ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
little death but i want another Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Ça te pendait au nez, qu’elle finisse par se mettre avec quelqu’un et que votre petit accord de circonstance prenne fin par la même occasion. Simplement, t’espérais que ça n’arriverait pas de si tôt ou qu’au moins tu sois suffisamment préparée pour que ça ne pique pas autant. Ca ne devrait pas être le cas, pourtant, c’était clair dès le début que c’était juste comme ça, que ça ne mènerait à rien et que ce n’était même pas une relation exclusive ou quelque chose de sérieux. Au début t’étais plutôt d’accord avec toute la situation, t’étais trop euphorique à l’idée de pouvoir partager un semblant d’intimité avec elle, même en sachant que ça ne voulait rien dire du tout. T’as tenté de t’en convaincre, de ne pas prendre trop à coeur les fois où elle parlait de ses projets de voir quelqu’un ; t’as essayé et t’as échoué lamentablement parce que la vérité c’est que t’aimerais l’avoir, ce rôle là, être plus que la pote qui vient parfois réchauffer ses draps quand elle se sent trop seule et qu’elle a besoin d’un peu de chaleur humaine. Le truc marrant c’est que vous n’abordez généralement pas la situation, ou en tout cas jamais clairement. Il y a eu vite fait une discussion au tout début, après la première fois et où, d’un commun accord, vous avez défini que ça pourrait devenir quelque chose de régulier, “en cas de besoin” et sans toutes les autres implications chiantes. Avec le recul tu sais pas ce qui t’as pris d’accepter sans même chercher à négocier le truc à ton avantage, sûrement juste cette envie de proximité qui te manquait tant et qui s’en retrouvait plus ou moins comblée de cette façon là. Désireuse de bien faire, tu t’es même imposé quelques règles histoire de continuer à te convaincre que c’est juste un cas typique de friends with benefits et qu’il n’y a rien de plus. C’est surtout une manière de te protéger et d’essayer de faire en sorte qu’elle ne se doute de rien, sans quoi c’est prendre le risque qu’elle mette un terme définitif à votre petit manège. Première règle, tu ne restes pas dormir, jamais, et quand ça arrive c’est parce que tu t’étais trop crevée pour ne pas t’assoupir après coup. Généralement tu te réveilles au milieu de la nuit avec tes bras autour d’elle et ça prend toute ta volonté pour t’extirper de là sans la réveiller. Deuxième règle, pas de baisers non plus, et si ça arrive pa rfois dans le feu de l’action, tu te fais violence pour guider tes lèvres loin des siennes, trop peureuse de l'investissement émotionnel supplémentaire que ça risque d'impliquer pour toi. A la rigueur, tu te permets un coup de temps en temps d’embrasser son front lorsqu’elle redescend ou que t’es sur le point de rentrer chez toi, mais ça s’arrête là. C’est stupide de ta part d’avoir plongé dedans la tête la première, vraiment, et pourtant tu peux pas te résoudre à complètement arrêter par toi-même alors t’attends juste un signal de sa part pour passer à autre chose. Et ce fameux signal commence avec le fait qu’elle voit quelqu’un. Par extension, toi aussi, t’as cherché. T’as réinstallé Tinder, recommencé le process pour rencontrer d’autres gens et ils sont tous tellement plats que ça te désespère d’en être arrivée là. Hors de question que t’ailles piocher dans tes potes camés ou dans ceux que vous avez en commun, c’est encore un coup à ce que ça termine mal. Alors voilà, tu cherches sans trop te forcer, t’espères secrètement que son histoire ne dure pas et que vous puissiez recommencer comme avant et que tu puisses de nouveau prétendre qu’elle est faite pour toi. Des semaines que vous avez mis en pause la machine, qu’elle passe la plupart de ses soirées avec sa nouvelle meuf et que tu désespères de pouvoir trouver quelqu’un, n’importe qui, qui pourrait te faire penser à autre chose. Et peut-être bien que la chance a fini par tourner, ou en tout cas ça a l’air bien parti pour. Pour dire, t’en as même parlé à Mac en lui disant “j’crois que je l’aime bien, on doit se revoir ce soir, jte raconterai” alors que t’as même pas envie de partager ce genre d’info avec elle, mais paraît que ça se fait entre meilleures potes. Enfin c’est ce que disent les autres. Le pire c’est que ça a l’air de fonctionner, il a ses mains sous ton haut et ses lèvres contre ton cou et tu réussis à te concentrer suffisamment sur l’instant pour ne pas trop penser à elle. T’es prête à t’abandonner, mais ton téléphone se met à vibrer comme un fou sur la table basse ; t’ignores une première fois, une seconde et une troisième, mais vu que ça continue d’insister, tu te résous à briser l’instant pour regarder de quoi il s’agit, tout ça malgré les protestations de l’autre. C’est elle, elle a laissé tu sais pas combien de messages et tout de suite, ton cerveau saute sur les conclusions les plus hâtives ; il s’est passé un truc, elle a besoin de toi, là, maintenant. Tu prends même pas le temps de chercher à comprendre ou à rappeler que déjà t’es debout en train de repasser tes vêtements du plat de la main et à t’excuser à peine auprès de ton hôte ; “y a une urgence, j’dois filer, on se capte plus tard, désolée” et avant qu’il ne réagisse, t’es déjà dehors. C’est presque si tu te jettes pas sous les roues du premier taxi que tu croises, juste pour pouvoir traverser la moitié de la ville le plus rapidement possible et ne pas la faire attendre. En attendant tu réponds à ses messages, tu lui dis de pas bouger et que t’arrives dès que possible, t’essaies de voir si elle va bien mais t’as pas plus d’infos qu’en partant. « Mac ? » Tu lances en rentrant chez elle sans même prendre la peine de frapper. « Ça va ? J’ai fait aussi vite que j’ai pu et je- » T’as sacrément besoin de reprendre ton souffle avec ce que t’as cavalé pour arriver jusqu’ici. « Il s’est passé un truc ? » A première vue, rien qui sorte de l'ordinaire et tout semble parfaitement en ordre. Même Marlon roupille tranquillement dans son panier, pas le moins du monde dérangé par ton intrusion soudaine et précipitée dans l’appartement de sa maîtresse. Malgré tout, tu lances des regards inquiets aux alentours, tu la détailles de la tête aux pieds, t’attendant à tout moment à la voir fondre en larmes parce que c’est terminé avec sa meuf ou qu’elle l’a surprise avec quelqu’un d’autre ou qu’il est arrivé quelque chose à son père ou à un proche, t’en sais rien, t’es parée à tout. « J'pensais que tu serais avec ta meuf, ce soir, elle est pas là ? » Tu continues, toujours complètement perdue quant à la raison de ta présence ici.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je sais : tu vas me détester. Et t’auras raison, parce qu’à ta place, je me détesterais aussi ; je m’en veux déjà, et j’ai passé la soirée à tout remettre en question, à essayer de me convaincre, à rester au téléphone avec Tara pour penser à autre chose, j’ai même fait mes achats compulsifs du mois sur Etsy pour combler le vide créé par ton absence avec le bouchon temporaire du consumérisme à outrance. J’ai tout tenté, et je sais que ce n’est pas censé m’affecter à ce point, parce qu’on a un accord et j’ai toujours mis un point d’honneur à le respecter et le promouvoir. Putain, j’en ai profité, même, de cet accord ; toutes les excuses étaient bonnes pour te voir, parfois à outrance, je respectais les règles tacites que tu mettais en place sans les remettre en question, parce que je me disais qu’au moins tu n’aurais pas de raison de me jeter autrement. C’était stupide et ça n’aurait peut-être jamais dû commencer ; toujours est-il que si j’étais mise au pied du mur, sous aucun prétexte je voudrais revenir en arrière et avoir la possibilité d’effacer tout ça.
Et j’y suis, au pied du mur. Ca se passe bien, avec Tara, ça va faire trois mois qu’on est ensemble, c’est rien à mes yeux mais c’est beaucoup à l’échelle d’une vie courte comme la nôtre, elle est sympa et on a rien en commun, mais ça me change et ça me force à voir les choses différemment. Elle m’a dit je t’aime, la semaine dernière, et j’ai pas répondu ; elle m’a dit qu’elle m’en tenait pas rigueur, mais on s’est pas revues depuis et j’ai senti que ça avait brisé quelque chose entre nous. Elle m’a dit qu’elle avait besoin d’un break, et j’ai été trop conne pour la rassurer. Normalement, t’aurais été la première à le savoir, parce qu’il n’y a bien qu’à toi et Daisy que je raconte ce genre de choses, mais ça me semblait déplacé, de te le dire, comme ça et maintenant. Ou plutôt, j’avais jamais été confrontée à l’idée que ça puisse être de ta faute, si je n’arrivais pas à aimer quelqu’un d’autre. Mais voilà : c’est sorti, et il n’y a qu’à ça que je pense, pendant que toi t’es à un rencard. C’est encore le même mec, ça fait deux, trois fois peut-être, et je me suis jurée de pas le saboter, de prendre mon mal en patience jusqu’à pouvoir t’en parler, voire de ne rien dire et l’emporter dans ma tombe, parce que c’est le genre de complications dont on n’a pas besoin. Au lieu de ça, je trouve rien de mieux à foutre que de te déranger, directement, histoire de céder pour moins gaffer, ou un autre précepte philosophique dans le genre. Alors j’envoie une volée de messages, tous plus stupides les uns que les autres, que je supprime quasiment directement après les avoir envoyés, en espérant que ça ne les laissera pas visibles de ton côté :
T’es là ?
