ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
C’était une mauvaise journée et ça l’était bien trop souvent lorsqu’il s’agissait du travail, les mauvaises nouvelles s’enchaînant bien plus vite que les bonnes qui ne suffisaient pas à contrebalancer les premières. Le rythme de travail était éreintant, Diego avait encore des tas de choses à apprendre sur le métier avant de pouvoir voler de ses propres ailes mais il avait le sentiment qu’on lui en demandait tout de même énormément. Pour continuer à avancer et se raccrocher à une motivation si présente autrefois, il repensait à ces moments de joie lors de l’obtention de sa bourse, son arrivée au campus et le début des études. La remise des diplômes, également, même si cette joie avait été éphémère, rapidement ternie par l’annonce de la leucémie de sa petite soeur Maria. A l’époque, il n’avait pas sombré, il s’était orienté vers l’oncologie pédiatrique pour se spécialiser et participer un jour à tenter de rendre l’avenir de tout un tas d’enfants qui connaitraient le même sort qu’elle meilleur. De leur rendre un avenir, tout court. C’était ce qui l’avait fait tenir à l’époque et réaliser petit à petit que ce qui l’avait aidé pendant un temps devenait maintenant trop difficile participait à le rendre extrêmement nerveux, épuisé. Il était devenu un paradoxe à lui seul, regrettant presque un choix d’orientation qu’il avait pris au pire moment de sa vie - et c’était peut-être là le problème. Diego se retrouvait confronté au même scénario encore et encore, rejouant à des parents brisés la conversation qu’il avait du avoir avec Sara. C’est terminé. Des mots qu’il n’en pouvait plus d’annoncer tant ils amenaient une douleur que le taux de rémission qui serait toujours bien trop faible ne permettrait jamais d’apaiser.
C’était las, s’étant raccroché aux sourires malicieux de ses jeunes patients qui faisaient encore preuve de toute cette insouciance malgré la maladie, qu’il était entré dans la salle de pause. Une minute ou deux, il était difficile d’estimer le temps qui lui serait réellement accordé parce qu’il pourrait être appelé à tout moment et cette incertitude lui nouait l’estomac. En poussant la porte, la dernière personne avec qui il aurait aimé partager un café pour se détendre se tenait là, riant aux éclats avec une petite brune qu’il avait déjà croisé une fois ou deux. Elle s’était glissée entre Diego et la porte ouverte, remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, un signe qui ne trompait pas : elle était charmée par cet idiot. « Hartfield. C’est la stagiaire qui vient de sortir, je me trompe ? » Il ne l’interrogeait pas réellement sur l’identité de la jeune femme qu’il connaissait assez bien, mettant un point d’honneur à tenter de soutenir les nouvelles recrues qu’il pouvait croiser, reproduisant la façon dont Isaac l’avait épaulé à son arrivée à St Vincent. Il l’interrogeait plutôt sur la façon dont il lui avait souri après lui avoir donné le café qu’il lui avait lui-même fait couler. Des gestes anodins, de simples petites attentions entre collègues qui se croisaient dans la salle de pause et pourtant, les informations qu’il détenait au sujet de Ruben le laissait perplexe. Il était conscient de son charme - charme auquel le mexicain s'efforçait de se convaincre être hermétique - et aimait plaire. Le soucis était qu’il était supposé être un homme rangé. « Comment va Nina ? » avait-il demandé avec un sourire narquois qui ne lui ressemblait pas, Ruben se trouvant au mauvais endroit au mauvaise moment, parfaite personne pour que Diego libère sa frustration. Nina était en congés et en dehors de l’hôpital, Diego ne la côtoyait pas vraiment alors l’occasion était parfaite de prendre de ses nouvelles. Et, par la même occasion, de rappeler son existence à Ruben et de jouer avec ses nerfs en évoquant leur amitié.
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always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Ok, c’est l’heure de la pause café. » Haussant les sourcils et étirant un petit sourire un peu forcé, il avait refermé le dossier sur la tablette avant de reposer cette dernière sur son socle de charge. Tournant la chaise que laquelle il s’était assis, il posa son regard sur l’interne qui était avec lui pour la journée. « Et c’est valable pour toi aussi, si tu te posais la question. » Se levant, il lui fit signe de tête de lui emboiter le pas jusque la salle de pause. Ruben faisait partie de ses référents de stages que les étudiants adoraient avoir; certains mentionnaient son accessibilité, d’autres son intérêt sans fin pour sa spécialité, sa manière d’abattre les barrières qui empêchaient les futurs médecins de demain de se sentir à l’aise dans un service - et bien sur, certaines personnes n’oubliaient pas de mentionner que la vision du docteur des journées durant était un plaisir pour la rétine. C’était là un point sur lequel Ben n’était en rien ignorant, et lui qui aimait particulièrement qu’une certaine dose d’attention lui soit portée - pour ses connaissances médicales, certes aussi, mais pas que -, il était vrai que ce dernier point n’était pas négligeable à ses yeux.
