ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
La Pride, c’est pas tellement un événement que t’avais l’habitude de fréquenter. Enfin si, mais pas tellement pour ce que ça pouvait signifier. Comme pour la majorité des sorties que tu faisais, c’était surtout un prétexte pour sortir faire la fête et te mettre la tête à l’envers, le tout dans un cadre un peu différent qu’à l’accoutumée. Y a bien des années, tu te contentais d’accompagner ta meilleure amie -en tout bien tout honneur-, et puis au fil des années tu faisais des apparitions sporadiques, évitant soigneusement de t’attarder ou même de te pointer quand elle était en compagnie de sa copine de l’époque. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle te faisait la gueule à chaque fois et à ce moment t’avais du mal à comprendre les véritables motivations derrière, tu te défendais en disant que tu voulais pas tenir la chandelle et qu’elles avaient sûrement besoin d’un peu d’espace à deux. Ou en tout cas tu faisais bien exprès de ne pas les comprendre parce que c’était préférable de repousser l’idée et de ne pas avouer que ça te faisais chier de la voir pendue au bras de quelqu’un d’autre. Aujourd’hui pourtant, c’est bien différent. Et heureusement, il était plus que temps que les choses changent et que t’arrêtes de lutter en vain. Aujourd’hui, t’y vas plus seulement avec ta meilleure pote mais avec ta fiancée, et rien que cette idée est suffisante pour te mettre de bonne humeur pour la soirée. Pas besoin de coke, pas besoin d’alcool, pas envie non plus, juste sa main dans la tienne et ses sourires qui ne sont adressés qu’à toi c’est plus que suffisant. Si forcément t’appréhendes un peu l’idée de croiser de vieilles connaissances -que ça soit les tiennes ou les siennes, d’ailleurs-, t’as décidé de t’en foutre complètement pour ce soir. T’es là pour profiter avec elle et pas pour te prendre la tête pour des conneries aussi futiles que la peur de voir des têtes indésirables. Et jusque là, ça a plutôt l’air de bien fonctionner. Le bal est fun, la soirée est sympa, ta future femme est sublime, tu vois franchement pas ce qui pourrait mal tourner tant tout semble aligné. Enfin, après avoir repéré des places libres à une table, vous vous frayez un chemin pour aller vous poser un peu. Duty calls, ta moitié doit s’éclipser aux toilettes et tu promets de rester sage en attendant son retour. T’es tranquillement installée en balançant la tête en rythme sur une chanson que t’as bien du mal à identifier, tu patientes bien gentiment quand une voix demande si la place à côté de toi est libre. “J’attends quelqu’un”, que tu réponds mais une rouquine s’installe néanmoins en prétextant que c’est juste pour cinq minutes, le temps de souffler et de boire un coup et puis elle repart aussi sec. La nana est en sueur, complètement débraillée et couverte de sticks lumineux de toutes les couleurs, elle t’offre un sourire amusé quand tu hausses les épaules face à son excuse qui te paraît suffisamment legit pour que tu ne râles pas. Un bref coup d’oeil derrière toi et toujours pas de Mac en vue. Bon, soit. Tu te replonges dans ton virgin mojito trop fade pour réellement être apprécié, et pendant que ta nouvelle voisine attend après sa boisson, elle se présente sous le nom d’Erika. Elle est suffisamment bavarde pour que tu n’aies pas à trop faire la conversation et ça te convient bien ; elle est venue avec ses meilleurs potes mais ils se sont perdus de vue et elle les soupçonne d’être partis se pécho dans un coin, ça te fait sourire et t’es même désolée pour elle qu’elle se retrouve à faire la troisième roue du carrosse. Faut bien avouer qu’elle est plutôt sympa, Erika. C’est facile de discuter avec elle et elle est même plutôt marrante, surtout quand elle essaie de te convaincre que non, elle n’est pas bourrée, juste un peu pompette et que d’ordinaire elle ne parle pas tellement