| (maxie #2) et si la terre est sombre, raconte-moi, qu'on puisse trembler ensemble. |
| | (#)Dim 9 Juil 2023 - 15:21 | |
| « et si la terre est sombre, raconte-moi, qu'on puisse trembler ensemble. » lexie walker & mason bradford.
On pouvait enfin l’revoir sur le terrain, Mason. On pouvait enfin l’retrouver dans sa forme légendaire, tantôt trop sûr de lui, tantôt manipulant le ballon aussi bien que par le passé. Et c’est d’ailleurs pour fêter leurs quatrièmes victoires consécutives qu’ils ont été invités à une soirée, où ils pourront une nouvelle fois côtoyés l’élite de Brisbane, et les petits fours dorés en buvant souvent à outrance. Mason en a trop souvent fait les frais, et c’est ainsi qu’il s’est souvent retrouvé à la une de ses journaux people, devant la fatigue et l’exaspération de son coach qui a sauvé ses fesses à de nombreuses reprises – assez pour qu’il ne puisse plus avoir assez de doigts pour pouvoir les énumérer. Et malgré les hauts et les bas, Mason fait toujours partie de cette équipe, il est toujours l’un des chouchous du public, qui se permettent même parfois de faire des centaines de kilomètres juste pour voir le jeu du roi. Pour apercevoir ne serait-ce que de loin, la vedette de l’équipe, quand bien même son concurrent est redoutable et qu’il serait idiot que de ne pas voir en lui un danger imminent. Il n’a pourtant, par le passé, reculé devant rien et ce n’est franchement pas aujourd’hui, que les choses changeront, quand bien même il n’est plus le capitaine de son équipe – il n’en reste pas moins un ennemi redoutable pour quiconque, qui voudrait s’en faire un ennemi. Parce qu’il a cette fougue, cette fierté mal placé et ce désir de toujours réussir même quand les paris le donnent perdant. Il y avait déjà foule quand il rentre dans cette grande salle, une foule qu’il ne reconnaît pas vraiment, restant plutôt entouré des siens. Il a bien eu quelques autographes à signer, ici et là, et c’est un bon jour pour lui, comme pour le reste de l’équipe, Mason n’est pas le style à parader pour rien, gratuitement. Il n’est pas le genre non plus à se laisser impressionner par les beaux endroits, son père faisait également partie de ce monde, celui-ci ne lui est pas étranger, quand bien même il a donné son dernier souffle, il y a plus d’un an. Bradford a grandi dans ce milieu, si bien que devenir basketteur n’était pas une option – on l’a souvent à son grand regret, voulu le comparer à ce père pendant si longtemps qu’il n’avait d’autre choix que de quitter Sydney, ne voulant pas être juste un second, une roue de secours. Il voyait les choses en grand et ne demandait à l’époque, qu’une chose : qu’on le laisse faire ses preuves. Si bien, qu’il est arrivé à détrôné tout le monde sur son passage, avec ce besoin de piétiner pour réussir, il n’a néanmoins jamais mis de côté le travail collectif quand il le fallait. Sa place aujourd’hui, n’est plus à prouver et ses invitations n’en sont qu’une preuve de plus. Il bouge dans toute la salle, s’arrêtant parfois plus longuement qu’à d’autres moments. Il ne connait pas les propriétaires parce qu’il n’y prête aucune attention, sa venue ici ne vient pas de sa propre personne – mais est sollicité par son coach, et Bradford est assez habile pour savoir quand il faut savoir mettre un peu d’eau dans son vin pour tenter de récupérer d’éventuels points. Sans ce dernier, il ne serait plus dans l’équipe, il a conscience d’avoir un coach juste mais surtout redevable de ses atouts et de son boulot. Même quand tout n’est pas lisse, pas si facile. Et ce n’est qu’après plusieurs verres, et une multitude de fours ingurgités, qu’il pense reconnaître une silhouette, qui lui tourne le dos. Il fronce les sourcils, parce qu’ils se sont aperçus il n’y a pas très longtemps, et que la conversation a terminé en vrai fiasco, l’un et l’autre cherchant à se blesser mutuellement sans se connaître. Cherchant la faille en insistant, et appuyant là où c’est douloureux alors qu’elle aurait aisément pu être l’une de ses nanas qui aurait terminé dans son lit si elle ne s’était pas montrée aussi intrusive et capricieuse. « Il est ennuyeux… » Qu’il souffle, quand il parvient à sa hauteur, face au bar où Lexie est accoudée. Il n’a pas manqué de voir cet homme qui vient juste de repartir et devant la mine décomposée de la journaliste, il ne prend selon lui pas trop de risque à s’avancer sur cette constatation qui le fait pour l’heure sourire. « Du jus de fruit… » Qu’il ne peut que commenter quand son regard se pose sur le verre que la jeune femme tient en main, « je suis presque déçu… » Elle ne manquera pas à son tour de constater que lui est très loin d’être aussi sérieux qu’elle à ce sujet, « que faites-vous ici ? Vous avez si peu d’interview accordée que vous devez même vous coltiner ce genre de soirée chiante ? » Une attaque, cette fois plus formelle, parce qu’il n’a certainement pas oublié leur acharnement passé et qu’il n’a jamais été le genre à apprécier les journalistes, c’est même tout le contraire. Quand bien même, l'attaque est plus en douceur, moins frontale que par le passé.
