| (everhett #19) you're the acid to my alkaline |
| | (#)Dim 2 Juil 2023 - 7:34 | |
| ”Ruben a trop bu. S’il embête qui que ce soit, je le mets dehors.” Peu importe qu’il soit un des invités les plus attendus de ce mariage et que Rhett n’en soit justement pas un: il n’a pas intérêt à embêter les autres, à se donner en spectacles, ou à faire Dieu sait quoi encore. Il est capable de tout dès lors qu’il a abusé un peu trop de l’alcool, et Rhett n’a pas envie qu’il se donne mauvaise réputation ou voit son amitié avec Rory mise à mal à cause de son comportement. Surtout, il ne comprend pas comment son frère peut en arriver aussi facilement et rapidement à perdre le contrôle de lui-même à cause de sa passion soudaine pour la bouteille. Ce qu’il espère, surtout, c’est que ce n’est que l’erreur d’un soir et certainement pas vouées à être réitéré. “Mais ça veut au moins dire que le bar fonctionne très bien.” Il tente de trouver le positif, n’ayant pas retrouvé Evelyn que pour lui annoncer des mauvaises nouvelles. Ce mariage est le dernier qu’elle organise, il veut tenter autant que possible que tout se passe bien. S'il doit enfermer Ruben dans une des chambres et le forcer à aller dormir pour cela, alors il n'hésiterait pas une seule seconde, comme en témoigne la main qu'il repose doucement contre le dos de la brune. "Tout se passe bien ? Tu arrives un peu à profiter quand bien même ?" Il se doute qu'elle répondra oui mais que la finalité sera négative, parce qu'elle a à coeur que tout soit parfait et que cela outrepasse le temps qu'elle dédie à profiter du moment.
La cérémonie s'est bien passée, le début de soirée se passe tout aussi bien. Les invités semblent heureux, les sourires se comptent à foison. Rhett a même posé son regard sur l'enfant des mariés - lequel il ne savait même pas exister - et peut-être qu'il a été le premier surpris à l'idée d'esquisser un sourire sur la silhouette ronde et pourtant si frêle de ce dernier. Cette dernière, à ce qu'on lui a dit, en réalité. "Pas trop triste de tourner la page ?" Cette fois-ci, la question n'est pas vouée à être répondue et oubliée en un seul instant, raison pour laquelle il prolonge le regard posé contre son profil. "J'enverrai une photo de nous deux à ma mère, elle sera contente." Première et dernière mention de cette dernière, il le jure, ne voulant pas être considéré comme un fils à maman. Mais quand même, il aime la rendre heureuse, conscient ne pas avoir été de tout repos pour elle. Qui plus est, elle sera heureuse de voir son collier magnifiquement porté par Evelyn, avec une grâce dont ni Rhett ni Siobhan n'a douté un seul instant. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 2 Juil 2023 - 8:58 | |
| you're the acid to my alkaline @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
"Est-ce que c’est un problème ?" Du genre qui nécessitait qu’elle prenne une grosse voix et qu’elle fasse resurgir la femme d’entreprise en elle ? Accueillant l’arrivée de Rhett à ses côtés par une bascule de sa silhouette dans sa direction, occupée jusque-là à être félicitée pour la énième fois de la bonne tenue d’une cérémonie qui n’avait même pas besoin d’elle en vérité, elle essaya de s’imaginer un instant à quoi pouvait ressembler Ruben avec un coup dans le nez. Et peut-être que pour assouvir cette once de curiosité qui s’empara d’elle, elle se jucha brièvement sur la pointe des pieds pour voir par-dessus l’épaule de son frère aîné sans pour autant réussir à voir grand-chose, déjà accaparée par ce que ce dernier ajouta, et qui lui fit dire, les sourcils légèrement froncés "Sans doute même un peu trop. Je devrais demander au barman et aux serveurs d’être plus prudents de l’état de ceux à qui ils servent des verres à partir de maintenant." La soirée battait son plein, les coudes se levaient un peu plus facilement qu’au cours des premières heures.
La main qu’il posa dans son dos empêcha Evelyn de le faire, son sourire s’étirant en conséquence et son attention se retrouvant redistribuée pour mieux saisir ce qu’il lui demandait sur l’instant et qui partait d’une bonne intention — qu’elle prit comme telle d’ailleurs, tendant une main dans sa direction pour effleurer son menton du pouce. Chassant une peluche invisible pour le toucher sans en avoir l’air, elle opina du chef en lui disant "Je reçois beaucoup trop de félicitations pour que ce soit honnête, mais je m’attendais à cette pluie de compliments avant de venir." Les gens avec de l’argent n’avaient pas leur pareil pour brosser leurs congénères dans le sens du poil, elle savait bien de quoi elle parlait "C’est un beau mariage, je suis heureuse que ce soit celui-ci mon dernier." Et ce mariage, il était beau mariage avant tout parce que le couple qui s’était uni était attachant et que leur entourage était d’une bienveillance qu’elle avait rarement vue au cours de sa carrière. Ça rajoutait à la magie de l’ensemble, et elle n’exagérait pas quand elle l’affirmait : aussi compliqué que c’était sur le plan personnel à ce moment-là, devoir faire plus que tourner la page, mais bel et bien ranger le livre de près de dix ans de sa vie pour en écrire un autre, elle n’en restait pas moins profondément reconnaissante et émue qu’on lui avait permis de le faire dans les meilleures conditions "Repose-moi la question quand je commencerai à travailler pour La Fondation. Pour l’instant, je me dis que c’est une bonne chose ; quand je devrais organiser des galas pour le compte de ma mère, ce sera sans doute une autre histoire et tu devras supporter des heures et des heures de complaintes et d’anecdotes de l’époque où j’organisais des fabuleux mariages." lui répondit-elle dans un léger rire alors qu'il continuait de prendre la température de son état d’esprit.
Une chose qu’elle lui renvoya sans y réfléchir, se détournant de lui seulement pour se mettre à ses côtés et passer un bras sur ses épaules pour que sa main se pose sur sa nuque, là où elle laissa ses doigts flatter l’endroit où commençait la ligne de ses cheveux ; elle attendait qu’il tourne la tête dans sa direction pour lui demander, doucement, ses yeux sondant les siens "Et toi, mis à part l’état de ton frère, tu ne regrettes pas trop d’avoir accepté de m’accompagner ?" Parce qu’il s’agissait d’une ambiance festive, qu'il était exposé à des tentations et que sûrement, l’attitude de Ruben ne devait pas l’aider à envisager le reste de la soirée sans faire d'excès de son côté. Attardant ses yeux sur son visage, le sien se fendit d’un sourire lorsqu’il mentionna Siobhan "On peut même demander au photographe de la soirée de s’en charger pour qu’on soit à notre avantage. Je voudrais pas que cette photo devienne une blague dans quelques années quand elle voudra la montrer à ses petits-enfants." Oh. Elle secoua la tête, butant à peine sur ses mots lorsqu’elle reprit "Aux enfants de Ruben je veux dire, c’est évident." se corrigea-t-elle tout de suite, trouvant le moment opportun pour se défaire de lui et accuser un regard au loin pour essayer de capter le silhouette certainement titubante de Ruben. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Lun 3 Juil 2023 - 11:03, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 3 Juil 2023 - 10:17 | |
| "Est-ce que c’est un problème ?" Son regard posé sur la foule, Rhett accuse une seconde de silence. Il ne veut pas attirer de problèmes à son frère, mais il doit aussi se rendre compte de l’évidence: ce dernier est bien assez doué pour les trouver lui-même. Il ne sait même pas comment il en est arrivé là, lui qui pourtant n’a pas de problème avec la bouteille et tient toujours à garder l’image parfaite du garçon (et chirurgien) qui l’est tout autant. Plus que de le mettre en colère, toute cette situation attriste Garrett, qui se contente finalement de dégager son visage de la droite à la gauche: non, cela n’est pas un problème. Il s’en assurera, et Evie n’a pas à perdre son temps ou son énergie à s’occuper de la vie de la famille Hartfield. "Je devrais demander au barman et aux serveurs d’être plus prudents de l’état de ceux à qui ils servent des verres à partir de maintenant." Il hoche la tête, certain que cette idée sera utile à tous les convives et pas seulement à son frère. Pour Ruben, il a déjà annoncé s’en occuper personnellement, quitte à lui retirer des mains tous les verres qui pourraient y trouver leur place. “Te tracasse pas pour ça non plus.” Il souffle. Elle a beaucoup d’autres choses à penser et il ne veut pas parasiter ses pensées, tout ça parce qu’il s’en fait pour son petit frère.
D’un ton bien plus confessionnel, et avec une proximité nouvelle, Evie se confie à son tour sur la façon dont elle ressent la soirée et, surtout, elle rassure à son tour Rhett, qui pouvait craindre qu’elle appréhende cette dernière fois. Il n’a jamais su en avance qu’il quitterait les Saracens, ni ABC, et c’est donc un sentiment qu’il ne connaît pas mais qu’il arrive plutôt aisément à imaginer, bien que tout semble clair et apaisé dans le coeur d’Evie: son dernier mariage est un beau mariage. Pour ce sujet au moins, il est heureux pour elle. Elle ne méritait pas moins. “Je supporterai des heures de plaintes et d’anecdotes sans problème.” Il la rassure en pensant à un avenir qui semble pourtant terriblement lointain. Il a du mal à comprendre comment les plaintes de La Fondation seraient différentes de celles de futurs mariés particulièrement existant, mais sur ce point Rhett imagine que travailler pour le compte de sa famille n’aide en rien la situation. Tout ce qu’il veut, c’est qu’elle soit heureuse malgré tout, le regard qu’il porte d’un œil à l’autre faisant de son mieux pour s’en assurer.
