ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Sergio n’avait jamais réalisé à quel point il était un homme attaché à sa routine avant d’y être arraché. C’était ironique de se dire que c’était la deuxième fois en l’espace d’un an qu’il quittait sa maison en raison d’une cause extérieure. D’abord, cela avait été pour Pao et Maddy, pour être présent sur les derniers mois de grossesse et les premiers mois de vie de sa fille. Maintenant, c’était à cause de l’incendie. Il avait passé une bonne partie de la journée à gérer les problèmes d’assurance, les constats de police, le dépôt de plainte contre l’entreprise qui avait posé le compteur électrique, et surtout les négociations pour pouvoir entrer dans sa propre maison afin de récupérer des affaires. Il n’était pas un homme matérialiste, non, mais l’on sous-estimait le nombre d’affaires que l’on possédait et ce, surtout, avec un bébé. Il avait rempli sa voiture jusqu’à ras-bord, embarquant tout ce qui pouvait lui sembler utile. Il avait même abusé de la patience de l’un des officiers pour démonter le lit de Pao afin de l’embarquer aussi. Une fois de retour dans la maison de Gutiérrez, c’était le cirque inverse qui s’était joué pour tout ramener et remonter le lit du bébé, sous le regard de Etna qui ne semblait décidément pas comprendre la source de cette agitation. Avoir toute cette journée perdue pour de telles activités était une pensée irritante. Malgré tout, le patriarche devait bien admettre apprécier ce moment de répit où le calme de la maison reprenait le dessus. Il se doutait que cela ne durerait pas. Dans certains cas, il y aurait les cris de Pao pour animer l’atmosphère, ce qui provoquerait inévitablement le silence de Maritza et les cris d’émerveillement d’Alejandro. Sergio avait bien conscience que ce n’était pas juste d’imposer cela à son ex-femme. Il tirait sur la corde, se montrait particulièrement égoïste. Cependant, au même titre qu’il avait mis un point d’honneur à être présent pour sa famille, il se devait de tenir la même promesse pour Pao. La situation n’était pas idéale, mais il faudrait plus que cela pour qu’il décide de renoncer à l’avoir avec lui la moitié du temps. Il redoutait les présentations, c’était certain. Ils finiraient par s’y faire. Il faudrait juste le temps que les choses se mettent en place et que les questions trouvent leurs réponses. Et des questions, ce n’était pas les enfants qui en manquaient, surtout le plus jeune. Etait-ce définitif ? Est-ce que cela voulait dire que les parents étaient à nouveau ensemble ? Est-ce que maintenant cela signifiait qu’ils avaient un chien ? Alejandro était un gamin vif d’esprit qui, d’abord intimité, cherchait maintenant toutes les failles de ce nouveau système, guettant le moment où un parent dirait oui à ses demandes quand l’autre dirait non. Sergio avait beau essayer d’empiéter le moins possible sur les habitudes de la famille, il savait que sa présence était perturbante. Particulièrement pour Cesar qui rechignait à ne passer ne serait-ce qu’un repas dans la même pièce que ses deux parents. Il sursauta lorsque sa chienne se leva comme une bombe, déboulant dans le salon en aboyant. Sergio fronça les sourcils en lâchant le tournevis, abandonnant les deux bouts du lit qui s’écroulèrent lamentablement. Il quitta la chambre pour aller dans la pièce de vie où il découvrit Diego qui se faisait traiter par l’animal comme s’il était un intrus. « Bonjour Diego. » Il attrapa le collier de sa chienne pour la tirer en arrière. « Suffit. » lui intima-t-il, faisant taire les aboiements instantanément. « Désolé pour ça. Elle ne mord pas, elle n’est juste pas encore habituée à voir autant de monde dans la maison. » Elle s’y ferait, étant déjà devenue la grande amie d’Alejandro, au grand damne de Maritza qui n’avait visiblement aucune confiance en la bête. « Tu ne travailles pas aujourd’hui ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Les quelques jours de congés qui lui avaient été accordés étaient tombés comme une délivrance et si l’objectif principal pour lui était de se reposer et de laisser de côté une carrière qui lui prenait tout son temps, très vite, son sommeil était passé après le besoin d’être présent pour sa mère. Il ne passait que très rarement du temps dans la maison offerte par Sergio parce qu’il ne s’y sentait pas à sa place et qu’il savait que sa présence avait tendance à irriter Cesar, un sentiment amplifié lorsque Sara était également présente. Sara avait promis à Diego de faire des efforts, ne pouvant accepter de renouer avec son père et imaginer que son frère continuerait à accepter qu’elle soit distante. Cesar, lui, avait bien du mal à voir le médecin lui reprendre le rôle de l’homme de la maison. C’était peut-être aussi une activité qui l’occuperait pendant ses congés, tenter d’être présent pour ses frères et soeurs pour redevenir à leurs yeux le grand frère qu’ils auraient voulu qu’il soit mais la mission semblait bien plus simple quand ils n’étaient pas tous ensemble.
Ce jour-là, Diego n’avait pourtant pas anticipé les changements qui avaient eu lieu chez les Gutiérrez et il ne s’était pas préparé psychologiquement à un face à face avec Sergio. « Bonjour Diego. » avait lancé son père sur un ton calme, visiblement bien moins étonné que son fils. « Suffit. » C’était ce ton là qui le caractérisait le mieux. « Désolé pour ça. Elle ne mord pas, elle n’est juste pas encore habituée à voir autant de monde dans la maison. » Il avait presque plus confiance en la chienne qu’en celui qui lui avait donné la vie, sciemment, sans pour autant s’encombrer du rôle de père. « Et moi je m’étais déshabitué à te voir à la maison. Tu m’expliques ? » Parce que Maritza avait semble-t-il omis de le tenir au courant de ce qu’il se tramait dans la maison familiale. Il n’y avait jamais habité mais posséder les clés du logement pour faciliter ses allers et venus lui donnait une certaine légitimité et le laissait penser qu’il aurait pu être informé. « Tu ne travailles pas aujourd’hui ? » « Non, pas aujourd’hui. » Il était froid parce qu’il n’avait jamais appris à se comporter autrement avec son géniteur. Il avait été épargné des derniers événements l’impliquant, l’anniversaire d’Alma, son rapprochement avec Sara qui était trop occupée à faire la fête pour lui en parler malgré leur discussion où ils se promettaient de faire mieux… Il aurait souhaité être mis dans la confidence de ce retour. « Si mamá a autorisé ça, c’est qu’il doit se passer un truc grave, j’imagine ? » Il avait lancé un regard à la chienne, lui qui adorait les chiens semblait avoir tout le mal du monde à se faire accepter par Etna. La chienne ne le connaissait pas, lui faisait un lien inexplicable entre son père et l’animal et se questionnait surtout sur sa présence car il était clair que sa mère n’était pas du genre à tolérer un chien sous son toit. « Je repasserai plus tard, je crois que ça vaut mieux. » Parce que le sourire narquois de Sergio lui laissait penser qu’il allait devoir donner des explications sur sa coiffure et il n’avait aucune envie de parler d’Alma ou d’aucun de ses frères et soeurs avec lui. De toute façon, Diego se trouvait presque au même point que son père à ce niveau là, la haine en moins. Il se sentait à l’écart, s’y étant mis de son propre chef mais regrettant maintenant ce sentiment étrange de ne plus réellement appartenir à la fratrie et de n’avoir que Maritza pour se raccrocher aux Gutiérrez.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Sergio n’avait pas vraiment réfléchi en débarquant dans le salon comme si cette situation était normale, comme s’il était chez lui alors qu’il était bien l’intrus. C’était totalement ironique que Diego se retrouve accueilli par un chien de garde sur la défensive alors même qu’il ne faisait que venir chez lui. De toute évidence, l’interne ne s’attendait pas à voir son père sous son toit. A sa réaction, il n’était pas difficile de deviner qu’il n’était pas le sujet de sa visite. Les paroles de son fils le confortèrent même dans l’idée qu’il était encore dans le flou concernant les récents événements. C’était une surprise en soi. Si le patriarche n’aurait pas été surpris que Maritza éviter le sujet, ses enfants avaient l’air particulièrement doués pour relayer les informations. Sauf auprès de Diego, apparemment. « Oui, à ce sujet… » Sergio n’avait pas envie d’en faire tout un drame, mais son sourire contrit indiquait que la nouvelle n’allait sans doute pas plaire du tout. Tout dans son attitude laissait sentir qu’il n’était pas très heureux de le voir, alors lui demander de s’habituer ? Parmi ses enfants, Diego était sans doute celui qui avait été le plus distant et le moins impliqué. Ce n’était pas que leur relation était hostile, c’était surtout qu’elle était… inexistante, leur empêchant de savoir sur quel pied danser. « Non, ce n’est rien de grave. » Ce n’était qu’une maison, du matériel, et tout le monde allait bien. Il ne s’attendait pas à ce que Diego puisse faire rentrer cet accident dans la catégorie des choses graves qui lui colleraient des sueurs dans le dos. Ce qui était grave, en revanche, était ce choix de coupe. L’agent avait essayé de ne pas laisser son regard trop s’attarder, mais son sourire avait fini par le trahir. Il ne se permettrait pas d’être ouvertement moqueur, promettait même de retenir tout commentaire un peu trop critique, mais il fallait bien admettre que Diego tendait le bâton pour se faire battre. « Non, reste. Ta mère ne devrait pas trop tarder et j’aurai besoin d’un coup de main pour quelque chose. » Tant qu’à faire, autant profiter de sa présence pour l’aider à monter ce foutu lit. Ce n’était pas sorcier, mais s’il pouvait avoir quelqu’un pour lui tenir les deux pans du lit le temps de les visser, cela lui épargnerait bien des minutes. « J’allais préparer du café. » La cuisine et la machine à café étaient au moins un endroit de la maison où il avait la sensation d’avoir le droit d’aller. Il passa devant Diego, lui faisait signe de le suivre alors qu’il pénétrait dans la cuisine. « Je suis désolé pour la mauvaise surprise. Je pensais que Mari t’aurait prévenu. » Il n'aurait pas la prétention de penser que sa présence ici puisse être n’importe quoi d’autre qu’une mauvaise surprise. « Un incendie s’est déclenché chez moi. La maison tient encore debout mais les dégâts sont considérables. Ta mère a accepté de me laisser rester le temps de trouver une solution. » Quand bien même, s’il devait être parfaitement honnête, il n’était pas motivé à chercher ailleurs. Le simple fait qu’il installe le lit pour Pao trahissait ses intentions. « Mais la présence de la chienne ne lui plaît effectivement pas. » admit-il en lançant la machine à café. Il continuait de croire qu’elle s’habituerait à la présence de l’animal qui, une fois à l’aise, était une bête incroyablement aimante.