(Oliva&Maritza) Mom’s love is the only thing that can heal a bad day
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8785 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Des nez bouchés et des pleurs partout. La plupart des brancards semblaient utilisés, prouvant qu'ils avaiet déjà beaucoup de patients en charge. La journée aux urgences était déjà longue, et il restait pourtant plusieurs heures avant que l'équipe de nuit ne vienne prendre la relève. Olivia, pourtant, rêvait déjà d'un bain chaud et d'une soirée télé devant le film que choisiraient ses enfants.
Elle finit de vérifier la perfusion de son petit patient, murmurant quelques mots de réconfort à la mère, avant de quitter le box pour les laisser se reposer. Elle arriva au bureau des infirmières, situé au milieu des urgences, vérifiant la liste des patients qui avaient besoin de soin. La liste n'allait pas tarder à s'allonger si elle en jugeait par sa collègue en train de faire les inscriptions et de récupérer les dossiers.
Un nom lui sauta pourtant aux yeux : Gutiérrez. Elle savait que la petite Maria était décédée, mais il devait s'agir d'un de ses frères. Alejandro devait avoir été le second plus jeune. Elle se nota sur le dossier et se dirigea vers la salle d'attente.
« Gutiérrez, Alejandro ? » demanda-t-elle, cherchant le visage familier de Maritza dans la foule de parents inquiets. « Bonjour vous deux, suivez-moi ! »
Elle leur sourit avant de les entraîner vers un box libre pour pouvoir examiner le jeune garçon. Presque un adolescent - il lui avait semblé si jeune les rares fois où elle l'avait croisé quand il venait rendre visite à sa cadette. Il lui semblait peut-être un peu pâle, mais il ne boitait pas et n'avait pas l'air blessé. Peut-être un petit virus le rendant un peu patraque ?
« Expliquez-moi ce qui vous amène aujourd'hui. Tu veux commencer, Alejandro ? »
Sa collègue avait déjà noté quelques mots dans le dossier, mais Olivia préférait avoir les informations de la bouche des concernés. Surtout qu'elle se doutait que ça devait être compliqué pour eux de revenir à l'hôpital après tout ce qu'ils y avaient vécu. Elle lui sourit donc gentiment, le laissant chercher ses mots.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Assise dans la salle d'attente des urgences, Maritza n'avait de cesse de toucher le front de son fils, de lui demander comment il allait, de le questionner sur ses besoins. Alejandro soupirait, tentait tant bien que mal d'échapper aux gestes trop protecteurs de sa mère alors qu'il répétait inlassablement qu'il allait bien. Il avait beau lui assurer qu'il s'était levé trop vite et que c'était la raison pour laquelle il avait fait un malaise, la matriarche ne voulait rien entendre. Le bruit qu'avec provoqué la chute du corps de son fils contre le parquet de sa chambre la tétanisait toujours autant. Le choc raisonnait dans sa tête et elle ne parvenait pas à effacer l'image de son corps étendu, inerte, sur le sol. La mexicaine jetait sans arrêt des coups d'oeil à sa montre s'impatientant de ne pas être pris en charge alors qu'il était évident qu'il s'agissait d'une urgence. « Je veux pas rester là » marmonna Alejandro. La mère se pinça les lèvres alors que sa poitrine se serrait. Elle glissa avec tendresse une main dans ses cheveux et murmura : « Je sais, on sera vite rentrés. » Du moins c'était ce qu'elle espérait. C'était la première fois que son fils remettait les pieds dans l’hôpital depuis la mort de Maria et cela semblait le perturber plus que la brune ne l'avait anticipé. A dire vrai, elle n'avait pas vraiment réfléchi lorsqu'elle l'avait conduit jusqu'ici. Sans doute aurait-elle dû prendre le temps de s'interroger. Etait-ce une bonne idée de ramener Alejandro entre ces murs ? N'aurait-elle pas mieux fait d'appeler Diego afin d'avoir un avis et un premier diagnostique ? Elle n'eut pas le temps de se questionner davantage qu'elle entendit enfin le prénom et le nom de son enfant. Elle se leva vivement, attrapant au passage la main de son fils et reconnut avec soulagement le visage d'Olivia. « Bonjour vous deux, suivez-moi ! ». Maritza ne broncha pas, elle se contenta d'adresser un petit sourire à l'infirmière même si son visage laissait transparaître toute son inquiétude. Les Gutiérrez suivirent la jeune femme jusqu'à un box et Alejandro s'installa sur le lit. Olivia leur demanda ce qui les amenait jusqu'ici et Mari s'apprêtait à répondre mais elle s'abstint lorsque la parole fut donnée à son fils. Nerveusement la brune jouait avec ses bagues, s'empêchant ainsi de se ronger les ongles. « Mais rien, j'ai juste eu le tournis. » grommela l'enfant. La langue de Maritza claqua dans sa bouche, signe qu'elle n'était pas d'accord avec la version des faits donnée. Elle croisa les bras sous sa poitrine et rectifia : « Il n'a pas « juste eu le tournis », il a fait un malaise, s'est évanoui dans sa chambre et sa tête a cogné violemment contre le parquet. » sa voix se brisa quelque peu sur ses derniers mots tandis qu'elle s'imaginait déjà le pire. Et s'il avait une commotion cérébrale ? Et si le malaise était dû à une maladie infantile qu'ils n'avaient pas détectée. Sentant que sa tête commençait à tourner, elle s'assit sur la chaise à côté du brancard et jeta un coup d'oeil en direction d'Olivia : « Je veux juste être sûre qu'il n'y a rien de grave. » Elle ne voulait pas inquiéter son fils et s'assurait donc de choisir les bons mots mais son regard montrait bien à la jeune femme qu'elle angoissait et qu'elle était persuadée qu'il y avait un sérieux problème chez son enfant.
