« Dis…. les gens portent quoi quand ils vont à la Pride ? » avait-elle demandé, sans détour, à son colocataire. Lui qui était le pro des tenues colorés, il aurait certainement un bon conseil à lui donné, non ? Alors ils avaient passé une partie de la matinée à fouiller dans les affaires d’Andrea. Pour quelqu’un qui disait haut et fort ne pas être le genre de fille qui s’intéresse à la mode : sa penderie était pourtant bien bien biiiiien remplie. Elle accumulait les vêtements depuis des années, ne se séparant jamais de rien, parce que tout finissait par redevenir tendance anyways. (et puis parce qu’elle ne grandissait plus depuis ses seize ans.) Alors forcément, il y avait des pépites cachées ici et là, des tenues oubliés encore dans les cartons de son précédent déménagement (donc depuis 2015) et quelques fringues totalement usées qui mériteraient d’être jeter. (mais non) Après plusieurs heures de fouille et d’essayage, le choix s’arrêtait sur un ensemble violet qu'Andrea trouvait un brin trop léger, alors elle cachait tout ça sous une veste polaire. Pas question de sortir en soutif alors qu’il faisait qu’une vingtaine de degrés quand le soleil daignait pointer le bout de son nez.
Une fois ce soucis de tenue réglé, Andrea glissait ses pieds dans des converses, mettait des chaussures à talon au fond de son sac à dos (sait-on jamais), et se pressait pour rejoindre le parking où sa voiture était garée. Direction chez Marceline. A force elle commençait à connaitre le chemin. « T’as dis de mettre de la couleur… » notait-elle quand l’actrice lui ouvrait la porte, l’observant de haute en bas. Andy n’avait rien contre la couleur, elle en mettait souvent, mais là, c’était peut-être beaucoup. Elle jouait nerveusement avec la fermeture éclaire de sa veste en polaire, avant que Théo ne vienne la prendre par le bras pour l’entrainer vers le canapé du salon, où un atelier maquillage et paillette battait son plein. Elle avait loupé une partie du brunch, alors on lui mettait bien vite une flute de champagne remplie de mimosa dans la main, on la forçait un peu à retirer sa veste polaire, révélant sa tenue, et cette veste de costume qui n’avait visiblement pas avant de rester fermée. Chacun y allait de son petit sifflement, c’est sur qu’aucun d’entre eux n’avait vu Andy aussi apprêter au paravant. Crop top, oui, de temps en temps, mais rien de semblable. « Arrêtez sinon je rentre chez moi ! » ronchonnait-elle déjà, se sentant bien trop observée à son gout.
« Je sais pas pourquoi, je sens que je vais retrouver des paillettes pendant deux semaines… » notait-elle alors que Suzy fixait les pommettes d’Andrea avec insistance, visiblement très concentrée sur sa tâche qui consistait à collé des gommettes en forme de coeur sur le visage de la jeune femme. « Après le défilé, t’en aura même dans le nez. » assurait Daisy alors que Marceline lui mettait des paillettes sur les épaules. « Tu vas pas avoir froid comme ça ? » notait Andrea en observant la tenue de Daisy, qui consistait d’une brassière et d’un short taille haute. C’était très jolie et Andy s’habillait parfois comme ça aussi mais… en été ! Elle observait un peu les autres, notant que personne n’avait ramené de polaire comme elle, à croire qu’elle était frileuse. Une fois son maquillage fait, (avec la collaboration de Joel qui avait cru bon donner son avis sur la position de certaine gommette, comme si ça avait une grand importance) Andrea attrapait un pain au chocolat, le grignotant dans son coin pendant que tout le monde finissait de se préparer.
« Let’s go gays ! ... And others ! » lançait Théo en ouvrant la porte d’entrée. Tout le monde sortait et Andrea suivait le mouvement, perchée sur ses talons, renfilant sa polaire avant de s’agripper au bras de Max qu’iel trainait les pieds après avoir bu trop de mimosa. Le petit groupe rejoignait le centre ville d’un bon pas et à mesure qu’ils s’approchaient du point de départ du défiler, Andrea ne pouvait s’empêcher de noter qu’il y avait de plus en plus de monde et de plus en plus de couleur. Elle avait l’impression de rejoindre une sorte de comic-con, sauf que les cosplay étaient remplacés par des tenues multicolores, des paillettes et des drapeaux à l’effigie de toute la communauté lgbtqia+. Andrea attrapait bien vite la main de Marceline, un peu paniquée par la foule qui s’amassait dans cette même rue, aussi large soit-elle. « j'aurais du prendre une laisse, pour pas que tu me perdres... » notait-elle, avant que son regard ne se pose sur un mec, en tenue très légère, en cuire noir, qui justement tenait un autre garçon en laisse. « J'peux leur demander à eux, ils en ont peut-être une autre dans leur sac et pourront me la prêter. » lâchait-elle très sérieusement.
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
And I ain't trying to mess with your self-expression But I've learned the lesson that stressin' And obsessin' 'bout somebody else is no fun And snakes and stones never broke my bones so
C’était mon jour favori de l’année, et l’excitation était à son comble. Je faisais toujours de cette journée un événement, j’organisais un brunch, je décorais ma maison, j’achetais un stock de paillettes tellement inquiétant que le FBI devait me ficher pour risque d’attentat contre le morose. J’avais commandé de la nourriture à un traiteur, des bouteilles du meilleure champagne - être célèbre et riche, ça avait des avantages certains, je n’allais pas le nier. J’avais des fleurs de toutes les couleurs dans mes vases, et j’avais reçu ce matin un grand bouquet arc-en-ciel de la part d’Hayden avec un petit mot qui me souhaitait une bonne journée. J’étais gâtée, j’étais bien entourée, bref, j’étais clairement aux anges. J’en oubliais même que je faisais cette pride célibataire, alors qu’il y a encore quelques mois, je me serais imaginée aux bras de Jiyeon, qui auraient sûrement trouvé un char d’une marque sur lequel on aurait pu parader. On aurait été dans un article Buzzfeed, c’était sûr. Mais finalement, je n’étais pas mécontente d’être là, avec mes amis, ma chosen family, des gens avec qui j’étais en sécurité.