aux inconnus dans les soirées mais que là c’est un cas de force majeure le temps qu’elle reprenne ses esprits. Soit disant qu’elle est fleuriste et que “si jamais t’as besoin d’un bouquet pour la fête des mères, hésite pas à passer”. Polie et pas franchement emballée à l’idée de parler de ce sujet avec une parfaite inconnue, tu lui réponds que ouais, à l’occasion pourquoi pas, ce qui a au moins l’air de lui faire plaisir sans que tu ne saches trop pourquoi. Elle continue à enquiller les shots, t’en propose même et les commande malgré ton refus, du coup ils restent là, juste devant toi et tu fais tous les efforts du monde pour ne pas les regarder. Alors que tu jettes un énième coup d’oeil derrière toi, la rouquine tapote ton avant-bras en lâchant un “j’peux te lire les lignes de la main ?” et pourquoi pas après tout, ça passe le temps en attendant le retour de ta partenaire. Après un vague haussement d’épaules, tu lui présentes ta paume et elle pouffe légèrement avant de rapprocher son tabouret pour se mettre au boulot. Curieuse, t’attends le verdict alors que ses doigts tracent l’intérieur de ta main sans que t’y voies le moindre mal.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
J’ai toujours eu une relation duale et non claire avec la pride, un peu love/hate à sa façon ; appelez ça culpabilité religieuse, peut-être, une méfiance diffuse et une impression de ne pas y avoir ma place. C’est un drôle de putain d’endroit, quand on y pense, pour une petite nana d’une encore plus petite ville qui n’a jamais trop côtoyé ni communauté, ni individus semblables en grandissant - c’est moi, le changement dans ma famille, le catalyseur d’une ouverture d’esprit qu’on n’avait jamais eu ni à questionner ni à démontrer jusque-là. Je ne qualifierais pas ma famille de renfermée, mais je n’ai jamais eu en grandissant l’impression d’être safe à l’idée d’un coming out : j’avais peur du qu’en-dira-t-on, de la religiosité parfois à la lettre de la famille de ma mère, d’un père détaché qui n’avait pas su quoi me dire ni comment m’aider quand j’ai eu mes règles pour la première fois. Alors en grandissant, en m’ouvrant au milieu, j’ai fait ce que toute personne armée de bon sens lâchée au milieu d’un troupeau de lesbiennes aurait fait : j’ai sauté dedans sans réflexion ni protection du coeur, j’ai cherché à être la plus bruyante et la plus visible, parce que j’avais passé des années à maquiller cette partie un peu honteuse et embarrassante de ma personne et que je n’avais plus su la contenir. Jusqu’à présent, les prides, c’était le moment où je buvais à outrance jusqu’à m’en foutre à l’envers, parce que sans ça j’avais l’impression de ne jamais être assez visible, assez présente, assez représentative. Je me sentais l’anomalie dans une foule que je reconnaissais comme mienne sans jamais me rendre la réciproque.
Je sais pas pourquoi ça m’angoisse d’autant plus, cette année : t’es là avec moi, et plus en tant qu’alliée ou que pote mais bien en tant que fiancée, on reste au coca et on profite avec la ferme intention de laisser les possibles couacs de côté. T’avais raison, en fait : c’est trop grand, trop peuplé pour qu’on ait même d’infimes chances de croiser quelqu’un qu’on n’a pas envie de voir là. Je pense à Margot, distraitement ; je me demande si elle est venue, malgré tout, malgré moi. Elle non plus, elle ne se sent aucune légitimité à venir, jamais entièrement à sa place, toujours dans un étau entre la peur et la honte. On est faites du même bois jusqu’au plus gênant des détails. Mais qu’importe : t’as raison, je peux pas rester fixée sur les et si à attendre le pire ; Margot m’a dit de profiter avec toi et d’arrêter d’être distraite par le reste, et tu mérites mieux que ce que je lui ai infligé à l’époque. Alors je masque mon anxiété au mieux et je m’efforce d’être pleinement là, avec toi. Je suis la première surprise d’y arriver.
