ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13344 POINTS : 1480
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Regardant par deux fois l’écran de son téléphone portable, Ruben ne savait faire autrement que de tirer un moue boudeuse lorsque son regard se posait sur l’image qu’il avait sous les yeux. Un soupire, et peut-être un second également, lui échappa; il finit par faire demi-tour sur son tabouret, se tournant vers sa collègue du jour. « Tracy, tu vois quoi sur cette image toi ? » Au regard qu’elle lui lança lorsqu’il plaça son portable sous son regard, la dite-Tracy ne s’attendait pas à ce type d’image là à analyser; elle aurait surement parié sur quelque-chose de bien plus professionnel. « T’es encore bloqué là dessus ? Ca fait une demi-heure que t’as pas décroché de la même photo. » Se redressant quelque-peu, Ben haussa un sourcil - elle reprit la parole avant même qu’il n’ait le temps de faire le moindre commentaire. « Fais pas cette tête, t’as qu’à pas consulter ton portable au milieu de la salle d’équipe aussi. » Il plissa le bout du nez: un point pour elle. Il n’avait pas bougé de son tabouret depuis plusieurs heures, bossant sur des dossiers et des comptes-rendus à compléter - il n’avait pas envie de s’enfermer dans son bureau, et dans les journées comme cette-ci il préférait nettement l’ambiance d’un service en pleine effervescence. En plus, il était déjà sur place si besoin se faisait être. « Et la réponse à ma question, du coup ? » Attrapant le téléphone de la main du brun pour observer sa fichue image de plus près, Tracy fronça les sourcils avant d’hausser légèrement les épaules avant de lui rendre son appareil. « Une bague de fiançailles, je pense ouais. Pourquoi, c’est important ? » Ruben se leva de son tabouret, désormais bougon. « Faut croire que non. » Il s’en alla faire un tour dans les couloirs du service, trainant des pieds, les mains dans les poches, faisant mine de regarder dans chaque chambre si aucun patient n’avait besoin de lui - il l’avait déjà fait une dizaine de minutes plus tôt, tout était calme une fois de plus.
Plusieurs jours s’étaient écoulés avant que Ruben se décide enfin à faire quelque-chose de l’information qu’il avait appris. Qu’il décide d’en faire quelque-chose, et qu’il ait surtout du temps à allouer à ça - il avait enchainé plusieurs journées avec des urgences assez importantes, l’emportant jusque pas d’heure en soirée voire jusqu’à travers la nuit pour certains cas. Aujourd’hui, il avait rangé son biper dans son tiroir, et s’était rapidement enfui aux vestiaires pour être sur de ne pas entendre si quelqu’un l’appelait dans son dos. Il n’était pas sur que cela soit une super idée d’agir de la sorte, mais il avait envie de fair son petit effet et de soigner son entrée - ou à défaut surtout son arrivée. Ce n’était pas nécessaire, mais il avait un petit côté où si l’attention pouvait se tourner vers lui même dans des situations qui ne lui étaient pas destinées, il se retrouvait être presque le plus heureux des hommes.
Il n’avait jamais mis les pieds à l’endroit où Ambrose travaillait, et la raison n’était pas plus complexe qu’il n’avait jamais eu besoin de le faire; ils étaient restés des années sans se parler, et l’équilibre qu’ils avaient retrouvés depuis qu’ils avaient renoué le contact était très précaire. Aujourd’hui encore, ce n’était pas un besoin mais plutôt un caprice de sa part que de venir empiéter sur un territoire qui n’était pourtant pas le sien et en rien décrit dans la liste de ceux qu’il pouvait se permettre d’explorer. Mais qu’importe où il s’avançait, Ruben avait toujours agi comme s’il était chez lui - alors ce n’était pas une surprise de le voir débarquer à l’accueil du bâtiment comme s’il avait déjà foulé le sol de ce dernier des dizaines de fois auparavant. Un sourire en coin au réceptionniste en arrivant à sa hauteur, et il s’accouda sur le comptoir surplombant le bureau. « Je peux vous aider, monsieur ? » Il hocha quelque peu la tête. « J’aurais voulu savoir si c’était possible de savoir où se trouvait le bureau d’Ambrose Constantine ? Il bosse pour Camil Smith. » Avec un peu de chance, si le nom de Rose n’était pas connu du réceptionniste - Steeve, d’après le badge -, Ben était à peu près sur que celui de Smith saurait ouvrir les bonnes portes. D’après le sourire de Steeve, il savait d’avance qu’il avait gagné son pari, ou au moins qu’on allait lui indiquer le chemin à suivre sans la moindre hésitation. Et ce fut effectivement le cas: après au moins un quatrième grand sourire pour remercier son acolyte d’un moment, Ruben se retrouvait à se diriger en direction de l’endroit indiqué par Steeve. Levant le poing fermé pour cogner contre la porte, peut-être que Ruben resta un instant de plus, hésitant un brin ce qui n’était pourtant pas dans ses habitudes. De toutes façons, il outrepassait déjà tous les droits qui pouvaient lui être alloués, alors autant aller jusqu’au bout. Trois coups portés sur le dos de la porte, il attendit qu’on lui indique d’entrer avant d’agir de la sorte.
Bien sur que son premier réflexe fut de tourner son regard vers l’endroit où se tenait Ambrose, d’ajuster un sourire de circonstance et qui servait d’avance d’excuse car il y avait toujours de grande chance que Constantine ait envie de le jeter par la fenêtre en le voyant ici aujourd’hui. « T’es donc toujours vivant, incroyable. » Il avait beau avoir un sourire angélique, bien sur que Ben avait décidé qu’il mettrait en avant d’abord le mode insupportable avant n’importe quoi d’autre. « Ca fait un mois que j’ai pas de nouvelles après notre dernier appel. T’as supprimé mon numéro ? » Enfin alors, il referma la porte à sa suite, croisant ses mains dans son dos, avançant à pas ralenti dans le bureau. Déjà, à peine arrivé, Ruben naviguait au sein de ce dernier comme s'il était chez lui et que l’environnement lui appartenait. En réalité, il tentait de faire en sorte de cacher un certain malaise qu’il ne supportait que très peu: il s’inquiétait pour Ambrose. Non seulement suite à leur dernier échange téléphonique, suite auquel il n’avait effectivement pas eu de nouvelles de la part du brun, mais également parce-que ce n’était pas anodin que de s’être fiancé - comme s’il pouvait prétendre être calé en la matière; mais justement parce-qu’il en connaissait un rayon en réalité dans ce domaine, et surtout dans celui d’embrasser des personnes qui n’étaient pas reliées à la bague accrochée à sa main gauche. « C’est ta nouvelle copine - pardon, ta fiancée qui t’a demandé de le supprimer ? » Pas de bonjour, pas de phrase de politesse dans le discours de Ben: il allait très souvent directement droit au but.
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Dernière édition par Ruben Hartfield le Jeu 27 Juil 2023, 15:00, édité 1 fois
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25138 POINTS : 600
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
(s. hill → CBD) A la recherche d’un foutu dossier sur lequel il n’arrive pas à mettre la main et ce qui lui coûte les derniers instants de patience à sa portée, Ambrose sursaute lorsque des mots se font entendre derrière lui. Il était supposé rester seul, et cette idée lui plaisait particulièrement en de tels moments. « T’es donc toujours vivant, incroyable. » Lentement, sans doute un peu trop théâtralement, il se retourne avec la mine renfrognée et les sourcils froncés, ne reconnaissant que trop la voix derrière ces mots. Ce qu’il ne comprend pas, c’est ce que la silhouette de Ruben fait bel et bien dans les locaux de son travail. Ce dernier ne semble pas dérangé par la situation, preuve qu’il l’a provoquée - il a cherché où il travaillait, donc. « Ca fait un mois que j’ai pas de nouvelles après notre dernier appel. T’as supprimé mon numéro ? » Et il ferme la porte derrière lui, comme s’il était chez lui, comme s’il avait le droit de décider de tout ici aussi. “Non, j’ai pas supprimé ton numéro Ben.” De toute ce qu’Ambrose aurait pu lui dire, pourtant, il choisit de se défendre et de lui assurer ne pas avoir cherché à couper les liens. S’il a gardé son numéro après leur rupture, il n’avait définitivement aucune raison de passer le pas au cours des dernières semaines écoulées. « C’est ta nouvelle copine - pardon, ta fiancée qui t’a demandé de le supprimer ? La surprise se lit autant que l’incrédulité sur le visage du benjamin. “Est-ce que tu te fous de ma gueule ?” Il demande sincèrement, sur le ton de la discussion. Ses mots pourraient attiser la curiosité de ses collègues s’ils venaient à être entendus, et il n’y a rien de bon qui pourrait ressortir de l’écoute d’une discussion entre Ruben et lui. “Oui, je suis fiancé. C’est pas ça plutôt que tu voulais demander ?” Faire reposer sur les épaules de Cassie une faute qui ne risquait pas d’être la sienne est un coup bas, même pour Ruben, et surtout pour Ruben qui est le premier à ne pas en avoir quoi que ce soit à faire de ses fiançailles.
“C’est pas mon bureau, t’as rien à faire ici Ben.” Camil serait fou d’apprendre que son protégé cumule les erreurs et semble se moquer ouvertement de son autorité, ce qui est pourtant loin d’être la vérité. Constantine le respecte toujours autant, il a simplement beaucoup de mal à le prouver dernièrement. Malgré l’annonce, il ne le met pas dehors, trop occupé à reposer son regard dans le sien, à ne plus savoir quoi faire d’autant de lueurs claires. Il souffle un instant, se mord la joue celui d’après, passe une main nerveuse contre son front juste ensuite. “Tu veux savoir comment je vais ou me disputer ? Y’a une des deux discussions que j’ai pas envie d’avoir.” Sa fatigue se lit sur ses cernes, résultant d’une exposition médiatique négative et difficile à supporter pour un gamin qui pensait avoir tout vu ; et qui était de toute évidence loin du compte. “Pourquoi t’as pas appelé ? Je t’aurais répondu.” Il finit toujours par lui répondre, à Ruben. Peu importe à quel point ce n’est jamais une bonne idée, il cède toujours.
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Dernière édition par Ambrose Constantine le Mar 25 Juil 2023, 07:17, édité 1 fois
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13344 POINTS : 1480
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Peut être que s’il n’avait pas un objectif un brin autant ancré dans son esprit, dans ses gestes et ses décisions, Ruben aurait pu remarquer le côté légèrement dramatique que prenait Ambrose; la façon dont il se retourna pour poser son regard sur le médecin, autant que celle dont ses sourcils se froncèrent sur son visage - ces derniers avaient au moins la prétention d’indiquer l’état dans lequel se trouvait le jeune homme, la confusion de mise sans grande surprise. « Non, j’ai pas supprimé ton numéro Ben. » Ben hocha alors légèrement la tête, récupérant l’information comme si cet élément allait changer le cours de quelconque enquête. De toutes façons, cette question là n’était qu’une entrée en matière pour la suite des interrogations dont il disposait pour Rose aujourd’hui - la première était logiquement portée sur le fait que son statut matrimonial avait changé radicalement depuis leur dernière entrevue. « Est-ce que tu te fous de ma gueule ? » - « Est-ce que j’en ai l’air ? » Il n’y avait aucun monde où il se moquait de lui, et même sa question était presque sérieuse: si cette personne lui avait fait supprimer son numéro, ou fait en sorte qu’il ne donne pas de nouvelles à Ruben durant le dernier mois alors que pourtant ils avaient de quoi discuter ces derniers temps, cela n’allait pas lui plaire.
