ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4733 POINTS : 640
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
Ça va faire trois semaines que Sara travaille au Southern Cross Theater et les choses se passent bien. Elle est encore dans cette période où elle veille à être irréprochable : elle est toujours à l'heure, elle ne consulte pas son téléphone toutes les cinq minutes – un des mille reproches que lui fait Maisie au cinéma – et a bien sûr rattrapé le temps de travail manqué lorsqu'il y a eu une urgence avec sa mère – une urgence qui n'en était pas une, mais passons. Le plus étonnant dans tout ça, c'est qu'elle a même tendance à être en avance assez régulièrement, ce à quoi ses collègues au Twelve ne croiraient sans doute pas vu sa propension à être en retard. Ô, ce n'est absolument pas parce qu'elle a développé une passion pour sa mission de placeuse – indiquer où sont les toilettes à un type qui dérange tout le monde en plein milieu d'un spectacle, ça n'a rien du rêve d'une vie à ses yeux –, mais parce qu'elle a remarqué que lorsqu'elle arrivait plus tôt elle pouvait assister à un tout autre spectacle. À celui qui a lieu en coulisse, tout aussi intéressant à ses yeux : la préparation des artistes avant leur représentation. Il y a la coiffure bien sûr, mais ce qui la passionne le plus c'est le maquillage – et toute personne attentive au théâtre vous dira l'avoir déjà croisé traînant dans ce coin-là lorsqu'elle ne travaille pas. Les heures creuses sont une excellente occasion d'observer les professionnels à l'œuvre, et parmi eux il y en a une en particulier qui a attiré l'attention de la Gutiérrez : Marley. Lui apporter un café est une parfaite excuse pour contempler son travail de plus près, alors Sara ne s'en prive pas. Et, souvent, c'est vrai, elle observe de loin la métisse pendant qu'elle bosse.
Elle ne pense pas à mal, Sara, est simplement fascinée par ce qu'elle voit, par l'habileté avec laquelle cette femme manie ses pinceaux, par son professionnalisme même face aux artistes les plus caractériels. Fascinée et envieuse, il faut dire, parce qu'une part d'elle ne peut pas s'empêcher de penser pourquoi pas moi ? Elle aimerait tant faire comme elle. Elle voudrait être celle qui tient le pinceau, celle qui fait disparaître les cernes de tous ces visages qui défilent, celle qui embellit ces personnes juste avant qu'elles montent sur scène. Au lieu de ça, Sara elle a pour rôle d'indiquer à leurs spectateurs et spectatrices où s'installer. C'est un job qui n'a rien de passionnant, bien qu'il le soit pas forcément moins que vendre des tickets de cinéma ou préparer du popcorn, mais pour lequel elle est étonnamment en avance aujourd'hui – on se demande pourquoi. Les spectateurs ne sont pas encore là, il n'y a que les danseurs et danseuses du jour qui se font bichonner en coulisse. La placeuse n'a rien à faire pour l'instant, si bien qu'elle se fraie naturellement un chemin en coulisse où, se pensant discrète, elle observe encore une fois Marley travailler, sans se douter que ce sera la fois de trop pour la maquilleuse.
(c) Miss Pie Haut : bangtandaone & heartnosekid (sinyamon) Bas : heartnosekid (sinyamon) & romanogers
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Dernière édition par Sara Gutiérrez le Jeu 13 Juil 2023 - 7:09, édité 2 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Petit à petit Marley reprenait ses marques. Retourner travailler avait été bien plus difficile qu'elle ne l'avait imaginé. Après son agression, la jeune femme s'était faite porter pâle quelques temps. Elle avait suspendu certains de ses contrats et en avait perdu d'autres. La compagnie de théâtre lui avait trouvé une remplaçante durant quelques temps. La maquilleuse se demandait si Eddie avait joué un rôle là-dedans ou si la compagnie s'était juste montrée compréhensive vis-à-vis de sa « maladie ». Les premiers jours, lorsqu'elle était revenue, la métisse était si pâle, avait les traits si tirés, et semblait si épuisée que personne ne remit jamais en cause son absence pour problèmes de santé. Lynch se montrait concentrée sur son travail, peu ouverte à la discussion, souvent sur ses gardes ou sur le qui-vive. Aux yeux de tous cela passait pour du professionnalisme, elle pourtant savait que c'était la peur qui lui nouait l'estomac.
Ce jour-là, elle arriva bien en avance et installa tout son matériel. Arriver plus tôt lui permettait de se rassurer. Elle pouvait tout à loisir observer et analyser les gens qui passaient les portes du théâtre. C'était une manière pour elle de s'assurer qu'aucun agresseur éventuel ne pourrait l'atteindre. La jeune femme manquait de lucidité et de clairvoyance concernant sa situation mais elle mettait tout en œuvre pour retrouver une vie à peu près normale. Les nerfs quelque peu à vifs, la brune ne semblait pas dans un bon jour. Elle avait eu la désagréable sensation d'avoir été suivie sur le chemin qui la menait jusqu'à son travail. Elle avait tenté de se raisonner mais le doute s'était insidieusement glissé en elle. C'était donc tendue qu'elle avait commencé à maquiller les danseurs. Elle qui avait l'habitude de discuter ou de plaisanter avec chaque artiste s'était muée dans un silence presque pesant.
Trois danseurs étaient passés entre ses mains expertes. Le résultat de son travail était bluffant comme bien souvent. Alors qu'elle s'apprêtait à maquiller la danseuse vedette du show, elle sentit un regard posé sur elle. Les sourcils froncés elle tourna la tête et aperçut une jeune femme qui se tenait non loin d'elle, à l'écart mais qui semblait la fixer depuis un certain temps. Marley sentit son cœur battre un peu plus vite. Elle posa le pinceau qu'elle avait dans les mains et dit à la jeune femme qu'elle s'apprêtait à maquiller : « J'ai besoin d'une pause, je reviens. » La danseuse n'émit aucune opposition et vaqua à ses propres occupations. Lynch, qui sentait croître en elle une certaine appréhension mêlée à de la colère se dirigea d'un pas rapide jusqu'à l'intrus qui n'avait de cesse de l'observer en silence. Une fois à sa hauteur elle lui dit brusquement : « Qu'est-ce que tu me veux ? ». Le ton était un peu sec tandis que son regard était de plus en plus sombre. Marley n'avait pris aucune pincette. Tourner autour du pot ne l'intéressait pas. La bouche sèche, elle déglutit avec difficulté et poursuivit : « T'es là, dans ton coin, à me mater sous tous les angles. J'veux savoir pourquoi. » L'idée que cette inconnue puisse être un potentiel danger ne lui traversa pas l'esprit pourtant la maquilleuse était mal à l'aise de savoir que quelqu'un étudiait le moindre de ses mouvements. Avait-elle été envoyée par quelqu'un pour la surveiller ? Cette demoiselle était-elle l'espion de quelqu'un d'autre ? Une fois de plus, la métisse s'enfonçait dans ses scénarios tous plus absurdes les uns que les autres.
