ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"Tu es resplendissante, ma chérie." "Pourquoi Leon n’est pas là ?" Se dégageant des mains d’Anka qui lui replaçait ses cheveux pour qu’ils encadrent correctement son visage, Mavis lui posa la question, mais elle n’obtint pas de réponse. C’était pourtant bel et bien l’idée de son père, cette participation à la réunion des anciens élèves du collège privé, celui dans lequel les enfants Barnes avaient fait leur scolarité jusqu’à un certain point. Il aurait dû être là, à se pavaner comme s’il en était le directeur quand il n’était que celui qui avait le porte-monnaie ouvert pour répondre au standard du mécène reconnaissant de l’éducation qu’on avait donné à ses enfants qu’ils obligeaient à la sociabilité en s’exemptant lui-même de cette corvée. Tu parles d’une soirée engageante, elle en avait déjà des suées, et pas uniquement parce qu’il faisait chaud dans cet hall d’accueil où s’amassait point de rencontre et anciens élèves. Certains étaient des camarades de classe, d’autres d’illustres inconnus vers qui elle était certaine que sa mère la pousserait en lui expliquant que s’ouvrir aux nouvelles rencontres, c’était s’engager vers d’autres perspectives, et qui sait tu trouveras peut-être un petit fiancé, ma chérie. Va te faire voir, Anka, voilà ce qu’elle aurait aimé lui répondre en soulignant qu’elle n’avait pas besoin de petit fiancé, qu’elle savait très bien se débrouiller seule en volant celui des autres et en satisfaisant sans ressentir autre chose qu’une fierté mal placée.
Prenant une profonde inspiration, sentant sa poitrine remuer sous le corsage de sa robe sage, Mavis resta un instant à contempler la scène qu’elle avait devant elle alors que sa mère descendait la première marche de l’escalier en haut duquel elles s’étaient arrêtées pour qu’elle mène sa petite inspection avant qu’elles ne fassent leur apparition. Ayant passé en revue la silhouette, les cheveux, les dents et les yeux sombres de sa fille, cette dernière avait parfois l’impression d’être une jument : prête à être vendue aux plus offrants pour que sa mère soit enfin certaine qu’elle était comme les autres. Mais dans son regard, elle voyait ses pensées défiler, et son expertise de psychologue lui laissait penser qu’elle savait — quoi au juste, elle n’en savait rien Mav, et elle n’avait pas envie de s’y arrêter "Ton père t’a assignée au bar pour ce soir. C’est le meilleur moyen de revoir un peu tout le monde tu sais, en servant des verres." J’ai une tête à servir des verres ? voulut-elle demander à Anka mais elle se retint de le faire, finissant par opiner du chef et lui passer devant pour descendre la volée de marches en acceptant son sort sans broncher, certaine que si elle le faisait, elle en entendrait parler jusqu’à la fin de ses jours. Si elle s’en cognait pas mal, elle n’avait pas envie d’avoir ses parents sur le dos pour autant. Cette pensée-ci, elle la ramenait à son adolescence ; tout ici la ramenait à son adolescence à dire vrai, et c’était perturbant dans une certaine mesure, rendant les choses encore moins attrayantes à vivre.
Se dirigeant vers la table où des étiquettes étaient disponibles aux participants à cette soirée, Mavis écrit son nom sur l’une d’entre elle et la colla sur le revers en coton de sa robe à carreaux, jeune fille parfaite sous tous les angles, son collier de perles brillant à la lueur des lustres du hall qu’elle longea pour rejoindre l’endroit où on l’attendait, et ce sans faire d’effort pour faire la causette avec qui que ce soit. Elle n’avait pas envie d’être là, elle n’avait pas envie qu’on lui pose des questions sur sa vie, sur comment elle vivait la mort de sa soeur aujourd’hui, sur le souvenir qu’elle gardait d’elle, de fait elle se dirigea directement au bar installé dans la salle de réception de l’école, le bruit feutré de ses ballerines la suivant dans ses mouvements déterminés. Elle n’avait pas besoin de plan pour se retrouver, tout restait relativement net dans sa mémoire ; comme restait dans sa mémoire les fossettes de Millie Butcher qu’elle retrouva derrière le bar, et devant qui elle s’arrêta sans savoir quoi faire sur le moment, restant la bouche légèrement entrouverte en songeant que c’était évident qu’elle serait présente également. Prétendre qu’elle ne se souvenait plus de l’époque où elles s’étaient vues pour la dernière fois serait un mensonge éhonté. C’était bien pour ça que c’était si gênant en vérité "Hey." trouva-t-elle bon de lui dire, sa main se levant devant elle pour lui adresser un petit signe du bout des doigts au cas-où elle serait devenue sourde et qu’elle n’aurait pas entendu son semblant de bonjour. Pinçant les lèvres juste après, Mavis inclina brièvement le menton pour regarder la propre étiquette à son nom qu’elle portait sur la poitrine et se passa la langue sur les lèvres avant de se remettre en marche pour contourner la jeune femme. Elle lui demanda, l’air de rien "T’es là de ton plein gré, ou on t’a menacé pour te forcer à participer ?" Autant briser la glace dès maintenant. Parce que si Millie était derrière ce foutu bar, ça ne voulait dire qu’une chose : qu’elle était son binôme pour la soirée.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Dernière édition par Mavis Barnes le Sam 19 Aoû 2023 - 17:55, édité 1 fois
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
Se frottant l’un des sourcils du bout de l’index, Millie retint un léger soupire. « Et tu t’es pas dit que m’en parler un peu plus tôt aurait pu être une bonne idée ? » Elle faisait en sorte de ne pas exprimer trop de reproches dans sa voix, alors qu’elle répondait à son père à l’autre bout du téléphone. Non, il ne s’était pas dit que l’emploi du temps de sa fille serait tant chargé qu’elle ne pourrait pas se libérer d’ici à quelques jours pour lui rendre un servir alors qu’il avait passé une promesse qu’il n’était pas apte lui-même à honorer. L’ironie dans cette situation ? Il ne pouvait pas prêter main forte là où il était attendu, parce-qu’il avait été appelé dans une autre ville pour le travail et qu’il avait oublié qu’il était déjà pris. Oublié. Maintenant, il suppliait Millie de s’y rendre à sa place - cette fois-ci, elle ne retint pas son soupire. « Un jour papa, je vais te faire rencontre James et tu comprendras pourquoi j’ai pas le loisir de modifier mon emploi du temps à ma guise. » Elle formulait de tels propos, mais dans sa tête elle avait déjà cédé au moins trois fois. Et puis, peut-être que changer d’air et revoir des visages familiers pourrait lui faire du bien: ce n’était pas comme si elle faisait beaucoup d’efforts de socialisation en-dehors des personnes qu’elle croisait pour le travail. « A charge de revanche. » Même pas, jamais en l’occurence lorsqu’il s’agissait de son père, mais c’était juste pour être sûre qu’il se souvienne du service qu’elle lui rendait, encore - comme si elle était capable de lui en vouloir pour quoi que ce soit, alors qu’ils enchainaient sur un autre sujet qu’elle retrouvait déjà le sourire et la manière presque adorable de parler qu’elle avait lorsque c’était son paternel avec qui se déroulait la discussion.
Il n’empêchait qu’in fine, quelques jours plus tard, alors que le soleil commençait à décliner sur la ville Millie se rendait sur le lieu que son père lui avait indiqué. Et elle ne fut pas déçue du détour en arrivant sur place: son père n’avait pas tout à fait été honnête avec elle. S’il lui avait dit qu’il avait besoin qu’elle rende à sa place un service pour l’un de ses collègues, ce n’était pas tout à fait le cas car la banderole qui s’étirait au dessus de la jeune femme stipulait parfaitement que c’était une réunion d’anciens élèves, et en rien n’importe quel autre événement pour lequel son père aurait pu se rendre sans elle. Elle soupira, plusieurs fois d’affilé, à deux doigts de soit faire demi-tour soit faire une crise de panique, elle ne savait pas trop. Millie n’avait aucune envie de se retrouver ici aujourd’hui, ni aucun autre jour d’ailleurs; si elle avait évité toutes les personnes qui allaient être présentes durant les prochaines heures à ses côtés pendant plus d’une dizaine d’années, ce n’était pas pour rien - et son père l’envoyait directement dans la gueule du loup. Et en même temps… Elle ne savait passe pas se plier en quatre pour lui, alors qu’elle savait parfaitement qu’il recommençait seulement à entrapercevoir de nouveau la lumière au bout du tunnel. Elle le voyait dans son regard, qu’une partie de lui était en train de revenir à la surface, et à se yeux il n’était pas question qu’elle gâche ce regain d’espoir. Alors, après avoir marché en long et en large devant le bâtiment, elle avait fini par entrer et par suivre les indications qu’on lui avait donné.