« Oui, je suis fiancé. C’est pas ça plutôt que tu voulais demander ? » - « C’est ce que j’attendais d’entendre oui. Parce-que j’en l’ai pas entendu de ta part jusque là - et encore c’est parce-que j’ai vu la photo que t’as posté sur Instagram. »
Pourtant, Ambrose ne lui devait rien, n’avait pas à lui justifier quelconque comportement. Pourtant, c’était de cette façon la que de Ruben voyait les choses, lui qui avait toujours tant été habitué à ce que tout lui soit du ou explicité sans avoir besoin de faire le moindre effort. Aucune surprise alors qu’il se tienne là les mains sur les hanches, en ayant refermé la porte derrière lui comme s’il était en territoire conquis. Ce n’était pas le cas en cet instant, pourtant. « C’est pas mon bureau, t’as rien à faire ici Ben. »v Il en avait surtout rien à faire que ce ne soit pas son bureau. Il haussa légèrement les épaules. « Mets moi dehors alors si c’est le cas. » Il jouait à la confrontation et adoptait un comportement enfantin simplement parce-qu’il était vexé de ne pas personnellement avoir été mis au courant. Grandis, Ben. De toutes façons, rien qu’à plonger son regard dans celui de Rose, il savait que ce dernier n’irait pas jusqu’à le mettre à la porte - pas tout de suite, du moins, qu’il lui laissait une chance; ce n’était pas compliqué d’anticiper de cette partie là de la conversation et de la situation, en même temps: il lui laissait toujours une chance à Ruben. Et il le savait, surement qu’il en jouait aussi sans même s’en rendre compte, comme le réflexe d’un instant de survie. « Tu veux savoir comment je vais ou me disputer ? Y’a une des deux discussions que j’ai pas envie d’avoir. » Peut-être pas autant disponible à l’idée de lui laisser une véritable seconde chance, en réalité. Mais ce qui frappa Ruben le plus en cet instant, ce n’était pas qu’Ambrose soit suspendu à ses lèvres et à ce qu’il pouvait bien lui dire, mais que ce dernier montre un brin de résistance, la fatigue se faisait facilement perceptible dans le moins de ses traits, même jusqu’à la façon dont il prononçait ses phrases. Pinçant ses lèvres un instant de plus, il se rendit compte que même s’il était énervé et surtout très vexé de pas avoir été mis au courant par Ambrose lui-même plutôt que par un post sur son compte Instagram, il n’avait aucune envie de se disputer avec le jeune homme aujourd’hui - surtout maintenant que leurs regards s'accrochaient l’un à l’autre et qu’il pouvait voir que d’autres choses semblaient tracasser le brun. « J’ai très envie de me plaindre pendant longtemps pour te montrer que je suis vexé, mais j’ai pas envie de te disputer. Enfin, pas plus que c’est déjà fait. » Même le ton de Ben s’était quelque peu calmé, ses bras croisé sur sa chemise, les sourcils semblant à la fois prêts à être froncés autant que haussé avec abus sur son visage.
« Pourquoi t’as pas appelé ? Je t’aurais répondu. » - « Pourquoi tu l’as pas fait ? J’aurais répondu aussi, tu sais. » Pourquoi ne l’avait-il pas prévenu qu’il passait une étape aussi importante dans sa vie ? Ce n’était pas anodin comme décision - Ben pouvait en témoigner, malgré tout, sur une partie de la théorie au moins. Pour la suite de sa réponse, il haussa finalement un sourcil inquisiteur sur son visage. « J’aurais pas pu voir ta réaction en direct non plus, si j’avais appelé. Et à voir ta tête, et la fatigue que tu portes, y’a plus que les fiançailles. » Parce-qu’il n’était pas dupe non plus, et que Rose n’allait pas l’avoir aussi facilement avec de simples explications qu’il pourrait sortir à n’importe lequel des collègues présents autour d’eux en cet instant - information dont Ruben ne se rendait compte que maintenant. Soupirant, il fit quelque pas en direction du brun pour s’arrêter à sa hauteur, et le pointer du menton. « Je te paie un café. » Et ce n’était même pas une question - il n’était pas du genre à poser les questions, mais plutôt du genre à attendre de voir ses interlocuteurs se ranger à son opinion plutôt facilement. « Et si je te fais prendre trop de retard pour ta journée, je te donnerai un coup de main à… trier des papiers s’il faut, je sais pas ce que tu fais exactement de tes journées je suis en train de me rendre compte. » Comme s'il avait réellement le temps de se permettre des activités annexes de la sorte; il était surtout hors de question à ses yeux qu’il n’ait pas une explication sur le fait qu’il n’ait pas été prévenu de façon personnalisée pour la trajectoire que prenait la vie sentimentale de Rose. « Mais on sort d’ici et je te paie un café. » Il se pencha quelque peu pour ajouter sa phrase suivante, pour être sur que seul Ambrose puisse l’entendre. « A moins que tu veuilles m’expliquer tes états d’âme dans ce bureau, mais je pense pas que t’en aies envie sinon t’aurais pas menacé de me mettre à la porte. »
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25138 POINTS : 600
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« C’est ce que j’attendais d’entendre oui. Parce-que j’en l’ai pas entendu de ta part jusque là - et encore c’est parce-que j’ai vu la photo que t’as posté sur Instagram. » “Je savais pas que tu me suivais.”
Ce n’est pas le point sur lequel Ruben avait cherché à mettre l’emphase, mais c’est le point qui intéresse le plus Ambrose, de toute évidence. Ils n’avaient pas fait semblant de couper les ponts à l’époque, au plus grand désespoir du plus jeune qui avait cherché par tous les moyens de faire changer d’avis celui qui était à l’époque son petit-ami et qu’il avait justement toujours envie de désigner de la sorte. En cet instant, pourtant, il n’est pas question de reparler de cette époque de leur vie ni même de parler tout court, tel que le prouve l’empressement d’Ambrose à lui faire comprendre qu’il n’a pas sa place dans un bureau qui n’est même pas le sien. « Mets moi dehors alors si c’est le cas. » Le plus jeune lui décoche un regard noir et souffle dans la même seconde, n’ayant ni la force ni l’envie de débuter la moindre bagarre ou dispute avec le chirurgien. Il n’a pas envie de le mettre dehors pour le perdre, ce qu’il craint qui adviendra s’il lui fait passer la porte dans l’autre sens sans l’assurance de lui donner de l’attention - et pourtant Dieu sait qu’il n’a envie que de ça, donner de l’attention à Ruben dont il a manqué la présence pendant tant d’années. Finalement, sa menace ne prend aucune forme. « J’ai très envie de me plaindre pendant longtemps pour te montrer que je suis vexé, mais j’ai pas envie de te disputer. Enfin, pas plus que c’est déjà fait. » Effectivement, il avait déjà commencé à le disputer et de toute évidence, Ambrose n’avait pas non plus à cœur de continuer en ce sens. Ce n’est pas de cette manière qu’il a envie de passer son temps en compagnie du brun. “J’ai pas cherché à te vexer.” Il se défend, il apaise l’ego de Ruben. A dire vrai, il n’a pas pensé à lui au cours des derniers jours et autres semaines écoulées, quand tout allait trop vite et qu’il peinait lui-même à en suivre le rythme. Mais il n’y gagnerait rien à le lui dire, et bien au contraire, raison pour laquelle il garde le silence.
Ce qu’il ne comprend pas, cependant, c’est comment Ruben est passé d’un silence à se présenter littéralement à son bureau, comme si un juste milieu ne pouvait exister en ce monde. « Pourquoi tu l’as pas fait ? J’aurais répondu aussi, tu sais. » La question la prend de court et, aussi injuste puisse-t-elle en réalité être, il en ressort touché. Parce que Ruben tient à lui malgré tout. Il a simplement le don de le prouver à travers des reproches, toujours égal à lui-même. “Je sais pas ce que j’ai le droit ou non de faire avec toi.” Il répond avec une éternelle sincérité face à lui, laquelle rime en cet instant avec une fragilité. Ils se sont rapprochés et il a été le premier à exiger que cela aille de pair avec des barrières - lesquelles il ne serait pas contre l’idée d’abaisser, fiancé ou non - mais il ne saurait dire si cela peut se permettre d’aller de pair avec des confessions d’un côté ou de l’autre du duo. Son regard cherche une réponse dans celui de Ruben, sans être certain qu’il puisse en avoir une à lui offrir pour autant. « J’aurais pas pu voir ta réaction en direct non plus, si j’avais appelé. Et à voir ta tête, et la fatigue que tu portes, y’a plus que les fiançailles. » Et c’est justement parce qu’il vise parfaitement que le regard d’Ambrose se mue en quelque chose d’interdit, parfaitement terrorisé à l’idée qu’il puisse lire aussi aisément en lui et, surtout, qu’il ne soit pas le seul à pouvoir le faire. Que Ruben connaisse son secret est une idée encore acceptable, mais cela ne l’est pas si l’annonce s’étend à qui que ce soit d’autre.
« Je te paie un café. » “J’ai pas le temps.” « Et si je te fais prendre trop de retard pour ta journée, je te donnerai un coup de main à… trier des papiers s’il faut, je sais pas ce que tu fais exactement de tes journées je suis en train de me rendre compte. »
Le rire d’Ambrose n’est même pas aigri. Il se contente d’exister avec simplicité. Son métier ne consiste pas exactement en le tri de papiers, non, et une part de lui aurait dû être vexée que Ruben le résume à si peu même après des années, mais il n’a pas la force de se dresser contre tous les obstacles du jour. Il ne répond même pas et se contente de laisser un silence s’installer, pour que Ruben ait à nouveau l’amplitude nécessaire pour appuyer de nouveau ses arguments. « Mais on sort d’ici et je te paie un café. » Il réitère et, cette fois-ci, Ambrose ne reprend pas son excuse. Déjà, il capitule sans avoir réellement lutté. « A moins que tu veuilles m’expliquer tes états d’âme dans ce bureau, mais je pense pas que t’en aies envie sinon t’aurais pas menacé de me mettre à la porte. » Le regard du plus jeune se loge un instant dans les yeux du chirurgien et prend le temps d’en observer les traits, éternellement plus tirés et fatigués que ce que Ruben accepte d’avouer. Non, il n’a de toute évidence aucune envie de rester avec lui dans un bureau où Camil ou n’importe quel autre collaborateur pourrait entrer à tout instant. “Y’a des salles de réunion. Et une machine à café.” Il ne lui paie rien du tout, mais ils ne sortent pas du bâtiment pour autant, parce qu’Ambrose ne ment pas quand il dit ne pas avoir le temps. Et il n’a surtout aucune envie de devoir rendre des comptes à qui que ce soit à propos des personnes qu’il fréquente durant les heures de travail. Le café ne sera pas plus mauvais que celui de l’hôpital, sûrement.
