| moventry #5 • everything comes back to you |
| ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
ua (slasher) Moventry #10
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
RPs EN ATTENTE : Riley #1
RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5 • Kieran #1 • Moventry #12 • Swann #8 • Swann #9 • Moventry #14 • Joseph • Marley #3 • Lena #2 • Mallen #6 • Emery #4 • Moventry #13 • Swann #10 • Moventry #15 • Izan #1 • Swann #11 • Izan #2
- ua:
AVATAR : Ashley Benson CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper DC : Didi & LewLew & NicoPSEUDO : WisePenguin INSCRIT LE : 28/07/2022 | (#)Ven 7 Juil 2023 - 19:44 | |
| Quelque chose s’était passé durant le mariage, c’était indéniable. Greta avait passé les jours suivants à se demander ce qu’il se serait passé si Swann n’était pas arrivé au moment où ses lèvres allaient se poser sur les siennes. C’était quelque chose qui la dépassait, qui s’expliquait probablement par la façon dont les choses s’étaient terminées entre eux, la laissant avec ses sentiments et une affreuse sensation d’inachevé. Six années s’étaient écoulées, six années durant lesquelles elle avait tenté de se convaincre qu’il n’était pas l’homme de sa vie afin de se reconstruire et alors qu’elle semblait enfin y arriver, il était réapparu. Si tout semblait prendre une tournure inattendue et qu’elle n’avait plus le sentiment de contrôler quoique ce soit, d’autres détails venaient s’ajouter à ce scénario duquel elle semblait être une simple spectatrice. Elle n’avait par exemple pas non plus anticipé que Swann se rangerait du côté d’Arthur et lui partagerait son numéro. C’était anecdotique, mais c’était un point qui lui laissait penser que son ex petit-ami cherchait réellement à devenir meilleur et qu’il tenait ses engagements parce que Swann n’aurait jamais agi ainsi si ce n’était pas le cas. Pourquoi vouloir les voir discuter si cela était voué à finir en éclat comme des années auparavant ? L’écrivaine se rassurait du mieux qu’elle pouvait, tentant d’ignorer les voix dans sa tête, les voix de ceux qui l’avaient côtoyé après sa rupture et qui lui hurlaient de cesser. En s’assurant que la façon dont ses lèvres s’étaient étirées en un sourire en recevant son message ne signifiait rien. En prétextant que la pile de vêtements qu’elle avait laissée négligemment sur le sol après avoir soigneusement choisi la tenue pour se rendre à leur rendez-vous n’était qu’un détail.
Greta avait pris une profonde inspiration avant de sonner, s’étant déjà donnée de longues minutes avant ça pour peser le pour et le contre une dernière fois avant de se lancer. Ce n’était pas une bonne idée, elle ne cessait de se le répéter, mais elle se devait de braver l’interdit et de faire cette erreur pour s’assurer que c’en était bien une. Parce qu’en serait-il s’il ne s’agissait pas d’une erreur, justement ? Son sourire était un peu crispé lorsqu’il avait ouvert la porte - l’appréhension laissant place à la gêne de se retrouver à nouveau avec lui, de constater qu’il n’avait pas fait autant d’effort qu’elle pour l’accueillir. Arthur avait les cheveux humides et semblait s’être habillé seulement quelques minutes auparavant, il ne l’attendait pas, et ce constat l’avait fait entrer dans la pièce avec une pointe d’agacement. « C’est là que tu te cachais pendant tout ce temps ? » Tout à côté de chez elle, à quelques pas, et l’idée qu’ils auraient pu se croiser tant de fois auparavant sans que cela n’arrive jamais était étrange. Comme si le destin avait voulu qu’Arthur revienne sur son chemin à l’exact moment où la jeune femme s’était décidée à accepter les sentiments naissants qu’elle ressentait pour Lucas. Dans sa vision des choses, il était un dommage collatéral de tout cela et Greta se détestait de ne pas réussir à ignorer le retour de l’anglais pour laisser une chance à une histoire qui en valait peut-être la peine. Ce n’était pas le bon moment, elle devait encore donner le point final à cette relation du passé qui faisait visiblement encore partie d’elle. « Tu préfères que je m’assoie sur ce carton là, ou plutôt celui-ci ? » avait-elle demandé en désignant les cartons qui jonchaient le sol d’un appartement dénué de toute touche personnelle et de chaleur. « Ca va, je plaisante… » Elle n’en avait aucune envie mais elle n’était plus vraiment elle-même en sa présence et cette fois-ci, ils étaient seuls, sans personne, sans aucune distraction. Rien qu’eux deux dans une pièce totalement neutre. « Je sais pas par où commencer, Arthur. » Elle était simplement sûre d’une chose, c’était elle qui devait commencer et entamer la discussion si ils ne souhaitaient pas passer la prochaine heure à se fixer dans le blanc des yeux sans se dire un mot. Greta le connaissait et malgré le temps qui avait passé, il ne semblait pas avoir changé. Ses confidences étaient rares et précieuses et maintenant que le temps avait passé, elle savait combien il lui avait coûté d’exprimer ses sentiments avec autant de clarté ce soir-là. Bien sûr, elle était celle qui méritait le plus d’entrevoir cette part de sincérité profondément enfouie chez lui et il était trop facile pour elle de laisser tomber ses barrières avec de simples allusions mais c’était un début. Un énorme pas en avant pour Arthur qui se complaisait d’ordinaire dans son égo et son silence. « Par te demander ce qu’il se serait passé si Swann n’était pas arrivé ou par te demander si t’es réellement parti en pensant à moi. » Les mots étaient sortis presque malgré elle, sans préambule, parce ce que cette discussion inachevée et cet acte manqué avaient encombré son esprit depuis trop longtemps. Les jambes croisées, assise sur le coin d’un meuble dont elle ignorait l’utilité, son escarpin battait la cadence d’une musique inexistante. Greta hésitait à affronter son regard parce que la dernière fois qu’elle s’y était plongée, ils avaient agi comme deux aimants incapables de rester à distance raisonnable.
just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7484 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
(flashback) greta #12 (fb)
(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 20/11/2018 | (#)Sam 8 Juil 2023 - 22:07 | |
| everything comes back to you lieu: #333 water street, spring hill Dans une suite de gestes imprécis, Arthur s’empressait de jeter tout ce qui pouvait traîner dans son appartement dans le placard de sa chambre ou celui de l’entrée selon la distance. Ses doigts s’enroulèrent autour de la poignée de son sac de sport éventré sur le canapé depuis bien trois jours. S’il était simple de transvaser ses vêtements dans la machine, il ne prenait jamais le temps de ranger le reste puisqu’il allait de toute manière s’en resservir dès le lendemain. Le carton de pizza vide depuis deux jours trouva enfin le chemin jusqu’à la poubelle et Arthur abandonna l’idée de descendre le sac qui commençait à déborder pour mieux aller enfouir ses affaires de sport dans le placard de l’entrée. L’appartement paraissait vide tout autour de lui, il ne restait que la veste de son costume et son casque de chantier qui traînait sur son immense bureau en bois. La décoration était sporadique et les cartons continuaient à s’aligner contre l’un des murs de la cuisine. Arthur n’avait pas bien le temps de faire plus, son rendez-vous s’était attardé et il avait préféré filer sous la douche plutôt que de trouver le temps de donner une allure à son chez lui. Greta allait débarquer d’une minute à l’autre, il devait encore enfiler un jean, vérifier que son tee-shirt n’avait pas de tâche et prétendre à savoir ramasser ses cheveux dans un faux-semblant de chignon. Ses mèches encore humides tombaient sur ses tempes et il abandonna la bataille lorsqu’il crut entendre la sonnette. La fausse alerte avait tout de même eu le don d’accélérer son rythme cardiaque au point où Arthur était allé attraper son téléphone, prêt à reculer et à demander à la jeune femme de ne pas venir. Qu’est-ce qu’ils allaient bien pouvoir se dire ? Elle allait sûrement évoquer le mariage de Swann et si Arthur avait passé quelques nuits blanches à repenser aux différents évènements il n’était pas certain de pouvoir mettre des mots sur ce qui avait bien pu se dérouler entre eux ce soir-là.