Il s’était facilement passé presque une heure avant que quelqu’un daigne enfin se présenter à ses côtés et la rejoigne, là où il lui avait pourtant été assuré qu’elle ne serait pas seule un seul instant - apparemment, les organisateurs n’avaient pas pallié à toutes les éventualités en amont, et pour être surs de ne pas perdre le peu de personnes qu’ils avaient réussi à recruter pour la journée, ils se raccrochaient à toutes les branches disponibles. Et bien sur que cela semblait logique que la personne qui s’apprêtait à la rejoindre, Millie la connaissait; à l’époque du collège, il était facile de connaitre plus ou moins tout le monde dans les alentours. Quelles étaient les chances, en revanche, qu’elle connaisse on ne pouvait plus que bien la personne s’approchant d’elle, l’éclat dans le regard indiquant que la blonde l’avait bien entendu reconnue sans aucun effort ? « Hey. » Mavis ajouta à son interjection d’introduction un petit mouvement de la main. De toutes les personnes qui avaient été dans leur promo, il avait donc fallu que ce soit Barnes qui soit assignée au bar avec elle, alors ? « Salut. » Millie était beaucoup moins enthousiaste à cette idée que semblait l’être Mavis en retour, et surtout sa salutation à l’autre était moins chaleureuse. Du coin de l’oeil, elle suivit d’ailleurs le mouvement autour d’elle qu’elle effectua dans la foulée. « T’es là de ton plein gré, ou on t’a menacé pour te forcer à participer ? » Avec un petit rire, Butcher secoua quelque peu la tête, se tournant pour faire de nouveau face à la blonde et en profitant pour s’appuyer contre le mur, mains dans le dos. « Vu l’enthousiasme que tu sembles avoir, je pense que la réponse est la même que toi ? » Elle avait devant elle deux options pour répondre à la présence de Mavis à ses côtés: soit elle se renforçait dans ce ressenti amer qu’elle avait sur le bout de la langue, soit elle faisait en sorte de souffler un coup et de passer outre bien des choses pour au moins passer une soirée presque pas si pourrie que ça - et elle avait besoin de gagner au moins une des situations pour la soirée. Alors, après un soupire, elle haussa les épaules. « Mon père a oublié de me dire que je devais être présente ce soir et m’a bernée à me dire qu’il devait dépanner un collègue mais qu’il était pas dispo. » Elle pinça ses lèvres, haussant les épaules quelque peu. « Et à le dire à voix haute, j’entends à quel point c’est ridicule que j’y ai cru un seul instant. » Ce fut donc avec un petit rire amer qu’elle remonta son regard dans celui de Mavis. « Qui a réussi à te bercer d’illusions pour que tu viennes ici ce soir ? » De mémoire, la blonde était trop cool kid pour se retrouver coincée ici de plein gré, non ?
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"Je vois pas de quoi tu parles, je suis super contente d’être là." Tu parles, elle le disait simplement parce que Millie comprendrait l’ironie. Du moins, elle l’aurait comprise à l’époque, mais de l’eau avait coulé sous les ponts. Elles s’étaient quittées adolescentes, elle se retrouvaient jeunes adultes : et pendant cette intervalle de dix longues années, jamais Mavis ne s’était demandée ce qu’elle avait bien pu devenir. Il ne fallait pas qu’elle le prenne personnellement, et d’ailleurs Mavis était convaincue qu’elle ne le prendrait pas de cette façon : elle n’avait jamais jugé bon se lier beaucoup avec ses camarades d’école, ce n’était pas elle la cool kid, mais étant donné sa ressemblance avec sa soeur, c’était facile de l’oublier. Peu importait, elle en avait essuyé d’autre des comme ça, elle pouvait vivre avec. S’avançant dans l’espace qui formait l’arrière du bar, Mavis haussa les sourcils en entendant l’explication de la jeune femme ; et étrangement, même après des années de silence, le dialogue était facile à réenclencher, un peu comme s’il s’agissait d’une habitude perdue pour une raison inconnue qui se remettait en marche selon la volonté de quelque chose au-d’elle de les remettre sur le même chemin. La scientifique qu’elle était n’y croyait pas, mais les faits étaient là : c’était comme si c’était hier, et c’était désarmant "On peut pas dire que son plan était celui d’un mastermind, tu t’es bien fait avoir." ponctua-t-elle avec un léger sourire en coin "Il va bien ?" lui demanda-t-elle assez naturellement juste ensuite tout en continuant de l’écouter, sa posture calée sur celle de la jeune femme à côté de qui elle s’appuya contre le mur, ses bras croisés sur sa poitrine "Au moins mon père a eu la décence de me dire la vérité pour me forcer à venir. J’ai même eu le droit au couplet ça va être génial tu vas voir. Tu vas revoir tes anciens camarades d’école, ça te fera du bien de replonger dans tes souvenirs, et peut-être même que tu vas te trouver un petit fiancé. J’ai pas eu le coeur de lui dire que c’était pas un cadeau qu’il me faisait." Il oubliait que la plupart de ses souvenirs de cette époque étaient liés à Marion — ou alors il le savait très bien, lui aussi n’avait pas toujours des velléités très bienveillantes dans le fond Leon.
Laissant un silence s’installer après sa réponse à Millie, elle pinça de nouveau les lèvres pour accuser le coup de ces retrouvailles étranges. Comment fallait-il qu’elle s’adresse à elle sur la durée, est-ce qu’elles étaient vraiment obligées de faire ça pour bien collaborer derrière le bar ? Certainement pas, mais elles avaient été amies à une époque, et pas qu’un peu. Non pas que Mavis accordait une important particulière à ce fait étant donné le secret qu’elle avait gardé pour elle ces dix dernières années — encore un autre —, mais elles n’étaient pas des inconnues, ça devait forcément compter pour quelque chose, et elle tacha de s’en souvenir lorsqu’elle rouvrit la bouche "Ça fait un bail, hm ?" finit-elle par faire sans véritable intention de mettre une durée sur leur absence de contact durant toutes ses années. Elle savait parfaitement combien de temps elles n’avaient pas ne serait-ce que parler, seulement il fallait dire qu’elle ne maîtrisait pas l’art du small talk et que les interactions avec autrui, ce n’était pas son point fort à Mavis. Elles l’étaient quand il s’agissait de patients, de collègues, de Dan, de Ben… mais quand elle s’écartait de ce périmètre très restreint, ça devenait compliqué. Pourtant, elle voulait essayer, ça pouvait être intéressant. Se décollant alors du mur, posée à côté de Millie, Mavis leva les mains devant elle pour repousser une éventuelle accusation de piège de sa part "Je savais pas que tu serais au bar, je te le promets. C’est ma mère qui m’a dit que mon père avait décidé de me proposer pour la soirée." A bien y réfléchir, c’était peut-être un coup monté finalement, et c’est cette idée qui la fit ouvrir doucement la bouche puis secouer la tête en roulant des yeux. Anka qui insistait pour lui vendre le principe de cette soirée, Leon qui préférait s’exempter de cette corvée, et elle dans sa petite robe prête à obéir comme elle le faisait pour ne pas déroger à l’image qu’elle tenait à garder impeccable, blindée de paradoxes et d’énigmes que personne ne réussissait à résoudre ; bien sûr que c’était un piège, elle aussi avait manqué de discernement, et elle le partagea avec Millie sur qui elle reposa son regard, blasée par l’idée-même de s’être fait avoir, elle aussi. Empruntant sa rhétorique à sa vieille amie, Mavis lui dit "À le dire à voix haute, je crois qu’on est toutes les deux victimes d’un coup monté pour forcer à nous revoir. Qu’est-ce que t’en penses ?" Sûrement pas grand-chose. Mais peut-être que du coup, ce n’était pas obligatoire qu’elles honorent leur engagement ?