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Il s’était habitué à son absence parce que l’on s’habituait à tout, cela ne rendait pas pour autant normal à ses yeux de voir sa mère seule, les regrets de son passé couvrant parfois son visage de nostalgie. « Oui, à ce sujet… » avait-il commencé, sans poursuivre sa phrase. « Non, ce n’est rien de grave. » Diego avait arqué un sourcil, si ce n’était rien de grave alors il avait encore bien plus de mal à comprendre la présence du patriarche ici. Il avait semblé que les choses étaient claires, ce toit qu’il leur avait offert était pour eux et lui n’y trouverait plus sa place, alors qu’en était-il ? Le sourire narquois de Sergio l’avait tiré de ses pensées et il était venu passer une main dans ses cheveux, se sentant obligé de se justifier comme il le faisait encore lorsqu’il était un enfant, durant ces courts instants de complicité qu’il avait connu avec son père. « Un pari stupide. » Même s’il n’assumait pas devant certaines personnes, Diego ne pouvait s’empêcher de penser que tout lui allait lorsqu’il se regardait dans le miroir. Il avait pris soin de taire le nom d’Alma, elle n’avait rien à faire dans une discussion avec Sergio, les relations entre les uns et les autres étant tabou, le moindre mot de travers pouvant ranimer de vieilles rancœurs. Le point de la coupe de cheveux éclairci, sa mère absente, Diego avait souhaité partir mais la réaction de son père l’avait pris de court. « Non, reste. Ta mère ne devrait pas trop tarder et j’aurai besoin d’un coup de main pour quelque chose. » Certes, il l’avait dit parce qu’il avait besoin d’une faveur sur laquelle s'interrogerait Diego plus tard mais il l’avait dit tout de même. Il aurait été bien mal venu de repousser son père, qui lui avait demandé de rester sans prendre de détour. Il aurait lui aussi pu faire le choix de s’épargner l’hostilité de son fils, de le laisser partir et de renoncer à toute tentative de passer un moment rien qu’avec lui, un moment où les reproches n’auraient pas leur place. Finalement, ils étaient dans la même situation, à essayer de recréer un lien dans une fratrie qui avait explosé en morceaux, au travers des actions des parents et plus récemment avec le décès de la petite dernière. Si Diego avait tout fait pour éviter le dernier point et tentait encore de surmonter cette épreuve, il n’avait en revanche pas réellement son mot à dire, les relations amoureuses étant exclusivement personnelles, chose qu’il avait appris sur le tard. « J’allais préparer du café. » Il avait haussé les épaules, se tenant dans le salon les mains dans les poches avec la sensation que le moindre mouvement servirait de prétexte à Etna pour lui sauter à la gorge - mais diaboliser la chienne ne solutionnerait en aucun cas la relation conflictuelle avec son père. Il avait fait suite à son père et cette certaine docilité, similaire à celle de la chienne, le tuait un peu à l’intérieur. « Un incendie s’est déclenché chez moi. La maison tient encore debout mais les dégâts sont considérables. Ta mère a accepté de me laisser rester le temps de trouver une solution. » Il s’était attendu à tout, sauf à ça. « Rien de grave, un incendie ? Je crois qu’on a pas le même sens de ce qui l’est ou non. » avait-il commencé, adossé au mur de la cuisine, les bras croisés, réussissant péniblement à se détendre. « Paola ? Elle était chez Maddy, rassure-moi ? » Durant ce court instant interminable nécessaire à Sergio pour répondre, Diego avait mis sa main sur son front, sans réaliser que son père aurait été probablement un tantinet plus inquiet si sa demie-soeur avait été prisonnière des flammes. La question était idiote, l’inquiétude légitime, la petite Paola n’ayant rien à voir avec des agissements qu’elle n’était même pas en âge de comprendre. Elle n’était pas non plus responsable du décès de Maria, sa naissance n’aurait rien changé à tout cela et Diego restait attendri devant la petite, un nouveau souffle chez les Gutiérrez. « Mais la présence de la chienne ne lui plaît effectivement pas. » avait-il poursuivi avant que le brouhaha de la machine à café ne leur permette de reprendre leurs esprits. « J’imagine, oui, on a dû lui demander des centaines de fois d’avoir un chien sans succès. » avait-il commencé avec un léger rire, attrapant la tasse de café servie par Sergio, tout en gardant un oeil sur Etna qui, assise la langue pendue entre ces deux-là aurait pu avoir tout du bon chien de famille, finalement. « T’es arrivé quand ? » avait-il demandé avant de se souvenir. « Oh, et, pourquoi tu avais besoin de moi ? » Il buvait son café, lentement, se laissant le temps nécessaire avant de devoir rendre service à quelqu’un qui n’avait pas jugé utile de participer à son éducation.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Sergio avait un peu de mal à se souvenir de la dernière fois où il s’était retrouvé seul à seul avec Diego. Ce dernier semblait constamment occupé avec l’hôpital, échappant aussi bien aux mondanités qu’aux moments familiaux. Si le patriarche avait fait de son mieux pour entretenir de bonnes relations avec ce fils-là, ils ne pouvaient pas prétendre avoir eu énormément d’occasions. C’était presque ironique qu’ils se retrouvent ici, dans ce contexte, alors même que vraisemblablement, le résident n’avait aucune idée du récent emménagement. Sergio n’avait aucune idée de si c’était volontaire ou de s’il s’agissait d’un oubli mais quoiqu’il en soit, il ne comptait pas se comporter comme si sa présence ici pourrait être un problème ou une source de débat. Les enfants n’avaient pas été consultés sur cette décision et Maritza avait fini par donner son accord, c’était tout ce qui lui importait. Dire qu’il se pliait en quatre pour rendre cette cohabitation plus aisée aurait été un euphémisme. Quoiqu’il advienne, il ne comptait pas donner une raison à son ex-femme de regretter sa bonté. Le scepticisme de Diego peinait à quitter son visage, tout comme sa méfiance envers la chienne qui avait fini par s’assoir, juste curieuse. Désormais face à la machine à café, il haussa les épaules, parfaitement indifférent au sort de sa maison. « Ce n’est que du matériel. Tout sera réparé et l’électricien responsable de ce mauvais boulot remboursera allègrement les travaux. J’imagine que ce sera l’occasion de changer la cuisine, je commençais à m’en lasser, ça tombe bien. » Il était relativement cynique sur cette situation, omettant le fait qu’ils parlaient de dizaines de milliers de dollars au bas mot et du fait que le feu aurait pu se déclencher quand il était à l’intérieur avec Pao et Etna. Une perspective qui n’échappa pas à Diego, dont l’inquiétude généra un sourire rassurant chez le paternel. Dieu sait que l’existence-même de la petite était un sujet à conflits, mais pas pour lui. « Oui, elle était chez Maddy. Tout va bien. » Il n’en avait pas encore parlé à Maddy de l’incident, devrait le faire assez rapidement. Il n’avait pas franchement hâte de voir sa réaction, se doutant déjà qu’elle allait paniquer et sans doute pire en réalisant où est-ce qu’il comptait accueillir Pao pour les temps à venir. Pour ce que cela valait, elle ne pourrait jamais être aussi mécontente que le serait Maritza. Il peinait encore à comprendre par quel miracle son ex-femme avait réussi à lui accorder une telle bonté, à commencer par la chienne qui prenait lentement ses marques dans la maison. Il secoua la tête avec un sourire en coin, imaginant bien trop bien Mari balayer de la main la simple perspective d’avoir un animal, que ses enfants le lui demandent une ou mille fois. « Au Mexique, ta mère maudissait le chien de ses voisins chaque fois qu’elle passait devant leur portail. Un jour, ils ont oublié de le fermer. Je ne l’ai jamais vue courir si vite. » Elle lui avait fait regretter d’avoir autant ri une fois deux pâtés de maison plus loin. « Et pour Etna, elle a surtout peur que la chienne décide de manger Alejandro je dirais. Ce qui n’arrivera pas, elle est bien trop ravie d’avoir un gamin pour lui lancer inlassablement ses jouets. » Avec un sens de la précision relativement hasardeux, ce qui avait mené à voir des jouets pour chien voler à travers le salon. « Je suis là depuis trois jours. Cesar est ravi, comme tu peux t’en douter. » C’était dit de manière ironique, mais pas mauvaise. Il ne pouvait pas blâmer son fils de ne pas apprécier ce changement, pas alors que leur relation était encore aussi bancale. Sergio soupira finalement sur la nature du service dont il avait besoin, se doutant que la présence de Pao ici serait certainement un sujet sensible. « Je dois finir de monter le lit pour bébé. C’est compliqué de visser le meuble tout en tenant les pans du lit. » Faisable, mais compliqué. De toute évidence, il ne pourrait pas juste demander de l’aide à Maritza quand elle entrerait. S’il pouvait lui épargner le plus possible la réalité de l’existence de Pao, il le ferait. « Dans le genre maniement d’outils, j’imagine que tu es le mieux placé. Comment se passe ta résidence ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Il essayait depuis quelques années de retrouver les liens perdus et Diego ne pouvait pas agir comme si ce n’était pas le cas malgré ses absences. Son travail nécessitait une disponibilité presque constante parce que la maladie ne prenait ni de week-end, ni de congés, et la façon dont l’état de Maria s’était dégradé avait prouvé ce point. Diego avait cependant le sentiment d’avoir raté des étapes importantes et sa dernière réelle réunion de famille avait eu lieu lors des adieux à sa petite sœur où aucun sentiment à part la tristesse n’avait pu s’emparer de lui. L’anesthésie provoquée par le drame l’avait empêché de trouver un quelconque problème à l’étreinte d’une Emery devenue la petite-amie de son frère devant ce dernier. Cela avait été un mal pour un bien, l’abcès ayant pu être percé sans que cela n’ait de répercussion venant compliquer encore un peu ses relations avec son frère. Le médecin ne pouvait rien penser de cette relation, alors c’était la réaction de Cesar en constatant la proximité d’Emery avec lui qui l’inquiétait. Il avait fauté. Il aimait à penser qu’Emery trouvait en Cesar des qualités qu’elle avait apprécié chez lui tout en ayant la possibilité de venir combler ses lacunes. C’était une étape qui venait encore une fois appuyer la complexité qui régnait parmi la famille Gutiérrez, ce qui justifiait la tension de ces retrouvailles. Ce n’était pas l’ambiance supposée régner entre un père et son fils et Diego se sentait une nouvelle fois égoïste d'être aussi hostile en pensant aux efforts de ses frères et soeurs. Il aurait du être celui que Sergio aurait pu reconquérir le plus facilement. Lui avait eu un père, aussi courts ces moments avaient-ils pu être. Il était le second né et avait vu Sergio dans son rôle de père ce qu’aucun d’entre eux à part peut-être Alma n’avait pu connaître. Et c’était peut être parce qu’il avait délaissé la place de grand frère qu’il avait tant de mal à se rapprocher de celui qui avait délaissé celle de père, comme si l’impression de se regarder dans un miroir n’était pas supportable. « Ce n’est que du matériel. Tout sera réparé et l’électricien responsable de ce mauvais boulot remboursera allègrement les travaux. J’imagine que ce sera l’occasion de changer la cuisine, je commençais à m’en lasser, ça tombe bien. » Il avait arqué un sourcil en regardant avec attention les traits de son père, il ne laissait percevoir aucune de ses émotions et cela avait quelque chose de fascinant. Il pensait à sa nouvelle cuisine, évidemment, parce que les sommes astronomiques de ses comptes en banque rendaient toute inquiétude matériel impossible. Et pour le reste, c’était Diego qui était venu s’inquiéter du sort des autres habitants de la maison. « Oui, elle était chez Maddy. Tout va bien. » Il avait pu souffler et attraper la tasse de café que lui tendait Sergio.