Arthur n’eut pas le temps de tout remettre en question car cette fois la sonnette a bel et bien retenti dans son appartement vide et après avoir, bêtement, vérifié son reflet dans le miroir du couloir, il s’est soudainement retrouvé nez à nez avec Greta. Jolie Greta qui semblait être tirée à quatre épingles et plus impatiente que jamais, comme si elle n’allait jamais quitter cette entrée, déverser quelques mots, recevoir une vérité et ne plus jamais lui adresser la parole. « C’est là que tu te cachais pendant tout ce temps ? » Fronçant les sourcils, Arthur n’était pas certain de comprendre où elle voulait en venir. « Je me cachais pas. » Ce n’est pas comme s’il passait tout son temps entre ces quatre murs, loin de là même, Arthur passait plutôt tout son temps libre en dehors d’ici, pour ne jamais être seul. Il n’eut le temps de rien que déjà Greta se faufile dans le couloir pour accéder à la pièce principale, scrutant d’un œil aguerri ce qui l’entourait. « Tu préfères que je m’assoie sur ce carton-là, ou plutôt celui-ci ? » - « J’éviterais celui-là, il est à moitié vide. » Arthur laissa un sourire s’étirer sur ses lèvres quelque peu amusées par l’échange quand bien même elle venait de souligner son manque évident de décoration. Est-ce qu’ils allaient devoir passer par les petites conversations qui n’ont aucun sens ? « Je sais pas par où commencer, Arthur. » Il avait une réplique sarcastique sur le bord des lèvres, mais Greta était bien plus pressée que lui, installer sur le bord d’un meuble, elle s’agitait déjà dans tous les sens. Il savait encore reconnaître les signes de son impatience, tout ce qu’elle ne lui dirait pas, mais qui faisait sens. « Par te demander ce qu’il se serait passé si Swann n’était pas arrivé ou par te demander si t’es réellement parti en pensant à moi. » Arthur retint son souffle, le regard baissé sur le parquet verni de son appartement vide. Il aurait aimé avoir quelques minutes avant de plonger tête baissée dans tout ce qu’ils devaient évoquer entre eux. « Tu voudrais pas commencer par t’asseoir sur le canapé ? » Il n’avait pas réellement l’intention d’avoir une telle conversation sur le coin d’un meuble, comme si tout se devait d’être réglé à la va-vite. Artur savait que sa réponse allait ouvrir une boîte de Pandore et que tout ne serait pas terminé en l’espace de cinq minutes, parce que Greta allait avoir des questions. « Est-ce que tu veux boire quelque chose ? » Il avait besoin de quelques minutes encore, juste une distraction.
Il avait pris quelques minutes pour ramener des verres dans le salon, Greta s’était à peine assise sur un bout de coussin et elle ne cessait de le fixer comme si Arthur allait pouvoir la libérer d’un poids. Il ne voulait pas parler du mariage, pas tout de suite en tout cas, parce qu’il se savait capable de dire des choses qui prendront trop de conséquences. Ses yeux avaient déjà glissé à deux reprises sur les lèvres rosées de Greta et il se devait de ne pas penser à tout cela. « Je suis réellement parti parce que je pensais que c’était la meilleure chose à faire pour toi. » qu’il avoua sans jamais croiser le regard de Greta. Elle savait, il y avait eu le problème à l’hôpital et après il y avait eu la descente aux enfers, tout simplement. « Je… » Arthur n’avait jamais su trouver les bons mots au bon moment, mais pour elle il voulait essayer, véritablement. « J’allais vraiment mal, je voulais pas en parler et surtout je voulais pas t’entraîner avec moi. Tu méritais mieux que tout ça Greta. » Mieux que la noirceur qui l’avait petit à petit envahi, mieux que tout ce qu’il n’avait plus l’envie de faire et tout ce qu’il rejetait en bloc. Arthur s’était persuadé qu’il ne pourrait rien apporter de positif à la jeune femme, alors il était parti, sans se retourner. « Je veux pas tu crois que ça a été facile… » Il avait pensé à elle souvent, elle lui avait manqué dans les pires moments, mais il s’était promis de ne jamais aller l’embêter à nouveau, elle devait vivre sa vie et ses rêves sans lui qui avaient perdu de vu tous ses objectifs.
Dernière édition par Arthur Coventry le Ven 22 Déc 2023 - 17:56, édité 3 fois |
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ua (slasher) Moventry #10
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Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
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| Greta n’aurait jamais pensé qu’elle le reverrait. Après leur rupture, après cette fois dans le bar, après le mariage. Mais ils se retrouvaient à nouveau ensemble et cette fois-ci, ce n’était pas un coup du destin mais bel et bien leur propre décision et leurs regards trahissaient leur nervosité. « Je me cachais pas. » Elle avait souligné subtilement la façon dont ils avaient été à quelques pas l’un de l’autre durant tout ce temps, sans jamais se croiser, avant que cela ne devienne récurrent depuis quelques mois. « Façon de parler, Arthur » avait-elle répondu en roulant quelque peu les yeux, terminant par une pointe d’humour, non pas qu’elle avait envie de rire, plutôt qu’elle avait le sentiment qu’ils en avaient besoin. « J’éviterais celui-là, il est à moitié vide. » Quand elle avait posé les yeux sur lui, elle avait constaté son sourire et l’avait instantanément mimé, retrouvant une fraction de seconde une complicité qu’elle avait presque cru avoir rêvée après la façon dont ils s’étaient quittés. Comme si tout n’avait été que mensonge, comme si elle s’était créee la version améliorée d’Arthur Coventry qu’elle avait souhaité aimer et qu’il n’avait jamais existé comme tel. Alors elle le regardait, comme pour s’assurer que tout avait été réel. Ils s’étaient connus dans un monde où les excès régnaient en maître et où la richesse de tous se lisait sur leurs tenues, leurs bijoux ou simplement sur leurs visages. Ils étaient inévitablement devenus de simples clichés aux yeux de l’autre, un divertissement lorsque les événements de leurs parents ne les amusaient plus. Ils avaient mis un temps considérable avant d’avoir une réelle discussion qui leur avait permis de découvrir qu’ils étaient bien plus que tout ça et c’était ce qui avait suffi à entamer quatre années de relation. Pourtant, même si elle avait réussi à aller au-delà de l’image qu’il montrait au monde entier, Greta le savait soigné, organisé, avec juste ce qu’il fallait de touches de décoration dans son appartement pour ne tromper personne quant à son appartenance sociale. Le voir évoluer dans un endroit aussi neutre et délaisser totalement l’idée d’achever l’ouverture des cartons soulevait des questions : venait-il de s’installer ou avait-il totalement abandonné l’idée de faire de quelconques efforts ? Les questions lui brûlaient les lèvres et cette curiosité qui l’envahissait concernant les détails de la vie de son ex petit-ami la perturbait. « Tu voudrais pas commencer par t’asseoir sur le canapé ? » Il était vrai que s’appuyer contre un meuble n’était pas la façon la plus engageante de démarrer une discussion aussi importante que celle-ci, mais sa simple présence dans l’appartement d’Arthur la mettait mal à l’aise, ravivant de nombreux souvenirs qu’elle pensait pourtant avoir définitivement oubliés. « Est-ce que tu veux boire quelque chose ? » Greta en avait appris énormément sur Arthur au fil de leur histoire et il savait probablement pourquoi elle était entrée si rapidement dans le vif du sujet, mais elle ressentait le besoin de se justifier. « Si je parlais pas maintenant, ça aurait pris des heures avant qu'on en arrive là et c’est pas le temps que j’ai prévu de passer ici… » Et en un instant cet air piqué avait habillé ses traits alors la jeune femme avait parlé avant lui, anticipant la moindre de ses réactions. « Tu saurais encore me préparer mon gin tonic ? » avait-elle demandé - évitant de préciser combien elle en avait besoin - bien peu sûre que la cuisine d’Arthur ne renferme les ingrédients nécessaires à son cocktail préféré, peut-être tentant de s’assurer que lui aussi possédait encore des souvenirs de leur vie à deux.
