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 (stanley) kiss the demons

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Message(#)(stanley) kiss the demons EmptyMer 14 Juin 2023 - 12:40

@Stanley Brooks (stanley) kiss the demons 674657830

Joe, je gère, merci.
Tu es sûre Lily ?
Je m’en occupe, ne t’en fais pas.

La tête haute et relevée dans les yeux du géant qui leur sert d’agent de sécurité une fois la soirée légèrement débutée et les esprits prêts à s’échauffer à la première. Il veut s’assurer que l’incident ne gagne pas en surenchère, tout comme il n’est sûrement pas certain que laisser Lily enceinte auprès d’un employé venant d’agresser un client puisse être précautionneux. Mais elle persiste, elle ne change pas d’avis. Elle connaît ses employés et, à défaut de pouvoir les choisir selon leurs résultats académiques ou leurs diplômes, elle s’assure au moins de la bonne volonté de chacun et de leur envie de s’en sortir, el Death Before Decaf’ ne se voulant qu’un passage plus ou moins temporaire. Un été, parfois, quelques années, d’autres. Le bar est leur refuge, leur gagne-pain. Le bar sert à bien des choses, mais certainement pas à évacuer la pression comme Stanley vient de le faire, devenant même violent avec un client qui, il est vrai, n’avait rien eu d’aimable. Pourtant il n’est pas un gamin capricieux et ne peut pas se permettre d’avoir des réactions semblables: rien n'excuse les gestes qu’il a eus à l’égard de cet inconnu. Absolument rien, encore moins alors que Lily soupçonne qu’il existe une raison supplémentaire à son agitation.

L’attitude n’est pas révélatrice du comportement de Stanley. I travaille au DBD depuis des années, Lily jurerait l’avoir vu grandir. Elle le connaît. Elle n’est pas intime, elle ne lit pas dans ses pensées, elle ne connaît pas ses plus sombres secrets, et pourtant elle sait très bien qu’il est une personne parfaitement solaire et, surtout, parfaitement éloigné des problèmes de toutes sortes, surtout ceux dans le genre alors qu’il est le premier à avoir porté un coup au client. En réalité, le fait que ce dernier ne revienne jamais consiste bien en le dernier des soucis de la gérante de l’établissement, qui souhaite avant toute chose comprendre comment ils ont pu en arriver là. Comment personne n’a pu percevoir l’agitation de Stanley, comment ce dernier a pu la laisser éclater jusqu’à un tel niveau aussi.

Les bras croisés, elle observe Joe s’éloigner tout en gardant un oeil sur Stanley, supposé prendre place dans la réserve à sa place pour que les mots aient le droit de monter sans que personne ne les entende et que leur discussion puisse être préservée et protégée. En attendant, et bien qu’elle soit nourrie de bonnes intentions, la mère de famille ne cache pas son profond agacement: elle passe bien moins de temps au DBD qu’elle en avait l’habitude autrefois et ne peut se permettre que celui-ci soit dédié à la gestion des problèmes en tout genre. Son rôle n’est pas de taper sur les doigts de ses employés, en qui elle a une confiance toute entière. Mais elle continue de le penser: cette histoire est différente. Différente au point où elle n’hésite pas un seul instant à recouvrer ses habitudes d’ancienne infirmière, deux de ses doigts ouvrant avec minutie la paupière de Stanley pour observer sa pupille en grand. “T’as pris quoi ?” Elle ne demande même pas s’il a pris quelque chose. Ils ont déjà dépassé le stade des soupçons. Lily veut savoir quoi, elle veut savoir à quel point il s’est senti désespéré pour se procurer de la drogue, et elle veut savoir à quel point le problème est peut-être bien plus grave qu’ils le pensent, de l’autre côté de la porte. “Je te lâcherai pas, Stan, alors épargne moi le blabla autour.” Elle a connu ça avec son propre frère, elle sait ce que c’est que de faire face à un drogué.
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Message(#)(stanley) kiss the demons EmptyMer 14 Juin 2023 - 21:38



Toute la journée, Stanley s’était senti submergé par le stress et la tension. Les événements de la journée avaient été particulièrement éprouvants, avec une série de commandes difficiles à gérer et des clients exigeants. Son épuisement commençait à se faire ressentir, mais il se forçait à continuer, sachant qu'il devait rester professionnel malgré tout. Les heures s'écoulaient lentement et Stanley sentait la pression monter. Les problèmes se succédaient et il devait jongler entre les commandes et les demandes incessantes de ses collègues. Pourtant, il sentait son énergie diminuer progressivement. Les effets des drogues qu'il avait pris pour tenir le coup commençaient à se dissiper, laissant place à un mélange de nervosité et de fatigue. Ses pensées devenaient confuses et il avait du mal à se concentrer sur les tâches simples. Stanley sentait sa patience s'effriter et il se forçait à garder son calme, malgré l'envie de tout envoyer balader. Il tentait de gérer les situations avec diplomatie, mais chaque nouvelle épreuve ajoutait une pression supplémentaire sur ses épaules déjà fragiles. Ses mains tremblaient légèrement, témoignant de son état nerveux. Il sentait que sa maîtrise de soi glissait entre ses doigts, mais il s'accrochait désespérément à l'idée de tenir bon jusqu'à la fin de sa journée de travail.