« Au Mexique, ta mère maudissait le chien de ses voisins chaque fois qu’elle passait devant leur portail. Un jour, ils ont oublié de le fermer. Je ne l’ai jamais vue courir si vite. » C’était Etna qui était venue les faire changer de sujet, sa présence ayant indiqué que quelque chose de grave - peu importe la façon dont Sergio voyait les choses - était arrivée parce que Maritza n’aurait normalement accepté la présence d’un chien sous son toit sous aucun prétexte. L’anecdote avait d’ailleurs réussi à détendre un peu l’atmosphère et le jeune homme avait laissé s’échapper un rire en imaginant la scène. « Et pour Etna, elle a surtout peur que la chienne décide de manger Alejandro je dirais. Ce qui n’arrivera pas, elle est bien trop ravie d’avoir un gamin pour lui lancer inlassablement ses jouets. » Diego s’était enfin hasardé à une caresse à la chienne qui semblait bien plus docile que son maître. « Tu l’as depuis longtemps, cette chienne ? » Comme s’il était important de se focaliser sur Etna plutôt que sur cette relation particulière entre eux. Il avait décidé de faire comme si de rien était, alors autant se pavaner dans les banalités et poser des questions qui, au final, il n’avait jamais pu poser. Il avait de toute façon bien des choses à apprendre en matière d’éducation canine. « Il s’avère que j’ai adopté un chien. Enfin c’est plutôt lui qui m’a adopté, à vrai dire. » C'était bien la première fois qu’il se confiait à son père avant sa mère et la pilule serait donc doublement plus difficile à faire avaler à Maritza. Mais elle se devrait d’admettre qu’elle n’était pas là mieux placée pour le conseiller sur la façon dont s’occuper d’un chiot blessé.
Diego avait rapidement recentré la discussion sur la présence de son père ici. « Je suis là depuis trois jours. Cesar est ravi, comme tu peux t’en douter. » Trois jours auraient suffi à sa mère pour lui passer un coup de fil, s’était-il dit. En guise de réponse, Diego avait haussé les sourcils, refusant d’évoquer les réactions de son frère avec leur père. Chaque Gutiérrez gérait la situation comme il le souhaitait et surtout comme il le pouvait durant cette période de deuil. Maintenant qu’il avait le fin mot de l’histoire, c’était ce service que lui avait demandé son père qui l’intriguait. « Je dois finir de monter le lit pour bébé. C’est compliqué de visser le meuble tout en tenant les pans du lit. » Il avait serré le poing, machinalement, parce que la scène semblait surréaliste. Pour lui, mais surtout pour sa mère. « Dans le genre maniement d’outils, j’imagine que tu es le mieux placé. Comment se passe ta résidence ? » « C’est intense, ça n'aide pas. Et c’est difficile de faire la part des choses, de ne pas faire le lien entre le travail et la vie personnelle. » Il ne s'agissait aucunement de confidences, il était évident même pour quelqu'un d'aussi froid que son père de comprendre la détresse émotionnelle dans laquelle se trouvait ses enfants. Le sous-entendu était par contre probablement assez clair. Il avait posé ses lèvres sur sa tasse de café avant de la reposer sur la sous-tasse qu’il tenait en main sans même boire. Il n’avait pas pu retenir sa question plus longtemps, préparant tout de même le terrain avant de prononcer des mots qu’il pourrait regretter face à son père. « J’ai pas envie qu'on se dispute ou de te donner l'impression de te faire la morale. Mais j’ai juste besoin de te dire que je cautionne pas que tu imposes la présence de Paola à maman. Je me demande si tu réalises ce qu’elle peut ressentir... » Paola pleine de vie, Maria partie quelques mois auparavant. Le lien qui se faisait dans sa tête et la simple pensée du visage meurtri de sa mère l’avait amené à se pincer l’arête du nez pour chasser des souvenirs bien trop douloureux d’éclats de rire qui ne résonneraient jamais plus. « Je m’inquiète pour elle, à vrai dire. J’ai pas à m’interposer face à ses décisions mais… » Il était hésitant, avançant à tâtons dans une conversation qu’il n’avait aucunement envie d’avoir parce qu’évoquer le deuil de Maria avec son père sonnait bien trop faux. Il avait abandonné l’envie d’être père des années auparavant et Diego s’était déjà demandé comment son père avait vécu le décès de sa petite sœur. Mais sa mère passait avant tout et il était capable de défier ce patriarche qu’il n’avait jamais compris et qui impressionnait par sa réussite et son charisme pour s’assurer qu’elle aille bien. « Fais en sorte que ta présence soit positive, pas un fardeau supplémentaire pour elle. » Son visage s’était relevé vers Sergio et il avait enfin daigné le regarder dans les yeux, sans que cela ne représente ni une sorte de provocation ou de défi. Il était simplement le fils que Maritza avait besoin qu’il soit, et il l’aurait été également pour lui s’il était resté. « On le monte ce lit ? »
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Sergio n’était pas le genre d’homme qui cédait facilement à la panique. Pour autant, il comprenait le décontenancement de Diego face à cette histoire. Le patriarche avait tellement été concentré sur le fait de trouver des solutions à l’incendie, que ce soit pour l’endroit où rester avec Pao et Etna ou la paperasse, qu’il n’avait pas pris le temps de mesurer à quel point cela aurait pu être grave. Le pire scénario n’était heureusement qu’hypothétique et aujourd’hui, même si la situation était loin d’être idéale, il n’y avait plus aucun danger. Sergio préférait donc juste se concentrer sur ce que les futures semaines risquaient d’amener, c’était à dire de probables tensions et des tentatives répétées pour réussir à tous cohabiter sous ce toit. L’homme débordé s’en serait bien passé, ayant clairement mieux à faire de ses journées que de rebâtir une routine et courir après des assureurs. Pour autant, il ne pouvait pas nier qu’une part de lui voyait cet emménagement temporaire comme une opportunité d’enfin pouvoir ressembler à une famille. Il était trop tôt pour savoir si ce serait pour le meilleur ou pour le pire. Si Maritza et lui faisaient de leur mieux pour être cordiaux et faire en sorte que ce nouveau quotidien fonctionne, cela restait un énorme changement à imposer aux enfants. Il espérait qu’à terme, cela ne serait plus si anormal. Dans un sens, il était presque heureux que la chienne soit le plus gros problème. Un sujet de tensions sur lequel Sergio n’était pas prêt à faire de concessions, certes, mais qui au moins n’arborait rien de grave. La bête pouvait avoir l’air impressionnante mais une fois familiarisés, elle devenait parfaitement inoffensive. « Un peu plus de trois ans. Elle commence enfin à se calmer. » Il l’observa du coin de l’œil remuer la queue à sentir la caresse sur sa tête. Il éviterait sans doute de préciser qu’il l’avait adoptée pour garder la maison en premier lieu. Il n’avait pas prévu de s’attacher autant à l’animal et de finir par la traiter comme un membre de la famille. Un sourire amusé étira finalement ses lèvres. Diego, un chien ? « Ta mère va être ravie. Comment est-ce que ça s’est fait ? » Maritza aurait certainement parlé de cette adoption si elle avait su, ce qui laissait penser qu’elle était dans le flou.