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Dernière édition par Mavis Barnes le Sam 19 Aoû 2023 - 17:55, édité 1 fois
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
« Je vois pas de quoi tu parles, je suis super contente d’être là. » Même si elle n’avait pas le regard rivé dans la direction de la jeune femme, Millie aurait pu percevoir l’ironie qui perçait dans sa voix à mille lieux d’ici. Non seulement parce-que c’était évident, mais autant parce-que certains souvenirs se superposaient à la vision qu’elle avait aujourd’hui et lui permettaient de percevoir les choses un brin différemment surement - plus proche de leur véritable image. Retenant alors un petit sourire en coin, elle hocha légèrement la tête. « Ca se voit, oui. » Que pouvait-elle lui dire ? Pouvait-elle réellement lui reprocher ? Ce n’était pas Millie qui pourrait prendre ce rôle, puis qu’elle-même n’avait en rien prévu d’être présente aujourd’hui; son père lui avait joué ce petit tour pour être sure qu’elle puisse se rendre disponible, là où il savait parfaitement qu’elle ne serait pas venue si il lui avait demandé en présentant la situation dans sa réalité. « On peut pas dire que son plan était celui d’un mastermind, tu t’es bien fait avoir. » Elle lança un regard en coin à Mavis, mais au sourire que cette dernière abordait, elle ne sut malgré elle retenir de lever les yeux au ciel. Effectivement, le plan de son père n’avait rien de celui d’un génie; mais étant donné que Millie n’avait normalement pas à se méfier de lui, ni de ses demandes… elle ne s’était pas interrogée un seul instant sur ses intentions. « Il était assez élaboré pour savoir que j’allais tomber dans son piège en tous cas. » Comme s'il avait eu besoin d’avoir une quelconque maîtrise pour réussir un tel exploit. « Il va bien ? » Osant relever un instant son regard vers la blonde, elle ne s’attarda sur son visage qu’un seul instant avant de laisser ses iris trainer bien plus loin, là où la foule allait et venait sans se soucier un seul instant de ce qu’elles faisaient et de quoi elles pouvaient parler. « Ca va. Il fait aller, comme on dit. » Son père peinait encore à se remettre de la disparition de son fils, alors que cette dernière était survenue plus de dix ans auparavant; il recommençait tout juste à apprécier s’éloigner de chez lui et de la ville sur plusieurs jours, là où il passait trop de temps à loucher sur la porte d’entrée au cas où Reggie arriverait un beau matin comme une fleur à la maison. » Il m’a tendu un piège ici aujourd’hui pour partir en week-end pour un séminaire, je pense qu’il va bien. » Et cela lui faisait du bien de savoir que c’était pour ce type de raison là que son père agissait ainsi: elle se disait qu’effectivement, il allait mieux.
« Au moins mon père a eu la décence de me dire la vérité pour me forcer à venir. J’ai même eu le droit au couplet ça va être génial tu vas voir. Tu vas revoir tes anciens camarades d’école, ça te fera du bien de replonger dans tes souvenirs, et peut-être même que tu vas te trouver un petit fiancé. J’ai pas eu le coeur de lui dire que c’était pas un cadeau qu’il me faisait. » Millie esquissa un fin sourire. « On a pas tous les mêmes souvenirs de l’école, il faut croire. » Peut-être que son père était plus attaché à ses jeunes années que l’était sa fille, et qu’il n’avait pas remarqué qu’effectivement, ce n’était pas un cadeau pour la blonde. « Il devait bien aimer l’école lui, de toutes évidences. » Et surtout si la mémoire de la brune était bonne, Barnes sénior était chirurgien - elle n’avait plus la branche en mémoire -, cela demandait d’apprécier un minimum passer du temps sur les bancs d’une quelconque faculté.
Un petit silence finit par s’installer entre les deux jeunes femmes. Le regard de Millie ne savait réellement se poser sur le visage de Mavis, ayant presque peu de voir des souvenirs se projeter sur elle comme si elle regardait dans un puits sans fond, qu’elle ouvrait une boite de Pandore dont elle se serait bien passé. Peut-être était-ce la même chose pour Barnes - après tout, leurs deux vies avaient été quelque peu chamboulée depuis la dernière fois que leurs chemins s’étaient croisés. Et si Millie n’était déjà que peu à l’aise avec l’idée de passer la journée en compagnie de personnes qu’elle n’avait pas vu depuis des années, elle l’était encore moins désormais à savoir qu’elle allait devoir le faire e ayant Mavis à ses côtés. Ou tout du moins, dans cet environnement et dans cette ambiance qui pouvait rappeler tant de souvenirs. « Ça fait un bail, hm ? » Elle souffla légèrement par le nez. « Ca fait un bail. » Assez pour qu’elle ait oublié la façon dont leur lien s’était amenuisé avec le temps pour finir par totalement se rompre, peut-être même ? « Je savais pas que tu serais au bar, je te le promets. C’est ma mère qui m’a dit que mon père avait décidé de me proposer pour la soirée. » Millie finit par relever son regard vers la blonde, qui levait les mains en l’air comme pour prouver qu’elle était innocente dans cette affaire. « À le dire à voix haute, je crois qu’on est toutes les deux victimes d’un coup monté pour forcer à nous revoir. Qu’est-ce que t’en penses ? » Le regard de la jeune femme se focalisait sur les traits de celle qui avait été une fois son amie, intégrant ses paroles tout en essayant de ne pas se laisser submerger par les souvenirs; une époque où elles arrivaient à tenir des discussions sans que le moindre blanc ne se fasse entendre, que tout autour d’elles semblait disparaitre et surtout ne plus avoir d’importance. Elle avait toujours été du genre à garder ses amis proches d’elle, et lorsque ces derniers se montraient distants un jour et finissaient par disparaitre le lendemain, cela ne lui laissait qu’un arrière goût amer en bouche plutôt que tout autre chose.
Mais avec le temps, Millie avait aussi appris que rien n’était éternel et que parfois, baisser un peu sa garde ne pouvait pas faire tant de mal que cela - tant qu’elle gardait dans un coin de son esprit les risques d’agir de la sorte. Elle n’était pas particulièrement fan de l’idée de passer du temps aux côtés de Mavis et elle seulement, plantées derrière un bar pour servir des personnes qui n’en avaient que peu à faire de qui se tenait de l’autre côté des verres. Mais s’imaginer le faire désormais alors que justement, il y aurait toutes ces autres personnes présentes autour était peut-être encore pire que l’idée d elle faire là où les regards ne seraient pas posés sur elles. Soupirant, elle leva les yeux au ciel. « Je suis presque tentée de demander à mon père si c’est pas fait exprès effectivement. » Elle ne savait pas si Benjamin avait encore des contacts avec les Barnes, mais Millie imaginait sans mal son père se dire que cela pouvait effectivement être une bonne idée, couplée d’une bonne occasion pour qu’elles renouent quelque liens; les deux étaient plutôt mauvaises que bonnes pour le coup. « J’avais pas prévu de passer ma journée avec toi, en réalité. » Son regard se mit à faire une ronde de l’assistance, elle prit un instant pour peser le pour et le contre. Elle soupira légèrement, aussi. [colo=slateblue]« Ils avaient qu’à nous prévenir dès le début de leurs intentions, t’en penses quoi ? »[/color] Haussant un sourcil autant que ses épaules en direction de Mavis, la brune était déjà en train de se pencher derrière le bar pour ramasser son sac à main - effectivement, elles n’avaient aucune raison de rester ici plus longtemps. Au pire, leurs parents seraient fâchés - pourraient-ils vraiment en vouloir à leurs filles ? « Deux options: soit on monte sur le toit pour observer et critiquer la fête depuis là-haut, soit on part loin d’ici. » Elle ajouta d’ailleurs rapidement: « J’ai ma voiture, si tu veux. » Cette dernière pullulait surement d’affaires qui appartenaient à James et de tissus qu’elle aurait du rendre depuis déjà longtemps à l’atelier, mais ce n’était là qu’un détail qu’elle repoussait d’un revers mental de la main.