Tu me manques
On peut faire soirée pizza et film d’horreur si tu veux, ça fait longtemps
Faut qu’on parle
On peut se voir ? Genre demain pas ce soir t’inquiète je sais que t’es occupée je veux pas t’embêter
Je crois que je t’aime
J’ai vomi
T’es là ? J’ai vraiment besoin d’aide, stp
Je contemple un instant l’idée d’effacer le plus récent message, le seul qui ne soit pas encore supprimé à mon écran. Le tic à côté du message reste désespérément gris, et je finis par renoncer à avoir de tes nouvelles ce soir : le portable finit au bout de la pièce et moi sur le canapé avec Marlon devant Halloween 2, dans l’espoir de ne penser à rien. Il doit se passer une demi-heure avant que la porte ne s’enfonce dans le mur avec une force qui ne peut trahir qu’une urgence, et je me retourne avec la vivacité qui serait normalement du taf de Marlon s’il se bougeait le cul. Pas de voleur, ni d’urgence, mais toi, dans mon entrée, toi qui cours jusqu’à moi pour m’ausculter, l’air inquiet qui borde la peur-panique, et moi et mon coeur qui descend tout au fond de mon corps pour se noyer complètement dans toute la culpabilité que je refoule. « Spence », je lâche, comme pour concrétiser ta présence, m’assurer que tu es bien là. Je repense d’un coup à tous les messages, et je me demande si tu les as lus, si tu les as vus même si je les ai effacés sur mon écran - j’ai jamais su comment ça marchait, putain, et j’aurais dû me renseigner avant de le faire. « Hey. » C’est à peine articulé, et foutrement tremblant. « Euh non, je- » Je trouve plus mes mots. J’étais tellement faite à l’idée que tu ne viendrais pas que j’en ai oublié de préparer une excuse, cette fois - une parmi tellement d’autres que je n’en aurais trouvé aucune d’originale, de toute façon. Ma main entière passe sur mon visage. « Merde. Désolée. » J’aurais jamais dû envoyer ces messages, j’aurais dû rappeler Tara et me convaincre que tomber amoureuse, ça pouvait venir plus tard, avec quelqu’un qui n’était pas toi. « J’ai flippé, et euh- j’ai oublié que t’avais un rencard. »
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
little death but i want another Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
N’importe qui de censé aurait ignoré les pings persistants, se serait posé des questions en ne voyant finalement qu’un seul et unique message apparaître derrière toute une flopée de bulles indiquant Ce message a été supprimé, sept, pour être exact, et juste derrière, elle qui te dit qu’elle a vraiment besoin d’aide et puis plus rien. Tout de suite, c’est la panique à bord. Il se passe forcément quelque chose et tu te dois de répondre, d’aller voir par toi-même et t’assurer que tout va bien. Sur le trajet, c’est presque si t’insultes pas le chauffeur qui roule trop lentement à ton goût, et ça te laisse tout le loisir d’imaginer les pires scénarios possibles à toute cette situation. Marlon s’est sauvé et il est introuvable, sa meuf l’a trompée avec Daisy, son père a annoncé qu’il allait se remarier avec une nana de votre âge, sa voisine de quatre-vingt ans est tombée dans les escaliers et a fait d’elle sa seule héritière, t’en passes et des meilleures. T’imagines tout et surtout n’importe quoi, plus rien ne fait sens sinon cette idée un peu persistante que c’est grave, mais que peut-être pas tant que ça sinon elle aurait appelé et aurait insisté plus que ça. Pourtant, quand t’arrives, rien d’anormal ou d’alarmant. Elle est là, dans son canapé, bien en sécurité et même pas l’air particulièrement secouée par un quelconque événement et tu te sens conne, d’avoir tout de suite imaginé le pire. Tu regardes partout autour, et rien. Rien du tout et putain, tu souffles enfin, soulagée de voir que tout à l’air de bien aller. Elle bégaye des excuses et c’est à peine si tu l’entends tant t’es à moitié assourdie par les battements frénétiques de ton coeur qui a mille fois imaginé le pire. « T’as flippé ? » Tu répètes, incrédule et pas sûre de comprendre. Instinctivement, ton regard se pose sur son écran de télé et le film qui y joue, puis sur elle et non, ça ne peut décidément pas être de la faute de Michael Myers qui se promène dans les couloirs d’un hôpital, tous ces messages. Ah ouais, le rencard, t’y pensais déjà plus, c’est dire à quel point t’y prêtais pas tellement d’intérêt. « Non, c’est rien… C’était un peu naze, de toute façon, j’étais en train de rentrer. » Tu mens pour pas qu’elle se sente mal de t’avoir contactée. Tant pis si tu revois plus jamais le gars et que tu restes en chien pour ce soir, c’est pas important, tu t’en remettras. Et puis c’est peut-être même mieux comme ça, il a l’air gentil et mérite sûrement quelqu’un qui saura s’investir dans une relation sérieuse. « Merde, Mac... J’ai cru qu’il s’était passé quelque chose. » Tu souffles en réalisant que t’aurais simplement pu appeler au lieu de foncer tête baissée en sautant direct sur tu ne sais quelles conclusions grotesques. Sans doute que t’as un peu surréagit, que t’as simplement attrapé au vol la première opportunité qui s’est présentée pour venir la retrouver aussi vite que possible, juste parce qu’elle te manquait. C’est con à dire, mais t’as aussi et surtout ce maigre espoir que ça soit terminé avec l’autre, que finalement ça n’ait pas fonctionné et qu’elle ait besoin d’être consolée, peu importe comment tant que c’est par toi. Elle n’a qu’un mot à dire, qu’un geste à initier et t’es prête à te plier à la moindre de ses attentes. Tu te sens particulièrement horrible de nourrir des pensées pareilles, mais t’y peux rien, c’est tout ce que t’auras jamais avec elle alors tu t’y accroches tant que tu peux et tant qu’elle te laisse faire. « Mais heu… ça va ? Du coup y a quoi, faut que j’aille crever les pneus de Tara ou… » Ou ça n’a carrément rien à voir, si ça se trouve, elle voulait juste ton avis sur un truc et y a absolument rien à dire. Au moins maintenant tu peux reprendre un peu ton souffle et aller t'asseoir à côté d’elle, posant une main distraite sur la tête de Marlon et faisant mine de fixer l’écran. « Tu regardes quoi ? » Tu fais genre de rien, comme si t'étais pas ultra flippée pour rien y a encore deux minutes à peine.
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Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je te vois débarquer avec le souffle court et l’air alerte et immédiatement, je m’en veux, mais pas assez pour te dire la vérité : la vérité, c’est que ce qui me flippe vraiment, c’est la possibilité que tu te trouves quelqu’un d’autre et que tout s’arrête réellement entre nous, pour de bon. Je le sais intimement et sans avoir eu à y réfléchir : Tara est une passade qui se terminera et me ramènera irrémédiablement vers toi. Je peux en dire de même de toutes celles qui suivront, car tristement pour elles, j’ai déjà décidé qu’elles ne feraient pas le poids face à toi ; je n’imagine même pas tomber amoureuse et je me garde bien de toute possibilité d’attachement qui m’éloignerait davantage de toi. Non : le vrai déclic, c’est que toi aussi, tu commences à voir d’autres personnes. Je ne suis pas unique et il en faudra peu pour combler cette place. Je me sens foutrement conne face au temps qu’il m’a fallu pour entièrement comprendre que tout te distingue d’autrui et que rien ne me consolera jamais de voir quelqu’un prendre ma place. Mais tu es là, tu transpires parce que t’as couru jusqu’ici, et, pour une fois, je me surprends à me dire que la place n’est peut-être même pas à prendre.
« Voui », je réponds connement à ton affirmation un peu perplexe. Voui, putain, regarde comme j’ai peur, mon état psychologique est une excellente raison pour te sortir de ton date qui était sûrement génial, et quand tu le comprendras tu m’en voudras sûrement à vie de t’avoir écartée du grand amour. Mais non, tu me dis que c’était naze, et j’ai envie de te croire mais tout dans ton attitude crie l’inverse. Tu me le diras jamais, que t’es déçue, et ça m’arrange, parce que je ne saurai plus où me mettre si on arrêtait toutes les deux de faire semblant. « J’suis désolée, j’ai pas géré. » La seule chose qui me permet de le dire avec aplomb, c’est que c’est vrai, parce que j’ai pas su appréhender mes émotions en te voyant partir en rencard, je suis complètement dépassée par la situation. En un sens, rien de faux, jusque-là : j’ai flippé. Tu n’as pas besoin de savoir par quoi et d’ailleurs, tu te gardes de le demander, préférant m’interroger sur mon état et sur la personne responsable. T’as tout faux, comme souvent, mais pourtant t'es plus proche de la source du problème que tu ne le penses. « Ouais, ça va. » C’est mou et j'aurais pu faire mieux, mais je n'en ai pas spécialement envie. « Enfin, on n’est plus trop ensemble, mais t’sais, rien de fou. » Je ne justifie pas le pourquoi, et j'espère que tu ne feras pas le lien de corrélation direct, que tu en profiteras pour te lever et retourner à ton date avant que je ne piétine tout une bonne fois pour toutes. Mais je profite de ta présence dans le canapé pour poser ma joue contre ton épaule, te retenant un peu plus. « Halloween 2 », c’est évident mais je n’élabore pas plus. Je n'ai pas spécialement envie de parler, du moment que tu restes, comme si n'importe quel mot pouvait me tendre un piège. « Je sais que je devais t’attendre, mais ça passait, alors… » Je hausse les épaules. Ma main saisit la tienne et j’enlace nos doigts, et ça devrait être naturel mais ça ne l'est plus, depuis qu'on s’est foutues ces drôles de limites qu'on appréhende trop mal. Je me demande si ça te gêne autant que moi, si tu entends mon cœur, si tu penses que je t’ai demandée de venir exprès pour te faire oublier ton date. Je me demande si tu m’en voudrais. « Tu veux boire un truc ? » Ce serait si simple, de retomber dedans, et pourtant c’est l'opposé de ce qu'on est censées vouloir. T’es pas censée rester ce soir, tu devrais avoir un date, je devrais avoir quelqu'un. Je me blottis un peu plus, pourtant, parce que t'as accouru pour une raison, et elle fait écho aux mille et unes qui me rappellent toujours près de toi. « C'était nul, alors ? »
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
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RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
little death but i want another Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Faut se rendre à l’évidence ; t’as paniqué pour rien. Tant mieux, dans un sens, parce que s’il s’était réellement passé quelque chose, t’as aucune idée de ce que t’aurais fait. Pas que t’en saches beaucoup plus dans la situation actuelle, mais au moins t’as le temps d’y réfléchir ou de voir venir. Elle s’excuse et toi tout ce que tu retiens, c’est que tu peux enfin respirer. Tu te trouves conne d’avoir tout de suite sauté aux pires des conclusions, t’aurais mieux fait d’appeler au lieu de te précipiter dans un Uber. « Mais non c’est rien, t’en fais pas. » Elle le sait, qu’elle passera toujours avant tout et avant tout le monde, qu’importe avec qui tu es ou le moment du jour ou de la nuit. « Oh… » C’est une vague de soulagement intense qui t’envahit et tu te sens horrible de te réjouir de la nouvelle alors que clairement, ça a l’air de l’affecter. Il te faut quelques instants pour assimiler et traîter complètement l’information, juste le temps de trouver quoi dire qui ne sonne pas faux. « Comment ça s’fait ? Tu veux en parler ? » Ca les regarde et t’as rien à faire dans leur histoire, mais en tant que meilleure pote, c’est aussi ton rôle de t’assurer qu’elle va bien, peu importe combien ça te coûte d’entendre certaines choses. T’es à peine assise qu’elle est déjà là, tout contre toi, sa tête sur ton épaule et ses doigts qui viennent se nouer aux tiens, des gestes normaux pour elle qui a toujours aimé la proximité, mais trop lourds de sens pour toi après tout ce qui s’est passé. T’y avais pas pensé, à tout ça. Pas une seule seconde tu n’avais envisagé que ça puisse changer quelque chose entre vous, que de simples gestes pourtant anodins pourraient autant te retourner. « Pas maintenant, » que tu réponds à la proposition de boire quelque chose. Non, pour le moment tu préfères rester là, serrant doucement sa main et profitant de la proximité qui t’a tant manquée depuis qu’elle a commencé à fréquenter Tara. Forcément et encore une fois, tu ne peux que te répéter que tout ça, c’était une belle connerie. Ca n’aurait jamais dû commencer, ça n’aurait jamais dû s’éterniser, mais t’as pas su t’en empêcher et il a fallu que le stop vienne d’elle parce qu’il y avait quelqu’un d’autre. Légèrement, tu secoues la tête en laissant apparaître une brève grimace. « C’était pas ouf, non. Il était un peu lourd et pas franchement intéressant, finalement. » Vague haussement d’épaules, tu passes sur sa question comme si c’était rien. Que ça soit lui ou n’importe qui d’autre, ça ne mènera jamais à rien, de toute façon. T’en as parfaitement conscience, et t’auras beau tenter cent fois l’expérience, tu sais d’avance que ça ne pourra pas fonctionner ou tenir. Peu importe combien tu veux t’en convaincre. « C’est pas une grosse perte. » C’en est même pas une, tout court, en fait. Y avait rien, zéro alchimie, zéro envie d’essayer de voir où ça aurait pu mener. « Me fais plus peur comme ça, » tu murmures alors, à peine remise de toutes les émotions par lesquelles t’es passée avant d’arriver jusque chez elle. Tu t’écartes juste ce qu’il faut pour la regarder et lui offrir un bref sourire, le genre qui est supposé rassurer. « T’es sûre que ça va ? » tu t’enquiers à nouveau, toujours trop inquiète et prête à retourner des montagnes ou aller briser des genoux s’il le faut. « T’as mangé ? J’peux te préparer un truc si t’as faim. » Tu feras comme chez toi avec ce qu’il y a dans son frigo. Ca serait plus simple de commander un plat tout fait comme vous faites à chaque fois, mais si t’es tout à fait honnête, tu cherches surtout un prétexte pour faire quelque chose de tes dix doigts et qui ne nécessite pas qu’elle soit à poil sur le canapé ou dans son lit. Pas que tu t’en plaindrai si ça devait arriver de nouveau, mais t’es pas venue pour ça et le moment est probablement mal choisi. « Je- J’aurai bien aimé te parler d’un truc, aussi. » Trois fois rien, juste une opportunité qui s’est présentée à toi et qui implique que peut-être, juste peut-être, tu devras quitter la ville quelque temps. Tu sais juste pas comment lui annoncer de but en blanc alors tu temporises comme tu peux. « Et comme ça fait longtemps qu’on a pas… Qu’on s’est pas vues juste pour parler, ça sera l’occasion. » Tu parles jamais autant, d’habitude, mais là c’est plus fort que toi. Ton cerveau est partout à la fois et tu sais pas par quel bout commencer.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
« Je sais pas trop, ça marchait pas vraiment. Elle a voulu un break et je l’ai pas retenue, et ça a un peu détruit ce qu’il restait. » Je m’arrête là, parce que m’étendre équivaudrait à te dire que j’ai réalisé que tu me manquais et que d’un coup, quand Tara n’était plus dans les parages, elle ne ressemblait qu’à une distraction pour ne pas penser au reste. En tout autre temps, ta sollicitude m’aurait touchée ; aujourd’hui, elle me fait peur, parce qu’à tout moment, elle pourrait te permettre de réaliser que je te mens, que je semble troublée mais pour les mauvaises raisons, ou que son départ m’attriste moins que notre distance récente à nous deux. « Fin, bref, c’est pas très grave. Je me doutais que ça durerait pas. » J’adresse à Michael Myers un petit sourire résigné et un peu coupable : tu sais parfaitement que mes histoires ne durent jamais bien longtemps, et que j’ai toujours tendance à revenir vers toi. La différence avec les autres fois, c’est que toi aussi, maintenant, tu vois des gens, et j’aurais pu réaliser avant que c’était justement l’idée que tu sois moins attachée à moi que l’inverse qui me bloquait autant, mais où aurait été le fun ?