Elle avait finalement changé de place, allant s’installer dans le canapé même si cela amplifiait le risque de rester trop longtemps, de trop en dire et de se brûler à nouveau les ailes. « Je suis réellement parti parce que je pensais que c’était la meilleure chose à faire pour toi. » C'était ce point là qui l'exaspérait plus que tout parce qu'elle ne lui avait jamais montré une personnalité effacée, lui avait toujours renvoyé l'image d'une femme forte et indépendante. Arthur le savait, il l'avait déjà vue tenir tête à ses parents et avait lui-même eu l'occasion d'être remis à sa place avant que leur relation ne prenne une toute autre tournure. Pourtant, il continuait à lui expliquer qu'il avait pris la décision avant tout pour elle et il n'avait probablement aucune idée du mal qu'il avait causé en décidant à sa place. « J’allais vraiment mal, je voulais pas en parler et surtout je voulais pas t’entraîner avec moi. Tu méritais mieux que tout ça Greta. » Elle avait baissé la tête, se sentant tout aussi impuissante qu’elle ne l’avait été à l’époque. Il n’était pas indifférent, simplement torturé et elle se trouvait maintenant emplie d’une profonde tristesse à l’idée de ne pas avoir pu sauver son couple à l’époque. « J'ai jamais eu le sentiment de mériter mieux. » Greta n'était pas en train de lui dire qu'elle ne méritait pas quelque chose de grand, simplement qu'elle l'avait toujours trouvé à la hauteur - malgré tout. Elle avait laissé un léger silence s'installer avant de reprendre. « Je savais que tu allais mal. Je le savais mais tu m’a pas laissé t’aider et j’ai pas insisté parce que t’es comme ça et… Mais si tu me parlais pas à moi alors à qui ? J’avais pas la prétention d’être la personne la plus importante dans ta vie, mais je pensais qu’on se disait tout. » Greta se perdait dans son propre discours, revivant chacun des moments passés avec lui avant de le perdre définitivement. La scène était différente aujourd’hui, maintenant qu’il était de nouveau devant elle et lui expliquait les choses. « Je veux pas tu crois que ça a été facile… » C’était sa faute si la conversation avait pris cette tournure aussi rapidement mais elle luttait déjà contre les larmes alors qu’elle n’était là que depuis quelques instants seulement. Elle faisait de son mieux pour garder le contrôle d’une situation qui lui échappait complètement depuis l’instant où elle l’avait revu. « C’est malheureusement ce que j’ai pensé pendant tout ce temps. Que ça signifiait rien, que j’étais comme toutes les autres et que t’étais parti sur un coup de tête parce que je comptais pas. » Ce n’était même pas son égo qui avait été blessé mais bel et bien l’intégralité de son être, elle qui se rêvait Coventry. Et si, au final, depuis tout ce temps, Greta était la coupable de l’histoire ? Celle qui avait été incapable de prendre au sérieux l’ensemble des signaux que lançaient Arthur, de réellement assumer ce rôle de pilier qu’elle aurait dû avoir ? Il allait mal et vivait le début d’une longue chute aux enfers alors qu’elle vivait en parallèle la plus grande de ses ascensions. Elle l’écoutait mais continuait à écrire, fermant probablement les yeux sur ses problèmes, minimisant l’état dans lequel il se trouvait. L’écrivaine avait finalement chassé ces doutes de son esprit parce qu’elle savait que malgré ses efforts, Arthur n’était tout simplement pas prêt à recevoir de l’aide et elle s’était recentrée sur le présent pour savoir s’il avait passé cette étape aujourd’hui. « Et maintenant, comment tu vas ? » La banalité apparente de la question ne cachait cependant pas le chemin que tentait de prendre Greta, cherchant à en savoir plus sur son état, à comprendre s’il était réellement en passe de guérir totalement. Et, là, assise dans son canapé, bien trop apprêtée par rapport à lui comme si elle revenait d’un de ces nombreux défilés londoniens et qu’il avait passé sa soirée de repos à l’attendre, elle mourrait d’envie de lui dire qu’elle pourrait de nouveau être présente pour lui mais elle s’était mordue la lèvre à la place. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 20/11/2018 | (#)Lun 17 Juil 2023 - 23:11 | |
| everything comes back to you Arthur n’aurait jamais pensé un jour accueillir Greta dans cet appartement. Comme il n’avait jamais imaginé la revoir un jour et pourtant leur chemin ne cessait de se croiser. Dans cette boîte de nuit, au mariage de leur ami, au travers de quelques messages textes et désormais ici. Et Arthur se sentait bien plus nerveux que la première fois où il l’avait ramené chez lui toutes ses années en arrière. Sa confiance en lui s’était fait la malle dès l’instant où il a pris la décision de tirer un trait sur la cocaïne, laissant Arthur quelque peu instable et peu certain de ce qu’ils allaient réellement pouvoir tirer de cette entrevue. Pourtant, il résidait quelque chose étrangement familier à voir la blonde évoluer dans son appartement comme si elle avait toujours eu cette place dans sa vie. D’ailleurs, Arthur n’eut aucune difficulté à lire la surprise sur le visage de Greta en découvrant son appartement dénué de toute décoration. « Je n’avais pas l’intention de rester. » Elle n’a, pour le moment, aucune idée de ce qui l’avait amené à traverser la moitié du monde pour se retrouver dans cette ville, mais Arthur avait le pressentiment que le sujet mettait peu de temps avant d’arriver sur la table des discussions. Visiblement Greta n’avait pas de temps à perdre avec les ronds de jambe. « Si je parlais pas maintenant, ça aurait pris des heures avant qu'on en arrive là et c’est pas le temps que j’ai prévu de passer ici… » Arthur n’allait pas lui en vouloir, elle avait au moins le mérite de s’être jetée dans le vide la première. « Je ne te retiendrais pas. » Il n’avait pas dans l’idée de lui imposer la moindre contrainte, déjà conscient que sa présence ici devait lui coûter. Cependant, Arthur n’en oubliait jamais ses bonnes manières. « Tu saurais encore me préparer mon gin tonic ? » Il aurait pu anticiper sa demande sans même avoir à poser la question. « Bien sûr. » En revanche, Greta ne s’attendait sûrement pas à la sienne. « Mais j’ai pas d’alcool ici. » Un soir, en pleine crise de manque, déterminé à ne pas s’adonner à une autre addiction, Arthur avait décidé de balancer toutes les bouteilles qui pouvaient se trouver chez lui, gardant simplement des bières cheap dans la porte de son frigo. « J’ai pas grand-chose en fait. » Arthur lui avait proposé un verre par automatisme, mais tout ce qu’il pouvait lui donner s’arrêtait à de l’eau ou un soda. Ce n’était que des détails, mais cela laissait encore une minute ou deux à Arthur, avant de se lancer dans cette conversation qu’il n’avait jamais envisagée d'avoir un jour.
