ses lèvres lorsqu'elle lui dit : « Je parie que tu avais oublié à quel point ça pouvait être terrible et insupportable de vivre avec moi. » Elle savait qu'elle n'était pas toujours facile à supporter, elle savait aussi qu'elle avait un caractère fort et impulsif, Mari ne se voilait pas la face. Si Sergio n'était pas satisfait de la situation ou n'était pas prêt à prendre sur lui, il n'aurait qu'à prendre ses affaires et se trouver un autre domicile. Au fond d'elle, ce n'était pas ce qu'elle souhaitait, mais jamais elle ne tenterait le diable en le lui avouant.
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyDim 9 Juil 2023 - 0:02

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And if it keeps you up at night, I'll stay up and learn the words to all the songs that you like. So if your eyes are open wide I can sing you something sweeter than that devil in your mind. And if it still keeps you up at night, I won't hold it against you, I'll just hold, hold you tight

Il avait mérité qu’on ne lui fasse pas confiance et dans une certaine mesure, Sergio pouvait le comprendre et le tolérer. Mais il ne pouvait pas supporter que sa famille puisse le penser indifférent à la mort de Maria. C’était de loin l’événement le plus cruel auquel il avait eu à faire face de sa vie. Il était entré dans la vie de sa propre fille en la sachant condamnée, l’avait vue dépérir petit à petit en sachant que c’était déjà bien trop tard. Il n’y avait pas de projets à faire ou de rêves à construire quand ils savaient que dans le meilleur des cas, elle resterait parmi eux encore quelques mois de plus. Sa disparition avait été brutale et s’il n’avait pas des années de souvenirs avec l’enfant, Sergio avait la culpabilité qui lui collait la peau, la réalisation qu’il était réellement impardonnable. C’était d’autant plus difficile à encaisser quand Maria l’avait accueilli sans la moindre once d’amertume, n’ayant tout simplement pas la capacité en elle de lui en vouloir comme il le méritait. Maritza avait peur que l’existence de Pao prenne la place de sa dernière fille, de l’enfant à cajoler. Mais Sergio avait une image très distincte du jour où Maria avait rencontré sa demi-sœur et l’avait tenue dans ses bras. Dans quelques années, il faudrait expliquer à Paola pourquoi elle n’avait plus sa grande sœur et ce qui avait bien pu se passer. Ils lui montreraient les rares photos. Le paternel refusait d’effacer ou de remplacer les souvenirs, ils voulaient seulement les raconter. Ils étaient déjà bien trop peu nombreux. Tout cela, il aurait pu le dire à Maritza, mais il peinait à regarder son ex-femme quand sa gorge était nouée. La plaie était encore trop fraîche et il savait pertinemment que la brune risquait de s’écrouler à tout moment s’il revenait sur cette pente glissante. Aussi dur que cela soit, il fallait essayer de reconstruire le quotidien autour du fantôme de Maria. Et cela inclurait Pao dans quelques jours.

Il ne lâchait pas Maritza des yeux, guettant la moindre de ses réactions sans se sentir capable de les prédire. Il n’insista pas face à son geste, ramena sa main sur sa propre cuisse alors que son ex-femme revenait piocher dans les chilaques et dans la bouteille de vin. Il aurait aimé pouvoir lire son esprit à défaut de pouvoir lire ses expressions. Il n’avait pas vraiment d’appétit avec cette histoire mais s’efforça de goûter ce qu’il avait préparé à son tour. C’était bon, au moins une chose qu’il n’avait pas raté ce soir. « On peut toujours commander si tu as envie d’autre chose. » Il ne se vexerait pas, se félicitant intérieurement d’avoir prévu une deuxième bouteille de vin pour accompagner la suite du repas. Ce n’était sans doute pas l’option la plus raisonnable, mais tout dans l’attitude de Mari laissait deviner qu’une échappatoire serait le bienvenu. Il était plutôt d’accord. Il n’avait aucune intention de se battre contre elle, si bien qu’il ne chercha pas immédiatement à discuter ses exigences, même si refuser de ‘la’ voir le laissa quelque peu sceptique sur l’instant, le faisant froncer les sourcils. Elle ne voulait pas voir qui ? Pao ? Mari revint heureusement sur ses paroles. Ils parlaient donc de Maddy ici. « Je lui dirai de ne pas mettre les pieds ici. Sous aucun prétexte. » La question ne se posait pas, l’hésitation non plus. Il n’avait jamais voulu que ses deux ‘familles’ entrent en collision mais il était plus que d’accord sur le fait que Maritza était déjà bien assez généreuse pour ne pas avoir en plus à subir les visites de la blonde. Ce n’était pas une garderie de quelque manière que ce soit, juste un arrangement temporaire. Cela lui serra le cœur d’une bien étrange manière à Sergio, l’idée que son ex-femme puisse se sentir humiliée par toute cette situation. Cela n’avait jamais été ce qu’il voulait pour elle, pour eux. Même des années après, elle restait l’unique femme qu’il avait mariée, la mère de ses enfants, celle qu’il verrait indéfiniment comme la femme de sa vie. Il avait échoué en tant que père et en tant que mari, mais cela n’avait jamais remis en question sa valeur à elle. « Je cherche juste à trouver une solution pour le bébé. C’est déjà une énorme faveur à demander, j’en ai bien conscience. Mais quelles que soient tes conditions en retour, je les accepte. Le but n’est pas de t’humilier Mari. Ça ne l’a jamais été. » Il avait bien trop d’estime pour elle. C’était sans doute ce qui était le plus pitoyable à cet instant, de réaliser combien il serait prêt à tout pour se racheter rien qu’un peu à ses yeux. A tout, sauf à abandonner sa fille. « Ce n’est ni terrible, ni insupportable. Et c’est certainement la seule opportunité que nous aurons de vivre à nouveau ensemble. » Un constat qui ne lui convenait pas. Il n’avait pas envie que cela soit vrai. A son tour, il vida son verre de vin pour pouvoir se resservir dans la foulée. « Alors si tu as des règles de la maison à annoncer, j’écoute. » C’était ironique dans un sens. Il était le propriétaire de la maison mais se sentait comme un invité n’ayant pas le droit au moindre faux pas.