"Et toi, mis à part l’état de ton frère, tu ne regrettes pas trop d’avoir accepté de m’accompagner ?" - “D’habitude, j’ai envie de tuer Ruben et c’est ennuyant. Maintenant, j’ai envie de le tuer dans un lieu splendide, et tout ça c’est grâce à toi.” Rhett annonce avec humour, au moins pour qu’elle puisse comprendre qu’elle n’a pas à se sentir responsable de l’état de son frère. Et du reste, il n’y a rien dont il puisse se plaindre non plus, sans doute parce qu’il ne fait pas d’efforts pour se mêler aux autres convives, simplement parce que cela ne l’intéresse pas. “Je suis content d’être là pour ton dernier mariage.” Les mots d’Evelyn sont répétés et déformés, mais il n’en pense pas moins. Ce jour est important pour elle et il le devient pour lui aussi par extension, même s’il a du mal à comprendre tout le faste d’une telle journée autant que le principe en lui-même - il sait en quoi consiste un mariage, évidemment, mais il n’en comprend pas réellement l’intérêt ou même la passion que cela suscite chez autrui.
Il sourit naïvement parce qu’elle garde sa main posée contre sa nuque, et il chérit d’autant plus ce genre d’instants alors qu’il sait ne pas être passé loin de ne plus pouvoir les connaître à ses côtés. Néanmoins, son sourire se fige et se crispe dès lors qu’elle ajoute quelques mots. "On peut même demander au photographe de la soirée de s’en charger pour qu’on soit à notre avantage. Je voudrais pas que cette photo devienne une blague dans quelques années quand elle voudra la montrer à ses petits-enfants." La première partie de la phrase lui plaisait: le photographe, l’attention, la belle photo à envoyer à maman. Il ne peut cependant s’empêcher de s’attarder sur la mention de petits-enfants, terme nouveau et sans doute mal adapté à la situation. Or, il est bien plus habitué aux maladresses que ne l’est Evie. "Aux enfants de Ruben je veux dire, c’est évident." Elle se détache de lui et pose son regard ailleurs, geste que même Rhett arrive à associer à une certaine gêne. Néanmoins, il ne fait rien pour la retenir et profite même qu’elle pose son regard ailleurs pour déglutir brièvement. “C’est un sujet dont tu veux reparler ?” Il ose tout en sachant que l’idée est mauvaise, son regard cherchant celui d’Evelyn sans pour l’heure arriver à le trouver. Il pense à quel point tout s’est effondré lors de la seule et unique fois où ils ont parlé enfants. “Je veux dire… Ben est pas prêt d’être père et tu le sais autant que moi, et j’ai du mal à croire que tu as été maladroite.” Ce qui est à l’origine un compliment devient l’énoncé d’un doute qui laisserait penser à un reproche: du grand Rhett. “Je force à rien, je dis juste que si tu veux en parler je suis apte à en parler et pas à… tu sais.” Et pas à être un sombre connard, par exemple. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 3 Juil 2023 - 11:48 | |
| you're the acid to my alkaline @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Evelyn ne se tracassait pas pour Ruben. En revanche, elle se tracassait parce que les poltrons des mariages, c’était comme le lancer de bouquet : c’était une tradition qui, bien souvent, venait tout gâcher. Elle ne voulait pas de ça pour Rory et Swann, elle ne voulait pas de ça pour son dernier mariage non plus. Que ce soit Ruben qui pourrait potentiellement tenir ce rôle ce soir, ça avait quelque chose de dérangeant. Toutefois, elle n’en fit pas part à Rhett dont l’inquiétude était inégalable à son agacement qu’Evie partageait dans une certaine mesure seulement. "J’aimerais bien voir ça quand le jour sera enfin venu." Pour elle de se plaindre de son nouveau travail, de sa mère, de sa famille. Quoi que ça ne changerait pas tellement de d’habitude à la différence que là, elle aurait peut-être vraiment de quoi réagir comme la pauvre petite fille riche qu’elle avait toujours été, trop déconnectée du monde pour se rendre compte qu’il y avait pire dans la vie que d’être répudiée par les siens. Chacun ses soucis diront-nous, les siens flirtaient avec le caprice de l’enfant pourrie et gâtée qu’elle n’avait jamais été au demeurant, mais ce n’était pas l’avis de tout le monde, dont certain pensait encore qu’elle avait le privilège d’être adorée par les siens. Naïfs.
"Tu sais que ça ferait presque un bon scénario pour un épisode de Hercule Poirot ? Un meurtre lors d’un mariage, toutes les conditions sont réunies pour un bon Whodunit." Prenant brièvement un air sérieux, ne pouvant cacher à cet instant précis qu’elle avait passé trop de temps au Royaume-Uni, elle dégagea son visage d’une mèche de cheveux, la retenant en la coinçant derrière son oreille où brillait les boucles prêtées par maman Hartfield en réfléchissant à la suite de ses paroles qu’elle laissa filer avec un léger plissement de paupières "On ferait sûrement partis des personnages principaux. Je serais la première suspecte, c’est moi qui suis derrière tout ça." Le tout ça se retrouvant désigné par un large signe de sa main qui finit par effleurer le visage du jeune homme. Elle était rassurée qu’il se sente bien ici, même si elle savait dans le fond que ce n’était absolument pas son truc. Elle se disait qu’il réussissait au moins à apprécier l’idée qu’elle soit la chef d’orchestre de ce joli ballet qui se déroulait sous leurs yeux, et sans que ça ne vienne flatter son orgueil, elle qui n’en sûrement pas assez, ça la rendait tout de même on ne peut plus fière qu’il soit présent pour un événement qui faisait honneur à son talent d’organisatrice. Le baiser qu’elle lui donna, il trouva sa chute entre le léger rire qu’elle laissa échapper après s’être amusée de son scénario imaginaire, et ce qu’il ajouta ensuite pour lui dire qu’il était content d’être là "Tu me dois toujours une danse. Ne crois pas que tu vas t’en sortir aussi facilement."
C’était peut-être le moment qui la rendait plus allègre, et donc plus volubile, ou c’était peut-être une vrai pensée qui lui traversa l’esprit sans qu’elle ne s’en aperçoive quand elle parla de petits-enfants. Evelyn n’en savait rien sur le moment. Ce qui était sûr pourtant, c’était qu’elle se sentit non seulement idiote d’avoir parlé trop vite, mais encore plus d’être gênée au point de ressentir le besoin immédiat de détourner son regard de celui de Rhett et de le lâcher tout à la fois ; parce qu’elle redoutait ce sujet autant qu’elle redoutait l’idée de se lancer dans un débat qui n’avait plus lieu d’être dans un endroit qui n’était pas propice à ça. Le temps d’une seconde ou deux, ses lèvres se pinçant pour sommer à sa langue de tourner sept fois dans sa bouche avant de juger ça opportun de se remettre à parler, elle aurait pu prier pour que Rhett prenne ses mots pour ce qu’ils étaient : une maladresse comme une autre sur laquelle il n’était pas nécessaire de s’arrêter. Mais elle n’était plus très assidue à la prière Evie, ça se ressentait quand elle avait besoin de s’y référer pour obtenir ce dont elle avait besoin.
La voix de Rhett se refit entendre, et ses yeux se fermèrent en un clignement de cils. Aussi, sa question lui fit retourner la tête dans sa direction pour faire mine d’avoir du mal à saisir ce qu’il lui disait quand en vérité, elle pouvait même lire sur ses lèvres : c’est un sujet dont tu veux reparler ? "Non. Bien sûr que non." lui fit-elle dans un léger rire, secouant la tête en haussant les épaules en poursuivant "Je n’ai pas réfléchi à ce que je disais. C’était un terme générique, pas un message codé pour désigner nos futurs enfants." Nos futurs enfants que c’était bizarre, que c’était angoissant. C'était surtout des futurs enfants qui n’existeraient pas dans tous les cas, alors pourquoi en faire tout un plat ? "Pourquoi Ben n’est pas près d’être père ? Je pensais que tout allait mieux avec Nina." Que c’était commode de s’arrêter sur les soucis des autres que de mettre les deux pieds dans les siens "Pourtant, c’est ce que j’ai été." Maladroite "Je t’assure. J’ai simplement parlé trop vite." Une assurance qu’elle lui fit les yeux plongés dans les siens, son sourire disparaissant, mais refaisant vite surface quand elle répondit à ce qu’il ajouta, secouant de nouveau la tête pour marquer sa détermination "Je ne veux pas en parler." Toi, oui ? aurait-elle pu lui demander, sauf qu’elle ne le fit pas, continuant d’une autre façon "Ce n’est pas nécessaire. Tout a déjà été dit sur le sujet de toute façon." Et il n’y avait aucune amertume dans son ton, encore qu’elle gardait évidemment un très mauvais souvenir des reproches qu’elle avait essuyé à l’époque et de la manière dont les choses s’étaient terminées : sur une gifle, ni plus ni moins. Inutile cependant de ressasser le passé, et consciente que de toute façon, le moment était mal choisi, elle conclut avec pragmatisme et un sourire presque commercial, de ceux qu’elle offrait parfois à ses clients "Et puis ce n’est pas le meilleur endroit pour avoir ce genre de conversation." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Mer 5 Juil 2023 - 1:56, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 4 Juil 2023 - 16:31 | |
| Ils feraient de bons personnages d’un Hercule Poirot, et lorsque la discussion s’en tenait à un sujet aussi simple et futile, il en était heureux. Son cœur battait à un rythme on ne peut plus normal, ses yeux brillaient sous la lumière des petites lampes allumées depuis la tombée de la nuit. Tout était simple, il rigolait à l’idée qu’elle puisse être la première suspecte alors qu’elle est justement le personnage parfait en tous points, celle qui se comporterait bien, celle qui serait parfaitement habillée pour l’occasion. Et il manque d’objectivité en ce qui concerne Evie, oui, évidemment, mais il ne s’en veut pas le moins du monde pour autant. Il était heureux quand elle en a profité pour l’embrasser et qu’il le lui a rendu avec le même bonheur, oubliant un temps qu’ils étaient à le mariage d’autres - non qu’il ait pensé que cela consiste en leur mariage, simplement qu’il avait justement oublié l’idée d’un mariage tout court. "Tu me dois toujours une danse. Ne crois pas que tu vas t’en sortir aussi facilement." Et lui d’hocher la tête, ayant peut-être regardé une vidéo ou deux sur YouTube pour ne pas être totalement humilié par l’exercice. Mais il lui doit une danse, oui, et il ne compte pas l’oublier. Ni Evie, ni la danse.
Entre-temps sont pourtant arrivés quelques mots ayant suffit à chambouler toute leur discussion. Il n’a pas pour habitude qu’elle détourne le regard et il mentirait s’il disait ne pas en être triste et quelque peu chamboulé, parce que la discussion est loin de susciter une telle réaction de son propre côté - et il en est le premier étonné. "Non. Bien sûr que non." Elle ne veut pas en reparler, donc. Il aurait aimé, lui. Peut-être. Il ne s’agit que d’en reparler, pas de prendre une décision dans un sens ou dans un autre. Simplement parler, comme il apprend à le faire tardivement en tant qu’adulte. "Je n’ai pas réfléchi à ce que je disais. C’était un terme générique, pas un message codé pour désigner nos futurs enfants." Rhett ne dit rien, estimant qu’il n’y a simplement rien à en dire. Si elle nie en bloc, c’est sans doute qu’elle le pense. Il est le roi de la mauvaise foi, elle l’est généralement bien moins. "Pourquoi Ben n’est pas près d’être père ? Je pensais que tout allait mieux avec Nina." - “Il la trompe.” Il répond comme si de rien n’était, pourtant toujours blessé à cette idée alors que cela ne le concerne même pas. Sur ce point, il n’arrive pas à comprendre son frère et il comprend encore moins la façon dont il gère sa vie sentimentale.
"Je t’assure. J’ai simplement parlé trop vite." Ses yeux trouvent les siens sans qu’il n’y ajoute la moindre saveur, quelque peu éteint. "Je ne veux pas en parler. Ce n’est pas nécessaire. Tout a déjà été dit sur le sujet de toute façon." - “D’accord, d’accord. C’est bon.” Il n’a pas à coeur de mener ce combat, pas alors qu’il ne se sent pas légitime, et surtout parce qu’il ne sait même pas ce qu’il en pense lui-même. Il veut en discuter, mais il n’est pas assuré de vouloir un enfant pour de vrai. Il aime l’idée d’en parler, Rhett, il aime l’idée que ce soit une discussion de couple solide et qui a confiance en l’avenir ; mais il n’aime certainement pas l’idée de se lever trois fois par nuit pour un marmot qui lui apprendra toutes les insultes de son temps au moment de l’adolescence et de ses crises. Le sourire d’Evie ne trouve pas d’echo sur son visage, cependant. "Et puis ce n’est pas le meilleur endroit pour avoir ce genre de conversation." Il fronce brièvement les sourcils et déporte son regard sur les lieux alentour. “C’est un mariage. Je veux dire, y’a pire comme endroit pour parler bébé.” Cette excuse était peut-être celle de trop, voilà ce qu’il en dit, la mâchoire serrée non de colère mais bien de peine. “Je proposais juste d’en parler. La dernière fois, c’était pas juste.” Il n’était pas juste, et ça Rhett le sait très bien, il a simplement un peu de mal à l’avouer encore. “Si ton avis a pas changé, j’ai rien de plus à en dire. Je veux juste que tu sois heureuse.” Et il hausse les épaules, comme s’il venait de trancher entre une soirée pizzas faites maisons ou commandées. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 5 Juil 2023 - 2:33 | |
| you're the acid to my alkaline @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
"Attends, quoi ?" Si elle était tout à fait honnête, Evie dirait que sauter sur la bombe que Rhett venait de lancer à propos de son frère pour la désamorcer, c’était sa version d’une diversion qu’il lui offrait sur un beau plateau, et ce sans qu’elle ne s’échine à lui demander quoi que ce soit. Sauf qu’à côté de sa volonté d’échapper à la conversation qu’elle ne voulait pas avoir, elle était indubitablement étonnée qu’il lui fasse une annonce pareille. Pas à cause du ton détaché qu’il utilisa en le faisant, Rhett savant ménager ses réactions au profit d’une neutralité qui rendait justice à sa belle gueule, mais bel et bien parce qu’il parlait de Ruben, et que dans le monde du chirurgien bien sous tous rapports qu’il donnait l’impression d’être, monsieur les principes qui se permettaient de fourrer son nez dans les affaires des autres, cocufier sa future épouse ne rentrait même pas dans la liste des erreurs qu’il était le plus susceptible de commettre : trop peur du qu’en dira-t-on, elle avait tout de même appris à le cerner, le petit frère Hartfield, au fil du temps. Ses yeux se reposant sur Rhett pour vérifier d’abord s’il plaisantait, elle vit très bien que non, alors dans la foulée, elle lui demanda avec sérieux "Tu l’as appris comment ?" Ça n’avait pas la moindre espèce d’importance, ils le savaient tous les deux.
Ce qui en avait en revanche, c’était ce qui suivit cette annonce et qu’elle aurait préféré ne pas être obligée d’affronter maintenant, comme à un autre moment d’ailleurs, si elle devait là encore être tout à fait honnête. Elle ne buvait pas au travail Evie, seulement elle n’était pas vraiment ici en tant qu’employée, n’est-ce pas ? Elle n’eut pas le temps de soulager son envie soudaine de prendre un verre que déjà Rhett reprenait la parole, arrachant un soupir profond à la jeune femme qui ne sut pas quoi lui répondre lorsqu’il argua qu’au contraire, il y avait pire endroit qu’un mariage pour parler projet bébé. Ouvrant la bouche sans qu’aucun son n’en sorte, elle constata qu’il avait les mâchoires serrées "Je ne veux pas que tu te mettes en colère ici, c’est pour ça que j’estime que ce n’est pas le bon endroit." Elle aurait tout aussi bien lui dire qu’elle voulait éviter qu’il l’humilie devant qui que ce soit, mais l’amertume n’était pas tellement un mécanisme de défense d’Evelyn. Elle savait faire des concessions quand c’était nécessaire, elle en faisait déjà bien assez pour accepter cette fois de se plier à quelque chose dont elle n’avait pas besoin. Mais Rhett était têtu, et Evie pas encline à revenir sur le sujet qui avait semé les premiers vraies graines de la discorde entre eux . Il y avait comme un problème qui se profilait "Et quand est-ce que j’aurais eu le temps de changer d’avis exactement ? Pendant notre pause ?" lui demanda-t-elle, laissant filer un tout petit sourire qui était l’aveu silencieux de trop : celui qu’elle trouvait l’idée parfaitement ridicule étant donné que ni lui ni elle n’était sûr de rien à cette époque précise.
Ses yeux rencontrant les siens pour y camper un moment, qu’il ajoute qu’il voulait qu’elle soit heureuse, ça réintroduisit la culpabilité qu’elle ressentait déjà au sujet de tout un tas de choses concernant Rhett. Elle savait bien qu’il ne lui disait pas ça pour qu’elle pense qu’en contrepartie, il puisse lui reprocher de ne pas vouloir la même chose que lui — qu’il soit heureux —, mais ça la força à changer son fusil d’épaule et à capituler vite. C’était une belle soirée, elle n’avait pas envie de la gâcher à cause d’un manque de communication au sujet de quelque chose qui s’apparentait à un tabou pour eux. De nouveau, elle soupira, et sa tête suivant le mouvement délicat de son souffle s’échappant de ses lèvres, elle s’inclina d’elle-même sur sa propre épaule, son regard se posant à plusieurs endroits du visage de Rhett lorsqu’elle lui demanda, ne se rendant même pas compte que la façon dont elle fronça doucement les sourcils donnait l’impression qu’elle souffrait un peu de la réponse qu’il lui accorderait "Toi, tu as changé d’avis ?" Elle se maudirait sûrement plus tard d’allonger ses interrogations, mais elle le fit tout de même sur le même ton doux malgré l’affolement spectaculaire de tous ses signes vitaux "Tu veux qu’on en parle ?" Pitié, qu’il dise que non, voilà ce qu’elle pensa sans défaire ses yeux des siens ; elle ne le fit que quand s’avouant vaincue, elle marqua une observation rapide par-dessus son épaule pour jauger le meilleur chemin à prendre, et lui proposa en lui tendant une main pour qu’il la saisisse "On va trouver un endroit plus tranquille." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 6 Juil 2023 - 14:29 | |
| "Attends, quoi ?" "Je lui ai dit de le dire à Nina sinon je m’en chargerais moi même.”
