Terrible accident ! (Libre)

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TW : Accident de voiture enfant de 5 ans

Aujourd'hui il faisait beau. Ne travaillant que le soir, tu avais ta journée libre jusqu'à 18h. Tu travaillais alors de 19h à 5h du matin, heure de la fermeture de la boite de nuit. Après avoir pris un bon petit déjeuné composé de thé blanc et de nourriture salé, tu décidas de prendre un bain d'environ trente minutes. Une fois habillée d'un short en jean et d'un simple t-shirt blanc, tu te dirigeas vers ton salon pour regarder quelques épisodes de ta série du moment jusqu'à environ l'heure de manger. Après avoir regardé trois épisodes, tu entendis ton ventre gargouiller. C'était l'heure de manger. Tu te rappelais que tu avais quelques courses à faire, ton frigo se vidant petit à petit. Ayant regardé la météo la veille, tu décidas de sortir et de manger dans le centre commercial extérieur Queen Street Mall.

Une fois la porte de ton appartement fermé, tu te mis en route vers le centre commercial, prenant les transports en commun. Tu n'avais pas encore de voiture depuis le temps que tu étais ici. Tu avais tous les transports en commun à ta disposition et pour le moment tu ne souhaitais pas spécialement visiter d'autres villes d'Australie ou alors en prenant le bus grâce à une agence de voyage. De toute façon ton travail te prenait beaucoup de temps et tu n'avais pas pris de jours de vacances depuis quelques temps.

Une fois arrivée devant les multitudes de magasins, tu choisis de manger dans un restaurant "healthy". Une fois installée devant ta table et ta commande prise (une simple salade ainsi qu'une limonade au fruit de la passion), tu envoyas un message sur ton portable à Sara, lui demandant si elle était disponible pour faire une petite journée à deux le mois suivant. C'est ce que vous faisiez une fois par mois environ. Vous essayiez de vous faire une journée à deux en début de chaque mois depuis votre première rencontre il y a ça trois ans. Tu savais que la jeune femme était occupée avec son travail. Elle t'avais parlé d'une colocation et t'avais proposé d'y participer mais tu lui avais répondu qu'une personne était à la recherche d'une colocation. Tu lui avais alors envoyé un message, attendant maintenant sa réponse.

Une fois ton repas terminé, tu pris en dessert une salade de fruit frais que tu dégustas en répondant par message à ta meilleure amie. Une fois ton repas terminé, tu payas l'addition et sorti du restaurant pour faire quelques magasins. Tu avais besoin de quelques vêtements...

18h. D'ici une heure tu allais devoir commencer tes heures de travail jusqu'à assez tôt le lendemain. Il fallait que tu rentres bientôt chez toi pour te préparer un petit café, de quoi tenir pour cette nuit. Alors que tu allais descendre les escaliers menant au métro pour rentrer chez toi, tu vis un jeune garçon âgé de moins d'une dizaine d'année. Tu n'étais pas très douée pour donner des âges aux personnes mais tu pensais qu'il était âgé d'environ cinq ans. Cela te fis sourire, pensant alors à ton petit frère. Le jeune garçon était en train de jouer à la balle sur le trottoir, sa mère à quelques pas de lui. C'est alors que l'action se passa rapidement. Tu vis le jeune garçon descendre du trottoir dans le but de récupérer son ballon qui était tombé sur la route. Tu vis également la voiture au loin. Tu pensas tout de suite à ton petit frère. Tu étais présente ce jour là et tu n'avais rien pu faire, n'ayant pas réagit assez vite. Tu ne voulais pas qu'il se passe la même chose aujourd'hui. Sans réfléchir, tu courus en direction du jeune garçon, traversant te dirigeant vers lui. Tu te jetas alors sur lui, le prenant dans tes bras...