Ils ont fini par s’installer dans le salon, seule pièce quelque peu vivante. Greta a choisi le confort du canapé, Arthur à préférer s’éloigner en s’installant sur la chaise en rotin qu’il avait déniché chez un antiquaire. Il était plus sage de maintenir une distance entre eux, Arthur le savait, mais il se tenait face à la jeune femme, ne voulant pas se dérober pour autant. La conversation qui allait suivre n’allait pas être une partie de plaisir, mais s’il ne reconnaissait jamais ses torts, Arthur a également compris à quel point Greta avait besoin de réponse. Pour elle, il était capable d’aller creuser dans des souvenirs qu’il aurait préféré voir rester enfermé au placard. « J'ai jamais eu le sentiment de mériter mieux. » Il n’était pas de son avis. Greta avait tout un avenir devant elle, Arthur avait laissé le sien pourrir après cette garde fatidique. « Je savais que tu allais mal. Je le savais mais tu m’a pas laissé t’aider et j’ai pas insisté parce que t’es comme ça et… Mais si tu me parlais pas à moi alors à qui ? » Il était hors de question que la jeune femme cherche à se rejeter la faute quand Arthur avait pris sa décision en parfait égoïste. « A personne. » Il n’avait parlé à personne après tout cela, préférant se renfermer dans son auto flagellation et ses idées noires. « J’avais pas la prétention d’être la personne la plus importante dans ta vie, mais je pensais qu’on se disait tout. » Arthur releva les yeux, surpris par les paroles de Greta. Il n’avait jamais été de ces petit-ami qui couvrait leur copine de surnom mielleux ou d’attention niaise, mais Arthur avait rangé son passé sulfureux dès l’instant où les choses étaient devenues officielles entre eux. Sa poitrine venait de se serrer à l’idée même que Greta puisse douter de toute l’affection qu’il avait eue envers elle. « T’avais la première place pourtant. » Elle avait été la première à prononcer les trois mots interdits et il était toujours plus simple pour Greta de les dire, mais elle ne savait probablement pas que dans sa vie, Arthur n’avait employé ces mots-là que pour elle. Uniquement pour elle.
Arthur est parti sans se retourner. Un maigre mot a été déposé sur la table du salon et il avait ramassé son sac. Il avait conscience que cela ne ferait qu’amplifier sa réputation d’égoïste sans cœur. Il avait décidé de l’assumer, préférant gagner le mauvais rôle et laisser le droit à Greta d’enterrer leur relation à coup de haine et de rancœur. Mais jamais Arthur ne s’était senti fier de sa décision et encore moins heureux d’avoir mis fin à quelque chose auquel il tenait, malgré les apparences. « C’est malheureusement ce que j’ai pensé pendant tout ce temps. Que ça signifiait rien, que j’étais comme toutes les autres et que t’étais parti sur un coup de tête parce que je comptais pas. » Elle n’avait pas compris. C’est justement parce qu’elle comptait tant qu’il était parti sans la regarder une dernière fois dans les yeux. Arthur le savait, Greta aurait cherché à se battre pour leur relation quand lui ne voyait plus aucune issue. Perdu dans sa vie, il ne se voyait plus continuer le chemin que Greta semblait tracée pour eux. Et dans tout ce qu’elle venait de dire, Arthur n’avait relevé qu’une chose, la mention des autres. « Je me doute que certains s’en sont donné à cœur joie pour te dire qu’ils t’avaient prévenu. » Personne n’aurait parié sur leur couple. Tout le monde avait imaginé une aventure, une folie de sa part, leurs amis en commun n'auraient rien gagné en pariant sur la longévité de leur couple. Ils avaient battu la rumeur à plate couture. « Et je suppose qu’on a cherché à te dire tout un tas de choses à mon sujet. » Arthur avait continué à en croiser certains, alors qu’il était plus défoncé que jamais et aux bras de sa conquête de l’heure. « Je veux juste que tu entendes une chose, tu es la seule avec qui j’étais durant ces quatre années. » Arthur avait une réputation, c’était indéniable, mais il avait respecté Greta tout au loin de leur relation et avait abandonné son passé de coureur pour une monogamie qui l’avait lui-même surpris au commencement. « Et je suis pas parti pour une autre ou parce que j’avais fauté avec une autre. » Il pouvait tout entendre, mais il tenait réellement à ce que Greta entende cela de sa bouche. « Et encore moins par ta faute. » Elle ne l’avait pas poussé à fuir, certes ils se sont perdus lorsque Arthur avait commencé à sombrer, mais Greta n’était responsable de rien. Elle s’était laissé porter par ses rêves et lui avait décidé de s’effacer.
« Et maintenant, comment tu vas ? » Du passé, Greta revenait à l’instant présent. Arthur n’était pas certain que la première partie de la conversation se pouvait d’être conclue aussi brièvement, mais il accordait à la jeune femme le droit de mener la danse. « Je sais pas… » Tout le monde lui posait cette question dernièrement. Comment est-ce qu’il se sentait depuis l’arrêt de la cocaïne ? Est-ce qu’il voyait un changement ? Ceux qui se souciaient, autrement dit Swann (et peut-être un peu Malone), avaient à cœur d’entendre une réponse positive. Arthur, lui, n’était pas certain de la réponse qu’il pouvait apporter. Physiquement, il se sentait mieux. Il n’y avait pas de doute sur ce point. Pour le reste, tout était bien plus complexe qu’une réponse positive ou négative. Greta n’avait même pas toutes les cartes en mains. « Tu penses qu’il va comment le gars qui a continué à consommer après une overdose ? » Son ton se voulait distant, comme s’il allait éclater de rire dans une minute pour dévoiler la chute d’une blague douteuse. Arthur cherchait à se distancier de ce qui, pourtant, restait sa propre réalité.
Dernière édition par Arthur Coventry le Dim 27 Aoû 2023 - 22:42, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
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| Ils ne pouvaient plus reculer, pourtant, à les voir se tenir là sans réellement savoir comment se comporter, il était évident que cela paraissait être l’option la plus simple. Mais la facilité n’avait jamais vraiment fait partie de leur relation, ils avaient connu des tempêtes du début à la fin et Greta avait bien du mal à anticiper la façon dont elle sortirait de celle-ci. Parce que c’était différent, parce qu’ils avaient mûri et parce qu’Arthur semblait sincère et que cela l’effrayait. L’idée que la partie la plus difficile de son passé ne soit pas ce qu’elle était lui laissait un sentiment étrange au creux de la poitrine alors c’est avec une touche d’humour qu’elle avait tenté de garder le contrôle de la situation. « Je n’avais pas l’intention de rester. » Elle lui avait souri et avait haussé les épaules, comme si le voir lire dans ses pensées comme dans un livre ouvert la laissait complètement de marbre. La jeune femme n’avait même pas pris le temps de s’asseoir pour lancer les hostilités, Arthur avait un pouvoir sur elle et elle craignait de ne pouvoir aller au bout de la conversation s’ils ne la commençaient pas rapidement. « Je ne te retiendrais pas. » avait-il répondu quand Greta avait tenté de justifier sa spontanéité. Son regard était venu soutenir le sien, comme si l’écrivaine le suppliait de la retenir. C’était idiot, elle le savait, mais sa façon de penser différait totalement des mots qu’elle prononçait pour se protéger. C’était sûrement la raison qui l’avait poussée à lui demander un verre d’alcool lorsqu’il avait demandé si elle voulait boire quelque chose, même si elle était à peu près sûre qu’il n’aurait pas de quoi préparer un gin tonic à portée de main. « Bien sûr. » Arthur confirmait simplement connaître encore la recette de son cocktail préféré - pas du simple gin tonic, le sien, avec des ingrédients supplémentaires, celui qu’il avait l’habitude de préparer pour elle - mais ce détail suffisait à lui rappeler tout un tas de souvenirs. « Mais j’ai pas d’alcool ici. » Maintenant sur le canapé, Greta avait levé le menton pour acquiescer avec un air étonné. « J’ai pas grand-chose en fait. » Un coup d’oeil à la pièce lui avait suffi pour s’en rendre compte mais ce n’était pas le sujet du jour, ils avaient tant à dire qu’elle ne rentrerait pas dans ce coin là de son intimité. « Ca fait rien, Arthur. » La jeune femme ne se rendait même plus compte de la façon dont elle ajoutait son prénom à pratiquement chacune de ses phrases, comme pour s’assurer que c’était bel et bien avec lui qu’elle était en train d’avoir une discussion. Une discussion étonnamment simple alors que quelques jours auparavant elle ne pouvait pas se retenir de lui hurler dessus.
