ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
Tell me all your sweet, sweet little lies, all about the dark places you hide. Tell me all your problems, make them mine. Tell me all your sweet, sweet little lies @Lily Keegan
« J’espère que tu te rattraperas en buvant une dizaine de shots après ton accouchement… » J’en étais personnellement à mon cinquième. Etait-ce triste de boire seule ? Un peu. Est-ce que ça allait m’arrêter ? Bien sûr que non. « …c’est un peu honteux de faire une soirée action ou vérité à l’eau pétillante. Même avec une rondelle de citron sur le bord du verre, c’est bien tenté mais l’illusion n’est pas très convaincante. » Et étant donné qu’il n’y avait pas vraiment d’actions en jeu, il s’agissait plutôt d’une soirée confessions j’imagine. Mais ça sonnait moins bien. Dans tous les cas, ça n’était pas vraiment le genre de soirées auxquelles on avait l’habitude de convier sa boss. Mais Lily était…différente ? Différente des patrons habituels mais très similaire à l’employée que j’étais. Si j’avais tendance à me plaindre de ce job au quotidien et à détester chaque client qui passait le pas de la porte (tant que je ne le leur montrais pas et que je ne crachais pas dans leur tasse, j’imagine que c’était suffisant), je lui étais néanmoins reconnaissante de la main qu’elle m’avait tendue en m’offrant cette place qui me permettait aujourd’hui de plus ou moins payer mon loyer et des dépenses que je sous-estimais encore largement. Elle aurait pu complètement se moquer de mon malheur et continuer sa route mais au lieu de ça elle me tolérait derrière le bar, moi et mon franc parler, et allait même jusqu’à accepter de continuer la soirée avec moi après la fermeture. Si j’avais l’impression de devoir jouer des rôles jour après jour et de devoir m’adapter à mon interlocuteur en fonction de ce que je souhaitais obtenir de lui, Lily était bien une des rares personnes avec lesquelles je me sentais libre d’être moi-même -quoi que cela puisse signifier-. J’avais parfois la désagréable impression de perdre mon identité à force de faux-semblants-. Derrière un visage et un sourire en apparence charmants, je la découvrais pourtant toujours un peu plus semblable à moi. Parce qu’on avait vécu des choses dont on ignorait encore tout et qui semblaient avoir forgé nos personnalités de la même façon. Une main de fer dans un gant de velours…ou une connerie dans le genre. On savait parfaitement où on voulait aller et on était prêtes à y parvenir quoi que cela en coûte. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds, encore moins par un homme, et je crois que j’étais prête à la suivre jusqu’au bout du monde rien que pour ça. Ou alors peut-être que c’était le sixième shot que j’étais en train de boire qui parlait. « Ce sera pas pris sur ma paye, rassure-moi ? » Le genre de question dont j’aurais certainement dû me préoccuper plus tôt mais qui ne m’empêchait pas d’attraper une autre bouteille pour me servir un nouveau verre. Les soirées caritatives avaient du bon : apprendre à tenir l’alcool (pour pouvoir continuer de donner l’impression de se préoccuper des conversations que de vieux cons de riches tenaient absolument à avoir avec nous). « Alors ? Une vérité à partager ? Une confession ? Un ragot ? Je sais que t’as tout ça en stock et en nombre… » Tout comme moi j’imagine. Mon sourire était franc et sincère : une soirée durant laquelle je pouvais livrer mes pires péchés et en écouter d’autres sans me préoccuper d’être jugée un seul instant, voilà un programme qui me plaisait. « Est-ce qu’on ne lancerait pas un concours de la meilleure histoire ? » Je sortis de la poche arrière de mon jean cinq billets de 100 dollars qu’on m’avait donnés durant la journée pour venir les poser fièrement à côté de mon verre sur le comptoir. « Obtenus en l’espace de 5 secondes et d’un hochement de tête aujourd’hui. Et sans les piquer dans la caisse. » Non pas que l’idée ne m’ait pas déjà traversé l’esprit, mais je n’avais jamais mis ce plan à exécution. Parce que ces billets étaient la preuve que je n’en avais pas (encore) besoin. Mon sourire reflétait une certaine fierté qui n’avait pas lieu d’être car je n’aurais clairement pas pu être plus éloignée de mes valeurs et dégoûtée de mon propre comportement en ayant accepté cet argent. Mais mon regard continuait pourtant de demander "Alors, tu veux l’histoire ?" à la brune.
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look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
« J’espère que tu te rattraperas en buvant une dizaine de shots après ton accouchement… » “Il faudra sûrement bien ça au milieu de mes siestes de 45 minutes.”
Avec un enfant de moins d’un an et un nouveau né à la maison, Lily ne se fait pas la moindre illusion: elle va détester la vie. Le sommeil sera illusoire et tout son temps sera consacré à ses enfants, bien qu’elle aurait aimé en allouer à son travail. Ce dernier ne lui laissera sans doute aucune place pour le faire, et ce même si elle sait par avance qu’Ezra fera à son tour de son mieux pour l’aider et l’épauler. Noah aussi, du haut de sa petite dizaine d’années, sera à nouveau un parfait grand-frère, mais il n’aura jamais la capacité de faire des miracles. Alors oui, des shots ne semblent pas être une si mauvaise idée que ça au final, même si cela avait sans doute vocation à être une simple blague. Peu importe. “Ils te plaisent ou t’es désespérée à ce point ?” Elle demande, son regard vacillant du profil de Cecilia jusqu’aux cadavres des cinq petits verres déjà descendus. Les shots n’existent que pour arriver plus rapidement au stade de doux flottement, tout le monde le sait. Personne n’aime réellement ça. « …c’est un peu honteux de faire une soirée action ou vérité à l’eau pétillante. Même avec une rondelle de citron sur le bord du verre, c’est bien tenté mais l’illusion n’est pas très convaincante. » Le sourire de Lily s’étire doucement avant que son regard clair se repose sur son verre sans couleur. “Ça demande simplement de l’imagination.” Elle retourne brièvement derrière le bar et en sort plutôt un verre à cocktail, qu’elle plonge dans le sucre pour qu’il se colle au sommet. L’eau pétillante est transvasée d’un verre à l’autre et des pigments artificiels bleus et roses s’ajoutent à l’équation à des étages différents, aidés dans leur quête par une cuillère. Elle n’a jamais été barmaid, mais elle a déjà prêté main forte quelques soirées où le personnel manquait. “Maintenant, je suis celle qui boit un succulent cocktail et toi des minables shots.” Avec Cecilia, il y a bien longtemps que les pincettes ne sont plus de mise. Même en cet instant, Lily s’attarde sur les apparences, son ventre encore plat ne laissant pas comprendre à quiconque l’avancée de sa grossesse. « Ce sera pas pris sur ma paye, rassure-moi ? » Il ne vaut mieux pas pour elle. “On en est à 57 dollars pour les dix.” Qu’elle se contente simplement d’ajouter avant que ses lèvres maquillées d’un rouge vif entourent la paille - hors de question qu’elle n’avale réellement tout le sucre autour de ce verre.