Alors je m’autorise à me blottir contre toi et à nouer nos doigts - de nous deux, j’avais toujours été la plus tactile, mais je me l’autorisais moins depuis mes frasques avec d’autres personnes : pas par culpabilité de les tromper elles, mais plutôt par peur de te trahir toi. Je me contente de ta réponse négative en me laissant choir un peu plus contre toi : c’est confortable, c’est familier, c’est redécouvrir ton odeur et autoriser les papillons à m’envahir. Avec une ombre au tableau, toujours, que j’adresse malgré moi, infoutue de profiter de l’instant sans avoir à trop y réfléchir. « Lourd ? J’avais l’impression qu’il était cool, de ce que tu m’avais dit. » Je suis rassurée malgré moi, même si j’ai peur que ça sonne faux : ce qui compte, c’est que tu sois ici, plutôt qu’avec lui ; ma main se resserre un peu plus autour de la tienne en remerciement silencieux et je sens la tension s’épaissir avec le silence qui revient. La dernière fois qu’on a été toutes les deux sur ce canapé et sans attaches outre mesure, on ne s’est pas attardées sur les discussions. J’y pense, et je sais que toi aussi ; je vois la difficulté que tu as à déglutir et ça me colle un petit sourire que je retiens difficilement. « Je sais. Pardon. » C’est toi qui brise le silence avec un reproche délicat quant à mon message de tout à l’heure. « Ca va, promis. C’était pas une grosse perte non plus. » C’est presque cruel de dire ça d’elle et je m’en veux immédiatement.
« Euh, je dois avoir de quoi réchauffer une pizza, ou faire du riz, et euh, il me reste du poulet rôti et des latkes de ce weekend. J’vais mettre tout ça au four. »
Je commence à quitter le canapé pour ouvrir le frigo, soudain un peu étouffée par notre proximité et toutes les possibilités qu’elle cache ; toi, tu enchaînes avec une timidité que je reconnais annonciatrice d’un sujet plus grave : je sens mon coeur se serrer un peu dans l’anticipation. « Oh ? Euh, moi aussi, en fait. » Je me gratte la joue comme pour chasser l’embarras, même si je suis dos à toi et que tu ne vois que mon dos bouger pendant que je fous les plats au four et que je lance le riz à cuire. « Mais toi d’abord, hein. » Mille et une idées : je me demande si tu veux parler de nous, de cette tension qu’on s’évertue à taire et d’où ça nous laisse, tout ça. Je me demande tout autant si tu préfères tout arrêter parce que tu réalises que ça te handicape dans tes propres relations. Et je me demande si ça changerait quelque chose que je t’en parle avant. « Ca a l’air important, quand même. Rien de grave ? » A tout autre moment, je me serais retournée pour te sonder, mais il me semble plus simple de regarder partout, sauf en ta direction.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
little death but i want another Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
« Oh… » c’est pas convaincant pour un sou, alors tu t’empresses d’ajouter un « c’est con, elle avait l’air sympa » qui ne l’est pas plus. Comme quoi ne pas l’ouvrir, c’est parfois mieux. Toi non plus, tu ne t’attardes pas, à la place tu fais mine de t’attrister de sa rupture mais surtout, tu te trouves horrible de le faire. Et puis faut croire que cette fois le karma a frappé en avance avec ton date foiré et cette énième relation morte dans l’oeuf. Tu hausses des épaules lorsqu’elle mentionne ce que tu avais dit précédemment à son sujet, même pas sûre de l’avoir véritablement pensé. « Faut juste croire que la première impression était pas la bonne. Et je pense pas que je le reverrai. » C’est même sûr, en fait. Ta fuite de tout à l’heure a clos toutes les chances que t’avais d’aller plus loin avec lui. Mais qu’importe, t’es pas plus affectée ou attristée que ça, tu préfères faire comme à chaque fois et te concentrer sur l’important ; elle. Tout va bien, promis, et Tara non plus n’était pas une grosse perte, tu sais pas si t’y crois mais tu ne retiens pas le « retour à la case départ alors, » qui vient souligner avec une pointe d’amertume votre incapacité mutuelle à vous engager ailleurs. Rien ne t’oblige à briser l’instant, tu pourrais te contenter de rester là et de simplement profiter de sa main dans la tienne ou de la chaleur qu’elle dégage, tu pourrais passer un bras autour de ses épaules et ne rien dire pendant les huit prochaines heures, juste le temps que le film se termine et que vous vous soyez endormies dans une position approximatives. Seulement voilà, plutôt que de laisser le silence s’installer, tu proposes de faire à bouffer, forcément, il lui reste de quoi nourrir une armée et elle ne perd pas de temps à tout aller mettre à réchauffer. Elle se lève et s’éloigne pour s’occuper de la nourriture pendant que toi, tu t’affales un peu plus dans le canapé, profitant de ce moment pour amener le sujet un peu sérieux du moment sur le tapis. « Ah ouais ? » Forcément, ça te rend curieuse et t’es à deux doigts de te raviser sur ce que t’as à dire pour l’écouter elle à la place. Pourtant, elle t’invite à commencer et tu ne sais pas trop comment aborder la chose, à vrai dire. « Non non, rien de grave, c’est même tout le contraire en fait. » Ca mérite d’être souligné. Rien d’extraordinaire, pas de problème à signaler et c’est même plus que positif, cette fois. « Bein… » tu te racles la gorge en te redressant, ton regard scotché à sa silhouette qui s’active dans le coin cuisine. « Tu sais comme au boulot ça se passe bien, pour une fois, on m’a proposé un nouveau poste. Genre une promotion avec des responsabilités et tout le bordel, t’imagines ? » C’est probablement la première fois qu’un patron te fais suffisamment confiance pour te proposer un poste d’importance, ça mériterait presque de sortir le champagne pour l'occasion. « Il a même promis que j’pourrai avoir un logement de fonction et une voiture aussi. » Pas que tu sois une grande conductrice mais au moins un appart tous frais payés, c’est un sacré bonus, surtout vu la distance à laquelle tu vas devoir te rendre. Au moins t’auras pas à prospecter pendant des semaines avant de peut-être trouver la perle rare. « J’ai pas encore donné ma réponse parce que c’est pas une petite décision et heu… Je voulais ton avis, avant. » Forcément, t’es tiraillée entre ce que tu voudrais entendre et ce qui serait le mieux pour toi. Avec un haussement d’épaules, tu te lèves à ton tour pour la rejoindre et commencer à farfouiller dans ses placards, sortant assiettes et verres que tu viens poser sur la table. « Le truc c'est que c’est à Perth. » De l’autre côté du pays, mais vu la distance ça pourrait tout aussi bien être le bout du monde. « L’opportunité est trop belle pour passer à côté mais… L’idée de partir me fait un peu peur, je crois. » Avec un petit rire nerveux, tu viens prendre appui sur le comptoir non loin d’elle. Pour toi qui n’a jamais quitté Brisbane, ça serait une grande première de partir si loin. Mais surtout, ça serait mettre une sacrée distance entre vous et t’es pas sûre de pouvoir t’y résoudre. La vérité c’est que si elle n’était pas là, t’aurais accepté sans réfléchir, t’aurais tout plaqué sans la moindre hésitation et tu serais partie sans plus jamais te retourner. « A tout hasard, c’était pas d’une mutation là-bas dont tu voulais parler ? Parce que ça faciliterait la décision. » Un sourire presque timide s’affiche brièvement quand tu lâches ta plaisanterie à la con, juste avant de te reporter ton attention sur tes pieds. « tu ferais quoi à ma place ? » tu demandes sans relever les yeux.
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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On en revient toujours à la même discussion, on est dans une boucle de laquelle on ne sait plus comment s’échapper : nos vies amoureuses sont désastreuses et on en revient toujours l’une à l’autre, d’une façon ou d’une autre. Fût un temps, j’aurais pensé que c’était un pur hasard, ou un concours de circonstances, aujourd’hui, je me demande à quel point c’est volontaire de ma part, et jusqu’où je m’auto-sabote. Je n’en dis pas plus, pourtant, parce que j’ai peur que la réflexion brise quelque chose : j’approuve d’un petit rire ta remarque et je me blottis un peu plus contre toi, soulagée de pouvoir savourer à nouveau ton contact après trop longtemps, tout platonique soit-il.
Tu t’enquiers à nouveau de mon état et ça me force à quitter le canapé pour penser à autre chose : tout est trop à vif, d’un coup, et je retrouve le confort de ma cuisine, je fais quelque chose de mes mains plutôt que de me pencher sur le sujet au bord de mes lèvres et ça me détend, un peu, jusqu’à ce que tu m’annonces avoir des choses à me dire et qu’on soit reparties pour un tour dans la chenille. « Tout le contraire, carrément ? T’as au moins gagné au loto, j’espère ? » J’essaie d’infuser ma voix d’une espèce de légèreté aux antipodes de moi-même (par pitié, ne le remarque pas trop) ; je sens la tension dans mes poignets se détendre un peu quand tu parles du boulot et complètement se relâcher à la véritable annonce. « Sérieux ?? » Je me tourne pour t’adresser un sourire mais tu es perdue dans les placards et j’ignore sciemment la petite voix qui me dit que quelque chose est terriblement, terriblement différent de toute bonne nouvelle que tu as jamais pu me donner. « Comment ça, pas une petite décision ? Bien sûr que- » Perth. Tu poses les assiettes en même temps que tu prononces le mot et je dois prendre quelques secondes pour m’assurer d’avoir bien entendu, que tu prends comme une hésitation qui te pousse à continuer, et enfin tu m’achèves en me demandant mon avis.