La discussion avait pourtant rapidement pris une tournure différente mais les mots sortaient tout aussi facilement. Ils évoquaient enfin les non-dits et Arthur semblait étrangement calme, disposé à avoir une discussion qu’elle ne l’aurait jamais pensé capable d’avoir. Il était parti, et cela avait marqué un point final pour lui. Pas pour elle. C’était le scénario que Greta s’était rejouée encore et encore pour réussir à surmonter cela et le voir éclater en morceaux ravivait une douleur qui s’était estompée au fil du temps. Mais paradoxalement, recoller les pièces du puzzle et comprendre petit à petit les vraies raisons de son départ réussissait à l’apaiser. A poser d’autres questions, à comprendre pourquoi il était parti au moment où il aurait finalement eu le plus besoin d’elle. « A personne. » Arthur venait de le confirmer, il n’avait personne pour l’aider à cette époque-là et un sentiment de tristesse l’avait gagné à nouveau en l’imaginant seul. Une solitude qu’ils avaient dû affronter chacun de leur côté, portant un fardeau extrêmement différent et, au fur et à mesure où Arthur expliquait l’importance du sien, celui de Greta semblait toujours un peu moins lourd à porter. « T’avais la première place pourtant. » Ses yeux avaient trouvé les siens avant qu’elle ne baisse la tête, déstabilisée par ces paroles. Evidemment, elles n’avaient aucun impact sur le présent, si ce n’était celui de faire revivre les papillons du début et Greta ne savait pas comment gérer ce sentiment. Elle était restée silencieuse, prenant le temps d’appréhender ce qu’il venait de dire, réfléchissant à la meilleure des réponses. Et elle n’était jamais venue alors elle avait laissé le silence devenir assez pesant pour qu’Arthur se décide à poursuivre.
Contre toute attente, son ex petit-ami était en train de la rassurer et elle se demandait s’il n’aurait pas été plus simple qu’il lui dise des choses difficiles à entendre. Qu’Arthur lui raconte qu’il ne l’avait jamais aimé autant qu’elle, qu’elle s’était fait des idées et qu’il avait du partir car elle l’étouffait. Greta aurait souffert une nouvelle fois mais aurait pu tourner la page, refermer totalement un livre qui semblait maintenant loin d’être terminé. « Je me doute que certains s’en sont donné à cœur joie pour te dire qu’ils t’avaient prévenu. » La blonde avait arqué un sourcil, le regard des autres était loin d’être son souci principal à ce moment-là. Les gens avaient dû juger, mais juste après la rupture, elle croyait encore à ce qu’ils avaient vécu et ne s’était pas soucié d’eux. « Et je suppose qu’on a cherché à te dire tout un tas de choses à mon sujet. » Quelques jours auparavant, elle aurait été encline à écouter des choses négatives sur Arthur, mais pas à l’époque. Et probablement plus maintenant qu’il lui ouvrait à nouveau son coeur. « On ne m’a rien dit. Bizarrement je crois que les gens ont choisi de respecter mon chagrin, ou alors j’étais tellement ailleurs que je n’ai pas fait attention à ce qu’il se disait. » Greta ne faisait pas exprès d’évoquer sa peine une nouvelle fois, ces sentiments là revenant naturellement depuis qu’ils avaient repris les discussions sur leur relation passées. Elle s’était soudain souvenue de leur première vraie discussion, où il lui avait expliqué combien le regard des autres lui importait peu, alors elle avait utilisé ça pour le détourner de ce qu’elle venait de dire et pour détendre l’atmosphère. « Et puis, tu l’as dit toi-même, si les gens ont déjà une opinion sur toi pourquoi s’emmerder à leur démontrer autre chose ? » Elle l’avait cité. Mot pour mot. Car elle aussi se souvenait d’un nombre impressionnant de détails de leur histoire à deux.
« Je veux juste que tu entendes une chose, tu es la seule avec qui j’étais durant ces quatre années. » Son regard brillant avait croisé le sien et elle lui avait adressé un sourire triste, empli de nostalgie. « Et je suis pas parti pour une autre ou parce que j’avais fauté avec une autre. » Greta n’était pas certaine de comprendre pourquoi Arthur faisait le choix de défendre sa fidélité, malgré son passé, malgré la façon dont les gens parlaient - et ces commentaires là, elle n’avait pas pu les ignorer et s’en souvenait parfaitement - elle n’en avait jamais douté. « Et encore moins par ta faute. » Pour éviter que ses émotions ne reprennent le dessus suite à cette nouvelle phrase prononcée à coeur ouvert, Greta s’était empressée de répondre. « J’ai jamais pensé qu’il y avait eu quelqu’un d’autre Arthur. J’ai douté de certaines choses mais pas de ça. » Malgré son passé sulfureux, le fait de l’avoir connu sous son vrai visage et qu’il l’ait laissé rentrer dans son intimité lui avait laissé imaginer qu’il avait décidé de vivre sa vie autrement. Avec elle. « Mais tu sais, après ton départ, j’ai tout questionné. Absolument tout. » avait-elle commencé. « Parce que te voir partir m’a forcément laissé penser qu’on avait vécu un mensonge, ou peut être que je m’en suis convaincue pour passer à autre chose. » Essayer de passer à autre chose. Le mariage lui avait laissé l’opportunité de s’afficher au bras de Lucas et elle n’avait rien démenti, pour se protéger même si le mensonge lui semblait maintenant ridicule. Tout n’était qu’apparences pour une Greta que cette rupture avait brisée et il n’avait probablement aucune idée d’avoir été ce pilier dans sa vie qui, en partant, l’avait laissée totalement démunie. C’était beaucoup à digérer, alors elle s’était concentrée sur lui, tentant de redonner un ton plus léger à la conversation, sans réaliser que sa simple question allait finalement tout empirer. « Je sais pas… » Elle lui avait laissé le temps de répondre, maintenant décidée à rester le temps qu’il faudrait pour clore cette discussion. « Tu penses qu’il va comment le gars qui a continué à consommer après une overdose ? » En un réflexe, son visage s’était relevé et elle avait essayé de trouver le regard d’Arthur qui, cette fois-ci, faisait tout pour la fuir. Elle aurait voulu se lever, se rapprocher de lui, se retrouver dans ses bras et le rassurer du mieux qu’elle pouvait et l’idée que ce ne soit plus possible était difficile à accepter. En le voyant aussi fragile, Greta aurait voulu repartir dans le passé, ne serait-ce que pour une minute. « Je suis désolée, de pas avoir compris. Au mariage. » A la seconde où il avait prononcé le mot overdose, Greta avait compris qu’il avait déjà essayé de lui dire ce soir-là, plus subtilement. « Ta consommation était pas la même que la mienne, j’aurais pu t’aider, éviter ça, tu m’aurais pas entraînée. T’as préféré imaginé le pire plutôt que le meilleur… » Loin d’elle l’idée de le faire culpabiliser, plutôt de lui faire prendre conscience que tout n’était pas toujours supposé aller mal. « Tu vas t’en sortir, j’en doute pas, tu sais ? » C'était bien plus facile à dire qu'à faire, elle le savait pertinemment mais elle pensait réellement ce qu'elle disait. Parce que ces quatre années passées avec lui lui avait appris une chose, c’était sa force de caractère. « Je pourrais être présente pour t’aider, cette fois. » Et c’était maintenant elle qui fuyait son regard, comme si cela l’empêcherait de la rejeter à nouveau alors que l’intégralité de son être ressentait le besoin d’être présent pour lui. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7484 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| everything comes back to you Arthur n’avait aucune idée de ce qu’ils étaient en train de faire. Ils venaient d’ouvrir la boîte de Pandore, celle refermant tout ce qu’ils n’avaient jamais su se dire sur la fin de leur relation, tout ce qu’Arthur s’était efforcer à garder pour lui dans le seul but de laisser la pire des images possibles. À l’époque, il n’avait pas voulu que Greta lui cours après qu’elle cherche des explications. Il n’en avait aucune à lui donner, rien qui n’aurait pu lui paraître rationnelle et un tant soit peu censé. Arthur était perdu, il s’était mis au banc de sa carrière pour une erreur qui n’avait eu de cesse de le hanté. Il avait laissé les mots acides de son paternel jouer avec sa tête. À l’époque, Arthur se voyait comme un échec qui allait entraver l’avenir brillant auquel Greta était promise. Il s’était fait une raison, la pensée ayant tourné à l’obsession. Arthur s’était convaincu que son départ serait la meilleure chose possible pour la jeune femme. Aujourd’hui, il paraissait tout remettre en question.