L’aspect léger de la conversation n’est pas pour lui déplaire, surtout alors qu’elle mentirait si elle disait ne pas avoir besoin de cette soirée pour voir autre chose que sa fille, son petit-ami, et des blogs de recettes de cuisine. Elle les aime tous, mais elle devient folle à tourner en rond dès qu’elle rentre chez elle. « Alors ? Une vérité à partager ? Une confession ? Un ragot ? Je sais que t’as tout ça en stock et en nombre… » Evidemment. Comme toujours. Elle a des histoires qui raviraient la curiosité de Cecilia et horrifieraient le reste du monde. Mais le reste du monde ne les écoute pas, n’est-ce pas ? « Est-ce qu’on ne lancerait pas un concours de la meilleure histoire ? » Elle sort un billet de cent dollars, gestes que Lily observe avec une certaine curiosité, laquelle est relativisée dès que Cecilia lui explique qu’un s’agit seulement de l’accessoire prouvant la véracité de ses dires. “Je pensais que les cent dollars étaient le prix à gagner pour la meilleure histoire, je suis un peu déçue maintenant.” Mais Cecilia a besoin de cet argent, pas elle, alors elle se contente simplement de mimer la déception. Sa palette de faux sentiments est large et n’importe qui pourrait s’y méprendre et penser qu’elle aurait réellement fait quelque chose de cet argent. Ce n’est pas le cas. “Sans piquer dans la caisse, d’accord. Mais sans faire tomber le haut aussi, j’espère ?” Elle mime d’en rigoler mais son regard interroge réellement Cecilia, peu assurée de vouloir avoir le fin mot de l’histoire, en fin de compte. “Ezra a essayé de me complimenter en me comparant à un toast pas plus tard qu’hier. Ça aurait mené à une nouvelle demande en mariage si je l’avais laissé faire, je crois.” Dans sa petite tête de Beauregard, toute occasion semble être la bonne pour demander à nouveau la main de Lily, et ce malgré les échecs consécutifs. “Mais ça c’est juste la mise en bouche. L’histoire du billet avant.” Elle écoute d’abord, elle parlera ensuite.
Cecilia Barker
la sans-un-sou
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“Il faudra sûrement bien ça au milieu de mes siestes de 45 minutes. ” « Compte sur moi pour te les apporter. Tu sais à quel point je suis serviable et dévouée après tout. » Tout comme elle savait parfaitement qu’elle ne pourrait en revanche pas compter sur moi pour garder un enfant en bas âge. Ou un enfant tout court. Ni même un adulte finalement. Me préoccuper de ma propre personne me prenait déjà suffisamment de temps comme ça. “Ils te plaisent ou t’es désespérée à ce point ? ” Je plissais légèrement mes paupières, comme si je venais de me prendre le plus grand des affronts. « Ils sont évidemment délicieux puisque préparés par une barmaid hors-pair. » Non. Ils n’avaient franchement rien d’exceptionnel et je n’avais pas trouvé mieux pour faire passer le temps. Elle s’en doutait. C’était bien pour ça que je ne m’évertuais pas à afficher mon meilleur jeu d’actrice pour la convaincre de la qualité de ces shots. Qui avaient en plus honnêtement l’air bien moins bons que le cocktail qu’elle venait de préparer en l’espace de quelques secondes. L’aisance, la dextérité et la classe qu’elle dégageait derrière le bar en effectuant sa préparation sans aucune hésitation jouaient certainement beaucoup dans la qualité que je voulais bien reconnaître audit cocktail, mais il avait honnêtement l’air délicieux. “Maintenant, je suis celle qui boit un succulent cocktail et toi des minables shots. ” Cette répartie m’arracha immédiatement un sourire. Ca faisait un bien fou de pouvoir parler franchement et sans se préoccuper de ce que notre interlocuteur allait bien pouvoir penser de nous, et c’était encore mieux quand cette relation était réciproque. Même quand il s’agissait de notre boss. « J’admets que je serais presque jalouse de ton cocktail. Mais les minables shots gagnent contre n’importe quel soft pour la simple et bonne raison qu’ils sont…alcoolisés. Quelle idée de tomber enceinte, vraiment. Neuf mois sans boire ? Une torture non ? Tu compenses comment ? » Même si la véritable torture c’était plutôt d’avoir la responsabilité d’une vie pendant au moins 18 ans. Là, les 9 mois passés sans boire une goutte d’alcool devenaient dérisoires. “On en est à 57 dollars pour les dix. ” Je n’étais jamais vraiment certaine de son bluff ou non. Mais c’était un problème pour plus tard. J’imagine. « Je te remercie pour ce prix d’amie en tout cas. » Mais ça n’était pas parce qu’elle ne buvait pas qu’on ne pouvait pas rendre cette discussion plus intéressante malgré tout. Parce qu’il y avait toujours des choses à raconter chez elle comme chez moi qui méritaient d’être écoutées attentivement. Et jugées. Surtout jugées. “Je pensais que les cent dollars étaient le prix à gagner pour la meilleure histoire, je suis un peu déçue maintenant. ” « Mh….on peut les mettre en jeu si tu veux, mais je pense qu’à deux on risque de ne pas être d’une grande objectivité pour juger la meilleure histoire. » Et non CeCe, on ne pouvait absolument pas les mettre en jeu. He Ho…le loyer ? Les courses ? Survivre dans un monde de merde ? Tu te rappelles de tout ça ? Cent dollars ça peut toujours servir à ça plutôt qu’à faire des paris stupides en soirée. Mais où était le fun là-dedans ? “Sans piquer dans la caisse, d’accord. Mais sans faire tomber le haut aussi, j’espère ? ” Je me contentais pour l’heure d’hausser les épaules en affichant une expression énigmatique. Bien évidemment que je n’avais rien fait tomber du tout, mais connaissant mon tempérament elle se doutait que, si c’était une option qui prêtait à rire, elle restait malgré tout plus ou moins crédible. “Ezra a essayé de me complimenter en me comparant à un toast pas plus tard qu’hier. Ça aurait mené à une nouvelle demande en mariage si je l’avais laissé faire, je crois. ” Je restais silencieuse l’espace de quelques secondes le temps d’analyser mais surtout de savourer chacun de ses mots avant de finir par exploser de rire. « Sérieusement ? Un toast ? » Avait-il seulement fait un effort et considérait-il vraiment que c’était un compliment ? Si oui, à quel moment ? D’après les histoires que j’entendais de la bouche de Lily, Ezra semblait être un cas d’étude tout trouvé. Pour étudier quoi ? Ca, il s’agissait encore de le déterminer mais les possibilités semblaient nombreuses. Infinies. « On en est à combien de demandes en mariage exactement ? » Je devais au moins lui reconnaitre sa ténacité. C’était presque beau. Certains qualifieraient même ça de vraiment mignon. Moi je préférais plutôt dire assez pathétique. “Mais ça c’est juste la mise en bouche. L’histoire du billet avant. ” « Un magnat du pétrole est venu boire un verre, s’est pâmé d’admiration devant mes beaux yeux et m’a laissé une avance avant de revenir me chercher pour aller habiter avec lui au Texas. » J’avais débité mon discours avec une telle assurance et sans aucune hésitation qu’on aurait presque pu croire à ce mensonge si Lily n’avait pas été la première au courant que la simple idée de dépendre d’un homme me donnait envie de vomir. Même si finalement la vérité n’était pas si loin, et en y repensant il me fallait bien un nouveau verre pour réussir à exposer la bonne version maintenant. « J’ai retrouvé une vieille connaissance. Enfin c’est plutôt lui qui m’a retrouvée ici d’ailleurs. Une connaissance qui date de l’insouciante époque où j’avais de l’argent à ne plus savoir qu’en faire. Lui il en a toujours et il a voulu me donner un coup de main. » Ca sonnait très attentionné comme geste finalement non ? Qu’est-ce qu’il manquait à mon histoire encore ? Ha oui : « Il a la cinquantaine passée, il est médecin et ça lui fait plaisir de me filer de l’argent pour me faire chier et me prouver qu’il peut jeter de l’argent par les fenêtres quand il veut. Mais c’est pas un sugar daddy ou quoi puisqu’il attend rien en retour si ce n’est la satisfaction de voir que ça me gonfle d’accepter son argent. » On avait tous les détails cette fois-ci ? Presque : « Et occasionnellement on couche ensemble parce que c’est un con mais qu’il est bien conservé. » Et maintenant c’était le moment où je m’éclipsais pour aller vomir. So much pour la femme indépendante qui n’avait pas besoin d’un homme pour s’en sortir finalement. « Tu trouves ça malsain comme relation ? Pas trop, ça va, non ? » Cette histoire me donnait presque autant envie de rire que pleurer. Si j’avais été du genre à pleurer. Mais aussi stupide que cela puisse paraître, ça me faisait plaisir de pouvoir m’engueuler avec Heath comme je le voulais. La provocation c’était notre terrain de jeu et la bataille qui faisait rage entre nous risquait de durer longtemps mais j’espérais bien finir par avoir le dernier mot un jour. Pour l’heure il y avait plus important comme question : « Alors…dis-moi que tu as une histoire à la hauteur ? » Je n’en attendais pas moins d’elle. Lily ne décevait jamais de ce côté-là.
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Même enceinte et même alors que barmaid n’est pas son métier, et certainement pas sa formation, Lily ne sait faire autrement que prouver qu’elle peut s’en sortir et qu’elle sait y faire, peu importe le domaine. Les shots de Cecilia ne l’intéressent pas, dans leur forme autant que dans leur alcool, et c’est ainsi une bonne excuse pour elle pour se préparer un verre qu’elle pourra bonne dans sa bonne conscience. « J’admets que je serais presque jalouse de ton cocktail. Mais les minables shots gagnent contre n’importe quel soft pour la simple et bonne raison qu’ils sont…alcoolisés. Quelle idée de tomber enceinte, vraiment. Neuf mois sans boire ? Une torture non ? Tu compenses comment ? » Elle sourit face à l’argument de son amie, lequel elle avait évidemment vu venir à des kilomètres à la ronde. Elle est de ceux qui louent les bienfaits de l’alcool et s’il n’en est pas exactement de même pour Lily, elle mentirait si elle disait que cela ne lui manque pas. Le vin lui manque, surtout alors qu’elle a à peine eu le temps d’y reprendre goût avant de ne plus être en droit d’en boire, second bébé en route oblige. De toute évidence, non, cela n’avait rien de prévu ni même préparé - ou du moins pas pour tout de suite. “Tu as vu comment Alice est belle ? Je compense comme ça. Et Ezra est aux petits soins, aussi.” Alice la rend dingue et elle fait le relais avec Ezra, qui la rend tout aussi dingue sans jamais le vouloir. Elle n’avait pas envie de cette seconde grossesse alors qu’elle regrette parfois de déjà avoir donné naissance à son premier enfant, et bon sang qu’elle aurait préféré la compagnie d’une bonne bouteille de vin plutôt que tous les effets secondaires d’une grossesse. Mais la voilà à préparer des cocktails sans alcool, et elle n’y peut rien. “Et j’achète chaque mois une nouvelle bouteille.” Lily avoue enfin, un brin de malice s’entendant aisément dans sa voix alors qu’elle jette un regard en coin à son amie.
Le prix de cent dollars ne sera finalement pas en jeu et Lily mime la tristesse, quand bien même elle n’en aurait rien fait de plus, et surtout rien à la hauteur de Cecilia qui, de son côté, en aurait terriblement besoin tant elle ne sait pas gérer son porte monnaie. Les shots témoignent: elle aurait au moins pu se débrouiller pour se les faire offrir, après tout. Néanmoins, et malgré l’absence de trophée à gagner, elle commence à tâter le terrain de sa propre histoire avec un certain amusement, véritable cliché de la ménagère n’ayant plus que le nom de son petit-ami et père de ses enfants (tout sauf mari, en somme) à l’esprit.
« Sérieusement ? Un toast ? » “Il était parfaitement doré, tu comprends.”
Elle baisse à peine son menton et marque la différence en relevant ses prunelles en sa direction, reproduisant à moitié le ton de voix employé par Ezra pour lui faire comprendre que cet argument avait été le sien. Au moins, elle ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir de suite dans les idées et, techniquement, cela signifie aussi qu’il fait des efforts. Simplement, parfois, elle aimerait qu’il les regroupe tous ensemble pour un seul et glorieux résultat. « On en est à combien de demandes en mariage exactement ? » - “Officiellement une. Officieusement, je dirais quatre.” Elle sait qu’il l’aime et elle ne le remet pas en question un seul instant, mais bon sang qu’il est maladroit comme garçon. Elle a besoin d’un véritable soutien en tant que mari, et cela signifie qu’elle a aussi besoin qu’il le comprenne et qu’il grandisse véritablement d’ici à ce qu’elle lui dise oui.
« Un magnat du pétrole est venu boire un verre, s’est pâmé d’admiration devant mes beaux yeux et m’a laissé une avance avant de revenir me chercher pour aller habiter avec lui au Texas. » Oh, Matt aurait été le premier à adorer le mensonge du magnat du pétrole venant boire un verre dans son bar. Il en aurait été fou et il aurait même papillonné des cils devant cet inconnu n’existant pas ; il aurait même été capable de le demander en mariage, lui aussi, cet imbécile fini. “Texas ? Y’a mieux. Ils portent tous une arme, là-bas. Plus que dans le reste des Etats Unis, je veux dire.” Elle aurait au moins pu inventer Paris, New York. Los Angeles, peut-être. Miami ? Bon sang, tout sauf le Texas, cela ne vend pas du rêve, sauf peut-être pour la masse de billets de cent dollars qui y traînent sûrement. Finalement, lorsqu’elle statue la vraie histoire, Lily se retrouve à penser que celle du texan n’était pas si pire et elle marque déjà son point à travers ses lèvres se retroussant d’un fin dégoût. “C’est le genre de personne qui finit par en tuer une autre que tu me décris, là.” Le genre de personnalité qui peut exploser à tout moment ; le genre de personne en qui elle n’a aucune sorte de confiance, surtout pas pour être près de Cecilia qui elle, de son côté, ne se méfie jamais. Est-ce qu’il est vraiment médecin ? Elle ne le sait pas. “Evidemment vous couchez ensemble.” Elle souffle, ne cherchant pas un seul instant à cacher ce qu’elle en pense. Lily a aussi retrouvé les draps de personnes peu fréquentables (une seule, à vrai dire), mais ce n’était pas pareil. Il n’était pas question d’argent. Simplement de pouvoir. Et un brin d’addiction aussi ; peu importe, on a dit. “Tu te transformes en escort, du coup.” Elle lève un sourcil éhonté, n’ayant pas peur des mots. Elle fait bien ce qu’elle veut, Cecilia, mais Lily ne lui parlera pas avec des pincettes pour autant alors qu’elle couche pour de l’argent. Elle devrait être soulagée qu’elle ne l’associe pas à une autre profession - si on peut qualifier ça de profession. « Tu trouves ça malsain comme relation ? Pas trop, ça va, non ? » - “Comment tu l’as rencontré ? Et comment t’en viens à ce genre d’arrangement avec quelqu’un, surtout ?” Elle a tant, tant de questions sur un mode de fonctionnement qu’elle ne comprend pas et qu’elle ne risque pas de vouloir assimiler à sa personne. Peu importe à quel point Cecilia est son amie, elle n’a pas pour vocation de lui ressembler en la majorité des points, et ce genre de relations autant que moyens de se faire de l’argent en fait partie.
« Alors…dis-moi que tu as une histoire à la hauteur ? » “Plus tard. On finit l’histoire du pervers avant. Heath tu m’as dit ? Nom de famille ?”
Elle ne sera pas étonnée quand elle le verra arriver dans la presse pour une histoire de plaintes, d’agression, ou de recherche pour Dieu sait quel méfait. Cecilia ne pourra pas dire qu’elle ne l’a pas prévenue.
Cecilia Barker
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ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
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“Tu as vu comment Alice est belle ? Je compense comme ça. Et Ezra est aux petits soins, aussi. ” Is he though ? C’est avec une expression résolument suspicieuse que je l’observais et analysais scrupuleusement cette réponse. « En même temps avec les gênes de sa mère, je vois pas comment il aurait pu en être autrement. Je veux bien croire que les hormones où je ne sais quelle autre connerie font que les jeunes mamans trouvent leurs nouveaux nés beaux alors même qu’ils sont fripés, rouges et dégoulinants de substances gluantes et peu ragoûtantes… » On sentait mon besoin viscéral de devenir mère non ? « …mais je dois reconnaître que ta fille est objectivement très réussie. » Loin de moi l’idée de commenter la seconde partie de la phrase concernant Ezra en revanche. Je lui laissais le bénéfice du doute pour l’heure et espérais qu’il faisait vraiment son maximum. “Et j’achète chaque mois une nouvelle bouteille. ” Ha voilà. Un sourire vint étirer le coin de mes lèvres face à cette honnête confession. « Ca va faire beaucoup de vin à écouler ça…n’hésite pas à m’appeler pour que je t’aide dans ta tâche surtout. Je viendrai constater au passage à quel point tes enfants sont beaux et à quel point Ezra……aide ? » Nouveau regard suspicieux dans sa direction. Elle savait que j’avais du mal à croire qu’un homme était capable d’assurer un rôle bienveillant et aidant et que j’étais toujours très prompte à les critiquer, qu’ils le méritent ou non. “Il était parfaitement doré, tu comprends. ” Mon pincement de lèvres et mes sourcils froncés étaient témoins de mon incompréhension au contraire. “Officiellement une. Officieusement, je dirais quatre. ” Aussi dure soit cette information pour Ezra, je ne peux m’empêcher de m’en amuser. « Et t’as l’impression qu’il apprend de ses erreurs au moins au fur et à mesure ? Si avec tout ça tu ne finis pas par avoir la demande en mariage de tes rêves, je sais pas ce qu’il faut. » Enfin si, on le sait toutes les deux : un autre mec. Mais maintenant qu’il était le père de ses enfants, la tâche s’avérait un peu plus compliquée pour s’en débarrasser. Et puis ça n’avait pas l’air de faire partie des plans de Lily finalement. Il serait toujours temps de la faire changer d’avis plus tard au besoin. Tant que ses torts se cantonnaient à des compliments à base de toasts, je pense que cela restait dans la limite du tolérable. “Texas ? Y’a mieux. Ils portent tous une arme, là-bas. Plus que dans le reste des Etats Unis, je veux dire. ” Un hochement d’épaule en guise de réaction et une demi-seconde de réflexion avant de répondre : « Plus facile pour trouver de quoi l’éliminer rapidement finalement. Et puis tu connais ma passion pour les cow-boys… » Ew. Non, bien évidemment. En revanche le madison oui…était-elle au courant de ce secret-là ? Il était probablement plus juteux que ce que j’étais en train de lui avouer. Mon guilty pleasure ultime : enfiler des santiags (de marque de préférence), un chapeau, et glisser sur la piste de danse pour enchaîner les pas d’une routine que je maîtrisais comme personne. “C’est le genre de personne qui finit par en tuer une autre que tu me décris, là. ” « Oui je sais. On est fait l’un pour l’autre finalement, non ? » J’étais presque sérieuse…ma blague n’en était que plus drôle finalement. Aucune inquiétude à avoir là-dedans. “Evidemment vous couchez ensemble. ” Etait-ce de l’agacement que je détectais ? Certainement. Est-ce que cela allait me faire réfléchir à deux fois à ma façon d’agir ? Jamais. « C’est de ma faute si c’est un bon coup ? Ce serait du gâchis de pas en profiter. » A force de faire preuve de mauvaise foi au quotidien, je finissais presque par me convaincre moi-même avec mes arguments à deux balles. Quel talent. “Tu te transformes en escort, du coup. ” Cette remarque-là avait eu raison de moi en revanche et m’arracha une grimace contrariée. Parce que je savais qu’elle avait raison. « Shhh…Est-ce que tu pourrais s’il te plait me laisser gentiment vivre dans le déni le plus total ? » So much pour la femme forte et indépendante qui n’en pouvait plus de la domination masculine omniprésente. Ils étaient beaux mes idéaux. Ils auraient été encore mieux si je les avais appliqués. Mais chaque chose en son temps : d’abord retrouver mon statut d’avant, quoi qu’il m’en coûte, ensuite les questions de moralité. “Comment tu l’as rencontré ? Et comment t’en viens à ce genre d’arrangement avec quelqu’un, surtout ? ” « Entre familles riches on a l’occasion de faire connaissance quand on va toujours aux mêmes événements caritatifs pour se faire voir… » Le problème étant qu’aujourd’hui Heath était le seul à pouvoir encore se permettre de se rendre à ce genre d’événements…si on faisait abstraction des fois où elle pouvait elle-même s’y faire voir…à son bras. « On n’a pas parlé d’arrangement ou quoi, ça s’est juste…fait ? » Ok j’avoue tout. Je ne savais pas moi-même comment on en était arrivés là. « Je sais pas…tu sais des fois quand quelqu’un t’énerve tellement et a tellement réponse à tout que tu tiens à lui tenir tête en permanence à tel point que tu finis par…coucher avec cette personne ? » J’observais mes verres de shots vides de longues secondes avant d’oser relever la tête pour observer Lily, une expression à la fois confuse et désolée sur le visage. Est-ce qu’elle voyait ce dont je voulais parler ? Pitié faites que oui, je ne pouvais vraiment pas lui donner d’autres explications que celles-ci. “Plus tard. On finit l’histoire du pervers avant. Heath tu m’as dit ? Nom de famille ? ” Je fronçais ostensiblement les sourcils cette fois-ci pour lui faire comprendre que j’attendais avec impatience son histoire et que la mienne, aussi divertissante (et malsaine) soit-elle ne méritait certainement pas autant d’attention. « Wilson. Comme Wilson Tyre. Magnat du pétrole…magnat des pneus…potato, potahto finalement. Au moins il vient pas du Texas donc tu me pardonnes ma conduite ? » Je lui lançais mon plus beau regard de biche, déjà certaine qu’elle n’accepterait pas de comprendre mes choix. Si je lui donnais de quoi juger, pourquoi s’en priver après tout ? Je ne serais pas passée à côté d’une telle occasion non plus. « Laisse-moi donc juger de tes mœurs douteuses maintenant que je viens de t’étaler les miennes… »
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Dernière édition par Cecilia Barker le Jeu 14 Sep - 19:05, édité 1 fois
Maintenant qu’elle a réussi à lui faire concéder qu’Alice est très bien réussie, Lily aborde le reste de la discussion avec le cœur léger et l’impression d’avoir déjà gagné bien plus qu’elle ne le désirait. Elle semble avoir du travail à faire en ce qui concerne défendre Ezra et sa capacité à être un bon père, mais c’est une tâche qu’elle sait pouvoir accomplir sur la durée. Cecilia débute volontairement avec une idée très négative du sujet mais Lily peut rester objective et dire qu’Ezra est un véritable bon père, doux et présent. Elle ne peut pas aller jusqu’à avouer qu’il est bien meilleur père qu’elle n’est mère, quand bien même cela reflète parfaitement la réalité. Peu importe. « Et t’as l’impression qu’il apprend de ses erreurs au moins au fur et à mesure ? Si avec tout ça tu ne finis pas par avoir la demande en mariage de tes rêves, je sais pas ce qu’il faut. » Le rire de la brune est quelque peu nerveux. « Disons que pour le moment, la demande en mariage de mes rêves n’existe pas. » Ou tout du moins, Ezra n’en a pas encore eu l’idée. Il a essayé quelques trucs, quelques fois, mais jamais rien qui puisse ressembler de près ni même de loin à ce dont elle rêve depuis gamine. Elle veut vivre une partie de son conte de fées, à défaut que sa vie y ressemble autant qu’elle l’aurait voulu.
Rapidement, et toujours égale à elle-même, Lily finit par donner son avis quant aux personnes avec qui Cecilia trouve le moyen d’être intimes. Et autant dire qu’elle ne mâche pas ses mots, ni même qu’elle cherche à cacher un seul instant ce qu’elle pense de toute cette situation: son amie vaut bien mieux que ça mais elle ne semble pas vouloir faire l’effort d’accéder à des personnes de son niveau. « C’est de ma faute si c’est un bon coup ? Ce serait du gâchis de pas en profiter. » La brune retrousse ses lèvres pour marquer son point de vue très largement dubitatif sur le sujet. Il est une vieille connaissance et une connaissance vieille, tout court, ce qui suffit à passer toute envie à Lily et à se demander comment est-ce qu’il peut encore être un bon coup. « Pour son âge, tu veux dire ? » Elle souligne leur différence d’âge dans un sourire amusé, n’ayant aucune envie d’obtenir d’autres détails quant à leur relation et surtout quant à ce qu’ils font en dehors du bar. « On n’a pas parlé d’arrangement ou quoi, ça s’est juste…fait ? » Et peut-être que cette explication est rassurante, au final, parce que Lily les imaginait déjà assis autour d’une table à parler de leur relation comme d’un contrat et cela avait tout pour la dégoûter. « Je sais pas…tu sais des fois quand quelqu’un t’énerve tellement et a tellement réponse à tout que tu tiens à lui tenir tête en permanence à tel point que tu finis par…coucher avec cette personne ? » Sans même s’en rendre compte, elle se mord l’intérieur de la joue. Elle aurait aimé dire que non, bien sûr que non elle ne comprend pas ce dont elle veut parler puisque cela ne fait aucun sens. La vérité est pourtant différente et elle voit parfaitement ce dont il est question, cette description lui revenant en plein visage avec le prénom d’Alfie. Et Dieu sait qu’il l’énervait. « Et ça se finit jamais bien, pour ta gouverne. » Elle ne répond pas verbalement par un ‘oui’ mais puisqu’elle tente de lui donner des conseils à propos de ce genre de relation, cela sous-entend tout de même que Lily est effectivement passée par là. Mais maintenant, elle a le nom et le prénom de l’homme en question, alors elle saura qui aller dénoncer à la police si jamais Cecilia met plus de douze heures à répondre à l’un de ses messages. Aucun risque ne sera pris.
« Laisse-moi donc juger de tes mœurs douteuses maintenant que je viens de t’étaler les miennes… » Lily étire un sourire amusé. Elle aurait beaucoup de choses à lui dire, mais même avec Cecilia elle ne peut se permettre de parler sans filtre. « Mon Heath Wilson à moi, il a été ma première fois. » Sans doute pouvait-elle s’attendre à une anecdote plus récente, mais celle-ci a tout de même son importance, non ? « Même s’il ne me donnait pas d’argent et n’avait pas cinquante ans à l’époque, qu’on soit claires. » Alfie n’est pas un Heath sur tous les points non plus, et il ne vient pas du Texas. Il est horripilant, voilà sûrement tout ce qu’il a de Heath. « Il n’est pas marié, ton Heath ? Ça compléterait le tableau à la perfection. » Elle y pense parce que le sien, de Heath-Alfie, il était en couple quand il est officiellement devenu sa première fois. Elles ne valent décidément pas mieux l’une que l’autre.