J’étais sur mon trente-un avec des lunettes de soleil juchée sur le haut de mon crâne, prête à préserver un peu mon anonymat dès qu’on sortirait. Le salon était déjà bien rempli, des pailettes sur chaque surface de la maison, quand la sonnette retentit. Je me précipitais pour ouvrir à mon invité spéciale - une baby queer pour qui s’était la première pride, j’étais tellement contente d’y aller avec elle. Andy était sur le perron, avec une tenue lila qui lui allait à ravir mais dans laquelle elle semblait un peu mal à l’aise, comme si elle avait peur d’avoir trop osé. « T’as dis de mettre de la couleur… » Expliqua-t-elle, comme si elle s’excusait. « C’est absolument parfait ! » M’exclamai-je en la prenant dans mes bras, surexcitée. Ces derniers mois, Andy était devenue une partie intégrante de ma vie, une nouvelle amie dont la compagnie me mettait toujours de bonne humeur. Ce que j’aimais le plus, c’était que mes amis commençaient à l’accepter comme un membre à part entière du groupe aussi, petit à petit. Je savais que Théo et elle avait même discuté par texto, et que Daisy lui avait demandé conseil pour acheter son nouvel ordinateur. Bref, rapidement et sans que je le réalise, Andy faisait maintenant partie du paysage avec une simplicité déconcertante.
Théo l’entraîna dans le salon, et de fil en aiguille, on la fit ôter sa polaire pour révéler sa tenue complète. Tout le monde s’exclama, siffla, applaudit, il y eut deux ou trois “yaaaas girl”, et j’ajoutai un « Giiiiiiirrrrrrrrl » de circonstance. A vrai dire, mon ton de plaisanterie m’aida à reprendre un peu contenance. Non pas que j’ignorais qu’Andy était super jolie, ça, tout le monde le savait, à part peut-être Andy. Mais je n’avais jamais fait attention au fait que je la trouvais jolie, genre, vraiment jolie. Hm. Après tout, je trouvais la plupart de mes amis complètement canons ! « Arrêtez sinon je rentre chez moi ! » Protesta Andy. « Et priver toutes les lesbiennes de Brisbane de ça ? Ca serait criminel ! »
On couvrit Andy de pailettes, tandis que je finissais moi-même mon maquillage très subtile et discret, évidemment, avant de passer à Daisy que je couvris aussi de pailettes. « Je sais pas pourquoi, je sens que je vais retrouver des paillettes pendant deux semaines… » J’éclatai de rire : « Deux semaines ? Ma chérie, tes petits enfants auront encore ces pailettes dans leurs cheveux, it’s the gay curse ! » Plaisantai-je. « Après le défilé, t’en aura même dans le nez. » Ajouta Daisy. « Tu vas pas avoir froid comme ça ? » demanda Andy à l’attention de Daisy, et je répliquai : « T’inquiète, elle espère croiser son crush à la marche, ça risque de la réchauffer ! » Je tapai l’épaule de Daisy tandis que Max et Joel lançaient un “ouuuuuuuh” entendu. Après un joyeux bordel, on était enfin prêt. J’étais euphorique. J’adorais la marche jusqu’à la pride : voir petit à petit les autres personnes queer dans l’espace public, si visible, c’était tellement spécial comme sentiment.
« Let’s go gays ! ... And others ! » On marchait plus ou moins droit, amusées, Suzy et moi chantions Beyoncé, pendant que je gardais un oeil sur Andy qui avait l’air de s’amuser avec Max. Je voulais être sûre qu’elle passait un bon moment. Quand on se rapprocha, Andrea vint à ma hauteur et prit ma main au milieu de la foule de plus en plus compact. « j'aurais du prendre une laisse, pour pas que tu me perdres... » Elle jetta un coup d’oeil à un mec qui portait un harnais en cuir, et ajouta : « J'peux leur demander à eux, ils en ont peut-être une autre dans leur sac et pourront me la prêter. » J’éclatai de rire, passai mon bras autour des épaules d’Andy pour lui embrasser le haut du crâne - elle était si petite, malgré ses talons, ou j’étais immense, au choix. « T’inquiète, i got you. Mais tu vois, c’est pas ton ensemble soutien-gorge qui va choquer les masses ici. Même si l’essentiel, c’est que tu sois à l’aise. » En tout cas, moi, j’étais littéralement en body et en bottes à paillettes. Je mis mes lunettes de soleil, pour qu’on me remarque moins, et je repris la main d’Andy. « J’aurais plutôt penser que tu étais du genre à tenir les gens en laisse, t’es pas secrètement une dominatrice ? » Plaisantai-je en lui donnant un coup d’épaule. Elle avait ce petit côté piquant et surprenant qui me laissait supposer qu’elle était moins sage qu’on pouvait croire. On commença à marcher avec tout le monde, se mettant derrière un char qui blastait de la pop musique comme on aimait. Théo était déjà en train de voguer, minute deux. C’était bien la pride.