« On ne m’a rien dit. Bizarrement, je crois que les gens ont choisi de respecter mon chagrin, ou alors j’étais tellement ailleurs que je n’ai pas fait attention à ce qu’il se disait. » Il lui avait fait du mal à ce point. Greta s’était déconnectée du monde extérieur, cherchant à jongler avec la peine qu’Arthur lui avait infligé avec son départ. Il ne l’avait jamais envisagé ainsi, ayant toujours eu l’image d’une blonde prête à le jeter sous les roues d’une voiture pour avoir osé partir en silence. Arthur s’était convaincu que la haine de Greta l’aiderait à passer le cap, qu’en le haïssant avec force elle irait de l’avant plus rapidement. « Et puis, tu l’as dit toi-même, si les gens ont déjà une opinion sur toi pourquoi s’emmerder à leur démontrer autre chose ? » Elle venait de lui cracher ses propres mots dans un revers qu’il n’aurait jamais vu venir. Le regard d’Arthur resta clouer au sol, conscient qu’il allait devoir un jour ou l’autre assumer l’ampleur de sa propre décision. « J’ai jamais pensé qu’il y avait eu quelqu’un d’autre Arthur. J’ai douté de certaines choses mais pas de ça. » Arthur ne savait plus réellement sur quel pied danser. Il commençait à ne plus vouloir de toute cette conversation bien trop franche. Qu’est-ce qui lui avait pris en demandant à Greta de venir chez lui ? Et pourquoi est-ce qu’il avait soudainement eu besoin de lui expliquer le fond de sa démarche ? Qu’est-ce que cela allait bien pouvoir changer ? Il était parti, c’est bien tout ce qu’elle avait dû retenir. « Mais tu sais, après ton départ, j’ai tout questionné. Absolument tout. Parce que te voir partir m’a forcément laissé penser qu’on avait vécu un mensonge, ou peut-être que je m’en suis convaincue pour passer à autre chose. » Alors Greta avait douté de tout ce qu’Arthur avait bien pu lui dire. Il n’avait jamais été le meilleur pour exprimer ses émotions, mais il avait cédé parfois, pour elle. Arthur avait su démontrer une affection toute particulière auprès de la blonde avant de tout envoyer valser en même temps que sa carrière et son avenir. « Je voulais que tu me détestes. » À quoi bon prétendre le contraire ? Ils auraient au moins été deux à le faire. « C’était plus simple. » Vraiment ? Mais pour qui ? Arthur n’avait pensé qu’à ce qu’il estimait être bon sans jamais prendre en compte les sentiments que Greta avait eu de cesse de lui démontrer. L’égoïsme était monnaie courante chez les Coventry.
La conversation aurait pu s’arrêter là, mais Greta possédait comme un pouvoir extraordinaire qui venait délier la langue d’Arthur. Comme s’il avait attendu tout ce temps pour lui en parler, comme si son ex petite amie était la personne vers qui il avait, finalement, le plus besoin de se confier. « Je suis désolée, de pas avoir compris. Au mariage. » Arthur n’avait pas besoin de relever la tête pour sentir le regard de Greta traîner sur son visage. Elle s’inquiétait, il pouvait l’entendre rien qu’au son de sa voix. Elle était la deuxième, juste après Swann. « Ta consommation était pas la même que la mienne, j’aurais pu t’aider, éviter ça, tu m’aurais pas entraînée. T’as préféré imaginé le pire plutôt que le meilleur… » Un rire nerveux lui échappa. Ce fut plus fort que lui quand Greta tirait des conclusions à des années-lumière de la triste vérité. Elle ne savait rien de tout ce qui s’était écoulé entre leur séparation et le moment où Arthur avait pleinement décidé de lâcher la rampe. « On savait pas se dire non, G. » Et surtout, sa consommation avait doublé dès ce soir fatidique. Il avait su le cacher pendant un temps, avant que les envies ne soient trop importantes, avant de perdre peu à peu le contrôle. Arthur s’était lui-même entraîner dans une spirale infernale, dont il n’avait pu réchapper quand s’infligeant la dose de trop. Il n’aurait jamais voulu avoir Greta à ses côtés, pas comme cela, pas alors qu’elle était la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée. Arthur était responsable de ses propres malheurs, il n’avait pas su sauver cet homme, il avait rompu avec Greta, il était celui qui avait fait entrer Seth dans l’entreprise familiale et qui avait laissé sa petite sœur toute seule à cette soirée. Arthur était responsable et il en avait payé les conséquences. « C’était mieux comme ça, crois-moi… » Il n’allait pas lui dire, Arthur n’avait pas encore la capacité de tout vider sur la table. Tout ce qu’il voulait qu’elle comprenne, c’était qu’il lui avait évité le pire. « Je voulais pas devenir un connard auprès de toi. » Avec les autres ce n’était pas grave, mal traité ses relations d’un soir, être infâme avec son père, et même avec Swann, il avait su faire, mais il avait eu à cœur de protéger Greta.