D’un autre côté, elle ne lui avait pas dit non plus pour l’arrivée de Sergio dans la maison, à croire que les informations importantes se perdaient entre la mère et le fils. Le patriarche était plus qu’heureux de se tenir hors de leurs affaires et en même temps, à mentionner Pao, il se demandait si Maritza et lui avaient bien géré la chose. Il aurait sans doute était plus approprié de discuter de cet emménagement en famille plutôt que de l’imposer aux enfants. A part pour Alejandro, ils étaient tous adultes et plus ou moins impactés par cette décision. La vive réaction de Cesar laissait bien suggérer qu’il désapprouvait et fuir les repas en famille n’était pas le meilleur moyen de crever l’abcès. Au bout du compte, Diego était le dernier à savoir. Qui sait combien de temps cela aurait duré s’il ne s’était pas pointé à l’improviste. Il était souvent pris par l’hôpital et Sergio en ressentit une profonde compassion. Son fils avait été en tête de ligne quand il avait fallu annoncer le décès de Maria et il avait passé ses journées depuis à travailler dans un milieu où il voyait des enfants qui vivraient peut-être le même sort. « Est-ce que c’est toujours ce que tu veux faire ? » Ressasser les mauvais souvenirs tous les jours ? Sergio ne s’aventurerait pas sur le sujet des confidences, se doutant qu’il se heurterait à un mur. La question lui semblait néanmoins légitime ; est-ce que cela valait le coup de s’acharner si cela lui faisait plus de bien que de mal ?
Mais suite à cela, il ne pouvait pas être surpris que le suet de Paola gêne. Sergio soupira. Pas par ennui ou par agacement, uniquement par résignation. Ils avaient eu cette discussion avec Maritza et il avait déjà dû faire face à tout ce qu’il lui infligeait en amenant sa fille ici. C’était une énorme faveur à demander et si Mari avait refusé, il n’aurait pas insisté. Il appréciait néanmoins la capacité de Diego à exprimer ses inquiétudes sans l’accuser ou hausser la voix. C’était un exemple de maturité qu’il n’était pas habitué à voir chez ses enfants. « Je réalise très bien. Je ferai au maximum pour éviter les contacts et lui faciliter la vie. Mais je ne peux pas me faire à l’idée de ne pas avoir la garde de Pao pendant plusieurs semaines ou mois. Si vraiment les choses ne fonctionnent pas, je trouverai une autre solution pour le logement. » Il avait dû agir dans l’urgence et il n’avait pas encore la réponse à tout. Il marchait sur des œufs, et ça n’aurait pas été le cas s’il n’était pas inquiet pour Mari, lui aussi. Il hocha donc lentement la tête aux mots de son fils. « Je ferai ce que je peux pour lui rendre la vie un peu plus facile. Ce serait plus simple si elle acceptait de demander de l’aide. » Il avait proposé son aide bien plus d’une fois mais elle s’acharnait à le rejeter. Peut-être que cela changerait maintenant qu’ils étaient dans la même maison. Après ce discours, il ne se serait pas attendu à ce que Diego soit encore partant pour aider avec le lit. Sa proposition le surprit dans le bon sens. « Oui. Merci. » Il termina son café en une gorgée et déposa la tasse sur le comptoir avant de s’avancer vers la chambre qu’il occupait au fond du couloir, celle qu’il avait imaginée être la chambre invités quand il avait acheté la maison. Une bien bonne idée au final. Les pans du lit étaient là, à terre. « Il y a juste à tout réassembler. » Revisser les bouts de bois entre eux jusqu’à ce que le meuble tienne debout. Sergio s’assit par terre et s’y affaire, attrapant le sommier et le pan avec les lattes pour les remettre en position. « Tiens, si tu peux me les tenir comme ça… » Il récupéra le tournevis au sol et se remit au montage. « Je sais que tu ne vis plus ici mais… est-ce que tu aurais des idées ? Sur comment améliorer un peu le quotidien de ta mère ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Il n’aurait pas dû être aussi étonné parce que l’avantage d’être né Gutiérrez signifiait que l’on s’habituait rapidement au fait d’avoir une vie qui ne ressemblait à aucune autre. Il fallait s’attendre a à peu près tout déjà parce qu’ils étaient nombreux dans la fratrie et que les péripéties avaient tendance à s’enchaîner à une vitesse qui ne permettait pas de réellement tout suivre. Mais à chaque fois que Diego se disait que sa famille ne pouvait pas le surprendre davantage, un autre scénario improbable se déroulait sous ses yeux impuissants et son regard fuyant témoignait de son inconfort d’avoir trouvé son père ici. « Un peu plus de trois ans. Elle commence enfin à se calmer. » Il avait doucement levé le menton pour acquiescer, la banalité de la conversation rendant l’atmosphère encore plus pesante. « Ta mère va être ravie. Comment est-ce que ça s’est fait ? » « Cesar est tombé sur un chiot errant dans la rue et m’a demandé mon aide. On a pas retrouvé de propriétaire et je ne pouvais pas me résoudre à l’abandonner. » Son regard s’était levé machinalement vers celui de son père et il savait qu’il ressentait toute la tension que celui-ci contenait. Un subtil rappel de tout ce qui l’empêchait de se comporter comme un fils, de se défaire de cette distance insupportable qui régnait entre eux. Pourtant, Sergio lui n’hésitait pas à emprunter les bons chemins et l’entendre le questionner sur son travail l’avait étonné. Alors il avait été sincère. « Est-ce que c’est toujours ce que tu veux faire ? » Une sensation désagréable lui avait parcouru l’estomac, comme celui que l’on ressent avant de monter dans une montagne russe. Il avait réfléchi, puis avait sauté dans le vide. « Les choses ont changé depuis qu’elle n’est plus là. » Ses mains avaient trouvé le meuble derrière lui et s’y étaient accrochées. « J’ai perdu en motivation, à vrai dire. » Ca avait été extrêmement bref, mais le léger pli à la commissure de ses lèvres avait bel et bien été adressé à un Sergio dont les sourcils arqués témoignaient soit d’un grand étonnement de voir son fils un peu moins silencieux qu’à l’accoutumée ou d’une réelle empathie, difficile de juger. Diego n’avait pas anticipé ce moment en tête à tête avec son géniteur et c’était peut-être parce qu’il avait été pris de court qu’il se retrouvait là, face à sa question extrêmement bien menée, à se confier sur un futur dont il n’était plus réellement sûr. Personne ne savait, sa famille persuadé de le voir s’épanouir dans une routine parfois macabre qui venait lui nouer un peu plus la poitrine quand il tentait tant bien que mal de reprendre sa respiration depuis qu’elle était partie. Maria n’était pas un sujet tabou, simplement une personne que chaque Gutiérrez avait tous les maux du monde à évoquer et l’absence de Sergio le faisait apparaître comme une personne neutre. Il ne pouvait pas juger un fils qui avait dessiné son destin seul et ne pouvait pas non plus trahir les confidences d’un garçon qu’il avait déjà trop déçu.
C’était l’une des raisons qui avaient poussé le médecin à entamer une discussion risquée, le bien-être de sa mère passant avant tout le reste. « Je réalise très bien. Je ferai au maximum pour éviter les contacts et lui faciliter la vie. Mais je ne peux pas me faire à l’idée de ne pas avoir la garde de Pao pendant plusieurs semaines ou mois. Si vraiment les choses ne fonctionnent pas, je trouverai une autre solution pour le logement. » Il hochait la tête au fur et à mesure des paroles d’un Sergio qui semblait extrêmement sincère. « Non, il est évident que personne ne te demandera jamais de renoncer à Paola. » C’était plus fort que lui et il ne faisait même pas exprès de l’attaquer aussi subtilement, il était sincère, tout le monde voulait que Paola ait un père présent et aimant et il se devait de le dire malgré le message qui se dissimulait au travers de ses mots. Peut-être qu’il s’attendait à recevoir de son père une réponse un peu plus incisive, laissant entrevoir son assurance notoire. A la place, Sergio semblait tenter de comprendre le point de vue de son fils et mettre les intérêts de Maritza avant les siens et c’était la première fois que Diego voyait de réels changements. « Je ferai ce que je peux pour lui rendre la vie un peu plus facile. Ce serait plus simple si elle acceptait de demander de l’aide. » Diego avait ri en baissant la tête, reconnaissant parfaitement Maritza dans le portrait que Sergio en faisait. « C’est pour ça que je ne demande pas, j’aide, tout simplement. » avait-il simplement répondu en faisant référence aux visites comme celles-ci où il venait simplement boire le thé. En apparence. Car il en profitait pour nettoyer sa tasse mais aussi la sienne, le goûter d’Alejandro, le plan de travail, tout ce qui était assez discret aux yeux de sa mère qui semblait mettre un point d’honneur à montrer au monde entier qu’elle s’en sortait seule. Comme si le fait d’être à la tête de cette fratrie lui retirait le droit de se sentir triste et perdue parfois. « Oui. Merci. » La conversation était bien plus importante que la tâche demandée par son père, et pourtant, Diego avait préféré détourner l’attention pendant un temps et l’avait suivi jusque dans la chambre. « Il y a juste à tout réassembler. » A l’entendre, cela semblait simple. « Tiens, si tu peux me les tenir comme ça… » Il s’était assis face à lui et avait suivi ses directives, sans broncher. Si quelqu’un les avait surpris, là, assis par terre, à tenir les éléments d’un meuble qu’ils montaient ensemble, ils y auraient vu le tableau parfait de la relation père-fils. Et pourtant. « Je sais que tu ne vis plus ici mais… est-ce que tu aurais des idées ? Sur comment améliorer un peu le quotidien de ta mère ? » Diego avait pris une grande inspiration, le simple fait de l’entendre demander conseil sur comment aider sa mère lui donnant envie de trouver une réponse qui ferait réellement avancer les choses. « Je pense que mamà a besoin de parler. » avait-il commencé, regardant son père installer le lit quand il était plus habitué à le voir assis dans un costume à son bureau. « C’est évident qu’elle a énormément de choses qui lui pèsent mais elle ne prendra jamais le temps de se confier à nous parce que… parce que c’est compliqué, ça nous touche tous. » Il n’avait aucune idée de la capacité de Sergio à écouter, encore moins lorsqu’il s’agissait d’un sujet aussi épineux et sur lequel il n’avait aucune idée de son ressenti. Pourtant, c’était selon lui le plus important pour Maritza comme pour l’ensemble de la famille dont les talents en communication étaient médiocres. « Quand je viens, je fais également de mon mieux pour la faire rire. Lui montrer qu’elle est autorisée à être heureuse, malgré tout, tu vois ? » Difficile de savoir comment le duo en était arrivé à de pareilles confidences mais en évoquant tout cela, Diego faisait indirectement référence à ses propres besoins. Plus le temps passait, plus il sentait que le moment était tout trouvé pour évoquer des non-dits, alors après beaucoup d'hésitations et profitant que Sergio ait le dos tourné pour récupérer d’autres outils, il s’était lancé. « Et puisque tu vas vivre ici pendant un temps, je pense que ça signifierait beaucoup pour elle que tu en profites pour endosser totalement ton rôle de père avec Ale. » Alejandro méritait d'avoir cette figure paternelle dont ils avaient été privés. Et plus que pour Maritza, ce geste signifierait énormément pour toute la famille.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