made by black arrow
'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4733 POINTS : 640
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
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Un brin naïve – ou irresponsable, l'adjectif est au choix – et surtout persuadée d'être discrète, Sara ne voit pas le mal à ce qu'elle fait. Pour l'instant la salle est vide de tout spectateur, alors en quoi le fait qu'elle profite de son temps libre pour rêver peut être un problème ? Elle n'y peut rien elle, si elle est fascinée par la dextérité de Marley lorsqu'elle a un pinceau en main et par les mouvements précis qu'elle trace sur les visages des artistes avant les représentations. À défaut d'avoir des boulots qui lui plaisent, la Gutiérrez peut bien en rêver, non ? Elle ne fait rien de mal en la regardant de loin, pas bruyante pour un sou – pour une fois –, lui apportant même le café certains jours. C'est simplement qu'elle aimerait être à sa place. Plutôt que placer des spectateurs et spectatrices dans une salle alors qu'ils pourraient très bien se démerder tout seuls, elle voudrait être celle qui embellit des artistes ou les transforme le temps d'un show. Le genre d'illusion à laquelle elle s'accroche quand bien même elle sait qu'elle n'a aucune chance de convaincre son père ou sa mère – ou même le reste de sa fratrie, en fait – que c'est une bonne idée. Il n'y a qu'à voir l'avis qu'ils avaient tous sur les aspirations artistiques de Cesar, ça donne la couleur. Non vraiment, Sara n'a aucune envie de leur en parler, et pas franchement le courage de sauter le pas non plus – elle se contente d'observer, de loin, une carrière qui la fait tant rêver.
Sa contemplation prend fin lorsque la maquilleuse s'écarte de la danseuse dont elle s'occupait, mais Sara suppose qu'elle va simplement se prendre un café avant de reprendre – c'est con, elle aurait pu lui apporter, ça lui aurait donné l'occasion de se rapprocher un peu plus et d'admirer de plus près le travail qu'elle a fait sur les trois autres danseurs. Elle ne s'attendait absolument pas à ce que la trentenaire se dirige droit sur elle, si surprise qu'elle n'esquisse pas le moindre mouvement de fuite. « Qu'est-ce que tu me veux ? » La Gutiérrez ne s'attendait pas à ce que l'autre soit si brusque, d'où sa surprise et ses yeux écarquillés sans qu'un mot ne sorte de sa bouche. Il faut dire qu'elle n'avait pas l'air d'être comme ça tout à l'heure, paraissant bien plus douce lorsqu'il s'agissait de maquiller tout ce beau monde avant leur représentation. « T'es là, dans ton coin, à me mater sous tous les angles. J'veux savoir pourquoi. » C'est là que la brune réalise qu'elle est loin d'être aussi discrète que ce qu'elle pensait. C'est bien sa veine, maintenant, de passer pour une perverse qui mate la maquilleuse en douce. « J-Je te mate pas, » assure-t-elle avec un bredouillement qui ne lui ressemble pas, déstabilisée. « C'est juste que j'aime juste bien te voir maquiller... Et comme mon boulot a pas encore commencé. » En même temps, elle est arrivée avec une avance telle aujourd'hui qu'elle savait pertinemment que les préparations en coulisse pour le show seraient encore en cours – c'est pas pour rien qu'elle a filé directement du cinéma au théâtre aujourd'hui, plutôt que de faire un crochet par la maison. Ça peut pas être un motif de renvoi, le fait d'être super en avance, si ? Et le fait de mater une maquilleuse ? Merde. « Je voulais pas te déranger, j'te jure. Je te trouve juste très douée. » Elle est même pas sûre de ne pas être en train de s'enfoncer, là, mais se dit qu'il vaut mieux qu'elle soit sincère. Peut-être qu'elle aurait dû se prétendre fan des danseurs du jour et affirmer que c'était eux qu'elle admirait, mais c'est un coup à se faire virer aussi ça, non ? La brune est honnête, à défaut d'avoir une meilleure défense que ça – c'est la simple vérité, aussi con qu'elle puisse paraître.
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J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
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Dernière édition par Sara Gutiérrez le Jeu 13 Juil 2023 - 7:09, édité 2 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Plantée comme un piquet, Marley ne décolérait pas. Le regard noir, elle fixait obstinément la gamine qui lui faisait face. Parce qu'à l'observer de plus près, la métisse se rendait bien compte qu'elle n'était pas bien âgée. Sans doute cela aurait-il dû la faire redescendre en pression mais peu encline à se montrer raisonnable, la jeune femme ne gardait à l'esprit que le fait que l'autre la fixait depuis de longues minutes. Qui agissait de la sorte si ce n'était un détraqué ? La métisse attendait, immobile que l'autre daigne lui répondre. Elle l'avait prise la main dans le sac et aucune entourloupe ou pirouette ne lui permettrait de se sortir de ce mauvais pas. Il allait falloir qu'elle lui donne une bonne explication ou bien Lynch ferait en sorte qu'elle se fasse renvoyer sur le champ. Sa santé mentale et sa sécurité primaient sur tout le reste et la jeune femme refusait de faire la moindre concession. L'autre avait beau avoir l'air inoffensive, cela ne changeait rien au fait qu'elle passait son temps à l'épier. A bien y réfléchir, ce n'était d'ailleurs pas la première fois que cela se produisait. Plus Marley observait la mine déconfite de la jeune fille plus elle se faisait la réflexion qu'elle l'avait déjà vue dans les parages. C'était elle qui lui apportait régulièrement des cafés ! Si au début la maquilleuse avait trouvé l'intention mignonne, elle regrettait aujourd'hui amèrement d'avoir plongé les lèvres dans une tasse donnée par cette inconnue. Elle s'en voulait de ne pas s'être méfiée davantage ! Elle qui prenait bien garde à tous ceux qui l'entouraient avait fait preuve de négligence en acceptant ces cafés. Peut-être l'avait-elle droguée à son insu ?!