Puis le drame arriva. Un client s’approcha du bar pour se plaindre d’un service trop long. Il commença à exprimer son insatisfaction d'une manière agressive et grossière. Ses paroles étaient empreintes de mépris et de provocation, poussant Stanley à bout. Les veines saillantes sur son front témoignaient de sa frustration grandissante. Stanley tenta de garder son calme, répondant d'abord de manière mesurée et courtoise. Cependant, le client continuait de le provoquer, attisant la colère grandissante en lui. La tension qui s'était accumulée en lui se libéra d'un seul coup. Son poing partit instinctivement en direction du visage de l'individu, comme une réponse instinctive à sa propre détresse émotionnelle. Le choc du coup retentit dans l'air, et un silence s'installa dans le bar. Stanley réalisa immédiatement l'ampleur de son geste et le regretta instantanément. Il était conscient d'avoir franchi une limite, et la culpabilité l'envahit. Il resta stoïque face au client au sol.

Le reste se passa très rapidement. Trop rapidement pour que Stanley puisse comprendre. L’agent de sécurité avait aidé le client à se relever en jetant un regard indéchiffrable à Stan qui continuait à fixer la scène sans réagir. Au bout de quelques secondes, il tourna la tête vers Lily, la gérante, qui avait été alerté par le bruit et la tension palpable. Elle demanda à Stanley d’aller en réserve. Il s’exécuta, silencieux, évitant le regard de jugement de ses collègues et des autres clients. Dans le calme de la réserve, Stanley se sentait terriblement secoué. Son cœur battait la chamade et une anxiété grandissante s'emparait de lui. Lorsque Lily pénétra dans la pièce, il se tourna vers elle prêt à s’excuser pour son comportement lamentable. Sauf qu’elle n’hésita pas à attraper son visage pour regarder ses yeux. Les yeux perçants de Lily semblaient lire en lui, comme si elle avait déjà deviné la vérité. Elle posa alors la question qui le fit vaciller sur place. Le cœur de Stanley s'emballa et il sentit la pression monter en lui. Il chercha désespérément une réponse qui ne le compromettrait pas davantage, essayant de masquer son trouble. « Quoi ? Je …Non ! » répondit-il d'une voix légèrement tremblante, feignant l'indignation. Il espérait que son déni serait suffisant pour la convaincre de ne pas insister davantage. Lily n’était pas dupe. Elle ne semblait pas convaincue par sa réponse. Son regard scrutateur persistait, comme si elle percevait les failles de sa tentative de dissimulation. Stanley sentit une boule se former dans son estomac, réalisant que sa patronne était plus perspicace qu'il ne l'aurait cru. Paniqué, Stanley chercha rapidement un moyen de se sortir de cette situation inconfortable. Il balbutia quelques mots, tentant de minimiser la situation. « Je … Je ... Je suis juste un peu fatigué ces derniers temps, c'est tout. Rien de plus. » Il ne pouvait pas lui avouer. Il savait que s’il le faisait, il pourrait perdre beaucoup. « Je suis désolé, je n'aurais pas dû réagir comme ça. Je paierai si le client décide de porter plainte. »
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Message(#)(stanley) kiss the demons EmptyLun 19 Juin 2023 - 11:56

Le café est son havre de paix. Le café est tout ce qui lui reste de son défunt mari, aussi. Elle le protège comme une lionne et veille à ce qu’il continue de perdurer aussi sereinement que possible, idéal que Stanley a remis en question à l’aide d’un simple coup de poing purement masculin. Il n’y a que la gente masculine pour penser que cela peut se substituer à la moindre réponse, comme toujours, et elle est terriblement agacée de retrouver en lui des traits de son propre frère. Elle ne veut pas qu’il ressemble à Joseph. Elle ne veut pas que quiconque lui ressemble, tant et si bien qu’elle ne prend pas le temps de tourner autour de la véritable question, à savoir s’il a consommé ou non. « Quoi ? Je …Non ! » Une immense part de la personne de la brune voudrait s’excuser et reprendre le cours normal de la conversation, avançant l’idée qu’il est évident qu’il n’a rien consommé. Les gens ne le font que dans les films et les séries, et la drogue ne coule pas à profusion dans les rues de sa ville bien aimée. Pas vrai ? Non, l’expérience de son propre frère lui a appris qu’un gamin perdu peut se procurer tout ce dont il a envie, et peut-être que Stanley l’est bien plus que ce qu’elle a pu penser. “Dis le moi dans les yeux: non je n’ai rien consommé d’illégal.” Elle veut le croire, elle le promet, et pourtant elle ne peut pas se permettre de laisser un employé prendre n’importe quelle substance sans que cela ait des conséquences, sinon ce serait la porte ouverte à tous les excès. Et encore une fois, elle ne peut pas se permettre que cela arrive au Death Before Decaf’. Partout, mais pas ici, pas sous son toit, pas sous sa surveillance.

