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Message(#)(blake) everything left but his wallet EmptyMar 20 Juin 2023 - 20:38


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As time went on, he did his best and all could see he didn't jest, he practiced calling bids both night and day. His pap would find him behind the barn just working up an awful storm, as he tried to imitate the auctioneer. His fame spread out from shore to shore, he had all he could do and more, now he's the tops in all the land and let's pause and give that man a hand.
@BLAKE ALDRIDGE ☆ CARL FLANAGAN
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Une fois n’étant pas coutume, c’est encore son jeune frère que Carl a contacté en chemin comme chaque fois qu’il se rend à un événement en ville, pour se donner l’éternelle illusion de ne pas y aller seul. Les festivités du pride month sont à ses yeux l’occasion de faire de jolies photos de la parade malgré la grisaille de l'hiver qui s'installe, guidé à la fois par son esprit créatif et par cette curiosité qu’on ne présente plus alors que celle-ci le conduit aujourd’hui au village associatif où Carl a l’espoir de parvenir à se rendre utile. Une course de drapeaux ? Si l’idée est tentante, il ne s’imagine pas pour autant participer car tout ce qui revêt une notion de rapidité n’est tout simplement pas pour un garçon aussi peu dégourdi et endurant que lui, mais Carl promet d’encourager les participants tout en cherchant autour de lui une autre façon de s’impliquer et il la trouve finalement un peu plus loin, là où ses yeux repèrent le sigle de l’association Run For Judy. Cette vente aux enchères lui fait de l’œil car comme chaque fois que Carl vient à tourner en rond dans sa vie, c’est son argent que le garçon a besoin de dépenser et cela sur un coup de tête. La différence se situe toutefois dans le fait qu’il pourrait aujourd’hui s’y employer pour la bonne cause et c’est bien ce qui suffit à le convaincre d’y prendre part sans attendre, ni même se demander s’il dispose pour ça des ressources suffisantes. Il se retrouve donc à longer la salle pour étudier les différents lots proposés, parmi lesquels figurent la barbie collector d'un grand couturier, un script de film ou bien encore des maillots de football dont Carl peut déjà dire qu’ils seront trop grands pour lui.

Ces objets proviennent tous de célébrités dont les noms auraient de quoi l’impressionner mais un seul retient véritablement son attention, à l’image de l’objet associé le faisant immédiatement rêver. Cette bague lavande n’aurait pas forcément fait vibrer son cœur si elle n’était pas censée porter bonheur d’une part, et si elle n’appartenait pas surtout à la grande Marceline Griffiths que le garçon peut se vanter de connaître malgré l'envolée de sa carrière. Deux signes que Carl ne peut décemment pas ignorer et faisant aussitôt de cette bague un must have à obtenir, peu importe le prix qu’il devra y mettre car ce n’est pas tous les jours que le destin lui fait ce genre de clin d’œil. « C'est la bague que Marceline Griffiths portait pour son rôle de Lizzie, vous vous rendez compte ? » Il prend son voisin pour témoin tandis qu'il s'émerveille devant ledit bijou confié par l’actrice, oubliant jusqu’à l’existence d’un autre lot que celui-ci. « Si en plus elle porte chance, wow.. je dirais pas non à ce que la légende soit vraie. » Ce ne serait pas du luxe en ce qui le concerne et Carl ne le nie pas, prêt à croire que cette bague pourra déjouer la malchance qui l’entoure depuis toujours ou tout du moins dissiper cette dernière. Son regard glisse toutefois vers son interlocuteur, comme s’il était pris d’une réalisation soudaine. « Oh, vous convoitiez pas aussi cette bague j'espère ? » S’il l’espère, c’est bien parce qu’il n’est pas certain de faire le poids face au porte-monnaie d’un homme si élégant. Et dans tout ça Carl n’ose pas encore détailler son lien si particulier avec l'actrice, au risque de passer pour un fan si dévoué qu'il ne laisserait pour rien au monde l'objet de son idole lui passer sous le nez. Qui pourrait de toute façon le croire ami avec la célèbre Marceline ? Même lui, parfois, peine à croire que tout cela est bien réel. « J'ai vu d'autres lots très chouettes, si j'étais vous j'y jetterais au moins un œil. Enfin je vous dis ça alors que vous semblez vous y connaitre bien mieux que moi en enchères, pardon. » Il le suppose sans être sûr de rien et se laisse sans doute influencer par son allure tandis que la sienne doit donner l’impression inverse, à plutôt juste titre puisque Carl n'a rien d'un habitué en plus de ne pas pouvoir se permettre d'y dépenser une fortune – mais pas de quoi l'empêcher pour autant de dilapider son argent sans compter lorsque la cause le justifie, que ce soit pour une première fois tarifée, une planche ouija possiblement maudite et maintenant ces enchères dont il pourrait bien ressortir encore plus déplumé.

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Message(#)(blake) everything left but his wallet EmptyJeu 6 Juil 2023 - 20:08


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Le Brisbane Pride Festival et sa vente aux enchères caritative faisait beaucoup parler depuis plusieurs jours, et Blake soupçonnait que ce soit en partie parce que l'événement se trouvait rattaché à des noms célèbres ayant attiré tout un troupeau de fans empressés d'acquérir les biens de leur chanteuse ou de leur acteur favoris. Sur le papier, même lui devait reconnaître que l'idée ne manquait pas d'intérêt et qu'il y avait quelque chose de rafraîchissant à voir ces starlettes promouvoir une cause d'importance. Pour autant, difficile d'imaginer qu'une tribu de stars occupée à promouvoir séries, albums et pièces de théâtre se soient laissée convaincre de prendre part à tout ça sans contre-partie. Et c'est là que tout lui apparaissait sous un jour beaucoup plus hypocrite, à Blake, lorsqu'il les imaginait monter toute une stratégie histoire de polir leur image par la même occasion. Le public était friand d'histoires touchantes et d'engagements bénévoles, il suffisait de voir les yeux briller tout autour de lui pour comprendre que le plan avait fonctionné et pour se dire qu'il y avait potentiellement quelque chose à tirer de tout ça. Il n'avait pas vraiment prévu d'écrire un article, lorsqu'il avait mis les pieds ici avec une curiosité certaine et l'envie de voir ce manège de plus près, mais il n'excluait pas totalement de trouver l'inspiration en cours de route. L’événement en lui-même ne suscitait chez le journaliste aucune animosité ni envie de dégainer ses meilleures punchlines – et c'était suffisamment rare pour être souligné – c'est tout le reste qui le laissait plus perplexe. « C'est la bague que Marceline Griffiths portait pour son rôle de Lizzie, vous vous rendez compte ? » Lorsqu'une voix s'éleva tout près de lui, son premier réflexe fut de tourner la tête pour dévisager son interlocuteur, qui à en juger par son âge approximatif avait plutôt le profil pour s'émouvoir de toute cette organisation. « Je comprends mieux cette cohue. » Car bien sûr qu'il se rendait compte qu'un nom comme celui de Marceline Griffiths avait toutes les chances de susciter l'émoi de centaines de fans sûrement venus camper aux aurores devant l'entrée pour ravir les meilleures places de cette vente. « Si en plus elle porte chance, wow.. je dirais pas non à ce que la légende soit vraie. » Un soupçon d'incrédulité dans le regard, le blond réalisa qu'il était peut être bien tombé sur l'un des plus impressionnables – ou passionnés, allez savoir – du lot. « Il faudrait vraiment qu'elle soit extrêmement généreuse pour se séparer d'un objet qui lui porte bonheur. A moins que... » Laissant sa phrase en suspend quelques secondes, son regard s'attarda plus attentivement sur le bijou tandis qu'il finit par hausser les épaules, reprenant d'un air détaché. « La règle d'or dans ce genre d'endroits, c'est de toujours réclamer un certificat d'authenticité. Ces types des relations publiques seraient prêts à tout pour faire une bonne publicité à leurs clients. Et on fait pas meilleure pub que le caritatif. » On n'était jamais trop prudent, voilà simplement ce qu'il disait. Il n'était pas nécessairement venu jouer les trouble-fêtes, Blake, mais il gardait certaines réserves inévitables face à l'attraction du jour.