La superficialité de la discussion rendait clair le fait que Diego et lui n’avaient pas de relation. Ils peinaient à se trouver des points communs, se raccrochaient donc aux premières bribes de similarité qu’ils pouvaient trouver. Si Diego avait toujours réussi à garder les choses cordiales, le patriarche savait que ce n’était pas sans réticences. « Si ça peut te donner une raison de rentrer chez toi, alors c’est une bonne chose. » Son garçon savait prendre ses responsabilités et le fait d’avoir le chien qui l’attendait le forcerait à sortir de l’hôpital. Sergio admirait l’esprit travailleur de son fils, cela allait sans dire. Mais c’était parti dans les extrêmes. Que ce soit pour ses horaires normaux, pour garder un œil sur Maria, ou juste pour se prouver quelque chose, Diego avait souvent été l’enfant absent, celui qui ne peut pas venir parce qu’il travaille. C’était admirable, mais il avait des gens qui l’attendaient en dehors de ces murs aseptisés. Et malheureusement, une personne qui ne l’attendait plus dedans. Il ne voulait pas prononcer ce nom, ou avancer sur un terrain miné. On lui avait bien assez répété qu’il n’avait aucune légitimité quand cela touchait à Maria, qu’il n’était pas en droit de faire le moindre commentaire. Cela ne l’avait pas empêché d’observer de loin et de voir. Diego n’avait pas une vocation ; il avait l’énergie du désespoir qui l’avait mené droit à des désillusions. Il observa le résident pendant quelques secondes en silence, ne sachant pas trop si son fils lui offrait une opportunité de parler ou si au contraire, il venait de mettre une barrière entre eux pour mettre fin à la discussion. « Elles ont changé pour toi. Pas pour tes patients. » conclut-il finalement, profondément empathique envers ce que devait ressentir le jeune homme. « Tu fais une différence en étant là. C’est à toi de décider de si tu veux employer ton énergie dans une autre spécialité, maintenant. » Personne ne lui en voudrait, à partir du moment où il n’abandonnait pas la médecine. Ce serait un gâchis. Y avait-il vraiment quelque chose à rajouter ? Sergio ressassait les paroles qu’il pourrait présenter. Il pourrait avoir un mot d’encouragement, dire que ça irait, qu’il était fier. Mais peut-être que Diego avait bien trop donné de sa personne pour encore devoir subir une forme de pression extérieure, quelle qu’elle soit. Ce qu’il pouvait faire en revanche, c’était offrir un peu de tranquillité d’esprit à son fils quant à cette nouvelle situation qui prenait place sous ce toit. Sergio était réaliste ; ils n’étaient pas au bout de leurs peines. La cohabitation était étrange, dérangeait certains membres sous ce toit. La présence à venir de Paola ne serait pas pour arranger les choses. Le mexicain craignait que la venue de sa fille soit pour la première et dernière fois, s’il était franc. Bien évidemment que la petite passait avant Maritza. Pour autant, Sergio lui avait promis qu’il ne lui manquerait pas de respect chez elle, et il comptait tenir sa promesse. Si jamais cela ne fonctionnait pas, il trouverait une solution pour les mois à venir qui n’incluaient pas pour son ex-femme de subir ses erreurs. Le patriarche ne put nier son soulagement face à la compréhension de Diego, même si cela n’enlevait rien à la culpabilité. Il n’y avait pas besoin de mots pour souligner l’injustice et l’ironie de cette soudaine dévotion envers l’un de ses enfants. Il ne chercha même pas à relever. Il n’y avait plus rien à dire, après tout. Il s’était excusé tellement de fois que les mots n’avaient plus de sens, avait tenté de se justifier sans jamais être entendu. Tout ce qu’il pouvait encore faire était prouver sa bonne foi, et même au bout de deux ans, il n’obtenait pas encore le bénéfice du doute. Mais il voulait bien faire, sincèrement, que Maritza ne le voit pas comme un fardeau ou une inconvenance au quotidien. Diego eut le don de le faire sourire devant l’évidence de la réponse. Son ex-femme refusait de demander de l’aide et avait trop de fierté pour l’accepter la plupart du temps. « C’est un bon conseil. » Et il se ferait probablement engueuler au passage pour avoir dérangé l’ordre, les habitudes, ou il ne savait trop quoi. Cela ne l’empêcherait pas d’être plus attentif pour trouver quand et comment intervenir. C’était l’avantage d’être son propre patron, dans un sens. Il pouvait gérer son emploi du temps comme il le pouvait et s’assurer de ne pas déranger Maritza quand il faisait quelque chose qui pourrait la contrarier. Comme monter un lit pour bébé. Diego tombait à point nommé à ce sujet et déjà, Sergio se dépêchait de récupérer les vis pour en finir le plus rapidement possible. Il écoutait, silencieusement, se pinçant les lèvres. Tout comme le patriarche n’était pas considéré apte à être un père pour cette famille, il voyait difficilement comment Mari pourrait le voir comme une épaule sur laquelle se reposer. Ils avaient beaucoup parlé mais dès qu’ils approchaient un sujet sensible, son ex-femme se braquait pour se tourner vers les reproches. Il comprenait. Et tout comme Diego, cela le peinait sincèrement de voir la brune porter tous les fardeaux plutôt que de vraiment vivre. Il était pleinement responsable de cela, probablement. « Je ne suis pas la personne à qui elle pourra vraiment parler. J’aimerais, mais je fais partie du problème. » Alors ils ne parlaient que de leurs problèmes et elle se retrouvait sur la défensive dès qu’elle montrait la moindre once de faiblesse. C’était de l’instinct de préservation, sans doute. « Je lui ai déjà proposé de prendre du temps pour elle, de juste partir la soirée et de ne s’inquiéter de rien, mais je ne peux pas la pousser à le faire. » Au mieux, elle s’était enfermée dans sa chambre pour se reposer. Ce n’était pas ce qu’il avait en tête ; mais peut-être que c’était tout ce dont elle avait besoin en ce moment. A quelques reprises, il avait hésité à lui parler de démissionner, de lui dire de profiter de sa vie. Il pourrait financer leurs besoins. L’homme avait juste franchement peur de sa réaction. « Je n’ai pas attendu d’être ici pour essayer de renouer avec Alejandro. Il est résilient et adore me raconter toutes les histoires de quand il était petit. J’ai dû entendre au moins six fois l’histoire de la fois où il a perdu une dent en tombant de vélo. » Sergio eut un léger rire. Ce gamin était attachant, il ne pouvait pas le nier. Il était encore innocent et prêt à pardonner. « Je continue d’être complètement à la ramasse quand il me parle de ses dessins-animés et jeux-vidéos préférés, en revanche. » Mais il faisait au mieux.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Diego répondait à demi-mots, tentant encore de trouver un sens à la présence de son père et s’efforçant de lutter contre cette amertume qui dormait en lui. Ils étaient face à face et fuir aurait été bien trop immature alors il faisait de son mieux pour donner le change, n’étant pas préparé à un discours solide de la part du patriarche. « Si ça peut te donner une raison de rentrer chez toi, alors c’est une bonne chose. » Il n’avait jamais envisagé que Tulum puisse être une excuse toute trouvée pour ne pas passer l’intégralité de ses journées à l’hôpital mais il devait admettre que Sergio marquait un point. Après tout, Cesar avait été désigné comme le pet-sitter parfait parce qu’il était celui qui avait amené l’animal chez lui, mais celui-ci avait ses propres occupations et Diego savait qu’il ne pourrait pas toujours compter sur lui. « J’ai levé le pied. » avait-il simplement répondu, toujours sur la défensive sans même réellement le remarquer ni le vouloir. Il était vrai que l’effervescence des premiers jours à l’hôpital n’était plus et que le visage de Maria n’était plus un moteur maintenant qu’il n’était qu’un souvenir mais bel et bien quelque chose qui le hantait au point de ne plus trouver d’utilité à sa fonction. « Elles ont changé pour toi. Pas pour tes patients. » Diego avait levé le visage vers son père pour trouver son regard. Il ne pouvait le dire tout haut mais il lui était reconnaissant pour les mots qu’il venait de prononcer. C’était à cela qu’il devait se raccrocher, aux frimousses enthousiastes de ces petits patients dont la force alliée aux traitements qu’il leur administrait leur permettaient de vaincre la maladie. Aux effusions de joie, de larmes et d’étreintes des familles que Diego réussissait à reconstruire. Malheureusement, tout n’était pas toujours rose et le drame rendait la tâche d’accepter la fatalité bien plus difficile qu’elle ne l’était avant. « Et je sais que c’est sur eux que je dois me concentrer. » Avait-il finalement répondu, se sentant difficilement coupable de vouloir remettre le sort de ses patients à un confrère quand son état mental ne lui permettait plus d’avancer. « Tu fais une différence en étant là. C’est à toi de décider de si tu veux employer ton énergie dans une autre spécialité, maintenant. » Il avait de nouveau fui le regard de son père parce qu'être debout devant lui alors qu’il le conseillait semblait faux. Sergio était utile, la discussion concrète et pourtant, Diego ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était stérile parce qu’il avait appris à comprendre qu’il ne représentait pas grand chose pour un père qui avait choisi de partir. Il garderait ces mots dans un coin de son esprit, persuadé que s’il devait renoncer à l’oncologie, c’était toute sa carrière de médecin qui serait remise en cause.
