tw. violence domestique. flashback 2009 Les cris résonnent. La rage du père de famille. Encore. Edison encaisse. Encore. Il encaisse les insultes. Il encaisse les coups. Adolescent, il n’a pas encore atteint la taille de son paternel ou du moins de celui qui se considère comme être son paternel mais il lui fait face. Il plante son regard dans le sien à chaque coup comme pour lui rendre la pareille bien que le regard vitreux de son père semble imperméable au moindre sentiment. Un coup dans l’estomac et il se retrouve étendu sur le sol, se maintenant le ventre, courbant légèrement le dos. Une envie de vomir. Edison apprend à ses dépens là où taper pour faire mal. Les larmes lui montent aux yeux alors que son père lui assène une nouvelle ribambelle d’insultes. La raison de cette altercation : il aurait soit disant oublié de ranger les clefs de la voiture de son père, là où ce dernier les attend. Mais tout le monde sait que ce dernier est trop bourré pour se souvenir qu’il est celui qui les a changé de place. Des coups pris par surprise. La foudre du paternel lui tombe dessus encore une fois par surprise, sans qu’il n’en comprenne les raisons, sans qu’il ne les cherche… les raisons. Il a abandonné. Pour lui, c’est clair : son père est un monstre. Il est son punching ball. Parfois, il se dit que ce serait peut-être mieux si c’était sa mère qui se prenait les coups … peut-être que le voisinage réagirait différemment … et il aurait la paix. Au moins une fois. Cette pensée accentue sa nausée alors qu’il se redresse, se mettant à quatre pattes, les paupières closes et essayant de reprendre sa respiration. Pitoyable scène qui a lieu dans l’arrière cour. Pitoyable scène que certains voisins ont vu, entendu ou préféré ne pas voir. Le monstre n’est pas uniquement chez lui, il est dans chaque maison de ces voisins qui entendent, voient, se doutent mais ne disent rien. Edison les déteste tout autant.
Il finit par se relever quand le monstre a retrouvé son canapé et les poubelles télévisuelles qui le lobotomisent encore plus. Il pousse la porte d’entrée pour prendre l’air. Prendre l’air alors qu’il est vingt deux heures. Prendre l’air pour sentir l’air frais sur son visage. Prendre l’air pour aérer ses pulsions meurtrières car parfois, il y pense. Il pourrait l’étouffer. Il pourrait l’empoissoner. Il pourrait l’écraser en voiture. Il pourrait le tuer … ça ne ferait de mal à personne. Un service pour le bien de tous, de l’humanité. Il finit par s’asseoir sur les marches des escaliers qui mènent à l’arrière cour, calant ses coudes sur ses genoux et venant essuyer son nez avec le pan de son tee-shirt d’un groupe de musique au nom incompréhensible. Dehors, c’est le silence. C’est le vide. Il marmonne un juron en constatant les dégâts … Son regard se perd vers la maison d’à côté, les Sterling. Olive. Il soupire et ferme les yeux. Elle sait. Elle comprend. Elle comprendra. Elle ne lui sortira pas les traditionnelles paroles pré-digérées. Elle se contentera de lui demander comment se sont déroulées les répétitions car oui, Edison ne parle que de musique et de guitare. Elle le sait. Il l’agace presque avec son envie de devenir une rockstar. Il balance sa clope dans le jardin à Malcolm in the Middle avant de se faire discret pour finalement prendre dans le jardin des Sterling. Un sourire amusé aux lèvres, il se met à ramasser quelques cailloux pour finalement … toc … toc … il vise la fenêtre de sa chambre tout en espérant ne pas attirer l’attention de ses aînés qui ne voient pas forcément d’un très beau œil le fait que le connard edison traine tout près de leur cadette.
Quand il apperçoit sa silhouette, il ouvre les bras en croix pour montrer qu’il n’est pas un serial killer, juste lui et lui fait signe de la main pour qu’elle puisse le rejoindre dans le jardin. Il en profite pour prendre place sur le perron. @Olive Sterling
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Dernière édition par Edison Dorn le Mer 6 Sep 2023 - 13:27, édité 1 fois
Olive Sterling
l'ombre d'elle même
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7057 POINTS : 4240
TW IN RP : Dépression TW IRL : A discuter par mp si besoin.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #c46f84 RPs EN COURS :
Hélen #4 ♡ Feeling like a drop in the ocean that don't nobody notice maybe it's all just in your head. Feeling like you're trapped in your own skin and now your body's frozen. broken down, you've got nothing left
Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
