La semaine avait été éprouvante pour Caitriona. Elle avait enchaîné les gardes, alterné entre les footings avec les chien et les cessions à la salle de sport. Une fois ou deux, elle avait oublié de se nourrir, ne le réalisant qu'une fois que son estomac criait famine, souvent aux moments où elle trouvait le temps de se poser un peu. Ces derniers temps, la jeune femme avait des choses à oublier, et le seul moyen qu'elle avait trouvé pour ça, c'était de surcharger son esprit. Si elle ne se laissait pas le temps de penser à autre chose que ce qu'elle était en train de faire, elle ne culpabiliserait plus, pas vrai? La rousse avait enchaîné les erreurs depuis la fin 2022. Elle avait embrassé son supérieur - à la grande stupeur de ce dernier, qui l'avait repoussée, évidemment -, son cousin avait failli y passer - et elle continuait à penser qu'elle avait une part de responsabilité là-dedans - et surtout, dans la catégorie pire idée du monde, elle avait couché avec Winston. Elle avait passé la nuit avec ce mec insupportable, celui avec qui elle échangeait des piques et des demi-insultes à chaque détour de couloir. Elle avait fini entre les draps de son pire ennemi... Et le pire dans tout ça, c'est que plusieurs fois, elle avait songé à recommencer. Quelle idiote. Ils n'avaient pas reparlé depuis. Ni de ça, ni d'autre chose, et si Caitriona veillait à l'éviter pour l'instant, quelque chose lui disait qu'elle n'était pas la seule à faire ça. C'était plus facile maintenant qu'ils n'étaient plus dans le même service. Pour le moment, la seule chose qui les liait encore, c'était leurs internes, que la situation amusait beaucoup, apparemment. Si au début il n'y avait pas la moindre rumeur qui polluait les couloirs de l'hôpital à propos d'eux deux, ça avait changé récemment à cause de ces sales petites fouines, qui n'avaient pas loupé le petit manège entre les deux résidents. Tu fais chier, Winston. Alors qu'elle venait de regagner son canapé, avec la ferme intention de se commander une pizza bien grasse pour contenter son estomac pour la soirée, la jeune femme avait remarqué sur son écran de téléphone une notification qu'elle n'avait pas ouverte, et qui datait de la veille. Un message de Sunny, qu'elle avait visiblement loupé, à son grand regret. Rapidement, la jeune femme lui avait envoyé un message pour s'excuser du silence, en lui promettant qu'elle passerait dès le lendemain à sa boutique à Logan City. Parler à son amie blonde lui ferait le plus grand bien. Sunny, par sa bienveillance et son coeur immense, était toujours de bons conseils. Son comportement solaire contrastait généralement avec celui de l'irlandaise, plus taciturne, mais cela faisait d'elles un bon duo, complémentaire. Oui, assurément, rejoindre la blonde pour lui offrir le café, ne serait que bénéfique.
Le livreur de pizza était en retard, et ça aurait eu tendance à agacer Caitriona si elle n'était pas déjà en train de somnoler sur son divan, ses chats étalés juste à côté d'elle sur les coussins, le chien au sol, se prélassant sur le carrelage. Enroulée dans un plaid, l'irlandaise peinait à rester éveillée, malgré le son de la télévision qui lui emplissait les oreilles. Même le bruit de la sonnerie de la porte d'entrée, pourtant très attendue, n'avait pas réussi à la sortir pour de bon de sa léthargie. Si ça continuait comme ça, la fameuse pizza finirait au frigo, et ne serait mangée que demain... Surtout que dehors, figée sous le porche de sa petite maison, ce n'était pas le livreur qui attendait. Mais pour le coup, ça avait définitivement ramené la rousse parmi les éveillés. « C'est pas vrai... » Un putain de fantôme, qui se tenait là, devant elle, le ciel nocturne s'étalant derrière sa silhouette. Elle n'avait pas vu la jeune femme qui lui faisait face depuis... Des années, au bas mot. 2021, vous avez dit? « Merde, c'est toi Oli? » Olive Sterling, qui avait partagé sa vie professionnelle quand elle avait commencé son internat. Avec qui elle avait immédiatement eu des atomes crochus, qui arrivait sans peine à la faire sourire pendant leurs gardes les plus difficiles. Celle qui, contre toute attente, avait disparu du jour au lendemain, sans un mot. C'était pour cette raison que Caitriona peinait à croire à ce qui se trouvait en face d'elle. L'irlandaise était choquée, et le pas qu'avait fait la jeune femme en avant n'avait eu pour effet que de faire reculer la chirurgienne. « Comment tu m'as trouvée? Qu'est ce que tu fais là? » T'étais où depuis tout ce temps, bordel? T'aurais au moins pu envoyer un message. Tant de reproches qui se bousculaient dans sa tête, qu'elle aurait voulu lui lancer à la figure. Mais qui étaient restés coincées dans sa gorge quand elle avait remarqué les larmes dans les yeux de celle qui avait été son amie.
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7059 POINTS : 4340
TW IN RP : Dépression TW IRL : A discuter par mp si besoin.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #c46f84 RPs EN COURS :
Hélen #4 ♡ Feeling like a drop in the ocean that don't nobody notice maybe it's all just in your head. Feeling like you're trapped in your own skin and now your body's frozen. broken down, you've got nothing left
Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
those memories from the past that pop up @Caitriona Regan ☆ crédit/ mona-mayfairs
Il y avait un moment que la jeune Australienne avait perdu le fil de ses pensées. Bien longtemps qu'elle n'avait plus idée de si c'était vraiment elle qui maîtrisait l'ensemble des éléments à sa portée ou simplement son esprit vagabond. Il n'avait pas fallut grand chose pour que la tête commence à lui tourner, pour qu'elle ressente les premiers effets de l'alcool. Faut dire, qu'elle avait pas vraiment l'habitude la brune de boire, encore moins de tenter de se soûler sans réserve. Mais ce soir, elle en avait eu besoin suite au trop pleins d'émotions qu'elle avait vécue. Les révélations avaient été un choc, et il était maintenant impossible de faire marche-arrière. C'était ainsi, Olive la menteuse n'existant plus, du moins pour certaines personnes et cela était le cas uniquement pour la famille Sterling, enfin surtout les parents Sterling. Il y avait certains membres de sa famille qu'elle ne voulait pas affronter tout de suite. De toute manière, et même si c'était le cas, elle n'aurait aucune idée de comment faire. Elle était lâche Olive, trop flippée par le moindre changement. A la place de tout cela, elle enchainait les verres de cette substance horrible qui anesthésiait complétement sa gorge. Elle n'aurait sûrement sentie qu'un frison léger si on l'avait pincé à cet instant. Ridicule Olive. L'alcool n'empêchait pourtant pas son esprit de fulminer, au contraire, il était même plus actif que le reste du temps, disons pire que d'habitude alors que c'était déjà quelque chose. Olive, elle repensait à ses années de médecine, celles qu'elle avait envoyé valser du jour au lendemain sans le moindre soucis, enfin plus ou moins. Elle repensait au monde qu'elle avait laissé derrière elle, aux personnes surtout qu'elle avait abandonné sans un regard en arrière. Elle aurait aimé pouvoir être sincère, avoir le cran nécessaire pour annoncer de vive-voix que tout était devenue trop difficile, qu'elle n'était pas prête à franchir cette voie et qu'un autre chemin l’attendait plus loin. A la place, elle avait laissé un silence radio se mettre en place avec toutes les personnes qu'elle avait côtoyé. Ses personnes qui maintenant faisaient partit de son autre vie. Parce qu'au fond c'était ça, il y avait eu deux Olive. Celle qui était sûre d'elle, prête à devenir la meilleure chirurgienne de Brisbane, et celle de maintenant, qui n'avait plus de sens à son avenir et qui vivait au jour le jour.
