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 Le grenier

LE DESTIN
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l'omniscient
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Le grenier HlIQNBi Présent
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé.
STATUT : marié au hasard.
MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a).
LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines.
Le grenier D66f3080d3197264bebf7cba4d60718598caecba
POSTS : 31459 POINTS : 350

TW IN RP : nc
PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.
AVATAR : je suis tout le monde.
CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif)
DC : nc
PSEUDO : le destin.
INSCRIT LE : 15/12/2014

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Message(#)Le grenier EmptyLun 12 Oct 2015 - 15:20




dans le grenier
surprise surprise !
Rien de plus flippant que le grenier d'un manoir, surtout quand on a l'impression qu'il est hanté. Après avoir perdu un pari stupide ; Jules, Eve, Beau, Ethan et Rebecca ont pour obligation de monter au grenier pour en ramener chacun un objet qui fait flipper. Ethan passe en premier. Evidemment, pas de lumière, ce serait trop simple. Les autres suivent, heureusement Eve a l'appli 'flashlight' sur son portable. Mais peut-être ne valait-il mieux pas allumer la lumière, surtout quand la porte derrière vous vient de se fermer à double tour...

NB ; Pas d'ordre de passage, et privilégiez les RP courts pour l'avancement rapide. Le destin pourra intervenir absolument quand il le voudra pour pimenter ou orienter le sujet.


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Message(#)Le grenier EmptyLun 19 Oct 2015 - 21:46

Qu'est-ce qu'elle fichait là, déjà ? Cette question, elle se l'était déjà posée une bonne dizaine de fois depuis que la soirée avait débuté. Et à chaque fois, les raisons de sa présence dans ce manoir devenaient de moins en moins évidentes. Ou de plus en plus floues, au choix. Si elle se trouvait là ce soir, c'était uniquement parce que ses obligations professionnelles l'y avait menée. Ses collègues des pages culturelles s'étaient empressés de lui refiler l'invitation, arguant que personne n'était disponible, et que les soirées d'Halloween étaient toujours une réussite. L'Américaine s'était laissée tenter ; elle avait opté pour un déguisement basique, mais efficace. Une tenue noire, et un maquillage pâle, voire carrément blanchâtre, recouvrait son visage. En ce moment précis, alors qu'un pari perdu l'obligeait à grimper pour s'exiler dans le grenier, elle le regrettait. De tout son cœur, de toute son âme – et elle comprit que cette maudite invitation n'était ni plus ni moins qu'un bizutage en bonne et due forme. « Combien de temps sommes-nous supposés rester là-haut, déjà ? » Demanda-t-elle, plus pour elle-même que dans l'attente d'une réponse de la part de ses camarades d'infortune. Elle se mordilla l'intérieur de la joue, et sa main droite passa sous l'écharpe qui recouvrait son cou pour s'emparer de la croix en or dont elle ne se séparait jamais. Faites que tout se passe bien, fut la seule prière mentale qu'elle s'autorisa. Elle sentit les battements de son cœur s'emballer alors qu'elle entrait dans le grenier. Lieu exigu, lumière naturelle (et presque inexistante, du coup) émanant de l'unique petit hublot de la pièce, et des gens qu'elle ne connaissait pas : toutes les conditions étaient réunies pour que Jules Jensen perde la raison. Elle sursauta en entendant que quelque chose – ou quelqu'un, elle n'en savait trop rien – ferma la porte du grenier. Et son angoisse ne fit qu'augmenter lorsqu'elle comprit, suite au cliquetis métallique familier, qu'ils étaient désormais enfermés. Elle fit quelques pas en arrière pour s'assurer de la mauvaise posture dans laquelle ils se trouvaient. Ses mains s'activèrent avec acharnement sur la poignée de la porte, mais sa meilleure volonté ne fut malheureusement pas suffisante. « On est bloqué. » Conclut-elle, avant de se retourner vers les autres. Et là, tout de suite, la seule chose qu'elle avait envie de faire, c'était de fondre en larmes. Ça n'aiderait en rien, c'était évident, mais elle se sentirait peut-être mieux après coup.
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Message(#)Le grenier EmptyJeu 22 Oct 2015 - 20:36