Le lit de Paola était la distraction parfaite pour que Diego puisse se soustraire à cette conversation et il avait sauté sur l’occasion dès que la tension était retombée. Il avait suivi son père, pensant l’aider rapidement avant de reprendre le chemin de son appartement mais Sergio semblait déterminé à faire les premiers pas. « C’est un bon conseil. » Maritza n’approuverait probablement pas que son fils ait indiqué à son père de prendre les devants et d’ignorer la façon dont elle repoussait toute forme d’aide mais elle n’en saurait rien. Il l’espérait. « Je ne suis pas la personne à qui elle pourra vraiment parler. J’aimerais, mais je fais partie du problème. » Il avait un instant quitté des yeux le lit que son père semblait volontairement prendre un temps fou à assembler. « Tu m’as demandé conseil alors j’ai donné mon avis. Mais tu viens de résumer la situation, c’est extrêmement compliqué pour tout le monde. » Et il s’incluait dedans, si cela n’avait pas été aujourd’hui, il aurait fini par savoir et il se sentait toujours totalement lié aux siens, malgré tout. « Je lui ai déjà proposé de prendre du temps pour elle, de juste partir la soirée et de ne s’inquiéter de rien, mais je ne peux pas la pousser à le faire. » Et il appréciait que Sergio connaisse les limites de ce que lui consentait son séjour ici, pourtant, s’il réussissait à faire entendre raison à Maritza, ce serait un immense pas en avant. « Peut être qu’il faudra du temps mais j’imagine que la maison ne redeviendra pas habitable en quelques jours alors autant essayer. » Diego était devant le fait accompli et s’il avait appris quelque chose en grandissant auprès des Gutiérrez, c’était à toujours positiver. Ils avaient vécu des tempêtes bien plus importantes et la présence de Sergio sous le même toit que sa mère n’avait rien de dramatique s’ils réussissaient à agir tous les deux correctement. « Je lui parlerai. Si j’ai le sentiment que tu es sincère. » Venait-il d’avouer à demi-mots s’autoriser à le revoir pour se rassurer lui aussi quant au fait qu’il avait changé ? Diego avait une valeur familiale malgré la façon dont il l’avait oubliée le temps du drame alors il saurait probablement donner une seconde chance à un Sergio qui semblait inoffensif, tournevis à la main, préparant le lit de sa bambine. Un moment idéal pour évoquer Alejandro. « Je n’ai pas attendu d’être ici pour essayer de renouer avec Alejandro. Il est résilient et adore me raconter toutes les histoires de quand il était petit. J’ai dû entendre au moins six fois l’histoire de la fois où il a perdu une dent en tombant de vélo. » Diego avait acquiescé, il n’était peut être plus assez présent pour remarquer que Sergio faisait des efforts avec son petit frère et Maritza évitait le sujet de leur père avec ses enfants. « Ouais, il est très fier d’être un casse-cou. » Au grand désespoir de Maritza qui devait suivre la cadence, effrayée à l’idée de revivre le quart de ce que lui avaient fait endurer ses frères et sœurs. « Je continue d’être complètement à la ramasse quand il me parle de ses dessins-animés et jeux-vidéos préférés, en revanche. » Cette phrase l’avait laissé pensif même s’il avait eu un léger rire après que Sergio ait eu fini de la prononcer. C’était un point commun avec Maritza, mais ce commentaire là, il le garderait pour lui. « Tu t’en sors où il faut appeler à l’aide ? » Sa tentative d’humour n’en était pas vraiment une, il essayait surtout une nouvelle fois de se défaire de la conversation et mettre un terme à un rapprochement qu’il ne savait pas juger.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Il leur faudrait du temps à tous pour reprendre pied. La mort de Maria les avait secoués, chacun à leur manière. Mais Sergio se doutait que c’était encore davantage difficile pour Diego qui devait affronter la maladie tous les jours, qui s’étaient fait une mission d’essayer de la combattre. C’était un cruel rappel que parfois, tout l’acharnement du monde ne changerait rien à la facilité. Il ne pouvait pas dire à son fils quoi faire, l’inciter à continuer ou se détourner. Ils ne se connaissaient objectivement pas assez pour que le patriarche ne puisse parler d’autre chose que de l’évidence. Il était néanmoins rassuré de savoir que le jeune résident avait décidé de mettre un peu de distance avec son travail pour se concentrer sur autre chose. « Tu fais bien. » L’hôpital avait besoin de lui, mais pas autant que sa mère et sa fratrie. Pour eux, Diego était irremplaçable. Pas comme les patients qui pourraient avoir n’importe quel médecin pour les examiner, en réalité. Il n’aiderait personne si lui-même s’écroulait. « Personne ne te reprochera d’avoir du mal. » On lui reprocherait en revanche de ne pas être opérationnel ou de mal faire son travail. Alors peut-être qu’il était temps de vraiment se rappeler qui il était, quand il n’endossait pas sa blouse avec des espoirs illusoires plein la tête. Ce n’était pas comme si c’était l’animation qui manquait sous ce toit, encore plus depuis l’emménagement de Sergio. La nouvelle était toute neuve pour Diego mais l’homme ne doutait pas une seconde du fait que son fils surveillerait cette affaire de très près, prêt à faire le médiateur au premier écart. Sergio ne comptait pas faire quoique ce soit pour créer des problèmes. Il avait conscience d’allègrement profiter de la situation, de s’offrir des libertés que Maritza ne lui accordait qu’avec réticence. A commencer par la présence de Paola sous ce toit. « Je n’ai pas l’intention de la rendre davantage compliquée. » Il s’écraserait si besoin, se montrerait discret surtout quand sa fille serait là. Il ne ferait rien qui risquerait d’endommager la relation avec son ex-femme plus qu’elle ne l’était déjà. Il avait eu trop de mal à réparer ce qui pouvait l’être ces derniers mois pour tout compromettre. Dans les faits, il n’avait aucune idée de la forme que prendrait leur colocation. C’était ironique, sachant qu’ils avaient vécu des années sous le même toit. Maintenant, il ne savait même plus par quelle tâche ménagère commencer pour faire plaisir à la brune. Aussi bien, c’était voué à l’échec et ils se voilaient la face. « Autant tirer du positif de la situation. » Pour tout le monde. Cesar et Sara n’étaient pas ravis de l’avoir à la maison mais Alejandro était ravi, lui. Quant à Mari, il comptait bien surmonter sa réserve. Le fait que Diego soit prêt à toucher deux mots à sa mère en sa faveur le touchait sincèrement, générant un léger sourire sur son visage. « J’apprécie l’intention. Mais tu n’as pas à t’en mêler. » Ils étaient clairs sur ce point avec Mari : quoiqu’il advienne, les enfants n’avaient pas à venir entre eux. Il était hors de question que Diego commence à prendre parti, peu importe s’il pensait bien faire. Il n’avait pas à intervenir pour que Sergio réussisse à convaincre la matriarche. Du moins, il espérait. Dans le pire des cas, il aurait au moins l’opportunité d’apprendre à connaître Alejandro. Il avait oublié combien les enfants de cet âge pouvaient se montrer infatigables et son fils n’échappait pas à la règle. Il eut un léger rire à imaginer l’exaspération de Mari à voir son bébé sans arrêt se mettre dans des situations impossibles. « Avec un peu de chance, ça lui passera. » Et il ne ferait pas comme Rudy, finirait plutôt par s’assagir. Vu la fierté du gosse à parler de ses bonnes notes à l’école, ils n’étaient pas en trop mauvaise voie. Cela ne l’empêchait pas de réclamer la télé et ses jeux-vidéos en permanence, entraînant son père vers un monde qu’il ne connaissait pas du tout. « Internet est un merveilleux outil. » Il faudrait bien plus que l’insistance d’un enfant sur le sujet Fortnite pour que Sergio se résolve à demander de l’aide à qui que ce soit. « J’imagine qu’on trouvera d’autres activités que je comprends un peu mieux. Ou des sorties à l’extérieur. Etna sera ravie d’avoir un partenaire de jeux. » Encore quelque chose qui plairait à Mari, ça. Mais l’homme avait confiance en sa chienne, et il n’était pas de ce genre de personnes qui aimaient rester enfermées. Il termina de visser le pied du lit et regarda le meuble qui commençait doucement à prendre forme. Il resta silencieux quelques secondes avant de reprendre. « Tu n’as jamais dit ce que tu pensais de mon retour. » Cela faisait deux ans désormais et Diego était celui qui était resté le plus sur la réserve sans jamais exprimer ce qu’il pensait de la situation.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Diego se confiait difficilement, si ce n’est pas du tout, sur la situation qu’il vivait au travail. Avouer qu’il n’était pas au meilleur de sa forme et qu’il avait des difficultés au travail était bien trop proche d’un échec pour lui alors il préférait continuer à faire comme si tout allait bien. Mais devant Sergio, à qui il n’avait finalement aucun compte à rendre, si le mexicain s’efforçait de faire bonne figure, il prenait tout de même quelques libertés. « Tu fais bien. » Paradoxalement, il se confiait un peu plus facilement sur ses faiblesses à quelqu’un qui semblait n’en avoir aucune et qui était probablement le moins bien placé pour avoir son mot à dire sur sa vie. Diego lui avait indiqué tenter de se ménager, ce qui était complètement faux, il mettait toujours autant de cœur à l’ouvrage malgré la façon dont cela venait remuer sa plaie béante. Il y avait de toute façon bien plus à discuter avec Sergio, des sujets plus évidents et plus importants, comme celui de sa présence ici. L’oncologue avait beau être aux pris avec ses propres problèmes et ses difficultés à ne pas voir autre chose que le visage de Maria lorsqu’il était avec un patient, sa mère restait tout de même l’une de ses priorités. « Je n’ai pas l’intention de la rendre davantage compliquée. » Et justement, ses intentions étaient loin d’être claires, elles ne l’avaient jamais été, et c’était sûrement ce qui rendait aussi compliqué la vision de ce père absent dans la maison familiale. « Autant tirer du positif de la situation. » Il ne savait pas s’il s’adressait à lui ou plutôt à la partie de sa fratrie qui vivait encore sous ce toit. « Je pense que tout le monde se demande quelles sont tes intentions, justement. » avait-il tenté, ses bras toujours fermement croisés sur sa poitrine. Il regardait Sergio construire le tout petit lit comme il aurait du le faire avec celui de Maria et même s’il faisait de son mieux pour instaurer un climat respectueux, son attitude révélait une part de sa pensée. Malgré tout, Diego restait convaincu de l’importance qu’avait eu cet homme pour sa mère, il était le père de ses enfants qui représentaient tout pour elle et il pouvait comprendre combien entretenir une relation cordiale avec lui pouvait lui tenir à coeur. C’était plus difficile pour eux, mais ils pouvaient essayer, et Diego serait toujours un allié lorsqu’il s’agirait d’apporter un peu de réconfort à Maritza. « J’apprécie l’intention. Mais tu n’as pas à t’en mêler. » Croisant son regard, il avait haussé les épaules. « Si tu me connaissais un minimum tu saurais que je ne peux pas faire autrement. » En d’autres termes, il était un fils à maman totalement assumé.