Alors à la place, elle picolait comme une vieille femme sans espoir. Comme si tous les maux du monde étaient contenus dans ce verre. Ça la soulageait pourtant, elle se sentait différente. Certes un peu bancal, mais son sang se réchauffait et le liquide lui donnait des ailes. Elle était décidée Olive, les souvenirs de sa vie antérieure la frappant en plein visage. Elle savait ce qu'elle devait faire, comment, c'était par contre une autre histoire. Elle avait besoin de faire le tri, de faire le vide dans tout cela et elle savait pas où commencer, enfin, plus ou moins. Il y avait cette silhouette, celle qui pendant un long moment lui avait tendu la main. Son binôme en quelque sorte oui. Celle que pourtant, elle avait abandonné sans une seule explication : Caitriona Regan. Sans savoir pourquoi, Olive se retrouve devant la demeure de la rousse. Il y avait longtemps que son adresse était enregistrée dans sa mémoire, comme une évidence ou peut-être que c'est le hasard, elle ne sait plus vraiment Olive. Sauf qu'elle est bien là, pantelante devant une baraque qui n'est pas la sienne. Attendant le déluge. La porte s'ouvre, et la surprise se dessine sur les traits d'Olive, comme si elle s'était pas attendue à être au bon endroit et à tomber sur la bonne personne. « C'est pas vrai... » Visiblement, sa présence n’était pas au gout de tous. Oups. « Merde, c'est toi Oli? » Elle fait un signe de la main ridicule pour confirmer que c'est bien elle. Une enfant qui ne sait plus quoi dire maintenant qu'elle est devant la concernée. Elle sourit bêtement la brune, heureuse de voir son ancienne amie et camarade. Comme si des années n'étaient pas passées depuis, comme si tout pouvait s'arranger en un claquement de doigt. « Comment tu m'as trouvée? Qu'est ce que tu fais là? » - « Boh, je dirais avec mes jambes, mais plus certaine. » L'humour ressortait donc avec l'alcool, un humour qui n'était pas radieux il fallait se le dire. « Je me souvenais de ton adresse, j'sais pas comment mais c'était encore là. » Ou peut-être qu'on lui avait donné par mégarde, elle oubliait pas grand chose la brune c'était au moins ça. « Et ouais, j'suis désolée, je débarque comme ça mais.. » Elle prend une inspiration, son haleine sentant l'âcre. « Tu vois, c'est bizarre mais je pensais à toi, et je me suis dis pourquoi pas. C'était stupide, je l'admet maintenant que je suis là. » Elle haussa les épaules Olive, constatant qu'elle était définitivement entrain de faire une bêtise. « M'ouais désolée » Elle allait faire demi-tour Olive, prête à foutre le camp aussi vite qu'elle était arrivée là. Autant que son corps lui permettrait du moins.
i'm stronger now
Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..
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Dernière édition par Olive Sterling le Ven 8 Sep 2023 - 14:33, édité 1 fois
S'il y avait bien une personne que l'irlandaise ne se serait pas attendue à trouver un soir, tard, sur le pas de sa porte, c'était bien Olive Sterling. Cette fille dont elle avait été si proche dans le passé, qu'elle considérait comme une bonne amie, et qui avait disparu du jour au lendemain sans la moindre explication. Pendant des semaines, Caitriona avait espéré recevoir un appel, ou même un simple texto de la part de la brune, expliquant son départ précipité. Même des semaines plus tard, la jeune femme aurait préféré recevoir avec bon retard une explication, plutôt que de rester dans l'ignorance la plus totale, comme elle l'avait été. Mais rien n'était venu. Alors la rousse avait simplement prié pour qu'il ne soit rien arrivé de grave à son binôme de l'hôpital, avant de reléguer tout ça dans un coin, un tout petit recoin de son esprit, pour éviter de trop y penser. Parce que même si ça lui aurait arraché la gueule que de l'admettre, ça avait été douloureux. Et maintenant qu'elle avait Olive sous les yeux, l'ombre de ce chagrin était de retour, et attendait sous la surface. Oui, Caitriona était si surprise de revoir cette figure de son passé qu'elle s'était sentie obligée de demander confirmation. C'était bien elle, pas vrai? Elle n'était pas en train d'halluciner? A voir, non, puisque la brune lui avait fait un petit signe de la main, oscillant apparemment entre la gêne et une certaine joie. Son sourire était timide, mais il était bien là. Un beau contraste avec le visage de Caitriona qui elle, s'efforçait à rester le plus neutre possible. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'avait pas vraiment l'air avenante. La jeune femme se demandait toujours comme la brune l'avait retrouvé. Peu de chances qu'elle se souvienne de cette adresse, puisqu'elle n'habitait à Toowong que depuis quelques mois, ayant quitté son petit appartement à Redcliffe à la suite de son accident de voiture. « Boh, je dirais avec mes jambes, mais plus certaine. » Cait avait serré les dents, pas vraiment d'humeur pour ce genre de plaisanterie, alors qu'elle attendait toujours des explications de pied ferme. Alors qu'elle la fusillait du regard, la surprise bel et bien passée, elle avait senti une odeur qui lui avait fait plisser le nez. L'haleine d'Olive était imprégnée d'alcool. « Je me souvenais de ton adresse, j'sais pas comment mais c'était encore là. » La rousse ne voyait pas bien comment c'était possible, mais finalement, elle avait pu la demander à quelqu'un d'autre, quelqu'un qu'elles avaient en commun. Ou alors, la brune connaissait la personne qui vivait là avant, et était simplement tombée sur Caitriona par le plus grand et le plus heureux des hasards. Et cette dernière se taisait toujours, ce qui paraissait encourager son ancienne amie à continuer sur sa lancée. « Et ouais, j'suis désolée, je débarque comme ça mais.. » Caitriona avait redressé le menton. Il paraissait clair pour elle que le moment des explications était arrivé. Mais quoi? Avait-elle enfin eu des remords? « Tu vois, c'est bizarre mais je pensais à toi, et je me suis dis pourquoi pas. C'était stupide, je l'admet maintenant que je suis là. » Elle en aurait soupiré de frustration, la rousse. L'autre tournait autour du pot, et ça commençait vaguement à l'agacer, elle, et sa nature impatiente. « Olive... » Qui sonnait comme un avertissement. La brune avait haussé les épaules à cette suite. « M'ouais, désolée. » Elle était déjà en train de tourner les talons, dans un équilibre précaire, quand l'irlandaise lui avait saisi l'épaule, fermement. « Où est-ce que tu crois aller comme ça? » qu'elle avait marmonné froidement. Malgré son irritation, Caitriona ne comptait pas la laisser partir dans cet état. A ses yeux, c'était déjà un miracle que l'ancienne interne tienne encore debout, aux effluves qui émanaient de sa bouche. Probablement au minimum saoule, si ce n'était pas pire, Olive n'était certainement pas en état de se promener sereinement dans la rue à cette heure de la nuit. L'heure favorite des chauffards, l'irlandaise ne le savait que trop bien. Alors, elle avait soupiré. « J'ai pas l'intention de te laisser vagabonder dans cet état. » Et sans lâcher Olive, elle l'avait entraînée à l'intérieur, refermant la porte derrière elles. Immédiatement, Selkie, son