Basculant d’avant en arrière sur ses pieds, alors qu’ils discutaient depuis quelque minutes déjà dans la salle de pause, cela se voyait qu’elle hésitait à dire quelque-chose. « Tu peux poser ta question Lexie, tu sais. » Repoussant une mèche de cheveux d’un côté derrière son oreille, la jeune femme sourit en coin. « Je me demandais juste si je pouvais prendre un café d’ici, j’ai oublié de remplir mon Thermos avant de partir ce matin. » Secouant quelque peu la tête et laissant un petit rire se faire entendre, Ruben alla jusqu’à la machine à café, attrapa une des tasses et remplit cette dernière pour son interne - avant qu’elle ne la récupère entre ses mains. « Personne va m’en vouloir ? » Il laissa un rire lui échapper, sans retenir ce dernier un seul instant. « C’est pas la prison ici, respire. Personne s’apercevra que t’as pris une tasse, t’en fais pas. » Il lui fit un petit clin d’oeil, bien sur qu’elle rougit quelque peu. « Merci, docteur Hartfield. » - « Ruben, je t’ai déjà dit. » - « Merci Ruben, alors. » Petit sourire ne sachant décrocher les lèves de Lexie, la jeune femme finit par faire demi-tour et par sortir de la salle de repos.
Le regard de Ben la suivit jusque la sortie. Bien sur qu’il minaudait, mais ce n’était malheureusement là pas quelque-chose de très surprenant pour toute personne connaissant un minimum correctement Hartfield; il savait qu’il avait un sourire charmeur et un regard allant de paire avec, et il était vrai qu’il avait toujours eu tendance à un brin trop s’en servir même lorsque ce n’était pas nécessaire. « Hartfield. C’est la stagiaire qui vient de sortir, je me trompe ? » Cependant, il existait une poignée de personnes, surtout dans cet hôpital, devant lesquelles il tentait de ne pas trop se comporter de cette façon. « Gutiérrez. » Et lorsque son regard tomba sur Diego rentra à la place de Lexie dans la pièce, déjà l’amusement avait quitté les traits du visage de Ben. « Tu te trompes pas, effectivement. » Et pourquoi cela semblait être important à savoir pour lui, hein, que ce soit la stagiaire ou le chef du service qui soit sorti en dernier de la pièce ? Se retenant de ne pas lever les yeux au ciel - d’autres personnes étaient encore présentes autour d’eux, après tout, Ben finit par retourner auprès de la machine à café pour se resservir du café chaud dans sa propre tasse cette fois-ci. « T’as besoin d’elle pour quelque-chose ? » Il s’était retourné, s’était appuyé sur le bord du meuble derrière lui, faisant attention au préalable qu’aucune tache de café ne s’y trouve: il était hors de question qu’il se retrouve avec des traces sur son pantalon.
« Comment va Nina ? » Oh, ce n’était pas du tout le type de suite qu’il avait anticipé pour cette entrevue, Ben. Haussant lentement l’un de ses sourcils, observant le sourire s’accrochant aux lèvres de Diego, il essayait de deviner à l’avance quel était le piège à éviter dans cette affaire - il en descellait au moins douze, à première vue. « Elle va bien, merci de te préoccuper d’elle. » Une petite gorgée de café avait été avalée, avant qu’il ne pose la tasse sur le meuble et qu’il ne croise les bras sur son torse. « Partie en weekend avec des amies. Gold Coast. » Haussant les épaules comme si c’était l’information la plus banale de la semaine - et ça l’était -, il haussa quelque peu le menton en direction de Diego. « Pourquoi, elle a oublié de te prévenir et elle te manque ? » Oh, oui, parce-que dans toute cette histoire, Ruben restait persuadé de quelque-chose et il était incapable de se sortir l’idée de la tête: Gutiérrez en pinçait pour sa fiancée et ne savait pas tant que ça bien le cacher. Ni plus, ni moins - et bien sur que c’était là quelque-chose qui était loin de lui plaire, à Ben.
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Dernière édition par Ruben Hartfield le Jeu 27 Juil 2023 - 21:02, édité 1 fois
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
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Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
L’étage dédié à la chirurgie et celui à l’oncologie n’était pas les mêmes, pourtant, les salles de pause accueillaient bel et bien plusieurs services ce qui permettait aux salariés de l’hôpital de tisser des liens. Difficile en effet de réellement connaître l’ensemble du personnel tant l’endroit était grand et c’était parfois pour le mieux. Ce jour-là, par exemple, Diego se serait volontiers passé de tomber nez à nez avec Ruben et d’assister à une énième parade nuptiale. Ruben avait ce quelque chose qui le dérangeait, même avant qu’il ne se lie d’amitié avec Nina. Il avait un côté imbus de lui-même qui dénotait totalement avec sa profession, Diego imaginant très mal l’association d’un personnage qui manquait cruellement d’altruisme à la neurochirurgie. C’était bien là la seule qualité que possédait le garçon, la capacité de sauver des vies. Une capacité dont était bien démunie le mexicain qui malgré son travail acharné ne parvenait parfois pas à lutter contre une maladie bien trop toxique, qui emportait tout sur son passage. Peut-être que c’était ce constat qui générait cette amertume du médecin envers l’autre, il ne savait pas très bien. « Gutiérrez. » Pas de Ruben ou de Diego entre eux, le ton était tout juste professionnel, presque hostile. « Tu