La soirée a été douce, ressemblant à toutes celles d'avant, sans extravagance. La vie est plutôt simple même si le changement n'a pas été facile. Il a fallut du temps pour s'habituer à ces nouveaux lieux, du temps pour s’accommoder à cette nouvelle vie mais comme toute chose et avec une aide précieuse, Olive avait réussi à s'en sortir. Le petit oiseau avait décollé de son nid sans trop d'embuches. Elle avait évolué à travers des principes inculqués par ses géniteurs et avec une volonté de fer. Des rêves pleins la tête avec une réalité différente. Ils attendaient toujours beaucoup d'elle, comme si même gravir l'Everest sans entrainement n'était pas suffisant. Ils attendront toujours beaucoup d'elle, c'est une évidence, mais elle y arrivera Olive, parce qu'elle le souhaite de tout son cœur. Rendre sa famille fière est un objectif noble, elle fixe alors la barre très haute histoire de ne pas faire tout cela pour rien. De devenir quelqu'un et de voir les yeux de sa mère briller d'un éclat de bonheur. Olive, elle est comme ça, à planifier tout, et longtemps à l'avance, à se dire qu'elle pourra le faire parce qu'elle en est capable. C'est pour cette raison qu'elle s'est lancée à corps perdu dans des études de médecine, sachant que ce ne serait pas simple et qu'il faudrait qu'elle se batte parfois pour s'en sortir. La première année est difficile, et pourtant ce n'est que le début, alors elle s'accroche pour atteindre le sommet. Les cours l'épuisent, ne lui donnant que très peu de répit dans cette bulle de solitude. Elle s'assoupit en potassant ses livres, sa mémoire filant à vive-allure dans les mots d'un langage très spécifique, mais elle retient chaque syllabe, sa mémoire visuelle faisant un boulot parfait. Elle est fatiguée, épuisée même Olive. Elle peine à garder les yeux ouverts, pas certaine de lutter longtemps de toute manière. Encore un chapitre, un seul, mais c'est celui de trop. Elle tombe de sommeil alors que le monde tourne autour d'elle, que demain sera un autre jour et qu'elle recommencera encore et toujours dans ce chemin de volonté indéfectible. Des coups retentissent à la fenêtre de sa chambre, ou est-ce dans son rêve, elle n'est pas certaine, pas avant d'être totalement lucide de l'endroit dans lequel elle se trouve. Elle regarde l'heure, perdue dans ce brouillard. Ses yeux peinent à s'ouvrir alors qu'un nouveau bruit retenti. Ce n'est donc pas le fruit de son imagination, il y a bien quelque chose. Chancelante, la brune s'approche de la fenêtre avant de remarquer la silhouette en dessous. Elle frotte ses yeux encore endormi. « Ed ? Mais qu'est-ce que. Merde, j'arrive. » Elle secoue la tête, enfilant un pull par dessus son pyjama. Elle dévale discrètement les marches de la maison familial. Très discrètement pour ne réveiller personne mais surtout pour qu'on ne lui demande pas pourquoi elle file ainsi en plein milieu de la nuit. Elle le rejoint, perché sur les marches du perron. La silhouette tremblante paraissant sans dessus-dessous. L'Australienne, elle se cale à ses côtés et pose sa tête sur l'épaule d'Edison. Elle comprend Olive, bien trop vite d'ailleurs à son goût. Elle sait pourquoi le garçon est là en plein milieu de la nuit mais elle ne dit rien, à la place, elle passe son bras sous le sien et de son pouce elle fait des mouvements circulaires sur sa main. Elle est là Olive, quoi qu'il arrive et comme toujours. Elle lui doit bien cela à Edison.
Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..
tw. violence domestique. Il est assis sur les marches du perron. Il a le dos légèrement courbé, la tête enfarinée et l’âme dans les chaussettes. Rien ne va. Rien ne va jamais dans sa vie. Du bout des doigts, il joue avec quelques poussières qui se trouvent sur le perron … il aurait presque une attitude de philosophe comme ca, à refaire le monde, à le repenser et à tout changer. Il se redresse légèrement quand il sent la silhouette de l’adolescence se faufiler derrière lui. Sa tête sur son épaule et un poids semble se délester de son bagage. C’est comme si le poids d’un éléphant venait de se relever après s’être assis sur son torse pendant des semaines. Edison ferme les paupières quand elle se rapproche davantage, enroulant son bras au sien et essayant, en silence, d’apaiser la rage qui doit sans aucun doute bouillonner en son for intérieur. Edison ne connaît que sa famille. Pour lui, c’est ca une famille. Se hurler dessus, cracher sa frustration à la tronche de l’autre et passer ses nerfs sur sa progéniture qui est bien évidemment responsable de l’échec d’une vie. Il déglutit en se disant que c’est bien pathétique que de trouver la châleur humaine auprès d’une voisine, une ancienne parfaite inconnue. Mais Olive était devenue le phare en pleine tempête. Il lui suffit de lui sourire pour réchauffer son monde entier. Il lui suffit de venir se rapprocher de lui pour qu’il ressente ce que peut être le mot tendresse. Une relation platonique de deux âmes qui se sont trouvées, par hasard. Dieu soit loué. Edison reste dans cette position, silencieux. Il essaie du mieux qu’il peut de contenir les larmes qui remplissent ses yeux. Il essaie de du mieux qu’il peut de retenir les sanglots qui tirent ses lèvres dans de drôles de grimace. Mais, il ne va pas s’écrouler. Car il a une alliée, pas vrai ?