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
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Tell me all your sweet, sweet little lies, all about the dark places you hide. Tell me all your problems, make them mine. Tell me all your sweet, sweet little lies @Lily Beauregard
« Disons que pour le moment, la demande en mariage de mes rêves n’existe pas. » Parce qu’elle avait déjà pensé à la demande en mariage de ses rêves ? J’avais parfois tellement l’impression que Lily et moi étions la même personne que je me surprenais à découvrir occasionnellement à quel point on pouvait être à l’opposé l’une de l’autre. « Parce que t’y as déjà réfléchi ? » Le mariage était tellement hors-sol à mes yeux face à une réalité déprimante et un quotidien qui pouvait changer d’une minute à l’autre. J’étais assez bien placée pour le savoir. Pourquoi vouloir s’attacher sentimentalement et, pire encore, administrativement parlant à quelqu’un pour le restant de ses jours alors qu’il était évident que notre situation tout comme notre personnalité ne pouvaient qu’être amenées à changer, à évoluer, et qu’il était fort probable que tout n’aille irrémédiablement pas dans la même direction à un moment ou l’autre. Alors je me questionnais honnêtement et avec la plus grande curiosité quand je lui demandais : « Pourquoi est-ce que tu veux te marier exactement ? » Il n’y avait dans ma question aucun jugement de valeur (pour une fois) mais bien un souhait de comprendre ce qui se cachait derrière cette envie qui était si loin de celles que je pouvais ressentir. En même temps, quand on voyait ce que je faisais de ma vie privée actuellement, il était probablement préférable pour moi que je ne songe pas un seul instant à me marier…« Pour son âge, tu veux dire ? » Je grimaçais. Oui. Ok. Il n’était pas aussi frais que moi mais… « Il tient mieux la forme que la plupart des hommes de mon âge, crois-moi… » Non pas que je puisse faire énormément de comparaisons mais…un peu quand même, soyons honnêtes. J’étais d’ailleurs tout aussi honnête en admettant que c’était nos prises de tête, nos querelles et la façon qu’il avait de me tenir tête qui participaient en partie à l’attirance que je pouvais ressentir pour lui. « Et ça se finit jamais bien, pour ta gouverne. » Je l’observais quelques secondes avant de m’accouder au bar afin de me pencher vers elle, l’air suspicieux et de lancer ma question posée sur le ton de la confidence : « Tu peux développer s’il te plait ? » Parce qu’elle était là son histoire à elle, je le sentais. Qu’en était-il exactement ? Quel secret douteux avait-elle à révéler à son tour ? « Mon Heath Wilson à moi, il a été ma première fois. » Oh. Je n’arrivais pas à analyser la valeur de son anecdote. Etait-elle si croustillante et douteuse que ça ? J’aurais plutôt dit… « Mignon. C’est mignon. Enfin j’imagine qu’il y a plus romantique pour une première fois mais est-ce qu’il n’y a pas que l’idée qu’on s’en fait finalement…Tu regrettes ? » Mais pourquoi regretter quand on pouvait plutôt assumer ses actes et ses pulsions. « Même s’il ne me donnait pas d’argent et n’avait pas cinquante ans à l’époque, qu’on soit claires. » Bla bla bla. Oui oui. Je faisais ce que je pouvais pour sortir de l’ordinaire, voilà tout. « Et ça s’est mal fini ? » J’aurais pu mettre les formes et me montrer plus subtile, mais Lily me connaissait par cœur et ne s’offusquerait pas de mon manque de tact. Peut-être refuserait-elle de répondre…mais elle ne s’offusquerait pas. Enfin je l’espérais. Pouvait-on vraiment prédire les réactions d’une femme enceinte ? « Il n’est pas marié, ton Heath ? Ça compléterait le tableau à la perfection. » J’affichais une grimace exagérément offusquée. « Pour qui me prends-tu ? Moi ? M’attaquer à un homme marié ? » J’avais un doute maintenant…est-ce que j’avais déjà fait ça ? Aucune idée. Pour l’heure je me contentais de balayer son accusation d’un geste de la main avant d’ajouter : « Non, juste divorcé. Je crois ? » On ne parlait pas vraiment de nos vies. Il en avait peut-être fait mention un soir, ou peut-être l’avais-je déduit à tort et de façon clichée mais c’était sans nul doute encore un gage de qualité. Je crois que je n’avais jamais vraiment percuté sur l’absurdité de ma situation avant d’en parler à voix haute. Mais est-ce que j’allais arrêter pour autant de faire n’importe quoi ? C’était mal me connaître. Non, ce qui m’intéressait maintenant c’était plus de découvrir à quel point Lily avait elle aussi fait n’importe quoi d’une manière ou d’une autre.
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« Parce que t’y as déjà réfléchi ? » Espiègle et infiniment assuré, le sourire de la brune s’agrandit. La demande en mariage de ses rêves, elle y a longuement réfléchi, et plutôt deux fois qu’une. Les attentes sont hautes et ne sauraient être revues à la baisse pour un moment aussi important de sa vie. Elle pourrait accepter l’idée sur d’autres thèmes, peut être, mais le mariage est une institution sacrée et un principe sur lequel elle ne souhaite pas revenir. Elle veut avoir une belle histoire à raconter à ses proches autant qu’à leurs enfants, et pour cela il faut qu’Ezra y mette du sien. « Et je sais déjà quelle robe je porterai le jour J. » Inutile de perdre du temps à répondre par la positivé, elle est déjà en train d’affirmer la suite. Elle connaît la demande en mariage que sera la sienne, elle connaît aussi la liste des invités et leur lieu de réception autant que toute la cérémonie en elle-même. Le visage du marié a évolué selon ce qu’elle a vécu dans son existence, mais le fond reste le même. « Pourquoi est-ce que tu veux te marier exactement ? » Sincèrement surprise, elle fronce les sourcils. Pourquoi quiconque penserait à autre chose qu’au mariage, au juste ? « Pour avoir une vraie famille. » Avec Alice, avec Ezra. Pour avoir la vraie belle famille qu’elle n’a jamais connu. Dans la sienne, il n’y aura pas de crimes, pas de cris non plus. Ezra est un père aimant, elle sera une mère capable de protéger ses enfants, et tout le monde dans le quartier les admirera pour leur capacité à gérer de front tant de choses. Ils concilieront vie de famille et travail avec brio, et jamais rien de moins. A tout ça, la question pourquoi n’existe pas. Tout coule de source.
Lentement, pas à pas, Lily dévoile les débuts d’une histoire qui n’a jamais réellement existé auprès d’Alfie. Elle parle de l’existence d’une première fois dans rien dire de plus, justement parce qu’elle juge qu’il n’y a rien à ajouter. Cela s’est passé, oui. Elle ne regrette rien, non. Et si c’était à refaire ? La raison dit qu’elle ne le ferait pas, le coeur dicte un chemin tout différent. Les voyages dans le temps n’existent toujours pas, alors peu importe. « Et ça s’est mal fini ? » - « Ça n’a simplement pas abouti. » Il l’a abandonnée après avoir eu ce qu’il voulait et s’est vanté de sa réussite auprès de tous ses proches, mais Lily préfère encore s’étouffer avec sa propre langue plutôt que d’avouer une telle chose. Elle aura finalement eu son histoire avec lui quelques décennies plus tard, alors ça n’a aucun importance, même si elle est sûrement bien la seule à qualifier cette passade d’”histoire”.
« Pour qui me prends-tu ? Moi ? M’attaquer à un homme marié ? » « Cece, pas à moi. »
Ce n’est pas qu’elle serait capable d’aborder un homme marié, c’est surtout qu’elle serait capable de le viser lui en particulier. L’attrait de l’interdît, l’exaltation du moment, l’impression de valoir davantage que la femme à qui il a un jour dit “oui” devant tous leurs proches réunis. Elle comprend, au fond. Si elle n’était pas autant attachée à sa vie préconçue et parfaite, peut être qu’elle se serait à son tour prêtée au jeu. Qui sait. « Non, juste divorcé. Je crois ? » Le doute n’aura pas le temps de s’installer bien longtemps. « S’il ne l’est pas deja, ça ne saurait tarder. » Les hommes sont maladroits lorsqu’il s’agit de cacher leurs aventures, c’est bien connu. Elle a toutes les raisons du monde d’avoir une confiance absolu envers Ezra mais même si tel n’était pas le cas, elle ne se ferait pas davantage de soucis en réalité. « Ça te plait vraiment, ce genre de choses ? » Elle est désirée, certes, mai elle est surtout incapable de connaître la moindre situation stable, que ce soit dans un travail ou dans un couple. Existe t il vraiment des personnes en ce monde qui peuvent non seulement se contenter d’un tel mode de vie mais surtout en ressortir heureux ? Parce qu’elle est curieuse, Lily, et elle veut savoir comment cela peut être possible puisque, de toute évidence, Cecilia ne semble rien faire pour changer quoi que ce soit à son quotidien. Cela signifie sans doute qu’elle y trouve quelque chose. « Tu sais que tu pourrais avoir un peu plus de responsabilités si tu voulais. Au DBD où à l’association. » Oh Lily n’est pas folle, elle ne ferait pas de son amie la prochaine cheffe d’une entreprise ou d’une autre, mais elle pourrait au moins lui donner un véritable travail si Cece acceptait les responsabilités allant avec, ce qui n’est pas garanti.