« Je … Je ... Je suis juste un peu fatigué ces derniers temps, c'est tout. Rien de plus. » Lily fait un pas en arrière, consciente de se montrer sans doute un peu trop étouffante à ses côtés. Elle finit pourtant par croiser les bras, peu convaincue par la teneur de sa réponse. Il est sûrement fatigué, oui, elle ne le remet pas en question, mais elle doute qu’une simple fatigue puisse avoir de telles conséquences sur sa personne au point où il en deviendrait violent. “Et donc tu frappes des inconnus quand tu as mal dormi ?” Elle en tire un portrait grossier et exagéré uniquement pour le pousser à réagir et obtenir une réponse de sa part. Elle veut voir jusqu’où il peut s’enfoncer dans le déni et le mensonge, certaine de part son expérience que tout le monde rencontre assez rapidement sa limite sur ce sujet. Les êtres humains ne semblent pas être faits pour le mensonge, et elle trouve l’idée doucement fascinante et sans doute quelque peu risible aussi. « Je suis désolé, je n'aurais pas dû réagir comme ça. Je paierai si le client décide de porter plainte. » - “C’est pas la question pour le moment.” Elle ira parler au client. Elle mettra en avant son ventre rond, elle s’excusera platement, elle lui offrira des cafés pour le reste de sa vie et ils en resteront là. Il ne représente pas la moindre source de souci, pas à ses yeux du moins. “Je veux avoir la certitude que ça ne se reproduira plus. Jamais.” Et si elle n’en profite pas pour souligner “dès que tu seras fatigué à nouveau”, elle n’en pense pas moins pour autant, toujours aussi peu convaincue par la ligne de défense choisie par le garçon.

Finalement, Lily souffle doucement et décroise ses bras, décidant plutôt de passer une main à travers ses mèches brunes. “Je suis dans ton équipe, d’accord ? Mais j’ai besoin que tu me fasses confiance.” Elle tente d’être une amie bien plus que sa supérieure, convaincue que cela représente la seule façon pour eux d’aller de l’avant et de trouver une solution à ce problème. Pour l’heure, tout ne fait que stagner, et ce n’est pas un état que Lily peut sincèrement apprécier constater, signe de son seul échec à gérer ses équipes.
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Message(#)(stanley) kiss the demons EmptyVen 23 Juin 2023 - 21:21



« Dis le moi dans les yeux : non je n’ai rien consommé d’illégal » Stanley sentit un frisson le parcourir lorsque Lily soutint son regard, ses yeux emplis de méfiance. Il savait qu'elle ne le croyait pas, qu'elle était convaincue d’avoir affaire à un drogué. Et pourtant, il ne pouvait se permettre de tout avouer. Sa carrière, son avenir, tout était en jeu. Il lutta pour garder son calme, essayant de masquer l'anxiété grandissante qui s'emparait de lui. Il devait trouver une solution, une réponse qui la satisferait sans compromettre sa propre situation. Mais les mots lui manquaient, se bousculant dans son esprit sans trouver une issue satisfaisante. Les secondes s'écoulaient, prolongeant l'inconfort de ce silence pesant. Stanley sentait la pression monter, l'angoisse lui nouant l'estomac. Il ne voulait pas perdre son emploi, son équilibre, mais il ne pouvait pas non plus mentir à Lily, cette personne qui avait toujours été là pour lui. Finalement, il prit une profonde inspiration, cherchant le courage de répliquer. Ses pensées s'entremêlaient, sa conscience luttait contre ses intérêts personnels. Il ne pouvait pas trahir la confiance de Lily, mais il ne pouvait pas non plus risquer de tout perdre en avouant la vérité. Un sourire forcé se dessina sur son visage, un mélange de détermination et de nervosité. Il savait qu'il devait trouver un équilibre, une réponse qui lui permettrait de sortir de cette impasse. Peut-être en faisant preuve de compréhension, en montrant qu'il comprenait les doutes de Lily tout en défendant son innocence. Il prit la parole d'une voix un peu tremblante, mais avec une fermeté feinte. « Je sais que je suis assez bizarre ses derniers temps, Lily, mais je vais me reprendre. » Stanley espérait que ses paroles suffiraient à apaiser les doutes de Lily, même s'il savait qu'elles ne faisaient que masquer une vérité qu'il ne pouvait révéler. « Et donc tu frappes des inconnus quand tu as mal dormi ? » Stanley baissa les yeux, sentant une culpabilité écrasante peser sur ses épaules, conscient qu’il ne tenait pas la route une seconde. Il se sentait vraiment coupable. Coupable d’inquiéter Lily, parce qu’il se doutait qu’elle n’était pas là uniquement pour lui passer un savon. Elle cherchait à comprendre le fond du problème et elle mettait très facilement le doigt dessus. Incapable de trouver les mots qui pourraient convaincre Lily de sa sincérité sans tout révéler, il murmura d'une voix empreinte de tristesse « Désolé. »