te trompes pas, effectivement. » Il avait levé le menton, tentant tant bien que mal de rester cordial même si l’envie de dire tout haut ce qu’il pensait tout bas le démangeait. Après tout, ils étaient à présent seul dans la salle et Ruben aurait probablement besoin que quelqu’un lui rappelle les limites à ne pas franchir sur son lieu de travail. « T’as besoin d’elle pour quelque-chose ? » Il avait arqué un sourcil surpris à cette demande, se décidant finalement à aller se faire son propre café même si cela signifiait se retrouver bien trop proche de ce collègue. « Non, je ne sais même pas dans quel service elle bosse. » Qui était d’ailleurs cette Lexie ? Il ne savait pas parce qu’il se concentrait sur une seule et unique chose : ses patients. Ou sur Arya, qu’il devait chaperonner durant son bénévolat, un rôle qui lui semblait limpide, contrairement au Dr Hartfield qui semblait trouver nécessaire de flirter avec la force de travail qu’on lui mettait à disposition. A moins qu’elle ne soit pas dans son service, ce qui ne diminuerait pas l’impact de son comportement, bien au contraire, parce que cela signifierait qu’il avait forcé le destin pour la croiser. « Vous semblez proches, j’ai l’habitude de mettre une distance entre mes stagiaires et moi. » Ses constats étaient toujours aussi incisifs parce que quelqu’un se devait de remettre à sa place un docteur qui se croyait visiblement tout permis. A commencer par la façon dont il traitait Nina, sur qui Diego avait amené le sujet. « Partie en weekend avec des amies. Gold Coast. » Il était au moins au courant des activités de sa petite-amie, ce simple constat étonnait Diego, habitué à ce que Nina lui raconte combien Ruben semblait se ficher éperdument de tout ce qu’elle racontait. Il était donc devenu cette oreille attentive qui manquait cruellement dans son couple. « Pourquoi, elle a oublié de te prévenir et elle te manque ? » Il avait soupiré, pris une gorgée de son café avant de poser sa tasse puis ses mains contre le meuble sur lequel il prenait appui. Il avait tourné la tête vers Ruben pour lui proposer un sourire qu’il lui laisserait le loisir d’interpréter comme il le souhaitait. « Non, non, je suis au courant. » De ses vacances, de ses allées et venues et de tout un tas d’autres choses que son sourire en coin laissait envisager. « C’est à toi, qu’elle n’a pas l’air de manquer. » avait-il ajouté, son index désignant de nouveau la porte qui s’était refermée derrière Lexie. Devant l’air agacé et faussement surpris - cet homme méritait un oscar - de Ruben, il avait levé les yeux au ciel. « Appelle-moi Ruben, tiens ton café… je vois clair dans ton petit jeu et j’aurais trouvé ça déplacé pour n’importe qui, mais ça l’est encore plus pour toi. » Nina l’aimait et cela se voyait dans l’éclat de ses pupilles lorsqu’elle parlait de lui, et la façon dont son amie se donnait corps et âmes dans une relation avec un être aussi toxique lui procurait un sentiment d’aversion intense envers Ruben - en témoignaient ses sourcils froncés.
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Dernière édition par Diego Gutiérrez le Mer 30 Aoû 2023 - 19:51, édité 1 fois
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
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Ce n’était donc plus possible de prendre une pause en paix dans cet établissement, ou rien qu’en charmante compagnie au pire - il y avait toujours un trouble fête tapi dans un coin, prêt à bondir dès que l’occasion se présentait. Oh, ce n’était pas franchement étonnant que ce rôle soit rempli par Diego, mais disons simplement que Ben s’en serait bien passé honnêtement. Jusque maintenant, il passait une bonne journée. « Non, je ne sais même pas dans quel service elle bosse. » - « Elle est neuro en ce moment. » Comme si cela était la réponse la plus logique à avoir en cet instant - comme si cela pouvait expliquer pourquoi Ruben la connaissait et surtout interagissait avec elle, là où il n’aurait pas eu réellement d’excuse pour le faire dans d’autres circonstances. Parce-qu’il n’était pas bête et comprenait plutôt facilement où Gutiérrez voulait en venir avec son intervention, et c’était d’autant plus pour cette raison qu’il s’agaçait en silence de son côté. « Vous semblez proches, j’ai l’habitude de mettre une distance entre mes stagiaires et moi. » Ruben dut se retenir de toutes ses forces pour ne pas laisser échapper les commentaires qu’il avait réellement envie de faire sur la situation; ils n’étaient en rien adaptés à la situation, et surtout le but n’était pas d’attirer la moindre attention non-désirée sur lui. Alors, avec un calme qui pourrait faire perdre patience à d’autres personnes le regardant agir, il haussa mollement les épaules. « C’est nos futurs collègues, j’essaie de les traiter comme tels. » Et il était facilement proche de ses collègues - alors à ses yeux, c'était là véritablement un comportement normal à adapter. Effectivement, en à côté, il minaudait facilement et ce souvent sans s’en rendre compte - malgré tout, la remarque de Diego ne tomba donc pas dans l’oreille d’un sourd. S’il n’avait rien à se reprocher, Ben n’en aurait rien eu à faire de ce qu’il pouvait percevoir dans son comportement. Ce n’était pas le cas, alors il notait mentalement de faire attention à l’avenir.