Mon coeur se serre dans ma poitrine, et la boule caractéristique dans ma gorge fait son grand retour ; je suis trop sonnée pour pleurer, et ça, c’est une bonne nouvelle pour nous deux (et, franchement, pas loin d’un scoop). Je n’ai pas envie de répondre, de te donner les munitions qui achèveront de te convaincre : je veux que la décision soit entièrement la tienne, et qu’au moins je ne porte ni la culpabilité de t’avoir laissée partir, ni celle de t’avoir convaincue de rester. Peut-être qu’autrement, dans un monde moins favorable à ton départ, j’aurais essayé de te faire rester, je t’aurais dit que tu pourrais trouver aussi bien ici, qu’on pouvait emménager ensemble pour limiter les dépenses le temps de rebondir, que tu serais même pas obligée de trouver un appart pour toi ensuite. Dans celui-ci, aucune arme à prendre ni rhétorique à employer : le combat est déjà mené, victoire écrasante, 0 pour Mac. Je te perds quand tu gagnes tout. « J’y irais, Spence, évidemment que j’y irais. » J’attends les mais : peut-être que le patron là-bas est un connard avec des procès au cul, que les loyers sont trois fois plus chers, tu as écrasé quelqu’un pendant un roadtrip et tu es recherchée là-bas. Rien, que dalle, une main nerveuse passe dans mes cheveux pour les dégager de ma nuque qui a pris quinze degrés d’un coup ; c’est peut-être aussi pour te distraire des larmes qui commencent à couler et qui tombent dans l’évier avec des PLOUF, PLOUF que mon imagination amplifie sûrement. « Je suis contente pour toi », j’ajoute pour te rassurer, et aussi parce que c’est vrai. Il faut que je me ressaisisse, alors j’essuie mes larmes d’un revers de pouce et je te prends dans mes bras pour t’y serrer, fort. « Je suis vraiment super contente pour toi. » Et c’est vrai, je n’ai même pas besoin de faire semblant, parce que la roue tourne enfin pour toi et que c’est presque accessoire si elle va trop vite et que j’en tombe. « Désolée, je pleure pas parce que je suis triste, hein, pas du tout. » Mais alors vraiment pas. « Tu vas me manquer, c’est tout. » Mes bras autour de tes épaules et de ta nuque se desserrent pour te frotter les épaules doucement en une espèce de réconfort voulu, puis descendent jusqu’à ta taille pour s’y raccrocher. Mon visage reste dans ton cou, profite de sa chaleur comme si t’allais partir là, tout de suite, dans dix minutes - et pour ce que j’en sais, tu seras peut-être même plus là après ce week-end. C’est sûrement une façon de m’auto-justifier quand mes lèvres trouvent ton cou, délicatement, presque chastement. Une tentative à la con, peut-être, de te garder près de moi un peu plus longtemps, parce que je ne pourrai jamais te suivre à Perth et que j’ai plus peur encore de nous donner de faux espoirs.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
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TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
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Franchement avec l’offre de ton boss, t’es pas loin d’avoir gagné au loto, ouais. L’idée te fait doucement sourire, mais elle a un arrière-goût pas franchement agréable. A quoi bon gagner l’opportunité d’une vie si c’est pour perdre le centre de ton monde ? Le temps semble s’être suspendu et un silence un peu pesant s’installe et c’est à peine si tu oses respirer alors que ton regard est vissé sur son dos et que tes mains agrippent nerveusement le comptoir sur lequel t’es venue t’appuyer. Puis finalement c’est là, elle se remet en marche lentement, te confirme ce que tu craignait en posant la question et aussi simplement que ça, la décision est prise. Elle te donne son feu vert, ne tente pas de te convaincre de rester et ton départ prochain est acté de façon tacite au moment où elle te prend dans ses bras. Tu l’as dit toi-même, l’opportunité est trop belle pour passer à côté et t’as beau flipper à l’idée de quitter cette ville qui t’a vue grandir, tu sais que tu t’en sortiras comme une cheffe une fois tes marques prises. Depuis toujours, t’as cette capacité à t’adapter à toutes les situations ; certes, t’as appris à tes dépens, mais aujourd’hui et après avoir bien galéré comme il faut des années durant, ça paye enfin. Elle se retourne et vient t’enlacer avec force, enfouissant son visage dans ton cou. Tu sens ses joues humides contre ta peau et tu fais au mieux pour garder la face et ne pas te mettre à pleurer, toi aussi. Une main glisse à la base de sa nuque, l’autre se pose dans le bas de son dos et tu lui rends son étreinte avec au moins autant d’intention. « Tu vas me manquer, aussi. » Tu souffles en embrassant sa tempe, bien trop consciente qu’à tout moment tu lâches quelques larmes pour accompagner les siennes. « Et puis c’est pas comme si j’allais jamais revenir. » De vous deux, t’es pas certaine de laquelle t’essaies le plus de rassurer mais tu ricanes pour tenter de cacher ta voix pas franchement assurée. « Ou que tu pouvais pas venir. » Une semaine, deux, autant qu’elle veut, elle pourrait même ne jamais repartir si elle le souhaite, tu t'en accommoderai sans aucune difficulté. Pour autant, tu sais que tu rêves tout debout. Sa famille est ici, ses amis et sa vie également, t’es pas égoïste au point de lui demander de tout lâcher pour venir faire une coloc avec toi à l'autre bout du pays, qu'importe combien t'aimerais bien. Tu réalises pas encore tout à fait ce que ça implique, cette mutation. Enfin si, mais c’est plus facile de nier encore un peu. Juste un peu. Merde, ça fait dix ans que tu la vois tous les jours, que tu calibres toutes tes attentes sur les siennes et que tu te rends malheureuse à la voir aux bras de ces filles qui ne sont pas toi. Pourtant c’est dans ton cou que ses lèvres viennent se réfugier, ce soir, « putain, » et c’est plus fort que toi, tu penches la tête pour lui laisser l’accès alors que tes doigts se referment sur les cheveux à la base de sa nuque. Ton pauvre cerveau à deux doigts de court-circuiter et tu dois te faire violence pour te rappeler que t’es pas venue pour ça ce soir, qu’il y a d’autres sujets à adresser et que vous en aurez peut-être plus l’occasion avant longtemps. « Attends- » tu murmures tout de même au bout d’un moment sans pour autant faire le moindre geste pour t'éloigner. Ta main quitte sa nuque pour glisser jusqu’à sa joue et c’est d’un difficile sans nom d’en rester à ça pour le moment. « Tu voulais pas… » la déglutition est difficile et te laisse la bouche sèche alors que tu redresses finalement la tête pour essayer de reprendre le contrôle de la situation. Cette fois tu t’écartes et tu relèves son visage avec une infinie délicatesse pour tenter de capter son regard. « D’quoi tu voulais parler ? » Elle aussi avait des choses à dire et t’as un peu pris toute la place avec ton annonce. Le truc c’est que si elle continue sur cette voie-là, elle ne va jamais avoir l’occasion d’en placer une. « On peut- Après. On a toute la soirée pour ça, si tu veux. » Tentative d’un pauvre sourire, c'est une promesse silencieuse de rester ce soir si elle en a envie, tu tiens à profiter tant que tu peux encore.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
C’est trop tard pour te demander de rester : ça devient une évidence dès l’instant où tu me rends mon étreinte, et je me demande si j’aurais même eu du poids dans ta décision après une nuit de sommeil et de réflexion de ta part. Ce serait incroyablement injuste de ma part, de te demander de rester, et je sais aussi que si tu me demandes mon avis, c’est non seulement pour te rassurer mais aussi te dédouaner de vouloir partir : tu m’en aurais voulue, de te faire rester ici ; t’as toujours aspiré à plus et mieux, et tu ne le trouves pas ici qu’importe à quel point t’essaies. En réalité, je suis aussi heureuse que tu aies trouvé quelque chose ailleurs qui semble te tenir à coeur que je suis triste de ne pas pouvoir être cette chose à Brisbane – et à quel point est-ce égocentré, au fond ?