« Je veux avoir la certitude que ça ne se reproduira plus. Jamais. » Il rencontra le regard déterminé de Lily et il lui répondit avec une voix empreinte de résolution « Je peux t’assurer que ça ne se reproduira plus Lily. Je ne suis pas quelqu’un de violent et tu le sais. C’était … un moment de faiblesse. » Il ne mentait pas cette fois. Stanley n’était pas connu pour être quelqu’un qui aimait nuire aux autres. Au contraire, il était toujours cet être lumineux qui commençait à perdre de son éclat à cause des choix qu’il avait pu faire, notamment avec sa consommation d’amphétamine. « Je suis dans ton équipe, d’accord ? Mais j’ai besoin que tu me fasses confiance. » Lorsque Lily exprima son besoin de confiance, Stanley ressenti une boule au ventre. D'un côté, il était touché et reconnaissant que Lily lui apporte autant de soutien alors qu’il était le seul coupable dans cette histoire. Cependant, il se sentait toujours partagé à l’idée d’avouer. De peur de tout perdre, mais aussi parce que se serait la première fois pour lui qu’il avouerait à voix haute qu’il a un problème. Ne rien dire lui permettait aussi de ne pas faire face à tout ça. Son regard se baissa légèrement, trahissant son trouble intérieur. Il se sentait submergé par la pression de la situation et dévoré par la culpabilité. La voix de Stanley se faisait plus faible et empreinte d'une tristesse contenue lorsqu'il murmura « Ne me force pas à le dire Lily, je n’y arriverai pas. » Sa gorge se serra et il luttait une nouvelle fois avec toutes ses émotions fortes qui le traversait. Il ne savait pas si elle prendrait ça comme des aveux de sa part, mais Stanley était à bout. Il ne pouvait plus mentir de la sorte, lui qui avait toujours été un mec honnête et respectable.
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Message(#)(stanley) kiss the demons EmptyMer 28 Juin 2023 - 16:46

Elle connaît Stanley, et c’est justement parce qu’elle le connaît qu’avoir une telle discussion avec lui est d’autant moins facile, l’affect ayant une part importante à jouer dans les moindres mots qu’elle esquisse à son égard. Lily veut que justice soit faite et vérité rétablie, mais elle veut aussi et surtout protéger tous ceux qu’elle a un jour placés sous son aile et qui ont de ce fait cette même place pour le reste de leur vie et même ensuite. « Je sais que je suis assez bizarre ses derniers temps, Lily, mais je vais me reprendre. » Il essaie de se montrer convaincant et elle voit bien qu’il veut lui-même croire à ses propres mots, mais Lily ne peut pas penser qu’il y arrivera simplement parce qu’il en a envie. Dans certaines situations, cela ne peut plus suffire, et il y a de fortes chances pour qu’ils se trouvent dans l’une d’elles. “Qu’est-ce qu’il se passe ? Ce n’est pas que de la fatigue.” Avec la voix d’une véritable mère, elle demande et s’inquiète. L’argument de la fatigue est utilisable de temps en temps, c’est un fait, mais il ne peut pas l’être lorsqu’un agneau se transforme un loup à la moindre contrariété et se met à mordre. Cela ne fait aucun sens, en réalité, et elle sait que Stanley lui-même a compris la faiblesse de son excuse. « Désolé. » Elle veut des réponses, pas l’accabler. Stanley a toujours été une bonne personne et un bon employé, tout sauf un élément perturbateur et c’est pour cette raison qu’elle veut croire en sa bonne volonté. Ce qu’il s’est passé aujourd’hui est une erreur exceptionnelle, elle s’en assurera. « Je peux t’assurer que ça ne se reproduira plus Lily. Je ne suis pas quelqu’un de violent et tu le sais. C’était … un moment de faiblesse. » - “Moi je le sais, mais je dois aussi penser aux autres employés et aux clients.” Elle ne peut pas se permettre qu’ils parlent d’un traitement de faveur, ni que les clients pensent qu’un tel geste ne serait pas allé sans sanctions allant avec. Elle ne défend pas la violence, elle l’a toujours reprochée envers son propre frère, et elle continue d’en penser de même envers Stanley et ce peu importe toute l’amitié qu’elle porte à ce dernier.

C’est pour lui et uniquement pour lui qu’elle insiste pour avoir des précisions sur ce qu’il s’est passé, autant dans les détails de la scène que dans son esprit. Elle veut le comprendre, parce qu’il n’y a que comme ça qu’elle saura l’aider. Le trouble du garçon se lit aisément, lui qui se montre moins fier que jamais alors qu’il en vient même à baisser les yeux. « Ne me force pas à le dire Lily, je n’y arriverai pas. » Elle pose une main maternelle contre son bras, qu’elle serre doucement. “Donne moi simplement un nom.” Lily veut savoir ce qui l’a mis dans un tel état, elle ne veut pas entendre les raisons l’ayant poussé dans de tels retranchements. Pas pour le moment, du moins. “Tu sais que je vais vendre le DBD, et j’ai pas envie qu’un autre soit moins tolérant avec toi.” Elle veut le protéger, elle veut le mettre dans sa petite bulle. Tout ce qu’elle veut, pourtant, elle ne saurait dire si le repreneur en pense autant et, surtout, elle ne pourrait pas l’assurer à Stanley, qui doit veiller à rentrer dans le droit chemin s’il veut conserver son emploi. La main de fer que Lily a sur le DBD ne pourra pas continuer à exister lorsque le café ne lui appartiendra plus, et ils le savent déjà tous les deux.
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Message(#)(stanley) kiss the demons EmptyVen 30 Juin 2023 - 15:40