Il ne dit pas ce qu’il en pense, mais il le fait comprendre, condamnant pleinement l’idée de tromper qui que ce soit, et sans doute plus encore celle qu’il est supposé marier et celle avec qui il a failli avoir un enfant, malgré tout. Il aurait condamné l’idée même sans bagues à leurs doigts, évidemment, mais cela ne fait que le rendre un peu plus perdu face à toute cette situation. Il vit dans un monde binaire où on aime la personne avec qui on est et est heureux avec, et si tel n’est pas le cas alors il n’y a qu’à se séparer, divorcer. Il n’y a pas d’entre-deux maladroit tel que Ruben essaie pourtant de le faire croire. De se le faire croire. D’un geste de la main, il lui fait comprendre que la façon dont il l’a appris n’a aucune importance. Elle remonte à un temps où tout était trop compliqué, il ne veut pas y repenser, et il veut encore moins repenser à ce que lui et son étudiante ont pu faire dans son loft.
Il ne veut pas en parler davantage parce qu’il y a surtout un autre sujet qui occupe toute son attention, en réalité. "Je ne veux pas que tu te mettes en colère ici, c’est pour ça que j’estime que ce n’est pas le bon endroit." - “Je suis pas en colère Evie.” Il souffle avec désarroi sans que la vérité derrière ses mots ne se compose de nuance: il n’est pas en colère, non. Il est bien plus triste qu’autre chose, en réalité, mais ce n’est pas un mot qu’il arriverait à ajouter de lui-même dans une discussion, surtout pas pour parler de ses propres sentiments. Il est perdu. Il ne sait pas quoi en penser, il ne sait pas quel chemin prendre. Tous ses proches sont mariés et parents depuis des années, il est trop tard pour raccrocher le moindre wagon lorsqu’on a consacré sa vie à son travail. "Et quand est-ce que j’aurais eu le temps de changer d’avis exactement ? Pendant notre pause ?" Le sous entendu réside dans un non, de toute évidence. Mais il pince les lèvres pour ne pas ajouter des mots qu’il regretterait, apprenant peu à peu à se montrer aussi adulte que son âge le fait penser. Il a eu le temps de changer d’avis, lui. Il a au moins eu le temps d’y réfléchir un peu malgré tout. Il en sait rien, et il a surtout du mal à comprendre que tout puisse être simple, acté et synthétique dans l’esprit d’Evie. "Toi, tu as changé d’avis ?" Mabel a eu un enfant, Jenna est enceinte. Joanne est mère depuis des années. Ruben a failli être père. Hassan y est passé, lui aussi, contre toutes attentes. “Je sais pas. Peut-être.” Il dira oui si elle lui dit avoir aussi changé d’avis, il continuera de penser qu’il ne sait pas si Evie campe sur ses propres positions. C’est sa façon à lui de la protéger, c’est sa façon à lui de ne pas lui imposer une nouvelle discussion à la finalité plus ou moins similaire s’ils savent par avance qu’il n’y aurait rien à en tirer.
"Tu veux qu’on en parle ?" Il ouvre la bouche pour mieux la refermer, ayant utilisé bien trop de son temps pour une réflexion ne menant nulle part. Au contraire, Evelyn prend les devants. "On va trouver un endroit plus tranquille." Son regard désigne un autre endroit et il attrape sa main en serrant la mâchoire, incapable de dire non. Ce n’est qu’après avoir fait quelques pas pour s’éloigner du reste des invités qu’il se permet de prolonger le mouvement de sa main pour poser une main contre sa joue. “J’ai compris que t’as pas changé d’avis. Et que tu veux pas en parler.” Sa tête effectue des micro-hochements, pour appuyer ses propos. Il parle doucement, il prend exemple sur les personnes conciliantes de son entourage. Il essaie de ne pas être égoïste, il essaie très fort. “Peut-être que l’idée m’aurait pas déplu, au final, mais c’est une décision à prendre à deux et je vois que t’en as pas envie.” A travers ses silences, elle le lui a parfaitement fait comprendre. “Je te pointe pas du doigt, ok ? C’est avec toi que je veux être avant toutes choses et ça me suffit amplement.” Il l’aime elle bien plus qu’un hypothétique enfant ou vie de famille, pour laquelle il ne serait sûrement même pas taillé s’il y réfléchit bien. “Je me moque de pas avoir d’enfants, Evie.” Ils utiliseront leur argent pour eux et seulement pour eux, voilà tout - ce n’est pas si pire une fois dépeint de cette façon, pas vrai ? |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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| you're the acid to my alkaline @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Si elle avait eu le temps de dire à Rhett de ne pas se mêler des affaires de son frère, elle aurait sûrement essuyé une rebuffade mettant en avant le fait que le frère en question, lui, n’hésitait pas à se mêler des affaires de Rhett. Alors peut-être qu’elle aurait capitulé, qu’elle lui aurait accordé le droit de dire à Nina de quoi il en retournait, même si dans le fond d’elle-même, elle savait que ce n’était pas la meilleure méthode que d’annoncer ce genre de choses quand on est à peine concerné par le sujet, et que Nina méritait bien mieux que de se retrouver au milieu d’un conflit fraternel, qu’importait si en revanche elle méritait de savoir — elle le méritait, il n’y avait pas de débat là-dessus. Evie ça ne la regardait pas d’une certaine manière, elle avait déjà bien à faire avec sa propre vie privée pour trouver une quelconque satisfaction dans le simple idée de s’intéresser à celle des autres. Mais elle gardait dans un coin de la tête que Ruben était ce type d’homme, comme quoi les apparences étaient définitivement trompeuses, et que les plus enclins à faire la morale aux autres étaient souvent ceux qui se permettaient de commettre les pires erreurs.
Elle n’eut le temps de rien dire à Rhett étant donné que leur discussion prit un chemin qu’elle n’avait pas été capable d’anticiper. Comment une maladresse pouvait mener à remettre en cause une décision — irrévocable à l’époque — imposée sous le coup de la colère par l’homme qu’elle regardait dans les yeux, elle se le demanda sincèrement, ne le jugeant cependant pas tout à fait coupable de sa propre décision qui avait toujours été de ne pas avoir d’enfant. Elle ne se l’expliquait pas vraiment, ce n’était pas quelque chose qui lui faisait envie ; ce n’était pas faute de ne pas être maternelle, douce et patience : elle l’était sur les trois qualificatifs, mais elle se jugeait beaucoup trop égoïste pour vouloir se lancer dans une aventure qui demandait de mettre sa vie sur pause pour se consacrer complètement à celle d’une petit-être qui n’avait rien demandé. Elle n’avait pas cette capacité, et ça non plus elle ne l’expliquait, elle le sentait juste. Ils n’en avaient jamais reparlé avec Rhett, il paraissait tellement rebuté par l’idée à l’époque qu’elle avait préféré ne pas partager ses propres raisons à ce sujet, et elle ne le ferait pas ce soir, alors qu’elle vivait les dernières lignes du livre de sa carrière, qu’ils étaient en public, et que rien n’était réuni pour que leur discussion se tienne sereinement.