Si Sergio se retrouvait débordé avec la génération d’Alejandro, il avait le mérite d’essayer et n’admettrait jamais qu’il avait besoin d’aide. « Internet est un merveilleux outil. » Il était évident qu’il se débrouillerait seul et l’exercice permettrait de savoir s’il pouvait encore être un père digne de ce nom, c’était tout ce que Diego pouvait souhaiter à son petit frère. « J’imagine qu’on trouvera d’autres activités que je comprends un peu mieux. Ou des sorties à l’extérieur. Etna sera ravie d’avoir un partenaire de jeux. » Il avait souri à l’idée de voir son petit frère trouver lui aussi une compagne de jeu idéale avec Etna et de voir sa mère perdre la raison en voyant son jeune fils s’amuser avec un doberman. Le ton était plaisant, et au moment où il renouait une sorte de complicité avec son père, tout s’était effondré. « Tu n’as jamais dit ce que tu pensais de mon retour. » La question avait été lancée là, négligemment, alors qu’il avait le tournevis à la main et qu’il ne le regardait même pas. Ils étaient restés là, à regarder le lit en bois en silence, Sergio cherchant probablement à savoir si la question trouverait réponse pendant que son fils, lui, cherchait les meilleurs mots à apporter à cette question qui le prenait au dépourvu. « Je savais que j’aurais dû partir quand j’en avais l’occasion… » avait-il commencé avec un sourire narquois en coin, il plaisantait mais cette affirmation contenait une grande part de sincérité, il aurait préféré éviter de devoir aborder un tel sujet. Pas maintenant, pas alors que son esprit luttait déjà contre trop de choses à la fois. « J’ai jamais eu l’impression d’avoir mon mot à dire sur ça, en fait. Je sais pas, tu t’es déjà mis à notre place, toi ? » Diego détournait la question pour en amener une nouvelle qui lui était déstinée, pas parce qu’il n’avait pas envie de répondre mais tout simplement parce qu’il était convaincu de ne pas posséder de réponses. « On peut pas te dire ce qu’on pense de ton retour quand tu nous as jamais expliqué clairement les raisons de ton départ. » Il avait baissé la tête, il pensait souvent à ses frères et soeurs et jamais à lui, il n’arrivait pas à savoir ce qui était le pire : avoir connu une enfance avec ce père qui les avait laissés pour devenir un monstre à ses yeux, ou avoir justement été trop jeune pour avoir le moindre souvenir de lui et pouvoir s’en créer de tous nouveaux pour s’éviter plus de souffrances. « Je sais pas quoi te dire... Je pourrais te dire combien ça fait mal de te voir refaire un enfant alors qu’on a été laissés derrière tout comme je pourrais te dire que j’ai grandi et que j’ai fait le deuil du père que j’ai perdu. » Ce n’était pas des mots faciles à dire, il lui avait d’ailleurs fallu deux années et un tête à tête qu’ils n’avaient pas anticipés pour qu’il réussisse à les dire. « Mais j’imagine que tu sais déjà tout ça. » Et Diego mourrait d’envie d’entendre ce que lui n’avait jamais entendu de la bouche de son père, toutes ces choses qui n’étaient pas déjà évidentes pour l’enfant qu’il avait un jour été.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Se retrouver seul avec Diego avait quelque chose d’étrange, d’inhabituel. Mais Sergio devait admettre apprécier ce moment de répit. Le futur médecin n’était pas comme ses frères, il n’avait pas pris le côté sanguin des Gutiérrez ou l’ego mal placé. Il était capable de tenir une discussion et de s’exprimer plutôt que d’enchaîner les reproches et les accusations. Le patriarche ne se voilait pas la face, le dialogue ne signifiait pas que son fils approuvait sa présence ici. Néanmoins, mettre l’hostilité de côté était plus que bienvenue. Il espérait juste que cela pouvait durer car même s’ils pouvaient rester cordiaux, le malaise ambiant en disait long sur l’abcès qui avait besoin d’être crevé. C’était tendre le bâton pour se faire battre, Sergio en avait conscience. Avec un peu de chance, ils n’en arriveraient pas là. Les mains occupées à monter le lit, il adressa un bref sourire désabusé au résident. « Tu dis ça comme si vous vous attendiez au pire. » Ce n’était pas un reproche, juste un constat. Le fait est que les Gutiérrez n’avaient pas besoin de le formuler pour que Sergio l’entende : ils s’attendaient tous à ce qu’il reparte aussi vite qu’il était arrivé. L’agent avait eu l’espoir naïf qu’au bout de plusieurs années maintenant, on commencerait à lui offrir le bénéfice du doute. Il fallait croire qu’il avait épuisé toutes ses chances avec ses multiples allées et venues. Avoir l’attention de Diego sur ses actions ne le dérangeait pas foncièrement puisqu’il n’avait rien à se reprocher. Mais l’histoire avec Maritza était compliquée. Ils ne la comprenaient pas eux-mêmes, alors avoir l’opinion de leurs enfants ? L’homme haussa vaguement les épaules. « Je ne peux pas t’en empêcher. Mais on s’est promis avec ta mère de ne plus jamais avoir les enfants au milieu de nos histoires. Cela vaut aussi pour les aînés. » Après la dispute qui avait éclaté dans le salon quand Cesar et lui étaient revenus amochés et que Alejandro s’était retrouvé au milieu des tirs, il avait bien fallu déclarer une trêve et s’assurer que cela ne se reproduirait jamais. Mari l’avait prévenu ; elle prendrait toujours le parti de ses enfants. En revanche, il était hors de question que les gamins se retrouvent à nouveau impactée, peu importe ce qui se passerait entre eux. C’était pour le mieux, et cela lui permettait de nouer une relation avec Alejandro, et toutes ses lubies d’enfant que le père ne comprenait pas réellement. C’était bien plus simple de créer une relation que d’en réparer une aussi brisée. Sergio en avait fait l’expérience avec Alma et Diego. Il n’y avait pas de colère chez eux, seulement de la déception, du dépit, et du mépris dans les pires jours. Cela faisait tellement longtemps que la place de père était vacante que cela ne rimait plus à grand-chose de l’occuper, aujourd’hui. Peut-être que le patriarche devrait juste arrêter d’essayer. Pourtant, il persévérait. « Il n’est pas trop tard. » Il avait glissé un sourire amusé mais contrit à Diego. Si ce dernier voulait partir plutôt que d’avoir une discussion compliquée, il ne lui en tiendrait vraiment pas rigueur. Pourtant, il n’en fit rien. Il ne tourna pas les talons, entra plutôt dans le vif du sujet auquel le mexicain ne put répondre, reportant son attention sur le lit qui lui servait de distraction nerveuse. Non, il ne s’était jamais mis à la place de ses enfants, tout simplement parce qu’il savait qu’il n’aimerait pas ce qu’il verrait. S’il avait essayé cette forme d’empathie, il n’aurait jamais pu revenir auprès de sa famille. Il avait été volontairement égoïste, comme bien souvent. Ne pas expliquer à ses enfants pourquoi il partait, en revanche, n’en faisait pas partie. Il n’y aurait rien eu de plus destructeur que la vérité, ou de plus décevant que les mensonges. « Je ne pense pas que l’expliquer aurait changé quoique ce soit. » Quel enfant voudrait entendre que son père n’a plus envie d’être son parent et d’assumer ces responsabilités ? Il réalisait combien c’était compliqué. Il avait eu deux décennies pour y songer, et tout un tas d’occasions de regretter ces choix. Les choses étaient différentes aujourd’hui, mais c’était trop peu, trop tard. « Je suis désolé de vous avoir fait traverser tout cela. A l’époque, je n’ai pas songé au fait que vous en souffririez autant. » Il pensait sincèrement que ses gamins se débrouilleraient mieux sans lui. Qu’est-ce que cela changeait, après tout ? Il n’était là que pour mettre de l’argent sur la table et pour gérer une marmaille bruyante durant ses très rares jours de repos. Il fuyait la maison plutôt que d’avoir cette vie. Cela ne servait plus à rien de prétendre le contraire. Il termina silencieusement de visser un deuxième pied du lit avant de reprendre la parole, son regard concentré sur son œuvre. « Mon départ a été profondément égoïste mais si je dois être réaliste, alors je n’ai jamais été fait pour être père. J’avais d’autres rêves et d’autres ambitions. » Il se souvenait de l’excitation quand il avait appris que Maritza était enceinte, puis des désillusions constantes quand Rudy était né. Ils n’avaient plus leur liberté, leur jeunesse, leurs projets, seulement un enfant qui occupait la majorité de leur temps ensemble. « Je ne sais pas quels sont tes souvenirs de moi. Ils ne doivent pas être très nombreux étant donné que je n’étais jamais là. Je devais faire vivre cette famille alors je travaillais énormément. Quand je rentrais le soir, c’était à peine si je supportais vos demandes d’attention. » Il était souvent fatigué, souvent irrité. Il ratait toutes les étapes de leur vie à force d’être occupé et à force, il en avait perdu le lien profond qu’il aurait dû nouer avec sa progéniture. « Quand on a déménagé en Australie et qu’on a eu Sara, j’ai vraiment eu l’espoir que ce pourrait être un nouveau départ. J’ai essayé d’être un meilleur père et un meilleur époux. Mais j’étais à mes limites, et je n’ai pas supporté l’idée d’un nouvel enfant dans cette famille. Ce n’était pas la vie que je voulais et j’ai préféré partir plutôt que commencer à avoir du ressentiment contre