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Terrible accident ! (Libre) N8hDDlp

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« Tu ne peux pas les monopoliser comme ça, on avait dit qu’on partait sur du 50-50 … » Au téléphone son ex-femme. Les sourcils froncés, les mains posées sur ses genoux, il l’entend lui hurler au creux de l’oreille de son casque bluetooth. Elle lui annonce aujourd’hui avoir organisé un week-end chez ses parents et qu’elle prend par la même occasion les enfants … le week-end dernier, elle les avait également embarqué dans une autre aventure. « Valencia ! Non ! » Les mains s’agitent alors que son regard balaie les alentours. « J’ai quand même mon mot à dire ou est-ce que j’ai d’ores et déjà perdu l’autorisation de voir mes enfants ? J’ai eu une journée de merde et j’ai vraiment pas envie de me prendre la tête avec toi maintenant et encore moins concernant un sujet dont nous avons d’ores et déjà parlé … un milliard de fois » La voix s’élève mais il se reprend en sentant le regard du chauffeur de taxi lui lancer quelques éclairs : peut-être qu’il crie un peu trop. Il se tait finalement car c’est au tour de la mère de famille d’élever la voix. Ugo laisse échapper un juron en italien, cale sa tête contre l’appui-tête et ferme les yeux une seconde au feu rouge pour ne pas hurler combien l’envie d’engager un requin d’avocat le titille. Mais a la place, il se tait et écoute … et parfois, il grimace tout en se réjouissant du fait qu’elle ne le voit pas.
Le taxi s’élance dans une nouvelle rue et Ugo, toujours au téléphone avec son ex-femme, apperçoit la scène qui se déroule au ralenti sous ses yeux.

Au ralenti.
Les yeux s’écarquillent. La bouche s’entrouve. La main libre se pose sur l’épaule du chauffeur du taxi. Les doigts pressent l’épaule de ce dernier alors qu’il hurle un « stop ! » mais trop tard … l’impact a eu lieu. Les pneus crissent. Le chauffeur de taxi lâche un juron de surprise alors qu’Ugo raccroche aussitôt sans prendre le temps de dire quoique ce soit. « Appelez les secours … je vais voir … » qu’il lance alors qu’il ouvre la portière pour apercevoir la scène d’un peu plus près. Le gamin pleure. Plus de peur que de mal. C’est ce que Ugo se dit en passant devant lui et en posant ses mains sur ses épaules … par contre, c’est le corps projeté à quelques mètres de là qui l’inquiète. S’approchant aussitôt de cette dernière, il s’accroupit à ses côtés. « Woh woh woh ! Non, non, n’essayez pas de bouger … », qu’il dit surtout pour la calmer et en posant une main sur son épaule. Elle est consciente. C’est déjà une bonne chose. « Est-ce que ça va ? » Non. Évidemment. Tu es le roi des cons, Ugo. Evidemment qu’elle ne va pas bien, elle vient de se faire renverser par une voiture … évidemment qu’elle n’est pas au mieux de sa forme. Il tourne la tête en direction du chauffeur de taxi.

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Tu as les yeux fermés. Tu ne sais pas ce qu'il se passe. Tu as sentis qu'une voiture t'avais touché. Tu avais lâché l'enfant. Tu es au sol, allongée, toujours les yeux fermés. Tu espères que le gamin n'ait rien. Qu'il n'a pas été touché. Que tu as pris le coup à sa place. Tu entendis des gens murmurer autour de toi. Mais aucune personne n'approcher de toi. Tu entends des pleurs d'un enfant. Tu ouvres les yeux, toujours au sol. Tu vois le jeune garçon en pleurs, une personne à ses côtés. Peut être son père ? L'homme se rapproche alors de toi rapidement. Tu essayes de te relever pour t'assoir, sans succès. Tu as trop mal à la jambe gauche. Elle te fait atrocement mal. Tu as dû te casser quelque chose. Un petit tour à l'hôpital s'imposera pour toi. En espérant que tu n'ais rien d'autre de cassé ou plus grave encore. L'homme en te demandant de ne pas bouger pose une main sur ton épaule. Il te demande également si ça va. Non tu crois, je viens de me faire percuter manquant de peu la mort. Je pète la forme !..pensas-tu. Mais bien entendu tu ne pensais que ces mots. Mais bien entendu tu ne pensais que ces mots. "J'ai connu mieux comme journée mais ça va aller." Tu jetas un regard vers la voiture qui t'avais percutée. Un taxi. Tu n'avais pas vu l'homme sortir de la voiture. Tu entends alors le conducteur lui dire que les secours arrivaient. "Faudrait vraiment que votre conducteur repasse son permis." Tu arrives à faire un peu d'humour alors que tu as la jambe cassée. Tu jettes ensuite un regard vers le jeune garçon. Sa mère est à ses côtés et te fait un signe de tête pour te remercier de l'avoir sauvé. Une personne s'approche alors de toi, tenant dans ses mains les deux sacs remplis d'emplettes que tu avais acheté dans les magasins. Tu hochas la tête pour le remercier. Tu remarquas soudainement des curieux sortir leur téléphone pour filmer la scène. Tu levas les yeux au ciel. ça n'allait pas commencer...Tu ne supportais pas les personne souhaitant se mettre en scène et essayer d'être connu sur les réseaux.

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« J'ai connu mieux comme journée mais ça va aller. » Et le statut d’abruti revient à … roulement de tambours … Ugo de Luca. A sa réponse, il ne peut que s’en vouloir et fait une petite grimace en penchant la tête légèrement sur le côté. « Faudrait vraiment que votre conducteur repasse son permis. », et il tourne de nouveau la tête vers le chauffeur de taxi qui désormais jette un coup d’œil à son téléphone … pour regarder l’heure sans doute. Possible. « Je pense qu’on peut lui en toucher deux mots, ouais» qu’il dit en se redressant légèrement mais son regard finit par suivre celui de la jeune femme. Le gamin. C’était ce qu’il avait vu, elle était sortie de nulle part pour se jeter sur le gamin. Un peu comme dans les films. Elle était une sorte de wonder woman à elle toute seule. Il repose son attention sur elle. « On peut dire qu’il vous en doit une … », qu’il souffle sans la quitter du regard. « On peut dire que vous lui avez sauvé la vie.» Un commentaire anodin pour lui mais pas pour elle, sans doute. Il est loin de connaître son histoire, de connaître ce que représente cette action et ce soulagement dans le regard de la mère. Il lui adresse un sourire tout en jetant un coup d’œil à sa jambe.
« Vous arrivez à la bouger ou pas du tout ? On peut tout aussi bien rester assis ici et attendre que les secours arrivent … manquerait plus que j’aggrave la situation », sa technique est la plaisanterie. Oui, il essaie de plaisanter et de relativiser les choses car elle ne semble pas hurler de douleur … si ? ou alors est-ce qu’elle fait partie de ceux qui sont capables par la force mentale d’évincer la douleur ? « J’vais pas pouvoir attendre ici des plombes. Vous avez mon numéro au besoin … » Ugo se redresse un peu surpris alors que le chauffeur semble s’agiter un peu sur place. Il se balance de sa jambe gauche à sa jambe droite tout en tapotant son téléphone entre les mains. Apparemment, il n’a pas vraiment envie d’attendre ni les secours, ni la police, ni quoique ce soit en fait. Il a surtout envie de prendre la poudre d’escampette. « Oui, enfin, vous venez quand même de renverser quelqu’un … si je peux me permettre de vous le rappeler et je pense pas que ce soit très légal de se casser aussi vite … non ?», un regard en biais, vers le bas, vers la jeune femme. « Mais elle a l’ai d’aller, non ? Ça va pas vrai ?» qu’il finit par demander, toujours à distance, à la jeune femme. Ok : foi en l’humanité n’est pas prête de se restaurer aujourd’hui avec ce genre de personnes dans les environs. Il marmonne même un juron surpris en italien, hésitant entre lui gueuler dessus quelque chose ou alors le secouer pour le faire prendre conscience qu’il vient de bouleverser la vie de plusieurs personnes en juste quelques minutes. Il y a la mère. Le gamin. La femme blessée. Les passants qui ont surpris la scène. Lui. Les sourcils se froncent d’incompréhension alors qu’il repose son attention sur elle pour voir quelle est la manière dont elle gère la situation.
Pas de bol. Elle est tombée sur Ugo. Il y a mieux comme diplomate ou gestionnaire de crise.