Et puis surtout: le jeune homme était un proche de Nina, autrement dit la dernière personne que Ben avait envie de voir mettre son nez dans le comportement qu’il adoptait plutôt de façon habituelle, qui plus était. Ce dernier ne perdit d’ailleurs pas de temps pour lui rappeler que c’était le cas, interrogeant le neurochirurgien sur le calendrier de sa chère et tendre. Sa réponse arracha d’ailleurs un léger soupire à Diego, auquel il répondit dans un premier temps silencieusement ne haussant un sourcil. Quelle était la raison pour laquelle il pouvait se permettre d’agir de la sorte, à dire vrai ? Si les réponses qui lui étaient apportées ne lui convenaient pas, ce n’était pas le problème de Ben; bien sur qu'il ajustait ces dernières pour rester dans le droit chemin, mais ce n’était pas pour plaire à Gutiérrez et loin de là. Si ce dernier n’était pas satisfait, il connaissait la porte: il venait tout juste de la passer dans un sens, il pouvait allègrement se permettre de le faire dans l’autre. « Non, non, je suis au courant. C’est à toi, qu’elle n’a pas l’air de manquer. » Au sourire en coin qu'il ajusta pour aller avec ses paroles, Ruben ne sut cette fois-ci lever les yeux au ciel. Il se permettait donc à peu près tout et n’importe quoi; il aurait bien voulu être surpris par une telle réaction, mais à ses yeux Diego transpirait surtout la jalousie - ce qui était pathétique, si son avis sur la question était demandé. « Appelle-moi Ruben, tiens ton café… je vois clair dans ton petit jeu et j’aurais trouvé ça déplacé pour n’importe qui, mais ça l’est encore plus pour toi. » Arrêtant son geste de porter sa tasse jusque ses lèvres, il se tourna complètement vers le jeune homme dans un geste volontairement ralenti.
Sa tasse rejoignit le plan de travail, ses bras se croisèrent sur son torse. Le sourire qu’il abordait désormais était bien sur faux de bout en bout, exagéré au plus haut point. Mais puisque ce n’était pas lui qui avait lancé des hostilités inutiles, il se permettait de les alimenter un brin - juste un petit peu, pour faire rager Diego davantage, et pour son propre plaisir même s’il ne l’avouerait bien sur pas à haute voix. « Ca fait des années qu’on se connait tu sais, Nina et moi. Je meurs pas de chagrin d’amour à chaque fois qu’elle s’en va pour un week-end, je suis plus mature que ça. » Il haussa légèrement un sourcil, une lueur presque amusée dans le regard. Oh, il y avait de fortes chances que l’autre s’attende à ce qu’il sort de son personnage, mais cela n’arriverait jamais alors qu’ils se tenaient au travail et qu’il y avait d'autres personnes présentes en arrière plan qui pouvaient les observer et juger le comportement du brun. Il passait trop de temps à polir sa réputation, pour laisser un petit vaut-rien comme Gutiérrez se permettre de gâcher ses efforts. « Et proposer un café à quelqu’un, c’est pas déplacé, ça s’appelle de la politesse. » Et comme pour joindre ses actions à ses mots, il désigna du menton avec le même sourire qu'il avait étiré à Lexie en direction de Diego. « Est-ce que tu veux que je te resserve du café, Gutiérrez ? » Oh, là n’était pas dans son intention de réellement le charmer, mais il voulait lui prouver qu’il était tout à fait apte d’agir de la sorte avec n’importe qui, même avec lui. S’il ne se montrait pas aussi débectable à être proche de Nina, de toutes façons Ruben aurait été capable de lui adresser un tel sourire. Reprenant une expression plus neutre à la suite, il secoua quelque peu son visage. « Je sais pas ce que t’insinues par ça l’est encore plus pour toi. » Voulait-il véritablement le savoir ? Pas vraiment. Mais il se doutait fortement de ce qu’il insinuait par cette remarque, alors peut-être pourrait-il en avoir le coeur net si Diego lui apportait la précision. « Mais à part donner l’impression qu’elle te manque et que t’es jaloux, ce genre de commentaire apporte pas grand chose dans la situation, tu sais. » Et de façon nonchalante, reprenant sa tasse de café en mains, Ruben haussa mollement les épaules.
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Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
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Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Il était devenu une bombe à retardement et il ne réussissait même pas à s’en rendre compte. A réaliser combien il était devenu spontané, irritable et extrêmement susceptible. Diego était en train de devenir une pâle copie de toutes ces personnes qu’il avait un jour détestées, des personnes autoritaires que la profession avait rendues aigries. Mais il préférait continuer à sourire, à prétendre que tout allait bien et qu’il adorait ce qu’il faisait parce que cela était bien plus facile que d’admettre un virage à 180 degrés. Il n’abandonnerait pas, il n’admettrait pas l’échec et ce malgré la violence avec laquelle certains de ses patients lui étaient arrachés à l’image d’une petite soeur qu’il n’oublierait jamais. C’était bien plus compliqué qu’un simple désintérêt pour son métier, il restait fier et heureux d’avoir presque atteint son but, mais il portrait maintenant un fardeau incompatible avec ses désirs d’avant le drame. Diego réussissait toujours autant et gardait le sourire devant ses patients mais dès qu’il avait l’occasion de décharger toutes les émotions qui bataillaient en lui, il n’hésitait pas et c’était à présent Ruben qui en faisait les frais. « Elle est neuro en ce moment. » Il avait levé le menton avec un certain dédain, venant accueillir l’information qui était au final plus qu’évidente. « C’est nos futurs collègues, j’essaie de les traiter comme tels. » A bien y réfléchir, même dans d’autres circonstances, le médecin n’aurait pas eu de mal à agir de la sorte avec lui parce qu’il y avait tant à lui reprocher, le fait qu’il ne soit pas assez bien pour Nina venant se hisser en tête de la liste. « Je n’ai pas à te dire comment exercer ton rôle de mentor, j’attire juste ton attention sur certains points. » Ils savaient tous les deux que Diego n’avait aucun intérêt à donner des conseils à Ruben et que celui-ci n’en accepterait de toute façon aucun.