Après un temps qui lui parut infiniment long, Marley obtint enfin un début de réponse : « J-Je te mate pas », les sourcils froncés la métisse n'ouvrit pas la bouche, laissant la petite brunette se dépatouiller avec les arguments qu'elle allait avancer de manière sans doute hasardeuse. « C'est juste que j'aime juste bien te voir maquiller... Et comme mon boulot a pas encore commencé. » Cette fois-ci les lèvres de la métisse s'entrouvrirent de surprise. Mais qu'est-ce qu'elle racontait ? Comment ça elle aimait la voir maquiller les autres ? C'était à n'y plus rien comprendre. Marley se demandait aussi quel était le boulot de cette inconnue. C'était vrai qu'elle l'avait souvent croisée dans les parages mais elle n'avait jamais prêté attention à ce qu'elle faisait réellement de sa vie. Etait-elle assistante ? Après tout elle lui apportait sans cesse à boire. Elle secoua de gauche à droite comme pour réfuter sa propre hypothèse. Cela ne pouvait pas être ça. « Qu'est-ce que tu fais là si ton boulot n'a pas commencé ? » questionna-t-elle avec méfiance. Qui se pointait assez en avance pour pouvoir se poster dans un coin de la pièce et observer les autres ? Le mystère s'épaississait et Lynch commençait sérieusement à perdre patience. Tout cette histoire ne lui plaisait pas et son anxiété n'avait de cesse de croître. Alors qu'elle s'apprêtait à appeler la sécurité – après tout la jeune femme semblait s'être incrustée sans la moindre autorisation dans les locaux – elle fut stupéfaite par la tournure que prenait la conversation : « Je voulais pas te déranger, j'te jure. Je te trouve juste très douée. » Les sourcils de Marley se froncèrent de surprise cette fois-ci alors que c'était désormais à son tour d'être surprise. Elle fit un pas en arrière et balbutia : « Qu... Quoi ? ». Les rouages de son cerveau se mirent en branle tandis qu'elle analysait à la fois les propos tenus mais aussi l'attitude de la jeune fille qui lui faisait face. Elle semblait si sincère que cela perturba plus que de raison Marley. Cette dernière – toujours sur ses gardes – se radoucit quelque peu et hésitante demanda : « Je ne comprends pas... Tu étais en train d'observer mon travail ? » La question était peut-être stupide mais en se dirigeant vers la jeune femme, Marley s'était attendue à tout sauf à ça. Elle croisa les bras sous sa poitrine et marmonna : « Y a d'autres façons de faire hein... » Elle faisait quelque peu preuve de mauvaise foi, bien consciente que la demoiselle s'était tenue à bonne distance pour – il semblerait – ne pas la déranger. Elle finit par soupirer et faisant un signe de la main pour qu'elle la suive ajouta : « T'as cinq minutes pour m'expliquer la situation pendant que je bois un café. Si je suis pas convaincue, je ferai en sorte que tu remettes jamais les pieds ici. » Sèche, presque désagréable, la voix de Marley était sans appel. Elle se savait agir de manière impulsive et sans doute injuste, et quelques semaines auparavant, jamais elle n'aurait agi de la sorte, mais depuis son agression, la jeune femme se protégeait quoi qu'il en coûtait.
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Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4733 POINTS : 640
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
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Sous le regard noir de la maquilleuse, Sara semble perdre absolument toute sa confiance en elle habituelle. Pourtant elle n'est pas connue pour se démonter si facilement, au contraire ses proches ne manqueraient pas de faire remarquer que pour une fois elle ferme son clapet et ne proteste pas comme une adolescente en pleine crise. Il faut dire que la surprise et l'inquiétude à l'idée de s'être mise dans la merde par rapport à son nouveau boulot l'empêchent tout bonnement de réfléchir convenablement alors que l'autre l'accuse de la mater. L'accusation si abrupte lui fait réaliser que Marley la prend soit pour une perverse soit pour une psychopathe, et que dans les deux cas ce n'est pas bon du tout ni pour elle ni pour son emploi au théâtre. Ils allaient en penser quoi, ses employeurs, de ses petites séances d'observation de la maquilleuse ? Sûrement rien de bon, et pourtant Sara le jure : elle n'a jamais eu l'intention de mater la métisse ni la moindre mauvaise intention à son égard, bien que les apparences jouent effectivement contre elle. Elle travaille comme placeuse et les spectateurs ne sont pas encore là, elle avait simplement du temps à tuer... Et elle l'a utilisé, selon elle, à bon escient. Son interlocutrice semble aussi surprise que perplexe et la Gutiérrez ne sait même pas quoi dire pour la convaincre, se disant qu'il vaut peut-être mieux qu'elle la laisse poser des questions et y réponde honnêtement. Elle ne fait rien de mal alors il n'y a pas de raison que la situation s'envenime, pas vrai ? « Qu'est-ce que tu fais là si ton boulot n'a pas commencé ? » « J'étais en avance. » C'est pas un crime, si ? Si Maisie l'entendait, elle s'insurgerait de constater qu'elle n'en est capable que quand ça l'arrange, à savoir lorsqu'elle peut profiter de son avance pour simplement admirer le travail de Marley. Ce que Sara finit par admettre : si elle se tient dans son coin sans faire de bruit, c'est pour éviter de la déranger et simplement admirer ses talents qui lui mettent des étoiles dans les yeux. « Qu... Quoi ? » C'est bon signe le bégaiement ou ça signifie qu'elle va appeler la sécurité ?
Après quelques secondes de silence qui lui paraissent interminables, Sara a le soulagement de constater que le visage de la maquilleuse se radoucit un peu. Un tout petit peu, mais assez pour alléger le poids qui alourdissait son estomac et lui donner espoir qu'elle ne la dénoncera pas auprès de ses employeurs. « Je ne comprends pas... Tu étais en train d'observer mon travail ? » Elle hoche la tête. « Oui. » Tout simplement. C'est pas mal, d'être admirative d'une autre personne, si ? Peut-être un peu finalement, parce que Marley se renfrogne un brin et croise les bras sous sa poitrine. « Y a d'autres façons de faire hein... » La Gutiérrez n'en voit pas d'autres, très honnêtement, mais se fend d'un « Désolée. » pour essayer d'apaiser les choses. Le soupir de la métisse la laisse espérer qu'elle a obtenu gain de cause et qu'elle ne va ni l'incendier ni la faire virer – le premier cas elle peut gérer, le second beaucoup moins. Un sourire naît même sur le visage de Sara lorsqu'elle lui indique de la suivre. « T'as cinq minutes pour m'expliquer la situation pendant que je bois un café. Si je suis pas convaincue, je ferai en sorte que tu remettes jamais les pieds ici. » Son sourire n'aura pas duré longtemps, disparaissant face au ton sec de Marley. « Euh, je... » S'te plaît me fais pas virer – non elle ne va pas commencer comme ça. « En fait je travaille aussi dans un cinéma et parfois j'ai pas le temps de repasser chez moi alors je viens directement ici et j'arrive en avance. » Elle parle vite, trop peut-être mais réfléchir sous la pression c'est pas si facile. « Et comme je suis placeuse, bah quand il n'y a pas de spectateurs j'ai pas de travail alors j'aime bien aller voir ce qu'il se passe dans les coulisses. » La suite, Marley la connaît. Si la Gutiérrez était totalement honnête, elle avouerait que c'est ce qu'elle préfère dans son nouveau travail, mais elle se rend bien compte que c'est un peu bizarre dit comme ça. « Je te jure que c'était pas mal intentionnée, j'aime juste beaucoup le maquillage et ton travail. » Admiration et envie, un sacré cocktail dans l'esprit de Sara. « Je voulais pas te faire peur, j'suis désolée, vraiment. » Ce jour devra être indiqué d'une étoile vu le nombre d'excuses qu'a présenté la jeune femme en moins de dix minutes, preuve qu'elle tient vraiment à son métier mais aussi à ne pas se faire détester par la maquilleuse. « S'te plaît me fais pas virer, j'aime bien mon boulot. » Non, elle aime la proximité avec le monde du spectacle et ses coulisses, elle aime se dire que son rêve n'est pas si inaccessible que ça même si elle se le refuse encore.