Je finis par t’abandonner cinq minutes, prétextant une envie soudaine pour masquer une angoisse un peu prenante que j’ai besoin de traiter seule pendant quelques minutes : les toilettes sont bondées, de toute façon, et je n’ai pas envie que tu me voies comme ça, les mains qui tremblent et le regard rougi et fuyant. Putain, je t’aurais bien pris un joint, si t’en avais encore. Je me jette sur la première petite fontaine de libre pour m’asperger le visage et le cou, remerciant le vent hivernal pour sa morsure d’habitude désagréable. Après quelques minutes, je me sens suffisamment consciente et présente pour me frayer un chemin dans la foule et revenir jusqu’à la table que tu nous as trouvées, avec la désagréable impression d’avoir été remplacée par un équivalent plus roux, plus grand, plus joli et mieux tatoué que moi. Je ne l’aime pas, cette sensation de te soupçonner instantanément, de vouloir l’éjecter le plus rapidement possible, et j’ai presque envie de rebrousser chemin et de te laisser avec elle. « Salut mon coeur », je lance à la place, aussi ostensiblement et odieusement que possible, te massant les épaules en arrivant à ta chaise et en t’embrassant la joue, faisant au mieux pour ne pas trop prêter attention à la femme à côté de toi. Putain, elle est jolie. Elle a une fossette en plein dans la joue quand elle sourit et même sa mine déconfite lui donne un air adorable ; je vois qu’elle est déçue et ça confirme tout ce dont j’avais peur. « T’as croisé une pote ? C’est celle dont tu m’avais parlé ? » Je m’affale comme un pacha dans son canapé à côté de toi et je noue nos doigts, remarquant directement que ton autre main est déjà prise. Les derniers espoirs que tu démentes et me présente une pote ou une collègue s’évanouissent comme ça, et ma patience avec. Je ne lui envoie pas mon coca à la gueule, mais franchement, Spence : j’en suis pas loin, et au premier mot déplacé, je risque de faire des vagues.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
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(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
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(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Ça aurait pu être n’importe où, ce genre de date. N’importe quand, aussi, et maintenant que vous êtes là t’es plus si sûre que ça soit réellement une bonne idée. T’as jamais été adepte des bains de foule et t’as passé tellement de temps à le masquer derrière toutes tes substances ingurgitées que t’avais quasiment oublié à quel point tu pouvais vite te retrouver dépassée par les événements et par toutes les sensations qui t’assaillissent en permanence, que ça soit le bruit ambiant, la chaleur des corps entassés ou les lumières. Et pourtant ça va, tant que t’as la femme de ta vie avec toi et ses doigts mêlés aux tiens, t’arrives à te focaliser sur elle et à oublier ce qui a tendance à te rendre inconfortable. C’est bien, c’est peut-être exactement ce qu’il te faut ; arrêter de te renfermer dans ta bulle, t’ouvrir à d’autres possibilités et te réapprendre la vie en société. T’aurais pu commencer plus petit, une soirée entre potes ou qu’importe, mais le fait est que tu trouves ça bien plus simple d’être au milieu d’inconnus. Ils ne te connaissent pas, ne te jugent pas, ne pensent rien de toi et c’est exactement ce qu’il te faut. Lorsque Mac te laisse pour quelques minutes, t’es presque rassurée de faire la connaissance d’Erika et de ne pas vraiment te retrouver seule au milieu de la foule et du bruit. Tu comprends pas tout ce qu’elle dit quand elle trace des traits au creux de ta paume. Elle cherche ses mots, pouffe toute seule entre deux shots et parle de la ligne de vie de celle du coeur et t’es à peu près certaine qu’elle s’y connaît autant que toi, en matière de lecture des