dans le grenier
surprise surprise !
L'ambiance rappelle celle d'un manoir hanté perdu au fond des bois, habité seulement par une petite vieille toute rabougrie à qui il manque une dent et qui semble aimer s'en servir pour manger des petits enfants... oh mais attendez, c'est exactement ce dans quoi je me trouve. Sauf la partie sur le repas fait de petits chérubins. Mais nous sommes bien dans un manoir preté à l'organisatrice de la soirée, Chyla. Ou Kayla, Cheeta, quelque chose comme ça. Je ne me souviens plus vraiment de son prénom à cause de l'état dans lequel j'étais lorsqu'elle a glissé cette invitation dans mon caleçon. Non pas qu'on ai couché ensemble, juste... ouais, bon, elle s'est juste un peu amusée et a cru que je la baiserais sur le champ si elle faisait ça. Erreur de jugement de sa part ; il n'en reste pas moins que j'ai été invité et qu'une soirée d'Halloween va me faire le plus grand bien. Et puis ça m'évitera de croiser les habituels timbrés qui défilent au poste en cette soirée un peu spéciale, je risque de rire demain en arrivant au poste.

Quoi qu'il en soit j'ai perdu un pari il y a à peine deux minutes. Comment et pourquoi, je ne m'en souviens meme plus. Il doit y avoir un truc dans les cocktails distribués au début. Donc je me dirige vers le grenier avec les autres perdants. Je constate que je suis le seul mec – à une soirée d'Halloween, pendant que l'on monte au grenier d'un manoir hanté... je n'ai pas vraiment une place de choix. Luke et Aedan se ficheraient bien de moi en cet instant et ils auraient bien raison. J'entre le premier et constate de ce fait que les lumières ne fonctionnent pas. Ils ont du prévoir leur coup et rendre l'atmosphère lugubre exprès pour nous faire flipper. Nous trouverons bien un objet flippant là-dedans... quitte à ce que j'en ramasse plusieurs pour les donner aux filles et que l'on termine vite fait ce pari. « Jusqu'à ce que l'on ai trouvé nos objets, je suppose. » Bah oui, le temps dépendra de notre capacité à rester calmes, jusque là ça ne devrait pas etre trop compliqué. C'est sans compter sur la porte qui se met à claquer et nous enferme dans une pièce sombre et effrayante. Je m'approche immédiatement des autres filles, et attrape le bras de celle qui dit que l'on est bloqués dans un geste de réconfort. Purée, cette soirée risque d'etre longue... « Oui, on est bloqués. Est-ce que quelqu'un a une lampe ou un portable ? Le mien est resté en bas je crois. »


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Message(#)Le grenier EmptyLun 26 Oct 2015 - 12:23


Elle pressa ses petites mains contre le haut de ses cuisses, à la recherche d'un téléphone portable, qui serait peut-être leur salut pour cette fin de soirée. Malheureusement pour elle, un sursaut de lucidité lui fit réaliser qu'elle avait déposer sa veste et son sac à main au vestiaire – et par conséquent, son téléphone. Elle se maudissait intérieurement : comment une journaliste, même débutante, pouvait-elle se séparer d'un accessoire aussi indispensable ? « Je ne l'ai pas non plus... » Avoua-t-elle à voix basse, sentant son cœur se serrer. Elle porta son regard sur les deux autres filles qui n'avaient, jusqu'à maintenant, rien dit. Désormais, leurs maigres espoirs reposaient sur elles – surtout maintenant que quelqu'un s'était amusé à les enfermer à double tour. Jules sursauta violemment en sentant une main attraper son bras. Ses lèvres laissèrent échapper un son étouffé, signe évident de son malaise. Un frisson parcourut aussitôt son corps, alors qu'elle glissait son regard vers cette poigne ferme qui s'était posée sur elle. Elle releva les yeux vers le seul homme présent, et esquissa un timide sourire, alors que sa main libre venait se superposer à la sienne. C'était con à dire, mais ça la rassurait un peu. « Il faut qu'on sorte rapidement d'ici. » Commenta-t-elle, sentant son rythme cardiaque s’accélérer. Elle ne devait pas paniquer, elle le savait. C'était exactement ce que les organisateurs voulaient : que les gens s’inquiètent, paniquent, perdent patience, craquent. C'était le but d'Halloween, et de toutes les soirées possibles et imaginables qui se servaient de ce thème précis. Elle inspira profondément, puis expira. Elle répéta l'entreprise trois fois, ses yeux fixant distraitement la maigre parcelle éclairée de la pièce. « Commençons à chercher ce qu'on nous réclame. Une fois que l'on aura nos trucs, on nous laissera sortir, de toute façon. » Dit-elle, relevant les yeux vers l'homme qui se trouvait à ses côtés. Un peu d'optimisme ne faisait jamais de mal – surtout lorsque la situation était critique, voire désespérée. « N'est-ce pas ? » Demanda-t-elle, cherchant un peu de soutien de la part de ses compagnons de galère d'un soir. Parce que si on les laissait moisir ici, elle ne répondait plus d'elle. Ses nerfs risquaient de lâcher. Les espaces confinés ne lui posaient pas de problème majeur – à moins, évidemment, qu'elle soit contrainte et forcée d'y rester. Elle esquissa un pas en direction d'un recoin de la pièce, puis se ravisa et se retourna vers l'inconnu qui lui avait foutu une trouille d'enfer, quelques secondes auparavant. « Vous voulez bien venir avec moi ? » Demanda-t-elle timidement.
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Message(#)Le grenier EmptyMar 27 Oct 2015 - 17:29