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le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« J'étais en avance. » L'argument tenait la route et Marley n'avait d'autre choix que de l'admettre. La métisse avait de nombreux défauts mais le manque de ponctualité n'en faisait définitivement pas partie. Elle détestait être en retard et se retrouvait bien souvent en avance. Elle aimait arriver plus tôt au travail afin de pouvoir installer son matériel, découvrir les lieux et s'imprégner de l'aura de l'endroit. C'était important pour sa créativité et par conséquent pour son travail. De même, lorsqu'elle avait un rendez-vous médical, elle venait systématiquement en avance. Elle détestait qu'on la fasse attendre et n'envisageait pas une seule seconde de faire subir cela à quiconque. Combien de fois s'était-elle chamaillée avec Jackson parce qu'il avait eu quelques minutes de retard ? Bien trop pour qu'elle ne puisse s'en souvenir avec exactitude. Le constat fait, Lynch choisit de ne pas rebondir sur cette explication. Elle n'en eut de toutes façons pas l'occasion puisque la demoiselle qui lui faisait face l'avait prise au dépourvu en admettant qu'elle ne la regardait pas elle mais son travail. Si Marley avait tout envisagé, cette possibilité ne lui avait pas effleuré une seule seconde l'esprit si bien qu'elle choisit de creuser un peu plus. Elle lui posa d'autres questions pour s'assurer qu'elle avait bien compris et lorsqu'elle fit remarquer à la jeune femme qu'il y avait d'autres manières de faire, celle-ci s'excusa instantanément. Cela eut l'effet de calmer un peu la maquilleuse qui l'avait donc « invitée » à la suivre pour un café.
Elle se servit une tasse, hésita quelques secondes puis en remplit une autre qu'elle tendue à l'inconnue. Cette dernière semblait dans tous ses états et la maquilleuse se sentait quelque peu coupable même si elle n'avait fait que se protéger. « En fait je travaille aussi dans un cinéma et parfois j'ai pas le temps de repasser chez moi alors je viens directement ici et j'arrive en avance. » Oh. Une petite moue compatissante passa furtivement sur le visage de Lynch qui ne pouvait s'empêcher de noter qu'elle était loin d'être une feignante. Elle semblait jeune, pourtant elle cumulait déjà plusieurs petits boulots. Cela la ramena forcément en arrière lorsqu'elle aussi devait se débrouiller pour gagner de l'argent. La petite brune semblait paniquée, son débit de parole était rapide et les mots s'enchaînaient sans qu'il n'y ait véritablement de pause entre chaque phrase. Le chrono des cinq minutes devait sans doute s'écouler dans sa tête et c'était pourquoi elle parlait si librement et précipitamment. « Et comme je suis placeuse, bah quand il n'y a pas de spectateurs j'ai pas de travail alors j'aime bien aller voir ce qu'il se passe dans les coulisses. » Cela faisait sens, Marley ne pouvait le nier. « Je vois » murmura-t-elle, prenant peu à peu conscience qu'elle avait exagéré les choses, qu'elle avait surréagit et qu'une fois encore elle avait mal interprété les choses. Combien de fois allait-elle encore commettre ce genre d'erreurs ? La dernière fois que cela lui était arrivé, elle avait cassé le nez d'un homme qui souhaitait juste lui rendre ses clés. « Je te jure que c'était pas mal intentionné, j'aime juste beaucoup le maquillage et ton travail. » Les paroles de la jeune femme eurent pour conséquence d'alourdir le poids de la culpabilité qu'elle ressentait déjà. Elle semblait si sincère que cela la déstabilisa. Pour se donner un peu de contenance, elle but une longue gorgée de café et détourna quelques secondes le regard. Il fallait qu'elle trouve quoi dire, et rapidement. Son silence incita sans doute la gamine à parler puisqu'elle continua : « Je voulais pas te faire peur, j'suis désolée, vraiment. » Marley sursauta entrouvrit les lèvres mais aucun mot ni son ne sortit. Son incapacité soudaine à s'exprimer l'exaspérait alors que la brunette la suppliait soudainement : « S'te plaît me fais pas virer, j'aime bien mon boulot. » Cette fois-ci la maquilleuse retrouva ses esprits et posa rapidement une main sur l'avant-bras de Sara : « Arrête, ça n'arrivera pas » s'empressa-t-elle de la rassurer. Elle lui fit un petit signe de tête pour qu'elles aillent s'installer un peu plus loin sur deux fauteuils qui se trouvaient un peu à l'écart. Une fois assise, Marley passa une main dans ses cheveux et dans un soupir poursuivit : « C'est moi qui m'excuse... J'aurais pas dû réagir comme ça. C'est juste que... C'est compliqué en ce moment dans ma vie et... » l'assurance dont avait fait preuve Marley lorsqu'elle s'était frontalement attaquée à la placeuse s'était soudainement envolée. La métisse se sentait si pitoyable d'avoir agi de la sorte qu'elle ne savait plus comment se sortir de cette histoire. Choisissant de détendre définitivement la conversation, elle offrit un doux sourire à la jeune fille et lui demanda : « Alors comme ça tu aimes le maquillage ? C'est quoi qui te plaît ? L'idée de maquiller les autres ou plutôt le résultat final ? ». Elle avait un peu de temps devant elle avant que le spectacle ne commence et elle savait que la salle ne serait pas ouverte au public avant de longues minutes. Pour se faire pardonner, la moindre des choses était de discuter avec cette jeune fille qui n'avait rien fait de mal si ce n'était l'observer dans son coin en silence.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4733 POINTS : 640
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
Totalement démunie face à la maquilleuse qui lui a bondi dessus comme un fauve prêt à la dévorer, Sara a bien du mal à garder fière allure. Bombardée de questions et menacée de perdre son travail, elle se sent terriblement vulnérable et c'est bien quelque chose qu'elle ne supporte pas. Elle déteste cette impression d'être une affreuse personne qu'elle peut pourtant lire dans les yeux de son interlocutrice. Marley la prend pour ce qu'elle n'est pas, une stalkeuse voire une psychopathe, ça se sent à la façon dont elle la regarde mais aussi dont elle lui parle. Alors la Gutiérrez se retrouve dos au mur et essaie d'être aussi honnête qu'elle le peut pour calmer la situation. Si elle craint que son manque de discrétion lui coûte soudainement très cher, elle préfère néanmoins ne pas absolument tout dire par peur d'empirer les choses – car oui, elle le pourrait. Elle était effectivement en avance, raison pour laquelle elle s'est permise d'admirer de loin la maquilleuse plutôt que de scroller Instagram ou taper une sieste en attendant l'heure de l'entrée des spectateurs. Mais elle évite de mentionner pourquoi elle est en avance – parce qu'elle préfère l'observer travailler que rentrer à la maison où elle risque de se prendre la tête avec n'importe quel membre de sa famille.