« Qu’est-ce qu’il se passe ? Ce n’est pas que de la fatigue. » Non, ce n’était pas que la fatigue. Si ce n’était que ça, Stanley aurait su garder le cap sans franchir le besoin d’avoir recours à des stimulants. Il avait toujours été un jeune homme ambitieux et perfectionniste, constamment à la recherche de succès. Au fil des années, il s'était mis une pression énorme sur les épaules, voulant exceller dans tous les aspects de sa vie. Ses études exigeantes, son stage prenant et ses projets personnels l'accaparaient sans relâche, le laissant épuisé et en proie à un stress constant. La fatigue chronique s'installait, affectant sa concentration, sa productivité et même son humeur. Stanley avait cherché désespérément une solution pour retrouver son énergie et maintenir son rythme effréné. Parce que malgré ses grands projets, il n’était qu’un homme. Avec des limites qu’il avait déjà dépassé mainte fois depuis cinq ans. Alors oui, il n’avait trouvé que cette solution. Solution de facilité penserait sûrement beaucoup de personnes. Lui, il voyait les amphétamines comme un moyen de rester à la hauteur de ses attentes, de ne pas décevoir ses proches et de maintenir son rythme effréné. La pression qu'il se mettait et le besoin constant de réussir semblaient justifier, du moins à ses yeux, l'utilisation de ces substances pour tenir le coup. Le stress devenait plus qu'un simple facteur de motivation, il devenait une source de souffrance. La peur de l'échec, la crainte de ne pas être à la hauteur et la pression constante étaient devenus insupportables. Stanley cherchait désespérément une échappatoire, une solution rapide pour se sentir à nouveau en contrôle. « Je crois que … Je suis dépassé. » souffla-t-il à Lily, comme une conclusion à tout ça. Il ne savait plus quoi faire ni vers qui se tourner. La solution la plus simple aurait été de moins se mettre de pression, mais c’était mission impossible pour Stanley qui refusait de vivre un échec. Alors il avait fini par flancher en envoyant son poing dans le visage du client. Il se savait 100% fautif et c’est pourquoi il promettait à Lily que ce type de comportement ne lui arriverait plus. Il était dans l’établissement depuis le tout début et c’était la première fois qu’il commettait une erreur aussi grave. « Moi je le sais, mais je dois aussi penser aux autres employés et aux clients. » Stanley, prenant une profonde inspiration, regarda Lily droit dans les yeux et répondit avec sincérité : « Je le sais parfaitement et je mérite une sanction, je suis le premier à l’admettre. Tout ce que tu voudras, des heures supplémentaires pas payés, un remboursement des frais du clients … » Il était prêt à faire n’importe quoi tant qu’il était sûr de pouvoir garder son emploi. Il observa l'expression préoccupée de Lily et ajouta avec détermination : « Je te demande juste de ne pas me virer. J’ai vraiment besoin de ce boulot. » Il ne pouvait pas se permettre de tout perdre. Pas maintenant, alors qu’il ne lui restait que quelques années avant d’enfin terminer ses études et pouvoir enfin vivre sans jongler entre plusieurs activités.

Sa carapace commençait à s’effriter de plus en plus face à l’insistance de Lily et ses remarques qui lui allaient droit au cœur. Il était touché par l’envie de sa patronne de l’aider au maximum. Le simple fait de la voir poser sa main sur son bras de manière si maternelle lui donne l’envie de s’effondrer. « Donne-moi simplement un nom. » Elle cherchait à connaître le mal qui le rongeait petit à petit. Il sentait sa gorge soudainement sèche, complètement dans l’impossibilité de parler. Alors, il se contenta de fouiller dans sa poche et il en sortit une pilule qui avait l’air ordinaire, mais qui lui pourrissait la vie chaque jour plus que ça ne l’aidait. Il agrippa doucement la main de la brune et il glissa le produit dedans, comme une confession ultime pour l’étudiant. « Tu sais que je vais vendre le DBD, et j’ai pas envie qu’un autre soit moins tolérant avec toi. » Il savait parfaitement ça et même si l’idée d’avoir quelqu’un d’autre comme patron ne l’enchantait guère, il n’avait pas le choix que de se plier aux choix de Lily. Il souriait légèrement, bien qu’on pût y voir un sourire empli de tristesse. « Je ne sais pas si on peut faire plus tolérante que toi en termes de patronne. » Il disait ça en parfaitement connaissance de cause. Il savait que Lily avait toujours su manager son équipe comme une maman l’aurait fait. Stanley allait toujours au travail avec le sourire, car il savait que la bonne humeur y régnait et qu’il n’aurait pas à faire à une patronne qui s’en prendrait à lui constamment sans raison. C’est même pour ça qu’il s’en voulait d’autant plus qu’il était venu tout briser en un instant.
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Message(#)(stanley) kiss the demons EmptySam 1 Juil 2023 - 10:46