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Dernière édition par Maritza Gutiérrez le Mar 16 Juil 2024 - 23:41, édité 1 fois
Olivia Welch
les bonnes intentions
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Olivia esquissa un sourire devant l'explication de leur venue aux urgences. Elle était habituée aux versions différentes - minimisé par l'une des parties et empiré par l'autre. Dans ce cas précis, Alejandro avait surtout envie de fuir, quand sa mère semblait revivre un peu des hospitalisations longues et angoissantes de Maria. Il lui faudrait donc démêler ce qui s'était réellement passé, des angoisses qu'avaient les Gutiérrez envers l'hôpital.
« Est-ce que ça t'es déjà arrivé d'avoir le tournis comme ça ? » demanda-t-elle au jeune garçon.
Elle n'était pas très sûre qu'il réponde franchement, vu comme il n'avait pas l'air de vouloir s'épancher devant sa mère - mais elle était assez proche de lui pour espérer voir le signe d'un mensonge ou d'un acquiescement, même discret.
« Tu t'es fais mal en tombant ? Et quand est-ce que tu as mangé pour la dernière fois ? »
Un malaise dû à la faim n'était pas à exclure. Une cause somme toute basique, et qui conduisait des dizaines d'enfants aux urgences tous les jours, surtout l'été, quand ils jouaient dehors toute la journée en oubliant de boire et de manger.
En attendant les réponses d'Alejandro, elle attrapa le tensiomètre et commença à vérifier la tension, le pouls et la température. Les chiffres étaient normaux, le pouls et la tension sans doute légèrement élevés, mais ça pouvait facilement s'expliquer par l'angoisse d'être à l'hôpital.
« Je vais faire une piqûre sur ton doigt pour vérifier ton taux de sucre. Ça va te faire comme une piqûre de moustique, c'est pas agréable mais ce ne sera pas long. »
Elle attrapa l'appareil à glycémie et fit la petite piqûre sur le majeur du garçon, lui souriant doucement alors qu'il tressaillait un peu. En attendant que la machine ne lui rendre un résultat, elle se tourna vers Maritza.
« On va faire tous les examens pour s'assurer qu'il n'a rien, mais rien n'est très inquiétant pour le moment dans les chiffres que j'ai » pointa-t-elle en montrant le tensiomètre.
Tous les parents avaient besoin d'être rassuré, mais cette mère-là sans doute plus que les autres, étant donné le passif familial. Olivia n'osait imaginer l'angoisse de voir son enfant allongé sur le sol, évanoui, mais ça devait être encore plus dur après tout ce qui avait pu arrivé à Maria.
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Maritza Gutiérrez
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Maritza était soulagée d'être tombée sur Olivia. Cette dernière la connaissait et elle savait par quoi elle et sa famille étaient passées. Elle avait donc bon espoir que l'infirmière prenne les choses en main et qu'elle soit très attentive aux examens qui allaient être faits à son fils. Il y avait peu de chance qu'elle prenne les choses à la légère ou qu'elle minimise la réalité, du moins c'était ce qu'elle espérait. Avec la douceur qui la caractérisait elle demanda à Alejandro : « Est-ce que ça t'es déjà arrivé d'avoir le tournis comme ça ? » Maritza s'apprêtait à dire que non, que c'était la première fois mais devant la mine déconfite de son fils qui baissait la tête, elle fronça les sourcils. « Ale ? » demanda-t-elle quelque peu inquiète. « Une ou deux fois... » avoua-t-il avant de se précipiter pour ajouter : « Mais pas plus ! ». Maritza plaqua une main contre sa poitrine, choquée par ce qu'elle venait d'apprendre. Comment avait-elle pu passer à côté de cela ? C'était tout bonnement inconcevable. « Tu t'es fait mal en tombant ? Et quand est-ce que tu as mangé pour la dernière fois ? » Il secoua la tête de gauche à droite pour signifier qu'il n'avait pas mal mais Maritza était désormais persuadée qu'il mentait. Elle se pinça les lèvres, prenant sur elle pour ne pas intervenir à tout bout de champ. Son fils expliqua qu'il avait déjeuné au réveil et qu'il avait mangé le midi. La mère confirma d'un signe de tête. Cela ne pouvait pas être ça, la matriarche prenait bien garde à ce que ses enfants se nourrissent convenablement.