« Je compte les jours où je pourrais légalement foutre le camp de cet endroit … », légalement est le mot essentiel. Edison a déjà pensé à prendre la fuite, à fuguer et il est presque convaincu que ses parents ne le rechercheraient pas avec passion et panique. Peut-être même qu’ils s’en seraient ravis de sa disparition … mais Edison ne veut pas prendre de mauvais chemin. Il ne veut pas faire ce plaisir à son paternel. Lui, il veut devenir quelqu’un. Il partira quand il aura fini les cours et qu’il pourra avoir un boulot ou au mieux se lancer avec les sand witches. Il deviendra une star. Il deviendra quelqu’un. Pour pouvoir brandir son majeur en direction de son paternel. Sa tête vient se poser au-dessus de celle d’Olive et ensemble, ils regardent le vide. « Je me demande ce qu’il se passerait si un jour je réplique … » il étouffe un rire amusé car même si son paternel vacille et chancelle, il est plutôt bati comme un bûcheron et pas sûr qu’Edison gagne quoique ce soit. « Tu dormais ? », qu’il demande finalement en se reculant légèrement pour la regarder. Possible. Il est tellement égoiste … il est venu ici comme un naufragé … et finalement, peut-être qu’il est le grain de sable qui vient emmerder le rouage de sa vie. Il tente alors un sourire désolé. @Olive Sterling
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Olive Sterling
l'ombre d'elle même
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7057 POINTS : 4240
TW IN RP : Dépression TW IRL : A discuter par mp si besoin.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #c46f84 RPs EN COURS :
Hélen #4 ♡ Feeling like a drop in the ocean that don't nobody notice maybe it's all just in your head. Feeling like you're trapped in your own skin and now your body's frozen. broken down, you've got nothing left
Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
A aucun moment, Olive n'aurait pu se douter de la tournure de cette nuit. Rien n'était propice à autre chose qu'un sommeil profond et réparateur. Elle avait sombré sans demander son reste de toute manière. Edison avait simplement tiré la brune d'un profond rêve, mais ce n'était pas grave, parce qu'elle n'aurait de toute façon pas refuser de rejoindre le jeune homme, davantage quand elle le voyait aussi démuni face à une situation qu'il ne pouvait pas contrôler. Elle n'avait jamais osé poser les questions qui pourtant lui brûle les lèvres, parce qu'elle comprenait que cela puisse être douloureux, que cela puisse être un moment de penser à autre chose qu'à l'instant présent, qu'à la violence subit au quotidien. Olive, elle savait silencieusement ce que pouvait traverser son ami. Parce que c'était ça pas vrai le poids de la vraie amitié? Pouvoir rester des heures à ne rien se dire, à juste être présent l'un pour l'autre et attendre que le cœur se soulage. Du moins, c'est de cette façon que l'Australienne avait envie de voir son amitié avec Edison. Ce n'était pas quelque chose qu'elle avait cherché, il avait été là à un moment, et elle lui avait tendu la main. Ils avaient une relation aussi complexe que naturelle, mais elle se suffisait à elle-même. Et Olive, elle tendrait toujours une main à Edison, même avec toutes les différences du monde qui séparaient les deux jeunes gens. Oui, la relation avec les parents d'Olive n'était pas toujours au beau fixe, mais c'était un calme plat par rapport à la tempête quotidienne de la vie du beau jeune homme. Son univers était très loin du sien, mais là sous ce perron, ils se retrouvaient. Elle continua les mouvements circulaires sur la main du brun, rassurant, touchant. Une proximité sans faille qu'elle lui promettait par ce simple geste. Lui laissant le temps de prendre la parole, de mettre ses idées en place et de revenir vers elle quand il serait ok. Elle sentait la fragilité poindre le bout de son nez malgré la carapace d'Edison, mais pour autant, jamais elle ne le jugerait bien au contraire. Ils se comprenaient. « Je compte les jours où je pourrais légalement foutre le camp de cet endroit … » Olive recula sa tête de l'épaule d'Ed pour planter son regard sur lui. Elle ne voulait pas troubler le flot de pensées de son ami, mais elle avait aussi besoin d'intervenir. Le but n'étant pas qu'il parte dans un monologue. « Et cela arrivera bien plus rapidement que tu le penses, tu as fait le plus difficile jusque là Ed. Il ne te reste que quelques temps. Pas plus. » Il était courageux, il était fort. Ce jour de délivrance ne tardera pas à pointer le bout de son nez. Bien sur, elle ne pouvait le promettre, car seul le destin savait précisément la tournure des prochains événements, mais un jour le soleil brillerait complétement pour Edison. « Je me demande ce qu’il se passerait si un jour je réplique … » Une grimace se dessina sur le visage de l'Australienne. Elle n'était pas certaine que ce soit une bonne idée, trop rationnelle pour s'imaginer une bagarre. Sûrement trop flipette aussi. Mais elle savait aussi que son avis, Edison le connaissait sur la question, et que pour Olive c'était une bataille qui ne ferait qu'empirer la situation, alors elle se permit de ne rien ajouter plus, laissant les "si" faire un bout de chemin. « Tu dormais ? » - « Voui. Je me suis endormie la tête dans mes bouquins. » Elle haussa les épaules. Même si c'était l’épuisement qui avait surtout terrassé la brune plus que l'ennui des mots. « Mais ce n'est vraiment pas grave, te fais pas de soucis pour ça. Mon sommeil attendra mille fois pour toi ! » Ce n'était que dérisoire face au malheur d'Edison. Elle ne pouvait définitivement pas tourner les talons et retourner dans son lit alors que son ami a besoin d'elle. « Tu sais que ma porte te seras toujours ouverte, et cela à n'importe quelle heure. » Bon, sauf si c'était Oscar qui venait ouvrir, là, ce serait sûrement une autre histoire, mais jusqu'à maintenant, ce n’était jamais arrivé et heureusement. Olive avait toujours été là au bon moment.
Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..