Sans le pousser dehors, il sort en premier et attend que Ruben le suive pour refermer la porte derrière eux, le guidant sans un mot au travers du bâtiment pour qu’ils aillent se prendre un gobelet de café comprenant bien plus d’eau que normalement admis mais ce dont personne n’a le droit de se plaindre. Ce n’est qu’ensuite qu’il leur trouve une salle de réunion libre, la fermeture intérieur de cette dernière leur assurant un minimum de calme, à défaut d’apporter la moindre chaleur. “Tu peux pas vraiment te montrer jaloux de mes fiançailles alors que tu l’es toi-même, tu sais, ça marche pas vraiment.” Qu’il dise qu’il n’est pas jaloux s’il le désire, Ambrose n’en pense pourtant pas moins. Il est au minimum choqué ou outré de ne pas avoir été prévenu, ce qui ne dénote pas tant de la normale pour un ex qu’il a revu à quelques reprises seulement au cours des dernières années écoulées - et qu’il a embrassé puisque n’a jamais réussi à l’oublier ou tourner la page, mais son ego aurait étrangement bien plus de mal à l’admettre sous cette forme. Le ton d’Ambrose est calme et plat, il ne porte pas de reproches. Ses mots se contentent d’exister et de flotter dans l’air comme si de rien n’était. “On peut ne pas en parler ?” Il demande, bien moins capable de prendre du recul sur la situation cette fois-ci. Il ne veut pas parler de Cassie auprès de Ruben, pour des raisons qui n’appartiennent qu’à lui. “J’ai pas envie de te mêler à elle.” Pour des raisons qui, de son point de vue, lui semblent évidentes, mais qu’il pourrait expliquer à Ruben si ce ne l’est pas autant de son côté. “C’est pas que des fiançailles, non, t’as raison. Mais ça change pas ma vie privée.” Et son regard sonde le sien, attendant de savoir si Ruben comprend ce qu’il tente de lui dire. Il est fiancé mais il reste célibataire, pour ce que ça vaut.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13344 POINTS : 1480
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Je savais pas que tu me suivais. » La réplique d’Ambrose eut le don de faire refermer le clapet de Ben aussi rapidement qu’il l’avait ouvert pour répondre dans la foulée - parce-que la réponse qu’il allait lui donner, il se rendit compte juste avant de la prononcer, n’allait pas le mettre à son avantage. Parce-qu’en réalité: « Je te suis pas. » - et c'était surement ça le pire dans toute cette histoire. Ruben grinça un instant des dents. « Mais je connais ton pseudo et je sais faire une recherche de temps à autres. » Surtout depuis que leurs chemins s’étaient recroisés. Il avait toujours gardé un oeil sur le brun, mais de loin; désormais il le faisait de façon un brin plus régulièrement. Il aurait été incapable d’expliquer véritablement pourquoi, qui plus était, mais il le faisait. Et puis: cela mettait à mal son égo de l’avouer, là où cela allait surement faire du bien en revanche à celui de Rose. Pour une fois peut-être, il pouvait se permettre de laisser la balle dans un camp qui n’était pas le sien et qui permettrait de mettre un brin de baume au coeur de quelqu’un d’autre; il savait le faire à contre coeur souvent mais seulement pour quelques personnes. « J’ai pas cherché à te vexer. » Mais même dans ce type de situation où clairement, Ambrose n’avait en réalité aucun compte à rendre au brun face à lui, bien sur qu’il choisissait d’abattre les cartes qui pouvaient apaiser les tensions chez Ben plutôt que de l’arranger lui. Un jour peut-être, il arrêterait de se comporter avec autant de gentillesse avec lui - et peut-être serait-ce le même jour où Ruben arrêtait d’être un idiot fini, également -, et il arriverait à réellement le remettre en place. Ce n’était pas aujourd’hui. « Je le suis quand même. Je te crois, que t’aies pas voulu, mais apprendre ça par les réseaux sociaux plutôt que de ta part ça me vexe. » Il savait que ce n’était pas la peine d’appuyer avec autant de conviction sur ce qu’il pouvait en penser, mais il ne savait s’empêcher de faire entendre son point de vue.
« Je sais pas ce que j’ai le droit ou non de faire avec toi. » Il n’avait pas besoin de plonger son regard dans celui d’Ambrose pour savoir qu’il était on ne pouvait plus honnête avec lui en cet instant - mais ce ne fut pas cet argument qui l’empêcha de le faire. Il pinça ses lèvres, échappa un petit soupire. « T’as toujours eu le droit de tout, Rose. » Il faisait partie du peu de personnes à qui Ruben s’oserait à dire ça à haute voix, en sachant que la liste de ces dites-personnes tenait presque sur les doigts d’un main. Et c’était d’autant plus parce-qu’il faisait partie de ces quelques élus qu’il était d’autant plus vexé d’avoir appris de la sorte un quelque-chose qui s’apparentait à une nouvelle importante dans la vie de Constantine. Même pendant toutes ces années où ils n’étaient pas adressés la parole: si Ambrose l’avait appelé du jour au lendemain pour quelconque raison, Ben aurait répondu à son appel. Il avait à l’époque coupé court à leur relation pour des raisons de légalité, pas parce-qu’il souhaitait se débarrasser de la présence du brun à ses côtés; cette partie là, il l’aurait gardé s’il avait pu.
« J’ai pas le temps. » - « C’est pas une question, Ambrose. »
Il comptait lui payer un café, mais surtout il comptait les faire sortir de ce bureau dans lequel leur conversation ne serait en rien préservée ni à l’abris des oreilles et regards indiscrets. Et il savait que c’était cet argument là qui persuaderait in fine Rose de se plier à l’idée de sortir prendre un café. « Y’a des salles de réunion. Et une machine à café. » Il était plus malin, il était plus réactif aussi: il avait réussi à trouver un compromis pour lequel Ben n’aurait rien à redire - il secoua quelque peu son visage de gauche à droite, pour marquer qu’il n’était pas spécialement d’accord avec l’idée que ce ne soit pas son idée dans son entièreté qui soit approuvée mais il n’aurait rien à redire sur celle d’Ambrose. Alors, lorsque ce dernier lui tint la porte pour lui permettre de sortir du bureau, il obtempéra sans ajouter le moindre commentaire. Ils attrapèrent un café à l’une des machines mises à disposition des employés - le café ne serait jamais pire que celui de l’hôpital, de toutes façons -, et toujours en silence ils poursuivirent leur trajet jusqu’à une salle de réunion vide en ce moment.
Ambrose ferma la porte à clef à leur suite, pendant que Ruben posait son gobelet sur la table, appuyait son postérieur sur cette dernière et croisait les bras sur sa poitrine. S’il s’était plié à l’exercice le temps qu’ils sortent de là où bossait Rose, ce n’était pas pour autant qu’il continuerait dans cette direction maintenant qu’ils pouvaient agir et discuter librement. Il fut pris de court par la voix du brun. « Tu peux pas vraiment te montrer jaloux de mes fiançailles alors que tu l’es toi-même, tu sais, ça marche pas vraiment. » Il plissa les yeux un brin, resserra ses bras sur son torse dans la même lancée sans même s’en apercevoir. Il dut retenir la première réplique qui lui vint sur les lèvres, parce-qu’il ne pouvait pas se permettre de la formuler à haute voix - s’il demandait à Ambrose pourquoi tout le monde le pensait jaloux dès qu’il osait prononcer son opinion sur quelque-chose, il allait potentiellement lui demander pourquoi il disait ça et il ne s’engagerait pas sur le terrain Mavis avec Rose. Il se permit la remarque qu’il aurait eu face à n’importe qui qui l’accusait de la sorte, alors: « Je suis pas jaloux. » Il soupira. « Je suis vexé de pas être sur la liste des gens prévenus, et de l'avoir été avec le reste de la population. C’est tout. » Et même si bien sur cela semblait presque logique, puisqu’ils n’avaient plus été présents dans la vie l’un de l’autre pendant des années. Mais à partir du moment où Ruben naviguait dans la vie de quelqu’un d’autre, il s’octroyait le droit d’être placé un peu plus haut sur la liste que de simplement être relayé au statut de simple connaissance. « On peut ne pas en parler ? » Il haussa un sourcil. « J’ai pas envie de te mêler à elle. » Il lui en demandait beaucoup. Ne pas comprendre et ne pas avoir le fin mot d’une histoire dans laquelle il se retrouvait mêlé - en l’occurence, ici, une dans laquelle il s’était imposé - ne faisait pas partie des points forts de Ruben. Il mettait bien trop de son énergie à aller au bout des questionnements de façon général - alors quand cela concernait les personnes qu’il considérait comme importantes pour lui, il devenait un enfer. « Donne moi une bonne raison de pas le faire alors, s’il te plait. » Il avait dit s’il te plait, après tout.
« C’est pas que des fiançailles, non, t’as raison. Mais ça change pas ma vie privée. » Et au regard bien plus appuyé que la normal qu’il apposa au creux du sien en cet instant, Ruben comprit le sous-entendu qu’Ambrose lui passait sans le moindre mal. Assez en tous cas pour qu’il en vienne à serrer les mâchoires, à retenir un soupire et un sourire à la fois. « Au cas où: tu te rappelles que je suis fiancé aussi, non ? Pour de vrai ? » Ambrose avait assez d’indice en mains pour comprendre que ses fiançailles à lui n’avaient pas pour vocations à juste servir de quelconque façade, que c’était de son plein gré qu’elles avaient été mises en place; il pouvait comprendre aussi à la façon dont Ben s’était comporté face à lui au festival que l’image de représentation sur papier glacée était bien plus belle que celle renvoyée par la réalité.
Se raclant la gorge, parce-que qu’il ne souhaitait pas décortiquer avec Rose le sujet qu’était ses fiançailles, ou pas dans ce type de détails pour le moment en tous cas, il attrapa son gobelet pour le porter à ses lèvres et en boire une gorgée. Il savait d’avance que le brun pourrait s’énerver à la question qu’il s’apprêtait à poser, mais ce serait idiot de sa part de ne pas avoir anticipé qu’il se permettrait de glisser vers ce terrain là. « Y’a un lien entre tes fiançailles et le fait que tu veuilles détruire l’autre connard ? » Les mots grossiers ne faisaient pas partie intégrante du langage de Ruben - l’éducation de sa mère avait bien fonctionné sur cette partie là, au moins -, mais certaines situations méritaient des exceptions. Pour ce qu’il en avait lu à travers l’article et pour le peu que Rose avait rajouté pendant leur appel téléphonique, le qualificatif était parfaitement employé dans cette situation et il s’y tiendrait.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25138 POINTS : 600
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Je te suis pas. » La réponse ne lui plaît pas et, de toute évidence, elle a tout pour déstabiliser un Ambrose qui n’envisageait pas une seule autre option que lui ayant évidemment raison. Il se retrouve un instant démuni, avant de mieux rebondir sur la situation. « Mais je connais ton pseudo et je sais faire une recherche de temps à autres. » Et le voilà déjà qui glousse doucement, assuré que sa réaction ne plaira pas à l’homme face à lui. Tout est bien pire qu’il le pensait et, si Ruben ne le suis effectivement pas sur les réseaux, il reconnaît néanmoins utiliser ces derniers pour s’informer de la vie d’un homme dont le compte est évidemment en public. Et oui, bien sûr que l’idée a tout pour ravir le plus jeune qui ne demande que son attention. “Donc tu t’inquiétais.” Il ne devrait pas en sourire et encore moins en être fier mais il ne sait pas faire autrement, en témoigne son sourire maigre mais bel et bien persistant qu’il renvoie à l’homme face à lui. « Je le suis quand même. Je te crois, que t’aies pas voulu, mais apprendre ça par les réseaux sociaux plutôt que de ta part ça me vexe. » Mais Ruben choisit d’appuyer sur un autre sentiment que toute cette situation a fait naître chez lui et, en ce qui concerne celui-ci, Ambrose trouve bien moins de quoi se vanter et se montrer fier de la situation. Il comprend sincèrement le point de vue de Ruben, tout comme il peut dire sans justement trop s’avancer que ce dernier ne peut pas connaître le sien, ce qui a tout à voir avec le fait qu’il ne fasse que peu voire pas d’efforts en ce sens à son tour. “J’ai pas trouvé comment aborder le sujet avec toi.” Il répond simplement pour tenter de faire redescendre la pression, n’étant de toute façon pas bien loin de la vérité. Il n’a pas trouvé la façon d’aborder le sujet, en effet, mais il n’a pas besoin de préciser à quel point ce dernier se trouve être bien plus complexe que ce que le chirurgien peut en penser.