lignes. Pendant que la rouquine est occupée, tu jettes des coups d’oeil nerveux aux alentours en espérant que ta moitié ne tarde pas trop et qu’elle ne galère pas non plus à te retrouver. Merde, t’aurais sûrement dû aller avec elle, en fait, se séparer dans ce genre d’endroit c’est un coup à se perdre de vue. « Hey. » Ton visage s’illumine à l’instant où t’entends sa voix et où tu sens ses mains glisser sur tes épaules. T’es rassurée de la retrouver si vite, toujours pas tout à fait à l’aise à l’idée de rester seule trop longtemps dans un environnement où la plupart des gens sont soit ivres soit défoncés. Pas que t’as peur de flancher, pas vraiment, mais sa présence assure le coup. Ton sourire s'élargit lorsqu’elle vient déposer un baiser sur ta joue avant de s’installer à tes côtés. « Non c’est heu… Erika. Elle a perdu ses potes et elle voulait se poser un peu. » L’autre acquiesce en faisant mine d’être occupée pendant que ta meuf attrape ta main libre, et c’est une drôle de position dans laquelle tu te retrouves entre les deux ; y en a qui paieraient sûrement très cher pour ça. « Erika, ma fiancée, Mac. » Voilà, comme ça les présentations sont faites, et tu profites de ce moment pour enfin récupérer ta main et pousser un shooter vers ta meuf ; ça serait mentir de dire que t’es pas tentée d’en descendre un ou deux, toi aussi, juste pour vraiment te mettre dans le mood de la soirée et te lâcher un peu. A la place, tu serres la main de ta partenaire en te penchant vers elle. « J’crois qu’elle est un peu bourrée. » Tu murmures avant d’embrasser sa joue en souriant, pointant l’évidence même concernant la rouquine. T’es naïve mais pas au point de ne pas remarquer l’air qu’elle arbore ; tu sais pas vraiment dire si c’est plus la présence d’Erika ou celle des shots sur la table qui la dérange. La concernée arbore un sourire amusé en lachant un « vous êtes mignonnes, » avant de se pencher sur la table, exposant son décolleté sans aucune gêne. « Ça vous chauffe une after ? Ca s’ra l’occasion de faire connaissance. J’crois que je retrouverai jamais mes potes ici, de toute façon. » Si ils étaient mieux organisés, aussi. La toi d’il y a quelques années aurait pas hésité et aurait sauté sur l’occasion, une fête gratos ça se refuse pas. « Heu… » T’interroges ta fiancée du regard, pas tout à fait certaine qu’elle ait super envie de bouger ou de suivre une parfaite inconnue.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je ne m’aime pas jalouse. Je me hais grinçante, je me méprise passive-agressive, je ; depuis le temps et avec les personnes qui se succédaient à tes bras j’aurais dû m’y faire, arriver à me tempérer, mais maintenant c’est presque pire : tu es revenue, tu m’as même foutue une putain de bague au doigt, et moi j’arrive qu’à penser au fait que tu puisses repartir au moindre coup de vent, au premier déluge. On est plus fortes que ça : consciemment, c’est ancré. C’est tout le reste, qui me fait défaut, le fait que je me m’explique toujours ni ton départ ni ton retour, le contre-coup d’années à t’attendre sans que tu le comprennes ou ne puisses y répondre, la fragilité du début sur laquelle on construit en espérant que ça tienne, mais sans que jamais j’en sois sûre. Je te vois là avec la rouquine, et c’est un florilège d’émotions vives et douloureuses qui m’étreint, avec la même dose d’anxiété que de colère, au point où c’en devient compliqué de faire le distinguo. Je vous aborde avec un air aussi nonchalant que possible mais avec un dédain manifeste pour celle que tu me présentes. Erika, Juliet, Yolanda Luther King : je m’en fous, je veux juste qu’elle disparaisse. Je m’en veux puis je repense à ta réaction envers Leo, envers d’autres qui n’ont rien demandé avant ; je m’auto-justifie en me disant que, puisque toi t’as eu le droit, alors moi aussi.