« Et cela arrivera bien plus rapidement que tu le penses, tu as fait le plus difficile jusque là Ed. Il ne te reste que quelques temps. Pas plus. » Un soupir s’échappe de ses lèvres avant de prendre une profonde inspiration. Le plus dur est derrière lui. Il a fini par s’y habituer à cette vie. Il n’est plus pris par surprise. Il n’est plus décu. C’est déjà une bonne chose en soi. Il ne sait pas vraiment ce que lui réserve son avenir mais il est convaincu que ça va être dur de faire pire. Il ne rêve pas de longues études, de vie sur un campus universitaire. Il rêve simplement d’une vie où la peur ne vous ronge pas les entrailles, et où vous n’êtes pas contraints de prétendre jour et nuit. Il rêve d’une vie dont il serait le maître. Alors, Edison acquiesce fébrilement. Elle doit avoir raison. Elle a raison. Ce sont les dernières mètres avant la liberté ; pas le moment de baisser les bras, pas le moment de faiblir. Et car sa vie est un ramassis d’emmerdes, il préfère se concentrer sur son petit rayon de soleil : la voisine. Olive. Il préfère se concentrer sur elle car c’est son sourire qu’il est venu cueillir ici.
« Voui. Je me suis endormie la tête dans mes bouquins. » Les lèvres s’étirent légèrement. Tant de choses les séparent et pourtant … « Mais ce n'est vraiment pas grave, te fais pas de soucis pour ça. Mon sommeil attendra mille fois pour toi ! Tu sais que ma porte te seras toujours ouverte, et cela à n'importe quelle heure. » Ils peuvent compter l’un sur l’autre. Le duo a scellé un pacte sans le prononcer à haute voix. A ses yeux, elle est la fratrie qu’il n’a pas eu. Elle est la châleur de la famille qu’il n’a pas. Elle est la « safe place » dont chacun a besoin. Alors oui, il sera à jamais présent pour elle. Pour toujours. Edison tourne la tête vers l’adolescente, un sourire aux lèvres et la bouscule doucement de l’épaule … plus un geste tendre qu’autre chose. Il n’est pas doué pour les excuses et encore moins pour les remerciements. Il n’est pas habitué à dire ce genre de choses. Cela le prend un peu de court. « C’est la même pour moi, tu le sais ? » La tête toujours tournée vers elle, il lève vite fait les yeux vers ciel. « On ne va pas se mentir, c’est moi qui en profite le plus en ce moment … mais tu peux le mettre sur ma note. Quand tu auras besoin de moi, je serais là. Toujours. Même quand tu seras une brillante chirurgienne à la Urgences et que je serais le musicien raté mais convaincu d’être connu … » Il étouffe un rire amusé sans savoir qu’il est en train d’effleurer une éventuelle réalité, un avenir potentiel.
« Tu me promets que tu ne me lâcheras pas même quand je vivrais plus ici ? » … le cœur de l’adolescent rebelle s’ouvre béant … il tombe même à ses pieds … avec cette question, il baisse sa garde. Avec cette question, il montre ses peurs. Peur d’être seul. Peur de l’abandon. Peur qui lui colle à la peau … et son regard s’écrase sur le sol car il n’a pas le courage d’affronter le regard de celle qui est à ses côtés.
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7057 POINTS : 4240
TW IN RP : Dépression TW IRL : A discuter par mp si besoin.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #c46f84 RPs EN COURS :
Hélen #4 ♡ Feeling like a drop in the ocean that don't nobody notice maybe it's all just in your head. Feeling like you're trapped in your own skin and now your body's frozen. broken down, you've got nothing left
Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
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Olive, c'était dans sa nature de tendre la main. De ne pas hésiter à être présente pour les autres, davantage quand elle tenait sincèrement à eux. C'était le cas avec Edison. Elle ne pourrait jamais comprendre ce qu'il traversait, jamais être à sa place, elle pouvait par contre, être présente. Poser sa tête sur son épaule et attendre que le cœur de son ami s'apaise au moins un instant. Elle ne serait pas la solution miracle, ça non c'était certain, mais elle pouvait au moins essayer de rendre le monde un peu plus beau le temps d'une soirée pour son ami. Il le méritait Edison, parce que derrière cette carapace impressionnante, le jeune homme à un cœur en or. Malheureusement, il est juste tombé dans la mauvaise famille, dans le mauvais environnement. Olive ne doute pas qu'il s'en sortira, que quand le temps sera venu, il franchira la ligne sans un seul regard en arrière et qu'un beau jour, il sera heureux et bien dans ses bottes. Elle était persuadée que ce n'était qu'une question de temps, une question de jours même. Il ne manquait pas grand chose pour que son monde change. Et quoi qu'il arrive, Olive serait là.
L'Australienne ne lui en veut pas, comment pourrait-elle? Oui, il avait mis un terme à ses rêves en jetant ces cailloux, mais elle ne pourrait jamais faire comme si elle n’avait pas compris le signal de détresse. Le geste d'Edison la fait sourire. Il sait c'est une évidence et ils n'ont pas besoin d'en discuter plus que de raisons. C'est de cette façon que cette amitié fonctionne si bien. « C’est la même pour moi, tu le sais ? » Olive hoche la tête de haut en bas, consciente que oui. A dire vrai, cela lui semble même évident. Elle n'en a jamais eu l'occasion, pas encore du moins, mais elle n'hésiterait pas un instant à venir toquer à sa porte au moindre problème, parce qu'il sera là le jour où ça n'ira pas. « On ne va pas se mentir, c’est moi qui en profite le plus en ce moment … mais tu peux le mettre sur ma note. Quand tu auras besoin de moi, je serais là. Toujours. Même quand tu seras une brillante chirurgienne à la Urgences et que je serais le musicien raté mais convaincu d’être connu … » Olive émit un rire timide. La carrière était prometteuse mais loin d'être facile. Le haut de la montagne était encore bien loin pour elle, mais elle y croyait et visiblement on l'encourageait bien dans cette voie. « Cela ne me dérange aucunement, mon perron apprécie de voir tes fesses. » Elle fit une grimace. « Pour ce qui est de la grande carrière, n'allons pas trop vite tout de même. Le chemin sera long et remplit d'embûches. » Elle avait tendance à être un poil pessimiste la brune. Pas assez certaine de ses propres capacités. Peut-être qu'un jour cela changerait, peut-être qu'un jour, elle sera s'affirmer complétement. « Mais tu as une belle carrière qui t'attends aussi. L'opportunité te manque sûrement mais tu vas y arriver, il te suffit d'une petite impulsion non? » Il était doué Edison, Olive ne pouvait vraiment pas dire le contraire. Elle était persuadée qu'il trouverait sa place dans ce monde si difficile qu'est la musique. Qu'un jour, il serait sous le feux des projecteurs sans peine. « Et puis, tant que je reste ta première fan, ça me va moi. » Un clin d’œil complice à son coéquipier pour appuyer ses dires.
« Tu me promets que tu ne me lâcheras pas même quand je vivrais plus ici ? » Olive étouffe son murmure alors que les mots arrivent jusqu'à elle. Elle tourne son visage vers son ami, un demi-sourire sur les lèvres. « Tant que tu promets de ne pas m'oublier en retour et de me remplacer par une stupide fan, ça n'arrivera jamais. » Elle soupira, le temps de reprendre ses esprits. « Tu es mon ami le plus cher Ed, je ne voudrais que pour rien au monde nos chemins se séparent. » Et même si l'avenir était prometteur pour eux, et même si tout allait séparer les deux jeunes gens, parce qu'en grandissant tout serait différent.
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« Cela ne me dérange aucunement, mon perron apprécie de voir tes fesses. » « Qui ne les apprécie pas ? Là est la question. » Évidemment, il est obligé de jouer à l’idiot du village, faussement charmeur, un peu trop lourd. Car, c’est le rôle qu’on lui colle à la peau au bahut. C’est le rôle qu’il a décidé d’endosser pour pouvoir mieux dissimuler ses fêlures. A la grimace d’Olive, il reprend un air plus sérieux sans la quitter du regard. « Pour ce qui est de la grande carrière, n'allons pas trop vite tout de même. Le chemin sera long et remplit d'embûches. » « Et ce sont ces mêmes embûches qui rendent le chemin intéressant, non ? T’es une warrior, tu vas gérer. » Il est convaincu. Convaincu qu’elle deviendra quelqu’un. A l’inverse de sa personne, elle est douée pour les bancs de l’école. Elle n’a pas la concentration d’un poisson rouge, pas comme lui. Il est convaincu qu’il pourra se la raconter à un moment donné de sa vie et dire à la Terre entière : Olive ? Bien sûr, je la connais depuis toujours, ado j’allais même l’empêcher de dormir au moindre petit bobo. Néanmoins à bien observer l’adolescente, on pouvait noter qu’il était beaucoup plus convaincu qu’elle sur son avenir. « Mais tu as une belle carrière qui t'attends aussi. L'opportunité te manque sûrement mais tu vas y arriver, il te suffit d'une petite impulsion non? » Une petite impulsion. Un gigantesque tremplin, ouais, c’est ce qu’il aurait aimé ajouté mais il se contente d’afficher un petit sourire gêné … gêné puis rêveur. Car le monde de la musique, jouer de la guitare et chanter dans un micro avec sa bande d’abrutis d’amis, c’est son rêve. Et il est prêt à tout pour ce dernier. Il rêve de pouvoir grandir avec les siens. Il rêve de pouvoir vieillir en se disant qu’il a toujours les mêmes amis et que c’est avec eux qu’il s’est accompli. Il idéalise les amitiés d’adolescente sans se douter un seul instant que le groupe se verra amputé de quelques membres au cours des années … mais Cam, il restera à jamais là. « Et puis, tant que je reste ta première fan, ça me va moi. » Il laisse échapper un rire amusé. « T’as intérêt et attention, je note ! Même quand je serai super ringard, tu devras rester la première fan. La fan numéro un ! » qu’il ajoute en dodelinant de la tête, fier comme un paon, un sourire abruti aux lèvres.
Puis, son sourire s’éteint doucement … car la peur lui bouffe les entrailles à l’idée de ne plus l’avoir dans sa vie, d’être seul. Encore et toujours. « Tant que tu promets de ne pas m'oublier en retour et de me remplacer par une stupide fan, ça n'arrivera jamais. » Il fait claquer sa langue contre son palais. Jamais de la vie ! « Tu es mon ami le plus cher Ed, je ne voudrais que pour rien au monde nos chemins se séparent. » Edison tourne la tête vers elle. Il plante son regard dans le sien, découvre chaque nuance de ses iris. Il la voit. Olive. Son amie la plus chère. Celle pour qui il n’hésiterait pas à donner tout ce qu’il a même si c’est pas grand-chose. Celle qu’il souhaite avoir à ses côtés toute sa vie. Celle qui a la capacité de voir le vrai Edison et de ne pas avoir envie de fuir. Il la fixe pendant une ou deux secondes avant de lever les yeux au ciel et d’enrouler un bras autour d’elle pour la prendre dans ses bras … « Putain ! », lâche-t-il simplement d’une voix rieuse tout en venant enrouler ses bras autour d’elle. Cette étreinte, c’est lui qui en a besoin. « Jamais de la vie je vais te lâcher – je vais être le pire des morpions ! Impossible de t’en débarasser, t’es prévenue ! » Sa technique pour ne pas chialer comme un enfant ; il prend la tangente de l’humour mais elle le connait suffisamment pour savoir que derrière cette image débile, il y a pas mal de vérité.