Finalement, et avec un ton bien plus confessionnel, Ambrose ne tarde pas avant de lui avouer être totalement perdu en ce qui les concerne. Les limites de leur non-relation n’ont jamais été aussi peu faciles à discerner et cela a tout pour perturber un Ambrose ayant toujours eu pour habitude d’accéder à tous ses désirs et de réaliser toutes ses ambitions aussi. Avec Ruben, tout est bien plus complexe, et il ne veut pas risquer de demander trop de peur de ne pas savoir accepter un nouveau refus ou des portes fermées de sa part. « T’as toujours eu le droit de tout, Rose. » Son désaccord est marqué d’un mouvement de tête alors qu’il trouve Ruben injuste de résumer la situation aussi simplement et utopiquement. Il a longtemps eu le droit de tout, oui, mais aujourd’hui ce n’est plus un acquis et il ne peut pas se permettre d’agir comme si ça l’était encore, au risque de ressembler à un Icare se brûlant les ailes. Lui donner raison aurait peut-être pu apaiser son coeur, mais il ne sait s’y résoudre, et plutôt que de se lancer dans un nouveau débat qui ne risque pas de mener où que ce soit, Ambrose propose une alternative à l’ordre de Ruben et leur fraie un chemin jusqu’à une salle de réunion vide qui, à défaut d’être chaleureuse, a au moins le mérite d’être pratique.
De toute évidence, pourtant, rien dans cette situation ne plaît à un Ruben ayant pour habitude d’avoir la main mise sur tout le monde autant que sur toutes choses. Ambrose s’y plie bien souvent, mais il ne le peut pas aujourd’hui. « Je suis pas jaloux. » Malgré le soupire venant appuyer ses mots, Ambrose ne le croit pas un seul instant. « Je suis vexé de pas être sur la liste des gens prévenus, et de l'avoir été avec le reste de la population. C’est tout. » Et ils en reviennent déjà au seul sentiment dont il semble être capable de parler: le fait qu’il soit vexé. La conversation tourne en rond et même le cadet semble s’en agacer, en témoigne le soupir qu’il retient difficilement à l’idée de reprendre le chemin d’une discussion déjà connue. “Et je suis désolé, ok ?” Son regard remonte brièvement dans le sien pour marquer ses propos, avant qu’il ne l’en dégage presque aussi rapidement pour ne pas le pousser à continuer cette conversation. Il est sincèrement désolé, oui. Tout comme il n’y changerait sûrement rien s’il pouvait rejouer la situation, comme le prouve sa tentative de clore le sujet de Cassandre une bonne fois pour toutes. Il n’a pas à cœur de parler d’elle en temps normal mais il en a encore moins envie alors qu’il est question de Ruben face à lui. Il sait parfaitement à quoi il ressemble quand il est fou amoureux, ce qui est un état d’esprit qui devrait être le sien en cet instant, prouvé par l’annonce de ses fiançailles. « Donne moi une bonne raison de pas le faire alors, s’il te plait. » - “Parce que j’ai pas envie de parler de ma fiancée avec mon ex.” L’explication n’est pas entière mais cela en fait partie et, à en juger par la rapidité avec laquelle le brun vient de répondre, il avait anticipé l’incapacité de Ruben à simplement accéder à sa demande sans poser de questions. Mais il a dit s’il te plaît, et venant de lui c’est un effort qui vaut la peine d’être souligné.
« Au cas où: tu te rappelles que je suis fiancé aussi, non ? Pour de vrai ? » “Je me souviens que ça n’a pas été un problème à la Scenic Rim.”
Il se souvient qu’il a été le premier à se montrer raisonnable, à ne pas aller au-delà d’un simple baiser, tout comme il se souvient de la façon dont Ruben l’a gardé contre lui toute la nuit durant, comme cela pouvait être coutume quelques années plus tôt. Il se souvient que le prénom de sa fiancée n’a pas été prononcé pendant de longues heures, et il se souvient que sa propre morale n’était finalement plus si lourde à porter une fois la chaleur de l’australien contre lui et son regard lové dans le sien. Son regard soutient celui de Ruben sans ciller un seul instant, prêt à se battre pour lui remémorer chaque instant de la soirée s’il en venait à nier ce qu’il s’est réellement passé cette nuit-là. Il n’en est rien, pourtant, et le changement de sujet est assez brutal pour que les yeux d’Ambrose perdent toute sorte d’éclat. « Y’a un lien entre tes fiançailles et le fait que tu veuilles détruire l’autre connard ? » La définition de l’autre connard n’a pas à être étoffée tant il comprend rapidement de qui il est question. “Non, elle n’a rien à voir avec lui.” Il apporte une nuance, précisant que Cassie n’a rien à voir avec Saül mais il ne parle pas de ses fiançailles sur un plus grand plan. Bien sûr qu’elles ont tout à voir avec l’italien, elles. “Je… J’avais pas prévu que l’article soit accueilli de cette manière.” Il avait prévu des insultes à son égard, oui, mais il n’avait pas prévu qu’on le traite de menteur et d’opportuniste. Il avait encore moins prévu que l’immensité de l’opinion générale se range du côté du Williams sans même que ce dernier n’ait à entrer en campagne à son tour. Sa réputation le couvre naturellement, et elle fait s’écraser Ambrose en plein vol. Nerveusement, le bout de son pouce gratte son front simplement pour s’occuper. “Je vais devoir rebondir, je peux pas laisser la situation couler. Mais pour le moment… je sais juste pas comment.” Il doit simplement trouver la solution miracle à tous ses problèmes et, de toute évidence, cela a tout pour le rendre particulièrement nerveux, ce qu’il ne tente même pas de cacher face à Ruben. Il le connaît trop bien pour qu’il y arrive, de toute façon. “Mais t’as pas envie d’être enfermé dans une salle pour m’entendre parler stratégie.” Il annonce dans un souffle après un bref instant de silence, son cerveau fonctionnant toujours à mille à l’heure. “On est pas exclusifs, avec Cassie. Ce qu’il s’est passé à Scenic Rim, c’est pas un problème pour moi non plus.” Il parle de Scenic Rim, il pense avec un espoir difficilement feint à tout ce qui pourrait à nouveau exister entre eux, malgré leurs fiançailles, malgré le fait que ce soit une idée aussi atroce que nécessaire à ses yeux. Ruben lui manque, à tous les niveaux.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13344 POINTS : 1480
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Le petit gloussement qui se fit entendre du côté Constantine fit bien sur lever les yeux au ciel de Ben, et lui fit secouer un brin son visage peut-être aussi. Il ne le suivait pas sur Instagram, mais ce n’était pas pour autant qu’il ne jetait effectivement pas un coup d’oeil de temps à autres au profil du brun - peut-être un peu plus souvent ces derniers temps, il était vrai. « Donc tu t’inquiétais. » - « Donc je suis curieux. » Il n’était pas jaloux, il ne s’inquiétait pas, là étaient des notions qu’il ne souhaitait pas voir associées à son comportement. Il n’y avait pas véritablement de mal à se renseigner un petit peu et à se trouver mécontent de ce qu’il pourrai trouver dans ses recherches; jusqu’à preuve du contraire, ça ce n'était pas un crime. Ce qui s’y apparentait davantage aux yeux de Ruben, c’était que ces dites recherches aient porté des fruits qu’il aurait préféré cueillir auprès de l’arbre lui-même plutôt que de les récolter par pièces rapportées. « J’ai pas trouvé comment aborder le sujet avec toi. » Ben ferma les yeux un instant. Le but n’était pas de créer une scène ici alors que cette dernière n'était ni nécessaire, ni justifiable. « Commence par m’appeler, la prochaine fois, ça sera plus facile déjà. » Il avait soufflé entre ses lèvres, murmuré entre deux soupires. La prochaine fois, pas comme s’il allait se fiancer tous les quatre matins mais plutôt quand il aurait une nouvelle grande avancée dans sa vie personnelle à partager. A lui, il lui répondrait sans hésiter; parce-que Ambrose aurait beau le nier d’un mouvement de tête, il avait réellement toujours eu le droit de tout avec Ruben; il ne s’en apercevait juste pas où se retenait de se retrouver devant une telle réalité qui pouvait parfois blesser.
Ce fut une salle de réunion impersonnelle qui accueillit finalement la suite de leur discussion, cette dernière avançant d’un pas en avant pour revenir de deux en arrière - la faute à qui, ce n’était pas compliqué à deviner. « Et je suis désolé, ok ? » Au moins le temps de prononcer ces mots, le regard de Rose remonta dans le sien et bien sur que Ben vit que là était réellement le fond de sa pensée. En réalité malheureusement, il n’en avait jamais douté; simplement il ne savait pas faire sans exprimer lorsque les choses s’étaient déroulées selon un agenda qui n’était pas le sien et sur lequel il n’avait aucun contrôle. Il pinça les lèvres un instant. « Je sais que tu l’es. » Qu’il siffla entre ses dents. Ce serait largement suffisant, pour le moment. De toute façon, tant qu’il n’aurait pas davantage d’explication il ne lâcherait pas le morceau et ne se pencherait pas sur les réels ressentis du brun sur la façon dont il avait agi et sur comment les choses auraient pu être simplement dites entre eux. « Parce que j’ai pas envie de parler de ma fiancée avec mon ex. » Et à cette réponse là, hormis ouvrir la bouche et la refermer dans la foulée, il fallait avouer que Ruben ne sut trop quoi répondre. De tous les arguments qu’il s’apprêtait à réfuter lorsqu’explicités par Ambrose, il ne s’attendait pas à ce que l’un d’eux soit en réalité recevable. Serrant un instant supplémentaire ses mâchoires, il coupa finalement court au petit silence installé. « Tu pourrais si t’en avais envie. Ou si t’en avais besoin. » Et bien sur que son ton était plus doux lorsqu’il prononçait ces paroles là - parce-qu’elles étaient entièrement vraies et n’étaient pas rapportées avec de la mauvaise volonté ou une quelconque vexation qui se trouvait être réellement, oui, de la jalousie.
« Je me souviens que ça n’a pas été un problème à la Scenic Rim. » Ruben leva les yeux au ciel de façon ostentatoire. « Je t’ai dit de pas jouer à ce jeu là, Rose. » Parce-que des deux, c’était l’ainé le meilleur joueur - et il l’avait justement prouvé au festival. L’autre était plus raisonnable, alors que lui n’avait que trop peu froid aux yeux. Mais effectivement, il marquait malheureusement un point et il saurait le faire remarquer au moins en silence en voyant le manque de répondant sur ce point de la part de Ben: cela n’avait pas été un problème, ce soir là, qu’il soit fiancé. C’était rarement un problème, mais ce n’était pas un précision dont Ambrose avait présentement besoin.