On dansait, on riait, on criait sur Lady Gaga. Quelques personnes me reconnurent, certains me parlant, d’autres me demandant des photos. Etrangement, cela me fit plus plaisir que je l’imaginais, ou en tout cas me dérangeait moins que quand j’étais au Starbucks du coin. J’étais contente d’être reconnue au sein de ma communauté, j’étais fière. On chercha d’autres chars, pour voir les autres ambiances, on finit près d’un char avec des drag kings qui étaient absolument magnifiques et, clairement, super sexy. Max se fit servir une gorgée de vodka à même la bouche par l’un d’eux, penché par dessus le char, pour le plus grand plaisir de Max. « C’est tellement gay », plaisantai-je à l’attention d’Andy. « Alors cette première pride ? » Elle avait l’air de bien s’amuser en tout cas, ce qui me faisait plaisir. En même temps, malgré le monde, c’était un environnement hyper safe, on pouvait tous être nous-même. Je récupérais mon téléphone dans ma poche, remarquant que j’avais des messages en absence de Sam, mon agente, qui m’indiquait que Netflix avait fait un partenariat avec GLAAD pour un char et que j’y étais invitée. Aaaaah ! « Ooooh, j’ai de quoi rendre encore plus incroyable ta première pride ! » M’exclamai-je à l’attention d’Andy. « On va pouvoir monter sur un char. J’ai été invitée. Viens, tu seras ma plus one ?! » Proposai-je, enthousiaste. « Je ne suis montée sur un char qu’une fois, et c’était après avoir tenu un cordon de sécurité pendant une heure, l’enfer. Là, c’est une invitation personnelle ! Let’s go lesbians, let’s go ! » M’exclamai-je en référence au fameux meme, toute contente de moi, sautillant sur place.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
« T’inquiète, i got you. Mais tu vois, c’est pas ton ensemble soutien-gorge qui va choquer les masses ici. Même si l’essentiel, c’est que tu sois à l’aise. » à l’aise, oui. En soit, maintenant qu’elle voyait tout ce monde, dans des tenues plus extravagante les une que les autres, elle relativisait et avait moins envie de se cacher. Elle ouvrait sa polaire, la gardant tout de même sur elle, le temps qu’elle se réchauffe en marchant. « J’aurais plutôt penser que tu étais du genre à tenir les gens en laisse, t’es pas secrètement une dominatrice ? » « Quoi ? » lâchait-elle d’un air faussement choquée, avant de pouffer de rire. « je pense pas être dominatrice non. Enfin, j’imagine qu’une fois en confiance, je peut faire tout un tas de truc. » avouait-elle sans détour, toujours un brin trop honnête, malgré le monde qui les entourait et le sujet franchement intime. « Mais j’ai besoin d’être tenue en laisse comme une enfant hyperactive. Pas in the bedroom par contre. Enfin ça se discute. » Tais toi Andy, tais toi ! Elle sentait le regard appuyé d’un gars à côté d’elle, qui avait tout entendu. Elle récupérait un verre, que Daisy lui tendait, sans trop savoir ce que c’était, en prenant quelques gorgées histoire de ravaler sa honte d’avoir parler trop fort de ce genre de chose. Marceline se cachait derrière ses lunettes de soleil et le petit groupe s’approchait de chars en tout genre. Drag Queens, drag Kings, marque d’alcool, drapeaux arc-en-ciel, look plus kinky…tout se mélangeait. Max buvait de la vodka comme s’il se trouvait dans un club de strip tease (enfin c’était comme ça que Andy imaginait ça), tout le monde rigolaient, chantonnaient du lady gaga. Andy retirait enfin sa polaire, que Théo ne tardait pas à subtiliser. Elle dansait joyeusement, bien plus à l’aise qu’à son arriver. Il y avait du monde, oui, mais bizarrement ça ne la dérangeait plus vraiment, elle était entourée de personne qu’elle appréciait, d’inconnus avec qui elle tapait la discussion sans s’inquiété, sans y réfléchir à deux fois… Jamais elle n’aurait pensé qu’un si grande rassemblement pourrait être un endroit aussi sûr, aussi accueillant. Bon ça restait un brin trop bruyant à son gout, mais ça c’était la Andy homebody qui n’était jamais bien loin. « Alors cette première pride ? » Andrea reportait son regard sur Marceline, un sourire débile collé aux lèvres. « Je passe un très bon moment ! » assurait-elle, poussant un peu sur sa voix pour être sur que la grande blonde l’entende. Marceline tirait son téléphone de sa poche et bien vite elle semblait encore plus excitée qu’à son arrivée au défilé. « Ooooh, j’ai de quoi rendre encore plus incroyable ta première pride ! » Marceline expliquait : « On va pouvoir monter sur un char. J’ai été invitée. Viens, tu seras ma plus one ?! » Quoi ? Montrer là dessus ? En hauteur ? En mouvement ? Aux yeux de tous ? En temps normale elle aurait fortement paniquée, elle aurait dit non, trouvé une excuse, parce que faire le show, au milieu d’inconnu… très peu pour elle. Mais là c’était différent. Déjà, Marceline avait l’air vraiment enthousiaste à l’idée de monter sur un char et visiblement, amener Andy avec elle semblait lui faire plaisir. Et puis Andrea passait un bon moment, était bien entourée, avait l’impression, assez étrange, d’être pote avec tout ceux qu’elle croisait. Alors sa réponse fut à l’opposé de ses habitudes: « Ok, plus one, let’s go ! » C’était a peine si elle se reconnaissait, elle n’était comme ça, en temps normal, qu’avec sa bande de