@lexie walker
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| | | | (#)Lun 14 Aoû 2023 - 18:47 | |
| TW : addiction à la drogue, perte d’enfantsLexie quitta la voiture avec chauffeur privé louée pour l’occasion, comme lors de chaque gala, dès que celle-ci s’arrêta devant un magnifique tapis rouge qui menait à la salle de réception. Comme habituellement, les Walker avaient été contraints par leur mère de faire les choses en grand et d’arriver dans une voiture luxueuse. Heureusement, Lexie avait été autorisée par Mary Walker à arriver seule, et la voilà mitraillée par les paparazzis alors même que son talon n’avait pas encore touché le sol. Affichant un sourire de façade, malgré une pâleur assez inhabituelle, la brunette sourit aux photographes, prit la pose, les laissa faire leur métier. Ce soir, elle ne leur offrirait aucune couverture, aucune possibilité de faire un article scandaleux sur ses éventuelles frasques. Elle serait sage, comme sa mère aurait aimé qu’elle le soit en toute occasion. Depuis fin février, Lexie tentait d’arrêter sa consommation de cocaïne. Et si son chemin avait été semé d’embuches, si elle avait trébuché à plusieurs reprises, et reconsommé quelques fois, comme elle l’avait fait il y a deux jours, elle était en net progrès. Après avoir perdu en l’espace de huit mois son chéri, son bébé, et son job, Lexie avait décidé d’enfin se reprendre en mains. Elle avait ainsi réussi, et plus d’une fois, à arrêter toute consommation pendant plusieurs semaines de suite. Elle avait cependant encore besoin d’être épaulée, et pouvait compter sur l’aide de ses proches. Alexandra, son amie, était devenue sa marraine, son coach de sobriété, et elle l’accompagnait à des réunions pour alcooliques et narcotiques anonymes, bien plus régulièrement que Lexie l’aurait souhaité. Alexandra était une bénédiction pour la brunette, parce qu’elle savait exactement ce par quoi Lexie passait, ayant vécu les mêmes difficultés plusieurs années auparavant. Ses frères étaient également derrière elle. Après son renvoi, ils l’avaient recruté au sein du Walker Group pour occuper ses journées, et éviter que la brunette ne s’ennuie et ne se tourne vers la cocaïne. Depuis, ils lui confiaient des missions quotidiennement, des tâches sans grand intérêt mais qui servaient au moins à la distraire, pendant les heures de bureau. Lexie avait toujours détesté ces soirées mondaines, lors desquelles les plus grosses fortunes de la ville se contentaient d’exposer aux autres l’étendue de leur richesse. Ce gala en particulier s’annonçait cependant particulièrement insupportable. Elijah et Channing étaient absents, retenus pour des obligations professionnelles dont Lexie avait pourtant été dispensée. Elle avait cependant essayé de s’y incruster, avait même proposé de faire les photocopies ou de servir le café, en vain. La matriarche avait donc requis sa présence, et c’est seule qu’elle devrait affronter le gratin de Brisbane. Elle ne fraterniserait évidemment pas avec sa mère, qui était sans aucun doute la personne qu’elle devrait le plus évité ce soir, comme tous les autres soirs. Non seulement Lexie était seule, mais elle ne pourrait en outre pas noyer son désespoir dans l’alcool. Depuis qu’elle essayait d’arrêter la cocaïne, elle avait dû cesser de boire. Elle ne pouvait se permettre de perdre pieds, de ne plus savoir ce qu’elle faisait, et de retomber dans ses anciennes habitudes. Ainsi, depuis février 2023, elle n'avait presque pas bu d’alcool, à son grand désespoir. C’est donc avec un verre de jus de pommes qu’elle était accoudée au bar, ayant glissé plusieurs billets au serveur pour qu’il ne lui serve jamais de boissons alcoolisées de toute la soirée, peu importe à quel point elle finirait par le supplier. Un homme en affaires avec le Walker Group la quitta à peine, après l’avoir saoulé en lui parlant de contrats et d’architecture, que quelques mots attirèrent son attention. « Il est ennuyeux … » Lexie tourna la tête vers le nouvel arrivant. Elle l’observa, un instant silencieuse, tentant de le remettre : où pouvait-elle donc l’avoir déjà vu ? Finalement, la mémoire lui revint, et elle reconnut le basketteur qu’elle avait interviewé il y a quelques temps pour ABC, quand la chaîne ne l’avait pas encore viré et la formait au journalisme. « Presque autant que vous … » Elle lui adressa un sourire suffisant avant de se retourner vers le barman, tentant ainsi de faire comprendre au basketteur qu’elle n’avait rien à lui dire. « Du jus de fruits … Je suis presque déçu … » Laissant échapper un soupire théâtral, Lexie vida son verre d’une traite. Elle le reposa sur le comptoir et interpela le serveur. « Hé, Tom. Serre-moi de l’eau maintenant, en petite quantité, comme si tu m’avais servi de la vodka. Ca évitera aux imbéciles de poser des questions embêtantes … » Le serveur s’exécuta avec un sourire en coin, appréciant visiblement que la jeune femme insulte Mason, toujours planté à côté d’elle, malgré ses messages parfaitement clairs. « Que faites-vous ici ? Vous avez si peu d’interview accordée que vous devez même vous coltiner ce genre de soirée chiante ? » A ces mots, la brunette tourna enfin la tête vers le basketteur et le fusilla du regard. « J’ai été virée. » Elle laissa le silence s’installer un instant, prenant une petite gorgée d’eau, tentant d’imaginer qu’il s’agissait de vodka. « Je déteste ces soirées, mais je suis une Walker, je suis obligée d’être là. » Détaillant le sportif de haut en bas, sans aucune gêne, tentant de deviner le prix de son costume à l’œil et d’évaluer ainsi sa fortune, Lexie ajouta. « Et vous, c’est quoi votre excuse ? » Parce que visiblement, il n’était pas non plus là pour le plaisir. |
| | | | (#)Ven 18 Aoû 2023 - 15:42 | |
| « et si la terre est sombre, raconte-moi, qu'on puisse trembler ensemble. » lexie walker & mason bradford.
Assez contradictoire que ça puisse paraître, Mason n'est pas contre ce genre de soirée, certes, souvent ennuyeuse, mais bien souvent il peut se servir à volonté de petits fours et ne repart jamais seul. Jamais les mains vides. Parfois même pour les meilleurs jours, il discute avec de nouvelles têtes suffisamment connues et friquées pour espérer toujours mieux. Lui, il vise le retour en haut de l'affiche. Certes, son coach lui laisse davantage de droit aujourd'hui dans l'équipe, l'opportunité de jouer et de montrer qu'il n'est pas encore à mettre à la poubelle comme il le dit lui-même. Mais il s'en satisfait pas : le rôle de capitaine lui va comme un gant et il a bien l'intention de voler la vedette à son pire rivale pour l'obtenir et retrouver grâce aux yeux des autres basketteurs. Mason n'a jamais songé a une quelconque reconversion - même quand il était au plus bas, même quand il est resté sur son banc pendant les entraînements. Même quand il n'avait plus le droit d'assister aux rendez-vous avec le staff, il savait qu'il se relèverait. Et aujourd'hui, il profite de ses moments pour discuter, et paraître le plus heureux possible - même quand sa vie d'avant n'est pas revenue à la normale, et qu'elle ne reviendra probablement jamais. Alors qu'il se faufile de personnes en personnes comme une abeille qui butine de gauche à droite, son regard est attiré par une silhouette qu'il a apprécié haïr alors qu'elle est venue certainement au pire moment qu'il soit, vers lui. N'acceptant pas la défaite, et encore moins qu'on le lui fasse remarquer comme si il serait assez débile pour pas s'en rendre compte lui-même. « Presque autant que vous … Lexie Walker - et il aurait peut-être pu faire le rapprochement avec cette soirée, si il se souvenait durant ses derniers mois d'elle, mais autant elle que lui, ils ont continués leur vie sans se préoccuper totalement de cette rencontre furtive. Ce qui ne l'empêche évidemment pas de mettre un nom sur ce visage. « Faites attention, j'aime les déclarations d'amour... » Qu'il dit en levant les yeux au ciel, et la seconde d'après c'est un soupire qui sort de ses lèvres. Elle le regarde à peine, quand elle se tourne en direction du barman. « Hé, Tom. Serre-moi de l’eau maintenant, en petite quantité, comme si tu m’avais servi de la vodka. Ca évitera aux imbéciles de poser des questions embêtantes … » Ouh. Aurait-il touché un point sensible ? Fallait croire, c'est d'ailleurs son sourire au coin des lèvres qui est très loin désormais de disparaître. « Madame n'a pas le droit de boire, » et si il savait la raison ce petit con, mais non il en profite, remuant le couteau dans la plaie tout comme elle, elle avait su le faire face à lui quand elle a interviewer. « Peut-être que Monsieur ne sera pas très joyeux... » Qu'il ajoute avec une intonation banale, voulant mesurer le risque qu'on vienne les interrompre, et il pourra ainsi juger le pourcentage de chance qu'elle est déjà trouver chaussure a son pied. « J’ai été virée. » Et elle récupère son verre pour boire une ou deux gorgés. Il grimace en sachant que c'est de l'eau, elle aurait au moins pu faire un effort : mettre un sirop avec ou boire un jus de fruit. « Je déteste ces soirées, mais je suis une Walker, je suis obligée d’être là. » Il lève les yeux au ciel en soupirant, il faudrait qu'il l'a plaigne maintenant. « Et vous, c’est quoi votre excuse ? » Elle demande, et il prend place sur la chaise haute à côté d'elle comme si elle l'avait invitée. Et dommage pour elle, si ce n'est pas le cas. Elle est aussi désagréable que jolie à regarder, « je compte reprendre ma place et je ne laisserai pas une opportunité comme celle-ci me passait sous le nez. » Qu'il se contente d'avouer, visiblement sincère quand il s'agit de son basket. « Vous nous resservez un autre verre ? » Qu'il demande au fameux barman quand il repasse par là, Tom c'est ça ?
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| | | | (#)Sam 26 Aoû 2023 - 21:53 | |
| TW : addiction à la drogueLexie avait toujours détesté ces galas, où tout le monde était occupé à prétendre : prétendre être plus riche, plus intelligent, plus drôle, prétendre avoir plus de pouvoir … Et pourtant, elle avait été élevée dans ce milieu, et elle aussi savait parfaitement porter un masque face à ces gens dont elle n’avait que faire. Elle aussi avait appris à simuler, à feindre l’intérêt pour l’une ou l’autre conversation, bien malgré elle. Finalement, les rares leçons que sa mère avait bien voulues lui apprendre lui étaient toujours utiles. Alors, malgré l’échange particulièrement ennuyeux qu’elle avait eu avec un homme d’affaires dans la soixantaine, elle avait tenu bon, sourit, acquiescé occasionnellement, et l’avait laissé déblatérer ses exploits. Sa mère serait fière d’elle : elle était polie avec tout le monde … ou presque. Quand Mason l’aborda, elle ne fit pas semblant d’être intéressée par ce qu’il avait à dire : elle savait qu’il était un sportif à l’égo surdimensionné, et il savait qu’elle n’avait rien de sympathique. Alors, qu’il aille voir ailleurs, lécher les bottes d’un autre convive, et la laisse en paix. « Faites attention, j’aime les déclarations d’amour … » Lexie dissimule difficilement un petit sourire avant de se tourner vers le barman : elle a aimé la réplique de Mason. En réalité, elle a toujours aimé les gens avec de la répartie et de l’humour. Un bref instant, le basketteur remonte dans l’estime de la brunette, qui se dit que, peut-être, elle l’a mal jugé. Peut-être avait-il été vexé par sa défaite, et que c’était ce qui avait expliqué son comportement, lors de l’interview. Peut-être qu’il était finalement plus drôle qu’il laissait paraitre. Mais son impression disparut rapidement quand il fit remarquer à haute voix le jus de fruits que Lexie sirotait. Elle le foudroya du regard, alors qu’il redescendait à nouveau dans l’estime de l’ancienne miss météo, atteignant des profondeurs abyssales. « Madame n’a pas le droit de boire. » Elle lui lança un nouveau regard glacial. Si il continuait sur cette voie, toutes les leçons de savoir vivre de Mary Walker ne pourraient rien y changer : elle lui enverrait son verre dans le visage, et complèterait le tout par une gifle. Elle se tourna à nouveau vers le serveur. « Tom, tu accepterais un énorme pourboire pour casser le nez d’un sportif qui a oublié comment faire se toucher ses deux pauvres neurones ? » Le message était clair, parfaitement clair, et pourtant, Mason semblait creuser encore. « Peut-être que Monsieur ne sera pas très joyeux … » A cette allusion, Lexie laissa échapper un petit rire sans joie. « Très subtil, ça m’étonne venant de vous … » Il avait amené le sujet avec délicatesse, afin de savoir si elle était célibataire ou, du moins, si elle était venue seule. « Je ne suis pas une adepte des relations de couple, malgré celles que la presse a pu me prêter. » Car elle aussi avait fait les frais de la presse à scandale, et à de nombreuses reprises. Elle avait d’ailleurs pu s’en amuser, quand tous les cheveux de sa mère se hérissaient sur sa tête, outrée par les relations qu’on pouvait imaginer pour sa fille. Mais ce n’était pas lors de galas de charité comme celui-ci qu’elle se faisait remarquer : c’était en général plutôt à la sortie de boîtes de nuit branchées. Y repenser était douloureux quand, tout ce qu’elle voulait à cet instant précis, c’était boire un grand verre d’alcool, sniffer un rail de cocaïne, et rejoindre une piste de danse. Elle n’avait pas envie d’être là, et se demandait ce qu’un sportif venait faire ici. « Je compte reprendre ma place et je ne laisserai pas une opportunité comme celle-ci me passer sous le nez. » Lexie le dévisagea, les sourcils froncés, prenant son temps pour l’observer. Elle ne saisissait pas trop le lien entre sa place dans l’équipe et cette soirée. « Et … vous devez faire de la lèche à qui pour y arriver ? » Elle ne pourrait sans doute pas l’aider directement mais, après tout, elle s’ennuyait. Et quand elle s’ennuyait, elle rêvait de cocaïne. Elle avait besoin de s’occuper l’esprit, de penser à autre chose. « Vous voulez que je vous présente quelqu’un ? » Après tout, elle devait connaître la plupart des invités de cette soirée. Et alors que Mason demandait à Tom de les resservir, elle se tourna vers le serveur et l’interpela à son tour. « Vodka pour moi, Tom. » Quelques instants plus tard, le serveur posa un verre empli d’un liquide transparent devant la brunette qui, sans aucune hésitation, le porta à ses lèvres et en vida le contenu d’une seule traite. Elle grimaça, non parce que l’alcool lui brûlait la gorge, mais parce que c’était de l’eau. Elle avait visiblement bien graissé la patte de Tom, qui serait son sauveur ce soir. « Traitre ! » Ce n’était pas pour autant qu’elle l’appréciait sur le moment. |
| | | | (#)Dim 3 Sep 2023 - 17:06 | |
| « et si la terre est sombre, raconte-moi, qu'on puisse trembler ensemble. » lexie walker & mason bradford.
Aux yeux du Bradford la soirée n'aurait pas pu mieux se passer qu'actuellement. Il savait une chose : c'est qu'il ne s'ennuierait pas avec l'ancienne journaliste, aussi énervante soit-elle. Le genre de nana qu'on doit lâcher, et ne pas s'intéresser. Elle a du répondant et c'est ce qu'il recherche Mason. Ne rien obtenir dans la facilité c'est bien une chose qui l'attire. Quand bien même il pose son regard autour de lui, et qu'il voit certains de ses coéquipiers rire de loin, ils le savent tous ici : Mason ne repart jamais seul et visiblement il a déjà repéré une proie. Avec Lexie ça avait mal commencé et pour dire vrai, Mason ne pourrait pas prétendre que les choses puissent avoir changé à présent. Elle est aussi énervante que capricieuse à se penser au-dessus des autres, mais en ça ils se ressemblent plus qu'il ne voudra l'admettre. « Tom, tu accepterais un énorme pourboire pour casser le nez d’un sportif qui a oublié comment faire se toucher ses deux pauvres neurones ? » Le sportif ne semble pas effrayé par cette annonce - ça semble même le faire sourire, parce qu'en réalité il ne risquait pas grand-chose : le Tom bossait ici et nulle doute que les organisateurs n'apprécierait sans doute pas qu'il déclenche une bagarre. Parce qu'une seule chose restait plausible : Mason ne se laisserait pas aussi facilement faire, et la riposte ne serait qu'une évidence. Combien de soirées avaient été gâchées justement à cause de cette fierté mal placée ? Beaucoup, évidemment. « Vous êtes prête à mettre combien ? » "Combien je vaux ?" Aurait-il pu poursuivre avec cet air de défiance dans le regard. « Très subtil, ça m’étonne venant de vous … » Il hausse les épaules, ce n'était pas vraiment comme si elle le connaissait car même si elle se fiait à ce qu'on raconte sur lui, il ne laissait entrevoir que ce qu'il souhaitait : le pire de lui. « Je ne suis pas une adepte des relations de couple, malgré celles que la presse a pu me prêter. » Il fait mine de ne pas réellement porter attention à cette réponse mais bien évidemment qu'il l'écoute d'une petite oreille. « Et … vous devez faire de la lèche à qui pour y arriver ? » Ça le fait rire ce franc parler, il relève son attention sur elle avant de répondre. « Il y a toujours des sponsors dans ce genre de soirée. » Dans la bataille il avait perdu le sien et se retrouvait désormais bien seul à vouloir remonter la pente. Heureusement que son coach n'a pas retenu que le mauvais de lui, « Vous voulez que je vous présente quelqu’un ? » Il relève son visage, fronce les sourcils, « pourquoi vous feriez-ca ? » Qu'il demande. « Vous savez tout aussi bien que moi que dans ce milieu, mieux vaut viser haut. » Elle se retourne vers Tom quand Mason commande des boissons, « vodka pour moi, Tom. » Mason finit par sourire légèrement avant de boire d'une traite son verre, et c'est quand il pose son verre vide qu'il s'aperçoit que Lexie n'a pas eu sa dose, visiblement irritée contre le barman. « Il préfère vous voir sobre visiblement, » qu'il ajoute, mettant son grain de sel à son tour en haussant les épaules sans réellement se rendre à l'évidence sur sa consommation d'alcool. De toute évidence lui ne se prive de rien.