@Maritza Gutiérrez


 
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyLun 10 Juil 2023 - 16:51

Fighting fire
     @Sergio Gutiérrez     ft. Maritza Gutiérrez


La situation était si particulière que l'atmosphère qui régnait dans la pièce était par moments irrespirable et oppressante. D'aussi loin qu'elle s'en souvenait, Maritza n'avait jamais vu Sergio agir de la sorte. Il semblait stressé. Il la regardait sans oser vraiment soutenir son regard, il paraissait hésitant, comme s'il marchait perpétuellement sur des œufs. Si elle ne le connaissait pas mieux que cela, elle aurait pu dire de lui qu'il était un homme facilement impressionnable et peu sûr de lui, ce qu'il n'était définitivement pas. La mexicaine était bien trop contrariée et bouleversée pour réellement prendre le temps de prendre du recul. Si elle l'avait fait sans doute se serait-elle rendue compte que la situation ne convenait pas non plus à son ancien mari. Peut-être aurait-elle compris qu'il ne voulait lui faire aucun mal, bien au contraire. Ce ne fut que lorsqu'il lui proposa de commander autre chose à manger qu'elle refit surface. La brune lui jeta un coup d'oeil en fronçant les sourcils. Il avait cuisiné pendant des heures et il était prêt à tout jeter simplement parce qu'elle avait laissé entendre que le repas était passable ? Elle préféra garder le silence afin de se concentrer sur ce qui importait vraiment : La présence de Paola chez elle mais surtout : l'absence de Maddy. La matriarche n'avait aucune envie de se retrouver nez à nez avec celle qui lui avait volé son mari. Le raccourci était vite fait et faux, avec un peu de bon sens la cinquantenaire aurait pu l'admettre, mais son orgueil et les sentiments qu'elle éprouvait pour Sergio l'empêchaient de réfléchir avec rationalité. Lorsque Sergio avait eu une aventure avec Maddy, cela faisait des années qu'ils étaient séparés – même s'ils s'étaient retrouvés à quelques reprises – ils étaient divorcés et Sergio ne lui devait plus rien. Maddy n'était coupable de rien, elle n'avait pas commis d'adultère, n'avait pas jeté son dévolu sur un homme marié pourtant c'était tout comme aux yeux de la femme de ménage. Rien qu'à la pensée d'imaginer Sergio dans les bras d'une autre, Maritza sentait son cœur s'emballer et son ventre se nouer. Elle détestait cette idée. Cela la répugnait autant que cela la faisait souffrir. L'agent artistique sembla comprendre puisqu'il affirma : « Je lui dirai de ne pas mettre les pieds ici. Sous aucun prétexte. ». Un hochement de tête de la part de Mari indiqua qu'il était préférable qu'il agisse ainsi. Il fallait que les choses soient dites afin d'éviter de marcher sur une quelconque mine qui pourrait exploser à tout moment et tout ravager sur son passage. Que Maddy le comprenne ou non, qu'elle l'accepte ou non, la mexicaine n'en avait que faire, elle pensait avant tout à son bien être et à sa santé mentale.

Alors qu'elle venait de boire une nouvelle gorgée de vin et qu'elle fixait obstinément son verre, elle sentit un frisson parcourir son échine lorsque son ancien compagnon lui affirma qu'il n'avait jamais voulu l'humilier mais qu'il cherchait juste la meilleure solution pour Paola. Ses doigts se resserrèrent sur son verre alors qu'elle se demandait comment elle avait pu en arriver là. Elle était une mère aimante et ses enfants avaient toujours été sa priorité, ce qu'elle faisait à Sergio et Paola n'était pas juste, c'était même cruel. Ses enfants aimaient la petite comme si elle était leur véritable sœur. Qu'elle ne soit pas la fille de Maritza ne leur posait pas le moindre problème alors que de son côté cela la rendait tout simplement malade. Elle se détestait de mettre des bâtons dans les roues de Sergio. Ce qu'elle faisait n'était pas digne d'elle. Elle lui demandait presque de choisir entre elle et sa propre fille. Elle fut tirée de ses pensées lorsqu'il poursuivit : « Ce n’est ni terrible, ni insupportable. Et c’est certainement la seule opportunité que nous aurons de vivre à nouveau ensemble. » Le regard de la femme vrilla en direction de celui de l'homme assis à ses côtés. Ses lèvres se mirent à trembler alors qu'elle sentait que ses yeux devenaient humides. Les mots étaient durs mais si vrais. La réalité la frappa de plein fouet. Jamais ils ne pourraient se retrouver, jamais ils ne pourraient revivre ce qu'ils avaient vécu par le passé. Leur histoire d'amour semblait bel et bien terminée. Sergio n'envisageait à aucun moment de revivre à nouveau à ses côtés. Si elle était honnête cette idée ne lui avait plus traversé l'esprit depuis des années mais tout avait été chamboulé lorsqu'il avait débarqué quelques jours plus tôt sur le pas de sa porte.