« Oh, vous convoitiez pas aussi cette bague j'espère ? » S'il aurait pu répondre que oui pour parfaire son infiltration et n'aurait sans doute pas eu trop de mal à se faire passer pour un fan de la première heure – il en savait juste assez pour paraître un minimum crédible – le blond préféra jouer franc jeu, songeant que le jeune garçon s'étonnerait bien assez tôt de ne pas le voir enchérir. « Elle en jette, c'est vrai, mais je laisse la place à ses admirateurs. Et j'ai l'impression que vous pourriez bien être son plus grand fan. » Pas nécessairement au point de tenir une fan page sur internet, mais l'étincelle enthousiaste qui brillait dans ses yeux lui faisait dire que cette bague revêtait une certaine valeur sentimentale pour lui. Peut être connaissait-il toute la filmographie de Marceline Griffiths sur le bout des doigts, par ordre chronologique et au point de pouvoir citer chacune de ses répliques simplement de tête. « J'ai vu d'autres lots très chouettes, si j'étais vous j'y jetterais au moins un œil. Enfin je vous dis ça alors que vous semblez vous y connaître bien mieux que moi en enchères, pardon. » L'idée lui tira un demi sourire pensif, simplement parce qu'il avait l'habitude de se fondre suffisamment dans le décor pour que plus personne ne remarque qu'il n'était au départ qu'un infiltré devenu habile pour feindre d'être à sa place dans ce genre d'endroits. Il ne nierait pourtant pas que l'initiative suscitait son intérêt et sa curiosité, qu'il ne serait pas là dans le cas contraire. « Je suis venu en spectateur, à vrai dire. Voir de mes propres yeux à quel point l'élite de Brisbane peut se montrer charitable. » Dès que l'événement était un tant soit peu médiatisé, en tout cas. On pouvait lui reprocher son cynisme, mais avec tout l'argent que ces gens-là se faisaient on s'attendrait à les voir signer un gros chèque plutôt que de leur faire mettre à tous la main au porte-feuille. Mais il y avait sûrement quelque chose de gratifiant pour leurs fans à mettre la main sur un objet qui leur avait appartenu. « A votre avis, combien d'acquéreurs s'empresseront de revendre leur trouvaille sur internet en espérant en obtenir le double de ce qu'ils auront payé ? » C'était tout un business, pour certains. Ils se faisaient passer pour des aficionados tout ce qu'il y avait de plus sincères et finissaient par alimenter une boutique en ligne en comptant sur la rareté et le prestige de ce genre d'objets pour rentabiliser leur investissement. Et c'était toujours mieux s'il y avait une dédicace à mettre en avant. « Si c'est pas votre cas et que cette bague vous intéresse vraiment, j'espère que vous êtes prêt à y mettre le prix. » A le voir, il n'avait pas l'air d'être le genre à pouvoir aligner des centaines de dollars pour s'offrir une bague collector, et si son intuition se confirmait c'était presque triste de songer à ce que vous pouviez parfois faire pour vous sentir un peu plus proche de votre idole. « Vous êtes venu seul ou vous avez donné rendez-vous à d'autres fans ? Je voudrais pas vous tenir la jambe si c'est le cas. » Au fond, ce qui l'intéressait, c'était de se faire une idée plus précise de son profil histoire de voir s'il lui donnait matière à s'intéresser de plus près à l'évènement.
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Message(#)(blake) everything left but his wallet EmptyVen 28 Juil 2023 - 20:02


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Cette cohue que son voisin souligne n'est habituellement pas pour le mettre très à l'aise mais aujourd'hui, Carl nourrit au moins l'espoir de se fondre dans la masse des enchérisseurs pour ne pas se retrouver sous le moindre projecteur. Loin de lui l'envie de se démarquer comme novice au beau milieu d'habitués quand son attitude semble pourtant trahir le fait qu'il ne sait pas vraiment où il vient de mettre les pieds, son inexpérience ne l'empêchant pas de jeter son dévolu sur l'un des objets les plus prisés avec cette bague que Carl s'imagine déjà ramener avec lui. Son supposé pouvoir ne fait même que la rendre plus indispensable mais à en juger le nombre de personnes rôdant autour du mythique bijou de Marceline, il n'est définitivement pas le seul que ses vertus attirent. « Il faudrait vraiment qu'elle soit extrêmement généreuse pour se séparer d'un objet qui lui porte bonheur. A moins que... » Son interlocuteur a déjà tout d'un sceptique mais Carl est de son côté très loin de se demander ce qui peut bien pousser l'actrice à céder sa bonne fortune si ce n'est pour que celle-ci profite à d'autres. À ses yeux ce n'est pas plus compliqué car c'est après tout l'image qu'il a toujours eu de Marceline et qu'il ne peut d'ailleurs s'empêcher de revendiquer ici. « Elle l’est, généreuse. Je connais même pas beaucoup de personnes qui ont le cœur sur la main comme elle. » Bien sûr, Carl a toutes les chances de passer pour un fan beaucoup trop dévoué et manquant cruellement d'objectivité au sujet de son actrice favorite mais il connait en réalité la vraie Marceline, celle que l'on côtoie en dehors des plateaux et que la célébrité ne semble pas près de changer. Pas de quoi impressionner toutefois l'homme se tenant à ses côtés, ce dernier complétant ses dires sous le regard d'un Carl décontenancé. « La règle d'or dans ce genre d'endroits, c'est de toujours réclamer un certificat d'authenticité. Ces types des relations publiques seraient prêts à tout pour faire une bonne publicité à leurs clients. Et on fait pas meilleure pub que le caritatif. » Il n'en faut pas beaucoup plus pour le perdre qu'en lui parlant de certificat dont il n'aurait bien sûr jamais pensé à s'armer, Carl trainant avec lui sa bonne vieille crédulité l'amenant à penser que si cette bague revêt le prestigieux nom de Marceline alors authentique, elle ne peut que l'être. Son voisin parvient à le faire douter sans qu'il n'y comprenne grand-chose, ou juste que les apparences peuvent être trompeuses ici comme ailleurs. « Mais euh.. c’est possible que ce soit pas vraiment sa bague, alors ? Elle y ressemble quand même beaucoup et puis.. ce serait pas du tout pareil si elle l’avait jamais portée. » Il admet donc que ce bijou n'aurait pas autant d'intérêt à ses yeux s'il n'avait pas appartenu à l'actrice et pour cause, parmi toutes les choses que Carl a pu collectionner dans sa vie les bagues n'ont encore jamais fait l'objet de sa monomanie – contrairement à Marceline. « En tout cas, vous avez l’air de savoir de quoi vous parlez. Vous êtes quoi, avocat ou quelque chose comme ça ? » il questionne tandis que l'homme face à lui semble en connaître un rayon et c'est une fois de plus suffisant pour que Carl se sente creux et stupide, en comparaison.