Je sais pas. Peut-être lui répondit-il quand elle lui demanda s’il avait changé d’avis. Evie sut qu’elle le détesterait de lui faire ça maintenant ; de soulever à nouveau quelque chose qu’il lui avait sciemment mis sous le nez pour lui faire du mal à un moment et dont il usait encore pour rajouter à la culpabilité qu’elle ressentait déjà de ne pas pouvoir l’aider plus avec son addiction. Elle le fixa sans savoir quoi lui répondre, préférant prendre la tangente quelques instants seulement après pour discuter sans la pression des regards. Sa main dans la sienne, elle sentit sa propre paume moite et son coeur manquer un battement quand, arrivant à l’extérieur, la main de Rhett se posa contre son visage. Elle ne fût capable que d’accepter qu’il se tienne aussi près d’elle, accueillant sa douceur en voyant 36 chandelles, se sentant un peu mal à l’aise de devoir revenir sur tout ça en sachant que non, elle n’avait pas envie d’en parler, et que non, elle n’avait pas changé d’avis comme ça semblait être son cas donc. Elle retint sa respiration, forçant ses yeux à rester focus sur les siens alors que ses doigts s’enroulèrent autour des poignets de Rhett, et qu’elle ne se sentit pas capable de rétorquer tout de suite, l’écoutant en l’entendant que trop bien, le détestant un peu plus sans vraiment le vouloir "Mais toi tu en as envie, sinon tu n’aurais même pas relevé ma maladresse. Tu me donnes l’impression de sauter sur une perche que je ne t’ai même pas tendue, et ça me rappelle de mauvais souvenirs." La première fois, il avait fait les choses avec plus de virulence, mais sa douceur actuelle n’enlevait rien à la violence de la situation : il la piégeait, c’était d’autant plus clair qu’il essayait de la rassurer en même temps, lui disant qu’il ne la pointait pas du doigt, lui assurant qu’elle lui suffisait amplement quand tout dans son attitude disait le contraire. Alors ça lui fit lui répondre "Tu n’as pas l’air de d’en moquer Rhett. Je te connais tu sais." Au moins un peu, même s’il ne lui donnait souvent pas grand-chose, tout ce qu’elle avait appris de lui venant de sa détermination à ne pas le lâcher même dans les moments les plus difficiles "Je sais comment se termine ce genre d’histoire." Elle recula sa tête de quelques centimètres pour mieux le voir, ne lâchant pas ses poignets, ne rompant pas le contact visuel non plus pendant qu’elle poursuivait "Si tu as vraiment envie d’avoir des enfants et que moi non, ça reviendra sur le tapis jusqu’à ce que je cède et que je te donne ce que tu veux." Elle ne lui apprendrait pas la définition de chantage affectif, elle ne lui ferait pas cet affront. Marquant une très courte pause, elle rouvrit la bouche pour ajouter "Même si je dois changer d’avis un jour, je ne veux pas que ce soit par peur de te perdre ou par dépit." Même si je dois changer d’avis un jour, rien que cette phrase lui donna envie de hurler tant elle remettait en cause à peu près tout ce qu’elle avait toujours décidé à ce sujet et qui n’incluait aucun doute possible : elle ne voulait pas d’enfant, point final "Pour l’heure, si ma décision est un vrai problème pour toi parce que c’est maintenant que tu te sens prêt, je préfère que tu me le dises et qu’on compose à partir de là." Elle ne savait même pas où elle allait avec ça, mais c’était trop tard pour reprendre ces mots-là. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Sam 8 Juil 2023 - 13:13 | |
| Il la laisse faire, ses poignets se montrant dociles sous la pression qu’elle y exerce, sans qu’il ne puisse à son tour trouver une explication à cela. Rhett ne sait même pas comment ils en sont arrivé là, alors tout le reste lui semble bien anodin. "Mais toi tu en as envie, sinon tu n’aurais même pas relevé ma maladresse. Tu me donnes l’impression de sauter sur une perche que je ne t’ai même pas tendue, et ça me rappelle de mauvais souvenirs." Ses propos sont aussi justes qu’ils sont difficiles à entendre pour un Garrett qui n’a pas pour habitude d’être mis face à ses erreurs. Pire encore, il a encore moins pour habitude de les accepter pour mieux passer outre, ou apprendre de ses erreurs. Il préfère croire qu’il ne fait pas d’erreurs du haut de sa quarantaine, parce que tout est plus simple à aborder sous un tel angle. Plus insouciant. Plus enfantin, aussi. Cependant, il continue de penser qu’elle n’a pas raison sur toute la ligne, là où il a à coeur de poser une nuance sur cette envie de devenir père: il ne la qualifierait pas de la sorte, et il souhaite encore moins partir du principe qu’elle est une évidence. Il y réfléchit, mais la vérité c’est qu’il n’en sait rien. “Je l’ai soulevé parce que je suis le seul des deux à faire des maladresses, généralement.” Il répète calmement et réitère sa version des faits, ayant des reproches à faire quant à la véracité de celle d’Evie. Elle le ressent peut-être comme ça, mais de son côté ce n’est pas ce qu’il pense. "Tu n’as pas l’air de d’en moquer Rhett. Je te connais tu sais. Je sais comment se termine ce genre d’histoire." Il fronce les sourcils face à la précision qu’elle apporte. Je sais comment se termine ce genre d’histoire, comme si la fin était prédéfinie et que rien ne valait la peine de se battre pour. Rhett préfère ignorer ces mots autant que possible et se concentrer sur l’instant présent. “Non, t’as raison, je m’en moque pas. Mais j’ai pas décidé pour nous deux non plus.” Et il sait qu’il devrait être un adulte capable de choisir entre le oui et le non, mais il en est encore loin.
Evie recule et il voudrait la retenir, ayant un peu trop l’impression de revivre une scène qu’il avait déjà détesté la première fois. "Si tu as vraiment envie d’avoir des enfants et que moi non, ça reviendra sur le tapis jusqu’à ce que je cède et que je te donne ce que tu veux." Il voudrait caresser sa joue pour la rassurer mais il se retient de faire un tel geste, sans doute de peur qu’elle l’interprète comme un premier pas pour la faire céder, comme elle le dit elle-même. La vérité, c’est qu’il aurait sûrement envisagé une telle idée sans même s’en rendre compte, simplement un peu trop habitué à obtenir tout ce qu’il désire et ce peu importe sa forme. "Même si je dois changer d’avis un jour, je ne veux pas que ce soit par peur de te perdre ou par dépit." Elle ne ferme pas la porte, Evie. Elle annonce simplement qu’aujourd’hui n’est pas le bon jour. Mais il faut aussi se rendre compte que demain, ils ne seront plus vraiment en âge de devenir parents, ni l’un ni l’autre. Rhett juge à peine le pouvoir à son âge, son égoïsme connaissant sa limite à l’idée qu’un enfant grandisse sans père parce que celui-ci pourrait déjà être mort. "Pour l’heure, si ma décision est un vrai problème pour toi parce que c’est maintenant que tu te sens prêt, je préfère que tu me le dises et qu’on compose à partir de là." Elle s’est appliquée à se reculer, il s’applique à son tour à faire un pas en avant pour nouer lentement ses bras autour de son torse, prenant garde à ne pas chiffonner sa robe ou la faire bouger de trop. Il l’étreint en silence, une main se posant entre ses omoplates et l’autre à la naissance de sa nuque. “Je me sens pas prêt. Je me pose des questions, mais je me sens pas prêt.” Il travaille encore sur le deuil de Joanne et sur sa lutte contre l’addiction, il n’est pas en état de devenir père et d’élever un mini-humain au jour le jour. Rhett sait que le temps joue plus que jamais contre lui, surtout alors qu’il ne s’en est jamais méfié, mais il est réaliste sur un point au moment: maintenant ne serait pas le bon moment. “Ta décision n’est pas un problème, je veux pas que tu penses ça.” Et il est désolé s’il ne le lui a pas fait comprendre, parce que son avis est entendu et qu’il vaut autant que celui de Rhett, même si parfois cela ne joue pas pour lui.
Tout en se rendant compte que son étreinte est peut-être de l’ordre du chantage affectif sans qu’il ne nourrisse une telle pensée, il fait à son tour un pas en arrière, décidant d’enfoncer ses mains dans ses poches pour ne plus être tenté. “J’ai toujours dit que je n’avais pas envie de me marier ou d’avoir des enfants, et maintenant que je commence à prendre de l’âge et que j’ai parfaitement réussi les deux, j’ai peut-être peur de passer à côté de quelque chose.” Il ne dit pas avoir peur, Rhett, oh non. Il a peut-être peur, parce qu’avouer un tel sentiment serait totalement impossible venant de lui - et puis peur de quoi de toute façon ? on ne peut pas avoir peur d’une absence de descendance ou de bague au doigt, c’est stupide. “Mais je sais que j’ai tendance à être… capricieux.” Faire les mauvais choix, aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte, se montrer opportuniste, être égoïste. Beaucoup de choses. “C’est avec toi que je suis heureux là maintenant. Tu veux pas d’enfants, on a pas d’enfants, et on reste heureux comme ça.” Le résumé est fait avec des mots grossiers et maladroits, au cœur de phrases qu’il hache et coupe en plein milieu. Il est heureux, et ça aussi ce n’est pas une annonce qu’il a pour habitude de faire, mais il n’en pense pas moins, malgré les très récents événements de sa vie. Il n’est peut-être pas au sommet du bonheur, mais en ce qui concerne leur discussion, il est heureux auprès d’Evie. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 9 Juil 2023 - 3:23 | |
| you're the acid to my alkaline @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Il ne décidait pas pour eux deux, pour autant il lui donnait l’impression d’avoir attendu que l’opportunité lui soit offerte pour soulever la question et en faire un débat duquel elle savait qu’elle ne sortirait pas victorieuse. Elle se sentait déjà terriblement coupable de tant de choses à propos de Rhett et de son addiction que l’éventualité que ses questionnements au sujet des enfants soient pour lui une lueur d’espoir qu’elle lui dérobait par conviction, ça lui laissait le sentiment de n’être rien d’autre qu’une égoïste qui ne prenait en considération que ce qu’elle avait décidé il y avait bien longtemps, avant même de le rencontrer, de l’aimer et de faire tourner une partie de son monde autour de lui et de ce qu’il surmontait pour l’aider à redevenir une version de lui-même assez acceptable à ses yeux pour qu’il ne veuille plus jamais en finir. Ce n’était pas agréable, d’être celle qui campe sur quelque chose par crainte, ça l’était encore moins quand on réalisait que malgré tout, ça restait une porte que la personne en face de vous ne se sentait pas incapable de pousser quand vous au contraire, vous étiez terrifié. Elle accueillit son étreinte dans un soupir et dans une fermeture temporaire de ses paupières, retenant un instant son souffle en l’entendant lui dire qu’il ne se sentait pas prêt, mais qu’il y pensait, que sa décision n’était pas un problème, et ça la fit réagir "Ça ne l’est pas maintenant, mais ça le deviendra plus vite qu’on sera capable de s’en rendre compte, et tu finiras par ne même plus supporter d’être dans la même pièce que moi parce que je deviendrais un obstacle pour toi." Elle avait tout de même eu le temp de songer à ce qu’une décision comme la sienne pouvait imposer comme problématique à un couple qui s’aimait, c’était sûrement pour ça que ses histoires n’avaient jamais duré longtemps. Evelyn savait qu’il y avait une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, que l’ordre des choses étant ce qu’elle était, elle serait toujours l’obstacle qui empêcherait quiconque avec qui elle serait d’évoluer vers ce qu’on attendait d’un adulte bien constitué. Avec Rhett, elle pensait que le seul obstacle entre eux, c’était son addiction, mais son envie de normalité reprenant le dessus pour l’ancrer dans sa nouvelle réalité, elle comprit que trouver commode la manière dont il lui avait dit ne pas vouloir d’enfant, ça avait été une autre de ses erreurs, et qu’elle aurait dû s’attendre au revers de bâton. Elle aurait dû anticiper le changement, elle aurait dû savoir que vouloir caler sa vie sur un plan précis, ça l’aiderait sûrement à reprendre pied pour de bon.