D'une traite il termina son verre et lui demanda les règles qu'il devait respecter pour que tout se passe pour le mieux. Un long soupir échappa à Mari alors qu'elle haussait les épaules. Sa voix se fit moins ferme qu'elle l'avait été auparavant lorsqu'elle lui dit : « Tant que je ne retrouve pas des poils d'Etna partout, tout devrait bien se passer... ». Bien sûr il y avait d'autres choses qui pourraient rendre leur cohabitation plus aisée mais Mari n'avait aucune envie d'imposer des règles à Sergio. Il était adulte, ils avaient vécu ensemble de nombreuses années, ils se connaissaient assez bien pour savoir qu'elles étaient les limites à ne pas dépasser. Elle aurait pu lui dire qu'elle ne voulait pas qu'il ramène de femme sous son toit, ou encore qu'elle ne voulait pas voir les affaires de Paola traîner partout mais elle savait qu'il n'était pas bête et qu'il ne ferait pas de telles choses. Sa voix se fit plus douce alors que son regard avait retrouvé un peu de tendresse lorsqu'elle finit par admettre : « Et si tu as envie de cuisiner à nouveau... N'hésite pas. C'est vraiment bon. » Les derniers mots avaient été soufflés dans un murmure comme si l'avouer revenait à se montrer faible face à cet homme qu'elle aimait tant. Mari n'avait pas envie de se battre avec lui, pas ce soir alors qu'elle avait enfin un moment de tranquillité et de paix. Elle s'enfonça dans le canapé, posant sa tête contre et sans détacher son regard du sien elle demanda : « Et toi, tu as des requêtes ? » Ce n'était pas parce qu'ils se trouvaient chez elle – bien que la maison appartienne à Sergio – qu'elle ne devait pas fournir le moindre effort. S'ils voulaient que cela fonctionne, il fallait qu'elle fasse des concessions, cela marchait dans les deux sens. Sans ça, ils risquaient de s’entre-tuer plutôt que de s'aimer.  
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyDim 23 Juil 2023 - 17:15

fighting fire

And if it keeps you up at night, I'll stay up and learn the words to all the songs that you like. So if your eyes are open wide I can sing you something sweeter than that devil in your mind. And if it still keeps you up at night, I won't hold it against you, I'll just hold, hold you tight

Il n’y avait rien de juste dans cette histoire. Que ce soit dans la disparition de Maria, dans la décision de Sergio d’emménager ici, dans sa demande de ramener Paola, dans l’injustice quant au fait que sa fille aurait un père quand le reste de ses enfants n’avaient pas eu cette chance. A vouloir faire au mieux, il en devenait cruel. Plus la discussion avançait, plus le patriarche mesurait l’ampleur de ce qu’il imposait et le fait qu’en parfait égoïste, il profitait de l’opportunité pour revenir ici. S’il y avait mis un peu d’efforts, il aurait pu trouver une autre solution ; confier Etna à quelqu’un ou même à une pension le temps de quelques jours, prendre une chambre d’hôtel le temps de trouver un appartement à louer, pourquoi pas même aller vivre dans son bureau quelques temps. Oui, il aurait pu. A la place, il avait décidé de jouer des prétextes. Cette maison lui appartenait après tout, alors pourquoi ne pas en profiter ? C’était sans doute pour cela qu’il redoutait le silence. Il ne voulait pas entendre les paroles qu’il méritait franchement, pour le coup. Il avait peur que Mari décide de se lever et de refuser en bloc ce qu’il lui imposait. Elle n’était pas tenue de le faire en premier lieu et c’était bien ce qui le motivait à vouloir rendre cette cohabitation facile. Si une partie de lui-même savourait la sensation d’être à la maison et d’avoir à nouveau une place dans cette famille, il ne pouvait pas occulter le fait que ce ne serait que temporaire. D’ici quelques mois, il repartirait chez lui, comme promis. Il retournerait à sa vie seule plutôt qu’à une maison constamment animée. C’était ironique de se dire qu’il avait été exaspéré par ladite animation à l’époque, repoussant constamment l’heure où il rentrerait pour ne pas avoir à supporter les cris des enfants et les demandes d’attention constantes jusqu’à l’heure du coucher. Il maudissait leur hyperactivité quand elle laissait Maritza drainée et qu’elle partait elle aussi au lit sans avoir eu assez de temps à lui accorder. Cela lui semblait être dans une autre vie, laissant un subtil mélange de regrets et d’amertume. Ils ne pouvaient pas revenir en arrière et qu’ils le veuillent ou non, le temps avait fait son affaire.
Tout ce qu’il pouvait faire, c’était de prouver qu’il n’était pas l’ennemi dans cette maison. Juste l’homme qui avait fait son lot d’erreurs et cherchait la rédemption, à sa manière. Un sérieux que Mari ne semblait pas prête à lui accorder puisqu’instinctivement, ses règles furent à l’encontre de la chienne, comme si c’était leur principal problème. Cela eut le don de le faire sourire et secouer la tête. « Je me charge de l’aspirateur si besoin. Je pourrai la laisser dehors la journée, il faudra juste que je vérifie si le jardin est clôturé. » Quand il avait fait l’achat, il s’était assuré que l’extérieur soit sauf pour des enfants, pas pour un chien. Il s’attendait néanmoins à de vraies règles, à des compromis que la brune ne serait pas capable de faire sous son propre toit. Pas à des sources de discorde un peu ridicules. Quant à cuisiner, il pourrait retenter l’expérience, probablement. Ce n’était pas du temps de leur mariage qu’il se mettait derrière les fourneaux, mais s’il n’y avait que ça pour soulager un peu le quotidien de Mari certains soirs, il pourrait. « Très bien. D’autres tâches ménagères à partager ? » Il retint de justesse la proposition d’employer une femme de ménage comme il le faisait chez lui. La mexicaine avait sans doute assez d’intrus chez elle actuellement. Dans l’attente de la suite des requêtes, il ne s’attendait clairement pas à ce que son ex-femme veuille une réponse de sa part également. Il tourna la tête vers elle, restant silencieux quelques longues secondes. Est-ce qu’il n’en avait pas déjà assez imposé ? « Ne pas toucher à mes affaires. Je peux être un peu psychorigide sur le sujet. Il va sans dire que cela va dans les deux sens. » Sa présence dérangeait déjà assez sous ce toit, il lui semblait important de préserver un peu d’intimité. Chacun sa chambre en somme, et aucune justification pour toucher à ce qui ne nous appartient pas. « Et… je sais que c’est étrange à demander. Mais j’apprécierais que l’on dîne en famille. » La requête était d’autant plus étrange à entendre prononcée à voix haute. « Je me doute que les grands font ce qu’ils veulent avec leurs allées et venues. Je sais aussi que Cesar risque de fuir la cuisine à la première occasion qu’il aura en me voyant. » Leur relation était calme actuellement, mais toujours bourrée de ressentiment qu’ils n’avaient jamais pris le temps de dépasser. « J’aimerais juste vraiment faire partie de cette famille. » Des années trop tard, certes. Il ne se voyait juste pas se comporter comme un colocataire temporaire.

@Maritza Gutiérrez


 
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyMar 8 Aoû 2023 - 1:25

Fighting fire
     @Sergio Gutiérrez     ft. Maritza Gutiérrez


Sergio, tout comme Maritza, semblait désireux que tout se passe pour le mieux. Le fait qu'il ait pris le temps d'organiser cette soirée en était la preuve. La mexicaine allait de surprise en surprise et lorsqu'il lui demanda quelles étaient les règles qu'il devrait suivre, elle n'avait pu s'empêcher de commencer par parler de la chienne. Elle ne manqua pas le sourire qui apparut sur le visage de l'agent et fronça les sourcils à cet instant-là. Etait-il en train de se moquer d'elle ? L'espace d'une brève seconde c'était ce qu'elle avait cru. Etna n'était pas une plaisanterie à ses yeux. Elle savait ce qu'avoir un chien impliquait. Ce n'était pas une poupée qu'on laissait dans un coin, bien au contraire. L'animal demandait de l'attention, des soins, de l'amour, tant de choses qu'elle n'avait pas envie de donner. La mexicaine voyait aussi sur du long terme. Alejandro allait forcément s'attacher à la chienne – si ce n'était pas déjà fait – et risquait d'avoir le cœur brisé lorsqu'elle repartirait aux côtés de Sergio. Maritza n'avait pas envie de ramasser son fils à la petite cuillère et encore moins envie qu'il lui réclame un autre chien en compensation. Lorsque Sergio secoua la tête en lui répondant : « Je me charge de l’aspirateur si besoin. Je pourrai la laisser dehors la journée, il faudra juste que je vérifie si le jardin est clôturé. » Mari comprit qu'il ne se moquait pas mais qu'il était plutôt amusé par sa première remarque. Elle le rassura en précisant : « Il est clôturé c'est une certitude. ». Bien trop protectrice avec les siens, la mère avait fait en sorte que la propriété ne soit pas franchissable par des inconnus. Elle avait donc pris grand soin de vérifier que personne ne pouvait pénétrer les lieux. La pensée de voir surgir un inconnu ou un animal errant lui filait des frissons dans le dos.

La cinquantenaire continua en parlant davantage de la maison et en émettant le souhait qu'il cuisine de temps à autre. Cela ne sembla pas le déranger ce qui amusa intérieurement la mexicaine. Il avait tellement besoin d'un toit sous lequel vivre qu'il était prêt à cuisiner, chose qu'il n'avait presque jamais faite du temps de leur mariage. « Très bien. D’autres tâches ménagères à partager ? » Elle se gratta la tête quelques secondes, se pinça les lèvres et dans un murmure ajouta : « Ta lessive, je veux pas avoir à m'en occuper... » Ce n'était pas laver quelques vêtements en plus qui lui posait problème, ni même le repasser, c'était plutôt de s'occuper des sous-vêtements de Sergio. C'était parfaitement ridicule, elle le savait bien, mais avoir ce genre de morceaux de tissu entre les doigts la ramèneraient inlassablement à l'époque où ils étaient heureux et où elle pouvait le voir tout à loisir dans son plus simple appareil. Ce temps était désormais révolu et la brune ne souhaitait pas raviver de tels souvenirs. Soucieuse de les mettre sur un même pied d'égalité, Maritza retourna la question. Si elle pouvait éviter qu'il y ait des tensions, elle le ferait. Elle lut la surprise de son ancien compagnon qui ne devait pas s'attendre à cela. La tête toujours posée contre le dossier du canapé, la mexicaine attendait. « Ne pas toucher à mes affaires. Je peux être un peu psychorigide sur le sujet. Il va sans dire que cela va dans les deux sens. » Elle faillit répliquer que s'il ne voulait pas qu'elle touche à ses affaires il suffisait qu'il les range mais elle s'abstint de tout commentaire. A l'inverse elle hocha affirmativement la tête. Cette requête n'était pas si terrible et Maritza ne voyait aucune raison de s'y opposer. Détendue par la tournure des événements, elle porta une nouvelle son verre jusqu'à ses lèvres mais manqua de s'étouffer lorsqu'elle l'entendit dire : « Et… je sais que c’est étrange à demander. Mais j’apprécierais que l’on dîne en famille. » Les yeux de la brune s'écarquillèrent quelque peu tandis qu'elle essayait tant bien que mal de cacher son trouble. Elle ne savait clairement pas comment réagir face à cette demande et son pied commença à s'agiter nerveusement. « En famille » ? Mais depuis quand étaient-ils réellement une famille ? Elle se mordit l'intérieur de la joue afin de ne pas devenir mauvaise et le laissa poursuivre. Lorsqu'il parla de Cesar et des grands, elle détourna le regard. Elle aurait pu lui dire que si Cesar le fuyait comme la peste ce n'était pas mieux de son côté. Depuis la mort de Maria, le jeune homme mettait un point d'honneur à ne pas rester trop longtemps en compagnie de sa mère. Les yeux de Maritza se posèrent à nouveau sur Sergio lorsqu'il acheva : « J’aimerais juste vraiment faire partie de cette famille. » Cette fois-ci ce furent les doigts de la mexicaine qui agrippèrent plus violemment le verre. Les secondes s'écoulèrent avec une lenteur terrifiante. Finalement elle se leva du canapé et prit le plat de chilaques et se dirigea vers la cuisine qui était ouverte sur le salon. Elle inspira profondément, posa le plat sur le plan de travail et le dos tourné elle demanda : « Pourquoi ? » Pourquoi cette demande ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi devrait-elle accepter ? Ses doigts agrippèrent le plan de travail alors qu'elle baissait la tête et que ses yeux fixaient le marbre. Elle tentait de rester calme mais son corps commençait à trembler. « Combien de temps ça va durer cette fois avant que tu ne t'aperçoives que tu ne veux pas de cette famille ? » Les mots étaient durs et violents mais la question était nécessaire. Maritza refusait de revivre une telle désillusion, pire, elle refusait qu'Alejandro la vive. Que ferait-elle lorsqu'il disparaîtrait à nouveau ? Qu'il les laisserait et qu'il ferait comme s'ils n'étaient rien ? La voix plus basse elle acheva : « On a trop souffert... » par le passé, à cause de ses départs précipités, à cause de la mort de Maria. Les épreuves s'étaient accumulées du côté de sa famille et elle n'était pas certaine de pouvoir surmonter celle-ci. Si le cœur de Maritza lui disait de foncer tête baissée, d'accepter sans plus tarder sa demande, sa tête l'obligeait à réfléchir. Il ne fallait pas qu'elle se trompe, pas à nouveau.
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyJeu 17 Aoû 2023 - 23:00

fighting fire

And if it keeps you up at night, I'll stay up and learn the words to all the songs that you like. So if your eyes are open wide I can sing you something sweeter than that devil in your mind. And if it still keeps you up at night, I won't hold it against you, I'll just hold, hold you tight

C’était parfaitement irréaliste de se dire qu’ils étaient en train de discuter de corvées ménagères quand la question ne s’était jamais posée durant leur mariage. Le contraste était violent, faisait réaliser à Sergio combien leur mariage semblait être dans une autre vie. La nostalgie fut néanmoins rapidement remplacée par l’amusement à entendre parler de sa lessive. Sérieusement ? Ce n’était pas tant qu’il s’attendait à ce qu’elle s’en occupe. C’était surtout ce rejet. Il retint ses questions, sachant que le moment était inopportun pour la taquiner sur des histoires de boxers ou de chaussettes sales. Cesar et Sara ne seraient sans doute pas plus heureux qu’il s’occupe du linge, alors il pouvait comprendre. Dans un sens, cela préserverait la paix des ménages. Sergio avait ses habitudes avec ses chemises et costumes, justifiant le fait qu’il préfère tout confier à la laverie plutôt que de le gérer lui. Si cela n’avait tenu qu’à lui, il aurait déjà avancé l’idée de la femme de ménage. Ne pas en avoir une limiterait également les mains qui se posent sur ce qui ne leur appartiennent pas. La conséquence directe d’autant d’années à vivre en homme célibataire, il n’était plus habitué à partager son espace ou à devoir se faire aux affaires qui changent de place. S’il pouvait éviter, ce serait une bonne chose. Mari marqua son accord d’un hochement de tête, semblant enfin se détendre. Peut-être que le patriarche n’aurait pas dû le prendre comme un signe de faire la demande de trop, il n’en avait aucune idée. Il y avait bien réfléchi, avait pesé le pour et le contre. Il avait conscience de potentiellement dépasser les bornes. Pour autant, il n’arrivait pas à s’imaginer vivre ici comme s’il n’était qu’un invité, un colocataire de passage. Les circonstances étaient malencontreuses, mais ils avaient enfin l’opportunité de se comporter comme une famille, même si ce n’était que pour un temps. Depuis deux ans, ce n’était pas comme si l’homme avait caché le fait qu’il voulait récupérer cette place au sein des Gutiérrez. Il avait dû s’acharner pour le moindre minuscule privilège, comme celui de passer le pas de cette porte, de pouvoir rester seul avec Alejandro, ou d’être tout simplement sous le même toit que son ex-femme et ses enfants sans se faire violemment insulter. Il avait fait de son mieux pour montrer patte blanche et prouver ses bonnes intentions, même s’il n’avait pas été parfait. Il n’avait d’autre choix que de continuer d’essayer, et être ici était une chance inespérée. Il se surprit à retenir son souffle en voyant le sourire de Maritza se faner, ses doigts se crisper autour de son verre. Elle quitta le salon pour la cuisine et après une seconde d’hésitation il la rejoint, gardant toutefois ses distances.
Il pensait avoir enfin mérité le bénéfice du doute, mais non. Subitement, toutes les défenses de la brune se remirent en place, le rejetant brusquement de cette sphère familiale. Sergio savait que c’était la conséquence de ses actions et qu’il devrait apprendre à vivre avec. Cela n’empêcha pas ces quelques mots de lui mettre un sacré coup dans l’estomac. S’il avait voulu faire demi-tour, il l’aurait fait depuis longtemps. Il n’avait jamais autant désiré sa famille qu’aujourd’hui, maintenant qu’il avait vu tout ce qu’il avait raté et perdu à tout jamais. « Tu sais à quoi je pense chaque fois que je pose les yeux sur Paola ? » lâcha-t-il au bout de plusieurs secondes de silence, espérant qu’il n’était pas en train de creuser sa tombe. « Que c’est injuste. Parce que j’ai décidé d’être là pour elle et qu’elle aura un père. Mais dans quelques années, il faudra que je lui explique pourquoi je n’ai pas été là pour ma famille, et je n’aurai pas d’excuse. » Il redoutait ce jour bien plus que les mots ne pouvaient l’exprimer. Il fit un autre pas en direction de Mari, toujours dans son dos. « Je n’ai pas vu naître trois de nos enfants. Je ne les ai pas vu grandir, je n’ai pas été présent pour voir les premières étapes importantes de leur vie, puis toutes celles qui ont suivies. Nos aînés sont adultes et je n’ai qu’une vague idée de qui ils sont et de ce à quoi ils aspirent. » Il lui avait fallu beaucoup trop de temps pour réaliser tout ce qu’il perdait, jusqu’au jour où cela avait fini par le garder éveillé la nuit. « Je ne rattraperai jamais tout ça. Je ne pourrai même pas blâmer Rudy ou Cesar de me haïr. Mais je peux encore être là pour les prochains moments importants de leur vie. » Leurs enfants n’étaient pas obligés de vouloir de lui. Il tenait juste à être présent le jour hypothétique où ils auraient besoin de lui. « Je regrette la souffrance que je vous ai infligée. Ça, et d’avoir pensé pendant un temps que partir serait la meilleure chose à faire. » Parce que cela avait été le début de la fin dès la seconde où il s’était dédouané de toute responsabilité. « Je ne la mérite pas ; mais je n’arrêterai pas d’essayer de faire partie de cette famille. » Il posa finalement sa main sur l’épaule de Mari, espérant qu’elle saurait reconnaître le fait que pour la première fois, ce n’était pas pour elle qu’il tenait absolument à revenir, mais pour eux tous.

@Maritza Gutiérrez


 
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptySam 2 Sep 2023 - 11:04

Fighting fire
     @Sergio Gutiérrez     ft. Maritza Gutiérrez


La tournure que venait de prendre leur conversation ne plaisait absolument pas à Maritza. Elle avait mis un point d'honneur à tirer un trait sur leur histoire – du moins elle essayait de s'en convaincre – elle s'était faite une raison quant au fait que Sergio n'était pas le genre d'homme à vouloir faire partie d'une famille et voilà qu'il venait tout chambouler avec sa requête. Le mexicaine avait envie de le croire, de lui donner une chance mais son instinct de survie ainsi que les nombreuses désillusions qu'elle avait vécues par le passé la maintenaient sur ses gardes. Elle avait la désagréable impression de toujours devoir faire des efforts. C'était elle qui prenait sans arrêt des risques, elle qui s'envolait toujours trop près du soleil et qui finissait par se brûler les ailes. Sergio n'était toujours que de passage. Il s'investissait, lui faisait croire qu'il l'aimait, lui promettait monts et merveilles et lorsqu'il en avait marre ou que cela devenait trop compliqué, il s'en allait sans se retourner, sans la moindre hésitation. Incapable de soutenir son regard dans de pareilles circonstances, Maritza fixait les motifs du marbre qui se trouvait sous ses doigts. « Tu sais à quoi je pense chaque fois que je pose les yeux sur Paola ? » La voix de l'homme était plus proche qu'elle ne l'avait cru, signe qu'il s'était rapproché. Assez pour le gifler sans qu'il ne s'y attende ? L'idée effleura l'esprit de la brune alors qu'il parlait encore et toujours de Paola. Ne comprenait-il pas que l'existence de cette enfant lui brisait le cœur ? Son silence encouragea Sergio à répondre à sa propre question. La culpabilité le rongeait mais loin d'apaiser Mari ou de lui faire de la peine, cela ne faisait qu'accentuer la rancoeur qu'elle éprouvait à son encontre. Non il n'aurait en effet aucune explication à donner à sa fille, aucune excuse ne viendrait justifier son comportement de lâche, ses multiples abandons. « Je n’ai pas vu naître trois de nos enfants. Je ne les ai pas vu grandir, je n’ai pas été présent pour voir les premières étapes importantes de leur vie, puis toutes celles qui ont suivies. Nos aînés sont adultes et je n’ai qu’une vague idée de qui ils sont et de ce à quoi ils aspirent. » Maritza courba un peu plus l'échine, ses ongles cherchant à creuser le plan de travail pourtant impénétrable. Ses yeux s'étaient assombris et pour une fois elle n'avait aucune envie de pleurer. Plus il parlait plus elle lui en voulait. « C'étaient tes choix, tes décisions, tes erreurs. » asséna-t-elle alors qu'elle se revoyait seule dans les salles d'accouchement. A chaque fois elle avait eu l'espoir vain de le voir apparaître au petit matin. A chaque accouchement manqué elle avait espéré qu'il prenne conscience de ce à côté de quoi il passait mais à chaque fois elle s'était pris une gifle en constatant qu'il s'en fichait royalement. Si Mari en voulait à Sergio, elle se maudissait aussi de s'être mise dans de telles situations. L'amour qu'elle ressentait pour lui l'avait toujours aveuglée. A chaque fois elle était retombée dans ses bras, à chaque fois elle avait craqué pour un homme qui ne semblait amoureux que de son corps et de rien d'autre. Qu'elle lui laisse le pouvoir de la mettre enceinte trois fois sans jamais en accepter les conséquences et les devoirs que cela engendrait montrait à quel point elle était faible lorsqu'il s'agissait de l'agent artistique. « Je ne rattraperai jamais tout ça. Je ne pourrai même pas blâmer Rudy ou Cesar de me haïr. Mais je peux encore être là pour les prochains moments importants de leur vie. » Le cœur de la mexicaine se mit à battre plus vite tandis que tout se bousculait dans son esprit. Avait-elle le droit de retirer cette chance à ses enfants ? S'opposer à Sergio et à ses demandes semblait être la décision à prendre mais la femme ne parvenait plus à savoir si elle le faisait pour protéger sa famille ou si elle le faisait parce qu'elle était blessée. Le choix était cornélien et Maritza avait l'impression que quoi qu'elle choisisse elle aurait mal à un moment ou à un autre. « Je regrette la souffrance que je vous ai infligée. Ça, et d’avoir pensé pendant un temps que partir serait la meilleure chose à faire. » Sa déglutition se fit plus difficilement tandis que les mots de Sergio la frappaient de plein fouet. Elle avait tellement envie de le croire, tellement envie qu'il dise la vérité mais comment pouvait-elle en être sûre ? Il fallait qu'elle prenne un risque mais elle ignorait si elle en était capable ou non. « Je ne la mérite pas ; mais je n’arrêterai pas d’essayer de faire partie de cette famille. » Les doigts de Sergio se posèrent sur son épaule alors que ses mots venaient de se poser sur son cœur. Au contact physique elle frémit quelque peu, ses jambes commençant par la même occasion à trembler. Elle inspira profondément et lentement se tourna. Leur proximité physique lui noua l'estomac alors qu'elle levait la tête afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Les lèvres pincées, elle hésita de longues secondes mais finit par lui dire : « Très bien. Je ne me mettrai pas en travers des enfants et toi. » une façon de concéder que s'il voulait récupérer sa place elle lui en laissait l'opportunité. Toujours en maintenant son regard elle poursuivit : « Je ne veux pas être en porte-à-faux vis-à-vis d'eux. Sache donc que je serai toujours de leur côté quoi qu'il arrive. » Ils ne l'avaient jamais abandonnée, ils avaient toujours été là pour elle, ils étaient sa raison de vivre et cela resterait ainsi. Sergio ne gagnerait aucun combat face à la progéniture de Maritza, il fallait qu'il le sache. La matriarche, désirant se montrer sincère et transparente acheva : « Je t'aime Sergio. Et sans doute que je t'aimerai toute ma vie. Mais je t'interdis de me briser une nouvelle fois. », elle aussi devait se protéger.  
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Cry me a river
You don't have to say, what you did,
I already know, I found out from him
Now there's just no chance, for you and me, there'll never be
❝Cry me a river ; Justin Timberlake❞


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Sergio Gutiérrez
Sergio Gutiérrez
le père-du
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ÂGE : 53 ans (18.04.71)
SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions.
STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page
MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency)
LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro
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POSTS : 1845 POINTS : 40

TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.
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Dimension Slasher : Lena + Jake + Dani

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(UA) Deb & Gab + Cesar #4 +

fighting fire (Maritza #3) Serg
AVATAR : Mark Consuelos
CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes)
DC : emery le céleri et albane la banan
PSEUDO : tiph
Femme (elle)
INSCRIT LE : 02/06/2021
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Message(#)fighting fire (Maritza #3) EmptyMar 12 Sep 2023 - 23:18

fighting fire

And if it keeps you up at night, I'll stay up and learn the words to all the songs that you like. So if your eyes are open wide I can sing you something sweeter than that devil in your mind. And if it still keeps you up at night, I won't hold it against you, I'll just hold, hold you tight