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| | | | (#)Sam 9 Sep 2023 - 17:43 | |
| TW : addiction à la drogueLexie se demande si elle est trop subtile, quand elle suggère à Mason de la laisser tranquille et d’aller voir ailleurs, ou s’il est simplement borné et refuse d’écouter. Quoi qu’il en soit, il reste désespérément à ses côtés, alors la brunette opte pour une suggestion plus directe : elle propose au barman de le payer pour casser le nez du Bradford. Si après ça, le sportif refuse encore de bouger, elle aura au moins compris que c’est simplement pour l’énerver, et pas parce que son certeau riquiqui n'a pas enregistré l’information. « Vous êtes prête à mettre combien ? » A ces mots, Lexie explose de rire. « Pour voir votre nez voler en éclats puis ne plus voir votre tête ? Cher ! » On peut difficilement faire plus clair et pourtant, Mason ne bouge pas, interrogeant la brunette assez subtilement pour savoir si elle est célibataire. Etonnée par une telle question, les sourcils haussés, Lexie lui avoue que les relations sérieuses, ce n’est pas son truc. Ce qu’elle ne précise pas, car cela ne le concerne en rien, c’est que ce soir, elle repartira seule. Il y a quelques mois, elle aurait quitté les lieux accompagnée. Peut-être par Mason, parce qu’elle apprécie son répondant. Peut-être d’un autre homme, pour agacer le sportif et espérer le faire enrager. Mais elle serait repartie au bras de quelqu’un, pour enfin s’amuser, à la fin d’un gala ennuyeux. Elle aurait ainsi pu tromper la solitude qui ne la quittait pas. Mais la Lexie d’il y a quelques mois était enfouie sous une fine couche de bonne volonté et de détermination. Elle n’était pas très loin, pas encore, prête à remonter à la surface à la moindre difficulté. Mais ce soir, elle tiendrait bon, sans aucun doute. Et alors qu’elle détourne la conversation pour comprendre la raison de la présence du sportif à une telle soirée caritative, il lui avoue vouloir retrouver sa place dans son équipe. Lexie a dû mal à saisir le lien entre un gala et une équipe de basket, et le seul qu’elle semble pouvoir faire, c’est qu’il doit sans doute avoir besoin de faire des rencontres ou d’impressionner quelqu’un. « Il y a toujours des sponsors dans ce genre de soirée. » Lexie ne peut s’empêcher de sourire : ce genre d’événement accueillait toujours des pique-assiettes, des personnes venues pour obtenir de l’argent. Ce soir, c’est Mason et son équipe qui sont à l’affut, à la recherche de mécènes. La jeune Walker avait l’habitude de croiser ce genre d’individus, et elle se contentait en principe de les écouter poliment, le tout sans se soucier de leur requête. Mais elle s’ennuie, elle s’ennuie désespérément. Et si, habituellement, elle peut tenir en imaginant l’après soirée, le rail de cocaïne qui l’attendait dans une boîte de nuit branchée, ce n’est plus le cas désormais. Tout ce qu’elle retrouvera, à la fin du gala, c’est son lit glacé, désespérément vide. Alors, pour tromper l’ennui, elle propose son aide à Mason. « Pourquoi vous feriez ça ? » Elle laisse échapper un petit rire. « Pas pour vous, rassurez-vous, vous m’indifférez toujours autant. Mais je dois encore faire acte de présence pendant au moins une heure avant de rentrer, alors autant en faire quelque chose … » Elle lui propose donc de lui présenter quelqu’un. « Vous savez tout aussi bien que moi que dans ce milieu, mieux vaut viser haut. » Lexie se tourne vers la salle et observe les invités attentivement. Elle essaie de se souvenir de leurs échanges passés, de se remémorer si l’un d’eux a pu évoquer une passion pour le basket ou pour le sport en général. Distraitement, elle attrape le verre que Tom le barman lui a servi, et grimace au goût de l’eau, encore. « Il préfère vous voir sobre visiblement. » Lexie laisse échapper un juron avant de préciser. « Je l’ai trop bien payé en arrivant. » Son regard bleuté se pose sur l’actionnaire majoritaire d’un groupe pétrolier, une entreprise à l’image ternie actuellement par l’envolée des prix, et qui aurait sans doute besoin d’une bonne publicité pour faire oublier la colère des gens. Lexie glisse son bras sous celui de Mason et l’invite à marcher en direction de l’actionnaire. Sur le chemin, elle lui explique en deux mots, à voix basse. « Riche actionnaire, il a besoin de redorer l’image de son groupe. Je vous laisse montrer de quoi vous êtes capable. » Arborant son plus beau sourire, son bras toujours lié à celui du Bradford, Lexie rejoint l’homme d’affaires. « Monsieur Grayson. J’étais en train d’expliquer à Mason Bradford, un merveilleux joueur de l’équipe de basketball de Brisbane, à quel point vous valorisiez l’esprit d’équipe. » L’actionnaire sourit à Lexie avant de serrer la main au basketteur et de lui parler des valeurs de son entreprise. |
| | | | (#)Lun 18 Sep 2023 - 15:16 | |
| « et si la terre est sombre, raconte-moi, qu'on puisse trembler ensemble. » lexie walker & mason bradford.