Il la lâcha et elle le laissa faire, rouvrant les yeux pour trouver les siens sans vraiment les chercher, sa gorge se serrant sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi dans le fond, sans doute trop bouleversée par ce qu’il lui disait sans pour autant en faire une bonne raison de changer d’avis "Mais pour combien de temps ?" Pour combien de temps s’estimerait-il heureux rien qu’avec elle ? Rhett lui avait toujours donné l’impression de vite se lasser. Elle avait appris que non en lisant son livre, lui qui était resté amoureux de la même femme pendant des années, et ce sans discontinuer — elle le soupçonnait encore de l’être d’ailleurs, mais c’était un autre sujet dans lequel elle ne se lancerait jamais. Ça lui fit penser à quelque chose, et oser lui demander, la tête légèrement inclinée sur le côté pour mieux capter toutes les nuances de bleu de ses yeux posés sur elle "C’est parce que Jenna va avoir un bébé que tu te poses ce genre de questions ?" Et certainement qu’il la fusillerait du regard de soulever ce point en particulier, mais il fallait qu’elle sache avant qu’elle n’ajoute, dérobant son regard du sien pour passer ses deux mains dans ses longs cheveux lisses, les coinçant derrière son oreille en prenant une profonde inspiration pour reprendre, calmement, mais la voix très légèrement vacillante "Je vais pas supporter de savoir que c’est quelque chose qui te tente et m’en vouloir à chaque fois que tu poseras tes yeux sur un enfant en t’imaginant que c’est le notre. On a des tas d’enfants autour de nous, c’est pas une idée qui te passera avec le temps au contraire." Il fallait rester lucide, et elle savait ce que Rhett essayait de faire : minimiser les choses pour les faire passer un peu mieux quand plus elle parlait, plus elle avait l’impression d’être la plus capricieuse d’eux deux pour une fois "Je déteste la position dans laquelle tu me mets, Garrett. J’ai l’impression d’être tellement égoïste là, maintenant." lui avoua-t-elle en secouant la tête, ses yeux se levant pour s’accrocher aux lampions qu’il y avait autour d’eux. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 9 Juil 2023 - 5:11 | |
| Il ne comprend décidément pas comment peuvent fonctionner les discussions. Il a ouvert une porte et il a tenté de lui faire comprendre qu’il s’était contenté de l’ouvrir, sans avoir décidé pour deux deux de la marche à suivre. Elle a répondu ne pas vouloir franchir le pas ; et il a annoncé qu’il pouvait faire avec. Tout aurait pu s’arrêter là, ils auraient pu conclure par un ‘d’accord’ impersonnel mais qui aurait tout de même fait son travail. Cependant, il n’en est rien et les minutes s’égrainent sans que son cœur ne puisse s’apaiser, la discussion toujours aussi lourde et pesante entre eux. "Ça ne l’est pas maintenant, mais ça le deviendra plus vite qu’on sera capable de s’en rendre compte, et tu finiras par ne même plus supporter d’être dans la même pièce que moi parce que je deviendrais un obstacle pour toi." Maintenant, c’est Evie qui décide pour eux et qui injecte des sentiments dans le cœur de Rhett. Il jure ne pas voir les choses de la même façon, il promet qu’il n’a pas du tout cette vision des choses. Tout du moins, il le fait dans ses pensées, ses lèvres restant quant à elles scellées face à des mots qu’il n’avait su anticiper. Elle est humaine, oui, mais elle a toujours été la plus juste des deux. Cette fois-ci, il estime qu’elle ne l’est pas, même si cela ne l’empêche en rien de la garder un instant dans ses bras. Il a l’impression qu’elle parle de vécu mais, une fois de plus, il ne veut pas lui poser la question, de peur de ne pas en aimer la réponse. Est-ce qu’elle a déjà perdu quelqu’un à cause d’une divergence d’avis sur le sujet ?
"Mais pour combien de temps ?" - “Pourquoi est-ce que tu veux croire que ça a une date butoire ?” Il demande cette fois-ci, blessé qu’elle ne les pense pas capable d’être heureux sur une période plus longue que ses doigts ne peuvent le compter. Il peut être heureux sans enfants: il l’a toujours été jusque là. Nombre de ses proches sont devenus parents il y a une décennie et il a passé autant de temps à voir ses propositions de week-end entre amis revues à la baisse au dernier moment pour cause de varicelles, gastro et goûters d’anniversaire chez Alicia. Autant de problèmes qu’il était soulagé de ne pas considérer comme siens. "C’est parce que Jenna va avoir un bébé que tu te poses ce genre de questions ?" La question le surprend, le virement léger de bord tout autant. Jenna n’est pas un sujet tabou, mais il n’est pas naïf au point de croire qu’Evelyn a envie d’entendre parler d’elle à tout va, raison pour laquelle Rhett garde le silence à son sujet la majeure partie du temps. Au sujet de sa grossesse, il n’en a rien été. “J’ai toujours pensé que si elle avait un enfant, ce serait le mien.” Rhett ne répond pas à la question simplement parce qu’il n’en sait rien, au fond. La grossesse de Jenna a quelque chose à y voir, oui, mais il veut croire que ce n’est pas la seuel chose qui anime son changement d’avis sur le sujet. “Mais on avait jamais parlé bébé.” A ses yeux, cela signifie donc qu’elle n’a pas à se montrer jalouse de Jenna d’une quelconque façon, puisqu’il se sent davantage prêt à prendre de telles décisions auprès d’Evie alors qu’il ne l’a jamais été avec sa première petite-amie, mais il faut sans doute passer outre le jeune âge qui était le leur à l’époque, aussi. “T’as jamais abordé le sujet avec un autre ?” Qu’il ose enfin demander, sans doute parce qu’elle en sait bien plus sur ses anciennes histoires que le contraire est véridique.
"Je vais pas supporter de savoir que c’est quelque chose qui te tente et m’en vouloir à chaque fois que tu poseras tes yeux sur un enfant en t’imaginant que c’est le notre. On a des tas d’enfants autour de nous, c’est pas une idée qui te passera avec le temps au contraire." Il prend une maigre inspiration mais ne laisse pas davantage de temps s’écouler avant de reprendre. “Evie… Pourquoi est-ce que tu t’obstines ?” Elle se fait des nœuds au cerveau, elle persiste et signe dans une voie qu’il lui a juré ne pas entreprendre: il ne lui en tiendra pas rigueur. Il aurait aimé l’idée qu’ils disent essayer d’avoir un enfant ; mais il aime surtout l’idée de la savoir à ses côtés, elle avant toutes choses. “Pourquoi est-ce que tu veux pas d’enfant ?” Il tente une approche différente, choisissant d’aborder le problème à sa source pour tenter d’en venir à une conclusion différente. Il se rend aussi compte que cela pourrait sonner comme une accusation, raison pour laquelle il reprend rapidement la parole sans la laisser répondre. “Je te le reproche pas et je le répéterai autant de fois que nécessaire. On parle pas des mêmes conséquences pour toi en tant que femme que pour moi et j’ai peut-être pas écouté en cours de bio, mais je sais ça.” Les conséquences physiques et mentales, la pression, le changement de son apparence, les neufs mois entiers d’inconfort pour mieux enchaîner sur une vie entière à élever un enfant qui risque de particulièrement mal le leur rendre dans sa première vingtaine. Il sait tout ça, et il sait qu’il est celui dont le sexe permet un peu trop aisément de se soustraire du tableau sans en payer les conséquences - non qu’il l’envisage, mais il pourrait comprendre qu’Evelyn le fasse de son côté. “Mais écoute moi quand je te dis que ça n’a pas à être un problème entre nous, s’il te plaît.” Son souffle fatigué jure avec la douceur qu’il insuffle à ses mots. “Je t’aime plus que l’idée d’avoir un enfant.” Et il ne comprend pas pourquoi ils continuent d’en parler si elle a statué être contre l’idée et qu’il a accepté sans mal de ne pas se battre pour faire valoir son avis - lequel n’est pas statué, justement. "Je déteste la position dans laquelle tu me mets, Garrett. J’ai l’impression d’être tellement égoïste là, maintenant." Il l’observe secouer la tête sans savoir quoi faire, à son tour bien plus triste qu’il ne l’aurait voulu. “C’est pas ce que je pense. Je t’en veux pas, Evie.” Mais de toute évidence, elle se tient rigueur pour eux deux. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 9 Juil 2023 - 10:15 | |
| you're the acid to my alkaline @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Pourquoi elle voulait croire que leur bonheur actuel avait une date butoir ? Elle ne le savait même pas. La manière dont elle écarta les bras en haussant les épaules le traduisait assez bien pour qu’elle s’exempte de poser des mots qui auraient soulagé quelque chose chez Rhett. Evelyn ne savait pas pourquoi elle sentait que le vent se remettrait à tourner contre eux, peut-être que les derniers mois avaient laissé des traces, et que chaque bon moment qu’ils avaient passé ensemble se finissant à coup sûr par un drame, c’était un indicateur fiable, auquel elle se référait, du caractère alarmiste de ses certitudes immédiates ? C’était possible, elle ne parierait pas dessus non plus, mais ce serait plus ou moins rationnel en tout cas de redouter le pire tant ils avaient plusieurs fois frôlé le pire justement. Ce dernier ne découlait certainement pas de l’arrivée d’un bébé, ça elle pouvait se le figurer sans réussir toutefois à se dire que ce serait une bonne chose pour autant.