Olivia commença alors les examens, elle prit sa tension, son pouls, sa température. Ses gestes étaient mesurés et elle prenait le temps d'expliquer au garçon tout ce qu'elle était en train de faire afin qu'il ne soit pas stressé. Maritza attrapa la main libre de son fils au moment de la piqûre. Si Alejandro tressaillit légèrement, elle sentit de son côté son cœur s'emballer. Combien de fois Maria avait-elle été piquée ? Combien de fois avait-elle été perfusée ? Beaucoup trop pour que la mère n'ait pu tenir les comptes. « On va faire tous les examens pour s'assurer qu'il n'a rien, mais rien n'est très inquiétant pour le moment dans les chiffres que j'ai » Mari releva le visage et croisa le regard d'Olivia. En silence elle acquiesça alors qu'au fond d'elle ce qu'elle entendait ne lui convenait qu'à moitié. Certes les chiffres étaient bons, et c'était tant mieux, mais cela n'expliquait en rien le malaise qu'avait eu son fils et la mère avait besoin de réponses précises. « Il n'est quand même pas tombé pour rien » marmonna-t-elle. Elle passa avec tendresse une main dans les cheveux de son fils qui tenta de se dégager. Il entrait dans l'adolescence désormais et ce genre de gestes affectueux en public ne lui plaisait plus beaucoup. « Est-ce que c'est possible que ce soit... » elle ne termina pas sa phrase, consciente que demander devant Alejandro si cela pouvait être une leucémie était véritablement stupide. « … une carence quelconque ? » acheva-t-elle alors que ses yeux plantés dans ceux de l'infirmière exprimaient la crainte de sa première pensée.
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Olivia fronça légèrement les sourcils devant les déclarations du petit garçon. De simples vertiges pouvaient effectivement être bénins, et elle comprenait qu'il préfère cacher tout ça plutôt que de passer par mille examens comme l'avait faire sa sœur - avec l'issue funeste de la petite fille. Il devait avoir beau de la maladie qui avait emporté sa cadette, et préférait cacher ses problèmes, même s'ils étaient certainement moins graves.
Elle continua donc d'examiner minutieusement Alejandro, faisant attention à être plus qu'attentive aux réactions du petit garçon. Elle sentait qu'il se forçait à cacher la plus grande partie de ses problèmes, sans doute parce qu'il était déjà mort d'inquiétude, et qu'il ne voulait pas que sa famille repasse par la case hôpital. Mais elle-même ne gagnerait rien à le laisser mentir sans essayer d'en savoir plus, puisque ça pourrait les orienter sur un mauvais diagnostic.
« T'es sûr que tu t'es pas cogné en tombant ? Ça arrive parfois, avec un méchant coin de meuble ! »
Pas forcément besoin de tomber, d'ailleurs, si elle en jugeait par la multitude de bleus qui ornaient ses jambes et celles de ses enfants, dues à des passages un peu trop près des meubles ou des coins de murs quand ils se déplaçaient dans la maison - la joie des peaux claires marquant facilement.
Elle continua les examens génériques, tout en priant pour qu'ils ne révèlent rien d'anormal. Les Gutiérrez en avaient assez vu ces derniers mois, et méritaient un peu de repos - et peut-être juste une petite maladie de rien du tout.
« Les résultats sanguins nous en diront plus, mais pour l'instant, rien ne nous oriente vers des carences » reprit-elle, regardant Maritza.
Elle avait compris que la mère d'Alejandro pensait à un cancer, même si elle n'osait pas prononcer le mot à voix haute - autant pour ne pas avoir peur, que parce qu'elle voulait préserver son fils. En tant que mère, elle pouvait comprendre, mais en tant que soignante, elle essayait de ne pas trop s'avancer, et de ne pas faire de promesses sans savoir les résultats.
« Je vais envoyer les tubes au labo, et le médecin va venir t'examiner, ok ? »
Peut-être qu'Alejandro avait juste une otite, et que même sans douleur aux oreilles et sans fièvre, son sens de l'équilibre était le seul symptôme visible. Mais seul le médecin pourrait l'établir - et Olivia prit bien soin de lui indiquer tout ce que la famille avait traversé ces dernières années, pour qu'il ait une idée de ce qui pouvait passer dans les têtes de la mère et de l'enfant.
Elle revint à la fin de l'examen, avec un peu d'eau pour qu'ils puissent boire. De quoi leur faire un peu de bien, vu comme elle devinait leur stress, même à travers la porte vitrée du box.
« Alors ? Tout va bien ? » demanda-t-elle en regardant le médecin.
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Si Maritza avait désormais du mal à croire son fils, elle remarqua qu'Olivia aussi était sceptique. L'infirmière insista en effet en redemandant : « T'es sûr que tu t'es pas cogné en tombant ? Ça arrive parfois, avec un méchant coin de meuble ! » Alejandro tourna la tête en direction de sa mère qui le sentait hésiter. Elle prit sur elle pour ne pas l'obliger à parler. Ses ongles s'enfonçaient de plus en plus dans la paume de sa propre main alors qu'elle attendait nerveusement que son fils s'exprime. Contre toute attente il finit par lever le coude pour le montrer à Olivia. Lorsqu'il leva sa manche, Maritza constata avec soulagement qu'il ne s'agissait que d'un bleu, rien de plus. L'infirmière regarda tout de même et sembla penser la même chose qu'elle puisqu'elle ne s'attarda pas davantage dessus.
L'examen s'était poursuivi mais comme la mexicaine n'obtenait aucune réponse satisfaisante, elle insista en demandant s'il pouvait s'agir de carences. Le regard d'Olivia s'était planté dans le sien et Maritza sut à cet instant que l'infirmière avait compris où elle voulait en venir. Elle ne parlait pas de carences, elle parlait de cancer. Il y avait peu de chance pour que son fils soit en manque de quoi que ce soit, la matriarche faisant attention à ce qu'il ait tous les apports nutritifs nécessaires pour grandir dans les meilleures conditions possibles. « Les résultats sanguins nous en diront plus, mais pour l'instant, rien ne nous oriente vers des carences » Un soupir de soulagement jaillit des lèvres de la métisse qui sentait son cœur battre un peu moins vite. Même si les résultats n'étaient pas encore tombés, le fait qu'Olivia paraisse si calme, rassurée et lui réponde ce genre de choses la rassurait déjà en partie. « Je vais envoyer les tubes au labo, et le médecin va venir t'examiner, ok ? » Alejandro hocha la tête et du bout des lèvres Maritza remercia la jeune femme.
Quelques minutes plus tard, le médecin arriva. Il reposa les mêmes questions mais cette fois-ci le fils Gutiérrez dit la vérité sans perdre de temps. Il avait sans doute compris que mentir ou cacher des choses ne l'aidait en rien et que s'il voulait partir rapidement d'ici, il valait mieux qu'il coopère. Les examens se poursuivirent, rien ne semblait particulièrement alarmant. Finalement le médecin jeta un coup d'oeil aux oreilles d'Alejandro et lui demanda si parfois il avait mal. Le garçon répondit par l'affirmative et le verdict fut enfin donné : Une otite. Ce fut à cet instant-là qu'Olivia revint avec deux verres d'eau. « Alors ? Tout va bien ? » Maritza prit le verre d'eau qu'elle lui tendait et répondit : « Apparemment ce serait une otite », son « apparemment » indiquait que la mère était peu convaincue par le diagnostic mais devant son fils elle ne voulait rien dire. Elle se tourna vers Alejandro et lui dit : « Prends le temps de te rhabiller, je vais récupérer les différents papiers à l'accueil. » Elle finit par sortir accompagnée d'Olivia et du médecin et un peu plus loin elle demanda un peu brusquement : « Est-ce que le diagnostic est sûr à 100% ? » Cela pouvait être culotté mais avant qu'on ne puisse lui faire la remarque elle enchaîna en s'étranglant à moitié: « Pour Maria c'était un simple rhume... On sait où ça l'a menée. ». Il n'était pas question qu'une autre erreur soit commise avec son fils. Maritza ne le supporterait pas.
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Maritza ne semblait pas soulagée par le diagnostic posé par le médecin. Pas que Olivia puisse lui en tenir rigueur, elle comprenait parfaitement que les lourds traitements de Maria, et ses nombreux passages à l'hôpital, pèsent encore sur la famille. Peut-être leur avait-on aussi donner des diagnostics simples, comme pour l'otite qu'avait Alejandro aujourd'hui, avant de faire des recherches plus approfondis, qui avaient amené ce diagnostic de cancer.
« Laissez aux traitements le temps d'agir, et si vous avez toujours un doute, vous pourrez revenir consulter ici, ou prendre rendez-vous chez votre médecin traitant » reprit l'infirmière.
Ne pas minimiser les angoisses de Maritza, mais lui donner un objectif à valider avant de revenir - ou non - chez le médecin. Si Alejandro n'avait plus de vertiges et plus de douleurs aux oreilles, c'est qu'il avait effectivement une otite. Un diagnostic dont Olivia ne doutait pas, même si elle comprenait les réticences de Maritza. Surtout quand la Mexicaine lui confirma que le diagnostic de Maria avait d'abord porté sur un simple rhume, bien loin de l'affreuse maladie qui avait fini par l'emporter.
« Le bilan sanguin est parfait, il montre juste une légère inflammation, mais qui est expliquée par son otite. »
Pas besoin de mentir sur les résultats en prétendant que tout était dans les normes. Maritza allait repartir avec un compte-rendu qui en parlerait, et mentir ne ferait que la rendre méfiante. Mais l'otite, que le médecin avait pu voir en examinant les oreilles d'Alejandro, expliquait parfaitement le seul résultat un peu trop élevé.
« Et toi jeune homme, n'hésite pas à dire quand tu as mal aux oreilles, ou quand tu te sens moins bien, d'accord ? » dit-elle en se mettant à la hauteur du petit garçon. « Je sais que c'est impressionnant de venir à l'hôpital, mais c'est important que maman puisse te soigner à temps. Et avant que tu te fasses mal ailleurs » ajouta-t-elle en souriant, pointant du doigt le bleu qu'il avait sur le coude.
Elle aurait bien tenté d'insinuer qu'ils avaient sans doute besoin d'un suivi psychologique suite au traumatisme provoqué par les hospitalisations de Maria, puis son décès, mais elle craignait un peu que ça ne se passe pas bien. Surtout que la première fois qu'elle avait voulu aider Maritza, quand elle avait compris qu'elle était seule pour élever ses enfants, elle avait été maladroite et ses propositions avaient été très mal prises.
Pourtant, il lui semblait important d'éviter que Alejandro, ou un autre ds Gutiérrez, ne minimise un symptôme - surtout si bénin -, par peur de ce qui était arrivé à Maria. Il aurait pu avoir une surinfection des oreilles, voire pire, pour ce qui était à la base une simple otite après tout. Mais vu l'angoisse partagée par la mère et le fils depuis leur arrivée à l'hôpital, Olivia devinait que le sujet allait être compliqué encore un moment.