Avocat ou non, il n'aimerait pas compter ce type parmi ses concurrents du jour car s'il se mettait lui aussi en tête d'acquérir la fameuse bague, Carl a toutes les raisons de penser qu'il devra rapidement s'incliner. « Elle en jette, c'est vrai, mais je laisse la place à ses admirateurs. Et j'ai l'impression que vous pourriez bien être son plus grand fan. » Il y a un an de ça, ces mots auraient sonné comme le plus beau des compliments à son oreille. Aujourd'hui Carl a heureusement dépassé son obsession pour l'actrice mais il reste plaisant d'entendre qu'il n'est pas le plus insignifiant de ses admirateurs, dont il ne cessera sans doute jamais de faire partie. « Je connais Marceline depuis ses débuts au théâtre alors ça me fait quelque chose de la voir si bien réussir. » Son sourire empli de fierté parle pour lui et ce, même s'il doute que le fait de figurer parmi ses plus grands fans s'impose comme un avantage face aux bourses les mieux garnies. Les acheteurs du jour se pencheront forcément sur cette bague comme sur les autres lots présentés, promettant de récolter eux aussi leur lot d'intéressés et pourquoi pas cet homme avec lequel Carl se surprend toujours à échanger. « Je suis venu en spectateur, à vrai dire. Voir de mes propres yeux à quel point l'élite de Brisbane peut se montrer charitable. » Des célébrités que son voisin ne semble pas grandement porter en estime ou du moins, dont il semble assez facilement douter de la générosité. Carl est pour sa part bien trop naïf pour voir plus loin que le bout de son nez, prêt à gober n'importe quelle histoire que l'on peut lui servir pourvu qu'elle le fasse un minimum rêver. « Alors vous êtes juste curieux ? C’est ce que je me disais aussi avant que cette bague m’appelle depuis la vitrine. » Mais la différence entre cet homme et lui réside certainement dans le fait que ce grand blond n'a pas d'argent à dépenser sur un coup de tête, la grande spécialité du bonhomme dont on ne dénombre plus les investissements irréfléchis. Parfois, Carl ferait bien de se rappeler que son porte-monnaie n'est pas extensible. « A votre avis, combien d'acquéreurs s'empresseront de revendre leur trouvaille sur internet en espérant en obtenir le double de ce qu'ils auront payé ? » C'est peut-être bien l'envers du décor de ces ventes aux enchères que son voisin vient de lui décrire et il est vrai que vues sous cet angle, les choses lui plaisent tout de suite un peu moins. « Certains le feront vraiment vous croyez ? Mais c’est- » assez nul en vérité, quand il se prend à y penser. Acheter pour revendre, lui n'y aurait même pas songé mais il ne vit assurément pas dans la même réalité. « Si c'est pas votre cas et que cette bague vous intéresse vraiment, j'espère que vous êtes prêt à y mettre le prix. » Intéressé, il ne fait aucun doute que Carl l'est et en ce qui le concerne, ce n'est pas pour tenter ensuite d'en tirer le moindre profit. « Revendre la bague ? Jamais de la vie ! » s'insurge-t-il alors que ce bijou représente bien trop pour lui. Il ne serait pas simple d'en expliquer le symbole mais avant de se promettre que cette bague restera pour toujours avec lui, encore faudrait-il remporter cette enchère comme Carl se l'est promis. Hélas, le démotiver est un peu trop facile. « Je commence juste à douter de mes chances de l’obtenir avec tout ce que vous dites. » Il grimace et s'imagine se couvrir de ridicule s'il arrive très vite à court d’argent pour surenchérir, présumant déjà que la concurrence sera rude. Le bon moment pour se fixer un maximum à dépenser ou pour commencer à prier.

« Vous êtes venu seul ou vous avez donné rendez-vous à d'autres fans ? Je voudrais pas vous tenir la jambe si c'est le cas. » Il ne tient à vrai dire la jambe de personne et Carl remue doucement la tête pour lui répondre. « Oh, non non. J’attends personne et je savais même pas qu’une vente avait lieu avant d’arriver ici. » L'information a à coup sûr circulé dans le fan club de Marceline mais il a pris l'habitude de suivre ces choses-là de loin et ne doit donc sa présence dans cette salle qu'au hasard, conjugué avec une bonne dose de curiosité. « C’est la parade que je suis venu admirer à l’origine mais c’était sûrement un signe que je tombe sur cette bague car disons que.. Marceline n’est pas seulement une actrice que j’admire. » Son regard s'évade un instant autour d'eux tandis qu'il hésite à poursuivre, et s'y risque finalement. « Mais vous me croirez pas si je vous dis qu’on est amis. » Il faut dire que l'histoire a de quoi surprendre et qu'un gars comme lui n'a pas grand-chose à faire dans le paysage de l'actrice, en tous points trop bien pour lui. La première enchère est par ailleurs sur le point de débuter et déjà les choses s'emballent, donnant au bonhomme une idée du tourbillon qui viendra après ça le happer. « Les enchères montent super vite. Vous m’aiderez à tenir les comptes si je m’emmêle les pinceaux tout à l’heure ? » C'est assez ironique pour un pro des mathématiques que les calculs n'ont jusqu'ici jamais effrayé mais Carl a déjà tout d'un garçon stressé, jusqu'aux gouttes de sueur perlant sur son front à la simple vue des enchères grimpant en flèche. « Sauf si vous aviez pas prévu d’attendre jusque là mais ça doit quand même un peu vous plaire de regarder les autres s’appauvrir, non ? Moi en tout cas, j’aimerais bien savoir qui va remporter la Barbie. » Cette enchère-là n'est pas prévue pour tout de suite mais qu'importe, Carl n'est pas pressé tout comme il ne comptera pas ses heures passées ici. Il a sous-entendu à Chelsea qu'il rentrerait tard, oui, mais il en faudra beaucoup pour inquiéter sa colocataire il le sait.

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Message(#)(blake) everything left but his wallet EmptyMer 13 Sep 2023 - 21:46


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« Elle l’est, généreuse. Je connais même pas beaucoup de personnes qui ont le cœur sur la main comme elle. » Rien ne l'empêchait de le croire sur parole, si ce n'est le cynisme qu'on finissait inévitablement par développer à force de fouiller dans les casseroles pas particulièrement glorieuses des puissants de ce monde, ceux qui détenaient assez d'argent et de pouvoir pour rester sous une lumière avantageuse en toutes circonstances. Ses doutes ne concernaient même pas Marceline Griffiths en tant que personne, c'était tout cet ensemble de starlettes prétendument dotées d'un cœur d'or qui le laissait perplexe. « Mais euh.. c’est possible que ce soit pas vraiment sa bague, alors ? Elle y ressemble quand même beaucoup et puis.. ce serait pas du tout pareil si elle l’avait jamais portée. » Aussi vrai qu'il exécrait la moindre forme de naïveté, Blake devait reconnaître qu'il y avait un certain charme dans l'idée de voir le monde sous le prisme de l'insouciance. « Toutes ces célébrités ne seraient pas prêtes à sacrifier une chose qui leur appartient pour une bonne cause, mais c’est à la portée de n’importe laquelle de vous le laisser croire. J’imagine que vous devez déjà savoir que leurs réseaux sociaux et leurs apparitions publiques servent à construire une image d'elles aussi valorisante que possible pour accroître leur nombre de fans. » Et ainsi capitaliser sur le moindre film, le moindre album, le moindre partenariat pour lesquelles chacune d'elles était payée gracieusement. « Ce genre d’événements, c’est la même chose. C'est une bonne publicité, un bon moyen de faire parler de soi. » Et on ne crachait jamais sur ce genre de choses à une époque où le moindre scandale pouvait faire de voir la risée de twitter. « En tout cas, vous avez l’air de savoir de quoi vous parlez. Vous êtes quoi, avocat ou quelque chose comme ça ? » - « Quelque chose comme ça, oui. » La ligne de ses lèvres s'étira subtilement, alors qu'il pourrait tout simplement dégainer sa carte de presse, soigneusement rangée dans la poche intérieure de sa veste – il s'était apprêté pour l'occasion, bien sûr. « Si je vous dis ce que je fais là, je peux compter sur votre discrétion ? » Il n'en avait pas réellement besoin, mais il aimait laisser planer le doute. Il n'était pas officiellement venu pour le boulot, mais celui-ci n'était jamais très loin pour autant.

La bague de Marceline Griffiths rencontrerait sans aucun doute un franc succès à en juger par cette salle bondée d'enchérisseurs probablement prêts à tenter l'impossible pour acquérir le fameux bijou. Blake, quant à lui, ne leur ferait pas concurrence et se contenterait d'assister au spectacle. « Je connais Marceline depuis ses débuts au théâtre alors ça me fait quelque chose de la voir si bien réussir. » Ainsi celui qu'il prenait comme le plus grand admirateur de la jeune femme lui donnait quasiment raison. Blake avait beau ne pas connaître sa carrière sur le bout des doigts, il se doutait que lesdits débuts au théâtre devaient remonter à assez d'années pour que la loyauté du brun ait quelque chose de touchante, quelque part. « Ça doit vous faire bizarre, de voir que sa fan base s'est démultipliée depuis cette époque. » Il y avait peu de chances qu'il puisse se mettre à sa place, ayant toujours gardé une relation strictement professionnelle avec ces célébrités dont la vie ne l'intéresserait pas le moins du monde s'il n'en avait pas indirectement fait son gagne-pain. Oh, il avait toujours cultivé l'espoir d'écrire sur des sujets plus sérieux et sur lesquels il pourrait vraiment se faire les dents, mais Blake ne crachait pas pour autant dans la soupe. Parfois, c'est le show business et ses tréfonds qui payaient ses factures. « Alors vous êtes juste curieux ? C’est ce que je me disais aussi avant que cette bague m’appelle depuis la vitrine. » - « Je suis pas certain d’avoir de l’argent à mettre dans une bague, de toute façon. J’aurais bien quelqu’un à qui l’offrir, mais… disons que ça risquerait d’envoyer le mauvais message. » Et il se trouverait presque idiot d'avoir ressenti le besoin de le préciser, comme si son interlocuteur en avait quoi que ce soit à faire qu'il soit ou non engagé avec quelqu'un au point qu'offrir une bague ne prête à aucune confusion. Ce n'était pas marqué sur son front, qu'il avait bien failli épouser son ancienne petite-amie avant de réussir à tout faire foirer, puis qu'il était retombé dans les bras de son premier amour avec qui la question était définitivement loin de se poser. Ce n'était pourtant pas faute d'éprouver toute la tendresse du monde pour Flora, et peut être était-ce justement là le souci. Il l'avait faite souffrir une fois et s'était promis de ne jamais recommencer ; ce qu'ils partageaient aujourd'hui et sur quoi ils évitaient de mettre des mots était finalement bien plus simple que la moindre forme d'engagement. « Certains le feront vraiment vous croyez ? Mais c’est- » Loin de lui l'envie de semer autant de confusion dans l'esprit du brun, il peinait simplement à croire que cette salle ne soit remplie que de fans empressés d'exposer cette bague sur l'étagère de leur salon. « Revendre la bague ? Jamais de la vie ! Je commence juste à douter de mes chances de l’obtenir avec tout ce que vous dites. » - « Inutile de partir défaitiste. Si vous voulez vraiment cette bague et que ça compte pour vous, vous allez devoir tout faire pour l’obtenir. » Il savait être motivant, Blake, et il lui semblait évident que le jeune homme à ses cotés avait besoin qu'on l'encourage.

« Oh, non non. J’attends personne et je savais même pas qu’une vente avait lieu avant d’arriver ici. » - « C’était votre jour de chance, on dirait. » S’il ne lui donnait pas l’impression de souvent arpenter ce genre d’endroits, le passionné qu’il semblait être y trouvait vraisemblablement son compte dans la vente de cette bague. « C’est la parade que je suis venu admirer à l’origine mais c’était sûrement un signe que je tombe sur cette bague car disons que.. Marceline n’est pas seulement une actrice que j’admire. » Son regard croisa le sien un instant et marqua une certaine curiosité. « Mais vous me croirez pas si je vous dis qu’on est amis. » Une hypothèse qu’il avait considéré un peu plus tôt lorsque Carl lui avait confié connaître l’actrice personnellement, bien qu’il admette que cette idée ne soit pas la première à laquelle on était tentés de penser en l’entendant raconter son admiration pour la jeune femme.« Donc vous l’êtes toujours ? Je veux dire, vous êtes restés en contact malgré son succès ? » Beaucoup de stars coupaient tout lien avec leurs plus anciens amis lorsqu’ils accédaient à une fulgurante notoriété, soit parce que leur management écartait une partie de leur entourage, soit parce qu’ils prenaient la grosse tête. « Les enchères montent super vite. Vous m’aiderez à tenir les comptes si je m’emmêle les pinceaux tout à l’heure ? » - « Je peux sûrement me rendre utile, oui. » Puisqu’il n’était pas venu pour enchérir lui-même, il n’aurait pas d’intérêt à saboter ses tentatives et se surprenait même à espérer le voir l’emporter, à vrai dire. « Sauf si vous aviez pas prévu d’attendre jusque là mais ça doit quand même un peu vous plaire de regarder les autres s’appauvrir, non ? Moi en tout cas, j’aimerais bien savoir qui va remporter la Barbie. » - « Amateur de Haute Couture à vos heures perdues ? » Il questionna, curieux, songeant qu’il ne lui donnait pas l’impression d’être le genre de personne à fantasmer devant les créations luxueuses de ce genre de Maison ; mais Blake réservait son jugement lorsqu’il rencontrait quelqu’un. « Et disons que ça a un coté divertissant. Je me plais surtout à voir jusqu’où certains sont prêts à aller pour posséder ces objets. Je parie avec moi-même sur qui risque de l’emporter, et par exemple… » Il désigna d’un signe de la tête un homme assis au premier rang, engagé dans une conversation téléphonique. « Le type là-bas est au téléphone depuis plusieurs minutes, ça veut probablement dire qu’il représente un acheteur qui n’a pas pu se déplacer et dans ces cas-là, ce sont généralement des personnes avec pas mal de pouvoir et donc d’argent. Peut être une autre personnalité du show business. C’est très courant de les voir acquérir des objets qui ont appartenu à d’autres célébrités. » Kim Kardashian n’avait-elle pas défrayé la chronique dans la robe portée autrefois par Marilyn Monroe ? Un exemple navrant mais qui avait le mérite d’illustrer son propos. « Vous, quelle limite vous vous fixez ? Que je sache quand je dois mettre un « stop » pour vous empêcher de vous endetter. » Son sort pourrait le laisser indifférent mais ce jeune homme lui semblait assez impressionnable pour se perdre dans l’euphorie de la vente et avait sûrement besoin qu’on veille sur ses intérêts.
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@BLAKE ALDRIDGE ☆ CARL FLANAGAN
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« (…) J'imagine que vous devez déjà savoir que leurs réseaux sociaux et leurs apparitions publiques servent à construire une image d'elles aussi valorisante que possible pour accroître leur nombre de fans. » Si Carl avait jusqu'ici toutes les raisons de s'en douter, il est surtout le genre de mouton prêt à gober tout ce qu'on peut lui présenter et c'est tout particulièrement vrai sur ces fameux réseaux dont le blond parle ici. Il dirait bien sûr que Marceline n'est pas comme les autres car bien plus authentique, à croire que si son actrice préférée ne calcule pas elle aussi les photos qu'elle peut poster comme les légendes qui les accompagnent. C'est le jeu auquel toute célébrité se doit de se prêter, mais Carl est encore bien trop naïf pour le réaliser. « Ce genre d’événements, c’est la même chose. C'est une bonne publicité, un bon moyen de faire parler de soi. » Mais Marceline en a-t-elle seulement besoin, elle qui décrochait un Golden Globes il y a seulement quelques mois ? Il préfère croire que non et que sa participation à l'évènement n'inclut rien d'autre que le désir sincère de s'investir pour la bonne cause, sans pouvoir toutefois juger des motivations des autres personnes célèbres rattachées à ces enchères – il faut dire que Carl n'en connait pas le quart, lui à qui l'on reproche assez souvent de vivre dans une grotte. « Quelque chose comme ça, oui. » C'est la réponse pour le moins énigmatique que son voisin lui offre lorsqu'il tente de deviner ce qu'il peut être. Le blond ne confirme pas occuper des fonctions d'avocat alors Carl s'interroge, si facilement perdu face à tant de mystère. « Si je vous dis ce que je fais là, je peux compter sur votre discrétion ? » Il ne lui en faut pas plus pour ouvrir de grands yeux, ces derniers semblant presque craintifs. Un rien l'impressionne depuis toujours alors ce secret qu'il pourrait se voir confier ferait presque de lui un complice, parmi ce que Carl peut aussitôt imaginer. « Bien sûr, je saurais pas à qui en parler de toute façon. » avoue-t-il avant de plisser les yeux, pas encore certain de la raison pour laquelle une telle information n'aurait pas intérêt à s'ébruiter. « Mais c'est légal au moins, rassurez-moi ? » Histoire qu'il ne risque pas de finir cette journée avec des menottes aux poignets, en plus d'être très certainement fauché – à peine dramatique, mais pas si étonnant quand on le connait.

Si le plus grand fan de Marceline Griffiths doit porter un nom, Carl aimerait bien sûr que ce soit le sien quand bien même il ne revendique plus tellement aujourd'hui un tel statut. Ce n'était pas la même histoire lorsqu'elle se produisait encore sur les planches d'un théâtre et faisait l'objet d'une véritable obsession de sa part, une précision que Carl ne se voit bien évidemment pas apporter ici. Il était officiellement aux premières loges avant que sa carrière d'actrice ne décolle, le reste n'éveillant pas en lui la moindre fierté. « Ça doit vous faire bizarre, de voir que sa fan base s'est démultipliée depuis cette époque. » Cela tendait même à le rendre sacrément jaloux au départ, voyant dans cette attention gagnée par l'actrice le fait de perdre lui-même en importance, mais Carl n'en est plus à espérer de garder Marceline seulement pour lui. Cet épisode est à conjuguer au passé, contrairement à son admiration infinie pour l'actrice. « C'est sûrement bête, mais j'ai l'impression que ses nouveaux fans peuvent pas la comprendre aussi bien que ses tous premiers. Vous savez, comme quand vous assistez à la réussite d'un projet et que vous vous dites : j'étais là quand tout a commencé. » Peut-être bien qu'il en fait un peu trop, oui, mais Carl se nourrit de ces petits accomplissements ponctuant sa vie à défaut d'avoir beaucoup d'autres choses dont il peut se vanter. Il était donc là avant que Marceline n'accède à la notoriété que l'on connait, et tout porte à croire qu'il racontera cette histoire autour de lui avec fierté pendant encore de nombreuses années. « Je suis pas certain d’avoir de l’argent à mettre dans une bague, de toute façon. J’aurais bien quelqu’un à qui l’offrir, mais… disons que ça risquerait d’envoyer le mauvais message. »« Oh je vois, oui. » souffle-t-il dans l'esquisse d'un sourire embarrassé, tout en se faisant la réflexion que pour une telle demande, la personne qui la recevrait aurait plutôt intérêt à aimer le violet. Au moins cet homme a quelqu'un à qui offrir une bague lui, et peut-être bien que Carl vient aussi à l'envier par principe alors que jusqu'ici, il avait surtout tendance à jalouser son charisme. Toujours est-il que ces enchères ont à ses yeux un caractère parfaitement inédit et qu'apprendre que certains acheteurs pourraient bien vite se muer en revendeurs a de quoi le faire douter, aussi bien de ses propres chances que de la sincérité de ceux qui les entourent. Si cet homme le dit après tout, ce risque doit bien exister. « Inutile de partir défaitiste. Si vous voulez vraiment cette bague et que ça compte pour vous, vous allez devoir tout faire pour l’obtenir. » Ces mots sonnent comme un encouragement et contre toute attente, Carl relève la tête dans un élan presque déterminé. « Je la veux vraiment. » confirme-t-il, espérant qu'aucun millionnaire ne se cache parmi les autres intéressés ou qu'au moins, aucun n'aura de vue sur la précieuse bague que Carl peut convoiter. « Et au pire je trouverai un deuxième boulot si je m'endette, faudra juste que j'abandonne l'idée de dormir la nuit. » De dormir tout court donc, mais ne serait-ce pas finalement la solution pour ne plus collectionner les cauchemars ? Quel dommage, vraiment, que ce besoin-là soit vital car si ça ne tenait qu'à lui, Carl ne fermerait même jamais les yeux.

« C’était votre jour de chance, on dirait. » Pour que son errance autour de la parade l'ait mené jusqu'à ces enchères où la bague de Marceline l'attendait, il semblerait en effet que le garçon puisse pour une fois compter sur un peu de chance. Les étoiles devaient être alignées hier soir et déjà, Carl se prend à y voir un signe parmi les nombreux qu'il peut habituellement trouver autour de lui. Le signe qu'il doit bien évidemment acquérir cette bague, au nom de son amitié avec l'actrice qu'il craint toutefois de confier à son voisin, certain que ses confessions auront tout pour le rendre sceptique. « Donc vous l’êtes toujours ? Je veux dire, vous êtes restés en contact malgré son succès ? » Sa tête s'anime dans un hochement de tête timide, ne sachant pas encore si le grand blond est disposé à le croire ou s'il doute secrètement de son petit récit. Le fait que Marceline soit restée proche de ceux qui l'ont connue avant l'apogée de sa carrière semble en tout cas le surprendre, car sans doute est-ce assez rare dans ce milieu de paillettes. « Oui, elle a même voulu m'aider quand je cherchais un nouvel endroit où travailler. Vous savez, elle est restée très simple et je crois même que la célébrité l'oppresse parfois. » Et ce n'est pas par manque cruel d'objectivité que Carl le souligne, se souvenant notamment des habitudes que l'actrice a gardé dans un jazz club en ville, comme si sa vie n'avait jamais réellement changé. Quand ils se voient, il en oublierait presque que Marceline est aujourd'hui célèbre bien au-delà des frontières de ce pays car il ne ressent pas de barrière, et ne lit pas non plus dans ses yeux qu'il n'est plus assez bien pour elle. « Est-ce que.. ça veut dire que vous me croyez ? » se risque-t-il à demander, en espérant ne pas le regretter. Quant au fait de l'aider à tenir les comptes de ces enchères, son voisin semble plutôt coopératif. « Je peux sûrement me rendre utile, oui. » De quoi le soulager pour tout dire, Carl se voyant déjà perdre pied entre les différents enchérisseurs et les chiffes menaçant de monter très vite. « Amateur de Haute Couture à vos heures perdues ? »« Oh non, j'y connais vraiment rien à la mode. » Ce qui ne l'empêche pas de s'intéresser à cette Barbie Collector, certain que celle-ci suscitera elle aussi son petit engouement. « Et disons que ça a un coté divertissant. Je me plais surtout à voir jusqu’où certains sont prêts à aller pour posséder ces objets. Je parie avec moi-même sur qui risque de l’emporter, et par exemple… » Son regard suit l'homme que le grand blond vient à désigner, de toute évidence en grande conversation avec son portable un peu plus loin. « Le type là-bas est au téléphone depuis plusieurs minutes, ça veut probablement dire qu’il représente un acheteur qui n’a pas pu se déplacer et dans ces cas-là, ce sont généralement des personnes avec pas mal de pouvoir et donc d’argent. (...) » Oh, pourvu que ces personnes de pouvoir ne soient pas le genre de concurrence susceptible de l'attendre aujourd'hui. Carl sait d'avance qu'il ne pourrait pas rivaliser, et ce n'est pourtant pas faute d'être prêt à commettre quelques folies. « Vous en savez des choses, c'est fou. Et vous seriez pas aussi capable de lire sur les lèvres, par hasard ? » questionne-t-il sans l'ombre d'une arrière-pensée... mais tout de même désireux de savoir si cet homme représentant un acheteur compte miser sur la bague ou sur un tout autre objet. Carl ne devrait de toute façon pas tarder à le savoir, les enchères battant déjà leur plein sous ses yeux de non-initié. « Vous, quelle limite vous vous fixez ? Que je sache quand je dois mettre un « stop » pour vous empêcher de vous endetter. » C'est honorable de sa part de vouloir lui éviter la ruine alors même qu'il n'a aucune raison d'y veiller, les dettes qu'il pourrait se créer n'étant à l'origine pas le problème d'un homme comme lui. Carl étire alors un sourire, cogitant par la même occasion sur sa question. « Disons que si je dépasse les trois chiffres, ce sera le signal pour me rappeler que j'ai un loyer à payer. Je sais en plus que Marceline n'aimerait pas me voir me ruiner. » Il en est à vrai dire persuadé mais il est bien forcé de garder le reste de ses pensées pour lui, les choses ne manquant pas de s'accélérer de l'autre côté au point qu'il conviendrait sans doute de se rapprocher. « Oh mon dieu, c'est le moment regardez ! » Et Carl ne croit pas si bien dire alors que déjà, la couleur a le mérite d'être annoncée : « Offert par Marceline Griffiths, il s'agit de la bague originale portée par son personnage, "Lizzie", lors du tournage d'une série produite par Netflix. Elle est aujourd'hui persuadée qu'elle porte chance, mais s'en sépare pour partager sa bonne fortune. » L'effervescence dans la salle est totale, preuve que cette enchère promet d'être animée.


les p'tits dés:

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LE DESTIN
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l'omniscient
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ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé.
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MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a).
LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines.
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« Bien sûr, je saurais pas à qui en parler de toute façon. » A l'observer depuis quelques instants, ce jeune homme lui donnait l'impression d'être un type plutôt solitaire, du genre à arpenter seul ces salles où étaient vendus des objets face auxquels il semblait presque impressionné, comme s'il n'était lui-même pas certain de savoir pourquoi il y avait seulement mis les pieds. Il ne l'imaginait pas trahir le secret qu'il pourrait lui partager, quand bien même ça n'avait justement rien d'un authentique secret. « Mais c'est légal au moins, rassurez-moi ? » Un soupçon d'amusement au fond des yeux, Blake poussa le vice jusqu'à feindre d'observer tout autour d'eux pour s'assurer que personne ne risquait d'entendre leur conversation. « Je suis pas un tueur à gage sous couverture, si ça peut vous rassurer. » Il souffla tout bas, le coin de ses lèvres finissant par se retrousser avec une légère malice. Finalement, se redressant quelques peu, il ajouta. « Je suis journaliste. Même si c'est pas exactement ce qui m'amène. » Pas exactement, parce qu'il n'était pas venu en se disant qu'il ferait de cet événement le sujet d'un de ses articles, mais plutôt qu'il se laisserait inspirer par l'occasion et aviserait si quelque chose d'intéressant attirait son œil avisé. Jusqu'ici, il se contentait de profiter de la vente pour contenter sa curiosité et observer l'engouement autour de ces objets, mais la journée était encore loin d'être terminée.

Déduisant que le jeune homme suivait la carrière de Marceline Griffiths depuis ses débuts, Blake croyait surtout comprendre que ça lui tenait particulièrement à cœur de souligner qu'il soutenait la jeune femme depuis l'époque où son succès était encore nouveau et fragile. « C'est sûrement bête, mais j'ai l'impression que ses nouveaux fans peuvent pas la comprendre aussi bien que ses tous premiers. Vous savez, comme quand vous assistez à la réussite d'un projet et que vous vous dites : j'étais là quand tout a commencé. » Blake ne s'était jamais retrouvé dans cette situation, n'ayant toujours idolâtré que des comparses journalistes à qui il avait parfois aspiré à ressembler au fil du temps, parce qu'ils n'avaient pas peur d'aller au devant des sujets les plus controversés et jouissaient entièrement de leur liberté d'expression, parfois même au risque de s'attirer de sérieux ennuis. Pour autant, il avait une nièce en âge de commencer à prêter de l'intérêt à de jeunes chanteuses en vogue ou à des acteurs de cinéma tels qu'on en voyait sur les couvertures de magazine, et il savait que tôt ou tard cet intérêt se développerait encore. « Je crois que je comprends, oui. » Il souffla au moment de hocher la tête. « Vous avez le sentiment que ces nouveaux fans ont raté une partie de ce qui a fait d'elle l'artiste qu'elle est aujourd'hui, et ça a quelque chose de frustrant à vos yeux que vous, ses fans de la première heure, soyez pas reconnus à leur juste valeur. » Qu'il semble éprouver une certaine jalousie vis à vis de tout ça ne l'empêchait visiblement pas d'être heureux malgré tout de constater son succès, à en juger par la façon dont son regard s'illuminait dès qu'il mentionnait la jeune femme. Finalement, comme n'importe quelle amitié qui vous amènerait sur deux chemins distincts, le fait de devoir partager avec d'autres ce qu'il avait été l'un des premiers à partager avec Marceline était sûrement ce qui lui pesait le plus, et Blake devait reconnaître que cette extrême loyauté qu'il semblait continuer de nourrir pour elle était presque touchante. « Oh je vois, oui. » Une part de lui fut probablement soulagée de ne pas avoir à épiloguer davantage sur le sujet, sa vie sentimentale était encore l'un de ceux qu'il préférait éviter d'évoquer quand il le pouvait. La présence de Flora dans sa vie avait beau l'aider à remonter la pente et à se reconstruire après la fin de sa relation avec Stella et tout ce qu'il avait perdu dans l'équation, il n'en restait pas moins conscient que la jeune femme et lui ne partageaient pas exactement une relation traditionnelle, de celles qui légitimeraient en tout cas qu'il songe à lui offrir ce genre de bague. Ils s'apportaient énormément de choses et l'idée de passer du temps à ses cotés suffisait parfois à illuminer sa journée, mais il y avait une raison pour qu'ils aient décidé de ne pas faire de plans sur la commette et de se laisser porter sans penser à demain. Ils se portaient énormément d'affection, mais la nature des sentiments qu'ils s'inspiraient n'était pas comparable à celle qui les avait une première fois réunis dix ans plus tôt. « Je la veux vraiment. » Un point que Blake avait déjà intégré il y a plusieurs minutes mais qui lui confirmait ici la détermination dont Carl était prêt à faire preuve pour acquérir cette bague. Et dans une salle remplie de potentiels enchérisseurs, cette détermination ne serait peut être pas de trop. « Et au pire je trouverai un deuxième boulot si je m'endette, faudra juste que j'abandonne l'idée de dormir la nuit. » Le principal inconvénient à le connaître depuis moins de dix minutes était sans doute de ne pas pouvoir estimer s'il ironisait ou se montrait sérieux, raison pour laquelle Blake hésita un court instant à la manière de rebondir. « Vous devez sûrement avoir de la famille ou des amis pour vous dépanner dans ces cas-là. Je veux dire, il y aurait sûrement des solutions moins radicales avant d'en arriver là. » Il n'en savait rien, après tout. L'idée, de toute façon, n'était pas de finir la journée ruiné pour une simple bague.

Une part de lui nourrissait forcément une part d'incrédulité en entendant Carl lui conter les dessous de son amitié de longue date avec Marceline Griffiths, son boulot lui ayant appris à questionner la valeur des témoignages qu'il pouvait recueillir jusqu'à être parfaitement certain de leur authenticité. Pour autant, il devait le reconnaître, le jeune homme ne donnait pas l'impression d'avoir improvisé cette histoire avec l'espoir d'épater le premier type crédule qui croiserait sa route. « Oui, elle a même voulu m'aider quand je cherchais un nouvel endroit où travailler. Vous savez, elle est restée très simple et je crois même que la célébrité l'oppresse parfois. » S'il aurait sans doute trouvé matière à rebondir sur la fin de sa phrase, peu certain d'avoir envie de plaindre une célébrité que ses importants cachets avaient d'ors et déjà mis à l'abri du besoin et ce pour des années, c'est sur le reste de ses confessions qu'il rebondit en vérité. « Marceline Griffiths vous a proposé son aide quand vous cherchiez du boulot ? C'est pas le genre d'histoire que je m'attendais à entendre en venant ici, pour être honnête. » Certains diraient qu'il avait la fâcheuse manie de diaboliser quelques peu ces starlettes pour qui le bénévolat et les bonnes actions se devaient bien souvent d'être photographiées pour fournir la preuve qu'elles n'étaient pas seulement intéressées par leur petite personne, et ça n'était pas totalement faux. Mais il fallait reconnaître que peu d'entre elles faisaient la une des magazine pour leur générosité et leur altruisme, ou bien celles-ci étaient l'exception plutôt que la norme. « Est-ce que.. ça veut dire que vous me croyez ? » Hésitant un court moment, son regard se reportant sur son interlocuteur qui semblait étrangement accorder de l'importance à ce qu'il pourrait bien répondre, Blake inclina la tête et reprit. « J'ai eu un doute au départ en vous écoutant, je vais pas vous mentir. Mais vous m'avez pas l'air du genre à raconter ce genre de choses pour attirer l'attention ou faire le buzz. La preuve, j'avais jamais vu passer cette histoire sur internet ou ailleurs. Et j'ai des yeux partout. » Autrement dit, il n'avait vraisemblablement jamais cherché à se faire un nom en se servant de son passif avec Marceline, ce qui tendait plutôt à prouver sa sincérité que le contraire. « Et votre fascination pour cette bague, ça a l'air d'aller au-delà d'un comportement de fan à mes yeux. » Il pourrait très bien n'être qu'un obsessionnel de plus, mais il semblait vraiment tenir à l'idée de l'acquérir, quitte à y mettre le prix au milieu de ces autres enchérisseurs sûrement pas venus eux non plus pour faire dans la dentelle. « Oh non, j'y connais vraiment rien à la mode. » Ils étaient deux dans ce cas, quand bien même Blake n'y était pas si étranger quand on songeait que sa petite-amie travaillait pour la plus grande Maison de Couture du pays. Flora le savait, il n'avait jamais spécialement partagé son goût pour les jolis costumes ajustés et les créations de Haute Couture, mais il était admiratif du temps et du travail que ça demandait de se faire une place dans cet univers particulièrement compétitif. Elle l'impressionnait depuis toujours, oui, et son tort était sans doute de ne pas le lui avoir suffisamment répété. « Vous en savez des choses, c'est fou. Et vous seriez pas aussi capable de lire sur les lèvres, par hasard ? » Blake haussa brièvement les épaules, à peu près certain qu'on n'avait plus tant de mérite à savoir tout ça quand on avait comme lui passé des années à infiltrer des milieux sélects pour y glaner les informations dont on avait besoin pour ses articles. « J'ai pas besoin de lire sur ses lèvres pour savoir que c'est un acheteur sérieux et déterminé. Sa gestuelle me suffit. » Quand bien même il pourrait sûrement arriver à des résultats s'il se concentrait suffisamment. « La personne au téléphone est sûrement prête à payer le prix fort, mais vous avez encore une chance si elle vise aussi d'autres objets. Même les grosses fortunes se fixent généralement une limite à pas dépasser. » Parce qu'il fallait que ces choses-là restent rentables, même pour ces personnes-là.

De plus en plus conscient que son voisin de chaise ne pouvait pas se permettre d'enchérir des fortunes même pour cette bague qui avait une valeur sentimentale importante à ses yeux, Blake se proposa d'intervenir en cas de besoin et pour lui éviter de dépenser plus qu'il ne pouvait se le permettre. « Disons que si je dépasse les trois chiffres, ce sera le signal pour me rappeler que j'ai un loyer à payer. Je sais en plus que Marceline n'aimerait pas me voir me ruiner. » Il y avait peu de chance que la jeune femme soit présente, même en coulisses, mais puisqu'il avait décrété que ce Carl était plutôt crédible dans sa façon d'évoquer son amitié avec elle, Blake se contenta de souffler. « J'en prends note. » Il serait dommage qu'il s'entête à acquérir cet objet même au risque de se mettre dans une position financière délicate, d'autant plus que le journaliste gardait toujours quelques réserves quant aux véritables propriétés de cette bague. « Oh mon dieu, c'est le moment regardez ! » Suivant Carl qui s'était rapproché pour ne pas perdre une miette de la vente maintenant que celle-ci commençait, Blake se prit au jeu et songea qu'au point où il en était, il pouvait tout aussi bien y assister intégralement. Il n'était pas attendu ailleurs pour l'instant, et c'était suffisamment rare pour qu'il en profite. « Offert par Marceline Griffiths, il s'agit de la bague originale portée par son personnage, "Lizzie", lors du tournage d'une série produite par Netflix. Elle est aujourd'hui persuadée qu'elle porte chance, mais s'en sépare pour partager sa bonne fortune. » A ces quelques mots les traits du journaliste affichèrent une légère moue dubitative, sans qu'il ressente pour autant le besoin de réitérer ses doutes en la matière. Carl était convaincu que cette bague pourrait lui porter chance s'il se la procurait et très franchement, ça n'était pas son problème que ce soit le cas ou non. Il était visiblement du genre facile à convaincre et ce genre d'événements savaient comment jouer dessus pour attirer davantage d'enchérisseurs. Et puisqu'il était question d'organiser tout ça pour une bonne cause, ça avait au moins le mérite de servir un but un tout petit peu honorable. Autour d'eux, les enchérisseurs se réveillaient progressivement mais l'effervescence redoutée par Carl n'avait pas pour autant lieu. L'objet avait attiré bon nombre d'admirateurs mais plusieurs d'entre eux semblaient pour l'heure occuper le rôle d'observateurs, ce qui était plutôt bon pour les affaires du jeune homme. « L'enchère démarre tout doucement. Même le type au téléphone a l'air de la jouer raisonnable pour l'instant. » Il le voyait échanger avec son ou sa client(e) mais rester prudent à ce stade, laissant l'occasion à d'autres de revendiquer leur intérêt pour cet objet. « Allez-y, levez votre pancarte. » Il lui avait dit qu'il serait là pour l'empêcher d'enchérir au-delà de ce qu'il pouvait se permettre, mais il pouvait aussi se montrer de bon conseil quand il jugeait que la situation était sous contrôle. En l'occurrence, Carl ne prendrait pas beaucoup de risques à enchérir pour le moment. « Vous êtes pas le seul sur le coup mais si ça monte pas beaucoup plus, vous avez toutes vos chances. » L'avantage de cet événement, c'est que bon nombre d'enchères se tenaient un peu partout au même moment et que peu nombreux étaient ceux à pouvoir enchérir sur tous les fronts. « La femme qui vient de sortir était intéressée, mais il semblerait qu'elle ait déclaré forfait. Ça vous fait une adversaire de moins, c'est pas le moment de reculer. » Pas alors qu'il était plus prêt du but qu'il semblait le penser quelques instants plus tôt, cette bague n'étant peut être qu'à quelques minutes de devenir sienne après tout.
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