Apparemment, ses premières explications parviennent à convaincre Marley qui lui offre la possibilité de s'expliquer plus convenablement. Certes, elle n'a que cinq minutes pour le faire mais c'est déjà ça – tout pour ne pas perdre son boulot si connement. Mine de rien, Sara y tient à ce job, plus parce qu'il lui offre des opportunités en or de côtoyer le monde de spectacle qu'elle aime tant que pour ce qu'elle y fait réellement. Ouvreuse ce n'est pas passionnant, mais c'est une ouverture vers quelque chose qui lui plaît réellement – plus que la biologie, plus que la caisse du Twelve, plus que le nettoyage d'une salle de cinéma ou de ses toilettes. Alors elle fait au mieux pour clarifier la situation en quelques phrases qu'elle débite à un rythme excessivement rapide – la faute au stress et au temps qui lui est imparti. Elle a bien une tasse de café entre les mains, celle que lui a tendu Marley et qu'elle a saisi aussitôt, mais elle n'en a pas touché la moindre goutte. Elle doit s'expliquer, maintenant, car bientôt elle manque de temps pour le faire. Bien sûr, elle essaie de se faire voir sous un bon jour parce qu'elle n'est pas totalement stupide et ne veut pas qu'au lieu d'une psychopathe elle la pense être une branleuse. Non, Sara est une employée sérieuse qui arrive en avance et occupe le temps qui la sépare du début de ses heures en se montrant curieuse du travail effectué en coulisse. « Je vois » Son discours prend et ça la rassure, parce qu'elle souhaite rétablir la vérité sur qui elle est – une gamine paumée, sans doute – dans le regard de la maquilleuse pour qui elle a beaucoup de respect et d'admiration. Elle n'est pas une stalkeuse, juste une grande grande fan de maquillage et de ce qu'en fait Marley. Le dire à voix haute, le reconnaître d'une façon aussi directe et franche, ça lui fait bizarre. Elle se rend compte qu'elle vient de se montrer plus honnête avec cette femme qu'elle connaît à peine qu'elle ne l'a été avec la plupart de ses proches durant les derniers mois. Et même si elle devrait peut-être s'en inquiéter, pour l'instant elle s'en fiche. En réalité, avouer – s'avouer – à voix haute cette vérité qui pourrait pourtant tout ravager si elle éclatait parmi les Gutiérrez, ça libère sa poitrine d'un poids. Un poids bien insuffisant pour qu'elle envisage d'en parler à quelqu'un d'autre, mais elle se rassure en se disant que c'est déjà mieux que rien.
Un miracle n'arrivant jamais seule – c'est pas ça le dicton ? –, Sara s'excuse même de l'avoir effrayée par son attitude. Ce n'est pas ce qu'elle souhaitait, loin de là même, et elle l'assure d'une voix sincère. Avant de presque la supplier de ne pas la dénoncer, ni auprès de la sécurité ni auprès de qui que ce soit, afin qu'elle ne perde pas son boulot d'une façon aussi stupide. « Arrête, ça n'arrivera pas. » Elle laisse échapper un petit soupir de soulagement, parce que la voix de Marley lui semble honnête tout comme son attitude plus douce avec sa main qui s'est posée sur son avant-bras. « Merci. » Et là seulement, la Gutiérrez se permet une première gorgée de café qu'elle accueille comme un nectar divin. Elle accueille avec joie la proposition silencieuse de la maquilleuse d'aller s'asseoir sur des fauteuils, voyant cela comme un signe de paix qui la rassure grandement. « C'est moi qui m'excuse... J'aurais pas dû réagir comme ça. C'est juste que... C'est compliqué en ce moment dans ma vie et... » À ça la brune ne sait pas trop quoi répondre, pour être honnête. Elles ne sont vraiment pas assez proches pour qu'elle se permette de lui demander ce qui ne va pas, ce qui est compliqué comme elle le dit, sans que ça paraisse hyper intrusif et donc mal venu. Non, là-dessus elle ferait mieux de ne pas rebondir, elle en est quasiment certaine. « C'est pas grave, » assure-t-elle en secouant légèrement la tête de gauche à droite. Elle voudrait simplement qu'elles passent à autre chose, qu'elles changent de sujet.
Et c'est bien ce que propose Marley en lui offrant un sourire et de nouvelles questions bien moins accusatrices que les premières. « Alors comme ça tu aimes le maquillage ? C'est quoi qui te plaît ? L'idée de maquiller les autres ou plutôt le résultat final ? » Elle hoche la tête pour répondre à sa première question. Au fond d'elle naît une douce chaleur en réponse à l'absence totalement de jugement dans ces questions. Aucun sous-entendu sur le fait que ça ne fasse pas très sérieux, aucun froncement de sourcils, aucun ricanement – Marley c'est son métier le maquillage, alors elle comprend ce que c'est d'aimer vraiment cela. « J'aime les deux. » Elle aime tout, elle aime le maquillage dans son ensemble et ne s'est jamais posé la question plus loin que ça. Néanmoins, elle s'y force maintenant que Marley le lui a demandé, parce que l'occasion de parler sérieusement de maquillage est trop belle pour qu'elle ne s'en saisisse pas. « J'ai pas trop l'occasion de maquiller les autres mais lorsque ça m'arrive je suis trop contente. J'adore voir leurs traits changer quand ils me laissent faire. » Ce n'est pas si fréquent que ça, mais parfois elle arrive à négocier pour que certains amis – enfin surtout des amies – jouent les cobayes pour ses beaux yeux, et ça ça la ravit toujours au plus haut point. « Mais sur moi je le fais tous les jours et j'aime autant le résultat final que le processus. Je trouve que c'est apaisant de maquiller, et puis on peut faire des trucs bluffants avec seulement quelques couleurs et des pinceaux. » Elle sourit en formulant sa réponse, les yeux brillant de pouvoir parler d'un sujet qui la passionne tant. Et dans le fond, elle espère que son maquillage qu'elle a voulu assortir à sa tenue plaira à Marley et lui paraîtra réussi.