jeune golden de deux ans, avait débarqué joyeusement, l'air canaille et la langue pendante. Avant que cette dernière ait pu sauter sur la brune pour lui faire la fête, la rouquine avait sifflé sèchement, la rappelant à l'ordre. Elle n'avait pas souvenir qu'Olive lui ait un jour dit qu'elle adorait les chiens, et de toute manière, on se sautait pas sur les invités qui n'avaient rien demandé. L'air déçu, la chienne avait regagné son panier au salon, où elle s'était écroulée en soufflant. Sans ménagement, Caitriona avait poussé son ancienne amie vers le canapé et avait intimé à cette dernière de s'assoir. « J'vais te chercher de l'eau. » Elle s'était absentée pour aller à la cuisine, et quand elle était revenue, Olive n'avait pas bougé d'un pouce. Est-ce que la jeune femme n'avait pas osé, où est-ce qu'elle n'avait même pas conscience d'être restée immobile? Mis à part son haleine, la rousse n'avait pas d'indice quant au réel état de l'ancienne interne. Revenue devant elle, Cait lui avait placé le verre d'eau entre les mains. Puis elle s'était assise brusquement à ses côtés, rivant ses yeux sur la chienne à quelques mètres de là, qui feignait une sieste tout en les observant en coin. « Moi j'pensais pas à toi. J'ai pas pensé à toi depuis des années, et je t'en veux d'être partie dans rien dire. » Au moins, ça avait le mérite d'être clair. Pourtant, après un court silence, elle n'avait pas pu s'empêcher d'ajouter quelque chose. « J'suis contente de te voir malgré tout. » qu'elle avait soufflé. Elle n'était pas certaine qu'Olive l'ait entendu, tant sa voix était basse, et elle ne savait pas bien si c'était une bonne ou une mauvaise chose.
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7059 POINTS : 4340
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Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
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Ce n'était clairement pas dans ses habitudes de se retrouver dans cet état, ce n'était encore moins dans ses habitudes de débarquer totalement à l’improviste chez quelqu'un. Mais alors encore moins chez Caitriona. Elle aurait pas vraiment su décrire pourquoi, ni comment, mais son cerveau avec les effluves de l'alcool avait tout d'un coup repenser à la jolie rousse. Est-ce qu'elle aurait fait les choses différemment si l'alcool n'avait pas été un moteur redoutable ? Oui complétement, parce que même si un temps certain avait circulé depuis son dernier échange avec la jeune femme, Olive savait parfaitement qu'elle n'avait pas eu le bon comportement avec son amie. Elle avait agis égoïstement, et impulsivement, au point qu'elle avait tiré un trait sur toutes les personnes qui l'avaient entouré avant son départ du Saint-Vincent Hopital. Caitriona était l'une des rares personnes avec qui elle s'était tout de suite entendue, l'une des rares personnes a avoir été franche et gentille avec Olive alors qu'elle débarquait dans ce monde de brut sans cœur qu'est la médecine. Et plutôt que de la remercier comme elle l'aurait dû, et bien elle avait disparu sans laisser le moindre mot derrière elle. Elle n'aurait su dire exactement pourquoi elle avait agis ainsi, peut-être par manque de courage simplement, mais les faits étaient ainsi et elle ne pourrait définitivement pas revenir en arrière, et ce n'était de toute manière pas son intention. A vrai dire, elle ne savait même pas quelle était sa véritable intention dans toute cette histoire. Elle savait juste que bêtement, elle s'était pointée devant la rousse avec une hébétude fascinante. Dire qu'elle se sentait bête à cet instant n'était qu'un euphémisme. Elle déballait ses paroles comme si rien ne pouvait l'arrêter, comme si tout ça avait un sens précis. Surtout que la jeune femme en face d'elle ne s'était pas décidé à dire un mot, ce qui fit légèrement paniquer Olive qui comprenait finalement qu'elle était en cours d'une gaffe monumentale. « Olive... » Ce prénom ne sonnait pas bien dans la bouche de Caitriona ce qui fit froid dans le dos à Olive. Oui, elle était en train de faire une bêtise, une énorme bêtise. Alors peut-être que finalement c'était mieux si elle partait dans l'autre sens, pas comme si de rien n'était, pas encore, pas cette fois. Mais juste pour écraser le poids de sa culpabilité et de sa honte actuelles. La main de la rousse sur son épaule la stoppa net dans son élan trop peu équilibré. « Où est-ce que tu crois aller comme ça? » Partout et nul part à la fois. Loin de l'endroit où Olive était actuellement. Autre part. A vrai dire, elle n'en avait aucune idée. Son esprit s’embrumait au fur et à mesure que l'alcool agissait sur son système. Elle détestait cette sensation et se maudissait intérieurement d'avoir été si loin. Elle aurait préféré avoir toute sa tête pour cette discussion, pas être une épave à demi-branlante. « J'ai pas l'intention de te laisser vagabonder dans cet état. » Olive se laissa guider comme un pantin. « Boh t'es pas obligée tu sais, je retrouverais mon chemin à un moment ou un autre. » Sûrement tardivement d'ailleurs. Les choses s'enchainèrent trop vite au goût de la tête d'Olive qui tournait à plein régime. Elle avait à peine vu la boule de poils venir et repartir, sans commentaire. « Oh, mais. » Rien n'était clair c'était un fait. Au fond ça l'agaçait de ne pas être elle-même à cet instant, cette fille si naïve et craintive qui n'osait pas parler trop fort. Avec l'alcool, Olive devenait tout l'inverse de sa propre personnalité. Sans ménagement, elle avait posé son fessier dans le canapé, un peu trop brutalement d'ailleurs. « J'vais te chercher de l'eau. » Encore une fois le tourbillon Catriona disparu dans son sillage. Encore une fois Olive n'eut le temps de comprendre que la jeune femme était partie, qu'une fois qu'elle était revenue. Olive sentit l'objet dans ses mains, et encore plus l'eau qui dépassa les rebords du verre quand Cait prit place près d'elle. « Oh, merde, pardon. » A vrai dire il n'y avait que très peu d'eau, juste quelques gouttes sur ses mains, mais ce qui lui semblait énorme. « Moi j'pensais pas à toi. J'ai pas pensé à toi depuis des années, et je t'en veux d'être partie dans rien dire. » Outch, les mots de la rousse étaient difficiles, mais Olive elle comprenait. Elle avait même mérité cela. Sur toute la ligne, elle était en tort de toute manière. « J'suis contente de te voir malgré tout. » Olive rêvait ? Elle tourna trop rapidement son visage vers la rousse ce qui lui valut un affreux tournis. « Tu as toutes les raisons du monde de m'en vouloir Cait, sincèrement. » Encore et encore. Trop surprise que ça ne soit autrement de toute manière. Olive porta le verre à ses lèvres, juste le temps de reprendre ses esprits. Un peu du moins. « Je peux pas te dire que j'aurai aimé que les choses se passent autrement, parce que c'est trop tard j'en suis consciente. » Et ses remords ne changeraient de toute manière rien à la situation. « Et peut-être que le vin fait dire la vérité finalement, mais j'avais besoin de te voir. » C'était une évidence tout d'un coup, et pas pour qu'elle se sente mieux non, juste pour pouvoir voir son ancienne amie encore une fois.