On ne faisait pas un bébé sur un caprice, on ne faisait pas un bébé pour combler quelque chose ou pour espérer le sauver, on faisait encore moins un bébé parce que les copains en avait un et qu’on en voulait un exemplaire original. Sur le moment, Evie pensait que Rhett mûrissait cette idée à cause de la grossesse de son amour de jeunesse — de l’amour de sa vie, elle n’avait aucun mal à la désigner de cette façon même si son aveu lui fit de la peine quelque part, dans sa fierté de femme, et qu’elle sentit sa mâchoire se serrer, son regard se verrouillant à celui de Rhett qui ne faisait que répondre à sa question pourtant. Elle ne voulait pas remettre sa parole en doute, cependant elle avait envie de lui demander si l’idée que ce bébé ne soit pas le sien le poussait simplement à prouver qu’il pouvait en avoir un qui n’était pas celui de Jenna non plus, comme une vengeance détournée dont elle ne voulait rien savoir parce qu’elle était au milieu sans rien avoir demandé. La pensée était trop amère, elle était trop dure aussi, pas digne d’Evie qui entendait qu’ils n’avaient peut-être jamais parlé bébé parce que c’était une évidence au fond, que ça n’avait même pas besoin d’être soulevé tant ça aurait été dans l’ordre des choses. Pas comme avec elle qui campait sur une indépendance dont elle avait eu besoin toute sa vie tant on l’avait étouffée avec son héritage, son nom, et le rôle qu’elle devait tenir au sein d’une famille devenue une véritable entreprise. Elle détourna les yeux, marquant un temps de pause pour réfléchir à la question qu’il lui renvoya et qui ne la laissa certes pas pantoise, s’attendant à la recevoir en retour, à laquelle elle se néanmoins sentait gênée de répondre pour tout un tas de raisons "Non, je n’ai jamais abordé le sujet avec un autre parce que je n’ai jamais laissé le temps ni l’occasion à un autre de l’aborder." Qu’à partir du moment où elle sentait que les choses devenaient sérieuses, elle fuyait pour ne pas perdre son libre-arbitre. Rhett était une exception puisqu’elle n’avait jamais rechigné à mettre des mots sur leur relation, à la revendiquer, et à la vivre au point de s’oublier un peu dans la démarche. C’était déjà des efforts pour elle, en tout cas des efforts qu’elle n’avait pas l’habitude de faire compte tenu du fait qu’elle s’était toujours sentie mieux seule que mal accompagnée. Pas avec Rhett : qu’importait ce qu’on pensait de la relation qu’ils vivaient, qu’elle était parfois déséquilibrée, elle s’en moquait.
"Parce que je ne veux pas qu’on redevienne des inconnus. Je ne veux pas te perdre, c’est tout." C’est tout, mais c’était déjà beaucoup à son sens, la suite de ses craintes s’exprimant d’elles-mêmes alors qu’elle ne s’était pas interrompue "Et que c’est ce qui arrivera si on ne réussit pas à se mettre d’accord à propos de tout ça, voilà pourquoi je m’obstine. Je veux que tu prennes la mesure de ce que ça veut dire vraiment." Comme si ce n’était pas assez évident, il fallait qu’elle le lui dise, et que ça sonne tellement tragique à ses propres oreilles qu’elle eut besoin de marcher quelques pas de plus pour rejoindre l’endroit le plus reculé de l’extérieur, celui où la pénombre se dessinait suffisamment pour qu’elle se sente plus en sécurité de mettre ses émotions en avant que sous les petites lumières qui bordaient l’allée. Ça lui permettrait d’approcher la question qu’il lui posa enfin textuellement. Elle n’avait pas envie de lui répondre. Mais une part d’elle n’ignorait pas qu’elle lui devait des explications parce qu’il s’agissait de leur futur proche. Alors elle ne lui répondit pas tout de suite, elle le laissa continuer sa phrase sans l’interrompre, posant ses reins sur la bordure de l’escalier qui permettait de rejoindre l’entrée principale, secouant la tête quand il argua avec les conséquences de la grossesse chez une femme qu’il ne pouvait qu’aborder de loin de son côté — ce fût son signal pour commencer "C’est pas ça qui me fait peur." Pas la grossesse, pas l’accouchement. En tout cas, ce n’était pas ce qui la taraudait, et la grande inspiration qu’elle prit pour continuer, elle lui permit de donner ses raisons presque d’un bloc, ses yeux posés sur tout et rien à la fois "Je veux pas ruiner quelqu’un qui n’a rien demandé. J’ai pas envie d’imposer mes névroses à un enfant qui deviendra la cause de toutes mes frustrations et sur lequel je ferais reposer trop d’espoir et d’ambition. Je veux pas reproduire ce que moi, j’ai vécu avec Celie." Simple, efficace comme explication — le fait qu’elle appelle sa mère par son prénom était d’ailleurs flagrant de quelque chose qui n’avait même pas besoin d’expliquer. Il comprendrait ce qu’il voudrait, elle le savait intelligent. Fermant les yeux pour parer des mots qu’il serait tenté de lui donner dans l’intervalle, Evie ajouta "Et je sais ce que tu vas me dire : qu’on n’est pas nos parents, mais je dois l’avoir quelque part en moi." La propension de sa propre mère à la traiter comme elle l’avait toute sa vie, faisant peser trop de choses sur ses épaules, et la démolissant à la seconde où elle estimait qu’elle ne rentrait pas dans ce qu’elle avait décidé pour elle. Pas qu’avec elle d’ailleurs, elle pensait à ses soeurs aussi qui avaient été plus malines en choisissant d’être de vaillants petits soldats "Je veux pas prendre le risque de devenir… ça." Ça voulant tout et rien dire à la fois, sûrement mauvaise mère, mais elle ne voulait pas désigner Celie comme l’étant elle-même étant donné que sur certains aspects, elle n’avait pas été aussi pire. Mais elle n’avait pas été exceptionnelle non plus.
Relâchant son souffle par hachure, Evie releva la tête. Ses yeux s’habituèrent à la pénombre pour retrouver ceux de Rhett. Elle affronta la fatigue dans son soupir, la douceur dans sa voix alors qu’il lui disait l’aimer plus que l’idée d’avoir un enfant. Elle, elle aurait pu lui dire l’aimer plus que l’idée de ne pas en avoir, mais elle resta tétanisée par la démonstration de vulnérabilité à laquelle elle venait de le contraindre, et ça la fit tendre d’abord le bras pour lui caresser la joue, avant de s’approcher pour de bon pour se pelotonner dans ses bras. Ses mains glissèrent sur ses côtes, et ses lèvres s’échouèrent dans l’espace laissé à nu par les premiers boutons défaits de sa chemise "Je suis désolée." C’est ce qu’elle lui murmura quand elle finit par relever la tête sans défaire leur étreinte toutefois, ses doigts resserrant leur prise, et ses yeux s’arrêtant sur plusieurs points de son visage quand elle lui demanda après une longue seconde à l’observer "Tu me le diras si tu finis par m’en vouloir ? Tu n’attendras pas de me haïr pour me dire que c’est trop dur pour toi de respecter ma décision ?" they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 11 Juil 2023 - 10:07 | |
| Il a l’impression d’avoir été assez adulte pour éviter à un problème de justement en devenir un, mais il ne sait pas à quel point cette avancée est une assurance. Ils ont évité un obstacle, ou tout du moins il le pense, mais combien d’autres risquent de continuer à se présenter devant eux sans qu’il n’en comprenne bien souvent la raison ? Il ne dit pas que le jeu n’en vaut pas la chandelle, mais il pense cependant que leurs premières rencontres n’avaient jamais laissé entrevoir qu’une relation entre eux pourrait être loin d’être un long fleuve tranquille. C’est tout ce à quoi il aspire pourtant, il le jure. "Parce que je ne veux pas qu’on redevienne des inconnus. Je ne veux pas te perdre, c’est tout." - “Et moi non plus Evie.” Il le souffle simplement parce que cela a tout d’une évidence pour lui et parce qu’il veut qu’elle le comprenne à son tour. Ils peuvent avoir des avis différents sur certains sujets, même les plus immenses, sans que pour autant cela les pousse à prendre des chemins différents. Ils ne sont pas le premier couple à ne pas être sur la même longueur d’onde sur la question de la parentalité mais beaucoup ont résisté avant eux, il en est certain. "Et que c’est ce qui arrivera si on ne réussit pas à se mettre d’accord à propos de tout ça, voilà pourquoi je m’obstine. Je veux que tu prennes la mesure de ce que ça veut dire vraiment." Il comprend l’envergure de leur discussion et il sait très bien à quel point leur vie peut-être différente s’ils décident d’avoir un enfant ou n’en ont finalement jamais. Rhett n’a aucun mal à comprendre tout ça et il s’agace sans doute quelque peu de l’aspect maternel des propos d’Evelyn à son côté, elle qui s’obstine à souligner les conséquences d’une non-décision alors qu’il sait, en retour, que son caractère ne fera pas payer à sa petite-amie un tel choix. Il lui a dit que cela ne changerait pas la façon dont il la voit ou dont ils s’aiment, mais elle s’obstine à ne pas le croire, parce qu’il ne veut pas avoir raison quand il réduit les conséquences à si peu de choses. Pourtant, il le jure. “Mon avis se range sur le tien. On est déjà d’accord.” Il ne poussera pas la décision vers l’idée qu’il a initialement suivie, attiré par la lumière telle n’importe quelle bestiole de la nuit.