Ca a déjà un sale goût d’adieu, de te serrer dans mes bras, mais si je ne le fais pas, rien ne sera jamais réel ; c’est ma façon à moi de me protéger de ton départ en le concrétisant, en contrôlant ma réaction et en prenant les devants, et tu as toujours détesté cette partie de moi-même mais ce soir, j’en ai trop besoin pour la laisser de côté. Je m’en veux déjà suffisamment de pleurer, même si c’est un must de toute réaction à quelque chose d’un peu joyeux, triste, ou complètement dévastateur de ma part. « Bien sûr que j’viendrai, tu penses pas aller voir le Star wars monument sans moi, quand même ? » J’avais fait tout un putain d’exposé sur ce monument pour te le vendre avant de me rendre compte qu’il s’agissait du State war monument et tu m’avais jamais laissée passer par-dessus cette bourde. A force d’imaginer un peu de toi à Perth, j’arrive à m’y visualiser aussi, à me dire que peut-être que ce n’est pas la fin de tout, finalement. Sauf que ça l’est, d’une façon très concrète sur laquelle je ne peux pas poser de mots de peur de l’effet qu’ils auraient sur toi. Alors je te les montre plutôt, et si ce n’est qu’un baiser chaste dans le cou, ta réaction entraîne les miennes et très vite, ma langue trace délicatement ta jugulaire alors que tu t’accroches à mes cheveux, et peu à peu la tristesse qui m’étreint se fait repousser par une chaleur qui saisit mon ventre et ne me lâche plus. C’est futile, mais c’est tout ce qu’il me faut. C’est toujours facile, de se perdre avec toi ; ça l’est d’autant plus que tu te laisses faire sans te douter qu’il y a une intention bien précise dans mes gestes. Si tu relèves mon visage pour espérer y voir quelque trace de vulnérabilité, c’est une mauvaise pioche ; je t’embrasse rapidement, aussi chastement que possible, avant de retourner à ton cou, à ta fermeture éclair, à mes mains contre tes hanches. « On parlera après », je souffle contre ta clavicule d’un ton qui signifie sûrement jamais. Tu ne m’as jamais pensée calculatrice ; je n’ai pas besoin de plus pour m’autoriser à l’être.
Film oublié, nourriture sortie en vrac et laissée sur un coin de table – ça ne prend que quelques minutes avant que ton dos trouve le siège du canapé et que je remonte ton sweat pour déposer mes lèvres directement contre ta peau ; je laisse des traces de dents là où c’est sensible, là où c’est secret, ma tête tourne de sentir ton parfum et de te sentir frémir et de t’avoir de nouveau contre moi. J’ai rien oublié mais je fais semblant pour mieux t’appâter : rien ne me guide mieux que tes mains tremblantes ou que ta voix timide, mais j’obtempère bien trop rapidement pour être crédible dans le rôle que je me donne. Je prends le temps de tout redécouvrir, anticipant à rebours la dernière fois qui viendra bien plus tôt que prévu ; je m’attarde sur tes cuisses, les caresse avec affection, les mordille puis les embrasse en guise d’excuses. Et puis ça sort, d’un coup. « Je t’aime », je te glisse, comme je te l’ai dit mille fois mais jamais comme ça, jamais sans fard ni prétexte, jamais les joues pourpres et une main qui tire sur ton sous-vêtement. C’est nouveau, c’est trop d’un coup, c’est l’aveu qu’il fallait retenir ; alors je me prends à espérer que le bruit du tissu qui descend contre ta cuisse t’ait saturé les tympans et je poursuis mon entreprise en espérant pouvoir faire comme si de rien n’était.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
little death but i want another Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Juste comme ça, toute envie ou tentative de protester meurt à l’instant où ses lèvres trouvent les tiennes. C’est bref, trop à ton goût et tu te surprends à essayer de les reprendre avant de te rappeler de ta foutue règle qu'elle ne fait qu'appliquer ; encore un point sur lequel t'as bien merdé. Le “plus tard, ok” que tu veux répondre reste coincé dans ta gorge alors tu te contentes d’acquiescer brièvement en laissant tomber tes mains dans le bas de son dos pour la rapprocher d’avantage de toi tandis qu'elle est occupée dans ton cou. Sans la moindre protestation, tu te laisses docilement guider jusqu’au canapé, l’épiderme incroyablement sensible et réactif à son contact. Ton sweat rejoint le sol de son salon et si c’est loin d’être la première fois, c’est peut-être bien la dernière ; la réalisation ne t’a pas encore rattrapée mais ça ne saurait tarder. Pour l'heure, toute ton attention est portée sur ses lèvres contre ta peau, le chemin qu'elles empruntent et la façon qu’elle a de te toucher ; dans la chaleur du moment, c’est à peine si tu discernes ses mots et la seule réaction qui te vient est un pauvre « quoi ? » étranglé sur lequel tu n'as même pas le temps de t’attarder. Elle continue sa descente, te fait oublier jusqu’à ton nom et n’a même pas besoin d’insister plus que ça pour que le sien s’échappe d’entre tes lèvres alors que tu te laisses complètement aller. Le souffle court et la respiration saccadée, tu prends quelques instants pour te remettre de tes émotions avant de reprendre le dessus, pas franchement décidée à en rester là. « J'ai envie de te voir, » que tu marmonnes en remontant son tshirt pour le lui retirer et la redécouvrir comme si tu ne l'avais encore jamais vue. Comme à chaque fois, tu te retrouves en adoration devant ses courbes, ne te retenant pas de les tracer du bout des doigts tout en étant attentive à chacune de ses réactions. « Qu'est-ce que t'es belle, » tu souffles presque timidement, ayant toutes les peines du monde à la regarder dans les yeux plus d’un quart de seconde, un comble vu le degré d’intimité partagé. Juste pour paraître brave, tu retournes embrasser son cou, sa mâchoire puis après une légère hésitation, ses lèvres. Peut-être pour la première fois, tu l'embrasses comme si c'était la chose normale à faire dans cette situation ; c'est ta façon de répondre à sa confession restée en suspens, de lui montrer que toi aussi tu tiens à elle même si tu ne sais pas encore mettre de mots là-dessus. Absolument tout depuis le début de la soirée semble être différent de vos rencontres habituelles, ça sent les adieux autant que les regrets de ne pas avoir su faire mieux et c’est une maigre consolation que d’enfin te permettre de franchir cette ligne invisible. Comme elle, tu fais comme si de rien n’était. Ton genou se glisse entre ses jambes et tes lèvres sont partout sur elle, s’arrêtant parfois pour marquer, parfois pour embrasser d’une infinie tendresse, prennent leur temps pour la redécouvrir dans son entièreté et la sentir frémir à chaque contact. Tu prends ton temps, tu la laisses se défaire sous tes baisers, sous tes doigts qui ont appris à la connaître par cœur, autant de fois qu'il faut pour la satisfaire. Légère accalmie, tes bras l’entourent et la serrent tout contre toi, ton visage venant s’enfouir dans son cou l’espace de quelques minutes, t’imprégnant autant que possible des sensations et de son odeur. Ca y est, tu commences doucement mais sûrement à te rendre compte qu’avec ton départ prochain, tu n’auras plus l’occasion de lui dire ce que tu ressens mais en même temps, en parler maintenant c’est vous faire du mal à toutes les deux. D’ordinaire, c’est le moment où t’attends qu’elle s’endorme, où t’embrasses son front avant d’aller te rhabiller et de rentrer chez toi comme une voleuse. Cette fois pourtant, tu n’en as clairement pas la force. La tête encore posée sur sa poitrine, t’écoutes son coeur battre en caressant doucement sa peau et après une éternité, tu oses te redresser pour demander : « je… J'peux rester ici, cette nuit ? » A moins que ça ne soit de trop, tu sais plus trop où vous en êtes après tout ça mais quitte à avoir brisé toutes les règles établies, autant le faire jusqu'au bout. « Le canapé fera l'affaire, hein, je veux pas m'imposer ou quoi… » Tu te rends compte à quel point la demande est stupide, dans aucun monde elle te fout à la porte et surtout pas alors qu’elle est nue dans tes bras, mais tu tentes de faire passer la pilule en ajoutant un petit rire nerveux. « ‘fin genre il est tard et j'me disais que pour une fois… » Pour une fois t'as presque suffisamment de courage pour ne pas te sauver dans la foulée, dommage qu'il ait fallu attendre le dernier moment pour ça. Silence gêné, tu pinces les lèvres en détournant le regard, déjà en train de te raviser tellement tu flippes. C’était une mauvaise idée, encore. « Je… J’vais aller prendre une douche. » Aka la seule échappatoire que tu vois dans l’immédiat. Léger sourire pincé, tu viens tout de même déposer un baiser sur son front avant de te dégager et de t’éclipser dans la salle de bain.