Maquillage :
Tenue :
Sans le sac à main, la ceinture et les chaînes autour du cou
(c) Miss Pie Haut : bangtandaone & heartnosekid (sinyamon) Bas : heartnosekid (sinyamon) & romanogers
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Dernière édition par Sara Gutiérrez le Lun 22 Jan 2024 - 5:00, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Depuis des semaines Marley avait les nerfs en pelote. Son agression l'avait traumatisée bien plus qu'elle ne voulait bien l'admettre et remonter la pente n'était pas aussi aisé qu'elle l'avait imaginé, espéré. Son manque de sommeil – causé par ses nombreuses insomnies – la mettait à cran et elle qui était déjà impulsive avait tendance à démarrer encore plus souvent au quart de tour. Aujourd'hui c'était la pauvre ouvreuse qui en avait fait les frais. Si la maquilleuse avait pris le temps de se reculer, d'observer la scène d'un peu plus loin plutôt que d'être focalisée sur son petit nombril et sur ses angoisses, elle se serait rapidement rendue compte que Sara ne faisait rien de mal. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait réagi ainsi. Ce n'était pas la première fois qu'on l'observait pendant qu'elle travaillait pourtant aujourd'hui ce regard l'avait perturbé plus qu'à l'accoutumé. Le fait que la brunette se tienne à l'écart avait sans doute joué en sa défaveur. Quoiqu'il en soit, Marley était désormais bien gênée d'avoir réagi de la sorte. Elle se sentait parfaitement stupide et ne savait pas comment revenir en arrière. Elle savait que c'était tout bonnement impossible c'est pourquoi elle avait tenté de s'excuser en se justifiant. Elle n'avait aucune envie d'entrer dans les détails, d'expliquer à la jeune femme pourquoi elle avait agi comme une hystérique. Ses propos furent donc vagues, maladroits et son regard avait fui autant que possible celui de la Gutiérrez. Heureusement pour Marley, la jeune fille avait eu l'intelligence, la gentillesse et la décence de ne pas lui poser de questions. La métisse en était soulagée, elle ignorait ce qu'elle aurait pu lui raconter si l'autre avait cherché à creuser un peu plus.
Les deux femmes semblaient chacune de leur côté soulagée par la tournure des événements. Sara avait compris qu'elle n'allait pas se faire renvoyer et que la maquilleuse avait compris sa méprise et cette dernière était rassurée de savoir qu'elle pourrait garder le secret de son agression pour elle. Assise face à face dans les fauteuils, elles se détendaient peu à peu, buvant leur café plus détendue qu'au début de leur conversation. Ce moment d'accalmie poussa Marley à questionner un peu plus la jeune femme. Elle voulait en savoir plus concernant son attraction pour le maquillage. « J'aime les deux. » Un sourire presque attendri glissa sur le visage de la métisse. Elle sentait que la jeune femme lui disait la vérité, qu'elle ne mentait pas. A sa place, si on lui avait posé la question quelques années auparavant, Lynch n'aurait sans doute pas su quoi répondre. Le maquillage s'était imposé à elle par pur hasard mais aussi comme une évidence. « J'ai pas trop l'occasion de maquiller les autres mais lorsque ça m'arrive je suis trop contente. J'adore voir leurs traits changer quand ils me laissent faire. » Le hochement de tête de Marley indiquait qu'elle comprenait parfaitement de quoi elle parlait. Elle avait ressenti la même excitation, la même joie lorsqu'elle avait commencé à maquiller ses copines strip-teaseuses. Au début les danseuses s'étaient montrées frileuses à l'idée de passer entre les doigts de Mal' mais rapidement elles avaient su voir son talent et elles s'étaient laissées faire les yeux fermés. C'était sur ces femmes que Marley s'était le plus entraîner, c'était en partie grâce à elles si Lynch avait progressé aussi vite. « Mais sur moi je le fais tous les jours et j'aime autant le résultat final que le processus. Je trouve que c'est apaisant de maquiller, et puis on peut faire des trucs bluffants avec seulement quelques couleurs et des pinceaux. » Les fossettes de Marley se creusèrent davantage en entendant les propos de la demoiselle mais surtout en voyant ses yeux briller. Il n'y avait pas de doute, Marley avait devant elle une véritable fan de maquillage. Elle pencha la tête sur le côté, analysa le maquillage du jour sans même se cacher. Seuls des petits « hum » appréciateurs glissaient entre ses lèvres. L'observation dura quelques minutes avant que finalement elle ne daigne enfin lui dire : « C'est très réussi. » Elle ne mentait pas, elle était sincère. Peut-être que Marley n'aurait pas fait exactement les mêmes choix – sans doute n'aurait-elle pas appliqué l'eye-liner noir au-dessus de sa paupière – mais pour le reste c'était de très bons goûts. Elle but une nouvelle gorgée de café puis poursuivit : « J'aime beaucoup le fait que la couleur de ton pull soit rappelée légèrement sur l'extérieur de tes yeux. » Si l'intérieur était bleu, Marley voyait bien les petites touches de parme.
Elle posa sa tasse sur la table, jeta un coup d'oeil à sa montre et voyant qu'elles avaient devant elles quelques minutes de rab demanda : « Tu as appris à maquiller toute seule ? Tu te sers de vidéos ou tu le fais instinctivement ? » Il n'y avait pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Chacun puisait son inspiration où il le pouvait. Choisir l'un ou l'autre ne ferait pas de Sara une meilleure ou une moins bonne maquilleuse. Avec un petit sourire en quoi la métisse poursuivit ses questions : « Tu n'as jamais envisagé d'en faire ton métier ? ». De son côté Lynch avait commencé en maquillant ses copines danseuses, elle avait par la suite décroché quelques contrats pour maquiller des gens dans la sphère privée : mariage, anniversaire, soirée, tout y passait. Ce n'était que grâce à tout cela qu'elle avait pu se faire un nom et quitter les podiums et barre de pole dance. Elle hésita quelques secondes, se demanda si ce qu'elle allait faire était une bonne idée et puis finalement souffla dans un murmure : « Si tu as besoin d'aide... ». Elle n'acheva pas sa phrase mais le regard doux qu'elle avait planté dans celui de la jeune femme voulait tout dire. Marley n'était pas une experte dans le sens où elle n'avait aucune formation officielle, mais elle était douée dans ce qu'elle faisait. Si l'ouvreuse avait besoin d'aide ou de conseils, elle se ferait un plaisir de lui tendre la main.