Si Mason Bradford avait bien appris quelque chose c’est justement de faire tourner en bourrique les autres personnes qui pouvaient l’entourer. Il suffisait que Lexie souffle le froid pour que le basketteur est ce soudain envie de souffler son inverse. Il faudra qu’elle s’habitue parce qu’il n’a pas l’impression d’être le genre à abandonner facilement, pas tant qu’on lui donne un minimum pour se battre. « Pour voir votre nez voler en éclats puis ne plus voir votre tête ? Cher ! » Sa répartie le fait rire, mais probablement que dans d’autres circonstances, il aurait levé les yeux au ciel avant de s’intéresser à une autre personne. Mais elle avait un petit truc Lexie. Elle avait ce petit quelque chose qu’il ne parvenait pas à identifier, quelque chose qui l’énervait autant qu’elle savait être attirante. Il se devait de poursuivre, de creuser toujours un peu plus. « C’est en principe, ce que les autres hommes disent de moi, mais j’accepte le compliment… » Qu’il nargue, avec ce sourire amusé au coin des lèvres. Ce même sourire qui agaçait de bien des façons la Walker. Il le savait désormais que trop, et dire qu’il n’en jouait pas est mentir. Et elle pouvait bien lever les yeux au ciel, ou soupirer à outrance, ce n’était pas vraiment le plus important à présent. Ce qu’il retiendrait de leur échange. Mais contre toute attente, Lexie proposa son aide au jeune homme et en réalité, il n’était pas vraiment venu pour ça. Il n’était pas aller vers elle pour avoir la moindre aide de cette ancienne journaliste trop fouineuse à son goût. Trop fouineuse mais agréable à regarder. « Pas pour vous, rassurez-vous, vous m’indifférez toujours autant. Mais je dois encore faire acte de présence pendant au moins une heure avant de rentrer, alors autant en faire quelque chose … » Elle s’ennuyait donc. Mason ne comprenait pas vraiment pourquoi elle était là, pourquoi elle faisait acte de présence par obligation. Lui n’était pas ce genre à se forcer pour quoi que ce soit, mais il ne faisait pas partie de son monde, de ce milieu quand bien même sa fortune n’est plus à prouver à quiconque, et que grâce à son ancien père, ancien grand basketteur aussi, les Bradford n’ont jamais manqués d’argent. Il s’est pourtant toujours résolu à ne jamais forcer ses propres enfants à suivre sa propre ambition, et ne leur permettait que rarement de les suivre dans ses escapades. Gamin, Mason se faisait de ce monde comme le sien, et autant que la mémoire lui remonte, il a toujours voulu posséder des biens et faire croire qu’il serait au-dessus de tout. « C’est si aimable de votre part, je n’en attendais pas tant de votre part… » Et c’était bien vrai, en réalité. Il n’en attendait pas moins d’elle. Mais ce jeu lui plait, et il s’en contente assez facilement avant de lui offrir une œillade sans s’en priver. « Je l’ai trop bien payé en arrivant. » Qu’elle ne se prive pas pour rectifier à l’encontre de son propre barman, avant de glisser son bras sous celui du basketteur et de commencer leur marche en direction de l’homme. « Riche actionnaire, il a besoin de redorer l’image de son groupe. Je vous laisse montrer de quoi vous êtes capable. » Il arbore ce sourire en coin, avant de finalement s’approcher de l’homme au côté de la Walker. « Monsieur Grayson. J’étais en train d’expliquer à Mason Bradford, un merveilleux joueur de l’équipe de basketball de Brisbane, à quel point vous valorisiez l’esprit d’équipe. » Qu’elle ajoute avant que l’homme se tourne entièrement en leur direction, saluant la Walker avant d’offrir une poignée de main au basketteur, chose que Mason saisit sans une once d’hésitation. « C’est un honneur de vous rencontrer Monsieur Grayson. » C’est qu’il sait être poli et graisser les plus belles pattes quand le besoin s’en fait sentir, ils discutent quelques longues minutes ensembles, avant de se donner un rendez-vous pour dans plusieurs jours. Sous l’enchantement, Mason et Lexie finissent par lui tourner le dos dès lors que ce dernier à d’autres personnes dans son compteur.
Le bras de Lexie qui ne quitte pas celui de Mason alors qu’ils poursuivent leur chemin dans la foule. « Je me trompe, ou vous avez fait des éloges me concernant ? » Qu’il demande, d’un air parfaitement innocent avant qu’il reprenne, imitant à la perfection la voix de la jeune femme, « un merveilleux joueur de l’équipe de basket de Brisbane. » Il aimerait pouvoir prétendre que ça le touche et que ça lui fait plaisir, mais son caractère et son côté assez sûr de lui l’en empêche et le bloque dans ce monde parallèle de chieur inné. « Je plaisante, et pour me faire pardonner, je vais même vous inviter à danser… » Il ne la laisse ni s’enfuir ni même protester, qu’ils se retrouvent déjà sur la piste de danse, Mason mets l’une de ses mains en bas de son dos tant que l’autre tient fermement celle de la Walker. Il allait lui montrer qu’il n’était pas si bidon en danse qu’on pourrait le penser.