Alors le mexicain avait tourné la discussion sur un sujet qu’ils connaissaient tous les deux plutôt très bien, ce qui semblait agacer Ruben. Pourtant, un fiancé aimant et sincère aurait dû se réjouir de voir sa future femme bien entourée, d’amis qui ne voulaient que son bien, et la haine palpable du garçon envers lui rajoutait à ses doutes quant à sa sincérité. « Ca fait des années qu’on se connait tu sais, Nina et moi. Je meurs pas de chagrin d’amour à chaque fois qu’elle s’en va pour un week-end, je suis plus mature que ça. » Diego avait pincé les lèvres, peu convaincu que batifoler dans les couloirs de l’hôpital et oublier sa future femme à peine avait-elle le dos tourné soient de réelles preuves de maturité. « Tu marques un point, c’est vrai, c’est vrai. Mais on douterait presque de ta maturité à te voir t’entendre aussi bien avec de jeunes stagiaires. » Diego avait bien du mal à trouver des points communs avec les jeunes recrues qui foulaient le sol de St Vincent et il avait surtout appris à ne pas tisser de liens trop épais avec des personnes qui restaient sur un siège éjectable. Les places étaient chères, et ces deux-là, malgré l’animosité dont ils faisaient preuve l’un envers l’autre et qui pourrait leur coûter leur crédibilité, l’avaient bien compris. Alors ils feignaient l’entente cordiale et il devait admettre combien Ruben excellait en la matière. « Et proposer un café à quelqu’un, c’est pas déplacé, ça s’appelle de la politesse. Est-ce que tu veux que je te resserve du café, Gutiérrez ? » Un sourire à faire fondre n’importe qui, que ce soit la gent féminine qui y verrait un charme inégalable ou bien la hiérarchie qui l’associerait à un caractère angélique. Diego n’était pas dupe. Il avait répondu par l’affirmative et était venu directement porté le café chaud qui était venu réchauffer sa tasse à ses lèvres. « Je sais pas ce que t’insinues par ça l’est encore plus pour toi. » Diego en savait peut-être un peu plus que Ruben ne pouvait l’imaginer et il le savait, s’il en disait trop, c’était Nina qu’il risquait de mettre dans une situation délicate. « Je n’insinue rien mais tu diras ce que tu voudras, tu dois forcément voir l’effet que tu as sur ces filles. » Des rires exagérés, des mains dans les cheveux et tant de signes qui laissaient penser que bénévoles, stagiaires ou internes qui le rencontraient pour la première fois développaient une certaine fascination pour ce médecin là, déjà au sommet alors que son visage était encore si juvénile. C’était dangereux, il en jouait, et c’était ici la seule chose que Diego pouvait admettre lui reprocher. « Mais à part donner l’impression qu’elle te manque et que t’es jaloux, ce genre de commentaire apporte pas grand chose dans la situation, tu sais. » Diego n’avait pu s’empêcher de rire doucement, le fond du problème était totalement ailleurs. « Aucune jalousie, non. Mais j’ai pris l’habitude de protéger les gens qui comptent pour moi et je t’avoue que bien malgré moi je me sens obligé de surveiller un peu ce qu’il se passe ici. » Il avait ajouté un rire à sa phrase puis avait passé une main dans ses cheveux, comme si tout cela n’était qu’un petit jeu. Au fond de lui, peut-être qu’il aurait adoré le voir fauter et il s’en voulait de penser ainsi mais être confrontée à la réalité de la toxicité du garçon aurait peut-être libérée son amie d’une emprise inutile. Leur couple, il n’y croyait pas, non pas seulement à cause de ce que pouvait lui confier Nina et à son petit air blessé lorsque Ruben oubliait de lui adresser un sourire dans les couloirs. Mais également parce qu’il était témoin de son comportement presque au quotidien. « Mais je te fais confiance, Hartfield. Il faudrait être idiot pour laisser s’échapper une fille comme elle. » Lui-même pouvait reconnaître combien ses mots laissaient penser qu’il pouvait être amoureux d’elle. Après tout, il était l’unique personne - avec Emery mais la savoir dans la confidence n’était d’aucune utilité ici - à savoir que les femmes ne retenaient plus totalement son attention. Femme ou homme, peu importe, au final, le fait était que Diego avait l’esprit occupé ailleurs. Nina, il la voyait plutôt comme l'une de ses soeurs et il détestait savoir combien son fiancé pouvait la rendre triste parfois. Mais il n'était pas en position de parler pour elle, malgré sa volonté de la tirer de là, il devait se reprendre et continuer à afficher un sourire de surface auprès de Ruben s'il ne voulait pas la perdre. « J’espère que j’aurais quand même mon faire-part malgré mon honnêteté avec toi, hin ? » avait-il terminé en venant exercer une pression faussement amicale sur l’épaule du neurochirurgien.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Je n’ai pas à te dire comment exercer ton rôle de mentor, j’attire juste ton attention sur certains points. » - « Hmhm. » Comme si Ruben en avait réellement quelque chose à faire des conseils que Diego pouvait lui donner, alors qu’il avait surtout envie de le voir se soustraire à sa vision - ce que ce dernier ne semblait pas même sur le point de faire.