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Naïve, voilà ce que Mavis aurait répondu à Millie si elles étaient il y avait quelques années en arrière. Elles ne l’étaient pas, elles avaient sans doute perdu le droit de se lancer des piques sans en avoir l’air, et pour l’heure, ce n’était pas dans les intentions de Mavis de froisser la jeune femme. Même si au fond, elle pensait qu’elle était idiote, elle l’avait elle aussi assez été pour ne pas se rendre compte du traquenard dans lequel on l’avait poussé. La réponse de Millie à propos de son père était concise, reflétant son envie certaine de ne pas s’épancher davantage. Mavis le comprenait, elle n’insisterait pas. Elle connaissait l’histoire des Butcher, elle avait fait sa part en son temps alors peut-être que s’intéresser à l’état d’esprit du patriarche, c’était tirer sur une corde qui lui péterait à la figure si elle y exerçait un peu trop de pression, toujours tentée de jouer avec les probabilités pour les contourner, et ressortir victorieuse à coup sûr. Là, elle ne le fit pas, se contentant d’opiner du chef, puis enfin de suivre le regard de la jeune femme qui se figurait des va-et-vient près de leur bar. La réunion n’avait pas encore vraiment commencé, chacun reprenait ses marques, un peu comme elles à ce moment-là ; à tâtonner pour trouver le meilleur moyen de se parler sans vraiment savoir si elles en avaient tout à fait envie. Elles y seraient obligées, autant s’enlever cette épine du pied et s’éviter la corvée de devoir marcher sur des oeufs le temps d’une soirée aussi longue. C’était déjà une épreuve d’être ici, inutile donc d’en rajouter en n’étant pas à l’aise.
"De toute évidence." répéta-t-elle seulement quand Millie souligna qu’à leur contraire, son propre père devait bien aimer l’école "J’aime plutôt ça aussi ceci dit. J’aimais juste pas être ici à la fin." A la fin de ses années collège, soit le moment où elle avait pris son envol et qu’elle était relativement devenue quelqu’un d’autre. Que ça se soit remarqué ou pas, elle avait déjà d’autres velléités, et son salut, elle l’avait trouvé au lycée, là où elle avait commencé à mûrir ses projets de devenir elle aussi médecin. A l’époque, elle n’avait pas poussé jusqu’à dire qu’elle voulait devenir neurochirurgienne, c’était venu ensuite, quand elle avait compris que médecin ce ne serait pas suffisant pour en venir à bout du deuil de ses parents, et qu’il fallait qu’elle mise haut pour attirer leur attention. Elle était en sixième année de médecine aujourd’hui, son internat approchait à grands pas, elle projetait de surpasser le destin de son père, et même là, elle avait parfois l’impression que ce n’était toujours suffisant. Ça devait être différent pour Millie, ses parents étaient des gens simples. Elle lui demanda "Qu’est-ce que tu fais maintenant alors ?" C’était comme ça que ça devait se passer, non ? Elles devaient se renvoyer des questions, jouer le jeu des conventions et faire semblant de s’intéresser l’une à l’autre pour retourner à leur petite vie une fois que les portes de leur ancienne école se refermeraient sur elles ? A la différence que quelque part, ça intriguait Mavis de savoir comment Millie s’en était sortie finalement. Elle ne sembla pourtant pas très encline à partager quoi que ce soit, ne faisait que répéter sa rhétorique pour mieux que le silence s’étire, et que soudain, craignant d’être mise au pied du mur, accusée d’avoir pris part au plan de leurs parents, Mav s’en défendit.
Jusqu’à ce que Millie se rallie à sa cause pour mettre les torts sur les épaules de leurs géniteurs respectifs. Dire que Mavis était rassurée était un bien grand mot, elle n’était pas aussi impliquée pour que ça la touche véritablement, pour autant elle se détendit pour mieux la fixer sans vraiment le faire, s’attendant à ce qu’elle lui dise que du coup, elles n’étaient pas obligées de faire la causette, et que retourner à leurs occupations étaient la meilleure solution pour que la soirée se déroule bien. Elle s’y préparait, elle ne serait pas vexée au contraire ; mais la jeune femme la prit par surprise "Oui, moi non plus en réalité." lui répondit-elle lorsqu’elle lui avoua ne pas avoir prévu de passer sa journée avec elle. Sans blague Mills, aurait-elle pu ajouter, mais elle ne le fit pas, ses sourcils se fronçant trop doucement pour marquer son expression, mais lui donnant des allures d’incompréhension quand elle reprit la parole pour lui poser une question à laquelle elle donna son assentiment sans se faire prier "J’en pense qu’on est encore assez grandes pour faire ce qu’on a envie de faire." Et si elle avait du genre à prêcher, elle aurait ajouté un petit preach théâtral à la fin de sa phrase. Elle se contenta seulement de lui demander "Qu’est-ce que tu proposes ?" La voyant remuer pour prendre son sac, Mavis eut un sourire où la malice était perceptible. Elle ne rêvait que d’une seule chose, desserrer le décolleté de sa robe, retirer ce serre-tête à la con et ranger ses perles au fond de son sac, alors au fond, elle sauterait sur toutes les occasions qu’on lui offrirait pour prendre la poudre d’escampette — qu’importait que ce soit avec Mille, elle se figurerait de comment se comporter avec elle une fois qu’elles seraient parties, ce qui semblait imminent compte tenu de ce qu’ajouta son ancienne amie "On se tire ? Le buffet à l’air vraiment pas terrible en plus, je t’invite où tu veux." Au moins, elles n’avaient pas perdu leur capacité à s’accorder à la vitesse de la lumière, et sans attendre, lui passant devant pour quitter l’arrière du bar, Mavis ne s’encombra pas de sa réponse.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Dernière édition par Mavis Barnes le Sam 19 Aoû 2023 - 17:56, édité 1 fois
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
« De toute évidence. » On ne devenait pas un éminent chirurgien en passant son temps à faire l’école buissonnière, c'était là une certitude. « J’aime plutôt ça aussi ceci dit. J’aimais juste pas être ici à la fin. » Instinctivement, le regard de Millie se mit à parcourir les murs et les couloirs qu’elle avait à portée de regard, comme si ces derniers allaient lui renvoyer des souvenirs qui allaient réussir à contredire les paroles de Mavis. Ce ne fut en rien le cas, n’ayant de son côté pas forcément que de bons souvenirs associés à sa scolarité - allez savoir pourquoi, qui plus était, car les années au collège n’avaient finalement pas été les pires du palmarès. « J'ai toujours eu l’impression qu’on étouffait, ici. » Le commentaire avait plus ou moins échappé à sa vigilance, plutôt que d’être formulé de bonne volonté mais il avait de fortes chances pour que la blonde soit d’accord avec elle, alors elle n’allait pas s’excuser de s’être permise de telles paroles. Et puis même si cela ne lui plaisait pas, il fallait se rendre à l’évidence: cela n’allait pas changer la face du monde.
« Qu’est-ce que tu fais maintenant alors ? » Plissant le nez un instant, elle reporta son regard sur la jeune femme avant d’esquisser un semblant de petite moue - rien ne serait être aussi prestigieux, surement, que la propre voie que les Barnes empruntaient tour à tour. « Je bosse dans la mode. Chez Weatherton, je sais pas si tu connais ? » Ce n’était pas une question piège: elle était bien au fait que tout le monde ne connaissait pas la marque et la famille associée à cette dernière. Alors maintenant, lorsqu’elle répondait à cette question, elle commençait par préciser avec une simplicité qui n’en était en réalité pas une qu’elle travaillait dans la mode avant de préciser plus de détails - et selon les réactions de ses interlocuteurs, elle ajoutait la maison de couture qui allait avec le poste. Au début, elle se contentait de répondre qu’elle bossait pour James Weatherton; elle était lassée d’être déçue de devoir expliquer de qui il s’agissait. Finalement, Millie pinça les lèvres un instant. « T’as suivi les traces de ton père, de ton côté ? » La question était réthorique: elle savait que c’était le cas; elle passait assez de temps sur les réseaux sociaux pour le travail pour avoir réussi un jour à tomber en travers de cette information elle ne savait trop comment. Elle s’était contentée de la garder dans un coin de son esprit - mais poser la question était plus poli, elle savait, que de partir du postulat qu’elle savait et qu’elle pouvait se permettre de ne pas retourner l’interrogation. Fut un temps, elles ne se seraient pas embarrassées de telles banalités, mais aujourd’hui tout était différent.