pote, ceux qu’elle connaissait depuis des années. Avec eux elle était capable de faire un karaoké, voir même un open mic en improvisant un pseudo sketch. Bref, n’importe quel folie lui semblait possible, parce qu’elle aimait beaucoup trop amuser la galerie. Mais là, sa bande de nerd n’était pas là, on était loin d’un bar tranquille où elle allait monter sur scène pour sortir un blague de toto… C’était un char, d’une grande marque, au milieu d’une foule d’inconnus… Mais tant pis. « Yolo. » marmonnait-elle, comme pour se convaincre elle même qu’elle ne devait pas trop réfléchir, qu’elle ne devait pas regretter d’accepter une telle offre. Elle tendait tout de même machinalement son verre à Max pour que ce dernier lui récupère de la vodka, près du char qui était sur leur gauche. « Je ne suis montée sur un char qu’une fois, et c’était après avoir tenu un cordon de sécurité pendant une heure, l’enfer. Là, c’est une invitation personnelle ! Let’s go lesbians, let’s go ! » « J'suis jamais montée sur un char. J'ai jamais tenu un cordon de sécurité non plus d'ailleurs. » notait-elle. Elle récupérait son verre, prenant une gorgée d’alcool, grimaçant. C’était dégueulasse, ça lui brûlait la gorge, mais il fallait qu’elle garde son anxiété le plus loin possible et une ou deux gorgée de vodka ferait le job. « Okay. Je te suis. » concluait-elle, attrapant Marceline par le bras, avant de se laisser guider jusqu’au char. Netflix, rien que ça. Andrea suivait Marceline qui grimpait déjà sur le véhicule qui roulait au pas. Elle grimpait à son tour, son regard qui trahissait un peu la panique qu'elle ressentait malgré l'ambiance, malgré la vodka...Ses prunelles se posaient un peu partout : banderoles, drapeaux, danseurs et la foule qui criait et chantait. Beaucoup se mettait à faire coucou dans leur direction, certain sortaient leur téléphone et Andrea observait la scène sans trop calculer ce qui se passait, à deux doigts de dissocier face au trop plein émotionnel de la situation. Elle reportait son attention sur Marceline, qui avait l'air totalement dans son élément. Souriante, rayonnante. Andrea soufflait un coup, tentant de prendre sur elle, voulant elle aussi vivre à fond le moment, sans trop réfléchir, sans laisser son cerveau lui gâcher la fête.
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
And I ain't trying to mess with your self-expression But I've learned the lesson that stressin' And obsessin' 'bout somebody else is no fun And snakes and stones never broke my bones so
Je riais d’Andy qui mentionnait devoir être tenue en laisse, mais pas au lit, sous le regard curieux d’un groupe de garçons à côté de nous. J’agitai la tête, l’air de dire “t’inquiète, ils ont dû entendre pire”, parce qu’après tout, mes amis queers étaient les premiers à avoir des histoires rocambolesques, romantiques ou sexuelles. Je jetai un coup à Andy, riant mentalement de l’imaginer dans la tenue de cuir bdsm du couple quelques mètres devant nous ; j’imaginais qu’elle devait en cacher plus qu’elle ne disait sous son petit air innocent et bubbly, en tout cas. Elle était trop jolie pour être mauvaise au lit.
On se lança dans la marche, de bonne humeur, dansant, chantant, buvant, se couvrant de pailettes encore plus s’il était possible. A ce stade, ma peau était composée à 78% de paillettes, probablement. L’ambiance était festive mais militante, les panneaux des uns et des autres revendiquant la protection des personnes queer ou faisant des références à des memes qui m’amusaient. Bref, clairement, je vivais ma meilleure vie, et j’étais ravie de voir qu’Andy aussi. Et voilà que mon téléphone me proposait de transformer l’évenement en un moment encore plus spécial, que je proposais sans hésiter à Andy. Je crus voir une hésitation sur son visage, mais j’étais honnêtement tellement excitée que je le remarquais à peine - j’étais malheureusement parfois un peu trop autocentrée pour réaliser que tout ne se déroulait pas comme mes scénarios parfaits. Et puis, Andy finit par répondre avec un grand sourire : « Ok, plus one, let’s go ! » Aaaaah, parfaaaait ! « Yolo. » « That’s the spirit ! » Répondis-je surexcitée. Je tapais l’épaule de Suzy, lui expliquait où j’amenais Andy, toute contente de moi, et fit un signe de la main aux autres, pour leur dire à tout à l’heure. Même si j’étais contente de monter sur un char, c’était bien avec mes amis que je comptais terminer la pride. « J'suis jamais montée sur un char. J'ai jamais tenu un cordon de sécurité non plus d'ailleurs. » Décidément, Andy allait vivre une première pride riche en émotions. « Okay. Je te suis. »