Et puis, ce n’était pas sur cette partie là qu’il avait envie d’orienter la conversation, prouva rapidement sa question qui s’éloignait du sujet précédemment approché - puisque Ruben passa du festival aux raisons des fiançailles de Rose, ne démordant pas de son idée originale quand au fait que ces dernières tombaient comme un cheveux sur la soupe et qu’il se devait d’y avoir anguille sous roches. Apparemment, il ne devait pas être très loin de faire mouche car l’attitude du brun et même jusqu’à ses expressions de visage changèrent rapidement. « Non, elle n’a rien à voir avec lui. » Elle n’avait rien à voir avec lui, mais elles pouvaient y être apparentées il y mettait sa main à couper - et pourtant cette dernière était précieuse. « Je… J’avais pas prévu que l’article soit accueilli de cette manière. » - « Qu’il fonctionne pas autant que prévu, tu veux dire ? » Bien sur que le jeune homme avait suivi de loin - de près, qu’importe l’adjectif ajouté - la façon dont les choses s’étaient déroulées pour Ambrose, puisque de toute façon il ne semblait pas déterminé à lui rapporter les faits lui-même. « Je vais devoir rebondir, je peux pas laisser la situation couler. Mais pour le moment… je sais juste pas comment. » Les gestes de Rose démontraient sa nervosité avec un tel sujet abordé et la seule chose que Ben voulait faire en cet instant c’était attraper sa main pour lui montrer que ce n’était pas la peine d’être submergé de la sorte, qu’il s’en sortirait. Il avait effectivement toujours eu un instinct différent qui se montrait, lorsque c’était Constantine face à lui. « Faut que tu trouves des alliés. Des meilleurs alliés qu’il pourrait lui trouver pour se défendre. C’est ça qui te manque. » Parce-que c’était un concours de popularité dans lequel il s’était lancé; le but était véritablement de montrer qui était le plus fort et ce aux yeux du monde entier. L’autre partait avec un avantage, mais Ambrose partait avec la vérité: cela pouvait tout changer.
« Mais t’as pas envie d’être enfermé dans une salle pour m’entendre parler stratégie. » - « Si ça concerne ta sécurité, si j’en ai envie, en fait. » - « On est pas exclusifs, avec Cassie. Ce qu’il s’est passé à Scenic Rim, c’est pas un problème pour moi non plus. » Le regard de Ruben se posa de nouveau très lentement dans celui de Rose, et ce n’était pas pour lui faire les yeux doux en cet instant. Oh, pas qu’il n’en avait pas envie mais là n’était pas la question. Il comprenait parfaitement ce que vouait communiquer comme information le jeune homme face à lui, et c’était peut-être pour ça que ses paroles étaient problématiques. « Moi non plus. » Il pinça ses lèvres, serra un instant de plus les mâchoires. « Tu l’as dit toi-même: j’ai pas forcément envie de parler de ma fiancée avec mon ex. » Il eut un petit sourire étriqué; un partout, la balle au centre. « Surtout parce-que le moi non plus s’applique pas pour moi, Ambrose. » Ambrose, pas Rose: le sujet était sérieux à ses yeux. « Je vais pas prétendre le contraire alors que c’est pas vrai. » Il inspira longuement, soupira tout l’air dont ses poumons disposaient désormais. Son regard n’avait pas quitté celui d’Ambrose, et il pouvait y lire très clairement ce qu’il ressentait en cet instant - presque, cela lui faisait peur. Ce n’était pas juste qu’il le regarde de la sorte, mais ça lui faisait tant de bien qu’il n’arriverait pas à lui dire d’arrêter. C’était cette petite chose là qui avait toujours été, c’était cette touche d’une quelconque admiration qu’il pouvait lui porter qui ne savait faire autrement que de rallumer quelque-chose à l’intérieur de Ben. Personne d’autre ne le regardait comme Rose le faisait, là ou n’importe quand.
Secouant la tête, il finit par se relever du bord de table sur lequel il s’était perché, pour apposer ses mains sur ses hanches et commencer à déambuler dans la salle de réunion comme si marcher allait canaliser ses pensées et ce que son corps pouvait ressentir à l’égard de la situation. « Mes fiançailles sont importantes, Rose. » Elles l’étaient de façons générales, pour bien des critères qu’il n’évoquerait pas à haute voix dans une vulgaire salle blanche d’un bâtiment qu’il ne connaissait pas. « Je l’aime malgré tout, tu sais. » Tout n’ayant pas de définition précise en cet instant et étant laissé volontairement flou de sa part: cela permettrait à Constantine de seulement rapprocher ses mots à ce qu’il s’était passé à la Scenic Rim, justement. Il espérait du moins.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25138 POINTS : 600
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Tu pourrais si t’en avais envie. Ou si t’en avais besoin. » La tête d’Ambrose bouge de droite à gauche. Il n’en a ni envie ni besoin. Il ne veut pas parler de Cassie auprès de lui, à commencer parce qu’il ne veut pas parler de Cassie avec beaucoup de monde. Mentir à des inconnus est facile, le faire face aux personnes qu’il aime le plus en ce monde est une aventure bien plus difficile et périlleuse. Ils le connaissent et ils savent à quoi ressemble un Ambrose amoureux ; ce n’est pas l’homme qu’ils ont désormais face à eux, alliance au doigt. « Je t’ai dit de pas jouer à ce jeu là, Rose. » Il se braque dès qu’Ambrose marque un point pour souligner l’ambivalence des fiançailles de l’homme face à lui mais le Constantine a de nouveau bien assez confiance en lui pour ne pas baisser les yeux. Au contraire, il observe le clair de ceux de Ruben sans s’en évader, assuré de ses positions. Il l’a vu, ce soir-là, et il a vu à quel point Ruben désirait leur proximité de nouveau, fiancée ou non.
Mais rapidement, l’absence de mariage de Ruben devient le cadet de ses soucis alors que ce dernier pointe du doigt l’affaire Williams et, avec elle, la difficulté inattendue qu’Ambrose rencontre à faire entendre sa voix. Il s’attendait à des obstacles, oui, mais jamais il n’aurait pensé qu’ils se dressent aussi férocement face à lui. « Qu’il fonctionne pas autant que prévu, tu veux dire ? » Bien malgré lui, il hoche la tête. Ce n’est pas tant que l’article fonctionne pas qui contribue à le miner, c’est surtout le fait qu’il soit traité de menteur. Il pouvait s’attendre à ce que cela ne fasse pas autant de bruit qu’espéré, mais il n’était pas prêt à ce qu’on trouve le moyen de rejeter toute faute sur sa personne, pour mieux donner l’italien en victime de toute cette histoire. Il n’a rien subi et tout orchestré, pourtant. « Faut que tu trouves des alliés. Des meilleurs alliés qu’il pourrait lui trouver pour se défendre. C’est ça qui te manque. » Il sourit difficilement. Ruben semble jouer une partie de jeu en ligne où la vie se résume aux choix préconçues des manettes et des développeurs derrière. Au quotidien, il n’existe rien de tout ceci et aucune histoire ne peut être résumée à simplement trouver des alliés, comme s’ils couraient les rues en attendant que le personnage principal entame une conversation avec eux. “Tu sais que je t’aime bien, Ben, mais dans ce cas précis tu peux pas vraiment aider.” Il temporise, il lui demande de ne pas s’impliquer de trop dans une histoire qui ne le concerne pas. Il ne peut pas aider, même si Ambrose ne doute pas un seul instant qu’il puisse en avoir envie. « Si ça concerne ta sécurité, si j’en ai envie, en fait. » Il dépose un regard désolé dans le sien, n’ayant jamais cherché à l’inquiéter d’aucune manière. Il n’est pas en danger, non. Son avenir l’est, mais pas lui. Pas physiquement. On détruit son nom sur Twitter, mais cela ne le met pas en danger. Il a simplement l’impression de perdre la seule constante de sa vie ; mais cela ne le met théoriquement pas en danger. “C’est pas le cas, je te le promets.” Il souffle et utilise toute son énergie pour ajouter un mince sourire à son explication. A défaut de pleinement le croire lui-même, il voudrait que ce soit le cas de Ruben.
« Tu l’as dit toi-même: j’ai pas forcément envie de parler de ma fiancée avec mon ex. » “Touché.”
Bon sang qu’il déteste être pris à son propre jeu, Ambrose, et plus encore quand il en a lui-même inventé les règles. « Surtout parce-que le moi non plus s’applique pas pour moi, Ambrose. » Cette fois-ci, c’est une expression sérieuse et concernée qu’il affiche face à l’australien. Tout dans son expression est un immense comment ça ? qui n’a même pas besoin d’être prononcé à haute voix pour être compris. Bien sûr que le ‘moi non plus’ s’applique à sa personne, bien sûr que si. Lui dire le contraire serait mentir. « Je vais pas prétendre le contraire alors que c’est pas vrai. » Il souffle mais le cadet contre-attaque déjà, bien décidé à ne pas laisser Ruben lui jouer le même discours une seconde fois. “Tu vas me dire que t’avais pas envie que les choses aillent plus loin, au Scenic Rim ? Que quand je t’ai embrassé, t’as pas aimé ça ?” Il annonce avec sérieux, sans le moindre sourire sur son visage. Il serre au contraire les dents, bien conscient de donner à Ruben des armes qui pourraient annoncer sa propre mort, pour la seconde fois déjà. Ruben avait envie de lui, c’était évident, et il n’a pas le droit d’aujourd’hui agir comme si de rien n’était et que tout ceci était seulement dû à ses quelques bières de trop. « Mes fiançailles sont importantes, Rose. Je l’aime malgré tout, tu sais. » Il fait les cent pas et le politicien reste immobile, bras croisés, regard posé sur la silhouette de l’homme qui ne sait pas rester en place. “Je toucherai pas à tes fiançailles, Ben.” Et déjà, il cherche à se négocier une place à ses côtés en promettant que justement il se fera discret, qu’on le verra à peine, qu’on l’entendra uniquement quand sa fiancée sera loin et qu’elle ne pourra se douter de rien. Il n’aspire pas à être dans la lumière à ses côtés, ni même à beaucoup de considération. Il est déjà prêt à accepter les miettes, parce que cela lui suffit amplement et qu’il préfère cela face à rien du tout. Les miettes, c’est au moins quelque chose. “Je veux pas te causer de tort. Si c’est important pour toi, je te crois. Mais… toi aussi t’es important pour moi.” Il l’est sans même parler de fiançailles ou de quoi que ce soit d’officiel, et il désespère à l’idée que Ruben ne s’en rende pas compte, ou tout du moins qu’il ne veuille pas lui rendre un minimum la pareille.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13344 POINTS : 1480
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
A la façon dont Ambrose secoua la tête à sa proposition, marquant ainsi son refus, Ben haussa les épaules; ce n’était pas son problème s’il ne souhaitait pas en parler, s’il n’en ressentait pas le besoin ou que pouvait-il savoir encore - il avait proposé, il ne pouvait pas faire mieux seul de son côté. La porte était ouverte, comme elle l’était toujours, s’il avait besoin. Parce-qu’entre ses fiançailles toutes fraiches et l’article qui ne semblait pas fonctionner autant qu’il s’y était attendu, il avait surement de quoi avoir envie de s’arracher les cheveux Constantine. Il l’avait lu, Ruben, il avait vu de lui-même ce qui avait été tracé sur papier pour faire tomber celui qui avait abusé des faiblesses d’Ambrose; et bien sur qu’il voyait aussi les retombées des actions de ce derniers ne pas être celles qui avaient été surement escomptées initialement. Peut-être que cela aurait pu être aussi simple que cela, effectivement, peut-être que Williams - car il possédait désormais le nom de l’enflure - aurait pu tomber de son piédestal aussi facilement. Mais il n’y avait qu’à voir les commentaires qui se rendaient disponibles sur les différentes plateformes sociales: l’homme était bien trop ancré dans le paysage, avait bien trop d’influence sur le monde de façon générale pour être délogé si facilement par ce qui devait lui apparaître comme un moustique.