Ce sur quoi elles réussirent à s’accorder sans le moindre effort, ce fut sur l’idée qu’elles pouvaient allègrement quitter les lieux sans que cela ne soit un désastre pour personne. Après tout, leurs paternels n’avaient qu’à se montrer présents eux-même pour assurer la permanence - et puis leur initiative avait été là pour que les deux jeunes femmes renouent des liens avec leurs anciens camarades, n’était-ce pas exactement ce qu’elles étaient en train de faire ? « Oui, moi non plus en réalité. » Bien sur que le petit soupire était légèrement teinté d’une certaine ironie. Elles avaient toutes deux prévu autre chose pour la journée, la soirée, qu’importe le temps qu’il lui était en réalité demandé d’accorder à cette rencontre au sein de l’école. « J’en pense qu’on est encore assez grandes pour faire ce qu’on a envie de faire. » Ce fut avec un amusement réellement ancré cette fois ci que Millie secoua quelque peu la tête. Il fallait croire qu’elles étaient toujours soumises toutes deux à une certaine autorité parentale malgré tout, sinon elles ne seraient pas là aujourd’hui - mais elle n’allait pas chipoter sur ce type de détails. « Qu’est-ce que tu proposes ? On se tire ? Le buffet à l’air vraiment pas terrible en plus, je t’invite où tu veux. » Le regard de la brune se posa un instant sur Mavis, avant d’hausser un sourcil, intriguée et amusée par la tournure de cette situation. « J’ai une idée, mais je te l’explique en chemin: y’a quelqu’un qui arrive et qui a l’air très décidé à nous adresser la parole. Viens. » D’un mouvement de tête, elle intima la blonde à la suivre sans attendre ou discuter.
Les Parklands était un endroit où Millie avait pris l’habitude d’aller lorsqu’elle voulait avoir l’impression de s’éloigner de la ville sans avoir à faire des kilomètres de transports ou de voiture pour que ce soit effectivement le cas. L’hiver arrivé et installé en ville repoussait qui plus était les moins courageux des habitants de la ville, qui préféraient rester chez eux; c’était en revanche la période de l’année où il y avait le plus de touristes, venus d’ici mais surtout de partout dans le monde, intrigués par cet hiver qui ressemblait à beaucoup d’été à travers le monde entier. Elle avait garée la voiture dans l’un des parkings dédiés à la zone, le reste se ferait à pieds. « Au moins ici, on pourra se fondre dans la masse et personne n’en aura rien à faire de qui on est et de où on est supposées se trouver aussi. » Déjà, elle se mettrait en chemin vers le coeur de la zone d’aménagement urbain, en tête de récupérer un cocktail bien frais auprès de l’un des stands avant d’aller glisser ses pieds dans le sable. Ce n’était pas tout fait aussi efficace que de descendre réellement sur la côte, mais ça permettait d’avoir une saveur d’ailleurs. « Et je sais qu’ils ont un stand qui vend de super bonne frites. On peut prendre un cornet à piocher et se poser, si ça te dit. » De toutes façons, maintenant qu’elles étaient là, autant en profiter et agir de la sorte.
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
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RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Mavis avait toujours eu l’impression d’étouffer partout, voilà ce qu’elle aurait pu partager avec la jeune femme. Mais faire preuve d’un peu de sensibilité, et puis quoi encore ? Opinant seulement du chef, elle lui accorda aussi un petit sourire bouche fermée, de ceux trop polis pour être sincères, et qui ne partaient que d’une envie de passer à autre chose pour ne pas s’appesantir sur des souvenirs qui ne leur feraient pas du bien en vérité. Elles n’auraient pas dû être là ce soir, elles n’avaient pas envie d’y être qui plus est. Le sentiment de torture était réel, le besoin d’évasion l’était encore plus. Mais avant ça, elles se comportèrent comme des adultes, celles qu’elles étaient devenues chacune de leur côté, à couver des aspirations différentes, à mener des vies qui devaient les combler "Vite fait, j’ai vu des trucs sur Instagram." lui répondit-elle avait nonchalance quand Millie lui apprit à propos de la voie qu’elle avait emprunté "Et tu fais quoi dans la mode exactement ?" Mav, elle se rappelait d’une Millie avec un coup de crayon affuté. Seulement, elle était trop timide pour s’en vanter et en tirer un quelconque profit. Avait-elle changé de ce point de vue là, s’était-elle affirmée ? A en juger par la fierté qu’elle voyait transparaître dans le sourire qu’elle lui adressa après lui avoir dit où elle travaillait, peut-être. Mais c’était difficile à dire : elles étaient différentes, elles ne se connaissaient plus vraiment, et ce que Mavis était capable de lire de Millie lorsqu’elle avait 14 ans n’était sûrement plus valables aujourd’hui alors qu’elle en avait dix de plus "Tu me poses la question pour être polie ?" rétorqua-t-elle à la question de la jeune femme, un léger sourire fendant son expression en même temps. Elle ne s’en formalisait pas puisqu’au fond, elle faisait la même chose. Opinant, elle lui dit enfin, et ce sur le ton de l’évidence-même "Je suis en sixième année de médecine, oui. Je commence mon internat l’an prochain." Mille ne serait pas surprise. Personne ne l’était vraiment quand il s’agissait du destin qu’elle s’était choisie.
Pour l’heure, elles choisirent ensemble de prendre leurs jambes à leur cou "Ça devrait pas être permis de faire du suspens dans ce genre de circonstances. Plus vite, il va essayer de nous rattraper, et je sais pas toi, mais j’ai aucune idée de qui il est. Putains de ballerines, c’est ce qu’elle pensa quand elle se rendit compte que c’était le manque de confort des chaussures qu’elle portait qui lui conférait de la difficulté à se presser pour échapper à la menace d’un ancien camarade s’élançant dans leur direction pour venir leur raconter sa vie. Mavis s’en cognait, Millie s’en cognait sans doute autant ; elle en eut la preuve quand après quelques minutes de voiture, elles débarquèrent à l’endroit décidé par la jeune femme. Mavis avait abandonné son serre-tête, rangé ses perles et était passée dans sa propre voiture pour chausser une autre paire de chaussures. La simplicité des choses la troublait assez pour que ça lui rappelle une époque à laquelle elle évitait pourtant de penser "Ça me rappelle des souvenirs, c’est bizarre." avoua-t-elle en adhérant au plan de la jeune femme vers qui elle tourna la tête avec un sourire au coin des lèvres "C’est toujours plus tentant que de devoir supporter les récits de la vie de nos ennemies d’école. J’étais pas très chaude à l’idée d’entendre les Stacy et les Kelly de notre promo nous vanter les mérites du mariage et de la maternité." En d’autres termes "Ça me dit." conclut-elle, déverrouillant sa portière pour sortir de la voiture, et ajouter à l’adresse de Millie qu’elle rejoignit en quelques enjambées "On a besoin d’un alibi si nos parents viennent à nous demander ce qui s’est passé ce soir. J’ai pas envie de leur donner satisfaction en avouant qu’on a passé du temps ensemble. Je veux qu’ils pensent qu’ils ont échoué, ça leur fera les pieds." A peine en vérité. Quoi que, Mavis était capable de tellement de choses par vengeance que ce n’était pas la première fois qu’elle travaillerait sur un alibi.
Cette pensée, elle lui revint à la figure lorsque, les yeux posés sur le profil de Millie, elle se demanda comment elle avait vécu les dernières années sans aucune nouvelle de son frère ; oserait-elle lui poser la question ? Mavis se mordit la lèvre inférieure, et puis après un instant de marche, ses doigts serrés autour de la anse de son sac, elle lui demanda presque sur le ton de la conversation "Je t’ai demandé comment allait ton père, mais toi ? Comment tu vas ?" C’était un moyen détourné de sonder son état d’esprit, comme quoi Mavis était capable de mettre sa tendance à la manipulation au service d’une certaine forme de délicatesse.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Dernière édition par Mavis Barnes le Sam 19 Aoû 2023 - 17:56, édité 1 fois
Millie Butcher
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ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
« Vite fait, j’ai vu des trucs sur Instagram. » C’était là une réponse qui surprenait toujours Millie: que les autres personnes ne puissent pas connaitre Weatherton plus que de nom, ou même de loin. Pour elle, c’était une des références bien même avant qu’elle n’y soit employée et c’était un nom à suivre et connaitre. Elle oubliait simplement parfois que la mode et surtout la haute couture n’était pas forcément au gout de tous et que par conséquent, s’intéresser à un quelconque domaine pour lequel vous n’aviez pas d’affinité n’était pas là un réflexe naturel. Elle avait toujours été plutôt de nature curieuse, prête à apprendre et découvrir de nouvelles données; elle n’aurait jamais été dérangée de devoir s’intéresser à un domaine qui sortait de son champ de compétences initial. « C’est la plus grande maison de haute couture d’Australie, si jamais. » Comme si c’était là une information nécessairement importent pour leur conversion - c’était surtout un moyen détourné de montrer à MAvis que c’était là un lieu important dans le domaine cité. « Et tu fais quoi dans la mode exactement ? » Millie ne se défit pour aucune raison du petit sourire empli un brin de fierté qui parait son visage d’un côté à l’autre. « Je suis l’assistante personnelle du créateur principal de la maison, qui se trouve être l’héritier de cette dernière aussi. » Effectivement, elle ne faisait pas partie des personnes dont les coups de crayon étaient repérés pour participer aux prochaines collections, mais elle avait un poste bien mieux placé puisqu’elle pouvait apprendre directement de celui qui représentait le coeur de la maison et des idées qui pouvaient se voir à la suite sur les tapis et les défilés.
« Tu me poses la question pour être polie ? » Une tache d’amusement se fit voir dans le petit sourire de Millie. « En partie, mais pas que. » Un peu d’honnêteté dans cette soirée ne leur ferait surmener pas de mal, là où leurs parents s’étaient appliqués à les réunir sous une toute autre étiquette. Elle retournait la question parce-qu’elle avait été bien éduqué et qu’elle connaissait les coutumes de bienséance en société; elle rétorquait la question également parce-que ce serait mentir que de dire qu’elle n’était pas curieuse de savoir ce que Mavis allait répondre à sa question, même si les technologies de leur temps faisaient qu’il était plutôt facile de prendre des nouvelles d’autrui sans avoir à se mouiller un seul instant. « Je suis en sixième année de médecine, oui. Je commence mon internat l’an prochain. » Elle hocha quelque peu sa tête. « T’as du courage. » Parce-que ce n’était pas une partie de plaisir que de foncer tête baissée dans ce type d’études et de carrière qui s’en suivait: les sacrifices étaient importants, et le temps passé à bucher tout autant.
« Ça devrait pas être permis de faire du suspens dans ce genre de circonstances. Plus vite, il va essayer de nous rattraper, et je sais pas toi, mais j’ai aucune idée de qui il est. » Elle ne sut retenir un petit rire, avant de déguerpir bien plus rapidement que prévu vers le parking afin d’éviter à Josh, ou Caleb, ou elle ne savait trop qui se dirigeait vers eux de leur tenir la grappe avec des sujets qui ne les auraient, pour sur, pas intéressé. Avant de grimper à bord de la voiture de Millie, Mavis passa par la sienne pour changer quelques éléments et détails sur sa tenue - elle se présenta ensuite avec une version qui semblait simplifiée d’elle-même, qui résonna avec les mots qu’elle prononça à la suite. « Ça me rappelle des souvenirs, c’est bizarre. » Un fin sourire perça sur ses lèvres. « Ca me rappelle des souvenirs aussi. » Peut-être qu’elles ne faisaient pas référence aux mêmes souvenirs, mais à les voir agir de la sorte elle ne pouvait s’empêcher de se rappeler qu’il avait existé un temps où elles étaient presque prêtes à faire les quatre-cent coups ensemble, là où une amitié s’était tissé facilement entre elles - le temps et les événements de la vie ayant décidé de s’en mêler par la suite. « C’est toujours plus tentant que de devoir supporter les récits de la vie de nos ennemies d’école. J’étais pas très chaude à l’idée d’entendre les Stacy et les Kelly de notre promo nous vanter les mérites du mariage et de la maternité. Ça me dit. » Millie plissa le bout de son nez alors qu’elle filait sur la route, qu’elle les éloignait de l’endroit où elles auraient pu passer une très mauvaise soirée pour les faire atterrir là où les choses seraient bien mieux. « Tant qu’on parle pas mariage et enfants oui, ça me va. » Pas qu’elle n’avait pas encore digéré la nouvelle qu’Ambrose lui avait annoncé quelques semaines plus tôt, mais disons qu’elle l’avait encore en travers de la gorge. « On sera mieux ailleurs. » - « On a besoin d’un alibi si nos parents viennent à nous demander ce qui s’est passé ce soir. J’ai pas envie de leur donner satisfaction en avouant qu’on a passé du temps ensemble. Je veux qu’ils pensent qu’ils ont échoué, ça leur fera les pieds. » Tournant son regard vers Mavis avec un petit sourire amusé aux coins des lèvres alors qu’elle fermait la voiture, elle hocha quelque peu la tête. « L’excuse de on s’est crêpées le chignon fonctionnera pas chez mon père: il sait que c’est pas mon style de faire ça. » Elle n’était pas de ceux qui cherchait les problèmes, d’ordinaire. « Presque: je crois que si je lui dis que je t’ai moi emmené ici, il me croira pas. » Pas tant qu’il n’était pas probable qu’elle ait des amis avec qui passer la soirée - même si ces derniers s’étaient faits rares au fil des années -, mais plutôt que l’absence de la présence de Mavis dans son quotidien sur les dernières années prouvait qu’elles avaient rompu l’amitié qu’elles avaient pu éprouver l’une pour l’autre avec le temps.
Peut-être qu’au moins pour ce soir, elles auraient l’occasion de rattraper un bout de ce temps perdu. Et c’était exactement pour ça que la réunion des anciens élèves avaient été initialement organisée - simplement, elles choisissaient de le faire sans toutes les discernions et les discussions qui n’avaient pas d’intérêt à être écoutées à leurs yeux. « Je t’ai demandé comment allait ton père, mais toi ? Comment tu vas ? » Lentement, pendant un instant, elle tourna son regard vers Mavis; c’était presque évident que c’était là le genre de question qui allait finir par tomber dans leur conversation. Là où elle butait pour le moment, c’était à savoir à quel point elle mettait une part d’honnête dans sa réponse. Personne autour d’elles pour réellement s’intéresser à ce qu’elle avait à dire, et une part de Millie se rendait bien compte qu’il n’y aurait pas vraiment d’intérêt à voiler sa véritable réaction. C’était peut-être idiot et dicté par des souvenirs qui revenaient en force alors que leurs chemins se croisaient pour la première fois en une poignée d’années. Elle soupira quelque peu. « Chaque jour à son lot de difficultés. » Elle reporta son regard partout ailleurs plutôt que sur le visage de Mavis désormais. « Et y’a certains ressentis dont j’arriverai jamais à me débarrasser malheureusement. » Le manque de son frère resterait comme une emprunte permanente sur son coeur, dans ses souvenirs, dans tout ce qu’elle pouvait entreprendre et que lui ne pourrait jamais faire. « Mais je pense que tu peux comprendre de quel type de ressentis je parle, non ? » Parce-qu’elle était au courant, bien sur, qu’elle ne cacherait pas que c’était le cas; un sourcil légèrement haussé sur son visage, alors qu’elle s’aventurait surement sur un terrain qui se voulait d’avance miné. Mais après tout, c’était Mavis qui avait tenté la première.