« Ah bon ? »
C’est si subtilement sardonique que je dois me rappeler que j’en veux à la mauvaise personne : tu n’y es pour rien, dans tout ça, tu t’es dégagée dès que je suis revenue et tu restes près de moi comme si c’était la chose la plus évidente au monde parce que depuis quinze ans, ça l’est. Je connais si intimement ton langage corporel que le moindre mili-mouvement me suffit à comprendre que tu es soulagée de mon retour et pas forcément à l’aise avec l’invitée surprise, et pourtant je t’en veux quand même. De quoi ? Je sais pas. Lui lâcher un grand je suis fiancée, va te faire foutre, peut-être, et tant pis pour les conventions sociales, ou de l’ignorer complètement, qu’en sais-je. Si je m’écoutais, je le ferais sûrement, parce qu’elle reste plantée là avec un air mutin que je ne situe pas et que j’interprète comme une provocation de plus. Le shot que tu me tends pourrait et devrait finir sur sa tête. C’est sa place naturelle, j’en suis soudain persuadée. La seule chose qui m’arrête, c’est la possibilité que tu repartes comme tu es revenue : sans rien dire et en retrouvant l’ordre naturel des choses. Alors je garde mes mains et mon verre à shot pour moi et je réprime ma fureur mal placée.
C’est d'autant plus tentant de descendre le shot, mais je le repousse du bout de l’index par solidarité avec toi, et parce que je me rappelle de ce que ça fait, de prendre soin de quelqu’un de bourré quand on est sobre. Et que si je bois, la dénommée Erika serait bien foutue de profiter de mon inattention. « Merci, mais je bois pas non plus. » Je ne force pas non plus un sourire cordial, faut pas déconner. L'intéressée ne semble pas s'en formaliser, récupérant son shot avec malice avant de le descendre d'un mouvement souple du poignet : t'as raison, elle est bien ronde, Erika. Elle prend l'air inspiré, puis interdit en quelques secondes, et puis enfin contrit, comme si elle débattait avec elle-même d'un secret important à nous avouer, et ce secret ne rate pas, puisqu'elle nous propose un after sans ses potes, et du coup pas qu'avec toi, non plus, mais avec moi aussi. Son regard nous balaie lentement derrière le voile de l'alcool, et cette fois, l'air mutin qu'elle te lance, elle l'applique à moi aussi. Oh. « Euuuuh », que je commence sans savoir où je vais, désarçonnée autant que possible par le revirement tandis qu'Erika, elle, semble nager dans la meilleure des eaux. Tu me consultes du regard et je te réponds avec une alerte significative : tu hésites clairement et, si je n'étais pas là, tu aurais sans doute dit oui. Je sais aussi qu'à la moindre désapprobation tacite de ma part, tu seras la première à trouver une excuse à la con pour qu'on prenne congé. Sur l'instant, je t'aime encore plus que d'habitude. « En fait, j’voulais pas vous déranger avec ça, mais… Y a un mec qui m’emmerdait tout à l’heure, et j’ai surtout pas envie de le recroiser. » Erika a dû comprendre notre réticence, d'ailleurs – son regard part à droite et à gauche et ses joues recouvertes de taches de rousseur prennent un air inquiet. Trop pour être réaliste, peut-être, mais ça ne m’effleure pas sur le coup. « Et j’ai peur que si je suis seule, il... » Elle ne termine pas sa phrase, hausse les épaules et laisse échapper un petit rire maladroit que je n'arrive plus à voir comme falsifié. Peut-être que je suis aussi conne qu'une autre, finalement. « Ok », je finis par lâcher, et j’en croirais presque qu’Erika m’a maraboutée, à moins que ton empathie qui me dépasse ne m’ait finalement contaminée. « On te raccompagne, on retrouve tes potes si on peut, là, mais on reste pas. » C’est le meilleur des deux mondes : Erika nous lâchera, tu seras contente et j’aurai fait ma BA en rendant tout le monde heureux.