Spoiler:
Pour pimenter un peu le sujet et ajouter une part du destin hihi Tu peux t’en inspirer ou pas. C’est comme tu sens ! Ce sont des idées de piste ... WIN – du bruit se fait entendre chez les Sterling. Apparemment quelqu’un vient de se réveiller également et semble se diriger vers la cuisine. Un parent ? Un de ses grand frères ? Vont-ils avoir le temps de se planquer ? Dans tous les cas, ils ne peuvent pas ignorer que quelqu’un est en train d’allumer la lumière du rez de chaussée. SO CLOSE – c’est la mère d’Edison qui sort dans le jardin à la recherche de son fils. L’appercevant dans le jardin des voisins, elle fronce les sourcils et vient glisser les mains dans les poches de son hoodie tout en s’approchant du duo mais en gardant ses distances. Aucune gêne. Aucun remord de ne pas s’être mis sur le chemin de son époux. A la place, elle fait un signe de main à Edison qu’il est temps de rentrer et elle ignore royalement la demoiselle qui est aux côtés de son fils. FAIL – On entend du bruit de l’autre côté … chez les voisins, chez les Dorn. Un juron suivi de plusieurs. Le père Dorn. Edison se raidit et s’abaisse légèrement comme pour éviter d’être vu. S’il avait la possibilité de devenir minuscule, il aurait essayé. Il se planque contre Olive tout en espérant ne pas être vu par celui qui est venu chercher sa victime, sa proie pour un round II ou simplement pour pouvoir fermer la porte à clef. Qui sait ?
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le membre 'Edison Dorn' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' :
Olive Sterling
l'ombre d'elle même
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7057 POINTS : 4240
TW IN RP : Dépression TW IRL : A discuter par mp si besoin.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #c46f84 RPs EN COURS :
Hélen #4 ♡ Feeling like a drop in the ocean that don't nobody notice maybe it's all just in your head. Feeling like you're trapped in your own skin and now your body's frozen. broken down, you've got nothing left
Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
Ces petits moments étaient agréables et sans tracas finalement. C'est ce qu'elle appréciait le plus avec Edison. « Qui ne les apprécie pas ? Là est la question. » Il n'avait pas tort dans le fond, ils étaient peu les personnes à ne pas apprécier Edison dans son ensemble, mais ça l'intéressait pas les autres Olive. Elle, elle était concentrée sur cette relation entre eux, pas autre chose, alors elle ne rajouta rien. « Et ce sont ces mêmes embûches qui rendent le chemin intéressant, non ? T’es une warrior, tu vas gérer. » Peut-être qu'il avait raison, ou peut-être pas. Olive était persuadée que le chemin serait difficile et qu'elle n'aurait pas les épaules assez solides pour s'en sortir. Parce qu'elle était défaitiste Olive, trop peu sûre d'elle pour se persuader du contraire. « De toute façon, on le verra non? Y'a rien qui presse pour l'instant. » Elle profiterait d'abord de l'instant présent avant toute autre chose. Rien ne presse quand on a encore l'avenir devant soi. Et puis, ils ne sont pas vraiment là pour parler de son avenir de toute manière. Ce n'est pas elle qui compte ce soir, mais le besoin de sortir les mauvaises choses de l'esprit d'Edison. De lui montrer qu'il est quelqu'un de brillant et que tout n'est pas perdu pour lui. Alors, elle lui fait comprendre Olive. Qu'il y a de belles choses qui l'attendent, qu'un beau jour, il sera sur les devants de la scène à mettre le feu. Elle y croit dur comme fer Olive. Et elle sera là pour le voir, elle en fait la promesse. « T’as intérêt et attention, je note ! Même quand je serai super ringard, tu devras rester la première fan. La fan numéro un ! » Bien sur qu'elle le serait pour toujours. Olive, elle posa une main à hauteur de visage, et l'autre sur son cœur avant de se concentrer pour ne pas rire en prononçant ces mots « Je le jure ! » Elle fit une grimace en reposant ses bras le long de son corps. Ce n'était que le début d'une grande aventure après tout.
Les mots changent et les sentiments aussi. Olive, elle prend conscience qu'elle n'a jamais admis qu'Edison comptait beaucoup à ses yeux. Qu'elle n'était pas juste une voisine vers laquelle il pouvait se tourner, mais une véritable amie sur laquelle il pouvait compter tous les jours durant. Doucement les bras d'Edison viennent couvrir ses épaules et le soulagement se libère de son corps. Les mots d'Olive ont eu un impact et c'était ce qu'elle voulait. Faire oublier pendant un instant le reste du monde à son ami, se concentrer sur ce qu'il était vraiment et sur ce qu'il pouvait dégager d'extraordinaire. « Putain ! » Elle hausse les yeux au ciel en l’entendant jurer dans ses cheveux. Il ne changera donc jamais, mais ça la fait sourire. « Jamais de la vie je vais te lâcher – je vais être le pire des morpions ! Impossible de t’en débarasser, t’es prévenue ! » Elle n'en doute pas étrangement. Elle sait qu'il est sincère et qu'il pense ce qu'il dit. « Nous serons toujours là l'un pour l'autre, et c'est ce qui compte le plus Ed. Pour toujours. » Une nouvelle promesse qu'elle tâcherait de ne pas rompre et pour le moindre prétexte. Dans ce beau moment, Olive ne se rend pas tout de suite compte des bruits qui l'entourent et de la lumière qui vient de s'allumer dans la maison familiale. Brutalement, elle bouscule Edison en lui faisant signe de se taire pour l'emmener loin du perron. « Merde, je crois qu'Oscar est réveillé, faut pas qu'il nous voit. » Elle tente tant bien que mal de n'émettre aucun son tout en se dirigeant vers l'arrière de la maison. Ce n'était pas mieux, mais il ne fallait surtout pas qu'elle se fasse surprendre, encore moins avec Edison près d'elle. « Qu'est-ce qu'on fait bon sang? » Elle chuchotait si bas qu'elle n'était pas certaine qu'Edison l'entende vraiment.
Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..
« Nous serons toujours là l'un pour l'autre, et c'est ce qui compte le plus Ed. Pour toujours. » Une promesse. Un sourire attendri prend place sur ses lèvres avant de s’évanouir en entendant du bruit derrière eux et surtout une lumière s’allumer dans la maison familiale. Et merde ! Edison se tait aussitôt, obéissant au signe d’Olive qui le somme de se taire, d’être silencieux et surtout de la suivre un peu plus loin du perron. Mieux ne vaut pas se faire surprendre. Ce n’est ni l’heure, ni l’endroit de discuter et encore moins avec la tronche qu’il se tape. Il n’a pas envie d’attirer l’attention sur ce qu’il se passe derrière les portes de chez les Dorn. « Merde, je crois qu’Oscar est réveillé, faut pas qu’il nous voit. » Il acquiesce silencieux tout en trainant les pieds jusqu’à l’arrière de la maison. « Qu’est-ce qu’on fait bon sang ? », dit-elle à voix basse, si basse qu’Edison dut se pencher un peu plus vers elle pour entendre ses paroles. « Tu demandes ça à moi ? C’est toi le génie entre nous … », réplique-t-il sur le même ton, à voix basse, tout en lui décochant un clin d’œil complice. Mais ce n’est pas le moment de sortir les grandes plaisanteries. Il peut voir à son air qu’elle est inquiète et qu’elle ne veut surtout pas se faire attraper par qui que ce soit. Edison s’imagine déjà se faire tirer les oreilles par un mâle Sterling qui viendrait le ramener chez lui … avec sa chance, cela commencerait le second round du match père-fils et il n’avait pas vraiment envie de remonter sur le ring ce soir. Il avait suffisamment encaissé. Prenant une profonde inspiration, il soupire. « OK. Pas de panique, personne ne nous a vu … personne ne t’a vu et personne n’est en train de crier qu’on vient de te kidnapper … donc c’est plutôt pas mal. Ça aurait pu être pire … bien pire … » L’adolescent finit par se redresser et s’adosser au mur de la maison, le regard rivé vers le néant. « On attend juste qu’il remonte dormir, que les lumières s’éteignent et après tu peux remonter te coucher …. Moi j’attendrais ici que tu sois bien rentrée avant d’y aller … » et un sourire idiot vient prendre place sur ses lèvres en s’entendant parler. Il parle comme s’il est en train de planifier un crime … un hold up dans une banque ou quelque chose comme ça.
« C’est mignon car je me rends compte combien tu n’es pas habituée à faire des bêtises. Apparemment, je n’ai pas encore déteint sur toi … », et il étouffe un éclat de rire tout en la bousculant doucement. Un gamin. Il a le droit. Il est un gamin.