Sergio savait pertinemment qu’il avait mérité d’être rejeté par sa famille. Il ne faisait que recevoir la monnaie de sa pièce. Il ne cherchait pas à excuser ses actions, bien conscient que cela ne servirait plus à rien. Aucune explication ne justifierait vraiment le fait qu’il avait voulu sa femme sans leurs enfants, qu’il avait rendu sa présence conditionnelle. Il se souvenait encore parfaitement du jour où il avait claqué la porte du domicile, peu de temps après que Maritza lui avait eu annoncé être enceinte de Cesar. Il se souvenait des journées interminables qui avaient suivies et de l’allure de guerre froide qu’avait pris le silence entre eux. Il avait sincèrement espéré qu’elle cèderait et déciderait de mettre fin à cette grossesse. Cela n’avait pas été le cas et après un temps, Sergio était juste parti pour de bon. Il le regrettait aujourd’hui mais Mari ne pourrait jamais lui reprocher son manque de transparence sur le sujet des enfants. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il n’était pas du genre à faire des concessions. Cela le faisait passer pour un connard, et il s’en mordait les doigts aujourd’hui. Mais il assumait clairement chaque choix, décision et erreur faite. Il demandait juste à ce qu’on lui offre le bénéfice du doute pour ce qui n’était pas encore brisé, comme sa relation avec Alejandro. Ce ne serait jamais parfait, les rancœurs subsisteraient. Il ne serait sans doute jamais réellement pardonné et pourrait assumer cette réalité à partir du moment où l’on reconnaissait ses efforts. Après ces deux dernières années, il ne comprenait pas comment aucun membre de sa famille ne semblait prêt à croire que cette fois, les choses seraient différentes. C’était ce qu’il s’acharnait à expliquer. La situation dans laquelle ils se retrouvaient avec son emménagement ici allait au-delà de tous les scénarios qu’ils auraient pu imaginer. Cela faisait remonter un bon lot de souvenirs de l’époque où ils étaient encore ensemble et où il n’était pas un intrus sous ce toit. Il n’y avait plus rien de similaire avec cette période. La place de père qu’il réclamait n’avait plus rien de légitime, au point que c’en était culotté de sa part de la demander. Il le faisait, pourtant, quitte à s’imposer. Tout ce qu’il espérait, c’était que Mari le laisserait faire. Il n’avait pas envie de se battre contre elle ou d’être une source de négativité. Il voulait qu’elle puisse se reposer sur lui et qu’il ne lui inspire pas une méfiance constante. Les secondes lui semblèrent interminables avant qu’enfin, elle ne se retourne vers lui. Instinctivement, il plongea le regard dans le sien, cherchant à interpréter cette lueur sombre et ce visage fermé. Elle avait souvent cette moue quand elle s’apprêtait à dire quelque chose qui ne lui plairait pas, si bien que l’entendre capituler n’eut pas vraiment le goût d’une victoire. « Merci. » Il le pensait sincèrement. Il la remerciait de se défaire de sa relation avec ses enfants, de le laisser construire les liens sans s’interposer avec son instinct de protection. Il secoua ensuite la tête, pas surpris le moins du monde qu’elle reste sur la défensive. Il savait pertinemment qu’au moindre pas de travers, elle serait là pour les protéger. C’était une réaction normale, maternelle. « Je ne te demanderai jamais de prendre parti. » Il n’avait aucune idée encore de comment il ferait, mais ses bonnes intentions étaient supposées créer l’unité, pas les diviser. Si Maritza devait y être mêlée de quelque manière que ce soit, ce serait sans doute pour une bonne raison. Auquel cas, il lui faisait confiance pour intervenir en conséquence.
Ce à quoi il ne s’attendait pas en revanche, c’était que les sentiments s’en mêlent. La surprise dut se lire sur le visage du mexicain alors qu’il dévisageait son ex-femme, ces trois mots résonnant dans son esprit. Il n’aurait jamais cru entendre Mari les lui dire à nouveau un jour. Cela fit naître en lui un étrange mélange de tristesse, d’espoir, de nostalgie, de bonheur, et d’amour, tout simplement. C’était cruel de réaliser que ce n’était en rien une invitation et que l’amour ne suffirait pas à effacer leur passé. De devoir réfréner son envie de l’embrasser pour éviter de se faire brutalement repousser. Et surtout, d’être l’homme qui l’avait brisée à bien trop de reprises. « Je t’aime aussi, Mari. Et j’ai l’intention de le faire comme il le faut, cette fois-ci. » Ses promesses ne valaient certainement pas grand-chose alors il ne s’y risquerait pas. L’intention était là, pourtant. La briser avait été la dernière chose qu’il aurait souhaitée et il ne le referait plus jamais. Leur mariage s’était terminé le jour où il avait claqué la porte, et leurs tentatives de relation une décennie plus tard n’avaient été que l’œil du cyclone. Il n’avait pas franchement d’espoir de retrouver pleinement sa femme un jour. Cependant, il pouvait essayer de préserver cet amour qu’ils avaient l’un pour l’autre. Ça, il en était capable. Dans un geste aussi tendre que volatile, il déposa un baiser sur le front de la brune. « Je vais sortir les enchiladas du four. » Si elle voulait toujours de sa compagnie. Ils avaient probablement épuisé les sujets de conversation douloureux pour ce soir, de toute façon, et il se sentait prêt à se satisfaire du superflu pour le reste du dîner.

@Maritza Gutiérrez


 
© GASMASK



not a saint
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.

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