Là où il aurait simplement pu passer son chemin, n’ayant en réalité aucun droit de regard sur la façon dont Ben se comportait et sur la façon dont Nina et lui géraient leur couple. Ce n’était pas comme si les deux amoureux en étaient à leur premier coup d’essai, et que c’était la première fois que la jeune femme partait en weekend en laissant son fiancé au boulot pour quelques jours. Been there, done that - et puis, même uniquement de son côté, Ruben était même habitué à passer des soirées dans les bras d’une blonde qui n’était pas celle que Gutiérrez connaissait; là était cependant toute une partie des arguments qui ne serait pas dévoilée. « Tu marques un point, c’est vrai, c’est vrai. Mais on douterait presque de ta maturité à te voir t’entendre aussi bien avec de jeunes stagiaires. » Son sourire était autant faussé qu’il pouvait l’être depuis que leurs chemins s’étaient croisés, qu’amusé de voir la façon dont l’autre se comportait. Oh, il le traitait d’immature: quel adjectif devait-il donc donné de son côté pour le sien ? Car il ne faisait pas mieux, qu’importe ce qu’il pourrait en dire. « Je n’insinue rien mais tu diras ce que tu voudras, tu dois forcément voir l’effet que tu as sur ces filles. » Cette fois-ci il s’autorisa un petit rire amusé, presque sarcastique. « Je suis pas aveugle, non. Je sais que y’a pas sur elles que j’ai de l’effet. » Il n’essayait même pas de se vanter: Diego l’avait lui-même dit, cela se voyait. Ruben était au courant depuis bien longtemps que c’était le cas, il en jouait quand cela était nécessaire même parfois - mais sur les internes, en particulier, il n’y avait aucun mérité.
« Mais je vois pas en quoi c’est un problème, surtout pour toi. » Il haussa un brin les épaules: la seule raison qui pourrait pousser le brun face à lui à faire ce type de remarque et à tenir compte du comportement apparemment problématique de Ruben se devait d’être la jalousie. La suggestion eut au moins le don de lui trier un petit rire, à Diego. « Ca te fait rire ? » Il avait vu des théories semblant plus stupides que celle là être finalement vraie. « Aucune jalousie, non. Mais j’ai pris l’habitude de protéger les gens qui comptent pour moi et je t’avoue que bien malgré moi je me sens obligé de surveiller un peu ce qu’il se passe ici. » Penchant la tête un brin sur le côté, Ruben esquissa une petite moue. « Et parce-que tu tiens à Nina, tu t’es dit que t’allais me surveiller ? » Il resta encore un instant à le regarder de la sorte avant de se permettre un petit rire tout en balançant sa tête de gauche à droite. « C’est presque mignon. Presque. Si c’était effectivement nécessaire, ça pourrait être mignon. » Le regard qu’il lui lança à cet instant était un brin plus sérieux. « Sauf que c’est pas nécessaire de me surveiller, tu fais une montagne de rien du tout, Gutiérrez. » D’un café proposé à une étudiante, à une interne, qui potentiellement serait leur collègue d’ici à quelques mois ou années.
« Mais je te fais confiance, Hartfield. Il faudrait être idiot pour laisser s’échapper une fille comme elle. » - « La jalousie te va vraiment pas au teint. »
A ce point là, ça en devenait ridicule. Il ne pouvait se permettre de dire qu’il n’était pas dérangé par la situation sur un plan personnel, c’était trop gros pour être vrai. « J’espère que j’aurais quand même mon faire-part malgré mon honnêteté avec toi, hin ? » La main de Diego se posa sur son épaule, le regard de Ben alla de cette dernière aux yeux du mexicain. Le sourire étiré était définitivement crispé, sans essayer de le cacher désormais. « Tu voudras une place à la table des mariés, aussi ? Juste à côté de Nina ? » Son sourcil se haussa. « Je suis sur qu’elle adore déjà d’avance l’idée. Et puis, tu seras pas loin de moi non plus si t’es placé là. » Il laissa un instant passer, mais ce n’était pas pour mettre un effet de suspense ou laisser supposer quelconque parole non: simplement aux yeux de Ruben il s’agissait là d’une suite logique de chose, puisque Diego avait dit vouloir garder une oeil sur lui et le surveiller de près dans ses agissements. « Pour me surveiller, tu sais. Même si y’aura surement aucun interne au mariage, mais vu que tu sembles vouloir t’appliquer à la tache… » Qu’il trouvait toujours autant ridicule - tout autant que son geste amical qu’il savait parfaitement ne pas en être honnêtement un. Alors, Ben posa sa main par dessus celle du jeune homme, qui tenait toujours son épaule, afin de la retirer de son emplacement. Doucement, avec toute l’hypocrisie qui était nécessaire dans la situation actuelle.