« Je crois que … Je suis dépassé. » Le souffle de la jeune femme se fait entendre quelques secondes après celui de Stanley alors qu’ils en arrivent sûrement à la même conclusion, chacun pour des raisons différentes. De son côté aussi, Lily se retrouve parfaitement dépassée par la situation, ensevelie par la réplique dont la première vague a apparemment déjà eu raison de son employé. Elle se rend au moins compte qu’il essaie de trouver des mots à poser sur la situation, même s’il peine: il essaie, et c’est tout ce qui importe. Il a besoin de temps pour y arriver, et il a surtout besoin d’aide, quoi qu’il en dise. Il est jeune, il peut encore apprendre et s’en sortir. « Je le sais parfaitement et je mérite une sanction, je suis le premier à l’admettre. Tout ce que tu voudras, des heures supplémentaires pas payées, un remboursement des frais du clients … Je te demande juste de ne pas me virer. J’ai vraiment besoin de ce boulot. » - “Je doute qu’une sanction règle le problème.” Elle tranche rapidement. Ce dont Lily doute, surtout, c’est qu’une sanction lui remette les idées en place, parce que là se tient le problème dont elle parle. Il est dépassé et prend des mauvaises décisions, au plus grand dam de la jeune femme qui ne sait pas quelle solution apporter à une telle situation. “Mais je vais pas te virer, non.” Rajoute-t-elle dans un souffle, incapable de le laisser croire qu’il existe une telle épée de Damoclès planant au dessus de sa tête. Il fait partie de l’équipe depuis les débuts, il est un maillon essentiel de la chaîne. Et tout simplement: elle n’a pas à coeur de lui demander de s’en aller, pas alors qu’elle a déjà l’impression de le perdre en voulant vendre le café. “Tu rangeras seul ce soir, ça ira.” La sanction est sûrement bien mince par rapport au poing qu’il a collé dans le visage du client, mais Lily dira à ce dernier que l’employé a évidemment été viré sur le champ. Il n’a pas à savoir le reste.

Stanley ne lui donne pas le nom que Lily avait demandé, mais il fait mieux encore: il lui montre le mal qui le ronge, en venant à poser la pilule blanche dans la paume de la brune, qui l’observe avec attention. Elle ne s’y connaît pas en drogue, elle ne sait pas ce dont il est question. Elle pourrait lire sans mal une boîte de médicaments et en connaître les effets escomptés suite à une consommation en grand nombre, mais pour l’heure elle se contente de reconnaître que Stanley a besoin de quelque chose de parfaitement illégal pour se lever chaque matin. “Combien par jour ? Et depuis quand ?” Son ton est celui d’une discussion normale, elle tente de dédramatiser autant que possible pour que le garçon ne se braque pas face à ses questions. Elle lui a dit qu’elle ne comptait pas le virer, et cela n’a rien d’un mensonge, ni même d’une annonce vouée à changer plus tard. « Je ne sais pas si on peut faire plus tolérante que toi en termes de patronne. » Elle sourit tristement à son tour, ne pouvant pas répondre à cette simple idée. Elle ne sait pas de quoi sera fait l’avenir pour le café, elle doit bien l’avouer. “Je dirai rien à mon successeur, mais je ne pourrai pas te couvrir s’il arrive de nouveau quelque chose du genre.” Ou une autre mésaventure, peu importe son genre. “Quelqu’un sait ce que tu consommes ? Tu as quelqu’un pour toi ?” Il a essayé de s’en sortir par lui-même ? A-t-il été dans un centre ? Vu un psy ? Consulté un médecin ? Les réponses peuvent être nombreuses et elle jure être prête à toutes les essayer, pour le bien du garçon.
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Message(#)(stanley) kiss the demons EmptyMer 5 Juil 2023 - 0:11