Spoiler:
Mac Sutherland
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je ne t’offre pas l'occasion de parler davantage : je n'en ai pas envie. Tant pis si c’est injuste de ma part, tant pis si ça nous conduit davantage encore à notre perte ; à ce stade, je ne calcule plus, je laisse parler cette partie primaire de moi-même qui a juste besoin d’assurance et de contact avant qu’elle n’en ait plus pendant un certain temps – peut-être pour toujours, venant de toi. Sur le papier, on pourra ranger ça dans la case sexe bête et méchant sans trop se faire chier, sans trop s'en vouloir ; à la fin, on saura quelque part que c’était tout sauf ça, que ça n’a jamais été aussi intime et doux. Y en aura toujours un pour arguer que ça l’a toujours été et qu'il n’y a que l’amertume de la dernière fois en différence : je sais pas si je pourrais lui donner tort, ni si j'aurais envie d’essayer. Je sais pas non plus si les mots s'échappent d’eux-mêmes ou si je profite lâchement de cette fuite en sachant que t’auras pas la tête à répondre – je sais même pas si tu entends ou comprends, et avec le recul, ça me soulage plus que je voudrais l’admettre. Ça me force à me concentrer sur toi, sur tes réactions, sur les points sensibles que je connais par cœur et que je sais exactement comment faire réagir. T’es belle, tu l’as toujours été ; tu l’es encore plus sous mes caresses, quand t’as les joues rouges et le souffle heurté, parce que c’est dans ces moments-là que tu m’aimes le plus et que tu le caches le moins.
C'est pas la première fois qu'on s'embrasse – y a eu plusieurs fêtes du Nouvel An, les excuses bidons trouvées sous alcool, les quelques dérapages auxquels t’as su mettre fin plus vite que moi ; mais on ne s'est jamais embrassées comme ça, sans excuses et les corps liés, et c’est trop signifiant pour qu'on le laisse passer, mais c’est quand même ce qu'on fait. Je relève pas : je suis juste contente de sentir ton avidité contre mes lèvres et ton souffle qui se heurte au mien ; le tien dans la descente tandis que je suis encore tout en haut. Tu m’as dit que j'étais belle et j'ai vu dans tes yeux que ça voulait dire bien plus que ça ; j'ai pas su relever, moi non plus, peut-être par lâcheté, peut être parce qu'il n’y avait rien de plus à dire.
Je retombe sur l’oreiller avec les larmes aux yeux, et je ne sais pas à qui les attribuer : la tristesse de ton départ qui m’étreint d'un coup, ou le contrecoup du plaisir trop intense. J’ai envie de te garder près de moi mais j'ai peur de l’effet que ça aura ; j’ai peur de me mettre franchement à pleurer et que tu préfères partir plus tôt que d'habitude pour éviter la confrontation, alors je te serre un peu mollement, un doigt qui trace ta colonne vertébrale. Tu bouges pas, et j'ai peur que le moindre changement de tempo de ma part te rappelle que tu dois déjà partir. Au lieu de quoi : « je… J'peux rester ici, cette nuit ? » Nos yeux se rencontrent dans la pénombre, les tiens gênés et les miens surpris ; je sais pas quoi répondre et ça te laisse l'occasion d’ajouter que tu prendras le canapé, et qu'il est trop tard de toute façon. Ma gorge se serre, à nouveau – c’est peut-être ta façon à toi de border la chose, de m’ôter tout espoir d'un plus qui n'existera jamais, et je n'ai plus le courage de poser la question. J'ai pas non plus le courage de te retenir, ni de te suivre à la salle de bains : je reste plantée là, les yeux en direction du plafond jusqu'à trouver des formes dans l’obscurité. Je suis encore nue quand tu reviens et j'ai pas envie de demander si t’es sur le départ, finalement : ma tenue est telle que je t’attends déjà pour revenir au lit, et j'espère que tu le comprendras sans que j’aie à l'expliciter. « Faut… peut-être…qu'on en parle ? » je hasarde, parce qu’à ce stade, je suis plus sûre de rien, sinon du fait que je veux que tu restes, et c'est trop égoïste pour être partagé à haute voix. Je sais que t’as entendu ; que t’y as sûrement repensé, une fois la confusion passée, et que si t’as pas encore fui, c’est que t’es aussi perdue que moi. « Ou pas ? » Je me redresse un peu dans le lit, et maintenant que la lampe de chevet est allumée, je te laisse me voir entièrement nue ; peut-être un peu pour te faire changer d’avis, au cas où tu voudrais partir. « ‘Fin, j'aimerais vraiment… » Que tu restes, que tu me dises que tu m’aimes aussi, que t’envoies le plan Perth chier parce que merde, tu réalises que t’as tout ici et ce que t’as pas, on peut aller le chercher ensemble. Je me sens vulnérable, d'un coup, un peu trop ; je me sens conne, à être nue devant toi, encore trempée, les cheveux en désordre et bien trop consciente que tout ce qui nous unit à présent est sur le point d’imploser d'une façon ou d'une autre. « Je veux pas que tu prennes le canapé », j’achève, dans une espèce de couinement vaincu. Soit, admettons : c'était ça, le gros sujet de ce soir, absolument rien d'autre.
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Spencer Blackwell
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
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(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
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Lorsque tu trouves refuge dans la salle de bain, t’es presque aussi déçue de ne pas être rejointe que t’es reconnaissante d’avoir un moment à toi pour pouvoir digérer tout ça. Tu t’en veux d’avoir cédé si facilement, tu t’en veux de presque la mettre devant le fait accompli, tu t’en veux de pas avoir le courage de juste retourner lui dire “putain, moi aussi je t’aime”. Sous l’eau t’y repenses, en sortant de la douche t’y repenses, en retournant jusqu’à la chambre t’y repenses et tu sais que pour les dix prochaines années, ça ne va plus te quitter. Elle est là, toujours nue dans son lit, la peau encore luisante et les cheveux en bataille et y a quelque chose dans sa façon de te regarder qui te déstabilise au plus haut point. T’as le cœur qui s’emballe à nouveau et peu importe combien t’essaies de t’en cacher, les joues brûlantes et les foutus papillons dans le bas-ventre font leur grand retour et sont trop difficiles à ignorer. Parler, oui, sûrement, faudrait déjà que tu réussisses à arrêter de gober les mouches à force de la fixer et que t’arrives à sortir autre chose qu’un pauvre « bein… » de meuf perdue. Tu sais pas quoi dire, tu sais pas comment le faire ou même par quoi commencer. Est-ce qu’elle veut parler du sexe, de ton départ imminent, de ta demande de rester ce soir, de sa confession dans le feu de l’action, de Tara qu’elle va finalement revoir, t’imagines tout mais surtout n’importe quoi sans savoir décrocher le regard de sa silhouette. Elle insiste encore sur le fait qu’elle aimerait discuter de tout ça, s’expose un peu plus à la lumière et ça te prend plusieurs secondes avant de savoir détourner le regard qui revient systématiquement accrocher ses courbes que t’as juste envie de retourner explorer jusqu’à oublier tout le reste. Elle termine de t’achever en te faisant comprendre que tu peux rester ce soir et le piège marche sans doute un peu trop bien. « Je veux pas du canapé non plus, » tu t’entends penser à voix haute sans trop savoir ce que ça implique réellement. Comme pour sceller le deal, tu retournes t'asseoir sur le bord du lit, tout proche d’elle et pourtant encore tellement loin. « J’ai besoin de… Faut que j’le fasse, Mac. » T’auras plus jamais une opportunité pareille, elle le sait comme toi. « Je peux pas vraiment dire non à ce job… » Légère pause accompagnée d’un soupir. « Et je peux pas non plus te demander de venir avec moi. » Peu importe à quel point t’en as envie. « Mais… » Une main hésitante se glisse alors jusqu’à la sienne, tes doigts traçant des formes aléatoires sur sa paume comme si ça te donnait une once de courage. « Tout à l’heure quand t’as dit- » les mots bloquent dans le fond de ta gorge, et si t’avais tout simplement mal compris et que tu te faisais des idées ? « Enfin tu sais… » Bref regard dans sa direction, tu te sens rougir jusqu’aux oreilles façon ado en pleine crise existentielle. « C’était pour de vrai ? » Ou alors c’était juste dans l’instant, une manière un peu cruelle mais diablement efficace de te motiver ou peut-être de te faire rester. Tu t’en veux, de penser ça, d’avoir même été jusqu’à l’imaginer capable de jouer avec tes sentiments de la sorte. Ton regard accroche le sien, craintif et pas franchement brave au point d’y rester trop longtemps, se perd ailleurs un instant avant de finalement baisser la tête, presque honteuse de pas savoir te concentrer plus de cinq secondes.