Ce que je comprends pas, sur le coup, c’est que la sortie de la parade est à une centaine de mètres, mais qu’on va dans la direction opposée. Et qu’en dix minutes de plus, on se retrouve dans un cortège devant un char qui joue du Carly Rae Jepsen en alternance avec du Whitney Houston, entre des mecs avec un masque de chien et des slips cloutés et des ados lambdas qui nous tendent des shots et du poppers. Je les détourne habilement, sans un regard en ta direction qui me confirmerait une tentation, parce que le seul que je veux te lancer est renvoyé en direction d’un gars qui vomit devant nous, masque toujours bien enfoncé sur la tête. A quelques mètres de là, Erika remue ses fesses en notre direction, oublieuse de notre environnement et de son stalkeur présumé. « J’veux pas être cette meuf, mais c’est peut-être le bon moment pour se barrer, non ? » je te glisse par-dessus la musique, peu soucieuse de ma discrétion. Puis la fenêtre de tir se referme, parce que c’est au tour d’Erika de vomir quand le bonhomme masqué la rattrape. Bien sûr, que ce serait horrible de partir maintenant. Il ne manquerait plus qu’elle s’effondre et que son stalker la retrouve.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Elle est sympa, Erika. Un peu trop tactile à ton goût et il est clair qu’elle ne fera pas carrière dans la lecture des lignes de la main, mais pour sa défense, elle est pas tout à fait sobre. La rouquine est tout sauf subtile dans ses propositions, et pour dire : même toi tu saisis plus ou moins les intentions derrière. Bien évidemment, tu ne sais pas trop où te foutre ou comment lui dire que ça ne sera pas possible sans la vexer ou qu’elle le prenne mal. Pour être tout à fait franche, tu comptais un peu sur le retour de ta fiancée pour qu’elle comprenne le message comme une grande, mais visiblement pas. Pire encore, elle lui étend l’invitation qui a l’air tout autant prise de court que toi. Regard en biais à ta partenaire pour savoir quoi faire et t’es à deux doigts de finalement sortir une excuse pour décliner. Erika de son côté, abandonne un instant son petit manège pour se confier sur un mec qui est venu l’emmerder un peu plus tôt dans la soirée. Sur le papier, tu ne devrais pas te sentir concernée, mais solidarité féminine oblige, vous décidez de lui venir en aide. Enfin Mac le fait et bien évidemment, tu vas dans son sens. Retrouver ses potes paraît compliqué dans la configuration de la soirée, mais au moins essayer de l’emmener quelque part où elle sera en sécurité, c’est faisable et dans vos cordes. Même pas besoin de la raccompagner chez elle, vous pouvez tenter d’appeler un Uber pour qu’elle rentre tranquillement ou la laisser à des gens de confiance ou t’en sais rien. Tu suis docilement la marche, ne lâchant jamais la main qui te guide et gardant les yeux ancrés sur sa silhouette, évitant tout contact visuel avec les festivaliers qui vous tendent toutes sortes de produits. T’es même pas tentée d’en prendre, t’en as pas envie et t’en ressens clairement pas le besoin, pas ce soir en tout cas, mais tu préfères assurer le coup. Tu sais même pas trop comment vous vous êtes retrouvées dans la parade alors que vous étiez supposées chercher la sortie ou les potes d’Erika, toujours est-il que cette dernière semble avoir oublié ses soucis et la menace qui guettait sur elle pas plus tard qu’il y a cinq minutes encore. Mac ne manque pas de le remarquer, elle aussi, puisqu’elle propose de partir mais une petite voix te dit que planter la rouquine comme ça, c’est peut-être pas la meilleure chose à faire. Ton regard inquiet se reporte sur votre camarade environ cinq secondes avant que cette dernière ne vomisse ses tripes. Une grimace écoeurée se dessine sur ton visage, et vraiment, plus question pour toi de l’abandonner à son sort. Pas de cette façon en tout cas. « Attends on peut pas la laisser comme ça, » pas