« Est-ce que vous avez vu quelqu'un, un professionnel, pour parler de tout ce qui s'est passé autour de Maria ces dernières années ? » finit-elle par demander.
Elle savait que le service d'oncologie était mieux pourvu en psychologues que les urgences, elle savait aussi que ça restait trop peu par rapport à la demande. Sans compter que toutes les familles n'acceptaient pas forcément le suivi. Ou l'interrompaient sans que ce ne soit fini. Elle se demandait comment Maritza et ses enfants s'étaient positionnés par rapport à tout ça.
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Olivia faisait preuve d'une patience folle avec Maritza. La mexicaine ne savait pas si l'infirmière agissait ainsi avec tout le monde, si elle était d'une nature extrêmement bonne et bienveillante ou si elle avait le droit à un traitement de faveur parce qu'elles se connaissaient un peu de l'extérieur. Dans tous les cas, la rousse savait comment s'y prendre. Elle lui parlait calmement, ne minimisait pas ses craintes, ne laissait pas entendre qu'elle était folle ou que ses propos étaient totalement absurdes. Lorsqu'elle lui dit de laisser du temps pour que le traitement fonctionne, Mari se pinça les lèvres et accepta d'un hochement de tête. Oui, avant de paniquer et d'envisager le pire il fallait déjà que les médicaments aient eu une chance de faire effet. Une semaine, pas un jour de plus. Si dans une semaine cela n'allait pas mieux, Maritza irait voir un autre médecin avec son fils et insisterait pour que tous les examens les plus poussés et pointus soient faits.
« Le bilan sanguin est parfait, il montre juste une légère inflammation, mais qui est expliquée par son otite. » La poitrine de la mexicaine se souleva alors qu'elle tentait de faire confiance à Olivia. Ce n'était pas qu'elle ne voulait pas – bien au contraire – c'était que la peur lui rongeait le cœur et le cerveau. Si elle s'attardait trop sur cette histoire de bilan sanguin, elle risquait de devenir folle. Devant le regard rassurant de l'infirmière, Maritza hocha une nouvelle fois la tête. Elle murmura néanmoins : « Une semaine. » C'était le délai qu'elle accordait à cette fichue otite pour qu'elle disparaisse.
Alejandro finit par les rejoindre. La brune sursauta légèrement lorsqu'elle sentit la main de son fils glisser dans la sienne. Elle ne dit rien se contentant simplement de resserrer l'étreinte. Pour que son fils de onze ans lui prenne la main en public c'était vraiment qu'il devait se sentir mal à l'aise dans ces lieux. Olivia s'approcha de lui et lui demanda de ne plus cacher ses douleurs. Le jeune garçon fixait ses pieds pourtant sa tête se redressa vivement lorsque la rousse dit : « mais c'est important que maman puisse te soigner à temps » Maritza sentit les doigts de son fils la serrer encore plus fort et son cœur manqua un battement. Peut-être, oui peut-être que s'ils avaient vu plus rapidement que Maria n'allait pas bien ils auraient pu la sauver. A l'inverse, elle les avait quittés. La matriarche ouvrit son sac à main et tendit quelques pièces à son fils : « Tiens, va t'acheter de quoi grignoter au distributeur. » Alejandro, qui n'avait pas l'habitude que sa mère lui donne de l'argent comme ça, ne se fit pas prier et s'éloigna. Alors qu'elle observait son fils du coin de l'oeil, Mari se crispa quelque peu lorsqu'Olivia lui demanda : « Est-ce que vous avez vu quelqu'un, un professionnel, pour parler de tout ce qui s'est passé autour de Maria ces dernières années ? » Oui, non, pas vraiment. Parler de tout cela la mettait mal à l'aise, elle avait peur qu'on la mettre devant le fait accompli, qu'on lui expose le fait qu'elle n'avait pas su gérer. Les gens n'auraient pas spécialement tort de penser cela... Elle soupira doucement puis finit par répondre : « Pendant la maladie de Maria... » les mots avaient du mal à sortir. La fillette était morte il y avait quelques mois de cela désormais, mais la situation n'était toujours pas facile. « … L'Association Beauregard nous a beaucoup aidés. Depuis sa disparition c'est plus difficile. » Elle passa une main sur son visage, se massa quelques temps les tempes et s'assurant qu'Alejandro ne pouvait pas les entendre elle poursuivit : « Il refuse d'en parler. Il dit que tout va bien. J'ai déjà essayé, je lui ai proposé de retourner à l'association, il veut rien entendre. » Elle se sentait quelque peu démunie. Quelques mois auparavant elle n'aurait jamais pu se confier ainsi à Olivia mais les choses avaient changé. Devant la mexicaine se trouvait une jeune femme parfaitement digne de confiance à qui Mari parvenait à parler plus facilement qu'à une majorité de personnes. « Heureusement ses autres frères et sœurs sont là pour lui. » Tout le monde était aux petits soins pour Alejandro et heureusement.
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Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8785 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Maritza semblait partager entre l'envie de lui faire confiance et d'accepter le diagnostic bénin d'Alejandro, et la crainte qu'un médecin passe à côté d'un diagnostic plus grave, comme ça avait visiblement été le cas pour Maria. Olivia pouvait comprendre les craintes que faisait remonter tout passage à l'hôpital, et elle s'efforçait donc de rassurer la mère et l'enfant, même si elle voyait bien que ce qu'elle disait n'était pas suffisant.