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Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4733 POINTS : 640
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
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Lorsque la maquilleuse s'excuse d'avoir réagi si brusquement en remarquant sa présence, Sara peut entendre dans sa voix qu'elle est sincère et s'en veut de l'avoir presque agressée. Quelque part, ça la rassure car c'est un signe de plus qu'elle n'ira se plaindre d'elle ni à la sécurité ni à ses supérieurs, ce qui signifie que cette drôle de journée ne sera pas sa dernière en tant que placeuse. Ce n'est pas un métier qui la passionne, loin de là, mais c'est un moyen comme un autre de côtoyer un monde qui lui plaît réellement. Un monde dans lequel elle aimerait se faire une place elle aussi, mais sans doute pas suffisamment pour l'assumer face à ses parents. Elle les entend déjà critiquer tout ce qu'elle aime sans se soucier une seule seconde de la violence qu'auraient chacun de leurs mots pour elle. Elle devine sans mal qu'ils affirmeraient que le maquillage ce n'est pas sérieux, que ce n'est qu'un hobby et sûrement pas un métier, que si elle a fait des études ce n'est pas pour finir par travailler dans quelque chose de si superflu. Elle sait que c'est ce qu'ils diront, elle en est persuadée, et c'est pour ça qu'elle s'évertue à mentir plutôt que d'avouer ce qu'elle a sur le cœur. Elle se souviendra toujours de la façon dont la famille a reçu les aspirations artistiques de Cesar : mal, très mal. Et pourtant, c'était connu à la maison qu'il était doué pour ça, mais ça n'a pas suffi à ce que le dessin soit envisagé comme un avenir sérieux. Sara aurait le droit au même traitement, voire pire au vu de toutes les années qu'elle a passées sur les bancs de l'université à se battre pour décrocher un stupide diplôme. Un calvaire qu'elle refuse de renouveler en allant jusqu'au Master's Degree, raison pour laquelle elle a trouvé le prétexte d'une année sabbatique. Elle retarde d'un an le moment où elle devra faire des aveux, tout du moins si elle ose un jour s'y tenter. Un scénario qui lui semble pour l'instant inenvisageable, si bien qu'aujourd'hui, lorsqu'elle se montre honnête et explique à Marley à quel point elle aime le maquillage, elle est traversée par une drôle de sensation. Une sorte de soulagement, celui d'avoir été honnête, d'enfin avoir avoué ce qu'elle a sur le cœur.
S'installant face à la maquilleuse sur un des fauteuils, Sara se sent plus légère à présent. Non seulement elle sait qu'elle ne perdra pas son travail, mais en plus elle se sent comprise dès l'instant où Marley lui pose des questions qui ne sont ni moqueuses ni grinçantes de jugement. Elle sait pertinemment que ce ne serait jamais le genre d'interrogations qui viendraient à l'esprit de sa mère et encore moins de son père si elle venait à leur en parler. Elle ne veut même pas savoir ce qu'ils lui demanderaient en premier, pour être honnête, parce qu'elle se doute que ça n'aurait rien d'élogieux envers la passion qui l'anime et sa volonté d'en faire son métier. Faisant l'effort de réfléchir pour ne pas répondre à la va-vite aux questions de Marley, la Gutiérrez se rend compte qu'elle a tellement réfréné son désir d'en faire son quotidien – en tout cas de façon plus professionnelle que l'heure qu'elle passe tous les matins dans la salle de bain – qu'elle ne s'est jamais demandée ce qu'elle préférait dans le maquillage. Maquiller les autres ? Se maquiller elle-même ? Le résultat ou l'action de maquiller ? Elle s'applique à y songer un peu plus en profondeur et à répondre sérieusement, non sans apprécier les hochements de tête d'approbation de la maquilleuse qui lui donne l'impression qu'enfin on l'écoute sans se foutre de sa tronche. Elle mentirait en niant se sentir un peu intimidée en sentant son regard de professionnelle se faire plus insistant au niveau de ses propres yeux, mais les « hum. » qui ponctuent son analyse lui donne l'impression que son avis n'est pas trop mauvais. Sara se sent nerveuse, mais cette nervosité exaltante d'une gamine qui a des étoiles dans les yeux et espère que l'adulte en face d'elle félicitera son travail. Alors, lorsque finalement le couperet du jugement tombe, elle en a presque le souffle coupé. « C'est très réussi. » La Gutiérrez est aux anges, incapable de retenir l'immense sourire qui vient éclairer son visage. « Merci ! » « J'aime beaucoup le fait que la couleur de ton pull soit rappelée légèrement sur l'extérieur de tes yeux. » Le sourire déjà large de la placeuse s'étire de plus belle. « Merci. » Waow, tant de gratitude ça étonnerait beaucoup des proches de Sara. Mais c'est le genre de détails auxquels elle fait attention mais que personne ne remarque, alors le fait que Marley le souligne lui donne envie de hurler de joie. Pour se contenir, elle engloutit une gorgée de café. Il n'est même pas bon, en réalité, mais là tout de suite ça n'a aucune foutue importance. « Tu as appris à maquiller toute seule ? Tu te sers de vidéos ou tu le fais instinctivement ? » À deux doigts de se pincer pour vérifier qu'elle n'est pas dans un rêve, Sara se demande presque si tout cela est réel. Marley, la maquilleuse dont elle admire le travail dès qu'elle se trouve au théâtre, s'intéresse à elle, elle s'intéresse vraiment à elle ! « J'ai commencé toute seule, parce que j'aimais bien ça. Mais maintenant je regarde aussi des vidéos pour essayer d'apprendre de nouvelles techniques, ou tenter des nouveaux trucs. » Des dégradés qui fassent un peu plus professionnels, un cat-eyes changeant un peu de l'ordinaire, des assortiments de couleurs qu'elle n'aurait sans doute pas osé seule. Le maquillage est une des rares choses pour lesquelles elle se montre curieuse et intéressée, aimant en apprendre à ce sujet bien plus que sur la biologie qu'elle a pourtant étudiée pendant trois longues années à la fac. « Tu n'as jamais envisagé d'en faire ton métier ? » Malgré elle, les yeux de la Gutiérrez s'écarquillent légèrement face à cette question. La plus honnête des réponses accuserait ses parents de l'en empêcher, mais la réalité c'est qu'elle n'a même pas osé leur en parler. Elle a bien trop peur de les décevoir pour avoir ne serait-ce qu'oser aborder le sujet avec l'un comme l'autre. Elle aimerait plus que tout en faire son métier, mais de là à sauter le pas et risquer de se mettre à dos la majorité de sa famille avec ses ambitions si peu sérieuses... « C'est un peu compliqué, » finit-elle par avouer d'une voix un peu penaude, baissant les yeux vers sa tasse de café dans laquelle elle plonge ses lèvres dans l'espoir de ne pas avoir à en dire plus. Elle ne souhaite pas forcément entrer dans les détails, ni concernant sa famille, ni concernant sa propre lâcheté. « Si tu as besoin d'aide... » Relevant les yeux vers son interlocutrice, Sara peut lire dans son regard bien plus d'indulgence et de douceur qu'elle aurait cru pouvoir en trouver lorsque Marley l'a alpaguée tout à l'heure. Elle qui pensait se faire virer pour son manque de discrétion, voilà qu'elle a l'impression que la maquilleuse accepterait de la prendre sous son aile si elle le lui demandait. Et après quelques secondes à hésiter, mordillant discrètement sa lèvre, elle rouvre enfin la bouche. « Tu voudrais bien m'apprendre... les bases du métier ? Genre les astuces pour bien commencer, les erreurs à ne pas faire, tous ces trucs-là. » Elle se doute que même formée elle ne serait pas forcément mieux accueillie par ses parents, mais comment laisser passer une telle opportunité ?