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Olive Sterling était debout dans son salon. Cette fille, qui avait été son amie et sa co-interne pendant ses premières années à l'hôpital, qui l'avait tant attristée par son départ du jour au lendemain, elle qui était partie sans la moindre explication, sans laisser le moindre message à son attention, était chez elle. Caitriona n'aurait jamais imaginé la revoir un jour, d'autant que tous les messages qu'elle avait envoyé à Olive à l'époque, désespérée d'obtenir des réponses aux questions qu'elle se posait, n'avaient jamais trouvé de retour. La rousse avait vu dès la première seconde que la jeune femme n'était pas dans son état normal. Ses traits étaient tirés, et elle sentait l'alcool à dix pas. Pas besoin d'être voyante pour deviner que la petite brune était sacrément imprégnée. C'était en partie pour cela que l'irlandaise l'avait retenue et poussée à l'intérieur quand cette dernière avait fait mine de tourner les talons. « Boh t'es pas obligée tu sais, je retrouverais mon chemin à un moment ou un autre. » C'était simplement hors de question de la perdre de vue, maintenant. Sans répondre, Cait avait roulé des yeux avant de l'empoigner par sa veste, pour mieux la tirer dans la chaleur de la maison, fermement. Alors, Olive était entrée chez elle, pour la première fois depuis des années. Et puisqu'il était rare que sa maîtresse est de la visite à cette heure tardive, Selkie en avait profité pour faire une apparition éclair de pure joie canine, arrachant un petit cri de surprise à leur invitée. « Oh, mais. » Dans la seconde qui avait suivi, la rousse avait rappelé la chienne à l'ordre d'un sifflement bref, et cette dernière était repartie d'où elle venait, penaude. « Elle ne t'embêtera pas, promis. Elle est juste un peu trop amicale avec tout le monde, même ceux qu'elle connaît pas. » Selkie était un peu brute, mais ça restait une véritable boule d'amour. Loin du chien de garde idéal, pour tout dire. Après avoir guidée son ex co-interne jusqu'au salon, l'irlandaise avait déserté rapidement, pour aller lui chercher de l'eau. Bien sûr, la présence de son ancienne amie la perturbait plus que ce qu'elle aurait bien voulu admettre, et quand elle était revenue avec un verre en main, elle l'avait placé entre celles d'Olive, un peu trop brusquement, certainement. Un peu de liquide avait débordé. « Oh, merde, pardon. » C'était que trois gouttes, soit pas grand chose, la chirurgienne n'avait même pas pris la peine de rassurer la jeune femme. Maintenant qu'elle s'était posée, tous ses sentiments contradictoires revenaient à la charge. L'indignation, le ressentiment et la frustration plus puissantes que les autres. Bordel, elle s'était efforcée d'oublier Olive pendant des mois, y était finalement parvenue, et maintenant, la brune réapparaissait comme une fleur à sa porte après des années. Et pourtant, Caitriona était soulagée de la voir là. C'était à n'y rien comprendre. Quand l'autre avait tournée les yeux vers elle, la rousse n'y avait vu que du vague. « Tu as toutes les raisons du monde de m'en vouloir Cait, sincèrement. » Et pourtant, elle avait l'audace de se pointer, sachant pertinemment qu'elle pourrait être mal accueillie. La tête probablement comme une toupie, Oli avait néanmoins pris le temps de boire une gorgée d'eau, pour soulager sa gorge. Ou pour se donner du temps. « Je peux pas te dire que j'aurai aimé que les choses se passent autrement, parce que c'est trop tard j'en suis consciente. » Elle arrivait bien trop tard, oui. Des années trop tard. « Et peut-être que le vin fait dire la vérité finalement, mais j'avais besoin de te voir. » L'irlandaise n'avait pas pu réprimer un rire mesquin. C'était beaucoup de facteurs qui avaient conduit la brune jusque chez elle ce soir. L'alcool, en était le premier. Si elle n'avait pas eu le courage de la boisson dans le sang, jamais son ancienne collègue n'aurait osé débarqué, elle en était convaincue. Cait s'était rembrunie. « T'avais besoin de me voir? Après avoir disparu sans prévenir, après avoir ignoré la bonne centaine de textos que je t'ai envoyé pour tenter de comprendre, après avoir fait la morte pendant deux ans? » Deux longues années de silence et d'incompréhension. Bien peu capable de rester assise ne serait-ce que pour une seconde de plus, la rousse s'était levée d'un bond. « Qu'est-ce qu'il s'est passé, Oli? T'étais où? » Toutes les questions dans sa tête franchissaient la barrière de ses lettres sans qu'elle n'ait plus le moindre contrôle dessus. « On se soutenait depuis le début, depuis qu'on s'étaient rencontrées, à combien de garde compliquées on a survécu à deux? » Beaucoup, pour que la perte soudaine de sa co-interne l'ait marquée à ce point. « Qu'est-ce qu'il s'est passé, merde?! » Si à l'hôpital le sang froid de Cait était légendaire, quand il s'agissait de sa vie personnelle, de ses amis ou de sa famille, son tempérament évoluait bien différemment...