« Tu vas t’en sortir, j’en doute pas, tu sais ? » Une fois encore, Arthur ne sut retenir un éclat de rire sarcastique. « Tu devrais te mettre avec Swann, ça fera écho comme ça. » Dans le fond, ils étaient les deux seuls personnes qu’Arthur avait laissé approcher. Les deux qui connaissaient sa véritable personnalité, celui qui prenait parfois les choses à cœur, le garçon brimer par un père exigeant et modeler à devenir un être arrogant pour survivre dans un milieu auquel il n’a jamais souhaité appartenir. Swann et Greta connaissaient plus que le fils de riche drogué et insolent. Arthur n’avait plus l’habitude qu’on le connaisse autant. « Je pourrais être présente pour t’aider, cette fois. » Il aurait pu la croire, si au moins, elle osait croiser son regard. « Pourquoi tu voudrais m’aider ? » Après tout ce qu’il lui avait fait subir, après ce que la blonde venait de lui dire sur le chagrin qu’elle avait ressenti. Arthur n’était pas sûr de comprendre. Tout en revenait alors à la véritable raison qui avait poussé Arthur à lui demander de venir. Il n’avait rien oublié de leur conversation au mariage de Swann et ce que ce dernier était venu interrompre. Arthur ressentait encore cette attraction inexplicable, ce désir de s’approcher pour la prendre dans ses bras, comme le manque d’une sensation qui ne pensait ne plus jamais connaître un jour. Comme le manque de la cocaïne, en plus viscérale encore. En réalité, tout cela le rendait fou. « Greta… » Il voulait qu’elle le regarde, juste un instant, pour lever le voile sur ce sujet-là. Après elle pourra partir, elle pourra lui parler de ce gars avec qui elle était venue à la cérémonie, elle pourra se trouver des excuses, mais pas avant. Comme porté par l’instant, Arthur se rapprocha un peu plus de Greta. Il avait besoin de la regarder, besoin de savoir s’il était le seul à se sentir un peu perdu avec l’énergie qui se dégageait entre eux. « Dis-moi que j’ai pas rêvé au mariage… » Que ce n’était pas juste une illusion du cœur, que le moment avait bien été rompu par Swann. Et que dans le fond… Arthur avait probablement raison quand il lui avait dit qu’il serait mieux d’arrêter de se croiser. Mais Greta était là, devant lui, elle voulait l’aider et Arthur ne savait plus vraiment où aller. |
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
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| Ce qui semblait impossible il y a encore quelques mois seulement était en train d’arriver et une chose était sûre, aucun de ces deux-là n’était préparé. Cela se lisait sur leurs visages et dans le moindre de leurs mouvements tant plus rien ne semblait naturel. Ils se hasardaient à reprendre les choses là où elles avaient été laissées, non pas en replongeant corps et âmes dans la relation qui s’était conclue sans avertissement, mais plutôt dans la discussion qui aurait dû avoir lieu si Arthur l’avait décidé. Il avait pris les choses en mains, laissant une Greta habituée à contrôler beaucoup de choses totalement démunie, réalisant combien elle avait perdu tout semblant de maîtrise au moment même où les sentiments amoureux avaient remplacé son habituel détachement face à l’héritier Coventry. La jeune femme avait laissé la fascination pour le personnage la gagner et c’était tout son monde qui s’en était trouvé changé. Ils auraient pu se comporter comme le font certains exs - en riant de leur ancienne relation ou tout simplement en s’ignorant totalement. Ils auraient pu tenter de rendre ces retrouvailles anecdotiques. Les possibilités étaient nombreuses et l’animosité de Greta lorsqu’elle l’avait revu semblait laisser peu de place au doute quant à l’avenir du duo et pourtant, le destin avait choisi de les réunir à nouveau et tout avait changé. Ce soir-là, Greta n’avait pas pu rester insensible à la façon dont Arthur avait tenté de trouver les mots justes. Le revoir et l’écouter l’avait libérée du poids qu’avait pris le sentiment d’injustice qu’elle avait ressenti toutes ces années et il apparaissait de nouveau comme le fruit défendu. Elle n’y avait pas résisté, le destin s’était simplement à nouveau immiscé dans leur histoire. « Je voulais que tu me détestes. » Ces mots auraient dû être douloureux et faire ressortir tout l’égoïsme d’Arthur et pourtant, elle comprenait le sens de chacun d’entre eux. « C’était plus simple. » Il n’avait plus de Coventry que le nom de famille, les hésitations dans sa voix et son air innocent renvoyant à Greta l’image de lui qu’elle préférait. « Je pensais que c’était le cas. » lui avait-elle lancé, plongeant ses yeux bleus dans les siens pour sonder sa réaction. « Je pensais réellement que je te détestais. » Ce dont elle avait besoin, c’était d’une indifférence quant à ce qu’il était devenu. Mais ici et là, lorsque le twelve happy spectators diffusait un vieux classique devant lequel ils avaient ri, quand elle se retrouvait seule avec sa coupe de champagne à un gala de charité et quand elle se mordait la langue pour ne pas compléter certains prénoms par le nom de famille d’un pilote de formule 1, Greta pensait à lui. Arthur n’avait jamais cessé d’être présent, la place qu’il avait prise était trop importante, les habitudes qu’ils avaient prises ancrées en elle et lui donnant l’impression qu’il était toujours avec elle. « Je pensais aussi que ce serait plus facile mais ça m’a simplement changée. » L’écrivaine fleur bleue n’était plus, elle était devenue cette femme perdue au milieu d’une ville qu’elle ne connaissait pas et où elle se refusait à croire de nouveau en l’amour.
Installée ici, l’écrivaine avait au moins eu la chance de s’éloigner un peu de démons bien trop présents à Londres, dans le cercle très fermé des héritiers. Mais elle en avait retrouvé d’autres et les quantités de vin et de gin qui coulaient dans ses veines ne lui permettait plus de blâmer Arthur pour ses propres addictions : la douleur de sa relation passée n’était qu’un prétexte aux excès qui l'aidaient à fermer les yeux sur ses projets qui n’aboutissaient pas. « On savait pas se dire non, G. » Cela aurait presque eu quelque chose de charmant si ce n’était pas lié à leur incapacité à refuser un rail. « C’était mieux comme ça, crois-moi… Je voulais pas devenir un connard auprès de toi. » Résignée, Greta avait haussé les épaules. Comment aurait-elle pu continuer à batailler contre quelqu’un qui se mettait à nu devant elle ? Il y avait d’autres issues, elle en était persuadée, mais Arthur avait choisi la leur et ils ne pouvaient plus revenir en arrière alors elle se contenterait de la façon dont il tentait de panser ses plaies. En échange de ces confidences, comme une récompense, elle avait redoublé d’encouragements et avait offert son aide. « Tu devrais te mettre avec Swann, ça fera écho comme ça. » Son rire s’était mêlé au sien, il était évident que Swann le soutenait, en témoignait leur bref échange de messages. A son ami, Greta avait exprimé qu’elle ne pensait pas être la mieux placée pour l’aider mais devant la détresse apparente et la réelle motivation d’Arthur, elle désirait plus que tout jouer un rôle dans sa guérison. Evitant soigneusement de l’informer qu’ils avaient déjà évoqué ce sujet, elle l’avait laissé poursuivre. « Pourquoi tu voudrais m’aider ? » Greta avait haussé les épaules. « Tout le monde n’agit pas par intérêt, Arthur. » Malgré tout ce que ses parents avaient pu lui raconter, malgré les personnes intéressées qui s’étaient présentées sur son chemin. « Tu l’as dit toi-même. J’avais la première place. Ça doit vouloir dire que tu me faisais confiance ? » La question était rhétorique, le sourire sincère. Le sujet n’était plus son cœur brisé mais la façon dont Arthur aurait pu perdre la vie et c’était soudainement tout ce qui comptait. En reprenant ses mots avec un certain orgueil dans la voix, Greta tentait de faire retomber la pression de ses épaules après le saut dans le vide qu’il venait d’entreprendre, elle lisait dans ses yeux toute la noirceur que cachait cette annonce et la difficulté pour lui d’évoquer ce sujet. Une preuve de plus qu’il ne jouait pas et cette constatation lui faisait peur car elle n’avait aucune idée du but de tout cela. La jeune femme se serait attendue à tout face à ses remarques, le voyant déjà lui jeter le premier objet venu pour la faire taire alors qu'elle citait ses propres propos mielleux si leur complicité était réellement en train de renaître ou tout simplement repousser à nouveau son aide s’il avait décidé de se refermer. Au lieu de cela, Arthur était resté silencieux.