On monta sur le char, j’aidais Andy à monter avant d’épouster ma tenue, secouant ma frange sous mes doigts, la décollant de mon front qui suait un peu. Il fallait que je sois présentable, après tout, c’était à la fois un moment fun mais une opportunité professionnelle, m’aurait rappelé mon agent. J’étais douée pour charmer les autres, je le savais très bien, alors je me glissais dans mon rôle de Marceline l’actrice charmante, polie, drôle. Après tout, était-ce vraiment un rôle ? Au final, je ne savais plus vraiment. Je fus accueillie par Rosaline, l’une des productrices Netflix que je connaissais pas, je lui serrai la main, elle me remercia d’être venue, je répondis qu’évidemment, c’était normal, jetant un coup d’oeil derrière moi pour vérifier comment allait Andy. Elle avait l’air de s’en sortir, elle observait la foule. Je lui fis un petit signe pour qu’elle revienne près de moi, je ne voulais pas la laisser seule. La musique était très forte, mais je pus tout de même entendre Rosaline quand elle me dit : « Marceline, je te présente Edgar Howles, il travaille à GLAAD pour développer une antenne GLAAD Australia. » Je poussai une exclamation, et tendis ma main à l’homme qui me faisait face, ses joues aussi couvertes de pailettes, ses cheveux poivre et sel : « Enchantée, Edgar. Oh, je vous présente Andy, mon amie. C’est sa première pride, je voulais qu’elle vive l’expérience à fond », expliquai-je avec un sourire en pointant mon amie. « Enchanté. Et Marceline, bravo pour votre GLAAD award pour Summer Lovin’ », j’agitai ma main, comme pour chasser ce qu’il venait de dire : « Oh merci, mais ce n’était pas mon award, c’était pour le film. Vraiment, c’était un travail d’équipe. » C’était des discussions classiques dans le milieu : des compliments, de la modestie, des sous-entendus, des politesses. Même si j’étais sur un char de la pride, c’était toujours le boulot, plus question de dire des yaaas girl à tout va devant l’un des directeurs d’une branche de GLAAD. « Votre prestation a porté le film. Même si je dois avouer que j’ai une préférence pour meet me at midnight, c’est peut-être mon côté snob » Meet me at midnight était le film indie dans lequel j’avais joué et qui était sorti il y a un mois. « Je ne manquerais pas de transmettre le compliment au réalisateur, il sera ravi. » Et voilà, on établissait des connexions. « GLAAD cherche à s’implanter en Australie, vous dîtes ? Ce serait vraiment une super nouvelle pour l’industrie cinématographique australienne. » Edgar sourit : « C’est le projet en effet. Si vous souhaitez vous impliquer dans le projet, ça pourrait être un véritable atout pour nous. » Ah, après les compliments, venait le business talk, évidemment. Mais du good business talk. Travailler avec GLAAD ? C’était le rêve ! « Vous plaisantez ? Ca serait un honneur ! » Répondis-je, sincère. « Je vous laisse ma carte, on peut se recontacter ? Je ne voudrais pas priver votre amie de sa première expérience de char de la pride », dit-il en faisant un sourire à Andy.
J’hochai la tête, acceptai sa carte de visite avec un grand sourire, ravie, et pris le bras d’Andy pour l’attirer un peu en retrait. « Désolée pour les discussions de boulot, mais aaaaah, bosser avec GLAAD ? Roh, le rêve ! » M’exclamai-je, euphorique. On s’approcha du bord du char, et je fis un coucou de la main à la foule. Plusieurs personnes me filmaient, et j’envoyais plusieurs baisers vers des appareils photos, avant de me tourner à nouveau vers Andy. « Tu as vu qu’il y a sur le char ? » Murmurai-je, en faisant un petit signe vers un jeune homme au loin. « Troye Sivan », ajoutai-je à voix basse, essayant de calmer mon excitation. « Je suis tellement fan de lui. C’est vraiment un chanteur et un acteur incroyable. J’espère que j’aurais l’occasion de lui parler, ça fait plusieurs fois qu’on est à des events ensemble, mais je n’ai pas encore eu l’occasion. » Je dansai distraitement, continuant à sourire aux gens en dessous de nous. « Tu me dis si tu veux que je te présente à quelqu’un sur le char, hein ? Je veux dire, pas romantiquement, hein », riai-je, parce que j’avais bien compris que ce n’était pas la vibe d’Andy, je ne serais pas son entremetteuse. « Je veux dire, s’il y a quelqu’un dont tu es fan. » Après tout, c’était ça l’avantage d’être connue aussi, non ? Je pouvais rencontrer des gens de l’industrie que j’admirais, faire partie de leur monde, et montrer aux autres que j’en faisais partie aussi.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
« Marceline, je te présente ……, …… GLAAD ……. Australia. » Andrea plissait les yeux, comme si ça allait l’aider à mieux entendre la conversation, puis lâchait bien vite l’affaire, de toute façon ça ne l’a concernait pas. Elle notait tout de même que Marceline lui faisait signe de se rapprocher d’elle, ce qu’elle faisait sans vraiment y réfléchir, esquissant un léger sourire presque gênée à la femme avec qui Marceline discutait, avant d’adresser un regard similaire au monsieur qui venait de les rejoindre. « Enchantée, Edgar. Oh, je vous présente Andy, mon amie. C’est sa première pride, je voulais qu’elle vive l’expérience à fond » Un rapide signe de la main en guise de bonjour et le monsieur (comment il s’appelait déjà ? Howard ? Bref), prenait la parole : « Enchanté. Et Marceline, bravo pour votre GLAAD award pour Summer Lovin’ » Andrea écoutait l’échange, son regard passant de … Howard … Edgar… Howey (?), bref du monsieur à Marceline, de Marceline au monsieur. Ça se passait de la pommade, évoquait des nom de film que Andrea n’avait pas vu, parce qu’elle n’avait pas le temps et que ses rewatch de Harry Potter était visiblement plus important. Robert poursuivait et Andrea passait à autre chose, reportant son attention sur la foule, secouant doucement la tête sur le rythme de la musique, tournant