Le rythme effréné de sa vie avait finalement pris le dessus sur lui. Il se rendait compte, avec une clarté poignante, qu'il était dépassé par la situation. Les multiples obligations et responsabilités auxquelles il devait faire face semblaient écrasantes. Les journées qui s'enchaînaient sans répit, entre son stage au cabinet d'avocat, les cours, son job étudiant et les problèmes familiaux, semblaient le submerger complètement. Dans cet état de fatigue constante, il avait commencé à se tourner vers les amphétamines pour trouver un semblant d'énergie et de clarté. Mais maintenant, il réalisait que cela ne faisait qu'aggraver les choses. Les effets éphémères de ces substances lui donnaient l'illusion d'être plus productif, mais il savait au fond de lui que c'était une fausse solution. Les prises de conscience s'accumulaient. Stanley était conscient que sa dépendance grandissante avait des conséquences sur son mental. Il se sentait pris au piège dans un cercle vicieux dont il ne parvenait pas à s'échapper. Il se retrouvait souvent seul, plongé dans des réflexions sombres et pleines de doutes. Le masque s’était clairement fissuré face à Lily et il n’avait pas fallu longtemps. Même s’il pensait que non, il était littéralement au bord du gouffre. Il méritait une sanction, il le savait pertinemment. Seulement, il ne pouvait pas perdre son emploi, car toute sa vie basculerait du jour au lendemain. « Je doute qu’une sanction règle le problème » Les pensées tourbillonnaient dans sa tête, imaginant les conséquences de son comportement sur son travail et sa stabilité financière. Il se sentait pris au piège, regrettant chaque action qui avait conduit à cette situation. « Mais je vais pas te virer, non » Un soupir de soulagement échappa à Stanley lorsque Lily lui confirma qu'il ne serait pas renvoyé. La tension qui s'était accumulée dans son corps se relâcha peu à peu. « Merci Lily, je te jure que ça n’arrivera plus. » Il savait que c’était son unique chance de se rattraper. Il était hors de question pour lui de nouveau mettre ce boulot en péril. « Tu rangeras seul ce soir, ça ira. » Il acquiesça sans piper un mot. Il savait qu’il s’en sortait très bien par rapport à la situation.

Sauf qu’il n’était pas encore tiré d’affaire. Il avoua pour la toute première fois à quelqu’un sa consommation d’amphétamine. Il ne se sentait pas forcément mieux de l’avouer. Au contraire, une partie de lui se sentait honteuse. Il se sentait vulnérable et embarrassé de devoir admettre ses erreurs et faiblesses. La peur du jugement et de la désapprobation le poussait à garder le silence, préférant lui faire montrer à la place. « Combien par jour ? Et depuis quand ? » Elle n’était pas dans le jugement et elle semblait surtout vouloir en savoir plus. Stanley n’osait pas la regarder dans les yeux, préférant regarder autour de lui comme pour chercher une sortie de secours. Sauf qu’il était coincé dans ce petit espace où il étouffait de plus en plus. « J’ai commencé il y a plus de huit mois. J’en prenais qu’un au début … » Il hésita avant de continuer, mais il était de toute façon trop tard pour faire marche arrière maintenant. « J’en suis à trois ou quatre par jour. » S’il en prenait autant, c’est que la descente était bien trop violente et que les effets s’estompaient de plus en plus rapidement. Il resta mué, continuant de répondre à son interrogatoire sans sourciller. « Quelqu’un sait ce que tu consommes ? Tu as quelqu’un pour toi ? » Il secoua la tête à la négative, sentant une pointe d’inquiétude le gagner. « Personne n’est au courant Lily. S’il te plaît, n’en parle à personne ! Je risque ma place dans mon stage et à l’université si quelqu’un l’apprend. » C’était sa plus grande à l’heure actuelle de tout perdre.
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Message(#)(stanley) kiss the demons EmptyVen 7 Juil 2023 - 14:47

Il jure que cela n’arrivera plus et Lily veut le croire, parce qu’elle n’a pas envie d’envisager ce qu’elle devrait faire à son tour si Stanley réitère les débordements. La sanction n’est pas à la hauteur de la faute, elle en a conscience, et pourtant cela ne lui pèse pas le moins du monde sur la conscience tant elle estime qu’il a le droit à une seconde chance et qu’il ne mérite pas de payer pour une erreur d’une fois. Mais justement, tout son argumentaire repose sur l’idée qu’il ne s’agisse que d’une fois. Au delà de ça, ils risqueraient tous les deux d’avoir des problèmes. « J’ai commencé il y a plus de huit mois. J’en prenais qu’un au début … » Elle l’interroge sur sa consommation et cherche à savoir à quel point il s’est enfoncé dans le cercle infernal de cette dernière. De toute évidence, la réponse apportée ne plaît pas à Lily. Le simple fait qu’il tarde à lui donner un chiffre exact tend à prouver qu’il n’en est pas fier, là où le simple fait de consommer des amphétamines constitue déjà un problème à lui seul. « J’en suis à trois ou quatre par jour. » Les lèvres pincées, elle hoche la tête. Elle ne défend pas son geste, mais elle veut au moins qu’il se sente écouté malgré tout. “A quelle occasion tu as commencé ?” Et elle promet, elle jure qu’après cette ultime question elle mettra un frein à son interrogatoire, mais Lily a besoin d’un tableau complet et précis de la situation pour comprendre Stanley et, surtout, pour deviner la meilleure façon dont il pourrait s’en sortir.