vous. » Il avait répété à Maritza qu’il ne voudrait pas d’un autre enfant. A cette époque, il avait sincèrement mis toute son énergie à se faire pardonner et à la refaire sourire. Il mettait de côté ses envies juste pour la rendre heureuse. A ce jour, aucune dispute ne lui avait autant brisé le cœur que celle qu’ils avaient eu quand elle lui avait annoncé être enceinte de Cesar. « Il y a énormément de choses que j’aurais dû faire différemment et que je regrette. Me tenir à l’écart n’a pas entièrement été mon choix ces dernières années. Je suis juste heureux que Sara ait décidé de prendre les devants. » Cette fois, son regard avait glissé vers Diego, inquisiteur. Cette question lui avait brûlé les lèvres toutes ces années ; quand Rudy était venu le menacer, avait-il mis ses frères et sœurs dans la confidence ? L’avaient-ils soutenu, le jour où il avait décidé de coller un couteau sous la gorge de son père ? Sergio n’avait pas joué avec le feu. Il avait pris la menace au sérieux. Il se demandait encore comment les choses se seraient passées autrement, s’il serait resté étant donné que ses envies de grandeur avaient été atteintes. Il aurait aimé que cela soit le cas. Il reporta son attention sur le lit, air grave sur le visage. « Paola n’était pas prévue et chaque étape de sa vie me met face à ce que j’ai raté avec vous. Crois-moi, je saisis l’ironie de son existence. » Le fait qu’elle soit née alors qu’il tentait de retrouver grâce aux yeux des Gutiérrez. Il aimait sa fille, ce n’était pas la question ; mais il ne pouvait pas s’empêcher de la voir comme une punition divine, certains jours. « Je ne suis pas certain de mes intentions. Je veux juste être là. » Et il attendait désespérément que l’on le lui permette plutôt que de le regarder comme s’il risquait de briser quelqu’un à nouveau.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
« Tu dis ça comme si vous vous attendiez au pire. » Parce que c’était le cas, Sergio ne les avait habitués qu’au pire. Ce n’était normalement pas le rôle que devait avoir un père, et c’était le fond de toute cette discussion qui n’aurait jamais eu lieu d’être sans un hasard que Diego ne savait pas définir comme heureux ou malheureux. « Je ne peux pas t’en empêcher. Mais on s’est promis avec ta mère de ne plus jamais avoir les enfants au milieu de nos histoires. Cela vaut aussi pour les aînés. » Diego pouvait faire quelques pas en avant, mais il ne ferait pas les derniers, ceux qui laisseraient à Sergio la permission de le conseiller et d’avoir un point de vue quant à la position qu’il souhaitait prendre concernant sa famille. Peut-être prendrait-il en compte son avis dans quelques mois, quelques années, quand les blessures du passé seraient entièrement refermées mais il était encore trop tôt pour que le mexicain ne souhaite pas garder un pied bien ancré dans ce qui concernait sa mère. Mais bien sûr, ce n’est pas ainsi qu’il répondrait, parce que la discussion avait pris une tournure qui avait chassé l’animosité et le constat n’était pas déplaisant. « C’est un peu tard pour ça, tu crois pas ? » avait-il demandé avec un sourire, le simple fait d’avoir mis au monde des enfants avec des caractères aussi trempés les empêchaient de réussir à les tenir à l’écart définitivement. Les mots étaient là, sans pour autant que Diego n’ait souhaité faire de reproche ou donner d’avertissement. Il n’avait pas non plus souhaiter se dérober à la discussion, et ce malgré la plaisanterie qu’il avait osée parce que pour la première fois, il se sentait presque proche de son père. « Il n’est pas trop tard. » Ils avaient échangé un rire, venant renforcer l’idée ainsi que la culpabilité de ressentir cela. « Je ne pense pas que l’expliquer aurait changé quoique ce soit. » Alors Sergio avait entamé des justifications, Diego n’en aurait demandé aucune si lui-même n’avait pas lancé le sujet. C’était peut-être sciemment qu’il l’avait fait, pour pouvoir accorder à son fils ces mots-là. « Je suis désolé de vous avoir fait traverser tout cela. A l’époque, je n’ai pas songé au fait que vous en souffririez autant. » Diego écoutait, levant le menton avec une moue perplexe, bien conscient qu’aucun argument ne serait recevable.
Il avait au moins l’impression d’avoir réussi sans figure paternelle et d’être resté dans un cadre respectable malgré la façon dont sa famille avait implosée. C’était une victoire qu’il ne devait qu’à lui-même, et c’était peut-être cette satisfaction de s’en être sorti seul qui lui permettait de réussir à tenir cette conversation avec Sergio aujourd’hui. Il n’avait pas de culpabilité d’avoir profité de son argent, simplement l’arrogance de s’être épargné les pires traits de son géniteur quand celui-ci avait renoncé à son éducation. « Mon départ a été profondément égoïste mais si je dois être réaliste, alors je n’ai jamais été fait pour être père. J’avais d’autres rêves et d’autres ambitions. » Diego avait parlé d’empathie et pour la première fois, il appliquait ce conseil à lui-même, cherchant à se mettre à la place de Sergio. Lui aussi avait été jeune, lui aussi avait été ambitieux, et à l’image d’un Diego qui n’avait pas renoncé à ses rêves pour tenter de préserver un équilibre familial déjà extrêmement bancal, alors il ne pouvait en vouloir au mexicain d’en avoir fait de même à l’époque. Un parallèle s’était établi dans son esprit, mais il restait conscient tout de même de la différence d’échelle de tout cela. Lui s’était éloigné mais avait toujours été présent, lui était le frère, pas le père. Et à entendre le discours de Sergio, il perdait un peu de sa propre culpabilité à l’idée d’avoir abandonné sa famille le temps de ses études. « Je ne sais pas quels sont tes souvenirs de moi. Ils ne doivent pas être très nombreux étant donné que je n’étais jamais là. Je devais faire vivre cette famille alors je travaillais énormément. Quand je rentrais le soir, c’était à peine si je supportais vos demandes d’attention. » Ses bras s’étaient croisés sur sa poitrine, mais il restait silencieux, ne trouvant aucune réponse à donner aux questions rhétoriques de Sergio. « Quand on a déménagé en Australie et qu’on a eu Sara, j’ai vraiment eu l’espoir que ce pourrait être un nouveau départ. J’ai essayé d’être un meilleur père et un meilleur époux. Mais j’étais à mes limites, et je n’ai pas supporté l’idée d’un nouvel enfant dans cette famille. Ce n’était pas la vie que je voulais et j’ai préféré partir plutôt que commencer à avoir du ressentiment contre vous. » Et finalement, c’était une extrême empathie envers Cesar qui s’était maintenant emparé de lui. Ses poings s’étaient serrés sans que Sergio ne puisse le réaliser parce que ses bras étaient restés croisés mais son silence devait en dire long. Il devait l’écouter, jusqu’au bout, parce que s’il avait voulu mal interpréter ses paroles ou les nier en bloc, il aurait du partir quand il en avait l’occasion. « Il y a énormément de choses que j’aurais dû faire différemment et que je regrette. Me tenir à l’écart n’a pas entièrement été mon choix ces dernières années. Je suis juste heureux que Sara ait décidé de prendre les devants. » Il avait finalement poussé un long soupir, un maigre sourire se dessinant sur son visage à l’évocation de Sara. Peut-être que rien qu’une fois, Diego devrait prendre exemple sur sa cadette et laisser le passé là où il était. « J’espère qu’elle ne le regrettera pas. » avait-il simplement répondu, encore une fois en adaptant le ton de sa voix pour que son père n’y voit rien d’autre qu’une affirmation. Et finalement, c’était le sujet de Paola sur lequel il avait du se justifier. « Paola n’était pas prévue et chaque étape de sa vie me met face à ce que j’ai raté avec vous. Crois-moi, je saisis l’ironie de son existence. » Si les avis sur l’enfant était mitigés, Paola n’était autre qu’une troisième petite soeur pour Diego et il ne tolérerait pas le moindre commentaire négatif à son propos de la part de Sergio qui, cette-fois, avait tout le loisir de pouvoir être un père. « Je ne suis pas certain de mes intentions. Je veux juste être là. » Cette fois-ci, le menton levé de Diego s’était accompagné d’un léger mouvement de tête, il acquiescait, se laissant le temps de trouver les mots justes. Finalement, il s’était frotté le visage. « C’est toujours bien de l’entendre, mais il faudra encore du temps avant de voir si c’est la vérité. » avait-il commencé, avançant dans la pièce et posant sa main sur le lit comme pour en vérifier la solidité. « Je ne pensais jamais entendre tout ça venant de toi, alors c’est déjà une preuve suffisante, selon moi. » Il avait souri à nouveau, la promesse d’un père présent pour Alejandro ou même Paola le rassurant, le rôle du père n’ayant plus le même intérêt pour lui. « Ce lit à l’air parfait, Sergio. » Ce lit n’était finalement qu’une métaphore pour encourager ce père qu’il n’avait pas eu à s’occuper dignement des plus jeunes. « Du coup, je vais y aller. Mais à une prochaine, j’imagine ? » Et à cette proposition de se revoir pour tenter de renouer quelque chose, Diego avait ajouté sa main tendue, que Sergio avait serré avant de le laisser partir.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove