ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
Peter Pan and Tinkerbell, which way to Never Never Land ? Emerald City's gone to hell since the wizard blew off his command. Clock is ticking, that's for certain @Garrett Craine
« Tu sais que j’ai entendu parler d’une bouteille de whisky qui s’est vendue à 43 000€ récemment ? Est-ce que ça ne serait pas le cadeau parfait pour fêter mon anniversaire ? » Je jette un coup d’œil rapide en direction de Garrett, un sourire en coin qui se détecte au coin de mes yeux mais difficilement sur mes lèvres cachées par la carte des boissons que je tiens devant moi. « Déjà qu’on le fête avec plusieurs semaines de retard…ça vaut bien une bouteille offerte non ? Mais bon comme je sais me montrer raisonnable… » surtout depuis que je suis fauchée. « …je peux me contenter d’une bonne bouteille de champagne. » Ca n’était évidemment pas une question. Et puis Garrett avait l’habitude de m’aider financièrement…Quoique ces derniers temps, son aide se faisait plus rare. Non pas que j’ai particulièrement plaisir à accepter de l’argent de sa part en bonne demoiselle en détresse que j’étais, parfaitement infoutue de réguler mes dépenses qui avaient tendance à être les mêmes que par le passé quand mon quotidien avait quant à lui changé du tout au tout. La bonne nouvelle pour Garrett ? La gestion de mes comptes devait être bien plus simple à présent qu’il n’y avait plus rien à réguler dessus. Je m’émerveillais jour après jour des joies des découverts bancaires et du fait qu’une moue contrite ne suffisait ni pour renflouer quoique ce soit, ni pour amadouer son banquier…même quand on était amie avec. Damn. Il me devait bien une bouteille de champagne, non ? Ne s’agissant toujours pas d’une véritable interrogation mais plutôt d’une affirmation, j’avais pris les devants pour la commander au serveur. On n’est jamais mieux servi que par soi-même après tout. Maintenant penchée sur la carte pour une étude approfondie des plats proposés, non sans me dire qu’on avait tapé un peu haut en gamme si je comptais pouvoir régler plus qu’un grain de riz, j’avais nonchalamment demandé : « Comment ça se passe avec Luz ? » Ca faisait un moment que je ne l’avais pas vue. J’avais eu vent de leurs problèmes passés, mais je n’étais plus vraiment au courant de ce qui se passait pour eux à présent. Le fait de ne pas poser la question maintenait une sorte de flou artistique me permettant de croire que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le chat de schrödinger de la relation de couple finalement. Non pas que leurs histoires soient mes affaires. Mais au fond, j’appréciais suffisamment Garrett pour lui souhaiter au moins d’être heureux dans sa vie privée à défaut de l’être dans sa vie professionnelle (qui l’était ? Encore plus quand celle-ci consistait à traiter des chiffres toute la journée ?)
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Our time played its card with the right hand. Something beautiful you can't mistake. I've been waiting so long just to get out. I think it's time that we ran away (yeah)
« La bouteille n’a de la valeur que si tu ne la bois pas. Je ne vois pas l’intérêt. » Garrett haussa un sourcil, prétendant parfaitement ignorer l’insinuation qui le faisait rire intérieurement. Quand bien même il avait un penchant pour les bonnes bouteilles, il y avait des excès qu’il serait bien incapable de faire. Même s’il le voulait, il ne pourrait de toute façon pas l’assumer actuellement. « Pardonne nos désaccords d’emploi du temps. Ce n’est pas de ma faute si tu es trop demandée, princesse. » Il travaillait trop, elle était toujours fourrée il ne savait trop où, il préférait donc dire que c’était bien évidemment sa faute à elle. « Mais oui, tu vaux bien une bouteille de champagne. » Il ne regarderait pas la page des alcools. Il ne poserait pas les yeux sur les prix. Il ne ferait rien qui alimenterait cette boule d’angoisse qui lui serrait l’estomac et accélérait considérablement son rythme cardiaque. Il avait appris à vivre avec cette sensation ces derniers mois, celle du danger imminent. Son sourire n’en pâtit pourtant pas, continuant d’étirer ses lèvres alors qu’il lisait l’intitulé des plats, se demandant sur quel met bien trop cher son choix s’arrêterait. Il savait que ce dîner serait une source de regret à la fin de la journée mais le Craine n’était pas à un mauvais choix prêt. Il était pourtant le mieux placé pour savoir que fréquenter CeCe était dangereux financièrement parlant, qu’elle ne pourrait pas s’avancer pour payer la facture. Cela en disait long sur l’affection qu’il avait pour la blonde. En plus de supprimer tous ses agios et frais bancaires au quotidien, elle était celle vers qui il se tournait quand il avait besoin d’une distraction. L’alcool aiderait également, si bien qu’il ne s’opposa pas à la voir commander une bouteille de prestige. En revanche, il ne retint pas un soupir las à la mention de son épouse. Il y avait des jours où il avait l’impression qu’ils étaient toujours en break. Le matin-même par exemple où ils avaient pris leur petit-déjeuner en silence en n’ayant que Flynn pour blablater et animer l’atmosphère, comme s’il était le seul lien qui les reliait encore. Il s’efforçait de penser que ce n’était qu’une impression, qu’ils n’avaient juste pas besoin de parler en permanence. Mais dans les faits, il n’était pas serein sur le futur de son mariage et préférait encore faire l’autruche que prendre le problème entre ses propres mains. « Être marié est éreintant. Disons juste ça. » Il n’avait pas hâte de voir sa réaction quand il admettrait avoir passé la soirée avec CeCe pour son anniversaire. « Mais j’imagine qu’il te faudra un moment avant de compatir. Qui est ta dernière conquête du moment ? » Il s’enfonça un peu plus dans sa chaise, dardant son regard sur la jeune femme. Il retrouva son sourire à détourner le sujet, espérant secrètement que la vie de la Barker serait plus palpitante que la sienne.
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« La bouteille n’a de la valeur que si tu ne la bois pas. Je ne vois pas l’intérêt. » Je réfléchissais un instant avant de lui lancer un regard qui signifiait qu’il n’avait pas tort. Mais qu’en était-il de conserver la bouteille quelques années supplémentaires puis de la revendre pour se faire une marge ? Ca devait marcher. Mais il ne le saurait pas tant qu’il ne me l’aurait pas offerte pour que je puisse essayer. Il serait toujours temps de remettre le sujet sur le table plus tard, une fois qu’il aurait bu quelques verres. « Pardonne nos désaccords d’emploi du temps. Ce n’est pas de ma faute si tu es trop demandée, princesse. » Il rejetait la faute sur moi et pourtant ça ne m’empêchait pas de sourire comme une enfant particulièrement fière d’elle. « N’hésite surtout pas à m’appeler princesse quand tu en as envie, je trouve que ça me va à ravir comme surnom. » Et ledit surnom irait encore mieux avec la bouteille à 43 000$. « Trop demandée à servir des verres à des ivrognes tu veux dire ? Ca me prend pas tant de temps que ça… » Echafauder des plans pour retrouver mon statut d’avant en revanche, ça oui. « Admets ta part de responsabilité espèce de workaholic. » Je n’allais tout de même pas prendre toute la faute sur mes épaules juste parce qu’il m’avait appelée princesse tout de même. « Mais oui, tu vaux bien une bouteille de champagne. » Mon sourire s’agrandit un peu plus encore. Ca en revanche ça aurait presque valu le coup que je prenne l’entière responsabilité de nos emplois du temps de ministre. Je m’étais donc appliquée à en commander une dans la foulée, ainsi qu’un plat dont je ne comprenais que la moitié des ingrédients mais qui, au tarif auquel il était affiché, ne pouvait être que délicieux (ça n’était pas comme ça que ça marchait ?). « Être marié est éreintant. Disons juste ça. » « C’est pour ça qu’il y a toujours l’option divorce. » Entre le soupir qu’il avait lâché et l’expression qu’il affichait, ma remarque m’avait échappé un peu vite. Il était évidemment habitué à mes élans de spontanéité mais peut-être que celui-ci aurait mérité d’y mettre un peu les formes…J’avais lâché mon menu pour lui jeter un regard quelque peu inquiet et…presque désolé. « Enfin je parle de manière générale…pas dans votre cas…j’espère que vous en êtes pas à ce stade-là ? » Ok. De pire en pire. J’avais tenté de me rattraper tant bien que mal, tout ça pour finir par une question à la limite de l’inquisition alors que sa vie privée ne me regardait pas du tout. « Mais j’imagine qu’il te faudra un moment avant de compatir. Qui est ta dernière conquête du moment ? » Malgré la pique presque méritée au passage, la diversion et le changement de sujet étaient bienvenus. « Un quinquagénaire qui bosse dans le médical et qui aime me pourrir la vie à peu près autant que j’apprécie lui pourrir la sienne. » Pouvais-je vraiment le qualifier de conquête ? Le terme de divertissement était probablement plus approprié. « Tout ce qu’il y a de plus sain j’imagine donc. Comme quoi, pas besoin d’être marié pour avoir une relation éreintante. » Ergh. Pourquoi avais-je utilisé le terme de relation à présent ? C’était de pire en pire. Heath était…Heath. Et il avait au moins le mérite d’exister pour me permettre de détourner l’attention de mes faux pas verbaux concernant Luz…même si je devais admettre que j’avais bien envie de creuser la question maintenant.
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« En fait, je reviens sur ce que je viens de dire. C’est le nom du chat des voisins. Vu la bête, tu n’as pas envie de te faire surnommer comme cela. » Il offrit un sourire narquois à CeCe, revenant rapidement sur sa décision de la mettre sur un piédestal. Il devrait assez la connaître aujourd’hui pour savoir qu’elle userait et abuserait du statut si l’opportunité lui était donnée. C’était d’autant plus inapproprié que la Cendrillon n’était pas actuellement dans sa meilleure phase. « Tout dépend de si tu te fais offrir un verre dans la foulée. » Il ne connaissait pas son éthique de travail. Cependant, il connaissait sa détermination et sa capacité à chercher une source d’amusement là où c’était inadapté. Il l’imaginait parfaitement comme la serveuse qui buvait avec ses clients dans le dos de son patron. Ceci dit, elle marquait un point ; il était celui qui rendait leurs rencontres difficiles. Il ne l’admettrait juste pas, préférant s’offusquer. « Je sais organiser mon emploi du temps. » C’était une question de priorisation et après avoir casé son travail, son fils, et son mariage quand cela ne lui donnait pas la sensation d’aller au front, il ne restait plus grand-chose. Fuir son foyer sous de faux prétextes n’était pas la chose la plus courageuse ou même virile à faire. Il évitait les problèmes plutôt que de les affronter, se plongeait droit dans le déni comme si une bouteille de champagne hors de prix réglerait quoique ce soit. Une opportunité pour CeCe de se régaler à l’œil. A vrai dire, il comptait davantage sur elle pour lui changer les idées que pour lui donner des conseils. Ils étaient amis mais avec une vision de la vie l’on ne pouvait plus opposée, notamment sur le sujet des relations. « Pas pour moi. » Il avait offert un sourire doux à la blonde pour montrer qu’il n’était pas fâché de sa spontanéité. Il n’en attendait pas moins d’elle. Il croyait juste encore en ces vœux d’éternité qu’ils avaient prononcé devant l’autel. Ça, et le fait qu’il avait une réputation à tenir qui n’accepterait jamais la moindre faille. Alors un divorce ? C’était inconcevable. Il voulait vraiment croire qu’ils n’en étaient pas encore là, qu’il y avait quelque chose à réparer. « On a encore l’option de la thérapie de couple et/ou de la retraite spirituelle avant. » Mieux valait en rire qu’en pleurer, malgré la fatalité de ce constat. Son mariage n’avait plus d’histoires excitantes à raconter comme c’était le cas à l’époque. Entre CeCe et lui, c’était toujours la blonde qui se ramenait avec des absurdités à la bouche et cette fois-ci n’y manqua pas, le faisant rire ouvertement. « Est-ce que tu es en train de décrire ton âme-sœur ? Mais sérieusement CeCe, un quinqua ? » Outre son caractère qui n’était pas pour tout le monde, la Barker était objectivement canon et n’aurait aucun mal à avoir qui elle voulait dans son lit. Il fallait toujours qu’elle mette un point d’honneur pour choisir les pires personnes possibles à la place. Ce n’était pas étonnant qu’elle ne soit jamais proche de s’installer dans une relation. « Alors pourquoi être avec s’il est éreintant ? L’argent ? Des daddy issues ? Ne me réponds pas ‘du sexe’, pitié. » Il esquissa une grimace faussement dégoûtée, juste par plaisir de gentiment se moquer de ses goûts douteux. « Ou alors, tu t’apprêtes à faire ta gold digger et tu prépares le terrain. » Il la pensait parfaitement capable de forcer un mariage, quitte à faire le coup de l’enfant dans le dos. Ce n’était ni de près ni de loin compatible avec les valeurs du Craine, mais il ne jugerait pas la carte du mari riche. « J’espère que vous me confierez la gestion de votre patrimoine. » Un échange de bons compromis, non ?
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J’hochais sobrement les épaules avant de répondre le plus naturellement du monde : « Un chat ? Un être profondément sadique, violent et qui cache bien son jeu tu veux dire ? Moi je trouve ça plutôt adapté finalement. » Après s’il était obèse , sans poil et malade, je lui accordais le fait qu’il valait mieux arrêter la comparaison ici. « Tout dépend de si tu te fais offrir un verre dans la foulée. » J’affichais cette fois-ci un air à la fois surprise et choqué qu’il ose me prêter de telles intentions. Moi ? La serveuse idéale, carrée, serviable et toujours professionnelle ? Oh wait. « J’admets…qu’il a pu m’arriver une ou deux fois…de m’autoriser à boire un verre avec les clients. » Et de boire un verre sans les clients aussi mais bon, ça il ne l’avait pas demandé. « Mais écoute on fait ce qu’on peut pour se divertir et palier à l’ennui. » Et il savait parfaitement à quel point j’étais justement capable de palier à toute forme d’ennui. Lui était-il déjà arrivé de s’ennuyer avec moi justement ? Certainement pas. Cela devait le changer de son quotidien familial (oui, la pique était gratuite, mais tant qu’elle restait dans ma tête et ne franchissait pas la barrière de mes lèvres je ne vois pas quel mal il pouvait y avoir à cela. Quoique même si je l’avais dite, je n’avais aucun compte à rendre à Luz finalement…bon…peut-être finirai-je par lui faire la remarque encore ce soir donc.) « Je sais organiser mon emploi du temps. » « Mhmh. » Je lui adressais en bonus un regard suspicieux et résolument peu convaincu. Pas sûre de ça Craine. Ou pas à la hauteur de l’organisation dont un directeur d’agence devrait faire preuve. Ou alors il ne me considérait simplement pas comme sa priorité principale ??? Non, ça n’était pas envisageable, où avais-je la tête. « Pas pour moi. » Dommage. Une fois les formalités administratives réglées, il aurait certainement eu plus de temps pour s’organiser une fois divorcé. Pas le genre de remarque à partager à haute voix non plus probablement. Ou pas tant que la bouteille n’était pas terminée. J’avais au moins le mérite de savoir faire preuve de retenue…pendant un temps. « On a encore l’option de la thérapie de couple et/ou de la retraite spirituelle avant. » Un rire franc m’échappa à l’idée de le voir se lancer dans une retraite spirituelle. « Pitié oui, faites donc ça. Tu sais que j’ai entendu dire que Jared Leto en organisait ? Enfin c’est soit ça, soit il s’est juste reconverti gourou d’une secte mais bon…dans un cas comme dans l’autre ça vous changera de votre quotidien et ça vous permettra sûrement de pimenter vos journées non ? » Mon sourire était grand et gentiment moqueur, mais il devait reconnaître que j’avais l’art de lui trouver des solutions des plus créatives. Quel dévouement. « Est-ce que tu es en train de décrire ton âme-sœur ? Mais sérieusement CeCe, un quinqua ? » Nouveau hochement d’épaules. Oui, et ? « Probablement. Faut croire que j’aime les défis, et réussir à le supporter c’en est un à ma hauteur. Quant à son âge…c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe une connerie comme ça non ? » La grimace qui m’avait échappée était la preuve que je n’étais clairement pas convaincue par mon argument, ni par cette maxime que j’étais allée emprunter à une autre époque. « Alors pourquoi être avec s’il est éreintant ? L’argent ? Des daddy issues ? Ne me réponds pas ‘du sexe’, pitié. » J’affichais évidemment à nouveau un large sourire avant de répondre : « Dans ce cas je ne te réponds pas alors. » Et je laissais quelques secondes s’écouler avant de reprendre : « Un peu de tout ça j’imagine. Bien malgré moi. Je refuse de regagner un semblant de statut grâce à un homme. Encore moins grâce à un quinqua riche et égocentrique. Si je parviens un jour à prendre ma revanche sur la vie… » oui, rien que ça. « …ça sera seulement grâce à moi, et personne d’autre. » Autant dire que je risquais de rester en bas de l’échelle durant un moment encore. « Ceci dit j’admets que ça m’empêche pas d’accepter son argent en attendant. Je suis plus à une contradiction prêt de toutes façons j’imagine, non ? » Vrai…étant donné que je tenais absolument à regagner mon ancien statut par moi-même mais que je considérais que tous les coups étaient permis, surtout s’ils consistaient en des trahisons répétées envers des gens que j’exécrais ou qui ne faisaient tout simplement pas partie des quatre ou cinq personne que je tolérais et acceptais de côtoyer…J’affichais en revanche une expression de dégoût exagérée quand il se permit un sous-entendu sur le mariage. « Alors je te promets que dans un autre univers j’aurais fait en sorte de te le confier oui…mais dans le monde réel il est absolument hors de question que je considère un jour une quelconque forme de relation sérieuse avec cet homme. Même s’il devait y avoir une retraite spirituelle à la clé. » Buh-bye Jared Leto.
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Il eut un sourire goguenard à l’image qu’avait CeCe des chats. Princesse n’avait clairement pas cette allure mais il préférait ne pas pousser la provocation trop loin en lui expliquant. Si la blonde avait envie de se trouver une image sadique, violent et calculatrice, il n’allait pas briser ses rêves. Peut-être que c’était juste qu’à force de la connaître, il commençait à comprendre comment elle fonctionnait. Elle n’était pas encore totalement prévisible, mais bien assez pour qu’il puisse suivre le cheminement des pensées dans sa petite tête. Elle était douée pour profiter des situations dans lesquelles elle se trouvait ; elle ne serait donc pas le larbin à servir des verres si elle n’y trouvait pas son compte. « Je ne juge pas. J’imagine que c’est la meilleure manière de forcer la consommation, ton patron devrait te remercier de ton dévouement. » Ce n’était pas très professionnel mais les clients achetaient plus de verres que prévus, s’alcoolisaient à vitesse grand V, arrêtaient d’être raisonnables. C’était une méthode de vente aussi déloyale que redoutablement efficace. S’il en avait l’occasion un jour, peut-être qu’il mettrait les pieds là où la jeune femme travaillait, juste pour voir. Il ne savait juste pas quand, alors que ce repas avait déjà mis une éternité à s’organiser. Il ne lui laisserait pas croire qu’elle avait raison, se contentant de secouer la tête de gauche à droite dans un soupir audible, comme s’il renonçait à se battre. Il savait organiser son emploi du temps, il maintenait. Il n’avait juste pas les meilleures priorités ces derniers temps, préférait la facilité et les mauvais choix à affronter ses responsabilités. C’était sans doute ce qui faisait qu’aujourd’hui, son mariage peinait. Il créait les problèmes plutôt que de les créer et se raccrochait à l’espoir que Luz ne sortirait pas la carte du divorce un jour. Ils avaient parlé de faire une thérapie, ou de juste prendre sur eux pour vraiment adresser l’éléphant dans la pièce. Cela n’avait pas été un franc succès jusqu’ici. Et à cet instant, il appréciait très sincèrement la désinvolture de la Barker. Elle savait comment lui changer les idées, même sur les sujets sérieux. Il n’y avait qu’elle pour évoquer Jared Leto en réponse à un mariage en détresse. L’amusement se lut sur le visage. « Mon niveau d’excentricité a ses limites. Je me contenterai du plan séjour perdu au milieu de la cambrousse à boire du thé bio et se regarder dans le blanc des yeux. Ou faire autre chose, oui. » Il haussa les sourcils de manière entendue. En réalité, s’il était enfermé avec Luz dans une pièce loin du reste du monde, elle essaierait sans doute de lui tirer les vers du nez et de le faire parler. Qu’elle arrive à ses fins ou non, il voyait difficilement comment cela donnerait le ton pour une partie de jambes en l’air. Cependant, il préférait encore son mariage à l’idée d’aller trouver quelqu’un d’autre dans ce monde. Les mauvais choix de CeCe rendaient le monde du dating absolument terrifiant. Parmi tous les hommes célibataires, c’était ce qu’elle avait trouvé ? « Tu n’as pas à viser proche de la péremption pour trouver quelqu’un d’insupportable. Je pourrais te donner les coordonnées de certains de mes employés. » Ils gagnaient bien leur vie pour la plupart et étaient probablement moins décrépis que ce qu’elle était partie se trouver. Il imaginait le pire, son esprit ne faisant aucun effort pour adoucir le portrait. Cela justifia une grimace franche à imaginer son amie dans le lit d’un vieillard. « Ew. » C’était théâtral, et il ne pouvait pas croire que des daddy issues n’y soient pas mêlés. Ceci dit, il s’efforça d’être tolérant, restant silencieux en l’entendant fournir ses explications. Elle optait juste pour la facilité, c’était ce qui se passait. On lui offrait tout sur un plateau d’argent quand trimer ne lui rapportait pas assez. Bien évidemment que l’option était séduisante. Il aurait sans doute fait pareil à sa place, à partir du moment où la situation ne l’engageait à rien et qu’elle pouvait se sortir de là quand elle le désirait. « S’il est si imbuvable que cela, c’est peut-être une juste rémunération pour ta peine. Maintenant, tu es assez grande pour connaître les tenants et aboutissants de votre relation donc… Prends ce qu’il y a à prendre. » Elle se faisait une réputation et mentait à ses propres principes d’indépendance. La rémunération passait presque pour une forme de prostitution mais il retint cette pensée, bien certain qu’elle avait déjà dû y penser. Tant qu’elle y gagnait au change… Lui pouvait juste plaisanter sur le fait que sans mariage, il n’aurait pas de nouveau contact à qui faire signer un contrat. « Dommage. » Il haussa les épaules, désabusé, faussement indifférent à la grimace qui avait prit place sur le visage de la blonde à la simple mention du terme ‘mariage’. Il croisa son regard outré et ne put s’empêcher de rire. « Quoi ? T’es pas la seule à être intéressée. » Il ne reculerait devant rien pour faire gonfler ses résultats financiers. Il avait désespérément besoin de cette réussite pour avoir sa foutue promotion. « Mais vraiment, c’est quoi le plan sur le long-terme CeCe ? Parce que je le vois pas le challenge, là. » Il la soutiendrait quoiqu’elle décide de faire. Elle ne lui donnait juste pas l’impression de se battre pour ‘prendre sa revanche sur la vie’ actuellement, mais plutôt de se complaire dans sa situation actuelle.
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« Je ne juge pas. J’imagine que c’est la meilleure manière de forcer la consommation, ton patron devrait te remercier de ton dévouement. » Je pointais mon verre dans sa direction en guise d’approbation tout en hochant bien volontiers la tête. Alors là, si Lily se doutait d’à quel point j’étais dévouée, elle m’accorderait certainement une augmentation…avant de déduire tous les verres que j’avais ainsi pris pour fidéliser la clientèle, ce qui aurait certainement débouché en une ardoise plutôt salée qui lui aurait été due. Mh. Pas un bon plan. Mieux valait qu’elle reste dans l’ignorance de mon franc dévouement. « Je trouve aussi mais plutôt que de lui en parler je vais me contenter du fait que tu reconnaisses que c’est une bonne idée. » Ok ça n’était pas exactement ses mots…mais presque. Nous n’allions tout de même pas nous arrêter sur des détails aussi futiles. J’étais une serveuse absolument incroyable, fin de l’histoire. (Et je détestais mon boulot, mais ça c’en était une autre d’histoire. Et tout le monde la connaissait de toutes façons.) . « Mon niveau d’excentricité a ses limites. Je me contenterai du plan séjour perdu au milieu de la cambrousse à boire du thé bio et se regarder dans le blanc des yeux. Ou faire autre chose, oui. » J’étais presque déçue. La partie thé bio et tête-à-tête ne me paraissaient pas des plus attractifs mais s’il parvenait à tirer effectivement autre chose à l’issue des longs silences qui risquaient de rythmer ces rendez-vous alors pourquoi pas finalement. Son haussement de sourcil tendancieux eut le mérite de me faire rire. « N’hésite pas à me faire un debrief si ça arrive. Ca m’intéresse. Et l’avantage si vous êtes effectivement perdus au milieu de la cambrousse et que vous regarder dans le blanc des yeux ne mène finalement à rien de bien palpitant, c’est que tu pourras toujours tenter de l’abandonner dans un coin entre trois arbres et deux rochers. » J’étais à deux doigts d’ajouter cinq serpents à la liste mais je n’avais rien contre Luz finalement, et elle ne méritait pas de telles menaces, aussi désinvoltes et imaginaires soient-elles. Et puis il serait toujours temps de mentionner quatre crocodiles plus tard si besoin. « Tu n’as pas à viser proche de la péremption pour trouver quelqu’un d’insupportable. Je pourrais te donner les coordonnées de certains de mes employés. » J’affichais immédiatement une grimace de dégoût exagérée avant de répondre d’un ton tout aussi peu mesuré : « Ergh Garrett ? Des banquiers ? Ca va pas ? C’est une espèce hautement toxique. Crois-moi, je suis bien placée pour le savoir, j’en fréquente un assez régulièrement depuis quelques années et il ne me parait vraiment pas fiable du tout. » Toujours un plaisir de l’attaquer gratuitement et sans aucun fondement. Mon sourire volontairement provocateur le mettait au défi de relever tout ce qui n’allait pas dans cet argumentaire (c’est-à-dire à peu près tout) : - A quel moment la fiabilité d’un homme ou d’une femme m’avait-elle déjà arrêtée pour les fréquenter ? - Idem pour la toxicité. Ma passion. - Banquier était un métier comme un autre finalement. J’aurais pu trouver nombre de défauts à ceux qui avaient choisi ce domaine…mais c’était vrai pour tous les métiers du monde. J’étais toujours parfaitement prolixe quand il s’agissait de critiquer de toutes façons. - Hormis quand il s’agissait de quelques privilégiés que je comptais dans mon cercle proche -et dont il faisait partie, le chanceux- j’étais la dernière personne à qui on pouvait faire confiance. Alors j’aurais été bien mal avisée de critiquer sa fiabilité à lui qui avait été sans faille même après que je me sois retrouvée avec un compte en banque vidé qui ne lui laissait plus le loisir de faire nombre d’opérations et de me conseiller des placements comme par le passé.
Sa grimace de dégoût vint suivre mon air offusqué. J’affichais un léger sourire en coin, bien consciente qu’il y avait des détails qu’il aurait certainement préféré ignorer. Too bad, so sad. Il ne pouvait pas me poser de questions sur ma vie sentimentale sans s’attendre à une réponse dans le genre de celle que je lui avais donnée. Il me connaissait suffisamment pour ça. « S’il est si imbuvable que cela, c’est peut-être une juste rémunération pour ta peine. Maintenant, tu es assez grande pour connaître les tenants et aboutissants de votre relation donc… Prends ce qu’il y a à prendre. » Jeez Freud. Calmos. « Je n’ai foutrement aucune idée de quelconques tenants et aboutissants. Je fais ça par…pur plaisir, littéralement ? Et peut-être par masochisme je te l’accorde. Mais je n’imagine rien sur le long-terme, ni même sur le moyen-terme…et des booty call ne sont même pas ce que je qualifierais de court-terme. » En somme je ne savais pas où j’allais et je ne comptais pas me poser la question. La réponse était probablement très simple de toutes façons : dans un mur. Je secouais légèrement la tête non sans afficher un air amusé en le découvrant intéressé par la question du mariage et du patrimoine à gérer : « Un banquier intéressé et vénal ? Mais quelle surprise. Ajoute ça à la liste de tout à l’heure de pourquoi on ne peut vraiment pas leur faire confiance à ceux-là. » J’accompagnais mon gentil tacle d’un clin d’œil avant que sa question suivante ne vienne sonner un peu plus sérieuse que les précédentes à mes oreilles. « En ce qui concerne ma vie sentimentale, soyons clairs, je n’ai absolument aucun plan. En ce qui concerne ma vie professionnelle et l’idée de retrouver un semblant de dignité, j’y travaille. C’est pas flagrant. Ca va me prendre beaucoup plus de temps que je n’ose l’avouer et que je ne parviens à le concevoir, je vais devoir user de stratagèmes plus ou moins douteux en chemin, mais je sais juste que je finirai par y arriver et par prendre ma revanche. Mon nom m’a peut-être été transmis en même temps que ma renommée, mais maintenant que j’ai tout perdu je compte bien prouver que je suis capable de tout retrouver sans l’aide de personne. » Ou presque. Ca ne comptait pas vraiment si j’étais aidée par des personnes que j’avais sciemment décidé de manipuler pour arriver à mes fins. Pour l’heure je reposais mon verre avant de me pencher vers lui, soutenant son regard plus sérieusement cette fois-ci. « Mais je te retourne la question. Si contrairement à moi tout va bien sur le plan professionnel pour toi…il en est quoi de ton plan sur le long-terme pour ta vie sentimentale ? » Quatre crocodiles et cinq serpents n’étaient-ils pas terriblement séduisants finalement tout bien considéré ?
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Garrett ne pouvait pas s’empêcher d’être amusé par l’attitude de CeCe, cachait dans une gorgée de son verre le fait qu’il ne croyait pas un instant à son bluff. Elle avait de la gueule, mais elle était maligne, calculatrice. Elle ne se ferait jamais remarquer si cela risquait de tourner à son désavantage. « Tu te contentes de peu. » Une manière subtile d’accuser sa crédibilité, même s’il n’insisterait pas. Il n’avait pas envie d’être celui qui la poussait à avoir de mauvaises idées quand d’eux deux, il était supposé être le raisonnable, le responsable. Se laisser entraîner dans le sillage de la blonde paraissait être tout sauf une bonne idée. Il avait une réputation à sauver, celle de l’homme impeccable, justement. Un masque qu’il acceptait d’abaisser en présence de la Barker, mais jamais totalement. A croire que la confiance qu’il avait en elle était teintée d’une dose de méfiance. De l’instinct de survie, sans doute. Comme le fait de ne même pas songer à écouter ses bons conseils, quand bien même il ne put s’empêcher d’en rire un peu. « CeCe. Les épouses ne sont pas comme des chiens. Elles ont du sens commun. Non seulement Luz retrouvera sa route mais en plus, je risquerais de passer un sale quart d’heure quand elle rentrera. » Et même sans cela, il ne laisserait jamais son épouse derrière, encore moins en pleine forêt. Il n’avait qu’à moitié plaisanté en imaginant une retraite spirituelle, presque certain que s’il proposait l’idée à sa femme, elle accepterait. Il ne savait pas trop qu’en penser. Le principe était intéressant. La perspective de se retrouver nez à nez sans échappatoire pour éviter leurs problèmes, en revanche, était effrayante. C’était ironique qu’il soit celui qui juge les choix relationnels de son amie quand il se sentait incapable de confronter sa propre femme. Un parti idéal, en effet. « Toxiques mais généralement friqués. Depuis quand est-ce que tu aspires à une relation saine et épanouie ? » Il lui sourit, haussant un sourcil blasé. Ses partenaires d’affaires avaient pour la quasi-totalité l’avantage de vivre confortablement. Le reste était annexe. A son sens, les banquiers n’étaient clairement pas pires que les assureurs. « Je ne relèverai pas l’affront. » commenta-t-il simplement, prétendant ne pas être offusqué du fait qu’elle l’ait qualifié de toxique. Si vraiment il l’était, alors elle devait adorer cela vu la fréquence à laquelle elle y revenait. Il en était de même pour son pigeon du moment, visiblement. Que cela soit clair, Garrett était ouvert sur le sujet. A partir du moment où c’était légal, CeCe pouvait bien aller traîner ses fesses où elle le souhaitait. Mais lui, cela ne l’empêcherait pas d’y aller de son commentaire. « Ne m’oblige pas à te flatter et à te faire le discours sur le fait que tu mérites bien mieux. Surtout si c’est pour du booty call. Mais j’imagine que tu es la mieux placée pour décider de ce qui te fait grimper au plafond. On a tous nos fantasmes. » Il haussa mollement les épaules. Si elle les aimait flasques et fatigués, grand bien lui fasse. Littéralement. Et s’il avait de l’argent, le Craine serait absolument ravi d’avoir une discussion avec à un moment donné. « Il y a des avantages indéniables à bien s’entendre avec son banquier, je te rappelle. » Encore plus quand il était à la tête d’une agence et n’avait de comptes à rendre à personne, car il aurait eu bien du mal à justifier le nombre de frais qu’il faisait sauter autrement. Il aurait tenté de jouer la carte de la galère temporaire avant que les affaires ne reviennent à la normale. Il ne souhaitait pas se montrer intrusif mais la question fusa. Il n’avait pas à s’en mêler, pas à lui demander de comptes. Ils étaient juste amis et il commençait à se demander quand, et si elle lui annoncerait un jour avoir trouvé la solution en or pour se sortir de l’eau. Il garda le silence quelques secondes pour réfléchir précautionneusement à ses mots. « Je ne doute pas de ta capacité à récupérer ce que tu as perdu. J’ai juste un peu peur de ce que tu imagines par stratagèmes. » Il était de ceux qui croyaient davantage au dur labeur qu’aux jeux de manipulations bien orchestrés. « Ne va pas me faire dire ce que je n’ai pas dit, je pense que dans certains cas, tous les coups sont permis pour arriver à ses fins. Mais… garde ta dignité, ok ? » Pas de mensonges (trop importants), de coucheries, de chantage, ou il ne savait trop quoi. Ce n’était pas des idées qui pourraient bien se terminer. Et le simple fait qu’il l’en pense capable lui fit formuler sa prochaine phrase avec une certaine forme de récalcitrance. « Et si jamais tu songeais demander de l’aide, j’imagine que je pourrais trouver un réseau à partager avec toi. » Il avait des gens à présenter, si toutefois il pouvait se permettre le risque. Il avait une réputation à sauver, encore une fois, la même qu’il lui avait fallu autant d’années pour perfectionner. Une qui avait réussi à convaincre le monde entier. « Ma vie a pas l’air parfaite comme elle est ? » En apparence, rien ne laissait deviner qu’il était à deux doigts de se retrouver dans une situation bien plus critique que celle de CeCe. Cela faisait de lui un parfait hypocrite, trop heureux de plutôt parler de son couple. « Rester marié et éviter de divorcer. Ne pas aller voir ailleurs. C’est l’engagement que j’ai pris. » Il n’avait pas de meilleure réponse. Peu importe l’état de son mariage, divorcer n’était en aucun cas une option qu’il pouvait accepter. « Peut-être un deuxième enfant. Mais il n’y a rien de plus que cela après le mariage, c’est plutôt l’espoir de pouvoir rester avec la personne aimée jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Il ne savait pas s’il y parviendrait sans que Luz ne décide de le quitter avant. Il était incapable d’ignorer l’épée de Damoclès qui flottait au-dessus de sa tête. Et en même temps, était-ce ce qu’il désirait vraiment ? « L’humain n’est jamais satisfait de ce qu’il a, je dirais. » Il n’imaginait pas sa vie sans Luz. Et d’un autre côté, la perspective qu’il n’y ait rien de plus le terrifiait.
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
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« Tu te contentes de peu. » Je grimaçais avant de rétorquer spontanément : « Non. Rarement. » Il ne me connaissait donc pas ? Me contenter de peu n’était clairement pas dans mes habitudes, et c’était précisément pour ça que je détestais ma vie actuelle : parce qu’elle me forçait à me contenter de peu. « C’est plutôt toi qui t’accordes trop peu de crédit si tu veux mon avis. » Pun intended. Mais ma blague n’enlevait rien au sérieux de mes propos. S’il y avait bien une personne qui je pouvais faire confiance…ou tout du moins à qui je pensais pouvoir faire confiance (on ne sait jamais, dès fois qu’il ait enfin appris de moi et soit devenu fourbe et manipulateur en chemin), c’était lui. Je n’aurais pas confié feu mon compte en banque à n’importe qui. Et il était bien loin d’être n’importe qui. . « CeCe. Les épouses ne sont pas comme des chiens. Elles ont du sens commun. Non seulement Luz retrouvera sa route mais en plus, je risquerais de passer un sale quart d’heure quand elle rentrera. » Mes traits affichèrent une expression exagérément déçue alors que je vins claquer mes doigts dans un geste tout aussi dramatique pour exprimer mon désarroi : « C’est pas vrai ? Moi qui pensais qu’une fois mariée une femme perdait toute capacité à réfléchir par elle-même. Je suis sous le choc. » Et peut-être qu’il y avait une pointe de vérité là-dedans. Le mariage était un engagement dont l’attrait m’échappait encore. Peut-être cela changerait-il un jour. Probablement pas. « Toxiques mais généralement friqués. Depuis quand est-ce que tu aspires à une relation saine et épanouie ? » Je bus une gorgée de mon verre de vin en guise de temps de réflexion, avant de finir par hocher la tête. « Un point pour toi Craine. J’ai changé d’avis : donne-moi la liste avec les noms de tes collègues. » Liste qu’il me communiquerait certainement avec plaisir malgré ledit affront que je venais de lui faire et qu’il ne souhaitait donc pas relever. Comment pourrait-il me refuser quoi que ce soit alors que je lui adressais mon plus grand sourire ? « Ne m’oblige pas à te flatter et à te faire le discours sur le fait que tu mérites bien mieux. Surtout si c’est pour du booty call. Mais j’imagine que tu es la mieux placée pour décider de ce qui te fait grimper au plafond. On a tous nos fantasmes. » Je pris une nouvelle fois le temps de la réflexion en me demandant honnêtement quels genres de fantasmes je pouvais bien avoir. A part fantasmer sur l’argent que je n’avais pas, il n’y avait pas grand-chose qui m’inspirait ces derniers temps à vrai dire. « Il y a des avantages indéniables à bien s’entendre avec son banquier, je te rappelle. » C’était beau. Il savait exactement comment me parler et me prendre par les sentiments. Je me penchais légèrement vers lui avant de répondre : « Alors premièrement, n’hésite vraiment pas à faire ce fameux discours ou tu me flattes. Et ensuite…tu sais quoi ? T’as raison. Finalement mon fantasme je pense que c’est le banquier du coin. Qui m’écoute me plaindre à longueur de journée, fait sauter mes frais, ne me juge pas ou alors seulement silencieusement, et s’il est déjà marié c’est du bonus parce que je ne recule jamais devant un défi à relever. » Je lui adressais un clin d’œil avant de lever mon verre dans sa direction. Alors ? Il préférait ce fantasme là finalement ou allait-il me laisser tranquille avec mes relations toxiques au possible qui ne m’apportaient rien si ce n’était un léger dégoût de moi-même à intervalles réguliers. Et puis la conversation avait pris un tournant un peu plus sérieux malgré nous. « Je ne doute pas de ta capacité à récupérer ce que tu as perdu. J’ai juste un peu peur de ce que tu imagines par stratagèmes. » Je hochais la tête sans même m’en rendre compte, probablement parce que j’étais inconsciemment la première à avoir peur de mes propres stratagèmes. Mais comme je venais de lui dire, je ne reculais devant rien…pas mêmes mes propres idées tordues. « Je te promets de faire ce que je peux pour ma dignité, mais j’aurais tendance à dire que je l’ai déjà perdue le jour où ma mère nous a foutus mon père et moi à la rue. » Alors la perdre un peu plus ou un peu moins…était-ce vraiment important ? Bien sûr que je ferais tout pour m’en sortir la tête haute. Si je voulais regagner ma réputation et mon statut d’avant, ça n’était pas pour le faire au prix de mon image bien qu’elle soit déjà bien bafouée et que je me demande parfois ce qu’il pouvait rester à en sauver. « Et si jamais tu songeais demander de l’aide, j’imagine que je pourrais trouver un réseau à partager avec toi. » Mes sourcils se froncèrent légèrement alors que je le scannais du regard pour tenter de discerner un regret immédiat qui aurait pu suivre à juste titre ses paroles. « Tu bluffes ? Tu oserais m’introniser moi, une personne instable et imprévisible … » Eh, on ne pouvait pas me reprocher de ne pas être honnête. « …au sein de ton réseau ? » Je jetais un coup d’œil furtif à son verre pour voir s’il en avait bu un de trop pour me faire de telles propositions. Là on se rapprochait dangereusement de mon vrai fantasme. « Ma vie a pas l’air parfaite comme elle est ? » Encore une fois, mon honnêteté me fit grimacer en guise de réponse. J’écoutais avec une certaine pitié la tristesse des arguments qu’il m’avançait. « Oh wow, on peut dire que tu sais bien vendre la vie de couple et le mariage…J’espère que tu t’y prends autrement pour vendre tes solutions à tes clients, rassure-moi ? Va falloir retravailler ton argumentaire. » Et ton attitude et le fait que tu n’avais pas l’air vraiment heureux là maintenant tout de suite si on me demandait mon avis. « Après loin de moi l’idée de me mêler de ce qui ne me regarde pas, d’autant plus que je serais très mal placée pour juger vu ma situation et vu que je n’ai jamais été mariée… » Même pas par accident après une soirée arrosée ou lors d’une sortie à Vegas. Franchement fière de moi sur ce coup-là. « …mais si votre mariage bat de l’aile… » Je grimaçais et prononçais ces mots avec une grande précaution, lentement, pour véhiculer ma volonté de ne pas sous-entendre que sa relation avec Luz était mal au point et vouée à l’échec. « …un deuxième enfant ne me semble pas être une idée de génie pour recoller les morceaux ? » Je n’étais clairement pas à l’aise sur ce terrain-là, mais c’était un peu tard pour reculer. « L’humain n’est jamais satisfait de ce qu’il a, je dirais. [/color] » Oui enfin bon, j’étais aussi très insatisfaite de tout ce que je n’avais pas. « Mh…je pense qu’avec un million en poche, il est quand même un peu plus heureux non ? » Qu’on me le donne à moi ce million, je saurais montrer toute ma satisfaction s’il n’y avait que ça à faire en échange.
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Garrett ne s’interrogeait pas réellement sur la place qu’avait leur amitié dans la vie de CeCe. Cette femme était un électron libre qui faisait passer ses besoins avant ceux des autres, si bien qu’il s’était fait à l’idée qu’elle soit imprévisible. Il était toujours surpris quand un mot gentil passait ses lèvres et il ne put que rire silencieusement. Pour la pun, et pour le fait qu’il s’accorde peu de crédit. Il la connaissait et savait pour quoi il signait en la fréquentant. Elle se débrouillerait à merveille sans lui. Ce détachement avait néanmoins une sacrée valeur quand il s’agissait d’aborder les sujets sérieux du quotidien. Le Craine avait une confiance aveugle en la capacité de la blonde à s’exprimer franchement mais à garder ses secrets enterrés -à partir du moment où il ne se la mettait pas à dos pour une quelconque raison-. Cela incluait par exemple tout ce qui touchait à Luz. Auprès du reste du monde, l’homme n’avait que des choses positives à raconter sur sa vie, son épouse, sa famille. Dans un cadre plus privé, il glissait parfois, s’autorisait à avouer que tout n’était pas tout rose. Cela aurait été bien plus simple s’ils formaient encore une équipe et faisaient face à la vie ensemble mais non, la péruvienne avait bien sa propre indépendance qui échappait complètement à son mari. « J’ignore si je dois saisir du sarcasme ou une dose de misogynie. » La vanne la plus évidente aurait été de dire qu’il fallait être dénué de toute forme de réflexion poussée pour tout simplement se marier. Mais ce n’était pas l’angle de tir du jour, visiblement. Et si CeCe ne recherchait pas l’amour, il avait exactement les prétendants qu’il lui fallait. « Je promets de t’épargner les pires. » Un sourire goguenard étira ses lèvres. Il ne lui donnerait pas les noms des plus répugnants, seulement des gentils un peu renfermés qui gagnaient bien leur vie. Le monde de la finance était un univers incroyable. S’il n’y avait pas cette dose de charisme requise pour cirer les bottes des clients et des supérieurs, ils seraient certainement une race à part. La Barker devrait pouvoir s’y faire si elle se coltinait déjà un vieux médecin. L’image qui lui venait à l’esprit était loin d’être flatteuse, mais elle restait moins perturbante que prendre les paroles de la jeune femme au sérieux. Ce serait incroyablement étrange si elle se mettait à flirter avec lui. Oh, la blonde était objectivement sexy, certainement redoutable dans sa manière de procéder si elle voulait un homme dans son lit. Mais Garrett la voyait comme une veuve noire contre qui son instinct de survie fonctionnait encore. La preuve en fut son air théâtralement sombre. « C’est le fantasme le plus déprimant que j’ai jamais entendu. Vraiment, je suis tellement horrifié que j’en ai oublié pourquoi je devais te flatter en premier lieu. » Ou plutôt, cela lui faisait une bonne raison de ne pas avoir à le faire. L’ego de la blonde avait tendance à enfler un peu trop facilement, un peu trop rapidement. Mais cela faisait partie de son charme et il ne pouvait pas la blâmer en sachant que ce n’était qu’une façade. CeCe pouvait y mettre le mordant qu’elle voulait, il était dans la confidence de combien elle était tombée bas en se retrouvant seule. La chute avait été plutôt vertigineuse et à sa place, il n’aurait sans doute pas trop de sens moral pour retrouver ce qui lui avait un jour appartenu. Néanmoins, il secoua doucement la tête. « Non. Elle l’a perdu ce jour-là. Pas toi. » L’abandon de sa mère ne changeait rien à la dignité de sa fille. Au contraire, réussir à garder encore le menton haut transpirait bien plus de dignité que d’être capable d’abander sa famille par pur égoïsme. Elle le prenait probablement par les sentiments sans qu’il ne réalise. C’était la seule explication qu’il trouvait au fait de proposer implicitement de la présenter, en sachant pertinemment que la blonde pouvait être une charmeuse comme une arme de destruction massive qui blesserait la crédibilité du banquier. « N’insiste pas sur le fait que c’est sans doute la pire idée que j’ai eue depuis longtemps s’il te plaît. » Elle ferait mieux de prendre sans demander son reste avant qu’il ne reprenne ses esprits. Elle était instable et imprévisible, oui. Mais elle était aussi le moindre de ses soucis en ce moment. CeCe était le genre d’incendie qu’il serait ravi de gérer plutôt que de se battre contre son mariage. C’était compliqué de vendre l’engagement d’une vie quand il sentait la question du divorce peser au-dessus de ses épaules comme une épée de Damoclès. « Je sais rendre mes placements et mes assurances vie carrément plus sexy que mon mariage. Tu marques un point, j’ai un mauvais sens des priorités. » Il ne passerait pas des heures interminables au bureau sinon, et la plupart de ses soirées à trouver des raisons pour ne pas rentrer. Il se reposait sur l’espoir naïf qu’un jour, cela finirait par s’arranger. Qu’ils étaient juste dans une mauvaise passe et que cela se réglerait une fois qu’il aurait reprit pied. C’était surtout remettre le problème à plus tard et faire l’autruche. Mais de toute évidence, CeCe avait raison. Ce serait stupide de leur part d’avoir un deuxième enfant maintenant. Garrett n’en voulait pas, même si c’était davantage parce qu’il savait qu’il ne pouvait financièrement pas se le permettre. « Depuis quand te mêler de ce qui ne te regarde pas te dérange ? » Il prit une gorgée de sa flûte en souriant à la jeune femme avant de mollement hausser les épaules. « C’est pour ça qu’on n’en est toujours pas là. Ce n’est pas faute d’avoir Flynn qui réclame. Le jour où, je te demanderai certainement d’être la marraine. » Juste pour voir sa réaction. Il doutait que ce soit la meilleure idée qui soit, ou même que Luz le laisse faire. Ce serait tellement plus facile si l’argent pouvait subitement atterrir sur son compte. Il pourrait rembourser ses dettes et repartir sur de bonnes bases. Il pourrait prendre des vacances et passer du temps avec sa famille. Malheureusement, la réalité voulait qu’à la place, il trime chaque mois pour un salaire qui, s’il était responsable, lui permettrait à peine de survivre sans aggraver son cas. « Fais-moi rêver, CeCe. Qu’est-ce que tu ferais si tu avais un million de dollars sur ton compte ? » Garrett savait, lui. Mais il était réellement curieux de savoir quels rêves pourrait bien avoir la jeune femme. Finalement, il tendit la main vers la carte du menu pour l’ouvrir sur les plats. « Qu’est-ce que ce sera pour toi aujourd’hui, truffe, homard, bœuf de wagyu ? » Il ne lui resterait plus qu’à prier pour que sa carte passe.
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« J’ignore si je dois saisir du sarcasme ou une dose de misogynie. » Le sarcasme c’était tout moi (et j’en étais fière). C’était en revanche l’environnement dans lequel j’avais été élevée et dans lequel j’évoluais qui était à remercier pour la misogynie. « Et pourquoi pas les deux finalement ? » Le meilleur des deux mondes, non ? « Je promets de t’épargner les pires. » Je haussais les épaules, preuve de mon las désintérêt pour la question. Tant qu’il ne me demandait justement pas d’en épouser un, je me fichais bien de savoir si c’était les pires ou non s’ils parvenaient à me divertir un tant soit peu. Et je partais de toutes façons du principe que dans l’histoire, la pire, ça ne pouvait qu’être moi. « Monsieur est trop généreux vraiment. Surtout que finalement avec toutes mes histoires c’est à se demander si les pires ne seraient pas mes préférées j’imagine ? » La question méritait d’être posée presque sérieusement si je faisais un bref inventaire de mes dernières """""histoires"""""" (avais-je mis suffisamment de guillemets ?). C’en était presque à se demander comment on pouvait s’entendre tant nos personnalités, nos vies privées et nos visions de l’engagement étaient diamétralement opposées. Mais il y avait au moins toujours des sujets sur lesquels débattre…bien qu’il soit plus satisfaisant de s’envoyer des piques quant à ce qu’on considérait chacun comme une attitude de dépravé chez l’autre (oui, je considérais le mariage comme tel, et alors ?). Mais entendons-nous bien, il s’agissait toujours de piques bienveillantes et Garrett était l’une des seules personnes à pouvoir se targuer de ça, quand les piques que j’envoyais à mes autres interlocuteurs étaient quant à elles clairement de l’ordre de l’ironie méprisante. Et je n’avais même plus rien (ou plus grand-chose) à tirer de lui si l’on considérait le fait que je n’avais plus d’argent à lui faire gérer, alors autant dire que ma bienveillance envers cet homme était (presque) totalement désintéressée et honnête. Que m’arrivait-il ? Avais-je enfin appris à bien traiter le peu d’amis que j’avais ? « C’est le fantasme le plus déprimant que j’ai jamais entendu. Vraiment, je suis tellement horrifié que j’en ai oublié pourquoi je devais te flatter en premier lieu. » Je grimaçais. Scratch that. Je ne pouvais pas conserver sur ma très courte liste d’amis quelqu’un qui refusait de me flatter. Quel crime de lèse-majesté, dramatique et évidemment hautement répréhensible. « Ecoute c’est pas de ma faute si tu ne fais pas d’efforts pour ne pas être un fantasme ambulant. » Il lui maquait une dose de confiance en lui et de l’assurance dans ce qu’il disait et faisait, mais il y avait sans aucun doute du potentiel à exploiter. « Non. Elle l’a perdu ce jour-là. Pas toi. » Mon regard vint se raccrocher au sien l’espace de quelques secondes, juste le temps de constater qu’il disait cela sérieusement et que le compliment était sincère. Je l’acceptais, allant presque jusqu’à ressentir une sorte de chaleur réconfortante au creux de mon ventre face à des mots que je n’étais pas habituée à entendre car personne ne me les avait jamais dits. A commencer par moi. Pourtant je me contentais de hausser une nouvelle fois les épaules en guise de réponse, l’air désabusé et plus intéressée par mon verre de vin dont je me saisis. « N’insiste pas sur le fait que c’est sans doute la pire idée que j’ai eue depuis longtemps s’il te plaît. » Le coin de mes lèvres vint s’étirer en un fin sourire, résistant difficilement à cette invitation : « C’est un peu comme ces gens qui tiennent absolument à manger un piment qui, ils le savent pertinemment, va leur amener des regrets instantanés assez violents. » Oui, ces gens existaient. Et malheureusement pour moi je ne prêchais pas vraiment pour ma paroisse en avançant une telle métaphore… « Mais j’ai entendu dire qu’ils étaient quand même super contents de l’avoir fait après coup, et qu’ils étaient même souvent partants pour recommencer…alors…croque dans le piment Craine ? Fais-moi découvrir les plus secrets de tes réseaux ? » Enfin, qu’importe qu’ils soient secrets tant qu’ils étaient efficaces et aidant en réalité. « Depuis quand te mêler de ce qui ne te regarde pas te dérange ? » Fair. Mon sourire s’étira un peu plus encore. A croire qu’il me connaissait bien. « C’est toi qui marques un point là. » En même temps, si mon avis n’intéressait pas les gens, ils pouvaient toujours partir. C’était d’ailleurs ce que je faisais moi-même quand je recevais des conseils non sollicités. C’était aussi peut-être pour cette même raison que je pouvais compter mes amis sur les doigts d’une seule main finalement. « C’est pour ça qu’on n’en est toujours pas là. Ce n’est pas faute d’avoir Flynn qui réclame. Le jour où, je te demanderai certainement d’être la marraine. » La course de mon verre de vin se stoppa avant qu’il n’ait eu le temps d’atteindre mes lèvres. Encore heureux, sinon j’aurais certainement recraché son contenu telle la plus cliché des scènes de romcom. Je l’observais quelques secondes pour déterminer son niveau de sérieux ou de bullshit. 100% bullshit, pourquoi est-ce que j’hésitais en fait ? Il n’y avait qu’une seule réponse appropriée face à ce type de provocation. « Très bien, le rendez-vous est pris. Et j’attends une demande grandiose et officielle je te préviens. » Mieux qu’une demande en mariage tant qu’à faire. « Fais-moi rêver, CeCe. Qu’est-ce que tu ferais si tu avais un million de dollars sur ton compte ? » Oh wow. Les possibilités étaient si nombreuses que je n’en avais absolument aucune idée en réalité. « Je monterais une société concurrente à celle de ma mère pour la faire tomber de son piédestal. » Ha si en fait. J’avais une idée : la revanche. La solution à tout en somme. Et si je pouvais faire ça de façon insidieuse, c’était du bonus. « J’imagine que je donnerais aussi à des associations pour rattraper tous les événements faussement caritatifs qu’on a organisés sur leur dos. Je vais réfléchir à la question. Et toi, tu ferais quoi ? » Un petit manoir 15 pièces, 3 salles de bain, 2 piscines, ou une connerie comme ça…ça pouvait être une idée aussi non ? J’allais explorer la question. « Qu’est-ce que ce sera pour toi aujourd’hui, truffe, homard, bœuf de wagyu ? » « Oui. » Comment ça ça ne répondait pas à la question ? J’avais pourtant lancé mon plus fier sourire pour accompagner ma réponse. « Fais-moi rêver Craine. Je te suis. Mais pense à demander la bougie dessus surtout. » Non pas que prendre une année supplémentaire me réjouissait particulièrement, mais comme à mon habitude les apparences avaient leur importance.
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Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Our time played its card with the right hand. Something beautiful you can't mistake. I've been waiting so long just to get out. I think it's time that we ran away (yeah)
CeCe était un tempérament, cela allait sans dire. Elle pouvait monter dans les extrêmes en un claquement de doigts, pouvait être aussi dévastatrice qu’une tempête. Elle était le genre de jeune femme dont il fallait se méfier, et aux antipodes des amis que Garrett avait. Pourtant, il était inexorablement attiré par cette femme, toujours prête à tendre la main même si cela revenait à commettre une sacrée erreur. Pour autant, il n’était pas son filet de sécurité. Il n’était pas incapable de rire à ses dépens, et le sourire narquois qui étirait ses lèvres en témoignait. « Ne me mets pas au défi de te présenter le pire que le monde bancaire a à offrir. » Car il connaissait dans sa hiérarchie un tas d’hommes qui serait absolument ravi d’une soirée en tête à tête avec la Barker, qui lui proposeraient le meilleur restaurant mais la pire soirée possible. Des libidineux, egocentriques, pervers, célibataires davantage par leur caractère méprisable que par leur allure peu flatteuse. Le Craine serait parfaitement amusé de savoir comment l’un de ces rendez-vous galants pourrait bien se dérouler alors si Cece lui laissait l’opportunité de vérifier, il le ferait. Avec son consentement, bien évidemment. Il pouvait critiquer les mauvais choix de son amie, il n’en restait pas moins persuadé que même elle avait ses limites, et un genre de prédilection parmi la gent masculine. Sans doute aurait-il dû s’offusquer d’imaginer être un sujet de fantasme pour elle mais d’une part, il ne la pensait sincèrement pas sérieuse et d’une autre, cela resterait parfaitement platonique entre eux. Cela lui permettait de prendre un peu de recul et de s’en amuser. « Bon sang, j’avais oublié ce que c’était de séduire autre chose que mes petites mamies riches. » Ces petites vieilles, souvent veuves, repérables à vingt mètres à la ronde à cause de leur surdose de Chanel n°5. Il leur offrait toujours le traitement privilégié composé de sourires charmeurs, de compliments faux et d’une oreille attentive pour écouter leurs lamentations. Elles étaient des poules aux œufs d’or pour les contrats et les étrennes. Tout l’opposé de CeCe ces derniers mois, donc. C’était une preuve d’humanité et d’amitié incroyables de voir que malgré tout, la fidélité du banquier irait toujours à la blonde. Au point de l’aider à pousser qui que ce soit -sa mère, par exemple- sous les roues, et lui donner les moyens de s’élever à nouveau dans la société, en dépit des conséquences que cela pourrait avoir pour lui. Ils ne s’étendirent pas sur le sentimentalisme cependant, retrouvant rapidement leur rythme naturel. Garrett haussa un sourcil sceptique à la mention du piment, cherchant à trouver où est-ce qu’elle voulait en arriver. Il ne voyait pas le souci à manger des piments, rien que pour le goût du challenge, l’envie de rester ses propres limites. On ne pouvait pas les connaître sans jamais essayer. La sécurité, c’était surfait. Mais effectivement, il fallait savoir assumer l’après. « Il paraît qu’on apprend de ses erreurs. Parfois. » Il n’était pas certain, pour le piment comme pour les épreuves de la vie. Il y avait toujours cet espoir naïf que le schéma ne se reproduirait pas, que cette fois, il ferait mieux. Il n’aurait pas des dettes aussi dramatiques si ce n’était pas le cas. Un comble pour un ancien premier de la classe, de ne jamais apprendre. Le scepticisme fit lentement place à la curiosité. CeCe savait comment vendre même le plus absurde. En toute connaissance de cause, même en sachant que Garrett devrait absolument garder la Barker loin de son réseau, il se sentait étrangement séduit. « Seulement si tu me donnes effectivement envie d’y revenir. » Autrement dit, si elle lui offrait cette promesse implicite de ne pas le mettre dans l’embarras. Il avait sa réputation à tenir et il ne pourrait pas totalement se défaire de sa part de responsabilité si la jeune femme causait un beau désastre. Mais pour elle, il prendrait le risque, et notait déjà mentalement de préparer toutes les excuses possibles pour plaider sa cause. Il n’essaierait même pas de la contrôler, sachant déjà que c’était peine perdue. Si CeCe voulait quelque chose ou quelqu’un, rien ne pourrait se mettre en travers de son chemin, justifiant un hochement de tête suivi d’une gorgée de vin dramatique. Évidemment qu’il marquait un point ; la jeune femme se fichait des limites sociales, encore plus quand elle pouvait trouver quelque chose de satisfaisant à les dépasser. Ironiquement, il lui faisait encore bien plus confiance avec ses clients importants qu’avec son enfant, par exemple. Puisqu’il était sans doute mal engagé qu’un deuxième mini Craine se présente un jour, il ne risquait rien à réserver la place illusoire de marraine. « Je comptais juste t’offrir un tee-shirt avec écrit ‘Super Marraine’ dessus. Je peux te l’offrir en mettant un genou à terre si tu veux vraiment du grandiose et officiel. » Pour Flynn, Luz et lui avaient fait incroyablement traditionnel avec la demande qui s’était faite au détour d’un repas, mains serrées et sourires heureux aux lèvres. Cela lui semblait remonter à une autre vie. Aujourd’hui, plus rien ne tournait vraiment autour de sa famille mais plutôt de l’argent, toujours de l’argent. Craine parlait de ce million de dollars comme s’il n’était pas désespéré d’imaginer toucher un tel pactole. Il sauvait bien les apparences mais à ce jour, il avait davantage à perdre que CeCe. Que la jeune femme traduise l’argent en ambition lui fit avoir un mouvement de tête approbateur. « Ambitieux. Et rassurant. Je m’attendais à une réponse du genre engager quelqu’un pour la piéger, la mettre derrière les barreaux et la voir passer les vingt prochaines années dans une tenue orange absolument ignoble. » Un scénario digne d’une série du genre Dynastie, dans laquelle Cecilia aurait joué à la perfection. L’admiration ne dura que jusqu’à la mention des détournements de fond, qui arrachèrent un réel air d’outrage au banquier. « Vous avez vraiment fait ça ? » Il devait être adorablement naïf. Bien évidemment que la jeune femme en était capable. De qui se moquait-il ? Il était le premier à rouler des yeux durant les événements caritatifs en se doutant qu’une partie viendrait remplir les poches des moins nécessiteux. Quoiqu’il en soit, en comparaison, les rêves de Garrett lui semblaient piètre. « Acheter un yacht et partir faire le tour du monde. Démissionner. Acheter un pied à terre quelque part en Provence ou en Toscane. » Payer ses dettes. Peut-être se remarier avec Luz, accepter d’avoir ce deuxième enfant. Un million, ça partait vite. L’esprit calculateur en voyait les limites. L’esprit rêveur, lui, imaginait une vie bien plus douce. Qui sait, un jour peut-être, il gagnerait au loto, que ses milliers de tickets achetés à outrance finissent par payer. En attendant, il continuerait de faire l’autruche, d’abuser du vin et du champagne pour oublier qu’il faudrait dégainer la carte bancaire un peu plus tard. Il ouvrit le menu, ricana aux mots de son amie. « Tu ne veux pas ta bougie sur le dessert ? Tu fais attention à ta ligne ? » Il aimerait voir la tête du serveur s’il lui était demandé de planter une bougie sur un homard entier. Malheureusement pour elle si elle désirait le suivre, il n’aurait rien de particulièrement outrageux ce soir. « Le risotto aux truffes. Navré de te décevoir. » Il lui laissa un peu plus de temps pour scanner le menu au cas où cette décision ne lui convienne pas, un moment de flottement nécessaire pour scanner la salle et tomber sur une table, plus loin dans la pièce. Un type qui devait facilement avoir 60 balais, pas particulièrement séduisant, et une jeune femme de peut-être 25 ans maximum, absolument sublime. La scène de la confusion par excellence. « La table, là-bas. Option A : sa fille. Option B : sa femme. Option C : sa sugar baby. » Il était curieux de savoir ce qu’elle en pensait.
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
Peter Pan and Tinkerbell, which way to Never Never Land ? Emerald City's gone to hell since the wizard blew off his command. Clock is ticking, that's for certain @Garrett Craine
« Ne me mets pas au défi de te présenter le pire que le monde bancaire a à offrir. » Je hochais un sourcil tout en affichant un sourire entendu. Il venait de prononcer le mot interdit. « Oh Garrett…après tout ce temps t’es le premier à savoir que je ne recule jamais devant un défi à relever, non ? » Et j’avais une telle quantité de temps à perdre avec mon quotidien ces temps-ci que rencontrer le dernier des cons ne me faisait vraiment pas peur, surtout quand je passais déjà la plupart de mes journées à les servir au bar. Bring it on Craine. « Bon sang, j’avais oublié ce que c’était de séduire autre chose que mes petites mamies riches. » Mes lèvres se pincèrent, mon sourire se transformant en une moue quelque peu exagérée alors que ma tête acquiesçait. « Ha oui va falloir revoir ton jeu. Parce qu’avec moi la cible c’est clairement jeunette à la rue, je te confirme que c’est pas les mêmes codes. » Et de toutes façons, quelle que soit ma situation, lesdits codes m’étaient propres et très différents de ceux de n’importe qui d’autre. A lui de voir s’il les avait saisis. Evidemment on pouvait croire que je n’étais que superficielle, égocentrique, intéressée par l’image et l’argent, mais si on daignait creuser un peu plus on pouvait constater que…mh…non je restais probablement superficielle, égocentrique, intéressée par l’image et l’argent. Mais chacun ses buts dans la vie, non ? Occasionnellement je pouvais faire preuve d’humour, de légèreté et me montrer amicale…peut-être était-ce pour ces raisons là qu’il daignait encore me côtoyer après tout. Ou peut-être croyait-il suffisamment en moi pour savoir que je finirai un jour par avoir à nouveau un gros portefeuille à lui confier. (Lol jk, personne n’y croyait à celle-là). Je le voyais bien que ma métaphore du piment ne semblait pas le convaincre en revanche. Mais petit à petit il commençait à comprendre où je voulais en venir. Enfin je crois. « Il paraît qu’on apprend de ses erreurs. Parfois. » Quelle idée. Les gens faisaient vraiment ça ? « Mh… » était la seule réponse que j’étais capable de lui donner pour montrer que j’étais peu convaincue par l’argument. Je posais mon regard dans le sien avec insistance avant de lancer plutôt sérieusement : « « T’apprends de tes erreurs toi Craine ? » Ca me semblait beaucoup trop moralisateur comme move. Pourquoi apprendre quand on pouvait changer de technique pour arriver exactement au même résultat d’échec au final ? Il pouvait y avoir de l’originalité dans l’erreur après tout. Ce qui était certain, c’est que mes réponses ne devaient présentement pas vraiment aller dans le sens des arguments que j’aurais du chercher pour le convaincre de me faire confiance avec son réseau. « Seulement si tu me donnes effectivement envie d’y revenir. » J’affichais cette fois-ci un large sourire avant de lancer avec aplomb et sans une once d’hésitation : « Alors s’il y a bien une chose que je sais faire, c’est ça. » Libre à lui de décontextualiser cette phrase et de laisser libre court à son imagination. « Hors de question de parler de regret quand il s’agit de moi. » Tout le monde n’aurait pas été d’accord avec cette affirmation. Dommage pour eux. Au même titre qu’il ne regretterait pas de me présenter les gens qu’il connaissait, il ne regretterait pas de me nommer marraine de son 2e enfant qui, je l’espérais pour lui (et pour l’enfant vu la marraine qu’il allait devoir supporter), ne viendrait jamais à naître. « Alors oui pour le genou à terre s’il te plait. C’est un minimum du coup. Et le tee-shirt je le voudrais en rose mountbatten. » Un rose peu flatteur et qui ne m’irait en plus probablement pas au teint mais c’était la première couleur au nom prétentieux qui m’avait traversé l’esprit pour rajouter un peu de défi dans sa tâche. « Ambitieux. Et rassurant. Je m’attendais à une réponse du genre engager quelqu’un pour la piéger, la mettre derrière les barreaux et la voir passer les vingt prochaines années dans une tenue orange absolument ignoble. » Mon regard se perdit en direction du plafond alors que je pris le temps de prendre une nouvelle gorgée pour considérer la proposition. « Ok scratch that. Finalement on part sur ton option à toi, elle est bien mieux. » Je reposais mon verre et me reconcentrais sur lui non sans froncer les sourcils à sa question suivante. Il me fallut quelques secondes avant de réaliser qu’il avait mal compris mes propos. « Alors. Mes parents sont des pourris mais j’aime à croire que non, ils ont pas fait ça. Je voulais dire qu’ils organisaient des soirées officiellement pour des associations, et officieusement pour se faire voir et montrer leur toute puissance au tout-venant. Parce qu’il n’y a rien de plus valorisant que la reconnaissance de ses pairs j’imagine. Ca me fait gerber d’y repenser mais bon. C’est toujours mieux que du détournement de fonds. Quoique j’admets qu’il y a bien du y avoir des histoires de détournement à un moment ou l’autre… » Peut-être pas par eux directement, mais par leurs connaissances. Mh. A bien y réfléchir c’était même plus que probable. « Acheter un yacht et partir faire le tour du monde. Démissionner. Acheter un pied à terre quelque part en Provence ou en Toscane. » J’hochais la tête tout en visualisant parfaitement son projet. « Bien plus tranquille que moi pour le coup. Mais parfaitement entendable. Mais tu risques pas de finir par t’ennuyer ? » Et n’était-ce pas déjà le cas actuellement ? Est-ce que partir au bout du monde changerait vraiment cette situation ? Je fronçais les sourcils, affichant une expression exagérément contrariée alors qu’il se permettait de mentionner ma ligne. Outrage. Disgrâce. « La bougie dans le risotto ce sera parfait. Tout est question d’originalité, c’est tout. Me démarquer des autres c’est un peu ma marque de fabrique finalement. » Ca ne servait strictement à rien dans le cas présent mais je ne voyais pas pourquoi m’en priver à partir du moment ou cela m’amusait et ou c’était le seul petit plaisir qui pouvait égayer mes journées (dieu que ma vie était triste bordel). « La table, là-bas. Option A : sa fille. Option B : sa femme. Option C : sa sugar baby. » Je laissais mon regard dévier jusqu’à atterrir sur la table à laquelle il faisait référence. J’aimais déjà ce jeu. J’observais le duo quelques secondes avant de me retourner vers Garrett, attrapant mon verre de la main droite, le coude de mon bras gauche venant se poser sur la table avant de soulever mon avant-bras pour que la paume de ma main soit à hauteur de mon visage et que je puisse venir y reposer ma joue. Je me penchais quelque peu vers lui avant d’afficher un sourire surfait, imitant ainsi à la perfection l’attitude de la jeune femme. « Elle n’a d’yeux que pour lui. Ca minaude, ça rit bêtement et de façon adolescente, son corps cherche à se rapprocher du sien. Je pense que sa conversation est bien loin d’être intéressante mais tout son langage corporel laisse à penser qu’elle cherche à tout prix à montrer qu’elle est littéralement attirée par lui. Je serais pas étonnée qu’elle soit en train de lui faire du pied au moment où on parle histoire d’en faire vraiment des caisses. Donc my guess…c’est sugar baby. » Mais la sugar baby pouvait être mariée après tout, non ? Les règles l’interdisaient-elles ? « C’est quoi tes pronostics Craine ? » Et est-ce que ce jeu l’amusait autant que moi ?
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