alors qu’elle est paumée au milieu de la parade et qu’elle vient de dégueuler, qu’elle tient à peine debout et surtout le dernier détail important, qu’il y a un type qui la suit peut-être. Sur le papier ce n’est pas ton problème ou celui de ta fiancée et ça ne vous regarde même pas, par définition donc, ce n’est en rien votre responsabilité de vous assurer qu’elle soit en sécurité avant de quitter les lieux. Pourtant, tu te sens pas capable de juste tourner les yeux et faire comme si de rien n’était, plus maintenant. A une époque t’aurais pas hésité, peut-être même que t’aurais profité de la situation à ta façon, mais plus aujourd’hui. « Regarde, y a un poste de secours là-bas, on a qu’à l’y emmener. » Tu pointes du doigts la camionnette garée sur le côté avec l’équipe autour en train de boire son café l’air de rien. Clairement, tu comprends l’envie de ta partenaire de sortir et de ne pas avoir à gérer une meuf bourrée que vous ne connaissez même pas. Pourtant, maintenant qu’Erika a décidé de vous suivre et de confier son petit souci de ce soir, t’as pas le cœur de l’abandonner à son sort. Alors la confier au staff et aux responsables de la sécurité, c’est sans doute la meilleure chose à faire, non ? « Et après on rentre ? » Ca sera sans doute la meilleure chose à faire, après tout ça. Le tout maintenant, c’est d’aller ramasser la jeune femme et de réussir à la traîner jusqu’au staff. Se frayer un passage au milieu de la foule s’avère étonnamment simple, surtout considérant toutes les personnes agglutinées qui se bousculent en se trémoussant au rythme de la musique. Récupérer Erika et la raisonner pour qu’elle accepte de vous suivre en revanche, c’est une autre paire de manches. “Ca va”, qu’elle dit en se redressant, essayant de repartir dans le cortège aussitôt. Ça demande quelques efforts et notamment la promesse qu’elle pourra revenir s’amuser plus tard, et finalement elle accepte de vous accompagner. Ils sont quatre ambulanciers et agents de sécurité à prendre le café et à discuter lorsque vous arrivez. Ca prend prend un petit moment pour expliquer la situation, instants pendant lesquels Erika s’appuie tour à tour sur toi, puis sur Mac tout en continuant à pouffer de rire. Enfin, ils la prennent en charge et on vous demande de patienter sur le côté en attendant qu’ils en sachent plus. Décidément, c’est pas comme ça que t’avais prévu la soirée. « Hey, » tu hèles ta partenaire en retrouvant sa main que tu serres doucement entre tes doigts. « Ça va ? » T’as beau être toujours aussi peu douée pour décrypter les signaux tout autour de toi, ses airs à elle tu les connais par cœur depuis le temps. Plus question maintenant de faire semblant que tu ne vois rien alors qu’elle est clairement contrariée. « T’as l’air… Tendue. » Façon détournée de demander si t’as fait quelque chose qui lui a déplu, toujours inquiète à l’idée d’aller à contre-courant de ce qu’elle attend de toi sans même t’en rendre compte. A moins que ça ne soit complètement autre chose, une accumulation de facteurs sur lesquels tu n’as aucun contrôle. « J’pensais pas que la soirée tournerait comme ça, désolée. » C’était sans doute une mauvaise idée de mettre les pieds ici, surtout avec tout ce qui peut tourner. Tu te souviens des quelques parades auxquelles t’as eu l’occasion de participer, avant, et clairement ça a toujours été si facile et rapide de se mettre la tête à l’envers avec tous les trucs en libre service qui circulaient. Bêtement, t’as pas calculé tout ça et surtout, t’as pas mesuré le fait que c’est le genre de situation qui pourrait la mettre sur les nerfs pour plein de raisons différentes.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