D'ailleurs, la Mexicaine finit par éloigner son fils pour qu'elles puissent discuter. Le sourire surpris d'Alejandro lui rappela ceux de ses enfants, qui réagissaient de la même façon quand ils avaient le droit de faire eux-même leur choix au distributeur - à croire que pouvait en utiliser un était toute une aventure !
« C'est bien que l'Association ait pu être là pour vous. Ils ont plein de ressources à disposition » souligna-t-elle doucement.
Olivia connaissait l'association Beauregard de nom, savait ce qu'ils proposaient, mais elle était peu en contact avec leurs intervenants à l'hôpital. Après tout, les urgences n'étaient pas le lieu le plus adapté pour des messages de prévention, les patients n'y restant qu'au plus quelques heures - et leurs principales difficultés n'étaient pas liées au cancer, mais plutôt aux accidents domestiques ou aux violences familiales.
« Est-ce qu'il en parle avec vous ? Ou est-ce qu'il aimerait en parler à quelqu'un, mais en dehors de l'association ? »
Les locaux de l'association Beauregard étaient plutôt impressionnants, plein de salles de rende-vous ou d'activités, avec beaucoup de personnels et d'usagers. Un lieu qui pouvait se révéler aussi intimidant que l'hôpital, surtout que beaucoup des usagers étaient atteints de cancers et y venaient avec leurs crânes dégarnis ou les stigmates de la maladie. Pas forcément un endroit facile pour un petit garçon, surtout s'il avait vu sa cadette passer par les mêmes étapes. Un psychologue ayant un petit cabinet serait peut-être plus facile pour lui.
« Je pense que c'est important que vous preniez le temps de voir un psychologue, et vous posez pour parler de tout ce qui a pu se passer pour Maria et pour votre famille. C'est un traumatisme pour toute la famille, un cancer. »
Olivia se demandait ce qui retenait Maritza - elle avait parlé de l'association, mais elle n'avait pas rebondi sur le suivi psychologique, ce qui faisait dire à l'infirmière qu'il n'y en avait pas vraiment eu. Peut-être une réticence culturelle, ou une difficulté à intégrer ça dans un planning qui devait être relativement chargé, pour une mère célibataire de plusieurs enfants. Surtout qu'à part en thérapie familiale, la plupart des psychologues évitait de suivre toute une famille, afin de pouvoir accueillir de la façon la plus neutre possible les paroles de leurs patients.
« C'est important les relations fraternelles » reprit-elle, voyant combien Marita était fière de ses enfants. « On se dispute quand on est enfant, mais ça s'apaise souvent en grandissant. Quoique les vôtres ont de l'écart, ça doit apaiser les disputes ! »
Olivia n'avait que quelques années d'écart avec la plupart des membres de sa fratrie, de quoi alimenter les conflits dans l'enfance et l'adolescence. Mais Alejandro devait avoir huit ou dix ans avec Sara, plus avec les autres, et la relation devait être très différente de celle que l'infirmière avait connu au sein de sa propre famille. Et encore différent de ce qu'elle expérimentait avec ses jumeaux.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Maritza acquiesça en silence lorsqu'Olivia lui dit que ça avait été une bonne idée et une chance d'avoir été suivi par l'association. Au départ la matriarche avait refusé toute aide venant de l'extérieur mais bien vite elle s'était rendue compte qu'elle ne pouvait pas gérer seule. Maria avait apprécié les ateliers proposés par l'association. Même si elle avait été entourée de malades, même si la fillette s'était vite rendue compte qu'elle n'était pas dans un endroit comme les autres, elle avait profité de chaque activité, avait souri, ri. Cela avait été une délivrance de la voir ainsi, pleine de vie malgré la maladie qui la rongeait un peu plus chaque jour. « Est-ce qu'il en parle avec vous ? Ou est-ce qu'il aimerait en parler à quelqu'un, mais en dehors de l'association ? » Cette fois-ci le visage de la brune fit des aller-retours de la gauche vers la droite. Non il ne lui en parlait pas. Jamais. C'était peut-être de sa faute à elle. Elle avait tendance à se crisper lorsqu'elle entendait le prénom de sa fille, ses yeux se mettaient rapidement à briller et elle semblait perdre toute contenance. Un nouveau soupir lui échappa alors qu'elle concédait : « Il ne dit rien. Dès que le sujet de sa sœur est abordé, il esquive, change de sujet, quitte la pièce. » Tout en parlant la mère observait son fils qui se trouvait devant le distributeur et qui semblait faire face à un dilemme. Il s'était rarement trouvé dans une telle configuration et avoir l'opportunité de choisir une friandise lui-même semblait lui poser problème. Un sourire attendri naquit brièvement sur les lèvres de Maritza mais disparut rapidement lorsqu'elle entendit parler de psychologue. Ses sourcils se froncèrent quelque peu alors qu'elle reportait son attention sur l'infirmière. Elle écouta attentivement ce que cette dernière lui disait. L'idée d'une thérapie n'était pas stupide, elle en avait pleinement conscience pourtant elle n'avait aucune envie d'aller en ce sens. Raconter sa vie et ses états-d'âme à un inconnu lui