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"Tu fais le café quoi." Ne jamais compter sur Mavis pour caresser quiconque dans le sens du poil quand il n’y avait pas d’enjeu favorable pour elle à la clef. Elle n’en était même pas honteuse. Millie n’avait pas besoin de l’être non plus d’ailleurs puisque finalement, leur rôle n’étaient pas bien différents à l’heure actuelle : Mavis n’était qu’une novice que seul son nom rendait plus attrayante aux yeux de ceux qui avaient déjà du galon dans le domaine qu’elle convoitait. Elle réussissait à se faire une place seulement parce qu’elle n’avait pas son pareil pour forcer le Destin à revoir ses plans à son sujet — et qu’elle avait la cuisse un peu légère en passant, mais personne n’avait besoin de le savoir "C’est cool." ajouta-t-elle seulement pour donner le change juste après, opinant en même temps, et ne rebondissant pas vraiment sur la notion de courage que Millie apposa au choix de carrière de Mavis.
"T’as personne alors ?" Question comme un autre dans une conversation d’adultes. Mavis ne s’arrêta pas vraiment sur l’idée que ça ne faisait pas dans le fond de poser ce genre de questions. Après tout, tout le monde avait tendance à se mêler de ce qui ne le regardait pas vraiment, creusant pour dénicher le scoop là où il n’y avait rien à voir, alors c’était que ça devait être comme ça et pas autrement. Elle n’avait pas non plus envie de connaître les détails de la vie sentimentale de Millie, mais pour assouvir sa curiosité le temps du trajet ça ferait l’affaire ; elle paraissait particulièrement rebutée par l’idée de s’y épancher cependant, de fait elle ajouta en haussant les épaules "Si t’as pas envie de répondre, c’est pas grave." Elle ne lui en tiendrait pas rigueur, d’autant qu’elle de son côté, elle n’avait pas grand-chose à raconter non plus de ce point de vue là, du coup elle espérait qu’elle ne lui retournerait pas la faveur. Elle ne pouvait pas se permettre de lui dire que ça faisait presque un an qu’elle côtoyait quelqu’un, qu'il allait se marier, et qu’en plus de ça, son propre père le traitait comme son digne héritier. Elles avaient eu des secrets à une époque, rien ne choquerait vraiment la jeune femme — encore que, rien n’était moins sûr — mais Mavis le savait mieux que personne : il y avait des choses qu’il ne valait mieux pas partager, et ce avec qui que ce soit.
"C’est pas le mien non plus, je suis plus subtile que ça." rétorqua-t-elle à Millie lorsque Mavis souleva l’idée de se créer un alibi pour faire regretter leurs parents de les avoir forcé à supporter cette réunion d’anciens. Supporter était peut-être un terme un peu trop fort étant donné qu’elles avaient tenu à peine une vingtaine de minutes, mais c’était déjà vingt minutes de trop "C’est vrai que c’est improbable dans le fond. J’arrive pas vraiment à croire qu’ils ont continué à espérer qu’on se revoit alors qu’on s’est pas parlées depuis dix ans." Dix ans. Le temps qu’elles avaient passé chacune de leur côté était enfin mentionné, et pour chacune d’elle, des flashbacks différents se mettraient sans aucun doute en route. C’est ce qui poussa Mavis à s’intéresser à l’état d’esprit de Millie qui prit du temps pour lui répondre. Elle sentit son hésitation dans la manière qu’elle eut de la regarder un moment, comme si elle pesait le pour et le contre à être sincère avec elle et dans un sens, elle comprenait, alors elle lui laissa le temps sans rien faire de plus que marcher à ses côtés, levant la tête de temps à autre pour regarder les lumières qui brillaient au-dessus de leur tête ; quand la jeune femme reprit la parole "Un pas à la fois, c’est le genre de truc que ma mère dit à ses patients en consultation." lança-t-elle avec un petit sourire en coin. Elle n’était même pas cynique pour le coup, elle avait appris qu’avec les traumatismes venait l’adaptation. Alors elle, elle s’était vite adaptée parce qu’elle avait été le cause du traumatisme en question qu’elle avait vécu, mais elle comprenait dans une certaine mesure que pour d’autre, ça prenait des années. Pour Millie, les choses avaient été différentes, elle n’avait jamais voulu que son frère disparaisse — elle espérait même sans doute le revoir un jour, quand de son côté Mavis se satisfaisait d’être la seule jumelle restante.
S’enfonçant un cours instant dans ses réflexions, elle opina en l’entendant parler de ressenti sans savoir de quoi exactement Millie parlait "Comme la culpabilité ?" lui demanda-t-elle alors de but-en-blanc, n’étant elle-même pas capable d’en ressentir une once — pas même quand elle concernait la situation de la jeune femme à côté de laquelle elle marchait, et à qui elle avait caché avoir vu le visage de celui qui avait emmené son frère, il y avait dix ans de ça. Elle faisait bien semblant cependant Mavis, et si elle détourna les yeux à ce moment-là, c’était davantage pour donner du coffre à son jeu d’actrice que pour échapper au regard de Millie "T’y es pour rien dans ce qui est arrivé, comme j’y suis pour rien dans ce qui est arrivé à ma soeur." Bon, la dernière phrase était de trop, mais elle la remplissait d’une jouissance secrète qu’elle ravala pour ne pas en sourire trop fort, retournant son visage vers la jeune femme dans la foulée "On était presque encore des enfants, tu te souviens ?" Des après-midi passés à patins à roulettes sur la propriété à Bayside des Barnes, à essayer de semer Dan qui était trop lourd pour être gracieux sur ce type d’engin, et à médire sur Marion qui le traitait comme un larbin quand Mavis avait les yeux brillants d’un amour timide pour lui ; dans ce souvenir, c’était de la nostalgie qui transparaissait, mais pas que, il y avait aussi toute la jalousie qu’elle avait toujours ressenti pour sa soeur qu’elle critiquait dans son dos avec Millie.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
« Tu fais le café quoi. » - « Je fais pas que le café, non. » - « C’est cool. » Bien sur que Millie leva les yeux au ciel à la dernière mention de la blonde - elle ajoutait cette dernière notion simplement pour donner au change, ce n’était pas quelque-chose qui échappa à la jeune femme. Peu de personnes pouvaient réellement comprendre en quoi le poste qu’occupait Millie était quelque-chose d’important, et surtout à quel point cela pourrait être un bond pour sa carrière sans avoir à passer par des échelons qui vous minaient le moral en cours de route. Travailler aux côtés de James, c’était apprendre de la main du maitre directement et surtout être tout le temps dans ses pattes; ainsi, en ne sortant jamais de son champ de vision, il ne pouvait oublier sa présence et serait donc plus enclin à bosser avec elle et non simplement qu’elle bosse elle pour lui. L’idée avait surtout été la première lorsqu’elle avait accepté le poste; la seconde se mettait en place à travers les mois écoulés. « T’as personne alors ? » Elle pinça les lèvres. « Si t’as pas envie de répondre, c’est pas grave. » - « Il était pas voué à devenir véritablement quelqu’un, mais il m’a annoncé s’être fiancé à une autre et je l’ai pas vu venir. » Elle haussa brièvement les épaules, comme si ce n’était pas important. « Disons que je digère mal la nouvelle. » Assez en tous cas pour avoir ce voile d’amertume dans la voix lorsqu’elle en parlait. « Donc pas de discussion mariage et tout ce qui s’en suit, ça vaut mieux. »
« C’est pas le mien non plus, je suis plus subtile que ça. » De se crêper le chignon. « C’est vrai que c’est improbable dans le fond. J’arrive pas vraiment à croire qu’ils ont continué à espérer qu’on se revoit alors qu’on s’est pas parlées depuis dix ans. » La mention des dix ans prit de court un instant la brune, avant qu’elle n’eut un rire. « Ils avaient surement besoin de leur lot d’illusions. » Ils en avaient tous eu besoin à un moment donné; sous différentes formes, à différentes échelles, mais les deux familles avaient rencontrés des besoins qui pourraient s’apparenter à un certain niveau. Tous avaient subi une perte, tous avaient besoin de mécanismes et de temps pour s’en relever. « Un pas à la fois, c’est le genre de truc que ma mère dit à ses patients en consultation. » Millie haussa quelque peu un sourcil, penchant un brin sa tête sur le côté. « Ta mère a pas tort sur ce coup là. » Sur d’autres points, c’était à revoir mais sur celui là c’était évident qu’elle n’était pas de mauvais conseil. Après tout, c’était son métier que d’agir de la sorte: presque, heureusement qu’elle se trouvait être de bon conseil.