Ma tête tournait un peu trop. Il était quelle heure ? Sûrement aux alentours de minuit. C'est ce que mon portable me disait j'ai l'impression. En attendant, depuis que j'étais arrivée je ne m'étais pas gênée pour boire toutes les coupes de champagne que j'avais voulu et il m'en avait pas fallu bien beaucoup pour que ma tête tourne beaucoup trop et que je me mette à jouer à des jeux stupides qui m'emmenèrent droit vers le grenier. Moi tout ce que j'attendais de cette fichue soirée c'était de pouvoir choper n'importe quel mec et réussir à passer une nuit de jambe en l'air phénoménale. Mais là, mes plans se chamboulèrent un peu trop. Ma robe long et parfaitement bien décolleté allait prendre beaucoup trop la poussière ici. Et je ne voyais que dalle. Je voyais à peine les gens qui se trouvaient avec moi. Faut dire qu'on se fond tous plus ou moins dans le décor. Mais l'un des seuls types (Ethan) avec qui je m'étais retrouvé était l'un des frères de Luke, j'en suis persuadée. Je ne l'avais pas vu beaucoup de fois, voire même jamais en vrai, mais j'en aurais mis ma main à couper. Non, pas ma main, ça porterait malheur en ce lieu. Alors que j'essayais de voir quelque chose dans ce grenier de malheur, voilà que la porte se referma derrière nous. Manquez plus que ça. Ca ne m'étonne même pas d'ailleurs. Je soupirais alors, désespérée, alors que je sentais la poussière envahir peu à peu mon nez et mon être. J'en ai des frissons tellement j'ai horreur de ça. On devait juste récupérer un objet chacun, ce n'était pas sorcier. Enfin ça devient un peu plus agaçant quand une mauviette (Jules) s'infiltre parmi nous. Au lieu de draguer tu ferais mieux de chercher un objet, tu sortiras bien plus vite d'ici. Disais-je de mauvaise fois à la jeune femme qui m'agaçait avec sa voix aiguë et bien trop timide et peureuse. Mais forcément dans le noir, en voulant marcher, je me suis pris je ne sais quoi sous le pied et poussais un cri de douleur retenu. Super. J'aurais mieux fait de rester chez moi.
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Message(#)Le grenier EmptyMer 28 Oct 2015 - 10:05


Une soirée d’Halloween, sérieusement ? A presque trente-neuf ans Beau se demandait ce qu’il faisait là, mais la réponse était des plus simples : il se changeait les idées. Après plus de quatre années de coma et un réveil en plein cauchemar, un peu de folie et de détente ne pouvait que lui faire du bien. Il remerciait d’ailleurs l’hôte d’avoir invité les commerciaux du coin sans quoi il n’aurait jamais eu l’idée de venir par lui-même. Jon lui avait donné un costume guerrier anglais du dix-huitième siècle qui ne lui allait pas trop mal. Il s’était même collé des favoris pour faire plus réaliste.