J'apprécie ton soudain côté empathique et humaniste et à la fois, je me demande si cette nouvelle facette de toi n'est pas venue avec un tel fracas qu’elle aurait pété ton radar à bullshit, parce que notre invitée surprise à un threesome platonique me paraît quand même extrêmement suspecte. Je suis malgré tout soulagée que ce soit toi qui propose de la suivre : moi, j'aurais fait demi-tour sans m'en soucier, pour regretter dix minutes après, ne plus savoir où la trouver après une bonne heure de recherches, et m'en mordre les doigts jusqu'à en faire une insomnie. Je ne prétendrai plus jamais que tu n'es pas la boussole morale du couple. « Non mais à tous les coups, elle va nous demander d'attendre ses potes avec elle au poste de secours, puis elle va sortir une bouteille de tequila et un moulinet à sel de son sac, ça va rien changer », je proteste mollement, parce que j'ai beau savoir exactement ce qui va se passer, je sais aussi que c'est la seule bonne chose à faire. Alors on part la récupérer et on l'amène au poste, bien conscientes qu’Erika force un peu le trait de la nana libérée alors qu’elle doit avoir autant la honte que la nausée, et plus je la regarde tituber plus je me dis que t’avais raison : ça aurait été stupide, de la laisser seule dans cet état. On se retrouve comme prévu à attendre qu’elle ait été examinée, mais cette fois sur la demande de l'équipe qui croit moyennement aux amis qui viendraient la récupérer plus tard.
Le silence retombe, sans Erika qui nous assure qu'elle va bien et qu’elle est prête à aller danser. On se retrouve devant l’algeco avec deux mecs déguisés en furries et une ado au poignet bandagé. « Hm ? Ouais », je lâche distraitement pour toute réponse alors que nos doigts se retrouvent. Tu me signales délicatement que j'ai l'air sur le point de péter un truc et je me rends compte que mes épaules sont tendues à m'en faire mal et que ma mâchoire est à peu près dans le même état. J'en profite pour souffler, à défaut de me sentir légitime de sortir une clope – c’est un autre truc que j'essaie de diminuer avec toi. Substitution des addictions, tout ça. « Non, ça va. J'ai plus l'habitude de te voir dans des événements publics, c’est tout. » Et j'ai plus l'habitude d'en être non plus ; depuis ton retour, on s'est un peu retirées dans notre carapace commune, autant par envie de rattraper le temps perdu que par souci de t’épargner toute tentation. On en était conscientes, on savait aussi que le retour à la vie réelle risquait d'être sinon brutal, au moins étrange, parce que je ne te connais en soirée qu’avec déjà quelques grammes de trucs différents et une poignante envie de m'envoyer chier, moi et ma main tendue. « Pourquoi tu t’excuses, en plus ? T’y es pour rien. » Je me gratte la joue avec un sourire espiègle : « J'ai plus l'habitude de te voir te faire draguer et plus savoir où te foutre, non plus. » Du bout de ma chaussure, je donne un petit coup à la tienne. Je l'avais oubliée aussi, ton incapacité crasse à dire non, parce que ça fait longtemps que je ne t'ai pas réellement vue interagir avec autrui. Ça me pousse à me demander si tu n'en as pas tenté trop d'un coup dans un souci de ne me priver de rien. « On a peut-être forcé un peu, non ? » Je relâche ta main pour passer mes deux bras autour de ta taille et poser ma tête contre la tienne. « Genre un bar à jeux de société qui fait des jus de fruits bio à huit balles, c’était bien pour commencer, aussi. Mais t’as géré. Je suis fière de toi. » C’est bizarre à dire, je suis pas sûre que ce soit à moi d'être fière, mais il n'y a pas un seul instant où j'ai entr’aperçu l'ancienne Spence et ça me rassure, quelque part. « T’sais quoi, on a qu'à ramener notre pote à son after et on va se promener tranquille, après. » J'embrasse ton épaule et ça sent la chaleur, le tabac ambiant et le parfum auquel je me raccroche toujours. « Mais merci, d'avoir accepté de venir. Ça me manquait, de faire des trucs avec toi. » Et avec une cinquième roue dégobillante, mais quand même.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.