« Personne n’est au courant Lily. S’il te plaît, n’en parle à personne ! Je risque ma place dans mon stage et à l’université si quelqu’un l’apprend. » Ses mots s’emballent soudainement et ses paroles se font pressantes, chose qui ne surprend pas Lily, surtout alors qu’elle sait maintenant être la seule dans la confidence - une idée qui ne l’impressionne pas mais lui donne au contraire un certain baume au coeur puisque cela signifie qu’il lui fait confiance. “Je compte en parler à personne, d’accord ?” Elle rétorque sur un ton bien différent pour éviter toute escalade. Elle n’en parlera à personne, et surtout pas à son université qui lui ferait payer durement cette faute. “Mais je ne resterai pas les bras croisés. Je vais t’aider à trouver une solution à tout ça.” Et sur ce point là, Lily ne feigne pas de seulement le lui proposer. Elle impose son aide, tout comme elle s’impose dans sa vie. Si elle accepte de ne pas en parler, ce n’est qu’à la seule condition d’envisager un avenir dans lequel les cachets ne seront plus présents. “Chacun retourne travailler, je pense qu’il y a déjà eu bien assez de discussions pour aujourd’hui.” Elle va l’aider à trouver une solution, oui, mais il n’y a rien qui puisse tomber du ciel dans l’immédiat. Stanley a besoin de faire redescendre la pression et de s’occuper les mains et Lily, de son côté, a sans doute besoin de se renseigner davantage sur le sujet. Elle a été infirmière mais n’est pas magicienne pour autant. Elle s’est contentée d’envoyer Joseph en cure de désintoxication une fois en trente cinq années de vie à ses côtés, alors elle ne peut même pas se servir de sa relation avec son frère comme d’une expérience utile. Pour Stanley, elle doit envisager d’autres horizons et réponses, et elle le fera. Simplement, elle a besoin de temps et lui tout autant, chacun pour des raisons différentes. “Et tu fais la fermeture ce soir, n’oublie pas.” En guise de punition de bas étage, donc.
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Message(#)(stanley) kiss the demons EmptyDim 9 Juil 2023 - 18:18



Le cœur de Stanley battait un peu plus vite alors qu'il se trouvait face à Lily, prêt à aborder un sujet qui lui pesait depuis trop longtemps. Le courage lui venait enfin, nourri par un soupçon d'espoir. Les mots se frayèrent un chemin de sa bouche, révélant l'ombre qui avait obscurci son esprit. Il confessa sa consommation d'amphétamines, partageant ses craintes et ses déceptions. Son regard se fixa sur Lily, cherchant des signes de jugement ou de désapprobation, mais à la place, elle cherchait à comprendre le fond du problème. Un poids invisible se souleva de ses épaules, libérant une part de sa culpabilité. Pour la première fois, il se sentit en sécurité pour dévoiler cette facette de lui-même. Le soulagement qui l'envahit était comme une douce brise qui balayait ses pensées sombres. « A quelle occasion tu as commencé ? » lui demanda-t-elle, laissant Stanley se remémorer d’abord lui-même de cette période sombre où il a flanché. « J’ai eu plus de responsabilité au cabinet et je ne m’en sortais plus entre ça, les cours et le boulot ici. J’ai cherché toutes les solutions possibles avant de céder, mais je n’ai rien trouvé.» Il sait que ça ne justifiera pas complètement sa décision, mais lui, il s’est senti dos au mur. Il n’y avait pas d’autres solutions pour se maintenir la tête hors de l’eau.

Une angoisse s'empara soudainement de Stanley à l'idée que Lily puisse révéler sa consommation d'amphétamines à quelqu'un d'autre, provoquant une panique intérieure qu'il ne parvenait pas à dissiper. Il s’empressa de lui demander de rien révéler, à qui que ce soit. C’était un risque qu’il ne pouvait pas prendre pour son avenir. « Je compte en parler à personne, d’accord ? » Un profond soulagement envahit Stanley lorsque Lily lui assura qu'elle garderait son secret et ne parlerait à personne de sa consommation d'amphétamines. Cette promesse lui apporta un certain réconfort, lui permettant de relâcher la tension qui l'habitait. Il se sentait rassuré de savoir qu'il pouvait compter sur la discrétion de Lily, renforçant ainsi leur lien de confiance. Une lueur d'espoir naquit en lui, lui laissant entrevoir la possibilité de trouver un soutien précieux dans cette période difficile. « Mais je ne resterai pas les bras croisés. Je vais t’aider à trouver une solution à tout ça. » Les paroles sincères de Lily résonnèrent en Stanley, emplissant son cœur d'un mélange de gratitude et d'inquiétude. Il était touché par sa volonté de l'aider à trouver une solution à ses problèmes, mais en même temps, il ne voulait pas qu'elle se préoccupe trop de lui. Il savait que Lily avait ses propres responsabilités et problème à affronter, et il ne voulait pas être une charge supplémentaire pour elle. « Ce n’est pas ton fardeau Lily, tu n’as pas à faire tout ça pour moi. » C’est vrai, il n’y avait aucune raison pour qu’elle se plie en quatre à l’aider. « Chacun retourne travailler, je pense qu’il y a déjà eu bien assez de discussions pour aujourd’hui. » Il obtempéra, d’un signe de la tête, prêt à affronter de nouveau les clients et ses collègues. « Et tu fais la fermeture ce soir, n’oublie pas. » souligna-t-elle, faisant quelques peu sourire Stanley. « Merci ! Merci pour tout. » lui répondit-il, non pas pour la punition affligeait, mais bien pour le reste de leur conversation.
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