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Tes yeux se portent toujours sur l'enfant que tu viens de sauver. En croisant son regard, tu penses à ton frère du même âge que tu avais connu. Et que tu ne connaîtras plus jamais. Tu lui a sauvé la vie. Ce sont les mots que le jeune homme qui est a côté de toi emploie. Oui. Et tu es fière de toi. Tu as peut être quelque chose de cassé mais cela t'importe peu. Un sourire de la part de l'homme. Tu lui réponds à ton tour par un timide sourire. Il te demande si tu peux bouger ta jambe. Tu essayes mais tu sent une douleur. Tu penses avoir quelque chose de cassé. Tu secoues la tête. "Elle doit être cassée. Mais ce n'est pas très grave." C'était bien la première fois que tu te cassais quelque chose. Même en primaire ou au collège tu avais toujours fait attention. ça faisait un mal de chien ! "ça ne me dérange pas d'attendre ici. Vous êtes sûr que je ne vous dérange pas ?" tu ne voulais pas le déranger, il devait sûrement avoir quelque chose de prévu. Tu souffres, tu as mal, mais tu ne veux pas trop le montrer. Tu te dis que ce n'est rien et que des personnes subissent pire que toi. Tu entends alors les mots du chauffeur de taxi. Cela le dérangeai de rester ici attendre les secours. Quelques mots de l'homme. En effet il venait de te renverser. Même si c'était involontaire. Il devait rester sur place. Le chauffeur parle de toi en pensait que ça avait l'air d'aller. Tu lui jettes un regard noir. Les secours n'allaient pas tarder à arriver, il pouvait quand même attendre cinq minutes. Tu secoues la tête. "Non. Je ne peux absolument pas bouger ma jambe. Estimez vous heureux que je n'ai qu'une jambe cassée et pas autre chose de grave."

@Ugo De Luca désolé pour le temps de réponse !

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« Elle doit être cassée. Mais ce n’est pas très grave. »
Le regard de l’italien passe de la jambe au visage de la jeune femme dont les traits sont légèrement marqués par la douleur. Rien de très grave. Il lève un sourcil, pas vraiment convaincu que ce soit le genre de vocabulaire que l’on utilise quand on a une jambe cassée.
« Pas obligé de jouer au super-héro, vous venez déjà de sauver ce môme … vous avez le droit de dire que c’est grave et que ça fait mal ... », lui souffle-t-il sur le ton de la confidence tout en désignant d’un vague geste de la tête le gamin qui avait pris place aux côtés de sa mère qui s’apprêtait même à quitter les lieux. L’accident avait attiré quelques cafards mais ils avaient rapidement été lassé par le déroulement des faits. Pas de drame. Pas de cri. Pas de scène de théâtre. Pas de quoi attirer la masse habituelle qui s’agglutinent sur les lieux des accidents d’ordinaire.
« Ça ne me dérange pas d’attendre ici. Vous êtes sûr que je ne vous dérange pas ? »
Il secoue aussitôt la tête. Aussitôt car il veut qu’elle soit convaincue et surtout assurée qu’elle ne le dérange pas. Ni lui, ni personne d’autre. Elle ne vient pas seulement de sauver la vie d’un môme qu’elle ne connaissait pas, elle était surtout devenue la victime d’un accident de la circulation. C’était plutôt à eux tous de prendre soin d’elle, de s’inquiéter.
« Bien sûr que non ! » réplique-t-il aussitôt pour lui ôter le moindre doute. Evidemment, elle ne le dérange pas. Il se sent même un peu responsable même si nous sommes tous d’accord pour dire qu’ils n’avaient rien à voir avec l’accident. Et vu la réaction du chauffeur de taxi, c’était plutôt une bonne idée que de rester auprès d’elle.
« Non. Je ne peux absolument pas bouger ma jambe. Estimez-vous heureux que je n'ai qu'une jambe cassée et pas autre chose de grave. »

Et, c’est quelques minutes plus tard que des sirènes retentissent. Des officiers de police arrivent sur la scène et se répandent un peu partout pour se faire un petit aperçu de ce qu’il s’est passé. Quelques minutes plus tard, ce sont les secours. Ugo se redresse, reste dans les coulisses, sans pour autant vraiment s’éloigner de la jeune femme. Les bras croisés, il garde un œil sur elle. « Vous voulez que j’appelle quelqu’un ? », qu’il demande alors soudainement, le regard inquiet. Ugo en tant que secouriste en herbe, une première.

Les sirènes se font entendre et déjà un camion de secouriste apparaît au bout de la rue alors que des policiers sont déjà sur le terrain. Comment font-ils pour être aussi performants ? Une main posée sur l'épaule d'Ishtar, il doit néanmoins la quitter quand les médecins décident de s'occuper d'elle. Pendant qu'il explique la situation aux forces de l'ordre, il la voit se faire emporter sur une civière et disparaître dans le camion des secours.

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