paraissait insoutenable. Elle n'avait pas envie d'étaler sa vie privée. « Je vais bien » affirma-t-elle alors que son comportement pouvait montrer le contraire. Elle aurait pu ajouter que Dieu était avec elle, mais depuis le décès de sa fille, Maritza remettait amèrement en cause l'existence d'une telle présence. Sachant pertinemment qu'Olivia ne démordrait pas de son idée, et soucieuse de prendre soin de son fils elle demanda : « Vous auriez des contacts à me fournir ? ». Après tout elle n'était pas obligée de s'y rendre mais si Alejandro en ressentait le besoin, elle saurait alors vers qui se tourner. Elle n'était pour le moment pas prête à engager de telles démarches mais peut-être qu'un jour elle accepterait de passer le cap. Alejandro glissa enfin une pièce dans le distributeur et la mère se demanda sur quelle friandise il allait jeter son dévolu. « On se dispute quand on est enfant, mais ça s'apaise souvent en grandissant. Quoique les vôtres ont de l'écart, ça doit apaiser les disputes ! » Pour la première fois depuis qu'elle avait mis les pieds ici, Mari se mit à rire. Elle leva les yeux au ciel, amusée et soupira : « Oh si vous saviez... » Bien sûr qu'il y avait moins de disputes entre Alejandro et les autres, mais alors pour les plus grands... Ce n'était pas la même histoire. Diego semblait s'être éloigné du reste de la fratrie, Cesar et Sara passaient leur temps à se chamailler tout comme Sara et Alma, c'était sans fin ! « Alejandro est hors des conflits pour le moment, mais alors les autres... » Elle plaqua dramatiquement sa main contre son front et amusée enchaîna : « Heureusement que les grands ne vivent plus tous sous le même toit... » Même si cela lui manquait de ne plus tous les avoir chez elle, Maritza avait bien conscience que cela lui épargnait de nombreuses crises. « Et vos jumeaux ? Ils s'entendent toujours aussi bien ? » La mexicaine se souvenait de la conversation qu'elles avaient eu, du fait qu'un lien semblait les unir malgré leurs différences de caractère. Alejandro revint jusqu'à elles, une barre chocolatée dans la main, la monnaie restante dans l'autre. Il lui tendit les pièces et un sourire ravi illumina son visage lorsqu'il entendit sa mère lui dire : « Tu peux garder le reste hijo ».
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TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Olivia n'était pas une psychologue de grande renommée, juste une infirmière des urgences, mais elle se doutait que Alejandro n'était pas le seul de la famille à fuir tout ce qui concernait Maria. Tout le monde devait éviter le sujet, un point qu'elle comprenait parfaitement mais qui n'aidait pas la famille à avancer et intégrer cette nouvelle donnée à leur vie. Si le petit garçon n'avait pas été malade au point d'avoir des vertiges et de tomber, Olivia était sûre qu'il n'aurait rien dit et que Maritza ne lui aurait jamais parlé de Maria.
« J'imagine que c'est un sujet difficile à aborder pour tout le monde. Elle doit terriblement vous manquer » dit-elle gentiment.
Parce que les urgences, ce n'était pas vraiment l'endroit pour aborder ce sujet, quand bien même il aurait été important que ce soit fait. Un endroit plus neutre, avec quelqu'un de formé pour l'écoute, et prêt à les écouter sans avoir d'autres patients à gérer en même temps, serait bien plus indiqué.
« Les psychologues peuvent aussi aider les gens qui vont bien, vous savez » reprit-elle, avec patience. « Juste avoir un endroit où décharger, loin des enfants, ça peut faire du bien. »
Elle n'avait pas vécu l'épreuve horrible qu'était en train de traverser Maritza, ses jumeaux allant parfaitement bien. Mais en tant que mère, elle savait combien c'était difficile de pleurer devant ses enfants, ou de leur montrer des émotions fortes si négatives. Et Maritza n'étant plus avec le père de Maria, elle ne pouvait sans doute pas se consoler avec lui - ou peut-être qu'ils avaient gardé d'assez bonnes relations pour que ce soit possible ? Mais elle ne semblait pas parlé de sa fille, et Olivia se doutait qu'elle gardait tout ça pour elle.
Maritza semblait quand même vouloir faire l'effort de consulter un professionnel. Sans doute prendrait-elle juste rendez-vous pour Alejandro, mais c'était peut-être le premier pas qui lui permettrait de consulter à son tour ? Olivia attrapa le listing des professionnels de la ville - ceux pour les enfants et les thérapies familiales particulièrement mis en avant -, en espérant que ça puisse aider un peu les Gutiérrez sur le difficile chemin du deuil.
« Oh, je suis désolée que vos enfants restent en conflit ! Grandir m'a aidée à me sortir un peu de tout ça avec mes frères et sœurs. Même si en tant que deuxième, j'ai beaucoup aidé à gérer les plus jeunes,e et que j'ai toujours un peu de mal à ne pas trop les materner ! »
Enfin, ils vivaient à la campagne, et quand les relations devenaient trop conflictuelles, leurs parents les envoyaient aux quatre coins du terrain pour qu'ils travaillent sans se marcher dessus. Rude, mais efficace, puisqu'ils revenaient tous au dîner trop fatigués pour se disputer.