Spoiler:
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je joue sur le fil : c’est tout à fait l’impression que j’ai à l’heure actuelle, si le fil était enduit de beurre et que j’avais descendu trois pintes de stout avant de tenter la traversée. J’ai lâché un truc que je n’aurais jamais dû dire sous une impulsion que j’aurais dû savoir réfréner ; t’es partie te laver et maintenant que t’es revenue, plutôt que de me dire que ça suffisait et te proposer de finir le film d’horreur avec une glace ou un autre dessert à la con, j’ai décidé de refoutre le sujet sur le tapis. « bein… » A peu de choses près, t’es dans le même état que moi, sauf que l’une de nous deux s’est foutue à poil et l’autre a fui. On s’est vues quarante-six fois nues et ça ne change rien : je suis absolument pas à l’aise, ce soir, devant toi, et j’ai envie d’étouffer ce malaise dans tes bras, de te serrer tout près de moi, d’oublier que je viens de nous foutre dans la situation la plus difficile qui puisse être. Je me ravise, puis j’entame une nouvelle phrase, et je finis par échouer et mettre toute la faute sur le canapé, le foutu canapé, sur mon envie tellement réductrice de dormir près de toi. « Je veux pas du canapé non plus. » Ca me rassure et en même temps, je me recroqueville un peu plus sur moi-même quand tu viens t’asseoir, incroyablement sensible à tout mouvement. Je sais déjà ce que tu vas dire ensuite : tu peux pas rester ici, là où t’étouffes. Et je ne pourrai que te répondre que j’ai pas envie de te retenir là où t’es malheureuse, parce que c’est la vérité. Même si j’aimerais bien que ma présence fasse une plus grosse différence. « Je sais », que je lâche d’une toute petite voix un peu faiblarde, jamais convaincue ou sûre. Je sais aussi que même si tu me le demandais sérieusement, de venir avec toi, je suis pas sûre de quelle serait ma réponse. Mon coeur se fait piétiner aussi fort que mes glandes lacrymales, et pourtant rien ne sort. Pas de protestations. C’est bien la première fois. Tu finis par me demander si je l’ai pensé, ce que je t’ai dit. Mes genoux sont repliés contre ma poitrine et j’ai posé mon menton sur ceux-ci, comme protégée par un retour à une position foetale approximative ; je n’ai pas envie de répondre, ou d’y réfléchir, j’ai presque envie de prétendre qu’il ne s’est rien passé et que tu ne pars pas. Mon instinct primaire en cas de blessure est toujours le rejet, et ça me prend toutes mes forces pour ne pas y céder ; est-ce que ça n'en est pas déjà un peu, de lâcher ta main ? « Hmm », je souffle sans plus de cérémonie, et j’espère que tu comprendras que c’est une approbation. On baisse la tête à l’unisson, comme si on n’avait aucune envie d’être là. « Je voulais t’en parler plus tôt, j'ai envoyé un message à la con et puis je me suis dit que c'était la pire des façons, au pire des moments, et que c'était pas cool pour toi. » Parce que t’étais en date, parce que t’avais autre chose à penser ; parce que si la possibilité avait existé pour toi, on en aurait parlé bien plus tôt, quand on avait commencé tout ça. « C’est de ça dont je voulais te parler quand t'es arrivée. » J’ai un demi-rictus un peu ironique et déçu : je me sens foutrement bête, de nous avoir embarquées là-dedans. « Je pensais pas que t’allais me dire que tu partais, et ça a un peu… » Mes épaules se haussent et mes lèvres se retrouvent contre le drap qui couvre à peine mes genoux, étouffant mal un soupir un peu tremblant. Je me rattrape comme je peux : « Après, peut-être que c’est juste passager, ou je sais pas, que coucher ensemble ça a brouillé les lignes, qu'il y a une histoire d'hormones je sais plus lesquelles en sont responsables, mais je pense pas, parce que je pense que ça datait d’avant, et que j'ai juste pas forcément fait le lien. » J’ai envie de te dire que c’est la peur de te perdre, la jalousie qui me gagne dès que tu vois quelqu’un d’autre, même si tu reviens en me disant que c’est chiant, parce qu’il y a là-dedans un détachement qui me fait peur. « J'aurais rien dû dire », je lâche, un peu plus doucement maintenant que ma gorge est trop serrée pour repartir sur une logorrhée, draps serrés dans mes mains comme si ça pouvait ralentir l'arrivée des larmes.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
little death but i want another Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Une part de toi a toujours aspiré à partir loin, à découvrir d’autres horizons juste pour voir si, comme on le dit, l’herbe est plus verte ailleurs. Cette opportunité de boulot, t’aurais dû sauter dessus. T’aurais dû l’accepter sans ciller et venir en parler seulement après, parce que maintenant tu te retrouves face à un choix et Dieu sait que tu as toujours été mauvaise pour prendre le bon. D’un côté il y a ta carrière qui bouge enfin, ton besoin d’une autre vie qui se retrouve comblé, et de l’autre il y a Mac, ses mots murmurés dans le feu de l’action mais surtout la perspective d’un plus à laquelle tu aspires depuis trop longtemps. Ce soir, tu es sûre d’une seule chose : aucune version de l’histoire n’est envisageable. De la façon dont tu vois les choses, il n’existe que deux solutions. Un, tu restes pour elle, pour laisser une chance à cette histoire tout en sachant que tu regretteras de ne pas avoir tenté l’expérience à Perth, que tu seras bouffée de regrets de ne pas avoir tenté et que ça finira forcément par se ressentir dans la relation. Deux, tu pars quand même, et que tu décides ou non de partager tes sentiments, tu sais très bien que tu ne seras pas capable d’assumer la distance, qu’elle sera aussi malheureuse que toi et que ça vous fera sûrement plus de mal qu’autre chose. Dans tous les cas, vous partez perdantes et tu ne vois aucun résultat satisfaisant. Imaginer que ça puisse tout simplement bien se passer est au-dessus de tes forces, t’es pas programmée pour envisager les meilleurs scénarios, tu l’as jamais été. Ca devrait être facile, de lui dire “putain, moi aussi je t’aime”, de la serrer dans tes bras et de dire que vous gérerez les détails plus tard vu qu’il n’y a pas d’urgence pour le moment, pas vraiment, que vous avez encore un peu de temps pour savoir quoi faire. Mais ça reste coincé là, dans le fond de ta gorge pendant de trop longues minutes. Sa main quitte la tienne, elle qui d’ordinaire est la première à venir chercher le contact et à s’y accrocher. La distance te laisse une sensation désagréable et pourtant, c’est à peine si tu oses la regarder. T’es là, en train de l’écouter parler et chercher des excuses, tu gardes le silence sans savoir à quel moment t’es supposée intervenir ou comment la rassurer. Non, elle n’aurait rien dû dire, ça complique les choses et ça rend tout plus difficile alors que c’était si simple jusqu’à présent. Oui, elle a bien fait d’en parler, ça te donne l’opportunité de lui avouer que toi aussi, tu ne penses qu’à elle, peu importe l’heure du jour ou de la nuit, peu importe avec qui tu te trouves et les circonstances. Tu penses à elle, à ses yeux et leur façon si particulière de te regarder, à ces sourires qu’elle n’adresse qu’à toi, à sa façon de murmurer ton prénom lorsqu’elle se défait sous tes doigts, à sa chaleur lorsqu’elle te prend dans ses bras. Avec le recul, tu te sens conne de ne pas avoir su déchiffrer les signaux avant ; ils étaient pourtant si évidents, jamais vraiment masqués. Une minutes, deux minutes, cinq minutes, tu chasses l’humidité de tes yeux d’un revers de main et tu renifles un coup en osant enfin relever les yeux dans sa direction. La gorge serrée et les gestes mal assurés d’une ado qui découvre les limites de l’autre pour la première fois, tu te glisses à ses côtés, l’attirant tout contre toi. Une bien maigre tentative de la consoler et de t’excuser de ton silence qui dure. « Pardon, » tu marmonnes alors contre ses cheveux parce qu’il faut bien commencer quelque part. « Je- » Soupir un peu tremblant, tu te reprends, « je sais que t’attendais sûrement autre chose comme réaction mais je- » C’est une larme qui roule sur ta joue, là ? Rapidement, tu viens l’essuyer avant qu’elle ne puisse s’en rendre compte. « J’crois que je vais avoir besoin d’un peu de temps pour faire le point. » Et d’ici là, les choses resteront sûrement tendues et bizarres et peut-être même que vous ferez genre de rien dès demain, parce que vous êtes passées championnes dans le domaine. Nouvelle pause, tu te contentes de la serrer dans tes bras tant que tu le peux et tant qu’elle te laisse faire. T’auras peut-être bientôt plus l’occasion de le faire alors autant en profiter tant que c’est possible, non ? « T’as le droit de plus avoir envie que je reste ce soir… » Sans doute que c’est même la meilleure chose qui puisse arriver, qu’elle te dise de dégager. Arracher le pansement tout de suite, ça sera plus facile pour tout le monde et toi t’es pas encore prête à le faire.