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Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Diego ne ressemblait plus vraiment à l’homme qu’il était, debout devant quelqu’un qu’il ne connaissait que par le biais de Nina, à lui chercher toutes les misères du monde. C’était un doux mélange entre l'amertume qu’il ressentait pour ses patients qui s’éteignaient à un âge où ils n’avaient même pas encore réellement appris ce que signifiait que de mourir et le sentiment que quelque chose lui échappait. Nina était amoureuse, c’était indéniable, mais qu’en était-il de Ruben ? Lui qui semblait toujours si détaché, toujours un peu plus en retrait, à commencer par le mariage que Diego savait avoir été repoussé un nombre incalculable de fois. « Hmhm. » avait-il simplement répondu et c’était à cela qu’aurait dû s'en tenir Diego. A des échanges cordiaux, aux simples demandes de politesse qui devaient s’échanger entre deux collègues qui partageeaient pour point commun une salle de pause. Deux hommes dont l’autre point commun était une femme extrêmement compliquée à cerner parfois. Diego avait l’impression de connaître Ruben plus qu’il ne l’aurait voulu, pourtant, ces deux-là ne partageaient rien. Il aurait peut-être apprécié qu’il lui soit officiellement présenté, le rencontrer en dehors de l’hôpital, avoir l’occasion de voir en lui la même chose que les yeux amoureux de la blonde pouvaient percevoir. Mais le fait est qu’ils n’avaient jamais réellement eu le temps de s’accorder un moment digne de ce nom, le temps leur manquait, tout comme l’envie, finalement. Alors le mexicain assistait à cet échange tendu dans une atmosphère pesante qu’il avait lui-même créée en tentant de dissimuler son agacement - après tout, il ne savait pas d’où il venait. « Je suis pas aveugle, non. Je sais que y’a pas sur elles que j’ai de l’effet. » Un léger sourire s’était dessiné sur son visage alors que le neurochirurgien assumait sans détour l’étendu de son assurance qui frôlait parfois presque l’arrogance. « Mais je vois pas en quoi c’est un problème, surtout pour toi. » Diego avait reproduit le haussement d’épaules de son interlocuteur en cherchant une réponse autre que les doutes qu’il avait sur le garçon. Un pressentiment, une étrange impression qui ne lui permettait pas de laisser le bénéfice du doute à Ruben. « Non c’est bien de savoir que tu en es conscient. Au cas où. » Un dérapage était vite arrivé, l’ensemble du corps hospitalier était sous pression et l’idée de noyer cette tension en connaissant d’autres femmes, en goûtant au fruit défendu pour se prouver que la vie ne se résumait pas aux murs blancs de l’hôpital. Perdu un instant dans ses pensées, Diego réalisait qu’il projetait peut-être l’irréparable sur Ruben pour éviter d’ouvrir les yeux sur sa propre situation et son besoin de trouver ce je-ne-sais-quoi qui lui redonnerait cette petite étincelle. Quoique ce soit pour lui redonner l’espoir face à sa profession. « Ca te fait rire ? » La soudaine intervention de Ruben l’avait fait lever les yeux et sortir de ses pensées - il avait ri, oui, amusé de la facilité qu’avait le docteur à confirmer qu’il était un bourreau des coeurs. « C’est ton assurance qui me fait rire, beaucoup auraient joué la carte de la modestie. » Il avait tenté un sourire, presque sincère, pour s’éviter une autre remontrance dignes de celles que le neurochirurgien pouvait faire à ses internes - sauf les plus à son goût, évidemment.
L’oncologue avait alors tenté d’expliquer ses propos, comme s’il réalisait enfin qu’il n’était pas en position de venir confronter le fiancé de Nina. « Et parce-que tu tiens à Nina, tu t’es dit que t’allais me surveiller ? » « Surveiller ce qu’il se passe ici » avait-il corrigé et la nuance avait toute son importance. « C’est presque mignon. Presque. Si c’était effectivement nécessaire, ça pourrait être mignon. » Mignon ? Il avait arqué un sourcil. « Sauf que c’est pas nécessaire de me surveiller, tu fais une montagne de rien du tout, Gutiérrez. » Diego avait laissé s’échapper un long soupir avant de joindre ses mains pour les frotter ensemble. « Alors on est deux, Hartfield. » Parce que son entrée dans la pièce l’avait laissé entrevoir une bien trop grande connivence entre le docteur et l’interne et qu’il s’était permis un commentaire, encore plus parce qu’il tenait à Nina. Rien de plus. En témoignait la phrase qui avait suivi, mettant en lumière toute son admiration pour Nina et la peine qu’il pouvait ressentir de ne pas être assuré de la réelle réciprocité des sentiments de Ruben envers elle. « La jalousie te va vraiment pas au teint. » Il avait secoué la tête en riant légèrement, acceptant cette énième pique avait un peu plus de détente que précédemment, déviant le sujet sur le mariage. « Tu voudras une place à la table des mariés, aussi ? Juste à côté de Nina ? » La main qu’il avait posée sur l’épaule de Ruben devenait de plus en plus crispée.« Je suis sur qu’elle adore déjà d’avance l’idée. Et puis, tu seras pas loin de moi non plus si t’es placé là. » « Qu’est ce que c’est supposé vouloir dire ? » avait-il répondu en plantant son regard dans le sien, sa main toujours inlassablement posé sur l’épaule du docteur. Il ressentait ce même malaise, celui qu’il avait ressenti alors qu’Icare lui tenait un discours un peu trop flatteur pour être innocent. Ruben était-il en train de suggérer quelque chose, en lien avec ce geste qui lui avait permis de se rapprocher de lui ? Tout ça était inconscient, tout ça ne signifiait rien.