« Ils se disputent pour mon attention, et pour tous les trucs de la vie quotidienne... Le temps que l'autre passe dans la salle de bains, celui qui prend le dernier chocolat ou je ne sais quoi. Mais ils se protègent l'un l'autre à l'école par exemple. Un peu comme s'ils avaient le droit d'embêter leur jumeau mais que le reste du monde ne pouvait pas ! »
Le fait qu'ils soient désormais dans deux classes différentes ne semblaient pas avoir émousser leur besoin de protéger l'autre et d'empiéter un peu dans sa vie. Lenny appréciait moins, aimant la tranquillité avec ses copains, loin des percées dramatiques de sa sœur. Mais Olivia était contente de savoir qu'ils pouvaient compter l'un sur l'autre.
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Maritza Gutiérrez
la cheffe de tribu
ÂGE : 51 ans SURNOM : Mari, Za' STATUT : Divorcée. Elle a été mariée pendant 10 ans avec Sergio. En 2002 ils signent les papiers du divorce mais depuis la mère de famille n'a jamais refait sa vie. MÉTIER : Femme de ménage, nourrice, cuisinière, en gros, elle est bonne à tout faire. LOGEMENT : #32 Parkland Boulevard (Spring Hill) POSTS : 682 POINTS : 0
Le petit hochement de tête effectué par Maritza lorsqu'Olivia lui dit que Maria devait leur manquer à tous indiquait que l'infirmière ne se trompait pas. Chaque Gutiérrez éprouvait la douleur de la perte de la fillette. Chacun gérait la disparition comme il le pouvait, tous tentaient de se reconstruire et d'avancer. C'était d'ailleurs uniquement pour le reste de ses enfants que Mari avait encore la force de se lever chaque matin. Sans eux, elle n'aurait pas donné cher de sa peau. Olivia insista quelque peu concernant l'aide que pouvait apporter un psychologue. La mexicaine détourna le regard, bien consciente que les conseils prodigués l'étaient pour elle. Se livrer n'était pas une chose aisée pour la matriarche. Diego lui avait souvent dit que parler lui permettrait de guérir plus rapidement mais la brune avait comme un blocage. Elle n'aurait su dire pourquoi mais elle préférait garder ses sentiments pour elle. Son éducation devait pousser en ce sens. Petite on lui avait appris à cacher ses faiblesses, à se montrer forte et fière qu'importe l'épreuve à laquelle elle devait faire face.
Finalement elle prit le dépliant avec les contacts à joindre. Son regard descendit et parcourut la liste des professionnels. Oui, peut-être que l'idée n'était pas si stupide que cela après tout. Au moins pour aider Alejandro. Il était jeune, ce n'était qu'un enfant, il n'était pas question que la perte de sa petite sœur pèse sur ses épaules toute sa vie. « Merci » murmura-t-elle reconnaissante. Lorsque Olivia lui dit qu'elle était désolée de savoir ses enfants en conflit, Mari haussa les épaules. C'était parfois difficile à gérer mais elle savait que ses enfants s'aimaient. Ils étaient juste différents, à des périodes différentes de leur vie. Le fait que tous les Gutiérrez aient un fort caractère n'aidait sans doute pas à entretenir des relations apaisées mais Maritza restait persuadée que si l'un d'entre eux avait un problème, tous les autres débarqueraient dans la minute pour lui venir en aide. Elle écouta attentivement la vie de l'infirmière, souriant lorsqu'elle l'entendit dire qu'elle maternait toujours les plus jeunes de ses frères et sœurs. « Je crois que c'est un sentiment qui ne disparaît jamais. Vouloir protéger ceux qu'on aime. » Olivia semblait être une personne douce et généreuse, à l'écoute et toujours prête à tendre la main à ceux qui en avaient besoin. Du moins c'était l'image qu'elle renvoyait à Maritza qui ne put s'empêcher d'ajouter : « Ils ont de la chance de vous avoir. ».
Lorsqu'Olivia lui raconta son quotidien avec ses jumeaux et le comportement qu'ils adoptaient l'un envers l'autre, Maritza sourit, attendrie par la situation décrite. Les siens aussi étaient comme ça. Ils pouvaient s'en prendre les uns aux autres mais il n'était pas question qu'une tierce personne s’emmêle. « C'est étrange mais je visualise parfaitement la situation » dit-elle en riant doucement. Elle sentit que l'on tirait sur son bras et baissa les yeux jusqu'à sa main accrochée à celle de son fils. Alejandro en avait marre d'être là et Mari ne pouvait pas le lui reprocher. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre et finit par dire à l'infirmière : « Je vous remercie pour tout, encore une fois. » Elle ouvrit son sac à main, rangea soigneusement les fascicules donnés par Olivia et alors qu'elle commençait à s'éloigner, s'arrêta et acheva : « J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir ailleurs que dans ces lieux » et un sourire timide orna son visage. Elle reprit son chemin et à peine étaient-ils sortis de l'hôpital que son fils lui demandait déjà s'il pourrait remonter sur son vieux biclou lorsqu'ils seraient rentrés. Elle soupira et lui dit avec douceur : « On va déjà soigner tes oreilles et après on verra... ». Son fils était définitivement une vraie pile électrique que rien ne semblait arrêter.
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