Et bien sur que ça embêtait Ben - pas que l’autre soit une enflure, quoi que, mais surtout que Rose ne puisse arriver à ses fins aussi rapidement qu’il l’aurait souhaité. Et bien qu’à constater quelque-chose de cette sorte, cela rendait un brin enragé Ruben à l’intérieur; il aurait préféré qu'il puisse y arriver sans avoir à être sali et trainé dans la boue. Il aurait voulu qu’il réussisse dans tout ce qu’il avait d’entreprendre du premier coup, sans même avoir besoin de fournir les efforts nécessaires pour y arriver - mais il savait pertinemment que la vie n’était pas aussi simple. Pourtant, il ne put s’empêcher de glisser ce qu’il en pensait, d’indiquer là ce qu’il ferait à sa place et dans sa situation qui ressemblait de plus en plus à un cul-de-sac se resserrant autour de lui. « Tu sais que je t’aime bien, Ben, mais dans ce cas précis tu peux pas vraiment aider. » Et c’était typiquement ce qui faisait grincer Ben des dents, parce-qu’il ne savait pas ne pas pouvoir se rendre utile. Surtout sa sécurité et son intégrité étaient menacées et qu’il pouvait ajouter son morceau de bois au barrage qui pourrait empêcher cela d’arriver. « C’est pas le cas, je te le promets. » Et à cette explication, il plongea son regard dans le sien, il sonda à quel point cela était la vérité et pas seulement une phrase qu’il s’appliquait à lui dire parce-qu’il tentait de le rassurer ou pire: le tenir à l’écart. La seule chose que Rose lui offrit en cet instant, c’était un sourire forcé qui brisa une partie du coeur de Ruben, parce-qu’il savait qu’il mettait là des efforts considérables dans une situation qui ne le rendait en rien confortable - il ne désirait pas cela pour lui. L’ensemble n’était pas désirable pour n’importe qui, cela allait de soi, mais savoir que c’était Ambrose au milieu de la tempête… il pinça les lèvres, soupira un long moment. « Ok. » Du bout des lèvres, du bout du coeur surement aussi, il obtempéra, courba l’échine; parce-que c’était Ambrose et qu’il n’avait pas envie d’être de nouveau la source de ses malheurs. Son rôle, celui qu’il aurait voulu avoir maintenant et surement depuis un bout de temps en réalité, n’était pas celui d’apporter une couche supplémentaire de problèmes.
« Touché. » Bien sur, touché: il utilisait son propre argument contre lui, il ne pouvait nier que c’était quelque-chose qui fonctionnait. Car autant il avait décidé de battre en retraite pour une partie de leur conversation pour préserver Rose, autant s’il attaquait un territoire où Ben n’avait pas envie de voir d’autres personnes entrer, il sortirait les griffes qu’importe qui se trouverait en face lui. Qu’importe ce que pourrait en tirer et en comprendre Rose: il redirait à tous les coups que ses fiançailles à lui étaient importantes. Oui, sa réaction à Scenic Rim n’indiquait pas que c’était effectivement le cas, et pourtant il jurerait autant qu’il le pourrait que ses désirs et ses envies n’étaient pas tous très ordonnés dans le même sens. Il désirait que Nina devienne sa femme, et qu’ils puissent continuer leur bout de chemin ensemble parce-qu'ils étaient destinés l’un pour l’autre; ce n’était pas pour autant qu’il n’avait pas envie d’embrasser Ambrose à lui faire perdre son souffle, que cela ait été au festival ou en cet instant alors que son regard noirci se posait sur le visage du jeune homme. « Tu vas me dire que t’avais pas envie que les choses aillent plus loin, au Scenic Rim ? Que quand je t’ai embrassé, t’as pas aimé ça ? » - « Je t’ai dit de pas jouer à ce jeu là Ambrose. » Il pinçait les lèvres, serrait les dents, soufflait par le nez. « Et je suis déçu que tu puisses penser que c’est le cas. » Et bien sur qu’il secoua quelque peu sa tête en cet instant, pour bien marquer à quel point il était bien sur on ne pouvait moins d’accord avec cette idée là. Bien sur qu’il avait eu envie que les choses aillent plus loin, au Scenic Rim; bien sur qu’il avait aimé lorsque Rose l’avait embrassé alors que cela faisait des années qu’ils avaient été séparés. « Tu penses vraiment que j’ai pu ne pas aimer ça, sérieusement ? » Poser la question plutôt qu’avouer à haute voix était une technique qui fonctionnait bien, pour Ben; cela permettait de se dédouaner quelque-peu, à ses yeux, même si effectivement les gestes et les pensées restaient les mêmes à la fin de la journée. « Je toucherai pas à tes fiançailles, Ben. » A faire les cent pas, il eut un petit rire amer dans sa moustache inexistante; comme s’il n’y touchait pas déjà en réalité. « Je veux pas te causer de tort. Si c’est important pour toi, je te crois. Mais… toi aussi t’es important pour moi. » Ce fut ces mots là qui stoppèrent Ben dans ses va et vient au milieu de la pièce.
Son regard se logea dans celui du jeune homme, et oh qu’il avait déjà vu ce regard là de sa part à lui. Et bien sur que cela le renvoyait en arrière, à des souvenirs qu’il gardait jalousement de côté et qu’il préférait ne pas sortir trop souvent Ben - car, il ne l’avouait pas, mais ces derniers lui brisaient le coeur. Comment Ambrose pouvait-il vouloir qu’il ne s’énerve pas par la suite, lorsqu’il lui donnait de tels aveux alors qu’il lui jurait un instant plus tôt ne pas toucher à ses fiançailles ? Ruben n’était pas idiot, il avait bien compris de quoi tout cela en retournait, pas le problème n'était pas là: c’était qu’il agissait déjà comme Ambrose lui suggérait de faire dans le dos de Nina, et dans une zone d’ombre que Constantine n’avait pas à connaître non plus. Il proposait au chirurgien de devenir celui qu’il était déjà, parce-qu’à ses yeux il n’était pas possible qu’il puisse agir comme l’ombre de celui qu’il promettait de devenir depuis des années. Soupirant, il secoua quelque peu la tête, plongea son visage dans ses mains, échappa un long râle. « T’es important aussi, tu le sais. » Peut-être qu’il le savait, mais peut-être que le redire ne ferait de mal à personne. Autant à Rose d’entendre qu’il n’était pas non plus l’enflure qu’il tentait de montrer être, que pour Ben se rendre compte que c’était effectivement le cas. Et que dans ce type de situation, normalement, le but n’était pas d’accabler la personne en face et de lui faire du mal. Normalement. Peut-être il faudrait que quelqu’un lui réexplique le concept dans son entièreté, un jour. Retirant ses mains de son visage, il se tourna cette fois-ci complètement vers le brun, posant ses mains sur ses hanches, s’obligeant ainsi à rester à distance. « Tu te ferais du mal, Rose, tu le sais ça. » Il pinça un instant ses lèvres. « Même sans le vouloir, je risque de te faire du mal aussi. » Et ça n’avait jamais été son intention, à aucun moment. « T’es important, ta proximité me manque, j’avais envie de toi bien sur au Scenic Rim et que tu m’embrasses à surement été la meilleure partie de ma journée. Mais tu vas te faire du mal, et j’ai pas envie que ce soit à cause de moi. » Et pourtant, même lui n’était pas convaincu par ses propres dires, parce-qu’en face il avait le regard d’Ambrose devant lequel il s’était toujours trouvé faible. Et devant lequel une partie de son coeur avait toujours fondu. « J’ai pas de meilleur argument pour te convaincre que j’ai raison et que c’est une mauvaise idée, désolé. »
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25138 POINTS : 600
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Ruben ne le dit pas clairement, comme il n’a jamais rien dit clairement à Ambrose, mais il avoue sans mal avoir à son tour apprécié la soirée qu’ils ont fini par passer ensemble, au Scenic Rim. Immédiatement, cela rassure l’infime partie d’Ambrose qui pouvait encore en douter, leur relation n’en étant pas une et leurs retrouvailles se résumant à une navigation entre deux flots. Le benjamin ne sait toujours pas où se placer ni à quoi s’attendre, mais il sait au moins qu’il suscite l’attention et le désir de Ruben, et c’est tout ce dont il a besoin. « Tu penses vraiment que j’ai pu ne pas aimer ça, sérieusement ? » qu’il ajoute finalement dans une fausse réprimande, le Constantine lui répondant tout aussi peu qu’à ses premières questions. Il a obtenu la réponse qu’il voulait, il ne fera pas d’affront supplémentaire à Ruben. Maintenant, au moins, il sait à quoi s’en tenir et à en juger par le petit sourire qu’il affiche, cela le contente pleinement. Pris d’un élan d’espoir, il en profite pour souligner l’attachement qu’il nourrit à l’égard du chirurgien, sans que cela ne soit une surprise pour personne. « T’es important aussi, tu le sais. » Il n’en était pas sûr, une fois de plus, mais il est heureux de l’entendre, son sourire grandissant un peu plus.
Enfin immobilisé, il observe Ruben se retourner lentement en sa direction, les yeux du plus jeune cherchant refuge dans le clair des siens. « Tu te ferais du mal, Rose, tu le sais ça. » Il reprend un discours qu’Ambrose n’a jamais apprécié et, surtout, qu’il ne veut pas entendre. Ruben lui a déjà fait du mal, bien plus que n’importe qui en ce monde, et il n’a pas besoin qu’on le lui rappelle: il était là, il est celui qui a vécu la tornade de plein fouet. Têtu comme une mule, il décide de ne pas écouter cette partie du discours. Il n’a rien à y gagner. « Même sans le vouloir, je risque de te faire du mal aussi. » C’est pas grave. Il est prêt à prendre le risque. Il le veut, à commencer parce qu’il n’a aucune envie de s’éloigner à nouveau de Ruben, pas après avoir de nouveau goûté à son attention. « T’es important, ta proximité me manque, j’avais envie de toi bien sur au Scenic Rim et que tu m’embrasses à surement été la meilleure partie de ma journée. Mais tu vas te faire du mal, et j’ai pas envie que ce soit à cause de moi. » Le mais ne l’intéresse pas. Le mais est déjà une partie vécue de son histoire, le genre de souvenirs dont il ne se souvient que trop bien. Il jure que cette fois-ci sera différente: personne ne fera de mal à personne. Ils n’ont pas à en arriver là. Ils sont capables d’éviter cette fin. « J’ai pas de meilleur argument pour te convaincre que j’ai raison et que c’est une mauvaise idée, désolé. » Lentement, il fait un pas en arrière pour se hisser sur la table de réunion, ses pieds dans le vide. “Embrasse moi.” Il demande ensuite, sérieux au possible, son ton prenant l’intonation d’un ordre alors qu’il marque le refus catégorique d’entrer dans un débat avec Ruben quant à la légitimité de leur rapprochement. Ils n’ont pas à se demander si c’est une bonne idée ou non. C’est ce dont Ambrose a envie et il est assuré que c’est tout autant ce dont Ruben a envie. Le reste n’a aucune importance. “Je me fous du reste, Ben. Embrasse moi.” Il est un grand garçon, il pourra jongler avec les conséquences de ses actes et de ses décisions. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il n’a jamais réussi à l’oublier ni même à tourner la page et qu’il ne peut pas laisser passer sa chance et celle de le retrouver.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13344 POINTS : 1480
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Le regard de Ben ne savait lâcher le visage d’Ambrose, de l’autre côté de la pièce qu’il avait enfin arrêté d’arpenter en long et en large. Alors bien sur qu’il avait vu le petit sourire qui s’élargissait de plus en plus au fil de ses paroles sur les lèvres du brun. Dans d’autres situations, dans d’autres circonstances aussi, il se serait permis de faire un commentaire sur ce dernier; la discussion en cours portait un voile de sérieux qui ne lui laissait pas assez de liberté pour agir de la sorte. Ruben avait envie qu’ils aillent au bout du sujet, et surtout qu’Ambrose comprenne à quel point ce n’était pas des paroles en l’air pour lui. Il tenait à ses fiançailles, qu’importe la façon dont il se comportait. Cependant, ce n’était pas pour autant que le jeune homme ne pouvait pas être important pour lui, qu’il ne pouvait pas avoir apprécié sa proximité retrouvée l’espace d’une soirée.