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« Et je sais déjà quelle robe je porterai le jour J. » Lily se situerait donc entre la petite fille qui a toujours su à quoi son mariage allait ressembler, et la psycho qui savait exactement ce qu’elle voulait et ferait tout ce qui était en son pouvoir pour que tout se déroule selon son plan ? Je devais reconnaitre que je préférais cette deuxième partie de sa personnalité, mais les deux n’étaient de loin pas incompatibles et j’avais presque hâte de voir comment tout ça allait se passer pour constater qu’elle était bel et bien arrivée à ses fins. La réussite ne se mesurait pas que sur le plan professionnel après tout, et j’avais un peu trop tendance à l’oublier quand je me rappelais où je travaillais actuellement. « Pas de rose et de froufrous à outrance rassure-moi ? » Il y avait des limites à ne pas dépasser tout de même non ? Mais même si Lily parvenait encore parfois à me surprendre, je savais que le bon goût était quelque chose d’acquis chez elle. « Pour avoir une vraie famille. » Mes sourcils se froncèrent légèrement ; j’avais du mal à accepter son plan préconçu sans poser les questions qui m’interpellaient : « Et le mariage c’est obligatoire pour ça ? C’est pas un peu cliché ? » Elle me connaissait suffisamment pour savoir que ma question était sincère et que je n’étais pas là en train de critiquer sa façon de voir les choses n’est-ce pas ? C’aurait été bien malvenu quand on voyait le chaos qu’était ma propre vie présentement. Mais je me questionnais sincèrement sur ce besoin de suivre ces lignes dictées par la société. Le mariage, les enfants, la maison : était-ce là des étapes obligatoires et qui ne pouvaient pas exister indépendamment les unes des autres ? « Ça n’a simplement pas abouti. » Son regard laissait entendre qu’il y avait plus à cette histoire, mais que ça n’était peut-être pas quelque chose qu’elle avait envie de partager ou de se remémorer. Mais merde alors, pour une fois qu’on tenait un bon ragot. « Les hommes. » Un argument qui n’en était absolument pas un, mais je ne manquerais pour rien au monde une occasion de les blâmer pour tous nos maux. « Basé sur absolument rien d’autre que mon expérience personnelle parfaitement objective, j’ai envie de dire que c’est toujours plus facile avec une femme. D’ailleurs à ce sujet, si ça devait ne pas aboutir avec Ezra… » Je laissais ma phrase en suspend tout en lui lançant un clin d’œil bien trop appuyé pour être sérieux. Oui c’était plus facile de manière générale avec les femmes. Mais quelque chose me soufflait que si je devais être amenée à sortir avec une femme ayant mon propre caractère, ça risquerait de très mal finir. Peut-être était-ce pour ça que j’avais décidé de…heu…fréquenter un homme ayant mon propre caractère ? Quelle idée de merde bordel. « Cece, pas à moi. » Mes lèvres s’étirèrent en un sourire innocent en réponse à son accusation. Evidemment que j’aurais été capable de sortir avec un homme marié. Non sans finir par avertir sa femme que son mari était un sale connard cependant. C’était toujours ça, non ? « S’il ne l’est pas deja, ça ne saurait tarder. » Je hochais bien volontiers la tête. Une issue somme toute très crédible oui. Et qui ne ferait pas ciller Heath une seule seconde, sans aucun doute. « Ça te plait vraiment, ce genre de choses ? » Je la fixais quelques secondes, réfléchissant sérieusement à la question, avant de finir par hausser les épaules. « Sans en arriver à me dire que ça me plait, je dirais plutôt que ça me divertit… » Et dieu sait que j’avais grandement besoin de divertissement depuis ma dégringolade sociale. « Je prends ce qui passe. Mais je reconnais que plus c’est malsain, plus ça me plait. » Tout pour oublier la merde noire dans laquelle je me trouvais à présent finalement. Chacun sa façon de se soigner. « Tu sais que tu pourrais avoir un peu plus de responsabilités si tu voulais. Au DBD où à l’association. » Mes sourcils se froncèrent une nouvelle fois ; ne savait-elle pas à quel point il pouvait être dangereux de me faire ce genre de propositions ? La moindre porte ouverte me permettant d’échapper d’un orteil à ma situation actuelle était prétexte à l’élaboration d’un plan machiavélique pour m’en extirper plus vite que de raison et regrimper rapidement les strates de la sphère sociale à laquelle je n’appartenais plus. « Tu peux développer ? T’aurais vraiment envie de me confier la moindre responsabilité ? » Je cherchais d’abord à déterminer si la proposition était sérieuse en sachant qu’elle était la première à savoir que je pouvais me montrer très impatiente et not serveuse-like avec les clients…
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« Pas de rose et de froufrous à outrance rassure-moi ? » Et Lily ne fait rien, absolument rien pour cacher la mine de dégoût qui prend temporairement place sur son joli minois. Elle, opter pour une cérémonie faite de rose et de froufrous ? « Grand Dieu, non. » Et ce n’est pas de la comédie, cette fois: elle le pense sincèrement et il est parfaitement hors de question qu’elle organise un mariage cliché, ou même un mariage dont on pourrait trouver le moyen de se moquer. Elle veut une cérémonie que personne n’oubliera, et ce pour les bonnes raisons. Le genre de cérémonie qu’elle a raison de préparer depuis des années, sans pour avoir une idée précise du visage de l’homme qu’elle mariera - quoiqu’il a longtemps pris la forme de Callum, puis de Matt, et enfin d’Ezra. Ezra est le bon, elle a déjà pris son nom: ce qui est fait ne peut être défait (sauf à la mort dudit mari, comme Matt l’a appris à ses dépens). « Et le mariage c’est obligatoire pour ça ? C’est pas un peu cliché ? » Evidemment que c’est cliché et évidemment que Lily le sait, parce qu’elle voit le monde évoluer à un rythme bien plus soutenu que ne le font ses propres mœurs. Néanmoins, ce serait accepter qu’elle est celle devant faire des efforts pour évoluer avec son temps, et c’est bien évidemment une idée qu’elle n’apprécie que peu à son tour. « J’ai toujours voulu me marier, ce n’est pas pareil. » Elle a toujours voulu se marier parce qu’elle a grandi avec l’idée que c’était un passage obligatoire de la vie d’adulte: le mari, les enfants, la belle maison. Le chien, pourquoi pas (pour faire plaisir aux enfants). Jamais elle n’a eu de raison de remettre cette conception de la vie en question, et ce n’est pas Cecilia qui risque de la faire revenir sur trente ans d’acquis, même si elle vient avec des arguments parfaitement louables: Lily fait le choix de les ignorer, ni plus ni moins. Ainsi, tout est toujours plus simple lorsque les problèmes sont occultés.
« Basé sur absolument rien d’autre que mon expérience personnelle parfaitement objective, j’ai envie de dire que c’est toujours plus facile avec une femme. D’ailleurs à ce sujet, si ça devait ne pas aboutir avec Ezra… » « J’aime un peu trop l’idée d’aller au paradis pour ça. »
Et s’il est évident que Cecilia ne fait que blaguer, il n’est pas aussi évident que ce n’est pas le cas de Lily de son côté. Elle est sincère, plus que jamais: elle garde très loin d’elle toute idée de se rapprocher intimement d’une femme, tout comme elle peine à comprendre comment deux hommes peuvent en arriver à une telle conclusion. Ces idées sont à leur place aussi loin d’elle que possible, et elle ne s’est en jamais cachée, bien qu’elle tente autant que possible de ne pas aborder le sujet de front, tout comme elle fait de son mieux pour ajouter un rire et un sourire à ses explications: ah ah, quel humour Lily.. « Si ça devait ne pas aboutir avec Ezra, je jure que j’irais dans un couvent. » Là-bas, au moins, elle n’aurait plus à se soucier de rien si ce n’est de son potager dont elle prendrait soin. Même Joseph et toutes ses histoires seraient le cadet de ses soucis, qu’il finisse (encore) en prison ou devienne le chouchou du pays à cause d’une émission de télé-réalité. « Sans en arriver à me dire que ça me plait, je dirais plutôt que ça me divertit… » Son mode de vie a toujours été diamétralement opposé à ce que Lily s’est imaginé pour elle, et même avec le temps elle continue de se demander comment elle et Cecilia peuvent autant s’entendre malgré leurs nombreuses et inconciliables différences. Elle voudrait lui répondre qu’à son âge, l’amusement ne devrait plus être sa priorité mais elle se retient, parce qu’elle ne sait pas ce que Cecilia ferait de ses journées (et soirées) sinon et qu’elle ne veut sans doute pas connaître la réponse à cela. « Je prends ce qui passe. Mais je reconnais que plus c’est malsain, plus ça me plait. » Et voilà pourquoi elles s’entendent si bien, en réalité. Le sourire de la cheffe d’entreprise grandit doucement, simplement - en pleine contradiction avec les mots de Cecilia. Elle profite de sa confession pour lui en donner une autre en retour, dans un thème pourtant bien différent. « Tu peux développer ? T’aurais vraiment envie de me confier la moindre responsabilité ? » En guise de première réponse, la dernière Beauregard en date hausse les épaules. Pourquoi pas ? Le DBD était géré par Deklan il y a peu, alors elle a sans doute un peu plus d’esprit de sérieux qu’un ancien bodybuilder accro au surf et aux filles. « Et je peux te les reprendre à la seconde où tu dépasses les bornes, mais j’ai envie de croire que ça ne serait pas le cas. » L’église est rapidement remise au centre du village, il ne faut pas se leurrer, mais Lily réitère tout le sérieux de son idée: elle serait capable de lui donner des responsabilités, oui, et ce sans aucun mal. « Je te laisse y réfléchir, t’as pas intérêt à me donner une réponse dans la seconde. » Qu’elle soit positive ou négative, d’ailleurs: elle veut qu’elle mûrisse sa réflexion. Du reste, elles ont encore des verres à terminer et le monde à refaire.
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« J’ai toujours voulu me marier, ce n’est pas pareil. » Je ne comprenais certes pas pourquoi elle avait toujours voulu se marier, mais je respectais au moins le fait que ce soit sa volonté et non un énième diktat imposé par la société. Et je la connaissais suffisamment bien pour savoir que quand elle voulait quelque chose, elle était capable d’arriver à ses fins par tous les moyens ; un argument de plus qui expliquait pour quelle raison on s’entendait si bien malgré nos points de vue très divergents sur nos vies personnelles respectives. « J’aime un peu trop l’idée d’aller au paradis pour ça. » Et ça en revanche, ça venait douloureusement illustrer ces fameuses divergences au point que je ne pus que difficilement retenir une légère grimace et que mes mœurs aussi bien que mon tempérament se sentirent contraints de rétorquer : « Tu ne sauras jamais ce que tu perds. » C’était dommage et probablement du gâchis quelque part si on me demandait mon avis…mais puisque justement elle ne me le demandait pas et que j’étais moi-même suffisamment bornée pour savoir que rien ne ferait changer sa ligne de conduite, je n’insistais pas davantage. Pour l’heure. Penser que je ne reviendrais potentiellement pas à la charge à un autre moment c’était bien mal me connaître. « Si ça devait ne pas aboutir avec Ezra, je jure que j’irais dans un couvent. » Je l’observais quelques secondes, muette face à une telle déclaration. Il me fallut ces précieuses et longues secondes pour me permettre de visualiser la scène et imaginer tous les scénarios possibles pour ledit couvent confronté à la tempête Lily. Je finis par laisser un rire m’échapper avant de rebondir : « Dans ce cas soit tu me lègues le DBD… » Oui. Léguer. Pas vendre. Evidemment. « …soit tu me laisses venir avec toi parce que je serais très curieuse d’observer ce que ça pourrait donner. » Nul doute que ce serait divertissant, mais probablement pas au point de me retenir éternellement là-bas quand j’étais capable de me trouver d’autres sources de divertissement plus ou moins douteuses par moi-même. Heath en était une. Tout comme j’en étais une pour lui ; ça n'était qu’un échange de bons procédés entre deux personnes adultes et parfaitement consentantes finalement. Consentantes et avec un léger penchant masochiste probablement. Mais de quoi d’autre pouvais-je vraiment me targuer actuellement si ce n’était ma vie personnelle ? Certainement pas ma vie professionnelle…à moins que…« Et je peux te les reprendre à la seconde où tu dépasses les bornes, mais j’ai envie de croire que ça ne serait pas le cas. » Wow ok. La porte avait été très vite refermée. Et à raison si j’étais honnête. Lily venait d’avoir une réaction plutôt censée face à une personne ayant mon tempérament et une fâcheuse tendance à prendre un certain nombre de décisions très à la légère. Toutefois elle n’avait pas claqué la porte non plus et elle la laissait un peu…entrebâillée ? « Tu me fais confiance mais pas trop c’est ça ? Fair enough. » Et je lui en étais déjà suffisamment reconnaissante comme ça car, soyons honnête, si les rôles avaient été inversés je n’aurais clairement jamais fait confiance à quelqu’un comme moi. Mais ça n’était probablement pas le genre de choses à verbaliser présentement si je voulais me laisser une chance de saisir l’opportunité qu’elle évoquait. « Je te laisse y réfléchir, t’as pas intérêt à me donner une réponse dans la seconde. » Je me pinçais les lèvres pour retenir mon envie de rire, non sans laisser finalement un sourire amusé étirer mes lèvres alors que je hochais doucement la tête pour appuyer ses propos. Elle me connaissait définitivement trop bien. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’étais déjà prête à accepter son offre même sans savoir de quoi il s’agissait exactement, mais…oui…si en fait, c’était très exactement ce que j’aurais fait si elle ne m’avait pas interrompue dans mon élan. Je n’avais strictement aucune idée des responsabilités auxquels elle pouvait penser, ni ce que cela allait pouvoir signifier pour moi niveau potentielles contraintes supplémentaires, mais j’étais prête à accepter beaucoup de choses pour ne plus être une simple serveuse forcée de sourire à de parfaits inconnus qui me donnaient plutôt envie de leur jeter le contenu de leurs verres à la figure. « Très bien. Pas de réponse dans la seconde. » Il serait toujours temps de lui demander d’ici 10 minutes combien de temps exactement j’étais censée devoir attendre avant de pouvoir lui donner ladite réponse. Et peut-être penserai-je au passage à lui demander accessoirement quelques informations complémentaires sur le deal qui se jouait là. Même si les shots devaient aussi avoir leur rôle à jouer dans la sensation plutôt galvanisante que je ressentais à ce moment précis, ça n’était pas eux mais bel et bien Lily qui venait de me refaire ma soirée.
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