Pourtant, même s’il ne compte pas changer d’avis lorsqu’il dit ranger son opinion du même côté de celle d’Evelyn, il n’abandonne pas l’idée de comprendre ce qu’il se passe réellement. Elle aurait des milliers de raisons de ne pas vouloir un enfant mais il cherche à comprendre quelles sont les siennes exactement. "Je veux pas ruiner quelqu’un qui n’a rien demandé. J’ai pas envie d’imposer mes névroses à un enfant qui deviendra la cause de toutes mes frustrations et sur lequel je ferais reposer trop d’espoir et d’ambition. Je veux pas reproduire ce que moi, j’ai vécu avec Celie." Le regard de brun change vers quelque chose de bien plus doux sans qu’il ne s’en rende compte lui-même. Il s’attendait à un tel discours de sa part, mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle le lui partage avec autant de sincérité et de transparence. Elle le prend de court et il n’arrive pas à trouver le temps de lui répondre, repoussant l’idée de quelques secondes. "Et je sais ce que tu vas me dire : qu’on n’est pas nos parents, mais je dois l’avoir quelque part en moi. Je veux pas prendre le risque de devenir… ça." Elle pose une main contre sa joue et il l’attire déjà de nouveau à lui, un bras passant contre ses épaules pour la serrer doucement près de lui. Il embrasse sa tempe et tente de la rassurer sans un mot, n’ayant jamais eu le moindre doute quant au fait qu’elle pourrait être une mère merveilleuse si elle sautait le pas. “Tu sais au moins ce à quoi tu ne veux pas ressembler, et je sais que tu as assez de contrôle sur toi pour arriver à tes fins.” Elle est têtue et travailleuse: si elle ne veut pas ressembler à sa mère, alors elle fera tout pour que ce ne soit jamais le cas. Elle a en tête tous les exemples du quotidien qu’elle ne veut pas reproduire, et elle a bien plus confiance en Evie qu’Evie elle-même: elle y arriverait, si elle était bel et bien mère. “Et on est deux… On aurait été deux, je veux dire. J’aurais pu le défendre contre vents et marées s’il avait un jour décidé d’élever des chèvres au Népal plutôt que de terminer sa dernière année de maîtrise de Dieu sait quoi.” Il sourit contre sa peau, continue de la caresser doucement. Ils ont des avis différents sur la vie, et il est certain qu’il aurait pu pallier aux habitudes bien ancrées de la famille Pearson de réussir dans la vie. Peut-être qu’elle a raison et que cela aurait été plus fort qu’elle que de faire réussir son enfant, il aurait pu être là pour balancer l’éducation de leur enfant. Enfant dont ils ne veulent finalement pas, donc la question ne se pose pas davantage.
"Je suis désolée." Elle relève la tête et il lui offre un sourire rassurant, n’ayant pas à cœur d’entendre des excuses qui n’ont pas lieu d’être. "Tu me le diras si tu finis par m’en vouloir ? Tu n’attendras pas de me haïr pour me dire que c’est trop dur pour toi de respecter ma décision ?" - “Je te le dirai.” Il jure sans la moindre crainte, déjà conscient que ce moment ne viendra pas. Mais Evie a besoin de l’entendre, et de son côté cela ne lui coûte rien que de le lui promettre. “Mais je te dois une danse avant toutes choses, non ?” Il est temps de mettre cette discussion derrière eux pour qu’elle profite comme promis de sa dernière soirée en tant que maîtresse de cérémonie, et ça aussi il le lui a promis. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 13 Juil 2023 - 7:12 | |
| you're the acid to my alkaline @Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia
Il se rangeait à son avis, mais il essayait tout de même de la convaincre que, dans un univers alternatif, elle serait une mère différente de celle qu’elle avait eu, mettant en avant son contrôle sur elle pour réussir son entreprise et mettre un pied dans la maternité autrement qu’en agissant comme une cheffe d’entreprise. La discussion aurait pu durer encore des heures, elle aurait pu relever chaque fois qu’il lui assurait que ce n’était pas un drame, qu’il acceptait les choses, tout en essayant de la convaincre qu’elle serait apte à tenir ce rôle, qu’il serait apte à contrer ses travers si elle ne réussissait pas à tenir sa ligne de conduite en étant celui qui prendrait soin de leur enfant en le protégeant de ce qui devait faire partie d’elle par hérédité. C’était en ça qu’Evie savait que ce sujet ne se tarirait jamais, que comme elle lui avait dit tout à l’heure, chaque fois qu’il serait soulevé, ça finirait pas un conflit sous-jacent, et ça la dérangeait. Il faisait des efforts Rhett, elle réussissait à l’entendre et à le reconnaître. Seulement, elle n’avait pas oublié comme il avait voulu lui faire payer la fois où il l’avait soupçonnée de vouloir le piéger avec un enfant. Elle l’avait vu vociférer, carrer les mâchoires, elle l’avait vu l’insulter sans en donner l’air en remettant sa fidélité en cause ; c’était peut-être du passé, la période n’était peut-être pas la bonne non plus, mais une part d’elle savait que son addiction faisait ressortir une part de lui qui faisait partie intégrante de sa personnalité, c’était aussi pour ça qu’elle s’obstinait à ce qu’il comprenne dans quoi il s’engageait pour qu’il ne soit pas tenté de tomber dans les excès induits par son tempérament. Elle ne tenait pas à ce qu’il l’accuse d’avoir minimisé ses raisons pour lui faire miroiter un changement de cap. Elle n’en changerait pas, c’était aussi définitif que ça. Est-ce qu’il l’avait bien compris ?
A ce stade, elle dirait que oui, mais comment en être sûre ? Elle sentit son sourire contre sa peau, et elle, elle chercha le contact de ses lèvres sur cette tempe qu’il flattait avec, ses propres bras se resserrant autour de sa taille pour qu’il l’enveloppe encore quelques instants. Elle aurait aimé s’en contenter, même sourire avec lui, mais il y avait de l’angoisse sous l’étreinte qu’elle lui donna, et elle ne réussissait pas vraiment à passer au travers. Evie ne voulait pas revivre les derniers mois, elle ne voulait pas ressentir deux fois plus la culpabilité qu’elle ne ressentait déjà. Sa maladresse, elle la payait en ayant maintenant la sensation que ce sujet flotterait toujours entre eux — et ce n’était qu’une question de temps avant que les membres de leur entourage respectif ne vienne les questionner sur leurs projets, que ce soit mariage, ou bébé, parce que personne ne les connaissait assez mal pour se dire que c’était dans leur liste de choses à faire que d’élever des chèvres au Népal. Ça en rajouterait, elle le savait, elle pouvait déjà l’anticiper. Alors quoi, elle n’avait plus qu’à s’exercer à sourire poliment et à détourner le sujet ?
Elle l’avait fait pendant des années, ça ne devrait pas être si compliqué. Ce qui le serait en revanche, ce serait de garder à l’esprit que Rhett était en accord avec ce qu’elle avait décidé pour eux deux, et ce ne serait pas simple parce qu’Evie était altruiste, que jusqu’alors, elle avait taché de faire passer ce qu’il ressentait en premier en s’arrêtant rarement sur ce qu’elle, elle ressentait. C’était déstabilisant à bien des égards, elle ne se sentait pas à l’aise dans l’exercice alors qu’elle était butée sur cette position qui était la sienne ; c’était aussi ça qui lui faisait peur, que l’idée qu’elle l’aimait chaque jour un peu plus, elle serait bien capable de la pousser à mettre de côté ses craintes pour lui faire plaisir, pour lui donner une raison de penser qu’il la méritait malgré tout, et ça ce serait annuler tous ses principes les plus établis, n’ayant jamais voulu vivre au travers de ce qu’un homme attendait d’elle. Il avait beau lui assurer tout un tas de choses, camper avec douceur sur ce qu’elle lui demanda de faire au cas-où il se mettrait à la haïr, rien ne l’apaiserait jamais à propos de tout ça — et même lorsqu’ils rejoignirent la fête et qu’ils dansèrent comme c’était prévu, elle ne parvint pas à en profiter comme elle aurait dû.
rp terminé. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | (everhett #19) you're the acid to my alkaline |
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