T out au long de la soirée, Beau avait cherché du regard des gens qu’ils connaissaient, mais en vain. Il se retrouva au milieu d’un jeu de pari et fut contraint d’admettre qu’il appartenait au groupe des perdants : sa sanction ? Ramener un objet du grenier. L’idée le fit sourire, mais lorsque la porte dudit grenier fut verrouillée derrière eux, Beau n’avait plus du tout envie de rire. La petite brune aux cheveux longs agita frénétiquement la poignée de la porte mais rien ne se produisit. Le seul autre homme du petit groupe demanda qui avait une lampe ou un téléphone sur lui, le sien était resté en bas, idem pour la jeune femme. Quant à Beau il haussa les épaules « je n’ai plus de portable depuis plus de quatre ans… » Il n‘avait pas encore eu le temps de faire les démarches nécessaires pour se réabonner à un opérateur.  La tension était palpable, plus encore lorsque la seule fille qui avait jusqu’ici parlé se mit à hurler. Ça glaça le sang de Beau et il se surprit à recouvrer ses réflexes de militaire en se mettant en position de défense. « Oui on sortira sans aucun doute une fois notre ‘mission accomplie’, mais sans lumière ça ne va pas être simple. » L’autre femme, visiblement énervée par la situation commenta de manière assez agressive les réflexions de la plus jeune – d’après lui – ce qui avait le don de l’exaspérer lui-même. « Oh ce n’est qu’un jeu. Calmons nous, trouvons ce qu’on nous demande et… » Apparemment l’un d’eux venait de prendre les pieds dans un objet douloureux. Beau attrapa la main de celle qui avait failli tomber pour la retenir. « Est-ce que ça va ? Si vous pouviez attacher votre robe pour qu’elle ne traine pas ça serait plus simple… »  Mais qui était-il pour parler mode ? Le cousin d’un célèbre styliste, mais rien de plus. « J’ai une idée. » Dit-il. Il glissa sa main dans sa poche et sorti un petit miroir que Jon y avait glissé. Il se dirigea vers la seule minuscule fenêtre et tenta de réfléchir la lumière de la lune à l’intérieur de la pièce.  Mais le rai de lumière tomba pile sur un squelette. Oh, shit.


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Message(#)Le grenier EmptyVen 30 Oct 2015 - 20:49

Forcément, je savais que ça allait faire réagir certaines personnes dont la principale intéressée quand je me suis mise à faire ma chieuse. Et j'adore quand on y prête attention, alors c'est avec un sourire en coin satisfaite que je me suis prise de plein fouet un quelconque meuble sans aucun doute de plein fouet. Moi qui commençait à m'amuser, voilà que je me faisais punir. Je l'avais cherché oui, je sais que je devrais être plus sympa, surtout que c'est une soirée, mais je n'arrive pas à l'être, surtout avec des femmes aussi peureuses qui ne demandent que la protection des hommes. On en a pas besoin, on a pas besoin d'homme pour se sentir en sécurité. Et forcément ils se sentent responsable de notre sécurité et bien être, tout comme cet autre type qui vint à ma rescousse. Si j'avais été vraiment méchante, je l'aurais repoussé direct, surtout qu'il m'avait attrapé le bras, croyant que j'allais tomber, me donnant par la suite des conseils débiles. Je soufflais de désespoir avant de répondre Ce n'est pas ma robe qui pose problème … Disais-je amèrement mais en essayant de rester calme et de ne pas m'énerver contre tout le monde. Mais ce que fit l'homme par la suite me surprit. Il fut frapper d'une ingéniosité que je n'aurais pas soupçonner. Il venait de réussir à nous faire de la lumière. Mais pour découvrir quoi au final ? Un squelette, manquez plus que ça. J'eus un long frisson le long de mon échine avant de souffler de nouveau de désespoir Merci pour l'idée, on est vraiment éclairé là. Oui je suis de mauvaise fois, mais ça m'agace de ne rien voir à ce point là. Obligée d'y aller à tâtons. Mais s'il y a des squelettes, il y a forcément des toiles d'araignées. Beurk. Plus trop de choix. Je redressais tout de même ma robe pour mieux marcher, parce que l’ingénieux de la lumière avait raison au fond, j'arriverais mieux à ne pas salir ma robe. Mais l'autre main devait me servir à trouver un objet. Mais rien pour l'instant.
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Message(#)Le grenier EmptyVen 30 Oct 2015 - 23:00