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7059 POINTS : 4340
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Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
those memories from the past that pop up @Caitriona Regan ☆ crédit/ mona-mayfairs
Olive se sentait tout d'un coup toute petite en face de la jolie rousse. Elle se sentait minuscule face au poids de la culpabilité qui rongeait doucement ses entrailles. Regrettant d'avoir décidé de débarquer chez la rousse à l'improviste, regrettant de ne pas avoir été assez solide pendant ces années pour prendre des nouvelles, pour lui expliquer pourquoi elle était partie. Olive, elle avait des regrets infinis vis-à-vis de Caitriona, mais elle comprenait que quoi qu'elle ressente, ce ne serait jamais assez face à ce qu'elle a fait ressentir à son ancienne amie. La culpabilité peut donc continuer de la ronger indéfiniment. Elle ne voulait pas rester plus longtemps maintenant qu'elle prenait toute l'ampleur de la situation en pleine face. Il y avait tant de choses qui n'allait pas dans cette scène, pas tant le fait qu'Olive soit alcoolisée, enfin si c'était peut-être cela même le problème principal, parce que ça n'arrivait jamais. Enfin, un verre de temps en temps pour accompagner ses plats au restaurant, mais rien de plus. Alors qu'elle se retrouve à perdre l'équilibre n'était pas une habitude, il fallait au moins le souligner. Olive, elle avait essayé de rebrousser chemin, de revenir en arrière comme si de rien n'était, mais Caitriona n'était pas de cet avis et elle comprendrait plus tard l'australienne que c'était pour son propre bien, sauf qu'il faudrait d'abord qu'elle décuve. Le chien de la demoiselle avait détourné un moment l'attention d'Olive, du moins jusqu'aux mots de la jeune femme. « Elle ne t'embêtera pas, promis. Elle est juste un peu trop amicale avec tout le monde, même ceux qu'elle connaît pas. » Sterling haussa les épaules, elle se voulait désinvolte, mais c'était une piètre représentation surtout qu'elle donnait parce que oui, elle était une totale inconnu aujourd'hui dans la vie de Caitriona, rien de plus. Olive ne maitrisait que l'essentiel, comme si elle n'avait aucun contrôle sur son propre corps, ce qui était malheureux. Au point, ou elle renversa de l'eau comme une enfant trop pressée de boire. Assez pour la faire jurer trop fort. Le silence s'installa entre les deux, un silence qui mit très malaise Olive, au point où elle ne savait pas quoi faire pour se sortir de là, alors que c'était son choix de venir. Un euphémisme en quelque sorte. Et puis quand le silence fit trop long, elle se lança dans une tirade mielleuse et pleine de sentiments. Elle partagea tout ce qu'elle avait sur le cœur à son ancienne amie, passant par toutes les choses qui tourmentaient son esprit depuis ces dernières années. Bien sur, ce ne serait jamais assez parce qu'elle avait tant de choses à se reprocher que la liste était longue, mais elle essayait tant bien que mal d'aligner les mots, les uns à la suite des autres. « T'avais besoin de me voir? Après avoir disparu sans prévenir, après avoir ignoré la bonne centaine de textos que je t'ai envoyé pour tenter de comprendre, après avoir fait la morte pendant deux ans? » Une petite claque dans la figure se posa alors que les mots de Caitriona venait jusqu'à elle. Olive grimaça. Oui, elle avait très mal agis et avait préféré faire la morte pendant ces années alors qu'il aurait suffit d'être sincère dès le début. Sauf que l’australienne, elle était entrée dans une phase difficile qui l'avait poussé à rejeter tout son entourage. Qui l'avait poussé à s'éloigner de Brisbane pour un certain temps, mais surtout à couper son téléphone. Quand les choses se sont apaisés dans son esprit, elle n'a juste jamais eu le courage de transmettre un message. « Qu'est-ce qu'il s'est passé, Oli? T'étais où? » - « Ce n'était pas contre toi, jamais. Je m'en suis voulue pendant ces deux années tu sais, de ne pas avoir eu le courage de t'avouer que ça allait mal. » Olive prit une inspiration pour ne pas succomber aux larmes qui menaçaient d'apparaitre. « J'avais besoin de couper contact avec le monde. » C'était une excuse maudite qu'elle avait gardé en tête pendant de nombreuses semaines. Parce que c'était plus facile de cacher la vérité que de raconter des bobards aux personnes qui la connaissait bien trop. « On se soutenait depuis le début, depuis qu'on s'étaient rencontrées, à combien de garde compliquées on a survécu à deux? » Caitriona était devenue son repère dans les premières années d'étude de l'australienne. Elle avait toujours pu compter sur elle, et inversement, enfin jusqu'à ce jour du moins. « Qu'est-ce qu'il s'est passé, merde?! » Olive écarquilla les yeux au ton de son ancienne amie, mais elle tenta de ne pas se dégonfler. Au pire, demain elle aurait tout oublier. « Ce n'était pas de guetter de cœur, mais je ne pouvais plus franchir les murs de l'hôpital sans suffoquer. » Ses études avaient été une prison à laquelle Olive s'était échappée sans préavis. « C'est bête, mais j'avais pas envie qu'on pense que j'étais une lâche. Alors j'ai disparu. » Partant en tournée avec son frère pour échapper à l'avis des autres, aux commentaires désobligeant mais surtout à la réalité qu'elle venait de quitter. « Mais au fond c'était juste ça, je suis une lâche. » Avec le recul c'était évident, mais l'alcool aidait aussi à admettre où tout cela n'avait pas fonctionner. Les mots lui faisait mal et étaient libérateur en même temps parce que jamais elle n'avait avoué cela à qui que ce soit, même pas à Midas.
i'm stronger now
Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..
Certes, Caitriona avait laissé entrer Olive chez elle, cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle la laisserait à nouveau entrer dans sa vie. La jeune femme avait disparu de façon bien trop abrupte pour que la rouquine ne se sente pas d'humeur rancunière. Elle était même à deux doigts de perdre patience pour de bon, alors que son ancienne co-interne n'avait même pas encore eu le courage de se frotter à ses questions. Des mots acérés qui avaient eu pour effet de faire monter les larmes aux yeux de la Sterling, et pendant une seconde, l'irlandaise s'était sentie coupable. « Ce n'était pas contre toi, jamais. Je m'en suis voulue pendant ces deux années tu sais, de ne pas avoir eu le courage de t'avouer que ça allait mal. » C'est pas toi le problème, c'est moi. Pourquoi est-ce que ça sonnait si faux à ses oreilles? Sûrement qu'on lui avait servi cette phrase merdique beaucoup plus souvent que nécessaire. C'était pour cette raison qu'il faudrait bien plus d'arguments de la part de la brune pour faire ravaler son amertume à Caitriona. « J'avais besoin de couper contact avec le monde. » Elle comprenait le besoin de solitude pour l'avoir trop souvent éprouvé, et pour le chercher encore régulièrement. Pourtant, au vu des récents évènements, elle ne trouvait réellement pas que rester seul quand on broyait du noir soit une bonne idée. Elle aurait pu souvenir Olive dans ses moments de faiblesse, comme elle l'avait fait un millier de fois auparavant. Mais cette dernière ne lui en avait pas laissé l'occasion. Elle ne l'avait pas jugée apte à l'accompagner dans le noir. C'était probablement ça qui la blessait le plus. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour qu'Olive se sauve de cette façon? « Ce n'était pas de gaité de cœur, mais je ne pouvais plus franchir les murs de l'hôpital sans suffoquer. » L'irlandaise avait froncé les sourcils. Bien trop éprise de son travail, c'était une sensation qu'elle n'avait jamais éprouvé, ou du moins, pas au point de l'éloigner de ce métier qui était sa raison de vivre. Il y a avait des moments durs, des choses difficiles à supporter, pourtant, elle y revenait toujours. Jamais elle n'aurait fui, et c'était bien ce point qui la différenciait d'Olive. « C'est bête, mais j'avais pas envie qu'on pense que j'étais une lâche. Alors j'ai disparu. » Vraiment disparu. Au point que personne à l'hôpital qui avait un minimum connu la Sterling n'avait pu dire où elle s'était évaporée. « Mais au fond c'était juste ça, je suis une lâche. » La rousse n'allait certainement pas lui mentir sur ce qui ressemblait bien à une affirmation, vu que c'était effectivement véridique. Se forçant à l'impassibilité, la jeune femme s'était rassise à côté de la petite brune, se laissant lourdement tomber sur le sofa. « Je risque pas de te contredire sur ce point, désolée. C'était lâche de disparaître sans rien dire. Tout le monde s'est inquiété. » Elle probablement un peu plus que les autres, mais actuellement, elle faisait de son mieux pour dissimuler ce que lui inspirait le retour d'Olive. La jeune femme l'avait jaugé d'un air pincé de la tête aux pieds, alors que Selkie revenait tout en discrétion poser sa tête dorée sur ses genoux. « Mais si on oublie une seconde que tu sens l'alcool à trois bons kilomètres, ça a l'air d'aller. » Elle ressemblait presque en tous points à la Oli qu'elle avait connu à l'hôpital. Elle avait l'air d'aller bien, ce qui était trompeur, puisqu'à l'époque aussi, elle avait l'air d'aller bien. « T'as pas répondu à ma question. T'étais où, durant tout ce temps? » Est-ce qu'elle était restée à Brisbane, est-ce qu'elle avait foutu le camp ailleurs en Australie? Avait-elle carrément traversé un océan dans sa tentative de se couper du monde qu'elle connaissait? Si elle avait été à sa place, Cait aurait probablement fui jusqu'en Irlande, où elle aurait aisément pu se terrer chez sa grand-mère. Mais de ce qu'elle savait, Olive était une Australienne pure souche, et n'avait probablement pas ce genre de pied à terre ailleurs dans le monde. « Et avant que l'idée te vienne, pas de c'est trop long comme histoire ou je sais pas quelle autre connerie du genre. On a toute la nuit, puisque je te laisse pas ressortir d'ici saoule comme tu es. » Si c'est ce que voulait son amie brune, elle pourrait repartir d'ici le lendemain matin, après une nuit douloureusement inconfortable sur le canapé de l'irlandaise. Quant à cette dernière, elle ne savait plus trop ce qu'elle souhaitait pour leur souvenir d'amitié, au final. Mais pour le moment... « Je veux tout savoir. Ne lésine pas sur les détails. »
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7059 POINTS : 4340
TW IN RP : Dépression TW IRL : A discuter par mp si besoin.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #c46f84 RPs EN COURS :
Hélen #4 ♡ Feeling like a drop in the ocean that don't nobody notice maybe it's all just in your head. Feeling like you're trapped in your own skin and now your body's frozen. broken down, you've got nothing left
Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
those memories from the past that pop up @Caitriona Regan ☆ crédit/ mona-mayfairs
L'alcool coulant dans les veines de la jeune Australienne lui donnait le courage nécessaire pour avouer la vérité à son ancienne amie et équipière. Il y avait eu tant de choses, tant de décisions difficiles et Olive avait pris la pire décision dans tout cela, celle de fuir plutôt que d'affronter la réalité du moment. Alors oui, dans sa course poursuite, elle en avait oublié les principaux concernés, ceux qui avaient été là au moment où elle en aurait eu le plus besoin, et Caitriona en était l'une des premières. Pourtant cela n'avait pas suffit. Cette amitié entre elles n'avait pas été une cause suffisante pour qu'Olive ait le courage de tout avouer dès le début. Elle était lâche, bien trop. Sauf que pour cette fois, elle n'a pas honte de l'admettre à haute-voix. Parce qu'il n'y a que cette excuse là qui lui semble valable. « Je risque pas de te contredire sur ce point, désolée. C'était lâche de disparaître sans rien dire. Tout le monde s'est inquiété. » La brune serra les dents. Oui, elle savait à quel point à cet époque, elle avait lourdement merdé. A quel point elle avait préféré mettre tout le monde de côté. Et à quel point aujourd'hui, il était difficile d'admettre la vérité. Elle avait souffert Olive pendant ces deux dernières années, reclus du monde extérieur pour son propre bien. Pendant longtemps, elle n'avait même pas eu le courage de révéler la vérité à ses parents. Vivant dans un mensonge constant. « Mais si on oublie une seconde que tu sens l'alcool à trois bons kilomètres, ça a l'air d'aller. » Olive grimaça. Elle reconnaissait que son état était pitoyable, mais c'était sûrement un mal nécessaire. Autrement, elle n'aurait jamais eu le courage de se retrouver ici. C'était en outre un certain miracle. « T'as pas répondu à ma question. T'étais où, durant tout ce temps? » La brune soupira ne voulait plus cacher quoi que ce soit à son ancienne amie. Elle se le promettait intérieurement en tout cas. « Et avant que l'idée te vienne, pas de c'est trop long comme histoire ou je sais pas quelle autre connerie du genre. On a toute la nuit, puisque je te laisse pas ressortir d'ici saoule comme tu es. » Relevant le visage vers la rousse, elle s'accorda pour expliquer ses périples en intégralité. « J'ai commencé par faire le tour de l'Europe dans le bus de la tournée de Midas. En pensant d'abord que ce serait suffisant, et puis le retour à la réalité à frapper, et j'suis revenue à Brisbane. » Olive grimaça, sachant ce que cette révélation indiquait. « Je me suis enfermée chez mon ainé sans sortir, sauf à de rare occasion familiale où je n'avais pas le choix de me retrouver. J'ai mis une pause entière à ma vie pendant toutes ces années pour être franche. » Parce qu'elle n'avait pas eu le courage d'affronter la réalité. « C'était réconfortant d'imaginer une vie qui aurait pu être la mienne à ce moment là. C'était aussi douloureux de voir à quel point j'avais tout perdu. » Parce qu'elle s'était retrouvée sans rien, à squatter chez son ainé en attendant la bonne occasion d'affronter le monde.« Je veux tout savoir. Ne lésine pas sur les détails. » C'était d'accord oui, elle le ferait. De toute manière, elle était bien partie pour. « Je me suis trouvée un job en tant que serveuse dans un restaurant de la ville à mi-temps, autant te dire que c'était lamentable et que je suis vite retournée me planquer. » Elle avait au moins essayé. « Et puis, j'ai rencontré Esmée. La grand-mère de Nicholas qui m'a tendu la main au moment où j'en avais eu le plus besoin. Il m'a proposé de m'occuper d'elle, en attendant de me retrouver. Esmée, c'était ma bouffée d'oxygène nouvelle. Elle m'a écouté sans jamais juger, et ça faisait du bien. » Parce que jusque là, personne n'avait pris le temps de comprendre la situation d'Olive. « Et puis me voilà. Un soir de folie à toquer chez toi en étant ivre. Tu dois certainement trouver tout cela ridicule, et j'en suis désolée. » La brune passe une main sur son visage pour se donner de la constance alors que son univers tourne à vitesse grand v. Olive comprenait à quel point elle aurait dû être franche dès le départ avec Caitriona, mais elle comprenait aussi à quel point il avait été plus facile de mettre toute son ancienne vie de côté. Tristement, elle réalisait.