Ruben était parfaitement au courant cependant que s’il se laissait aller, complètement aller et que Rose entrait malgré ses mises en garde dans son jeu, il finirait par lui faire du mal. Pour mille raisons, pour toutes celles qu’il avait déjà commencé à lui exposer et celles qu’il gardait jalousement pour lui parce-qu’il ne trouvait pas nécessaire de souligner leurs nuances pour le moment. Il lui ferait du mal, parce-qu’il n’y avait qu’à plonger son regard dans celui du brun pour savoir que les souvenirs étaient encore à vif chez lui, que ses émotions et sentiments s’en mêlaient malgré tout et qu’il serait affecté par le moindre comportement du chirurgien. Il lui ferait du mal, parce-qu’il y avait des parties de la vérité que Ben n’était pas prêt à révéler et à mettre en avant, pas parce-qu’il ne souhaitait pas être totalement honnête envers lui mais parce-que c’était plus simple si Rose ignorait certains détails. Il lui ferait du mal, parce-que là où Mavis l’avait compris depuis le début et ce qui avait facilité beaucoup de choses, ce serait toujours Nina en premier et personne d’autre: et ça, Ruben savait qu’Ambrose aurait beaucoup plus de mal à voir l’image dans son entièreté et à comprendre les agissements de celui qu’il ne savait lâcher de ses yeux doux en cet instant. Il lui ferait du mal, mais il n’arrivait pas à sortir davantage d’arguments pour lui prouver que ça se passerait de cette façon là et cela ne servirait à rien d’insister alors que Rose n’en avait déjà plus rien à faire de l’argumentaire de Ben. Preuve en était: il s’était reculé pour s’asseoir sur la table de la salle de réunion, et rien qu’à l’étincelle dans son regard, il savait que la suite de la discussion n’allait pas dans le sens qu’il amenait depuis le début. « Embrasse moi. » Ben pencha légèrement la tête sur le côté, un regard annonçant un sérieusement ? tu te fous de moi ? silencieux et pourtant criant à travers la pièce. « Je me fous du reste, Ben. Embrasse moi. » Un long soupire se fit alors entendre côté Hartfield.
Ben resta quelques instants debout, toujours au milieu de la pièce sans esquisser le moindre mouvement avant de finalement faire lentement les quelques pas qu’il lui manquait pour arriver à hauteur d’Ambrose. Là, d’un mouvement lent de hanches, il écarta les genoux du jeune homme pour se glisser entre ses cuisses, collé à la table de réunion désormais, alors qu’une de l’un de ses index s’occupait de relever son menton dans sa direction. Il dominait la situation de toute sa hauteur, et bien sur que cela lui plaisait un petit peu trop. Ses yeux étaient plongés dans ceux du jeune homme, à peine à une dizaine de centimètres de son visage; ils comportent une dose certaine de tension qui était presque insupportable à voir d’aussi près également, alors que les mâchoires de Hartfield se resserraient là où il aurait préféré ne rien laisser paraitre tant le reste de ses gestes étaient déjà assez évidents. Rien dans son comportement n’indiquait en réalité et avec recul ce qu’il allait dire ensuite, et pourtant sa voix fut claire et franche, stable, lorsqu’il reprit la parole non sans avoir laissé trainer un instant ou deux de plus le silence entre eux deux. « Non. » Et d’un mouvement, il laissa sa main de retirer de sous le visage de Rose et ses hanches faire un demi-tour; la seconde suivante, il avait déjà fait plusieurs pas pour remettre de la distance entre eux, glissant ses mains dans les poches de son pantalon, son regard remontant jusqu’au politicien. « Je t’embrasserai pas ici, t’es au boulot. » S’il s’en rappelait; il n’en avait rien à cirer du reste, d’accord mais il y avait des lignes que même Ruben n’était pas prêt à franchir. « Que t’en aies rien à faire que je te fasse du mal, soit. T’es prévenu de toutes façons, t’es un grand garçon maintenant tu fais ce que tu veux. » Peut-être que le maintenant était de trop, mais ce n’était pas maintenant le bon moment pour s’arpenter sur ce type de détails. « Mais te mets pas dans des situations compliquées au boulot juste parce-que tu peux me prouver que t’as raison. » Sur le fait qu’il en avait envie autant que lui, qu’il désirait retrouver sa proximité aussi. Bien sur qu’Ambrose voyait juste sur toute la ligne et qu’il possédait largement les capacités pour faire en sorte que le comportement de Hartfield s’aligne au sien et le fasse flancher. « Pas ici, pas dans ces circonstances là. »
« Crois pas que j’en ai pas envie. » Presque, un petit rire fut sifflé entre ses lèvres. Il savait d’avance quel type de regard Ambrose allait poser sur lui, dans sa direction au pire, et quel type de voile ce dernier allait porter; alors il anticipait pour ne pas que la déception ne soit trop grande - il savait que c’était de cet acabit là que serait son ressenti. « Si on était pas coincé dans une salle de réunion de ton boulot, je serais déjà en train de te faire l’amour à même la table. » Ambrose avait compris depuis leur escapade au festival que c’était le cas, il ne faisait que mettre des mots sur des actions qu’il n’avait guère mené à terme pour le moment. « T’es peut-être prêt à accepter que je te brise le coeur, mais je briserai pas ta carrière. C’est hors limite pour de vrai pour moi. » Parce-que de toutes les personnes qu’il pouvait côtoyer, Rose savait que Ben faisait partie des rares à comprendre parfaitement tout ça: l’envie de pouvoir, l’ambition de l’évolution professionnelle, le désir de s’améliorer avec les années. Son quotidien à lui n’était construit que pour servir ce dessin là - et il savait que celui d’Ambrose s’en approchait grandement. Il comprenait sans juger, et c’était entièrement parce-que le contraire se devait d’être vrai lorsque les esprits n’étaient pas embués par d’autres désirs qu’il maintiendrait quoi qu’il arrive sa position: il n’embrasserait pas Ambrose ici.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25138 POINTS : 600
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Il y a cru, évidemment. Il s’est nourri d’espoir à la seconde où Ruben s’est approché de lui et a écarté ses cuisses pour se frayer une place. Il a refermé son étreinte, Ambrose, il a croisé ses jambes derrière ses mollets et a regardé le chirurgien des yeux les plus doux qui soient. Son menton se relève lorsque le doigt du Hartfield le lui ordonne en silence et il en profite pour l’observer de plus près, prenant note des traits si doux de son visage dénotant tout particulièrement avec son caractère changeant et difficile. Ses mains restent enroulées contre la table, il ne le touche pas et attend que l’autre fasse le premier pas, comme demandé. « Non. » Et déjà, il retire son index de sa peau et se dégage de son étreinte, laissant Ambrose marmonner dans son coin, ses yeux l’observant se reculer avec une certaine amertume. Il aurait dû s’y attendre, il le sait pourtant. « Je t’embrasserai pas ici, t’es au boulot. » Il annonce, ayant soudainement décidé de jouer le rôle de la raison pour deux maintenant qu’il se trouve à une distance assez raisonnable d’Ambrose pour lui dire qu’il ne l’embrassera pas. “Je sais où je suis.” Il est le seul des deux à se rendre dans les bureaux tous les jours ou presque alors oui, il sait pertinemment où il se trouve et il n’a certainement pas besoin que Ruben le lui répète. Encore moins qu’il s’en serve en guise d’excuse. « Que t’en aies rien à faire que je te fasse du mal, soit. T’es prévenu de toutes façons, t’es un grand garçon maintenant tu fais ce que tu veux. » Le maintenant lui fait grincer des dents sans qu’il ne cherche à le cacher. Ils savent tous deux ce dont il en retourne. « Mais te mets pas dans des situations compliquées au boulot juste parce-que tu peux me prouver que t’as raison. Pas ici, pas dans ces circonstances là. » Il n’essaie même pas de marquer son point en retour, Rose. Il voit très bien à quel jeu Ruben est en train de jouer et il sait que ce dernier trouvera toujours le moyen d’ajouter un argument ou un autre pour gagner le point final, peu importe ce qu’en pense ou ce que désire Ambrose de son côté. Il veut se faire attendre, il veut se faire désirer. Comme toujours.
« Crois pas que j’en ai pas envie. Si on était pas coincé dans une salle de réunion de ton boulot, je serais déjà en train de te faire l’amour à même la table. » Sans doute pris de court par ses propos, Ambrose en rigole nerveusement. Il n’a pas besoin de le dire verbalement pour que Ruben sache déjà que c’est tout ce dont il a envie ; il ne l’a jamais caché. Même durant le festival, il en avait envie. Il devait simplement être raisonnable pour deux, pour qu’ils prennent un peu de recul sur la situation et qu’ils prennent des décisions sans alcool dans le sang. Maintenant, il regrette que ce soit Ruben qui se la joue raisonnable pour eux deux. « T’es peut-être prêt à accepter que je te brise le cœur, mais je briserai pas ta carrière. C’est hors limite pour de vrai pour moi. » Le rire d’Ambrose se fait entendre à nouveau, sans amertume cette fois. Il est sincèrement amusé à l’idée que Ruben pense sincèrement pouvoir briser sa carrière avec une telle action. Sans avoir dit le moindre mot depuis longtemps, le brun se laisse glisser de la table, ses pas lents et assurés rejoignant la hauteur de Ruben pour qu’il puisse déposer un baiser furtif contre ses lèvres, le genre dont il ne se serait jamais contenté à l’époque ; pas même à Scenic Rim. “C’est un baiser, Ruben. Personne n’en saura jamais rien.” Il n’est pas bête, il sait que cette salle ne contient aucune caméra et que personne ne peut les voir depuis l’extérieur, surtout alors qu’il a verrouillé la porte lui-même. Il sait prendre des précautions, parce qu’il est un grand garçon maintenant. Dans un sourire, il reprend. “Je comptais pas baisser mon pantalon.” Il n’avait pas vocation à ce qu’il lui fasse l’amour sur cette table bien précise, parce que leurs avis se rejoignent au moins sur un point: il n’ira jamais jusque là sur son lieu de travail, ayant bien trop d’estime pour ce dernier. Cela ne l’empêche pas de tapoter brièvement le torse de l’australien pour se dégager dans le même élan, rejoignant la porte de la salle de réunion pour mieux la déverrouiller. “Mais j’ai rien de prévu ce soir.” Il annonce, l’air faussement innocent, son épaule posée contre la porte et son regard à nouveau posé sur le médecin. Il pourrait baisser son pantalon sans la moindre vergogne, voilà ce qu’il dit sans même tenter de se montrer délicat, les deux hommes ayant depuis longtemps dépassé ce stade. Ce qu’il dit, surtout, c’est qu’il n’a pas vocation à s’appesantir sur son sort plus longtemps et que maintenant qu’il a retrouvé Ruben, il veut au moins en profiter, quitte à ce qu’il lui brise le coeur un jour ou l’autre. Il ne l’en pense pas capable, il se dit qu’il joue simplement au grand méchant loup, toujours occupé à se donner un genre qui n’est pas le sien. Il aime ça, Ruben.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13344 POINTS : 1480
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
La sensation des jambes de Rose qui venaient l’enserrer alors qu’il s’était positionné face à lui n’était en rien désagréable, bien au contraire, cela arracha même un frisson discret à Ruben alors qu’il se refusait à laisser transparaître cette partie là de son ressenti au moins; le reste était déjà trop évident. Mais c’était d’autant plus parce-qu’il était facile de prendre plaisir aux gestes qui avaient fut un temps étaient entre eux habitudes qu’il ne resta qu’un instant supplémentaire auprès du jeune homme, rompant rapidement le contact mais souligner le point de vue qu’il s’apprêtait à avancer. Il ne pouvait pas rester en proximité physique d’Ambrose tout en lui disant qu’un baiser était proscrit pour ne pas se faire prendre la main dans le sac: l’un comme l’autre comportement était problématique. « Je sais où je suis. » Le savait-il réellement ? Parce-que aux yeux de Ben, ce n’était pas logique qu’il se mette à agir de la sorte si c’était effectivement le cas. En tous cas, si les rôles étaient inversés, il ne se serait pas permis d’agir de la sorte - comprendre ici s’il menait la carrière encore en construction d’Ambrose, il ne se serait jamais permis de faire ce qu’il lui demandait de faire. Désormais installé davantage à son propre poste, il se permettait une certaine souplesse qu’il savait dangereuse de son côté; mais encore une fois, lui avait son avenir tout tracé en tant qu’éminent neurochirurgien. « Ça me semble important de te le rappeler pourtant. » Et ce n’était pas par gaité de cœur qu’il le faisait, loin de là: il aurait préféré pour une fois obéir à un ordre qu’on lui donnait plutôt que de jouer à celui qui réussirait à être le plus raisonnable des deux. Il aurait préféré se montrer faible face à Rose et sa demande plutôt que d’avoir à reculer et à se retrouver acculé contre l’un des murs de la pièce. Et pour Ben, se retrouver dans cette situation, ce n’était pas rien - parce-qu’il était normalement du genre à être celui donnant les ordres et pendant les commandes que l’inverse.