« Pour me surveiller, tu sais. Même si y’aura surement aucun interne au mariage, mais vu que tu sembles vouloir t’appliquer à la tache… » Si Ruben se décidait sur une date, s’il amenait Nina jusqu’à l’autel alors peut-être que le mexicain laisserait retomber tous ses doutes et ce serait le meilleur des scénarios. « Je serai sagement assis parmi les invités à applaudir. » avait-il commencé. « Et peut-être même que je verserai une larme, qui sait » avait-il continué, son visage s’approchant de celui de Ruben pour venir murmurer ces derniers mots tout proche de son oreille, sa main se faisait chasser de son perchoir. Diego avait lâché un rire d’apparence assuré puis avait fait quelques pas en arrière en secouant les mains devant lui. « Vraiment je suis navré si je t’ai semblé un peu trop… agressif ? » Il cherchait ses mots. Malgré ses doutes, sans preuve, Hartfield ne méritait rien de cela. « C’était pas mon but, et l’argument du j’ai passé une mauvaise journée ne doit pas fonctionner avec toi. » Il n’en savait rien, il ne le connaissait pas. « Mais on rêve tous d’avoir des filles à nos pieds, soyons francs. Et voir que c’est ton cas m’inquiète pour Nina mais encore une fois tu as raison, ce n’est pas mon problème. » Un peu, au final, parce qu’il devrait ramasser Nina à la petite cuillère si elle apprenait que son précieux Ruben avait fauté. Alors il devait se contenter de croire en la bienveillance de son fiancé même si les yeux de celui-ci et la façon dont il répondait si violemment aux attaques d’un Diego exténué laissaient planer le doute sur sa sincérité. « On est partis sur de mauvaises bases, toi et moi. » Une affirmation banale, lâchée au hasard, comme s'il jaugeait la réaction d'Hartfield ou qu'il cherchait un moyen de disparaître et de recommencer à zéro.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Non c’est bien de savoir que tu en es conscient. Au cas où. » Au cas où de rien du tout - Diego avait donc décidé de s’entêter dans une voie qui ne lui était en rien destinée, là où il n’était pas le bienvenu. Et pourtant, il continuait, tête baissée. Presque: il était plus agaçant que Ruben et pourtant, ce dernier ne tenait une couche à lui seul assez importante. « C’est ton assurance qui me fait rire, beaucoup auraient joué la carte de la modestie. » Bien sur qu’il leva les yeux au ciel. « J’ai pas pour réputation d’être modeste: je sais ce que je vaux, je vais pas le cacher. » Bien sur, il évitait de jouer cette carte là aussi en cette situation car tout ce qui pouvait être joué pour démontrer à Diego qu’il était celui se tournant présentement en ridicule était à prendre. Oh, Ben ne passerait pas sur la partie où il avait en réalité raison - pas avec l’interne qu’ils avaient croisé, mais sur l’idée générale de la façon d’agir du docteur lorsque sa fiancée avait le dos tourné.
« Surveiller ce qu’il se passe ici » - « A d’autres, la nuance, à d’autres. » - « Alors on est deux, Hartfield. »
Comptait-il se comporter de la sorte tout le temps lorsque leurs chemins seraient amenés à se croiser ? Lorsqu’ils seraient tous les deux présents, par exemple, lors du mariage de Nina et Ruben ? Ou Diego arriverait-il à se comporter en adéquation avec l’événement lorsque le jour arriverait ? « Qu’est ce que c’est supposé vouloir dire ? » Les sourcils de Hartfield se froncèrent sur son front; soit il était encore plus idiot qu’il n’en avait l’air, soit il était plus idiot qu’il n’en avait l’air. Il se mit donc à apporter une précision qui ne faisait pas grand sens à ses yeux, puisque le mexicain aurait pu deviner tout seul s’il avait écouter ce que Ben lui disait avec un peu plus d’attention. « Je serai sagement assis parmi les invités à applaudir. Et peut-être même que je verserai une larme, qui sait. » - « Tout le monde va verser une larme en voyant Nina en robe de mariée, t’as plutôt intérêt à le faire aussi. » Avec toute cette jalousie qu’il ne savait présentement réprimer, s’il ne versait pas au moins une larme le jour des noces il ne comprenait pas.
« Vraiment je suis navré si je t’ai semblé un peu trop… agressif ? » - « Te donne pas trop de crédit, va. » Maintenant qu’il se reculait de lui, l’autre avait l’air bien plus à l’aise que durant toute une partie de cette discussion - pourtant, c’était lui qui avait tenu à s’imposer dans l’espace vital de Ben. « C’était pas mon but, et l’argument du j’ai passé une mauvaise journée ne doit pas fonctionner avec toi. » Ce fut au tour de Ruben d’avoir un petit ricanement. « On passe tous de mauvaises journées ici, Gutiérrez, oublie pas. » Il n’était pas le seul médecin dans les parages, qu’il ne l’oublie pas. « Mais on rêve tous d’avoir des filles à nos pieds, soyons francs. Et voir que c’est ton cas m’inquiète pour Nina mais encore une fois tu as raison, ce n’est pas mon problème. » Penchant légèrement sa tête sur le côté, Ruben se retint de trop plisser les yeux alors qu’il portait sa tasse à ses lèvres - s’arrêtant tout juste à quelques millimètres de ces dernières. « Dans ce cas là, tu devrais t’inquiéter de tout le monde: y’a pas que les filles que j’arrive à avoir à mes pieds. » Bien sur que le sourcil un brin haussé était provocateur. « Mais encore une fois, ce n’est pas ton problème. Mais juste pour que tu mènes au mieux ton rôle de surveillant. » Il but une petite gorgée, avant de finalement terminer sa tasse d’une traite.
Il s’était posté devant l’évier pour nettoyer sa tasse. « On est partis sur de mauvaises bases, toi et moi. » S’arrêtant un instant dans ses gestes, il soupira longuement avant de répondre sans daigner lever un regard dans la direction du jeune homme. « C’est toi qui t’imagines ce que tu veux. Ta présence m’indiffère, Diego. » Il rinça la céramique, la rangea dans le placard; se posta devant le mexicaine par la suite. « Je sais juste que Nina te considère comme son ami, et ça me suffit comme raison pour te tolérer dans le paysage. » Venant tapoter son épaule, il étira un sourire qui se voulait faux - bien sur. « Mais qu'on soit d’accord: des larmes de joie, au mariage, et pas de tristesse qu’elle m’ait choisi moi plutôt que toi. »