La discrète et timide Jules resta silencieuse pendant un petit moment, accusant le coup. Qui était cette inconnue pour lui parler de la sorte, et la juger sans même la connaître ? D'une timidité maladive, elle se recroquevilla sur elle-même. Elle n'était pas du genre à se montrer incisive ou désagréable, et n'était donc pas armée pour parer à une attaque frontale. Elle se mordilla l'intérieur de la joue et préféra se concentrer sur la raison de leur présence ici. Cependant, lorsqu'elle entendit l'autre fille ruminer après s'être blessée, elle ne put s'empêcher de faire une remarque. « Si j'avais été méchante, je me serais sans doute réjouie de ton malheur. » Déclara-t-elle, sans relever la tête du coffre dans lequel elle fouillait avec l'autre homme. Elle avait dû se faire violence pour ouvrir la boîte, et encore plus pour y plonger sa main. Son corps entier lui disait de s'extirper de là, et de fuir le plus loin possible. Et au milieu de cet enfer, l'autre femme se montrait d'une animosité sans pareille. « Pourquoi te sens-tu obligée d'être agressive avec nous ? » Demanda-t-elle, excédée, en se redressant pour lui faire face. L'Américaine n'avait pas l'habitude de se comporter ainsi, mais la situation dans laquelle ils étaient fourrés lui mettait les nerfs à vif. « Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, nous sommes tous dans le même bateau. » Et si ça continuait comme ça, s'ils n'étaient pas foutus de s'associer pendant quelques minutes pour s'entraider, on les retrouverait sans doute dans une bonne dizaine d'année, complètement desséchés et en partie rongés par les mites. Un cauchemar, pour la cantatrice qui commençait tout juste à apprécier sa vie dans l'hémisphère sud. Jules soupira et ajouta : « Enfin, qu'importe. » Après tout, elle n'était pas là pour se faire de nouveaux amis. Elle voulait juste partir de là au plus vite, rentrer chez elle, et se glisser dans un bon bain chaud. Elle voulut saluer l'initiative de l'homme pour diffuser de la lumière, mais elle déglutit en voyant que le spectacle qu'il venait de leur offrir. « L'avantage, c'est que ça ne pourrait pas être pire. » En tout cas, elle l'espérait. Elle replongea sa main dans le coffre, et eut un sursaut en sentant ses doigts se refermer sur quelque chose de familier et froid. Elle tira vivement dessus, et le tint à bout de bras devant ses compères. « Est-ce que ça, ça pourrait être considéré comme un objet flippant ? » Une poupée de porcelaine, à qui il manquait un œil. Un sourire inquiétant était dessiné sur ses lèvres, et ses cheveux en bataille ne faisaient qu'accentuer son attitude flippante.
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Message(#)Le grenier EmptySam 31 Oct 2015 - 12:37

C'était toujours aussi facile de s'attaquer à des timides de la sorte qui respirent la gentillesse et la bonté, mais bon moi ça a tendance à me faire vomir. Je suis bien consciente d'être l'une des rares femmes parfaite à ne pas les supporter, mais ça me donne de l'urticaire, je n'y peux rien. Il n'y a qu'avec ma jumelle que j'y arrive. En attendant, j'ai bien cru que la timide du grenier n'allait pas du tout répondre à la moindre de mes petites piques. Parce que non, c'est loin d'être une attaque. Mais enfin, une fois que je me suis fait mal, elle réagit enfin. Un sourire en coin, satisfaite qu'elle réponde ce genre de remarque, mais ce n'était pas encore suffisant pour qu'elle m'intéresse Dommage … Répondais-je nonchalamment. Ca m'aide à me détendre. Rajoutais-je quand elle me demanda pourquoi j'étais si méchante avec eux. Non, franchement, je suis détendue là, légèrement un peu à cran, sinon je n'aurais sûrement pas décroché un mot et j'aurais défoncé la porte pour en sortir. Mais non, je me prête au jeu, alors je suis plutôt cool je trouve. Certes, on est tous dans le même, mais loin d'être aussi important et aussi intéressant. Mais ça, je préférais le garder pour moi, je pourrais toujours être bien plus exécrable par la suite et la faire monter sur ses grands chevaux, parce que ses réactions m'amusent de plus en plus. C'est presque juste après qu'on découvrit le fameux squelette qui nous donna tous un petit frisson d'effroi, même si pour certains ça devait être bien plus flippant. Je ne lâchais pas mon sourire sadique et alors que je ne trouvais rien à porter, voilà que la gentille fille nous dénicha une poupée en porcelaine que j'apercevais à peine. Pff, quelle chanceuse celle-là. Mais je n'allais pas me laisser démonter de la sorte. Prise d'une irrésistible jalousie, je me dirigeais droit vers le squelette qu'on discernait encore un peu et lui arracha son crâne du reste de ses os. Là, voilà, c'est bon pour moi. Disais-je avec mon sourire tout fier alors que je mettais le crâne sous mon bras, prête à déguerpir enfin d'ici. Enfin si les trouillards qui servaient de mal réussissaient à s'accaparer d'un quelconque objet.
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