presque le dos à Marceline et ses collègues. « ……. votre amie » ah merde, ça c’était elle. Andrea se retournait vers le monsieur, esquissant un petit sourire amicale, pas certaine de ce qui se passait, bien trop perdu entre la musique, le bruit de la foule et cette conversation qui semblait d’un autre monde. Marceline récupérait la carte de visite avant d’entrainer Andy à l’écart, dans un coin du char. Andrea s’agrippait à une barrière, observant la blonde euphorique qui lui faisait face. « Désolée pour les discussions de boulot, mais aaaaah, bosser avec GLAAD ? Roh, le rêve ! » GLAAD Andy connaissait surtout de nom, alla savait que c’était un truc lgbt et… ça s’arrêtait à peut près là. Elle avait trop peu d’ami queer pour avoir développer ce côté militant et si elle connaissait un peu la culture lgbt, ça restait très limité. Andrea suivait le regard de l’actrice, reportant son attention sur la foule. Un simple signe de la main et des hurlements perçait le bruit ambiant. Ça faisait presque peur. Andrea faisait coucou aussi, jouant la carte de l’humour, comme elle aimait le faire quand elle était un peu trop gênée. La foule criait aussi. Moins, mais tout de même assez pour que la Welch écarquille les yeux, choquée, refermant sa veste sur sa poitrine avant de reporter son attention sur Marceline. « Tu as vu qu’il y a sur le char ? » « hein ? » lâchait-elle avant de regarder dans la direction que lui indiquait Marceline. « Troye Sivan » Ah oui, son visage lui disait quelque chose, en effet, elle avait déjà vu sa tête quelques part/ « Je suis tellement fan de lui. C’est vraiment un chanteur et un acteur incroyable. J’espère que j’aurais l’occasion de lui parler, ça fait plusieurs fois qu’on est à des events ensemble, mais je n’ai pas encore eu l’occasion. » Andrea continuait d’observer le jeune homme. « Bah, il est juste là, va le voir, c’est l’occasion. » notait-elle, un brin détaché, n’ayant pas l’impression que ce soit a big deal. Elle ne savait pas vraiment qui il était, mais vu comment Marceline était connu, il ne risquait pas de l’envoyer balader… right ? « Tu me dis si tu veux que je te présente à quelqu’un sur le char, hein ? Je veux dire, pas romantiquement, hein » Andy s’adossait contre la barrière pour regarder les gens présent sur le char. « Je veux dire, s’il y a quelqu’un dont tu es fan. » Fan ? De base elle n’était pas du genre fangirl, enfin si mais fangirler sur des personnages fictifs ça ne comptait pas vraiment. (Wanda et Black Widow n’étaient pas là, aux dernières nouvelles). Elle détaillait tout de même du regard les gens présents : le jeune homme donc Marceline était fan, la dame de tout à l’heure, Howard machin-chose, un inconnu, une inconnue, une drag queen…. « J’connais personne. » notait-elle reportant son attention sur Marceline. « Enfin si, je te connais toi, c’est déjà ça. » lâchait-elle en pouffant de rire. « Si y’avait Elizabeth Olsen encore, je t’aurais demandé de lui demander une photo pour moi. Mais là… » Son regard balayait une nouvelle fois le monde sur le char, rapidement, avant qu’elle ne se retourne vers Marceline, un sourire un peu gênée sur les lèvres : « Faut me faire ma culture queer en fait. A par une légère obsession pour Cate Blanchett, qui à mes yeux est une icône queer un peu malgré elle : je connais quasiment rien. » avouait-elle en haussant les épaules. Heureusement qu’il y avait du bruit, sans quoi certain aurait sangloté en l’entendant dire ça. « Mais du coup, je connais tellement rien à rien, que si tu veux je vais taper la discussion au gars que t’aime bien. » ajoutait-elle en indiquant Troye Sivan (dont elle avait déjà oublié le nom, évidemment), d’un rapide geste de la main. « Vu que je sais pas vraiment qui il est, ça m’angoisse pas trop de me taper l’affiche. » Puis la vodka, et l’ambiance la porterait. Aussi, elle pourrait bien faire ça pour Marceline. Même si clairement, il semblait plus logique que l’actrice approche les célébrités du coin, et non pas la petite nerd, nobody, ignorante.
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
And I ain't trying to mess with your self-expression But I've learned the lesson that stressin' And obsessin' 'bout somebody else is no fun And snakes and stones never broke my bones so
Je songeai à la moi de quinze ans et me demandai comment elle aurait réagi si je pouvais remonter dans le temps et lui dire que nous étions à présent sur un char de GLAAD parce qu’on était une actrice ouvertement lesbienne qui jouait des femmes queer au cinéma. Probablement que ça lui en aurait bouché un coin - peut-être même qu’elle aurait réussi à se taire quelques secondes, sous la surprise, un miracle pour le moulin à parole que la moi de quinze ans était. Je n’avais pas eu les mots, à l’époque, pour comprendre ce que je ressentais, mes émotions, et si j’avais la chance de ne pas avoir souffert d’enfouir mon homosexualité, j’avais tout de même la tristesse de n’avoir plus accès à tout une partie de moi adolescente qui, faute de me connaître moi-même, ne pouvait simplement pas s’exprimer. Pas de crush d’ado, pas de rêverie fiévreuse. Non, juste des relations avortées avec des garçons sans comprendre pourquoi ils ne me faisaient pas rêver.