« Comme la culpabilité ? » Bien sur que la franchise et la façon dont Mavis aborda l’idée de façon aussi frontale déroutèrent un instant la brune. Elle ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi simple pour elle de mettre des mots sur les maux, là où elle peinait encore de son côté à la faire au quotidien. Certes, leur perte n’était pas du même acabit, mais elles avaient tout de même toutes deux vu un être cher disparaitre de leur vie. « Comme la culpabilité, oui, par exemple. » Et le chagrin, la peine, le manque - la liste pourrait se trouver facilement à devenir longue lorsque ce type de sujet était abordé finalement. « T’y es pour rien dans ce qui est arrivé, comme j’y suis pour rien dans ce qui est arrivé à ma soeur. » - « Je sais, je sais. » Elle dodelina de la tête un instant; elle savait pertinemment que cette culpabilité n’était qu’induite par son cerveau et par l’impression d’avoir manqué à quelque-chose, là où sa part de responsabilité n’avait jamais été remise en cause pourtant. « On était presque encore des enfants, tu te souviens ? » Un soupire échappa, un peu trop longuement à ses yeux, à la jeune femme alors que son regard s’attardait sur ses mains et ses ongles qu’elle se retenait de ne pas torturer alors que le sujet abordé n’était pas de grand confort pour elle. « Je me souviens surtout d’avoir grandi trop rapidement ce jour là, et d’avoir cessé d’être une enfant justement. » La disparition de son frère, lui véritablement enfant, l’avait fait entrer dans l’âge adulte et les responsabilités de ce dernier bien trop rapidement. Un jour, elle était une simple lycéenne avec la tête plein de rêves, le lendemain son nom était placardé dans tous les journaux télévisés; ce n’était pas de cette façon là qu’elle aurait voulu voir sa famille se forger un souvenir publique. « Je sais que je suis pas responsable, mais je cesserai jamais de me dire que j’aurais pu faire plus. » Quoi, elle ne savait pas, mais elle aurait pu faire plus c’était une évidence dont elle n’arrivait pas à se débarrasser.
Inspirant longuement, elle finit par tourner de nouveau son regard vers Mavis, tentant de chasser de ce dernier tous les fantômes qu’elle accumulait sans raison dans son regard. « Tu vois toujours Dan ? » Changer de sujet, lancer un autre terrain à explorer, c’était encore une façon de faire bien plus simple pour Millie en cet instant; sinon, elle allait laisser les souvenirs prendre le dessus et ce n’était clairement pas le moment. Si leurs parents s’étaient toujours surement dit que passer du temps ensemble pour réparer des maux, la jeune femme se rendait copte qu’à avoir repoussé le moment surtout cela faisait remonter bien plus de souvenirs qu’elle ne l’aurait cru. « Je me rappelle qu’à l’époque, il savait pas vous lâcher d’une semelle. » Elle esquissa un petit sourire. « Je l’ai d’ailleurs toujours soupçonné d’avoir un faible pour toi plutôt que pour Marion. »
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Si elle s’attendait à ce que la conversation prenne ce tournant "Oh." Peut-être qu’elle aurait dû s’abstenir de poser des questions sur la vie sentimentale de Millie, ça lui apprendrait à vouloir se comporter comme quelqu’un de relativement normal "C’est que t’étais pas vraiment contre l’idée qu’il devienne quelqu’un un jour où l’autre alors, si tu le digères pas bien." objecta-t-elle avec un petit sourire en entendant la jeune femme lui raconter grossièrement les tenants et aboutissants de cette situation dans laquelle elle se retrouvait. Elle aurait pu lui donner des conseils dans l’action de gérer l’imminence du mariage de l’homme qu’on fréquente, mais jamais Mavis ne pencherait vers ce côté-là de son histoire récente. Elle était désolée pour Millie d’un côté, elle resterait cependant éloignée de ce sujet de l’autre, et sans faire la fine bouche, elle respecta son souhait de ne pas en faire une conversation, sautant dessus comme sur une perche pour mieux contourner les choses. Pas forcément parce que ça ne l’intéressait pas, elle aurait aimé en savoir davantage, sa curiosité s’étant trouvé piquée par les aveux de la jeune femme, mais surtout parce qu’elle voulait éviter d’être confrontée à ses questions en retour.
Alors elles enchaînèrent sur autre chose, reprenant sur un tout autre chemin qui remettait en avant le fait que leurs parents n’étaient pas des gens tout à fait honnêtes. Rien de comparable aux mensonges que gardait Mavis, mais quand même. Là encore, le sujet fût assez vite balayé pour s’engager sur un autre qui pesait déjà lourd entre elles. Elle comprenait le sentiment de Millie à l’égard de ce qui était arrivé à sa famille comme elle ne pouvait pas le comprendre. Ça ne partait pas du sentiment de culpabilité que la jeune femme disait ressentir, c’était à propos de la manière dont Mavis, elle aussi, avait eu l’impression de grandir d’un coup quand elle avait pris la décision impulsive de pousser sa soeur, de la faire disparaître, et de ne jamais le regretter. On ne pouvait plus penser comme une enfant après ça, c’était d’autant plus le cas qu’au fond, elle n’avait jamais eu le sentiment d’en être une, d’enfant. Elle ne dit rien alors, se contentant de dodeliner de la tête elle aussi, les lèvres pincées et le regard détourné pour ensuite le reposer sur Millie qui semblait toujours tellement affectée par la disparition de son frère, que Mavis finit par lui dire "On se prépare pas à ce genre de drame. T’étais jeune, t’aurais rien pu faire de plus." lui assura-t-elle, mais sa parole ne devait pas peser bien lourd dans la balance, surtout qu’elle, elle savait qu’elle aurait pu faire plus. Témoigner, décrire la personne qu’elle avait vu, elle n’avait rien fait de tout ça et si on lui posait la question, elle dirait qu’elle ne ressentait aucune once de culpabilité sans même savoir pourquoi.
Millie tenait à changer de sujet, c’était assez évident pour que Mavis, là encore, respecte son souhait, et quoi de mieux que de mentionner Dan pour le faire ? A cet instant-ci, Millie avait toute l’attention de Mavis qui riant juste un peu, opina doucement en lui avouant, les yeux brillant "On était ensemble hier alors oui, toujours." Comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs ? Dan et Mavis, ce n’était pas une histoire de deux jours et puis s’en vont, c’était fait pour durer quand bien même personne ne savait vraiment ce qui se passait, même pas eux. Elle pinça les lèvres, ricana encore doucement à ce que Millie ajouta, mais perdit graduellement l’envie quand elle parla directement de Marion et des sentiments que Dan avait soi-disant — ou pas — pour elle à l’époque. C’était à elle de ne pas vouloir s’engager sur ce terrain-là, et comme la bordure des commerces qu’elle convoitait se dessinait au loin, Mavis les lui montra du menton sans daigner lui apporter une réflexion quelconque à ce sujet "On y est, où est-ce qu'il se trouve ton super restaurant ?" lui demanda-t-elle sans être subtile dans l’action de ne pas lui répondre. Elle l’asticoterait peut-être sur la manière qu’elle avait d’éviter le sujet, sorte d’aveu de quelque chose, ou elle serait aussi délicate qu’elle l’avait été en choisissant de ne pas l’interroger davantage sur ses déboires amoureux. Peu importait, elles terminèrent la soirée toutes les deux, loin de leurs anciens camarades d’école, mais beaucoup trop près de leurs souvenirs communs.
rp terminé.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.