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7057 POINTS : 4240
TW IN RP : Dépression TW IRL : A discuter par mp si besoin.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #c46f84 RPs EN COURS :
Hélen #4 ♡ Feeling like a drop in the ocean that don't nobody notice maybe it's all just in your head. Feeling like you're trapped in your own skin and now your body's frozen. broken down, you've got nothing left
Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
Olive, elle s'attendait pas du tout à ce qu'un Sterling pointe le bout de son nez en plein milieu de la nuit. Certes, elle n'aurait pas dû elle-même être dehors mais quand même le moment était très mal choisi. La peur avait agrippé son estomac alors qu'elle courrait se planquer discrètement à l'arrière de la maison, Edison sur ses talons. Elle est terrorisée Olive à l'idée que son frère ne lui tombe dessus, surtout avec Edison près d'elle. Non pas qu'il soit une mauvaise fréquentation, sauf au regard de son ainé qui voit toutes les fréquentations d'Olive comme mauvaise à son grand désespoir. Mais l'heure n'est pas à la réflexion, mais aux cachoteries. Ils ont l'air malin les deux jeunes gens planqués comme des gamins derrière la maison, à attendre que la lumière ne s'éteigne enfin. « Tu demandes ça à moi ? C’est toi le génie entre nous … » - « Non Ed, ce soir c'est toi qui me sors de ce pétrin. » Elle grimace Olive, pas ravie à l'idée d'avoir fait le mur et de pouvoir se faire prendre à tout moment. Elle est pas une aventurière Olive, elle préfère respecter les règles, un peu trop d'ailleurs. « OK. Pas de panique, personne ne nous a vu … personne ne t’a vu et personne n’est en train de crier qu’on vient de te kidnapper … donc c’est plutôt pas mal. Ça aurait pu être pire … bien pire … » - « Je sais que tu fais tout pour détendre l’atmosphère, mais j'ai laissé mon humour sous le perron navrée. » Olive, elle n'avait pas envie de rire, pas envie de faire des blagues sur la situation qu'ils étaient en train de vivre. Edison ne se rendait pas compte que si elle se faisait prendre, on risquait d'installer des barreaux à sa fenêtre à tout jamais. Elle risquait gros, même si c'était minime par rapport à la situation d'Edison ce soir. « On attend juste qu’il remonte dormir, que les lumières s’éteignent et après tu peux remonter te coucher …. Moi j’attendrais ici que tu sois bien rentrée avant d’y aller … » Olive hoche la tête de haut en bas. « Et s'il ne remonte jamais? » Olive imaginait le pire, ça ne changerait donc jamais. Elle prit une grande inspiration, frôlant la crise d'angoisse. « J'suis désolée de t'embarquer là-dedans. Ohlala. » Elle se tenait à carreau en général, ne traverser jamais au rouge et lever la main pour se faire entendre. Elle n'était pas du genre à franchir les consignes Olive, loin de là même. Avec Edison, elle avait pris un risque, parce qu'elle voulait être là pour son ami avant tout. C'était un choix contradictoire qui la rongeait fortement. « C’est mignon car je me rends compte combien tu n’es pas habituée à faire des bêtises. Apparemment, je n’ai pas encore déteint sur toi … » Olive lui tira la langue, le rire du brun entrainant le sien. « Ne te moques pas, s'il te plait. » Elle fit la mou avant de rire de plus belle. Un rire qu'elle eut du mal à dissimuler et qui risquait de compromettre sa cachette, mais un rire qui lui fit du bien. « Tu devrais avoir honte Edison de tes mauvaises manigances va ! » Elle le sermonna avec humour avant de reprendre son souffle. La nuit n'était encore qu'au début, mais elle devait bien admettre qu'elle commençait à avoir les paupières lourdes. Olive devint attentive aux mouvement dans la maison, attendant le signal pour retourner sous ses draps. « On se voit demain hein? » Dans des meilleures conditions, dans un autre instant que celui-ci. Un moment qu'elle attendrait impatiemment.
Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..
« Non Ed, ce soir c'est toi qui me sors de ce pétrin. » Elle grimace et il écarquille les yeux, pour lui montrer combien cette idée est folle. Lui ? Sortir quelqu’un du pétrin ? Il est celui qui montre la direction du pétrin : c’est par ici pour avoir une vie pourrie et avoir un tas d’ennuis. Il montre néanmoins la direction avec un gigantesque sourire, toujours. Il soupire et décide de la rassurer, du moins essayer de la rassurer. « OK. Pas de panique, personne ne nous a vu … personne ne t’a vu et personne n’est en train de crier qu’on vient de te kidnapper … donc c’est plutôt pas mal. Ça aurait pu être pire … bien pire … » « Je sais que tu fais tout pour détendre l’atmosphère, mais j'ai laissé mon humour sous le perron navrée. » Il esquisse un sourire désolé en haussant les épaules innocemment. Avec lui, elle ne peut hélas pas espérer mieux que ce genre de commentaires… quoique … il essaie de relativiser la situation. « Et s’il ne remonte jamais ? » Il penche la tête sur le côté, silencieux pour lui faire comprendre que cette question ne vaut même pas la peine d’être posée. Bien sûr qu’il remontera, tôt ou tard. « Il finira bien par aller pisser à un moment ou un autre. T’inquiètes pas… », qu’il réplique alors en tendant le cou pour essayer de voir s’il avait raison ou si au pire, le frère en question finisse par sortir à son tour pour pourquoi pas … fumer une clope. Qui sait ? peut-être qu’ils ne sont pas les seuls à vouloir jongler avec les règles du foyer Sterling. « J’suis désolée de t’embarquer là-dedans. Ohlala. » « C’est sûr que c’est la pire chose que j’ai pu faire dans ma vie, Olive », et il ne peut pas s’empêcher de glousser en silence, cachant son sourire derrière une main amusée. Il avait commis bien pire que cela … pas de quoi être fier mais de quoi relativiser.
« Ne te moque pas, s’il te plaît. Tu devrais avoir honte Edison de tes mauvaises manigances va ! » Ils étaient si différents et pourtant il y avait cette alchimie entre eux. Inconditionnelle. Inexplicable. Avec elle, il avait trouvé un endroit où il était en sécurité, où il pouvait être lui-même et où il pouvait être accepté comme il était. Edison ne pouvait s’empêcher de rire, son rire joignant celui d’Olive à moins que ce ne soit l’inverse mais c’est ce qui arrive quand on partage ce genre d’alchimie : on ne sait plus qui attire l’autre dans telle ou telle direction.
« On se voit demain hein ? » Il acquiesce d’un signe de tête. « Ça marche. On se voit demain. » Il la laisse alors se diriger vers la maison et l’interpelle une dernière fois avec un sourire complice aux lèvres : « Olive ! Le côté badass … ça te va plutôt bien tu sais … » et il lui fait un signe de la main avant de la voir disparaître au sein de la demeure Sterling.
Et c’est avec ce sourire aux lèvres qu’il retourne dans les Enfers, chez lui.