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En y réfléchissant, ce n'était peut-être pas la meilleure des idées que d'avoir voulu tout savoir sur Olive, et sur ce qui s'était passé dans sa vie quand la rousse l'avait perdue de vue. Après tout, Caitriona n'était même pas certaine que dans son état, la brune pourrait se rappeler le pourquoi du comment et lui donner des explications satisfaisantes. De là où elle était, elle pouvait sentir l'alcool dans l'haleine de son ancienne amie, et c'était si fort que ça lui faisait légèrement froncer le nez. Et quand la rousse lui avait fait la remarque, Olive avait grimacé. Mais finalement, elle avait flanché, et s'était lancée dans son récit. « J'ai commencé par faire le tour de l'Europe dans le bus de la tournée de Midas. En pensant d'abord que ce serait suffisant, et puis le retour à la réalité à frapper, et j'suis revenue à Brisbane. » Cait avait rapidement éteint la lueur de surprise qui était passée dans ses yeux, se reprenant au plus vite afin qu'Olive n'y voit pas là un moyen de se dérober à nouveau. Oui, elle avait complètement oublié depuis les temps les liens familiaux qui liaient son ex collègue fuyarde à l'artiste. « Je me suis enfermée chez mon ainé sans sortir, sauf à de rare occasion familiale où je n'avais pas le choix de me retrouver. J'ai mis une pause entière à ma vie pendant toutes ces années pour être franche. C'était réconfortant d'imaginer une vie qui aurait pu être la mienne à ce moment là. C'était aussi douloureux de voir à quel point j'avais tout perdu. » Caitriona imaginait difficilement ce que ça représentait de mettre une pause dans sa propre vie, quand la sienne défilait à toute allure depuis des mois. Qu'elle avait à peine le temps de reprendre une respiration, et que souvent, elle avait l'impression de se débattre pour rester à la surface. Kieran, Winston, Eleonora, Diego... Des jours où tout semblait aller pour le mieux, d'autres où une décision merdique pouvait tout foutre en l'air, où tout foutait le camp. Alors, une pause? Le concept lui paraissait tellement flou. Pourtant, elle n'avait pas changé d'avis. Elle voulait tout savoir sur l'absence d'Olive, y compris les détails. « Je me suis trouvée un job en tant que serveuse dans un restaurant de la ville à mi-temps, autant te dire que c'était lamentable et que je suis vite retournée me planquer. Et puis, j'ai rencontré Esmée. La grand-mère de Nicholas qui m'a tendu la main au moment où j'en avais eu le plus besoin. Il m'a proposé de m'occuper d'elle, en attendant de me retrouver. Esmée, c'était ma bouffée d'oxygène nouvelle. Elle m'a écouté sans jamais juger, et ça faisait du bien. » La remarque avait piqué Caitriona, pourtant, elle avait réussi à tenir sa langue une fois encore. Asséner à Olive qu'elle, aurait été prête à l'écouter n'aurait servi à rien. Retourner le couteau dans la plaie n'aurait servi à rien. Mais c'était blessant de se faire renvoyer en pleine face ce genre de choses, encore. « Et puis me voilà. Un soir de folie à toquer chez toi en étant ivre. Tu dois certainement trouver tout cela ridicule, et j'en suis désolée. » Pour être honnête, l'irlandaise ne savait plus vraiment quoi en penser. Elle était peut-être aussi perdue qu'Olive, en fin de compte. Un trop plein d'informations tournait à présent en rond de sa tête, et il lui faudrait un moment pour tout analyser. Pour se faire une opinion finale sur la brune et son histoire. Il y avait eu un long silence inconfortable. Aucune des deux ne l'avait brisé, pendant un temps, le regard de la rousse perdu sur les contours du verre que l'autre avait toujours entre les doigts. Une silhouette rousse avait fait irruption tout en hésitation, comme si elle avait peur de déranger, ou appréhendait de se faire chasser à nouveau. Doucement, Selkie s'était approchée jusqu'à venir poser sa tête sur des genoux, non ceux de sa maîtresse mais ceux de son invitée. Comme un réconfort bienvenu. Les yeux rivés sur son chien, Cait avait finalement murmuré. « Qu'est-ce que tu vas faire, maintenant? » Est-ce qu'elle allait disparaître à nouveau, se cacher de tous ceux qui faisaient partie de son ancienne vie? Maintenant qu'elle avait obtenu ce qu'elle souhaitait, elle avait l'mpression que son ancienne collègue allait disparaître à nouveau, s'évaporer juste sous ses yeux. Comme un fantôme, un songe qui aurait disparu en un clignement des yeux. « Tu peux rester cette nuit, mon canapé est super confortable. Sinon, je t'appelle un taxi, si tu veux... Rentrer... Chez toi? » C'était rare de voir Caitriona hésitante. La jeune femme voulait simplement qu'Olive soit en sécurité, le temps d'être à nouveau sobre, mais à choisir, elle préfèrerait l'avoir à l'oeil durant ce laps de temps. « Tu choisis. » La jeune femme n'aurait qu'à composer un numéro dans un cas, attraper un oreiller une couette dans un placard dans le second. Elle avait une nette préférence pour le second, juste pour cette nuit, mais ne souhaitait pas l'imposer. Leur relation, fantôme il y a encore quelques heures était de nouveau là, mais si fragile qu'elle semblait sur le point de se briser si l'une un l'autre franchissait une ligne invisible. Alors l'irlandaise espérait que le doux regard de Selkie serait suffisant pour orienter la décision d'Olive.
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7059 POINTS : 4340
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Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
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Olive avait eu envie de se dérober devant son ancienne camarade d'internat. Elle avait eu envie de disparaitre sous des couches épaisses pour ne pas avoir à lui expliquer à quel point sa vie avait été merdique durant tout ce temps. Pourtant, quand Caitriona lui avait demandé la vérité, Olive n'avait pas flancher et avait décidé de tout lui déballer sans omettre la moindre chose. Ce n'était pas un exercice facile, mais l'alcool aidait beaucoup Olive à se libérer de ses mots. Alors certes, avec quelques pauses et quelques fautes de prononciation, mais elle lui disait tout sans mensonges. Aussi surprenant cette situation est-elle, il n'y avait pas de raison qu'elle continue à être quelqu'un d'autre, encore moins alors qu'elle s'était présentée devant chez la rousse comme si de rien était. L'alcool avait bon dos oui, mais c'était surtout sa volonté à vouloir changer les choses qui avait poussé Olive jusqu'ici. Peut-être qu'elle finira par le regretter, peut-être qu'elle recommencera à ne pas vouloir quitter son domicile par honte de recroiser l'interne en chirurgie, mais pour l'instant, elle laissait toute peur de côté pour être franche. Au moins une fois dans sa vie. Racontant l'ensemble de son histoire catastrophique à la demoiselle telle qu'elle avait voulu l'entendre. Olive n'était pas fière d'être devenue son propre fantôme, mais ce n'était pas une décision à laquelle elle avait pu échapper. Le temps avait mené sa barque sans demander l'avis de personne, entrainant Olive dans son sillage simplement. Ce n'était pas une excuse, et Olive ne se cachait plus derrière aucune porte, affrontant le regard de Cait sans broncher. Parce que si elle s'arrêtait maintenant, elle fondrait en larmes à la seconde même et ce n'était pas ce qu'elle voulait. Cait avait déjà trop de matière pour se moquer d'elle, il ne fallait pas en rajouter des couches. Elle se sentait lâche devant cette femme qui gardait le silence après ce long monologue. Que devait-elle faire Olive maintenant? Partir, rester, attendre? Elle n'en avait aucune idée et tout semblait de toute manière être trop rapide autour d'elle pour qu'elle ait envie de bouger. Le silence fut briser par une truffe humide qui se cala sur l'Australienne. Elle ne bougea pas d'un poil devant cette apparition soudaine pleine de réconfort. Le signal que ce n'était qu'un mauvais moment, pas une mauvaise vie. Que les choix douloureux n'en serait plus à présent parce qu'Olive changeait peu à peu. Il faudrait juste encore un peu de temps et de courage.