Maintenant, c’était le rêve que je vivais, sur ce char, avec d’autres gens queers, des gens connus, la célébrité qui m’avait faite rêvée pendant longtemps. J’avais accès à des gens que j’admirais, je pouvais leur parler, j’étais presque leur égale. Malgré toutes mes ambivalences sur la célébrité, je devais bien admettre que c’était toucher du doigt un fantasme d’ado. Et, étonnamment, Andy n’avait pas l’air tout à fait impressionnée : « J’connais personne. Enfin si, je te connais toi, c’est déjà ça. » On eut un petit rire, toutes les deux amusées, sûrement à cause de l’alcool qu’on avait enchaîné. « Si y’avait Elizabeth Olsen encore, je t’aurais demandé de lui demander une photo pour moi. Mais là… Faut me faire ma culture queer en fait. A par une légère obsession pour Cate Blanchett, qui à mes yeux est une icône queer un peu malgré elle : je connais quasiment rien. » Je tapai dans mes mains, enthousiaste, avant de murmurer : « Personne qui ne porte si bien des smokings ne peut être 100% hétéro. » Bon, je ne sais pas si j’aurais dit ça publiquement, ou devant Cate Blanchett si un jour je la rencontrais, mais bon. Eh ! « Mais du coup, je connais tellement rien à rien, que si tu veux je vais taper la discussion au gars que t’aime bien. Vu que je sais pas vraiment qui il est, ça m’angoisse pas trop de me taper l’affiche. » J’observai Andy, hésitant. Je n’avais pas envie de la laisser seule, pas après l’avoir traînée là. Mais une part de moi, égoïste, avait envie d’aller discuter avec Troye, de me présenter à lui. Bon, je pourrais bien récupérer son numéro auprès de mon agente, non ? Et, durant ce temps de flottement, alors que je lui lançai des coups d’oeils à la dérobée, nos regards s’accrochèrent, et c’est lui qui s’approcha de moi et Andy, tout souriant. « Eh, Marceline ? Je suis trop content qu’on se croise enfin, je voulais absolument te rencontrer depuis que j’ai bingewatché Together ! » Je souriai tellement fort que ma machoire me faisait mal. J’avais l’impression de léviter. « Arrête, j’étais justement en train de dire à mon amie que j’étais absolument fan de toi. Blue Neighbourhood est encore l’un de mes albums les plus écoutés sur Spotify ! » Très vite, la conversation s’enchaîna, facile, légère, je lui présentai Andy, même si cette dernière resta un peu en retrait, et finalement, on échangea nos numéros et il repartit vers ses amis. Je me tournai vers Andy, dos à Troye pour qu’il ne voit pas mon expression euphorique. « Aaaaaaaaah… » Je secouai mes mains, excitée. « Désolée, je vais me calmer, promis. J’adore cette journée ! » Je refis quelques signes de la main aux gens qui nous regardaient depuis la marche, au pied du char, et qui dansaient, couverts de paillettes. Je regardai Andy un instant, avant de lui demander frontalement : « Ca ne t’impressionne pas trop tout ça, non ? » Dis-je en faisant un signe de la main vers le char, les célébrités.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
« Personne qui ne porte si bien des smokings ne peut être 100% hétéro. » Andrea ne pouvait qu’hocher vivement la tête.Cate Blanchett était forcément queer, c’était son avis et visiblement celui de beaucoup d’autre personne. Andrea proposait déjà à l’actrice d’aller parler à Trent ? Tr… Troy ? Bref, le jeune homme dont Marceline était visiblement fan, mais bien vite les regards insistants des deux jeunes femmes attirèrent l’attention du premier concerné, qui s’approchait déjà de Marceline pour la saluer. « Eh, Marceline ? Je suis trop content qu’on se croise enfin, je voulais absolument te rencontrer depuis que j’ai bingewatché Together ! » Andrea observait silencieusement Marceline qui souriait comme jamais elle ne l’avait vu sourire. « Arrête, j’étais justement en train de dire à mon amie que j’étais absolument fan de toi. Blue Neighbourhood est encore l’un de mes albums les plus écoutés sur Spotify ! » ugh, passage de pommade et lancement de fleur, Andrea trouvait ce milieu tellement superficiel et hypocrite, ça la mettait presque mal à l’aise. Elle préférait, une fois de plus, porter son attention ailleurs, les laisser discuter entre eux et se flatter en toute intimité. Marceline la présenta une nouvelle fois, Andrea esquissait un petit sourire en guise de salutation avant de retourner dans ses pensés, son regard se reportant sur la foule. « Aaaaaaaaah… » Andrea reportait son attention sur la grande blonde, la questionnant du regard. L’actrice s’agitait, visiblement sur-excitée par cette nouvelle rencontre et Andy ne pu s’empêcher de sourire en voyant son amie aussi euphorique. « Désolée, je vais me calmer, promis. J’adore cette journée ! » Andrea pouffait de rire, attendrie de voir l’actrice aussi heureuse. On aurait dit une enfant le jour de Noel. « Ça ne t’impressionne pas trop tout ça, non ? » Andrea esquissait un sourire presque désolée. « Non pas trop. » admettait-elle. « Enfin… c’est impressionnant, j’imagine. Glaad c’est quand même connu, puis être sur un char, ça a l’air d’être a big deal… mais je sais pas, c’est tellement pas mon univers tout ça, que ça me passe un peu au dessus, tu vois ? » Elle n’avait pas envie de passer pour une fille arrogante, ou ungrateful, elle était très contente d’être ici avec Marceline, d’avoir la chance d’expérimenté tout ça avec elle, de partager ce moment si spécial… mais il est vrai qu’elle aurait plus d’étoile dans les yeux en allant a Disney, ou en visitant les lieux de tournage du Seigneur des anneaux, qu’en étant sur un char avec Troy Bolton, non Troy… something. « Je connais pas les gens aussi, donc je peux pas être starstruck… » notait-elle. « Enfin j’peux être starstruck par toi si tu veux. » Puis elle se mettait brièvement dos à Marceline, avant de se retourner vers elle et de faire mine de la voir pour la toute première fois « Oh mon dieu. Marceline Griffiths ?? Je suis ta plus grande fan ! Ohlalala, t’es encore plus belle qu’au cinéma ! » elle forçait le trait, sautillant sur place, avant de pouffer de rire, puis reprenait son sérieux, attrapant la main de la blonde comme pour montrer toute sa sincérité : « Pardon. Je suis très contente d’être là avec toi, je me sens privilégiée, même si j’y connais rien. C’est ton monde, donc je suis contente de le découvrir et honoré que tu acceptes de partager tout ça avec moi. » Elle était sincère, ses yeux plantés dans le regard bleu entouré de paillette de la blonde. « L’avantage c’est que je te ferais pas de caprice pour que tu m’amènes à une première, ou pour que tu me présentes un tel ou un tel. Mon amitié est totalement désintéressée. » ajoutait-elle, avant de s’empresser de poursuivre, un peu trop vite, trop peur d’un malentendu de par de potentiel sous-entendus dans ce qu’elle venait de dire : « Enfin non pas que ça veut dire que tout tes potes son hypocrites sauf moi hein, c’est pas ce que je veux dire… Juste que …Enfin bref tu m’as comprise, hein? » ça y est elle était de nouveau gênée, fallait vraiment qu'elle apprenne à se taire.