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| | | | (#)Ven 29 Sep 2023 - 22:13 | |
| TW : addiction à la drogueMason a de la répartie, on ne peut pas lui ôter cela, et sa réponse arrache à Lexie un sourire. « C’est en principe ce que les autres hommes disent de moi, mais j’accepte le compliment … » La brunette se tourne vers le basketteur pour le détailler de haut en bas, sans aucune gêne. Elle l’analyse, observe son costume, sa dégaine, sa posture. Elle tente de le jauger, de le comprendre. Elle le juge aussi, sans aucun doute, et tente de s’imaginer pourquoi des mecs voudraient lui casser le nez. En réalité, il l’agace tellement que ça semble assez simple à comprendre. « C’est votre charme et votre sympathie naturels qui les énervent, ou c’est parce que vous auriez essayé de leur piquer leur copine ? » Tout semble possible avec le Bradford, qui n’a pas l’air doté d’un grand sens moral. Mais ça, Lexie s’en fiche, parce qu’elle non plus n’avait aucun respect pour les limites jusqu’à peu. Elle essaie pourtant de changer, de devenir meilleure, et multiplie pour cela les efforts. Pour commencer, elle restera sobre ce soir, afin de ne pas risquer d’oublier qu’elle doit rester éloigner de la cocaïne. Et pour tenter d’effectuer une bonne action, ou plutôt pour tromper l’ennui, elle propose d’aider Mason dans sa quête pour des sponsors. « C’est si aimable de votre part, je n’en attendais pas tant de votre part … » Il est vrai que la brunette n’était pas réputée pour sa gentillesse et son altruisme. Et en réalité, elle aurait beau vouloir se mentir et se raconter à elle-même qu’elle fait cela pour aider son prochain, elle ne propose son aide à Mason que pour oublier de penser à la cocaïne, encore et encore. Et alors qu’elle passe son bras sous celui du basketteur et l’attire vers un riche actionnaire, elle espère que Mason ne va pas l’embarrasser. Une petite partie d’elle, celle qui apprend seulement à devenir une meilleure personne, ne peut cependant s’empêcher de se dire que, si Mason se plante, la soirée deviendra plus divertissante. Mais l’échange se passe bien et après plusieurs minutes de discussion, Mason éloigne Lexie de l’investisseur. « Je me trompe, ou vous avez fait des éloges me concernant ? Un merveilleux joueur de l’équipe de basket de Brisbane. » Il l’imite, et la brunette lui adresse un sourire amusé. « Ne vous méprenez pas, c’était simplement pour que vous réussissiez à obtenir des sponsors. Si je vous avais présenté en disant à quel point vous étiez hautain, égocentré, rustre et agaçant, il vous aurait sans doute tourné le dos. » Elle liste certains de ses défauts, mais estime la liste beaucoup plus longue. Pourtant, elle le trouve aussi amusant, et suffisamment distrayant pour qu’elle ne le fuie pas et poursuive la soirée en sa compagnie, ce qui est plutôt bon signe. En tout cas, c’est une nette amélioration par rapport à leur rencontre, quelques mois plus tôt, sur un terrain de basket. « Je plaisante, et pour me faire pardonner, je vais même vous inviter à danser … » « Oh non, je ne … » danse pas … Elle n’est pas fan de danse de salons, ni très enchantée à l’idée que tout le gratin de Brisbane les observe. Elle préfère se déhancher en boîte, sur des rythmes endiablés, mais ça aussi, c’est fini, depuis qu’elle tente d’oublier la drogue. Mason ne lui laisse cependant pas le choix et déjà les voilà sur la piste. Lexie laisse un instant le silence s’installer, ses yeux se perdant occasionnellement sur la foule autour d’eux. « Vous dansez plutôt bien. » Ce qui est tout de même étonnant pour un homme si grand et avec de si grands pieds. Pourtant, il dirige bien, et Lexie se laisse faire, jusqu’à ce qu’elle se crispe après avoir croisé les yeux de la matriarche de la famille Walker. « Tiens, vous avez réussi à attirer l’attention de ma mère. Et c’est jamais bon signe … » Lexie laisse échapper un soupire : Mary Walker ne s’intéressait jamais à elle, sauf lorsqu’elle pensait que la plus jeune de la famille ne faisait pas honneur à la famille. La mère et la fille ne s’entendaient pas du tout, et Mary n’était à l’égard de Lexie que reproches. Et si, il y a quelques semaines, elle se serait amusée à cultiver l’ambiguïté avec Mason pour rendre sa mère folle de la rage de la voir fréquenter un sportif, l’exercice a aujourd’hui perdu de son intérêt. Tout ce qu’elle espère, c’est de passer entre les mailles du filet et d’éviter d’attirer l’attention, en vain visiblement pour ce soir. « Un petit conseil : quand cette danse sera finie, partez dans un sens, et moi dans l’autre. Vous vous rendrez un grand service. » Et pour une fois, qu’il écoute et se plie à cette demande. |
| | | | | | | | (maxie #2) et si la terre est sombre, raconte-moi, qu'on puisse trembler ensemble. |
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