Et parce-que jusque maintenant, les interactions qu’il avait eu avec Ambrose n’avait pas nécessité qu’ils échangent à haute voix leurs envies et désirs l’un envers l’autre. Si déjà la journée suivie de la soirée au festival avait commencé à descendre une pente que Ruben savait sans remontée possible, aujourd’hui était un tout autre niveau. Peut être que cela arrachait avec facilité un rire ou deux à Rose, mais pourtant de son côté le chirurgien était on ne pouvait plus sérieux avec ses propos: ce n’était pas par manque d’envie qu’il se retenait de céder à ses pulsions face à lui, mais parce-qu’il se permettrait pas de se mettre dans la position de celui qui peut potentiellement nuit à une carrière. Surtout pas celle du jeune homme. Alors s’il s’amusait désormais de la situation de son côté, tant mieux pour lui: ce n’était pas le cas de Ben et il n’avait pas prévu d’en rire. Il avait prévu de camper sur ses positions pour la suite de la conversation, gardant ses mains dans les poches de son pantalon comme pour illustrer ses propos et son regard un brin noirci et ancré dans celui d’Ambrose.
Constantine avait décidé d’agir comme un enfant, il semblait cependant, alors qu’il se laissa retomber les deux pieds au sol et fit les quelques mètres qui le séparaient de Ruben d’un pas lent. Presque: le chirurgien aurait eu le temps de lever les yeux au ciel à douze reprises le temps qu’il arrive à sa hauteur. Il aurait surtout eu largement le temps de s’extirper de la situation qui s’en venait et qu’il avait vu arriver, qu’il à avoir anticipé. Pourtant, Ben était toujours debout au même endroit sans avoir bouger d’un pouce - il ne bougea cependant pas non plus lorsque Rose lui subtilisa un baiser rapide, même s’il dut se faire violence pour ne pas lui rendre la pareille. « C’est un baiser, Ruben. Personne n’en saura jamais rien. » Il serrait les mâchoires un brin davantage, désormais. Oh, il en avait des commentaires à faire en cet instant mais il savait qu’aucun de ceux qui lui brûlaient les lèvres ne seraient bienvenus dans cette conversation. « Je comptais pas baisser mon pantalon. » Pas aujourd’hui - mais n’était-ce pas déjà un problème similaire qui était en train de faire tache dans son parcours au sein des échelons politisés ? Les contextes ne se ressemblaient en rien, certes; mais Ruben n’endosserait pas le mauvais rôle une seconde fois, et surtout pas de façon publique si les choses tournaient mal même à petit échelle. Ambrose avait à perdre à agir de la sorte dans ces locaux - Ruben avait à perdre tout court, à ses yeux. « Je t’ai dit que je t’embrasserai pas, c’est pas pour te demander de baisser ton pantalon maintenant. » Il avait dit qu’il en avait envie, et que c’était ce qui se serait passé s’ils n’avaient pas été dans les bureaux où il bossait. Et puis: si ces conditions avaient été réunies, il s’en serait chargé lui-même de lui baisser son pantalon, il n’aurait pas attendu que Rose s’en charge seul. Il ne s’était en revanche jamais attendu à ce que ce soit la finalité de leur discussion, attrapant la main au vol avec laquelle le jeune homme s’était amusé à tapoter sur son torse.
« Mais j’ai rien de prévu ce soir. » Il était nonchalamment appuyé contre la porte du bureau, désormais déverrouillée par ses soins, et l’air que les traits de son visage mettait en avant avaient cet air mutin qui dans toutes autres circonstances aurait fait sourire et presque craquer Ruben. En cet instant cependant, il avait davantage envie de s’énerver que de s’amuser face à l’attitude de Constantine. Il haussa alors un sourcil. « Moi si, en revanche. » Et peut-être que le ton emprunté par sa voix était un brin trop lourd, trop brut pour la situation il le reconnaîtrait si la question lui était posée. Mais malheureusement, ce n’était pas une question de se montrer raisonnable ou non en cet instant: il avait véritablement des engagements ailleurs pour la soirée. « Alors je te propose de réessayer un autre soir, voir si cette fois ci ce sera le bon créneau pour baisser ton pantalon. » Parce-que ce n’était pas pour parler politique qu’ils se verraient, ni pour discuter des cas étudiés par Ben ces dernières semaines. Et ce n’était même pas pour se faire désirer qu’il répliquait de la sorte, pour une fois, même s’il était persuadé d’avance que c’était de cette façon la que Rose allait percevoir son comportement. « Et promis ce soir là je t’embrasserai aussi. » Parce-qu’ils seraient à l’abris des regards indiscrets et des rumeurs issues de ces derniers à ce moment là. Parce-qu’il ne détruirait pas la carrière d’Ambrose, et il ne mettrait pas en danger sa propre image plus qu’il ne se permettait déjà de le faire; risquer au sein de l’hôpital était quelque-chose, mais avec le brun à ses côtés les choses pouvaient rapidement tourner publiques et il souhaitait rester loin de tout ça.
« Retourne bosser, Rose, et tente de nouveau ta chance dès demain au pire si tu veux. Ce soir, c’est pas le bon soir. » Ce soir, il avait prévu de jouer au véritable fiancé et tout ce qui s’ensuivait: il ne pouvait pas décommander un repas chez la belle-famille alors qu’il peinait déjà à maintenir les liens de partout. Mais ce n’était pas un laïus que le brun avait envie d’entendre, et ce n’en était pas un qu’il avait prévu de tenir à haute voix dans tous les cas. Tenant toujours la main d’Ambrose dans la sienne, il retourna cette dernière pour que la paume se trouve vers le ciel; il l’attira à lui pour déposer un baiser au creux de cette dernière, son regard toujours ancré dans les prunelles de Rose, gardant un instant de plus la sensation de sa peau contre ses lèvres - avant de laisser retomber la main du jeune homme lentement. « Repose moi la question demain s’il te plait. »
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25138 POINTS : 600
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Il se sent roi du monde à l’instant où ses lèvres goûtent de nouveau brièvement à celles de Ruben, pour la deuxième fois seulement en plusieurs années. Il désire plus, évidemment, mais il n’en demande pas davantage. Pas pour le moment, du moins, pas alors qu’il sait qu’ils ne peuvent pas se le permettre dans un tel endroit, ce qui est au moins un point sur lequel les deux hommes sont d’accord. « Je t’ai dit que je t’embrasserai pas, c’est pas pour te demander de baisser ton pantalon maintenant. » Dos à lui, il souffle longuement, l’air de dire comme si l’un empêchait l’autre. Comme si le second devait nécessairement être précédé du premier. Il ne lui fait pas un dessin et il lui fait encore moins un laïus à ce sujet, mais Ambrose n’en pense pas moins. Son épaule trouve place contre la porte du bureau qu’il maintient fermée encore un instant, le temps pour eux d’échanger quelques derniers mots n’ayant plus rien à voir avec le début initial de leur discussion. Et tant mieux. Sa main se retrouve prise en otage par le chirurgien sans qu’il ne tente le moindre mouvement pour l’en déloger, trop heureux du moindre contact, aussi infime soit-il. « Moi si, en revanche. » L’invitation pour la soirée est repoussée avec une force qu’Ambrose juge violente, bien que les mots de Ruben restent simples et posés. L’un n’empêche pas l’autre. Ruben refuse de le retrouver dans les heures à venir, et c’est une première pour le brun qui ne s’était pas préparé le moins du monde à un refus, les pensant sur la même longueur d’onde.
« Alors je te propose de réessayer un autre soir, voir si cette fois ci ce sera le bon créneau pour baisser ton pantalon. » L’image l’a amusé une fois, quand ils jouaient, quand ce n’était qu’un rôle. Maintenant, cela ne l’amuse déjà plus du tout, comme le prouve son expression bien plus dure. “Me prends pas pour ton gigolo, Ruben.” Il est blessé à l’idée que ce dernier puisse résumer leur soirée à Ambrose se courbant pour lui plaire, entre deux pipes et une pénétration pour acter des retrouvailles après trop d’années de silence. Il veut de ça, mais il ne veut pas que ça, et le jeu ne l’amuse plus à la seconde où il se rend compte que Ruben, de son côté, ne désire peut-être justement que ça. Alors il gronde comme il peut, il menace avec ce qu’il a ; mais au fond, il sait qu’il saura se contenter du moindre regard, de la moindre once d’attention, peu importe s’il garde sa ceinture ou non. « Et promis ce soir là je t’embrasserai aussi. » La chance. Ses mots sont tournés de sorte à ce qu’il semble lui faire une faveur, et jamais Ambrose ne voudrait associer un tel acte à de la générosité. Il veut que Ruben l’embrasse parce qu’il en a autant envie que lui, et rien d’autre.
« Retourne bosser, Rose, et tente de nouveau ta chance dès demain au pire si tu veux. Ce soir, c’est pas le bon soir. » “J’attends ton message.”
Il a encore un peu trop d’estime de lui pour risquer de proposer à Ruben de se voir et laisser une chance à ce dernier de refuser l’invitation. Il ne peut pas se le permettre et, surtout, il ne peut pas le permettre pour son coeur, que l’australien a déjà bien assez malmené. Si le message vient de Ruben, cela voudra dire qu’il en a un minimum envie de son côté aussi, au moins. Docteur Hartfield joue encore un instant avec sa main et finit par en embrasser la paume, geste qui surprend Ambrose et le fait déjà oublier toutes ses bonnes résolutions, ses doigts profitant de la proximité soudaine et éphémère avec le visage de Ruben pour le caresser brièvement. « Repose moi la question demain s’il te plait. » Et bien sûr qu’il sera le premier à envoyer le message.