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
And I ain't trying to mess with your self-expression But I've learned the lesson that stressin' And obsessin' 'bout somebody else is no fun And snakes and stones never broke my bones so
Ma bande d’amis et moi avions toujours été intéressés par la pop culture. On était ce genre de clichés de queers qui ont grandi en ayant des tumblr fanpage de stars qu’on adorait - Théo, sur Beyoncé, Suzy, sur Kit Harrington, moi, sur Dianna Agron. Forcément, ce monde bling bling, ça nous faisait rêver, et maintenant que j’étais de l’autre côté du mur, que je fréquentais ces gens-là, chaque anecdote que je racontais en soirées à mes amis était accompagné de cris et de “nooon, sérieux ?”. Et oui, sérieux : apparemment, Ryan Murphy était allergique à la crevette. Mes followers gleek de tumblr aurait adoré ce fun fact stupide. Il aurait fini sur le Gleekipédia. Moi, c’était devenu mon quotidien, et si j’étais ambivalente sur la célébrité, j’aimais que cela impressionne les gens autour de moi, à défaut d’impressionner mes parents qui m’envoyaient vaguement des textos pour me dire qu’ils avaient bien aimé mon dernier film, généralement quatre mois après la sortie. Ils devaient tomber devant par accident à la télé et se rappeler tout à coup qu’ils avaient une fille.
Mais Andy, tout ça, ça ne semblait presque lui faire ni chaud ni froid. Je lui posai frontalement la question, curieuse d’en savoir plus. « Non pas trop. Enfin… c’est impressionnant, j’imagine. Glaad c’est quand même connu, puis être sur un char, ça a l’air d’être a big deal… mais je sais pas, c’est tellement pas mon univers tout ça, que ça me passe un peu au dessus, tu vois ? » J’hochai lentement la tête. C’était drôle, tous ces mois à dire que j’en avais marre qu’on me traite différemment parce que j’étais connue, et tout à coup, j’étais normale aux yeux de quelqu’un et je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir un poil agacé. Je n’en voulais pas à Andy, évidemment, mais dison que j’avais l’impression que tout à coup je n’étais plus aussi… Lumineuse et impressionante. Et j’aimais bien avoir l’air lumineuse et impressionnante. « Je connais pas les gens aussi, donc je peux pas être starstruck… » En effet, c’était moins fou pour elle. « Je vais t’amener sur un char avec les acteurs du Seigneur des Anneaux et on verra qui est starstruck », plaisantai-je en lui donnant un petit coup de coude - elle était si minuscule que mon coude touchait presque son épaule. « Enfin j’peux être starstruck par toi si tu veux. » Ni une ni deux, Andy se mit dans le rôle, se retournant, écarquillant les yeux : « Oh mon dieu. Marceline Griffiths ?? Je suis ta plus grande fan ! Ohlalala, t’es encore plus belle qu’au cinéma ! »
On éclata de rire. Elle avait beau plaisanter, Andy ne se rendait peut-être pas compte qu’elle jouait des personnes que j’avais réellement rencontré. Les gens qui pleuraient, qui devenaient mutiques, ceux qui s’accrochaient à moi comme si j’étais une bouée. Andy prit ma main avec un petit sourire sincère : « Pardon. Je suis très contente d’être là avec toi, je me sens privilégiée, même si j’y connais rien. C’est ton monde, donc je suis contente de le découvrir et honoré que tu acceptes de partager tout ça avec moi. » La sincérité d’Andy me prit par surprise et je sentis que je m’étais mise d’un sourire beaucoup plus honnête que celui que je servais aux gens de ce char. « L’avantage c’est que je te ferais pas de caprice pour que tu m’amènes à une première, ou pour que tu me présentes un tel ou un tel. Mon amitié est totalement désintéressée. » C’était drôle : depuis que j’étais devenue connue, je n’avais plus vraiment noué de nouvelles amitiés sincères, justement à cause de ça. « Enfin non pas que ça veut dire que tout tes potes son hypocrites sauf moi hein, c’est pas ce que je veux dire… Juste que …Enfin bref tu m’as comprise, hein? » Evidemment, l’anxiété d’Andy revenait, mais je secouai la tête, lui adressant un grand sourire. « Bien sûr que je t’ai compris. » Je passai mon bras autour de ses épaules. « T’es trop mims, Andy. Tu sais que t’es probablement la première vraie amie que je me suis faite depuis que les gens peuvent me reconnaître dans la rue ? » J’appuyai ma tête sur la sienne. « Et pour ce que ça vaut, moi aussi c’est désintéressée, et pas parce que je veux qu’une hot woman in stem me parle de robot. » On se mit à rire. « Bon allez, on fait un dernier coucou à la foule et on retourne rejoindre les autres ? » J’embrassai le haut du crane d’Andy dans un geste affectueux avant de me tourner à nouveau vers la foule, me remettant à danser et à envoyer des baisers dans l’air en riant. Je me tournai vers Andy, et lui fis un petit clin : « Prépare toi, demain tout twitter shippera Marceline et la fille mystérieuse du char ! »
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but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company