Un silence dangereux, pesant, qui laissait planer des mots encore plus difficiles que tous ceux qui avaient précédé. « Greta… » Il prononçait rarement son prénom entièrement et à la seconde où il l’avait fait, Greta avait senti des frissons parcourir son corps. A ces frissons s’étaient ajoutées une accélération palpable de son rythme cardiaque parce qu’il s’était levé pour s’approcher d’elle, exactement comme il l’avait fait au mariage. Elle était restée debout, incapable de faire le moindre mouvement et de décoller son regard de celui d’Arthur dont elle ignorait tout des intentions. « Dis-moi que j’ai pas rêvé au mariage… » Le silence s’était à nouveau installé entre eux mais cette fois-ci, il était plaisant, lui laissant le temps de profiter de cette proximité dont elle avait été si longtemps privée. L’issue aurait pu être rapide mais Greta avançait encore ses pions avec toute la précaution du monde. « Non, tu n’as pas rêvé. » Les mots étaient simples, ils étaient exactement ceux qu’il demandait à entendre parce que Greta savait qu’il n’y avait pas d’échappatoire. Elle aurait pu mentir mais il l’aurait vu dans ses yeux. Elle aurait pu édulcorer sa réponse mais il lui aurait rappelé qu’elle avait évoqué le sujet dès l’instant où elle avait franchi la porte. Alors, les yeux baissés parce que croiser les siens à ce moment-là aurait scellé quelque chose de trop précipité, Greta avait confirmé. « Rien d’étonnant de mon côté, je ne suis pas celle qui a mis fin à la relation. » avait-elle poursuivi avec un apparent détachement. La jeune femme n’avait pas de bouton off, ses sentiments ne s’étaient pas évanouis à la seconde où il était sorti de sa vie et elle prenait de plus en plus conscience que cette haine qu’elle pensait ressentir n’était au final qu’un pansement. Mais qu’en était-il pour lui ? S’il avait ressenti la même alchimie, c’était que tous les mots qu’il prononçait était vrais et qu’il l’avait quittée presque par nécessité. Le simple fait de le voir s’ouvrir autant l’avait convaincue, elle savait mieux que personne à quel point les mots qu’il prononçait lui brûlait les lèvres. Son regard avait enfin trouvé celui d’Arthur alors qu’elle espérait qu’il comprenne ce qu’elle essayait de dire, la façon subtile avec laquelle elle souhaitait lui faire comprendre la place qu’il avait gardée. « Et ce n’est pas ta présence à Brisbane ou tout ce que tu viens de me dire qui va m’aider à oublier. » Leur histoire et ce moment hors du temps au mariage. « Mais t'en fais pas, je n’attends rien, je suis juste contente que tu aies pris sur toi pour me dire tout ça. J'en avais besoin, Arthur. » Ils étaient dans une impasse et elle le connaissait trop bien pour savoir que l’harmonie retrouvée était fragile au point de pouvoir se briser au moindre mot qu’il n’entendrait pas de la bonne façon. Il avait décidé des règles du jeu sans la consulter et elle savait qu'elle n'abandonnerait pas la partie en cours. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7484 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
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| everything comes back to you « Je pensais que c’était le cas. » Elle emploie un temps qui laissait sous-entendre que ce n’était plus le cas et Arthur n’était plus certain de comprendre. Elle était censée lui en vouloir, pour toujours. Sans conditions. « Je pensais réellement que je te détestais. » Mais… Tout laissait entendre à une autre conclusion. Une avec laquelle Greta ne semblait pas réellement être en paix. Comme s’il était encore dur pour elle d’admettre qu’elle ne l’avait jamais complètement haï. « T’as le droit. » Il souffla ces quelques mots, comme l’autorisation qu’elle semblait avoir besoin d’entendre. Elle avait le droit de lui en vouloir, de l’insulter de tous les noms. Il le méritait après lui avoir tourné le dos aussi lâchement. Lui ne lui en voudrait pas. Jamais. « Je pensais aussi que ce serait plus facile, mais ça m’a simplement changée. » Il pouvait l’entendre. Tout avait changé après cette soirée. Il était venu mettre un coup de pied dans l’équilibre qu’ils avaient su construire, abîmant au passage sa plus belle relation. Arthur n’avait jamais regretté. Il restait persuader que tout cela avait été la meilleure des solutions. Mais il avait pensé à elle, souvent. Il avait espéré qu’elle avait réussi à avancer, à construire sa vie avec un autre. Quelqu’un qui prendrait soin d’elle et qu’il ne l’entraînerait pas dans une spirale infernale. Arthur s'était convaincu d’avoir fait le bon choix. Aujourd’hui, il n’était plus vraiment sûr de lui.
Il pouvait voir dans son regard qu’elle ne comprenait pas, qu’elle aimerait argumenter, défendre une opinion qui n’avait plus lieu d’être. Arthur ne trouvait pas les mots adéquats pour traduire ce qu’il avait ressenti à l’époque, ce qui l’avait poussé à s’en aller sans jamais se retourner. Il l’avait fait, plus rien ne pourrait changer cela. Maintenant, ils se retrouvaient là. Dans la même ville, à forcément devoir se croiser parfois. Il restait à déterminer ce que Greta pensait pouvoir accepter ou non. Lui ? Il aimerait tant pouvoir retrouver un peu d’elle dans sa vie, mais il n’était pas prêt à l’admettre aussi facilement. « Tout le monde n’agit pas par intérêt, Arthur. » Greta se trouvait déjà à l’étape supérieure. Déterminée à vouloir lui venir en aide quand il n’avait aucune idée de ce que les autres pouvaient faire pour lui. Tout le monde n’agissait pas par intérêt, mais aucune ex petite amie ne proposait de tendre la main à celui qui lui avait brisé le cœur. Cela sonnait un peu trop malsain à ses oreilles. « Tu l’as dit toi-même. J’avais la première place. Ça doit vouloir dire que tu me faisais confiance ? » Mais comme toujours, elle savait appuyer au bon endroit. Levant les yeux, il croisa la sincérité dans les prunelles de la blonde. Son sourire vint remuer quelque chose qu’Arthur avait cherché à enfouir profondément. « Oui. » Bien sûr qu’il lui faisait confiance. Elle était l’une des rare à avoir cet avantage. « Mais c’est toi qui ne devrais plus me faire confiance. » Après tout, il était parti non ? Il avait tout gâché ? Pourquoi est-ce qu’elle ne lui en voulait pas plus ? Pourquoi elle ne laissait pas échapper toute la haine qu’elle avait probablement dû accumuler à son égard ? Arthur était déstabilisé face à son sourire sincère et la volonté qu’elle cherchait à lui démontrer. « Je sais pas, G. » Il n’était plus sûr de rien dès qu’il s’agissait d’elle.
Le silence s’étirait sans que l’un ou l’autre ne cherche à le briser. Chacun prenant conscience des mots qui venaient d’être échangé et de la réalité qui les entourait depuis ce début de conversation au mariage de Swann. « Non, tu n’as pas rêvé. » Elle ne le regardait pas, gardant ses yeux bleus fixer sur la pointe de ses chaussures, mais elle n’avait pas cherché à cacher quoi que ce soit. Il n’avait rien imaginé et si Swann ne s’était pas interposé, la conversation aujourd’hui aurait été bien différente. Pourquoi est-ce qu’Arthur se sentait soudainement soulagé ? Il avait la sensation d’être un tout petit peu plus léger. Comme si Greta lui avait accordé le droit de s’approcher encore un peu, malgré toute logique. « Rien d’étonnant de mon côté, je ne suis pas celle qui a mis fin à la relation. » Si seulement elle pouvait relever les yeux pour voir les siens. Arthur n’a jamais été le meilleur pour transmettre ses sentiments, mais il aimerait qu’elle comprenne. Il n’avait pas cessé de l’aimer du jour au lendemain non plus. Il n’avait pas tout coupé en franchissant la porte ce soir-là. Il s’était convainc que cela avait été le cas, mais tout aujourd’hui prouvait qu’il n’avait fait qu’enfouir l’évidence. Greta n’était pas juste une ex petite amie. Elle était bien plus que cela, bien plus qu’une simple définition sur laquelle on peut apposer quelques mots succincts. Mais il ne savait pas dire tout cela. « Et ce n’est pas ta présence à Brisbane ou tout ce que tu viens de me dire qui va m’aider à oublier. » Elle avait toujours su exprimer son ressenti comparé à lui. « Mais t'en fais pas, je n’attends rien, je suis juste contente que tu aies pris sur toi pour me dire tout ça. J'en avais besoin, Arthur. » Un faible sourire vint étirer ses lèvres. « Je te devais au moins ça. » C’est bien tout ce qu’il était capable de verbaliser. Alors à défaut de savoir faire mieux, Arthur pris un pas vers l’avant, en douceur pour ne pas l’effrayer. Il croisa son regard juste un instant, avant de venir enrouler ses bras autour des épaules de Greta. Une simple étreinte qui laissait entrevoir tout ce qu’il ne savait pas lui dire. À quel point il était désolé de lui avoir fait du mal, tout ce que cela représentait de l’avoir retrouvé après tout ce temps, et bien plus encore. Une étreinte qui laissa durer quelques secondes avant de se reculer et d’ajouter dans un sourire timide : « On se revoit bientôt ? » |
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