« Qu'est-ce que tu vas faire, maintenant? » Le murmure de Cait avait fait relevé trop rapidement la tête d'Olive qui avait eu peur de l'imaginer. Elle stabilisa son image avant de soupirer. « Je n'ai malheureusement pas la réponse à cette question. » Question qu'elle se posait pourtant tous les jours. Parce que réfléchir à l'avenir lui faisait peur. Parce que réfléchir à ce qui pourrait être qu'un rêve n'est pas une quête réalisable pour Olive. Alors non, elle n'avait pas une seule réponse suffisante à cette question malheureusement. « Tu peux rester cette nuit, mon canapé est super confortable. Sinon, je t'appelle un taxi, si tu veux... Rentrer... Chez toi? » Les sourcils de l'Australienne se froncèrent. Hésitante sur le choix à faire, et en même temps elle se savait incapable de partir encore. Au fond, elle n'avait pas envie de retourner dans son présent, dans ce qui ne l'attendait pas du tout de l'autre côté de la rue. « Tu choisis. » Olive passa une main sur la tête du golden retriever comme un encouragement silencieux à faire son choix. Elle savait qu'elle ne pourrait pas faire attendre plus longtemps la rousse à moins de vouloir se faire botter les fesses encore plus. La brune prit une inspiration avant d'hocher la tête de haut en bas, résignée. « Je vais prendre le canapé. » Cela lui semblait être la meilleure idée à prendre. Et puis, demain quand son esprit sera moins parsemé de brouillard, alors peut-être qu'elle pourra reprendre cette conversation sans son mauvais démon. « Je te remercie sincèrement. » D'avoir ouvert la porte de ce logement. D'avoir écouté. De ne pas l'avoir mise dehors. D'accepter de l'avoir encore ici à cet instant et pour tout un tas d'autres choses. « Et, je suis désolée Cait. » Pour tout, mais surtout pour avoir été une pitoyable amie. « De pas avoir été à la hauteur. » Pour elle, et pour le reste d'ailleurs. « Et peut-être que demain sera différent, mais j'espère sincèrement pouvoir me rattraper auprès de toi si tu l'acceptes. » Parce que tout ne pouvait dépendre de la volonté d'Olive après tout. Caitriona avait également son mot à dire, et il serait le dernier.
i'm stronger now
Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..
L'histoire d’Olive avait laissé Caitriona sans voix pour un moment. La jeune femme avait enfin trouvé le courage de dire les choses, alors qu’elle aurait pu faire le choix de ne rien dire, juste avant de fuir, comme elle en avait l’habitude. Alors la rouquine était restée silencieuse le temps que son ancienne co-interne finisse par se taire, après avoir fait un effort visible. Beaucoup d’informations tournaient en rond dans sa tête, et s’agitaient encore quand Selkie était venue poser sa tête poilue sur les genoux de la Sterling. La Golden observait la brune de ses grands yeux doux, et sur le moment, cette dernière n’avait pas bougé, peut-être pour ne pas faire fuir l’animal d’un mouvement maladroit. Hésitante, bien que ce n'était absolument pas dans son caractère de l'être, Caitriona avait murmuré une question, dont elle avait besoin de connaître la réponse. Qu’allait faire Olive, maintenant? Maintenant qu’elle était revenue, qu’elle avait débarqué encouragée par l’alcool pour tenter d’approcher son ancienne collègue, qu’elle avait décidé d'arrêter sa fuite? La question avait presque fait sursauter la brune, prise au dépourvu. « Je n’ai malheureusement pas la réponse à cette question. » Elle était donc simplement guidée par son instinct, pour le moment sans aucun indice sur ce allait faire la suite de sa vie. Peut-être qu’elle n’y avait même pas encore réfléchi. Et même si Caitriona ne comprenait pas bien la situation, n’ayant jamais vécu pareille détresse, elle avait hoché doucement la tête, avant de lui proposer timidement, toujours en hésitant, si elle voulait rester pour la nuit. Son canapé restait confortable pour un meuble de salon, et ça lui éviterait de rejoindre ce soir son… Lieu de vie, quel qu’il soit, où qu’il soit. Caitriona était prête à lui offrir l’hospitalité pour la nuit, pour peu que ce soit ce qu’elle voulait. Dans le cas contraire, elle lui appellerait un taxi. Impossible de la laisser répartir dans cet état. Dans un mouvement doux, la brune avait passé ses doigts de la fourrure du chien avant d’hocher la tête. « Je vais prendre le canapé. » Immédiatement, l’irlandaise s'était relevée, avec la ferme intention d’aller récupérer un oreiller et un plaid pour la Sterling avant que cette dernière ne change d’avis. « Je te remercie sincèrement. » Cait avait haussé les épaules à ces mots, mal à l’aise de se voir remercier pour sa bonté quand il aurait été difficile de la voir repartir si vite. « Et je suis désolée, Cait. » Sur le point de tourner les talons pour aller chercher la fameuse literie, la rousse s'était figée. « De pas avoir été à la hauteur. Et peut-être que demain sera différent, mais j'espère sincèrement pouvoir me rattraper auprès de toi si tu l’acceptes. » L’irlandaise avait pincé les lèvres dans une ligne fine, dans un conflit intérieur. Elle aurait voulu pouvoir être plus froide, plus incisive, autant qu’elle avait été blessée par le comportement d’Olive dans le passé. Lui asséner qu’il lui faudrait du temps, beaucoup de temps pour lui pardonner, et que peut-être elle n’y parviendrait jamais. Mais ces mots là n’avaient pas voulu sortir. « Je… J’imagine que je peux au moins te laisser essayer. » C'était le mieux qu’elle ait pu faire, dans une faible tentative de mettre de la distance entre elles. Il ne fallait pas qu’elle se laisse attendrir par l’air minable qu’affichait une Olive rongée par une apparente culpabilité. Accorder sa confiance trop vite, notamment à quelqu'un qui vous avait déjà trahi une fois, c'était prendre des risques immenses pour la quasi certitude d'être blessée à nouveau. Caitriona le savait d’expérience. « On verra bien où ça nous mène, et si on peut réparer les pots cassés… » Ou pas. L’avenir le dirait. Reculant de quelques pas, elle avait indiqué le couloir d’un geste vague de la main, sans lâcher la brune des yeux. « Je vais te chercher un plaid. Fais comme chez toi… » Et l'irlandaise s'était éclipsée, sa chienne rousse sur les talons. Quand elle était revenue dans le petit salon, oreiller en main et couverture sous le bras, la Sterling était déjà endormie.