(c) Miss Pie Haut : bangtandaone & heartnosekid (sinyamon) Bas : heartnosekid (sinyamon) & romanogers
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Assise l'une en face de l'autre, les deux jeunes femmes s'observaient. Si Marley regardait avec attention de le visage de la petite brunette, cette dernière semblait un peu impressionnée et mal à l'aise. Elle donnait l'impression d'être gênée de se trouver dans cette situation. La maquilleuse aurait voulu lui dire de se détendre, qu'il n'y avait pas de raison d'agir de la sorte mais comment Sara aurait-elle pu la croire après l'incident qui s'était produit ? Le fait que Lynch lui saute presque à la gorge n'avait sans doute pas aidé à détendre la placeuse. Désormais, le malentendu était dissipé et la conversation était devenue bien plus agréable. Marley adorait parler de maquillage et elle se rendait compte que c'était la même chose pour la jeune fille assise face à elle. La métisse était douée dans son métier, son nom commençait à courir sur les plateaux et les défilés faisant ainsi d'elle une jeune femme réputée dans son domaine. Elle avait néanmoins du mal à comprendre que Sara soit gênée ou intimidée. Si Mal' avait un sale caractère, la prétention n'en faisait pas partie. Peu imbue d'elle-même, elle ne se croyait en rien supérieure aux autres. C'était sans doute un défaut dans le milieu dans lequel elle travaillait mais elle s'en fichait. Elle refusait d'écraser les autres pour pouvoir être au-dessus de la mêlée. Ce n'était tout bonnement pas dans son tempérament. Cela venait sans doute de son éducation, de son enfance passée à Sydney. Les souvenirs de cette époque étaient lointains pourtant ils étaient encore parfaitement ancrés en elle. Elle se souvenait du dur labeur que son père fournissait chaque jour pour ramener de l'argent à la maison, elle se souvenait de chaque sacrifice fait. Sans doute était-ce la raison pour laquelle elle gardait les pieds sur terre.
Devant les remerciements de Sara, elle leva les yeux au ciel en riant quelque peu. Ce n'était pas la peine de la remercier, elle pensait sincèrement ce qu'elle disait. Franche – surtout lorsqu'il s'agissait de maquillage – Marley ne faisait jamais de compliments qu'elle ne pensait pas. Cela allait à l'encontre de ses principes. Désirant en apprendre plus sur la jeune femme, la métisse avait alors commencé à la questionner. Chaque question qu'elle lui posait semblait surprendre Sara comme si elle ne comprenait pas que l'on puisse s'intéresser à sa vie ou à ses ambitions. Marley aurait voulu savoir pourquoi cela lui paraissait si étrange mais elle préféra garder le silence. Elle se doutait que cela était privé et ne voulait en aucun cas la mettre mal à l'aise. Elle hocha affirmativement la tête lorsque la jeune Gutiérrez lui expliqua qu'elle avait commencé seule mais que désormais elle s'entraînait avec des vidéos. Marley but une nouvelle gorgée de son café puis répondit : « C'est une bonne idée de s'entraîner à reproduire. C'est comme ça que l'on devient plus efficace. » Elle aussi avait beaucoup passé de temps à observer des techniques sur des vidéos, désormais elle n'en avait plus besoin mais elle savait que cet entraînement lui avait été bénéfique. Elle hésita quelques secondes, se pinça les lèvres puis chuchota : « Parfois, je vais chercher l'inspiration dans les peintures... » C'était un secret qu'elle n'avait jamais dit à personne mais il n'était pas rare pour elle d'observer de nombreuses œuvres d'art. Parfois, il lui suffisait de poser son regard une seconde sur une toile pour être submergée par une nouvelle idée. Les couleurs choisies, les émotions qui ressortaient, les techniques utilisées, tout pouvait influencer Marley. Elle s'était donc déjà inspirée – à plusieurs reprises – de peinture pour créer ses propres œuvres à elle, mais sur des humains cette fois.
Plus elle parlait avec Sara, plus elle l'observait et plus elle se rendait compte qu'elle était véritablement passionnée par le maquillage. Cela se lisait sur ses traits, s'entendait à sa voix, se comprenait grâce aux étoiles qui brillaient dans ses pupilles. Marley n'avait donc pas pu s'empêcher de la questionner sur sa vie professionnelle et sur le fait que se lancer dans cette carrière était peut-être la voie qu'elle devait choisir. La réaction de la brunette la surprit quelque peu. Elle écarquilla d'abord les yeux, puis finit par baisser la tête. « C'est un peu compliqué » lui expliqua-t-elle presque honteuse. Lynch fronça les sourcils, se demandant ce qui pouvait entraver sa route. Elle ouvrit la bouche pour l'interroger mais devant sa mine défaite se ravisa. Si elle voulait lui en parler, elle le ferait d'elle-même. Marley n'était pas là pour lui tirer les vers du nez ou la mettre dans une position inconfortable. Tout naturellement alors elle lui proposa son aide. A peine les mots avaient-ils franchi la barrière de ses lèvres que Sara relevait déjà vivement le visage. Les secondes s'écoulèrent durant lesquelles Mal' remarqua que la jeune femme était hésitante. Finalement elle se lança : « Tu voudrais bien m'apprendre... les bases du métier ? Genre les astuces pour bien commencer, les erreurs à ne pas faire, tous ces trucs-là. » Un sourire glissa sur le visage de la métisse. Jamais on ne lui avait demandé conseil de la sorte, jamais quelqu'un ne l'avait vue comme une sorte de modèle et cela la surprenait énormément. Elle finit de boire son café, reposa la tasse sur la table basse et lui dit : « Je ne sais pas si je suis la mieux placée pour tout ça... » Elle avait tout appris par elle-même et sans doute qu'elle commettait encore des erreurs. Autodidacte et quelque peu tête brûlée, Marley ne suivait pas forcément les règles imposées et avait tendance à n'en faire qu'à sa tête. Elle lui fit un nouveau petit sourire et poursuivit : « … Mais si je peux t'apprendre quelques ficelles ce sera avec plaisir. » Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle, trouva une serviette en papier et y inscrivit son numéro de téléphone à l'aide d'un rouge-à-lèvres. Elle tendit le mouchoir à Sara et lui dit : « Dis-moi quand tu as un moment de libre, je te montrerai deux trois trucs. » Son regard se posa ensuite sur la grande horloge du théâtre, elle se redressa d'un bond et lui dit : « Là par contre, je dois absolument m'y remettre ! Si tu veux regarder, t'es la bienvenue... » elle se dirigea vers les artistes qu'elle devait maquiller mais s'arrêta à quelques mètres, elle se tourna vers Sara et d'une voix amusée, précisa : « Mais cette fois-ci... Ne te cache pas dans l'ombre. » et elle lui adressa un petit clin d'oeil.
De retour à son poste, Marley se concentra tout à sa tâche, faisant en sorte que tout soit parfait. L'incident était oublié et étrangement, Lynch s'imaginait déjà en train de former la relève...
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on